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 Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]

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Edward Livingston

Edward Livingston
Humain

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Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] Vide
MessageSujet: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyMer 9 Juin - 21:38

    « Je refuse de monter là haut, un point c’est tout ! »

    William lança un soupire exaspérer. Combien de fois avait-il entendu cette phrase ? Cette femme de maison, qui servait à tout faire dans ces lieux, y comprit les repas, ne passait pas plus de deux semaines sans laisser entendre ces mots. Elle demeurait là, stoïque et parfaitement droite, les bras croisés contre son ventre, l’air déterminé. Il n’était pas concevable qu’elle monte là haut, pas dans les pièces qui étaient réservées à Edward. William tenta bien de lui demander pourquoi elle refusait de monter le repas du privé qui logeait à l’étage, mais à peine avait-il lancé ses mots que des éclairs semblaient sortir du regard de la vieille femme.

    « Pourquoi ? Vous me demandez pourquoi ? Mais parce que quand je suis monter hier soir pour son repas, il n’a cesser de me demander d’avaler un de ses produits aux odeurs horribles, certifiant que je ne craignait rien mais que… Dans le doute, il préférait essayer sur moi que sur lui. Rendez vous comptes ? Dans le doute, qu’il a dit. A-t-on idée de telles manières ? Je n’ai pas été engagé comme cobaye, comme ces pauvres souris que l’on retrouve sur le dos. Non, monsieur ! Et puis, s’est sans comptez son humeur massacrante, cette odeur horrible, ces coups de feux qu’il s’amuse à tirer dans les murs, ces… »

    Et ça continuait de cette manière pendant de longues minutes. De très longues minutes. Selon William, Edward était le colocataire le plus affreux que l’on puisse trouver dans tous New York. Connaîtrait-il d’autre ville, qu’il n’hésiterai pas à dire qu’il était, même, le pire locataire –tout court- que l’on puisse avoir dans ce monde. D’une patience infiniment supérieur à Edward –notons que cela n’avait rien de foncièrement compliqué- William écouta tout le discours énervé de leur femme d’intérieur. Elle hurlait toujours, mais voilà des années qu’elles les servaient. Rien que pour cela elle devait mérité toutes les félicitations du monde, Edward lui en avait fait voir de toutes les couleurs, par ses manières excentriques et sa façon d’être, pourtant elle restait là, se contentant de temps en temps de faire savoir son mécontentement à William, qui ne pouvait qu’écouter religieusement. Il hochait la tête, sortait des exclamations outrées au bon moment et, enfin, elle quitta la pièce satisfaite d’avoir pu vider son sac. Mais elle ne montrait pas aujourd’hui, si bien que c’est william qui se chargea du plateau contenant le repas pour le porter à Edward qui ne devait rien avoir mangé depuis la vieille.

    Une fois devant la porte de son colocataire, et ami, il prit le plateau dans une main pour pouvoir frapper avec l’autre. Pas de réponse, il ne s’en étonna pas une seule seconde. Deuxième série de coups, et toujours pas le moindre signe de vie. Il alla jusqu’à la troisième série avant de décider d’agir d’une autre manière. Un sourire se dessina sur ses lèvres à l’avance, à croire qu’il connaissait Edward sur le bout des doigts.


    « Lâchez donc votre tube à essai et venez ouvrir. »
    « Tube à essai ?! Vos déductions, mon cher William, sont vraiment aux plus bas. »
    « Peut être, mais vous ne pouvez plus feindre de ne pas entendre mes coups à la porte et, de ce fait, vous ne pouvez que venir m’ouvrir maintenant ! »

    Edward lâcha un juron qui s’entendit de manière étouffer à travers la porte close, ce qui ne manqua pas de faire sourire William. Il aurait été gagnant dans tous les cas, même si Edward tenait une éprouvette. D’une manière ou d’une autre, il aurait répondu. Et une réponse de sa part entraînait obligatoirement l’ouverture de cette porte close. C’est avec une mauvaise volonté, non dissimulée, qu’il ouvrit la porte pour laisser entrer William. Edward ne le débarras absolument pas de son plateau, et lui imposa même de refermer la porte derrière lui pendant qu’il reprenait place dans son fauteuil. Tête rejeter en arrière, il fixait le plafond. William en vint à se dire que si il faisait cela, c’était sûrement pour ne pas voir le capharnaüm qui régnait sur le sol : coupure de journaux, objets en tout genre, et diverse chose qui n’était même pas identifiable au premier coup d’œil. A ce demander comment on pouvait vivre dans un tel endroit.

    « Je vous apporte votre repas. »
    « William, c’est une véritable offense de venir me dire une chose pareille. Doutez vous vraiment que je n’ai pas remarqué votre plateau de nourriture dans vos mains ? »
    « » C’était dans ce genre de remarque qu’il était invivable.
    « Peu importe, je n’en veux pas. On sort. »
    « Mais… »
    « Tsss tsss, posez ça dans un coin. On mange dehors. »

    Edward avait fait un signe de main assez vaste pour désigner toute la pièce comme réceptacle à cette nourriture. Pas la peine de discuter quand il avait une idée en tête et, de toute façon, sortir ne pouvait que lui faire du bien après ces trois jours passé enfermé dans cette pièce sans en sortir une seule fois. On pourrait imaginer que d’avoir un locataire qui reste enfermé, est un locataire discret. Celui qui pense cela, n’a jamais vécu avec Edward car c’était dans ces moments là qu’il était le plus insupportable. Mais passons les détails d’une colocation difficile, tout lui était toujours pardonné de toute façon. Félicitons la patience de William, mais si Edward se plaira à dire que c’est lui qui supporte la présence d’une tierce personne et non pas l’inverse.

    Alerte, Edward était déjà prêt. Un signe qui prouvait qu’il avait déjà eu l’intention de sortir bien avant que William ne monte. Même si il était près de 19h, Edward ne sortait jamais d’une de ses robes de chambre quand il ne comptait pas sortir. Le fait qu’il est enfiler ces costumes marron, typiquement anglais, prouvait donc son attention. C’est là que la lumière se fit dans l’esprit de William.


    « Depuis combien de temps avez-vous pour idée de sortir ? »
    « L’envie m’a prit vers 13h, pourquoi donc ? »
    « Vous avez attendu que je monte pour le faire savoir, je ne vous demanderai pas si il était trop compliquer de descendre l’annoncer, vous vouliez juste m’ennuyer un peu en me faisant monter. C’est bien ça ? »
    « Vous oubliez les plaintes de notre femme d’intérieur, William… Finalement, vous devenez de plus en plus douer dans les déductions. »

    William lançait un regard assassin pendant qu’Edward souriait à pleine dent, parfaitement heureux que son colocataire comprenne la manœuvre. Sur ces paroles, le détective prit son chapeau qu’il installa sur sa tête, et s’arma de sa canne. On ne pouvait faire plus anglais. La canne était un accessoire plus qu’une nécessité, bien qu’elle s’avérait parfaitement utile en cas de combat. Et oui, la canne de combat, existe et est, même, un sport très pratiquer en angleterre. Du moins cela l’était à une époque, pour sur. Les deux hommes descendirent et, une fois devant la porte, ce fut au tour de William d’attraper son couvre chef. Les deux se complétaient tellement dans leur façon de faire, et pouvait paraître si similaire dans leurs façon d’être, que leur relation pouvait franchement paraître des plus ambiguës. Mais peu importante, ni l’un, ni l’autre, ne prêtait voix aux commérages ou rumeurs. Un point sur lequel ils ne pouvaient qu’être d’accord.

    La soirée était des plus agréable, le beau tôt de leur journée laissait un air encore chaud, mais pas étouffant en l’absence de soleil, un léger vent rafraîchissait le tout de manière fortement agréable. Décidé à marcher, les deux compères voguèrent en se mettant de discuter de tout et de rien, mais surtout de la dernière affaire qui avait bloqué Edward trois jours dans sa chambre. Ce dernier estimait d’ailleurs avoir la solution au problème de l’affaire, mais qu’il ne dévoilerait rien avant le lendemain soir. Moment où il exposerait ses théories, sûrement de manière peu conventionnel. Il n’avait jamais vu les choses autrement, en même temps. Après tout, il considérait son travail comme un art et… Et un art ne serait rien sans mise en scène et sans un suspens ménagé. William devait attendre pour les conclusions de l’affaire, et il ne posa pas plus de question, trop habituer au méthodes de son ami. C’est, d’ailleurs, parce qu’il le connaissait si bien, qu’il devina les raisons de leur sortie.


    « Cela doit attendre demain, car il vous reste encore un point à vérifier, n’est-ce pas ? »
    « On ne peut donc rien vous cacher, William. »
    « Il faut croire que j’ai été à bonne école. »
    « Plus que probable, je dirais. Mais pour ce qui est de votre première question, c’est exact. Il me reste une question sans réponse, que je trouverai rapidement au port. »

    Ce qu’il ignorait c’est que sa virée sur le port ne prendrait absolument pas la tournure qu’il allait espérer. Comment le deviner ? Il n’était pas devin ! Dans l’immédiat tout ce qui l’intéressait c’était le mouvement d’un bateau, nommé « Le Lydia ». Il devait en connaître son jour d’arrivée. C’était le dernier point qui lui faisait défaut. Si le bateau était arrivé à une certaine date, alors toute sa théorie ne comporterai plus la moindre faille, et tout serait prêt pour l’explication du lendemain. Il ne doutait absolument pas de la réponse qu’il trouverait au port, mais il avait tout de même besoin de le vérifier. Trop consciencieux, il faut croire.

    Voilà comment à prêt de vingt heure, les deux hommes se retrouvèrent sur le port. L’idée d’Edward était de trouver une personne à qui soutirer des informations. Une personne qui passerait assez de temps dans le coin pour savoir le jour de l’arriver d’un bateau et, pour cela, le mieux à faire était de s’enfoncer dans le port et ses petits recoins. Après tout, c’était toujours par là qu’on trouvait les personnes qui vivaient pratiquement en reclus. Si ces gens étaient comme des paria pour la société, ils s’avéraient être des fins observateurs et de merveilleux indicateurs pour peu qu’on soit capable de les remercier gracieusement. C’est pour cette dernière raison qu’Edward avait dans sa poche droite –William étant sur sa gauche- son portefeuille.


    « Pourquoi ne pas demander les registres, directement ? »
    « Cela serait beaucoup moins fastidieux, beaucoup trop facile. »

    Et voilà qu’ils se mettaient à débattre sur le côté intéressant de quelque chose d’un peu compliquer. Edward trouvait ça plus méritant de vouloir créer des difficultés, William trouvait que cela n’était qu’une pure perte de temps. Et dans leur débat, dont chacun était absorber, il semblait qu’aucun ne prirent garde aux fait qu’ils n’étaient plus seul dans cet endroit qui s’était fortement assombri.


Dernière édition par Edward Livingston le Sam 3 Juil - 10:49, édité 1 fois
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyJeu 10 Juin - 11:40

    Il devait être aux alentours de 17 heures lorsque Bastet ouvrit enfin les yeux. Elle se trouvait toujours chez Dylan et avait du s’endormir dans le canapé en rentrant de son nouveau boulot. Rien de bien extraordinaire, puisqu’elle avait été embauchée pour faire la plonge dans un restaurant de Hell’s Kitchen… de nuit. Après avoir enchaîné les semaines, l’adolescente avait fini par être complètement décalée et par perdre l’appétit. Pour y remédier, elle avait décidé de donner sa démission mais avait été vivement encouragée par son patron à terminer la semaine en cours ; ce qu’elle avait fait avec toute la bonne volonté possible. Cela lui avait rapporté 200$, et 150$ avaient été glissés dans l’enveloppe qui permettait de payer le séjour de sa mère à l’hôpital. 25$ pour Dylan, pour la remercier de son aide et participer à la location de la chambre où elle hébergeait Bastet de temps à autre. Restaient 25$, qui serviraient à racheter une paire de Converses pour remplacer les siennes qui prenaient l’eau par le dessous à la moindre averse. Elle prendrait une contrefaçon, parce qu’elles étaient même plus solides que les chaussures faites par la marche et également parce que cela lui permettrait d’acheter à manger pour les jours à venir. Ensuite, elle volerait.

    La douche fut rapide, et Bastet enfila son éternel jean, un tee-shirt noir zébré de couleurs pétantes et une veste en simili cuir qu’elle avait eu pour quelques dollars aux puces. Ses converses aux semelles percées aux pieds et sa besace pendant devant elle, Bastet quitta la chambre en espérant qu’il ne pleuvrait pas.

    Ses pas la menèrent dans le métro, parce que c’était le seul moyen de transport où l’on pouvait frauder avec un minimum de chances de se faire pincer par un contrôleur. La jeune fille sauta quelques barrières et s’engouffra dans la première rame qui passa. Se frayer un chemin entre les passagers pour trouver un siège libre ne fut pas une mince affaire, mais Bastet finit par s’installer à côté d’une femme au visage caché par un voile noir. Personne n’avait souhaité s’installer près d’elle alors pourtant que la rame était bondée, mais il en aurait fallu davantage pour décourager Bastet… Ce n’était qu’un voile, après tout. La jeune femme orienta son regard vers la jeune fille, et Bastet lui adressa un sourire poli avant de s’adosser contre le siège, observant discrètement l’éventail de passagers qu’elle avait sous les yeux.

    C’est à ce moment là qu’elle remarqua une bande d’ados un peu plus âgées qu’elle, à quelques mètres de là où elle se trouvait. Les regards des membres de la bande étaient rivés sur le sac d’une touriste japonaise. L’une d’elles décida de s’approcher et profita de la secousse engendrée par l’arrêt de la rame pour bousculer la jeune femme. Bastet du plisser les yeux pour apercevoir la main que l’adolescente glissa dans le sac de la touriste, et ses yeux s’ouvrirent grands comme des soucoupes lorsqu’elle la vit extirper le portefeuille du sac sans que sa propriétaire ne se rende compte de rien. Vu comme ça, ça avait l’air vraiment facile…

    Lorsque la rame s’arrêta, la bande se rua à l’extérieur… et Bastet leur emboîta le pas sans trop savoir pourquoi. Après avoir remonté un dédalle de couloirs, elle monta juste derrière elles dans une autre rame juste avant que les portes ne se referment. Là, elles se déployèrent et dépouillèrent une petite dizaine de voyageurs entre Hell’s Kitchen et Central Park. Une nouvelle opportunité s’offrait à la jeune fille à présent qu’elle avait compris comment cette bande procédait pour ne pas se faire prendre, mais Bastet ne trouvait pas ça très moral…

    La rame atteignit le terminus, et Bastet fut contrainte de descendre. Un rapide coup d’œil aux panneaux de signalisation lui permirent d’identifier le quartier où elle se trouvait, et en montant les marches menant à la surface elle ne fut guère surprise de constater que le jour commençait tout juste à décliner. Le bâton de sa sucette fut expédié dans la poubelle la plus proche et Bastet se dirigea vers les quais en retournant le problème dans tous les sens. Devait-elle faire les poches des gens pour gagner davantage d’argent, ou devait-elle se tuer à la tâche en enchaînant les boulots minables ?

    Son regard se promena longuement sur le quai avant que Bastet ne se décide à s’approcher de la jetée pour profiter encore un peu plus de l’air marin. Elle ne tarda pas à repérer deux hommes vêtus dans un pur style anglais : des touristes ! C’était sans doute un signe, ou une mise à l’épreuve. Pourrait-elle leur voler quelque chose ? Si oui, elle ferait les poches des gens de temps à autres. Si non, elle retournerait faire la plonge, distribuer des journaux, faire les courses pour les vieux… bref, elle resterait un larbin.

    Laissons le sort en décider…

    Bastet les croisa une première fois sans rien tenter du tout, le cœur battant à tout rompre à cause de la nervosité. Sa mère l’avait bien éduquée, et si voler dans les magasins pour manger était venu assez rapidement, voler directement des personnes était une étape de plus vers la délinquance… Bastet n’était pas vraiment pour ce genre de pratiques, mais en fin de mois elle aurait la facture de l’hôpital à payer, et si elle ne payait pas, ils renverraient probablement sa mère… Elle volerait un portefeuille ce soir où elle ne s’appelait pas Bastet !

    Après s’être assurée qu’ils ne l’avaient pas vue faire demi-tour, Bastet emboîta le pas de ceux qu’elle avait identifié à des touristes. Ses petits pieds ne produisaient presque pas de bruit, et elle s’approcha d’eux en toute discrétion. Légèrement courbée vers l’avant pour ne pas être vue au cas où l’un d’eux tournerait la tête d’un côté ou de l’autre. Bastet finit par repérer une poche qui semblait plus accessible que les trois autres, et c’est une main tremblante qui s’en approcha avec presque autant d’appréhension que si on lui avait demandé de prendre un hérisson à pleine main.

    Sa main pénétra finalement dans la poche droite d'Edward, tirant sans doute sur le tissus au rythme des pas de la mutante sans qu’elle ne puisse rien y faire. Ses doigts se refermèrent sur quelque chose de solide, et Bastet retira brusquement sa main refermée sur l'objet sans trop réfléchir à ce qu’elle faisant, avant de faire demi-tour pour s’enfuir à toutes jambes…

    (elle est encore juste derrière toi. S’il y a un souci, tu me mp ^^)
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyJeu 10 Juin - 20:58

    « Donc vous admettez, volontiers, que vous aimez vous créez des difficultés ? »
    « Je dirais plus que c’est une question de point de vue, en réalité. »
    « Edward, cette discussion tourne étrangement en rond ! »
    « C’est que… »

    La phrase ne pu avoir le temps de se finir qu’une main venait de se faufiler dans la poche d’Edward. Une main se trouvant rarement seul il pu apercevoir les cheveux d’une jeune fille, après s’être retourné, qui courait dans la direction inverse. Les deux hommes avaient, étrangement, fait volt face dans le même mouvement. A croire qu’ils étaient reliés d’une manière assez impressionnante. Les deux avait le même air sur le visage, un sourcil légèrement relevé et une moue dubitative sur le visage. Cette jeune fille –car il était clair qu’elle était jeune, vu qu’il avait pu apercevoir son visage plus tôt, en bon observateur qu’il était- venait-elle vraiment de voler quelque chose dans la poche du détective ?

    « Elle… ? »
    « Oui ! »

    Même pas besoin de finir la moindre phrase. Par contre, Edward avait à peine eu le temps d’affirmer qu’elle avait bien voler quelque chose que William partit en courant à sa suite. Pauvre William. Toujours à foncer tête baissé. Edward secoua la tête de la même manière qu’on réprimanderait un gamin attendrissant, pendant que son cerveau se mettait en route de manière spectaculaire. Le port… A moins qu’elle est un permis bateau, elle ne risquait pas de partir vers l’un d’eux. Une voiture ? Probable mais fortement exclu. Qui volerait, si il possédait une voiture. Mais dans le doute il gardait l’hypothèse de côté, restait celle du métro et des bus. Dans tous les cas, transports en communs et parking se trouvait dans la même direction. Une direction qu’elle allait forcément prendre à un moment ou à un autre. Le chemin qu’elle avait prit –le seul possible pour fuir- était un léger détour. Du coup, c’est naturellement et courant –il faut l’avouer- qu’il contourna dans un petit passage pour devancer tout ce petit monde.

    L’avantage d’avoir un William qui fonce sans trop réfléchir, c’est qu’elle allait probablement courir sans se poser de question, non plus. Elle ne songerait qu’à fuir et reprendre le moyen de transport emprunter, ce qui minimisait les risques qu’elle puisse prendre une autre direction. Après une bonne course –qui serait beaucoup moins épuisante que celle de William-, Edward se retrouva à un croisement, qui restait encore isolé. Un peu plus loin, la jeune fille qui courait. Un sourire passa sur le visage de l’anglais. Il allait devoir agir très vite. Mais comment ? …

    … Son regard se porta sur sa canne, son œil vibrant d’une certaine envie. Sa première idée, frapper un grand coup sur la petite tête blonde, sans préavis, sans réfléchir. Un coup net, qui la stopperait assez rapidement. Fallait toujours se méfier avec les gosses, c’est que ça peut se montrer farouche ces petites bêtes là. Mais à peine avait-il eu cette idée, qu’il voyait aussi la tête de William se décomposé. Il lui en voudrai pour les 10 ans à venir… Voir plus. Et dans le fond, il l’aimait bien, alors il allait peut être éviter de se montrer aussi excessif avec la jeune fille. Bon, bin il ferait ça dans les règles de l’art. Y a quand même des fois, ou il regrettait son amitié avec William. Aucun doute qu’il ne se priverait pas dans certaines situations, si il n’avait pas son colocataire pour le materner et le remettre rapidement dans le droit chemin. Parce que, dans le temps, on ne coupait pas la main aux voleurs ? Ah, mais c’est ça ! Un grand coup de canne sur la main pour lui faire passer son envie, ça pouvait être bien, non ? … Non…

    Plus le temps de réfléchir, Elle allait arrivée. Jetant un coup d’œil furtif, il se mit à faire un décompte dans sa tête. Quand le chiffre zéro tomba, alors il tendit sa canne afin de créer un obstacle inattendu. Le but de la manœuvre, qui fut réussi, fut de faire trébucher la jeune fille. L’idée de base était de la laisser s’écrouler sur le sol, le temps qu’elle se relève, elle aurait déjà été immobilisé. Mais là encore, il sentait venir les remontrance de William. Alors, pendant qu’elle était en train de chuter, il utilisa sa main de libre pour l’empêcher de toucher le sol, mais aussi pour la maintenir.

    Oubliant le fait qu’une gamine puisse se montrer virulente, il ne prit pas la peine de la maintenir de l’autre main. Au lieu de cela, il tourna le regard vers William, qui ne s’étonna qu’à peine qu’Edward soit déjà là. Les mains sur les genoux, il reprenait son souffle. Hey, c’est qu’elle devait courir vite pour qu’il se sente aussi épuisé. Et tout ça pour rien ? Tout ça alors qu’il y avait un autre chemin plus court, si il avait daigné réfléchir ! C’est avec joie que Edward lui servit un large sourire, un brin moqueur, mais aussi parfaitement fier.


    « Vous avez remarquer. Je ne l’ai même pas frappé ! »

    Alors dis de cette manière, ça pouvait faire peur. On pouvait facilement croire qu’il était un nerveux de la canne, ou de quoique ce soit, et qu’il s’amusait à frapper tout ce qui pouvait bouger. Mais en réalité ce n’était pas cas… Pas totalement, en tout cas. Mais il avait envie de souligner le fait qu’il avait pu stopper une personne, sans avoir besoin de l’assommer. Bien évidement tout cela, son action et sa phrase, s’était faite dans la foulé. Il ne s’était passé que quelque secondes entre le moment ou il avait fait chuté la demoiselle, et le moment ou il avait balancé sa phrase en étant tout content.

    Ce que ne comprenait pas Edward c’est pourquoi William ne le félicitait pas. Au lieu de cela il récupérait son souffle, mais semblait vouloir rire par avance. Sur le coup, le détective, et prof à ses heures perdues, n’avait aucune idée du sort qu’allait lui réserver la petite voleuse de portefeuille. Il s’agissait bel et bien de son portefeuille, sauf que pas grand-chose ne se trouvait à l’intérieur. Edward, savait qu’il allait dans un quartier peu réputer. Son portefeuille était en évidence dans sa poche, mais son argent était dans la poche intérieure. Le problème n’était pas là de toute façon, il allait falloir qu’elle lui rende son bien… ou pas.
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Bastet Ishtar

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyVen 11 Juin - 11:57

    Le portefeuille de celui qu’elle avait identifié comme un touriste anglais serré dans sa main droite, Bastet avait fait volte-face pour s’enfuir à toutes jambes. Son cœur s’était emballé à cause de l’adrénaline, et la jeune fille filait à une allure somme toute raisonnable pour se trouver un coin tranquille où passer en revue le contenu du portefeuille.

    Ce qu’elle n’avait pas prévu en revanche, c’était que l’un des deux hommes se lancerait à sa poursuite… Bastet l’avait aperçu la rattraper un peu par hasard, lorsqu’elle avait tourné à l’angle d’un container, et il avait l’air vraiment décidé à lui mettre la main dessus. Allons quoi, est-ce que tous les types à cannes qu’elle rencontrait étaient forcément capables de lui réserver d’aussi grosses surprises ? D’abord, il y avait eu celui du parc, et maintenant il y avait cet anglais. Les cannes étaient de plus en plus utilisées comme des accessoires chics de mode, et Bastet n’avait pas soupçonné une seconde que l’un de ces deux hommes aurait des jambes suffisamment solides pour la poursuivre…

    Accélérant pour sauver ses fesses, Bastet passa la besace en travers de son dos après y avoir placé le portefeuille en sécurité, avant de tourner à l’angle d’un autre container. Avec un peu de chance, elle pourrait le semer dans ce labyrinthe en utilisant une ruse qu’elle avait appris il y a peu, lorsqu’en se perdant dans Hell’s Kitchen elle était parvenu à regagner l’hôtel en se fiant aux cimes des bâtiments du quartier. La jeune fille repéra une grue et tâcha de ne pas la perdre de vue alors qu’elle slalomait hasardeusement entre les énormes containers métalliques. Elle finit par sortir de ce dédale et fonça entre deux entrepôts avec l’idée de reprendre le métro pour quitter le port.

    Bastet évita un chariot élévateur en sautant par-dessus un carton et manqua de perdre l’équilibre. La respiration de son poursuivant fut bientôt trop audible à son goût, et l’adolescente pressa de nouveau l’allure en sentant que son cœur s’emballait de nouveau. Curieusement, elle ne ressentait aucune sensation de fatigue malgré le seul repas correct de la journée qu’elle avait pris ; à croire que quand on avait été une sportive, on restait en bonne condition physique pour un petit moment…

    Bastet arriva finalement en vue de la mini ruelle qu’elle avait empruntée pour arriver sur les quais en sortant du métro. Elle avait tout de suite reconnu le containeur jaunâtre situé à droite et la barrière qui fermait l’accès aux voitures et cyclomoteurs, et cela signifiait qu’elle sèmerait bientôt l’anglais qui la poursuivait depuis quelques minutes… et qui tenait quand même bien la route !

    La jeune fille prit un appel du pied gauche et sauta la barrière pourtant haute avec une efficacité qui l’étonna elle-même, parce que ses souvenirs d’athlétisme remontaient tout de même à la seconde et qu’elle n’avait pas pratiqué depuis. Son pied droit avait frôlé la barrière, et Bastet songea que si cette dernière avait été plus haute ne serait-ce que d’un ou deux centimètres, elle se serait pris une grosse gamelle. Cette frayeur passée, l’adolescente fonça vers la ruelle mais tout ne se passa pas tout à fait comme elle l’avait prévu… Un objet apparut au dernier moment dans la partie basse de champ de vision, et Bastet eût juste le temps de baisser les yeux pour voir qu’elle se prenait déjà les pieds dans quelque chose de petite taille mais semblant fermement ancré à sa place. Cédant à un réflexe vieux comme le monde, elle étendit les bras devant elle pour amortir sa chute et éviter de ce casser le nez, ce qui permit à une main qu’elle n’identifia pas tout de suite de la retenir fermement, l’empêchant de tomber mais aussi – et surtout – l’empêchant de s’enfuir de nouveau.

    A bout de souffle après sa course et cette dernière frayeur, Bastet se redressa légèrement en haletant pour observer le visage qui allait avec cette main qui lui enserrait le bras comme un étau. La jeune fille découvrit un homme précisément vêtu du même manteau que celui dans les poches duquel elle avait glissé sa main, et elle renonça à l’envie de jurer pour ne pas passer pour une gosse mal élevée en plus de déjà passer pour une voleuse. Commençant à se débattre farouchement, Bastet constata avec irritation que l’homme n’était pas décidé à la lâcher pour le moment. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer à gesticuler pour l’inciter à céder…

    L’homme qui la poursuivait finit par les rejoindre et s’arrêta pour reprendre son souffle alors que l’autre se vantait de ne pas avoir frappé Bastet comme s’il s’agissait de quelque chose de normal. Il avait eu l’intention de la frapper ? Bastet frissonna entre deux mouvements frénétiques qui ne semblaient malheureusement pas inciter ce type à la laisser filer. Ah, il ne voulait pas la lâcher ? Il desserrerait ses doigts, qu’il le veuille ou non…

    Bastet tira un peu plus sur son bras et planta ses petites dents pointues dans le poignet de l’inconnu, bien décidée à ne pas être celle qui lâcherait prise la première. Cependant et bien qu'ayant confiance en que ses dents pouvaient infliger en termes de dégâts, Bastet choisit de coller un bon coup de pied dans les tibias de l'inconnu à la canne... Le genre de coups de pieds façon minipouce que l'on sentait toujours passer, même s'il fallait bien admettre que Bastet n'était pas bien épaisse.

    S'il ne la lachait pas, c'est que c'était un surhomme...
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Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] Vide
MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyLun 14 Juin - 12:06

    William reprenait son souffle, c’est qu’elle l’avait fait courir dans tous les sens. Edward annonça fièrement qu’il avait réussi à attraper la jeune fille, sans même avoir besoin de l’assommer ou de, carrément, la frapper. Il fallait reconnaître que William restait toujours aussi impressionné par la façon dont Edward avait de prendre les devants, d’anticiper les choses qui pouvaient être faites. C’est pour cette raison qu’il avait finie ici, avant lui, avant la jeune voleuse. Mais ses qualités s’arrêtaient bien trop souvent à sa façon d’analyser les choses, de déduire, d’observer et de comprendre. La pédagogie et la patience, ce n’était absolument pas son fort. Sans parler de son manque de tact et de sociabilité. Alors oui… Oui, Edward pouvait voir un sourire sur le coin des lèvres de William, parce que pendant que le détective était en train d’annoncer sa phrase, un peu trop fièrement, il vit la jeune fille diriger dangereusement une paire de mâchoire vers le poignet d’Edward. Poignet qui servait à empêcher la voleuse de fuir. Finalement, il ne prévoyait pas tout !

    Effectivement, il ne prévoyait pas tout… Edward avait un sourcil légèrement relevé, pendant qu’une moue interrogative se lisait sur son visage en voyant son ami, et médecin, sourire à quelque chose qu’il ne comprenait pas. Du moins, son cerveau lui fit comprendre qu’il y avait danger, mais au moment même ou il décida de le comprendre, il sentit des petites canines se planter dans son poignet. Horrible gamine ! Serrant les dents, Edward s’empêcha de hurler. Il lui fallait une solution et vite. Mais à peine eut-il le temps de prendre conscience des choses qu’elle venait de lui donner un coup de pieds dans le tibia. Là, c’est un réflexe qui décida d’agir, plutôt que la raison. Il leva la main, celle qui tenait la canne. Loin d’être maso, ses réflexes avaient pris la décision d’assommer la gamine à grand coup de canne sur la tête, ce qui lui passerait l’envie de frapper. Tout se passa assez vite, en réalité, il avait déjà levé sa canne quand il fut contraint de lâcher la jeune fille sous la douleur. Mais à la vitesse ou il allait, elle ne pourrait pas faire quelques mouvements qu’il aurait déjà frapper. La canne commençait d’ailleurs à s’abattre dangereusement vers la tête de la voleuse.


    « Edward ! »

    Le geste fut suspendu. La gamine eu le temps de partir de sa ligne de mire. William n’avait eu qu’un mot à dire, à peine élevé, mais ferme et sans appel. Sa façon de prononcé ce prénom mettait, sans préavis, Edward sur le droit chemin. Ne pas taper une gamine. Il étouffa un juron par frustration, mais aussi par une douleur qu’il décida de minimiser par pure fierté. N’empêche qu’il était devant l’endroit qui menait à la sortie, du coup, ce n’est pas la direction qu’avait prit la jeune fille. Non, elle avait préférée fuir derrière William. Traîtrise de la part de ce colocataire qui planquait une voleuse ! Vexé d’avoir été rappeler à l’ordre, et de s’être fait mal mené par une gamine pas plus haute que trois pommes et aussi fine que du papier d’aluminium, Edward fit volt face en abaissant sa canne, son arme.

    « Traite ! »

    Indéniablement, il avait besoin de réfléchir à la situation. Du coup, prenant quelques secondes, il poussa une caisse qu’il positionna en plein milieu du passage, pour finalement s’asseoir dessus face à son ami qui faisait barrage entre Edward et la voleuse. D’un air un peu blasé, Edward passa lentement une main sur son visage. Action qui pouvait paraître complètement inutile, alors qu’en réalité elle servait à quelque chose de très particulier. William, de son côté, observait son ami. Il ne prit pas la liberté de tenir la jeune fille qui se trouvait dans son dos. Mais, par son attitude, il avait quelque chose de franchement rassurant. Tout l’opposer d’Edward quand on ne le connaissait pas, il faut avouer. Si il n’avait pas les capacités d’analyse de son ami, il n’en était que plus humain. Et, selon lui, une gamine qui en vint à voler, c’est qu’elle ne la pas choisi de gaieté de cœur. Cette explication lui suffisait pour ne pas avoir envie de voir Edward lui donner un coup. Mais le fait que le détective lâche si vite l’affaire, prouvait qu’il était d’accord avec William sur ce point.

    « Ce n’est qu’une gamine, Edward ! »
    « Pour sur ! Toute personne âgée serait que manger des sucettes à longueur de journée est mauvais pour la santé… Enfin, pour les dents ! »
    « Comm… » William arrêta sa phrase dans un soupir.
    « Vous avez raison » Edward leva une main en signe d’excuse pas franchement sincère. « Je veux juste récupérer le portefeuille qu’elle m’a volé »

    Bien évidemment, il aurait pu poser la question à la principale intéressée. Mais c’était dans le caractère d’Edward, il était assez rare de le voir directement s’adresser à une personne, à moins d’en avoir une raison particulière, ou qu’il connaisse suffisamment la personne. Pour ce qui était de sa phrase concernant les sucettes ? Disons que pour comprendre cette déduction il faut en revenir au moment où il s’était assis en passant une main sur son visage. L’action avait eu pour but de passer son nez près de son poignet qui avait été mordu. Il avait pu sentir comme un léger dépôt de sucre, qui aurait pu être provoqué par un tas de choses, l’odeur avait finalement laissé pencher la balance vers les sucettes.

    Une chose était certaine, il ne souhaitait pas le montrer, mais cette gamine démontrait un esprit franchement vif et, elle semblait tout à fait débrouillarde. D’une le vol n’était pas une chose que l’on faisait par choix, encore moins par facilité. A en juger la main qu’elle avait mise dans la poche d’Edward, elle n’était pas unes experte dans le vol de personne. Une première fois ? Peut être, mais il ne pouvait en juger pour le moment. Quoiqu’il en soit, elle avait rapidement prit les jambes à son coup, alors que d’autre aurait peut être perdu une ou deux secondes d’étonnement parce qu’ils avaient été vus. Ce qui prouvait qu’elle était débrouillarde, parce qu’elle utilisait les moyens qu’elle pouvait pour avoir de l’argent. Sa méthode n’était pas des plus glorieuse, mais ce n’était pas lui qui allait juger ce genre de chose. C’était un logicien, par un juge. Deuxièmement, elle s’était franchement bien débattue, là ou d’autre aurait commencer à supplier, promettant de ne plus jamais le faire et ainsi de suite. Et pour finir, elle n’avait pas couru dans la direction qui la mènerait vers le métro. Edward se trouvant sur le passage, cela aurait été une grossière erreur. Au lieu de cela, elle s’était mise derrière William, qui avait, par un mot, demander à Edward de cesser son geste agressif. Bref, elle avait choisi la meilleure des solutions, celle qui d’un point de vue extérieure lui offrait la meilleure protection. Le tout dans un laps de temps record. Il aurait été, donc, très mal observé, de dire que cette gamine était sans cervelle, et qu’elle ne réfléchissait absolument pas.

    C’est comme ça qu’Edward vit naître un intérêt pour la jeune voleuse, sans pour autant le faire comprendre. Qui pouvait le deviné ? En général on a tendance à juger le voleur, plutôt que d’y voir des qualités. Ce qui était certain, c’est que cet intérêt pouvait s’évanouir aussi vite qu’il était venu, et qu’il n’impliquait absolument rien. Il comptait récupérer son portefeuille, mais il voulait aussi jouer d’observation pour mieux savoir qui elle était.
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Bastet Ishtar

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyLun 14 Juin - 14:11

    Bastet n’avait pas vraiment remarqué que son ex-poursuivant avait remarqué qu’elle avait eu l’intention très claire de mordre son ami. Si elle l’avait vu, elle aurait probablement trouvé son expression des plus amusantes et qu’elle aurait pu s’interrompre pour en rire… N’ayant rien remarqué, Bastet avait planté ses dents dans le bras de ce maudit anglais pour le forcer à la relâcher. Il maintint sa prise malgré la douleur et fut contraint de laisser Bastet en paix juste après qu’elle ait frappé sans pitié dans l’un de ses tibias… C’est qu’elle pouvait avoir de la force lorsque la surprise jouait en sa faveur, et lorsqu’on combinait à cela sa paire de Converses, l’effet était plus que dévastateur.

    Bastet pu enfin récupérer l’usage de son bras et l’utilisa pour se protéger le visage lorsqu’elle vit la canne s’élever au-dessus de sa tête et l’expression de l’anglais qui indiquait clairement qu’elle morflerait pour lui avoir filé des coups en plus de lui avait volé son portefeuille. Bastet se remémora ses paroles et le fait qu’il ne l’avait « pas encore » frappée, et elle finit par comprendre que cela n’avait été que partie remise… Voilà le sort qu’on réservait aux voleurs à New York, on les tabassait jusqu’à ce que mort s’en suive, et on récupérait son bien après. Ah non, ça devait être une coutume typiquement anglaise, parce que ces deux-là n’avaient pas grand-chose de newyorkais dans leur manière d’être aussi bien que dans leur manière de se vêtir.

    Une voix rappela l’homme à l’ordre, le faisant stopper net son geste avec autant d’efficacité que si un agent de police s’en était chargé, et Bastet osa à peine rouvrir les yeux. Elle constata simplement qu’elle n’avait mal nulle part, et considéra les deux possibilités qui s’offraient à elle : elle pouvait tenter sa chance du côté de la bouche de métro et risquer de se refaire attraper en passant près de l’homme à la canne, mais vu sa promptitude à frapper c’était quasiment kamikaze. Ou alors elle pouvait mettre ses fesses en sécurité auprès de celui qui avait l’air d’avoir un certain pouvoir sur le propriétaire du portefeuille… Il l’avait empêché de la frapper, alors il ne tenterait rien contre elle si elle se plaçait sous sa protection…

    Bastet fila aussi vite qu’elle le pu en direction de William et se dissimula derrière lui, le cœur battant à tout rompre. Elle était réputée pour accorder trop rapidement sa confiance et avait connu pas mal de déceptions, mais Bastet espérait qu’elle aurait fait le bon choix en choisissant cette option. Tremblante à cause de la frayeur causée par Edward, Bastet le regarda tirer une caisse jusqu’en plein milieu du passage et s’installer dessus avec une mauvaise humeur clairement perceptible… après avoir traité le bouclier humain de l’adolescente de traitre. Ouch ! Elle espérait ne pas lui avoir attiré d’ennuis en décidant de se servir de lui de cette manière...

    L’homme semblait quelque peu vexé, et Bastet essaya de ne pas trop le regarder avec insistance pour ne pas réveiller sa fureur et provoquer une éventuelle perte de dents de William et une bosse sur sa jolie tête blonde. Elle avait merdé, mieux valait qu’elle la joue modeste et la mette en veilleuse pour ne pas aggraver son cas.

    William prit la défense de Bastet en employant ce mot – « gamine » - contre lequel elle protestait en temps normal, mais qu’elle trouvait particulièrement approprié dans ce cas de figure puisque ce statut lui permettait de ne pas être battue à mort. Celui qui répondait au nom d’Edward confirma ce fait et laissa échapper une remarque sur les ravages que pouvait faire le sucre sur les dents et le fait qu’il n’y avait qu’une gamine pour ne pas s’en soucier. Bastet hoqueta de surprise lorsqu’il évoqua les sucettes qu’elle était sensée manger à longueur de journée, parce qu’elle n’avait laissé tomber aucun papier ou bâton en lui échappant, et que rien ne pouvait laisser présager – selon elle – qu’elle était effectivement une mangeuse de sucreries professionnelle. William ne sembla pas comprendre lui non plus, puis Edward lui donna raison sur l’immunité de Bastet du fait de son statut de gamine avant d’expliquer qu’il ne souhaitait rien d’autre que de récupérer son portefeuille…

    Toujours dissimulée derrière William, Bastet songea qu’elle aurait du être plus prompte à le vider pour le lui rendre à moitié vide et s’enfuir les poches pleines d’argent. Une petite voix dans sa tête lui disait que cet état d’esprit était complètement pourri, et surtout qu’après l’avoir mordu et frappé, elle pouvait au moins avoir la correction de lui restituer son bien… Elle le lui restituerait, mais certainement pas gratuitement ! N’appréciant que moyennement que l’on ne s’adressa pas directement à elle, Bastet sortit de sa cachette et se plaça aux côtés de William en restant toutefois prête à plonger derrière son nouveau protecteur dès qu’Edward reviendrait à la charge avec sa canne. Son regard se posa sur William alors qu’elle le questionnait :

    De quel portefeuille est-ce qu’il parle ?

    Oui, c’était maladroit. Oui, ça risquait également de le rendre de nouveau à cran… Mais Bastet n’était ni une voleuse professionnelle ni une magouilleuse, et ces détails lui échappèrent au moment où elle avait tenté de poser innocemment sa question.

    Avec un peu de chance, William le calmerait une seconde fois…
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyLun 14 Juin - 15:43

    Le hoquet de surprise de la jeune voleuse ne passa pas inaperçu. Ni pour William, qui était assez près, ni pour Edward qui était bien trop observateur. Mais aucun des deux ne prit le parti de répondre quoique ce soit, même William décida de s’abstenir d’une prévention quelconque, comme s’était son habitude. « Ne vous inquiétez pas, il fait cela tout le temps ». Voilà le genre de phrase qu’il avait du prononcer un bon nombre de fois depuis sa rencontre avec Edward. William était parfaitement bien placé pour savoir la première impression qu’Edward donnait aux personnes. Lui le premier, la première fois qu’il avait posé ses yeux sur ce personnage, il l’avait trouvé des plus exécrable. Un sentiment ou c’était, très vite, mêlé une forte impression sur les déductions et les observations qu’il pouvait faire. Il se souvenait même de la fois où, pour la première fois, il s’était étonné auprès d’Edward de sa faculté à voir les choses. « Je ne vois pas moins bien que vous, nous voyons les même choses. J’ai juste appris à tirer des choses de ses observations ». La tirade avait été suffit par un exemple. Ce qui était désespérément, et hallucinant, c’est qu’une fois qu’il expliquait son raisonnement en entier, tout cela paraissait tellement logique, qu’on ne pouvait que trouver idiot de ne pas avoir y penser plus tôt. Pourtant, il s’y était essayé un grand nombre de fois, ses déductions étaient améliorées, mais jamais il ne voyait aussi clair que son ami de longue date.

    Cette histoire de sucette en était encore la preuve, William soupçonnait même Edward d’en savoir d’avantage. Pourtant, la seule chose que lui voyait, s’était une gamine qui volait pour des raisons qui lui était inconnues. Pour Edward, c’était également le flou, bien qu’il savait probablement bien plus de chose que le médecin. Mais tout n’était pas à balancer, de but en blanc. Sa façon de raisonner était particulière : il y avait ses observations et, de celles-ci, il en tirait plusieurs conclusions. Ces conclusions étaient éliminées au fur et à mesure de nouveaux indices. Prenant l’exemple des mains de la jeune voleuse. Le bout des doigts comportaient de la corne, un fait qui pouvait avoir plusieurs origines : les travaux manuels, par exemple. Une théorie qui fut bien vite abandonnée, par le fait que cette corne ne soit que sur une seule main, sa main directrice. Quand elle s’était débattue, il avait pu avoir accès à un autre signe : une clé de sol tatoué sur son cou. Un tatouage qui ne datait pas de peu de temps. Tous tatouages, aussi bien qu’il puisse être, laisse des traces du temps. Quoiqu’il en soit, la clé de sol plus la corne sur les mains amenait à un instrument de musique. Le violon avait la particularité de laisser de la corne sur la main directrice, mais l’autre main –celle de l’archet- était bien plus ample, presque molle. Ce n’était pas le cas de la jeune fille. Basse… Guitare… Le choix ne faisait que se rétrécir, jusqu’à ce qu’il ne puisse y avoir qu’une seule conclusion. Voilà comment tout cela fonctionnait, comment s’assemblaient les choses dans son esprit.

    Mais l’heure n’était pas aux révélations, il voulait son portefeuille, et le demanda. Pas directement à la personne concernée. Cette dernière ce plaça, finalement à côté de William, qui ne chercha pas à bouger ou faire quoique ce soit envers elle, bien au contraire. Et voilà que la petite tête blonde trouva le moyen de créer la surprise en demandant, à William, de quel portefeuille voulait bien parler Edward. Ce dernier dissimula son léger sourire pour son côté forte tête. Tout le monde, ici présent, savait pertinemment qu’elle avait le portefeuille. Ca ne faisait pas l’ombre d’un doute. Elle savait, forcément, qu’ils savaient. Mais malgré cela, elle préféra jouer l’innocente avec tout l’aplomb dont elle était capable. Forcément que cela prêtait à sourire, mais il ne pouvait décemment pas le faire savoir. William de son côté posa un regard sur la jeune fille, fit une moue montrant un instant de réflexion pour, finalement, hausser les épaules.


    « Je n’en ai pas la moindre idée. » Puis il posa son regard sur Edward « De quel portefeuille parlez vous ? »
    « William ?! »
    « Il faut dire que vous êtes tellement prompt à perdre vos affaires, qu’il serait dommage d’accuser à tort, ne pensez vous pas ? »

    William était parfaitement conscient que les accusations n’étaient pas infondées. Bien au contraire. Elle savait parfaitement à quoi faisait allusion Edward. Pourquoi rentrer dans le jeu de cette jeune voleuse ? Parce qu’il n’avait pas apprécier qu’Edward puisse, par quelque réflexe que ce soit, pu lever sa canne contre la tête blonde. Tout le monde s’accorderait pour dire qu’elle n’avait pas besoin de punition, mais d’aide. Même Edward serait d’accord avec ce point de vue, bien qu’il nierait le contraire même sou la torture. Une chose était certaine, William connaissait parfaitement Edward, assez pour savoir quand celui-ci serait à bout, et qu’il serait temps de mettre un terme à ce petit jeu de l’innocence feinte.

    « Je vois que votre camps a été choisi, William ! »

    Étrangement le ton n’était pas énervé. En même temps, Edward était anglais et possédait ce flegme qu’eux seuls connaissaient. Celui ou, même si la terre s’arrêtait de tourner, il serait capable de continuer à boire tranquillement son thé. L’énervement ne servait à rien, il obstruait les capacités de raisonner, tout comme des sentiments aussi inutile que l’amour, et les trucs de ce genre. Ses doigts tapotèrent le haut du pommeau de sa calme, les yeux rivés sur la gamine qui était à côté de son ami.

    « Très bien. Alors William depuis quand doutez vous de ma parole quand je me met à accuser une personne ? »
    « J… »
    « Non pas la peine de répondre, nous allons nous adresser directement à notre jeune amie. » Il déposa son menton sur le dessus de ses mains, un air songeur. « Le portefeuille que vous avez en votre possession ne possède pas plus de trois dollars. L’argent n’est jamais dans ce bout de cuir qui n’est, finalement, qu’une sorte de diversion. Les voleurs s’attardent dessus, et ne cherchent pas ailleurs. Et même si vous veniez à le vendre, il ne vous rapportera pas plus qu’une journée de plonge, ou qu’une distribution de journaux. Est-ce bien nécessaire de le garder ? »

    Les métiers cités n’étaient pas anodins. L’encre des journaux, qu’on manipule comme quand on en distribue, avaient une fâcheuse à rester légèrement sous les ongles, mêmes coupés courts. La plonge, disons que le contact régulier avec l’eau et les produits de nettoyage, laissent des traces. Beaucoup plus que si on ne faisait que la vaisselle pour soit même.
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Bastet Ishtar

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyLun 14 Juin - 21:32

    Bastet avait été surprise par l’allusion aux sucettes qu’elle mangeait en guise de substitut de repas, et personne n’avait cherché à relever ou à comprendre ce qui avait provoqué cet étonnement. L’adolescente préféra se convaincre qu’il avait dit ça comme il aurait pu dire qu’elle aimait écouter de la musique trop fort, comme à peu près tous les jeunes de sa tranche d’âge. Toute autre explication aurait en effet été bien trop dérangeante, et donc non acceptable pour la jeune fille compte-tenu de la galère dans laquelle elle s’était fourrée en dérobant un simple portefeuille…

    Edward continuait de l’observer alors que seule la petite tête blonde de la demoiselle dépassait de derrière William dont la carrure empêchait toute autre partie du corps de Bastet d’être visibles… enfin non, c’était surtout son gabarit de brindille qui faisait qu’elle ne pouvait être visible et non l’inverse. Elle finit par se placer à côté de ce dernier lorsqu’Edward réclama son portefeuille en s’adressant à William et non à Bastet, comme si c’était lui qui l’avait volé et non l’inverse. Bastet n’apprécia pas d’être ainsi ignorée, et c’est ce qui la décida à lui répondre en s’adressant également et uniquement à William… en ajoutant une bonne dose de foutage de gue*le par-dessus.

    Bastet fit mine de ne pas savoir de quel portefeuille « il » parlait, et l’anglais décida d’entrer dans son jeu, provoquant un léger haussement de sourcil de la part de l’adolescente qui fixait son regard, le visage levé vers lui pour bien l’apercevoir. William avoua qu’il ne savait de quel portefeuille il s’agissait, et finit par questionner Edward comme s’il n’était réellement au courant de rien. Ce dernier prononça son nom d’une manière qui ne laissait place à aucun doute concernant sa désapprobation, avant que William ne déclare qu’il perdait souvent ses affaires et qu’il valait donc mieux éviter d’accuser n’importe qui à tort. Edward resta égal à lui-même, c'est-à-dire aussi coincé que l’anglais qu’il était, et Bastet ne pu s’empêcher d’esquisser un très léger sourire lorsqu’il conclut que William avait choisi son camp… Pensait-il sérieusement que son ami avait décrété que Bastet ne devrait pas lui restituer le portefeuille ? Pensait-il également qu’en plus de lui tenir tête, il aiderait une parfaite inconnue à le dépouiller ? Bastet savait pertinemment que non, et elle se mit à laisser aller son regard de l’un à l’autre, fronçant les sourcils en essayant de déterminer le type de liens qui unissait ces deux-là… L’un pouvait inciter l’autre à faire preuve de calme, et l’autre semblait se formaliser sans réellement se formaliser lorsqu’on ne tombait pas d’accord avec lui. Encore un peu, et on aurait pu penser qu’il s’agissait là d’un petit couple dont les nuits devaient être drôlement agitées…

    Le sourire de Bastet s’étira à cette pensée. Elle était jeune mais connaissait les choses de la vie, et la perspective que deux hommes puissent éprouver des sentiments de ce type ou s’étreindre avec passion ne la choquait nullement… L’adolescente revint à la réalité alors qu’Edward sermonnait presque William concernant le fait qu’il mette sa parole en doute. C’est à ce moment précis qu’il décida – enfin ! – d’adresser la parole à Bastet, prouvant ainsi qu’elle n’était ni invisible, ni une quantité négligeable. Ses doigts tapotèrent le pommeau de sa canne, et Bastet ne pu s’empêcher de repenser à ce coup qu’elle avait manqué de prendre sur la tête quelques minutes plus tôt. Elle se rapprocha davantage de William, son visage indiquant clairement qu’elle n’était pas vraiment rassurée malgré l’apparente aisance dont elle essayait de faire preuve. Bastet n’avait jamais su réellement feindre l’innocence, et l’un comme l’autre devaient probablement l’avoir compris…

    Edward expliqua qu’il ne devait pas y avoir de grosse fortune dans le portefeuille que Bastet « n’avait pas volé ». Il expliqua également qu’elle ne tirerait pas non plus de somme mirobolante en essayant de vendre ce portefeuille avant d’expliquer que son argent se trouvait en réalité en sécurité dans une autre de ses poches et que le portefeuille bien trop en évidence n’était en fait qu’une diversion… Bastet pesta intérieurement, conservant son visage neutre d’adorable enfant sage, quoiqu’un peu craintive quand même.

    Oh vous savez on peut vendre tout et n’importe quoi pour des sommes assez rondes, de nos jours… Est-ce que cet hypothétique portefeuille sensé vous appartenir aurait une valeur sentimentale ? S’il ne contient rien et ne vaut rien, pourquoi être prêt à frapper pour le récupérer ? – Bastet échangea un regard avec William avant de fixer de nouveau Edward -… en supposant qu’il y ait réellement eu un portefeuille à un moment donné..

    Elle savait qu’elle aurait mieux fait de la mettre un peu plus en veilleuse. Elle savait également qu’à un moment donné, elle devrait rendre ce portefeuille. Et lorsqu’elle s’approcherait pour le lui rendre – sa mère ne lui avait pas pris à lancer les choses comme on lançait un os à un chien, que diable ! – il abattrait cette canne sur son crane avec cet air stoïque made in London qui impressionnait tant Bastet.

    Edward finit par évoquer deux des métiers qu’elle avait récemment exercés, affirmant que le contenu et la vente du portefeuille n’égaleraient qu’à peine ce qu’elle faisait précisément pour gagner sa vie. Bastet étrécit les yeux en une expression qu’elle se voulait menaçante mais qui ne donnerait que l’impression que le vent lui faisait mal aux yeux.

    Comment… ? – elle interrogea William du regard, l’air encore moins rassurée qu’avant la dernière réplique d’Edward – Tous les adolescents ne font pas ce genre de boulots stupides pour gagner de l’argent, vous savez… Est-ce que vous avez côtoyé des adolescents récemment ? Parce que tous ne se gavent pas de bonbons et ne distribuent pas de journaux comme vous semblez le croire !

    Sa voix était devenue légèrement aigue à cause du stress. Il y avait même fort à parier pour que Bastet finisse par produire un son trop aigu pour être humain s’il continuait à essayer de la mettre en boîte comme il le faisait… Ce n’était qu’une adolescente, après tout.
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Edward Livingston

Edward Livingston
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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyMar 15 Juin - 10:53

    Il était plus que probable que les deux hommes pouvaient laisser une impression étrange, un fait qui se traduisait par la façon dont la jeune fille passait d’un visage à l’autre, sourcils légèrement froncés. Non, bien sur que non, William n’avait absolument pas choisi le camp de la petite voleuse. Il était fidèle à Edward depuis tellement d’année, qu’il ne concevait pas réellement qu’il puisse y avoir un différent de ce genre. C’était juste leur façon d’être. Les deux se cherchaient continuellement, Edward avait même quelques longueurs d’avance si bien que, dès que c’était possible, le médecin ne pouvait louper une occasion de l’ennuyer un peu. Rien n’était méchant, et il serait très bien quand le moment viendrait de s’arrêter.

    Pour ce qui était de la jeune fille, Edward n’eu qu’à tapoter son pommeau, pour qu’elle se rapproche de William. Ce dernier secoua la tête, d’un air de reproche, à l’intention d’Edward. Inutile de faire peur à cette gamine. Le détective capta ce regard, et releva légèrement les doigts dans un signe d’incompréhension. Il ne faisait qu’observer et réfléchir, loin de lui l’idée d’émettre un sentiment de crainte à qui que ce soit. Mais le léger sourire qui pouvait à peine se lire sur son visage montrait toute l’ironie de cette pensée qu’il avait cherché à transmettre à William. Son but n’était pas de faire peur, mais si il pouvait, par son action, faire naître des craintes, il n’allait pas se plaindre. Cela serait stupide. De son côté, William hésita un peu à passer une main sur l’épaule de la jeune fille. Ce geste aurait pour but de la rassurer, mais il décida de s’abstenir ne voulant pas qu’elle le prenne comme une étreinte pour la retenir. Baissant le visage vers elle, il se contenta d’un sourire rassurant.

    Puis voilà qu’Edward se sentait obliger d’expliquer que le portefeuille n’avait rien à l’intérieur, ou pas suffisamment. Ce qui semblait largement suffire pour que la jeune fille se mette à répliquer sur un ton qui restait tout à son honneur. Beaucoup de personnes avaient tendance à se mettre à bafouiller, se démonter devant l’air impassible d’Edward. Mais elle, de ses moins de vingt ans, elle restait là, près de William à s’exprimer de manière tout à fait correcte. Un sourire fit son apparition sur les lèvres de William, pendant qu’Edward écoutait sans prendre la peine de bouger ne serait-ce que le petit doigt, le menton toujours appuyé sur le haut de ses mains, elles même posées sur le pommeau de sa canne.


    Oh vous savez on peut vendre tout et n’importe quoi pour des sommes assez rondes, de nos jours… Est-ce que cet hypothétique portefeuille sensé vous appartenir aurait une valeur sentimentale ? S’il ne contient rien et ne vaut rien, pourquoi être prêt à frapper pour le récupérer ? … en supposant qu’il y ait réellement eu un portefeuille à un moment donné..

    William, et probablement Edward même si il n’avouerai jamais, restait impressionné par le fait qu’elle continuait à nier d’avoir le portefeuille. Alors que le regard qu’elle avait lancé à William juste avant de parler d’un hypothétique portefeuille prouvait parfaitement qu’il y en avait un, prouvait qu’il y avait une sorte de jeu qui consistait à dire que l’objet en question n’existait pas. Le sourire de William était visible, pas forcément pour encourager la gamine –quoiqu’un peu, quand même- mais surtout pour qu’Edward puisse le voir. Ce qui augmenterai un peu plus son énervement qui continuerait à ne pas se voir. Combien de fois avait-il vu le détective sortir de ses gongs en plus de dix ans ? William était persuader de pouvoir compter ce nombre de fois sur les doigts d’une main. Mais là, n’était pas la question. Edward loin de se démonté fit ce pourquoi il était horriblement doué.

    Comment… ?
    « C’est compulsif, il ne peut s’en empêcher » Répondit William à l’interrogation de la jeune voleuse.
    Tous les adolescents ne font pas ce genre de boulots stupides pour gagner de l’argent, vous savez… Est-ce que vous avez côtoyé des adolescents récemment ? Parce que tous ne se gavent pas de bonbons et ne distribuent pas de journaux comme vous semblez le croire !
    « Oh je ne le crois pas car, effectivement, je côtoie pas mal d’adolescent et je ne pense pas que l’un d’eux effectue ce genre de métier. »

    Pour les derniers mots, Edward avait levé les yeux au ciel dans une moue songeuse, comme si il cherchait à savoir si, réellement, un de ses élèves avait un métier de ce genre. Mais non, là, comme ça, il ne voyait pas. William soupira face à cette réponse qui n’apportait aucun élément de réponse à ce que venait de dire la jeune fille. Mais Edward était incorrigible, il ne donnait ses réponses que quand bon lui semblait, à moins de le pousser un peu. C’est dans ce genre de moment que William devait entrer en action.

    « Edward, cessez de jouer avec les nerfs de cette fille. La question n’était pas là ! »
    « Assurément. » Toujours appuyé sur ses mains, Edward lâcha un soupir qui eu pour but d’être audible, histoire de montrer qu’il poursuivait contre son gré. « De manières assez rapide, les sucettes s’expliquent par le dépôt de sucre sur vos lèvres et, par logique, les traces légères déposées à l’endroit ou vous avez mordu. J’hésite juste entre fraise, framboise et cerise, parce que les produits chimiques n’ont pas une odeur des plus reconnaissables. Une vaisselle faite de manière régulière laisse des traces par l’utilisation prolongé de produits lavant du contact prolongé avec l’eau, tout comme les petits résidus d’encre de journaux qui peuvent restés sous les ongles. Cela dit, ces déductions étaient à la portée de n’importe qui, il y a un point sur votre personne qui je n’arrive pas encore à définir et qui m’intrigue, je dois avouer. »

    La phrase était posée, il n’avait donc aucune raison de se retenir de poursuivre. Ce qu’il fit, mais avant, il redressa le visage prenant une mine interrogative, pendant que ses idées se mettaient doucement en place dans un coin de sa tête. William ne vit pas l’intérêt d’intervenir, sachant pertinemment que cela ne servirait à rien. Edward n’aimait pas rester avec des questions sans réponse et, même si la jeune fille ne lui donnait pas, il y avait fort à parier qu’il trouverait à un moment où à un autre. Le tout était de savoir quand et comment.

    « Quelqu’un qui à un travail, aussi peu satisfaisant qu’il puisse être, a toujours moyen de joindre les deux bouts à la fin du mois, même en cas de loyer à payer. En venir à voler les gens démontre un besoin de plus d’argent. Une coquetterie extrême est une raison peu satisfaisante, mais possible. Hors ce n’est pas votre cas. Rien que vos chaussures ne sont pas marquées de la marque qui les conçoit. Cet argent doit donc avoir une importance capital pour vous, mais la raison m’en échappe je dois avouer. »

    Après tout il n’était pas devin, encore moins un mutant télépathe capable de deviner le secret des gens. Tout était donc basé sur une observation dont il tirait des conclusions. Hors pour le moment, s’offrait à lui beaucoup trop de possibilité sur le besoin d’argent. Alors il ne perdait rien à chercher l’information à sa source.
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyMar 15 Juin - 22:51

    Bastet poursuivait son observation qui se voulait méticuleuse, et les conclusions qu’elle tira n’aurait probablement plu à quiconque capable de lire ses pensées. La jeune fille avait d’abord eu peur du mouvement de doigts d’Edward qui tapotait sur le pommeau de sa canne et elle s’était tout naturellement rapprochée d’avantage de William, celui parmi les deux anglais qui était le moins intimidant. Parce que oui, Bastet intimidée par lui depuis la seconde où elle avait aperçu le visage associé à la main qui l’avait empêchée de fuir. Les choses ne s’étaient pas vraiment arrangées lorsqu’il avait essayé de la frapper, et elle ne saurait jamais comment remercier William d’être intervenu et d’avoir épargné sa tête blonde. Il fallait aussi bien avoir en tête que malgré son caractère fort et la débrouillardise dont elle pouvait faire preuve, elle n’était ni plus ni moins qu’une adolescente de 18 ans qui avait été prise la main dans le sac et qui n’avait – en apparence – aucune bonne excuse pour justifier son geste.

    Bastet perçut le mouvement de tête de William puis orienta son regard vers Edward dans la seconde qui suivit, suffisamment vite pour apercevoir que ses doigts s’étaient immobilisés en une position différente. Son regard continuait d’aller d’un point à un autre, comme s’il prenait note de chacun des plis du tee-shirt de Bastet… Du moins, c’est l’impression que pu avoir la jeune fille en l’observant. William lui adressa un sourire rassurant et Bastet se sentit un peu plus en sécurité que quelques secondes plus tôt, même si la situation n’était pas vraiment à son avantage. Elle s’était faite prendre et était seule ; ils savaient ce qu’elle avait fait, et ils étaient deux - deux hommes sans doute bien plus forts qu’elle, ça ne faisait aucun doute – et l’un deux maniait la canne comme un assassin maniait un couteau : sans pitié.

    Bastet expliqua sans se démonter qu’avec un peu de débrouillardise, on pouvait tout vendre pour un très bon prix. Elle finit par laisser entendre qu’il n’avait aucun intérêt à récupérer ce portefeuille vide et sans valeur si réellement il avait été question d’un portefeuille palpable depuis le début de cette conversation. L’adolescente n’avait certes aucun diplôme, mais son esprit n’en demeurait pas moins vif que celui des jeunes de son âge – loin de là !

    Le dénommé William souriait, semblant apprécier le petit jeu de Bastet probablement plus pour ennuyer son ami que pour aider la jeune fille à s’en sortir. Qu’importe ! L’adolescente le divertirait aussi longtemps qu’il empêcherait Edward de lui faire faire connaissance avec sa canne. Ce dernier finit par émettre un tas de suppositions qui faisaient dangereusement écho au vécu de Bastet, et la jeune fille prit peur une seconde fois, l’interrogeant sans réellement oser terminer sa question. Ce fut William qui lui répondit, expliquant qu’Edward ne pouvait s’empêcher de faire ce genre de choses, alors que Bastet le fixait avec appréhension. Que dirait-il de plus lorsqu’il reprendrait la parole ? Son horoscope ? Bastet se redressa pour feindre de ne pas être affectée par ces observations, prouvant sans doute ainsi tout le contraire alors qu’Edward expliquait qu’il côtoyait pas mal d’adolescents et qu’effectivement la plupart n’effectuaient pas le même genre de métiers que Bastet.

    Lui côtoyait des adolescents. Il n’avait pas le profil du parent aimant, ça c’était certain. Ou alors un parent complètement tordu… Non, mieux : il était directeur d’un orphelinat, et corrigeait les mal élevés à coups de cannes. Bastet frissonna, marmonnant à voix basse de manière à ce que seul William puisse entendre :

    J’imagine qu’aucun encore jamais osé le mordre…

    Une moue plus tard, Edward posait de nouveau le regard sur Bastet alors que William soupirait, visiblement lassé par la réponse inutile que l’anglais avait apportée à la question de l’adolescente. Il finit par lui faire remarquer que ce n’était pas ce qu’elle avait demandé et qu’il fallait qu’il cesse de jouer avec les nerfs de la voleuse. Il avait raison. Ca commençait à être lassant de le voir se gausser ainsi parce qu’il possédait des informations que les deux autres ignoraient… Bastet croisa les bras sur sa poitrine, tapotant du bout du pied avec une décontraction sans doute trop forcée pour qu’Edward se laisse duper.

    Edward soupira, visiblement peu enchanté à l’idée de donner la clé du problème tout de suite, et Bastet esquissa un sourire très léger parce qu’une fois de plus William venait de le pousser à faire quelque chose qui ne l’enchantait pas… Enfin Bastet sourit jusqu’à entendre ce qu’il avait à dire, parce qu’assurément elle ne s’était clairement pas attendue à entendre ce que l’anglais avait à dire à son propos. Il savait pour les sucettes parce qu’elle avait laissé du sucre sur son bras, et il était même en train de s’interroger sur le parfum dont il pouvait s’agir. Bastet fronça les sourcils en donnant l’air de ne pas vraiment apprécier d’être ainsi passée à la moulinette. Il enchaina ensuite sur les signes que laissait un passage prolongé dans une eau de vaisselle, et sur l’encre qu’elle avait sous les ongles. Bastet ne pu s’empêcher d’observer ses doigts avec attention, et elle remarqua effectivement que de l’encre maculait encore très légèrement le bout des doigts qu’elle utilisait pour attraper les journaux pendant sa distribution… Son regard s’étrécit pendant quelques secondes et elle le posa sur Edward, lui laissant entrevoir sa crainte sans réellement s’en cacher, parce qu’à cet instant précis elle se sentait tout bonnement prise au piège. Un autre pas fut fait pour se rapprocher de William.

    Lorsqu’Edward eut terminé, Bastet se demanda s’il ne valait pas mieux qu’elle fuit de nouveau en tentant sa chance pour passer près d’Edward et éviter à ses mains et sa canne, tout en sachant pertinemment qu’elle n’avait aucune chance dans cette entreprise mais que cela valait peut-être mieux que d’être décortiquée comme une bête curieuse. Bastet avait son lot quotidien de drame et de misère, et voir quelqu’un prendre un malin plaisir à essayer de mettre tout ça à jour lui faisait peur… Pas parce qu’elle avait une trop haute estime d’elle-même, mais parce qu’elle estimait que ce qu’elle vivait et faisait ne regardait personne d’autre qu’elle.

    Et vous avez appris tout ça rien qu’avec les 10 secondes de contact et une morsure ? C’est encore plus improbable que si vous aviez prétendu être un extralucide ! – elle marqua une pause avant de poursuivre, l’air clairement furieuse - Souvenez-vous de Tut !

    Une malédiction que Bastet aimait bien lancer sur ceux qui la poussaient à bout. Elle avait grandi et été élevée par une mère égyptienne qui connaissait les légendes de son peuple, et qui avait choisi de partager ce savoir avec sa fille unique. Bastet aurait pu brandir le poing en prononçant de manière parfaitement audible sa malédiction, mais cela n’en aurait ni amoindri ni boosté l’effet en plus d’être particulièrement ridicule. Les occidentaux ne connaissaient que peu de chose aux coutumes de chez elle, et elle ne s’attendait absolument pas à ce qu’Edward connaisse cette légende ou même l’existence de ce surnom que les populations arabes donnaient à Toutankhamon…

    Alors qu’il comprenne ou non, cela pouvait paraître ridicule, mais selon Bastet, ça ne l’était pas moins que de faire chaque dimanche des simagrées devant la statue d’un palestinien blanc comme la neige cloué à une croix… si ça c’était pas un paradoxe ! L’adolescente préférait de loin ses propres croyances à tout ce qu’elle avait pu entendre de stupide sur d’autres religions complètement déphasées. Bastet n’était pour le moment disposée à répondre à aucune question, que cela concerne les sucettes qu’elle aimait tant ou les raisons qui la poussaient à voler. Son regard s’orienta vers William avant qu’elle ne reprenne la parole :

    S’il est si malin que ça, il trouverait les réponses tout seul… Et si vous vous léchez le poignet, ça ne sera pas considéré comme une résolution de devinette valable !

    Malgré elle, Bastet était prête à se prendre au jeu et à devenir le sujet d’intérêt provisoire d’Edward… juste pour voir ce dont il était capable.
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyMer 16 Juin - 11:05

    Si cela ne se voyait pas, Edward s’amusait de voir cette gamine passer par un tas de mimiques différentes : craintive, elle se redressait tout de même prenant un air nonchalant, pour finalement se montrer interrogative, se rapprocher de William, puis parler comme si c’était tout naturel et que rien de spécial n’était en train de se passer,… et ainsi de suite. Le tout, pas forcément dans cet ordre. Elle était jeune, mais il y avait fort à parier que, plus tard, dans quelques années, elle serait sûrement capable de s’adapter à n’importe quelle situation, sans avoir cet air qui pouvait la trahir. Après tout, c’était le genre de chose qui s’apprenait, non ? Oui, Edward n’était pas le genre de personne à penser normalement, elle l’avait volé, et rien que pour cela il devait la considérer comme un ennemi. En tout cas, cela aurait été la réaction de beaucoup de personne, mais elle avait ce côté intriguant qui lui faisait poursuivre ses observations. Plus elle parlait, plus elle restait, plus il avait des éléments de réponses à ses interrogations. Il aurait bien tort de s’en priver.

    Edward expliquait qu’il côtoyait des jeunes. William en se mit à sourire de ce genre de discours, certes il était professeur pour cette école de mutant, mais cela ne lui prenait que quelques heures par semaines, tant il avait choisi les cours qu’il voulait donner. Et il ne fallait pas oublier ses méthodes déplorables en matière de pédagogie, sans compter le nombre d’élève qu’il arrivait à virer en moins de deux minutes de son cours, si il ne les estimait pas assez intéresser. Il côtoyait les jeunes ? William avait grandement envie d’en rire. Il n’était même pas certain que William se rappel du nom des trois quarts de ses élèves, tant il leur trouve aucun intérêt. A se demander les raisons de sa fonction. Des raisons qui s’expliquait par le fait que, malgré son caractère impossible, Edward avait certains principes. Apprendre à des jeunes lui semblait être une chose importante et, pour les élèves vraiment intéressé, il devait vraiment être un bon prof. Pour les autres… C’était vraiment une autre histoire.


    J’imagine qu’aucun encore jamais osé le mordre…

    William n’avait pas apporté de réponse verbale à cette réflexion, dont il était le seul entendeur, mais le bref éclat de rire qu’il étouffa ne pouvait se faire plus éloquent. Non, il n’avait pas souvenir qu’un de ses élèves puisse l’avoir, un jour, mordu pour une raison. Sous le rire, Edward lança un regard septique et rapide, mais n’ajouta rien et continua dans sa lancée, pendant que William tentait de ne pas céder littéralement à ce rire qu’il avait du étouffer. En réalité, les rares moments ou les deux hommes se quittaient, c’était, le plus souvent, durant les cours que délivrait Edward. Les gens ne comprendraient pas qu’un professeur est besoin d’être accompagné. Cela serait étrange et absurde. Mais de nombreuses fois William s’était inquiété de la manière dont Edward pouvait s’y prendre. Il ne comptait pas le nombre d’heures qu’ils avaient passé ensemble, ou William jouer le rôle de mère avec ses « ne réagissez pas de cette manière, si … » « surtout ne vous énervez pas pour cela… » « Interdiction de se rendre en cours avec une arme à feu ou votre canne »… Ces derniers points avaient été longuement discutés d’ailleurs. Si William était certain que son ami avait accepté de laisser son arme à feu à la maison, il ne se faisait pas trop d’illusion sur la présence de sa canne en salle de cours.

    Pendant qu’Edward était en train de donner ses explications, semblant le faire contre son gré, bien qu’il va de soit que si il n’avait vraiment pas voulu le faire : il ne l’aurait pas fait. Les deux hommes eu le loisir de voir la jeune fille examiner ses mains, comme pour chercher à être certaine de ce qu’il pouvait annoncer. Le plus déstabilisant avec Edward c’est qu’avant de donner ses explications, on avait l’impression que ses déductions étaient impossibles à faire. Une fois les explications tombées, cela devenait d’une logique imparable. Frustrant, même. La réaction de la jeune fille ? Un pas de plus vers William, Edward devait vraiment avoir un côté flippant, là, assis sur sa caisse, sa canne entre les mains.


    Et vous avez appris tout ça rien qu’avec les 10 secondes de contact et une morsure ? C’est encore plus improbable que si vous aviez prétendu être un extralucide !

    Mauvaise réponse à lui apporter. Edward en souriait, tout en hochant la tête. William comprenait parfaitement que si la jeune fille mettait en doute ce qu’il avait fait, cela l’amènerait forcément à dire d’autre chose. Car, le médecin ne doutait absolument pas sur le fait qu’Edward avait d’autres informations à sa disposition, même si il en possédait certaines qui ne soient totalement abouties. William comprenait, cependant, que la jeune fille puisse être passablement énervé, qui ne le serait pas ? Il l’avait été aussi à une époque lointaine, il avait même trouvé Edward des plus odieux. Alors il ne pouvait pas en vouloir à cette gamine d’être sur les nerfs ou ne pas apprécier qu’on puisse en savoir autant sur elle, surtout de la part d’un inconnu.

    Souvenez-vous de Tut !
    « intéressant… »

    Edward venait de plisser les yeux, et le mot était sorti de manière assez spontanée. Edward était d’une grande aide dans les crimes pour une raison assez simple : son observation était un des facteurs, mais c’était surtout sa façon de faire plusieurs déductions, jusqu’à trouver la bonne. Et si il était capable de faire autant de déduction, c’est qu’il était une encyclopédie vivante en ce qui concerne les meurtres et affaires criminelles de ces derniers temps. Demander lui si c’est le soleil ou la terre qui tourne autour de l’autre, il serait incapable de vous répondre, trouvant cette information sans intérêt pour lui. Et étant donné qu’il partait du principe que le cerveau avait une tendance à remplacer une nouvelle information par une ancienne, il ne voulait pas s’encombrer de choses qui ne lui seraient pas utile. Par contre, demander lui les méthodes et qui était le tueur de la gamine de tel état en telle année, il y a de grande chance pour qu’il vous sorte tous les détails de cette affaire. Alors pour peu que l’affaire soit spéciale, par son histoire, alors vous pouvez être certain qu’Edward en était au courant.

    Et parmi ces histoires, des plus intéressante, il y avait eu cette série de mort dans la période qui avait suivit la découverte de Toutankhamon. Beaucoup avait mit cela sur le dos d’une malédiction, qui avait prit son premier signe à la mort d’un canari avalé par un cobra. Quoiqu’il en soit, il avait pas mal étudier cette affaire qui semblait sortir tout droit d’un conte pour faire peur. Mais rationnel qu’il était, jamais il n’avait cru à une malédiction. Tout avait eu une explication scientifique. Cela dit, combien de gamine de son âge était capable de faire une telle référence, surtout par l’appellation qu’elle avait donnée. Il n’avait pas pu avoir d’autre réaction que « Intéressant », parce que cela ne pouvait que l’aiguiller sur ses origines, au final. Bien que, cela pouvait être une origine, mais pas forcément directe. Peut être même une passion. Les choses étaient donc à mettre dans un coin de son cerveau, pour y revenir plus tard, quand il aurait plus d’éléments de réponses. Ne jamais balancer trop vite ses cartes, après tout
    .

    S’il est si malin que ça, il trouverait les réponses tout seul… Et si vous vous léchez le poignet, ça ne sera pas considéré comme une résolution de devinette valable !
    « Le parfum d’une sucette possède, en réalité, bien peu d’intérêt selon moi. » Un sourire pointait sur le bout de ses lèvres, par la façon dont elle avait répondu, mais il décida de poursuivre « En tout cas bien moins que certaine autre interrogation, comme par exemple : Basse ou guitare ? J’ai encore du mal à me décider sur lequel des deux vous jouiez ? Peut être les deux ? »
    « Edward, moi, je trouve que la question le plus intéressante c’est combien vous êtes prêt à racheter cet hypothétique portefeuille, étant donné votre façon d’esquiver le fait qu’elle a émit qu’il pouvait avoir une valeur sentimental, c’est que c’est sûrement le cas ! »

    Edward plissa les yeux, décidément William avait passé beaucoup trop de temps avec lui, pour être capable de comprendre certaine chose. C’était regrettable. Mais il saisi cette question pour avoir une nouvelle réponse, il s’adressa donc à la jeune fille, tout en désignant William.

    « Est-ce que moi aussi je peux lui lancer cette malédiction, ou il faut avoir un côté égyptien ? »

    La question semblait d’une banalité folle, mais il y avait un fort taux de probabilité pour que sa réaction puisse amener un nouvel élément de réponse sur le fait qu’elle avait des origines, ou si ce n’était qu’une passion. On ne peut pas tout deviner en un regard, il fallait bien poser quelques questions, aussi indirectes soient-elles.
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Bastet Ishtar

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyMer 16 Juin - 21:19

    Si Bastet avait pu se douter qu’Edward appréciait autant de la voir feindre la décontraction sans réel talent, elle se serait probablement contentée de rester immobile. Aussi immobile que lui, même. L’adolescente n’avait pas encore développé de mimiques convaincantes vraiment crédibles, et on pouvait même dire qu’elle aurait pu parvenir à paraître décontractée de manière satisfaisante si elle s’était trouvée seule face à un miroir et loin de l’homme à la canne… Elle n’avait pas la prétention d’être excellente dans ce domaine, ni dans celui des mensonges, mais elle faisait ce qu’elle pouvait pour donner le change face à ceux qui étaient plus vifs et plus observateurs qu’elle – des adultes, majoritairement. Auprès de certains, elle procurait l’illusion d’être ce qu’elle souhaitait que l’on pense qu’elle était. Auprès des autres – la majorité – elle ne réussissait qu’à être une mauvaise actrice et une mauvaise menteuse. Ca viendrait probablement avec le temps…

    Edward n’entendit pas la remarque de Bastet, mais son ami l’entendit. Et plutôt bien, même : William éclata de rire avant de songer qu’il valait mieux qu’il s’abstienne, et Bastet l’entendit pouffer auprès d’elle comme si elle avait fait mouche. Donc personne n’avait encore eu le loisir de planter ses dents dans la chair du fou de la canne… Elle était la première à l’avoir fait. Elle avait bravé la canne, le désir de vengeance, et en plus elle lui avait filé un coup de pied. Il ne fallait pas non plus oublier qu’elle possédait toujours le portefeuille d’Edward, ce qui constituait également un second motif de fierté compte-tenu du fiasco qu’avait été la fuite de l’adolescente.

    Bastet observa ses mains pour y découvrir l’encre dont l’anglais avait parlé, retournant le problème dans tous les sens dans son esprit. N’y tenant plus, elle finit par laisser entendre qu’elle croyait autant en ses « facultés d’observation » qu’aux pouvoirs des extralucides, et cela fit sourire Edward. Existait-il quelque chose qui le contrarie vraiment et qui n’implique pas une morsure ? Parce que si lui parvenait à exaspérer la jeune Bastet avec talent, le contraire n’était pas vrai… sauf si elle considérait les deux interventions où William avait pu faire la différence. Mais même s’il avait l’air vraiment gentil, Bastet ne le considérait pas dans cette équation inégale, parce qu’il connaissait Edward et savait donc à peu près où appuyer pour le faire réagir ou le stoppe. Bastet seule n’aurait probablement obtenu qu’un coup de canne et point barre. Bastet se rapprocha néanmoins de lui, jugeant que s’il avait pu la protéger pour le coup de canne, il pourrait peut-être la protéger de ces mots qui semblaient effroyablement justes alors pourtant qu’il ne la connaissait pas… Les extralucides n’étaient que des charlatans, alors se pouvait-il qu’il ait réellement déduit tout cela de ses observations ? Bastet commençait à en douter, et à avoir peur de ce qu’il révèlerait la concernant.

    A bout, Bastet finit par maudire l’anglais… ce que ce dernier trouva « intéressant ». Bastet hoqueta, l’air outrée à présent. Ouvrant la bouche une première fois, elle préféra la refermer en se remémorant les paroles pleines de sagesse de sa mère. Ne pas blâmer une personne ignorant les rites dans le respect desquels elle avait été élevée. Faire preuve de tolérance et expliciter les choses pour dissiper les zones brumeuses et éviter les malentendus. C’était bien joli et facilement applicable avec un tas de personnes, mais… Bastet posa un regard appuyé sur Edward, se demandant s’il méritait qu’elle lui en dise plus sur cette malédiction qui planait à présent au-dessus de sa tête – elle y croyait dur comme fer.

    Ses yeux étaient plissés et il n’avait pas bougé d’un pouce, semblant comme plongé dans ses pensés. S’il connaissait cette malédiction, il aurait trouvé quoi dire pour la briser en implorant le pardon de la bonne divinité… ça, c’était dans l’hypothèse où il accordait une quelconque valeur à ce que les occidentaux appelaient « histoires pour faire peur aux gosses et aux idiots ». S’il connaissait cette malédiction mais qu’il n’y croyait pas, il ne tarderait pas à reprendre la parole pour l’éblouir une nouvelle fois de ses observations… Ou alors, il restait la possibilité qu’il n’y connaisse rien et trouve simplement ce genre de paroles sibyllines dignes d’intérêt. Bastet laissa tomber et crut naïvement qu’Edward avait décidé de faire pareil pour ce qui concernait la malédiction lancée ; quoi qu’il décide, de toute manière Bastet avait un coup d’avance parce qu’elle l’avait maudit et qu’il n’avait rien fait pour la contrer ! Enfin du moins, c’était ce qu’elle croyait…

    Edward finit par expliquer que le plus important pour lui n’était pas le parfum des sucettes de l’adolescente, mais qu’il aimerait tout autant savoir autre chose. « Basse ou guitare » ? Bastet manqua de s’étouffer une nouvelle fois, mais cette fois elle eût suffisamment de contrôle sur elle-même pour ne pas répondre quelque chose de stupide en pensant bêtement qu’il arrêterait si elle le lui demandait. Son sourire en devenait d’ailleurs exaspérant ! William lui sauva la mise en orientant de nouveau la conversation vers le portefeuille volé, qui avait plus que probablement une valeur sentimentale si on faisait attention à la manière dont William avait posé la question. L’anglais parlait à présent de rachat du portefeuille, et Bastet parvint à ne pas sourire alors que l’ami menait les négociations pour elle… C’était inespéré, mais c’était bienvenu.

    L’homme à la canne étrécit les yeux, avant de désigner William tandis qu’il demandait s’il pouvait également le maudire. Bastet écarquilla les yeux avec incrédulité, se demandant s’il cherchait réellement à lui manquer de respect ou s’il était réellement ignorant. L’évocation de ses origines l’irrita un peu plus, et l’adolescente ne pu retenir une réflexion :

    Cela va bien au-delà des origines. - Elle ne lui dirait pas qu'effectivement elle était égyptienne de naissance. Et pour ne pas confirmer ou infirmer son hypothèse, elle n'évoquerait tout simplement pas cette question. - Encore faut-il être suffisamment sage pour ne pas les lancer à tout-va sur ceux qui n’ont rien fait pour mériter la colère des Dieux !

    C’était un sujet sur lequel Bastet ne plaisantait pas, et elle s’était déjà bagarrée avec un gamin de son âge alors qu’elle était encore à l’école primaire au Caire. Les égyptiens qui ne croyaient plus et/ou se tournaient vers d’autres religions plus « modernes » avaient le chic pour essayer de dénigrer les anciens dieux et ceux qui croyaient encore en eux… comme si ça pouvait changer quelque chose ! Bastet s’était battue comme une diablesse et s’était rapidement faite maîtriser parce qu’elle n’avait jamais réellement été capable de se battre de manière satisfaisante. Elle s’était faite sévèrement réprimander par sa mère, et avait promis de ne plus jamais en venir aux mains pour une question de croyances. Ca avait été dur lorsqu’elles étaient arrivées pour s’installer aux Etats-Unis, mais Bastet n’avait jamais bafoué sa promesse…

    A votre place, j’éviterais… Ca risquerait d’être encore pire pour vous.

    Il n’aurait peut-être pas grand-chose à faire de ce qu’elle lui disait, mais Bastet aurait fait ce qu’elle avait à faire… Bastet resta silencieuse en attendant la suite. William avait parlé d’échanger le portefeuille contre de l’argent, et elle attendait de voir ce qu’elle pourrait tirer d’Edward, qui lui donnerait probablement du fil à retordre, cela allait de soi…
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyJeu 17 Juin - 9:12

    Cela va bien au-delà des origines. Encore faut-il être suffisamment sage pour ne pas les lancer à tout-va sur ceux qui n’ont rien fait pour mériter la colère des Dieux !

    Avait-elle réellement besoin de préciser si c’était réellement ses origines ou non ? L’ardeur qu’elle mettait dans sa phrase, la façon dont elle avait réagit quand il avait dit trouver cela intéressant, le regard qu’elle lui avait offert. Un tas de petites choses qui laissait tellement sous entendre que c’était bien plus qu’une histoire de passion. Et puis, si c’était réellement une passion, n’aurait-elle pas des bijoux dans tous les sens, rappelant l’Egypte ? Ca va bien au-delà des origines… Voilà ce qu’elle avait dit. Edward y avait entendu comme un : Ce n’est pas seulement une histoire d’origine. Comme un sous entendu de : il n’y a pas que cela. Alors oui, il penchait pour les origines à présent, bien qu’il n’aurait su le dire avec une affirmation à toutes épreuves. Une chose était certaine, elle prenait toute cette malédiction bien à cœur. Il est évident qu’il ne pouvait comprendre quelque chose qui repose sur des superstitions, c’était presque aussi débile que de se retrouver sur le banc d’une église tous les dimanches et d’affirmer que tout ce qui nous arrive est la volonté d’une entité qui est supérieur à tout le monde. Edward et la religion… Une grande histoire de non-amour. Pas pour rien qu’il jurait sur la reine, et non sur un dieu quelconque.

    La question était de savoir si il était utile de la chercher sur ce point ? Pour être honnête, il aurait cette jeune voleuse en horreur, il se serait fait une joie de se montrer des plus désagréable sur ce sujet, juste histoire de voir jusqu’où elle pouvait aller. Même sans la détester, il était assez curieux de tester les limites de cette jeune fille. Mais, voilà, elle avait eu une réaction qu’il avait appréciée, et c’était sûrement pour cette raison qu’il décida de ne pas aller plus loin dans cette histoire de religion. Edward était un homme sui s’arrêtait aux plus petits détails, et c’est sûrement comme ça que l’on pouvait considérer la réaction qu’il avait apprécier voir chez elle, tout en gardant son visage impassible.... Un peu plus tôt, il y a quelques instants, il avait posé cette question sur la basse ou la guitare. A la réaction qu’elle avait eu, aucun mot n’était sorti de sa bouche, marquant une volonté qui lui était propre. Nombre de personne aurait déjà prit le partit de rétorquer, de hurler, ou même de partir ne souhaitant être détaillé par un inconnu. Elle. Elle n’avait rien dit, se contenant. Pourtant, jusqu’à présent, elle ne s’en était pas spécialement privée.

    Cependant, il est vrai que deux envies se battaient dans un coin de son esprit. Edward avait des méthodes assez particulières, les gens qui le connaissent pouvaient en répondre. Lors de sa première rencontre Alice Drake, n’avait-il pas sciemment pousser la jeune femme à bout, juste dans l’espoir d’être certain qu’elle finirait par cracher tout ce qu’elle avait à dire ? Ce genre de méthodes pouvait paraître étrange, mais de cette manière, il s’assurait qu’elle continuerai à dire ce qu’elle pense et, surtout, qu’elle n’hésiterai pas à faire des théories même si elles étaient erronées. Alors il était partagé entre cette envie, et le désir de ne rien faire qui pourrai pousser à bout à la jeune fille. Après tout, elle n’était pas Alice, et il n’y avait pas lieu qu’il puisse la vouloir franche et spontanée, sans la moindre retenue sur ce qu’il pouvait dire. A croire qu’il n’était pas encore décidé sur le sort, et sur ce qu’il pensait, de cette petite tête blonde.


    A votre place, j’éviterais… Ca risquerait d’être encore pire pour vous.
    « On va donc éviter et suivre vos conseils. J’ai suffisamment de chose à régler pour ne pas me mettre plus de soucis sur le dos »

    Bien évidemment il y avait toujours un air septique dans le timbre de sa voix, mais ce qu’il venait de dire lui coûtait beaucoup. Bien plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Même William semblait être étonné par cette phrase. Edward, laissait tomber et, n’allait pas plus loin dans un sujet auquel il ne croyait pas un traite mot. Ok, c’est William qui fut, finalement, des plus septique. Il connaissait son ami depuis assez longtemps pour savoir que cela devait cacher autre chose. Le tout était encore de savoir quoi.

    « J’ai quelque chose à vous proposez. Il va de soit, que par principe, je ne peux pas racheter le portefeuille que vous m’avez volé. La situation serait un peu trop étrange. Mais, en l’échange du portefeuille je vous propose un emploi temporaire qui ne devrait pas vous prendre plus de 10 minutes. »

    William venait enfin de comprendre où Edward voulait en venir. Leur visite en ces lieux, était pour savoir quand était arrivé un certain bateau. Edward pensait que c’était il y a trois jours, ce qui serait la dernière preuve manquante dans une affaire sur laquelle il travaillait en ce moment. Il n’avait pas de doute sur ce nombre de jours, mais ce devait de vérifier. Question de principe. Il n’avait pas accepté la proposition de William en ce qui concerne le fait d’aller directement de mander au post de commandement du port, pour vérifier dans le registre. Pas assez drôle. Pas assez compliqué. Mais, la jeune voleuse pouvait parfaitement faire l’affaire, non ? Et en plus de cela, ça lui rapporterai de l’argent. Edward n’étant pas encore fixé sur ce qui pouvait penser d’elle, il trouvait que c’était une bonne chose de proposer ce genre de chose. Ce que William avait comprit, lui lança la possibilité d’agir, encore une fois, dans le sens de la jeune voleuse.

    Cependant, dire que c’était la première fois qu’il en venait à de telles méthodes, serait mentir. William pouvait en témoigner. Edward avait souvent fonctionner de cette manière, chercher des informations par le biais de personne qui traînait souvent dehors. C’est d’ailleurs ce genre de méthodes qui avait fait grimper Edward dans l’estime de William dans son estime. Lors de leur première enquête, William avait pu s’apercevoir que, malgré ses airs qui pouvait rendre le détective détestable, il restait une personne avec une certaine étique. Il était parfaitement capable de pêcher ses informations tout seul, comme cette fois où il lui aurait suffit d’aller demander l’arrivée du bateau, mais au lieu de cela, il s’adressait toujours à des personnes. Un moyen qui permettait de rapporter de l’argent à qui en avait besoin.


    « Si je récupère le portefeuille, je vous paye donc 10… » William simula une légère quinte de toux « 15 » la quinte de toux se fit un peu plus bruyante, pendant qu’Edward soupirait. « 20 ? » Un regard interrogateur se posa sur le médecin qui prit, automatiquement, un air des plus innocent.
    « C’est à vous de choisir, ce n’est pas comme si j’avais mon mot à dire dans ces négociations. »
    « Bien évidemment, cependant, ce n’est pas moi le médecin, mais je suis parfaitement capable de reconnaître une toux simuler, William. Donc, 20… »
    « 30 » Le nombre fut sortit dans un éternuement simulé.
    « 30 dollars pour vous rendre au centre de commandement et demandé, d’après le registre, quand est arrivé le lydia. C’est un… »
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Bastet Ishtar

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyJeu 17 Juin - 14:30

    Bastet avait dit ce qu’elle avait à dire en faisant preuve d’un calme dont elle ne s’était pas pensée capable face à Edward. Aucune réaction ne suivit, et Bastet en fut stupéfaite parce que d’une manière générale, les occidentaux avaient une fâcheuse tendance à malmener les religions polythéistes parce que personne d’autre que leur « petit Jésus » ne pouvait être supérieur à tout et omniscient. Edward n’avait rien dit, et en fait il n’avait pas bougé le moindre cil non plus, comme en proie à une réflexion intérieure. Lui avait-elle donné à réfléchir sur sa spiritualité ? Il fallait vraiment que Bastet ait pris un gros coup sur la tête pour imaginer ce genre de choses… Non, si sa réflexion l’avait absorbé au point de ne pas lui laisser quelque chose à répondre, c’était qu’il devait encore se préparer à révéler quelque chose qui agacerait Bastet à coup sûr !

    Bastet avait choisi de ne rien répondre concernant les instruments de musique évoqués, marquant ainsi clairement sa volonté de ne pas lui donner de billes supplémentaires pour la piéger. Pour certains, ça aurait pu être considéré comme une marque de puérilité, mais la jeune fille ne trouva aucune trace d’ironie dans le regard de l’anglais, ce qui la conforta dans son choix du silence.

    Le silence s’était enfin installé et perdura jusqu’à ce qu’Edward demande s’il pouvait maudire William. Bastet le lui déconseilla en le mettant en garde sur le fait qu’il ne pourrait que souffrir davantage au moment où les Dieux se chargeraient de le punir. Les yeux de l’adolescente continuaient de fixer Edward, et elle ne pu s’empêcher de hausser un sourcil lorsqu’il déclara préférer suivre ses conseils parce qu’il n’avait pas besoin de davantage de soucis. L’ironie dont il avait fait preuve avait été parfaitement bien saisie, mais Bastet hocha simplement la tête en guise de remerciement pour le fait qu’il se soit abstenu de dénigrer davantage ses croyances. Rien de trop évident ou de réellement empli de gratitude ; juste un hochement de tête simple pour lui montrer qu’elle avait saisi que cet acquiescement au sujet des malédictions lui avait coûté… ce que confirma l’air un peu étonné de William, qui s’était probablement attendu lui aussi à entendre un certain nombre de choses qui auraient fâché l’adolescente.

    Edward finit par reprendre la parole, évoquant une proposition qu’il avait à lui faire. Il expliqua qu’il ne pouvait racheter son propre portefeuille pour des raisons évidentes – un sourire amusé étira les lèvres de la jeune fille – mais qu’il pouvait en revanche lui proposer un emploi qui ne lui demanderait guère plus de 10 minutes. Le regard de Bastet en brilla de curiosité avant qu’elle n’acquiesce, prouvant qu’elle était intéressée par la suite.

    Edward promit de la payer s’il récupérait le portefeuille, et Bastet orienta son regard vers William lorsqu’il toussa aussi le premier chiffre prononcé. Le manège fut renouvelé tout de suite après la mention de 15$, et Edward finit par se montrer interrogatif quand aux intentions de son ami. Bastet trouvait la situation véritablement amusante et elle laissa donc William achever de dépouiller son ami pour elle… une situation assez ironique pour être gravée dans sa mémoire. Edward formula ensuite sa demande après avoir confirmé qu’il lui donnerait 30$ pour les informations qu’elle lui ramènerait…

    Le nom du « Lydia » lui évoqua assez instantanément un bateau sur lequel elle s’était faufilée quelques jours plus tôt, pour voler des provisions, et c’est assez naturellement qu’elle coupa la parole de son commanditaire :

    … un bateau, oui. Il est arrivé il y a 3 jours. Battant pavillon hollandais… enfin pas exactement.

    La taille du drapeau avait suffisamment surpris l’adolescente pour qu’elle ait décidé de s’en approcher. Vu de loin, la pavillon avait l’air tout ce qu’il y avait de plus normal, mais lorsqu’on s’approchait un peu plus, on pouvait constater qu’il s’agissait en réalité d’un drapeau français pas attaché dans le bon sens… Ce que les matelots pouvaient être distraits, des fois ! Bastet s’était faufilée à bord et avait piqué deux boîtes de thon dans une caisse endommagée entreposée sur le pont en attendant d’être déchargée, et elle avait du fuir assez rapidement pour éviter les coups de balai qu’un matelot avait voulu lui donner pour le lui faire passer l’envie de recommencer…

    L’adolescente se plaça de nouveau aux côtés de William, tirant de sa besace le portefeuille par lequel tout ceci était arrivé. Son regard tomba sur la pièce de cuir, et elle afficha une expression de profond étonnement :

    C’est étonnant comme on peut retrouver les choses perdues dans les endroits les plus bizarres !
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyVen 18 Juin - 11:48

    … un bateau, oui. Il est arrivé il y a 3 jours. Battant pavillon hollandais… enfin pas exactement.

    Voilà que de sa hauteur équivalente à trois pommes et demi, la jeune voleuse, se mettait à coupé la parole à Edward, ce qui ne manqua pas de créer un étonnement visible de la part des deux hommes. Edward s’était stoppé net en l’entendant parler, alors qu’il n’avait même pas prit le temps de finir sa demande. Et si William restait encore étonné par cette intervention, le détective, lui, su se reprendre rapidement. Bien que son étonnement avait été visible. Voilà qu’il laissait la place à un sourire face aux paroles de la jeune fille. Un bateau, elle savait parfaitement ce qu’était le Lydia, sans même avoir attendu qu’il le révèle. Elle avait un certain potentiel. Assurément. Peu de personne aurait trouver bon de retenir le nom d’un bâtiment de ce genre, pour peu qu’ils aient vu qu’il portait un nom quelconque.

    Cependant, la jeune fille ne manqua pas d’intriguer Edward, qui se posait une question sur ce qu’elle avait pu dire. Hollandais. Voilà qui ne cadrait pas du tout avec l’ensemble de ses théories. Jamais il n’aurait du avoir une telle distinction sur sa nationalité. Il y eu comme une légère hésitation dans la phrase de la jeune fille, une courte hésitation qui suffit à Edward pour faire le jour sur ce qui le perturbait. La Hollande et la France. Le bateau aurait du être français, c’est ce qu’il avait prévu depuis un petit moment. La jeune fille l’avait perturber en lui annonçant une autre nationalité. Mais au moment même où il comprenait que les couleurs des deux drapeaux étaient similaires, voilà qu’elle annonçait que ce n’était pas exactement cela… De plus en plus surprenante la gamine.

    Déjà, elle était capable de retenir le nom d’un bateau, sa date d’entrée, et la nationalité dont il était. Et en plus de cela, elle semblait croire que quelque chose clochait avec le drapeau de ce bateau. Pourtant, si ce dernier était mit de manière à laisser comprendre qu’il était hollandais, comment en venir à douter ? Si Edward avait pu le voir de ses yeux, il aurait probablement comprit la supercherie, déjà par le nom du bateau « LE Lydia », ce « LE » qui ne sonnait absolument pas Hollandais. D’autre chose l’aurait sûrement mit sur la voix. Le fait est, que la gamine semblait également comprendre qu’il n’y avait rien d’hollandais dans ce drapeau. Voilà qui était plus qu’intéressant et qui prouvait qu’en plus d’avoir de la mémoire, elle avait un certain sens de l’observation. Une qualité qu’il était bon d’évaluer. Songeur, Edward avait le regard dans le vide, jusqu’à ce que la jeune fille reprenne la parole.


    C’est étonnant comme on peut retrouver les choses perdues dans les endroits les plus bizarres !

    Elle s’était mise aux côtés de William et avait récupérer le portefeuille. Chose qui n’intéressait absolument plus le détective, qui mettait déjà en place diverse façon de tester l’observation de la jeune fille. Pour lui, l’observation était une chose de vraiment importante, mais plus encore, il était indispensable de savoir analyser ce que l’on voyait. Dans le fond, il ne voyait pas plus que n’importe qui, mais il savait interpréter. C’était là toute la différence. En fait, le fait qu’elle puisse avoir son portefeuille en main, était une très bonne chose, et lui donnait l’avantage de pouvoir tester son observation et sa façon d’en déduire certaine chose. Bien sur, lui demander de le faire serait une chose peut envisageable, mais il pouvait faire en sorte de l’amener à le faire d’elle-même, non ? Pour cela, un peu de provocation aidait toujours. En tout cas, il ne perdait rien à espérer.

    « Avant de vous donner votre du, qui ne se trouve absolument pas dans ce que vous tenez dans les mains, laisser moi vous expliquer quelques petites choses. Le parfum de la sucette était la cerise, j’ai longuement hésité, mais je penche plus pour cette hypothèse. Basse ou guitare ? La question était stupide, c’est la guitare. La basse à des cordes assez résistante qui délivre également de la corne sur les doigts. Par contre, j’ai bien précisez, dans cette question : ce que vous jouiez… Laissant sous entendre que ce n’est pas le cas en ce moment. A priori, rien ne me permettait de le dire, mais c’est une suite de raisonnement qui m’a amener à penser cela. Vous travaillez, le vol n’est donc pas une solution de facilité que vous avez choisi, mais une nécessité pour un besoin d’argent que je n’explique toujours pas. Mais avant d’en venir à voler de l’argent, il a bien fallu que vous usiez de tous les moyens possibles pour reporter l’échéance, et je serais prêt à parier quelques billets que la guitare a déjà été vendue. C’est étonnant ce qu’on peut apprendre rien qu’en quelques observations, encore faut-il savoir les analyser ce qui n’est pas à la porter de tout le monde. Vous semblez plutôt savoir observer, vu que vous avez été capable de me donner le renseignement demandé, mais analysé pas du tout, vu que vous ne seriez expliquer pourquoi ce n’était pas vraiment un bateau hollandais. D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi il faudrait que je vous donne l’intégralité de l’argent promis, vu que la demande stipulait d’aller demander les renseignements au post de commandement ! »

    William était resté muet pendant tout le discours d’Edward. Il aurait bien prit le partie de la gamine, mais il y avait cette lueur dans le regard d’Edward qui prouvait qu’il avait une idée derrière la tête. Et c’est pour cela qu’il le laissa faire, ayant tout de même assez confiance en son ami, pour savoir qu’il ne distribuait pas ce genre de chose, dans l’unique but de la pousser à bout. Pourtant, selon Edward, c’était tout à fait le but. La poussé à se sentir dévoilé, l’énervée, quoique ce soit, qui puisse la poussé à prouver qu’il avait tort sur son sens de l’observation. Il avait reprit l’exemple du bateau parce qu’il était persuadé qu’elle savait pourquoi il n’était pas si hollandais que cela. Il n’avait pas cherché à récupérer le portefeuille, et promettait moins que promis pour la pousser à se servir de la somme manquante. Somme qu’elle ne trouverait pas, vu qu’il ne devait pas y avoir plus de 5 dollars. Mais en regardant elle y trouverait d’autre chose : un ticket du restaurant pour deux personnes qu’il avait fait la veille avec William. Un mot de remerciement, signé « E », qui était en fait une ancienne cliente pour qui Edward avait résolue une affaire et dont l’écriture était typiquement féminine. Deux place pour un opéra, du classique surtout à base de violon, instrument qu’il appréciait tout particulièrement. Une carte venant de Mars Investigation au nom de personne, juste des coordonnées, comme si il avait eu affaire à eux, et non pas qu’il pouvait aider de temps en temps. Et deux ou trois petites autres choses.
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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyDim 20 Juin - 13:46

    (d'avance, pardon Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] 359930 )

    Bastet n’avait pas cherché à réfléchir trop longtemps inutilement lorsqu’Edward avait mentionné le Lydia. A quoi bon réfléchir ou lui faire perdre du temps à expliquer les choses alors qu’elle savait pertinemment qu’il s’agissait d’un bateau ? Un peu indécise quant à la réaction des deux hommes – les anglais étaient quand même très à cheval sur la politesse et toutes ces valeurs qui se perdaient un peu quand on commençait à trop trainer les rues – Bastet orienta son regard vers William, puis vers Edward… Et elle pu constater sans trop avoir à réfléchir qu’ils avaient l’air particulièrement étonnés de ce qu’elle venait juste de faire. Alors personne ne coupait jamais la parole à personne en Angleterre ? Ou est-ce que personne ne coupait jamais la parole à Edward ? C’était peut-être un peu des deux…

    Alors que William semblait toujours aussi perturbé, Edward avait laissé un sourire étirer ses lèvres, comme si quelque part le fait d’avoir été coupé de la sorte et d’avoir sans doute gagné quelques secondes sur son précieux temps était tout aussi appréciable que de lui faire la morale pendant quelques minutes. Il sembla même réfléchir à ce qu’elle avait dit, alors que son regard restait posé sur l’adolescente. C’était un peu gênant à la longue, et Bastet se dandina d’un pied sur l’autre avec une certaine nervosité, en feignant de dégourdir ses jambes sur lesquelles elle était restée en appui trop longtemps.

    Pensant qu’elle n’avait rien fait d’extraordinaire en partageant ses informations avec les deux britanniques, Bastet en profita pour sortir le portefeuille de sa besace en laissant échapper une phrase qui lui ressemblait bien et qui n’avait qu’un but avoué : celui de faire diversion de manière humoristique. Personne ne sembla s’intéresser à la pièce de cuir, et Bastet se demanda ce qu’il pouvait y avoir à l’intérieur qui ait donné lieu à toute cette conversation. Il ne s’agissait pas d’argent – elle vérifierait toutefois qu’une forte somme ne se trouve pas à l’intérieur – et l’hypothèse de la banale valeur sentimentale ne paraissait pas suffisamment forte… Il fallait quand même dire qu’elle avait été contrainte de vendre la plupart de ses biens pour payer les soins de sa mère, et même sa guitare y était passée ! Alors un portefeuille…

    Bastet perdit son sourire amusé lorsque Edward envisagea de lui expliquer des « petites choses ». Il devina le parfum de la sucette mangée quelques minutes avant qu’elle ne quitte le métro, l’instrument dont elle était sensée jouer et même le fait que son instrument avait été vendu parce qu’elle avait besoin d’argent pour une question qui lui échappait. Le rouge monta aux joues de l’adolescente tant parce qu’être à ce point passée au crible la gênait que parce que la situation lui tapait littéralement sur les nerfs sans qu’elle ne puisse y faire quoi que ce soit pour le cacher. Edward semblait prendre un malin plaisir à décortiquer jusqu’au moindre de ses battements de cils, et Bastet semblait sur le point d’exploser à la manière des cocottes-minutes tant son teint était devenu rouge. Bien entendu, elle ne lui donnerait pas raison sur le fait qu’elle n’était encore qu’une gamine et qu’à ce titre elle était incapable de se conduire convenablement en société. Quelques larmes lui montèrent aux yeux alors que ses petits poings se serraient.

    Edward finit par conclure que rien n’impliquait qu’il lui donne l’intégralité de la somme promise en échange du renseignement puisqu’elle ne s’était même pas déplacée jusqu’au poste de commandement, et qu’elle avait de toute manière elle avait été incapable d’expliquer pourquoi il ne s’agissait pas d’un bateau hollandais… La coupe fut pleine d’un coup, et devant le manque de soutien de la part de William, Bastet explosa toute seule :

    ASSEZ !

    Son injonction avait raisonné bien au-delà des espérances de l’adolescente, et elle comprit peut-être un peu trop tard qu’elle avait provoqué un autre de ces phénomènes étranges lorsqu’une vitre explosa au loin. La voix de Bastet était capable de faire exploser des choses de manière incontrôlable lorsqu’on la poussait à bout, et Edward semblait exceller dans cet exercice pour le plus grand malheur de la jeune fille. Il était probable que les deux britanniques ressentent une certaine gêne auditive qui persisterait pendant quelques secondes, et peut-être même une petite minute pour ce qui était de William, qui s’était trouvé aux premières loges lorsque la voix de Bastet avait refait des siennes.

    Que convenait-il de faire à présent qu’elle lui avait confirmé toutes ses hypothèses en s’énervant ? S’énerver encore ? Cela n’aurait probablement servi à rien d’autre qu’à lui donner d’autres éléments pour qu’il la piège une nouvelle fois. Hurler ? Non, cela lui confirmerait qu’elle faisait sciemment exploser des choses avec sa seule voix, et il ne tarirait donc pas de questions ou d’observations qui se révèleraient probablement – et de manière très irritante – exactes. Il ne restait donc qu’à feindre qu’elle n’avait rien provoqué de cela, et défendre chèrement les capacités qu’Edward avait remises en cause. L’adolescente prit soin de parler un ton plus bas que la normale, pour être certaine de ne rien briser d’autre :

    Le job consistait à déterminer la date d’arrivée d’un bateau. Ce que je vous ai précisé de manière exacte… Mon dû est donc clairement mérité même si je n’ai pas eu à aller poser une question à laquelle je pouvais déjà répondre juste pour vous distraire ! – Tout était sorti d’une traite et de manière parfaitement audible. Bastet reprit son souffle avant de poursuivre, les joues toujours aussi rouges – Pour ce qui est de mes qualités d’observation ou des explications qui paraissent bien mornes, il ne m’était demandé qu’une date. A quoi bon disserter pendant des heures sur un stupide drapeau fixé à l’envers si cela n’apporte rien à la conversation ?! Votre bateau est français, et au risque de vous décevoir je ne grimperais pas à bord pour vous rapporter ce stupide drapeau juste pour vous faire une démonstration !

    Ah, insolence quand tu nous tiens ! Il était clair qu’elle méritait d’être payée pour lui avoir fourni l’information qu’il attendait d’elle. S’il ne la payait pas, elle ne lui rendrait pas son portefeuille et trouverait bien un moyen de fuir auquel il ne trouverait pas d’alternative pour lui barrer la route. Une idée traversa l’esprit de l’adolescente, et elle baissa les yeux sur le porte-monnaie qu’elle avait entre les mains… Elle n’était peut-être pas très douée en termes d’observations, mais pour les devinettes c’était une toute autre chose ! Son regard se planta dans celui d’Edward avec un air de défi, et elle finit par ouvrir le portefeuille.

    Puisque ça vous amuse tant, c’est à mon tour à présent ! Et ce que j’y trouverais constituera une avance sur ce que vous refusez de me payer ! – l’inventaire du contenu fut assez rapide, et Bastet soupira en découvrant à peine 5$ - Ouais… bon… J’ai 40 cent de plus que vous dans mes poches. J’aurais vraiment pas fait une affaire en parvenant à m’enfuir avec votre portefeuille, patron !

    Il lui devait de l’argent, et Bastet servait du « patron » à tous ceux pour lesquels elle travaillait. Son regard plongea de nouveau dans le portefeuille alors qu’elle glissait innocemment les 5$ dans la poche de son jean. Le mot de remerciement ne lui apprit pas grand-chose, pas plus que les places de concert, et Bastet sembla cogiter longuement en trouvant la carte de Mars Investigations et le ticket de restaurant.

    Mars Investigations est une agence de détectives… pour le lien, j’hésite encore. « E » est une connaissance qui a tenu à vous remercier pour quelque chose qui m’échappe… Probablement une femme. - La mère de Bastet avait cette même manière de former les lettres, petites et fines. C’était peut-être erroné, mais au moins elle aurait essayé ! - « E » vous remercie… elle a résolu l’un de vos problèmes. Non. Bon, je reviendrais dessus après !

    Ticket de restaurant… - Bastet ouvrit de grands yeux en apercevant le prix qu’avait coûté le repas - … ça va, on se refuse rien ! Donc vous payez l’addition… - Son regard se posa sur William alors qu’elle étrécissait les yeux en réfléchissant. - … vous, vous êtes l’invité j'imagine. Et ça… - elle attrapa les places de concert encore inutilisées et les tendit à William - … c’était peut-être une surprise, mais je pense que vous êtes celui qui doit l’accompagner.

    Restait à présent le coup de poker faisant suite à la curieuse impression qu’elle avait eue un peu plus tôt en voyant ces deux-là se chamailler :

    Vous vous connaissez depuis longtemps. Suffisamment longtemps pour que vous… – elle désigna William de son index - … sachiez exactement comme l’exaspérer et que vous... - elle désigna cette fois Edward - ... vous formalisiez qu'il ait pris mon parti tout à l'heure. J’irais même jusqu’à dire que vous vivez ensemble en plus de dîner ensemble de d’aller voir des concertos… C’est vraiment mignon, et c’est probablement parce que ce n’est pas autorisé chez vous que vous vous êtes installés à New York. Chez moi non plus, ce n’est pas autorisé… Mais je trouve ça mignon.

    Sourire adorable à l’appui, Bastet était bien en train de sous-entendre que William et Edward formaient un couple.
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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyDim 20 Juin - 19:02

    Les choses avaient été voulues : qu’elle s’énerve, qu’elle finisse par dire que cela suffisait, qu’elle se mette à fouiller dans le portefeuille, qu’elle en fasse les déductions qu’elle voulait. Un test, tout n’était rien de plus qu’un simple test. Le genre de test débile dont seul Edward était capable de faire, dans une certaine mesure. Pourtant il y avait des choses qu’il n’avait pas prévu, des éléments nouveaux qui venaient d’entrer en ligne de compte. Et tout avait commencé, avant qu’elle ne lui sorte ses théories sur le contenue du portefeuille. Le premier fait remarquable avait été sa façon de crier un simple mot. Un simple cri qui, simultanément avait briser une vitre au loin. Les coïncidences étaient une chose possible, mais dont Edward ne considérait jamais comme telles. Mais admettons que tout cela soit pure coïncidence. Comment pouvait-il expliquer ce réflexe qu’il avait eu en même temps que William. A peine avait-elle prononcé –crier- ce « assez » que les deux hommes avaient baisser la tête, portant une main à leur oreille comme si un son des plus désagréable venait d’atteindre leur tympan. Même une fausse note sur un violon n’était pas aussi agressive, et pourtant c’était bien un son qu’Edward détestait par-dessus tout. Son observation s’était poursuivit dans le fait qu’il avait redressé la tête le premier, gardant un doigt contre son oreille droite alors que William semblait mettre un peu plus de temps à s’en remettre. Il était beaucoup plus proche de la petite voleuse perceuse de tympan et de vitre. Un tas de petites choses misent bout à bout qui laissait forcément penser que les phénomènes venaient d’elle. En tout cas, il en était certain à plus de 95 %. Les 5 derniers pour cent étant attribué au facteur coïncidence surnaturelle. Peu probable, mais sait-on jamais. C’est que l’on vit dans un monde plein de surprise.

    Sur le coup il avait été particulièrement surpris, et surtout gêné par ce bourdonnement qui s’était insinuer dans son oreille de manière peu agréable, il faut avouer. Mais il refusa de sortir quoique ce soit par rapport à ce qui venait de se passer. Il n’avait pas monopolisé la parole pendant un bon moment pour voir tous ses efforts tombés. Il avait donc prit le partie de ne rien de dire, de la laisser s’exprimer. Et il avait bien fait. Déjà la manière dont elle avait reprit la parole était un autre signe évident que tout cela était venu d’elle. Sa voix s’était faites plus basse, alors que l’énervement aurait du provoquer le contraire. Un peu comme si elle en venait à craindre une nouvelle manifestation. Les 5% accordés à la coïncidence venaient de s’envoler pour une raison simple : si elle baissa la voix c’est que ce genre de chose ne lui arrivait pas pour la première fois. Logique, non ? Mais peu importe pour le moment. Ce n’était pas ce qui l’avait intéressé. Se frottant une dernière fois l’oreille, il se concentra sur ce qu’elle avait à dire.

    Si il ne voulait pas aller la voir plus loin, il aurait eu de quoi intervenir sur les termes du contrat qui n’avait pas été signé. Après tout, elle lui avait coupé la parole en parlant du bateau, pouvait-elle être certaine qu’il allait seulement lui demander la date ? Peut être qu’il aurait pu finir par demander autre chose ? Il était presque certain qu’en jouant la dessus, il aurait pu amener à insinuer un doute, et peut être retravaillé sur le tarif qui avait été proposé. Mais, à ce moment là, ses idées étaient déjà bien plus loin. Il n’avait pas besoin de le faire savoir, mais elle aurait l’argent qu’il avait proposé. Au moins pour une question d’éthique et d’honneur. Mais dans son explication –et son énervement- elle laissa entendre que le drapeau était à l’envers, bien qu’elle ne se livrerait pas à une démonstration pour le prouver. Un sourire apparu sur les lèvres d’Edward. Combien de personne aurait remarqué un drapeau qui n’a pas été mit à l’endroit ?

    Si elle jouait d’insolence, Edward restait avec son flegme à la noix qui ne lui permettait pas de s’énerver ou de rétorquer quoique ce soit. Au contraire, il semblait juste ravi de la tournure que prenaient les choses. Un brin énervant, quand on se retrouver en face. William de son côté commençait doucement à comprendre ce qui était en train de se passer. Et pendant que la jeune fille fouillait dans le portefeuille, il jeta un regard à son ami l’air de lui demander si tout cela était réellement nécessaire. Mais en voyant le visage d’Edward, il comprit qu’il ne pourrait rien contre cette décision. Mais William fronça quand même, légèrement, les sourcils pour montrer qu’il n’approuvait pas ce genre de méthode. Et la jeune fille avait reprit après son observation. Ce qui ne manqua pas d’interpeller Edward. On pouvait s’imaginer qu’il allait la regarder en jubilant d’avance des mauvaises observations qu’elle allait pouvoir faire. Mais ce n’était absolument pas le cas, il était vraiment curieux de voir ou poussait les déductions de cette voleuse, qui avait déjà mit les cinq dollars de Livingston dans sa poche, comme une avance. Un geste qui l’amusa beaucoup par son caractère.

    Il ne la coupa pas à un seul instant. Il avait juste secoué, doucement, la tête de manière négative quand elle avait commencé sa théorie sur le fait que « E » avait résolu un problème pour lui, mais n’ajouta rien de plus. De toute façon, elle avait annoncé le fait de passer à autre chose. Elle s’étonna du prix qu’avait coûter le restaurant, et Edward avait hausser les épaules l’air de dire « que voulez vous ! ». Elle finit par parler des places, estimant que l’une d’entre elle était destinée à William, et que cela devait être une surprise. Ce qui, apparemment était le cas, étant donné que William montra un regard à la fois étonné et content de prendre conscience de ces places. Mais il du taire une exclamation car voyant qu’Edward n’avait pas interrompu la jeune fille, il aurait été mal aviser de faire le contraire. Et voilà comment on en arrivait à la dernière partie du raisonnement de cette petite voleuse.


    Vous vous connaissez depuis longtemps. Suffisamment longtemps pour que vous… sachiez exactement comme l’exaspérer et que vous... vous formalisiez qu'il ait pris mon parti tout à l'heure. J’irais même jusqu’à dire que vous vivez ensemble en plus de dîner ensemble de d’aller voir des concertos… C’est vraiment mignon, et c’est probablement parce que ce n’est pas autorisé chez vous que vous vous êtes installés à New York. Chez moi non plus, ce n’est pas autorisé… Mais je trouve ça mignon.

    Après ces derniers mots un blanc prit place durant quelques secondes. Un temps nécessaire à ce que les deux hommes se dévisage un instant, pour finalement éclater d’un rire qui n’avait rien de moqueur envers Bastet. C’est juste qu’ils s’imaginaient la possibilité de former un couple au sens strict du terme. Déjà qu’en tant que colocataire ils arrivaient à avoir des différents, mais si c’était pour vivre plus intimement. Et puis… Edward et les relations amoureuses que ce soit avec un homme ou un femme, s’étaient juste complètement exclus. Leur éclat de rire ne dura pas bien longtemps, pour bien prouver que ç n’avait rien à voir avec les déductions de la jeune fille.

    « C’est tous sauf mignon quand, dans l’équation, il y a cet homme » William désigna Edward qui fit semblant d’être profondément blessé par de tels mots. Mais bien vite il se retrouva égale à lui-même.
    « C’était pourtant bien vu. On se connaît, effectivement, depuis longtemps et l’on vit ensemble. Mais les choses s’arrête là, car il hors de question de concevoir ouvertement qu’il puisse avoir la moindre influence sur moi. »

    Phrase qui prouvait bien le contraire. Il aurait été un très mauvais observateur si il était persuadé que William n’avait pas d’influence sur lui. Et heureusement qu’il se trouvait être là dans de nombreuses situations.

    « Mais laissez moi revenir sur quelques points que vous avez exposez. Je suis étonné que vous êtes capable de dire ce qu’est Mars Investigation » La question muette qu’exprimait son visage était : déjà eu affaire à des détective ? Mais il se passa de l’exprimer ouvertement étant donné qu’il avait déjà dit bien des choses à son sujet. « Faire un rapprochement entre la lettre et cette agence est tout à votre honneur. Nombreuse personnes auraient vu deux choses bien distinctes. Mais pas vous, ce qui est une agréable surprise. Cependant si cette fameuse « E » exprime des remerciements et que la carte que je possède ne comporte aucun nom auquel je pourrait me référer si j’avais besoin d’une aide quelconque, êtes vous certaine que ce soit moi qui est eu besoin qu’on m’aide à résoudre un problème ? »

    Si il mettait le doigt sur quelque chose qui était faux, il n’en demeurait pas moins agréablement surpris par la façon dont elle avait mener les choses. Avoir fait un lien entre la lettre et la carte de Mars Investigation avait été la chose qu’il avait le plus apprécié. D’ailleurs il n’avait pas contre dit ce point, parce qu’essayer de faire concorder les choses étaient une qualité tout à fait respectable. Bien qu’erroné dans le cas présent. En tout cas, pas directement. Il s’agissait bien d’une lettre de remerciement en vue d’une affaire qu’il avait réglé, mais en aucun cas cette histoire était passé par l’intermédiaire de Mars Investigation. Il avait tout de même annoncé les choses en finissant par une question, pour qu’elle en vienne seule au fait qu’il pouvait travailler pour Mars Investigation, et non avoir à faire appel à eux.

    Et si elle allait dans ce sens, il s’était résolu au fait de lui proposer un emploi. Il avait toujours besoin de personne sachant se débrouiller par eux même, et si elle était aussi potentiellement observatrice que ce qu’il pensait, pas de doute qu’elle pouvait se montrer utile. Sans parler du fait que cela l’empêcherai sûrement d’avoir à voler. C’était des plus étrange de penser et de réagir de cette manière après avoir été la victime. Mais en fait, c’est parce qu’il avait été la victime, qu’il en était là à ce moment présent. Elle était surprenante.
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyDim 20 Juin - 22:06

    Bastet avait clairement perdu son calme à force de refouler l’exaspération que lui avait inspiré Edward en faisant d’elle un rat de laboratoire que l’on observait tourner en rond dans un labyrinthe. Elle n’en avait pas eu conscience dès le départ, mais son pouvoir s’était une nouvelle fois activé sans qu’elle ne l’ait réellement voulu ou qu’elle ait prémédité la chose pour faire taire le britannique. Résultat ? Une vitre avait explosé et l’impact avait été audible jusque sur les quais, et les deux hommes avaient baissé la tête en même temps, visiblement en proie à une gêne clairement perceptible. Une main proche de leurs oreilles, ces deux derniers avaient semblé essayer de dissiper cette gêne, et c’est avec une certaine irritation que Bastet avait constaté qu’Edward avait été le premier à s’en remettre. Bastet orienta un regard désolé vers William en faisant en sorte qu’Edward ne puisse le remarquer à cause de la position de son visage, et reprit la parole pour annoncer ses déductions en faisant attention à ce que le volume sonore de sa voix ne s’emballe pas de nouveau.

    Lorsque Bastet expliqua rapidement le mauvais sens dans lequel avait été fixé le tableau et le fait qu’elle n’irait pas le voler pour lui en faire la démonstration, Edward avait esquissé un sourire comme si le refus clair de l’adolescente l’avait amusé d’une manière qui échappa à la jeune fille. Bastet considéra qu’une fois de plus il se jouait d’elle en échafaudant probablement des tas d’observations sur sa personne, et c’est sans doute cette pensée qui empêcha le rouge de la colère de disparaître de ses joues. Bastet n’aimait pas être le dindon de la farce pas plus qu’elle appréciait le fait que l’on puisse penser des choses d’elle sans les formuler à voix haute. Elle n’était pourtant pas bien épaisse et ne lui aurait probablement guère causé de gros dégâts si elle s’était jetée sur lui avec la rage instantanée caractéristique des adolescents de son âge… Enfin peut-être que si, si on tenait compte du coup de pied et de la morsure qu’elle lui avait déjà infligé sans réellement avoir l’intention de lui faire du mal.

    Bastet avait donc entreprit de passer en revue le contenu du portefeuille et avait fait main basse sur les 5$ qu’il contenait en considérant cette maigre somme comme une avance sur le salaire qu’il avait tenté de lui faire glisser sous le nez. L’adolescente le fixa l’espace de quelques secondes et ne décela aucune expression hostile sur le visage du britannique, mais bien un léger amusement qui la surprit : comment pouvait-on s’amuser de voir quelqu’un voler dans un portefeuille lorsqu’on était le propriétaire dudit portefeuille ?

    Bastet se lança dans l’exploration du contenu du portefeuille et commença par le mot signé de « E » qu’elle lia d’instinct à la carte de visite de Mars Investigations. Edward avait simplement secoué la tête, et la jeune fille comprit qu’elle s’était probablement fourvoyée sur l’élément qu’elle avait mentionné, mais enchaîna assez rapidement sur la note exorbitante du restaurant. Là, Edward se contenta de hausser les épaules avec une certaine nonchalance que Bastet trouva horriblement ostentatoire compte-tenu du besoin dans lequel elle se trouvait depuis de longs mois. Elle ne dit rien, mais son froncement de sourcils du probablement remplacer tous les mots qu’elle aurait pu prononcer…

    Tendant les places pour un concerto à William en évoquant une surprise de la part d’Edward, Bastet trouva son air ravi des plus rassurants et considéra qu’elle avait probablement vu juste sur ce point parce qu’Edward n’avait pas bougé le moindre sourcil et n’avait pas non plus cherché à l’interrompre… La fin de son raisonnement arriva comme une bombe, et aucun des deux hommes ne l’interrompit ou ne bougea jusqu’à ce qu’elle ait terminé. Lorsqu’elle retrouva le silence, Bastet fut étonnée par l’éclat de rire qui suivit les quelques secondes de silence succédant à son ultime observation. L’adolescente haussa un sourcil avec perplexité, retournant ses dernières paroles dans son esprit afin de déterminer ce qu’elle avait pu dire qui ne collait pas avec le reste, mais rien ne la perturba… William fut le premier à reprendre la parole pour dire clairement que tout ce qui pouvait inclure Edward était forcément tout sauf mignon, et c’est assez naturellement que Bastet orienta son regard vers l’homme à la canne qui sembla blessé l’espace de 2 secondes avant de retrouver cet air neutre qui lui collait à la peau.

    Edward expliqua qu’elle avait bien vu pour sa dernière observation et qu’ils se connaissaient effectivement depuis longtemps en plus de vivre ensemble. Il chercha néanmoins à clarifier les choses sur le fait que William puisse posséder un quelconque pouvoir sur lui, et Bastet esquissa un sourire amusé parce qu’elle avait bien vu leur petit manège tout au long de cette folle conversation…

    C’est évident. - Manière comme une autre de laisser entendre avec subtilité qu’elle n’était absolument pas convaincue par sa dernière phrase. - Mais j’aurais pu jurer que vous… enfin bon, oubliez ça. Mais tant mieux si ça vous a fait rire, dans le fond !

    Certains se seraient jetés sur elle pour lui arracher les yeux pour lui faire regretter d’avoir eu une telle idée, mais cela n’avait fait que les amuser. Les anglais étaient décidément des personnages bien étranges ! Edward proposa de revenir sur ce qu’elle avait dit un peu plus tôt et s’avoua étonné qu’elle ait pu dire ce qu’était exactement Mars Investigations. Pour Bastet, ce n’était pas si extraordinaire que ça, parce que même si elle dormait sur des bancs, elle se tenait tout de même au courant de ce qu’il se passait dans ce pays et ailleurs. Elle avait tant de fois veillé sa mère à l’hôpital qu’elle avait eu l’occasion de lire tout ce que les internes lui avaient apporté, et les journaux faisant état des services rendus par l’agence à la police de la ville en faisaient partie…

    « Investigations », ça laisse rarement entendre qu’il s’agit d’une poissonnerie. – Sourire et insolence étaient toujours de mise même s’il y avait plus d’amusement que d’insolence dans ce début de phrase. Sa colère semblait retomber peu à peu. - Je sais que j’en ai pas l’air comme ça, mais je lis beaucoup la presse… Les gens laissent leurs journaux sur les sièges du métro après les avoir terminés et il n’y a plus qu’à les récupérer pour y jeter un œil.

    Edward enchaîna ensuite sur le fait qu’il trouvait intéressant qu’elle ait établi un lien entre la lettre de « E » et la carte de l’agence. La suite de son discours fit froncer les sourcils de Bastet alors qu’elle semblait réfléchir à la question en silence… avant de finalement reprendre la parole.

    Il n’y effectivement aucune raison qu’un détective remercie un client de l’agence… en revanche, l’inverse… ? Vous travaillez pour Mars Investigations ?

    "Pour" et non "chez" Mars Investigations. La question avait été posée d’une manière particulière, car Bastet doutait que quelqu’un ait les épaules suffisamment larges et une tête suffisamment remplie pour donner des ordres à un individu du genre d’Edward. S’il ne pouvait y avoir personne au-dessus de lui, cela signifiait qu’il roulait pour lui seul… et donc qu’il ne dépendait pas de cette agence. Restait juste à le formuler pour qu’il ne la soupçonne pas de ne pas savoir expliquer d’où lui venait cette idée :

    J’imagine mal qui que ce soit vous hurler dessus parce que vous ne bossez pas assez vite ou que vous êtes trop prompt à dégainer cette maudite canne… Donc j’imagine que vous ne travaillez pas pour Mars Investigation au sens strict du terme… Et « E » vous remercie pour une affaire qui visiblement a été résolue… enfin, j’imagine !

    Un demi-sourire étira les lèvres de Bastet après qu’elle ait jeté un œil à William pour évaluer son état. Elle ne pouvait s’en empêcher malgré son désir de rester prudente sur ces incidents qui arrivaient en sa présence, mais William avait été vraiment adorable avec elle en lui évitant une correction d’abord, et en prenant son parti ensuite pour ne pas la laisser trop démunie face à Edward. Elle espérait qu’il ne serait pas gêné trop longtemps, en tout cas...
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptySam 26 Juin - 18:50

    C’est évident. Mais j’aurais pu jurer que vous… enfin bon, oubliez ça. Mais tant mieux si ça vous a fait rire, dans le fond !

    Dans la façon dont elle avait de dire que c’était évident, Edward y vu un peu de William. En tout cas, dans la manière de prononcé les choses. Un simple mot qui laissait entendre, par son sens, qu’il était évident que William n’avait aucun pouvoir sur Edward. Mais qui, dans l’intonation, laissant comprendre qu’elle n’était absolument pas convaincue par ce qui venait d’être dit. Chose qu’Edward appréciait particulièrement, parce qu’on ne lui disait pas clairement qu’il avait tort, c’était fait avec plus de subtilité et, de ce fait, ça passait très bien. Il se refusa, tout de même, de sourire histoire de garder un minimum de dignité. Pour ce qui était du reste de sa phrase, il n’y avait aucune raison que les deux hommes prennent, de manière mauvaise, le raisonnement qui avait conduit la jeune fille à penser que les deux hommes pouvaient former un couple, dans le sens strict du terme. Après tout, elle ne devait pas être la seule à être prête à parier sur ce genre de chose. Ils avaient tout du vieux petit couple, quand on y regarde de plus près. Difficile de comprendre ce qui pouvait les unir, sans songer à ce genre de chose. Elle reprit, néanmoins, bien vite pour répondre à ce qu’Edward avait pu dire.

    « Investigations », ça laisse rarement entendre qu’il s’agit d’une poissonnerie.
    « Effectivement, vu de cette manière » Lâcha Edward dans un murmure, quelque peu amusé par la tournure de la phrase de la jeune voleuse.
    Je sais que j’en ai pas l’air comme ça, mais je lis beaucoup la presse… Les gens laissent leurs journaux sur les sièges du métro après les avoir terminés et il n’y a plus qu’à les récupérer pour y jeter un œil.

    C’est avec un certain intérêt qu’il l’écoutait parler de la lecture qu’elle avait, qui lui semblait être une très bonne chose. Les déductions qu’il était capable de faire sur des affaires étaient, grandement, dues au fait qu’il avait dans la tête une véritable base de donnée sur tous les meurtres de ses dernières années. Rien n’était jamais inventé dans ce domaine, une affaire avait forcément une similitude avec une autre. Quand deux situations semblaient se ressembler, il émettait bien vitre une théorie se rapportant à l’affaire déjà conclu pour s’aider dans cette nouvelle. Quoiqu’il en soit, se tenir au courant des choses qui pouvaient se passer était forcément un atout à ne pas négliger. De plus en plus surprenante.

    Il n’y effectivement aucune raison qu’un détective remercie un client de l’agence… en revanche, l’inverse… ? Vous travaillez pour Mars Investigations ?

    Vraiment surprenante. Cette jeune fille n’avait pas l’air d’être particulièrement stupide –bien au contraire- et Edward doutait que les mots qu’elle employait soient pris au hasard des choses. Le « pour » était particulièrement intéressant, parce qu’elle revenait sur une chose qu’elle avait dite, mais sous entendait qu’il ne travaillait pas « chez » Mars Investigation. Dans ce simple mot qu’elle avait préférer employé elle émettait, donc, l’hypothèse qu’il puisse travailler pour lui-même, sans avoir à répondre d’une organisation quelconque. Il ne répondit rien pour autant, cherchant à vouloir savoir si elle allait en dire un peu plus sur cette hypothèse. Ce qui arriva bien vie.

    J’imagine mal qui que ce soit vous hurler dessus parce que vous ne bossez pas assez vite ou que vous êtes trop prompt à dégainer cette maudite canne… Donc j’imagine que vous ne travaillez pas pour Mars Investigation au sens strict du terme… Et « E » vous remercie pour une affaire qui visiblement a été résolue… enfin, j’imagine !

    Voilà qui était parfaitement intéressant. Edward avait jeté un œil à sa canne, quand elle l’avait évoqué, imaginant qu’elle la voyait comme un danger potentiel. D’accord il avait manqué de lui mettre un coup sur la tête, mais c’était surtout un réflexe de défense. Fallait-il oublier qu’elle l’avait mordu avant de lui mettre un coup de pied dans le tibia ? Forcément, il avait eu ces réflexes de défense qui consiste à frapper pour mettre hors d’état de nuire. Mais, plus important, il nota le regard qu’elle porta à William. Il n’y a pas à dire, il arrivait beaucoup mieux à s’en sortir avec les personnes, que lui.

    Ce dernier, de son côté, croisa le regard de la jeune fille et, ne comprenant pas trop ce qui venait de se dire, répondit par un sourire. C’était la seule chose qu’il avait été capable de faire. Toute la discussion, pour lui, ressemblait à un assemblage de mots cacher par le bruit d’un bourdonnement assourdissant. Rien que les derniers qui étaient « enfin j’imagine » avaient été traduits par « enfant j’aime line », ce qui, en toute logique, ne voulait absolument rien dire. Alors à moins qu’elle soit devenue complètement folle, il n’y avait pas de raison qu’il ne vienne pas à s’imaginer que ses oreilles avaient un léger problème. Ce qui était lamentable, c’est que cela aurait du être Edward, et non lui, qui aurait du avoir cet inconvénient. Puis, si il ne comprenait pas, comment porter un soutient à cette jeune fille ? Bien qu’elle avait l’air de bien s’en sortir si on notait le regard d’Edward. D’ailleurs, c’est lui qui reprit.


    « En réalité, il n’existe aucun rapport entre Mars Investigation et cette lettre de remerciement. « E » est simplement la voisine dont le chat s’était introduit dans la maison. Elle a toujours été une fanatique d’enquête et trouve, probablement, plus mystérieux de signé d’une seule lettre. Ce qui aurait pu être réellement un peu intriguant si elle ne se sentait pas obliger de mettre trois tonne de parfum sur un simple nom. Mais peu importe. Le reste s’avère exacte. Je ne suis qu’une sorte de consultant pour certaine affaire quand il y a besoin d’aide. »
    « Qui à besoin d’aide ? »

    William avait presque hurlé ces paroles, vu qu’il ne s’entendait pas vraiment. Les derniers mots lui étaient parvenu par un miracle, et il s’imaginait déjà repartir dans de folle aventure. Mais en voyant le regard interrogateur de son ami, il comprit bien vite, qu’il avait encore du mal interpréter quelque chose. Du coup, d’un geste de la main, il demanda à ce qu’on oublie rapidement son intervention. C’est donc Edward qui reprit à l’intention de la jeune fille.

    « Est-ce que je pourrai récupérer le portefeuille, maintenant ? Il va de soit que les cinq dollars que vous avez prit son mériter pour les informations données. Mais en donner plus ne serait être possible, parce que grâce à vous, ce cher médecin va devoir aller consulter chez un de ses collègues afin de pouvoir vérifier qu’aucune séquelle ne lui sera laisser. »

    Une simple phrase. Mais elle sous entendait qu’il savait que c’était de sa faute à elle si William était dans cet état, sans parler de son propre bourdonnement à lui qu’il mettait un point d’honneur à cacher. Et, qui annonçait en plus, qu’il ne comptait pas la payer le tarif convenu. Est-ce qu’il comptait réellement ne pas payer la somme due ? Non, ce n’était pas dans ses habitudes, mais il avait se besoin compulsif de toujours ennuyer son monde. Elle avait besoin d’argent, il lui refusait, pendant que William avait traduit « séquelles » par un autre mot.

    « De quelles aquarelle on parle ? »
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Bastet Ishtar

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyDim 27 Juin - 13:00

    Bastet avait laissé parler son instinct en plus d’utiliser une tête qu’elle avait bien remplie, même si sa jeunesse combinée à la blondeur de ses cheveux pouvait laisser entendre aux observateurs les plus stupides qu'elle n'avait que peu de choses en tête. Parce que oui, les adultes de tous âges avaient naturellement tendance à s’imaginer que les adolescents ne pouvaient qu’être de petits ingrats qui avaient encore tellement à apprendre que leur opinion ou paroles ne comptaient que comme quantités négligeables face à celles de leurs ainés. Bastet aimait rétablir la vérité en ce qui la concernait, parce qu’elle était parfaitement capable d’utiliser de manière satisfaisante sa mémoire et ses capacités cognitives ; n’en déplaise à ses ainés !

    Edward se contenta d’un murmure suite à l’évidence que Bastet avait soulevée à voix haute, et l’adolescente aurait presque pu jurer que cela l’avait amusé. Ou en fait non, elle n’en était pas réellement certaine, de la même manière qu’elle n’était pas certaine qu’il ne déciderait pas de s’abstenir de la payer malgré les services rendus… Edward était sans doute l’une des personnes les plus imprévisibles qu’il ait été donné de rencontrer au cours de ses 18 années de vie, et cela avait le don de l’amuser autant que de la ravir, parce qu’elle n’avait que très rarement été ainsi mise en boîte de cette manière au point de devoir montrer ce qu’elle avait réellement dans le ventre.

    Bastet avait poursuivi en expliquant qu’elle connaissait l’agence Mars Investigations parce qu’elle était suffisamment débrouillarde pour réussir à lire la presse malgré son manque d’argent et ainsi se tenir au courant de ce qui se passait dans le monde. Cela pouvait paraître assez incongru quand on y réfléchissait, mais Bastet ne pouvait se résoudre à se refuser ce genre de petits plaisirs – parce qu’apprendre faisait partie de ce qu’elle aimait plus que tout – sous prétexte qu’elle n’avait pas d’argent…

    L’adolescente finit par formuler de nouvelles hypothèses et par expliquer pourquoi selon elle il ne pouvait y avoir personne au-dessus d’Edward pour quelque travail que ce soit. Bastet avait mentionné sa canne en sous-entendant qu’il pouvait être trop prompt à la brandir, et le britannique s’était contenté d’y jeter un œil relativement perplexe, comme s’il pouvait paraître décalé qu’elle ait assimilé cet objet à une arme… Bastet avait quand même manqué de s’en prendre un bon coup sur le crane, alors cette vision était logique pour elle parce que sans l’intervention de William, elle aurait probablement eu une jolie bosse grosse comme un œuf de pigeon.

    Bastet avait ensuite tenté de s’enquérir de l’état de William sans trop le laisser paraître, et elle pensa avoir réussi son coup en n’entendant pas Edward faire une quelconque remarque à ce sujet. Son sourire fut rassurant, mais l’adolescente se doutait qu’il devait encore être relativement gêné par les effets secondaires qui survenaient généralement dès que ces phénomènes survenaient sans prévenir…

    Edward finit par apporter à Bastet les explications qui lui faisaient défaut, et elle demeura silencieuse pour déterminer si elle avait formulé d’autres observations toutes aussi exactes que l’influence que pouvait avoir William et leur amitié de longue date… Il n’y avait donc aucun rapport entre cette mystérieuse « E » et Mars Investigations, parce que contrairement à ce que Bastet avait pu croire, il ne s’agissait pas d’une cliente mais bien d’une voisine aimant un peu trop les choses mystérieuses. Un sourire amusé étira les lèvres de Bastet peu après qu’Edward ait mentionné sa manie de trop parfumer les choses juste après l’anecdote sur le chat qui ne cessait de s’introduire chez lui. Edward conclut que le reste était bien exact, et qu’il était un consultant de Mars Investigations lorsqu’il y avait besoin d’aide sur certaines affaires. Bastet sursauta lorsqu’à côté d’elle William hurla une question qui n’avait qu’un vague rapport avec ce qui avait été dit. La jeune fille le fixa avec une certaine inquiétude qu’elle eût du mal à cacher convenablement, et posa un regard hautement suspicieux sur Edward, qui ne manifestait pas les mêmes symptômes que son ami alors pourtant qu’il aurait également du être au moins un peu affecté par le pouvoir de l’adolescente…

    Edward reprit la parole pour demander la restitution de son portefeuille, et Bastet y replaça en lieu et place chaque élément qu’elle avait examiné avant de faire un pas vers lui pour le lui rendre. Son visage s’était légèrement levé pour lui permettre de continuer à observer ses réactions malgré la différence de taille manifeste qui existait entre eux. Elle étendit le bras pour lui tendre son bien en surveillant malgré tout la canne, au cas où elle s’élèverait de nouveau au-dessus de sa tête…

    Edward expliqua finalement qu’elle avait mérité les cinq dollars qu’elle avait déjà pris dans le portefeuille, ce à quoi Bastet acquiesça : ces 5$ constituaient une avance sur les 30 qu’il lui avait promis, et à présent elle attendait le complément pour solder leur collaboration passagère. Le britannique expliqua qu’il ne lui donnerait rien de plus parce qu’à cause d’elle William devrait aller consulter un médecin pour s’assurer qu’il ne lui resterait pas de séquelles de cette mésaventure… A cause d’elle ? Bastet se demanda si elle avait été trop démonstrative dans les marques d’inquiétude qu’elle avait manifestées envers William, et ce dernier interrompit ses interrogations lorsqu’il hurla de nouveau un truc sans aucun rapport avec ce qui avait été dit.

    Bastet fit disparaître le portefeuille dans son dos, visiblement peu disposée à ce que leur accord ne soit valable que dans le sens qui ne l’arrangeait d’aucune façon.

    Un bateau aurait sombré dans le port que ça aurait également suffit à me faire perdre cet argent que vous me devez ! Votre ami ne sera indisposé que temporairement, et… - Bastet s’interrompit lorsqu’elle comprit qu’elle venait pratiquement d’avouer être responsable de la perte de capacités auditives de William - … Je garderais donc ce portefeuille jusqu’à ce que vous vous décidiez à me donner mon du ! Si vous n’êtes pas un couple, j’imagine qu’il est à même de payer ses soins lui-même, non ?

    Son sourire insolent indiquait qu’elle n’était pas dupe, et que l’excuse « William » valait autant que n’importe quelle autre mauvaise excuse pour ne pas la payer. Bastet ne pouvait en revanche cesser de s’en vouloir pour ce qu’elle lui avait fait, et elle se positionna de nouveau à ses côtés, prenant l’une de ses mains pour y glisser les 5$ qu’elle avait pris à Edward, lui adressant un sourire vraiment confus :

    Ca paiera une partie de vos soins s’ils venaient à être nécessaires…

    Elle savait qu’il n’entendrait peut-être pas grand-chose, et elle lâcha sa main avant de revenir vers Edward, croisant ses bras sur sa poitrine en tapotant de nouveau du pied sur le bitume. Elle devait être tout au plus à environ 1m50 de lui, à mi-chemin entre les deux britanniques.

    Vous me devez 5$... et les 25$ qui manquent pour solder notre affaire.

    Il pouvait être curieux de voir une adolescente aussi frêle faire soudain preuve d’autant d’aplomb, mais l’argent était un sujet sur lequel elle ne pouvait se permettre de se montrer conciliante… Céder maintenant voudrait dire qu’il gagnait la partie en plus de disposer d’une information potentiellement gênante la concernant, et c’était tout bonnement inacceptable : Bastet avait promis à sa mère de rester discrète sur cette capacité qui ne se manifestait que de manière chaotique, et il était hors de question de bafouer cette promesse… Et s’il lui fallait renoncer à autant d’argent, elle n’aurait pas vraiment d’autre choix que de le faire si elle souhaitait tenir sa promesse.
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Edward Livingston

Edward Livingston
Humain

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyLun 28 Juin - 9:37

    L’intervention de William, complètement à côté de la plaque, avait eu le don de faire sursauter la jeune fille. Très vite, elle porta un regard suspicieux à Edward, un geste qui était un indice sur le fait que tout cela provenait bien d’elle. Si cela n’avait pas été de son fait, elle aurait porté un regard interrogateur, plus que suspicieux. Là, elle semblait chercher à comprendre pourquoi est ce qu’Edward n’était pas atteint de la même manière que le médecin. Trop fier, le détective se refuserait à avouer qu’un certain bourdonnement affluait dans ces oreilles, lui laissant cette désagréable sensation de se retrouver près d’un essaim d’abeilles arrangées. Mais il aurait fort à parier que le fait qu’il fut en retrait de la jeune voleuse au moment de son mot, crié d’une certaine manière, était la raison de son dérangement auditif moins important que le médecin. Ce dernier semblait franchement plus atteint, malgré ses tentatives échouées pour faire croire qu’il suivait parfaitement la discussion. Pauvre William.

    Mais si il n’avait que trop peu de doute sur le fait qu’elle était responsable de ce désastreux résultat auditif, Edward décida de ne rien en dire. Pour le moment. Il n’y fit référence qu’au moment ou elle s’apprêtait à lui rendre son portefeuille et qu’il eu la bien mauvaise idée de lui expliquer qu’elle ne pourrait avoir son argent. C’est qu’il fallait bien couvrir les frais qu’allaient occasionner l’audition du médecin. En tout cas, cela n’était qu’une excuse, il allait de soit que William pourrait se faire un diagnostic tout seul, comme un grand. Au pire il irait voir un confrère qui ne lui ferait, probablement, rien payé. Mais la phrase avait plusieurs buts, en réalité. Le premier, retirer tous derniers soupçons sur le fait qu’elle était belle et bien une mutante. Il l’accusait ouvertement, il restait à voir comment elle allait se défendre. Et la deuxième raison était de juger jusqu’à quel point elle était capable de défendre ce qui était censé lui être acquis. Il ne sera déçu sur aucun de ces deux points…


    Un bateau aurait sombré dans le port que ça aurait également suffit à me faire perdre cet argent que vous me devez ! Votre ami ne sera indisposé que temporairement, et…

    Un large sourire étira les lèvres d’Edward, alors que la jeune fille comprenait parfaitement son erreur. Si elle était au courant que tout cela ne durerait que temporairement, il n’y avait même plus à douter de sa condition de mutante. Le sourire qui était apparu sur les lèvres d’Edward était juste là pour signifier qu’il savait, qu’il avait comprit. Bien que cela semblait inutile à faire comprendre, vu qu’elle s’était, d’elle-même, interrompu en comprenant qu’elle en avait trop dit. Mais, elle ne se laissa pas démonter pour autant. Le portefeuille avait, de nouveau, disparu du regard d’Edward, et elle expliqua qu’il n’y avait pas lieu de faire caisse commune avec William, vu qu’ils n’étaient pas en couple. Dommage que William ne puisse comprendre tout cela, il aurait été bien plus démonstratif dans son amusement que l’était Edward.

    En plus d’avoir un certain potentiel cérébral, la jeune fille ne semblait pas dépourvue de bons principes. Elle retrouva sa place auprès du médecin pour lui glisser les cinq dollars qu’elle avait prit dans le portefeuille. Autant dire que William lança un regard des plus interrogateur face à cet argent qui lui tombait dans la main. Mais, il prit le partit de ne pas poser de question, n’étant pas certaine que, même en entendant, il puisse y comprendre grand-chose. Trop de chose lui avait échappé. Et quand on traîne avec Edward, dès que certains commencent à s’échapper, il était franchement compliquer de comprendre le cours des choses. N’empêche que cette action acheva de convaincre Edward sur certains points concernant la jeune fille.

    Pour Edward, la jeune voleuse ne dormait pas dans la rue, ses vêtements ne laissaient pas entendre ce genre de chose. Elle avait donc un appartement. Au début, il s’était imaginé qu’elle devait y vivre seule vu qu’elle volait, c’est qu’elle ne devait pas avoir d’autorité parentale assez importante pour la remettre dans le droit chemin. Mais, en vue de ce qu’elle venait de faire, il ne doutait plus qu’elle avait suivit une bonne éducation qui lui avait apporté certain principe, ainsi qu’une croyance inutile –aux yeux d’Edward- sur un autre pays. Et cette éducation qu’elle avait reçue était donnée par une –ou deux- personnes assez importante pour la jeune fille pour qu’elle s’efforce à certain principe, même si elle en est venue à voler. De là, plusieurs hypothèses possibles : soit la –ou les- figure parentale n’était plus de ce monde depuis peu de temps, ce qui expliquait cet attachement à sa morale et son besoin d’argent. Soit, pour une raison qu’il ignorait, cette figure parentale n’était pas apte à faire prospérer sa famille. Dans l’immédiat, rien ne lui permettait de se concentrer sur l’une ou l’autre des hypothèses, mais il avait encore beaucoup de chose à dire pour pouvoir tenter d’éliminer des théories jusqu’à ce qu’il puisse n’en rester qu’une.


    Vous me devez 5$... et les 25$ qui manquent pour solder notre affaire.

    La gamine était là, à mi-chemin entre les deux anglais, les bras croisés contre son torse, en tapant du pied. Sur le coup, Edward cru halluciné, et il du secoué légèrement la tête pour bien comprendre, qu’elle avait effectivement cette position et cette manie de taper du pied. L’espace d’un instant il se demanda si, en brandissant sa canne, elle redeviendrait plus craintive ? Non parce que là, c’est qu’elle commençait franchement à prendre ses aises. Voilà même qu’il devait lui donner à nouveau 30 dollars, selon elle. Comme si c’était de sa faute à lui, si elle avait filer 5 dollars à William.

    « Rappelons que nous ne sommes pas un couple, vu que vous avez si bien su le faire remarquer, et que, par conséquence, les cinq dollars que vous venez de lui donner, son à déduire du prix définit au début. Ce n’est quand même pas de ma faute si, parce que vous vous sentez coupable, vous sentez obliger de lui verser une somme quelconque ! »

    Il voulait bien admettre qu’il en devait 25, mais 5 de plus, parce qu’elle avait décidé de les donner à William. Pas la peine d’y penser ! Edward enchaîna sur une moue interrogative, comme si il cherchait une solution au problème qui se posait. Depuis le début il se montrait réticent à donner cet argent, mais il finirait par le faire. Après tout, il l’avait proposé. Mais le donner maintenant, sans rien tenter, équivaudrait à dire au revoir à une gamine au potentiel certain. Cela serait une perte fâcheuse. Fidèle à lui-même, il finit par hausser les épaules, en passant à tout autre chose.

    « Vous avez mangé, ce soir ? » Il y avait de quoi être surpris, à ce demander ce que cette question venait faire là. « Il va de soit qu’il serait fort peu judicieux de ma part de vous croire sur parole quand vous dites que l’audition de ce cher William ne connaît qu’un problème passager. Alors, je vous propose de vous joindre à nous pour manger, et si le problème passe, comme vous l’avez dit alors je vous passe vos 25$ et vous mon portefeuille. »

    La proposition de se joindre à eux pour manger ne se ferait pas dans un restaurant, mais chez eux. Sinon Anna-Maria, cette chère femme de maison, allait piquer une crise si elle apprenait qu’elle avait préparé un repas pour rien. Et comme elle avait toujours tendance à en faire beaucoup trop, il y aurait forcément de quoi nourrir une bouche de plus. Edward posa la canne sur la caisse qu’il avait tirer un peu plus tôt, fit quelques pas en direction de la jeune fille, main tendue pour finalement se présenter de manière plus officielle.

    « Edward Livingston, et lui c’est, William Brow. » Il avait designer William d’un mouvement de tête, se dernier répondant par un sourire et un signe de main. « Et vous, quel nom de déesse Égyptienne vous a t-on donné ? »

    La possibilité de se trompé en affirmant que son nom pouvait provenir d’une quelconque déesse égyptienne était grande. Après tout, il était possible de disposer d’un grand nombre de prénom. Mais il prenait le risque de se planter, juste pour savoir si c’était elle, toute seule, qui nourrissait une passion pour l’Égypte et ses malédictions, ou si c’était quelque chose de famille. Si il se plantait, ce qu’il pouvait concevoir, il estimait que la réaction pouvait lui en apprendre beaucoup plus que le coup que prendrais sa fierté si il venait à ne pas avoir raison. Tout n’était qu’une question d’équilibre.
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyLun 28 Juin - 14:40

    William semblait décidé à ne plus intervenir pour éviter d’introduire des éléments étrangers à la conversation du fait de sa perte temporaire d’audition. Bastet s’était débrouillée comme elle l’avait pu jusqu’à présent, et elle avait fini par commettre la plus grosse bourde qu’elle avait sans doute jamais commise depuis quelques années : en cherchant à récupérer l’argent qu’elle méritait, Bastet avait fait preuve de cette insolence qui lui collait à la peau et avait malencontreusement laissé échapper une phrase qui laissait clairement entendre qu’elle était une habituée de ce genre de phénomènes, puisqu’elle avait été capable de prédire que William retrouverait très bientôt l’entièreté de ses facultés auditives. Par chance, elle avait cru s’être interrompue à temps mais le sourire très large qui étira les lèvres d’Edward lui fit malheureusement prendre conscience du contraire : la voix de Bastet s’éleva de nouveau, rendue curieusement aigue par le stress que ce britannique faisait monter et descendre en elle au même rythme que si elle s’était trouvée sur un grand huit :

    Ce n’est pas ce que vous croyez !

    Oh si, c’était sans doute très exactement ce qu’il devait croire. Edward était au moins aussi observateur que perspicace, et le fait que Bastet ressente le besoin d’en rajouter ne ferait que le conforter dans son idée. Peut-être même avait-il déjà compris qu’elle était mutante… Bastet le redoutait et espérait qu’il ne s’agissait pas de l’un de ceux qui passaient fièrement dans les médias en expliquant le plaisir qu’ils prenaient à livrer des mutants « dangereux » aux autorités. Le climat de New York était relativement pesant sur la question mutante et la jeune fille aux dons capricieux craignait autant d’être démasquée que d’être prise en chasse parce qu’elle savait que Dylan ne pourrait pas toujours la protéger, et particulièrement lorsque certains se mettraient en tête de la ficher ou de l’attraper pour la démuter… Elle ne maîtrisait pas suffisamment son pouvoir pour l’aimer, et pour ne rien cacher, Bastet pestait après lui la plupart du temps et à chaque fois qu’elle l’utilisait sans le vouloir ou qu’elle ne parvenait à rien lorsque pourtant elle le voulait. Cependant, elle ne laisserait personne lui ôter ce don qu’elle possédait : on le lui avait donné – sans doute les Dieux avaient-ils précipité son évolution génétique, qui sait ? – et il était de ce fait que quelqu’un s’arroge le droit de le lui retirer sans son consentement express.

    Bastet se détourna d’Edward pour aller confier son butin à William, parce qu’elle craignait sérieusement de l’avoir affecté plus que de raison justement parce qu’Edward semblait ne pas avoir subi les effets de son pouvoir… Pourquoi avait-il fallu que cela soit celui qui prenait sa défense qui se prenne ça de plein fouet ? Inutile de préciser que Bastet en baverait sérieusement pour obtenir son du face à une telle tête de mule et sans aucune aide extérieure. William ne sembla pas comprendre – ce qui indiquait qu’il n’entendait toujours pas, même un tout petit peu mieux – et Bastet espéra que son sourire lui permettrait de comprendre ses intentions. Elle avait effectivement reçu une éducation qui impliquait de toujours proposer réparation pour un dommage infligé et de ne jamais se comporter avec indifférence : William l’avait aidée sans rien demander en échange, et elle avait agressé ses oreilles… Que représentaient 5$ lorsqu’on les plaçait sur le plateau d’une balance en face duquel se trouverait la santé d’une personne qui ne lui avait pas voulu de mal ? Rien. 5$ ne représentaient rien…

    Edward semblait s’être perdu dans ses pensées alors que Bastet se tenait non loin de lui, bras croisés sur sa poitrine et pied tapotant le bitume. Sur son visage, un air déterminé mais légèrement hésitant à cause de la canne qu’elle savait trop proche – beaucoup trop – d’elle compte-tenu de la taille d’Edward. Il n’aurait qu’à l’empoigner et à balancer le bras pour lui en coller un coup s’il le désirait, et Bastet n’aurait probablement pas le temps de l’esquiver… Il ne semblait pas réellement méchant ou violent, mais le doute subsistait néanmoins dans l’esprit de la jeune fille.

    Edward ne sembla pas comprendre tout de suite ce que Bastet avait exigé avec tout l’aplomb dont elle pouvait être capable malgré sa crainte. Le britannique secoua légèrement la tête, incrédule, avant de lui rappeler – douloureusement – que dans la mesure où ils n’étaient pas en couple, les 5$ qu’elle avait donné à William étaient de ce fait perdus… Bastet s’efforça de conserver son visage décidé, mais son froncement de sourcils de frustration fut difficile à masquer totalement, et particulièrement lorsque Edward évoqua la culpabilité qu’elle avait trop mal dissimulée. Bastet soupira très légèrement avant que son visage ne se fige de nouveau avec cette frustration définitivement visible à présent : devait-elle admettre encore un peu plus qu’elle s’en voulait d’avoir infligé ça à William, ou est-ce qu’il en avait déjà vu suffisamment pour le comprendre ?

    Même en les déduisant, il manque toujours 25$ sur ce que vous m’aviez promis. Pour cette somme que je viens de donner à votre ami, il était clair qu’il était déplacé de la réclamer de nouveau… mais il aurait également été dommage de ne pas tenter de l’obtenir de nouveau. – un sourire amusé étira brièvement les lèvres de Bastet alors qu’elle continuait de tourner son problème dans tous les sens – Je suis sans doute mauvaise comédienne… mais je culpabilise en revanche très bien lorsque j’attire des ennuis à ceux qui ne m’ont rien fait. Je ne vous ferais pas l’insulte de le nier une troisième fois…

    Pour une personne qui ne la connaissait pas, il pouvait être étrange de voir le degré de maturité dont Bastet pouvait faire preuve même si cela devait multiplier par trois les ennuis qu’elle avait déjà nombreux. Par deux fois déjà, elle avait nié à la fois avoir engendré tout ceci et s’en vouloir d’une quelconque manière pour le sort de William. Cela s’était passé de manière muette lorsqu’elle avait essayé de s’enquérir de son état sans que cela se voit, puis en interrompant une phrase prouvant bien sa culpabilité. Par deux fois, Edward n’avait pas réellement semblé dupe, et à présent il avait mis le doigt dessus en évinçant un certain nombre de possibilités de négation de l’évidence. Bastet était une mauvaise menteuse, et cela lui avait sans doute permis de savoir exactement le moment où il convenait de s’arrêter pour ne pas s’enfoncer davantage.

    Quel mal y a-t-il à s’enquérir de son état, après tout ?

    Une conclusion formulée à voix haute, simultanément à l’achèvement de sa réflexion précédente. Bastet savait qu’en reconnaissant qu’elle culpabilisait, elle avait reconnu être responsable de tout le reste – l’état de William et la vitre qui s’était brisée au loin – et donc du fait qu’elle avait probablement quelque chose d’anormal qui avait permis ces deux évènements.

    Edward sembla réfléchir un instant en affichant une moue que Bastet ne lui avait encore jamais vue, et il haussa finalement les épaules avant de lui demandé si elle avait déjà mangé. La question était assez étonnante, et le sourcil gauche de Bastet se leva progressivement en une expression interrogative :

    Si on peut considérer une sucette et un morceau de pain comme un repas, alors je n’ai rien mangé.

    Elle n’avait en réalité pratiquement rien mangé depuis le matin, mais cela n’avait aucune importance pour la conversation actuelle. Edward expliqua qu’il ne pouvait la croire sur parole concernant les capacités auditives de William, et Bastet comprit tout à fait qu’il ne pouvait pas non plus la payer maintenant et la regarder disparaître en sachant que William pourrait rester dans cet état plus que temporairement. Edward l’invita à se joindre à eux pour le dîner et lui promis ses 25$ à la fin du repas si l’audition de son ami revenait et qu’elle lui rendait son portefeuille. D’un naturel vraiment peu méfiant, Bastet aurait probablement pu accepter dans la seconde s’il n’y avait pas eu ce maudite canne sur laquelle elle ne pouvait s’empêcher de loucher. La main tenant la canne se mit en mouvement et l’adolescente eut du mal à dissimuler son léger mouvement de recul peu avant de comprendre qu’Edward l’avait simplement posée sur la caisse. Il vint à sa rencontre et tendit sa main vers elle, se présentant, présentant son ami – William l’avait d’ailleurs saluée en comprenant que l’heure des présentations était venue -, avant de l’interroger en retour d’une curieuse façon.

    Bastet fixa sa main tendue pendant quelques secondes, son sourcil toujours haussé en signe d’interrogation alors qu’elle essayait de déterminer ce qui l’avait mis sur la piste d’une Déesse égyptienne pour son prénom. Il y avait tellement de noms et de possibilités que cela pouvait être assez facile de s’y perdre en supputations, mais lui avait décidé de combiner l’histoire de la malédiction avec les croyances pour en déduire qu’elle portait le nom d’une déesse… Cela semblait maigre pour Bastet, mais elle n’était absolument pas entrainée à faire des déductions comme Edward semblait l’être. Songeant qu’il pouvait être mal élevé de le laisser poireauter ainsi la main tendue, Bastet la serra avec une légère fermeté indiquant que si elle avait été intimidée par ce grand bonhomme lorsqu’il s’était approché, elle était toutefois capable de s’adapter à une situation avec une rapidité tout à fait remarquable :

    Bastet Ishtar. – Elle avait longuement hésité à lui donner son nom de famille avant de lui serrer la main, mais avait finalement décidé d’être honnête. - Si j’ai le droit à une question avant d’accepter votre invitation… Comment avez-vous su pour mon prénom ?
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyLun 28 Juin - 18:40

    C’est qu’elle était mignonne la petite avec son « ce n’est pas ce que vous croyez », un brin trop aigue. Même pas besoin de répondre quoique ce soit, le sourire de Livingston suffisait à faire entendre un « mais bien sûr ! », tout à fait ironique. Étant donné qu’elle s’était arrêter d’elle-même dans sa précédente phrase, il n’y avait pas lieu de polémiquer sur le fait qu’elle s’était vendue toute seule, et qu’elle en avait parfaitement conscience. Ironie mise à part, Edward concevait parfaitement que, par les temps qui cours, une personne pouvait ne pas aimer se voir démasquer de quelque manière que ce soit. Il nota, donc, dans un coin de son cerveau qu’il serait une bonne chose de la rassurer sur les attentions qu’il pouvait avoir à propos de cette information qu’il détenait sur elle. Mais affirmer, maintenant, qu’il était prof dans cette école pour mutant serait pure sottise, il avait, d’abord, besoin de vérifier un point pour pouvoir faire cette révélation. Point qui ne tarderait pas à arriver.

    Vient cette éternelle négociation –tout à fait inutile vu que c’était son du, à elle- ou elle était d’accord sur le fait que redemander les cinq dollars était quelque peu exagéré, mais que, bien évidemment, il aurait été stupide de ne pas demander. Sait-on jamais, sur un malentendu, cela aurait pu fonctionner. Sérieusement, il s’amusait de la voir ainsi parler, de tester, de voir ce que cela pourrait donné. Mais, honnêtement, trente dollars pour une information qu’elle avait déjà en sa possession était largement suffisant pour ne pas avoir besoin d’en rajouter. Cela dit il aurait été mentir que de dire qu’elle avait largement changer la donne en restituant cinq dollars à William, ce qui en disant long sur une certaine droiture… Mais aussi sur une culpabilité.

    Culpabilité qu’elle ne manqua pas d’émettre à haute voix, affirmant qu’elle n’avait pas lieu de le nier une troisième fois. Franchise, quand tu nous tient. Décidément cette petite ne faisait que l’étonner, que se soit par son esprit, ses manières, sa façon de parler, et cette étrange maturité qui émanait d’elle dans sa façon d’annoncé les choses. Là ou un adolescent de base aurait nier en bloc, malgré le ridicule que cela aurait engendrer, elle, elle préférait jouer de franchise. Tout à son honneur. Bien évidemment Edward n’était pas du genre à sympathiser pour le plaisir de le faire. Mais il y avait chez cette gamine un potentiel à exploiter, sans nul doute. Et, il va de soit, qu’Edward n’était pas du genre à se planter dans ses déductions. D’ailleurs ce genre de raisonnement envers une personne était plutôt rare. Très rare même. Les seuls personnes en qui il avait vu des compagnons de route, ou des potentiels exploitables se trouvait au nombre de deux. William, qui après plus de dix ans était toujours là. Alice, avec qui il menait quelques enquêtes et dont l’efficacité n’était plus à prouver. Et… Et, c’est tout. Il y avait d’autre personne dans son entourage qu’il appréciait à sa manière, mais aucune dont il estimait avoir à apprendre des choses…

    Et voilà que dans ce cercle très fermé ce pointait une gamine, voleuse, mordeuse et attaquante au pied, qui se tenait devant lui, l’air farouchement déterminé à récupérer son bien et dont l’esprit semblait bien assez vif pour attirer l’attention de Livingston. Après, savoir si c’était une bonne chose ou non pour lui comme pour elle, était une toute autre histoire. LA tirade de la gamine en question, se termina sur une interrogation visant à comprendre le mal qu’il pouvait y avoir à s’inquiéter de l’état de William. Edward lança un regard vers son ami, comme pour chercher à évaluer les dégâts. Puis son regard se posa à nouveau sur la jeune fille.


    « Aucun mal. C’est même tout à fait intéressant. »

    Sur quoi, il posa sa canne –qui semblait être le mal personnifier aux yeux de l’adolescente- pour aller se présenter après avoir lancer cette invitation à diner. La jeune fille sembla assez hésitante, sur le coup, regardant la mains d’Edward comme si il pouvait être une menace, à moins qu’elle ne réfléchisse à la réponse qu’elle devait donner. Il allait de soit qu’Edward était loin de considérer qu’un morceau de pain et une sucette représentent un repas digne de ce nom. Pourtant, cette réponse ne l’étonna pas vraiment. Finalement, les doigts de la jeune fille serrèrent la main d’Edward et, elle déclina son identité. Bastet… Il nota le nom dans un coin de son cerveau, mais c’est le prénom qui le fit sourire. Franchement, il n’avait vraiment cru qu’elle est réellement le nom d’une déesse Egyptienne. Les probabilités étaient bien trop nombreuse pour avoir un taux de réussite satisfaisante. Mais, maintenant, il savait que sa passion pour les malédictions et le crédit qu’elle leurs accordaient n’avait rien à voir avec une passion d’adolescente. C’était un truc de famille.

    Si j’ai le droit à une question avant d’accepter votre invitation… Comment avez-vous su pour mon prénom ?
    « Droit accordé. Pour ce qui est de la réponse, en toute honnêteté, je n’en n’avais aucune certitude. Disons que ça valait le coup d’essayer et que, pour le coup, ça en dit un peu plus long sur vos origines. »

    Il aurait pu, en étant certain de cette donnée, élaboré tout un raisonnement sur le fait de savoir pour son prénom. Mais Edward n’était pas non plus du genre à être prétentieux –bien que beaucoup puisse le pensé, alors qu’en réalité il est, juste, sur de lui- et à se vanter d’une connaissance faussement acquise par des observations. C’était, pour ainsi dire, un coup de poker. Sa malédiction l’avait mit sur la voix, comme cette morale qu’elle avait et qui sous entendait qu’elle avait connu une certaine éducation –au moins morale- qui faisait qu’elle connaissait ses origines et qu’on lui avait enseigné. C’était juste une ébauche de cheminement qui laissait trop de part à d’autre possibilité pour qu’il prenne le temps d’éliminer ces théories unes à unes. Autant tout tester. Mais inutile de dire qu’il ne dirai pas un certain plaisir à avoir vu juste, alors que les probabilités étaient contre lui.

    « C’est à ce moment là, qu’en temps normal, William vous aurait expliquer que je ne devine pas spontanément des choses sur les gens. J’émet les hypothèses possibles que j’élimine au fur et à mesure des informations récoltées, pour finalement avoir la bonne solution. Dans ce cas présent, il restait bien trop de possibilités alors autant tester, non ? »

    Le fait de lui expliquer cette méthode n’était pas pour se faire mousser, ou pour impressionner. D’ailleurs, si il devait vraiment chercher à faire ce genre de chose, il faudrait qu’il arrête d’expliquer comment il en venait à telle ou telle explication. Une fois la solution expliquer, ça semblait tellement normal aux personnes, que cela perdait de son intérêt. Non, en fait il lui avait juste dit cette méthode parce qu’il voulait voir si elle la retiendrai et si, par exemple, au cours du repas elle serait capable de sortir une déduction, même erronée en prenant le temps d’en écarter quelques unes au passage. Il faut croire que rien n’était fait au hasard chez lui.

    Forcément il en revint à penser au fait qu’elle avait accepter le repas, sans poser la moindre question. Il savait qu’elle était mutante et, malgré les temps qui cours, elle acceptait tout de même de le suivre. La question qui venait à se poser, c’est pourquoi acceptait-elle ? L’appât de l’argent fut sa première pensée. Elle voulait récupérer son bien, et prenait des risques inconsidéré pour cela. Mais ça ne collait pas avec ce qu’il avait pu voir d’elle. Elle avait besoin d’argent, c’était un fait, mais elle avait démontrer une vivacité d’esprit et une maturité peu commune. Son regard se posa tour à tour sur William et sur Bastet. La façon dont elle s’était mise aux côtés du médecin, sa culpabilité qu’elle avait pu avoir envers l’audition du médecin. Elle n’était pas complètement folle d’accepter un repas, elle était jeune, et trop crédule. William l’avait aider et ça semblait être un argument suffisant pour qu’elle lui fasse confiance, au moins à lui.


    « Juste une chose, avant de partir de cet endroit. Si quelque part, dans votre crédulité, se trouve un peu de méfiance concernant ce que je peux savoir de vous, sachez que cela ne pose pas de problème si les vitres de notre demeure restent intactes. »

    Il sortit de sa poche intérieur un badge qui avait pour but de pouvoir entrer dans certaine partie de l’institut. D’ailleurs le nom de l’école demeurait en en-tête, avec plus bas le nom et prénom du détective ainsi qu’une photo. Le genre de badge prouvant qu’il était dans cette école. Et, il était de notoriété publique, que l’institut était spécialisé dans les élèves mutants. Bref, juste une façon de lui dire qu’il n’avait pas lieu de parler de son pouvoir à une quelconque autorité fédérale. Par contre le ton de sa voix, et la façon de dire les chose avait été un peu sèche. Très même. Mais c’était surtout pour marquer son désaccord avec le fait qu’elle était prête à suivre n’importe qui détenant une information importante sur elle. Il n’était pas question de l’inquiéter, mais seulement de lui faire comprendre que ce genre de chose était plus dangereux qu’autre chose, même si un homme avait sembler prendre sa défense.

    « Et si je promet de me servir de ma canne juste pour marcher, vous voyez un inconvénient à ce que je la récupère. C’est que j’y tient un minimum, pour tout dire. »
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] Vide
MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyMar 29 Juin - 13:08

    Bastet n’avait pas vraiment produit le miracle escompté en protestant suite au sourire que lui avait adressé Edward en obtenant la preuve de ce qu’il avait pressenti depuis quelques minutes déjà. En y réfléchissant bien, l’adolescente n’était même pas certaine d’avoir réellement voulu chercher à le persuader du contraire en sachant pourtant pertinemment qu’elle ne pourrait chasser ce pressentiment ou lui faire admettre qu’elle n’avait rien à voir là-dedans alors qu’elle était elle-même peu certaine du résultat qu’elle pouvait produire.

    La jeune fille avait fini par admettre sa culpabilité à demi-mots, prétextant que continuer à nier serait revenu à prendre Edward pour un imbécile… ce qu’il n’était pas, parce qu’il avait quand même réussi à la cerner bien au-delà de ce que l’apprentie-voleuse aurait pu imaginer en glissant sa main dans la poche du britannique quelques minutes plus tôt. L’interrogation de Bastet sur l’aspect négatif qui pouvait exister à s’inquiéter de l’état de santé de William amena Edward à orienter son regard vers ce dernier, puis à conclure qu’effectivement il n’y avait aucun mal à celui et que c’était même « tout à fait intéressant ». Bastet ne releva pas, se contentant d’un hochement de tête qui pouvait vouloir dire un tas de choses avec elle mais qui indiquait simplement dans ce cas précis qu’elle était satisfaite qu’Edward voit les choses à sa manière même – en toute honnêteté – Bastet ne voyait pas ce qu’il pouvait trouver intéressant dans le fait qu’elle s’inquiète de l’état de William… Elle n’avait en revanche aucun doute sur le fait qu’il trouverait probablement de quoi formuler des hypothèses par la suite.

    Edward s’était ensuite avancé vers elle sans sa canne et ils s’étaient présentés lorsque leurs mains s’étaient serrées. Son interlocuteur avait esquissé un sourire, et Bastet avait tout naturellement demandé s’il lui donnait l’autorisation de poser une question avant d’accepter. La tournure de la phrase en elle-même indiquait qu’elle comptait déjà accepter l’invitation à dîner, mais qu’elle avait tout de même besoin d’obtenir cette précision pour une raison qui n’était peut-être pas si évidente que ça… Edward consentit à lui répondre et expliqua qu’il n’avait aucune certitude concernant son nom et qu’au final il avait bien eu raison d’essayer parce que cela lui avait permis d’en apprendre plus sur les origines de la petite voleuse.

    Donc c’était en quelque sorte un coup de poker… Avec une base d’observations sans doute soigneusement collectées, et… - Bastet s’interrompit pour murmurer quelques mots dans une langue qui échapperait probablement à Edward - … la malédiction arrivant probablement en tête de liste, j’imagine. Les occidentaux connaissant ce type de légendes ne sont pas légion dans ce coin du monde.

    Edward reprit la parole pour préciser que si William avait été en meilleur état, il aurait expliqué qu’Edward ne devinait pas les choses mais ne faisait qu’émettre une liste d’hypothèses à laquelle il retranchait au fur et à mesure celles qui ne convenaient pas jusqu’à ce qu’il ne reste plus que celle qui était la plus probable. C’était une méthode intéressante, et nettement plus poussée que le début de talent qu’avait la jeune fille pour les devinettes.

    C’est un peu comme une partie de Cluedo grandeur nature, au final…

    Elle lui avait adressé un sourire amusé, parce qu’au final ce personnage haut en couleur semblait receler un nombre incroyable de talents ; autant de surprises que Bastet découvrait au fur et à mesure avec plus ou moins de bonne humeur suivant ce dont il s’agissait. Edward conclut qu’il lui restait trop de possibilités pour en être certain et qu’il avait donc tout naturellement choisi de tester afin d’obtenir une réponse à deux questions concernant son identité et ses origines.

    Là, ça se rapproche davantage du poker… Mais effectivement, je suis égyptienne par ma mère.

    Elle ne s’étalerait pas davantage, mais elle avait malgré tout la curieuse sensation d’en avoir beaucoup trop dit : Edward était observateur et tirait depuis le début des conclusions en observant la manière dont elle se comportait et ce qu’elle disait… Il y avait fort à parier qu’il trouverait quelque chose à tirer ce cette phrase en apparence banale. Lorsque Edward reprit la parole, Bastet n’eût pas à se forcer pour déceler une certaine once de réprobation concernant sa crédulité, et la seconde d’après, il lui présentait un badge à son nom indiquant qu’il enseignait dans cet « institut pour surdoués » qui dissimulait une école pour mutants.

    S’il y a une chose que j’ai apprise en arrivant aux Etats-Unis, c’est qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences… - elle lui subtilisa le badge pour y jeter un œil de plus près, poursuivant ensuite - … et accepter une invitation ne signifiait pas pour autant que je vous aurais suivi jusque dans la pire des galères. Faim et inquiétude n’amoindrissent pas la méfiance, contrairement à ce que j’ai pu laisser entendre…

    Son sourire dévoila les dents blanches et acérées qu’elle avait plantées sans aucune hésitation dans le bras d’Edward quelques minutes plus tôt. Elle était certes incapable d’attaquer qui que ce soit, mais pour ce qui était de se défendre on pouvait dire qu’elle avait largement eu le temps d’apprendre. Seulement, Bastet était parfaitement consciente de par sa lecture des journaux qu’elle seule n’était absolument pas de poids face à des agents du gouvernement ou des policiers armés… C’était probablement en ce sens qu’Edward l’avait mise en garde.

    Vous n’êtes pas armé… Enfin si, mais je n’ai encore jamais pu voir en action qui que ce soit muni d’une canne à fléchettes démutantes…

    S’il portait une arme qu’elle n’avait pas vue, Bastet en prendrait un sacré coup et se promettrait sans doute de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler de nouveau. S’il n’en portait pas, l’adolescente l’était, et le couteau à lame rétractable qui était dissimulé dans la poche de sa veste en jean lui permettrait peut-être de se défendre plus efficacement qu’en mordant ou en filant de mauvais coups de pieds dans les jambes.

    Vous devez trouvez ça stupide… - elle lui rendit son badge, levant bien haut le menton pour pouvoir le fixer - … ça l’est sans doute, je ne le nierais pas. Mais ce genre d’incidents n’arrivent que trop souvent, et laisser votre ami dans cet état en quittant tranquillement le port. Je sais que si vous aviez de mauvais intentions, je n’aurais que trop peu de chances de m’en sortir : vous êtes deux, vous avez l’air passablement robustes, êtes rapides – enfin surtout vous ; votre ami excelle surtout à la course à pieds - et êtes plus grands que moi de quelques têtes… Mon instinct n’étant pas parfait mais suffisamment développé pour m’amener à réfléchir, je ne conclurais pas que vous n’êtes pas dangereux, mais plutôt qu’il serait en revanche déconseillé d’essayer de vous rouler… En revanche… j’imagine qu’inviter des inconnu(e)s chez vous ne constitue pas une habitude, mais qu’est-ce qui vous permet d’être certain que je n’en profiterais pas pour voler un tas de trucs derrière votre dos ?

    C’était une question légitime, même si Bastet ne pouvait concevoir de lui jouer un tour de cochon à celui qui en plus de la payer lui offrirait un repas. Elle était dans le besoin pour des raisons qui dépasseraient plus que probablement n’importe quel adolescent de son âge, mais elle ne pouvait se résoudre à devenir à ce point prête à tout…

    Les gens s’accordent à dire que j’accorde trop rapidement ma confiance, pour ça aussi vous avez vu juste. Mais j'ai effectivement eu peur... Ceux qui dénoncent les mutants semblent avoir des oreilles partout, et… - les épaules de Bastet se haussèrent avant qu’elle ne poursuive - … enfin, je ne pense pas être insaisissable, mais s’ils y parviennent cela sera après avoir essuyé quelques dommages.

    Elle pensait aux oreilles de William, qu’un mot plus haut qu’un autre avait temporairement indisposées, mais elle pensait aussi et surtout aux dommages physiques qu’elle pouvait infliger malgré son gabarit de minipouce. D’ailleurs, une question subsistait : pourquoi n’était-il pas affecté parce cette gêne auditive ? Cela ferait une question à poser pendant le repas qu’il lui avait promis. Edward lui demanda finalement s’il pouvait récupérer sa canne pour simplement marcher, et Bastet lui adressa un léger sourire.

    Bien sûr !

    Bastet rangea le portefeuille dans sa besace et enfouit ses mains dans les poches de sa veste pendant qu’Edward récupérait sa canne. Elle pivota légèrement pour pouvoir apercevoir ce pauvre William aux oreilles hors-service tout en conservant Edward et sa canne dans son champ de vision. Etre trop prompte à faire confiance n’impliquait pas pour autant d’être inconsciente, loin de là…
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyMar 29 Juin - 19:07

    Honnêtement, Edward n’avait aucune raison de voir d’un mauvais œil le fait qu’elle puisse s’inquiéter de l’état de William. D’une, parce que le médecin était un ami particulièrement cher à ses yeux, et qu’il était inconcevable qu’il puisse lui arriver malheur d’une manière ou d’une autre. Donc, il appréciait qu’elle s’en inquiète et qu’elle précise que cela était temporaire. Et, de deux, sur un point de vue plus « observateur », cette inquiétude avait prouver des valeurs certaines qui lui avait été, forcément, inculquer à un moment ou à un autre. Alors non, il ne pouvait pas le voir de manière négative et, oui, tout cela était forcément intéressant pour ce que ça lui apprenait. Mais une observation seule n’étant pas un raisonnement, il préférait noter toutes ses petites choses dans un coin de son esprit. Son cerveau, entraîné à ce genre d’exercice, serait lui rappeler les détails intéressant au moment où un nouvel élément entrerait en ligne de compte. Fabuleuse machine qu’est le cerveau, quand on y pense.

    Bastet, puisque tel était son nom, fini par s’étonner de la réponse d’Edward concernant la déduction qu’il avait faite sur son prénom potentiel. Il avait vu juste, mais n’étant qu’un coup de chance, il avait avoué n’avoir pas été certain de son coup. Un coup de poker, voilà comment elle déterminait cela. Ce qui ne manqua pas de faire sourire le détective qui avait pensé à cette même expression quand il en était venu à prendre la décision de le faire. Cependant, loin d’être stupide, elle émit bien vite l’hypothèse qu’Edward devait quand même avoir une base de réflexion. Hochement de tête positif pour le professeur, qui ne l’interrompit pas histoire de la voir poursuivre son raisonnement. Ce dernier fut pourtant coupé par des mots qu’il ne pouvait comprendre. Il avait quelques langues à son actif, mais c’était uniquement celles dont il pouvait avoir besoin. En fait, il ne parlait que l’anglais et le français… Et l’américain, car il refusait de dire qu’un américain parle anglais. Cela serait une insulte des plus importante. Les gens d’ici avaient une fâcheuse tendance à mâcher cette pauvre langue anglaise, la torturant et lui donnant des sonorités tout à fait désagréables aux oreilles de Livingston. Quoiqu’il en soit, il n’était peut être pas très doué dans de nombreux langage, mais se défendait sérieusement quand il s’agissait de reconnaître une origine par un accent. On ne peut pas tout avoir. Enfin, Bastet estima que c’était la malédiction qui avait du le mettre sur le voix.


    « Je pense qu’ils sont nombreux à connaître ce genre de légende. Ce qui a trahi, au final, c’est l’appellation que vous lui avez donnée et la vivacité avec laquelle vous avez envie de défendre vos croyances. »

    »Souvenez vous de Tut » avaient étés les mots qu’elle avait prononcé. Demandez qui est Tut à une bonne partie de la population, une grande partie vous dirons que c’est probablement un personnage de dessin animé. Elle aurait utilisé son nom plus commun, plus connu, son raisonnement aurait sûrement été différent. Bien que tout aurait finit de la même manière vu la croyance qu’elle semblait vouloir y porter. D’ailleurs, dans ce qu’il venait de lui dire, il n’y avait même pas de scepticisme. Il n’y croyait pas, ça allait de soit. Mais il n’avait aucune raison de le faire savoir. Le but de la manœuvre était simplement de l’aiguiller sur les raisons qui l’avaient poussé à tenter ce « coup de poker » concernant son prénom.

    Et voilà, qu’avec un sourire amusé, elle se mettait à lui dire que ce qu’il faisait était comme un cluedo grandeur nature. Et là, on arrive au moment très catastrophique, ou Edward se retrouve en proie à une interrogation. Hocher la tête dans un léger sourire, pour faire comme si elle avait raison. Ou…


    « Une partie de cluedo ? »

    La question n’avait été qu’un murmure, pendant que l’un de ses sourcils étaient légèrement relevé dans un signe, évident, d’interrogation. Le fait qu’elle emploie le mot « partie » impliquait forcément un jeu quelconque. Un vulgaire jeu. Il ne faut pas oublier que, chez Edward, toutes ses observations, ses déductions, était un art. Son art. Alors comparer ce qu’il peut faire à un cluedo grandeur nature, avait un côté franchement frustrant et rabaissant. William aurait pu comprendre cette remarque qu’il en aurait sûrement rajouté une couche, tout en se mettant à rire à cette façon de voir les choses. Finalement c’était une très bonne chose qu’il ne puisse pas entendre, ni comprendre. Un jeu. Non, mais est ce qu’on avait seulement idée de comparer SON ART, à un jeu quel qu’il soit. En plus, elle avait cette façon d’annoncer les choses avec un grand sourire, comme si c’était la comparaison du siècle.

    Pire que tout, elle lui donnait l’annoncé d’un jeu qu’il ne connaissait même pas. Ce qui était parfaitement frustrant. Enfin, il n’avait rien contre le fait de ne pas connaître des jeux, il partait du principe que ça faisait partit des connaissances inutiles. Sauf quand il s’agit de pari, ou de jeux de comptoir pour amener une confidence. William qui comprit bien vite, à la tête de son colocataire, qu’Edward se retrouvait face à quelque chose dont il ne connaissait pas l’existence, ou pas la réponse. Du coup, tout sourire d’avoir comprit cela, et désireux de vouloir aider la jeune fille, il lâcha un peu bruyamment.


    « Ah, je suis sur qu’il n’a pas su vous dire si c’était la terre qui tournait autour du soleil, ou bien le contraire »

    William savait pertinemment que le sujet de conversation n’était pas là. Mais son handicap l’avait obligé à laisser la jeune fille seule face à Edward, alors il ne pouvait se résigner à laisser passer une telle occasion. Peut être bien qu’il était bon qu’il reste encore un long moment dans cet état, parce que William ne serait que trop bien lui rappeler tout ce qu’il avait pu faire « contre » lui au court de ce bref entretient. D’ailleurs, à cette annonce, Edward roula des yeux dans un soupir. Et si la gamine ouvrait la bouche ne serait-ce que pour lui poser cette question, il ne serait pas forcément tendre dans sa réponse. Peut être serait-il mieux disposer devant un repas.

    Elle n’avait pas, à proprement parler, accepté de l’accompagner au repas, mais comme elle n’émettait qu’une condition –celle d’avoir pu poser sa question- il allait de soit que le problème était réglé. Raison pour laquelle il avait fait sa déclaration, un peu froide, sur le fait qu’elle était bien trop crédule. Tout en prenant le badge qu’il présentait, voilà qu’elle se mettait à se justifier. Selon elle, les États-Unis lui avaient appris à ne jamais se fier aux apparences. Il y avait quelque chose de perturbant dans son discours. Si elle était capable de se rappeler de quelqu’un chose en « arrivant » dans un pays, c’est qu’elle ne devait pas être originaire de celui-ci et, qu’en plus de cela, elle était arriver assez tardivement pour s’en souvenir. Hors, il ne voyait pas, chez elle d’accent particulièrement prononcé, ce qui lui interdisait de penser qu’elle avait pu vivre sa vie dans un autre pays.

    Elle continuait de parler, le cerveau d’Edward enregistrant sans écouter, pendant qu’il était en train de réfléchir à tout cela. A cette contradiction qu’il ne saisissait pas. Les données qu’il avait étaient qu’elle était Egyptienne du côté de sa mère. Et uniquement de sa mère. Donc si elle se retrouvait dans ce pays, c’est que son père était probablement américain. Hors, dans la tournure de sa dernière phrase, on était tenter de croire qu’elle n’avait pas toujours vécu aux Etats-Unis, se qui était contradictoire avec sa façon de parler. La seule théorie viable qu’il avait en tête, à ce moment précis, c’était que Bastet avait été élevé dans les traditions Égyptiennes, qu’elle était proche de sa mère. Ces deux points mit ensemble expliquerait le fait d’avoir l’impression d’ « arriver » aux États-Unis. Après tout quand on sort d’une sorte de cocon familiale, on a bien l’impression d’arriver dans un nouveau monde ? Et c’est là qu’on peut « apprendre » qu’il ne faut pas se fier aux apparences.

    Partant de cette base, le reste venait tout seul, également. Elle n’était Egyptienne que de sa mère et si –toujours en prenant pour acquis la première partit du raisonnement- son père ne l’était pas, elle n’aurait pas cette impression d’arriver aux Etats-Unis. Parce que son père lui aurait quand même donné les bases de cette civilisation hostile –bien que pas plus qu’ailleurs. De ce fait, on enlevait tout de suite la possibilité d’avoir eu un père à ses côtés. Et poussant toujours le raisonnement plus loin, elle avait « débarquer » aux États unis et avait apprit « toute seule » -étant donné l’absence d’un « on »- dans sa phrase qu’il ne fallait se fier aux apparences. Moralité, elle faisait ce « voyage » toute seule. La question était donc : ou était sa mère ? Mais cette dernière question ne pouvait exister sans une première certitude qui mettait en place toute la suite de ce long raisonnement. La question lui brûlait les lèvres, mais c’est dans ce genre de moment qu’il devait se montrer patient. Sa question devra attendre le repas, pour ne pas avoir à la poser directement après ce qu’elle venait de dire. Trop suspect comme méthode.

    Bref, elle assurait que la faim et l’inquiétude ne voulait pas dire qu’elle prenait des risques, ou qu’elle n’était pas méfiante. Honnêtement, il trouvait que si. Un peu quand même. Elle n’avait aucune idée de qui il était et, il aurait pu être de mèche avec les fédéraux. Puis, dans un moyen sophistiquer, il les aurait prévenu et, au premier tournant, tout ce petit monde lui serait tombé dessus. Elle était beaucoup trop confiante, et la principale raison était sûrement William, qui s’amusait à prendre sa défense, même en étant à moitié sourd. Elle poussa son raisonnement plus loin en disant qu’il n’avait qu’une canne, et qu’aucune canne n’avait de fléchettes démutante. Sur le coup, il failli lâcher que des seringues rentraient très bien dans ses poches. Mais, il préféra s’abstenir de ce genre de réflexion qui ne servirait qu’à la rendre plus suspicieuse. Tout comme il passerait que sa canne comporte une lame, quand on tirait dessus.

    La gamine, partit dans une tirade qui visait à expliquer les raisons qui la poussait à accepter. Elle était consciente du fait que les deux hommes pouvaient avoir le dessus sur elle, mais que son instinct lui dictait qu’ils n’étaient pas dangereux. Ce qui était assez marrant à entendre. En général, Edward passait très mal lors du première rencontre, on avait plus envie de le quitter plutôt que d’accepter de le suivre. La jeune fille différait des ces avis, parfois trop tranché. Il n’en demeura pas moins qu’elle se décida à finir sur une question. Selon elle, amener des inconnus dans leur demeure n’était pas une habitude et, elle s’interrogeait sur les certitudes qu’ils pouvaient avoir sur le fait qu’elle ne tente pas de les voler. Remarque judicieuse qui fit sourire l’homme.


    « Pour commencer, je dirais qu’il est tout à fait dans nos habitudes de recevoir des inconnus. William est médecin et il a son cabinet dans la maison. J’ai également mon bureau qui accueil pas mal de personnes que je ne connais pas tout le temps. Mais je vous accorde que les inviter à diner ne fait pas partit de nos habitudes. Pour ce qui est de mes certitudes, je dirais, pour commencer, que vous avez une certaine morale et éthique. Voler quelqu’un qu’on prend pour un touriste est une chose. Voler chez une personne qui offre le repas en est une autre. Cependant, il y a une autre raison, que je vous dirais en temps voulu. »

    Parfois, souvent, énigmatique, Edward avait des informations qu’il ne souhaitait pas partager sur le moment. Elle pourrait même le questionner autant de fois qu’elle voulait sur le sujet, il ne risquait pas d’en dire plus que maintenant. Il y avait un moment pour toute chose, c’était une règle d’or chez lui. Elle avoua, cependant, que les gens étaient d’accord pour dire qu’elle accordait très vite sa confiance. Cela dit, elle finit par expliquer qu’elle avait quand même une certaine crainte envers les gens qui prenait un certain plaisir à capturer les mutants, mais ses derniers mots laissaient entendre qu’elle n’était pas sans défense, ne serait-ce que par sa mutation. Il est clair que si on venait à vouloir l’attraper, ses cris pouvaient franchement avoir quelque chose de foncièrement désagréable. C’était déjà le cas pour William, pour Edward à moindre échelle, alors il n’avait pas envie de faire les frais d’un véritable cris. Quoiqu’il en soit, il souriait de l’entendre dire que si elle devait se faire attraper, cela ne serait pas sans dégât pour ses assaillants.

    « Une voix hors norme, des dents solides, un pied agressif… Je ne doute pas des dégât que vous pouvez faire. Et si je peux éviter de recommencer l’expérience, je pense que cela sera une très bonne chose. »

    Pendant qu’elle rangeait le portefeuille, Edward récupéra sa canne, et prit soin de la tenir dans sa main la plus éloignée. Pas la peine de l’inquiéter plus qu’il n’est nécessaire, surtout qu’elle semblait garder un œil sur lui et sur l’objet en question. Faisant signe à William, qui avait déjà comprit qu’il étaient sur le départ, Edward prit la direction de la route la plus proche. Le but final étant de pouvoir interpellé un taxi et se rendre dans la demeure en question afin de prendre ce repas et continuer cette discussion. Cela dit William ne manqua pas de poser un regard interrogateur à son colocataire afin de comprendre pourquoi la jeune fille les accompagnait. Le regard qu’il eu pour réponse signifiait qu’il n’avait pas à s’en faire. Un peu comme une promesse muette du genre : « je vais tenter de me tenir ». Chose à laquelle William ne pouvait croire sur parole, c’est qu’il connaissait que trop son ami de longue date et qu’il savait qu’Edward ne faisait jamais rien sans raisons. Cependant, au cours de la discussion, il avait vu assez de sourire sur le visage du détective pour comprendre que les choses avaient plutôt bien tournées.


[Je te laisse conclure ici, j'ouvrirais un nouveau ailleurs^^ si tu n'y vois pas d'inconvénients]
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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MessageSujet: Re: Recherche d'info. Perte de sous. [FINI]   Recherche d'info. Perte de sous. [FINI] EmptyMer 30 Juin - 21:02

    Bastet pensait que ses origines autant que la probabilité que son prénom soit celui d’une divinité étaient le fait de cette malédiction qu’elle avait lancé à Edward de longues minutes plus tôt. La mention d’un coup de poker pour déterminer son nom avait tiré un sourire amusé au britannique et il expliqua que beaucoup de gens connaissaient ce genre d’histoires, mais que ceux qui étaient capables de surnommer ainsi la Momie ou de défendre si chèrement leurs croyances ne pouvaient qu’être égyptiens… Dit comme ça, ça paraissait relativement évident au final.

    Donc à partir d’observations, vous formulez des hypothèses…

    Elle ne faisait que reformuler à voix haute ce qu’elle avait compris de sa méthode. Bastet ne pouvait s’empêcher de se demander quelle était en revanche sa méthode pour ne pas oublier la moitié de ses hypothèses en cours de route, et son regard se posa de nouveau sur Edward, sourcils légèrement froncés en signe de réflexion… Ca pouvait être une question de pratique, et il y avait même fort à parier qu’il s’exerçait dans ce domaine depuis de longues années si on tenait compte de son âge. Il n’était pas non plus excessivement vieux, mais avait sans doute déjà dépassé la trentaine. Ou peut-être pas au final, parce que ses vêtements avaient de quoi induire en erreur quand on y regardait de plus près…

    Bastet avait comparé la manière de faire d’Edward à une partie de Cluedo en affichant un air amusé, et la jeune fille fut passablement surprise de voir l’un de ses sourcils s’élever de manière tout à fait interrogative. Fugitivement, elle ne pu s’empêcher de se demander si ce sourcil pourrait aller un peu plus haut si elle tentait une nouvelle comparaison, mais la jeune fille chassa cette question de son esprit pour en revenir à la conversation. Le Cluedo. Au murmure qui avait accompagné cette mine interrogative, Bastet avait pu deviner qu’il peinait sans nul doute à associer le jeu au nom qu’elle avait prononcé. C’est vrai qu’à son âge, il n’avait probablement pas l’occasion d’y jouer encore s’il n’avait pas d’enfants dans son entourage…

    Si le nom ne vous dit rien, j’imagine que ça peut s’appeler autrement ici… Dans certains pays où l’on a trop la flemme de prononcer deux lettres de plus, il s’appelle simplement Clue. Mais qu’importe ! – un sourire flottait toujours sur les lèvres de l’adolescente, qui ne se laissait absolument pas démonter par la mine qu’affichait son interlocuteur – C’est un jeu de cartes qui vise à résoudre des énigmes. Un meurtre, sept suspects, cinq lieux où se serait potentiellement déroulé le crime, et plusieurs armes du crime, qui… - Bastet s’interrompit, semblant réaliser quelque chose d’important - En fait, c’est bien parce que c’est un jeu tout public que l’on peut épiloguer pendant plusieurs minutes sur l’arme du crime, parce qu’entre une corde et un revolver, un simple coup d’œil au corps permet d’éliminer l’une des deux. La vache, j’avais encore jamais envisagé les choses sous cet angle…

    Quelques secondes de silence s’écoulèrent avant qu’elle ne reprenne la parole, l’air toujours aussi enjouée :

    Pour remporter la partie, il faut deviner qui a tué, dans quelle pièce du manoir et avec quelle arme. Ca pourrait vous plaire… mais j’imagine que si vous êtes capable de déduire mes origines simplement en m’écoutant, il vous faudra un Cluedo++++++ pour réellement vous mettre en difficulté au cours d’une partie !

    William finit par hurler de nouveau en affichant un sourire immense, qu’il était presque sûr qu’Edward n’avait pas su dire qui de la Terre ou du Soleil tournait autour de l’autre. Bastet resta silencieuse l’espace de quelques instants, avant d’adresser un sourire adorable de sous sa tignasse blonde à l’intention de William, pour finalement fixer de nouveau Edward, qui roulait à présent des yeux en soupirant légèrement. C’était tout de même assez étrange que quelqu’un de son âge ignore ce que l’on apprenait pourtant dès le milieu de l’école primaire, mais quelque chose laissait la jeune fille croire que pourtant cela ne l’empêchait pas de résoudre un certain nombre d’énigmes difficiles… Et puis d’abord, qui avait réellement besoin de connaître ce détail ? Un astrophysicien, un météorologue… mais pas un détective. Cette information ne lui servait réellement à rien, quand on y réfléchissait. Cela n’empêcha pourtant pas Bastet de reprendre la parole en affichant un demi-sourire amusé :

    Pas que j’ai peur d’être brûlée vive en énonçant un pronostic contraire à ce que peut nous dire la science aujourd’hui, mais je pense vraiment que cela n’a que peu de chances d’apporter quoi que ce soit à cette conversation.

    Ce n’était pas contre William, puisque ce pauvre homme n’entendait plus grand-chose. Bastet n’avait aucunement eu l’intention de se moquer de son interlocuteur, mais elle était consciente du fait que l’interroger sur cette histoire de terre et de soleil n’aurait strictement rien apporté de plus à son explication des règles du Cluedo.

    Bastet avait ensuite monologué face à un britannique visiblement perdu dans ses pensées, et la jeune fille manqua même de s’interrompre un moment pour lui demander les raisons qui l’amenaient à paraître aussi distrait. La trouvait-il barbante ? Bastet n’avait pourtant fait que dévoiler le minimum.
    Alors qu’elle l’interrogeait sur ce qui le poussait à inviter une inconnue chez eux, Edward esquissa un sourire avant de préciser que comme William était médecin, il était assez fréquent que des inconnus se trouvent sous leur toit. C’est vrai qu’il l’avait précisé un peu plus tôt, mais Bastet avait laissé échapper ce détail parce qu’elle avait trop focalisé son attention sur cet argent qu’il avait décidé de ne plus lui donner…

    Edward finit par dresser un portrait moral relativement fidèle à ce qu’était Bastet, et la jeune fille parvint à conserver un visage à peu près neutre, si on faisait abstraction du début de sourire qu’elle ne parvenait pas à dissimuler totalement. Encore une fois, il avait vu juste la concernant et se permettait même de laisser une hypothèse en suspend en promettant de la lui livrer plus tard… Bastet se retint de justesse de lui demander s’il pouvait lui en faire part maintenant, et opta pour quelque chose sonnant moins comme un « la vache, il est vraiment trop fort » :

    J’ai été bien élevée, effectivement. J’ai longuement hésité avant de m’en prendre au contenu de vos poches… Au final, j’aurais gagné une conversation vraiment intéressante et un repas !

    Son sourire s’était étiré avec un certain ravissement. Bastet avait même réussi à faire abstraction des 25$ qu’il lui donnerait à la fin du repas, un peu comme si cet argent avait moins de poids que la curieuse rencontre qu’elle avait faite en cherchant à dépouiller Edward Livingston… Quel signe plus évident pouvait-il exister pour indiquer que cet argent n’était pas véritablement pour elle ?

    Edward l’avait ensuite rassurée sur son état d’esprit envers les mutants – il leur donnait des cours, donc il ne devait pas avoir envie de les exterminer – et lorsque Bastet évoqua les dégâts qu’elle était capable d’infliger, le britannique fit l’inventaire des sévices de minipouce qu’elle lui avait infligés, lui tirant un sourire amusé l’espace de deux secondes avant qu’elle n’affiche une mine désolée de lui avoir tapé dessus, parce qu’à présent qu’il ne lui tenait plus le bras pour l’empêcher de fuir, il était nettement moins haut placé sur la liste des personnes à mordre…

    Pas d’empoignade, pas de morsure. C’est un marché honnête, non ?

    A se débrouiller toute seule dans les rues, on en prenait certains réflexes pas nécessairement appréciés en société, comme notamment une fâcheuse tendance à vouloir mordre ou frapper tout ceux qui essaient d’entraver vos mouvements ou votre liberté. Bastet rangea son portefeuille pendant qu’Edward récupérait sa canne et que William s’approchait d’eux. Sans doute encore trop farouche à ce stade pour lui prendre le bras, Bastet se contenta de l’attendre pour marcher à ses côtés, suivant d’un pas assez lent Edward qui avait pris la tête de ce cortège improvisé…

    Et tout ça pour un portefeuille ?!
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Edward Livingston

Edward Livingston
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