Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez | 
 

 Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyLun 2 Mai - 20:00

Une journée comme une autre, plutôt calme, heureusement. Mais je savais que ça ne durerait pas. La possibilité de passer plusieurs jours au calme, que ce soit pour mes nerfs ou juste le métier, était assez peu probable. Je supportais de moins en moins mes collègues de travail, pourquoi ? Parce qu'ils haïssaient les mutants entre autres, si seulement ça ne déteignait pas sur leur travail, j'aurais pu passer outre, mais avec leur mentalité, c'était du présumé coupable qu'ils faisaient. Ce que je ne supportais pas le moins du monde, surtout de la part de personnes comme eux.

J'avais pensé à m'énerver contre eux et à leur rappeler ce qu'était notre métier, mais à quoi bon. A part me faire traiter de pro-mutante et me les mettre à dos, ce qui pour faire des rondes et avoir confiance en eux n'était pas une bonne idée, je n'y gagnerais pas grand chose. Quitter mon travail de flic m'avait aussi traversé l'esprit, mais qui d'autre ferait de son mieux pour protéger les mutants, dans la mesure où ils sont seulement coupable du fait qu'ils sont mutants, pour le reste, j'étais aussi intrensigente que pour un humain.

Enfin, dans tous les cas, je devais faire avec, bon gré mal gré... surtout mal gré. Mais bon j'avais choisi de devenir flic et j'avais décidé de le rester, tant que je pourrais. Enfin, tant que personne ne saura pour mon pouvoir surtout, une bonne chose de ne pas se montrer et de se contrôler suffisemment. Même si rien que de repenser à tout ça me donner envie de mordre et de tuer...
*Rester calme...*
Plus facile à dire qu'à faire, mais même si j'ai une envie irrépressible de me transformer et de mettre à sac ma chambre, je réussis à me calmer et à repousser cette envie.

Enfin passons à autre chose, j'évite mes "collègues" et je fais mon boulot. Maintenant, j'ai surtout envie de me détendre. J'éteind donc la télévision, qui marche sans que je la regarde et je me lève. Un simple regard sur ma chambre me fait savoir que je ne pourrais pas rester ici longtemps sans avoir envie de me tapper la tête contre les murs. Il faut que je sorte et que je prenne l'air.

Je saisis donc mon sac et sors dévallant les escaliers et m'arrêtant une fois arrivée dehors. Je respire un bon coup et me met à marcher sans but. Je n'aime pas rester enfermée, même si j'aime la solitude. Ce n'est pas impossible d'avoir les deux, bien au contraire, il suffit d'aller au bon endroit et surtout d'afficher une tête qui n'invite pas à être abordée. Malgré le fait que je sois habillée normalement, j'ai tendance à être abordée facilement, et quand je suis de mauvaise humeur, à faire fuir facilement aussi. J'aime beaucoup d'ailleurs faire cela, je dois être un peu sadique sur les bords... Enfin, je ne me laisse pas faire et quand on me gonfle, je peux être méchante.

Le rapport avec le sujet précédent, aucun. Mes pensées partent dans tous les sens surtout quand je marche et que j'essaye d'oublier mon boulot. Ce qui n'est pas facile, mais c'est la seule manière d'y arriver.

Je passe alors devant un café et décide d'aller m'en prendre un, ça me détendra. Je sais qu'un café exite, je ne suis pas folle, mais parfois une bonne dose de caféine permet de se changer les idées. Je rentre donc dans le café. Je me commande un café léger, je ne suis pas complétement dingue non plus. Pendant qu'on me sert, je me demande si je reste à l'intérieur ou si je sors. Je n'ai en tout cas aucune envie de rester au bar. Me décidant pour l'extérieur, je prend ma tasse et me retournant d'un mouvement un peu brusque, je heurte sans le vouloir la personne qui est derrière moi. J'essaye de ne pas le renverser sur cette personne et étant coupable, me confond en excuses.

- Excusez-moi, je ne vous avais pas vu. J'espère que je ne vous ai pas brûlé ou taché...

Je me traite mentalement d'idiote, car même si mes pouvoirs ne veillent pas tout le temps, il faut que je fasse un peu attention à ce que je fais.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyJeu 9 Juin - 21:13

    (Avec un peu de retard... beaucoup, même... mais j'espère que ça te conviendra Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] 609145 )

    C'était encore l'une de ces journées où John se demandait si toutes les femmes de la Terre ne s'étaient pas liguées contre lui. Une journée où on lui avait alternativement roulé sur les pieds avec une poussette, ébouillanté avec un café, et pratiquement éborgné avec un parapluie. Et tout ça pour simplement aller prendre un café avec un ami.
    En fait, tout avait commencé bien avant cette série de malheurs, lorsque le mutant s'était réveillé paisiblement chez lui, bien au chaud dans son lit. Jusque là, rien d'anormal, du moins jusqu'à ce qu'il remarque la présence d'une enveloppe sur sa table de nuit qui n'y était pas lorsqu'il s'était couché. Quelques explosions de particules plus tard, John avait chuté de son lit, s'était relevé douloureusement et avait vérifié que sa porte d'entrée était verrouillée et qu'il n'y avait pas d'invité surprise chez lui. Vint ensuite l'inspection des fenêtres qui ne donna rien non plus, et il se décida finalement à ouvrir l'enveloppe. A l'intérieur, une feuille de papier pliée en deux sur laquelle s'étalait une écriture fine et soignée qu'il attribua bien vite à Sélène, qu'il côtoyait régulièrement depuis qu'il avait été propulsé à la tête du Réseau:

    message de Sélène a écrit:
    Ce soir, 22 heures. Ne sois pas en retard...

    C'était le genre de messages nébuleux qu'elle lui laissait à chaque fois qu'elle avait besoin de le voir pour quelque chose d'important. Un code bien particulier avait été instauré entre eux concernant les heures et les lieux de rendez-vous. Ce qui inquiétait un peu John, c'était surtout les points de suspension qui pouvaient vouloir dire un tas de choses sous la plume de Sélène. Le mutant esquissa malgré tout un sourire crispé, à la fois anxieux à l'idée de se retrouver seul avec Méduse, mais plein d'entrain à l'idée de pouvoir l'approcher sans avoir à subir le regard pesant - et parfois menaçant - de ce Friedrich qui escortait la jeune femme partout.

    C'est vêtu d'un jean bleu-gris et d'un tee-shirt noir tout simple par-dessus lequel il avait enfilé un caban noir à col montant que John avait subi les assauts des femmes qu'il avait eu le malheur de croiser. Une tâche de café maculait à présent son jean, dégoulinant de son genou au bas de son pantalon, et l'espace d'une poignée de secondes le mutant fut heureux de n'avoir eu que de café sur lui et non un cappucino ou le biberon d'un enfant. Quoique, en y réfléchissant... Son regard soucieux balaya la rue comme pour s'assurer qu'aucune femme n'attenterait à sa vie, et John se dirigea vers le passage clouté, traversant la rue pour rejoindre le café où Eogan lui avait donné rendez-vous.

    John entra dans le café au moment où quelques gouttes commençaient à tomber, et repéra assez rapidement son ami à une table située dans le fond de la salle mais près de la vitrine. Le rejoindre ne fut guère compliqué malgré l'affluence de clients - d'ailleurs les tables étaient toutes occupées - et John ôta son manteau avant de s'installer, saluant chaleureusement son ami.

    Tu n'imagines pas quel calvaire ça a été pour arriver jusqu'ici !
    Hmm... Tu ne conduis pas, pourtant. Qu'est-ce que je devrais dire...
    Tu sais, je crois que je vais finalement me décider à passer mon permis. Comme ça, ça me permettra d'éviter tout contact avec les piétons !
    Et avec les femmes ! - John acquiesça avec vigueur. - Je ne t'imagine pas derrière un volant... Un imprévu et badaboum: Tchernobyl !

    Eogan avait mimé l'explosion avec ses mains, tirant un sourire amusé à son ami. Il s'adossa plus confortablement à la banquette qu'il occupait, et désigna sa tasse de café au lait.

    J'ai commandé sans savoir à quelle heure tu arriverais... Tu veux que je fasse signe à une serveuse ?
    Je crois que je préfère me lever. J'ai eu assez de mésaventures pour la semaine...
    C'est quand même bizarre...
    Quoi ?
    Qu'est-ce que tu leur as fait pour qu'elle t'en veuillent comme ça ? - Un rire lui échappa - Non parce que tu sais, les femmes peuvent être très douce et ne jamais élever la voix si tu ne leur fournis pas l'occasion de te crier dessus...
    Je sais. Il y en a même des téméraires qui... qui... - Ses pensées restèrent bloquées un instant sur Sélène, l'empêchant de terminer sa phrase. - Il y en a qui ont un comportement encore plus inquiétant que celui des hystériques qui me crient dessus. Inquiétant, mais bizarrement agréable...
    Aaah, une femme dans ta vie, John ?

    Le mutant piqua un fard, regardant nerveusement autour de lui.

    N-Non, qu'est-ce qui te fait dire ça ?!
    Hmm... Rien. Quand je te charrie, tu ne marches pas: tu cours !
    Si tu tiens à parler de mon absence d'affinité avec les femmes, on peut parler d'un autre sujet fâcheux...
    Lequel ?

    Eogan avait levé les yeux de sa tasse et fixait à présent John avec curiosité. Le mutant décida de laisser tomber, accompagnant son abandon d'un mouvement las de la main droite.

    Laisse tomber... Pff...
    Prends un café, ça ira mieux après. Attention aux méchantes serveuses... !
    Pff...

    John se leva en feignant de bouder et se dirigea vers le comptoir. Alors qu'il faisait la queue en attendant son tour, le mutant comptait la petite monnaie qui s'accumulait dans son porte-monnaie. Donner la ferraille au caissier permettrait de faire un peu de place. Alors pourquoi pas... Le comptage de la monnaie l'empêcha de voir venir une énième catastrophe impliquant une femme, et John sentit assez rapidement une humidité désagréable s'instiller en lui. Levant avec lassitude le nez pour vérifier qu'il ne pleuvait pas à l'intérieur du café - ce qui expliquerait cette soudaine humidité - John finit par baisser les yeux et par apercevoir une jeune femme visiblement navrée de l'avoir douché au café. John baissa les yeux plus bas pour apercevoir l'état de son pantalon qui n'avait à présent plus rien à envier à une serpillère après un lavage du sol, et posa de nouveau son regard dépité sur la jeune femme alors qu'il entendait le rire de son ami lui parvenir depuis la table qu'il venait de quitter...

    Euh... Pff... Non, il n'y a pas de mal... Juste... euh... C'est la deuxième fois depuis ce matin... - Le rire d'Eogan redoubla d'intensité. - Ne faîtes pas attention, cet idiot est un ami à moi... Mes malheurs sont légendaires...

    John se risqua à un sourire, se demandant si la tasse de l'inconnue était complètement vide. Manquerait plus qu'elle lui renverse la fin de son café dessus en s'offusquant de sa maladresse... ; ce n'était pas comme s'il était naturellement pu doué pour intéragir avec les femmes.
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyVen 10 Juin - 6:21

Encore une journée pareille à elle même qui commençait. Il y avait des jours comme ça qui ne donnait pas envie de se lever ou de bouger et bien, s'en était un... Je n'avais aucune envie d'aller au travail voir mes collègues. Enfin, comme si j'avais le choix. De plus, j'avais choisi ce métier, et malgré tout il me plaisait, c'était cette mentalité qui me minait.

N'ayant pas d'autre choix que de sortir, de toute façon je n'allais pas rester enfermée toute la journée, je détestais cela, je décidais d'aller me détendre en prenant un café pas très loin de ma chambre. Le vent frais me rafraîchit les idées et me détendis quelque peu. Mes pensées furent enfin détournées de mon boulot, ce qui n'était pas facile, mais c'est l'esprit plus léger et la bonne humeur de retour que j'entrais dans le café.

Un regard circulaire dans la salle me permis de constater que toutes les tables étaient libres, cela ne me dérangeais pas trop, mais restait à savoir si je me mettais au comptoir ou si je sortais. Je décidais d'aller dehors, l'air était certes frais, mais pas froid et j'aimais être en extérieur. Je n'aurais quand même pas dit non à une place à une table.

Me retournant un peu trop brusquement, je renverse sans le vouloir mon café sur la personne derrière moi. Quelle idiote je suis ! Comme s'il n'y avait personne... Bien sur étant plongée dans mes pensées je n'avais pas fait attention, mais ce n'était pas une raison pour vider mon café sur quelqu'un. Il eut d'ailleurs une drôle d'attitude, regarder au ciel. Il pensait qu'il pleuvait à l'intérieur ? Enfin, finalement il constata les dégâts et je m'excusa de ma maladresse. J'avais l'impression de le connaitre, mais j'étais incapable de savoir. J'entendais un rire dans la salle, mais ne regardant pas d'où il venait je ne pouvais pas savoir que c'était de lui qu'il riait. Il me dit que ce n'était rien et que c'était la deuxième fois que ça lui arrivait.

Je me mordis les lèvres, un peu honteuse, punaise, comme si sa journée n'avait pas déjà mal commencé il fallait que tu y mette du tien aussi. C'est là qu'il m'expliqua que le rire qui avait redoublé après sa phrase était celui d'un de ses amis, idiot, ce dont je me rendais assez compte. De plus il semblait avoir pas mal de malheurs.

- Vous êtes sur que c'est un ami ? Enfin, votre pantalon est dans un sale état, on va essayer de réparer cela.

Je plaisantais au sujet de son ami, même s'il ne faisait pas mine de nous aider. Je posais ma tasse sur le comptoir et demandais des serviettes. Je vis alors le regard des autres clients qui attendaient et décidais de passer commande pour ne pas faire attendre tout le monde. J'avais déjà fait assez de problèmes.

- Un autre café léger et ce qu'il veut boire. C'est pour moi ! Je me tournais vers lui avec un léger sourire. Pour me faire pardonner...

Je lui proposais de se décaler et avec un air désolé je lui tendis les serviettes, je n'allais certainement pas lui essuyer le pantalon. Je le regardais, car malgré tout, il me rappelait quelqu'un. Cependant, je savais que son visage m'était familier, mais je n'arrivais pas à mettre un nom sur son visage. Pourtant, il ne semblait pas me connaitre. A moins que... non pas possible, ça ne pouvait pas être lui, pas ici. Comment aurais-je pu passer à côté aussi longtemps ? Il y avait une manière assez simple de le savoir, son nom.

- Au fait, je ne me suis pas présentée, Alix, Alix Pascale.

J'ignorais si j'allais être satisfaite, mais ce serait le coup que j'ai passé un an et demi à le chercher dans tous les Etats Unis, pour finalement le trouver à New York. Quelle ironie ce serait !


[Hrp : J'ai quelques petites surprises pour toi ! Si tu veux vraiment que je te les dises n'hésite pas à demander, de toute façon, je te le dirais, mais je trouve plus drôle de laisser un peu de suspence. Enfin tu as peut être déjà compris...]
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyVen 10 Juin - 20:36

    (Je suis partisant du suspense. S'il y a quelque chose qui me chiffonne, je t'enverrais un mp ^^)

    Le pantalon de John ressemblait ni plus ni moins à une serpillère trempée, et il ne pouvait s'empêcher de le regarder avec un certain dépit... Sans tomber dans le fatalisme en allant jusqu'à dire que le monde entier était ligué contre lui, cela faisait tout de même beaucoup trop de choses en un simple début de matinée. De manière tout à fait objective, John pouvait en revanche affirmer que les femmes lui en voulaient. Elles n'était pas forcément maladroites, c'était juste qu'il avait toujours le chic pour se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. C'était un trait de sa personnalité qu'il s'efforçait de faire disparaître, mais il fallait croire qu'il avait la poisse tenace. Peut-être avait-il eu trop de chance dans son ancienne vie, alors il payait le prix fort à présent...

    Etonnamment, la jeune femme ne lui cria pas dessus. John n'avait pourtant aucun doute sur le fait qu'il s'agisse d'une femme - même s'il aimait les éviter, certains signes ne trompaient pas - mais le fait qu'elle semble confuse sembla d'emblé surnaturel: aucune femme ne s'abstenait jamais de lui crier dessus. C'était mathématique. Ou génétique... enfin c'était prouvé. John marmonna quelques mots en lien avec l'hilarité d'Eogan, ce faux-frère qui ne s'était même pas levé, et l'inconnue lui demanda s'il s'agissait réellement d'un ami - question que John prit au pied de la lettre sans cerner le trait d'humour:

    Oui, oui. S'il avait fallu qu'il se lève à chacun de mes malheurs, il porterait à présent des prothèses de hanche...

    En clair, John avait tellement la poisse qu'il était humainement impossible pour ses proches de l'aider à chaque fois, et particulièrement pour les démonstrations de poisse qui étaient en rapport avec les femmes.
    La jeune femme confirma que le pantalon de John était vraiment dans un sale état, et proposa d'essayer de "réparer" ça. Alors honnêtement, le mutant ne voyait absolument pas comment réparer ça à moins qu'elle n'ait dans son sac un sèche-cheveux ou un pantalon de rechange à sa taille... Mais il n'obtint rien de tout ça puisqu'elle lui donna quelques serviettes. John commença son labeur d'épongeage après avoir remercié l'inconnue de lui avoir fourni des serviettes en papier.

    Alors que John faisait de son mieux pour essayer de redonner un aspect sec à son pantalon, la jeune femme responsable de son malheur commanda un café léger - que John espéra ne pas devoir éponger dans la seconde qui suivrait le moment où elle prendrait la tasse entre ses mains - et laissa entendre au serveur qu'il pouvait prendre ce qu'il voulait en guise de dédommagement pour cette innondation. John s'interrompit à temps avant de demander un capuccino, songeant qu'avec ça, son pantalon serait vraiment bon à balancer.

    Il ne fallait pas vous sentir obligée, surtout. Mais comme c'est offert de bon coeur, je vais prendre un thé ceylan. - Il ajouta autre chose à l'attention du serveur. - S'il vous plaît...

    Ils se décalèrent ensuite un peu pour attendre leur commande sans gêner ceux qui se massaient derrière eux et qui n'étaient pas encore servis, et John entreprit une seconde fois d'améliorer l'état de son pantalon. En vain... Le regard assez insistant de la jeune femme s'apesantit sur lui au point de pousser John à s'interrompre. Il avait beau être l'auteur d'un roman qui se vendait très bien, il n'en était pas moins habitué à ce que l'attention soit à ce point focalisée sur lui. Son regard se fit interrogateur lorsqu'il obtint confirmation du fait que la jeune femme était en train de l'observer avec intérêt. Au plus profond de lui résonna un "je sens que le thé va vraiment être pour mon pantalon", et John commença à redouter un peu plus le moment où Alix attraperait sa tasse de thé pour la lui tendre puisque d'eux deux, elle était la plus proche du comptoir...

    La jeune femme finit par se présenter, commençant d'abord par son prénom avant de mentionner son patronyme complet. Le mutant esquissa un sourire et ne tarda pas à faire de même:

    John Smith, enchanté. Mon pantalon, nettement moins !

    C'était assez maladroit en matière d'humour, mais il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il fasse des miracles en présence d'une femme.
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyMer 15 Juin - 8:34

J'avais regardé l'état de son pantalon et découvert qu'il était vraiment dans un sale état. Quelle maladroite j'étais, d'habitude j'arrivais à ne pas faire ce genre de bêtise, mais là je pensais à autre chose. Quand même il devait m'en vouloir, malgré mes excuses. Les hommes étaient de genre à ne pas apprécier ce genre d'aventure en plus devant un ami. Comment avais-je pu mettre son pantalon dans un état pareil... Il me dit alors que c'était la deuxième fois. En plus j'en rajoutais une couche, il devait se dire que c'était pas sa journée.

Je fis ensuite une remarque sur son ami, qui rigolait dans son coin. D'accord, de l'extérieur ça pouvait être drôle, j'étais d'ailleurs une des première à en rire et aussi à aller aider. Bizarre comme attitude. Il m'expliqua la raison de son attitude. Apparemment c'était un habitué des problèmes. Un aimant à ennuis ? Sa vie ne doit pas être drôle tous les jours.

- Peut être qu'il ne peut pas aider, mais il pourrait rire plus doucement...

Je ne trouvais pas cela très sympa de sa part, ce n'est pas une raison du fait qu'il soit abonné aux problèmes de ce moquer ainsi. J'espérais malgré tout ne pas avoir été trop directe et ne pas l'avoir froissé vu que c'était son ami. J'avais tendance à dire tout haut ce que d'autres préférait garder pour eux. De tout façon, au point où j'en suis, cela ne peut pas être pire.
Voulant l'aider à récupérer un peu son pantalon, je demandais des serviettes à la serveuse et les lui tendis. Je ne voulais pas être trop entreprenante en allant l'essuyer moi même. Cela pourrait être mal perçu.

Voyant d'un coup qu'une queue s'était formée derrière nous, je décidais de recommander un café pour moi et de prendre sa commande à mes frais. C'était bien le moins que je puisse faire après lui avoir bousiller un pantalon. Il eut une petite hésitation avant de commander un thé en me remerciant de l'avoir invité. Je ne pouvais pas faire plus en attendant et je payais nos consommations avant que nous nous décalions pour laisser les autres être servi.

Pendant qu'il essayait de nettoyer son pantalon, j'essayer de mon côté de deviner si c'était lui ou non et si c'était juste un effet de mon imagination qu'il ressemble à quelqu'un que je cherchais. Il vit d'ailleurs que je le regardais de manière insistante et devait se demander pourquoi je le regardais ainsi. Biaisant, pour découvrir s'il s'agissait de la personne à laquelle je pensais et pour arrêter mes regards insistants, je me présentais. Je l'observais alors en utilisant mes pouvoirs, écoutant son coeur et le regardant avec attention, je voulais savoir s'il mentait ou non. Précaution inutile, il ne mentait pas et surtout ce n'était pas le bon nom. J'ignorais si ma déception se voyait sur mon visage, mais je décidais de passer et je lui devais des explications.

- Désolée si j'ai pu vous paraître grossière, mais je vous ai pris pour quelqu'un d'autre. Vous ressemblez beaucoup à l'ami d'une... amie.

J'avais hésité à dire plus explicitement qui j'étais, mais il n'y avait pas de raison de le faire. Pourquoi se perdre en explication ? La mienne était plus simple et ça m'éviterait les conseil que j'entendais toujours de la part de mes supérieurs, abandonner les recherches. Sa réflexion me tira de mes pensées et me fit sourire, un peu en retard certes, mais je m'étais un peu trop concentrée sur sa réponse.

- Ça ne m'étonne pas, qui aimerait se faire noyer dans du café... La prochaine fois qu'on se croisera, vous n'aurez pas le temps de faire un pas qu'il partira en courant !

Cela détendais l'atmosphère et en plus j’enchaînais sur sa tentative d'humour, sans doute avait-il été gêné par ma fixation sur lui. Je le comprenais et en étais désolée, mais la situation avait été tellement irréelle que j'avais voulu savoir. Dommage que je me sois trompée et qu'il n'ait pas semblé mentir en disant son nom. Encore que John Smith, cela faisait bizarre comme nom, on dirait comme dans les films le nom qu'on donne aux amnésiques. Enfin, si le sujet revenait la dessus je pourrais toujours en apprendre un peu plus.

La serveuse déposa la commande sur le bar en nous recommandant de faire attention cette fois. J'ignorais le regard insistant qu'elle portait sur moi, car il n'y avait aucun doute sur le fait que c'était ma faute et non celle de John. Je pris donc dans chaque main les commandes et tendis son thé à John. Je n'eus aucune hésitation et même si ma façon de tenir et de bouger les tasses pouvaient paraître dangereuse, cette fois je faisais attention et j'étais sure de moi.

Je jetais un coup d'oeil vers son ami qui devait certainement l'attendre. J'aurais bien aimé discuter encore, mais à mon avis il devait bien y avoir une raison pour qu'ils se voient ici. Ce serait quand même énervant pour moi que je les dérange encore un peu plus.

- Je vous dérange peut être, vous deviez discuter de choses importante et je ne voudrais pas vous déranger... Même si se serait dommage de se quitter comme ça. J'aurais pu apprendre les bonnes manières à votre ami !

J'eus un petit sourire, quelle excuse ! Mais bon je n'allais pas non plus lui dire... Lui dire quoi ? Que je l'appréciais et que j'aurais aimé faire plus ample connaissance... en tout bien tout honneur bien sur. C'est comme ça que je l'aurais formulé, mais ça l'aurais surement fait fuir, ou ça lui aurait donné des idées. Mais malgré tout, cela laissait une ouverture pour qu'il puisse m'inviter à m'asseoir.
*Rêve pas ma vieille, vu ton entrée en matière, il y a peu de chance pour que ça marche...*
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyMer 15 Juin - 19:58

    John ne comprenait que difficilement les reproches sous-entendus ou clairement formulés par la jeune femme qui en plus de le doucher avec son café aurait tout de même pu l'ébouillanter. S'il avait été du genre à ne pas avoir sa langue dans sa poche, il lui aurait sûrement fait remarquer que si les manières d'Eogan ne lui plaisaient pas, rien ne l'empêchait d'en faire abstraction. Qui était-elle pour juger son ami, après tout ? Non, cela ne convenait pas à John, et cela devait sans doute se lire sur son visage moins souriant que quelques secondes plus tard même s'il conservait malgré tout un sourire poli.

    Tamponnant fébrilement son pantalon en espérant pouvoir l'arranger un peu alors qu'il savait que c'était peine perdue, John avait passé commande auprès du serveur de la boisson qu'Alix proposait de lui offrir pour se faire pardonner. C'était une charmante attention, d'autant plus qu'elle n'était absolument pas obligée vu que John n'avait rien exigé en guise de réparation. Ils s'étaient ensuite écartés de manière à laisser suffisamment de place aux personnes qui faisaient la queue derrière eux, afin qu’eux aussi puissent commander des cafés et les renverser sur des inconnus.

    Le regard de la jeune femme s'était suffisamment appesanti sur John pour le mettre mal à l'aise, au point qu'il se demanda un instant s'il n'avait pas un morceau de tartine beurrée ou n'importe quoi collé sur le visage qui puisse expliquer cette manière qu'elle avait de l'observer avec autant d'insistance. Comme à chaque fois qu'il était mal à l'aise, quelques points lumineux à peine plus gros que des grains de sel se mirent à scintiller autour du mutant l'espace de quelques secondes, avant de finalement s'estomper. Il y avait peu de personnes - pour ne pas dire presque personne - capables d'apercevoir les premières manifestations du pouvoir de John, du moins pas depuis qu'on l'aidait à maîtriser son pouvoir pou l'empêcher de se transformer en sapin de noël au moindre pic de stress. Les leçons fonctionnaient plus ou moins, et en fait tout dépendait de la personne face à laquelle il se retrouvait. Il y avait ceux et celles face auxquel(le)s John parvenait à maîtriser ses particules, et il y avait quelques rares personnes face auxquelles il ne parvenait qu'à les pétarader lamentablement tant il était intimidé. Alix figurait - dieu merci - dans la première catégorie.

    Sitôt les présentations faites, une déception bien visible apparut sur le visage de la jeune femme, et John se demanda s'il ne ferait pas mieux de s'éclipser discrètement. Qu'est-ce qu'il pouvait y avoir de décevant dans des présentations ? Avait-elle parié avec une personne installée dans ce café qu'il s'appelait Michael ou Peter ? Nerveusement, John observa les gens installés aux tables dans le café, avant d'apercevoir la mine interrogative d'Eogan, qui ne comprenait pas ce qui pouvait bien provoquer une telle attitude chez son ami. Il n'était effectivement guère résistant aux femmes ou aux conflits, mais dans ce cas précis il y avait quelque chose qui ne collait pas vraiment.

    Alix finit par s'excuser, expliquant qu'elle l'avait confondu avec l'ami d'une ami. Ce qui John ignorait mais qui demeurait un peu étrange, c’était cette volonté de vouloir percer à jour un homme qui n’avait rien fait de bizarre ou de suspect et qui n’avait qu’une simple ressemblance avec l’ « ami d’une ami ». C’était léger, surtout si on considérait que n’importe quelle personne avait au moins un sosie dans le monde. Et ça l’était encore plus de se baser sur son patronyme – John Smith – qui n’était absolument pas la dénomination standard des amnésiques, mais seulement le patronyme le plus répondu dans les pays anglophones. Au final, heureusement que John ne savait rien de ce raisonnement étrange, parce qu’il aurait pu prendre peur de faire ainsi l’objet de supputations sans réels fondements.
    Une expression de soulagement succéda au malaise de John peu avant qu'il ne reprenne la parole:

    Désolé...

    Leur commande fut bientôt prête, et John attrapa sa tasse de thé après qu'Alix ait fait de même. S'apprêtant à la remercier pour la boisson chaude pour ensuite rejoindre Eogan, il fut surpris qu'elle poursuive la conversation, déclarant qu'elle le dérangeait plus que probablement mais qu'il était dommage qu'ils se quittent de cette manière. Une explosion de particules fut évitée de peu alors que John commençait à paniquer: est-ce que cette femme était en train d'essayer de le DRAGUER ? Il épela le mot dans sa tête une première, puis une seconde fois, comme essayer de se persuader que ce n'était pas le cas et qu'il ne craignait absolument rien. Elle revint finalement sur les manières d'Eogan, et cette fois John ne trouva pas de mots suffisamment cohérents pour fournir une réponse qui voulait dire quelque chose. Ce qui était certain, c'est que la tentative d'approche un peu frontale et les réflexions concernant son ami ne lui plaisaient absolument pas.

    Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il ne puisse fournir une réponse convenable. De longues secondes qui lui permirent d'envisager un tas de scénarios: prétexter un rendez-vous n'aurait pas été crédible, pas plus que de fournir une excuse à peu près plausible "je donne une interview dans 40 minutes" qui aurait pour le coup soulevé un tas de questions auxquelles John n'avait pas nécessairement envie de répondre, surtout si c'était pour que fusent entre deux questions sur lui-même des réflexions concernant les manières d'Eogan... Il ne restait plus aucune table de libre dans le café, et même s'il restait des places libres avec des étudiants, des couples ou des collègues de travail, John ne se voyait pas lui conseiller d'aller tenir la chandelle à l'un des couples installé paisiblement en salle.

    Vous pouvez vous installer avec nous si vous le désirez.

    Un sourire aimable qui se voulait engageant fut adressé à Alix. C'était à elle de décider si elle aurait le courage de supporter celui qu'elle avait tant critiqué.
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptySam 18 Juin - 16:58

Je fis une remarque sur son ami qui ne venait pas l’aider, pour moi c’était innocent, juste une petite blague. Je ne pensais pas qu’il ait pu prendre cela mal et étant plus concentrée à déterminer si cela pouvait être lui que sur ses réactions à mes paroles, je ratais le premier avertissement. Alors que les commandes étaient en préparation, nous nous écartâmes un peu de devant tout le monde et John continuait à éponger tant bien que mal son pantalon.

J’essayais toujours de savoir si c’était lui ou non, il m’était impossible de le savoir, il y avait longtemps que je n’avais regardé la photo. Il devait sentir mon regard car il releva la tête vers moi interrogatif et je vis du coin de l’œil des petites lumières autour de lui. Etonnée je fermais les yeux en me les frottant, j’avais du trop faire d’effort avec mon pouvoir pour voir des trucs comme cela. Je ne pensais pas que c’était la manifestation du sien et que seul le fait que j’utilise ma vision accrue –entre autre- me permettait de les voir. J’arrêtais de le regarder comme s’il y avait quelque chose qui n’allait pas pour me présenter, une manière comme une autre de vérifier la correspondance des noms ou juste me dire que je m’étais trompée et m’étais faite de faux espoirs.

Malheureusement pour moi, les noms ne correspondaient pas et même s’il me semblait bizarre comme nom, que j’associais en particulier à des amnésiques –heureusement que je ne lisais pas ses pensées sinon je me serais rendue compte de ma bêtise vu que son nom était le plus répandu aux USA, mais mon visionnage de films américains et ma connaissance française de ce genre de choses ne m’avait pas permis de le savoir. Je me disais seulement que ce nom était étrange, mais qu’il n’était pas étonnant qu’il y ait quelqu’un qui le porte.

Malgré cette réflexion, je n’avais pas pu empêcher ma déception de se voir et il sembla étonné de ma réaction. Je ne me voyais pas lui expliquer toute l’histoire, surtout que la personne concernée n’aurait certainement pas apprécié, et me contentais de raccourcir au maximum les explications. Malgré tout, il semblait toujours étonné et s’excusa. Ou l’art de mettre quelqu’un mal à l’aise, il y avait des fois où je manquais de tact vraiment.

- C’est moi qui m’excuse de vous avoir mis mal à l’aise pour une simple ressemblance. C’est que je ne l’ai vu qu’en photo et que normalement ils ont déménagé, c’est pour ça que je vous ai regardé ainsi… Enfin, tout ça pour dire que vous n’avez pas à être désolé alors que c’est moi qui me fait des films pour rien.

Notre commande fut enfin prête et même s’il aurait parut plus vraisemblable de se quitter la dessus, je ne pus m’empêcher de proposer de passer plus de temps ensemble, sans arrière pensée. Je remarquais alors que je l’avais coupé dans son élan, qui devait être de partir rejoindre son ami.

Je vis sa confusion lorsque je commençais à lui dire qu’il était dommage de se séparer comme cela. Il devait avoir interprété cela comme une invitation et ne devait pas savoir comment y réagir. Finalement, la méthode directe aurait peut être été meilleure, au moins cela aurait mis les choses à plat. Enfin, j’étais trop souvent trop directe et j’essayais de changer cela car je savais que ça avait tendance à perturber les gens. Sauf qu’apparemment c’était pire si j’essayais de tourner autour du pot et de sous entendre certaines choses.

Mais le pire fut quand je trouvais une excuse quand à la possibilité de rester avec eux, prétextant que je voulais apprendre les bonnes manières à son ami. Je compris que j’avais mis les pieds dans le plat. Non seulement je passais pour une faiseuse de morale et en plus je l’avais mis en colère, enfin pour ce que je pouvais en constater, c’était la meilleure option. Etonnement il ne se mit pas en colère comme j’aurais pu m’y attendre, mais contre toute attente, il m’invita à rester. J’en restais bouche bée… Je n’avais pas su voir qu’il tenait à son ami et que mes paroles le blessaient, mais en plus il trouvait le courage de me dire de venir avec eux.

Certes, j’avais une bien piètre conscience de l’amitié, vu que les seuls vrais amis que j’avais pu avoir été restés en France et que ceux avec qui je restais s’apparentaient plus à des connaissances qu’à de vrais amis. Sauf une personne, Warren, qui avait fini par m’accepter comme j’étais et qui me connaissait mieux que personne. Enfin, tout ça pour dire que niveau compréhension des gens et des liens amicaux forts, j’étais nulle et que je mettais les pieds dans le plat. Comment rattraper cela ? En m’excusant certes, mais j’avais peur qu’il soit trop tard et que le mal soit fait. C’est d’une blanche et livide que je m’expliquais (je ne rougis pas quand je fais des bêtises je blêmis).

- Je suis désolée, je ne voulais pas vous irriter ou vraiment critiquer votre ami… C’était plus de l’humour, déplacé je m’en rends compte maintenant, mais tout à fait innocemment.

Je ne savais pas si j’étais claire ou pas, d’habitude je ne me mettais pas dans ce genre de situation, j’évitais les quiproquos de ce genre. Ma main libre fut occupée tout du long à tortiller une mèche de cheveux, tandis que je bafouillais presque mes excuses et mes explications. J’étais mortifiée de voir que j’avais fait ce genre de bêtises et comprenais que c’était surement par simple politesse qu’il m’avait malgré tout proposé cela. Malgré sa proposition plus qu’avenante et engageante, accompagnée en plus d’un sourire, je ne pouvais m’empêcher de me sentir très mal et me dire qu’il valait partir avant de m’enfoncer d’avantage. Si seulement je pouvais effacer cette conversation, qui pourtant, malgré le café renversé, n’avait pas trop mal commencée.

- Je vous pris d'essayer d'oublier mes paroles malheureuses, j'ai manqué de tact et je voulais seulement trouver une sorte d'excuse... Si vous acceptez malgré tout ma présence, pas juste par politesse, je viendrais avec plaisir. Je comprendrais que vous refusiez.

J'avais pris malgré moi une formule de politesse et quittais mon aisance en Anglais, avec mon sentiment de mal être, je perdais mes moyens et je n'aurais pas été étonnée de retrouver mon accent français.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptySam 16 Juil - 14:05

    Installé à la table, Eogan attendait que John le rejoigne. De manière très étonnante, celui-ci était resté à se faire inonder le pantalon par une inconnue et semblait même discuter avec elle. Cela avait été suffisamment comique – mais encore fallait-il bien connaître John pour trouver ça drôle – pour qu’Eogan se fasse remarquer en pouffant un peu trop fort… Ce qu’il ignorait, c’était que la jeune femme en question avait cru que le fait de renverser quelque chose sur John lui donnait le droit de faire un commentaire sur Eogan, et ce dernier aurait probablement été ravi de voir que John avait pris sa défense avec suffisamment de subtilité pour ne pas provoquer d’esclandre ou paraître grossier en laissant entendre qu’elle pouvait se joindre à eux si elle pensait pouvoir supporter la grossièreté du chasseur de têtes…

    Si la même situation s’était produite dans le sens inverse, Eogan n’aurait probablement pas faire preuve d’autant de tact, notamment parce qu’il s’agissait d’une inconnue qu’il ne rencontrait ni pour le travail, ni pour quelque chose de précis. Il était de loin moins patient que John et aurait probablement laissé échapper une réflexion bien sentie avant de conseiller à la jeune femme d’aller s’asseoir ailleurs, là où personne n’était doté du sens de l’humour. Au final, c’était tombé sur son ami, et John était tout bonnement incapable de contredire trop fermement une femme possédant la capacité de lui crier dessus, donc à moins qu’Alix ait été muette…

    John n’avait aucune idée du fait que sa phobie des femmes faisait l’objet d’une réflexion plus ou moins intense de la part de son ami. Occupé à éponger son pantalon, il avait véritablement fait tout son possible pour se rendre de nouveau présentable, mais malheureusement une énorme tâche humide persistait le long de l’une de ses jambes… Avec un peu de chance, ça passerait peut-être inaperçu sur son jean. Et d’ailleurs, si John avait porté un pantalon de costume, l’effet aurait été encore plus visible, donc réellement catastrophique.

    Lorsque John commença à devenir trop nerveux pour empêcher ses particules de devenir visibles, il vit son interlocutrice fermer et rouvrir les yeux en se les frottant, visiblement peu certaine de ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux. C’était la réaction typique des gens peu habitués aux phénomènes étranges, et John fut presque soulagé de ne pas l’embarrasser ou l’effrayer avec seulement quelques points lumineux dansant autour de lui. Alix avait fini par cesser de l’observer et n’avait rien dit ou demandé sur le phénomène en question. John ne s’en plaignit pas, bien au contraire !

    Au sujet de sa probable ressemblance à quelqu’un d’autre, John n’avait su quoi dire mais s’était assez instinctivement excusé de ne pas être celui qu’Alix avait cru qu’il était. La jeune femme s’excusa en expliquant qu’elle n’avait pas cherché à le mettre mal à l’aise, mais que la personne en question avait déménagé, qu’elle ne l’avait vu qu’en photo… et qu’elle se faisait des films pour rien. Un peu moins crispé, John esquissa un sourire qui se voulait encourageant :

    J’imagine que vous pourrez revoir vos amis dès qu’ils seront installés… Les déménagements compliquent toujours pas mal de choses, et malheureusement les liens se distendent lorsqu’on n’y prend pas garde.

    Ca lui allait bien de dire ça, surtout lorsqu’on savait que son entourage se résumait en tout et pour tout à son attachée de presse, aux membres du Réseau et à Eogan. John n’avait que lui comme véritable ami, et ils vivaient à 20 minutes l’un de l’autre… Alors pour ce qui était des liens distendus, c’était bien plus en appui sur ses écrits que sur son vécu personnel qu’il était capable de soutenir cette conversation.

    Suite à une énième remarque au sujet d’Eogan et à l’emploi d’une méthode bien trop directe pour son tempérament farouche, John ne pu cacher complètement sa confusion et son hésitation quant à la conduite à adopter ou la réponse à fournir… Il hésita longuement, peu habitué à ce genre de situations, et finit par inviter la jeune femme à s’asseoir à leur table après avoir vraiment bien vérifié qu’elle ne pouvait pas s’installer ailleurs (mais de manière discrète). Alix pâlit d’un coup, et John se demanda si elle n’était pas sur le point de lui crier dessus avant de faire un malaise inexplicable, et la jeune femme s’excusa finalement pour les critiques adressées à Eogan, assurant qu’il s’agissait bien plus d’humour déplacé que d’une critique. Plus mal à l’aise que jamais, elle lui présenta ses excuses avec un accent que John n’identifia pas, et elle avoua avoir essayé de trouver une « excuse », enchaînant ensuite sur le fait qu’il l’autorise à rester malgré cela en précisant qu’elle comprendrait tout à fait s’il venait à refuser… Le mutant ne put empêcher un léger sourire d’étirer ses traits pour indiquer qu’il n’était pas plus hostile à son interlocutrice que quelques minutes plus tôt :

    Vous pouvez vous installer avec nous si vous le désirez, l’offre tient toujours. Par contre je préfère vous dire tout de suite que mon ami goûte assez mal ce type d’humour et qu’il aura tôt fait de répliquer quelque chose de pas nécessairement aimable ou poli dans le cas où cela vous échapperait de nouveau en toute innocence…

    Le ton de John était resté poli et aimable, et son visage avait conservé son air avenant. Seulement, si Alix ne voulait pas faire les frais de la hargne de commercial d’Eogan, il valait mieux lui dire directement qu’elle n’avait pas intérêt à se livrer à se petit jeu face à lui.

    Nous sommes installés là-bas.

    D’un mouvement de tête, il indiqua la table qu’Alix avait repérée depuis un moment. C’était complètement inutile, mais certains réflexes ne trouvaient pas toujours leur utilité… John se fraya un chemin entre les tables occupées et reprit place près de son ami, posant la tasse sur la table avant de commencer à ôter manteau et écharpe. Eogan leva les yeux de sa tasse pour observer Alix avant de se pencher vers John avec un sourire espiègle aux lèvres, rendant presque instantanément ce dernier mal à l’aise.

    Non, ce n’est pas ce que tu crois !
    Bien sûr que non… Elle te renverse un truc dessus… Et pour te faire pardonner de t’être trouvé à l’endroit où elle renversait sa tasse, tu l’invites à ta table… - John chercha à protester mais Eogan ne lui en laissa pas le temps. – Allez, à d’autres !

    Il restait une unique chaise à leur table, située un peu à droite d’Eogan, de l’autre côté de la table.
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptySam 16 Juil - 22:38

J'avais fait une betise des le depart de la conversation, meme avant qu'elle commence. J'avais renverse mon cafe sur son pantalon, heureusement c'etait un jean, meme qui c'etait quand meme embetant pour lui. Il ne semblait pas m'en vouloir alors qu'il aurait eu toute les raisons de le faire. On eu alors l'occasion de faire la conversation pendant que je commendais un nouveau cafe et lui offrais ce qu'il voulait pour me faire pardonner.

La j'eus l'impression de le reconnaitre, mais il me dementit en me disant son nom. Malheureusement, je le genais en meme temps et trouvais une explication pour lui expliquer sans lui faire peur. Ce qui n'aurait pas manquer si je lui avais dit qu'il ressemblait a une personne que je cherchais de par mon boulot. A ce moment la, je vis des sortes de mirroitements autour de lui que j'imputais a mes pourvoirs, meme si d'habitude il s'agissait plutot de points noirs. Il accepta l'explication et me rassura sur le fait que j'allais revoir cette amie. Un jour peut etre, mais quand ca c'etait une autre histoire. Mais au vu de ce que j'avais dit je ne pouvais pas dire ca.

- Oui on aura l'occasion de se voir plus tard. Enfin on verra comment cela se passera... J'espere quand meme ne pas teop perdre contact. Ou plutor renouer puisque je l'avais perdue de vue justement a cause du demenagement.

Puis je fis la remarque de trop sur son ami et il reagit, non pas violemment xomme on pourrait s'y attendre, mais calmement, expliquant que j'allais trop loin. Je me retractais, n'ayant pas remarque qu'il risquait de mal prendre ma remarque. Je savais que parfois mes boutades pouvaient etre mal prises, mais je ne m'attendais pas a ce que ce soit le cas ici. Bien sur, je preferais admettre mes erreurs et expliquait mes paroles, m'excusant de ma maladresse.

Malgre que je pensais l'avoir trop enerve pour qu'il accepte que je les rejoigne a leur table, ce fut le contraire qui arriva. Il sembla accepter mes excuses et renouvela son invitation. J'appreciais son geste, car j'aurais plutot imagine qu'il m'envoie bouler. Il alla meme jusqu'a me mettre en garde contre le fait que mes paroles qui pourraient etre mal prises. Il etait hors de quesrion que recommence de la sorte, je trouvais que je m'en etais deja bien sortie avec mes bourdes sans faire encore plus de choses idiotes -enfin dire. Je me promis de surveiller mon langage et d'eviter toute rigolade aux depends de l'un d'eux. Malgre tout, je voyais impressionnee leur amitie et la maniere dont il l'avait defendu. Il y avait bien longtemps que je n'avais vecu cela, vu le demenagement entre autre et le manque de confiance envers les autres.

- Merci de me le dire mais j'ai suffisement dit de betises pour vouloir m'enfoncer encore plus. Je ne jouerais plus avec ce genre d'humour. Je n'aime blesser les gens meme sans le vouloir et ne tiens pas enerver votre ami.

Il etait reste calme, m'expliquant sans s'enerver ce qu'il valait mieux que j'evite faire. J'avais suffisement compris la premiere fois pour ne pas avoir envie de me faire remettre en place par son ami qui semblait avoir un plus fort caractere que John. Lui ne se priverait surement pas pour me rembarer direct. Enfin, heureusement j'avais fait une erreur sur la bonne personne, si on peut dire ca comme ca.

Je le remerciais alors encore une fois quand il m'indiqua sa table et le suivis. Je pus alors observer plus precisement son ami qui semblait... intrigue. D'ailleurs arrive a sa hautre John, bizarrement, lui dit que ce n'etait pas ce qu'il croyait. Je haussais les sourcils, quelque peu -meme plutot beaucoup- perdue par la conversation qui venait de s'engager. Il est vrai que la situation avait de quoi parraitre etrange. Je lui versais du cafe dessus, je parlais assez mal au sujet de son ami et malgre tout il acceptait ma presence. Je ne savais pas trop si je devais reagir a cet echange ou non, vu qu'aucune des paroles ne m'avaient ete adressees, je decidais de faire abstraction de cela et de me presenter. Autant partir sur de bonnes bases.

- Bonjour, Alix Pascale, enchantee! dis-je en lui tendant ma main. Je peux... demandais-je en designant la chaise libre a cote de lui.

Quand il eut repondu, je cherchais comment engager la conversation. Je ne voulais pas partir sur une betise -celle d'avant ou une nouvelle. J'hesitais donc a prendre la parole, car avec John c'etait le cafe qui avait servit de depart pour la conversation. J'etais polie, pas pour gagner un quelconque respect -que je n'obtiendrais surement pas qu'avec ca- ou pour essayer de faire ounlier ma mesaventure, mais juste parce que j'etais polie et que quelque soit la situation, je le restais, sauf en intervention ou des insultes pouvaient sortir.

- J'espere que vous ne m'en voulez pas de venir avec vous.

J'esperais fortement parce que dans le cas contraire, il etait sur que je partirais sans demander mon reste. Quelle idee j'ai eu pour faire ca? Enfin, on dit que je ne suis pas sociable, mais le probleme n'est pas la -enfin pas uniquement- c'est surtout que j'ai du mal a m'attacher aux gens. J'ai tendance a me fermer des que les questions se font trop precises.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyMar 23 Aoû - 10:52

    John avait cette manie de traiter de tous les sujets avec une aisance déconcertante alors qu’il n’en était absolument pas familier. C’était le cas de cette histoire de déménagement et d’amis perdus de vue, une chose que lui-même n’avait jamais vécue et qu’il ne pouvait qu’imaginer. Et dans la mesure où il était un auteur qui s’en sortait pas trop mal, il devait quand même avoir un sacré don pour imaginer les choses ! Cela dit, son inexpérience de ce type de relations ne se remarquait pas et c’était le principal. Déjà que l’amnésie n’était pas facile à vivre, alors si en plus on se débrouillait comme un pied pour dissimuler le fait qu’on avait peut-être vécu certaines choses importantes mais qu’on les avait oubliées… Non, ce n’était même pas la peine d’y penser !

    Alix expliqua qu’elle pourrait revoir ses amis plus tard, avant de formuler sa crainte de perdre le contact, ce à quoi John eût un sourire encourageant histoire de lui faire remarquer qu’il ne fallait pas qu’elle parte avec cette idée d’échec en fond si elle voulait que cela réussisse. Bien sûr, cela ne serait pas très explicite parce qu’il était rare qu’un sourire permette de faire passer autant de choses… Mais en tout cas, il lui souhaitait de conserver le contact avec ses amis malgré la distance : les amis – les bons – on n’en avait rarement des centaines… Raison de plus pour ne pas les perdre de vue !

    Peu après la mise en garde polie de John, Alix avoua avoir suffisamment dit de bêtise et John ne pu s’empêcher d’acquiescer… avant de commencer à regretter dans la seconde qui suivit, parce que confirmer que son interlocutrice avait dit beaucoup de bêtises en une seule fois n’était vraiment pas très poli. Un sourire un peu confus fut adressé à la jeune femme, alors qu’elle expliquait qu’elle n’aimait pas blesser les gens et qu’il ne souhaitait pas énerver Eogan. Sage décision, parce qu’il pouvait être d’un genre particulièrement hargneux quand on lui cherchait des noises…

    Ils s’installèrent finalement à la table où était resté Eogan, et Alix se présenta poliment. Eogan lui serra la main avait autant de politesse, acquiesçant simplement lorsqu’elle désigna la chaise près de lui. Si John l’avait faite venir jusqu’à la table, c’était plus que probablement pour qu’elle s’y installe… A moins qu’il ne soit devenu adepte du « oh bah meeeerde, j’ai changé d’avis : la place est prise »… mais ça ne lui ressemblait pas ; c’était plus le genre d’Eogan lorsque quelqu’un lui tapait sur le système. Il s’était donc présenté, fournissant son nom complet tout en repliant ses jambes qui prenaient jusque là pas mal de place sous la table. John s’installa avec son café peu avant qu’Alix ne leur re-demande s’ils ne lui en voulaient pas qu’elle les rejoigne :

    Dans la mesure où il ne reste plus une seule table de libre, non. Si la salle avait été vide, là je pense que je vous en aurais voulu…

    Eogan dans toute sa splendeur… John esquissa un sourire un peu crispé, craignant qu’Alix ne se mette à hurler comme le faisaient toutes les femmes lorsque quelque chose ne leur convenait pas. Eogan adressa un sourire insolent à Alix, avant d’ajouter un sucre à son café.
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyDim 4 Sep - 20:16

[HRP : Désolée pour l'attente...]

Cette discussion avait étrangement tournée, j'avais cru reconnaître en lui un homme porté disparu il y a un peu plus d'un an et son nom m'avait convaincue que ce n'était pas lui. D'ailleurs, si sur le coup j'avais cru que son nom était celui donné aux amnésiques, je me souvins que je confondais avec les Doe, mauvaise influence des séries américaines dans lesquelles je confondais un peu tout, surtout les noms. D'ailleurs, ce n'était pas que dans les séries que je confondais les noms, j'avais tendance à reconnaître les gens au physique, mais les noms m'échappaient parfois totalement. Enfin, mis à part ça, pour expliquer expliquer le fait de l'avoir confondu avec quelqu'un d'autre, je lui racontais que c'était le copain d'une amie qui était partie. Cela entraîna une petite discussion sur le fait qu'il fallait garder contact, malgré la distance.

Je fus contente qu'on change de sujet car de mon côté ce n'était que de l'invention, ou presque puisque je pourrais le transposer sur une de mes amies que je n'avais pas vu depuis un moment, mais bon, il n'empêchait que je n'étais pas à l'aise avec un sujet que j'inventais comme ça. Au moins, je ne le perdais pas trop et il renchérissait la dessus. Note : ne jamais lui dire que ce n'était pas la vérité. Il comprenait ce que c'était, enfin, c'était ce qu'il laissait voir. Je n'aurais jamais pu deviné qu'il mentait et puis ce n'était pas le plus important.

Alors que finalement, après maintes idioties, il accepta, dieu seul sait pourquoi, ma venue à leur table, il me précisa d'éviter de continuer à dire du mal de son ami. Ce à quoi je répondis que j'avais dit assez de bêtises comme cela. Il hocha vigoureusement de la tête à ma phrase et je ne pus m'empêcher de sourire. Surtout au vu du sourire confus qui suivi son hochement de tête. Chacun a ses spontanéités, et après tout, ce n'était que vérité, alors il n'y avait pas de quoi se mettre en rogne. Et puis, il en faudrait plus pour me mettre en colère.

Finalement il me conduisit à leur table, où il s'installa et je me présentais. C'était bien la moindre des choses et puis selon sa façon de réagir je pourrais aussi voir quel genre d'homme il était. Il se présenta donc en retour et changea un peu de position, me laissant la place de m'installer. Alors que je lui demandais si ça ne le dérangeait pas que je m'installe avec eux, non pas que je pense que John aurait changé d'avis -je lui en avais laissé suffisamment l'occasion pour cela-, mais lui aurait peut être préféré que cela ne soit pas le cas. Je m'étais posé la question un peu tard certes, mais bon...

Ce fut avec humour qu'il me répondit que vu que la salle était pleine, il n'allait pas refuser. Malgré tout, ne sachant pas si c'était pour rire ou non, je décidais de prendre ça comme une boutade et m'installait tout en le remerciant en souriant. Il paraissait manier assez bien l'ironie et la discussion promettait d'être amusante. Contrairement à John, il semblait assez direct et à mon avis n'irait pas par quatre chemin pour me dire ce qui n'allait pas ou pour me virer. Son sourire insolent ne m'avait pas échappé, c'est justement pour cette raison que j'avais penché pour une boutade et alors que je m'installais, je remarquais.

- Alors j'ai de la chance qu'il y ait du monde ! Ça aurait été dommage de commencer la discussion comme ça !

Je ne m'amusais pas par contre à lui rendre son sourire insolent, je me contentais d'un sourire calme. Je n'avais pas spécialement envie de jouer trop à un jeu quand je ne connaissais pas la personne contre qui je jouais, vu ma chance aujourd'hui, je risquais d'encore dire les mauvaises choses et là je sentais que j'allais m'en prendre plein la tête. Je ne savais pas vraiment comment entamer la discussion et je misais alors sur l'improvisation, encore, mais je restais sur du classique.

- Vous venez souvent ici ?

Commencer en douceur, mais en oubliant comment cela pouvait être interprété. Ils pourraient penser c'était une façon de draguer, cela pouvait pas mal y ressembler d'ailleurs, mais ce n'était pas le cas. De toute façon, que ce soit pris dans le bon ou mauvais sens, cela entraînerait la conversation.

- Moi oui, ça permet de se finir de se réveiller avant d'aller travailler... J'ajoutais d'une vois un peu plus basse, mais toujours audible, comme pour moi-même. Surtout avec certains horaires pas possible...

Je reposais mon regard sur mon chocolat, quelque peu inconsciente de les avoir peut être un peu soûlé. Qu'est-ce qu'ils en avaient à faire de mes histoires ? Enfin, ce qui est dit est dit, mais il n'empêche que si jamais ils m'ont faisaient la remarque, je me traiterais surement d'idiote, encore une fois... Ça ne doit pas être ma journée à ce sujet là, enfin cette fois, je ne blesserais personne, c'est déjà ça de gagner. Enfin, le fait que je parle d'horaire pas possible, ce qui était un peu exagéré, même si c'est vrai qu'il est parfois difficile de rester éveiller à certains horaires, était du au fait qu'au poste je faisais certaines fois les nuits.

Je relevais la tête vers eux, tranquillement, prenant une nouvelle gorgée de chocolat, et eux soudain une idée... Qui a dit que les idées sont toujours bonnes ? Certainement pas moi. Malheureusement, je la dis quand même.

- Au fait, si ce n'est pas trop indiscret, ça le sera surement, mais bon c'est dit, vous travaillez dans quoi ?

Après avoir pris conscience de mes paroles, je fermais les yeux une seconde. Leur métier ne me dérangerait certainement pas, mais le mien peut être... Je savais que certain appréciait peu les flics, ou d'autres trop. Je pouvais comprendre les premiers, que ce soit pour des raisons de démêlés avec la justice ou à cause d'un pouvoir, et, la plupart du temps, je ne pouvais pas supporter les seconds, justement à cause de leur avis sur les mutants. Restait tout de même la possibilité qu'ils n'appartiennent à aucune de ces catégories ou qu'ils se fichent simplement de ce fait. Il n'empêchait que je n'était pas à l'aise sur ce sujet que j'avais moi même lancé... Ce n'est vraiment pas mon jour.

- Moi je suis dans la police...

Je n'avais bien sur pas pu empêché ma main de filer droit attraper et tournicoter une mèche de cheveux, signe de mon embarra, pour ceux qui me connaissait un peu.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyMer 30 Nov - 13:35

(Désolé pour l’attente horriblement longue… ^^’’)

Alix avait finalement compris que si elle avait été invitée à s’installer avec eux, c’était précisément parce que cela ne dérangeait ni John, ni Eogan. Dans le cas contraire, il aurait été plus qu’évident qu’ils lui auraient conseillé d’aller s’asseoir ailleurs… Enfin surtout Eogan, parce que John avait pris comme résolution d’essayer de contredire les femmes le moins possible pour moins risquer de s’attirer leurs foudres par la suite. Et jusque là, ça fonctionnait plutôt bien, sauf avec les hystériques.

La jeune femme s’avoua chanceuse que la salle soit pleine, et Eogan échangea un regard avec John, se demandant en quoi elle pouvait s’estimer chanceuse techniquement parlant… Ca aurait pu être le fait de pouvoir s’asseoir confortablement, mais si la salle avait été vide, Alix aurait même eu le choix du roi pour ce qui était de se trouver une table. L’espace d’un instant, Eogan redouta qu’il ne s’agisse de l’une de ces personnes qui adoraient trouver une « victime » pour lui raconter sa vie avec un luxe de détails dont tout le monde se passerait pourtant volontiers… Il avait déjà subi ça à de maintes reprises, notamment avec des personnes âgées, lorsqu’il se rendait à la poste ou dans un supermarché pour faire ses courses. Il fallait dire aussi que même s’il était capable de rembarrer assez énergiquement une personne pénible, Eogan n’en restait pas moins un jeune homme avenant… donc une cible de choix pour ce genre de personnes. Pour ce qui était de John, c’était sans doute encore pire, et Eogan ne comptait pas le nombre de fois où les petites vieilles s’entichaient de lui, bonne patte comme il l’était !

Alix ne suivit pas Eogan sur la démonstration d’insolence, et le mutant interpréta ça comme la preuve qu’elle pouvait être d’agréable conversation. Elle leur demanda finalement s’ils venaient souvent ici, précisant de manière moins audible que cela lui permettait de se réveiller avant d’aller travailler. John eût un sourire et fut le premier à répondre :

Je viens assez régulièrement, également. Pas à une heure particulière ou dans un Starbuck’s particulier ; j’aime le fait qu’on puisse en trouver quelle que soit la direction que l’on choisisse d’emprunter !

Eogan resta un instant concentré sur son capuccino avant de répondre à son tour.

Parfois ça ne suffit pas toujours pour se réveiller.

Son sourire était cette fois beaucoup moins insolent, indiquant qu’il était tout à fait apte à soutenir une conversation pour peu qu’on ne l’irrite pas de bon matin avec des questions stupides. Son caractère parfois un peu entier était parfaitement compatible avec celui de John – ou son absence de caractère bien défini, en fait – puisque que le mutant avait souvent tendance à tempérer autant qu’à apaiser son remuant ami par sa seule présence.

Alix poursuivit en leur demandant ce qu’ils faisaient dans la vie, et Eogan parvint à retenir un « pourquoi, vous êtes de la police » lorsque John posa son regard sur lui en étant pleinement conscient qu’une bombe serait lancée dans la seconde. Et cette intuition évita pas mal de tensions autour de la table, parce qu’Alix annonça qu’elle travaillait dans la police tout en jouant distraitement avec une mèche de cheveux…

Je suis écrivain, et également scénariste. En fait ça dépend des projets sur lesquels je travaille.
Chasseur de têtes freelance. Le genre de job où le café coule à flot pour réussir à terminer le boulot en cours… !
Pareil pour l’écriture. L’inspiration vient parfois juste avant le sommeil, alors pour en tirer profit, il faut parfois enchaîner les cafés.
Qu’est-ce qui vous a attirée vers ce métier, si ce n’est pas trop indiscret ?

« Tabasser des types en étant sous couvert de la Loi », n’était pas une réponse satisfaisante à ce genre de questions. Ni Eogan ni John n’avait une mauvaise opinion des forces de l’ordre, mais il fallait tout de même admettre que certaines abus au départ rares et exceptionnels devenaient de plus en plus fréquents…
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyDim 15 Jan - 17:29

[HJ : Cette fois c'est à moi de m'excuser pour l'attente très longue... Je relance la question du passé de John, mais il me parait normal qu'elle pose cette question. Bien sur, je vais éviter de faire à nouveau des allusions mal placée. A toi de voir comment tu veux gérer la question ou si tu veux carrément que je chance ça.]

Je voulais éviter de recommencer les même bêtises, d'après ce que j'avais compris du caractère d'Eogan, il ne serait pas aussi aimable que John et je risquais d'n entendre pas mal si je me risquais aux mêmes sarcasmes. A défaut de savoir tenir ma langue, je savais apprendre de mes erreurs et je n'allais pas me risquer à dire des choses qui rendraient la conversation assez difficile ou à se qu'elle se termine de manière abrupte. J'étais toujours polie quoi qu'il arrive et qu'elle que soit ma pensée au sujet des personnes avec qui je parlais. Pour l'instant, je n'avais rien à dire contre l'un d'eux si ce n'est que John devait être pas mal patient.

Enfin, mes paroles semblèrent les étonner, en y repensant, il était vrai que cela laissait à désirer et que c'était bizarre, si jamais la place n'avait pas été pleine, je n'aurais pas eu à m'asseoir à leur table. Enfin, je ne restais pas sur cette phrase étrange et eux ne relevèrent pas non plus. J'avais du confirmé à John que j'étais une femme étrange, mais cela ne me dérangeait pas, cette impression m'avait souvent suivi étant plus jeune, j'étais celle qui restait dans son coin et qui fuyait la compagnie, quand j'étais avec des gens, c'était encore pire, car j'avais peur de moi-même. Aujourd'hui c'était différent, je pensais beaucoup et les mots sortaient comme ils venaient, ce qui donnait des drôles de phrases, parfois incompréhensible si on n'est pas dans ma tête. Eogan me lança sur une pente abrupte de l'insolence, mais je ne voulais pas rentrer dans ce jeu là, surtout en ignorant les règles, donc je n'allais pas prendre de risques avant de connaitre un peu mieux la personne avec qui je parlais.

Finalement, plutôt que de rentrer dans son "jeu", même si j'ignorais quel était-il, je demandais s'ils venaient souvent ici, une façon d'engager la conversation. Aucun d'eux ne réagit mal à cette question alors je compris que je n'avais pas fait d'erreur. J'eus une réponse assez fournie de la part de John, la réponse d'Eogan fut plus concise. Mais j'eus le plaisir de voir qu'Eogan avait quelque perdu son sourire arrogant, m'encourageant dans le fait que la discussion ne le dérangeait pas. Peut être avais-je été un peu trop perturbée par ce que m'avait raconté John et que je m'étais faite une un peu trop mauvaise idée du caractère d'Eogan. Enfin, j'étais d'accord avec eux, cela faisait du bien de pouvoir trouver n'importe où et quand on veut ce genre de café pour se remettre en forme et aussi que parfois cela ne suffisait pas. C'est vrai que parfois après plusieurs nuits de patrouilles et parfois la reprise était difficile et un bon café -voir même plusieurs- ne suffisait pas.

Je hochais simplement la tête, il n'y avait pas grand chose à ajouter suite à cela. Quelque peu curieuse, je leur demandais ce qu'ils faisaient, je pouvais supposer que John avait un travail avec des horaires variables vu qu'il ne prenait pas le café à heure fixe. Par contre le fait qu'il ne prenne pas forcément au même endroit me laissait plus perplexe et me donnait moins d'indice. Etre flic n'impliquait pas forcément que, comme dans les films, nous faisions des pauses café pendant le service, bien au contraire, donc, cette supposition était surement erronée. J'eus finalement une réponse de leur part. Un écrivain et un chasseur de tête. Je pouvais imaginer que l'un comme l'autre devait avoir pas mal de boulot, même si je ne connaissais pas vraiment leur métier. J'étais heureuse de constater qu'aucun des deux n'avait, en apparence, mal réagit face à la mention de mon propre métier. Ecrivain... je ne me rappelais pas avoir lu un de ses livres, aimant lire, j'aurais été curieuse d'en lire un. Mais là n'était pas la question et on m'en avait posé une et je n'allais pas passer outre, au risque d'être mal polie.

- Je voulais aider les autres... Il y a d'autres moyens, mais apprendre par coeur des textes de lois ou d'autres choses n'étaient pas spécialement mon truc. De plus, je suis assez sportive et j'ai besoin d'agir physiquement. Maintenant j'essaye surtout de contrebalancer mes collègues et de faire en sorte que la loi soit appliquée pour tous de la même manière et qu'il n'y ait pas de différence pour quelle que raisons que ce soit.

J'étais à mille kilomètres de la pensée de mes autres collègues, que ce soit envers les mutants ou d'autres personnes, il faut le dire. Je n'étais pas du genre à faire du favoritisme envers certaines personnes, mais je faisais en sorte qu'elles ne soient accusées à tord juste pour ce qu'elles étaient. Quand au fait d'aider les autres, c'était vrai, on m'avait abandonné quand j'avais eu le plus besoin d'aide et j'avais du apprendre à me débrouiller seule et ce malgré les flics, qui à mon époque étaient moins sur les nerfs à ce sujet là. Alors plutôt que de devoir plancher sur des textes de loi que j'aurais surement abandonné au bout de quelque temps, j'avais décidé de me tourner vers autre chose.

- C'est parfois étonnant de voir à quel point certains sont bornés...

Ah ça ! Parfois j'avais envie de les frapper vu à quel point ils étaient chiants et macho, il fallait le dire. De toute façon, je n'en avais jamais fait qu'à ma tête, quoi qu'ils en disent, m'opposant plus ou moins ouvertement à eux. Heureusement, j'avais quelques collègues avec qui la cohabitation se passait mieux et avec qui j'avais moins de problèmes de divergence d'opinion.

- Et vous, vous en êtes venu à faire ça comment ? Ça ne doit pas être quelque que l'on pense faire quand on est jeune..., Enfin, je pense, je vous avoue que je ne connais pas grand chose à vos métiers et à comment on devient écrivain ou chasseur de tête.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyLun 13 Fév - 20:41

(Je me suis déjà enterré en profondeur à cause du retard de réponse… Possibilité de me frapper pour m’apprendre à être plus rapide, xD !)

Eogan n’était peut-être pas la personne la plus facile à vivre lorsqu’on la prenait à rebrousse-poil, et Alix l’avait sans doute compris grâce à la mise en garde à peine voilée formulée par John avant qu’ils ne rejoignent le mutant à la table. Pourtant, il était tout ce qu’il y avait de plus poli et avenant, à la seule condition qu’on ne le cherche pas trop… Mais au final, le mutant s’était montré charmant, permettant à Alix de s’installer à la table qu’il partageait avec John. La question de leurs emplois respectifs entra assez rapidement dans la conversation, ce qui n’avait dans le fond rien de suspect ou de déplacé. On imaginait mal entamer la conversation avec un ou une inconnue avec une question plus originale – donc moins vague – sans passer pour un curieux un peu bizarre dont il fallait se méfier. Et c’est justement pour cela qu’aucun des deux mutants ne rechigna à répondre avec honnêteté à la question de la jeune femme.

La concernant, Alix avoua qu’elle avait souhaité aider les gens sans pour autant avoir à apprendre des textes de lois par cœur, et comme en plus de ça elle avait besoin de s’investir physiquement, elle avait choisi son métier en fonction. John acquiesça une première fois avant de se brûler avec le contenu de sa tasse en y faisant glisser un sucre, puis une seconde fois lorsque la jeune femme exprima l’envie qu’elle avait eu de faire appliquer la loi partout, pour tous, et de la même façon.

Il y a encore beaucoup à faire… - Ca, c’était du Eogan tout craché. - … non pas que cela vous soit intégralement imputable, mais il y a encore pas mal d’inégalités dans l’application de la loi. J’espère cependant que votre métier vous apporte satisfaction et que vous parvenez au résultat auquel vous aspiriez étant plus jeune…

C’était sincère, et le mutant ne cherchait absolument pas à être désagréable. En vieillissant, il avait vu certains de ses amis abandonner ce qu’ils avaient mis des années à obtenir simplement parce qu’ils ne parvenaient pas à en jouir de la manière dont ils le souhaitaient réellement. C’était beau d’avoir des rêves ou des aspirations nobles, mais quelques fois on se noyait dans le fossé qui séparait ces mirages idéalisés de la réalité…

C’est une belle vocation. – John avait souri assez timidement, nettement moins expansif que son ami sur le sujet. – Il faudrait peut-être un peu plus de policiers qui souhaitent réellement le devenir plutôt que de gens souhaitant simplement porter une arme… - Eogan acquiesça en silence. – J’ai eu quelques rapports avec la police il y a peu, et certains sont davantage pour le fait de jouer au cow-boy et au voleur que pour le fait de faire respecter la loi…
Ca n’aide pas vraiment à améliorer l’image de la police, surtout.
Déjà que – sans vouloir vous offenser – cette image n’est pas très reluisante…

On pouvait comprendre que certains policiers prennent peur face à des voyous ou à des mutants et leur tirent dessus en légitime défense, mais on comprenait nettement moins le besoin qu’avaient certains policiers d’affirmer leur supériorité sur un suspect en le malmenant ou en le menaçant – sans parler des insultes. Alix s’étonna que certains de ses collègues soient bornés, et Eogan esquissa un sourire amusé :

Peut-être qu’ils disent de vous que vous essayez d’amener trop de changement dans leur routine… Ca se passe également de cette manière lorsqu’on introduit un jeune manager dans une entreprise ; en général les plus âgés font de la résistance et militent pour continuer de faire « comme on fait depuis 30 ans »…

Alix les interrogea finalement sur ce qui les avait amenés à choisir ces métiers pas vraiment communs, avant d’avouer qu’elle n’y connaissait de toute manière pas grand-chose. Ce fut Eogan qui répondit le premier :

C’est venu assez spontanément, en fait. Je voulais travailler dans les ressources humaines, mais sans le côté horrible du secteur qui consistait à dire aux gens de ramasser leurs affaires et de rentrer chez eux parce qu’ils sont virés… si vous voyez le genre. – Cette manière de gérer les salariés avait d’ailleurs valu pas mal de suicides ces dernières années. – Alors pour ne pas virer les gens, il faut soit se concentrer sur l’aspect formation, soit sur le recrutement… soit avoir sa propre entreprise. Mais dans le troisième cas, c’était s’attirer encore plus de problèmes qu’en se contentant de virer les gens… - Le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’Eogan avait une vision horrible des ressources humaines. – Et le choix a été vite fait. Ca demande pas mal d’études mais surtout beaucoup d’heures passées à d’abord apprendre les choses sur le tas avant de commencer à théoriser et à débaucher untel pour l’envoyer dans une autre entreprise…

John avait nettement moins de choses à dire sur le sujet, et c’est avec un sourire presque gêné qu’il répondit :

Pour moi, c’est plutôt venu comme ça, de manière imprévue… Une amie a trouvé que j’écrivais des choses intéressantes, puis elle l’a fait lire à une amie, pour à l’amie d’une amie, et euh… - John toussota avec nervosité. – J’ai été contraint de céder sous la pression de mes « fans »… et j’ai contacté un éditeur. C’est grâce à elles, au final…
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyMar 13 Mar - 17:41

[HJ : Non je ne vais pas te frapper (ou alors juste pour que tu arrête de me le proposer à chaque fois ^^). Cette fois c'est à moi de m'excuser de mon retard, j'ai eu pas mal d'empêchements et mis un peu de temps à écrire ce rp.]

J'ignorais si c'était parce que John m'avait prévenue du caractère d'Eogan que j'avais réussi à ne pas dire de bêtises ou s'il avait exagéré, mais toujours est-il que la conversation roulait calmement et sans problèmes à l'horizon. Ça n'était pas pour me déplaire et j'aimais cette conversation. La première question avait été celle qui me semblait la plus pertinente pour l'occasion, autant faire un peu connaissance. Partir sur autre sujet aurait été difficile, voire mal placé, nous nous connaissions depuis seulement quelques minutes, pas assez pour entrer dans leur vie privée en posant des questions trop personnelles.

Bien sur, le fait de leur dire quel était mon métier apporta son lot de question sur mes motivations à le faire. Je leur dis la vérité, sans non plus entrer dans les détails concernant les dites inégalités, c'était trop tôt pour savoir quel était leur opinion sur le sujet et il aurait été mal venu d'amener directement la conversation sur ce sujet. Les gens étaient assez sensibles sur ce sujet et plutôt froissable là dessus. Ne pas avoir la même idée qu'eux pouvait nous entraîner dans une conversation à sens unique vu que la personne en face n'écoutait pas les arguments donnés. Je fus heureuse de constater que les personnes en face de moi n'étaient pas des citoyens lambda qui se fichaient des autres et ne pensaient qu'à écraser ceux qui les gêner. Caricatural ? A peine !

- Ne vous inquiétez pas, je ne le prends pas mal. C'est vrai qu'il y a beaucoup à faire pour que cela change mais j'ai suffisamment de caractère pour m'imposer dans certaines situations. Et même si tout n'est pas comme je le voudrais, je suis plutôt satisfaite de ce que je fais.

Peut être d'ailleurs un peu trop de caractère, mais j'étais comme cela et ça avait créé des affrontements avec des collègues moins ouverts et plus têtes brûlés. Si elle n'avait pas été polie et surtout n'avais pas voulu rester un minimum en dehors des problèmes, elle les auraient volontiers traités de cons. Enfin, sachant que ce n'était pas comme ça que je les changerais, je m'abstenais de me les mettre un peu plus à dos. Ils reprirent la parole en parlant du fait que les policiers étaient du genre à frapper d'abord et à parler ensuite et que tout ce qui leur plaisait dans leur métier était leur arme, leur plaque et le pouvoir qu'elle leur procurait. C'était malheureusement vrai et ça ne risquait pas de m'offenser.

- Croyez moi, je vis avec eux -malheureusement-, alors vous ne m'offenserez pas. Si seulement ils pouvaient prendre conscience que ça ne rime à rien, ça serait déjà un grand pas fait en avant. Heureusement, il y a quelques flics qui ont encore une certaine morale. Je grimaçais légèrement, malheureusement, ces derniers n'étaient pas légion, mais la plupart du temps c'était les moins gradés, par conséquent ceux sur le terrain. J'espère que vous n'avez pas eu trop de problèmes...

Vu la façon dont c'était amené, il ne devait pas avoir quelque chose à se reprocher dans l'affaire dont il parlait. Je soupirais, c'était ça le problème avec le fait que ce soit ceux qui sont sur le terrain qui ont cette mentalité, ils étaient en plein dans l'action et par conséquent, ils faisaient ce qu'ils voulaient sur le coup. Après ils se faisaient peut être taper sur les doigts mais ils s'en fichaient. Au moins, le fait que les chefs ne soient pas comme eux permettait à ceux qui voulaient se battre contre ça de le faire. Même si ce n'était pas apprécié. D'ailleurs, l'explication d'Eogan était tout à fait plausible quand au fait qu'il n'aimait pas mes tentatives de changements et tout. Mais je pensais tout de même que le "mal" était plus profond, ils aimaient la peur qu'ils inspiraient aux autres et le pouvoir que cela leur donnait. Dans tous les cas, il était clair qu'ils n'avaient pas envie de changer leurs habitudes.

- Peut être, mais à mon avis le changement sera encore plus difficile à amener que dans une entreprise...

Simple constat, ne change que si on a envie de changer et même si dans les entreprises les gens râlent, ils se rendent compte qu'il vaut mieux changer. Là personne ne voulait changer et personne n'y aidait vraiment et surement pas le gouvernement. Enfin, je n'allais pas polémiquer là dessus pendant longtemps, surtout sachant que cela n'allait pas faire avancer les choses et que j'avais demandé de plus ample renseignements sur leur métier respectif, car il fallait le dire, je n'y connaissais pas. C'est donc avec une curiosité non cachée que je posais des questions sur les raisons qui les avaient poussé à faire leurs métiers respectifs.

J'écoutais avec attention ce qu'ils disaient, découvrant pas là même quelque chose de nouveau. J'adorais lire, mais de là à avoir quelqu'un qui écrive des livres et décrive son métier, c'était une autre chose. Quand au métier d'Eogan, c'était encore plus flou, je n'y connaissais absolument rien. Mais la curiosité était au rendez-vous et c'est avec attention que j'entendais ce qu'ils disaient sur leur métier. Alors qu'il expliquait pour quelle raison il était devenu chasseur de tête plutôt qu'autre chose dans le même secteur, je hochais la tête. Je comprenais très bien qu'on aimait pas à avoir à annoncer ce genre de chose à longueur de journée. Ça devait avoir de quoi démoraliser, à moins d'aimer la souffrance des autres. Ce qui ne semblait pas être le cas, surtout au vu de son choix de métier. Il était vrai que dépeint comme cela les relations humaines avaient un côté très... mauvais, mais je supposais quand même que ce n'était pas les seules actions qu'ils pourraient mener.

Ça a l'air de vous plaire. Et j'avoue que vu le tableau que vous dépeignez, c'est un bon choix que vous avez fait. Mais bon, ce doit être comme dans tous les métiers, il doit y avoir des choses qui ne sont pas plaisantes à faire.

Une situation ne peut jamais être totalement blanche ou totalement noire, mais j'avais l'impression que les problèmes qu'il pouvait rencontrer ne le dérangeaient pas et c'était tant mieux pour lui. Combien de personnes se sentait vraiment bien dans son boulot ? Peu de gens. Après il y avait bien sur ceux qui faisaient semblant. Pour ma part, je préférais me concentrer sur ce que j'aimais et essayer de changer le reste, plutôt que de m'en plaindre sans arrêt et de ne rien faire pour changer cela.

J'écoutais aussi bien sur ce que John disait de son propre métier. Étrange la manière qu'il avait eu de rentrer dans ce métier, mais y avait-il une véritable manière d'y entrer ? Je l'ignorais, mais si plusieurs personnes lui avaient conseiller de faire publier son libre cela voulait certainement sire qu'il était un bon écrivain dans son genre de livre. Avoir des fans avant même d'être publier, ça devait être une bonne chose, au moins il avait déjà des personnes qui vont vanter son livre.

- Ca doit être une bonne chose que, avant d'être publié, vous ayez déjà des "fans", comme ça vous aviez déjà un public. Vous écrivez quel genre de livre ?

J'étais curieuse et j'aimais lire, comme je devais bien avouer que je n'avais pas entendu parler d'un écrivain du nom de John Smith, je me renseignais. Je devais avouer à ma défaveur que j'avais parfois du mal à me souvenir du nom des écrivains, ne me restait que les titres.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyJeu 15 Mar - 18:25

(Euh bah pas de souci pour le retard, je crois qu’on s’est tous les deux habitués xD ! Là je me suis acheté une conduite et j’essaie d’être plus ou moins efficace pour répondre un peu avant un mois de délai Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] 476941 )

Eogan pouvait être un homme réellement charmant lorsqu’on savait se tenir convenablement en sa présence. D’ailleurs, le fait que John soit son ami tendait à vérifier ce précepte, parce que le mutant avait toujours beaucoup de mal à fréquenter des gros rustres qui n’avaient aucune éducation… Il n’y avait donc que le caractère pas toujours très facile d’Eogan pour apporter une très légère ombre au tableau, mais ça, John s’en était plutôt bien accommodé. Et puis il fallait dire aussi que John n’était pas vraiment la personne la plus difficile à vivre qui puisse exister, alors ça simplifiait ses rapports avec pas mal de personnes – hormis les femmes, bien entendu.

La conversation avait pris une tournure assez agréable, et il n’y avait donc pas eu un mot plus haut que l’autre, même lorsqu’il avait été question de la police et de cette détestable réputation dont elle jouissait à cause de quelques agents un peu mous du bulbe. Loin de faire un scandale parce que ses collègues étaient critiqués, Alix abonda dans les sens des deux mutants, expliquant qu’elle ne prenait pas mal leurs propos précisément parce qu’il y avait beaucoup à faire pour faire évoluer la réputation des policiers. Et elle estimait avoir suffisamment de caractère pour faire entendre son opinion et s’imposer lorsqu’elle l’estimait nécessaire, ce qui au final la laissait satisfaite de ce qu’elle faisait même si ce n’était pas au millimètre près ce qu’elle aurait voulu pouvoir faire… Une observation qui pouvait s’appliquer à bon nombre de situations ou de choix de carrière, en somme, même s’il ne s’agissait là que d’une conversation évoquant la manière dont les forces de l’ordre fonctionnaient.

Et vos collègues n’ont pas trop de mal à travailler avec une femme qui a du caractère ? Parce que dans ce genre de métier, sans trop vouloir caricaturer, les hommes revendiquent le statut de dominant…
Un peu comme dans l’armée…
Oui, dans l’armée aussi. Enfin quelques fois, avoir un supérieur à l’esprit ouvert, ça aide à aplanir les choses et à étouffer les débuts de conflits… - Eogan marqua une courte pause avant de poursuivre évasivement. – J’ai pu voir ça sur le terrain, en tant que consultant. Un autre avantage au fait de ne pas se satisfaire de virer des gens en ressentant une satisfaction déplacée…

Alix semblait se retenir pour rester polie, et Eogan connaissait bien le genre de problèmes qu’elle évoquait pour les avoir déjà observés grandeur nature. La résolution de conflits n’était pas vraiment sa branche professionnelle, mais il avait tout de même quelques notions de par sa formation, et à travers les quelques stages et premiers boulots qu’il avait exercés après l’obtention de son diplôme. La jeune femme mentionna une minorité de policiers encore dotés d’une once de morale, et John ne pu se retenir d’acquiescer, conservant encore à l’esprit Alice Drake, l’inspecteur qui l’avait tant mis mal à l’aise en salle d’interrogatoire mais qui lui avait malgré tout laissé un bon souvenir de par son professionnalisme. Alix laisse finalement échapper une toute petite phrase à l’intention de John, et le mutant hésita un moment avant de répondre.

Pas vraiment de problèmes… mais c’était surtout la procédure qui a été éprouvante sur pas mal de plans. Tant qu’il y aura des détraqués pour enlever des mu-…

Eogan venait de lui filer un coup de coude absolument pas discret pour le faire taire. Mauvais comédien au possible, il mit sa sur le compte de son coude qui aurait prétendument dérapé sur la table. John épongea rapidement la flaque qui s’était formée autour de sa tasse suite à l’intervention de son ami, et le rouge lui monta légèrement aux joues en même temps que quelques particules microscopiques commençaient à grossir… Il ne s’agissait de rien de visible à l’œil nu, sauf si l’on possédait une vue améliorée, du coup Eogan ne se rendit compte de rien. Heureusement, parce qu’il aurait été capable de filer encore un coup de coude à John !

Bref, ça s’était assez bien terminé…

Est-ce que cela suffirait à effacer ses dernières paroles où il avouait pratiquement être un mutant ? Rien n’était sûr, mais en même temps tous ceux qui connaissaient John Smith et son premier roman savaient également qu’il était mutant et avait du mal à contrôler son pouvoir en cas de gros stress (ou même de stress tout court). La conversation se poursuivit sur leurs métiers respectifs, et Alix perçut très clairement que les deux hommes étaient parfaitement à leur aise professionnellement parlant.

Il y a effectivement pas mal de choses désagréables, comme la comptabilité ou ce genre de choses propre aux fins d’années… Mais rien de bien repoussant en ce qui me concerne.

John sembla hésiter longuement avant de finalement reprendre la parole :

J’ai beau chercher, je ne vois rien que je n’apprécie pas au moins un peu dans mon métier… Mais j’imagine que c’est différent, c’est beaucoup plus un travail en profondeur qu’un travail qui demande d’avoir un résultat tout de suite…

Eogan devait trouver des professionnels, les débaucher, et les faire embaucher dans de grandes entreprises, autrement il n’était pas payé. Alix devait probablement interpeler des suspects et rendre des comptes si elle voulait garder son emploi. Même en se retournant les neurones dans tous les sens, John ne parvenait pas à voir ce genre d’obligations à faire des choses barbantes en lien avec son statut d’auteur…

Et vous, alors ? Qu’est-ce que votre métier vous amène à faire, est-ce que vous protégez des personnalités politiques, arrêtez des gens… ? On dit que le métier de policier est assez varié…

Eogan était curieux, et sur ce point les deux hommes s’étaient plutôt bien trouvés. L’instant d’après, Alix trouva que c’était une bonne chose d’avoir des fans bien avant d’être publié, ce à quoi John acquiesça avec l’air d’être vraiment d’accord, parce que très clairement, il n’aurait jamais songé à essayer de se faire publier si personne ne lui avait dit que ce qu’il faisait était vraiment très bien. Il devait beaucoup à ces infirmières, et il en avait tellement conscience qu’il aurait très certainement pu leur faire envoyer des fleurs chaque jour s’il avait été suffisamment riche pour l’envisager. Alix lui demanda finalement ce qu’il écrivait, et John reposa sa tasse avant de répondre :

C’est un mélange d’investigation et de science-fiction. Mon héroine est une journaliste, ce qui peut expliquer pas mal de choses… - Il esquissa un sourire amusé. – Tempête, je ne sais pas si vous en avez déjà entendu parler… ?

Eogan leva les yeux au ciel : la modestie de John l’étonnerait toujours !
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyMar 17 Avr - 19:04

J'avais pensé que le sujet de mon travail aurait pu faire prendre à la discussion une direction dont je me serait bien passé, mais aucun des deux n'était remontée contre la police ou au contraire n'allait en faire l'apologie à outrance. Encore que la deuxième possibilité aurait pu passé tant qu'on n'allait pas parler des mutants, car je n'aimais qu'on dise beaucoup de bien sur une arrestation de mutant, quand ce n'était pas justifié bien sur. Enfin, ils étaient au contraire conscient de la place de la police, mais aussi des difficultés qu'elle rencontrait. Surtout à cause de l'étroitesse d'esprit de ses membres.

Je ne risquais pas de m'insurger contre étant donné que pour la plupart de mes collègues je pensais la même chose qu'eux. Heureusement pour, j'avais suffisamment de caractère pour être respectée et qu'on me laisse tranquille. Ce n'était pas facile mais je n'étais pas dans la police pour me faire des amis, même si je devais avouer que certains avaient les mêmes idées que moi sur le métier, ce qui rendait les cohabitations plus faciles. Autant faire équipe avec des gens qui ont les même idées que nous, c'était plus simple pour bien faire son métier.

- Avec certains c'est difficile, mais je fais en sorte soit d'éviter de travailler avec eux, soit je mets direct les points sur les i que ça leur plaise ou non. Après ça, eux aussi évitent. Il faut savoir y faire avec des sexistes, il en existe dans tous les métiers anciennement réservés aux hommes. Je haussais les épaules. Avec certains j'ai laissé tombé le fait de changer leur façon de penser. Heureusement, je m'entends bien avec les autres. Après chacun fait des concessions. Je dois aussi avouer que notre chef n'est pas sexiste, donc c'est vrai que cela aide pour les équipes.

De toute manière, il aurait du mal à l'être, surtout avec sa fille dans son service. Non pas que je pense qu'elle soit parvenu à faire ce métier juste parce que son père était chef, mais qu'elle le verrait surement mal de sa part. Oh oui, j'avais fini par jeter l'éponge pour faire changer certaines mentalités et j'avais fini par les laisser parler comme si de rien était. Celle ne m'atteignait plus depuis le temps. Par contre, réussir à parler de certaines choses sans laisser sentir une certaine frustration m'était difficile. Les mutants, c'était le seul point pour lequel je n'avais pas encore abandonné la partie, mais je doutais d'y arriver un jour.

Finalement, fut mis sur le tapis une interpellation de John qu'il avait pas spécialement bien vécu. Ignorant tout de l'histoire, je dis quelque chose de plutôt neutre, m'appuyant sur ce qu'il en avait dit. Sa réponse fut assez... surprenante ! J'avais beau ne pas avoir la réactivité de mes collègues à certains mots ou début de mot, mais là je voulais bien parier n'importe quoi que le mot qui avait faillit lui échapper était mutant, surtout au vu de la réaction d'Eogan. Me restait alors deux possibilités, soit réagir en m'appuyant sur ce qu'il avait, soit passer outre ou tourner mes paroles de manière à ne pas foncer dans le tas.

Il finit par ajouter que finalement ça c'était bien fini. J'en étais contente pour lui, d'une un enlèvement n'était jamais joyeux à vivre et en plus si c'est parce qu'il était mutant, là les flics risquaient d'en rajouter une couche...

- J'avoue que parfois les procédures peuvent être un peu longues et énervantes, surtout dans ce genre de cas...

Je la jouais doucement, pas besoin de brusquer les choses, surtout que ce n'était pas quelque chose dont on parlait facilement. Mes paroles avaient alors un double sens, parlant à la fois de l'enlèvement et du fait que ce soit contre un mutant. A eux de voir comment réagir à cela. Je ne sais pas si c'était le fait d'évoquer les mutants, mais mon pouvoir s'était mis en alerte tout seul, amplifiant le sens le plus important pour l'espèce humaine : la vue. Je m'en rendis compte quand je regardais à l'extérieur et que je vis nettement de l'autre côté de la rue. Je retins une grimace, je détestais quand cela me le faisait... Enfin, tant que ce n'était que cela, je n'avais pas grand chose à dire contre.

Ramenant mon regard sur John, je vis une nouvelle fois des trucs étranges autour de lui. Bon, une fois il y avait de quoi penser avoir mal aux yeux ou à un éclairage étrange, mais là quand même, après ce qu'il avait dit, il y avait de quoi penser à un pouvoir. Pour l'instant, je ne pouvais pas mettre de nom sur celui ci, au vue du peu que j'en voyais. Sans m'en rendre compte, j'avais légèrement froncé les sourcils tout en regardant une des lumières au dessus de son épaule. Curieuse, je me demandais ce que cela pouvait être, avant de me dire que je devais me concentrer sur la conversation et pas sur ce pouvoir.

Je marmonnais un désolé en secouant la tête, mes yeux n'ayant pas vraiment appréciés que je fixe autant un truc lumineux, même à faible intensité (pas pour ma vision mais bon), avant que la discussion ne tourne sur leur métier respectif. Eogan était d'accord sur le fait qu'il y avait bien des choses qu'il n'aimait pas dans son métier et il avoua que cela ne suffirait pas à le faire le détester. J'attendais une réponse de la part de John, qui se faisait attendre, mais c'était parce qu'il ne trouvait rien. Je ne contredis pas ce fait, ne sachant pas ce qu'il pourrait y avoir de mauvais dans ce métier. Bien évidemment la question me fut retournée et il ne fut pas difficile de répondre.

- Pour les personnalité, c'est pas trop ma branche. Par contre, oui j'arrête les délinquants et c'est varié parce que chaque intervention ne ressemblera pas à l'autre, que ce soit les motivations, les lieux... De toute manière, même si je faisais les même interventions tout le temps, je ne pense pas que je me "lasserais". On est surtout dans l'action. La seule chose embêtante à faire c'est la paperasse. Je pensais aussi à autre chose que j'ajoutais sans trop réfléchir. Aussi quand la personne avec laquelle on travaille n'a pas les mêmes priorités.

Je demandais ensuite plus de renseignements sur le type de livre qu'il écrivait, car je devais l'avouer, je n'avais pas entendu parler de lui. Bon, il fallait dire qu'il y avait longtemps que je n'avais pas lu un livre et encore moins en anglais. Je me rendais soudain compte que la possibilité de lire un bon livre me donna envie. Donc, si le sujet m'intéressait j'allais surement me le procurer.

- Je dois avouer qu'il y a longtemps que je ne me suis plus plongée dans un livre et que je me suis intéressée aux dernières sorties. Mais j'avoue que le sujet m'intéresse et que j'ai bien envie de recommencer à lire !

Je ne ratais pas le regard d'Eogan et m'en amusais, sans savoir exactement à quoi cela correspondait. Surement au fait que son livre était connu, même si ce n'était pas par moi. Mais j'étais curieuse et le fait que le sujet me plaise me poussait à m'y intéresser.

- C'est un livre à part entière ? Je pensais soudain que la question pouvait être mal prise. Enfin, c'est le début d'une série, un livre unique sur le sujet ou un livre avec une histoire à chaque fois ?

Ma curiosité de lectrice s'était réveillée, j'étais une grande lectrice adolescente. Donc je connaissais un peu les différents livres dont je parlais.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyDim 17 Juin - 13:05

Les policiers ne jouissaient pas d’une réputation formidable à la base, mais depuis les diverses émeutes réprimées dans la force, les bavures et les diverses persécutions de mutants, c’était vraiment loin d’aller en s’améliorant ! Une chance que ni John, ni Eogan ne soient du genre à mettre tous les policiers dans le même sac, contrairement à d’autres… Alix avait beau être flic, cela n’empêchait pas qu’elle soit une personne comme les autres avant tout, et pour ce qui était de la situation présente, elle n’avait rien d’une malade de la gâchette et ressemblait simplement à une jeune femme prenant un café tranquillement. Alors pourquoi abréger la conversation ou se montrer désagréable ?

Concernant ses collègues, Alix expliqua qu’elle faisait en sorte de ne pas travailler avec ces abrutis responsables de la généralisation « les flics sont tous des gros cons ». C’était une chance pour elle d’avoir la possibilité de choisir ses partenaires, et ça ne devait sûrement pas être donné à tout le monde. Peut-être était-elle un petit prodige et qu’à ce titre ses supérieurs lui laissaient le champ libre là où ils serraient ordinairement la vis pour d’autres subordonnés… Enfin c’était plutôt positif pour elle, même si d’un côté ces faveurs pouvaient laisser entendre qu’on ne la croyait pas capable de temporiser ou même de supporter un collègue pensant de manière différente. Une théorie que la jeune femme ébranla en ajoutant que lorsqu’elle se retrouvait malgré tout avec ce type de collègues abrutis, elle ne se laissait pas marcher sur les pieds pour autant. Eogan esquissa un sourire amusé tout en acquiesçant, à présent certain que cette impression qu’il avait eue en voyant Alix pour la première fois était fondée et qu’elle était loin d’être du genre à se laisser marcher sur les pieds en remerciant ensuite la personne… Un fort caractère, comme il l’avait deviné.

C’est quand même étrange de voir que dans certains domaines, les mentalités ne changent pas d’un pouce… A croire que le moyen-âge est encore bien actuel pour certains.

Alix expliqua ensuite que même s’il y avait quelques abrutis, elle s’entendait bien avec ceux qui parmi ses collègues se comportaient normalement. Un sourire étira les lèvres de John, qui était toujours ravi d’entendre des choses positives lorsqu’il discutait avec des gens. Si Alix avait éclaté en sanglots en racontant à quel point elle était malheureuse à son boulot, il y avait fort à parier que le mutant aurait pris ses jambes à son cou en moins de 3 secondes (la fuite, ça le connaissait).

John gaffa ensuite en relatant l’unique interpellation de sa vie, et Eogan sauva les meubles en provoquant d’un coup de coude rapide le débordement de la tasse de thé de son ami… Rapidement, les yeux d’Eogan sondèrent le visage d’Alix afin d’y déceler le moindre signe indiquant qu’elle avait compris ce que John avait manqué de formuler complètement, ou la moindre hostilité à l’égard des mutants, mais il ne vit rien de tout cela chez la jeune femme, ce qui fut rassurant. C’était malgré tout assez bizarre de voir comme les vieux réflexes pouvaient revenir à une vitesse incroyable même en considérant qu’Alix était d’abord une femme avant d’être un flic… Bref, c’était assez compliqué, et la réponse assez vague de la jeune femme ne parvint pas à comprendre précisément ce qu’elle pensait de la situation.

Sans seulement parler de ce genre de cas, le moindre contrôle d’identité prend assez souvent des allures de western… - Eogan marqua une pause. – Mais c’est effectivement plus flagrant dans ce genre de cas
Dans l’ensemble, je me demande encore si les personnes les plus civiles étaient mes geôliers ou les policiers qui m’ont mis en garde à vue… - John soupira. – Mais bon, je ne vais pas vous ennuyer avec l’incompétence dont peuvent faire preuve certains de vos collègues ; après tout vous n’en êtes aucunement responsable.

Un sourire poli étira ses lèvres peu avant qu’il n’avale une gorgée de thé, l’air de rien. Il était de notoriété publique que John Smith, écrivain amnésique, était un mutant, alors il ne voyait pas vraiment la nécessité de la jouer aussi finement qu’Eogan. Et de toute manière, John était un terrible menteur, alors Alix aurait eu tôt fait de le percer à jour… D’ailleurs John eût un instant l’impression qu’Alix était en train de loucher sur l’une de ses particules lumineuses parce qu’elle semblait fixer quelque chose un peu au-dessus de son épaule alors que c’était en principe impossible de les voir à ce stade. La panique céda finalement place à l’impression qu’il devenait paranoïaque, et John se retourna pour voir s’il y avait quelque chose de bizarre derrière lui, peu avant qu’Alix ne s’excuse et ne s’intéresse de nouveau à la conversation, précisant que son métier était varié et que la paperasse était ce qu’elle trouvait le moins intéressant, avant d’évoquer les divergences de priorités qui pouvaient exister entre collègues…

Course à l’avancement, à la gloire… Atteindre les objectifs. Que des bons côtés.

Bien sûr qu’Eogan n’était pas sérieux. C’était pour lui ce qui pouvait tuer l’ambiance au sein d’une entreprise, lorsque les gens cessaient de penser au bien collectif pour ne se focaliser que sur leur satisfaction personnelle.
Alix choisit ensuite le sujet de la lecture et s’avoua très enthousiaste à l’idée de se remettre à lire puisque visiblement le livre de John avait l’air de l’intéresser. Un sourire immense étira les traits du mutant, qui imaginait son livre tellement peu lu que chaque nouvelle personne choisissant d’y jeter un œil lui donnait toujours envie de sauter partout comme un gamin.

Si vous souhaitez voir rapidement tout ce qui peut sortir, je peux vous conseiller de regarder CBS le lundi soir. Ils développent des séries un peu moyennes, mais leur émission littéraire vaut vraiment le coup ! – Il marqua une pause. – Vous n’avez peut-être pas tant de temps libre que cela, au final…

John ne connaissait rien du rythme de vie d’un flic et savait juste que certains faisaient des rondes de nuit… ce qui les empêchait de regarder quoi que ce soit à 1 heure du matin, même si l’émission était vraiment géniale. Le mutant resta ensuite bouche bée lorsque Alix lui demanda si son livre était un livre à part entière, et les précisions qu’elle apporta ensuite aidèrent John à ne pas se vexer puisque de toute évidence il n’avait pas compris le sens de sa question. Soulagé, il esquissa un sourire gêné avant de répondre :

Non, c’est un livre unique, sans suite ni prequel. Peut-être que l’héroine réapparaîtra pour d’autres enquêtes, je ne sais pas… Je n’ai rien décidé pour le moment.

Et pour cause, tout était allé tellement vite !
Revenir en haut Aller en bas
Alix Pascale

Alix Pascale
Mutante de niveau 2

Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 23/02/2011
Localisation : Quelque part en ville
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Métamorphose et mentalité panthère.Sens hyper-développés.
Profession : Simple flic
Points de rp : 111

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] EmptyJeu 5 Juil - 7:48

[HJ : Désolée j'ai eu pas mal de choses à faire et je n'avais pas la tête aux rp.]

La conversation coulait comme si nous nous connaissions bien. C'est d'ailleurs l'impression que nous devions donner aux autres. J'étais heureuse de pouvoir discuter de manière calme et sans se prendre la tête. Et puis, cela faisait du bien de dire les choses qu'on a sur le coeur et voir qu'on n'est pas le seul à le penser. Tomber sur des gens à l'esprit ouvert et tolérant était une bouffée d'air frais dans ce monde où tout le monde pensait uniquement à soi et avait peur des autres.

Enfin, heureusement que je savais m'adapter dans mon boulot parce que sinon il y a longtemps que j'aurais fait une déprime. J'avais acquis une certaine réputation et je savais quand une journée allait bien se passer ou non, rien qu'en sachant avec qui j'allais être. Mais bon, maintenant, j'étais souvent avec des gens avec qui mes points de vue étaient partagés. Ce n'était pas une question d'avantages, mais d'efficacité ! Si les intervenants se disputent entre eux pendant une intervention, cela risque de mal tourner. Alors, à moins qu'il y ait une volonté particulière derrière un duo de contraires -vouloir canaliser l'un d'eux ou autre-, il n'y avait que peu de cas où cela arrivait. Nous devions être efficaces et pouvoir avoir confiance en l'autre, et cela ne pouvait arriver -malheureusement- que si les idées convergeaient. C'était encore plus vrai sur la question mutante, question qui suscitait beaucoup d'avis différents.

- Malheureusement, oui... Et, pour certains, rien ne la fera changer.

Certaines personnes étaient trop têtues pour changer ou, si elles le faisaient, ce n'était que faux semblant. Je l'avais déjà vu, on donnait le change pour ne pas se faire taper sur les doigts et dès que l'autre a tourné le dos, ça reprend de plus belle. Sale mentalité ! Qui avait, malheureusement, tendance à se propager.

L'exemple de l'enlèvement de John fut pris et si la réaction rapide d'Eogan fut clairement visible, je ne relevais pas. Contrairement, une nouvelle fois, à mes collègues, je n'avais aucune raison d'aller plus loin sur ses paroles. Je n'étais pas du genre à emmerder chaque personne qui disait de manière pas assez voilée qu'il ou elle était un mutant. En être une moi-même devait aider. Je ne voulais pas non plus les mettre mal à l'aise aussi je ne relevais pas spécialement, même s'il est des réactions que l'on ne contrôle pas forcément, surtout pour des mutants. Enfin, je comprenais que si les flics savaient que John était un mutant, ils aient agi de manière brutale et peu compréhensive. Enfin, non je ne comprenais pas, mais je savais que c'était leur manière d'agir et donc je comprenais que ce n'était pas juste un : les flics sont méchants et brutalisent les pauvres gens.

- Certains d'entre nous ont tendance à virer un peu trop parano... Sans parler de leurs préjugés sur certains sujets.

Préjugés ou opinion stricte, cela dépendait des flics, même si le deuxième était clairement la plus retrouvée. Je hochais simplement la tête avec un léger sourire en remerciement à son arrêt au sujet de mes collègues, ce n'était pas vraiment mon sujet préféré. Mon attention fut alors attirée par quelque chose qui brillait à côté de John. Mes pouvoirs s'étaient déclenchés et c'est ma vision qui me permettait de la repérer. Voyant que cela étant quand même gênant, je fis en sorte de revenir au sujet de conversation au lieu de fixer ainsi. D'ailleurs une fois mon pouvoir désactivé, je ne vis plus rien. Je souris plus franchement quand Eogan décrit les raisons qui pouvaient détériorer l'entente dans un groupe.

- Chez nous c'est surtout course aux gros bras... Mais le reste aussi.

Les hommes, surtout dans ce genre de métier ont tendance à comparer leur force, leurs interpellations... C'était très énervant et cela confirmait la mentalité décrite un peu plus tôt, même si je talerais plutôt sur homme des cavernes pour ça. Enfin, heureusement qu'ils n'étaient pas tous comme cela, ou du moins ils n'en faisaient pas forcément étalage.
Finalement nous partîmes sur le sujet des livres, grande lectrice dans l'âme, l'idée de reprendre était très tentante. John me conseilla une émission qui donnait de bons livres en conseil. Je retins le nom pour penser à la regarder lorsque je n'étais pas au boulot, sachant que même si on y avait une télé, j'allais avoir beaucoup de mal à réussir à regarder ça.

- Ça dépend des jours, mais quand j'en aurais l'occasion, je la regarderais !

Ma formulation ensuite avait été très mal choisie, mais heureusement, il ne sembla pas le prendre trop mal. Grâce surtout à mon rattrapage je pense. J'eus finalement mon explication sur son livre. Livre unique, pour l'instant. Il n'avait rien décidé pour l'instant sur la suite à donner à son histoire.

- En tout cas, je vous souhaite que ça marche. Quelle que soit la suite que vous donnerez au premier !

On a pas besoin de connaitre un livre pour souhaiter à l'auteur que cela marche. J'avais beau ne pas aimer certaines sortes de livres, il n'empêche que d'autres l'aiment et heureusement.

À ce moment, des éclats de voix nous parvinrent d'une autre table. Un groupe de jeunes s'y était installé et l'arrivée d'un autre avait déclenché les hostilités. Leurs cris avaient attiré l'attention de tout le monde dans la salle et le pauvre jeune homme se retrouvait au centre de l'attention. À son grand malheur...

- Muto !
- C'est un danger ce mec !

Pas besoin d'en entendre plus pour comprendre ce qu'il se passait et savoir comment cela risquait de se finir. Surtout qu'à ces paroles les autres personnes présentés commencèrent elles aussi à devenir menaçantes envers le jeune qui n'avait pourtant rien fait. À part être mutant et avoir montré ses pouvoirs au mauvais moment. Je me mis alors à réfléchir à la meilleure manière d'intervenir sans provoquer de bagarres.

Alors que la situation s'envenimait et menaçait d'en arriver à un lynchage, je décidais d'intervenir et d'empêcher cela, puisque personne n'avait cru le jeune homme qui se défendait de toute intention belliqueuse sans être cru. Je me levais donc tout en sortant mon insigne de mon sac et la présentais à l'assistance.

- Police ! Tout le monde garde son calme.

Cette intervention ne sembla pas ravir le groupe perturbateur mais aucun d'eux ne fit de gestes malveillant envers l'autre. Je m'en réjouissais tout en me demandant comment j'allais le sortir de la sans qu'il ne lui arrive quelque chose.

- A-t-il utilisé ses pouvoirs ici ce qui justifierait une interpellation ? Non ! Alors je vous suggère de le laisser repartir maintenant !
- Mais c'est un mutant qui sait ce qu'il fera pour se venger de ça !

Beaucoup hochèrent la tête. La peur avait un grand pouvoir sur les gens et je compris qu'il n'allait pas s'en sortir à si bon compte. Il ne me restait que peu de solutions et je décidais alors de faire sembland'être de leur côté. Je pris un air plus menaçant, air adressé cette fois au jeune homme qui se recroquevilla.

- Son pouvoir est-il dangereux ?
- Oui ! Il peut faire exploser des choses.
- Alors par mesure de précaution, je l'arrête ! Il ne pourra plus jamais faire de mal à quelqu'un.

Je m'approchais de lui tandis qu'il se demandait s'il valait mieux qu'il tente de s'enfuir du côté bloqué par les autres ou qu'il se laisse arrêter et risquer bien pire. Je l'empoignais alors fortement, voulant donner une impression de méchanceté aux autres et le plaquait contre le mur à côté de notre table.

- Mais... Je ne...
- Tais-toi ! dis je fortement avant d'ajouter à voix basse, seulement audible par lui et mes compagnons de table. Ne te débats pas... J'essaye de te sauver la vie.

Je ne sais pas s'il me crut ou non, mais toujours est-il qu'il saissa de se débattre, même si auparavant ce n'était que faiblement. Je lui passait les menottes et le fit sortir. Pendant un instant, je crus qu'ils ne le laisseraient pas sortir vivant, mais il nous laissèrent passer et je le conduit dans une petite rue juste à côté. Il se mit à trembler et je lui enlevais ses menottes. Il sembla hésiter à partir en courant ou juste abandonner la partie.

- File avant que l'un d'eux ne vienne voir ce que tu devient...
- Mais je vais aller où ?

Alors que j'allais lui répondre, j'entendis du bruit derrière moi et me retournais rapidement, prête à faire face à l'un des agresseurs...
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Vide
MessageSujet: Re: Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]   Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Une discussion peut en cacher une autre... [John & Eogan]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-Men Extended :: NEW YORK CITY :: SoHo :: Starbuck's Café-