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 Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]

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Irikultimatroy Bellatchao

Irikultimatroy Bellatchao
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MessageSujet: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyLun 25 Avr - 8:54

Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] Cargo

Un rayon de soleil se faufila entre les caissons du cargo. Passant entre ceux-ci tel un agile lutin il trouva même un minuscule trou dans la bâche située au plus profond du labyrinthe formé par les caissons pour venir éclairer l'homme caché sous le bout de plastique opaque. Le rayon éclaira fébrilement une peau dont le teint tournait au marron et dont les traits tirés laissaient penser à un manque d'eau évident. Par on ne sait quelle chance ladite lumière tomba pile sur l'œil du clandestin, provoquant le réveil de celui-ci.
Un long râle se fit entendre dans un rayon de 2 mètres autours de la cachette suivi d'un bruissement évoquant la levée d'un homme caché sous une bâche. Irikultimatroy s'étira longuement, faisant craquer nombreux de ses os avant de regarder autours de lui. Sa cachette, un espace entre deux caissons de 2 mètres sur 3, ressemblait maintenant plus à un dépotoir puant qu'à une cachette, cela rajouté à la faible luminosité, dût à la position à l'abri des regards, on eut pu penser à la grotte d'un ours.
Ir regarda son "coin caca et pipi" et fut pris d'une irrésistible envie de vomir ... Qui prit vite fin. Et oui, Ir ne savait pas combien de temps avait duré le voyage, mais il savait qu'un simple paquet de biscuit ne suffisait pas. Son ventre gargouilla comme pour confirmer le vide stomacal. Heureusement pour le clandestin il avait "tout" prévu et s'était donc muni d'une bonne douzaine de litres d'eau. Qui arrivait maintenant à sa fin.

"Alors c'est ici que tout se fini pour toi noble héros ? Se demanda Ir'Bell. Toutes ces aventures épiques pour finir dans un trou au milieu de tes propres déchets ? Tout ça pour ça !!"

S'en suivi un long monologue dans lequel Ir raconta sa vie, ses amours et tout ce que le destin avait put lui apporter comme poisse. Monologue sensiblement inutile vu que personne ne pourrait jamais l'entendre.

Et au milieu de celui-ci une narine de Ir vint frétiller.
*Cette effluve ?*
Du fond de sa cachette le corps squelettique du personnage s'arrêta net.
*Ce doux parfum ?*
Un bruit strident et filant fit trembler les tympan de l'homme.
*Une mouette !*

Tel le pensait Ir'Bell cette odeur était bel et bien celle d'une terre proche, celle d'un port aux parfums poissonneux et bitumant ; et ces bruits, ceux des mouettes et des trompettes des bâtiments navales. ENFIN ! Enfin Ir'Bell atteignait bon port, au sens propre comme au figuré. Quoi que ... Ici le sens propre était surtout sali par les déchets du passager, mais bon.
L'homme heureux et jouasse entama même une petite danse ... avant de s'écrouler d'épuisement. Et oui, quelques jours sans manger ça fait bobo aux muscles. Il rampa alors vers son "coin dodo" et saisit son sac. Il en sortit ses dernières boissons, vidant la moitié dans son gosier et l'autre sur sa personne de façon à se laver un strict minimum (mais vraiment minimum). Ensuite il en sortit une belle chemise blanche à rayures bleues marine verticales qu'il enfila par dessus un jean un peu grand après le régime forcé. Et enfin il se lécha la main, ébouriffa ses cheveux gras et longs et laissa ses doigts dévier sur sa barbe noir naissante. Il lui fallait vraiment une bonne douche.

"Ça va chier ..."

Et effectivement Ir'Bell se fit ch... Il dut attendre 3 bonnes heures avant que le cargo n'atteigne le port, qu'il se stabilise sur les quais et qu'enfin les caissons barrant la route au clandestin furent enlevés.
Mais une fois cela fait I'Bell se faufila en dehors de sa cachette. Se glissant entre les regards des personnes présentes, il se trouva bien vite sur les quais. Là où il se retrouva nez à nez avec un marin d'au moins le double de son poids, voir même le triple.
Ir afficha un sourire cachant tant bien que mal sa peur naissante.

"Qu'est-ce tu fais là toi ? Lui demanda l'homme d'un air soupçonneux.
-Et bien ... Le reste de cerveau du clandestin marcha à fond les piston durant les 2 secondes qui le séparait du futur mensonge qu'il allait débiter : ... Voyez vous mon cher tout cela n'est qu'illusion. Oui ! Du moins, c'est ce que je pensais en venant par ici, oui de ce bateau j'ai cru voir l'illusion d'un cargo rempli de caisson, alors je me suis dit allons visiter cette illusion ; chose assez stupide de ma part en convenez-vous ? Et c'est lorsque je suis monté dessus que j'ai bien compris que mes pas me menez non pas sur une vision provoqué par mon cerveau, mais bel et bien un vrai cargo, cela intensifié par le fait que mon cortex cérébral est en hypoglycémie achevant et que mes mitochondries ne supporterai jamais un soleil comme celui qui tape aujourd'hui de part le fait que la pression osmotique des mes synaps n'a rien a voir avec ce que je suis entrain de vous dire, mais après tout vous vous en foutez n'est-ce pas ?

Un haut débit de parole intensifié par un air totalement sur de lui et un accent anglais pitoyable provoqua alors dans le cerveau du marin une sorte de déclic menant à une réponse bref :

-Euh ... Oui.
-Je savais que vous comprendriez, affirma Ir avant de lui taper l'épaule et partir d'une démarche sûr de lui.

Il faisait beau sur New-York aujourd'hui. Les mouettes volaient et piaillaient, les cargos déversaient leur lot de caissons et de clandestins et même les New-yorkais étaient sorti de chez eux pour profiter du port, de la mer et des mouettes.
Marchant d'un pas rapide le nouveau venu arriva au port de plaisance bien rapidement. Voyant la foule s'amassant ici-bas il ne fut qu'heureux de trouver tout ce monde. Qu'il était plaisant de voir d'autres personnes, qu'il était sympathique de se faufiler au milieu d'une foule de passant et que cela faisait du bien de voler un porte-feuilles bien rempli ... ou deux.
Ir'Bell s'attela donc à la tâche aussi vite que possible, il se rêvait déjà le sandwich qu'il se payerai avec l'argent récolté. Prenant pour cible un passant totalement anodin il fonça sur lui de façon déterminé et le bouscula un légèrement. Dans la bousculade la main du voleur se faufila habilement dans la poche du passant, saisit le porte-feuilles, le sorti de la poche ... et le fit tomber. Les muscles bien trop faibles du clandestin avait failli à leur mission et ceux-ci ne pouvaient plus effectuer ces habiles manœuvres avant autant de dextérité qu'avant.

Le porte-feuilles était donc tomber, rebondissant sur la cuisse de son possesseur. Ir se pencha pour le prendre et voyant le regard de l'intéressé il se releva bien vite, le tendit à son propriétaire et déclara nonchalamment :

"Vous venez de faire tomber ça."

Il était bien sûr évident qu'Ir avait tenté un vol raté, mais celui-ci était trop faible pour courir. Il pria donc tout les dieux en espérant que sa malchance habituelle ne le mettrait pas en situation trop désastreuse.


Dernière édition par Irikultimatroy Bellatchao le Ven 17 Juin - 16:19, édité 1 fois
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyLun 25 Avr - 9:48

[HJ: j'ai voulu répondre car j'adore ton perso et ta manière de rp très originale^^ je me suis permis de venir mais si ça ne plais pas, pas de soucis, j'effacerai Wink De même si quelque chose cloche dans le rp, dis le moi :) ]

La faim le rongeait et Calisto avait dû se résoudre à voler. Non pas comme l'oiseau, pas cette fois! Mais comme un véritable maître dans l'art, sauf que lui n'était que débutant et la seule fois où il avait essayé de piquer un poisson dans une caisse, il lui avait fallu courir très vite pour ne pas se faire taper dessus par un marin qui faisait le double de son poids... Sans le poisson bien entendu! Le jeune homme errait donc deci dela à la recherche de quelque chose d'intéressant qui tomberait ou d'un riche qu'il pourrait essayer de soulager de son portefeuille trop lourd. Néanmoins, malgré sa situation précaire, on pouvait noter que le blond n'était pas si triste que ça, non, il n'avait pas le sourire certes mais n'était pas non plus totalement défait... Il essayait de prendre les choses du bon côté après avoir littéralement sombré, comme un pauvre crétin égoïste selon lui, comme un pauvre gosse paumé pas très malin en réalité. Désormais son cerveau remarchait plus ou moins et le ras le bol général s'était transformé.


*Moi au moins j'ai des papiers et la double nationalité*

Pensait-il avant de songer au fait que c'était pareil pour le "logement", vu ses capacités à atteindre d'inaccessibles lieux à pieds, il était souvent tranquille et évitait les squats trop minables et dégoûtants. Faire des affaires ici était cependant moins facile qu'à Palma et le cercle était vicieux! Malgré le fait que le mutant soit assez propre-il trouvait toujours un moyen de se laver, c'était très important pour lui.- Calisto n'était pas très "fréquentable", on se méfiait de ses vêtements qui commençaient à s'abîmer, de son air un peu filou sous ses cheveux blonds mi-long et de son long manteau brun à la columbo qui n'allait pas à un gosse de cet âge. 20 ans... A cet âge, avec cette tenue, même sans la couleur de peau si "caractéristique" selon les plus racistes, on le traitait de petit "délinquant", et sa silhouette maigre n'arrangeait pas les choses.

Mais il s'en sortait, encore et toujours! Calisto était trop fier pour retourner les plumes entre les pattes à l'institut, et il avait étrangement besoin de cette vie pour s'endurcir. Après avoir sombré, au moins il remontait la pente et apprenait à cesser d'être maladroit ou stupide... Et puis c'était un enfant de la rue au final, y retourner c'était presque évident, comme un chien loup apprivoisé revient à l'appel de la pleine lune. De plus même si l'espagnol s'était amélioré, et qu'il avait compris que non Maximilian n'était pas un monstre et que même si Edward l'était un peu ce n'était pas personnel, le mutant les craignait encore un peu... Eux comme les autres, il ne savait pas trop pourquoi. Et retourner à l'institut alors qu'il savait que X-Men n'était pas sa voie? A quoi ça servirait à part profiter de l'école? Et ça Calisto s'y refusait!

Le voilà donc, mené par ses choix -qui n'en étaient pas tant que ça au final. S'il avait pu être riche comme crésus, il n'aurait pas dit non^^.- en train de marcher en quête d'un bienfait tombé, un peu comme les mouettes qui piaillaient, tournoyant autour des bateaux et des cargaisons en espérant dérober des restes. Calisto sourit en s'imaginant faire pareil, alors là ce serait soit l'hôpital psy, soit la prison pour exhibition de pouvoirs et... ridicule. Il n'était même pas sûr de savoir imiter le cri perçant de ces bêtes alors. Quoiqu'il en soit, l'apprenti voleur qui s'était métamorphosé au vu de ses incapacités en un apprenti chercheurs de trésors -pour ne pas dire de restes, l'euphémisme choisi étant plus joli.- avait du oublier l'une des premières règles du métier: ne pas rêver, sous peine de devenir la proie de sa proie. En l'occurrence plus personne n'était celle du blond, et personne n'aurait dû le prendre pour cible vu sa pauvreté apparente malgré le fait qu'il soit propre... Mais si quelqu'un essaya et bien entendu, encore naïf bien qu'il eût passé des années dans la rue, il crut vraiment que l'homme d'environ 15 ans son aîné lui rendrait son bien...

-Bonjour... Ah merci! C'est gentil!

Bon il n'y avait rien dedans mis à part un ou deux dollars mais c'était déjà important pour lui, la fameuse goutte dans l'océan, et puis c'était son bien quoi, à lui et à personne d'autres. Récupérant l'objet, le mutant s'aperçut alors de la silhouette amaigrie de son interlocuteur, sa jolie chemise rayée de bleue baillant comme l'était son tee-shirt sur lui ou son grand manteau façon toge de Jedi dan Star Wars ou presque. L'homme n'était pas très propre non plus avouons le, de plus il était mat... ça ne voulait rien dire prit tout seul, ce n'était pas un argument mais unis aux autres avec l'accent, le mutant qui n'était pas trop stupide non plus-juste assez pour croire que son portefeuille était juste tombé.- comprit que c'était une personne dans son cas. Non pas que c'était un clandestin, peut-être avait-il des papiers comme lui mais en tout cas qu'il était dans le besoin... Et qu'il cherchait probablement des restes comestibles ou autres.

-Euh-Allait-il oser ou non? Allez soyons direct, au pire il s'en prendrait une comme d'habitude pour sa délicatesse légendaire.-Je pense que là-bas c'est un bon coin, on peut récupérer du poisson... Frais en plus!

Bah oui, Calisto avait remis ses idées de vol à jour, il n'avait pas le choix de toutes manières parce que les restes comestibles, ça ne courrait pas les rues et à part se les disputer avec les mouettes... D'accord un homme était plus gros qu'une bestiole du genre, sauf qu'elles elles avaient des ailes "légales", pas lui, donc ces dernières devaient rester planquées: 1 à 0 pour les mouettes, et ne parlons pas de leur nombre effrayant... 2 à 0 pour les mouettes! Sauf que l'endroit que voulait visiter le surnommé Nuggets étaient fermé et peu de mouettes y allaient, préférant stupidement se cantonner au port même s'il restait moins de nourriture. 1 point pour l'intelligence des hommes, youhou. Bon, en attendant espérons que l'improbable ne se produise pas et que cet adulte là soit bien dans son cas, que ce ne soit pas un honnête concitoyen juste amaigri après un régime et sale parce qu'il avait peur de l'eau... Calisto avait besoin de lui pour se rendre dans cet endroit, il commençait enfin à penser que l'inconnu avait peut-être cherché à le voler mais ça n'alla pas plus loin dans son esprit. Il avait faim, l'autre aussi hypothétiquement parlant... Soit il se prenait un énorme coup de vent et il survivrait, soit il trouvait un allié aussi affamé que lui. Quoiqu'il en soit, le mutant avait été direct pour capter l'attention d'un éventuel voleur doué-il n'avait pas non plus songé que si jamais ce dernier avait voulu le dérober, que s'étant raté, c'était parce qu'il n'était pas spécialement talentueux mais bon.- et d'un "ami" potentiel. Autant rentrer dans le vif du sujet donc.

Calisto prenait des risques en se dévoilant de la sorte, en montrant son appartenance à la "racaille" trainant sur le port pour soutirer de la nourriture aux pauvres et honnêtes travailleurs mais il était trop impatient et trop inexpérimenté aussi pour faire profil bas. De toutes manières les entrées soignées n'avaient jamais été l'apanage de l'ange... C'était même une catastrophe, alors dans une situation pareille, c'était évidemment exacerbé
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyLun 25 Avr - 14:57

[Ton post étant tout ce que je pouvais attendre et ton fanatisme pour ma personne me faisant plaisir tu es bien évidemment accepté ici-bas. Après tout c'est un rp libre non ?]


Lorsque le regard d'Ir passa dans celui du jeune homme le voleur commença alors une vif analyse du volé :
Un jeune adolescent portant un long manteau, genre pervers, et à l'air rêveur.
Celui-ci se prit même au subterfuge d'Ir et le remercia de lui avoir fait tomber son porte-feuilles par terre de façon à le lui subtiliser.
*Imbécile de Ricain ...*

-C'est gentil !

Là le cœur du pauvre affamé fit un bon dans sa poitrine
Gentil ? Lui ? Ir tenta un flashback mémoriel, mais ne se souvint pas de la dernière fois où une quelconque personne lui avait dit ça. Du moins ... Autre qu'une femme à laquelle il adressait ses mots doux. Il fut prit alors d'un léger vertige qui ne dura pas plus d'une seconde, mais qui sembla durer une éternité pour Ir'Bell. L'aveu de sa gentillesse, le soleil tapant et la faim lacérante étaient tous trois là pour permettre à Ir ce léger écart de la réalité.
*Je suis gentil ?*

Mais l'homme se reprit aussi vite qu'il était parti en avouant à son interlocuteur que c'était tout à fait naturel de faire ça et que seul les bons citoyens américains le faisaient. Prenant cette discussion comme close Ir commença son vif départ mais ...

-Euh ...

L'esprit lent du pauvre adolescent avait-il refait une descente sur terre ? Se doutait-il du vol raté ? Était-il en possession d'une quelconque information à l'encontre d'Ir, comme son identité ? Avait-il un quelconque moyen d'appeler la police ? Était-ce un de ces mutants qui peux vous lire les pensées par un simple regard ? *Arrête de penser !! Non ! Ne pense pas à ne pas penser ! Fichtre, je suis fait ! Il sait que je pense que je ne dois pas penser à ne pas penser pour qu'il ne lise pas mes pensées ...* Et surtout quelle était la fuite la plus envisageable ?
A peine ces questions pensées *Arrête de penser !!!* Ir'Bell commença le processus cérébral visant à produire un mensonge.
Il avait déjà une longue histoire incluant 2 esclaves noirs, 1 ours, 1 princesse Turque et 28 témoins potentiels d'une attaque nucléaire que le jeune continua :

-Je pense que là-bas c'est un bon coin, on peut récupérer du poisson ... Frais en plus !

La bouche d'Ir s'ouvrit et ne laissa s'échapper de la gorge de l'homme qu'un simple silence. Était-ce un subtil subterfuge visant à mener Ir'Bell dans les griffes d'un immonde personnage qui ensuite le capturerai pour faire de lui son esclave ?
Ce jeune était-il simplement idiot ?
Avait-il vraiment parler de Bouffe ?

-Bouffe ? S'échappa d'ailleurs des lèvres de Ir lorsqu'il pensa à ce terme.

Un long et profond gargouillis vint confirmer la thèse de la faim et Ir s'empressa de reprendre la situation à son avantage : Il saisit l'une des mains du jeune et déclara d'un ton gai et joyeux :

-Eric Bells, citoyen américain de par ma nature américaine et franche. J'imagine que tu penses que moi, en tant que citoyen américain, je serais capable d'aller dans un quelconque endroit afin de subtiliser de la nourriture ? Il prit alors le jeune homme par les épaules. Mais par cette mère-patrie qu'est l'Amérique, pourquoi me penses-tu ainsi, je te le demande ? Après tout je ne serais capable de telles choses, surtout envers ma mère-patrie qu'est l'Amérique, qu'en de rares circonstances qui pourraient justifier ce gestes à l'encontre de ma mère-patrie. L'Amérique. Il marcha alors dans la direction indiquée par son interlocuteur, avec ce dernier à ses cotés. C'est bien par là ? Donc, je disais, si il devait bien avoir des raisons d'un tel acte ce serait sans aucun doute la mort prochaine d'un confrère américain. Et je vois là à ta tête que tu sembles quelque peu déplumé. Tu vas mourir d'ici peu, n'est-ce pas ? Oui, sans aucun doute. J'en suis même sûr. Je me vois donc dans l'obligation évidente d'aider un confrère Américain de sang de façon à ce que nous ... Il puisse manger à sa faim et ne point mourir dans les horribles souffrances provoquées par un vide stomacal évident. Mais tu comprends, ce n'est que par obligation patriotique, envers ma mère-patrie, l'Amérique, que je fais ce geste. Comprends-tu ? Oui, évidemment ...
Regardant autours de lui et ne voyant pas de panneau annonçant clairement "Bouffe, ICI" il demanda :

-Et donc, où est ton antre de ripaille ?
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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyLun 25 Avr - 19:12

[HJ: ton post est génial... Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] 421135 je suis morte de rire devant mon PC^^]

Oh non! Le boulet emplumé s'était trompé!!! Cet homme était honnête, simplement victime d'un régime trop fort et d'une phobie de l'eau... Il allait le dénoncer à la police; enfin, après avoir déblatéré tout son discours sur sa vie... le mutant haussa un sourcil lorsque l'homme parla de le sauver, littéralement parlant... Euh, vous croyez? Lorsque Calisto comprit en suivant le courant du flot de paroles, il saisit la chute, comme pour une bonne blague. Sans rire, ce type était génial, il avait la classe! Le blond venait de trouver un idole... Bon peut-être pas, n'exagérons point, mais enfin une personne assez "normale" dans le sens Nuggetsien pour le comprendre et ne pas lui en mettre une ou fuir devant son manque de délicatesse. En fait, comparé à ce drôle de personnage, Calisto était un jeune homme des plus normaux, même fade. Ayant trouvé un allié visiblement, l'ange se détendit et eut un sourire. Eric avait fait s'envoler tous ses scrupules et son estomac exigeant pitance était ravi que son propriétaire cesse enfin de faire sa mijaurée concernant les lois de ce cher pays qu'il s'était escrimé à respecter de son mieux.

-Américain... C'est drôle... Tu n'as pas leur accent!

S'excluant de ce fait de cette communauté, l'Espagnol eut un petit sourire pour l'inconnu, une lueur canaille se faufila dans ses yeux bleus. L'homme le "transportait", éveillant son caractère filou et sa nature de gosse débrouillard des rues. Suite au discours d'Eric, le jeune mutant avait perçu de l'ironie, enfin c'était son interprétation, mais celle-ci lui laissait enfin comprendre combien l'Amérique se fichait d'eux, et de lui à l'occasion... De plus ce n'était pas comme s'ils allaient voler une personne sans moyens non? Et il s'agissait juste de deux estomacs à remplir. Néanmoins son sourire se farda d'amertume lorsque son regard se posa sur un mur contre lequel diverses caisses étaient empilées. Calisto avait besoin d'une personne pour ouvrir la porte-c'était un endroit fermé.-, mis à part son honnêteté habituelle, sa maladresse et son manque de savoir en la matière ne lui auraient jamais permis d'ouvrir ce satané cadenas; de même qu'il valait mieux être deux pour veiller l'arrivée des gardiens... Seulement, si la seconde partie était réservé à ce type sûrement très doué-Calisto en était persuadé, allez savoir pourquoi.- la première risquait d'être plus complexe, à moins que son nouvel allié soit un cascadeur chevronné?

-Faudrait attendre cette nuit, les gardiens font confiance à leurs murs et cadenas... Donc il y en a peu, la plupart circulent dans le port

Et oui, de là-haut, sur les toits, facile de faire le point. Calisto savait tout ou presque de leurs déplacements, surtout par ennui en fait, il les regardait faire avant de dormir.

-Il faut survoler... Euh... -aïlle habitude! Voler (dans le sens battre des ailes) était si naturel pour lui.-désolé, mauvais anglais, donc... Monter par-dessus le mur, après il y a un grillage et un cadenas, entrer m'est impossible, tu sais ouvrir les cadenas?! C'est fermé, pas moyen d'escalader, il y a un plafond.

L'adrénaline était à son comble alors qu'il regardait ce parfait inconnu qui l'avait agrippé par les épaules avant de lui jeter en pâture des mots plus dingues les uns que les autres (et géniaux.) il se sentait prêt à tout pour combler ce besoin nécessaire de manger. Après tout il n'allait pas voler une banque non? Sans doute que sa solitude dans ce monde froid des rues le poussait à faire instantanément confiance à l'étranger qui avait l'air de connaitre sa situation! Habituellement un enfant des rues aurait tendance à se méfier, Calisto également, mais ça faisait si longtemps qu'il était seul. Mis à part Douglas et Ororo voir Jari-qu'il ne connaissait que sous un faux nom.- personne n'avait vraiment été sympa avec lui... Et puis, il avait vraiment faim. Ce gars là était capable d'annuler tout sentiment de culpabilité en une phrase longue comme le monde mais drôle et pleine de personnalité... Tout à coup Calisto voulait sortir de sa vie morne de récupéreur de restes, il voulait manger un truc frais! En plus la plupart de la marchandise vendue quoiqu'encore fraîche était jetée alors. Et puis, c'était pour sauver un américain sur le point de mourir pas vrai? Enfin... Deux!

Il garda son secret pour lui toutefois. Sa confiance était surtout dû au manque de compagnie, au "charisme" spécial de l'individu et à son besoin de se nourrir vital, mais elle n'était qu'éphémère pour l'instant. Il fallait désormais la tester pour ce "casse"... Et quel casse... Deux individus maigres comme des clous, l'un vêtu façon columbo et l'autre avec un pull blanc à rayures bleues -comme Obélix mais à l'horizontale et en beaucoup plus maigrichon.- allaient s'attaquer à un entrepôt contenant du... poisson! Le mutant ailé se dit que si jamais Eric le trahissait, il pourrait toujours s'en sortir en coupant le grillage avec ses plumes tranchantes ou si ce dernier le plantait en haut des caisses s'envoler. Il n'avait rien à perdre en cette relation éclair, il en était persuadé. L'enthousiasme, l'envie de défi et la faim lui faisaient perdre sa culpabilité mais également sa prudence si tentée qu'il en ait eu une un instant! Le jeune homme pensa à Douglas, il savait que ce dernier ferait une crise cardiaque en sachant ce que le blond s'apprêtait à faire... Mais bon, fallait bien survivre non? Et puis ça ferait enfin une action! Au pire il pourrait même prendre plusieurs mets et les donner aux clochards du coin, nan? C'était pas vraiment x-men comme truc mais plutôt classe quand même! Robin des bois version espagnole, chétive, en moins viril, en moins habile et sans le sou mais avec du poisson à distribuer sous le bras... En plus ça ferait taire sa culpabilité...

-Tu veux faire un tour en attendant? Au fait... moi c'est Calisto. On peut essayer de repérer des bons endroits, je ne connais pas beaucoup... Et je dois t'avouer, j'ai jamais fait ça, mais je suis sûr qu'on peut s'en sortir. Enfin faut être deux, je te guide et toi tu ouvres le cadenas ok? Pas d'entourloupes? Ce sera plus simple et on y gagnera tous les deux. Tu marches?

Le coeur battant, se sentant à la fois stupide et excité, débile et courageux à la fois, le blondinet attendit une réponse. Derrière sa tignasse blonde ses yeux bleus fixaient l'homme avec détermination tandis que son visage d'ange se muait en une apparence de diablotin près à faire son sale coup. Le changement était radical, soudain, mais il avait enfin vu une de ses avances se concrétiser... Enfin l'une de ses demandes quasiment impossibles et folles était entendu. Il avait un partenaire! Totalement inconnu mais aussi déjanté et affamé que lui. Que demander de plus?
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptySam 30 Avr - 18:22

Prenez un jeune homme affamé par ses envies de liberté adolescente et en plus mutant de surcroit, avec cela un trublion, un criminel, un clandestin, un ventre vide, une chochotte, un anti-héros dépressif de sa nature peu enviable et/ou tout autre terme pouvant qualifier Ir'Bell ... Et bien un tel mélange dans certaines situation telles que l'arrivée du clandestin, le désespoir de nos deux héros quant à leur estomac rempli par un amas de Rien persistant et la rencontre inopportune ddesdits protagonistes, tout cela pourrait donner naissance à des situations telles que celle qui se passe dans le port de plaisance de New York.

Ir'Bell avait les yeux plongé dans ceux du jeune à ses cotés, il cherchait quelle réactions pouvait avoir un esprit si jeune face aux mensonges insoupçonnés d'un criminel clandestin affamé. Il découvrit alors le sourire denté (comment aurait-il put être ?) du jeunot suivi d'une remarque si intéressante et futile qu'elle ne fit que faire trembler Ir'Bell d'effroi face à cette vérité - la vérité étant une des grandes peurs dudit menteur :

-Américain ... C'est drôle ... Tu n'as pas leur accent !


*Espèce de pitit ! ...*
Jura Ir en repensant à une certaine série américaine. Il était vrai qu'à force de se trimballer entre les pays on ne pouvait garder un accent propre et distingué.
Ir trouva alors la seule remarque qui lui parut intéressant de sortir à ce moment précis :

-Nan c'est toi !

Réaction enfantine, certes, mais tout au gout de l'homme qui avait remarqué ce léger accent Européen fourcher dans la bouche de l'espagnol.
*Tu ne m'auras pas comme ça vile mécréant ! Mes années d'expériences dans le mensonge et l'infortune m'ont enseigné une répartie tellement terrifiante que tu ne te rendras même pas compte lorsque je t'obligerais à te frapper la tête contre un mur !*

-Faudrait attendre cette nuit, les gardiens font confiance à leurs murs et cadenas ... Donc il y en a peu, la plupart circulent dans le port. Il faut survoler ... Euh ... Désolé, mauvais anglais, donc ... Monter par-dessus le mur, après il y a un grillage et un cadenas, entrer m'est impossible, tu sais ouvrir les cadenas?! C'est fermé, pas moyen d'escalader, il y a un plafond.

Ir'Bell cacha une rage insoutenable par une moue de réflexion intense : se pinçant le menton, le regard sur le bâtiment lui faisant face et la bouche en coin.
Mais malgré ce subtil subterfuge il ne pouvait retenir ses pensées toutes dirigées vers un seul et unique but : MANGER.

-Mmmmmmh ... Intéressant ... Je pense que *nous devrions faire exploser ce mur de façon à MANGER !* tu tiens une bonne piste *dans la voie de la mort par vide stomacal !*. Nous devrions attendre ici *pour mourir de faim en face d'un entrepôt rempli de bouffe* le temps que la voie soit libre *et que nous soyons mort ... d'ailleurs toi en premier car je te mangerai !*. Mais es-tu sûr que la voie ne soit pas libre *J'AI FAAAAAIM !* un trou ou une porte entrouverte quelque part ?

Attendre était pour le moins impossible pour l'homme. Son ventre criait tellement fort qu'un sourd aurais put entendre l'appel de l'organe.

-Tu veux faire un tour en attendant ? Au fait ... moi c'est Calisto. On peut essayer de repérer des bons endroits, je ne connais pas beaucoup ... Et je dois t'avouer, j'ai jamais fait ça, mais je suis sûr qu'on peut s'en sortir. Enfin faut être deux, je te guide et toi tu ouvres le cadenas ok ? Pas d'entourloupes ? Ce sera plus simple et on y gagnera tous les deux. Tu marches ?


Comme sorti de nul-part le jeune lui proposa un marché signe d'une confiance moyenne, mais lui avoua son nom, signe d'une confiance mondaine.
Alors il en était là ? Ce gosse lui proposait une équipe, un lien, une confiance mutuelle ... Le tout pour que leurs estomac ne restent pas vide trop de temps. Ir'Bell oublia sa faim et regarda dans le fond des yeux du petit gars ... Pouvait-il lui faire confiance ?
*Tu me diras ce serait plus à lui de ce dire ça ... Oh ! Et puis merde !*

-Et bien petit, je vais te parler franchement (ce qui était faux) : moi, Eric Bells (faux), en tant que bon citoyen (faux) américain (faux) et travailleur (faux) honnête (faux) je n'ai guère souvent l'occasion de me retrouver dans ce genre de situation (faux), mais il est vrai que j'aime aider les autres (faux). Et par cela nous nous voyons dans l'obligation de nous entre-aider pour la bonne cause (faux), alors, moi qui n'est guère souvent l'occasion de faire des promesses (faux) je m'en vais te promettre une chose : Jusqu'à la fin de notre vie et tant que je serais à tes cotés je me forcerai à t'aider dans quelque situation qu'il nous arrive. Voici les termes de ma promesse. Sache d'ailleurs que JAMAIS, au grand jamais je n'ai rompu de promesse et jamais je n'en romprai (vrai). D'ailleurs dans notre très chère bible américaine on peut lire au chapitre 23 psaume 6 : Dieu himself "Les promesses c'est comme les femmes, ça ne se prend qu'une seul fois".
Amen.


Et tel le disait Ir'Bell une promesse est faite et rien ne saurais la rompre. L'homme était un homme de paroles sans pareil et il ne brisait jamais s es promesses ... Mais contournait souvent le problème par quelques entourloupes bien placées.
Maintenant lié avec le jeune homme il lui prit la main et la serra en signe d'accord avant de se tourner vers le bâtiment.
Un Cadenas ? Ir'Bell se souvenait d'un voyage dans une prison turque où il avait été emprisonné pour une histoire avec la femme du président, d'ailleurs une très bonne femme - entendez bonne au sens le plus malsain du terme - qui, d'ailleurs, faisait de très bons mouvements des hanches lorsqu'elle ... Hum ! Passons. Donc, dans ladite prison Ir se souvenait d'avoir rencontré un homme, un vieux fou qui lui avait appris qu'il y avait, en tout, 53 possibilités pour ouvrir un passage fermé. La première consistant simplement à trouver la clef, Ir repoussa cette idée stupide et se pencha sur les autres ... A vrai dire le vieux ne lui avait appris que les trois premières avant qu'Ir ne l’assomme pour l'utilisé dans le but de s'évader avec une histoire de démons et de malaise soudain. Il ne restait alors que peu de solutions.

-Bon, voilà ce qu'on va faire : il nous faut du matériel et un aspect global de l'environnement. Donc on va faire un tour !

Reprenant le sourire, les épaules du gamin et le chemin Ir'Bell continua.

-Un crochet, un poêle à frire, deux épingles, des épices, une bouteille de gaz, une massue, de l'huile et un bigmac. Voilà ce qu'il nous faut. Pour cela je crois qu'on peux te faire confiance, non ?

Il faisait beau, les mouettes piaillaient et le sourire du Palestinien irradiait la scène d'une beauté sans pareil ... Ou pas.

-Sinon, appel moi Ir. C'est mon ptit nom. D'ailleurs je vois que cela t'intrigue de savoir pourquoi je porte ce diminutif éloquent. Et bien ouvre bien tes écoutilles et laisse le flot de paroles t'envahir :
Tout commença un 5 juin 1995 lors de la guerre en Turquie. La princesse, mal de ne pas voir son père, puisqu'il était au combat, décida de choisir un homme dans son palais, qui lui servirait de garde et confident. elle prit donc le plus beau, le plus fort, le plus charismatique, le plus syndicalement correct et sensiblement le plus majestueux de tous. Comme tu l'as sans doute comprit, moi. C'est alors que ...


Et Ir continua ainsi tout le long de la marche à déblatérer de biens belles histoires où il était celui qu'il aurait voulut être.


[Libre à toi de continuer/terminer l'histoire incongru d'Ir]
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Calisto Del Alba

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Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] Vide
MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyLun 2 Mai - 22:09

[HJ: je ne sais pas si le terme "adolescent" convient pour un jeune homme de 20 ans Razz]

-Nan c'est nous deux!

Sur le même ton que son interlocuteur, Calisto venait de les mettre sur un pied d'égalité. Ils étaient tous deux étrangers, peut-être avec une nationalité américaine mais n'empêche qu'Eric n'était sûrement pas "gringo" de souche. D'un air malicieux, le Mallorquin se montrait près à répondre à une nouvelle attaque pour rire, ce type était un inconnu oui... Et alors?! Il ne faisait rien de mal! D'accord, souvent, discuter avec des gens dont il ne savait rien était ce qui lui causait le plus de soucis en général mais c'était trop intéressant pour ne pas renouveler l'expérience. Un jour il finirait bien par tomber sur le bon! Après tout Douglas n'en était-il pas un avant que Calisto ne lui parle? Bon là c'était son cadet qui avait engagé la conversation, peut-être que cela voulait dire que les choses se passaient mieux quand une personne faisait le premier pas? Dans ce cas ça devrait aller car le phénomène avec qui il causait désormais, chacun avec son accent et ses fautes d'orthographes ou de grammaire était celui qui l'avait abordé pour lui rendre son portefeuille. Soyons fou... Le mutant ailé avait survécu à toutes ses mauvaises rencontres-ou bonnes qu'il avait lui même fait tourné au cauchemar, comme un grand.-

En tout cas l'homme avait un débit de paroles impressionnant, Calisto le trouva bavard; ce qui venant du surnommé Nuggets montrait combien la situation était grave vu sa propre propension au babillage joyeux. S'il se trouvait lui même noyé par le flot de conversation de quelqu'un c'était que cette personne était littéralement insupportable pour les autres! Néanmoins, plutôt tolérant -et heureusement, le contraire aurait été un comble vu ses agissements et ce qu'il exigeait souvent des autres.- le blond ne dit rien pour empêcher son camarade de parler... Il nota mentalement tout ce dont avait besoin ce dernier pour faire sauter le cadenas, se disant que ce dernier était vraiment un professionnel. Vint ensuite une drôle d'histoire où, après sa promesse bizarrement formulée comprenant un citoyen américain-sûrement pas de pure souche- et une femme qui ne se prend qu'une fois, Éric racontait sa vie.

-Une princesse palestinienne ok... Un homme dans son palais ok... De confiance... Majestueux, honnête et modeste... Pourquoi pas... Mais c'était un citoyen Américain appelé Éric? Excuse moi mais je n'ai pas tout saisi...

Calisto eu un sourire vainqueur, il était persuadé d'avoir réussi à chopper son nouvel allié dans ses élucubrations. Oh bien sûr, il était persuadé du fond de vérité, un peu naïf sur les bords mais pensait que ce dernier exagérait juste un peu la réalité. Il sourit en désignant un bâtiment d'aspect peu solide mais qui en réalité l'était. C'était un ancien lieu isolé, monté sur des pierres fissurées mais fortes de leurs années et du temps où la qualité primait sur la beauté. Protégé du mauvais temps, en hauteur pour ne pas être touchée par les embruns, sa porte baillait sur une sorte de parc entouré par le fameux grillage droit et fier, sans doute neufs quant à lui; contre lequel, à l'extérieur étaient posées les fameuses caisses à escalader-remplies d'il ne savait quoi-. La pierre l'avait abstenue de connaitre la rouille, impossible donc d'arriver par derrière... C'était par-delà le grillage qu'il faudrait passer; d'une simplicité "enfantine" pour un mutant qui vole, sauf que devant le cadenas, le bâtiment ayant un toit, il ne ferait rien de miraculeux, et ses plumes tranchantes non plus n'aideraient pas. Elles taillaient efficacement la peau et rayaient parfois un métal mal entretenues mais n'entamaient sûrement pas ce dernier; surtout qu'un cadenas était sûrement composé d'une matière très solide. Tiens d'ailleurs, à porpos du cadenas... Une phrase prononcée par Ir revint dans sa mémoire

-Des épices? Pour ouvrir un cadenas?

Pas qu'il s'y connaisse mais bon... La suite des mots de son camarade lui revint et le mutant ailé sourit avec amertume à son compagnon.

-Je peux m'arranger pour trouver le reste, mais pas le beegmaqué -il massacrait le mot « bigmac » trop difficile à dire pour un hispanophone, après tout les deux langues n'appartenaient pas à la même famille, mais ça restait compréhensible.- ni poêle. Sinon nous n'aurions pas besoin d'essayer d'entrer là-dedans...

Logique implacable qui perça profondément le cœur de Calisto. Pour que le jeune homme se mette à avoir autant de jugeote, sans rien idéaliser c'était que la situation était assez grave tout de même. Même si Ir avait dit ça pour plaisanter, le Mallorquin n'avait pu s'empêcher de souligner leur triste situation; bien que son sourire désormais revenu montrait qu'il croyait encore que même entravés par la "logique", ils parviendraient à manger... D'une façon où d'une autre. Lorsqu'ils débarquèrent dans une sorte de décharge comme il y en avait beaucoup dans les ports, le mutant récupéra une épaisse barre d'alliage de fer et d'aluminium provenant d'un bateau. Manquant de force physique, Calisto essaya de la tirer du dédale d'objets abandonnés en bandant tous ses muscles. Il aurait plus de facilité en utilisant ses ailes pour exercer une traction arrière mais malgré la confiance qu'il avait mis-à tort?- en "Éric" le mutant préférait garder son secret à l'abri-d'ailleurs il s'était subtilement détaché de la « poigne » que son camarade exerçait sur ses épaules par sécurité.- on ne savait pas qui rôdait par ici ni la réaction de l'homme... Son pouvoir était quand même impressionnant. Chassant une mouette trop aventureuse d'un coup de pied dans le derrière, le mutant après avoir entendu un petit « poc » et avoir vu la bestiole s'envoler rapidement, aidée par un moteur à propulsion-son pied- [HJ: vécu involontairement à Paris avec des pigeons xD je peux te dire que la bête a fusé^^] le jeune homme rejeta une mèche de cheveux en arrière et se remit à tirer. Réussissant enfin il tomba lui même sur le derrière mais au moins il avait la lourde barre entre les doigts. Courtaude, solide et puissante.

-ça ira comme massue? Par contre ce n'est pas super discret. Il faudrait trouver une cache pas loin de notre cible pour que ça serve au bon moment!

Ils pourraient ensuite fêter ça en chauffant le poisson sur un lit de feu et de bois vu que la décharge contenait aussi de nombreux morceaux de cette matière. Le cimetière aux bateaux était une aubaine pour le blond et ses congénères sans domiciles. Comme les mouettes, ils piochaient ici des brindilles pour faire leur nid de survie.

-Il y a sûrement de bouteilles de gaz vides par là... Pleines, je ne crois pas que ce soit possible, personne ne les jetterait... Et pour les épingles, faudra les trouver dans la botte de foin...

Calisto désigna l'immense botte de "foin" sur laquelle ils étaient désormais perchés. La décharge contenant surtout des restes de bateaux n'était pas si sale, il n'y avait pas d'aliments en ces lieux; ce qui évitait au moins l'odeur pestilentielles ou les restes d'entrailles de poissons sur eux. S'il y avait eu à manger de toutes manières, le Mallorquin et son aîné ne seraient pas en train de fomenter un plan pour piquer du poisson...

*s'il le faut, je dévoilerai mon pouvoir mais au dernier moment, pour rapporter le poisson... Pour l'instant même si ça faciliterait la tâche; hors de questions... Suffit de se rappeler les ennuis que j'ai eu. Pas question de discutailler mutant cette fois... Rien à perdre ok mais leçon apprise quand même!*

songeait le blondinet en ne pouvant s'empêcher toutefois de se demander si Ir était l'un des nombreux porteurs du gêne X pullulant parmi les rejetés de la société. Il pensait notamment à l'affaire du zoo pour se persuader de ne pas vouloir faciliter la tâche en dévoilant tout maintenant en plein jour face à un inconnu. Confiance ok mais pas sur ce sujet. Dommage en tout cas que Ir n'ait pas un don magique pour contrôler le métal et ainsi en finir avec le cadenas sans ces ustensiles... Ou alors un pouvoir d'homme-poisson comme Vincent de Certo ( Calisto était toujours persuadé que le garçon rencontré à l'institut qui buvait bouteille d'eau sur bouteille d'eau était un hybride poisson.) pour aller pêcher des crustacés où autres directement dans l'eau-quoique là, Ir se passerait de lui...- ou encore un truc du genre « professeur Xavier » pour suggérer fortement aux gardiens de lui obéir et de leur ouvrir les portes... bien que ce genre de don soit assez effrayant. Enfin bref, au lieu de penser à se faciliter la tâche, autant s'y mettre! Cherchant une burette d'huile qui servait à graisser les poulies des bateaux, le mutant commença à regarder dans les petites bouteilles en faisant attention à ne pas se salir pour voir s'il n'en resterait pas. Mais au fait, c'était de l'huile pour chauffer les poissons ou Ir en avait vraiment besoin? Qu'est-ce qui était vrai et ne l'était pas?
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyVen 6 Mai - 21:23

-... Je n'ai pas tout saisi ...

*A la base c'est bien le but ...*

-Mais oui ! Américain de souche, mais suite à un malentendu diplomatique on m'a confondu avec un agent de la CIA il y a de cela quelques années et j'ai dû voyager, en Turquie entre autres ... D'où mon accent ! Une longue histoire tout ça ...


Ir rebondissait, tel un fourbe diablotin sur un trampoline précédemment volé à des enfants il usait et usait de sa langue de façon à tourner chaque parole en un débit sans fond et sans forme d'inepties plus impressionnantes les unes que les autres.
Si il maniait bien son coup Ir aurait un jeune allié potable, au moins pour la journée, voir un pigeon utilisable ... Et surtout peut-être qu'il oublierai la stupide promesse faite précédemment.

-Des épices ? Pour ouvrir un cadenas ? ... Je peux m'arranger pour trouver le reste, mais pas le beegmaqué, ni poêle. Sinon nous n'aurions pas besoin d'essayer d'entrer là-dedans ...

Pour le premier Ir comprenait et se doutait bien qu'un tel trésor ne soit pas à sa portée, par contre pour le second, l'ustensile de cuisine, il eut un léger pincement au coeur. Ir affectait particulièrement ce genre d'objet pour sa multi-utilité tel que la cuisson et la baston. Mais le gamin avait raison, une poêle et des épices pour un cadenas seraient malvenus ... Quoi que ... Si les épices pouvaient servir d'explosif et la poêle ...

-... D'engin de propulsion instantanée, oui ! Les épices sont souvent mélangé à d'infimes parties de magnésioume triglicérofosfatoconductomatrique, qui peut exploser au contact de certains métaux de cuissons souvent utilisé dans les poêle à frire !!!


Ir'Bell venait de s'étonner lui-même du mensonge ainsi proférer. C'était gros ! Très gros ! Bien évidemment qu'il voulait la poêle, les épices, la bobonne de gaz et même l'huile pour cuisiner *poisson frais frit sur son lit d'acajou pimenté ...*.

-C'est exactement ça ! Je suis sûr de moi.

Cachant un vrai/faux sourire il s'empressa de suivre la jeune dans la décharge qu'ils fouillèrent à la recherche d'ustensiles.
La masse fut trouvée bien assez vite et Ir acquiesça lors de sa découverte. Les recherchent continuèrent durant lesquelles Ir se concentra sur la botte de foin à la recherche d'épingles. Malheureusement pour lui, par botte de foin le jeunot faisait référence à l'amas de 2 bons mètres de haut, sur 5 de large de détritus en tout genre. Sautant littéralement dedans il s'adressa à son collègue.

-Bon alors ? Callisto c'est ça ? Je t'ai raconté ma noble et longue vie semée de péripéties en tout genre, maintenant, en tant que ... collègue de bouffe il me faut tout savoir sur toi. Raconte moi donc comment une aussi belle gueule que toi se retrouve au beau milieu d'un dépotoir à fouiller la merde avec un inconnu, certes très sympathique, charismatique et intéressant, mais un inconnu tout de même.


Ir n'écoutait que plus ou moins les autres, mais là ... C'était pareil. Il ne s'intéressait guère à ce jeune homme, mais il voulait au moins savoir le minimum. Était-ce un policier ? Avait-il des relations avec la police ? Pouvait-il la joindre ? Et plusieurs autres petites choses en rapport avec les force de l'ordre et de la justice ...
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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyLun 9 Mai - 19:55

-Alors on peut laisser tomber... Parce que la poêle encore en fouillant bien, pourquoi pas mais je ne peux pas trouver d'épices... Désolé

Le jeune homme avait réellement cru son compagnon quand ce dernier disait que la poêle et les épices étaient obligatoires. Personne ne pouvait inventer un mot scientifique aussi difficile, n'est-ce pas? Surtout pas un étranger qui devait en plus se coltiner la traduction. Calisto n'osa pas en demander plus sur la CIA mais peut-être que cette capacité à faire sauter des cadenas avec tant d'objets compliqués lui venait de là? Pourquoi pas, c'était une histoire tordue mais la sienne l'était également et puis le mutant impressionné par la "tchat" et la verve de Ir le croyait assez facilement. Quoiqu'il en soit il trouvait ça bizarre néanmoins d'avoir besoin de tous ces éléments pour casser un cadenas ou le crocheter, il devait bien y avoir un autre moyen sinon personne ne pourrait les forcer... Et puis s'il avait des épices sous la main, sachant que ce produit était un luxe auquel le quart de la population au moins n'avait pas accès à ce petit plaisir palatal.

Sur le coup, le jeune homme pensa soudain à quelque chose qu'il avait vu dans de vieux films sur sa télé toute abîmée quand par miracle il en avait trouvé une qui fonctionnait à un somme modique. Le mutant réfléchit, il se rappelait qu'entre deux bandes de grisailles le héros se servait d'une simple épingle même si le cadenas était énorme. Bon d'accord ici on était dans la réalité mais le type expliquait justement à son acolyte qu'il n'y avait pas besoin des artifices les plus sophistiqués, qu'il suffisait juste de bien savoir jouer du poignet. Calisto repassa l'idée dans sa tête, il ne voulait pas paraître comme un idiot une fois de plus... Lorsqu'il fut sûr de ce souvenir surgit des méandres de son esprit parfois un peu lent et très vifs à d'autres moments, le mutant apparemment dans un bon jour reprit Ir avec un petit éclair d'espoir dans le regard.

-Mais sinon, une épingle, cela devrait suffire non?

Gosse de la rue et incapable de "se" faire une serrure, un comble! Enfin il fallait avouer que Calisto avait commencé à traîner dehors sans toit vers ses 16 ans, avec une pause de 3 ans où il était à l'institut; même avant d'y aller, le jeune homme savait plus ou moins voleter pour trouver un toit confortable et il préférait aller à pied qu'en voiture; autant dire que savoir forcer les cadenas ou verrous lui avait été jusqu'à maintenant inutile. Désormais le blond était dans une situation assez grave pour y avoir recours mais il lui fallait apprendre et Ir semblait être un professionnel bien que l'ironie du sort fasse qu'il fallait, selon sa méthode, être "riche" pour ouvrir un cadenas. Or quelqu'un qui était "riche" d'épices en général avait aussi de la nourriture pour aller avec.

-Sinon, sans l'épingle si ça c'est juste dans les films, tu n'aurais pas appris une méthode version "je suis très pauvre et les gens ne jettent pas leurs épices dans la décharge"?

Il regarda ensuite son camarade plonger dans les saletés et Calisto fit un peu la grimace. Certes, le jeune homme n'était pas chochotte mais bon quand on pouvait s'abstenir de bondir dans un tas d'immondices en général, la majorité des gens l'évitaient mais visiblement Eric n'était pas la majorité et ça, le jeune mutant l'avait saisi très rapidement. Peut-être que c'était un porteur du gêne x et que son pouvoir était de se laver dans la seconde sans eau ni savon? Ou alors de pouvoir transformer les odeurs horribles en un doux parfum. Enfin, il ne fallait pas exagérer, composée de matériaux surtout, la décharge n'était pas très sale, mais encore fallait-il ne pas craindre toutes ces choses sans nom et sans aspect qui pouvaient y traîner. Lorsque l'homme réapparut, ce fut pour lui demander de raconter son histoire. "une aussi Belle gueule"? Il le draguait là ou quoi? Enfin, ça c'était la question que n'importe qui aurait pu se poser mais Calisto tout comme Ir n'était pas n'importe qui-et ce n'était pas forcément un compliment.-, il ne pensa pas du tout à ce sujet, fusse une femme qui aurait prononcé ces mots, sans doute que le compliment lui aurait également échappé. Pour le jeune homme c'était juste une façon de dire quelqu'un qui était encore dans l'âge tendre comme lui et apparemment bien portant. Le mutant n'avait pas trop envie de parler de sa vie, il s'était déjà trop plaint à Ororo et à d'autres... De toutes manières ce désir de s’apitoyer lui était passé, il était redevenu comme auparavant, préférant garder ses secrets; ce qui valait mieux car comme le disait un proverbe arabe "ne parle pas de tes peines à autrui, car l'aigle et le vautour se repaissent des blessés." ou quelque chose dans ce goût là. Autrement dit, moins les autres en savaient, moins on pouvait l'atteindre. Néanmoins Ir lui était sympathique et ce dernier lui avait raconté son histoire; Calisto lui en devait une du coup, comme on le dit en langage roturier.

Le mutant poussa un petit soupir, chercha ses mots étrangement peu bavard. Il faut dire que l'homme au teint mat avait volé sa place de "chiant" blablateur habituel et puis comme il aimait aussi écouter, ça ne le gênait pas de le faire, au contraire, surtout que Ir semblait se confier simplement et que sa vie était passionnante. Néanmoins le jeune homme n'osa pas lui demander pourquoi on l'avait ainsi rejeté du gouvernement, de la CIA et pourquoi la "princesse" l'avait également mis à la porte bien qu'il croit un peu moins à cette version, non pas qu'il croit que le clandestin ait menti mais il pensait que c'était une métaphore pour parler d'une fille capricieuse et que le palais était une manière ironique d'indiquer sa maison probablement modeste. Peut-être un témoin précieux pour la CIA qui sait? Enfin en tout cas si Calisto pensait que l'homme n'était plus dans le gouvernement désormais il devait quand même se méfier et se montrer plus prudent encore; c'est pourquoi il avait cherché une bonne reformulation pour "régulariser" sa situation de pauvre hère des rues aux yeux de son interlocuteur.

-Mes parents n'avaient pas trop les moyens, on croyait que ça serait mieux ici mais en fait non et je ne m'entendais pas avec eux donc je suis parti...

Cela n'expliquait pas pourquoi il n'avait pas trouvé de travail, ayant pourtant une assez bonne formation -puisqu'il avait l'équivalent du Bac +3 grâce à l'institut notamment. Enfin, autant passer sous silence sa mutation trop visible et l'école qui l'avait recueilli pendant trois ans histoire de ne pas leur causer d'ennuis, ni à l'institut ni à lui. Ir pourrait penser qu'il était clandestin, voilà qui règlerait la chose et puis tant pis si il le soupçonnait de ce "crime" puisqu'il avait ses papiers. Quant au gouvernement depuis un certain accident au zoo, il l'avait fiché mais ce n'était pas une raison pour s'exposer librement... Calisto avait mis du temps à le comprendre, trop naïf et trop désireux d'être lui même d'autre part-le dernier point était un peu l'apanage de chacun et excusait peut-être un petit peu ses nombreuses bévues mais seulement un peu.-

Quant à ses parents, inutile de préciser que sa mère buvait et que son père frappait, suivit par son frère jumeau -humain lui.- qui suivait le modèle paternel. Premièrement ça ne regardait personne et deuxièmement Ir qui le connaissait depuis une heure voir deux maximum s'en fichait certainement! Attendant la réponse pour le cadenas, le mutant cessa ses recherches deux minutes, regardant son interlocuteur puis alternant avec les alentours pour toujours vérifier que personne ne viendrait les chasser ou leur faire des misères. M'enfin si Eric était vraiment de la CIA anciennement, il devait savoir se battre comme un dieu, pas vrai?! Mais bon, autant éviter les ennuis quand même.

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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyMar 10 Mai - 19:17

L'oreille d'Ir'Bell tomba plus ou moins par hasard sur le mode "écoute" lorsque Callisto lui raconta brièvement sa vie et il retint l'anecdote parentale ; celle-ci fit vibrer le cœur inerte du menteur patenté. Lui n'avait jamais connu ses parents, sous on ne sait quel prétexte ses souvenirs ne lui laissaient qu'un ancien gout de cendre dans lequel il était seul et désolé ... Un vide comblé par les mensonge.
Mais ce gosse avait quelque chose. Il avait un regard étrange, comme si il lui demandait de l'aide, comme si il faisait confiance à Ir, comme si ils étaient amis ... Et Ir se sentait poussé à dévoiler la vérité à Callisto.
Mais qu'allait-il dire ? Allait-il mentir encore et toujours sur sa vie ? Laisserait-il le jeune homme entré dans sa vie bien trop périlleuse ? Comment dire à un gosse des rues qu'on avait pas de parents ?

-Je n'ai pas de parents. Une légère pause s'interposa entre la suite et l’aveu. Aussi Américains qu'ils fussent je ne sais pas du tout qui ils sont. Alors si tu veux un bon conseil : profite de ce que tu as vécu avec eux et ce que tu pourras vivre ...

Ir se racla la gorge, comme pour faire passer ... une vérité.

-Sinon pour les épices je ne pense pas qu...

La main du Palestinien venait de frôler une surface plane, dure et froide. Fébrille, il tata la chose dans tous ses recoins de façon à savoir à quoi il avait affaire. Il saisit ce qui semblait être un manche en bois et tira un léger coup sans aucunes réponses. Tira plus fort. Toujours rien. Il mit alors se pieds autours du trou d'où Ir tirait l'objet et déploya une force d'homme frêle et affamé pour sortir l'objet. La sortie fut brutale, laissant Ir'Bell sur le cul - au sens propre comme au figuré - mais dévoilant une poêle.
Le bras levé avec la poêle en main il leva le regard dessus, cambra son corps sous la lumière vacillante du jour descendant et prit une pose magistrale. Ses yeux pétillaient et ses membres tremblaient de joie. Rien n'aurait put gacher cette instant magique.

-Nondidiu ! C'est ça qu'il me fallait !!

Prit d'un excès de zèle il improvisa un danse urbaine, mélangeant claquette, danse ukrainienne et simple balancement de bras dans tous les sens. Cela donnait une sorte de résultat navrant où l'on voyait un pauvre hère se dandiner dans une déchèterie portuaire. Spectacle loufoque, certes, mais aussi dangereux. Chose qu'Ir finit par découvrir en plaçant ses pas sur un morceau de bois bancale qui chavira sous le poids léger de l'homme, faisant chavirer, par la même, ledit personnage. Il se retrouva alors face contre terre, dans une pause magistrale ... Et d'un coup de chance ultime les yeux d'Ir'Bell se posèrent sur un petit objet fin, long et petit. Une épingle.
Effaçant un juron entre ses dents il le ramassa et fit de même pour son corps.

-Je crois qu'on a le tout petit. Un large sourire empli de dents blanchâtres fit son entrée en compagnie de ces savants mots : On va pouvoir bouffer.

Prenant ses jambes en dessous de son frêle corps il se releva la carcasse et entama un pas titubant vers son confrère. Il prit Callisto par les épaules, une fois de plus, et commença son lourd chemin vers "l'antre de la ripaille" durant lequel il ne cessa de vanter ses mérites quant aux découvertes miraculeuses et à sa chance. Pour lui tout cela était naturel et la nature, voir Dieu lui-même, était de mise pour cet scène emplie de bonheurs.

Chance qui ne durerai sûrement pas.
Comme l'oubliait souvent Ir, il était souvent sujet à toutes sortes de malchances possibles et imaginables, passant de la simple chute dû à des lacets mal faits à chute dû à des lacets mal faits dans un ravin mortel. Or la chance lui avait souri pendant un cours instant de répits, le laissant croire à une vie banale et sans périls. Mais à vaincre sans périls on finit par s'en prendre plein la gueule, c'est bien connu, non ? Et les deux hommes allaient bientôt pouvoir juger de la loi impitoyable du Destin ...
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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyMer 11 Mai - 18:29

Calisto ne savait pas s'il était peiné ou non pour Ir. Le jeune homme ne savait pas ce que c'était que de naître et de ne pas pouvoir poser ses yeux sur un visage connu. Encore fallait-il qu'un enfant possédât ce pouvoir "poétique" qu'on lui prêtait de savoir reconnaître sa mère en ouvrant les yeux après avoir vécu en elle pendant 9 mois. Le mutant cependant ne savait pas non plus ce qu'était d'avoir des parents, des vrais en tout cas. On peut dire qu'il avait le derrière coincé entre deux chaises. La vie bloquée entre deux phénomènes d'une société de plus en plus malade: l'enfance sans parents et l'enfance qui se serait bien passé de telles figures maternelles pourtant chéries et indispensables. Calisto aurait-il été mieux en orphelinat? Et bien tout dépendait de l'endroit, il avait entendu dire que dans les pays Africains, les mères étaient très pauvres mais donnaient beaucoup d'amour à leurs enfants, que c'était ancrée dans cette société, tandis que dans d'autres ils étaient vus comme de simples ramassis de futurs ennuis en devenir. Certains orphelinats dans les îles prenaient soins d'éveiller leurs mômes à l'aide de jeux qui ne coûtent rien et que malgré la faim quasi permanente ils n'étaient pas si malheureux alors que dans l'Est pendant le "mandat" du dictateur Ceousescu et de sa terrible femme, les enfants n'avaient pas même le droit à un jouet sous prétexte que cela donnerait des goûts de luxe aux orphelins et les rendraient invivables. Dans ces lieux parfois aidés par l'Union Européenne, les gosses mangeaient à leur faim mais étaient rendus quasiment autistes puis gardaient de très fortes séquelles même si on les adoptaient.

Ir avait-il été en orphelinat? Et si oui, dans quel genre d'endroit? Ce pouvait être un bon comme un mauvais car lorsque l'on avait pas eu des géniteurs comme ceux de Calisto où de milliers d'enfants des rues dans le monde-la misère se déclinait dans toutes les langues sans une seule faute d'orthographe ni accent étranger car la sinistre voyageuse se sentait à son aise partout. - il ne pouvait donc que regretter l'absence de ces liens affectifs toujours idéalisés et fantasmés par ceux qui n'étaient pas adoptés assez tôt; par ceux même qui avaient été chéris par un couple venu les chercher car les liens du sang étaient sensés être toujours plus forts et plus doux.

Ce dernier devait penser que Calisto était un égoïste pour n'avoir su profiter de ses parents, pour ne pas leur avoir pardonné... Sans doute parce qu'ils n'avaient pas acheté le dernier ordinateur en vogue ou le meilleur téléphone portable. Après tout les jeunes de maintenant étaient aussi tordus que les plus âgés voir plus encore et le jeune homme avait déjà vu ça dehors... Un garçon qui semblait prendre cette vie de bohème comme un jeu et qui avait quitté les siens juste parce qu'il s'ennuyait. Tous l'avaient exhortés à rentrer, imbibés de l'envie de l'aider mais surtout de jalousie et de haine. Calisto n'avait pas participé à le faire rentrer, il avait juste vu cette scène étrange de loin où d'autres enfants de la rue essayaient de pousser un adolescent choyé à rentrer... Sans doute souhaitaient-ils lui rendre son bonheur mais ils l'avaient fait de manière agressive, haineuse même. Calisto ne voulait pas que Ir le prenne pour un abruti de ce genre là; ce n'était pas un ami, juste un allié certes mais le Mallorquin ne pouvait étrangement pas supporter qu'on ait de fausses idées sur lui, surtout quand cet "allié" avait confié un monceau de sa vie à ce parfait inconnu qu'il représentait.

Ainsi il devait lui aussi se confier, comme pour donne le change, mais tant qu'à le faire, autant que ce soit avec sobriété et dignité. Cette capacité dépassa d'ailleurs ses espérances car son ton était détaché, parfaitement calme comme s'il avait su recouvrir sa haine, l'apaiser un peu. Ce n'était pas encore un pardon ni une réconciliation avec son passé mais presque. En tout cas il n'y avait plus d'apitoiement, il acceptait et contait cela comme on parle d'une chose qui nous regarde certes mais que l'on ne peut plus changer. Il fallait passer au futur désormais bien qu'il faille préciser afin de partir sur de bonnes bases pour ce faire. Peut-être que Ir était aussi un interlocuteur de choix pour "s'entrainer" au détachement? Ou qu'il voulait tester ses capacités à en parler sans pleurnicher comme un enfant, ce qu'il avait fait pendant si longtemps?-d'ailleurs comment avait-il pu survivre à la rue ainsi? l'institut encore pourquoi pas mais dehors, ça tenait du miracle.- Toujours est-il que c'était avec un ton sobre et digne qu'il répondit afin de clore le sujet et les questionnements intérieurs-voir la jalousie qui sait- que Calisto répondit tout simplement.

-Ma mère buvait et mon père était violent. Mon frère veut me forcer à passer de la drogue pour lui au-delà des frontières. J'espère que ma mère va mieux maintenant.

Surpris de s'entendre dire ça et de manière sincère, si mature, le jeune homme resta un moment interloqué. Il venait réellement de penser ce qu'il avait dit. De nouveau, comme lorsqu'il était enfant et que l'on est trop jeune pour détester sa génitrice il considérait sa mère comme une pauvre hère, une victime et non un monstre d'égoïsme... Surtout que mari ne la battait plus depuis un certain temps et que c'était lui qui prenait tout. Calisto n'avait plus ce sentiment d'enfant qui s'accroche à tout prix, pour lui c'était juste une femme de sa connaissance. Femme avait été en cure de désintoxication et lui avait écrit une lettre dans laquelle elle l'avait un peu deviné, sachant ce qu'il était à peu près devenu; comme quoi, elle avait quand même du faire attention. En allant la voir, la songeant au bord de la fin le mutant n'avait pas réussi à lui pardonner, il y était allé par acquis de conscience mais aujourd'hui bien que le blond ne souhaite plus renouer il espérait juste qu'elle s'en soit sorti, ait quitté son mari et vive sa vie.

Quant à son frère, vu que ce dernier le persécutait toujours et qu'il était jeune, que c'était son jumeau- même si on aurait juré le contraire vu comme ils étaient différents physiquement et mentalement.- il le détestait vraiment. Ils auraient du se soutenir plutôt que de lécher les bottes de son père pour l'un et l'autre se laisser écraser par les dites bottes; mais ceci était une autre histoire et Calisto revint au moment présent avec plus de facilité que prévu, moins de mélancolie. Il avait trop de choses à vivre, trop de choses à rattraper et cela commençait maintenant avec Éric.

Celui-ci tira un objet du tas de ferraille et se mit à s'agiter. Serait-il en train de danser? Avec... Une poêle?! Les gens jetaient vraiment n'importe quoi! Manquerait plus qu'à trouver les épices qui vont avec sagement empaquetés et tous neufs... En tout cas Ir ne trouva pas cela mais il glissa, trouvant ainsi une épingle. Ce type devait être un mutant... Un mutant doté du pouvoir de la chance! Quoique à bien y réfléchir... Vu sa carcasse maigrelette et sa provenance ainsi que son enfance sans parents, pas sûr. A moins que ses dons viennent de se déclencher à cet instant même! Le dit mutant qui porte chance se leva, Calisto se sentait rassénéré car la chute avait été plutôt spectaculaire et le blond s'était même approché pour essayer de relever son camarade; cependant ce dernier avait été plus prompt et désormais, les yeux brillants il annonçait un avenir radieux... Sauf que...

-Oui d'accord, c'est bien! Mais les épices, tu vas pouvoir t'en passer? Tu sais pour le magnesioum triciglerofo truc là?! En même temps tu dois bien connaitre d'autres techniques parce que je suppose qu'à la CIA vous ne vous baladiez pas toujours avec cet objet dans les poches... Euh, pareil pour la poêle je suppose non? M'enfin si ça facilite la tâche!

Le mutant qui essayait de réfléchir à cette fameuse ouverture de cadenas sourit finalement. Il abandonnait, quelque chose clochait il en était sûr mais Calisto n'arrivait pas à mettre le doigt dessus! Peut-être le fait qu'une ouverture de cadenas devait se faire discrètement et donc qu'employer toute cette armada était un peu étrange ou le fait qu’Éric danse comme un fou sans aucune discrétion alors qu'il était sensé avoir fait parti de la CIA? comment pouvait-il se vanter sur le chemin de l'allée pour l'entrepôt de sa chance; n'était-il pas habitué en tant qu'agent à trouver tout ce dont il avait besoin de manière naturelle même dans les situations incongrues? Toujours est-il qu'amusé et de bonne humeur bien que le plus dur soit encore à faire il reconnaissait son mérite à Ir et l'encourageait à s'en vanter encore car ses mimiques étaient très drôles et que trouver une poêle en bon état suivit de l'épingle, ce n'était pas donné à chacun.

Quant aux précédents raisonnements pourvus d'un certain bons sens, ils demeuraient stériles parce que Calisto ne pensait plus qu'à manger désormais. Il dégagea gentiment la main d'Ir qui s'était posée sur son épaule; on ne savait jamais, peut-être pourrait-il sentir quelque chose de louche sous son manteau. Quant à la nourriture, il en rêvait, se voyant déjà en train de déguster un poisson piqué au bout d'un morceau de bois après qu'il eut été chauffé avec amour.-au moins pour faire du feu il n'y avait besoin que de bois et d'oxygène- Certes il faudrait être prudent mais quand même! Le temps qu'ils cherchent tous ces produits au marché en plein air-comprenez décharge.- la nuit commençait doucement à draper le paysage de son manteau doux. Encore plus doux que d'habitude pour le duo car c'était le signal pour se remplir enfin la panse. Espérant que son camarade serait plus habile pour monter sur des caisses que pour danser sur un bout de bois dans une décharge, il escalada agilement le tout avant de passer par-dessus le grillage. Sa taille menue et son habitude à vagabonder l'aidaient forcément, de même que l'appréciation assez exacte de la hauteur qu'il avait à force de voler. Son corps avait failli réagir par réflexe et déployer ses ailes blanches au grand dam de ce pauvre manteau lors de l'atterrissage mais Calisto se contrôlait bien car il devait très souvent se passer de son pouvoir. Il tomba donc accroupi par terre puis se redressa, s'époussiètant et remettant son manteau comme il le fallait. Hélant alors son compagnon, le mutant parlait bien entendu à voix basse.

-Passe la poêle et le reste

Sur ce le jeune homme se mit à regarder tout autour pour voir s'il n'y avait personne. Il ne s'inquiétait pas vraiment pour Ir malgré sa petite danse ratée sur la décharge. Après tout c'était un ex-agent de la CIA non? Donc il devait être très habile et surtout discret! Lui par la force des choses l'était devenu et même son corps parfois maladroit se tenait à carreau aujourd'hui, trop envieux de se nourrir. Furtif, le mutant observait tout autour de lui, il regrettait seulement de ne pas pouvoir le faire d'en haut, ce serait tellement plus pratique car présentement, malgré sa bonne volonté, son regard ne couvrait pas toute la zone, il faisait de son mieux.

[HJ: je te laisse ouvrir le cadenas si tu veux^^ ou faire intervenir quelque chose avant... Voir après, comme tu le souhaites!]
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyMer 18 Mai - 18:01

La révélation sur la famille peu enviable laissa à Ir un léger frémissement et des pensées obscurs quant à sa propre situation, mais il chassa tout cela de sa tête et revint à l'instant présent.

La poêle à la main il écoutait le jeunot lui rétorquant quelque chose sur les précédentes épices et son appartenance évidente aux forces spéciales américaines. Ce petit gars croyait donc tout ce que lui disait le menteur, mais aux vus des nouvelles questions il était évident qu'il commençait à se douter de quelque chose, c'est pourquoi Ir, dans sa modestie et sa prudence légendaire, essaya de réfréner ses mensonges :

-Et bien figure toi que lorsque je bossais encore pour notre cher pays j'appartenais à une escouade spéciale composée d'hommes maniant à la perfection une technique poilante qui était pour ainsi dire, au poil : La technique poêlus. Ces hommes étaient de braves soldats capables de désarmer et mettre hors d'état n'importe quel adversaire avec pour seule arme une poêle à frire en fonte.
Ir fit tournoyer sa poêle entre ses mains habiles et effectua même quelques gestes tel les ninja et autres guerriers qu'il avait put voir dans les films.
-Sans compter que le gouvernement avait mis au point un nouveau métal capable de résister à d'intense pression et de forts coups, comme les notre. Nous fument les premiers à tester ce nouveau métal encore à l'état de prototype à l'époque, c'est pourquoi nous appelions nos poêles, les "Poêles à Frire en Fonte Anti-Tout", les PFFAT. Ce métal est maintenant connu sous le nom de titane. C'était le bon temps. Puis vint celui des friteuses ...
Bien sûr tout ceci est confidentiel et devra rester entre nous.


Il posa alors dans les yeux de Callisto un regard noir et profond voulant sans aucun doute signifier : "surtout, ne parle à personne des Poêles à Frire en Fonte Anti-Tout". Regard assez étrange, certes, mais somme toute efficace puisqu'il pouvait tout aussi bien dire "ne fait jamais référence aux pingouins du zoo de central-parc" ou même "la purée est dans le près, je répète, la purée est dans le près".

Et au terme de cette conversation top-secrète ils arrivèrent au bâtiment tant convoité. Celui-ci baigné dans la couleur orangé du soleil couchant tandis qu'ils pénétrèrent l'amas de pierre. Calli ne se fit pas prier pour grimper habilement sur les caisse et sauter par-dessus le grillage. Ir vit là la grâce d'une blanche colombe se dessiner dans l'ombre du mur, mais celle-ci fut coupé par une annonce faite à voie basse.
Ir'Bell envoya donc la poêle et la lourde barre de métal avant de se rendre compte qu'il aurait put les envoyer l'une après l'autre. Un grand bruit de métal rencontrant le sol suivit d'un "AIE" sonore firent place au silence. Ir regarda autours de lui en prenant une position apte à la fuite ... Rien.

-CHUUUUUUUUT ... Fit-il comme pour s'innocenter lui-même de son erreur.

Voyant que le silence était revenu sans encombre il s'étira une légère minute, faisant encore craquer ses os frêles. Il lui fallut deux bonds pour parvenir en haut des caisses, et de la il improvisa même un salto pour retomber tel un agile félin sur ses quatre membres.
Jurant dans sa barbe il n'avait pas prévu que ses muscles lui fassent autant mal, le salto était sans doute de trop. Il se releva pour autant fier de lui, se dépoussiérant même la chemise avec un léger sourire.

-Les PFFAT ne perdent jamais leur agilité naturelle.

Ou, les longues années à fuir la police lui avaient appris à sauter plus haut et surtout courir plus vite.

Reprenant la barre de fer et la poêle il demanda au jeune de faire le guet, puis s’installa devant le cadenas.

-Un ZR36PAF, rien de plus facile, déclara-t-il assez fort pour que son comparse entende.

En fait il n'avait pas la moindre idée du modèle de la facilité de la tâche.
*Bordel de Dieu, pourquoi je suis là moi ? Ah oui ... La bouffe*
Sortant l'épingle de sa poche il entreprit de tordre celle-ci dans le trou de serrure comme il avait vu faire dans les films.

-Intéressant, le verrou a été modifié par affutage (traduction : je n'ai pas la moindre idée de ce que je fais).

Il tira simplement sur l'engin pensant que celui-ci pourrait céder sous sa force "herculéenne".

-Le protocole de verrouillage et soudé (Mais tu vas t'ouvrir oui !!!).

Plaçant la poêle entre le bout de métal et la porte il essaya plusieurs positions, mais rien ne bougeait.

-J'y suis presque (Je crois que je vais me suicider sur ce cadenas).

Lachant son engin à frire il prit entre les mains la barre et arqua son corps pour la soulever de terre.

-Et un petit coup pour la fin (AH AH !! Tu fais moins le fièr espèce de cadenas de mes deux, oui !).

Laissant tomber, plus qu'il ne poussait, la barre, celle-ci rencontra la cadenas de manière brutale et peu silencieuse. Mais en fin de compte celui-ci avait cédé sous la masse de métal.

-J'ai réussi (J'ai réussi !) !

Il poussa la porte qui s'ouvrit dans un léger grincement libérant par la même une effluve poissonnière singulière d'un entrepôt à poissons.
Ir fit un pas, puis s'arrêta. Il se tourna vers le jeune homme et prit d'un galanterie singulière déclara :

-Après vous.
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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyDim 22 Mai - 13:36

-Mais chut toi même!

Râla Calisto à voix basse alors que son camarade faisait un vacarme de tout les diables. Ce dernier finit toutefois par un salto, ce qui impressionna grandement le jeune mutant qui remit moins en question les paroles précédentes de son allié. Ce dernier l'avait fait plutôt rire avec ces poêlus... Bien que la source semblait sûre car il savait que pendant la guerre de 39-45 (où était-ce la précédente?) on appelait les soldats de cette manière parce qu'ils gardaient leurs barbes, n'ayant pas de quoi se raser... Mais Ir ne serait pas un peu jeune? Et puis ce trucs de groupe d'assaut de PFFAT quand même c'était curieux! Où alors il avait vraiment fait parti des Poêlus et c'était un mutant qui avait le pouvoir de ne pas vieillir, comme Logan le fameux X-Men a griffes dont Calisto avait entendu parler-entendu parler seulement, et heureusement parce que cet homme l'effrayait.-

Enfin bref, agent spécial où pas c'était désormais à Éric de jouer. Le secondant avec des mimiques d'encouragement ou de désespoir c'était selon, l'angelot abordait un visage comiquement grimaçant lorsqu'il s'apercevait que les coups du soldat-sûrement un peu rouillé à l'instar de cette poêle- ne portaient pas. Enfin... Jusqu'à un moment où la serrure céda enfin! La barre avait produit un bruit du tonnerre toutefois et comme si cela pouvait atténuer le son le mutant avait porté ses mains à ses oreilles qu'il se bouchait consciencieusement; aussi consciencieusement que si cela pouvait rendre également sourd les gardiens.

Pour l'instant rien en vu cependant, Calisto soulagé se redressa, lui qui s'était souplement arqué comme pour se préparer à recevoir le ciel sur la tête. Il inclina doucement cette dernière comme un prince lorsque Ir le laissa passer, ne se faisant pas prier.

-Merci bien...

Fit-il d'un ton bas mais amusé et assez classe. Inutile de gronder l'ex agent sur son manque de discrétion puisqu'ils avaient désormais accès à la nourriture et c'était bien la le principal! Sortant de ses poches quelques sachets propres (pris dans une grande surface où ils étaient distribués gratuitement lorsqu'il achetait quelques fruits) qu'il portait toujours-ça peut servir à tout e n'importe quoi ces choses- le mutant commença à faire son petit marché. Il avait bien sûr la sensation de culpabilité qui lui soulevait le coeur bien plus que l'odeur par ailleurs fraîche du poisson mais la faim grondait tellement en lui que cette fois Calisto ferait l'impasse sur le travail des gens non respecté.

Tant qu'à faire d'ailleurs il choisit du bon poisson, palpant avec délicatesse les bêtes à travers de l'un de ses sachets retournés en guise de gants. Ne doutant de rien il se servit en bar; un poisson délicieux qu'il avait déjà goûté et assez luxueux. Choppant quelques sardines car c'était petit et pratique le mutant fit des réserves pour plus tard mais aussi pour en donner aux autres mendiants, il pouvait quand même bien faire ça! Surtout que ça pourrait lui apporter une petite protection pendant un temps en guise de remerciement. Lançant un sachet en l'air-qui arrêta stupidement sa course en plein milieu et retomba mollement d'ailleurs- vers Éric pour que ce dernier puisse aussi choisir ses proies le blond se retint de chantonner. Non vraiment, cette fois il faisait très attention pour que rien ne rate, on ne pourrait pas dire que les ennuis arriveraient à cause de ses boulettes à lui. Il avait tellement envie de réussir!

Se tournant vers l'entrée le mutant se rassura un peu avec l'éclat de lumière qui émanait de la courette. Il était quand même inquiet en plus de se sentir coupable. Cette fois il ne serait pas accusé d'avoir embêté une dame dans un zoo ou d'avoir brisé une barrière-qui s'était cassée seule et lui avait fait mal- mais de vol! Et pas de celui qu'il effectuait habituellement hein.

*Bon allez, un petit coup d'ailes et HOP je dégage au moindre ennui.... Bah oui mais Ir?*

Son coeur trop grand le perdrait un jour! Le jeune homme était en train de réfléchir à cette situation, se dépêchant du coup de finir sa pêche -il avait prit tant qu'à faire des crevettes, c'était délicieux et facile à caser.- le mutant observa encore quelques moules par ci par la mais renonça, il pouvait en attraper lui même sur le bord d'une plage. Renonçant également à un homard-là ce serait vraiment exagéré!- Calisto se tourna vers son camarade... Il fallait se dépêcher et ne pas trop tenter le diable. Après tout le bruit qu’Éric avait fait, mieux valait se tenir prêt à déguerpir.

-Viens!

Lança-t-il à son compagnon d'infortune, se dépêchant d'aller à la sortie tout en essayant de raser les murs de la bicoque façon James Bond-en moins classe et moins efficace- pour entamer la sortie jusqu'au grillage; se retenant de jeter son manteau pour s'enfuir le plus simplement possible. Bah nan, il ne pouvait quand même pas laisser son allié dans la friture quoi...

* Por favor Dios, si estás realmente vivo en tu cielo... Hazme aquella favor... No problemas, no problemas... Ninguno, nos vamos sin que nadie supiera que fuimos aquí. Te lo juro, iré en la iglesia a devolver el Gabriel Este... *


[HJ: s'il te plait dieu, si tu es réellement vivant dans tes cieux... Fais moi cette faveur... Pas de problèmes, pas de problèmes... Aucun, nous partons sans que personne ne sache que nous sommes venus ici. Je te jure que j'irai à l'église te rendre ton Gabriel.]

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyJeu 16 Juin - 17:42

Ir Suivit rapidement Calisto pour découvrir l'antre du poisson : ce gros bâtiment intégré une énorme salle réfrigérée avec toute sorte de crustacés possibles et imaginables. Ir'Bell eut alors une larme au coin de l’œil, il allait enfin pouvoir manger.

L’israélien attrapa le sac que lui jetai son comparse, mais ne s'en servit que trop peu : pour sa part aucune réserve n'était faite, si ce n'est dans son estomac. Il commença donc à mordre dans divers poissons pour savoir lequel avait le meilleur gout. Bien que cru Ir'Bell apprécia chaque bouchée comme une offrande faite à son ventre vide. Il se permit même de dépiauter quelques crevettes pour en gouter la digne saveur.
Ir passa ainsi dix bonnes minutes à gouter à tout ce qui pouvait passer sous ses dents, sans suivie dix autres minutes pour remplir son petit sac et sa bouche du meilleur qu'il avait put gouter.

-Viens !

L'homme tourna alors le visage sali par les crustacés vers la sortie où il apercevait son collègue en pleine fuite des lieux. Ses pensées divergèrent d'abord sur la meilleure manière d'enfourner le plus possible de nourriture dans son gosier, mais il repensa alors au boucan qu'il avait fait en entrant dans le bâtiment.

-J'arriveuh ...

Ir souffla. Son ventre n'était qu'à moitié plein et son sac moitié vide, ou l'inverse ... Il aurait vraiment aimer rester plus de façon à profiter un maximum de cette abondance de mets délicats.
Malheureusement ses pas le portèrent vers la sortie. Il se promit alors à lui même qu'il reviendrait un jour avec un camion ou deux ...

Ils étaient maintenant tous deux dehors et Ir commençait déjà à placer ses mains sur le grillage pour monter, mais un bruit survint non-loin de lui. Comme un bruit de ... Un bruit de ... De pas. Lachant tout ce qu'il avait en main - un sac plein de poissons et un grillage - il fonça sur Calisto qu'il plaqua contre un mur de la cour. De derrière le grillage personne ne pouvait les voir dans l'angle où ils s'étaient logés, mais malheureusement pour eux la porte était restée grande ouverte avec la poêle et la barre de fer au pied du mur.

*Merd...*

Ir regarda Calisto dans les yeux avec le peu de distance qui les séparait. Ses pensées divaguèrent d'abord sur la possible féminité de son collègue et que dans un tel cas Ir n'aurait pas hésité à embrasser la donzelle. Le retour au réel fut brutal.

*C'est un homme ... un homme ...*

Ensuite il marqua une pause afin de repenser à sa précédente promesse. Impossible de passer outre, il allait devoir aider le pauvre homme.

Les pas se rapprochaient ...
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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyJeu 16 Juin - 21:33

    Sophia en avait marre. Elle était entrée dans la police de New York parce que c’était une vocation, une passion. Et, bordel, elle ne faisait pas si mal son boulot. Etre une femme était son premier problème et son deuxième, comme on lui avait souvent dit, elle avait un physique de mannequin. Est-ce que s’était de sa faute ? Elle n’allait pas porter des hublots, se dessiner des boutons sur le visage, et enfiler un appareil dentaire juste pour pouvoir un peu plus de crédit devant ses supérieurs et ses collègues. Elle s’était dit que ça passerait avec le temps. Elle s’était trompée. Sa place était sur un podium, pas sur le terrain… Et toute la journée elle avait le droit à ce genre de moquerie. Mais elle leur prouverait, un jour, qu’elle était une bonne inspectrice et non pas seulement dans le sens le plus vulgaire qu’il pouvait exister pour elle.

    Quoiqu’il en soit, quand il y eu un appel d’un marin au commissariat : soit disant qu’il était tombé sur un type louche au fort accent qui avait débité un tas de truc qu’il n’avait même pas comprit sur une illusion, la seule personne qu’on envoya pour cette blague géante : Sophia. Cette grande brune, au regard vert, ne fut pas vraiment toute seule. Pour coéquipier, Jean, un français beaucoup trop porter sur les fast food américain à un juger par son ventre tellement énorme qu’il aurait besoin d’un caddy pour le pousser. La journée allait être longue !

    Direction le port et entrevue avec le marin en question. Son histoire était d’une incohérence pure. Mais il était difficile de savoir si c’était lui qui était incohérent ou si c’est ce qu’il avait entendu – ou retenu – qui l’était. Pour Sophia et Jean, pas de quoi en faire tout un fromage – d’ailleurs une petite tranche de fromage ne serait pas de refus, songea Jean – mais leur boulot voulait qu’ils vérifient. Et voilà, s’était partit, ballade autour du port. PorT… Pendant de longues minutes Sophia expliqua à Jean que Port s’écrivait avec un « T » donc que cela n’avait rien à voir avec le porC. Il finit par lui concéder qu’elle avait peut-être raison parce que, après tout, qu’est-ce que ferait des porcs dans un port, ça n’avait pas de sens ? La journée allait vraiment être longue.

    « Poisson »

    Sophia balança un regard blasé vers son collègue qui commençait franchement à la gonfler à voir de la bouffe partout. Dans un soupir elle lui demanda ce qu’il y avait, ou se trouvait son problème. C’est là qu’il tendit un doigt potelé dans une direction… Là où lui avait vu un tas de poissons au sol qui, de toute évidence, n’étaient pas venu jusque-là tout seul. Il ne fut pas dur de négocier avec son collègue pour aller voir ce qui se passe – s’il pouvait voir du poisson de plus près et se donner des idées de recettes. Après avoir perdu quelques minutes avec un pêcheur pour avoir les clés de la grille, les deux policiers entrèrent. Et, il ne fallut guère plus de temps pour trouver le cadenas qui semblait avoir été mal mené. D’ailleurs Jean n’en pouvait plus, du poisson, une poêle à frire, un peu plus et il aurait fait un barbecue ici et maintenant.

    Le cadenas était, donc, fracturé, ce qui expliquait sûrement la présence de la barre à côté de cette foutue poêle à frire. Et puis qu’est-ce que ça foutait là, ça aussi ? Sophia vérifia, sur la ceinture qui complétait son uniforme de flic – si elle avait bien la lampe, sa matraque et… Ses menottes. L’arme de service était en place mais elle ne l’utiliserait qu’en dernier recours. Elle fit signe à Jean pour lui donner une direction et, de son côté, elle longea doucement un mur adjacent… Surprise… Deux hommes étaient – de ce qu’elle en voyait au premier coup d’œil – limite les bras dans les bras.

    « Excuse- moi mais vous n’avez rien à faire ici »

    S’ils voulaient passer du temps tous les deux s’étaient leur problème mais pas dans un lieu censé être fermé. C’est à ce moment-là qu’elle remarqua que l’un des deux – le blond et plus jeune – avait un tas de sac de poisson. Ce qui, au passage, elle trouvait ça vraiment écœurant. Elle avait ouvert la bouche pour dire quelque chose mais c’est la voix de son collègue qui se fit entendre.

    « Les mains en l’air et personne ne bouge… »

    Il avait bondi – essouffler juste par cet effort – jambes semi écarté pour un meilleur appui et les mains en avant tenant son arme – dont la sécurité était toujours activé – le tout en se tenant de manière à ce que les deux hommes soient encerclés. Et en les voyant si proche de ça l’un de l’autre, le seul truc qu’il trouva à dire :

    « Mais, c’est un détournement de mineur ? »

    Sophia pria pour que son collègue s’achève tout seul

    [Si y a des incohérences ou des trucs qui vont pas, faites le moi savoir, j’ai sûrement loupé des détails ^^]
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Calisto Del Alba

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Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] Vide
MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyVen 17 Juin - 10:10

*Mais qu'est-ce qu'il fait?! Et pourquoi il me regarde comme ça lui?*

Au lieu de fuir le plus vite possible, Ir avait bloqué Calisto qui se retrouvait désormais dos au mur, encadré par les bras bruns de son allié, un sac de poissons autour du poignet et avec l'incapacité de se mouvoir correctement en prime! Après avoir bien pris son temps pour faire son marché, croquant même dans des mets crus -beurk- Éric faisait à nouveau des siennes. Bon, dans les films, la fille et le garçon qui s'embrassent à perdre haleine n'importe où ça fonctionnait mais deux hommes avec l'objet du délit dans les mains plus ou moins visible? Impossible! Calisto voulut repousser son aîné en lui demandant très clairement ce qu'il était en train de faire! S'ils étaient repérés le meilleur moyen était de s'enfuir le plus rapidement possible, pas de jouer les tourtereaux éperdus dans un tel lieu avec les preuves dans la main. Mais apparemment si! Une femme surgit d'un côté adjacent, une grande brune magnifique avec des yeux verts qui leur signifia qu'ils n'avaient rien à faire ici... Calisto sursauta, il ne l'avait pas vu venir celle là!

Sa remarque semblait laisser penser qu'elle croyait vraiment à la théorie farfelue des deux amoureux masculins ayant trouvé refuge dans un endroit normalement clos pour se bécoter en paix. Décidément, les esprits étaient très ouverts à cette époque! En voyant deux garçons appuyés l'un contre l'autre Calisto penserait de suite à une chute, ou un coup en douce mais pas à ce qui semblait évident pour une fille et un homme. Enfin remarque tant mieux hein... L'Espagnol s'apprêta à jouer la comédie, à s'excuser platement en disant que ne pouvant pas s'aimer librement en public, ils étaient poussés à venir ici, à cause de l'intolérance et blablabla mais il fit plutôt un autre bond sur place au lieu de parler. Un énorme personnage essoufflé venait de sortir son arme devant eux... Calisto surprit se plaqua un peu plus sur le mur; il avait par automatisme cherché à reculer mais se rappela que son allié l'avait "bêtement" bloqué et qu'ils ne pouvaient pas fuir.


Le Mallorquin ne pouvant pas savoir que l'arme était encore sécurisée de mit à trembler imperceptiblement, seul Ir qui le tenait contre lui pouvait sentir ses bras frissonner. Le jeune homme tourna la tête vers Sophia, il était bien plus rassuré par la belle inconnue si calme que par ce gros type imprévisible. Si la situation n'avait pas été ce qu'elle était, le mutant aurait bien ri en entendant parler de détournement de mineur, c'est vrai que son physique assez féminin lui conférait un air de jeunot; pire encore lorsqu'il était inquiet comme maintenant et qu'il paraissait si innocent, presque traumatisé par l'intervention. Ce n'était pas du "jeu", il était vraiment effrayé et ses traits doux et fins transcrivaient aussitôt de telles émotions, les portant même au sommet malgré lui. Le blond essaya tant bien que mal de cacher son sac à provisions derrière lui et jeta un coup d'oeil à Ir. Il pensa subitement à Douglas et se dit que la situation serait tout à fait possible avec lui. Mais les questionnements viendraient plus tard, il réfléchirait après sur la soudaine intervention de son cadet dans son esprit à ce moment précis dans une telle position. Pour le moment il fallait jouer le jeu!

Regardant la belle femme, le Mallorquin prit un air alangui d'amoureux égaré et attristé... Pour la touche d'inquietude il n'avait pas besoin de faire semblant, c'était déjà véridique. Il faut dire qu'avoir un homme gros comme une baleine pour rester dans le thème vous pointant avec un pistolet n'avait rien de rassurant; surtout quand on ne savait pas que le cran de sureté était mis.


-Bonjour mademoiselle-fit-il après avoir réfléchi au ton à prendre... Celui du petit être tout fragile perdu étant le meilleur selon lui. Il utilisa les mots qu'ils voulaient dire avant l'arrivée du français.- Je... Oui nous allons partir, c'est juste que vous savez... Les gens ne nous laissent pas tranquilles alors ici c'est un peu notre coin de paradis pour que l'on puisse s'aimer en paix.

*Merci Eric... Merci! Ne me dites pas qu'il a laissé traîné la poêle et le reste...*

Sauf que son "amoureux" ne les avait pas dans les mains... du coup ils étaient forcément par terre... là-bas. Et mince... Quel agent de la CIA de **** quand même! Il avait dû être réformé des poêlus pour incompétences c'était sûr! Même lui avait pensé aux preuves à ne JAMAIS laisser derrière lui! Maintenant, s'en sortir paraissait compromis mais le mutant ne passerait pas d'autres nuits en prison! Il fallait qu'ils fassent rengainer son arme au français et tentent de nouveau de passer le grillage en comptant sur l'incapacité de la baleine à sauter par dessus. La belle jeune femme en revanche paraissait un peu trop compétente...

-Lâche moi... Faut qu'on dégage...


Murmura le jeune homme à l'oreille de son cher et tendre comme s'il lui demandait avec douceur de se dégager bien que ce soit à regret afin qu'ils parlent avec ces gentils policiers. Enfin bref, tout allait bien dans le monde des bisounours pas vrai? Ouais... Enfin, la fille avait l'air intelligente, elle allait peut-être croire qu'ils étaient deux amoureux mais deux amoureux voleurs de poisson oui, et ça à cause du sac que tenait Calisto et des restes d'Ir près de la porte. Si au moins il était sûr qu'Eric soit capable de les semer en sautant par dessus le grillage, au diable sa mutation découverte, il aurait bien bondit pour s'envoler. Mais là il avait peur que son allié soit attrapé-et il ne pouvait pas décemment laisser cette situation se produire, aussi maladroit était son compagnon, il avait voulu bien faire et Calisto se rappelait qu'à ses heures perdues il était aussi un gros boulet sur pattes, enfin sur plumes.- et deuxièmement, le temps qu'il prenne son élan, le gros français lui aurait peut-être tiré dessus... Et être attrapé en tant que voleur, homosexuel et mutant, ce n'était sans doute pas une bonne chose! Et bien entendu le Mallorquin ne savait pas que son camarade était sans papiers en plus de ça...

-Mais monsieur, il n'y a pas de détournement de mineurs quand on s'aime...

Dit-il en levant les mains en l'air doucement après avoir déposé le sac de provisions derrière eux le plus discrètement possible et en papillonnant des yeux comme une charmante demoiselle. Autant passer pour un mineur, les protocoles étaient plus compliqués pour eux quand ils avaient affaire à un jeune n'ayant pas atteint sa majorité probablement.



Dernière édition par Calisto Del Alba le Sam 18 Juin - 11:39, édité 2 fois
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyVen 17 Juin - 22:04

Tout d'abord Ir rentra la tête dans ses épaules et ferma les yeux le plus fort possible.

*Ils vont disparaitre, ils vont disparaitre, ils vont disparaitre ...*

Malheureusement pour lui les pas ne disparurent pas et il entendit même un bruit de grillage suivit de pas de plus en plus proches. Ça y est, ils étaient fait comme des rats ! Tout juste arrivé à New York qu'Ir se faisait choper. Et pour quelle raison en plus ? Pour un vol de poisson ! Stupide et vraiment immonde délit qui irait se loger entre "recèle d'armes" et "braquage de banque" dans son CV. Il avait donc traversé tout l'océan pour se faire prendre pour un acte si banal ? Non, ce n'était pas possible,cela se devait de se passer autrement.
Et malgré ses divers prières il entendit alors une voix dans son dos. Une voix autoritaire et dure comme celle d'un flic, une voix sévère et juste comme celle d'un policier, une voix ... une voix féminine. Ce furent alors de grands yeux ouverts qui accueillirent l'agent, qui, en plus d'avoir un sacré fort joli minois, possédait un corps des plus sympathique à la vue de tout homme. Surtout de Ir.

1,3 secondes ; c'est exactement le temps qu'il fallut à l'homme pour préparer un savant mensonge par lequel il ramènerait ce mannequin dans son lit. Levant le doigt et ouvrant la bouche il fut stoppé net dans son élan par une sorte d'immonde créature avec une sorte d'arme entre les mains. De nouveaux globes remplacèrent les yeux d'Ir'Bell.
Comment une telle beauté pouvait se pavaner auprès d'une telle laideur ? Comment ce doux être fait de charmes et d'effluves féminines supportait la présence nauséabonde de la chose à ses cotés ? Quel destin miséricordieux amenait cette êtres à se côtoyer ?
Ir'Bell se retint de poser ces questions, mais avant qu'ils n'eut put faire une quelconque autre remarque un détail vint lui chatouiller la pensée ...

*Détournement de mineurs ? Rien à faire ici ? ... Mais il nous prennent pour quoi là ? Oh NON !!! NON, tout mais pas ça ! Quel bon dieu accepterai ce genre de préjudice envers moi? Ce saint Homme que je suis ? Non ! Ce n'était pas possible ! Pas devant la jolie policière qui plus est !!! Hallah, Bouddha, Dieu, Zeus et tous les autres ! Là c'est le moment d'intervenir !*

Ir'Bell ne vit même pas l'expression effrayée de son collègue, ne sentant même pas ses frissons, tellement lui-même était pétrifié de terreur devant la situation délicate dans laquelle il était.

*Non ...*

Et avant même qu'Ir ne reprenne ses esprit et ses mensonges Calisto tenta une approche.

...

*QUOI ?!? Mais non !!!*

Le jeunot commençait maintenant sa carrière de menteur en débutant du plus mal qu'il le pouvait : en se prétendant gay et surtout en couple avec Ir'Bell. Ir n'en croyait pas ses yeux. Cela ne pouvait être vrai, ce n'était qu'une blague. Un affreux coup monté dans le but de voir Ir'Bell dépérir devant les affronts que l'on faisait sur sa masculinité.
S'en suivit même une phrase langoureuse et pleine d'amour comme quoi Calisto était mineur, mais quand même gay.

*Nan, mais vas-y ! Traite moi de pédophile tant que t'y est !!!*


Ir'Bell buguait maintenant sur le mur sur lequel il était appuyé, si ça continuait comme ça il serait bientôt accusé de viol de mineur sur la voie public avec effraction d'un bâtiment commercial réfrigéré ... Ce qui, en soit, était beaucoup mieux dans son CV que voleur de poisson.
Et c'est à ce même moment, que ledit poisson fit son entrée. Celui-ci avait fait un long chemin de la bouche de Ir à son intestin avant d'être dégradé et d'envoyé une dose de glucose dans le sang du clandestin dépérissant de faim. Cette même dose de glucose se propagea dans ses veines tel un coup de fouet qui remit d'aplomb Ir en un clin d’œil. Et c'est en ce même laps de temps - un clignement d’œil - qu'Ir'Bell étudia la situation :
-Tout d'abord il avait envi de fuir. Pousser Calisto sur le s policiers pour s'assurer une fuite avantageuse ou même mentir quant à la seule culpabilité de son collègue était quelques propositions forts alléchantes.
-Mais la promesse précédemment tenue par le clandestin tenait toujours ; il se devait de sortir Calisto de se pétrin.
-Et puis cette femme. Belle, policière, aux formes généreuses et aux atouts protubérants ... La première New New-yorkaise d'Ir'Bell c'était Elle.

Voyant là 3 possibilités opposées il ne resté qu'un choix à faire ... Mais quel choix !
Avec le mensonge de son compère, pas possible d'en placer un autre par dessus ...
Quel choix ...


Et, dans un éclair de génie diabolique Ir'Bell découvrit une autre possibilité.

-NON ! C'est faux.

Le clandestin prit alors un air de martyre, comme les comédiens de grand théâtre. Un œil au ciel, le regard ému et la mine triste.

-Laissez moi vous expliquer. Tout est de ma faute !

Un genou à terre et une pause théâtrale suivit d'une fonte en larme vint parfaire la scène.

-Ces moi qui suis à l'origine de tout cela. Ce pauvre jeune homme n'a rien à voir avec moi. Il m'a juste surprit pendant que je dévalisais les poissons. Ce pauvre enfant ne me voulait aucun mal, mais lorsque je vous aie entendu arrivé je l'ai pris à part l'OBLIGEANT à mentir quant à notre simili-couple.

Une petite pause, comme si Ir était prit d'une terrible peine.

-Mais c'est MOI et moi seul qu'il faut blâmer. Je peux le prouver. Il y a mes empreintes sur la poêle et sur les poissons ... Il voulait juste m'arrêter et je l'ai obligé à m'aider ... Je suis un MONSTRE !

Une nouvelle fonte en larme.

-J'avoue tout, arrêtez moi si vous le voulez. Mais ... J'ai une dernière requête avant de partir pour la prison ... Une seule et unique requête ...

Il posa alors son regard embué par les larmes sur le doux visage de l'agent féminine.

-Acceptez de diner avec moi ce soir. Votre ... Votre beauté a subjugué ma pensée vile de malfrat et m'a changé en en cet homme que je n'ai jamais réussi à être. Vous voir à fait de moi un homme nouveau avouant ses crimes et prêt à redémarrer une vie nouvelle, mais loyale. Plus jamais je ne mentirais car maintenant votre bonté me transpercera sa lance sacré. Jamais plus je n'irai contre la loi car maintenant je vous ai vu et savoir qu'une telle personne veille sur moi et mes confrères ... Cela me réchauffe le cœur et l'âme d'un feu d'un passion sans borne qui ne périra que par la miséricorde divine. Je ... Je voudrais juste gouter une dernière fois à une vie noble et sans arrière pensée en un diner avec la plus belle femme qui m'est été permis de voir.
Et par tous les dieux ! Laissait ce jeune homme partir à sa vie, qu'il prenne cela comme la leçon que je n'ai jamais eu et qu'il devienne l'homme bien que je n'ai jamais été. Il ne mérite pas le sort qui m'a été donné.


Un dernier regard plein de peines et de remords alla droit vers les yeux verts de la charmante femme dans l'espoir d'y trouver une réponse ...

... Positive bien sûr. Si cela n'était pas le cas Ir'Bell tenterai une toute autre approche menant fuite et course à pied.
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Hella Healt

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyDim 19 Juin - 14:55

    Le coup des amoureux cherchant un endroit tranquille, elle avait cessé d’y croire en voyant le sac qui pendait au poignet du plus jeune. C’est juste qu’elle n’avait rien eu le temps de dire avec l’intervention de Jean. Alors quand le blond partit sur ce qu’elle avait dit, elle afficha un air franchement septique. Qui allait se bécoter avec un sac de poisson au poignet… Bonjour l’odeur. Dans le genre romantique on faisait beaucoup mieux. Elle ne répondit pas à Calisto mais le regard qu’elle avait suffisait à faire comprendre que Sophia ne croyait pas un mot de ce qu’il disait. Mais ça devait être de notoriété publique, elle devait avoir un écriteau sur le front qui clignotait sur des lettres qui formait la phrase « prenez moi pour une c… ». Il n’y avait pas d’autre explication logique.

    Le plus jeune avait beau clamer qu’il n’y avait pas de détournement quand on s’aimait, tout en se débarrassant de son sac de manière discrète – elle restait flic, alors elle avait l’œil – Sophia secoua la tête. Qu’est-ce que s’était encore que cette situation et pourquoi fallait qu’elle soit avec Jean ? Et puis, depuis quand, y a pas de détournement de mineur même quand il y a amour ? Il sortait d’où lui ? La grande question était de savoir si elle avait envie de dire à voix haute ce qu’elle avait vu pour les poissons, ou se taire. Dans le premier cas son collègue en ferait toute une affaire, direction le poste de police, déclaration et tout le bordel. Dans le deuxième cas, il suffisait de prouver qu’il n’y avait pas de détournement de mineur, Jean leur ferait la morale et tout s’arrêterait là. Sophia n’avait pas franchement envie de se prendre le chou pour un vol de poisson et un cadenas forcé. Au contraire cette affaire serait une excuse de plus pour qu’on lui balance des trucs et perdre toute crédibilité. Pas envie de devenir la flic qui a coincé des voleurs de poissons.

    Avant de prendre la moindre décision c’est l’homme, le plus âgé, qui prit soudainement la parole. Il était carrément suicidaire de se faire entendre si soudainement, surtout quand un type pointe une arme sur lui… Un sursaut et hop… Pioufff… Plus de discours. Heureusement pour lui, Jean – en plus de ne pas sursauter pour un rien – avait les doigts bien trop potelés pour appuyer instantanément sur la gâchette… Trop potelés ou trop mous. Peu importe, en fait. Quoiqu’il en soit l’homme qui avait pris la parole se mit à genoux… Non mais vraiment elle avait le chic pour tomber sur des gens qui devaient s’enfuir de l’asile, pas possible autrement.

    Un tas de chose à répondre lui passait par l’esprit durant son discours mais la politesse – même en cas de malfrats – voulait qu’elle le laisse finir pendant que Jean plissait les yeux comme il essayait de comprendre ce qui était en train de se passer. Enfin bref, selon l’homme tout était de sa faute et non pas du jeune qui, lui, l’avait juste prit la main dans le sac. Puis vint le moment de la dernière requête. Autant dire qu’elle s’attendait à plein de chose mais pas à ce qui allait suivre.

    « Acceptez de diner avec moi ce soir. Votre ... Votre beauté a subjugué ma pensée vile de malfrat et m'a changé en en cet homme que je n'ai jamais réussi à être. Vous voir à fait de moi un homme nouveau avouant ses crimes et prêt à redémarrer une vie nouvelle, mais loyale. Plus jamais je ne mentirais car maintenant votre bonté me transpercera sa lance sacré. Jamais plus je n'irai contre la loi car maintenant je vous ai vu et savoir qu'une telle personne veille sur moi et mes confrères ... Cela me réchauffe le cœur et l'âme d'un feu d'un passion sans borne qui ne périra que par la miséricorde divine. Je ... Je voudrais juste gouter une dernière fois à une vie noble et sans arrière pensée en un diner avec la plus belle femme qui m'est été permis de voir.
    Et par tous les dieux ! Laissait ce jeune homme partir à sa vie, qu'il prenne cela comme la leçon que je n'ai jamais eu et qu'il devienne l'homme bien que je n'ai jamais été. Il ne mérite pas le sort qui m'a été donné.
    »

    Là elle confirmait, il y avait vraiment un panneau lumineux sur elle, quelque part, pour dire qu’on pouvait tout lui faire gober. Et, euh… Elle était vraiment censée acceptée ce genre de truc ? Cependant elle devait avouer qu’on ne lui avait jamais fait un truc dans ce genre. Alors oui, si on vous raconte un truc comme ça, tout le monde vous dira que c’est ringard, à la limite du pathétique et tout et tout… N’empêche que… Bin, ça avait le mérite d’être original, non ? Non. Non. Non. Il fallait qu’elle se concentre sur l’affaire, les faits et non sur des paroles balancer en désespoir de cause et dont elle ne croyait pas le moindre mot. Comme si il était prêt à changer radicalement de vie… Ça c’est clair elle n’y croyait. Mais… Mais c’est vrai que la démarche était original. Non, se concentrer. Elle désigna le plus jeune d’un mouvement de tête.

    « Il vous à prit sur le fait ? Et comment vous expliquer le sac de poisson qu’il a essayé de dissimiler, peut être en me pensant trop stupide pour le voir ?! Et puis c’est quand même étrange parce que pour vous prendre sur le fait, il a passé la barrière de manière illégale, quand même avant de vous trouver avec une poêle… D’ailleurs pourquoi une poêle ? »
    « Pour faire cuire le poisson, d’ailleurs avec des épices c’est vraiment bon. »

    Jean sortait ça comme si c’était une évidence. Genre « mais t’es débile, tout le monde sait qu’on vole du poisson avec une poêle » logique qui échappait complètement à Sophia. Peut-être que les deux devraient faire équipe. Jean pouvait avoir de merveilleuses idées quand il s’agissait de bouffe. Elle ignora sa remarque sinon elle sentait qu’elle allait vite perdre son sang-froid et ce n’était pas la chose à faire devant les deux individus.

    « Pour ce qui est de votre proposition, je vais devoir la décliner. Ça serait mal venu de ma part, si je vous fais virer dans la bonne direction je risquerais de ne plus avoir de travail. Plus sérieusement, je voudrais vos papiers d’identités, à tous les deux, s’il vous plait. »

    Ce fait permettrait de voir l’âge des deux personnes, et de dissiper tout malentendu parce qu’elle était certaine que Jean était resté sur cette histoire de détournement de mineur. Une fois ce fait démentit, elle pourrait choisir de la marche à suivre bien que, pour le moment, son avis allait sur une morale et le fait de les laisser partir.



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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyDim 19 Juin - 20:51

* Mais comment j'aurais pu te prendre la main dans le sac puisque 1) c'est moi qui l'ait et 2) je suis dans une zone interdite?!*

Oui! Même Calisto le boulet en titre-en phase de le donner à Ir d'ailleurs- avait pensé à cette logique imparable. évidemment la policière aussi. Quant à la conversation elle frisait le ridicule... Ir s'était mis à draguer la femme policière de manière ridicule, le contredisant bien évidemment sur leur pseudo amourette et le faisant donc passer pour un crétin fini. Le pire dans l'histoire? C'était que la flic ne s'énerve pas... Elle répondit gentiment de l'avis du blond qui en resta bouche bée. Quoi? Elle ne l'insultait pas sur sa perversité et répondait simplement que ce serait mal venu de sa part? Après tout ce baratin stupide? Dire que lui avec UNE seule phrase idiote il se faisait allumer, on aurait tout vu! M'enfin tant mieux hein, parce que Calisto n'aurait pas aimé faire face à une policière furibonde; déjà qu'il avait poussé un petit cri de frayeur lorsque son complice s'était jeté à genoux brutalement, il imaginait déjà le policier mâle tirer dans le tas.

Bon pour l'instant aucun coup de feu croisé, le mutant soupira, il détestait cette histoire déjà... Calisto s'éloigna un petit peu de son paquet de poissons. C'était peut-être peu ragoûtant mais quand on avait faim... On avait faim hein, L'énorme être difforme aux côtés de la sublime policière amorça une réplique concernant la cuisson, ça devenait ridicule cette affaire! Et c'est là que ça fit tilt dans la tête du Mallorquin. Éric n'aurait pas prétendu avoir besoin d'une poêle et d'épices pour cuisiner? Nan il ne serait pas si bête quand même? Si???

Des épices pour ouvrir un cadenas ainsi qu'un poêle, ça lui avait déjà paru bizarre mais là il se sentait bizarrement comme le dindon de la farce, les plumes en prime. Bah tiens en parlant de plumes, elles allaient être brûlées bientôt par le feu de la victoire de la policière qui lui demandait désormais ses papiers. Et mince, lui qui avait prétendu être mineur!

*à défaut de poisson, je sens que c'est moi qui vais me faire cuisiner... mon premier vol dans ce sens du terme... Pas de bol! enfin pas de poêle quoi...*

Super, même sa conscience faisait de l'humour débile. Bon il était peut-être temps de songer à se barrer vite fait bien fait! Calisto hésitait encore à obéir, il regarda simplement Ir et lui glissa doucement à l'oreille un

-On peut se barrer si tu te sens capable... T'en fais pas pour moi, j'ai un truc...

et sinon il resterait là, planté comme un abruti, il donnerait sa foutue carte d'identité parce que NON Calisto préférait ne pas tenter le diable tout seul. Présentement même si sa confiance baissait largement en son aîné, il savait que ce dernier avait les cartes en main. Déjà la policière ne lui avait pas tiré dessus ou ordonné de se la boucler avec tout son long baratin, c'était qu'elle ne le détestait pas, si? En plus le jeune homme ne voulait pas risquer que quelqu'un soit blessé comme lors de la simulation. Devait-il avouer de suite qu'il avait menti sur son âge et être direct? Bah allez... Soyons honnête, qu'y perdrait-il? Se risquant enfin à parler, le mutant se maudissant déjà en avance, certain de faire une boulette finit par tout avouer. ça valait mieux hein.

-Bon... Je ne suis pas mineur et on avait faim. Point barre. Y'a rien à manger ici, perso j'ai tout fais, et je trouve pas de job. Du coup voilà... J'ai volé. J'ai proposé ça à

*euh je dois dévoiler son prénom? ça ne voudrait surement rien dire mais méfie toi, ce sont tes petits mots qui déclenchent des catastrophes à chaque fois... Déjà que t'étais pas sensé prendre de décision et encore moins parler là...*

-à mon collègue d'aller prendre du poisson ici. Ils en jettent plein après les ventes, ils en prennent trop à chaque fois et au lieu de les donner à ceux qui n'ont rien, oui parfaitement, il les jette et ce sont les mouettes qui se régalent! ça ne leur aurait pas manqué et même si je sais que c'est mal de voler, ben j'avais trop faim. Et cette fois c'est la vérité vrai ce truc, ya rien d'autre...

*Mierda... Que has hecho... No puedes callarte de una vez?! Mais bon on dit faute avouée à demi pardonné... En me montrant coopératif peut-être que... Et puis si Ir dit qu'il peut tenir, je me barre en volant... *

De toutes manières leur physique de crevette parlait pour eux en ce qui concernait la faim qui les rongeait. Le mutant blond soupira et baissa la tête. Il se haïssait déjà et attendait que la foudre s'abatte sur eux. Oui c'était un peu du Calisto tout cru ça pour rester dans le thème des poissons, il dramatisait tout et le pire, c'était que ça se réalisait souvent! Bien entendu, encore une fois le blond ne pensait pas une seconde qu'Ir était clandestin... Il s'apprêta à tirer ses papiers de sa poche, regardant Éric en attendant son assentiment sans trop savoir pourquoi. Peut-être pour ne pas regretter d'avoir été à l'origine de la dernière catastrophe?

Qu'allait impliquer le fait qu'il ait dit la vérité? Après tout sa version ne changeait pas beaucoup de celle d'Ir qui avait avoué son vol; Calisto ne faisait que la créditer en avouant que son aîné avait essayé de le protéger. Désormais voilà les deux policiers face à deux voleurs, la belle affaire! Quel complot organisé contre l'état de New York. Il n'osait pas demander à l'homme de rentrer son arme et préféra plutôt se plaquer contre le mur. En fait il avait peur mais aussi honte, honte de ne pas avoir honte d'avoir volé pour survivre...
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: n   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyJeu 30 Juin - 10:16

*Nondidiou de nondidiou de nondidiou !*

-Mes papiers ...


Affichant un sourire qui se voulait sûr de lui Ir tentait de cachait au plus profond de lui le désarroi infini qui le guettait. Tout d'abord elle ne le croyait pas, ensuite elle avait refusé sa proposition, de plus elle demandait maintenant ses papiers -inexistants - son "collègue" venait une fois de plus de casser un mensonge savamment préparé et enfin une sorte de gros balourd rendait toute fuite impossible en se tenant devant la porte de sortie.
Et même si Ir tentait de se persuader du contraire tout allait mal dans le pire des mondes. Il n'avait ni papier, ni nationalité, sa tête était mise à prix par plusieurs pays et il n'avait franchement rien dans ses poches qui pouvait l'aider. Il ne restait plus à l'homme que se rendre. Il serait alors amené au commissariat, là on le comparera à la liste des malfrats recherché et on trouverait facilement le profil d'Irikultimatroy Bellatchao. On l'enfermerait dans une autre prison ultra-sécurisée de laquelle il s'évaderait pour fuir se pays et trouver un autre refuge ...

Prit alors de désespoir Ir se leva et s'avança vers la policière, prêt à se rendre pour en finir au plus vite. Mais lorsque son regard croisa celui du jeune qui l'avait aidé et soutenu un éclair parvint dans sa petite caboche : Une promesse est une promesse, non ? Et pis il venait tout juste d'arriver ici, il n'allait pas abandonner ce noble pays qui avait réussi à le nourrir dés son arrivée ? Arriver pour repartir ... Non.
C'est pourquoi, dans sa démarche habile il mit les mains dans les poches en y farfouillant.

-Mes papiers ... Où est-ce qu...

Son pied gauche vint alors se loger devant son pied droit qui, faute de pouvoir avancer, stoppa sa course, et ainsi la course d'Ir, qui, prit de déséquilibre, tomba droit dans les bras de la policière. Dans cette même synergie il déploya le peu d'énergie qu'il avait récupéré avec son précédent repas, mais surtout une énergie nouvelle toute vouée à sa fuite désespérée, pour improviser un pas de danse : il saisit la femme de ses bras, tourna sur lui-même, entraina la cavalière avec lui, la jeta plus loin de façon à ce qu'elle soit inapte à tout gestes dans les secondes suivantes, puis il suivit le mouvement pour rouler vers sa poêle. Il saisit l'ustensile et d'un coup de bras habile il lança l'arme tout droit vers le gros policier. Ir ne s'arrêta pas là, voyant sa cible s'écarter face au danger que représentait une poêle il continua sa course effrénée vers la sortie, maintenant libre. Son regard croisa celui du jeune auquel il cria :

-ON COURS !!

Dans cette même course il croisa sa précédente cible qu'il ne manqua pas de pousser pour libérer encore plus la passage, puis il sortit au pas de course du bâtiment avec, il l'espérait, derrière lui son confrère.
Maintenant il allait falloir courir comme un diable pour échapper à un gros policier en mal de sport et à une athlète féminine qu'il espérait encore amener dans un lit.
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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyMer 13 Juil - 1:29

[HJ: Hella m'a dit de poster avant elle à cause de la surprise de dernière minute. Comme il y a des "coups" et des "blessés" Calisto va réagir différemment.]

-Mais tu es fou?!

Cria l'angelot d'une voix plus accentuée que d'habitude, sursautant lorsque la poêle atteignit directement le front de Jean -ah c'était donc ça la spécialité de l'équipe des poêlus de la CIA- Le jeune homme hésita un instant mais un seul avant de se diriger vers Sophia après avoir violemment sursauté, signe qu'il ne s'attendait pas du tout à l'acte de son camarade d'infortune.

Calisto voulait s'enfuir le plus vite possible, il voyait bien que la situation n'était pas vraiment à leur avantage, mais lorsque Ir balança la policière dans un tourbillon de danse étrange puis "blessa" l'énorme bonhomme avec une poêle il ne put se résoudre à suivre son comparse. Pourquoi n'avait-il pas juste donné ses papiers? Délit de fuite avec coups et blessures c'était pire qu'un vol de poissons quand même! S'ils n'étaient pas rattrapés des caméras pourraient les voir ou leur signalement être donné et vu que le blond était déjà fiché... Sans compter que ce n'était pas dans ses habitudes de laisser quelqu'un en difficultés, même si c'était sensé être ses "ennemis" il ne pouvait pas ne pas les aider alors que l'homme était peut-être blessé assez gravement et pareillement pour Sophia. Regardant l'israélien s'enfuir, ne comprenant pas ses actes qui empiraient largement leur délit, le mutant haussa tristement les épaules en se demandant si en se retournant, son collègue l'avait vu.

S'occuper des deux policiers permettait aussi à Ir de s'enfuir, comme ça non seulement il n'aggravait pas son propre cas -enfin sauf s'ils le mettaient en prison pour vol de poissons...- mais en plus il aidait son camarade à fuir, enfin il ne le faisait pas vraiment exprès, pas question d'être accusé de complicité mais au moins il aidait un peu son aîné.

-Est-ce que ça va? Pas de grosses blessures?

Demanda-t-il en tremblant légèrement et en tendant sa main pour aider la policière après être allée vers Jean et en s'agenouillant pour voir s'il était blessé. Calisto soupira et ferma les yeux à moitié, désormais les policiers pouvaient lui faire payer tout ce que Ir avait fait, ils l'avaient sous la main mais le blond préférait assumer que s'échapper... Quitte à être enfermé ou il ne savait quoi encore! Cette fois il assumerait, avec le plus de calme possible. Résigné après avoir regardé si Jean n'était pas en état de mort cérébrale-un bon coup placé pouvait être un coup mortel; le coup du lapin quoi (surtout pour une poêle) le jeune homme avait tendu sa main à Sophia, attendant qu'elle se relève et lui passe probablement les menottes.

* J'ai bien fait, au moins je ne serai pas complice des coups et blessures et avec un peu de chances Éric s'en sortira même si bon, je ne suis pas d'accord avec ce qu'il a fait. Pourquoi il n'a pas juste donné ses papiers?! On aurait pu s'enfuir s'il y avait un problème grave mais là ils allaient peut-être nous laisser tranquille... Juste nous enguirlander un peu. Pfft pour une fois le boulet ce n'est pas moi... *

Il n'empêche que la situation du dindon de la farce qui va être plumé c'était encore lui qui l'avait. Néanmoins Calisto ne regrettait rien, il avait agis selon ses principes. Il n'y aurait pas eu de coups encore, il aurait bien tenté de s'enfuir mais là c'était vraiment improbable.

-Bon bah... Je me rends hein

fit-il l'air un peu piteux avouons le. Enfin bon sans parler de ses principes il avait aussi réfléchi un minimum et franchement dans son CV vol de poissons ce n'était pas génial mais ça valait mieux que de se faire attraper après pour complicité d'agression contre deux agents fédéraux et délit de fuite. Oh oui. Pour une fois Calisto avait apparemment bien calculé son coup car il était sûr que ces deux là les aurait retrouvés! Comment il ne savait pas mais... avec sa poisse habituelle et celle qui semblait aussi habiter Éric...
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Hella Healt

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptyDim 17 Juil - 15:26

    Bon ces deux-là commençaient vraiment à lui courir sur le haricot. Franchement elle s’en foutait royalement qu’il est voler dans un entrepôt du poisson encore cru. Tout ce qu’elle voulait c’était leur foutus papiers histoire de prouver à l’autre abruti qui lui servait de coéquipier que le jeune n’était pas mineur et, voilà, elle leur aurait demandé de partir et ça s’arrêtait là. Elle leur aurait même dit de se barrer avec ce qu’ils avaient déjà pris. Mais voilà que le jeune en question commençait à se la jouer désespérer en racontant pourquoi il était là, limite en hurlant contre l’injustice des industries du poisson. Mais bordel, elle s’en contre foutait royalement. C’était si compliqué que ça de donner ses papiers et en finir ? Elle s’en foutait de sa parole, il avait déjà mentit ça ne valait plus rien. Pff… C’était vraiment une journée de merde, franchement.

    Le deuxième homme semblait moins stupide puisqu’il amorça un mouvement en cherchant ses papiers. Enfin quelqu’un de logique dans cette histoire. Si elle croyait en Dieu, elle l’aurait bien remercié de lui envoyer quelqu’un qui arrêtait de chercher à discuter pour un oui ou pour un non et qui semblait vouloir voir cette situation se stopper, au moins, autant qu’elle. Une pensée qui ne dura pas longtemps vu qu’il « trébucha » et alors qu’elle l’avait à moitié rattrapé, il se redressa la fit tourner sur elle-même dans des mouvements de danse, pour l’envoyé un peu plus loin. Le temps que ses idées se remettent en place, le type qui était avec elle s’était pris une poêle et l’homme fuyait.

    « Putain il m’a peté le nom ce… »

    Bon la phrase était une lignée d’insulte toutes aussi banales les unes que les autres. Sophia soupira. Journée de M… Elle n’allait pas se mettre à courir après l’homme, d’une parce qu’abruti saignait. De deux, parce que l’abruti ne suivrait jamais même si il ne s’était pas pris un truc dans la figure. Le plus jeune, pour sa part, ne prit pas la fuite se demandant si tout allait bien et aidant Sophia à se relever. Aide qu’elle refusa en se relevant toute seule comme une grande. Avant d’aller vers son collègue, elle se tourna vers Calisto.

    « Je vous conseille de partir maintenant et de faire comme si vous n’êtes jamais venu ici. Maintenant ! »

    Et il avait intérêt à ce qu’il fasse ce qu’elle dise avant de changer d’avis. Elle alla vers son collègue en s’assurant qu’il allait bien. Bon, il n’y avait pas grand-chose mais il semblait avoir besoin de montrer son mécontentement en hurlant tout un tas de mots grossiers. Il finit, bien sûr, par se demander où était partit le jeune et Sophia lui expliqua qu’elle l’avait laisser partir en lui donnant une fausse version des fait. Le jeune s’était retrouvé là sans le vouloir, donc, pas lieu de s’en occuper. Ils finirent par retrouver le chemin du commissariat ou son collègue porta plainte contre l’homme qui lui avait lancé une poêle et en faisant un rapport sur ce qui s’était passé. Calisto étant à peine mentionner, cette histoire ne lui porterait pas de grandes conséquences. Puis, elle n’avait même pas son nom. Pour ce qui était de Ir, il y eut juste une description pour que si quelqu’un tombe sur lui on puisse le reconnaitre. Mais à défaut de se trouver dans leurs bases de données, elle ne put lui attribuer le moindre nom.

    [Voilà pour mon intervention.]
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé]   Une arrivée ... Fracassante. [En cours - réservé] EmptySam 1 Oct - 16:13

La course désespérée d'Ir finit par le mené dans un bâtiment vide où il se cacha de ses éventuels poursuivants.
Il ne fallut que 5 bonnes minutes au fuyard pour comprendre qu'il n'avait était suivi, ni par la police, ni par son confrère. Cette pensée ayant parcouru son esprit il se laissa tomber contre un mur pour reprendre le peu de souffle qu'il possédait, et surtout pour remettre ses idées en place.

Il était à quelques pâtés de maisons du lieu de ses méfaits, ne laissant ainsi que peu de chances aux policiers de le retrouver. Et tout autant à Calisto. Ce même Calisto à qui Ir avait promis une aide sans faille jusqu'à la fin de leur vie. Ce même Calisto avec qui il avait partagé tous ces moments, si courts soient-ils ...
Sa fuite était marqué d'un franc succès tandis que sa promesse d'aide envers le jeunot, elle, se voyait périr.

Ir frappa rageusement d'un poing faible le mur sur lequel il reposait. Il ne regrettait aucunement aucun de ses gestes envers qui que se soit, mais il repensait à la promesse. Pour lui, chaque promesse se devait d'être tenue. Non-pas de peur d'une vengeance divine ou de tout autre personne, non-plus en repensant au pauvre hère qu'était Calisto. Une promesse est une promesse, voilà tout.
Recherchant dans sa mémoire Ir repensa à ladite phrase :
"Jusqu'à la fin de notre vie et tant que je serais à tes cotés je me forcerai à t'aider dans quelque situation qu'il nous arrive."
Et c'est en repensant que la solution vint d'elle-même : un petit bout de phrase de rien du tout tel que "tant que je serais à tes cotés" peut faire énormément de choses dans une promesse. Ainsi donc, vu que Ir'Bell n'était aucunement aux cotés de Calisto lors de sa fuite, il n'avait pas à suivre sa promesse.

Cette pensée suffit à rendre à Ir son calme tandis qu'il se relevait et se dépoussiérait pour fuir le plus loin possible l'endroit où il siégeait.
Le port avait été le témoin de l'arrivée fracassante de cet être en Amérique. Maintenant c'était au tour de New York d'être le théâtre des mésaventures d'Irikultimatroy.

[Finito]
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