Trop près de l'eau. [PV mick]

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

Hella avait quitté son service au commissariat. Une nouvelle journée passée sur laquelle elle n’avait absolument pas envie de revenir. Les heures qu’on lui imposait dans cet endroit étaient justes de la torture. Elle maudissait son contrôleur judiciaire et les idées qu’il pouvait avoir pour lui pourrir la vie. Comme si être obligée de suivre des cours dans une école pour, soit disant, surdoués n’était pas déjà assez horrible comme cela. Autant dire que cette fois –en fait à chaque fois qu’elle quittait le commissariat- elle avait le moral dans le fond de ses chaussettes, qu’elle était parfaitement exécrable et que ce n’était pas le moment pour que quelqu’un vienne lui chercher des ennuis. Et, par ennuis, il faut entendre le simple fait de lui adresser la parole. Par cette humeur, elle savait que c’était inutile de retourner à l’institut, elle se jetterai sur le premier venu pour lui faire regretter de l’avoir croiser. Ce n’était pas son but, le mieux était encore d’aller se balader avant de retrouver le chemin de l’école.

Elle avait marché pendant un très long moment, le soleil était couché et ses jambes commençaient à lui faire comprendre qu’elles avaient besoin de repos. C’est cette douleur, presque sourde, qui l’alerta sur le temps qu’elle avait prit. Beaucoup trop. Elle était merveilleusement en retard pour son retour à l’institut. Bin, elle n’était plus à une ou deux heures près, du coup. Jetant un coup d’œil sur l’endroit où elle se trouvait, l’adolescente ne mit pas longtemps à comprendre qu’elle se situait près du port. Un bref, mais sincère, sourire parcouru ses lèvres. Avec un certain empressement elle prit la direction du port pour s’en approcher. Même si la nuit était tombée, qu’elle ne verrait pas l’eau à perte de vue, elle aurait toujours la possibilité de rêvasser, de s’imaginer sur un de ses bateaux quittant la ville pour ne plus jamais y revenir. Si tout pouvait être aussi simple qu’une fuite, elle n’aurait pas hésité plus longtemps. Mais, dans le fond, elle savait qu’elle ne pouvait pas le faire. Trop de chose qui entraient en ligne de compte.

Ses cheveux, long et à l’air libre, volèrent au gré de la brise fraîche qui régnait sur cet endroit. Elle essaya bien de caller des mèches derrières ses oreilles, mais elles semblaient être fermement décidées à prendre leur indépendance et de virevolter comme bon leur semblait. Elle abandonna cette guerre contre ses cheveux pour s’entourer de ses bras. La chaleur de sa petite veste noire et serrée était assez précaire, en réalité. Mais peu importait ce petit air frais, elle voulait bien être malade, du moment qu’elle continuait de rêver d’un de ses bateaux qui l’emporterait au loin. Ses doigts de pied battaient un rythme imaginaire à l’intérieur de ses converses noires, pendant qu’elle fredonnait une mélodie inventée sur le tas, mais de manière intérieur pour n’en faire profiter à personne. Une chance pour eux, en réalité. Hella était peut être douée pour certaine chose mais la musique et le chant n’en faisait, assurément, pas partie. Bref, elle restait là, sans bouger, tranquille à rêvasser.

Allô… Faut que je te le dise combien de fois, t’es sur MON territoire

Ah il lui avait bien semblé avoir entendu des sons qui troublaient ses pensées. Mais là, le type hurlait tellement fort, qu’elle ne pouvait plus se permettre de feindre de ne pas l’entendre. Passablement énervé d’être retiré de manière si brutale de ses pensées, elle posa un regard noir sur le type, en profitant pour lui faire face.

Bin faut croire que t’as pas payer le loyer ce mois-y, vu que j’ai vu aucune pancarte stipulant ton nom !

Loin de se démonter devant un type, elle n’allait pas simplement baisser la tête et partir sans rien dire. Pas son genre, et puis il venait franchement de la gênée dans un moment qu’elle appréciait particulièrement. Pourtant elle réalisa bien vite un détail, qui ne lui avait pas sauter aux yeux à première vue : Monsieur-je-suis-chez-moi n’était pas seul. Trois de ses potes étaient deux pas plus loin, souriant de l’échange, insistant même leur ami à ne pas se laisser parler sur ce ton. Hella avait toujours détesté les types en groupe, les uns entraînait les autres, et il en ressortait toujours des choses plus ou moins fâcheuses. Alors que seul à seul, même pas il se serait permit de prononcer qu’un seul mot. Le premier type, ouvrait déjà la bouche pour rétorquer, mais Hella leva la main pour le stopper.

Ecoutes ne perd pas ton temps. Cherche quelqu’un d’autre pour faire ton excès d’autorité mais pas moi. J’suis franchement pas d’humeur.

On passera sous silence la joute verbale qui se mit en place à partir de ce moment. Il l’insulta, elle répondait. Et ce pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu’il se décide de lever la main dans la direction de l’adolescente. D’accord elle ne savait pas se battre à la perfection, mais elle avait assez vécu dans la rue pour savoir se défendre. Alors à peine avait-il levé la main, qu’elle avait déjà fait partir son genou dans l’endroit le plus sensible qui existait pour un type. Elle se mise même a sourire, contente d’avoir frappé la première. Un sourire qui ne dura pas longtemps, car très vite l’homme se mit à régir et pas de la manière dont elle s’était attendu. Plutôt que de la frapper, il la poussa de toutes ses forces. Mois de trente seconde plus tard, Hella tombait dans l’eau glaciale du port.

Le froid était tellement saisissant qu’elle s’imagina mourir très rapidement. Chose dont elle n’avait pas du tout envie, au passage. Du coup, c’est assez rapidement qu’elle nagea en direction du premier ponton pour se sortir de là. Trois minutes plus tard, elle posait la main sur une planche de ponton, fermement décider à remonter. Elle avait complètement oublié les quatre types qui l’avaient suivit depuis la terre ferme. Redoutable erreur pour l’adolescente. Elle sentit qu’on lui saisissait le poignet. Elle aurait été prête à accepter les coups si elle sortait de là. Mais non, le fait de lui prendre le poignet était juste une façon de la tenir. Et pendant qu’on l’empêchait de nager ailleurs, un des types –le premier- lui plaqua la tête sous l’eau, l’empêchant de ressortir.

30 secondes plus tard, elle comprit qu’elle n’arriverait pas à se sortir de ce bourbier sans nom. Et la panique la prit sans prévenir. Combien de temps pouvait-elle rester sans respirer ? Pas beaucoup plus de temps que celui qui venait de s’écouler… Elle était gelée, manquait d’air, et commençait à penser qu’elle allait finir ici, parce qu’on maintenait fortement sa tête sous l’eau. Son collier –qui était fermement attaché à son cou- remonta jusqu’à ce qu’elle puisse avoir le pendentif devant les yeux. Et aussi étrange que ça puisse paraître, elle se mise à sourire. Alice n’était jamais réellement partie, du moins… C’est elle qui allait la rejoindre…

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

La journée avait été longue et ennuyeuse pour le Créateur. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il n'avait pu faire ce qu'il avait prévu, un tour en forêt où il se ferait plaisir. Il avait dû renoncer à sa sortie en liberté à cause d'une stupide panne de moteur et il n'avait aucune chance de trouver un véhicule à cinq heure du matin, il ne voulait réveiller personne, ni ennuiyer qui que ce soit. Il avait donc décidé de se limiter à Central Park. Vêtu d'une chemise de bûcheron bleu clair et blanche, d'un jeans tout simple, et de baskets, il prit la direction de la sortie du Dakota Building pour marcher dans l'air frais du matin. Il s'était rendu dans le grand parc du centre de Manhattan et il y avait passé quasiment toute la matinée. Il avait déambuler par-ci par-là. Mais vers midi, lorsqu'il avait eu faim, il était allé manger dans un petit fast-food sympa. Il avait ensuite passer sa journée en marchant dans la ville sans savoir où il allait.

Il commençait à se faire très tard lorsqu'il remarqua qu'il était dans sa zone favorite. il y avait habité un temps avant de rejoindre le QG des Damnés. Il y connaissait un paquet de monde dans le coin, surtout dans la zone industrielle. Il marchait tranquillement, sans but, il aimait bien marcher comme ça et tout le monde le savait. quand il marchait sans regarder autour de lui, c'était qu'il était parti en vagabondage. Il avait parfois l'air d'un gosse ainsi, mais c'était comme ça qu'il aimait être de temps à autre, laissant de côté sa partie sérieuse de membre du club des Damnés ou celle du videur du Pandora's Box. En pleine marche dans la zone portuaire, il fut interrompu par le chef du port, le seul qui se permettait de le faire, pas par peur, mais par respect. Mick' avait gagné le respect de chacun de ses hommes, dont une majorité connaissait son secret mais dont il se fichait, car il avait sauvé la vie de la moitié d'entre eux sans jamais espérer de remerciement. Enfin bref, il leva les yeux vers son interlocuteur et lui serra la main avec vigueur. Le type était une vraie masse de muscle, s'il était possible d'être plus grand que Mickaël, lui l'était sans problème, il faisait une bonne tête de plus et était encore plus large d'épaules. Il discutèrent pendant plusieurs minutes, en fait, près d'une heure. Lorsque les deux hommes se quittèrent, l'Alchimiste fit demi-tour et partit vers chez lui.

Alors qu'il marchait en regardant la zone, il remarqua deux silhouettes sur l'une des jetées. Il se demanda qui s'était car personne ne devait être sur ce ponton à une heure aussi avancée. Il s'approcha et se rendit rapidement compte que quelque chose n'allait pas, il n'y avait pas deux types, il y en avait quatre. Deux étaient penchés vers l'eau. Croyant qu'une personne était en danger, Mick se mit à courir pour porter secours à cette personne. Mais plus ils se rapprochaient, plus il avait l'impression que quelque chose clochait. Il comprit pourquoi en entendant les rires des deux gamins débouts. Il remarqua alors une main sur le ponton tendit qu'un autre avait la main enfoncé dans l'eau. Il comprit tout de suite en voyant ce qu'il se passait. Sans prévenir, alors qu'il;était arrivé silencieux, il prit les deux types en train de rire par le col et les balança à la flotte. Si voir quelqu'un se noyer c'était drôle, un bon bain de minuit leur remettraient les idées en place. En entendant un plouf, l'un des deux types penchés vers l'eau se redressa. Il comprit qu'un type les ennuyait, il sortit un cran d'arrêt digne d'un cure-dent. Mick' secoua la tête et dit avec défi.

"Tu aurais pas plus grand, aprce que je trouve ça ridicule."

Il glissa sa main derrière son dos et il sortit de l'étui qui était attaché à sa ceinture un couteau de survie de 25cm. L'arme était une arme de type militaire. Inversant le sens de la lame, de sorte qu'elle soit contre son poignet, Mick' partit à l'assaut. Il bloqua aisément le petit couteau avec sa lame et attrapa le poignet du gamin avec l'autre main. D'une violente torsion, il tordit le poignet qui lâcha prise sur le couteau. L'arme tomba bruyammant sur le bois et le type couina lorsque la douleur lui tortura le bras. Mick' le relacha et contra un coup de poing, il lui colla un coup dans la machoire digne de Mohammed Ali, mais le type ne fit que vaciller. Sans perdre une seconde, il fonça dans le type l'épaule en avant, le choc propulsa le troisième type dans l'eau. Lorsqu'il creva la surface, il s'enfuyait déjà dans la même direction que ses amis, dans la direction opposée au ponton et donc au type plus fort qu'eux. Le dernier qui tenait toujours la tête de la personne sous l'eau fut tiré en arrière violemment.

Mick' le sentit se coucher sur le sol. Il savait qu'il avait eu le souffle coupé, c'était volontaire. Il attrapa le doux poignet frigorifié de la jeune fille, car c'était une demoiselle qui subissait ce traitmenet, ce qui augmenta la colère de Mickaël. Il tira sur le bras de la jeune fille pour la tirer de l'eau. Il la saisit par la taille et la déposa sur le sol ferme. Il eut le réflexe de se retourner car le type avançait déjà sur le Damné avec la lame de son ami. Le Créateur décida donc de finir le travail. Il glissa sa tête sous le type, mais parvint à agripper sa taille, d'un simple mouvement, il le souleva de terre, avant de le laisser retomber l'entre-jambe sur son propre genou qu'il avait placé en avant. Le jeune homme sentit une douleur aigue lui traverser le corps tandis qu'il se tenait les parties, Mick' prit deux pas de recul et s'élança vers le type. A la vitesse d'un train, il fit un plaquage au gamin en le saisissant par la taille. Il se retrouva étalé au sol cherchant difficilement sa respiration. Il le laissa de côté et rejoignit la jeune femme en détresse. elle cherchait son souffle. Mick' ôta sa chemise et la plaça sur la jeune femme. Il se retourna pour voir où était le type, celui-ci était en trainde se lever, énervé par l'intervention de l'inconnu qui l'empêchait de s'amuser. Il secoua la tête et se leva à nouveau. Sans laisser le temps à l'âne de s'approcher plus, il lui asséna un coup de poing qui aurait assommé un buffle et le type tomba inconscient sur le sol froid et humide.

Le Roi blanc se rapprocha de la jeune femme et il demanda calmement.

"Est-ce que ça ira ?"

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

Les gens disent que quand ils vont mourir, c’est leur vie qu’ils voient défiler devant leurs yeux. Des conneries. Hella ne voyait que l’eau dégeullasse du port de New York, le médaillon de son pendentif qui semblait être suspendu dans les eaux. Rien de spectaculaire. Même pas de super flash qui dirais qu’elle à foirer ou réussi sa vie. Non, elle se rendait horriblement compte qu’elle manquait d’air. Honnêtement, elle aurait préféré voir sa vie défiler plutôt que de se rendre compte qu’un moment ou à un autre, elle allait devoir ouvrir la bouche –réflexe débile pour respirer, même sous l’eau- qu’elle avalerait beaucoup trop d’eau, et qu’elle finirait par s’étouffer. Horrible, de voir à quelque point elle pouvait avoir un côté terre à terre, même dans un moment comme celui là. A croire que la vie était juste pourrie du début jusqu’à la fin, que même pour le dernier souffle, rien d’extraordinaire n’arrivait. La déception.

Bien sûr, elle s’était débattue un bon moment, mais le manque d’air lui donnait l’impression d’être faite en coton. Sans parler du froid qui semblait la paralyser sur place. Comme si on avait besoin de lui tenir le poignet, elle n’aurait même plus la force de fuir. Merde, depuis combien de temps était-elle sous l’eau déjà ? Étrangement elle avait l’impression que cela faisait une éternité. Ah, elle sentie qu’on lâchait son poignet. Hella fut prise d’un élan d’espoir. Peut être que les types la croyaient déjà morte, vu qu’elle était incapable de bouger. Si elle arrivait encore à tenir un peu, ils partiraient et elle pourrait remonter tranquillement, comme si de rien n’était… Ouais, rien de spectaculaire dans la mort imminente mais on était prit de beaucoup trop d’espoir, apparemment. Faut dire que, techniquement parlant, elle n’avait pas franchement envie de mourir.

Elle divagua encore un court instant, très court mais qui lui paru une éternité. Elle sentait même ses yeux se fermer, quand quelqu’un attrapa sa main pour la sortir de l’eau. Ah ouais, elle imaginait qu’elle délirait complètement pour penser qu’on la sortait de là. Comme si ces types allaient être prit de remords. N’importe quoi. Une main passa sur sa taille, marrant, elle avait presque envie de croire qu’elle sortait vraiment de l’eau. C’est en sentant le sol sous elle, qu’elle commença à vraiment comprendre qu’on l’avait sortie de l’eau gelée. Et ce fut une certitude quand elle voulu avaler une bouffée d’air et qu’elle fut prise d’une quinte de toux. Elle avait l’impression que ses poumons étaient en feu, alors qu’elle tremblait de la tête aux pieds. A cet instant précis, elle ne cherchait même pas à savoir qui l’avait sortit, ou ce qui se passait, le plus important était de respirer le plus normalement possible. Une chose qui s’avérait être vraiment difficile. Elle avait froid, mal, et ses yeux lui transmettaient une image assez floue du monde qui l’entourait.

C’est, toujours de manière floue, qu’elle vit une sorte de masse se présenter devant elle, déposer une chemise sur son corps et s’en aller pour… Elle ne discernait pas très bien ce qu’il était en train de faire. Mais elle supposa qu’il était en train de se dépasser des types qui lui avaient tenue la tête sous l’eau. Merde… Est-ce qu’on venait de lui sauver la vie ? Ca… Ca craint, à mort… Enfin, façon de parler. Sa fierté allait forcément en prendre un coup sur ce plan là. Cela dit, elle préférait perdre un peu de fierté et entre vie, que l’inverse… Quoique, des fois, on se demande ! Il était hallucinant de voir qu’elle était capable de songer à sa fierté alors qu’elle était, juste, passée à deux doigts de mourir noyé.

Sa vue commençait à revenir doucement, en tout cas elle y voyait beaucoup plus clair. Ses poumons étaient encore un peu douloureux, mais elle respirait normalement. La seule chose qui ne changeait pas c’était ses tremblements. Si elle ne mourrait pas étouffée, elle allait finir par claquer à cause du froid. C’était inhumain d’avoir aussi froid. Même la chemise qu’on lui avait passée ne changeait rien. D’ailleurs, elle était complètement humide vu qu’elle était posée sur des vêtements mouillés.

Est-ce que ça ira ?

La réponse était : non. Elle était juste en train de mourir de froid. Cela dit, elle ne se voyait pas répondre ce genre de chose étant donné qu’il venait déjà de lui sauver la vie, ce qui était déjà beaucoup. Elle était assise sur le ponton, les jambes repliées contre elle, ses bras les entourant et son menton posé sur le haut de ses genoux. Une position qui lui permettait de produire un minimum de chaleur et de contrôler ses tremblements. En tout cas c’était censé avoir cet effet, même si c’était foiré d’avance. La fierté est une chose vraiment étrange. Plutôt que de dire ouvertement que vous avez froid, vous essayer de le cacher de manière complètement inutile. Fallait être aveugle pour ne pas comprendre qu’elle avait froid et qu’elle tremblait. Bref… Incapable de dire ce qu’elle avait, elle préféra éviter la question. Un grand effort, elle ne lui mentait même pas.

M… Merci

Dieu que ce mot était difficile à prononcer. Pourtant il s’avérait nécessaire vue qu’on venait –juste- de lui éviter de mourir. Elle releva les yeux –barrer par des longues mèches brunes et trempées- vers l’homme qui s’était débarrassé de quatre types. Impressionnant. Elle s’hasarda à un sourire, que ses tremblements rendaient encore plus minime que d’habitude. L’intention était pourtant là.

Je crois que… Que… Enfin, je crois que je viens de tremper votre chemise

Le pire c’est qu’elle était vraiment désolée. Comme si une chemise trempée avait une réelle importance. A croire qu’on doit avoir fondue une durite quand on vient de frôler la mort. S’excuser pour une chemise humide, comme si elle n’allait jamais sécher. N’importe quoi. En tout cas, elle assura un maigre sourire désolé.

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

Depuis qu'il n'était plus un militaire, il n'était pas fréquent qu'il soit obligé de se battre. Il ne se battait que lorsque cela était vraiment nécessaire mais là, c'était la colère qui avait parlé pour lui. Il n'allait pas quatre jeunes imbéciles tuer une jeune femme juste pour s'amuser. Ce n'était pas non plus dans ses habitudes de laisser faire une chose pareil sans intervenir. Pendant un moment, il avait même été tenté d'utiliser ses pouvoirs pour leur apprendre la politesse, mais s'il le faisait, il savait que les fédéraux ne tarderaient pas à se pointer chez lui. De plus, par pure vengeance, ces types qui n'aimaient pourtant pas faire avoir à faire avec eux n'hésiteraient pas à dénoncer Mick', juste pour un peu d'argent. Alors le jeune homme, la baraque à muscle, comme on l'appelait parfois avait choisis le combat à mains nues et il avait réussi à les faire fuir à la vitesse du son. Sauf le dernier, sans doute le plus frustré, qui avait voulu se battre le plus longtemps possible rien que pour assouvir son envie de faire mal au type qui venait de le déranger. Il avait pris pas moins de quatre coups violent avant de se taire définitivement. Mais celui-ci était encore envie. Même un type comme Mickaël habitué à tuer ne s'abaisserait pas à tuer une sous-merde pareille. Ce serait pareille avec n'importe quel soldat. Personne ne voudrait éliminer un type stupide pareille, tout simplement parce qu'un jour c'est sa stupidité qui mettrait un terme à sa vie.

Mick' reporta son attention sur la jeune femme lorsqu'elle lui répondit un remerciement. Il sourit mais ne dit rien de plus. Il n'y avait pas grand-chose à ajouter. Il prit son téléphone et appela le chef du port qui n'était pas loin, il lui demanda de venir rapidement avec une boisson chaude, une couverture et de quoi réchauffer la jeune femme. Il retourna auprès de la jeune femme qui tremblait de tout ses membres. Normal, l'eau était d'un froid polaire, surtout en pleine nuit et en cette fin d'hiver. Il sourit en entendant, ses excuses. Il haussa les épaules et il répondit doucement avec calme en s'agenouillant à côté d'elle.

"C'est pas grave c'est qu'une chemise. Le plus important c'est que vous soyez vivante. Mademoiselle ?"

Il lui demandait son nom, histoire de savoir qui elle était et de pouvoir l'aider un peu plus le cas échéant. Il resta à côté d'elle le plus longtemps possible, il cherchait un moyen de la réchauffer pour ne pas qu'elle fasse une crise d'hypothermie. Il passa sa main dans ses cheveux coupés ras et prit la seule décision qui s'imposait pour quelques minutes. Il s'approcha d'elle et il l'entoura de ses gros bras pleins de muscles. rien ne valait la chaleur du corps humain pour réchauffer un corps engourdis par le froid. Il sentit l'humidité froide qui enveloppait le corps de la jeune femme. Il l'oublia bien vite pour garder la jeune femme serrée contre lui pendant qu'il lui transmettait sa chaleur. Ainsi, elle ne risquait pas de mourir de froid.

Il resta ainsi à blottir la jeune femme contre lui pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que le chef du port et ses hommes arrivent en courant avec une couverture et un thermos remplit de café bien chaud. A présent, Mickaël était lui aussi complètement gelé, car il avait à la fois dû faire face au froid sur le corps de la jeune femme, mais il devait faire face au froid ambiant de la nuit. Vêtu seulement d'un tee-shirt blanc, il gelait littéralement. Heureusement le chef du port et ses hommes avaient apporter deux de ses couvertures utilisés pour réchauffer lors de bains nocturnes, ou diurnes d'ailleurs. Le tissage grossier de ses couvertures en laine était bien utile pour se réchauffer. Le 4X4 d'un des employés du port arriva et s'arrêta, illuminant la zone de ses phares. Alors que le chef du port s'approchait de Mick' et de la jeune femme, un autre versait du café dans deux tasses. L'Alchimiste se détacha du corps de la jeune femme pour pouvoir prendre l'une des couvertures. Il déposa la seconde sur le dos d'Hella qui pourrait ainsi se réchauffer un peu mieux qu'avec la chemise plutôt légère de Mick'. Il prit l'un des gobelets qu'on lui tendait et s'approcha du corps inanimé du malandrin qui avait agressé la jeune femme. D'après le médecin qui était venu, le type n'était que dans les pommes mais qu'il se réveillerait avec une vilaine gueule de bois et qu'il risquerait de manger de la soupe durant quelques jours. Même sans cette info, Mick' avait compris qu'il aurait du mal à mâcher et à parler sans qu'on le lui dise, surtout au vu de l'énorme hématome déjà violacé qui se formait sur le côté droit de la mâchoire. Mick' était un peu déçu de ne pas lui avoir briser cette mâchoire, mais au moins il ne risquait pas de faire de bêtise pendant quelques temps, du moins l'espérait-il. Le médecin continua son inspection du corps du jeune homme et il constata deux côtes cassées et une certainement fêlé. Un autre hématome un peu moins foncé que celui de la mâchoire commençait à se répandre sur l'abdomen du type, mais rien de bien grave, juste un peu de mal pour respirer pendant quelques jours et tout rentrerait dans l'ordre. Le plaquage de Mickaël avait dû être bien rude pour faire un tel bleu, surtout avec le gros blouson que le type portait. Mick' sourit et dit qu'il avait juste enfoncé son épaule dans le ventre du type. Après cela, Mickaël retourna auprès de la jeune femme brune et il lui expliqua calmement.

"Tu viens ? On va te passer des vêtements pour que tu puisses être au sec. Un des types qui est là à une fille d'à peu près ta taille, cela devrait aller, elle passe souvent, donc il y a des vêtements pour toi."

Il s'approcha du conducteur et demanda doucement.

"Ca te gêne pas au moins de passer des vêtements, parce qu'elle est trempée jusqu'aux os."

Le type, hocha la tête pour lui dire que cela ne le dérangeait pas. Mick ajouta finalement.

"Tu as encore mes vieilles fringues, faut aussi que je me change, je suis trempé également."

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

L’homme qui venait de la sauver d’une noyade un peu forcé, attrapa son téléphone pour demander à quelqu’un de débarquer avec des boissons chaudes et une couverture. Si en temps normal elle n’était pas pour le fait de voir débarquer un inconnu, surtout si c’est pour lui venir en aide, cette fois elle était difficilement en état de refuser. A moins de vouloir mourir de froid sur un ponton ridicule, tout ça parce qu’elle l’avait ouvert devant une bande de type qui s’était permit de ce considérer chez eux. Peut être qu’elle allait devoir songer à se taire un peu, pas étonnant qu’elle attire les ennuis. Enfin c’était surtout le choc, ou le froid, qui lui faisait avoir ce genre d’idée parce qu’il lui parraissait inconcevable de changer quoique ce soit à son caractère. Si ça lui apportait des ennuis, la plus part du temps, ça la protégeait bien. Et là seule chose qu’elle trouva à redire, c’était qu’elle avait trempée la chemise du type qui venait de la sauver…

Hella

D’accord, elle devait vraiment avoir un grain. C’est bien la première fois qu’elle donnait son prénom avec autant de facilité, sans même chercher à esquiver la question. A croire que le froid était en train d’enlever toutes pensées qui la mettait sur la défensive, en temps normal. Cela dit, elle n’avait pas particulièrement envie de se montrer désagréable avec celui qui venait de la sauver, la moindre des choses était de s’asseoir sur son caractère impossible, non ? Puis, même si elle l’avait voulu, elle n’avait même pas la force de répondre de manière sarcastique. Cependant, elle ne songea même pas à demander le nom de l’homme. Peut être qu’il le donnerait de lui-même, c’était le genre de réflexe qu’elle n’avait pas en fait. Jamais elle ne demandait un nom, étant donné qu’elle partait du principe qu’elle ne s’intéresserait pas à la personne, un nom était donc tout à fait inutile dans ce genre de circonstance. Du coup, pour cette fois, il s’agissait surtout d’un oublie, d’un réflexe qu’elle n’avait plus depuis bien longtemps.

La gamine de 17 ans fut prise d’un sursaut quand l’homme l’entoura de ses bras. Un sursaut qui devait amener au fait qu’elle allait se dégager ne supportant pas d’être aussi proche d’une personne, encore plus si elle ne la connaissait pas. Mais il y avait un élément à ne pas négliger : la chaleur humaine et le fait qu’elle soit complètement gelée. Tendue, elle resta dans les bras de l’homme, n’osant même pas respirer tellement ce contact lui paraissait étrange. Mais doucement, elle compris que cette présence lui apportait réellement un confort au niveau de la température. Ses tremblements étaient toujours présent, mais moins violent et, sans même le vouloir, elle se détendit et se laissa aller dans ces bras et ce corps qui lui apportait la chaleur dont elle avait besoin.

Son deuxième sursaut arriva quand elle fut avertis par des bruits de pas. Sa première pensée allait vers les personnes qui lui avait poussé dans l’eau avant de lui maintenir la tête dedans pour la noyée. Mais cette pensée ne dura que le temps d’un sursaut, avant qu’elle ne se souvienne que l’homme s’était charger des personnes. Puis elle vit des silhouettes accourir avec des couvertures, un thermos. La paradis sur terre, en tout cas c’est ce qu’elle pensa vu son état sur le moment. Hella releva la tête et plaqua une main au dessus de ses yeux, en visière, pour se protéger de la lumière –soudainement aveuglante- provenant des phares d’un 4x4. L’adolescente marqua un léger grognement à cette agression, mais ne dit pas un mot pendant que l’homme se détacha d’elle pour aller vers les personnes qui venaient d’arriver. Ca commençait à faire beaucoup de monde pour elle, et honnêtement, elle ne s’en sentait pas très bien.

Hella eu très vite une couverture sur le dos, dont elle remercia son sauveur d’un léger hochement de tête. Enroulant la couverture autour de ses épaules, elle décida qu’il était temps pour elle de se relever et de reprendre un semblant d’activité. Hors de question qu’elle puisse rester sur le sol comme une pauvre petite chose qu’il fallait aider. Son corps protesta violemment une fois qu’elle fut debout. Le vent passa dans ses cheveux humide et lui procura un frisson franchement pas agréable. Elle fit taire ses désagréable sensation et s’approcha doucement de l’homme qui était au sol, avec un médecin qui l’examinait. Était-il mort ? Hella n’était même pas convaincue que cette idée lui soit désagréable, après tout il avait été le premier à vouloir la tuer. Ca n’aurait été qu’un juste retour des choses, non ?

C’est l’homme qui l’avait sauver et dont elle ne connaissait pas le nom qui la sortit de l’examen qu’elle portait au type à terre. Vu la manière dont le médecin s’en occupait, il semblait être en vie, mais en bien mauvais état. AU moins il réfléchirait à deux fois avant de s’en prendre à quelqu’un. Jetant un dernier regard assassin à ce type, elle reporta son attention sur Mick qui lui proposait de venir, elle ne savait où, en lui assurant qu’elle allait pouvoir avoir des vêtements. Chose dont il s’assura au près d’un conducteur. Cette dernière personne accepta sans broncher. Hella fronça légèrement les sourcils, depuis quand les gens venaient en aide aux autres, sans même les connaître. Une notion qui lui était franchement étrangère et qui la perturbait un peu.

La jeune fille ne répondit rien, elle semblait toute fois désolé que l’homme est également besoin de se changer par sa faute. Heureusement que le conducteur lui assura qu’il lui restait des vêtements. Bon tout ce petit monde devait se connaitre depuis un petit moment, et son sauveur devait avoir passer assez de temps ici pour avoir des fringues à disposition. Hella monta dans la voiture, sans un mot. S’enfouie un peu plus dans sa couverture en appréciant la chaleur du véhicule et tout le monde fut emmener sur leur lieu de travail. Ou l’endroit qui servait de lieu de vie durant leur heure de garde. Une fois sur place, on ne mit pas longtemps à donner des vêtements sec aux personnes qui en avait besoin et Hella alla s’enfermer dans une petite pièce pour se changer.

L’homme avait eu raison, la fille qui prêtait ses affaires contre son gré devait avoir la même taille qu’Hella. Elle était sûrement un peu plus grande, car Hella fut forcé de faire un ourlet au jean afin de ne pas se prendre les pieds dedans. Un pull en laine blanc finissait de compléter ses vêtement chauds. Elle ne garda que ses chaussures à la main, n’en n’ayant pas de rechange, et sortie de la pièce en chaussette, les cheveux toujours humide. Elle posa son regard sur l’homme qui lui avait passé les vêtements.

Merci beaucoup, je vous les rapporterai demain, sans faute.

Ca ne presse pas, assis toi et bois un café

Ca pouvait sembler être un ordre, mais le sourire qu’il faisait à ce moment là semblait être plus être une invitation qu’une obligation. De toute façon, elle n’avait rien contre le fait de boire quelque chose de chaud. S’installant sur une chaise, elle posa ses chaussures et au sol, et replier ses jambes contre son corps, ne laissant que le bout de ses pieds dans le vide. Attrapant la tasse, elle entreprit de boire une gorgée avant de poser son regard sur la personne qui lui était venue en aide.

Je suis vraiment désolée pour tout ce remue ménage. Je finis ça, et je me sauve.

Elle ne se sentait pas parfaitement à son aise autour de tant de personne, surtout qu’elle se sentait redevable et que c’était un sentiment qu’elle détestait plus que tout. Devoir la vie et de l’aide à des personnes n’avaient jamais eu rien de bon jusqu’à présent.

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

Elle lui répondit qu'elle s'appelait Hella après qu'il lui est demander son nom. Il ne savait pas si c'était son prénom ou son nom, mais dans l'état où elle était, il s'en fichait un peu. Au mins, elle était en vie. Peu de temps avant que les travailleurs du port n'arrivent, Mick' dû aider la jeune femme à se réchauffer en lui offrant un peu de sa chaleur corporelle. Ce n'était rien d'autre que thérapeutique, comme il l'avait fait à une époque quand un de ses camarades de l'armée avait fait un plongeon accidentel dans un lac gelé en Alaska. Rien de plus qu'une aide pour rester au chaud. cependant, il ne s'attendait pas à ce que la jeune femme se laisse reposer dans ses bras. Il parvint à sourire sans trop bouger pour ne pas redonner du froid à la jeune femme.

Les secours arrivèrent rapidement et aidèrent sans problème Mick' et la jeune femme dénommé Hella. Couverture, boisson chaude, et changes. Il monta dans le quatre roues motrices de son ami et fila vers le complexe qui servait de lieu de vie et de repos durant les heures de travail.

Mick' arriva et se sépara de la jeune fille et alla lui-même se changer. il avait un peu de chance, son casier était toujours présent, le chef avait voulu le lui garder. Il avait donc assez de changes pour être de nouveau au sec. Il prit le temps de prendre une douche bien chaude avant de mettre des affaires propres. Un jeans, des chaussures de chantier marron clair, un tee-shirt gris neutre. Il sortit rapidement du vestiaire et il se rendit dans la salle commune. Il entra et s'assit en prenant un chocolat chaud lui aussi. Il s'assit en face d'Hella et lui sourit, il avait entendu au moins sa dernière phrase. Il répondit avant que son ami ne réponde.

"Ca presse pas. Prends ton temps d'être bien au chaud avant de partir. Si tu veux, on peut te trouver un endroit un peu plus isolé si c'est le monde qui dérange. Même Milly, la fille à qui appartient ses vêtements ne supportent pas tant de monde. C'est pour ça qu'elle vient pas souvent. En même temps, c'est pas tous les jours qu'une jeune femme se retrouve ici."

Il remarqua enfin qu'il n'avait pas donné son nom, car elle ne le lui avait pas demandé, mais il haussa les épaules discrètement après tout, ils ne se voyaient qu'une petite heure, après chacun irait faire sa vie chacun dans son coin. Il ajouta au cas où ce n'était pas le trop grand nombre de personnes qui la dérangeait.

"Si c'est le fait que tu pense avoir une dette envers nous, ce n'est pas la peine. C'est un peu mon travail d'aider les gens. Pour les travailleurs du port, c'est leur boulot de veiller à la sécurité de la zone. Donc, tu n'as aucune dette envers nous."

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

Hella était toujours sur la chaise, tasse entre ses deux mains, et les jambes repliées contre elle, pendant que les bout de ses doigts de pieds battait une mesure dans le vide. Si elle buvait une gorgée de temps en temps, la tasse avait surtout pour but de lui réchauffer les doigts et, donc, l’ensemble de son corps. Mais les vêtements secs aidaient grandement, bien que le souvenirs de l’eau gelée lui suivait pour être parcouru d’un frisson franchement désagréable. L’homme, qui l’avait sauvé, était revenu changé et entreprit de répondre à ce qu’elle venait de dire, après avoir attrapé une tasse.

"Ca presse pas. Prends ton temps d'être bien au chaud avant de partir. Si tu veux, on peut te trouver un endroit un peu plus isolé si c'est le monde qui dérange. Même Milly, la fille à qui appartient ses vêtements ne supportent pas tant de monde. C'est pour ça qu'elle vient pas souvent. En même temps, c'est pas tous les jours qu'une jeune femme se retrouve ici."

La première réaction d’Hella fut de hoqueter de surprise, face à la perspicacité de l’homme. Était-elle aussi facilement déchiffrable ? Fallait vraiment qu’elle se reprenne parce qu’il était hors de question de pouvoir laisser paraitre ce qu’elle ressentait aussi facilement. Bien évidemment que c’était le monde qui la gênait. Hella n’avait jamais été un modèle en société. Elle avait passer tellement de temps à éviter les gens qu’elle ne savait même plus comment elle devait se conduire en public, ce qu’elle devait dire, ce qu’elle devait faire, et ainsi de suite. Et cette particularité pouvait se voir facilement, parce qu’elle se retrouva sans savoir quoi répondre à ce qu’il venait de dire. Elle du s’y reprendre à deux fois avant de sortir un truc.

Non, non, on peut resté là, vous en tous fait suffisamment pour ne pas avoir, en plus, a trouver un endroit plus calme.

Une phrase qui confirmait, implicitement, que le monde et elle ça faisait trois. Et comprenant ce qu’elle venait de dire, elle se cacha en buvant une nouvelle gorgée de son café chaud. Et toujours dans sa perspicacité, qui pouvait avoir quelque chose de dérangeant, l’homme vint à reprendre en lui disant que si elle pensait avoir une dette envers eux, elle se trompait. Que c’était leurs métiers, un truc dans le genre. Si c’était fait pour la rassurer, c’était pas gagner. Que ce soit leur métier ou non, elle devait lui devait la vie, à lui, et c’était une idée assez dérangeante. Pas forcément dans le mauvais sens du terme.

En fait ce qui était dérangeant, c’est qu’elle ne comprenait pas bien. Pour elle la nature humaine était morte depuis longtemps, plus personne n’aidait personne. Qu’un homme prenne des risque pour sortir quelqu’un de l’eau, sans même la connaitre, lui paraissait être une notion tout à fait nouvelle. Elle appréciait le geste, lui en était reconnaissante, mais se trouvait, en même temps, flipper par le fait d’être reconnaissante. Toujours dans son optique de ne pas s’attarder sur quelqu’un, elle refusait d’être agréable avec les gens qui l’entourait. Mais là, elle n’avait aucune envie de se montrer désagréable. Il lui avait quand même sauver la vie. C’était surtout ça qui la faisait flipper.

Si ça pouvait être aussi simple…

Elle lâcha cette phrase dans un murmure, comme si elle s’adressait à elle-même. Ne pas avoir de dette, juste parce que c’était leur métier… Impossible. Elle devait la vie à une personne, et elle ne pouvait pas rester sur le fait que c’était une chose normale. Son regard se posa sur la tasse, tout en cherchant comment elle pourrait « rembourser » sa dette, ce qu’elle pourrait faire. La situation avait quelque chose de nouveau, et de tellement dérangeant qu’elle ne savait pas quoi faire. Une guerre s’enclencha dans son cerveau. Une partie d’elle-même disait de fuir le plus vite possible, avant de recommencer les erreurs du passé et d’en souffrir une nouvelle fois. Et une autre partie lui disait de rester et de trouver quelque chose d’utile à faire pour remercier ces personnes, pour le remercier lui. Son cerveau ressemblait à un tel champs de bataille que son pouvoir décida que c’était le moment de se mettre en route, se calquant sur le seul mutant présent dans la pièce.

Dans sa main la structure de la tasse se détruisait. Ne comprenant pas ce qui se passait, le premier réflexe d’Hella fut de lâcher une exclamation en se redressant vivement, une action qui eu pour but de renverser la chaise sur le sol. Elle lâcha la tasse qui venait de finir en petit morceau, avec le café qui s’était répandu sur le sol. Et là, tout se passa très vite dans sa tête. D’une, elle ne savait pas qui était mutant, elle avait juste prit un pouvoir sans savoir à qui. De deux, elle ne savait pas comment les gens d’ici voyaient les mutants. Du coup, elle ne voulait absolument pas prendre le risque de dire la nature de son pouvoir, ce qui reviendrait à balancer une personne sans savoir qui c’est. Et elle ne pouvait pas prendre le risque de dévoiler une personne si elle n’en n’avait pas envie.

Je… Je suis désolée, ça m’arrive toujours quand je suis nerveuse. C’est… Heu… J’suis désolée.

C’était sûrement à ce moment qu’elle aurait du se mettre à courir, on lui avait appris que beaucoup d’humain ne voyaient pas les mutants d’un bon œil. Leurs métier avaient beau être de s’assurer de la sécurité de ce lieu, ce n’était pas une raison suffisante pour qu’ils puissent voir les mutants d’un bon œil. Imperceptiblement elle était déjà en position de combat, parce que si ça venait à mal tourner, elle voulait être prête à se défendre. Après tout, elle ne les connaissaient pas.

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

Mickaël aimait son esprit de déduction, pas parce qu'il était intelligent, mais parce que c'était toujours logique et que cela se tenait. Il avait un esprit critique, mais il ne s'en rengorgeait pas. Pour lui, la modestie était une qualité et il fallait la cultiver. Il avait donc facilement compris que la jeune femme pourrait être mal à l'aise en face de personnes, non pas parce que c'était dans sa nature, mais parce que c'était la réaction que la plupart des gens avaient lorsqu'il découvrait l'endroit. Beaucoup de gens pensait que les travailleurs portuaires étaient déjà ayant tout vu, tout vécu et blasé au maximum. Pourtant, ils étaient tous des gens comme les autres, ils étaient simplement plus concentrés que les autres, car à la moindre erreur c'était la mort assurée. Mick' regarda les quelques visages qui essayaient de voir la jeune femme, comme si elle était une attraction. Il soupira et en foudroya deux du regard qui filèrent sans demander leurs restes. Les autres se firent un peu plus discret.

L'aider n'avait été que la continuité de son ancien métier. La devise de la police était bien "Protéger et Servir", non ? Alors protéger l'adolescente de la noyade était son métier. Il avait aussi rendu service à la communauté en démolissant le petit c*n qui trouvait amusant de noyer les gens. Il avait donc fait son devoir et il en était très fier. Il avait mit fin au diktat d'un gang qui sévissait sur le port. Il venait de se souvenir, à cette époque, il avait dû faire face à deux ou trois ennuis avec des gamins pré-pubère à peine sortie qui se prenait pour des gangsters accomplis. Il en avait remis en place plus d'un, mais apparemment, ils étaient revenus et ils avaient fini par devenir de vrais gangs, enfin dans leurs esprits de gamins débiles et puériles.

Alors qu'il finissait de boire sa boisson chaude, il vit la tasse d'Hella partir en miette. Il comprit instantanément que c'était comme lui. Bien sûr, pour lui, cela avait littéralement explosé, mais chaque pouvoir se déclenchait différemment. Il regarda la jeune femme, il croyait qu'elle avait les même pouvoirs que lui. Elle se redressa surprise, lui avouant que cela lui arrivait quand elle était nerveuse. Pourtant quelque chose clochait. Sa surprise avait été réelle, comme si elle ne s'attendait pas à voir ses pouvoirs se manifester. Ce qui signifiait qu'elle mentait, elle ne s'attendait pas à ce que son pouvoir se manifeste. Le chef de chantier voulut s'approcher d'elle pour le tenir, mais le Créateur lui attrapa le bras et il lui dit sur un ton d'ordre.

"Ne l'approche pas !"

Il ne disait pas ça parce qu'il avait peur des mutants, mais parce qu'il connaissait la nature de ses pouvoirs. Il regarda Hella avant de recommencer à regarder le chef, il lui dit sur un ton très calme.

"Tu as oublié ce que je t'ai dit sur la nature de ce genre de pouvoir ? Tu ne sais pas si elle peut désintégrer les molécules du corps humains. Toi, tu files, je m'occupe d'elle."

Alors que son ami allait protester, il le fusilla du regard ce qui fit taire son ami. Il regarda Hella et lui sourit avant de dire à son ami.

"Toi, tu as ta famille et tu n'es pas un mutant. Laisse-moi faire."

Quand il lâcha le bras du chef de chantier, celui-ci détala comme un lapin. Il regarda Hella et lui demanda calmement.

"Dis-moi la vérité. Tu n'as jamais utilisé tes pouvoirs avant ce jour. Je me trompe ?"

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

Hella était debout, sur la défensive, quand elle vie le chef du port s'approcher d'elle. Il avait fait un pas en avant, elle en avait fait un en arrière. Mais l'homme fut bien vite arrêté par Mick qui lui ordonna de ne pas s'approcher d'elle. Hella jeta un regard à cet homme, comme dans un remerciement muet. Pourtant quelque chose la dérangeait dans l'ordre qu'il venait de donner, l'impression de devenir soudainement une sorte de pestiférée. Un sentiment qui ne fit que s'agrandir à la phrase suivante.

"Tu as oublié ce que je t'ai dit sur la nature de ce genre de pouvoir ? Tu ne sais pas si elle peut désintégrer les molécules du corps humains. Toi, tu files, je m'occupe d'elle."

Désint.... Quoi ?!

Ok, là elle se recula vivement. Désintégré des gens, mais ça serait vraiment trop affreux comme pouvoir. Si Mick émettait cette hypothèse, est ce que cela voulait dire que c'était ses pouvoirs à lui qu'elle venait de prendre ? Oui, ça serait parfaitement logique. Cela dit elle n'était absolument pas certaine de ses déductions, il lui arrivait même souvent de se planter. Elle fut cependant assez étonner que l'homme est pu expliquer à quelqu'un la nature d'un tel pouvoir. Pouvait-on parler de mutant sans risquer d'être balancer aux flics ou aux fédéraux dans cet endroit ? c'est ce qui semblait être le cas, bien sûr, elle ne pouvait pas en être certaine

"Toi, tu as ta famille et tu n'es pas un mutant. Laisse-moi faire."

De pire en pire. On ne pouvait aps l'approcher parce qu'on avait de la famille. Mince, elle était réellement devenue si dangereuse que cela en moins de trente secondes ? Le chef de port partit en courant, et voila que Mick regardait l'adolescente, gardant son air calme. Un air qu'elle n'arriva pas à conservée, de son côté. Il venait de se passer trop de temps entre le moment ou elle était innofensive et, le moment, où elle pouvait potentiellement désintégré quelqu'un. Un changement qui avait tout de déstabilisant. Du coup, ne voulant pas risquer de tuer quelqu'un ou de faire quoique ce soit de fâcheux, elle se colla contre le mur du fond lança un regard à Mick qui voulait dire de ne pas approcher.

"Dis-moi la vérité. Tu n'as jamais utilisé tes pouvoirs avant ce jour. Je me trompe ?"

La vérité, hein ?

Elle eu un petit air dédaigneux, mais se reprit assez rapidement pour soupirer et prendre un air un peu plus sérieux. après tout il ne semblait pas lui vouloir de mal, il l'avait même sauvée.

La vérité c'est que oui, tu te trompe. Je me suis déjà servit de mes pouvoirs.

Techniquement parlant, elle ne mentait pas. Ce n'était pas la première fois que son pouvoir venait à se déclencher en prenant celui d'une autre personne. Maintenant, le tout était de savoir si elle pouvait lui faire assez confiance pour donner la nature de son pouvoir, ou si elle devait taire cette information. Encore trop peu décider, et pas assez certaine que c'était lui qui était un mutant, elle reprit.

Je l'ai découvert il n'y a pas longtemps, il se déclenche sans que je m'y attende, c'est un véritable enfer ces derniers temps.

Là non plus elle ne mentait, on pouvait difficilement faire plus honnête. cependant elle avait noté la côté septique de l'homme quand. Soupirant une dernière fois elle décida qu'il était peut être temps de dire tout ce qu'elle n'avait pas dévoiler. Le mensonge par omission ce n'était pas ce qu'on faisait de mieux dans ce genre de moment. Surtout si elle pouvait vraiment désintégrer quelqu'un. C'est le genre de chose qu'on préfère savoir plutôt que de l'apprendre par de la pratique.

C'est juste que... Mon pouvoir consiste à copier celui des autres. Enfin un truc dans le genre... Y a vraiment possibilité que je désintègre une personne, parce que ça serait vraiment fâcheux ?

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

Mickaël essayait de réfléchir à toute allure pour ne pas qu'il y ait pas de problèmes à régler. Il avait retenu le chef de chantier par la main pour l'empêcher de faire un erreur. Il savait que son pouvoir aussi pouvait désintégrer et même s'il ne pouvait s'en prendre au corps humain, il n'en était peut-être pas pareil pour Hella. Il avait dit des choses qui l'aurait blessé aussi en de pareilles circonstances. Cependant, il n'avait pas le temps de chercher à convaincre avec un sourire. Les circonstances voulaient qu'il se dépêche de faire partir le chef de chantier. Il avait donc certainement choqué la jeune femme comme le prouvait la peur qu'il entendait dans sa voix. Il l'avait compris.

Le chef de chantier finit par disparaître et Mick' se retrouva seul avec la jeune femme, il ferait tout pour l'aider à calmer ses pouvoirs, enfin tout ce qu'il en savait. Il la regarda et fut surpris par le ton qu'elle adopta. Elle semblait pas vraiment très réceptive, mais après tout c'était assez normal, il l'avait traité pratiquement de monstres, alors qu'il était mutant lui-même. Apparemment, il s'était trompé, elle avait déjà fait usage de ses pouvoirs. Il s'était donc trompé, c'était assez surprenant au vue de la surprise qu'elle avait eu, mais la suite de ses paroles apportèrent un semblant de réponse. Il se déclenchait n'importe comment. Un peu comme lui quand il avait commencer à réorganiser les molécules, ou à les détruire. Il avait peur de pas mal de choses à cette époque. A présent, il savait faire usage de ses pouvoirs sans aucun problème.

Elle finit même par lui avouer la vraie nature de ses pouvoirs. Il comprenait d'un seul coup tout ce qui se passait, la frayeur lors de la première utilisation de ses pouvoirs et celle des mots prononcés par Mick'. Il se permit de respirer à nouveau. Elle n'avait aucun risque humain. Il le savait car il ne le pouvait pas et la copie ne pouvait pas prendre un pouvoir qu'il n'avait pas. Il sourit d'un air franc et amical avant de dire.

"Nous sommes tranquilles alors. Il n'y a aucun risque. Je suis le mutant que tu as copié et je n'ai jamais pu désintégré qui que ce soit. Et à moins que tu amplifies le pouvoir des mutants, tu ne le pourras pas non plus. Cependant, avec un peu de concentration, tu vas aimer ce pouvoir."

Il ne plaisantait pas, il avait toujours aimer ses capacités, parce qu'il lui, permettait pas mal de choses. Il lui sourit et lui avoua calmement.

"Au moins, tu pourras connaître les composants de différentes choses, il te faut juste un peu de concentration."

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

Ils étaient, maintenant, seuls dans cet endroit qu’elle ne connaissait pas, avec ce risque potentiel de pouvoir désintégré n’importe quoi, humain comprit. C’est, en tout cas, ce qu’avait sembler expliqué Mickaël au chef de chantier qui, sous cette éventualité, avait fui. Et voilà que l’homme qui lui avait sauvé la vie se permit de respirer à nouveau, comme si il se détendait, en entendant qu’Hella avait la possibilité de prendre le pouvoir des autres. L’adolescente ne comprenait pas vraiment qu’on puisse se détendre, alors qu’elle devenait une source de catastrophe. Les gens avaient vraiment des pouvoirs étranges, des fois. Alors qu’il souriait, de cette manière amicale et sincère, Hella haussa un sourcil ne sachant plus vraiment de quoi elle devait s’inquiéter avec ce nouveau pouvoir.

"Nous sommes tranquilles alors. Il n'y a aucun risque. Je suis le mutant que tu as copié et je n'ai jamais pu désintégré qui que ce soit. Et à moins que tu amplifies le pouvoir des mutants, tu ne le pourras pas non plus. Cependant, avec un peu de concentration, tu vas aimer ce pouvoir."

La vérité c’est qu’elle était incapable de savoir ce dont elle était capable avec le pouvoir des personnes, son don était bien trop récent pour qu’elle puisse le comprendre. C’est Logan qui lui avait apprit qu’elle était une mutante, c’est pour dire. Entouré d’humain, elle n’avait jamais pu se rendre compte de quoique ce soit. Alors fallait-il se rassurer parce qu’elle ne pouvait amplifier le pouvoir des mutants qu’elle copiait, sans pour autant être certain qu’elle ne les amplifierait pas ?

Une chose était certaine, l’homme semblait beaucoup aimer son pouvoir. Bon, cela dit, c’était sûrement une bonne chose pour lui, il serait quand même dommage de passer sa vie avec un pouvoir sans savoir l’apprécier. Mais de la à dire qu’elle allait aimer ce pouvoir ! Franchement, Hella ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir de cool dans le fait de pouvoir détruire des tasses, ou quoique ce soit d’autre. Il ajouta même qu’elle pouvait être capable de connaître les composants de différentes choses, avec de la concentration. Ca, au moins, elle l’avait comprit : tous les pouvoirs demandaient de la concentration pour être utilisé. N’empêche qu’il y avait des pouvoirs moins dangereux.

Tu sais, sans vouloir critiquer ton pouvoir, je ne comprend pas trop l’intérêt de pouvoir savoir la composition des choses. Et puis désintégré des objets, ce n’est pas le cool qu’on puisse faire. T’as du en racheter des la vaisselle en découvrant ton pouvoir !

Ce n’était peut être pas le cas, mais c’était surtout histoire de dire qu’il avait du faire pas mal de dégât au début de l’utilisation de son pouvoir. Elle essayait d’imaginer ce que ça pourrait être si elle avait ce pouvoir en permanence et, finalement, elle en vint à se dire qu’il pouvait y avoir pire.

Bin au moins, j’ai pas de flammes ou des griffes en os qui me sorte des mains, pas les pensées de tout le monde dans la tête. Ton pouvoir est cool pour sa tranquillité, en tout cas. Du moment qu’on ne touche rien.

Citer quelques pouvoirs qu’elle avait emprunter ne lui semblait pas être un mal, après tout ils étaient tous les deux mutants, et Hella imaginait que le même pouvoir pouvait être commun à plusieurs personnes, donc elle ne s’inquiéta pas, ne pensant pas que cela pouvait amener à penser qu’elle était dans l’école pour mutant. Mais, sans le savoir, dire qu’elle avait des griffes en os qui lui sortaient des mains, pouvait facilement se rapporter à Wolverine. Mais elle ne pouvait pas le savoir.

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

Mick' s'était détendu en comprenant qu'elle avait pris ses pouvoirs. Il s'était peut-être alarmé rapidement, mais il avait préféré être prudent avec son ami qui devait aussi penser à sa famille, même s'il serait resté sans l'injonction de l'Alchimiste. IL savait que celui-ci prenait trop souvent des risques inconsidérés surtout si ses hommes risquaient d'être en danger. C'était pour ça qu'il était depuis si longtemps ici et que tout le monde l'appréciait autant. Mick' et lui étaient des amis depuis encore plus longtemps. Ils avaient servi ensemble et déjà à cette époque, il prenait des risques inconsidérés. Il avait dû lui sauver les fesses plus d'une fois et cela les avaient forcément rapprochés. De ce fait, il ne voulait pas annoncer à une femme et à une fille qu'il estimait énormément que l'homme de la famille était mort stupidement. Il avait donc éloigner le type calmement.

Mickaël n'avait pas toujours aimé son pouvoir, mais à présent qu'il était stabilisé, il lui trouvait un grand nombre d'utilité. Aussi bien offensive que défensive. Il lui avait dit qu'elle aimerait ce pouvoir, mais il n'avait pas réfléchit que certaines personnes prenaient leurs facultés pour des fardeaux, même s'il avait été comme ça à une époque, il en avait oublié la réalité et c'était très stupide de sa part.

Hella le ramena à la réalité en lui disant qu'il avait dû en suer avant de maîtriser ses facultés. Il sourit et hocha la tête. Il répondit sur un ton toujours aussi calme, l'affolement ayant laissé place à la réflexion et au calme.

"C'est vrai au début c'était casse-pieds, mais bon avec le temps on apprend pleins de trucs. Par exemple, c'est un excellent moyen de s'évader. On peut pratiquer des trous dans tout ce qu'on veut. Et toi encore, elle ne s'est pas désagréger en explosant, au début, cela m'arrivait fréquemment."

Il avait dit cela avec un décontraction qui pouvait faire peur à n'importe qui. Il était conscient que la deuxième phase était presque une bombe à retardement, mais le plus fun était la troisième phase et c'était celle-là l'aboutissement finale de son pouvoir. Elle fit un peu d'humour et cela le fit sourire, il la regarda avec un calme désarmant avant de lui répondre calmement et avec un sourire qui montrait la connaissance de ce qu'il disait.

"Alors évite de tomber, tu risques de transformer le sol et hérisson géant."

Il pensait évidemment aux pieux en béton qui avait tuer ce malheureux à Boston, cependant, laissant place à un autre sourire plus ouvert.

"Mais là tu t'es arrêté qu'à la deuxième phase. La destruction. Regarde ce que tu peux faire avec un peu de doigté."

Il posa sa main sur les cendres de la tasse qui furent parcourus par les éclairs bleus de la transmutation. Aussitôt un objet se transforma sous ses yeux. La tasse réapparut tranquillement dans ses mains. Elle n'avait pas changer, elle était redevenu comme avant, sauf à quelques exceptions près, l'inscription, n'y était plus. Il reposa la tasse recréée sur la table et lui dit calmement.

"Tu peux créer tout et n'importe quoi avec tes mains. il suffit de visualiser l'objet, mais je te préviens, tu peux pas faire d'acier avec du bois, c'est pas la même chose. Voilà pourquoi j'aime ce pouvoir."

Il avait remarqué qu'elle parlait de griffes en os et des diverses discussions qu'il avait eu avec son ami, Victor. Elle avait donc croiser Logan... Il ne ferait aucune remarque, parce que ce n'était pas le sujet, mais au moins, il avait une info qui pourrait faire plaisir au damnés. Il sourit et il se contenta de dire calmement.

"Tu es à l'Institut Xavier ?"

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

C'est vrai au début c'était casse-pieds, mais bon avec le temps on apprend pleins de trucs. Par exemple, c'est un excellent moyen de s'évader. On peut pratiquer des trous dans tout ce qu'on veut. Et toi encore, elle ne s'est pas désagréger en explosant, au début, cela m'arrivait fréquemment.

Des trous dans n'importe quoi ? Cool. Si jamais on venait à la remettre dans une cellule, elle pourrait lui demander de venir lui approter des oranges, et profiterai de sa présence pour se faire la malle. Sérieusement, si cette idée lui traversa l'esprit, elle ne fit que passer rapidement. D'une elle ne comptait pas retourner dans une cellule et, de deux, elle ne demanderai sûrement pas qu'on vienne la voir. Cependant, elle était bien contente que la tasse n'est pas exploser entre ses doigts. A moins que Mickael est un pouvoir de régénération, cela aurait pu être un peu plus ennuyeux. Déjà qu'il l'avait sauver de la noyade, c'était pas la peine d'en rajouter avec des coupures multiples à cause d'une tasse qui aurait explosé.

Alors évite de tomber, tu risques de transformer le sol et hérisson géant.

Hella posa un regard sur le sol, essayant d'imaginer ce que ça pourrait être d'avoir un tas de pic en béton qui se formerait. Cependant, elle cessa bien vite d'essayer de s'imaginer ce genre de chose, n'ayant pas spécialement envie que cela se produise réellement. Une chose était certaine, le calme qui pouvait émaner de ce type, avait le don de la calmer aussi. Et dire qu'elle n'avait même pas envie de hurler sur lui pour une raison débile, de prendre ses jambes à son cou et de partir le plus loin possible. En même temps, il l'avait sauver de la noyade, elle ne pouvait pas trouver d'excuse exploitable pour lui hurler dessus comme elle avait tendance à le faire avec n'importe qui.

S'en suit une démonstration de son pouvoir, sur le fait qu'il pouvait, aussi, créer les choses et non pas que les détruires. Bon il manquait les inscription sur la tasse, mais au moins elle n'était plus en petit morceau. Ce qui lui éviterai sûrement d'avoir à en racheter une pour se faire pardonner d'en avoir casser une. Cela aurait été la moindre des choses, quand on y pense. Bien que, la connaissant, elle l'aurait déposer devant la porte avant de s'enfuir en courant.

Tu peux créer tout et n'importe quoi avec tes mains. il suffit de visualiser l'objet, mais je te préviens, tu peux pas faire d'acier avec du bois, c'est pas la même chose. Voilà pourquoi j'aime ce pouvoir.

Mick aimait son pouvoir, il n'y avait pas de doute à avoir la dessus. Chose qu'hella risquait de ne jamais connaitre. Le fait de changer tout le temps de pouvoir, l'empêcherait de se familiariser avec un seul, comme cela était le cas pour la plus part des mutants. Quelques jours plus tôt elle avait rencontrer Zane, un antiquaire. Il semblait penser que le pouvoir de l'adolescente était important, voir intéressant -en tout cas c'est ce qu'elle avait cru comprendre- bien, qu'honnêtement, elle avait du mal à comprendre en quoi son pouvoir pouvait être bien. Sans mutant à ses côtés, elle ne pouvait absolument rien faire. Et, Hella, ne savait pas encore que de prendre un pouvoir pouvait aussi l'immuniser, évitant ainsi les problèmes que pouvait causer un télépathe. Pour l'heure, l'adolescente voyait dans sa mutation un simple vole de pouvoir, ce qui ne pouvait pas se montrer si intéressant que ça, non ?

Je crois que je préfère le côté destruction, de base j'suis plus douée dans le fait de détruire quelque chose, plutôt que de construire

Elle avait ajouter un léger sourire pour souligner sa phrase d'un certain humour. Pourtant, ce qu'elle venait de dire était plutôt vrai dans le fond, bien que cela ne concernait pas tout ce qui pouvait être matériel. Enfin, rien ne laissait entendre ce fait. C'est la dernière question qui la fit légèrement se méfier.

Tu es à l'Institut Xavier ?

Dans un premier temps elle chercha ce qu'elle avait pu dire qui avait amener Mick sur cette question. Elle n'imagina pas que l'évocation des griffes pouvait y être pour quelque chose. Puis finalement elle préféra se dire qu'il avait fait le rapprochement parce qu'elle avait l'âge de suivre des études et qu'elle était mutante. Ces deux points allant ensemble, on pouvait facilement s'intérooger sur l'appartenance à cette école, ou non. Il était de notoriété publique que l'école pour surdoué était, en réalité, une école pour mutant.

Si tu parles de l'école ou tout le monde est super gentil, veut toujours venir en aide à tout le monde, et on décider de croire que tout le monde à du bon en lui, alors... Oui, je dois être dans cette école. Ce qui, entre nous, n'est pas vraiment un choix que j'ai fait de moi même

Vu la manière dont elle en parlait, il n'y avait pas vraiment de doute à avoir la dessus. Elle était à l'institut depuis peu de temps, mais avait déjà du mal avec pratiquement tous les élèves et profs qu'elle avait pu croiser la dedans. cela changerait sûrement avec le temps, vu qu'Hella n'avait pas un réel mauvais fond, mais ça, elle l'ignorait pour le moment.

Tu y a été ? Ou tu connais seulement de nom ?

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

Mick' avait toujours eu pas mal de problème avec son pouvoir. Pourvoir tout analyser lui avait valu quelques problèmes, surtout au lycée, quand on essayait de lui refourguer de la camelote en lui disant que c'était de l'or. La plupart du temps, on finissait par lui coller un gnon. Mais avec le temps, et notamment, grâce au temps passé à faire du football américain, il avait pris du muscle et depuis le milieu du lycée, on ne lui disait plus rien quand il s'agissait de son pouvoir.

Les temps plus difficile intervinrent quelques mois avant la fin de ses études au lycée quand il commença à détruire les choses qu'il touchait. Son père en avait repayé des choses que Mickaël avait malencontreusement détruits par contact. Son père avait même fini par d'abord l'enfermer à la cave, avant de l'envoyer à la rue, car il ne préférait pas avoir un monstre à la maison. Cependant sa mère aimant son fils peu importe ce qu'il était, lui ouvrait toujours la cave. Petit à petit ce lieu avait fini par devenir son chez lui. Mais quelques temps plus tard, lorsqu'il avait enfin fini d'apprendre l'usage de son nouveau don, il s'était engagé dans l'armée. Il n'avait cependant jamais su pour la mort de sa mère. Ce n'est qu'à son retour d'un déploiement, qu'il avait appris le décès de sa mère. Ce jour-là, il était allé voir son père et lui avait collé le pain de sa vie, ce fut le dernier contact entre les deux hommes.

Il avait appris à vivre avec son don et à l'aimer. Il avait eu pas de mal à simplement concevoir son pouvoir au début. Ce n'est qu'avec le temps qu'il avait appris à aimer son pouvoir. D'ailleurs depuis ce fameux jour où il avait tué un jeune homme, il avait trouvé une utilité à son pouvoir. aider la cause mutante à s'ouvrir au monde pour que tous soit égaux. Depuis cet incident, il cherchait à cacher ses pouvoirs et ne les utilisait que rarement devant les autres. Sauf aujourd'hui, il cherchait à faire comprendre à Hella comment marchait son pouvoir. Mais l'adolescente semblait plus intéressée par la destruction que par la création. il sourit avant de dire calmement.

"Il y a une utilité pour chaque chose en ce monde, il suffit de la découvrir. Pour toi, c'est la même chose. Même si tu ne vois aucune utilité à ton pouvoir, un jour tu trouveras cette utilité et elle te sera bien utile."

Il avait donné et il connaissait donc pas mal de choses sur le sujet. Alors qu'il n'avait aucune idée quant à l'utilisation de ses dons, les Damnés le lui avaient offert une opportunité. D'abord, avec l'attentat dans le métro, ensuite avec cette industrie pharmaceutique. Sans ses pouvoirs, il aurait eu quelques difficultés à survivre. surtout dans le dernier endroit. Mais il était en vie en partie grâce à ses pouvoirs et aujourd'hui, il en était fier de pouvoir s'en servir, même s'il tentait d'être le plus discret possible.

Vint ensuite l'évocation de l'Institut Xavier. Elle ne semblait pas très heureuse d'y être et c'était le cas de le dire, puisqu'elle y était contre son gré. Il connaissait assez bien l'un des types de l'Institut pour savoir que ce n'était pas leur genre de forcer quelqu'un à y entrer. Il devait y avoir une bonne raison à ça. Mais il ne put le lui demander de suite, car elle lui posa une question avant même qu'il puisse réagir. Il sourit à cette question, il finit par répondre calmement.

"Non je n'y suis pas allé. Mais j'en ai entendu parler par deux amis. L'un est professeur là-bas et l'autre est le frère de quelqu'un qui vit à l'Institut."

Il ne parla pas de Magnéto, car il ne connaissait pas réellement sa relation avec l'Institut et il préférait éviter de faire des erreurs et de trop dévoilé à la jeune femme. Surtout que parler indirectement de Victor pourrait le mettre en danger face à son frère. Il la regarda avec un regard interrogateur mais très calme. Il lui posa la question qui lui brulait les lèvres.

"Tu dis que tu y es de force, mais je vois mal l'Institut incarcéré un mutant de force en son sein. Pourquoi y es-tu contre ton gré ?"

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

"Il y a une utilité pour chaque chose en ce monde, il suffit de la découvrir. Pour toi, c'est la même chose. Même si tu ne vois aucune utilité à ton pouvoir, un jour tu trouveras cette utilité et elle te sera bien utile."

Cool, voilà qu’elle avait l’impression de se retrouver à l’institut, face à un prof qui lui expliquait les bienfaits de telle ou telle chose. « Mais oui, les pouvoirs c’est bien, c’est toi… Apprends à vivre avec, et la vie sera merveilleuse ! » Bon, elle exagérait un peu, mais dans les grandes lignes s’était exactement cela. Alors autant dire que face à ce genre de paroles, elle ne fit qu’hausser un sourcil, affichant un air septique. Hella n’avait pas eu de parent, mais c’est tout à fait le genre de discours que ce genre de personne pouvait sortir, en tout cas dans son esprit. C’était un peu la même chose qu’une morale sur les méfaits de la cigarette, les bienfaits des études et les remontrances du genre « fais pas ci, fais pas ça ». Elle résista même à joindre ses mains pour lâcher un « Amen » à un dieu auquel elle ne croyait absolument pas, contrairement au trois quart de la population américaine. Oui, elle résista à l’envie de réciter une fausse prière pour remercier un abruti, soit disant au ciel, pour lui avoir permit d’avoir une utilité encore inconnue dans ce monde.

J’ai hâte que ça arrive !

D’accord elle était très ironique dans sa réponse. Mais c’était vraiment le moins pire qu’elle puisse faire. Parce que ça n’aurait pas été lui, le type qui venait de la sauvée, elle aurait été bien plus désagréable que cela. Vraiment. Bien qu’il ne pouvait pas forcément le savoir, vu qu’il ne l’avait jamais vu jusqu’à présent. En tout cas, a priori, ils ne s’étaient jamais croisés. Enfin bref… Après avoir parler de l’école, Hella lui avait demandé si il y avait été. Question légitime, vu qu’il semblait connaître l’endroit

"Non je n'y suis pas allé. Mais j'en ai entendu parler par deux amis. L'un est professeur là-bas et l'autre est le frère de quelqu'un qui vit à l'Institut."

Des profs comme ami… Hella afficha un air étonné. Alors les profs étaient capables d’avoir une vie en dehors de leur cours, c’était presque… Heu… Beurk. Un prof, selon son imagination, passait sa vie dans une salle de cours. On le mettait dans un placard le soir, pour le sortir à nouveau le lendemain matin. Lui passant un léger coup de plumeau pour éviter qu’il prenne la poussière. Penser qu’un prof puisse sortir, voir des ami, se bourré la tronche, c’était carrément inconcevable…

Hella ne vit pas l’intérêt de lui demander qui était le frère de son ami. Il y avait de grande chance pour qu’elle ne le connaisse pas, vu qu’elle ne s’intéressait à personne dans cette école. Même le nom de ses profs, elle ne les retenait pas, du coup, pourquoi poser des questions dont les réponses ne lui parleraient absolument pas ? C’était une perte de temps et de parole dont elle était capable de se passer

"Tu dis que tu y es de force, mais je vois mal l'Institut incarcéré un mutant de force en son sein. Pourquoi y es-tu contre ton gré ?"

Ah, heu. Bin en fait c’est pas vraiment eu qui m’y force. Pour faire simple je suis en liberté surveillé et j’ai un contrat qui m’oblige à suivre de cours là bas, et aussi à y vivre.

Ce qui, implicitement, ne lui donnait absolument pas le droit d’être là à ce moment précis. Au même titre qu’elle n’aurait jamais du se trouver sur les quais. En fait, elle était en train de lui donner la possibilité d’appeler la police, de dire qu’elle était là, et elle faisait un direct dans sa cellule. Pourquoi prendre un tel risque ? Aucune idée, elle savait, seulement, qu’elle pouvait le faire. Elle le savait à sa façon de lui être venu en aide, à la manière dont il avait voulu protéger le chef de cet endroit en lui disant de partir. Bref, elle ne pensait pas que révélée une nouvelle sortie de prison changerai quoique ce soit dans sa façon de réagir avec elle. Après, elle pouvait tout aussi bien se tromper. SI c’était le cas, ça allait être le moment de voir si elle était capable de transformer le sol en hérisson !

Je croyais qu’il était important de cacher ses pouvoirs, de ne pas faire comprendre aux gens ce que l’on est réellement. Pourtant les gens d’ici ont parfaitement l’air d’autre courant de tes pouvoirs… J’ai entendu parler d’un groupe, qui affirme qu’il ne faut pas ce cacher. Tu en fais parti ?

La déduction pouvait se tenir, mais était un peu bancal. Du coup, dans cette phrase il y avait 50% de déduction et 50% de culot. Après tout, elle ne perdait rien à poser une question de ce genre. Au pire il réfutait, au mieux, elle en apprendrait un peu plus sur ce deuxième groupe dont Logan lui avait rapidement parler, pas qu’en bon terme, d’ailleurs.

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

L'ironie de sa réponse ne put que faire sourire l'armoire à glace, lui-même avait eu pas mal à se dire que ses pouvoirs étaient bénéfiques, aussi bien quand il était jeune et que son père lui collait des baffes que lorsqu'il avait uté ce pauvre homme des années plus tard. Mais il avait enfin découvert que son pouvoir n'était pas une fatalité grâce aux Damnés, il avait, grâce à Sélène et à Eric, découvert que son pouvoir permettrait de faire quelque chose de ce monde. Il se souvenait du soir de sa rencontre avec Sélène, lorsqu'il avait restaurer ce pilier dans la vieille église qui cachait l'entrée de l'ancien QG des Damnés, depuis le pilier était toujours aussi neuf, comme si les années l'avaient épargné.

La jeune femme semblait relativement amère avec ce qui touchait ses pouvoirs. C'est vrai qu'être une éponge à pouvoirs sans en avoir de fixe pouvait être difficile à intégrer. Lui-même se sentirait mal de ne pas savoir quel pouvoir il allait voler. En plus, lui se familiarisait avec les siens, même si ça avait été très long, mais elle est-ce qu'elle le ferait un jour ?

La jeune femme lui expliqua qu'elle était en surveillance et qu'elle était obligé d'y aller suivre des cours et d'y vivre. Le Damné soupira et regarda la jeune femme. Il eut un oeil critique et demanda calmement, car il cherchait depuis quelques minutes à en savoir plus sur elle.

"Ok, je vois. Donc, l'Institut se mêle de ce genre de choses maintenant ? Surprenant. Et ils savent que tu es mutante ? Parce que ça expliquerait pas mal de choses en fait."

Il avait pas mal entendu de choses sur l'Institut aussi bien par Terrence, le prof, que par Eric. Ce qui lui permettait d'avoir une certaine vision d'ensemble du sujet. Mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi la direction de l'école pour mutants avait accepté de l'accueillir, parce que si elle suivait des cours là-bas de force, comme si elle était dans une école de réinsertion comme il en existait, c'était que la justice, donc la police et probablement les fédéraux l'y avaient envoyé. Lui-même détesterait qu'on l'oblige à faire ce genre de choses. Heureusement lors de son procès, il n'avait pas fait de séjour au fond d'une cellule de 3m par 4.

L'adolescente lui posa une question qui le fit sourire. En fait, il n'avait jamais été réduit à ça chez les Damnés, mais la plupart de gens le voyaient ainsi. Mick' hocha calmement la tête avant de répondre.

"C'est exact, mais c'est assez réducteur comme concept. En fait, comme j'ai vécu dans le port durant quelques années, inévitablement, j'ai dû faire appel à mes pouvoirs pour sauver une personne. Ici, c'est une sorte de grande famille, et donc on ne m'a jamais dénoncé. A l'époque où je vivais ici, je n'étais même pas encore dans ce groupe. Disons qu'en dehors de ces personnes, nul ne sait pour mes pouvoirs. Il me prennent juste pour une grosse montagne de muscle, alors qu'avec mes facultés, je suis capable de beaucoup de finesse."

Il parlait un peu trop de lui, mais ce n'était pas le plus important. Il reprit sur un ton léger.

"Tu connais donc l'Institut, mais dis-moi ce que tu sais sur notre groupe."

Il avait envie de svoir ce qu'elle savait pour voir ce qu'une personne du commun pouvait bien savoir grâce aux journaux ou à la télé, manipulés par le gouvernement et les fédéraux.

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

"Ok, je vois. Donc, l'Institut se mêle de ce genre de choses maintenant ? Surprenant. Et ils savent que tu es mutante ? Parce que ça expliquerait pas mal de choses en fait."

Hella était assez partagé en ce qui concernait l’institut. Elle se donnait parfaitement le droit de critiquer cet institut qui lui imposait des choses. Et, par définition, elle ne supportait pas avoir des choses obligatoire à faire, des horaires à respecter, et encore moins être enfermée dans un endroit. Comme pouvait le démontrer sa présence ici qui n’avait rien d’autoriser. Mais entendre une autre personne critiquer l’endroit, de manière plus ou moins sous entendu avait un petit quelque chose de dérangeant. Ok, elle n’aimait rien là bas. Mais sans cette école, elle serait encore en train de croupir au fond d’une cellule, sans espoir de voir la lumière du jour avant bien longtemps. C’est pas comme si elle avait été condamné pour un vol de paquet de chewing gum à l’épicerie du coin. Elle avait, quand même, comme chefs d’accusation : braquage à main armée, complicité de plusieurs meurtres sur des otages, et meurtre tout court sur le commanditaire de l’opération. Alors l’école avait beau avoir beaucoup de défaut, c’était quand même eux qui l’avait sortie de là. Et pas un autre groupe.

Oui ils savaient que j’était mutante, avant même que je le sache moi-même. En fait, c’est eux qui me l’ont apprit. Et, même si c’est désagréable de savoir que d’autres personnes en sachent plus sur nous, je dois au moins un peu de reconnaissance pour le mauvais pas dans lequel ils m’ont sortis.

Bien évidemment, elle le pensait. Mais si elle le disait à voix haute, c’était bien parce que c’était Mick. Jamais elle irait raconter ce genre de chose devant une personne de l’institut. Question de principe ! Pour ce qu’elle en savait, l’école avait prit l’initiative d’elle-même pour la récupérer. Et d’après ce qu’elle avait compris, l’école avait surtout préféré prendre les devants plutôt que son pouvoirs tombe entre les mains de l’autre groupe, au quel semblait appartenir Mickael. Bref, pas de police, ni de fédéraux dans cette histoire, juste une question de rapidité pour découvrir les mutants du côté de l’institut. Fallait bien qu’ils leur reste quelque chose, en même temps.

Elle avait fini par l’interroger sur le groupe auquel il appartenait. Parce que là, où elle apprenait qu’il fallait absolument se cacher des gens, lui semblait en parler ouvertement. Encore plus devant des gens qui, apparemment n’avait rien de mutant. Ce qui ne manqua pas d’interpelé son attention.

"C'est exact, mais c'est assez réducteur comme concept. En fait, comme j'ai vécu dans le port durant quelques années, inévitablement, j'ai dû faire appel à mes pouvoirs pour sauver une personne. Ici, c'est une sorte de grande famille, et donc on ne m'a jamais dénoncé. A l'époque où je vivais ici, je n'étais même pas encore dans ce groupe. Disons qu'en dehors de ces personnes, nul ne sait pour mes pouvoirs. Il me prennent juste pour une grosse montagne de muscle, alors qu'avec mes facultés, je suis capable de beaucoup de finesse."

Je voulais pas paraitre désobligeante. Hein.

Le but n’avait vraiment pas été là, et elle avait eu l’impression que cela avait été pris de cette manière par la façon dont il se justifier, et la manière dont il avait dit trouver cela un peu réducteur comme façon de voir les choses. Faut dire que tout ce qui touchait les mutants étaient un peu nouveau pour elle. Après tout, il y a peu de temps, elle pensait juste être la délinquante –comme on se plaisait à la juger- parfaitement humaine. Alors les groupes, les différents, les trucs et les machins, elle ne s’en était jamais franchement soucier. Elle avait estimer avoir bien assez de problème à régler pour elle-même sans avoir à s’occuper de ceux des autres.

"Tu connais donc l'Institut, mais dis-moi ce que tu sais sur notre groupe."

Heu, bin… J’ai cru comprendre que vous recrutiez au fin fond des cellules, et que vous faisiez vivre un enfer à l’institut qui vous défini comme une bande de grosses brutes narcissique qui pensent qu’ils sont les maître du monde, juste parce qu’ils ont des pouvoirs. Bref, que pour vous, les mutants étaient, en quelque sorte, l’évolution ++ des humains.

Il demandait ce qu’elle avait comprit de son groupe, elle lui avait répondu avec la franchise qu’on lui connaissait. Bon là encore ça pouvait franchement être mal interpréter, mais c’était pas grave. Hella avait jamais su mettre les forme quand il s’agissait de donner son point de vue. Cela dit, il va de soit que dire à un type que son groupe d’appartenance et un truc qui semble complètement fondé sur des conneries profonde, ne doit pas forcément faire plaisir. La finesse, dans ce genre de situation, ne devait pas faire partie de son vocabulaire ou de ses attributions.

Bref on vous met sur le dos tous les problèmes du monde. Que si les humains ont si peur des mutants, c’est à cause de vous et de vos attentats qu’on comprend pas toujours. ET que vous avez une vision assez nombriliste des mutants. Heu… Voilà, je crois que je n’ai rien oublié.

Nombre de messages · **Mickaël A. Scofield** Mutant de niveau 3

Mickaël connaissait l'Institut que par ce que son ami lui en avait raconté, donc pas grand-chose en somme. Mais il savait surtout que leur opinions sur la condition mutante était très différente, sauf sur un point. Leur libertés. L'alchimiste connaissait la persécution que pouvait vivre les mutants, il en avait été victime et ce n'était jamais agréable à voir. Il avait vécu un véritable enfer, même en venant ici à New-York, il avait vécu dans la tourmente durant quelques temps. Sauf que depuis, tout ou presque avait fini par s'arranger.

Hella lui expliqua que les xmens le savaient même avant elle. Mick' ne put s'empêcher de glousser. Il savait très bien que les personnes de l'Institut avaient les moyens et pas des plus mauvais pour connaître les pouvoirs d'autres mutants. C'était une manière en quelques sortes de les protéger. Car c'est un peu ainsi que le Créateur voyait les membres de l'Institut et ceux des Damnés. Pour lui, les xmens, étaient le bouclier et les Damnés étaient l'épée. Sauf qu'ils se tiraient dans les pattes, du moins pour la plupart du temps. L'Alchimiste opina avant de répondre calmement.

"Vaut mieux que tes pouvoirs aient été découvert par l'Institut que par les fédéraux, ou les policiers. Parce que là tu serais dans un très mauvais pas. Les fédéraux nous voient comme des erreurs de la nature, alors qu'on est plus une forme d'évolution. Enfin pour moi. On peut très bien cohabiter comme l'on fait les Homo Sapiens et les Homo Erectus à leur époques."

Mick' allait chercher des exemples loin, mais il n'avait que peu d'exemples sous les yeux pour pouvoir donner un truc bien. De toute façon c'était l'un des exemples les plus probants, puisque ces deux espèces étaient les ancêtres de l'homme moderne. Ce qui fait que l'exemple était plus que valable.
Hella posa une question et le videur s'enflamma légèrement. C'est vrai que M. Scofield était du genre à parler de ce qu'il pensait avec passion et souvent cela passait pour de la colère ou de l'excitation. Mais c'est vrai qu'il n'aimait pas trop que les gens se méprennent. L'ancien militaire la regarda quand elle tenta de tempérer les ardeurs de Mick'. Il sourit et répondit avec un calme plus digne de lui-même.

"Je sais, j'expliquais les choses. Je m'excuse si je t'ai surprise."

Maintenant que Mick' en savait un peu plus sur ses connaissances de l'Institut, il voulait aussi en partie savoir ce qu'elle savait sur le groupe des Damnés dont il était l'une des grandes figures, en tant que roi blanc. Il l'écouta avec attention et il put se rendre compte qu'en réalité, les gens qui ne connaissaient pas réellement les mutants pouvaient se tromper comme c'est pas possible sur leurs comptes. Il avaient une idée bien arrêté sur les mutants, mais elle n'était pas aussi extrême que ça. Il hocha la tête quand elle eut fini. Il finit même par soupirer en se sentant complètement déconfit. Il reprit sur un ton un peut trop énergique peut-être.

"Alors commençons, On ne recrute pas toujours au fin fond des cellules, j'en suis un exemple. Je n'ai jamais fait de prison et je ne suis pas non plus un repris de justice. Il est vrai qu'on peut paraître agressif, mais c'est surtout parce qu'on ne nous connaît pas réellement. L'Institut a été fondé avec l'aide de notre chef, donc c'est juste à cause d'une divergence d'opinion qu'entre l'Institut et les Damnés c'est assez tendu. Et ensuite, ce que tu décris ressemble plus au nazis qu'aux membres de notre groupuscule. Ce qui pourrait bien rendre furieux notre chef qui a connu la déportation."

Le mutant le savait car il avait pu surprendre une fois ce tatouage fait sur l'intérieur de l'avant-bras. Il poursuivit calmement.

"Pour finir, je pense que l'homme, tel qu'il est évoluera, comme l'a fait les autres espèces qui ont donné l'Homme tel qu'on le connaît. Mais je suis loin de penser que nous sommes supérieurs aux humains "normaux", nous n'en sommes que la suite. Il faut aussi ne pas oublié une chose, les Damnés ne sont que le plus gros de ces groupes pro-mutants, il en existe plein d'autres, mais aucun n'a autant d'impact que nous, simplement. Et nous ne sommes pas les plus virulents, je te le dit."

Nombre de messages · **Hella Healt** Mutante de niveau 2 { ADMINISTRATRICE }

"Vaut mieux que tes pouvoirs aient été découvert par l'Institut que par les fédéraux, ou les policiers. Parce que là tu serais dans un très mauvais pas. Les fédéraux nous voient comme des erreurs de la nature, alors qu'on est plus une forme d'évolution. Enfin pour moi. On peut très bien cohabiter comme l'on fait les Homo Sapiens et les Homo Erectus à leur époques."

Cohabiter… Mouais, ça à l’air plutôt mal barré de ce que je vois, ou ce que j’ai compris !

"Alors commençons, On ne recrute pas toujours au fin fond des cellules, j'en suis un exemple. Je n'ai jamais fait de prison et je ne suis pas non plus un repris de justice. Il est vrai qu'on peut paraître agressif, mais c'est surtout parce qu'on ne nous connaît pas réellement. L'Institut a été fondé avec l'aide de notre chef, donc c'est juste à cause d'une divergence d'opinion qu'entre l'Institut et les Damnés c'est assez tendu. Et ensuite, ce que tu décris ressemble plus au nazis qu'aux membres de notre groupuscule. Ce qui pourrait bien rendre furieux notre chef qui a connu la déportation."

"Pour finir, je pense que l'homme, tel qu'il est évoluera, comme l'a fait les autres espèces qui ont donné l'Homme tel qu'on le connaît. Mais je suis loin de penser que nous sommes supérieurs aux humains "normaux", nous n'en sommes que la suite. Il faut aussi ne pas oublié une chose, les Damnés ne sont que le plus gros de ces groupes pro-mutants, il en existe plein d'autres, mais aucun n'a autant d'impact que nous, simplement. Et nous ne sommes pas les plus virulents, je te le dit."

C’est plutôt marrant de voir comment des avis peuvent diverger selon la personne qui donne son point de vue. Je dois avouer que je suis curieuse de ce groupe, et de ce qu’il fait réellement. J’aurais même un tas de question à te poser, si c’était possible.

Mais pas maintenant, parce que si je rentre pas, je vais avoir le droit à remontage de bretelle et une petite morale sur l’importance de respecter ses horaires. Tu es souvent ici ?

En tout cas merci pour tout, et je repasserai déposer les vêtements.

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