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 En pleine réflexion [Libre]

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Alexia Stamps

Alexia Stamps
Mutante de niveau 2
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Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 30/10/2010
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Clan : neutre
Age du personnage : 29 ans.
Pouvoirs : Immunité contre les pouvoirs des mutants d'un niveau inférieur ou égale au sien (soit, immunité des mutants de niveau 1 et 2)
Profession : Officiellement : Agent du FBI
Officieusement : Travail pour le Caïd (Fisk, de son nom)
Encore plus officieusement : Sert d'agent double pour Tonho depuis le braquage dans la banque de la cinquième avenue.
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MessageSujet: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyDim 31 Oct - 15:28

    Alexia venait de quitter son frère, qui travaillait dans une agence de réparation de climatisation le temps de mener à bien une mission pour Fisk. Elle était venue, à l’improviste, lui apporter des beignets au chocolats, il les adorait. Ils n’avaient pas vraiment parlé du braquage à la banque qui se préparait depuis quelques temps maintenant, ce n’était pas le genre de chose à faire en public. Imaginez une personne entendre une discussion du genre « Alors pour le casse de la cinquième avenue, on fait un concours à celui qui tue le plus d’otages ? ». C’était un coup à se faire embarquer avant même d’avoir mit les pieds dans la banque. Pas très pro. Par contre, Alex lui avait poser une question, qu’elle ne cessait de retourner dans sa tête dans tous les sens : « Tu vas faire quoi pour tes supérieurs ? ». Bonne question. Elle n’en n’avait pas la moindre idée et le temps commençait à lui manquer.

    Ayant besoin de réfléchir elle avait quitter son frère pour se diriger vers le port de New York, l’air marin, le frais, la tranquillité. Un tas de chose dont elle avait besoin pour réfléchir correctement. Alexia ne mit pas longtemps à s’installer sur un banc, les jambes tendues, les bras allongé sur le dossier, et la tête renversé pour voir le ciel. La seule chose qui traversa ses lèvres fut un long soupir. Tout était tellement compliqué depuis qu’elle avait intégré le FBI. Super mission d’infiltration dans le réseau de Fisk. Ce type au bras long qui était à la base de plein de chose dans cette ville. Elle avait réussi à se faire une place, en entrant par le biais de son frère qui en faisait partit depuis plus longtemps. Sauf que depuis quatre ans, elle devait jongler entre l’agence gouvernementale qui l’employait et les coups que Fisk lui demandait de faire. Cet espère d’enfoiré était intelligent, et elle n’arrivait jamais à avoir une preuve directe pouvant l’inculper. En avait-elle seulement envie ? Ce type avait le bras tellement long qu’il était parfaitement capable d’échapper à la justice. Et une balle entre les deux yeux – même si s’était possible – ce n’était pas encore légale. Alors pour le moment, elle devait se contenter de faire ce qu’on lui demandait dans les deux sens.

    Sauf qu’aujourd’hui elle se trouvait face à un dilemme. Le braquage aurait lieu dans trois jours, et elle n’avait toujours rien dit à ses supérieurs. Honnêtement, elle ne savait pas si elle devait les informer. Ils seraient capables de faire capoter toute l’affaire et ça mettrait sa couverture en péril. D’un autre côté, si elle ne le disait pas, ils finiraient bien par s’en rendre compte et là, c’est eux qui allait penser qu’elle avait définitivement tourné sa veste. Dans quel camp elle était vraiment ? Y a des jours où, même elle, elle ne le savait plus. Sa foi en la justice n’était plus si existante que cela… Elle avait passé bien trop de temps à faire des « mauvaises actions », à voir ce que ça rapportait et avec quelle facilité elle pouvait passer entre les mailles du filet, pour se rendre compte qu’il y avait des lacunes en termes de justice. Fisk, tout le monde savait que c’était un type à arrêter, pourtant personne ne le faisait par manque de preuves directes. Alors la justice, franchement, elle n’y croyait plus. Est-ce qu’elle virait de bord pour autant ? Non. Du moins, elle espérait que ce ne soit pas le cas.

    Le travail sous couverture, surtout depuis si longtemps, c’était vraiment un truc à vous rendre complètement schizophrène. Y a des fois où elle ne savait plus vraiment pour qui elle bossait vraiment, qui elle devait informer, et quels intérêts elle défendait. Et dire que le gouvernement était à fond derrière elle, s’était des conneries profondes. Tout ce qu’ils voulaient s’était leur preuve. Il y a deux ans, elle leur avait dit qu’elle n’en pouvait plus, qu’elle s’y perdait complètement et qu’il fallait faire quelque chose avant qu’elle ne devienne complètement folle. On lui à proposer un psy agrée par le FBI, ne pouvant divulguer ses informations à quelqu’un d’autre, mais on lui avait fait comprendre qu’il était hors de question qu’elle arrête. Super. Si à la télé les gens, en couverture, s’en sorte et gère très bien leur vie. La réalité était vraiment tout autre.

    Et ne parlons pas de sa vie personnelle complètement inexistante, vu qu’elle était obligé de mentir sur son travail, qu’elle était susceptible de partir à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Construire une relation dans ce genre de situation, ça relevait de la mission impossible. Et il y avait des jours, comme celui là, où la seule chose qu’elle avait envie c’était de tout envoyé bouler loin d’elle. Bien sur, elle ne savait toujours pas si elle devait dire, ou non, au FBI qu’elle était prévue pour un braquage dans trois jours.

    Alexia soupira une dernière fois en relevant la tête pour que ses yeux aillent se poser sur la mer. Le soleil déclinait de plus en plus, pailletant l’eau. Elle se prit à songer un instant à prendre un bateau au hasard et s’enfuir pour tout recommencer ailleurs. Mais s’effacer de la surface de la terre en travaillant pour un type comme Fisk, et pour le FBI, ce n’était même pas envisageable. Il allait être temps de trouver un dénouement à cette histoire. Rapidement.

    Elle était incapable de savoir combien de temps elle était rester sur ce banc mais, maintenant, la nuit avait fait son apparition. Le frais avec. Parcouru d’un léger frisson, elle se rendit compte que sa simple veste sur un haut noir, n’était pas suffisante pour les températures qui chutaient en pleine nuit. Heureusement qu’elle avait eu la bonne idée d’enfiler un jean avant de sortir de chez elle. Le frais lui faisait du bien, tout de même, elle décida de rester sur le banc. Le quartier n’avait pas une bonne réputation la nuit venue. Cela dit, Alexia, malgré son apparence, n’était pas le genre de personne à qui il fallait chercher des ennuis, surtout quand elle était dans cet état d’esprit. D’une, elle savait parfaitement se défendre à force d’entraînement qu’elle suivait depuis bien longtemps. De deux, dans le pire des cas, elle avait une arme cachée sur elle, et elle savait s’en servir.

    Elle pouvait parfaitement paraître égaré, là, à ne pas bouger se son banc. Elle avait rabattu du mieux qu’elle pouvait sa veste, prouvant qu’elle n’avait pas si froid que cela. La nuit, bien prononcé ne laissait guère de luminosité par l’absence de la lune cette nuit. Mais elle ne voyait toujours pas le temps passer, perdu dans ses pensées.

    [Juste, je vais interdire le rp aux personnes dans le rp du braquage qui sont dans le groupe ou se trouve Alexia, donc : Tonho, Thomas, Pepper, Ksenia. Pour une question de logique.]
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptySam 6 Nov - 10:26

Même l'homme le plus optimiste du monde peut un jour se retrouver seul, seul avec sa tristesse et son passé; comme si ces derniers cherchaient à se venger. Calisto qui avait toujours puisé sa force dans son rêve de devenir X-Men commençait à s'apercevoir qu'il n'en serait jamais ainsi. Viré ou non de l'école, supportant les brimades ou pas et finissant par partir, le garçon n'arriverait pas au niveau de son idole Warren Worthington. Ses maladresses nombreuses n'avaient de cesse de croître, parfois dangereuses. Il était si décalé par rapport aux autres! Ici le jeune homme avait cru trouver un foyer, une famille... Mais des enfants ayant pour beaucoup souffert à son instar n'étaient pas les bons frères et soeurs, ils ne l'aidaient pas à se stabiliser, au contraire! Augmentant l'ambiance lourde de son âme. Il lui faudrait quelqu'un de stable, sans histoire pour le sortir de sa boucle infernale. Calisto pensa à son père, il en frémit jusqu'au bout des ailes puis c'est son frère qui remplaça l'image de son géniteur, ce n'était pas mieux! Quant à sa mère c'était moins violent mais tout aussi pathétique. Et son évolution dans l'école de Xavier ne lui montrait pas un chemin accompli après s'être sortit de cet enfer mais une catastrophe, une erreur de parcours. S'il était aussi maladroit c'est qu'il n'était pas fait pour être un "superhéros" qui aidait les autres.

Avant d'aider les autres, aide-toi et le ciel t'aidera disait un dicton; c'était un peu le même sauf qu'il fallait remplacer aider par "taire"... C'était le sentiment qu'éprouvait l'Espagnol devant le regard d'Edward Livingston, de Maximilian Strauss et parfois même de ses professeurs désespérés à chacune de ses bévues. Pourtant Calisto n'était pas le mauvais bougre, au contraire il était adorable, gentil, serviable, courageux même à ses heures mais... Maladroit au possible! Sortant de l'atmosphère étouffante des lieux-tout en s'appliquant à faire taire cette sale petite voix qui lui rappelait perfidement tous les ennuis qu'il avait rencontré en allant dehors.- le jeune homme prit ses précautions, il mit un long manteau qui ne le serait pas ni ne lui faisait mal au dos, pouvant être débarrassé en moins de deux pour fuir en cas de danger et paraitre moins suspect aussi. Et surtout, il ne sortir qu'une fois la nuit tombée.

Calisto acheta un paquet de cigarettes dans un bar du coin, puis sous les rayons d'une lune bien timide, il se mit à déambuler au hasard, soupirant et râlant contre lui-même en s'apercevant que son briquet était vide. Le jeune homme ne fumait pas beaucoup, seulement quand il allait mal, réussissant tant bien que mal à éviter l'attrait que représentait la drogue pour le moment; son briquet bon marché et jetable n'avait plus d'huile, il le remit dans sa poche puis alla à la rencontre d'une silhouette posée sur un banc, sortant sa cigarette, le Mallorquin se farda d'un sourire poli mais faible, dur dans ce moment là de se montrer joyeux à vrai dire! La personne avec une veste rabattue contre elle avait l'air d'être une fille. Il eut une brève et douloureuse pensée pour Robyn et Emilie sa nièce puis chassa cela de sa tête, sans s'assoir il se posta aux côtés de la femme, lui laissant toutefois assez d'espace pour respirer et ne pas l'étouffer de sa présence. D'une voix polie, toujours accentuée à l'espagnol le jeune homme tenta son approche-laquelle n'avait pour but que de demander du feu bien sûr!-

-Pardon, auriez-vous du feu par hasard s'il vous plaît? Mon briquet ne fonctionne plus...

Déjà il analysait sa phrase pour savoir où était l'erreur! L'angelot avait fait tellement de maladresses ces derniers temps qu'il n'avait plus aucune confiance en sa langue et stressait presque à chaque phrase prononcée... Même si ça ne se voyait pas vraiment, il avait l'air timide du coup, ce qu'il devenait à chaque fois un peu plus, le comble pour lui qui était si expansif auparavant! Ses yeux bleus dirigés vers la lune inexistante, il chercha en attendant quelques étoiles dans les cieux... N'osant pas essayer de regarder la dame, de toutes manières cachée par l'ombre d'une nuit envahissante.
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Alexia Stamps

Alexia Stamps
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyLun 8 Nov - 21:05

    Un bruit, léger, de pas se fit entendre. Assez léger pour attirer l’attention d’Alexia qui releva que légèrement la tête pour poser son regard droit devant elle. Quelques secondes plus tard, c’est une silhouette qui lui faisait face. Du moins, la personne avait prit soin de garder une certaine distance, sans doute pour ne pas paraitre menaçante s’imaginait Alexia. Mais elle restait un agent fédéral alors, ses entrainements étaient devenus des automatismes. Si rien ne le laissait paraitre elle se savait capable de réagir au quart de tout se mettant sur ses gardes sans même avoir fait le moindre mouvement. Son regard s’était posé sur la silhouette de la manière la plus basique qu’il soit, pourtant elle en détaillait tout ce qu’elle pouvait. C'est-à-dire pas grand-chose hormis le fait que c’était un homme, semblant un peu frêle, et vêtu d’un long manteau. Ce qui n’était pas une bonne chose selon elle, il était toujours impressionnant de savoir ce que l’on pouvait cacher dans ce genre de chose.

    « Pardon, auriez-vous du feu par hasard s'il vous plaît? Mon briquet ne fonctionne plus... »

    Impossible de passer à côté de l’accent de ce jeune homme, à qui elle ne donnait pas plus de 25 ans sans pouvoir être plus précise en vue de l’absence de lune et d’éclairage dans le coin. Combien de fois, quand elle était petite, elle avait entendu dire de toujours se méfier des personnes, même si elles semblent inoffensives, même si elles semblent sincère, encore moins dans un lieu peu fréquentable. Elle était dans un lieu peu fréquentable une fois la nuit tombée. Mais elle n’était plus une enfant à avoir peur de tout et de rien ou à s’imaginer le pire. Même si c’était une sorte de ruse pour pouvoir le détrousser, il y avait fort à parier pour qu’elle sache parfaitement se défendre même si elle n’en donnait pas l’air.

    « Je dois avoir ça. »

    La phrase avait été lancée sans surplus de sympathie qui était mal venu, mais loin d’être froide ou aggrésive. Son briquet se trouvant dans la poche arrière de son jean’s – du moins elle le supposait étant donné que ces petites choses migraient de poches aussi souvent qu’ils leurs plaisait – elle du se relever pour fouiller dedans. Elle se retrouva donc debout, a proximité de l’homme, ce qui lui convenait très bien. Inconsciemment elle nota qu’il devait faire dans les 1m70 étant donné qu’elle n’avait pas plus de quelques centimètres en moins que lui. Hormis cette information sur sa morphologie, elle savait qu’étant debout elle pouvait réagir bien plus vite en cas de problème et avait un accès plus libre à son arme qui était largement dissimulé dans son dos. Une main dans la poche elle sortit son briquet du premier coup pour le tendre au jeune homme.

    « Tenez. J’espère que vous aurez plus de chance avec celui là qu’avec le votre. »

    Elle savait déjà qu’elle profiterai de la flamme pour voir un peu mieux les traits de son visage, même si cette image allait être fugace. Mais en aucun cas elle ne donnerait l’impression de l’espionner, après tout c’est ce que fait n’importe quelle personne, sans même le vouloir. L’entraînement du Fbi avait la vie dure dans les habitudes des agents. Elle était capable de noter un tas de détails de manière inconsciente et, ainsi, pouvoir envisager la meilleure possibilité en cas de problème ou de pouvoir fournir des détails sur une personne si elle devait en faire une description. Elle se souvenait même avoir passer un examen d’entrée ou, pendant l’exercice, une équipe était entrée quelques secondes en hurlant et tirant des coups de feux. L’exercice qui avait suivit avait été de donner le plus de détails possible sur cette équipe alors que le réflexe premier est de se protéger en entendant des coups de feux. Mais là n’était pas vraiment la question.

    « Veuillez excusez mon indiscrétion, mais il est étonnant de trouver une personne solitaire dans un coin comme celui là à une heure aussi tardive. Tout le monde s’accorde à dire que c’est peu sur comme endroit. »

    Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait dit ça. Une sorte d’instinct protecteur à la noix qui visait à le prévenir d’éventuels dangers. Ou alors, elle avait envie de savoir ce qu’il faisait là et si il deviendrait une menace potentiel. En fait elle ne savait plu vraiment. A croire que ses derniers jours rien ne semblaient tourner rond ou ne semblait avoir de sens. Elle était indécise sur tellement de sujet qu’elle n’était même pas convaincue de ce qu’elle voulait faire ou savoir en posant ce genre de phrase. Ca en devenait vraiment critique comme situation, il allait vraiment falloir qu’elle se décide à faire quelque chose.
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyLun 8 Nov - 23:27

La femme s'était relevée, elle était de taille égale à Calisto, enfin à peu près, ce qui ne l'étonnait guère car il se savait assez petit en comparaison à la moyenne des hommes. Tout chez lui rappelait autant la féminité que la virilité. La balance d'ailleurs penchait à son grand désarroi, pour le premier sexe, celui qui ne lui correspondait pas en réalité. Seuls ses manières "normales" laissaient comprendre qu'on avait vraiment affaire à un garçon; mais sa silhouette fine, androgyne, son corps mystérieusement imberbe et son visage d'angelot en prime encadré par des cheveux mi long laissait penser aisément que l'on se trouvait en face d'une demoiselle... Enfin de loin, ou si l'on n'avait pas le compas dans l'oeil! Tout ça pour dire que le jeune homme ne paraissait guère imposant face à son interlocutrice. De toutes manières il s'en fichait, ne se méfiant pas outre mesure. Avant il aurait cherché à voir la main dans le dos de la femme, par pur réflexe mais aujourd'hui quelle importance? Elle lui remit le briquet et l'ange lui sourit d'un air triste qui avait conquis sont visage malgré lui.

-Merci, vous êtes bien gentille.

S'il avait voulu draguer comme il le faisait avant avec un ou deux mots, pour rire simplement, parce que flirter ne l'intéressait pas vraiment -et qu'il n'avait jamais été lourd de ce côté là au moins.- le jeune homme lui aurait lancé qu'il était déjà chanceux de l'avoir rencontré en faisant apparaître une fleur ou une plume dans la main-sachant que le deuxième objet était bien plus facile à faire apparaître- avec un petit tour de magie qui avait déjà ravi Emily, la nièce de Robyn qui avait 7 ans mais qui marchait très bien sur les jeunes femmes en général. Mais là il n'avait pas le coeur à rire, ni à s'amuser ni même à tenter d'être un peu optimiste comme il avait apprit à le faire.

Le jeune homme alluma le briquet en mettant une main devant pour protéger la flamme du vent, mais il dévoilait quand même son visage, sans savoir que la demoiselle l'observerait sans doute d'un oeil d'expert. Il pensait que c'était une simple passante, ça lui suffisait. Et d'ailleurs qu'aurait-il pu deviner de plus? Calisto n'avait aucune formation, enfin si, celle des X-Men un peu mais à son niveau ce n'était pas aussi poussé que celle de la police; et il n'était naturellement pas très doué pour voir les détails, ce qui faisait qu'il se ratait souvent d'ailleurs! Le pauvre affublé de ce défaut plus celui de la maladresse avait du coup, beaucoup de problèmes alors que dans le fond c'était un garçon gentil comme tout. Mais bon, à chacun son chemin de croix après tout.

Lui-même entrevit le visage de la demoiselle, mais ce ne fut qu'un coup d'oeil furtif car bien que la femme était gentille, il n'avait pas le coeur à s'intéresser réellement; l'ange avait la tête ailleurs et le coeur accroché aux étoiles encore, discuter et se promener mentalement dans les cieux était très difficile, mais il n'arrivait pas à revenir entièrement dans la réalité, c'était trop douloureux, tant pis si quelqu'un l'attaquait.

-Oh vous savez, ça n'a que peu d'importance. Je crois que le "sûreté" n'existe pas vraiment, nulle part je veux dire... Alors ici ou dans un lieu sensé être protégé qu'importe, ce n'est qu'une illusion inventée par l'homme.

Le voilà un brin philosophe, très démoli aussi, cependant ses yeux d'azur se posèrent sur la femme, il faisait des efforts pour ne pas se jeter dans les bras d'une inconnue un tant soit peu gentille avec lui, lui rappelant la douce Robyn et éclater de sanglots... D'une voix calme qu'il ne se serait pas cru capable d'adopter-Calisto fut fier d'avoir su se maîtriser ainsi pour le coup.- le mutant lui répondit aimablement sur le même ton.

-Et puis je ne suis pas tout seul maintenant. Vous aussi vous êtes là... Solitaire en ces lieux peu sûrs juste avant également.

Fit-il, s'armant d'un joli sourire moins triste que la première fois. Ce bout de conversation arrivait à colmater un peu les plaies de son coeur le temps d'un instant. Il tira une bouffée de sa cigarette, faisant bien attention à éviter le visage de la dame puis désigna le banc du menton.

-Vous permettez que je m'assois s'il vous plaît?

Il voulait juste observer les étoiles-où à défaut le ciel d'encre puisque la lune semblait absente.- sous un meilleur angle, pas s'incruster pour une fois...
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Alexia Stamps

Alexia Stamps
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyJeu 11 Nov - 2:00

    « Merci, vous êtes bien gentille. »

    L’absence de luminosité avait fait loupé à Alexia le sourire tinté de tristesse qu’avait pu lui servir la jeune homme qui lui faisait face. Au même titre qu’il passerait sûrement à côté de celui qu’elle était en train de lui faire pour signifier un « de rien ». Elle n’estimait pas mérité ce genre de phrase, le « merci » était une politesse à laquelle elle avait répondu par un sourire. Mais « êtes bien gentille » n’était pas vraiment nécessaire. Rien de gentil là dedans, elle le dépannait seulement. Elle était vraiment loin d’être gentille, encore moins dans l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait. Mais il allait de soit qu’elle n’irait pas rectifier ce genre de chose, en s’expliquant à un parfait inconnu. Pas assez folle ou irresponsable pour cela.

    Elle profita qu’il allume sa cigarette, et d’une lueur rapide, pour jeter un coup d’œil. Il n’avait vraiment rien de menaçant, bien que penser cela ne suffisait pas à s’en convaincre. Combien de fois on lui avait apprit à ne pas juger des apparences, combien de fois elle avait pu juger par elle-même de cela ? Si certaine personne avait la tête de l’emploi, comme on avait coutume de le dire, il y a bien des fois où se n’était pas le cas. Elle aurait pu cité tellement d’exemple qu’elle n’aurait pas su par où commence en réalité.

    « Oh vous savez, ça n'a que peu d'importance. Je crois que le "sûreté" n'existe pas vraiment, nulle part je veux dire... Alors ici ou dans un lieu sensé être protégé qu'importe, ce n'est qu'une illusion inventée par l'homme. »

    La réplique la fit sourire, en réalité elle était assez d’accord sur ce principe. Mais il y avait quand même des lieux plus risquer que d’autres, c’était statistique, elle n’y pouvait rien. Pour ce qui est du fait que ce n’était qu’une notion inventé par l’homme, ça avait du vrai, après c’est l’homme qui créait cette insécurité. Enfin, peu importe. Elle nota le jeune homme un point nostalgique, ce qui ne l’étonnait guère en réalité. Elle-même était venue en ces lieux, seule, pour réfléchir et se poser des questions. Pas de la meilleure humeur qu’elle était capable de faire preuve. Ca semblait être de même pour lui, qui l’en blâmerait ?

    « réflexion intéressante. »

    Le ton avait été doux et sans la moindre critique. Mais c’était la seule chose qu’elle avait trouver à répondre. Pas qu’Alexia soit inférieur intellectuellement que la moyenne – d’ailleurs elle n’était pas spécialement au dessus non plus – mais elle avait toujours eu du mal à parler avec des personnes. Qu’elle les connaisse ou non, d’ailleurs. Son métier imposait un secret sur ses activités et, du coup, elle avait appris que le mieux pour garder un secret était encore de ne rien dire. Sa sociabilité en avait prit un coup, la rendant très discrète sur ce qui la concernait. Un trait qui s’était accentuer depuis qu’elle jouait un double jeu.

    « Et puis je ne suis pas tout seul maintenant. Vous aussi vous êtes là... Solitaire en ces lieux peu sûrs juste avant également. »

    Là il marquait un point, et ce fut pas sans faire sourire Alexia qui hocha la tete pour affirmer ce qu’il venait de dire. Cela dit, elle ne répondit rien, ne voyant pas quoi y répondre. Son hochement de tête confirmait ce qu’il avait dit, tout en montrant qu’elle ne prenait absolument pas mal sa réflexion. Elle trouvait que cela était déjà bien suffisant. Il ne mit pas longtemps à désigner le bac sur lequel elle était assise quelques secondes plus tôt, pour lui demander si il pouvait y prendre place. Sans attendre, Alexia reprit place sur le banc et désigna la place de libre à côté d’elle.

    « C’est un banc public, je n’y vois pas le moindre soucis. Se disant que cela n’était peut être pas une réponse bien engageante, même si le ton y était, elle reprit. Je serais ravie de partager ce banc avec vous. »

    Elle le laissa prendre place sur le banc, observant un court silence. Cependant cela ne dura pas longtemps, sachant pertinemment qu’elle ne répondrait à aucune question, elle préférait les éviter. Ce qui semblait être logique. Et en suivant cette logique, elle s’imagina qu’il était plus intéressant si c’était elle qui posait les question… A moins que ce soit une sorte de déformation professionnel. Sérieusement, elle n’aimait pas parler, mais ça ne faisait pas d’elle une mauvaise oreille.

    « Si ce n’est pas trop indiscret, qu’est ce qui vous à amenez ici ? Bien sur y a rien qui ne vous oblige à répondre. »

    La encore, la première chose à faire aurait peut être été de donné au moins son prénom, un semblant de présentation vu qu’ils étaient installés sur le même banc. Mais c’était le genre de réflexe qu’elle ne disposait pas étant donné que, la plus part du temps, elle cachait son identité.
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyDim 14 Nov - 17:29

Instinctivement le mutant eut un petit mouvement de recul lorsque la femme parla, il avait cru à de l'ironie lorsqu'elle avait exprimé cette évidence concernant le banc qui était un bien public. Tant de monde lui en voulait pour la moindre maladresse, beaucoup se gaussaient de ses réflexions portant sur des choses considérées comme acquises déjà alors il se méfiait! L'Espagnol avait simplement voulu être poli mais était-ce vraiment perçu ainsi? Heureusement c'était le cas apparemment car la femme l'encouragea à le rejoindre en libérant la place qui se trouvait à côté de sa personne. Soulagé, Calisto s'assit, se demandant au passage pourquoi il accordait tant d'importance à ce que pensait l'inconnue, mais aussi à ce que croyaient les autres en général. Lui-même savait qu'il n'était pas stupide, loin de là, à défaut d'être un génie, il était dans la norme, peut-être un peu au-dessus selon ses professeurs lors de ses études. Mais désormais les mots des gens le touchaient, avant, continuellement plongé dans l'enfer avec un père qui l'insultait et lui tapait dessus, le jeune homme apprenait à laisser couler sans se noyer avec toutes ces paroles assassines. Mais l'école de Charles Xavier lui avait apprit à être plus "humain", plus proche des autres alors qu'il n'en avait pas toujours la capacité parfois, décalé, égaré dans ce monde qui ne lui ressemblait pas le moins du monde. Plus proche des autres, il était aussi plus touché par leur réaction... C'était un cercle vicieux.

Depuis quelques temps le Mallorquin avait perdu l'habitude d'aller vers les autres pour discuter de tout et de rien; après ses dernières aventures il parlait moins. Son caractère de gentil garçon l'empêchait de s'éloigner totalement dans une froideur et un distance inconsidérées mais s'il abordait encore les autres avec bonté, Calisto s'en méfiait également et lui qui avait été trop bavard perdait petit à petit sa langue, rendu muet par les sarcasmes. Ce fut donc sa voisine qui brisa le silence la première, c'était une première pour le jeune homme; il en fut passablement surprit et dût se contrôler pour ne pas sursauter, ayant ainsi un aperçu de ce que ses entrées parfois fracassantes provoquaient, et encore, son interlocutrice n'avait pas été brutale. Et oui, Calisto en apprenait un peu tous les jours...

-Venir ici, ici?-il tapota le banc pour appuyer ses paroles un peu maladroites.- Ou en Amérique?

Répliqua-t-il, pas certain de saisir la nuance et sachant pertinemment que son accent trahissait ses origines, de même que son physique. Son teint légèrement halé n'était pas très visible sous l'éclat sombre de cette nuit sans étoiles mais le silence lui était propice à l'écoute de ses r chantants et des quelques fautes d'orthographe qu'il laissait trainer dans ses phrases. Avec soin il choisit ses mots, ne connaissant toujours pas le véritable sens de la question et se disant qu'il avait sûrement dû rater un épisode... Encore un coup à se faire rabrouer ça. Mais il ne saisissait pas les nuances légères dans cette langue qui n'était pas sienne, était-ce de sa faute? Autant répondre aux deux, comme ça l'inconnue serait fixée.

-Ici parce que c'est tranquille, et qu'ici n'est pas très différent d'ailleurs. ça n'a pas vraiment d'importance. Et pour le voyage en los Estados Unidos parce que chez nous vous appartenez al "Gran Sueño" Le grand rêve américain. Seulement, sans vouloir vous vous vexer, en fin de compte, ce n'est que cela... Un rêve. Ici ce n'est pas mieux que là-bas. Et vous? Pourquoi êtes vous ici, ici sur ce banc? Et encore là, dans ce pays? Les Américains ont-ils un rêve d'ailleurs comme les autres?

Les français, espagnols, tous rêvaient de la grande vie aux Etats-Unis... Calisto et sa famille étaient arrivés quand ce dernier avait 15 ans. Il pensait que son père allait vraiment arrêter de le battre comme il l'avait promis, que sa mère allait cesser de boire et que son faux jumeau de frère qui n'avait rien promis cesserait quand même de suivre les mauvais exemples de son paternel vu que ce dernier était sensé se reprendre en main. Pardon en tête, le Mallorquin s'était sentit prêt à reprendre à 0 mais la vie Américaine était bien plus chère que sur leur petite île qu'ils croyaient maudites -désormais il donnerait beaucoup pour y retourner parfois, et ce de plus en plus souvent- et ils avaient vendu leur appartement minable pour une pièce insalubre qui leur servait de maison en ces lieux. La violence était revenue, alimentée par la déception elle avait été plus virulente encore.

*Les rêves sont beaux parce qu'ils restent inaccessibles, si on les atteint, l'Homme trouve toujours le moyens de les souiller. C'est comme les anges. Tant de gens les envie parce qu'ils volent... Moi je sais que ce n'est que de la connerie, ça n'existe pas les anges, parce que je sais voler et qu'au final, ce n'est pas ça qui efface tous les soucis. *

Songea le jeune homme qui attendait la réponse de sa mystérieuse compagne avec curiosité. Elle l'intriguait, lui permettant de sortir un peu de son mutisme forcené même si son débit de paroles était bien moindre qu'avant déjà. Il n'avait pas non plus donné son nom; parce que les rencontres mystérieuses le sont tout de suite moins si on les nomme, ça les raccrochait à terre, cette Terre viciée, pourrie. or Calisto aimait à penser que ce moment avec l'inconnue du banc était privilégié. Toutefois le garçon restait prudent, après toutes ses aventures, tout pouvait encore mal se terminer pour lui.
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Alexia Stamps

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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyMar 23 Nov - 12:43

    Il avait été étonnant de voir le jeune homme avoir un mouvement de recul. Non, en réalité, Alexia pensa qu'elle avait peut être pas été très encourageante avec sa première phrase, pour lui dire qu'il avait le droit de s'asseoir. D'ailleurs, elle s'en était rendu compte par elle même, et s'était rattrapée pour lui dire qu'elle serait ravie de partager son banc. Qui n'était pas réellement le sien, à proprement parlé. Alexia s'était décalé, pour lui permettre de s'asseoir, ce qu'il fini par faire. Pas doué de réellement empathie, elle trouva quand même que le jeune homme avait beaucoup sur le cœur, en vue de ses façon de réagir ou de son regard qui avait une fâcheuse tendance à se perdre un peu n'importe où. Pas plus douée que la moyenne - voir même en dessous - pour ce qui touchait aux relations sociales, elle s'était quand même enquis de ce qui pouvait l'amener dans le coin.

    Elle n'avait pas prévu que sa question pouvait porter à confusion, pourtant le jeune homme s'informa pour savoir si elle parlait de son arrivé dans ce lieu ou dans se pays. D'accord, il avait un accent prononcé qui ne le rendait pas Américain de pure souche, pourtant, elle n'aurait pas oser poser une question aussi personnelle. Après tout, elle n'était pas en train de mener un interrogatoire pour savoir la vie d'un éventuel suspect. Il ne l'était pas du tout. Cependant, Alexia, prit le partit de ne pas répondre à la question du jeune homme. Si il tardait à reprendre, elle lui expliquerait qu'elle parlait que de cet endroit, et non pas de ce pays. Mais si il reprenait rapidement, alors elle le laisserait expliquer ce qu'il avait envie de dire. Et vu qu'il reprit, elle estima qu'elle agit de la bonne manière.

    Ce lieu, comme il semblait le dire, n'avait pas vraiment d'importance. Il avait cherché la tranquillité, et on ne pouvait pas la trouver mieux ailleurs qu'ici. A condition de ne pas tomber sur certaines personnes. par contre, il semblait bien plus intéresser par expliquer les raisons de sa venue aux États Unis. Encore cette histoire de rêve américain, qui marchait pourtant si bien pour certaine personne, mais ça restait accordé à une minorité de personnes. Est-ce que ce n'était qu'un rêve ? Bien sur, sinon pourquoi l'appeler de cette manière. Tout le monde ne réussissait pas, tout le monde n'avait pas une idée ridicule qui pourtant allait plaire à tout le monde. La vie aux États Unis était loin d'être rose pour plus des trois quart des gens. Les gens d'ailleurs se faisait juste une image fausse par des séries, ou autre. Ce pays était juste celui de la démesure complète, mais rien n'indiquait que la vie y serait meilleure qu'un autre endroit.

    Le jeune homme avait finit par retourner les question d'Alexia. Que faisait-elle sur ce banc, dans ce pays, est ce qu'un américain avait des envies d'ailleurs ? Elle resta un moment silencieuse, le visage relevé vers le ciel, le temps de mettre tout ce qui lui passait par la tête de manière cohérente, mais également pour juger de ce qu'elle devait dire ou non. Finalement, un semblant de sourire passa sur ses lèvres et, le regard dans la vague, elle s'essaya à une réponse de tout ce qui venait d'être dit.

    « Je ne pense pas qu'il soit vexant d'entendre que le rêve américain n'est qu'un rêve, car c'est effectivement ce qu'il est. Les gens ont, j'imagine, juste envie de croire à ce qu'il veulent sans réellement vouloir prendre pleinement conscience de tout ce que ça peut apporter de problème par la suite.

    De là à savoir si les américain rêvent d'ailleurs, d'autres pays ? Je sais pas, la plus part, je dirais que non. Cette histoire de rêve américain c'est dans notre culture, dans ce qu'on nous apprend alors qu'on ne sait même pas parler. Tout le monde car l'espoir de réussir dans quelque chose, d'avoir, aussi, accès à ce rêve américain. Mais certain doivent sûrement des envies d'ailleurs. Je sais pas. La France par exemple, leur système de soin est impressionnant pour nous. Là bas, si on va à l'hôpital, on accepte de vous soigner, alors qu'ici vous pouvez mourir sur le trottoir si vous n'avez pas votre assurance qui assure à l'hôpital qu'il sera payé
    »

    C'était un exemple parmi d'autre qui se vérifiait. Si elle prenait encore l'exemple de la France, elle ne comprenait pas que 35h était considéré comme un emploi à plein temps, alors qu'ici c'était à peine plus élever qu'un mi-temps. Qui aurait idée de ne travailler que 35 heures, c'était juste hallucinant.

    « Les gens ont tendance à croire que l'herbe est toujours plus verte chez son voisin. »

    Avoir des envie d'autre pays, parce qu'on avait envie de croire que c'était une bonne chose était souvent un raisonnement faussé. Les gens avaient envie de croire à ce qu'ils voulaient. Comment peut on avoir envie de vivre aux états unis en sachant que le système de soin est pourris, que le système de retraite était une notion vraiment particulière, et qu'il faudrait bosser des heures et heures pour espérer pouvoir payer les mensualité d'un crédit pour une maison. L'avantage des États Unis : le pays en lui même, ses espaces et sa diversité. Cela dit, ça restait son pays, elle avait même prit la décision de bosser pour le gouvernement, alors elle l'aimait... Même avec ses défauts.

    « Pourquoi resté, vous n'avez plus de famille ou amis chez qui retourner dans votre pays natal ? »

    Les paroles n'étaient pas à prendre mal, d'ailleurs il n'y avait aucun ton critique dans sa voix. Mais si il comprenait que le rêve américain n'était qu'un rêve, vu comment il parlait de cet endroit, n'était-il pas plus intéressant de retourner dans un pays où il y serait plus à son aise ? Pour sa part, Alexia était consciente de ne pas avoir répondu au question qui la touchait personnellement, mais elle avait dit suffisamment de mot pour que cela ne se voit pas, ou que ce soit mit sur le compte d'un oublie suite aux longues explications qu'elle avait donné
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyJeu 9 Déc - 19:27

[HJ: pardon pour le retard En pleine réflexion [Libre] 379864 Je n'avais plus le net, sauf pendant quelques minutes par jour... ]

-Le rêve américain... Oui vous avez raison... Sur tout ça... Et pour les soins je le sais aussi. J'ai pu avoir un aperçu de la notion de "mourir sur le trottoir" sans que personne ne vous aide...

Oui c'était exactement cela. Sa famille avait cru que l'herbe serait plus verte ici, mais ils n'y avaient trouvé que des buildings entouré de parcs moribonds, sans compter l'appartement encore plus minable que celui d'Espagne. Le jeune homme se souvint avec émotion que son père avait parlé d'être moins violent-c'est donc qu'il en était conscient- et sa mère d'arrêter de boire mais la désillusion avait été si forte que tout avait été encore pire qu'auparavant. L'école pour mutants commençait à le dégoûter, les choses avaient changé et le jeune homme ne se sentait plus à sa place en son sein, mais il ne pouvait aller aller nul part autrement et il avait encore à coeur d'y croire au fond, se disant que tout était de sa faute... Au moins une grande partie et qu'en s'améliorant tout serait comme à son arrivée. Après tout jusque là le mutant n'avait jamais eu de soucis alors pourquoi maintenant? Il ne saisissait pas trop tout ce qui se passait mais la guerre contre les antis-mutants semblait avoir retranché l'école derrière une barrière et les avaient mis sous tension. Les deux camps se regardaient dans le blanc des yeux et Calisto se doutait que c'était partout pareil, plus ou moins disons. Son regard perdu dans le vague tout comme Alexia, il ne s'était pas aperçu que son aînée avait habilement esquivé ses questions et se contenta donc de répondre sans le moindre soupçon.

-Non, je n'ai personne, ni ailleurs, ni ici.

Il eut un petit sourire qui se voulait encourageant pour lui-même, l'air de dire qu'au moins personne ne l'embêtait ou qu'il pouvait être fier d'être indépendant comme ça... Mais au final les choses ne lui réussissaient pas vraiment! Le jeune homme ne voulait cependant pas dire plus de choses sur ce thème, il s'était déjà beaucoup confié... Et l'on parlait trop de sa personne pour qu'il ne se sente à l'aise. Tirant une bouffée de sa cigarette, Calisto prit soin de rejeter la fumée de l'autre côté pour ne pas empoisonner sa voisine. Il se dit intérieurement qu'une jolie femme comme elle-pour le peu qu'il avait pu voir de sa silhouette.- ne devrait pas être seule sur ce banc-ou presque- mais avec son petit ami ou avec ses copines à profiter de la vie. Il ne pouvait pas savoir si cette dernière, comme lui cachait quelque chose de différent des autres sous ses vêtements mais il n'y pensait guère à vrai dire, songeant plutôt à cette étrange personne qui lui parlait tranquillement sans l'envoyer balader.

La cendre incandescente luisait, orangeâtre petit point insignifiant qui tentait de percer l'obscure nuit et le froid intense avant de mourir dans un nuage de fumée, le jeune homme tira une nouvelle bouffée, se laissant aller contre le banc. Malgré la compagnie seule d'une inconnue et le vent ainsi que le manque de lumière il constat qu'il préférait être ici qu'à l'institut avec les autres élèves, différents comme lui, qui étaient donc sensés l'accepter, être plus tolérants. L'Espagnol se demanda aussi, suite aux questions de sa comparse si Palma lui manquait et il fut triste de penser qu'en grande partie, la réponse était non. Là-bas c'était comme ici, sauf qu'ils avaient l'électricité plus stable et un logement un peu plus grand, mais c'était aussi les rues, la violence, la misère. Se tournant vers la femme, Calisto reprit la parole, souhaitant toutefois changer de sujet et ne pas paraître larmoyant et désespéré. Il se voulait capable de sortir de ses sombres pensées et d'accueillir une discussion normale, agréable et sans pleurs prêts à jaillir de ses yeux.

-Avez-vous déjà voyagé?

Demanda le jeune homme pour continuer sur le même thème mais avec une dérivation plus joyeuse et optimiste. Malgré toutes ses tristes aventures sur le sol espagnol comme américain, le garçon voulait toujours voir de nouveaux paysages, de nouveaux cieux car seuls ceux qui savent voler savent combien ils sont différents selon les endroits du monde.

Discussion simple et calme sans trop de mots à la fois, ce qui ne ressemblait décidément pas à Calisto mais il lui fallait réapprendre à communiquer normalement après toutes ces drôles d'histoires qui lui étaient arrivées, pas si drôles d'ailleurs en y repensant. Le calme de cette femme l'aidait également à se stabiliser, à se concentrer sur quelque chose et attendre avec patience pour une fois. L'inconnu avait parfois des effets bénéfiques sur les gens.
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Alexia Stamps

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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyDim 2 Jan - 12:32

    [ C'est moi qui m'excuse, mais la fin d'année m'aura prit pas mal de temps ^^ ]


    « Le rêve américain... Oui vous avez raison... Sur tout ça... Et pour les soins je le sais aussi. J'ai pu avoir un aperçu de la notion de "mourir sur le trottoir" sans que personne ne vous aide... »

    Sa phrase, de ce qu’elle ne comprenait, semblait montrer une certaine déception face à la réalité. Cela dit, ce n’était pas la peine de noircir le tableau. Il y avait des choses bien, rien n’était plus parfait qu’ailleurs. En fait, les États-Unis n’était que cela, juste un « ailleurs », ni plus, ni moins. Ce qui devait créer une certaine déception pour certain nouveaux arrivants qui avaient une image faussée de l’endroit et qui s’imaginaient déjà vivre leur propre rêve américain. Notion qui amenait pas mal de personne et qui, parfois, satisfaisait les gens, et d’autre fois où s’était tout l’inverse.

    Alexia avait fini par lui demandé si il avait quelqu’un, parce qu’elle ne comprenait pas qu’il reste si il n’avait personne. A l’écouter cette vie ne le satisfaisait par réellement, alors pourquoi ne pas retourner dans son pays, là où il avait sûrement plus d’attache ou du moins plus de point de repère que dans un nouveau, et vaste, pays comme les États-Unis. Mais là encore, la réponse ne fut pas des plus joyeuse, même si il tentait, par le timbre de sa voix, d’optimiser cette réponse qui était voué à dire qu’il n’avait personne. Ni dans ce pays, ni ailleurs. C’était plutôt étrange d’ailleurs comme réponse. Comment pouvait-on n’avoir personne de chez personne ? Il existe toujours au moins quelqu’un, même si le nombre est fortement réduit : de la famille, un(e) ami(e). Tout le monde avait au moins ça, non ? Bon la famille pouvait être un sujet épineux, et elle concevait qu’on estime ne pas en avoir. Mais on avait bien, au moins, une personne dont on se sentait proche, non ?

    Mais Alexia ne chercha pas à savoir plus, où à entrer dans un sujet qui ne semblait pas des plus réjouissant. Si elle cherchait à savoir si il n’y avait vraiment personne, soit elle risquait de partir dans une histoire compliquée pour lui, soit elle risquait d’enfoncer le clou en lui faisant répéter qu’il était parfaitement seul. Dans les deux cas, cela ne semblait pas être des plus nécessaire, et ça ne serait sûrement pas constructif. Elle préféra, donc, taire les questions qu’elle aurait pu poser afin de ne pas le gêné plus qu’il ne fallait. Déjà qu’il ne semblait pas au meilleur de sa forme, ce n’était pas la peine d’en rajouter. Et puis, elle n’avait rien d’un psy et serait incapable de trouver les mots pour pouvoir le rassurer ou l’aider. Ses seuls talents de psy lui permettant de rentrer dans la tête d’un tueur pour le comprendre et pouvoir espérer l’arrêter ou de savoir quoi dire pour se faire passer pour ce qu’elle n’était pas. Chose essentielle à son rôle d’infiltration qui se compliquait de plus en plus.

    « Avez-vous déjà voyagé? »
    « D’un état à un autre, oui, quelque fois. Enfin rien qui ne soit vraiment extraordinaire. Mais quitter le pays, pour aller en visiter un autre, jamais. »

    Elle ne mentait même pas. Les mots étaient vraiment quelque chose d’impressionnant, permettant de dire la vérité sans même la dévoiler. En réalité, elle avait déjà quitter le pays, à plusieurs reprise même. Elle avait, d’ailleurs, eu l’occasion de se rendre dans pas mal de pays différent pour les besoins d’une enquête. Mais, jamais, elle n’avait voyager de manière touristique. Elle trouvait, donc, plus simple de dire ne jamais avoir voyagé plutôt que de risquer d’avoir des questions pour avoir plus de précision. Disons que répondre qu’on a déjà voyager juste pour mener une mission à bien, n’était pas le genre de chose qu’il fallait caller, absolument, dans une conversation. Et puis, répondre de manière négative évitait les questions qui l’impliquait elle, et donc qui sont personnelles.

    « Cela dit, malgré ses défaut, cet endroit est loin de me déranger. J’irais pas faire l’erreur de croire que c’est mieux ailleurs. En tout cas, faut avoir un certain courage pour débarquer, sans attaches, dans un pays et y rester alors que vous semblez avoir une sorte de désillusion de l’endroit. »

    A aucune moment il n’avait parler d’être venu avec de la famille, avec son discours, elle imaginait qu’il était venu seul, sans famille et sans ami. D’ailleurs si il n’avait personne, elle s’imaginait qu’il devait subvenir à ses besoins tout seul, et une ville comme New York n’était pas donné pour le moindre logement. Alexia était loin de pouvoir penser, de manière logique, au fait que ce jeune homme puisse être un mutant vivant à l’institut Xavier.

    « Ca ne doit pas être facile de réussir à s’assumer tout seul dans une ville comme celle là, surtout si vous venez d’arriver et que vous ne connaissez personne. »

    C’était déjà compliqué pour un américain de se faire une place à New York, ville beaucoup trop prisée, alors pour quelqu’un qui n’était même pas du pays. Combien d’étudiant s’endettait, juste pour pouvoir suivre des cours ici, tout en se logeant ! Et même en prenant un crédit, beaucoup étaient quand même obliger de travailler à côté de manière assez intensive, juste pour se payer un appartement pas plus grand qu’une chambre moyenne.
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyLun 3 Jan - 22:36

[HJ: pas de soucis Wink bonne année aussi^^]

-Oh, je suis hébergé mais... Les personnes avec qui je vis ne semblent plus vraiment s'entendre avec moi, je fais de mon mieux mais en fait, en essayant ça, c'est encore pire alors.

Le jeune homme haussa les épaules, il était content d'avoir tout dit sauf une gaffe cette fois. Les choses étaient sorties toutes seules vu son désarroi mais heureusement qu'il avait automatiquement formulé ça de manière à ce que les indices ne soient pas compréhensibles... Ou peut-être par un expert qui sait? Non même pas; après tout le jeune homme pouvait très bien parler d'un squat ou d'une association d'aide, de toutes manières quelle importance? La satisfaction s'éteignit bien vite, Calisto s'en fichait après tout puisque même en faisant de son mieux tout finissait toujours mal pour lui. Cependant l'espagnol qui savait garder un zeste de savoir vivre cacha de son mieux sa colère, sa déception ainsi que sa peine. L'inconnue n'y était pour rien et il n'avait pas à lui raconter son histoire, inutile de lui faire subir ça; surtout que Calisto se rappelait avoir été très secret sur sa vie auparavant... Pourquoi s'était-il confié un peu à Robyn et semblait sur le point de le faire avec l'inconnue? Le jeune homme l'ignorait mais cette faiblesse n'était pas acceptable, en plus qui s'intéresserait à son cas hein? Non c'était ennuyeux à mourir et pas digne d'une demoiselle qui avait sûrement ses soucis elle aussi.

-Courage je ne sais pas, j'aurais plutôt dit lâcheté moi justement...

Fit-il en se rappelant que ses parents avaient juste fui ce qu'ils étaient et que lui-même avait fait pareil. Cependant se rappelant ses pensées précédentes le jeune homme se promit de ne pas rester sur ce thème, aussi leva-t-il ses yeux bleus vers la femme, tirant une dernière bouffée de cigarette. Il se leva et alla jeter le mégot dans une poubelle pas trop loin puis revint s'assoir.

-Alors comme ça vous avez été d'état en état? Et lesquels avez-vous vu? Il y avait de jolies choses intéressantes?

Demanda le mutant avec un joli sourire sur les lèvres, semblant avoir retrouvé un petit peu de sa joie de vivre habituelle et de sa gaité. Il pourrait peut-être partir en voyage qui sait? Calisto n'avait pas d'argent pour le bus mais il trouverait bien un moyen de se débrouiller comme d'habitude, puis sans compter l'achat des bouteilles de vin de sa mère ou le loyer, il pourrait manger correctement qui sait? Et restait les voyages gratuits par la voie des airs; l'institut l'avait aidé à bien s'améliorer de ce côté la et Calisto arrivait parfois à profiter de son pouvoir pour se déplacer plus rapidement, seul aussi et sans risques ou presque.

-Au fait je m'appelle Calisto et vous? Je suis ravi de vous rencontrer

Fit-il avec gentillesse et chaleur. Il semblait déjà aller mieux, c'était un peu étonnant sur le coup mais pas tant que ça au final... On était un battant ou on ne l'était pas et Calisto oui, il en était un mais à sa manière; comme il le pouvait, c'est à dire en tentant de passer à autre chose et en oubliant ses déboires.

-Et vous habitez dans le coin?

Demanda-t-il un brin charmeur mais tout à fait respectueux de la jeune femme, simplement curieux et envieux de faire plus ample connaissance puisque l'inconnue semblait continuer le dialogue avec un certain entrain.-elle était si douée en fait qu'il n'avait même pas remarqué qu'elle ne dévoilait quasiment rien sur elle et le faisait parler lui ou de choses ne la concernant pas directement.-
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Alexia Stamps

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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyVen 7 Jan - 15:25

    « Oh, je suis hébergé mais... Les personnes avec qui je vis ne semblent plus vraiment s'entendre avec moi, je fais de mon mieux mais en fait, en essayant ça, c'est encore pire alors. »

    Combien même elle aura comprit, par le plus grand des hasard, qu’il vivait à l’institut et qu’il était, de ce fait, un mutant, cela ne lui poserait absolument pas de problème. D’une elle n’était pas en service pour le moment et, de deux, elle ne faisait pas partie de ces agents payés à attraper les mutants. Encore heureux que, dans ce pays, il existait encore des services capable de faire autre chose que de traquer les mutants. Et puis elle aurait bien été incapable de faire ce boulot vu qu’elle était elle-même mutante et qu’elle ne comprenait pas comment on pouvait bosser à traquer les siens juste à cause d’une histoire de gène. Les seuls mutants qu’elle traquait était avant tout des personnes sur qui elle enquêtait et qu’elle devait arrêter dans le cadre de ses fonctions, que ce soit un mutant ou non, ne faisait pas de différence dans ces cas là, vu qu’elle arrêtait une personne pour ses actions et non pour ses gènes. Et puis, de toute façon, ce genre de chose n’arrivaient jamais directement. Étant en infiltration, elle était plutôt du genre à filer des renseignements et laisser les autres se charger des arrestations pour ne pas griller sa couverture.

    Bref, dans ce qu’il venait de dire, la seule chose qu’elle cru comprendre fut qu’il était dans une sorte de famille d’accueil, comme on fait souvent pour les étudiants. Les envoyés, dans un pays étrangers, dans une famille qu’il ne connaisse pas, et les laisser se démerder comme ils peuvent. Et tomber sur des gens avec qui ça ne se passent pas forcément bien était une chose assez courante, ne serait-ce que par les diversité culturelles que l’on peut rencontrer d’un pays à un autre. Le jeune homme ne semblait pas chercher à y mettre de la mauvaise volonté mais, que pouvait-elle en savoir en réalité, elle ne connaissait rien de sa vie ou de ce qu’il pouvait être au quotidien.

    « Vivre avec des personnes qu’on ne connait pas ne doit pas être évident, j’espère que vous arriverez à trouver un terrain d’entente rapidement. »

    C’est tout ce qu’elle pouvait souhaiter pour lui ne sachant pas de quoi il était réellement question. Elle ne pouvait pas prétendre le comprendre et encore moins lui donner raison sur toute la ligne, que savait-elle de ce qui se passait là où il vivait pour pouvoir juger ? Rien. Finalement son discours était assez neutre mais c’était ce qu’on pouvait faire de plus sincère quand on ne savait pas ce qui se passait. Après tout, Alexia était loin de souhaiter le malheur des gens, ils y avait bien assez de problème dans ce monde pour en souhaiter à d’autres personnes.

    « Courage je ne sais pas, j'aurais plutôt dit lâcheté moi justement... »

    Tout était une question de point de vue, en réalité. Selon Alexia, la fuite n’était pas forcément un signe de lâcheté. On était tout à fait capable de fuir pour échapper à une vie qui ne nous convient pas. Et dire que cela est de la lâcheté, elle trouvait ça un peu dommage, après tout, fuir pour vouloir une vie meilleure et un signe de courage. Parce qu’il fallait pouvoir oser le faire. Comme qui dirait, on sait toujours ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne. Partir vers l’inconnu le plus total, en le sachant, n’avait rien d’un acte lâche. Bien au contraire. Une pensée qu’elle aurait bien partagé avec lui mais, le jeune homme s’était levé au même moment pour aller jeter le mégot de sa cigarette. Elle imagina le lui dire une fois qu’il serait de retour sur le banc mais cela ne sera pas le cas, vu qu’il reprit rapidement la parole semblant chercher à changer de sujet. Elle ne se permise, alors, pas vraiment de revenir sur le dernier, surtout si il avait chercher à en changer.

    « Alors comme ça vous avez été d'état en état? Et lesquels avez-vous vu? Il y avait de jolies choses intéressantes? »
    « Oh… Elle laissa échapper un léger rire. Dis comme ça on dirais que j’ai visité beaucoup d’états, ce qui n’est pas le cas. Juste de quoi aller de voir de la famille ici et là, honnêtement je m’attarde jamais beaucoup sur le décors. »

    Il a avait un vieux truc qui disais que le FBI était une grande famille, voir même, qu’on était mariée à son métier. Du coup, si on prenait ce truc, on pouvait facilement dire qu’elle ne mentait absolument pas. Sa véritable famille elle ne la voyait que très peu, hormis son frère qui, lui, était dans la ville qu’elle. Par contre, elle avait été fréquemment envoyé à droite et à gauche du pays pour le boulot. En bref, rien ne prouvait qu’elle mentait vu qu’elle ne le faisait pas. C’est dingue ce qu’on peu apprendre à dire la vérité, juste en oubliant quelques détails, pour ne pas vraiment avoir à dire la vérité, quand on est agent comme elle. Cela dit, ce genre de truc était donné à pas mal de personne. C’était bien connu, tout le monde ment d’une manière ou d’une autre. En tout cas, ce changement de sujet semblait lui rendre le sourire, ce qui confirma le fait qu’elle avait bien fait de ne pas revenir sur sa pensée précédente.

    « Au fait je m'appelle Calisto et vous? Je suis ravi de vous rencontrer »
    « Alexia. Enchantée. »

    Elle avait lancé ça de la même manière que le jeune homme qui se prénommait, donc, Calisto. Un sourire sur les lèvres en tournant le visage vers lui pour ne pas laisser de doute sur le fait que cette rencontre aurait pu la déranger. Ce qui n’était pas le cas. Mentir sur son prénom était le genre de chose qu’elle ne faisait jamais. Aller savoir pourquoi, on imagine toujours que les personnes qui doivent cacher ce qu’ils sont donnent toujours des faux prénom. C’était le genre de truc stupide par excellence car rien n’empêchait une rencontre au hasard et se faire appelé par un autre prénom devant une autre personne était le meilleur moyen de griller une couverture. Pour ce qui était de son nom c’était une toute autre histoire mais qui avait besoin de donner un nom de famille à un parfait inconnu durant une première rencontre ?

    « Et vous habitez dans le coin ? »
    « A New York, oui. Depuis pas mal de temps, d’ailleurs. Et vous, alors, ça fait longtemps que vous êtes arrivé ? Je veux dire, vous avez eu le temps de faire des rencontres intéressantes à défaut de ne pas très bien se passé chez les personnes qui vous héberge ? »

    Ca ne servait à rien de toujours éviter les questions, ce qui finirai par être trop suspect. Puis mentir reviendrai à intrigué sur le fait qu’elle se trouve ici. La seule chose qu’elle pouvait faire s’était restée vague sur son arrivée mais ça c’était le lot de tout le monde. Personne ne donnait jamais une date précise, à moins que ce soit récent ou depuis toujours qu’ils vivent dans cette même ville.
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyDim 9 Jan - 15:52

-ça m'étonnerait, ça fait 3 ans que je suis là alors...

Le mutant eut un petit rire qui le montrait moqueur, surtout envers sa propre personne en fait. Il se trouvait un peu stupide en disant ça comme ça, le résumé n'était en effet pas très glorieux mais bon, pas besoin de s'appesantir non plus. Comme d'habitude lorsque la jeune femme parla de la famille, le mutant ailé fut aussitôt intrigué, il se retint toutefois de demander comment cette dernière était. Cette manie chez lui s'expliquait du fait qu'il n'en avait pas ou plutôt si, et là était bien le problème. Du coup il ne connaissait pas le véritable terme du mot famille puisque la sienne était tout sauf exemplaire, en résultait une profonde envie de connaitre la définition véritable. Il était très curieux à ce sujet mais savait aussi se retenir car c'était une question personnelle et que malgré ses boulettes le jeune homme connaissait le respect, ce qui le protégeait de certains dégâts irréversibles qu'il pourrait causer.

-Moi ça fait 4 ans que je suis là, ou plutôt 3 et demi on va dire, j'ai débarqué dans cet endroit d'accueil dont je vous ait parlé environ 6 mois après être venu aux Etats-Unis et non, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de rencontrer des gens "intéressants." J'en connais beaucoup à vrai dire, car là où je suis hébergé nous sommes nombreux mais on ne se parle pas tous et les affinités se créent lentement... Ce qui peut se comprendre! J'ai quelques bonnes connaissances mais sans plus et je ne suis quasiment pas sorti, disons que hum... Je suis euh, non préposé à la sortie car je suis assez fragile question santé.

Oh le vilain mensonge! M'enfin bon au moins il arrivait à dire des trucs qui ne lui paraissaient pas trop stupides et surtout vecteurs d'ennuis. Les yeux bleus du jeune homme se posèrent sur la silhouette sur le banc, du peu que pourrait apercevoir son interlocutrice apparemment ravie de le rencontrer-autant que lui, ce qui l'enchantait.- elle pourrait noter son physique androgyne, ça trompait facilement son monde ça... Espérons que l'inconnue ne cherche pas à fouiner mais Alexia de son joli prénom ne semblait pas être de ce genre, tant mieux!

-En fait si j'ai rencontré quelqu'un d'intéressant... Vous.

Un sourire charmeur et enjôleur se dessina sur les lèvres de l'ange mais il ne s'agissait pas du tout d'être dragueur, c'était juste pour s'amuser et l'amuser aussi un peu espérait-il, détendre l'atmosphère bien que celle-ci ne soit pas non plus triste à pleurer et Alexia y contribuait grandement. Le mutant pensa aussi à Robyn et Emily mais pouvait-il les voir comme des rencontres vraiment intéressantes et agréables après ce qui s'était produit? A vrai dire le jeune homme l'ignorait et il préféra même chasser lâchement leur souvenir pour souffrir un peu moins.

-Vous faites quoi dans la vie?

Demanda-t-il poliment, très curieux et content de voir qu'elle répondait simplement à ses questions sur sa maison ou son prénom. Calisto avait quand même un minimum de tenue et il s'arrangeait pour demander des choses peu personnelles-même si il se repentit d'avoir demandé pour le travail, suffisait qu'Alexia soit au chômage et bim, point sensible touché, boulette effectuée avec brio comme d'habitude...- ou tout du moins ne pas réclamer plus.

-Et sinon, même si vous ne regardez pas trop le décor, il y a des choses bien à New York? J'aimerais bien me changer les idées, que dites-vous d'une petite soirée improvisée? Vous connaissez des boîtes biens par là?

Demanda le jeune homme qui n'était pas spécialement un fêtard invétéré mais qui aimait quand même s'amuser. Ce serait la première fois qu'il ferait ça en dehors de l'institut, ce n'était pas la chose la plus prudente à faire mais s'il ne pouvait plus vivre sous prétexte qu'il pouvait voler hein...
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Alexia Stamps

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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyDim 16 Jan - 14:48

    « ça m'étonnerait, ça fait 3 ans que je suis là alors... »

    Vu de cette manière, si ça faisait trois ans que ce n’était pas possible de trouver un terrain d’entente, il y avait peu de chance pour que ça fonctionne maintenant. Alexia se garda de tout commentaire parce qu’elle n’était pas la bonne personne pour pouvoir juger de quelque chose qu’elle ne connaissait pas. Après tout, elle ne savait pas avec qui il vivait – s’étant callé sur une sorte de famille d’accueil, ou foyer pour jeunes – ni ce qui se passait dans l’endroit où il se trouvait. Sans ce genre d’information émettre un jugement serait d’une prétention sans borne étant donné que rien ne lui permettait de comprendre ce qu’il pouvait vivre. Elle se fit, donc, silencieuse, pas parce qu’elle s’en fichait complètement mais parce qu’elle partait du principe qu’il valait mieux se taire plutôt que de raconter des ânerie plus grandes qu’elle. C’est donc, naturellement et après avoir répondu à ses questions, qu’elle l’interrogea sur un autre sujet.

    « Moi ça fait 4 ans que je suis là, ou plutôt 3 et demi on va dire, j'ai débarqué dans cet endroit d'accueil dont je vous ait parlé environ 6 mois après être venu aux Etats-Unis et non, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de rencontrer des gens "intéressants." J'en connais beaucoup à vrai dire, car là où je suis hébergé nous sommes nombreux mais on ne se parle pas tous et les affinités se créent lentement... Ce qui peut se comprendre! J'ai quelques bonnes connaissances mais sans plus et je ne suis quasiment pas sorti, disons que hum... Je suis euh, non préposé à la sortie car je suis assez fragile question santé. »

    Bon le changement de sujet n’était pas vraiment au point, vu qu’on en revenait à cet endroit qu’il fréquentai. Cela dit il y avait des choses qu’elle nota presque inconsciemment dans le discours du jeune homme. Elle pouvait oublier cet histoire de famille d’accueil comme on pouvait le faire entre deux pays, sinon il n’y aurait pas eu lieu qu’il parle de nombreuse personne. Le raisonnement le plus logique serait de revenir à une sorte de foyer pour les jeunes, ce qui se faisait beaucoup de nos jours. Bien trop d’ailleurs, il serait préférable que tout le monde est un toit sur la tête sans avoir à recourir à ce genre de chose. Pour la première fois l’institut Xavier lui passa par la tête. Difficile de ne pas penser mutant quand les journaux et les médias ne parlent que de ça et de cette école implanté dans LEUR ville. Un endroit qui pourrait tout à fait correspondre aux petites choses qu’il avait dit de cet endroit. Il n’aurait pas parler de plusieurs personnes, qu’elle aurait surement laisser son idée de famille d’accueil faire son chemin, mais là, la notion venait de changer.

    Cela dit, l’idée n’avait fait que parcourir un coin de son esprit et si elle voulait des réponses elle savait très bien qu’une approche directe n’était pas recommandé. Alors, elle ne fit que l’écouter, sans changer quoique ce soit de l’attitude qu’elle avait pu avoir jusqu’à présent. Et si il était réellement un mutant ? Elle s’en contre foutait royalement, en réalité. Pas son problème. Pas son boulot. Mais avant qu’elle n’est pu dire quoique ce soit, le jeune homme reprit assez rapidement.

    « En fait si j'ai rencontré quelqu'un d'intéressant... Vous. »

    Elle se mise à sourire, notant le sourire que lui pouvait avoir sans même s’en formaliser davantage. Cela dit elle espérait, pour lui, qu’il avait eu l’occasion de rencontrer d’autres personnes intéressantes en un peu moins de 4 ans qu’il était sur le territoire américain. Ce qu’elle ne manqua pas de faire savoir, toujours dans ce même sourire.

    « C’est gentil, bien que j’espère que vous avez eu l’occasion de rencontrer d’autre personne intéressante. SI ce n’est pas trop indiscret, et je comprendrais que vous ne vouliez pas répondre, mais vos problèmes de santé ne sont pas trop grave, tout de même ? Cela dit, pour ce qui est de vivre en communauté, plus on est nombreux et moins c’est évident, surtout quand on a quelques personnes avec qui ça se passer vraiment mal. »

    Pour la dernière partie de sa phrase, elle savait un peu de quoi elle parlait. Elle avait passé tellement de temps dans les bureau du FBI qu’elle avait eu l’impression d’y vivre à un moment de sa vie. Les choses n’avaient pas toujours été simples, encore moins par le fait qu’elle n’était pas un homme et qu’elle s’était bouffé un nombre incalculable de réflexions pour lui rappeler ce fait. Cela dit les choses avaient toujours fini par se calmer. Elle n’était peut être un homme, mais les résulatats avaient toujours été là, et elle avait le poing assez sensible pour en retourner une quand elle estimait que les réflexions allaient trop loin.

    « Vous faites quoi dans la vie? »

    Question logique qui revenait dans toutes les discussions quand on rencontrait quelqu’un. Question à laquelle elle avait apprise à ne pas se montrer embarrasser ou montrer quoique ce soit qui puisse prouver qu’elle allait mentir sur la réponse qu’elle donnerait. Il allait de soit qu’elle ne donnerait pas sa véritable profession, si elle faisait ce genre de chose, ça ferait bien longtemps que sa couverture aurait été morte et qu’on lui aurait prié de quitter ses fonctions, si ce n’était pas le groupe de mafieux chez qui elle était infiltré qui lui collait une balle dans la tête. C’est donc avec un naturel plus que crédible qu’elle donna une réponse sans laisser le moindre doute sur sa sincérité.

    « Je suis représentante pour une entreprise de téléphonie mobile. D’où le fait de quitter l’état de temps en temps, sans vraiment avoir le temps de visiter quoique ce soit. »

    Ce métier c’était celui qu’elle donnait à tout le monde, comme le fait de donné son vrai prénom : ça évitait les mauvaises surprise en cas de rencontre non prévue. Il pouvait même poser les question qu’il voulait qu’elle aurait les réponses. Après tout ça faisait des années qu’elle travaillait fictivement dans une entreprise de téléphonie mobile. Assez longtemps pour avoir suffisamment d’information sur ce genre de métier pour être crédible dans ses explications.

    « Et sinon, même si vous ne regardez pas trop le décor, il y a des choses bien à New York? J'aimerais bien me changer les idées, que dites-vous d'une petite soirée improvisée? Vous connaissez des boîtes biens par là? »
    « J’ai bien peur de ne pas être une référence en terme de boite. Je crois que la dernière fois que j’y ai mit les pieds s’était à mes 21 ans, la majorité imposant ce genre de rituel. »

    La phrase avait été dite dans un léger rire, pour bien montrer que ça n’avait pas été un rituel si horrible que cela. Mais elle n’était pas fan de ces endroits confiné, ou des gens se collaient les uns aux autres et ne sachant pas s’amuser sans avoir un taux impressionnant d’alcool dans le sang. Comme si il fallait boire et en devenir carrément lourd pour avoir l’impression d’être heureux et s’amuser.

    « Cela dit, il y a un bar, pas loin, assez sympa avec de la musique de fond sans que ça ai besoin de tuer les tympans de gens qui sont présent. Si ça vous tente ? »
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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyDim 16 Jan - 23:40

-Ah non ce n'est pas gentil, c'est sincère

Le jeune homme eut un petit sourire charmeur mais ce dernier restait plus chaleureux qu'autre chose, Calisto avait beaucoup de défauts mais il ne calculait pas, c'était une personne qui ne pensait pas aux conséquences justement et c'était une qualité aussi bien qu'un défaut. Spontané, on pouvait compter sur son aide immédiate sans recherche d'avantages à remporter mais du coup il y avait les bêtises et la maladresse qui allaient avec. Mais pour l'instant l'Espagnol parlait avec une presque inconnue sans problèmes, ils avaient l'air de plutôt bien s'entendre et le jeune homme s'enorgueillit de la voir sourire, impossible donc de continuer dans le récit de ses tristes déboires, ce serait criminel.

-Non rien de grave rassurez-vous, ça m'empêche juste d'aller ou je veux quand je veux parfois. Et j'ai probablement rencontré d'autres personnes intéressantes, j'essayais juste de vous draguer...

Le Mallorquin eut un petit rire joyeux, le fait qu'il dise carrément cette phrase de but en blanc prouvait bien que l'intention n'y était pas. Calisto pensait que la femme était belle d'après le peu qu'il avait vu mais cela ne lui donnait pourtant aucune envie de lui sauter dessus ou de tenter de la charmer vraiment. Il avait tendance à faire son joli coeur devant les demoiselles mais ce n'était jamais poussé, plus mignon qu'autre chose en fait, comme quoi il avait beaucoup de retard dans ce domaine également mais cela lui évitait sans doute bien des souffrances et ça n'en était que mieux. Le regard égayé, heureux de se sortir de sa spirale infernale lui même et de cesser ses jérémiades le mutant ailé se releva promptement. Tout n'allait pas si mal finalement... Il n'avait pas mal au dos grâce au manteau qui ne le serrait pas contrairement à un vêtement comme la chemise lors de l'affaire du zoo, il avait rencontré une personne sympathique et apparemment équilibrée qui lui parlait gentiment... Allez haut les coeurs. Bon s'agissait pas de la coller au point qu'elle en ait marre de lui hein! Mais Calisto comptait bien profiter de son aimable présence, priant pour que Maximilian ou un autre type dans le genre ne vienne pas tout gâcher comme avec la douce Robyn.

-Téléphonie mobile? Laquelle? J'ai peut-être un portable qui porte votre marque...

Il sourit et sortit l'engin, sobre, simple, loin d'être à la pointe de la technologie comme certains jeunes. Calisto était en effet loin d'être riche comme crésus et son téléphone plus quelques monnaies par ci par là étaient ses seuls possessions réelles sans compter son cher manteau brun et des tee-shirts ainsi que deux ou trois jeans. Le jeune homme le montra à la jeune femme assez longtemps pour qu'elle puisse le voir puis il le rangea prudemment dans son manteau, faisant évidemment attention à ce que ce dernier ne dévoile rien. C'était peut-être moins douloureux mais plus risqué, mais bon soit... Calisto voulait s'amuser en compagnie d'Alexia, tant pis pour ce qui se produirait, il était plus gêné pour la femme mais il se disait qu'au cas où il saurait la protéger des ennuis en disant que tout était de sa faute...

Bon autant ne pas partir défaitiste! Il s'agissait de boire un verre dans un café! D'ailleurs la boîte était une idée absolument nulle et dangereuse pour Calisto; il se maudit intérieurement et loua Alexia qui avait évincé l'idée. Tout ce monde, ces vigiles, ça n'aurait pas été bon signe pour le Mallorquin car ceux-ci auraient pu le fouiller et lui ordonner d'enlever son manteau, ou alors quelque chose aurait pu arriver avec tant de personnes à se trémousser.

-ça ce n'est pas qu'un rituel Américain... ça se fait partout...

Fit-il en souriant, toutefois le jeune homme lui ne l'avait pas fait car 1) il n'avait pas assez de sous 2) il avait été plus malin que ce soir en le proposant et avait songé au dégâts que cela occasionnerait. Toutefois Calisto oublia vite l'image des boîtes aux enseignes scintillantes de Palma pour imaginer un autre dancing au nom bien anglais où se déhanchait une femme qui portait un manteau cachant la moitié de son visage... Une jeune personne majeure qui dansait sous les feux des projecteurs et même en sortant sous les étoiles ou en s'asseyant sur un banc, tapotant du pied car le rythme d'une chanson lui était restée. Un sourire étira ses lèvres, nouveau sourire oui... 3 fois en tout pour ce soir, cette presque inconnue était un ange ou quoi?!

-Et bien allons-y alors, je vous laisse me guider señorita...

Calisto était heureux qu'Alexia prolonge leur entrevue sans donner une excuse bidon pour le lâcher en cours de route. Il ne se rendait pas compte que cette situation était plus ou moins normale, pour lui ceux qui l'acceptaient étaient des êtres plein de bonté. Le Mallorquin n'avait pas pour habitude de se sentir à la hauteur des autres alors il considérait que les gens comme Alexia lui faisaient une faveur en lui permettant d'avoir un brin de vie sociale. Oui décidément sa confiance en soi était peu élevée; c'était l'une des rares choses que l'institut n'avait su lui apprendre avec le contrôle de soi concernant la spontanéité maladive, ou alors s'il l'avait gagné à une époque, il l'avait totalement perdu avec ces derniers événements. Néanmoins rien ne transparaissait sur son visage, il avait juste l'air d'un jeune homme heureux après avoir été triste; sachant redevenir optimiste au moindre retour d'un rayon de soleil, ce qui n'était pas faux d'ailleurs, tout comme le plus petit nuage pouvait le mener au comble du désarroi... C'était une personne entière, trop sans doute mais on ne se refaisait pas en un jour n'est-il pas?

-Et vous alors, vous en avez rencontré des personnes intéressantes?

Lui fit-il plein de malice en lui tendant le bras et en inclinant légèrement la tête comme pour s'incliner. L'espagnol savait être galant comme dans les films, c'était ces derniers qui avaient fait sa maigre éducation ainsi que l'institut. A singer ainsi un grand duc il s'amusait clairement mais s'appliquait aussi un peu parce qu'Alexia lui semblait digne d'une princesse quelque part et qu'une femme, même si on ne veut pas la draguer et juste s'en faire une amie, il faut savoir la soigner comme une oeuvre d'art. Oubliant qu'il ne connaissait pas le dit endroit et qu'Alexia devait le guider le jeune homme un peu trop enthousiaste commença à marcher fièrement comme un gentilhomme... Se trompant évidemment de côté.
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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyVen 4 Fév - 21:38

    « Ah non ce n'est pas gentil, c'est sincère »

    Que faire d’autre, hormis sourire ? Si cette même phrase avait été prononcé par un type lourd, puant l’alcool à des kilomètres, elle lui aurait sûrement mit son poing en pleine figure histoire d’être certaine qu’aucune phrase de ce type ne puisse parvenir à nouveau à ses oreilles. Et quand il s’agissait de se défendre ou de faire taire une personne, l’agent du FBI savait s’y faire. Mais cette envie ne parcourra pas son esprit, pas à un seul moment. Il ne s’agissait pas de drague sévère comme ça pouvait être le cas avec d’autre personne. Bien au contraire, ça restait gentil, bon enfant, alors pourquoi avoir une autre réaction que sourire, ce qu’elle venait de faire.

    Quand il répondit au fait qu’il n’avait rien de grave, elle hocha simplement la tête ne préférant pas entrer dans des détails qui ne la regardait pas. Mais elle finit par émettre un léger rire quand il annonça qu’il tentait seulement de la draguer, ce qu’elle ne prit absolument pas au sérieux. Elle trouvait même cela amusant, du moment que ça restait de temps en temps, si il venait à lui sortir ce genre de chose à chaque phrase, elle finirait sûrement par lui dire d’arrêter. Mais là, comme la phrase précédente, elle trouvait que c’était bon enfant, un peu comme une personne sortie tout droit d’un film répliquant des choses que plus personne ne disait depuis longtemps, à moins d’avoir eu sa dose conséquence d’alcool, ou d’être un espèce de gros lourdingue. Ce qui, a priori, ne semblait pas être le cas de ce Calisto.

    « Oh et cette façon de draguer fonctionne en temps normal ? »

    Le ton était amusé comme pour dire qu’elle ne croyait pas vraiment au fait qu’il puisse réellement la draguée. Dans un sourire pour ponctuer sa phrase, elle finit par répondre à la question qu’il avait posée concernant son travail. La réponse était rapidement donnée, comme si cela était la pure vérité. Mais à cette réponse, elle vit le jeune homme sortir son téléphone portable

    « Téléphonie mobile? Laquelle? J'ai peut-être un portable qui porte votre marque... »
    « Si je vous dit pour quelle marque je travail, je vais avoir l’impression de parler travail et, pour être franche, j’ai envie de plein de chose mais parler travail n’en fait absolument pas partie. Mais, je ne travail pas pour la marque de votre téléphone. »

    Si on voyait quelque chose d’étrange dans ce qu’elle venait de dire c’est que la personne devait être particulièrement parano. Il était facile de comprendre que quelqu’un n’est pas envie de parler de son travail dans ses heures de repos. Et, Alexia ne mentait même pas en disant ne pas avoir envie de parler de son boulot. Bien sur son véritable boulot n’avait rien à voir avec ce qu’elle avait annoncé à Calisto mais elle restait parfaitement sincère dans ses derniers propos ce qui devait encore moins éveiller une quelconque interrogation sur la véracité de ses propos. De son côté, Alexia ne remarqua rien de louche dans la façon qu’avait le jeune homme à ranger son téléphone. Tout ce qu’elle voyait c’était une personne qui devait sûrement prendre soin de ce téléphone et qui préférait le ranger de manière précautionneuse. De toute façon comment pouvait-elle s’imaginer que sous le manteau de Calisto se cachait une paire d’ailes ? C’est pas comme si on croisait ce genre de chose régulièrement.

    Concernant le rituel qui consistait à aller en boite de nuit le soir de sa majorité, Calisto affirma que cela n’était pas typiquement américain, ce qu’Alexia n’avait absolument pas dit. Elle savait parfaitement que ce genre de chose se faisait un peu partout. Après tout, il n’y a pas vraiment de différence – hormis l’âge de la majorité – entre un jeune américain, français ou même espagnol. Cependant il ne dit pas si il l’avait fait ou non. La question ne lui avait pas été posé en même temps, alors pourquoi le dire ? Mais, la question qu’Alexia se posait, maintenant, concernant le supposée majorité du jeune homme. L’était-il ou non ? Aller dans un bar avec un mineur n’était pas la meilleure de chose à faire, surtout si il prenait de l’alcool. De toute façon, elle s’en fichait, au final, l’endroit ou ils allaient n’était pas des plus regardant sur les pièces d’identité à moins que la personne ressemble à quelqu’un de vraiment trop jeune pour avoir de l’alcool.

    « Et bien allons-y alors, je vous laisse me guider señorita... »

    Toujours dans un sourire, Alexia se leva de la place qu’elle occupait sur le banc, pendant que Calisto lui demandait si elle avait rencontrer des personnes intéressantes. Oh oui ! De manière très ironique elle pourrait cité ses collègues, ou les membres du réseau de Fisk, des voleurs en tout genre… La classe, non ? Puis les dernières personnes qu’elle avait rencontré : Ceux avec qui elle avait fait le braquage de la cinquième avenue ? Ah, peut être est ce qu’elle devait compter les personnes qu’elle avait menacé durant ce braquage ? Elle sortie toute cette ironie de sa tête et, sans même sans rendre compte, un nom lui vint en tête : Tonho. Cet homme qu’elle avait mener jusqu’à la salle des coffres au braquage, qui lui avait offert d’éventuellement travailler pour lui contre Fisk. Ce qui allait faire d’elle une sorte d’agent triple. Oui, sans la moindre ironie, c’était une rencontre intéressante.

    « Oui, quand même, lança t-elle dans un léger rire. Heureusement que le monde n’est pas fait que de personne inintéressante et ennuyeuse. Ce que l’on doit forcément être pour beaucoup de personne, d’ailleurs. »

    Comme quoi tout était franchement subjectif en y pensant bien. On trouvait forcément des gens bien, d’autre nous appréciait alors que d’autre nous détestait. Mais sur le nombre de personne existantes que l’on pouvait rencontrer, heureusement qu’il y en avait que l’on pouvait trouver intéressant. En tout cas c’était le cas pour Alexia, bien que c’était assez compliqué pour elle vu qu’elle ne pouvait jamais être véritable sincère avec quelqu’un. Elle cacherait toujours son emploi, mentirait toujours quand elle devra partir sans prévenir et ainsi de suite…

    De manière amusante, Calisto fini par tendre son bras. Histoire de rentrer dans le jeu, Alexia le prit sans hésitation et marcha dans la même direction que lui. Enfin, elle le laissa surtout guider la marche pendant quelque pas avant de lui dire de manière amusé, mais absolument pas de manière critique :

    « Vous savez, vous m’avez demandé de vous guider jusqu’à la bas. Peut être que vous devriez vous tenir à cela parce que là, on part du mauvais côté. »

    Elle se mise à rire, légèrement. Pourtant pas de doute sur le fait qu’elle ne se moquait pas de lui, elle trouvait juste la situation assez amusante, sans pourtant que ce sentiment soit négatif. Bien au contraire. Du coup, elle pointa son doigt dans la direction opposée à celle que le jeune homme avait prit.

    « En fait, c’est par là bas. »
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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyVen 11 Fév - 10:48

-Euh...

Le jeune homme riva ses yeux bleus dans ceux de son interlocutrice qui venait de lui poser la question de la mort qui tue. Comme pour se donner un peu de contenance et de temps pour la réflexion, le mutant haussa les épaules avant de laisser passer un blanc et de sourire. Mieux valait prendre ce constat à la rigolade finalement.

-Non... Pas beaucoup! Mais ça marche pour faire rire, c'est déjà pas mal dans ce monde trop triste, hein?

Calisto essaya d'avoir l'air assuré, la question au fond l'avait un peu ébranlée car il est vrai que le jeune homme était très en retard sur ce thème qu'était l'amour et tout ce qui s'y rapportait. La séduction, la drague tout ça n'était pas pour lui, il était bien trop ingénu malgré ses 20 ans et des poussières, alors forcément en voyant une jolie femme et en remarquant que cette dernière ne lui faisait aucun effet il s'inquiétait un peu pour ses hormones mais bon... Il y avait pire maladie, pas vrai? Et au moins cela lui permettait d'avoir des contacts sains avec ses rencontres, enfin, quand une gaffe ne venait pas tout gâcher!

En parlant de boulette, voilà que l'indélicat personnage malgré lui en avait commis une. Parler boulot à Alexia, non mais franchement! D'accord Calisto l'avait fait spontanément, entrainé par son enthousiasme mais maintenant qu'elle le lui disait, tout paraissait limpide. Qui aurait envie de discuter boulot lors d'un moment de pause? Un peu contrit le blond rangea son téléphone et s'excusa, le rouge montant à ses joues légèrement mates. On voyait bien qu'il s'était encore fait avoir et ne pensais évidemment pas au double jeu d'Alexia, il croyait réellement ses paroles, d'ailleurs très sensées et aimables malgré tout.

-Ah bah oui, je suis bête. Désolé alors, je ne vous parle plus de téléphone de la soirée, promis!

Comme Alexia continua la conversation, le mutant sut qu'elle n'était pas fâchée; aussi il reprit un air plus naturel, moins gêné et la laissa lui parler de sa théorie sur les gens ennuyeux et inintéressant. Lui même avait sa propre théorie en bon philosophe en herbe-ou en plumes comme vous voulez.- qu'il était.

-Assurément mais inintéressant ne veut pas spécialement dire ennuyeux. Parfois ce sont les moins ennuyeux qui sont les plus inintéressants parce qu'ils font n'importe quoi et que les plus ennuyeux cachent souvent quelque chose de passionnant mais qu'ils sont timides.

Hum... Philosophie du soir... Espoir, non vous croyez? Le Mallorquin s'était risqué à une suite de mots risquée et compliquée pour un non natif même s'il parlait l'anglais couramment. Sans compter que Calisto se rendait compte qu'il se sentait touché par cette situation et qu'il se considérait comme quelqu'un d'inintéressant vu tous ses soucis en société. Mais bon, pour une fois quelqu'un l'acceptait, autant ne pas tout gâcher en commençant à se poser des questions sur soi, déjà que sa confiance s'ébranlait petit à petit et qu'il se demandait présentement lequel de ses gestes ferait fuir sa nouvelle camarade... Non, il fallait reprendre du poil de la bête! Enfin de la plume de l'oiseau plutôt. Et c'est parti pour guider une native dans un coin que vous même vous ne connaissiez pas... Une belle bourde en perspective, encore une oui, mais heureusement charmante...

-Ah bah oui... C'est logique! N'empêche c'est toujours pareil, on pourrait se servir de moi comme d'une boussole indiquant le sud. A chaque fois je vais dans le sens opposé à la bonne direction... Je devrais apprendre à faire le contraire de ce que je pense pour avoir tout bon.

Le mutant se mit à rire lui aussi, il aimait bien la voix d'Alexia ainsi que sa façon de rire, mais ça il n'allait pas le lui dire car ça ferait vraiment drague lourde; comble de l'ironie vu qu'il n'y pensait même pas! Calisto se retourna donc d'un geste prompt et proposa donc son autre bras à la jeune femme, elle avait saisi précédemment son coude, se prêtant au jeu. Enfin une fille amusante qui ne jouait pas les vierges effarouchées quand cela n'avait lieu d'être en plus. Finalement la silhouette sombre sur le banc se révélait être une personne pleine de vie et très amusante. Même si Calisto devait faire attention, il était heureux de trouver quelqu'un avec qui il pouvait se permettre d'être un peu lui-même soit le joyeux sbire d'antan qui ne craignait pas d'offusquer ses interlocuteurs pour une bêtise.

-ça s'appelle comment? Il y a de la bonne musique au moins?

Lança-t-il comme on met au défi quelqu'un d'être à la hauteur de ses promesses. Promesses d'amusement dans ce cas là, le tout prononcé avec un sourire trop amical pour réellement s'apparenter à un test. On pouvait aussi deviner aisément que le blond n'était pas difficile à satisfaire, tout lieu pouvait être son terrain de jeu pourvu qu'on sache lui donner l'impulsion nécessaire pour qu'il en est l'envie.
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Alexia Stamps

Alexia Stamps
Mutante de niveau 2
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Profession : Officiellement : Agent du FBI
Officieusement : Travail pour le Caïd (Fisk, de son nom)
Encore plus officieusement : Sert d'agent double pour Tonho depuis le braquage dans la banque de la cinquième avenue.
Points de rp : 11

En pleine réflexion [Libre] Vide
MessageSujet: Re: En pleine réflexion [Libre]   En pleine réflexion [Libre] EmptyMer 2 Mar - 20:05

    L’hésitation du jeune homme, face à la question d’Alexia, qui se traduisait par un « heu » universel, fit sourire la jeune femme. Calisto reprit, après un léger blanc, que non, ça ne fonctionnait pas des masses, sauf pour faire rire. Ce qui n’était si mal. Alexia hocha la tête positivement dans un grand sourire. Oui, ce n’était pas si mal.

    « C’est un bon début. Mes parents m’ont toujours appris que ceux qui savait faire rire avait plus de chance que les autres. »

    Sûrement le genre de connerie qu’on apprend à une gamine pour pas qu’elle finisse dans le lit du premier « beau-goss » qui lui tombe sous la main. Une façon de dire qu’il faut s’accrocher davantage à la personne et à ce qu’elle est plutôt que de rester bloquer sur un physique. Bref, elle s’en foutait pas mal en réalité. Mais elle trouvait que la réponse collait bien avec ce que venait de dire Calisto.

    Ce qui était étrange c’était de le voir hésiter, en plus de sembler peu à l’aise bien que cela ne soit pas si flagrant, alors que c’était lui qui était partit dans ce délire à la base en parlant de drague. Ce qu’Alexia avait prit, depuis le début, comme un jeu. Sa réponse avait été dans ce sens, en aucun cas elle n’avait cherché à le mettre mal à l’aise. Le mieux était encore de ne pas revenir sur le sujet. Du coup ça avait assez vite dévier sur le boulot d’Alexia qui avait, à son tour, mit un frein en expliquant que parler boulot pendant son temps de repos n’était pas le genre de chose qu’elle préférait. Calisto promis de ne plus parler de téléphone de toute la soirée, ce qui fut accueilli par un sourire.

    La théorie de Calisto sur les gens ennuyeux et inintéressant se tenait également. Cependant, Alexia était d’avis à dire que tout cela dépendait fortement des personnes. Après tout on pouvait également être ennuyeux et inintéressant. Ce qui ne serait pas de chance. Enfin, de toute façon, ce genre de personne était forcément intéressant pour quelqu’un. Tout cela était bien trop subjectif pour avoir une théorie parfaite à pondre.

    Suite à une mauvaise direction, prise par Calisto, celui-ci expliqua bien vite qu’il devrait se mettre à faire le contraire de ce qu’il pense. Ce qui laissait entendre que c’était monnaie courante chez lui de se planter en voulant bien faire. Alexia ne savait pas si c’était une bonne chose ou non, tout dépendait des proportions finalement. Mais pour l’heure, elle avait trouver qu’en rire était une bonne chose, sans avoir à ce moquer juste parce qu’elle trouvait ça amusant. Peut être un peu attendrissant sur les bords. Une fois la bonne direction prise, Calisto la questionna sur l’endroit où ils prévoyaient d’entrer.

    « C’est le …. La sonnerie de son propre téléphone sonna … Ah, désolée. »

    Lâchant le bras de Calisto, tout en restant à côté de lui, elle attrapa son téléphone pour y répondre. Les réponses de la jeune femme étaient assez brèves, des oui, des non, pas plus de quelques mots. Le tout paraissait vraiment naturel alors que la personne au bout du fil était son frère lui annonçant que le boss de l’organisation criminelle qu’elle infiltrait voulait voir quelques personnes, sur le champ. Et quand on annonce sur le champs, on sait qu’il ne faut pas chercher à discuter bien longtemps. Pourtant, malgré la conversation, Alexia gardait un sourire chaleureux sur le visage, pour finir sa conversation par un « j’arrive, t’en fais pas. » qui, vu le timbre, semblait plutôt être dit à un petit ami que à un frère. Elle raccrocha et posa un regard désolé sur Calisto.

    « Je suis vraiment navrée mais je vais devoir y aller. Mon ami devait rentrer que demain de son voyage et, finalement, en voulant me faire la surprise, il vient d’arriver et ne m’a pas trouver à la maison. Je m’en voudrai de le faire attendre. En tout cas merci pour ce début de soirée, beaucoup plus sympa que de rester seule sur un banc. »

    Elle fit un signe de main, dans une dernière excuse et un sourire, puis tourna les talons pour s’en aller. Bien sur rien à voir avec un ami qui l’attendait. La soirée allait être longue… Très longue et rien qu’à cette perspective elle en perdit très vite son sourire.

    [Je boucle parce que je te fais grave attendre et que j’ai vu dans les demande de rp que tu voulais clôturer des rp dès que possible, donc, je te retiens pas plus longtemps ^^]
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