[J'ai été trop vite en m'inscrivant, est-ce possible de changer le nom de famille ? Merciiiii !!!

Niveau pouvoir, je ne cherche pas quelque chose de complexe mais au contraire un truc fixe sans fioritures. Je n'ai donc pas détaillé tous les niveaux. S'il le faut quand même, dites le moi ]

| Etat Civil |

~ Etat civil : Odessa Henrietta "Etta" Black
~ Age: 29 ans
~ Nationalité : Américaine (origine Argentine)
~ Situation Familiale : Célibataire, un enfant
~ Profession : Chauffeur de taxi et médium

| Casier Judiciaire |

~ Avez-vous déjà été arrêté, emprisonné… ? : Non
~ Êtes-vous connu des forces de police en tant que mutant ?: Non
~ Délits commis : Son taxi n'est pas à son nom et elle conduit en étant sourde à 97% des deux oreilles. De plus, elle ne s'est jamais authentifiée comme mutante. Cela dit, rien n'a encore biologiquement confirmé cet état.
~ Êtes-vous recherché par les forces de police ? : Non


| Questions Mutantes |

~ Pseudo Mutant : Etta, c'est ainsi que l'appelaient ses parents quand elle était petite.
~ Clan : Réseau d'aide aux mutants ou la ThreeBees (pas encore effectif)
~ Recrutement : C'est au premier qui se manifeste.


| La mutation, c’est la clé de l’évolution… |

~ Pouvoir #1 : Entendre les morts
~ Pouvoir #2 : Voir les morts

~ Niveau de contrôle : 2 (non conscient)

~ Evolution :
Niveau 1 : Peut entendre les morts comme s'ils étaient des personnes normales à ses côtés. Le niveau d'écoute est donc le même qu'une personne vivante. Elle peut les entendre et converser avec eux s'ils lui parlent.
Niveau 2 : Peut voir les morts si à proximité du cadavre dans un rayon d'environ 4m. Dans le cas d'une mutilation du corps, comme une décapitation par exemple, la vision ne peut être effective que s'il s'agit de la tête.
Niveaux 3, 4 et 5 : Le pouvoir n'évolue pas.

| Aptitudes spéciales |

~ Combat / Maniement des armes : /
~ Talent(s) Particulier(s) ? : Odessa est sourde. Ne l'étant pas de naissance, elle est donc capable de parler correctement. Par conséquent, elle a également appris à signer et à lire sur les lèvres.


| Portrait Psychologique |

~ Traits dominants : Odessa n'a rien d'une rebelle. C'est même une femme un peu naïve, assez obéissante. Pourtant, malgré tout, elle a son petit caractère. Même si elle respecte l'ordre et les autorités, quand elle sait ce qu'elle veut, elle est capable de tout pour y arriver. Du moins, si ça reste dans son domaine de compétence. Plutôt courageuse, quand elle doit agir selon le bon vouloir de ses "patients", elle le fait en tremblant des genoux. Mais elle le fait quand même. C'est une femme plutôt forte, qui ne se laisse pas abattre. Malgré sa vie peu joyeuse, elle trouve encore de quoi rire et avancer. Elle est même assez souriante, adorable... Et tout aussi influençable, voire crédule. Gentille mais pas trop, docile mais pas robot... Elle semble avoir acquis un plutôt bon équilibre. C'est aussi une femme de parole. Elle est peut-être aussi un peu menteuse... Pour le bien des autres. Protectrice et attachante, elle prend soin de ses "patients" comme s'ils étaient des personnes vivantes et leur donne, à chacun, une attention toute particulière. Souriante, Odessa a décidé de vivre pleinement, autant avec les morts qu'avec les vivants.

~ Manies, tocs, etc… : Elle parle toute seule. Souvent.

~ Traumatisme(s) : L'accident de ses parents

~ Phobies(s) : Qu'une des personnes disparues devienne réelle et s'en prenne à elle.

~ Rapport au monde extérieur : Elle évite les cimetières ou les lieux à risques comme Ground Zero (anciennement les Twin Towers). Elle aime s'entourer de gens vivants, de toute façon, elle ne les entend pas.

~ Votre entourage : La seule personne fixe dans son entourage, c'est son fiancé, décédé. Toujours à ses côtés, c'est à lui qu'elle parle quand tout le monde croit qu'elle est cinglée. Mais il faut croire qu'il ne peut mourir sans elle et qu'elle ne peut vivre sans lui. C'est une jeune femme attachante, qui se soucie des autres avec une part d'empathie, peut-être.


| Goûts |

~ Lieux fréquentés : Centres commerciaux, bars...
~ Grain de folie... ? : Madison Square Garden. Les gens peuvent hurler, elle s'en fout : elle les entend pas ! Mais les voir s'agiter, c'est comme si elle les entendait dans sa tête. Ca lui fait du bien.

~ Morceau(x) de musique préféré(s) : Elle est peut-être sourde mais elle ressent les basses. Alors elle adore tout ce qui est dubstep et un peu techno, ça la fait vibrer.
~ Livre de chevet : Des trucs de psycho... Des thrillers, romans policiers...
~ Film(s) préféré(s) : Tout ce qui est de science fiction !

~ Petits plats : Nourriture équilibrée : salades, soja...
~ Friandises : Son royaume pour un bon HAMBURGER bien saignant pour faire une entrave à son équilibre.
~ Alcool : Tout ce qui est très sucré. Et elle a l'alcool joyeux pour ne pas dire... qu'elle ne le tient pas longtemps !


| Dossier médical |

~ Morphologie : Odessa n'est pas très grande, environ 1m65, de longs cheveux bruns foncés mais virant à des reflets roux au soleil. Ses yeux sont marrons foncés, parfois noirs à faible lumière. Des lèvres généreuses et un visage assez ovale, elle fait plus jeune qu'elle ne l'est. On lui donne facilement 22 ans depuis qu'elle en a 20. Elle est comme ça, c'est sa morphologie. Sans être ni maigre ni grosse, elle a ses formes. Suivant comment elle se maquille et coiffe, ses origines hispaniques ressortent.

~ Antécédents Médicaux : Tympans percés, perte d'audition quasi totale, à 97%.

~ Allergies & autres affections : Une mauvaise vue.


| Question de Style |

~ Allure générale : Parfois, elle a l'air d'une fille complètement décalée, ce qu'elle est. Fan du style rock, elle l'est autant du new age ce qui se ressent dans sa façon d'agir et de se tenir. Elle est finalement assez décontractée et pourtant, elle paraît toujours aux aguets.
~ Habitudes vestimentaires : D'un style assez urbain, elle aime changer de look jour après jour. Tantôt rockeuse, tantôt hippie, c'est en fonction de son humeur. Elle aime porter des robes légères avec des bottes ou alors un jean avec un débardeur et une veste à carreaux, parfois c'est un t-shirt avec "I Believe" ou "AC/DC" imprimé... Odessa n'a pas vraiment de style particulier. Elle porte aussi chaque jour un collier différent, des bracelets différents. Quand Odessa bouge... C'est tout une armada de bijou qui bouge avec elle. Comme dit : elle s'en fout, elle entend pas ! Quand elle n'a pas ses lentilles de contact, Odessa porte une paire de lunettes noires sur son nez dont la monture est assez large.

~ Signe(s) Particulier(s) : Une cicatrice suite à une césarienne


| Sac à main & Poches |

Un téléphone portale avec un forfait SMS et visio illimité, un pendule, une centaine de bijoux divers et variés, une bouteille d'eau avec au fond une pierre réputée pour son énergie positive pour tonifier l'eau. Des clés d'appartement et de son taxi. Sûrement d'autres trucs comme un gloss, une épingle à cheveux, une pièce de monnaie, allez savoir...


| Biographie |

~ Date & Lieu de Naissance : 23 juillet 1982, Mobile, Texas TX.
~ Famille : Ses parents sont décédés quand elle avait 16 ans. Elle vit seule et est fille unique - à sa connaissance. Son fiancé est décédé également, il la laisse mère célibataire d'un petit garçon de 7 ans : Naveen. Odessa a toujours une grand mère à Mobile.



Brian W. Foster - The Wine

~ Histoire: La vie de Odessa ne commence qu'à la mort de ses parents. Un concours de circonstance, au mauvais endroit au mauvais moment. Quand le magasin familial est attaqué, Odessa a alors 16 ans et n'envisage pas d'autre vie que celle qui lui est offerte ici. Tous les jours, avec son camion, elle livre les divers ranchs du comté en vivres pour les chevaux et deux fois par an, les championnats de courses hippiques. Elle a de quoi se plaindre, il ne se passe rien. Mais elle n'en fait rien, finalement, ça lui va très bien. Et puis elle n'a rien à demander de plus. C'est la jeune fille typique - malgré un caractère difficile - à qui il n'arrive rien ! Malgré tout, elle a beau être obéissante, sa crise d'adolescente ne passe pas inaperçue. Odessa n'aime pas beaucoup qu'on tente de lui dire ce qu'elle doit faire, encore moins comment. Le magasin est situé sur une route fréquentée et en plus de ça, ils possèdent une station essence pour les routiers, comme les touristes. C'est une affaire qui marche bien, finalement et il y a toujours du travail. L'été, et lors des concours voisins, ils embauchent, même ! Et puis un jour, un groupe mal intentionnés a décidé de s'approprier le butin. C'est un petit braquage qui vire alors au cauchemar. Le ton monte et les parents d'Odessa refusent de donner l'argent. La jeune fille s'approche alors mais son apparition ébranle un des hommes, surpris et sur le qui vive. Une balle frôle son oreille et va exploser la vitrine dans son dos. Le coup et l'éclat de verre lui percent les deux tympans. Une deuxième balle, à une fraction de seconde d'écart, vient se loger dans sa clavicule. Sous le coup, Odessa percute le mur derrière elle avant de s'effondrer. La panique se déchaîne et ses yeux se mettent à pleurer sous cette douleur sourde qui lui siffle aux oreilles. Elle n'a que le temps de voir sa mère tomber avant de tomber dans l'inconscience.

Odessa se réveille trois jours plus tard, à l'hôpital. Elle est orpheline, sourde et son dossier médical indique qu'elle a perdu la vie sur la table opératoire pendant plus de 2 minutes. Les caméras de surveillance ayant tout filmé, les ravisseurs sont vite condamnés pour homicide et tentative de meurtre. Une charge lourde sur laquelle Odessa ne pleure pas. Mais quand elle rentre chez elle, il n'y a plus rien. Juste un champs de ruine et une assurance vie... indécente. Elle a 16 ans et fait valoir son droit d'émancipation, échappant alors aux foyers d'adoption. Mais, dans un élan de survie face à son chagrin qu'elle est encore incapable d'exprimer, Odessa s'efforce de maintenir la vie du magasin de ses parents. La peur au ventre qu'on l'attaque à nouveau, elle est parfois sujette à des accès de panique et ferme plus tôt.

Un soir, alors qu'elle allait fermer à clé la grille, elle entend son père lui dire qu'elle a oublié de sortir les poubelles et que les éboueurs ne lui rappelleront pas. Se croyant folle, Odessa ignore l'avertissement. C'est déjà difficile de faire tenir ce magasin avec tous les sons bizarres dans son oreille. Elle a bien deux personnes qui l'aident mais c'est tout une vie qu'elle doit réapprendre. Ne rien entendre rajoute à sa panique, d'ailleurs. Mais elle est têtue et bien qu'on lui dise qu'elle devrait songer à faire autre chose, Odessa refuse de "laisser tomber ses parents". Elle persiste alors. La voix de son père résonne alors plusieurs fois dans sa tête, lui rappelant des choses qu'elle a oubliées de faire ou des tâches à réfléchir. Mais elle continue de les ignorer jusqu'à ce que la voix de sa mère la complimente sur sa nouvelle robe. Odessa n'entend alors personne d'autre que ses parents. Elle a presque 18 ans quand d'autres personnes, décédées, commencent à lui parler lorsqu'ils comprennent qu'elle les entend. Ils attendent d'elle qu'elle fasse passer des messages, des messages d'amour... Et puis un jour, alors qu'elle fait l'inventaire en prévision du championnat hippique à venir, elle entend la voix d'une jeune fille, pas plus vieille qu'elle. Mais le message de celle-ci est différent. Une fois assurée qu'Odessa l'entend, elle lui demande son aide afin de trouver l'homme qui l'a tuée.

Prise pour une folle, personne ne croit à l'histoire de la jeune sourde, trop perturbée par la mort de ses parents et son expérience de la mort. Odessa mène alors sa propre enquête, aidée par la victime jusqu'à sa tombe de fortune. Il faut un temps avant que justice soit rendue et que l'on découvre que l'homme qui avait assassiné cette jeune fille avait fait d'autre victimes dans les 20 dernières années, une longue affaire de disparitions et des meurtres que le comté n'avait jamais réussi à élucider. Depuis, Odessa n'a plus jamais entendue la jeune fille. Elle prend alors une décision. Sa vie n'est plus ce qu'elle était, elle n'est plus celle qu'elle était et doit faire face à de nouveaux challenges. Elle entend la voix de ses parents pour la dernière fois, le soir où elle décide de quitter le domicile familial. Elle revend le magasin, sa maison, s'octroie une valise et use son camion jusqu'au dernier boulon pour atteindre New York. Dans le brouhaha de cette ville qui ne dort jamais, elle n'entendrait plus de voix. Elle mettait fin à son passé, fin à cette vie qu'elle ne reconnaissait plus alors qu'elle errait comme un zombie depuis la mort de ses parents. Et les fantômes semblent ne pas la suivre.

Il faut du temps à Odessa pour se reconstruire et apprendre à vivre, sourde, dans cette toute nouvelle ville. Mais elle a de la force, de la patience et de la volonté, alors elle ne baisse pas les bras et travaille dans un fast food pour ne pas rester à rien faire. Le soir, elle consolide ses cours de signes et de lecture sur les lèvres, elle prend aussi des cours de management. Elle semble prendre sa vie très au sérieux et elle la tient bien en main. Puis, à force de routine, tous les soirs, le même taxi la conduit à ses points différents. Un homme d'origine indienne avec un accent anglais la conduit, devenant son chauffeur attitré, jusqu'à la ramener chez elle, attendant - gratuitement - qu'elle termine ses cours du soir. Pendant 40 minutes, tous les jours, ils échangent des mots, des signes et des morceaux de vie jusqu'à ce qu'il décide de l'inviter à sortir. La romance débute alors.

Odessa a 20 ans quand ils emménagent même ensemble et deux ans plus tard, elle tombe enceinte. A présent bien installée dans sa nouvelle vie, le fait d'être sourde n'est presque plus un obstacle. Elle pense toujours à ses parents et à tous ces fantômes qui semblaient l'avoir quittée depuis son départ pour New York. Mais tout ça lui semble si lointain, si étranger, comparé à la vie qu'elle mène à présent. Elle est même manager du fast-food où elle travaille et lui ne quitte pas son taxi. A tous les deux, grâce à l'héritage d'Odessa et à la vente de ses biens, ils peuvent vivre à trois de manière paisible, sans pour autant connaître le luxe. Ils n'habitent pas Manhattan, ni Harlem, ce n'est pas une famille très prétentieuse, ils veulent juste vivre... Normalement. Pour les 30 ans de son petit ami, Odessa décide de bousculer les moeurs et traditions en lui demandant elle-même de l'épouser. S'il dit oui, l'idylle ne sera plus que de courte durée. Son fils approche les 5 ans quand ils vont rendre visite à la famille de son fiancé, à Atlanta. Un défaut des rails provoque un accident mortel entre les deux trains et une explosion fait plusieurs morts, dont le fiancé d'Odessa. Cette fois, elle s'en sort indemne, elle n'a que quelques bleus mais un chagrin indescriptible dans la poitrine.

A présent seule avec son fils, ce dernier va permettre à Odessa de garder la tête hors de l'eau. Ce combat, elle compte le gagner et c'est grâce à un autre événement qu'elle va trouver où puiser la force de se battre. Cette fois, ce n'est ni son père, ni sa mère, mais son fiancé qui vient à son secours. Et il ne semble pas vouloir la quitter, pour sa part. Odessa commence à parler seule. Chez elle, au travail, dans les transports... Elle n'ose plus prendre un taxi, elle préfère les métros. Elle converse avec lui comme s'il était toujours à ses côtés, ce qu'il est, finalement. Au fil des jours, elle commence à entendre d'autres voix... Des inconnus, des gens qui demandent son aide pour transmettre des messages. New York n'est plus assez bruyante pour que les morts lui fichent la paix.

Odessa décide de reprendre le taxi de son fiancé. Elle décide également de quitter le fast food et d'ouvrir un cabinet de médium. Cette fois, elle va accepter son sort. A New York, vous pouvez conduire un taxi et être sourd, personne le sait et personne dira rien du moment que vous ne vous faites pas arrêter, pas vrai ? De plus, le fiancé veillait toujours au grain, assis du côté passager. Dangereux, n'est-ce pas ? Odessa lisait bien sur les lèvres maintenant et de toute façon... Personne ne parlait à un taximan, sauf les plus dérangés. Et puis de toute façon, tout le monde avait besoin d'un taxi et Odessa a appris à tromper son monde. Personne ne lui a confirmé mais elle est persuadée d'être une mutante. Ou alors c'est qu'elle est vraiment bonne à enfermer. Il n'y a pas d'autres possibilités ! Il faut juste... Qu'elle évite de se faire prendre. C'est aujourd'hui une mutante clandestine et un chauffeur de taxi pas en règle !

Grâce à ses cours de management et à la présence insoupçonnée de son fiancé à ses côtés, Odessa obtient vite la possibilité d'ouvrir sa petite affaire de médium. C'était quelque chose qui marchait bien aujourd'hui. Elle passait parfois pour une charlatan mais après tout, tous les morts ne parlaient pas ! Pire encore, certains avaient... rejoint la lumière. Mais quand ils se manifestaient, alors Odessa faisait carton plein. Joignant ses deux activités pour vivre, elle a l'impression de faire enfin quelque chose de sa vie. Elle a accepté d'aider les fantômes qui hantent parfois ses nuits, mais ils lui font de la musique, une présence. Odessa n'est jamais seule et son fiancé n'est jamais loin d'elle, c'est comme si elle était un token pour lui. Parfois, aider les victimes demandent un peu... de doigté, de finesse et de magouille. Odessa n'est pas dernière née mais elle doit aussi penser à son fils. Certains clients sont prêts à payer très chers ses services et elle ne peut les refuser. Les ressources de ses parents sont presque épuisées. Les services demandés sont diverses et vont du message à transmettre jusqu'à rétablir une justice, trouver des personnes... Il arrive même que Odessa soit une informatrice auprès de la police sous le nom de "Etta", en anonyme. Ca arrange bien l'agent, d'ailleurs... Vous imaginez ? "J'ai trouvé la jeune fille kidnappée parce qu'une médium sourde m'a dit où elle était grâce au fantôme de son frère." De quoi faire la une des journaux.

Depuis, Odessa joint toutes ses vies différentes dans la même journée. Elle vit à cent à l'heure, incapable de s'arrêter. Elle ne supporte pas le silence, ni ne rien faire. Elle bouge sans arrêt. Elle vit.


| Prototype |



Brian W. Foster - Odessa

Citation :

• Examen de conscience : il fait nuit, il est tard. Votre personnage ne trouve pas le sommeil et dans sa tête la voix de sa conscience commence à se manifester. Vous essayez de la faire taire mais vous n’y parvenez pas. Rédigez en un minimum de 20 lignes, quel pourrait être ce dialogue.
  

Odessa poussa la porte de chez elle et jeta les clés dans le gobelet en soupirant.

– Naveen !

Elle appela son fils en retirant son manteau qu'elle accrocha avant de se retourner. La télé était allumée, elle pouvait le voir à la lumière. Son fils, âgé de 7 ans à présent, est suivi par sa nounou, une femme d'environ 60 ans proche d'une Mrs Doubtfire comme beaucoup aurait aimé avoir. Il avait été difficile de trouver une femme parlant la langue des signes. Les précédentes avaient toujours du mal à se faire comprendre et puis de ce fait, elle pouvait donner des cours à son fils en son absence. Et pas que de langue. C'était plus qu'une nounou ou une gouvernante, c'était devenu une tutrice. Un membre de la famille, finalement ! Odessa embrassa son fils en lui demandant comment était la journée. Ils échangèrent des banalités avant de se mettre à table, rien que tous les deux. Regarder la télé comme tout le monde faisait partie de ses activités préférées. Elle ne forçait pas toujours pour comprendre, simplement voir les images et faire quelque chose de commun, ça l'apaisait. Une fois Naveen au lit, Odessa se mit à ranger l'appartement, les jouets, les papiers...

– Tu devrais consacrer plus de temps à ton fils.

Une voix familière, comme tous les soirs et ces derniers temps, ces petits tête à tête se transformaient parfois en dispute. Finalement, c'est comme s'il n'était jamais mort. Odessa soupira et ignora son fantôme de fiancé. Elle croisa les bras et fit mine de se concentrer sur la télé.

– Je sais que tu fais comme si je n'étais pas là mais je sais que tu m'entends. Et tu sais que j'ai raison. Notre fils a besoin que tu sois là pour lui, pas une étrangère. Ce ne sont pas non plus des fantômes qui vont lui apprendre comment gérer sa vie, quelle orientation prendre.
– Il n'a que 7 ans, ce qu'il veut faire dans sa vie, il a encore bien le temps de le découvrir.
– Aujourd'hui, mais il grandit vite.

Odessa se leva et éteignit la télé avant de traîner les pieds vers sa chambre. En passant, elle resserra sa veste contre sa poitrine et passa la tête dans l'entrebâillement de la porte de son fils. Elle pencha la tête, l'observant en train de dormir et elle songea un instant à ce que pourrait être sa vie. Taximan ? Non. Médecin ? Et qui allait payer ? Elle inspira profondément alors qu'elle imaginait un avocat. Pas drôle non plus. Alors quoi ? Pompier... Bon sang, tout ce à quoi Odessa pensait, il y avait des morts au bout. Ce qu'elle espérait, c'était qu'il n'hérite pas de ses fantômes. Elle sourit, ses yeux sur ce visage angélique qu'elle aimait plus que tout et pour lequel elle serait capable de tout. Pour ce petit bout d'homme, elle donnerait sa vie. Elle deviendrait alors un fantôme pour lui et le guiderait dans sa vie, comme son fiancé le faisait pour elle, et comme ses parents l'avaient fait également. Finalement, elle lui souhaitait son pouvoir particulier. Ainsi, il ne serait jamais seul.

Odessa éteignit la lumière du couloir et rejoignit sa propre chambre. Et comme chaque soir, elle avait du mal à s'endormir. Alors qu'elle prenait un livre, les mots défilaient sans qu'elle les lise vraiment. Son esprit voguait à sa guise sur ce que disait son fiancé. Une chose qu'il avait dite une fois en particulier... Naveen avait besoin d'un père. Bien qu'il en ait déjà un, celui-ci n'avait pu être un modèle masculin suffisamment longtemps. Autant que possible, Odessa tentait de le faire vivre pour son fils mais ça ne le remplacerait jamais physiquement. Elle n'était pas prête à l'idée de faire entrer un nouvel homme dans sa vie. C'était trop risqué. Et puis elle n'en avait pas envie. Finalement, tant que son fiancé serait là, à lui parler, tous les jours, elle ne pourrait jamais se faire à l'idée qu'il était parti. Même si elle ne le voyait pas, c'était tout comme. Et puis il l'aidait ! Que ce soit avec le taxi ou même avec les autres fantômes...

En parlant d'eux, combien étaient mutants ? Combien réclamaient justice ? Combien s'étaient groupés pour faire un choeur ? De temps en temps, elle les entendait lui demander de réagir, qu'ils savaient des choses et que grâce à elle, ils pourraient se faire entendre, percer à jour des énigmes non résolues, mettre à jour des preuves irréfutables dans certaines affaires qui se prolongeaient car, qui voudrait s'occuper de mutants ?! Odessa hésitait toujours. Ce n'était pas dans sa personnalité de prendre des risques inconsidérés. Retrouver des personnes disparues, ok. Dire à une famille que leur défunt les aime ? Ok. Aider des mutants morts à faire tomber un gouvernement, depuis l'au-delà, c'était menacer une assistante sociale de ne pas lui enlever son fils tant elle était givrée !

Et pourtant... Si elle possédait ce pouvoir, ce n'était pas pour rien, pas vrai ? Elle pouvait en faire quelque chose de bon. Odessa releva les yeux de son livre et regarda la commode contre le mur, perdue dans ses pensées.

– Tu nous entends pour une raison bien précise, Etta. Les morts ne mentent pas.

| Hors-Jeu |

~ Personnalité de l'avatar : Rachel Hendrix
~ Sagit-il d’un poste vacant ? : [  ] oui  [ X ] non
~ Quelque chose à déclarer ? : JE M'ENNUIE, OK ?!

~ Pseudo, âge : Prout
~ Depuis combien de temps faîtes-vous du rp ? : Pouet
~ Présence : Lieu dit "Pékipu"
~ Comment avez-vous connu le forum ? : Saint-pet

Je ne te zappe pas miss, juste je dois voir deux ou trois trucs avec Shad sur ton pouvoir (en gros l'idée c'est de savoir si on considère que les morts peuvent "parler", ce qui impliquerait qu'il y ai une sorte de conscience truc muche dans l'au delà et blabla et blabla)

Ne vous enquiquinez pas !

C'est possible d'archiver la fiche ? (je la ressortirai plus tard) Je vais faire autre chose héhé

Je te pose la fiche en archive miss, du coup *va faire un calin*