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 Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]

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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 213
Date d'inscription : 04/08/2010
Localisation : Sur un radeau sans océan, sur une planète sans Univers.
Clan : Xmen
Age du personnage : 20 Ans
Pouvoirs : Voler (avec deux grandes ailes dans le dos) / Projection de plumes tranchantes comme des couteaux.
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MessageSujet: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyDim 19 Sep - 15:24

Courir pour échapper à ce monde, à cette terre qui s'accrochait à ses pieds... Pâte brune ô combien méprisable en comparaison aux cieux si purs. Courir pour ne pas laisser sa propre vie vous clouer au sol; s'enfuir n'était pas une question de lâcheté mais de nécessité parfois. L'Espagnol bouscula plusieurs personnes sur son passage, s'excusant à peine, son long manteau voligeant derrière lui, il s'attirait les regards et remarques mais qu'importe?! De l'air... Vite se libérer de cet endroit terrible! De cette ville bondée, polluée! Les images d'animaux enfermés dans leur zoo qu'il avait vu un peu plus tôt lui faisaient forcer le pas. Il loua à prix d'or une voiture 4*4 à la sortie de la ville et se mit à conduire comme un fou, ignorant les appels de son téléphone, des larmes de cristal coulaient sur ses joues minces et ses cheveux en bataille laissaient comprendre combien le jeune homme était malheureux. Cela faisait si longtemps qu'il portait un sourire accroché à ses lèvres en permanence! Pourquoi cela avait-il changé d'un seul coup?

*****

Un jeune homme aux yeux d'un bleu limpide et aux cheveux d'un blond clair déambulait dans la ville, laissant une seconde chance à cette dernière après avoir découvert le zoo... Triste endroit où les animaux en cage lui rappelaient sa propre situation. Sa rencontre avec Robyn et la petite Emily l'avait rempli de joie, ainsi son coeur était déchiré entre deux sentiments. Le plus doux des deux fini par vaincre le plus amère, car la nature même de Calisto était le bonheur personnifié... Bonheur pioché dans la moindre petite étincelle de vie ou le plus infime souvenir plaisant. Optimiste, le mutant vêtu de son long manteau découvrait la ville, passant devant de beaux magasins, des passants joyeux qui discutaient avec des amis, des restaurants lumineux ou des bars attirants qui devait lui donner une image plus positive de l'humanité. Humanité à qui il tentait de redonner une seconde chance après avoir vécu sous le joug d'un père, d'une mère et d'un frère (faux) jumeau indigne. Il oubliait tout, plongé dans la contemplation d'une librairie... Son téléphone sonna soudain et le garçon se résigna, n'entrant pas dans le magasin qui l'attirait, répondant tout en s'éloignant un peu pour être tranquille. Aucun numéro affiché, son écran indiquait juste "inconnu"... Mensonge ô combien monstrueux...

-¡Hola Calisto! ¿Que tal? ¿Te acuerdas de mí... Hermano?

-¿Roberto? ¡Como has podido... Dejame! ¡No quiero verte ni oïrte. Nada que tiene que ver contigo puede interesarme... ¡Vete!

-Hermano... ¿Que es esto? ¿Como puedes así rechazar el hombre con quien compartes la misma sangre, y aún más... La misma fecha de nacimiento?

L'homme qui s'exprimait à l'autre bout du fil en espagnol avait adopté un ton clairement menaçant. Calisto quant à lui s'était engoncé dans un coin d'ombre et contemplait sa main libre qui tremblait. Il attendit que sa voix reprenne des forces pour lancer d'un ton lui aussi menaçant mais clairement moins calme et moins froid, plutôt chauffé à blanc avec un brin de panique achevant de donner le ton à la conversation et d'indiquer le peu de plaisir qu'éprouvait le Mallorquin a recevoir cet appel.

-¿Que quieres?

-Quiero verte... Tengo que darte un trabajo que tu solo puedes complir. Tu y tus... -Un moment passa, tandis que le combiné laissait passer un soupir où le mépris perçait clairement- alas de mutante. Pasar droga trás de la frontera. Sería tan facíl para tí.

-Jamás lo haré Roberto... Ya lo sabes.

-En efecto lo sabía, eres tant tonto... Tu y tu justicía estupida. Pero el gobierno no cree en los angeles hermano... Si te encuentran, te daran el remedio magico y perderas tus preciosas plumas. O a lo mejor... Te matáran...

-Realmente... Eres un Cabrón!

-Allons pas de gros mots Calisto, ça n'est pas digne de toi... Je te rappellerai bientôt. J'ai de bons contacts au gouvernement, et si tu ne coopères pas je leur donne ton profil. Ensuite tu seras traqué. A toi de choisir... Je verrai si tu es devenu plus intelligent en grandissant dans quelques jours. Je t'appellerai, ne dis rien à personne sinon... L'ange perdra plus que ses ailes.

Pris d'une colère sans nom, il loua une voiture dans le premier magasin sans réellement savoir pourquoi; la payant à prix d'or afin que le service de récupération soit effectif. Il signala le sentier qui menait à la plus haute montagne, donnant une adresse exacte pour qu'un agent vienne récupérer la voiture par la suite sans même savoir d'où il sortait ce nom... Sans doute parce qu'un bus parlait d'une station balnéaire non loin ou simplement avait-il entendu parler de cet endroit et l'avait retenu de manière inconsciente. Il eut le temps d'entendre "bonne randonnée, nous reviendrons prendre le véhicule à 19H00" mais ne répondit pas et parti en courant, peu importait qu'on le remarque ou non...

*****

Comment son frère avait-il pu avoir son numéro? Le mutant venait de renouer avec son passé, il refusait par éthique de passer de la drogue, sachant de plus que s'il commençait à obéir, Roberto lui en demanderait toujours plus. Seulement il faisait confiance à ce dernier pour les relations... Calisto allait être fiché comme mutant s'il n'obéissait pas puis serait traqué! Lui qui avait prit tant soin de se cacher, de ne plus commettre d'imprudence sur cette nouvelle terre. La voiture dérapa brutalement, et il l'arrêta sans pitié sur le bas côté, faisant crisser les pneus. L'abandonnant là, sachant que l'agence reviendrait la chercher, il s'extirpa de cette dernière puis se mit à courir de nouveau pour échapper à il-ne-savait-quoi... Juste s'enfuir. Rejetant son manteau il prit son élan et décolla sur le sol instable; autrement dit Calisto avait eu beaucoup de chance qu'un arbre ne se soit pas trouvé devant lui. Il rééquilibra son vol puis commença à foncer tout droit, enfin foncer était peut-être un grand mot étant donné qu'il n'était pas encore assez expérimenté pour filer aussi vite qu'un faucon. Prenant tous les risques en rase-motte, pouvant presque toucher l'herbe avec ses doigts, il remonta finalement après une ou deux très grosses frayeurs et s'arrêta soudain, pilant devant un arbre immense.

Comme attiré par sa force tranquille, l'ange resta un long moment à faire du sur place, allant à la hauteur de ses feuilles mais demeurant assez éloigné toutefois, comme par respect, regardant au-dessus de lui il vit le ciel qui semblait s'être rapproché et la terre qui, enfin ne maculait plus ses pieds. Ce monde brun à chaque fois plus pauvre grâce aux bons soins de l'Homme si cruel, si vaniteux et ambitieux. Le silence qui avait duré au moins dix minutes se brisa lorsque l'Espagnol rejeta la tête en arrière, poings serrés pour hurler comme s'il s'adressait au ciel, ses yeux fermés. Il cria jusqu'à s'essouffler puis reprit une seconde goulée d'air pour recommencer avant de se calmer et de regarder autour de lui, s'apercevant que par une étrange coïncidence il était revenu à son point de départ. Il n'avait pas remarqué l'arbre en arrivant, cela était-il un signe funeste? La signification que la vie n'était qu'un cercle vicieux et que l'on n'échappait pas à son passé? Que l'on y revenait toujours? Calisto se laissa porter jusqu'au sol, atterrissant doucement sans que ses jambes ne le soutiennent, terminant à genoux, ses ailes abattues à côté de lui, entourant sa fine silhouette d'ange déchu. Se redressant finalement; comme un pantin le jeune homme reprit son manteau puis le passa sur ses épaules et alla s'assoir contre l'immense arbre, gardant la tête baissée et l'esprit pas très clair, rempli de tristesse, de colère et de peur... Par automatisme il avait remit son manteau pour cacher ses plumes... Même son esprit était contre lui! Le poussant inconsciemment à se conformer à la société, cacher sa monstruosité.

Il aurait du prendre le remède au lieu de suivre l'ange de la tour de verre des yeux et d'avoir envie de faire pareil que lui, de vivre en accord avec sa nature profonde. Warren Worthington son idole était assez fort pour le faire, pas lui. Calisto avait-il été trop orgueilleux? Etait-ce un péché que de prendre sur soi et s'accepter tel que l'on était? Plongé dans ses sombres pensées, le mutant n'avait même pas regardé autour de lui-la preuve, il n'avait pas vu l'immense arbre au début.- et ne savait pas si quelqu'un avait pu voir son manège dans les airs, ou arriverait justement maintenant; comme un "heureux" coup du hasard encore... Mais après tout, quelle importance? Sa vie ne valait plus rien, c'était Roberto, son jumeau machiavélique qui gagnait pour le moment. Aux prises avec des émotions très fortes, le jeune homme laissa finalement son regard se glisser sur le paysage, croyant déceler une ombre-qui peut-être l'observait depuis le début!- mais n'ayant aucune réaction car se moquant royalement d'un quelconque spectateur et donc par définition danger potentiel.
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Albert DeMortemart

Albert DeMortemart
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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyMar 21 Sep - 22:45

Depuis peu Albert était aux États-Unis, pour affaire seulement la plupart du temps. La semaine qui s’achevait avait été chargé pour le jeune duc qui avait en plus d’avoir acquéri un grand loft dont l’aménagement n’avançait pas aussi vite qu’il le désirait, s’était coltiner une horde de ses collègue pour un cas particulier de psychose. Pour le moment n’ayant pas d’entretient ni de rendez-vous, il avait prit sa journée pour aller se promener en montagne . Il avait besoin d’air frais et surtout de se vider l’esprit, il avait bien avertit qu’il ne voulait pas voir ses sbires à qui il avait donné congé. Albert s’était levé tôt, un petit sac à dos vêtu de son pantalon de jogging et d’une camisole blanche, ses souliers d’excursions aux pieds il était prêt pour une longue journée perdu en pleine nature. Il avait besoin de se défouler et de sortir de sa tête l’image de la jeune femme qui été revenue le hanté au point de le rendre impuissant face aux plus désirable créature que New York comptait. Elle le rendait fou et c’était hors de son contrôle ce qui le mettait hors de lui.

Les bois étaient paisible et frais ce qui convenait bien au jeune homme qui avait l’intention de s’épuiser dans un bon entrainement à l’ancienne. Il se stationna dans une halte après quoi armé d’une boussole et d’une carte de la région il s’aventurant pour aller courir un peu sur le versant de la montagne. Albert est un homme sportif, pas musclé à plus finir mais très élancé et possédant de bonnes aptitudes physiques. Près de deux heures après son arrivée, il avait parcouru une bonne distance afin de s’isoler dans la nature. Prenant deux minutes pour souffler un peu, le jeune homme en promenant son regard vers la cime des arbres remarqua une étrange ombre dans le ciel. Il plissa les yeux pour mieux saisir la silhouette.

« Qu’est-ce que c’est que cet oiseau… non mais…» un sourire énigmatique étira les lèvres fines « intéressant…. .
Le beau brun s’élança pour ne pas perdre de vue le grand oiseau blanc. Albert le vit descendre autravers de la cime des arbres pour se poser et se dirigea sans le moindre bruit pour mieux l’apercevoir… son sourire et l’éclat malicieux dans ses yeux s’illuminèrent lorsqu’il aperçu un homme ailé, ses ailes était immense et c’était ce qui avait attiré la curiosité d’Albert à rester là et à l’observer. Il ne fallait pas un diplôme en psychologie pour s’apercevoir que le jeune homme était malheurs voir désespéré. Il trouva très intéressant l’inconnu ailé de par ses traits fin et gracieux qui malgré son aparence masculine pouvait très bien le faire confondre avec peu de moyen avec une très belle jeune femme. Pour un homme il plaisait bien physiquement à Albert, mais le temps de faire joujou n’était pas à l’horaire du jour quoi que le jeune duc se laisserait peut être tenter si sa proie valait qu’il s’y intéresse de plus près.

Albert dirigé par une forte envi de s’amuser un peu aussi il se dissipa en un fin nuage de phéromones si fin qu’il était à invisible. Il c’était évaporé juste avant que le jeune blond se retourne vers l’endroit où il se tenait quelques secondes plus tôt.Par chance aujourd’hui était une journée sans trop de vent et sous le feuillage il y avait une faible brise qui permettait à Albert de se dispercer plus rapidement sans lui causer de problème. Le nuage s’en alla autour de l’ange, un odeur agréable chatouillèrent les narines de l’homme oiseau dû à la proximité d’Albert qui enveloppait littéralement l’ange. Une sensation très douce courait sur la peau dénudé de l’ange alors que le nuage invisible caressait les magnifiques traits du jeune homme, lui ébourriffant doucement les cheveux. Une voix grave et douce murmura à l’oreille de l’ange et une brise invisible effleura ses joues où roulaient ses larmes pour les effacer. Le duc avait décidé pour le moment d’être invisible ne voulant pas encore effrayé le bel ange. Il n’utilisa pas son pouvoir outre mesure juste un peu de phéromones pour faire en sorte que l’ange de soit pas effrayé et qu’il porte une attention particulière à ses mots prononcer comme un soupir échapper sur son lobe d’oreille.

« Qui est le monstre qui ose faire pleurer un si bel ange…»

Curieux, Albert toujours invisible dans sa forme intangible se glissa sous le manteau dont l’ange s’était recouvert pour caché ses ailes blanches. Il prit un malin plaisir à glisser parmi les plumes à les lissés, le mutant était un grand adepte de ce qui était doux et peu commun se plaisir bien dans le plumage. L’impression que cela donner à l’ange était un peu comme si une brise tiède glissait contre ses ailes jouant doucement sur ses plumes, suivant leur coubes naturels remontant tantôt jusqu’à la base près de ses omoplates.

Afin de ne pas trop déranger par sa proximité, le mutant se contenta après sa petite exploration de reste là à flotter tout autour de l’ange le soumettant aux effets de ses phéromones qu’il respirait sans le savoir. Sa présent invisible d’Albert se faisait rassurante, en plus d’avoir quelques choses de mystérieux et d’existant. L’odeur qui flottait dans les bois autour de Calisto était douce et réconfortante voir même de familière... sans pour autant pouvoir la reconnaitre. Tel était la première impression au pouvoirs des phéromones, les sensations qu’elle éveillait nous attirait éloignant toute crainte possible petit à petit au fur et a mesure qu’elles nous enveloppait.

La voix toujours aussi faible, murmura de nouveau contre l’oreille de l’homme ailé dans une douce poésie envoûtante un jour doucereux ne se voulant pas intimidante, séduisant plutôt.

« Dis que cherches-tu
En cet endroit de perdition
Ou le vice a tue la vertu
Quelle impression quelle emotion
Que viens-tu faire dans ces bois
Dans cette bauge abandonnée
Au désordre et à la misère
D’où viens-tu étrange beauté?

Moi je suis le verbe écrire
Qui ne s’ecrit que par le sang
Tes larmes sont les miennes
Je les bois depuis si longtemps
Que maintenant elles m’appartiennent
Et que ma bouche les attend…

Dis-moi qui es-tu
Toi qui me plait deja
Toi qui ne m’es pas inconnu
Dis-moi qui es-tu
Toi qui me plait deja
Mais que je ne reconnais pas

Qui es-tu
Qui es-tu
Qui es-tu
Qui es-tu … »


La belle voix grave s'évanouie graduellement pour laissant flotter l'air de son chant l'espace d'un instant sans reprendre pour laisser la parole à l'ange.
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyMer 22 Sep - 8:16

Lorsque Calisto sentit la brise étrange parcourir ses plumes sous le manteau, il laissa automatiquement celui-ci tomber puis étendit l'une de ses ailes, la refermant et faisant de même avec l'autre, passant un coup d'oeil par-dessous... Sa réaction lui semblait bizarre, il oubliait son chagrin pour de la curiosité, lui qui semblait incapable de revenir au monde réel, à s'y intéresser et le voilà de nouveau vif, à la recherche d'une chimère et capable, avec son imagination débordante d'inventer n'importe quoi. Au début lorsque la voix retentit, l'ange sursauta, il battit une fois des ailes pour éloigner le vent tiède qui s'était désormais cantonné à son visage puis sentit que ce ne serait pas la peine. Au final, ça l'étonnait à peine qu'une brise chuchote et lui parle... Comme si tout cela était... Naturel? Le jeune homme pensa à Dieu mais chassa bien vite cette idée, c'était trop effrayant et de toutes manières impossibles. Ce type que tout le monde adorait n'existait pas! Pour le nombre de fois où Calisto avait essayé de l'appeler sans réponse... Même s'il existait de toutes manières, le mutant préfèrerait encore se débrouiller seul.

Et toujours si Dieu existait, il avait une voix plus sensuelle de vertueuse avouons-le. Cherchant à se débarrasser de la brume mais uniquement par réflexe, donc sans trop de volonté vu que la chose ne paraissait pas dangereuse au final. Pire, Calisto se sentait presque... Rassuré de cette présence. Lorsque le petit vent taquin alla se loger de nouveau dans ses plumes, paraissant même les lisser, il les ébouriffa mais assez doucement pour ne pas faire mal à la brise clandestine... Toutefois il y mettait suffisamment de volonté pour tenter de l'y déloger et ce afin de voir de quoi il retournait et aussi... Que cette coquine arrête de le chatouiller; il n'y avait pas pire torture pour Calisto que de se glisser sous ses ailes, à l'articulation, il était très sensible et le fourmillement l'exaspérait, tout en continuant bien sûr, de le rassurer... Et ça ce n'était pas naturel! L'ange était assez impatient avec le vent qui lui posait parfois problème; il chassait sans pitié les appels d'air mais là...

*Bon sang, c'est quoi ce truc? Serait-ce ma conscience qui me parle? Et en anglais en plus?....*

L'ange ne répondit pas à la première question, abandonnant le combat et attendant que la "chose" eut fini sa balade par simple crainte de la blesser. Deux ou trois questions trottaient dans la tête de l'Espagnol de ce fait: comment pouvait-on craindre d'abîmer une brise? Comment pouvait-on réagir si faiblement face à une phénomène vraisemblablement paranormal? L'entrainement des X-mens lui avait pourtant apprit à se méfier de tout, tenait-il si peu que ça à la vie désormais? Non sans doute pas, il lui restait encore ce désir plus fort que tout de respirer malgré ses soucis... Mais il faut dire que la brise avait quelque chose de réconfortant, pas d'effrayant comme pouvaient l'être ces monstres de Mutants du mal ou ces humains armés jusqu'aux dents qui les chassaient. Le garçon se rassit contre son arbre, ne prenant même pas la peine de remettre son manteau, sentant également que ses larmes paraissaient comme aspirées, disparaissant petit à petit au fur et à mesure qu'elles coulaient sur ses joues. La condensation naturelle pouvait-elle faire cela?

Au moment où Calisto se décidait pour un rêve, la brise se mit à réciter un poème... Un texte qui lui était destiné à lui! Comment ça? Il avait "dragué" involontairement une... Brise qui lui déclarait maintenant sa flamme?! Ouah... Euh. L'ange resta hagard un moment avant d'oser parler enfin, avec prudence mais intérêt aussi.

-Tu vois, ce serait plutôt à moi de te poser la question. T'es quoi au juste? Un genre d'archange descendu du ciel ou un genre de divinité?

Il n'avait pas pensé à un mutant, la chose n'était pas assez évidente pour cela. La brise avait plutôt l'air divine. Calisto pensa alors au mythe d'Europe sans trop savoir pourquoi... Zeus l'avait séduite sous l'apparence d'une pluie d'étoile, et il s'était ensuite arrangé pour la fertiliser sous cette allure, lui faisant l'amour comme seuls pouvaient le faire les dieux Grecs. Tout ceci n'était qu'un mythe mais l'Espagnol trouvait qu'en cet instant il ressemblait bien plus à Europe vu sa situation qu'Icare avec ses ailes de cire, comme on le lui disait parfois. Comparaison un peu triste certes mais préférable à celle de la pauvre fille.

-Dis-moi Zeus, t'as conscience que j'suis pas une fille j'espère?

Quoique selon les bouquins, le Dieu s'était plu à s'offrir quelques hommes également. Misère... Le voila prisonnier d'une brise à moitié mythologique! D'un côté c'était évidemment surprenant de l'autre, pourquoi ne pas y croire après tout? Calisto volait bien... Pourquoi est-ce que les Dieux n'existeraient pas?-Mais pas Jesus Christ, il l'avait décidé ainsi.- ou alors cette brume représentait autre chose... Mais elle attendait de Calisto une aide ou souhaitait lui faire il-ne-savait-quoi... Sa présence n'était pas vaine, le gosse des rues qu'il avait été en était conscient, même dans les rêves, ceux qui voulaient vous venir en aide ne le faisaient pas gratuitement à part les parents... Or c'était comme s'il n'en avait jamais eu. Et si le Mallorquin se sentait bien à côté de cette brise, il essayait de garder un peu de lucidité, bien que ce soit très difficile! Et quand cela se révélerait impossible, qu'il cèderait tout à fait à la brise au moins jouer avec elle... Faire preuve de ses jolies capacités à agacer, extrapoler, découvrir, ne pas tout offrir sans rien avoir en retour.

-Alors t'es quoi au final hein? Tu vas me piquer mon corps c'est ça? Ou alors... Tu veux me voler mon énergie? M'aider en échange d'un truc? Si ça se trouve je parle tout seul en plus... Et puis zut, comment tu fais pour être aussi ...

Aussi... Rassurante? Douce? Aimante même? Le jeune homme avait l'impression de rencontrer les bras qui ne l'avaient jamais accueilli. Bien sûr l'institut était son foyer, il y avait des amis, des profs qui le comprenaient et ne lui demandaient pas de cacher ses ailes, mais... Là c'était différent, car personne ne l'avait jamais vraiment enlacé. En fermant les yeux, l'ange eut la surprise d'imaginer un jeune homme au lieu d'une douce amante; cela l'effraya un peu et il les rouvrit, refusant de céder à ce genre d'idées-encore chaste pourtant, il avait juste imaginé quelqu'un le rassurant et l'enlaçant avec une tendresse semi-paternel, semi-amoureuse- Et c'était le second demi qui lui faisait peur. Se redressant l'ange déploya ses ailes immaculées, malicieux désormais, ne résistant pas à l'appel de la brume et se forçant à faire taire son côté effrayé, celui qui se disait que tout ça n'était pas normal, il lança à la "chose"...

-Hey tu sais voler le bidule?

Lança-t-il bravache. Il n'avait pas répondu à la brume car il n'était pas dans ses habitudes de se confier, pas même à une brise ou à sa "conscience"... En parler c'était donner de l'importance à celui qui causait votre tristesse et ne le méritait pas le moins du monde... Donc même, quitte à être fou, le jeune homme préférait se concentrer sur cette brume étrange qui n'existait peut-être même que dans son imagination. Attendant la réponse de la brise, n'ayant plus envie qu'elle le quitte, alors qu'il avait espéré que ce soit le cas au début, il attendit la réponse de son "amie" vraisemblablement imaginaire.

-Sinon... C'est de toi le poème? Joli... Un peu trop de répétitions avec le "toi" et "tu" et trop d'honneur pour moi, mais c'était gentil! -Son ton amusé et bravache cachait combien il avait été ému par tant d'attentions, c'était la première fois qu'on se préoccupait de la sorte de sa personne. Même venant d'une apparition quelconque c'était très touchant, mais lui préférait le cacher.- Quoiqu'un peu... Euh comment vous dites ça vous les anglais? Ah oui... Flippant. Et, t'as beau être UNE brise, tu serais pas UN homme des fois avec une voix aussi grave?

Ou alors cette brume était la réincarnation de Dalida, la chanteuse française à la voix de garçon.
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Albert DeMortemart

Albert DeMortemart
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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyVen 24 Sep - 14:05

L’imagination débordant de l’ange amusant énormément Albert, ce n’était pas las première fois qu’on le prenait pour une chimère ou simple halucination mais de le prendre pour une divité tel que Zeus c’était très flatteur car il devait avouer qu’il était aussi volage que lui à l’exception qu’il ne faisait pas d’enfant à la première venue. C’était réservé à des jeunes femmes très spéciales. Le petit poème réciter à l’ange était bien loin d’être de la drague à proprement parler quoi que le passge avait été astucieusement choisit par le jeune duc pour lui faire penser. C’était simplement quelques vers d’une chanson tiré d’une pièce contemporaine racontant l’histoire du ténébreux Dracula dont le cœur était éparpillé en des miliers de morceaux à travers le temps.

Le jeu ne faisait que commencer et ça allait très bien jusqu’à présent, l’imagination de l’ange faisait presque tout le travail pour lui. Albert sourit intérieurement tout en flottant à une distance de sécurité des ailes maintenant découverte. Albert quoi que simple mortel avait été élevé dans la mentalité que tout était possible et que tout pouvait avec les bons outils lui revenir. Alors pourquoi ne pas dire que oui dans une certaine mesure il été un genre de divinité? Une sombre divinité par contre, un ange déchu ou plutôt un Incube comme il l’était réellement.

« Que suis-je? C’est une question pertinant, qui ne peut être répondu qu’avec le temps… à moins que tu ne sois pressé? »

Le surnom de Zeus continuait d’amuser le mutant tout comme le délire dans lequel l’ange semblait être partie.

« J’ai bien remarqué que tu n’étais pas une femme rassure toi. »


Même s’il était très beau et délicat pour un homme loin était encore l’idée qu’Albert allait l’allonger dans son lit, il préférait de loin les courbes féminines et leurs atouts. Se laisser aller avec un homme n’était pas dans ses plans à venir, mais les manipuler par contre c’était toujours intéressant. Les femmes étaient évidemment sa principale occupation, mais un homme une fois de tant en temps lui permettait de ne pas perdre la main. Avec ce jeune homme là les questions arrivaient par camion, il était pas possible d’en placer une. Gardant sa forme toujours invisible, il touchant les lèvres du jeune homme ailé pour l’insister à ce taire un moment.

« Doucement… la journée est encore jeune et tu ne voudrais certainement pas me soualer de tes paroles pour te retrouver tout seul et replonger dans ton chagrin. Je vais commencer par essayer de répondre à tes questions si tu veux bien.
Je ne vais pas piquer ton corps, je ne dévore pas l’énergie des gens et je n’attends à rien spécialement de toi. Je passais pas là et je t’es vu descendre du ciel les yeux remplit de larmes je me suis dit que tu avais peut être besoin d’un peu de compagnie…
Pour le poème, il s’agit d’une chanson qui m’est revenu en tête et que j’ai voulu partager avec toi. Je pensais que ça te remonterait un peu le moral et c’était une bonne matière pour s’introduire sans te faire fuir. »


« Ah j’allais oublier, je ne vole pas ou très peu… je ne suis pas très doué dans le ciel je préfère de loin l’ombre des grands arbres et me promener entre leur tronc majestueux. Je n’ai pas de grandes ailes comme toi je ne suis qu’une brise après tout. »

Pour ce qui était de la dernière évidence même, eh bien oui il était un homme et il avait bien envit de pousser un peu plus loin son amusement. Fin psychiatre il avait bien vue que le jeune homme cachait et masquait ses véritables émotions, il le savait ému par cette petite attention. La brise enveloppait toujours Calisto, sans pouvoir dire d’où elle provenait réellement. Malicieusement Albert s’en était aller derrière l’ange alors que celui-ci parlait encore, cette fois exposant le fait qu’il était UNE brume, mais qu’il pensait plutôt qu’il était un IL et non une ELLE étant donné sa voix.

Sachant que les ailes de l’ange devait être très puissante, il se glissa entres celles-ci pour éviter de se faire blesser et reprit graduellement sa forme humain, une chaleur plus intense sans être douloureuse se fit ressentir dans le dos de l’ange, la présence diffuse se fit beaucoup plus forte maintenant. Albert tenait Calisto suffisamment fortement pour l’empêcher de se sauver, mais sans vouloir lui faire de mal. Mais s’il bougeait trop vivement il était possible que le jeune homme se blesser vu la prise adopter par Albert. Celui-ci était bien callé contre la silhouette du jeune homme un main caressant doucement le côté de la nuque de sorte à vous donner la chair de poule, son visage de l’autre côté contre la tête du jeune homme trop près pour qu’un coup de bélier puisse être efficace. D’une poigne de fer mais tout en douceur, son autre bras libre emprisonnait un bras de l’ange contre son torse.

« Suis-je suffisamment homme selon toi maintenant? »
lui lança-t-il dans un murmure mi-amusé.

Il n’y avait absoluement rien dans les manières d’Albert qui laissait supposer une quelconque attirances physiques d’ailleurs cela aurait été totalement inventé de sa part et pour le moment il ne voyait pas l’utiliter de jouer de la sorte avec un gamin ailé.
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] Vide
MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyVen 24 Sep - 14:44

Calisto eut une petite moue désapprobatrice en sentant la brise venir effleurer ses lèvres, et lorsque celle-ci lui intima de se taire, il croisa les bras dans une attitude avouons-le, somme toute féminine. Soufflant sur le petit vent comme il aurait pu le faire pour chasser une mèche de cheveux tombant dans ses yeux, l'ange s'apprêta à rétorquer amèrement que la "gentillesse" dont faisait preuve cet imbécile de brume masculine n'était que naïveté, car dans ce monde rien n'était offert, et derrière son apparente frivolité, l'Espagnol était très bien placé pour le savoir. Quelque chose le retint de le faire cependant, au fond il était en effet touché par ce qu'avait fait cette "chose" pour lui; à savoir le rassurer même si cela ne s'était pas fait de façon très naturelle... Passer d'un chagrin innommable à une impression de légèreté comme celle-ci n'était pas logique et Calisto, intelligent le savait. Cependant si le mutant ailé le pensait il ne le dit pas toutefois, perdant encore une fois l'idée qui pourtant était un début de réponse. Si le garçon était très rusé, il manquait singulièrement de concentration et de rigueur parfois, ce qui l'empêchait d'aller jusqu'au bout de ses hypothèses pourtant fondées. Une fois de plus la brise parvint à le distraire et lui faire oublier ses revendications ou accusations toutes prêtes. Sans compter que le fait qu'on lui ait une fois de plus intimé le silence le vexait et qu'il prenait la chose au mot, décidé à ne plus décrocher une phrase sans qu'elle n'ait son utilité puisqu'apparemment, sa nature bon enfant n'était jamais apprécié à sa juste valeur.

Calisto rêvait de correspondre à sa nature qui prêtait au mystère, à l'angélique, voir au divin, ce serait vraiment bien de pouvoir se fondre dans la masse; rendre aux gens un regard énigmatique mais ce n'était pas vraiment lui. L'Espagnol était beaucoup trop spontané, et bien vite il perdait son allure d'ange au profit d'un air de gosse égaré, gentil et bavard... Un peu fou aussi par moments, c'était attachant la plupart du temps mais il fallait avoir de l'énergie à revendre pour le suivre et ce n'était pas non plus l'image que Calisto aurait voulu laisser de lui, mais bon on faisait ce que l'on pouvait avec son caractère n'est-ce pas? Cette fois pourtant, l'ange parvint à se taire en tournant sans cesse la phrase "ne lui donne pas de quoi te réprimander encore" dans sa tête. Mais pourquoi craindre que la brume ne se fâche? Le Mallorquin avait vaguement conscience que le fait qu'elle le quitte serait une chose horrible et que cela non plus n'était pas normal! Alors il s'attachait à penser que c'était pour garder sa dignité qu'il abordait sa petite moue vexée et se contentait d'écouter tel un jeune prince glacial. Cependant ses yeux étaient beaucoup trop vifs pour laisser croire un seul instant que la situation lui était égal ou même qu'il la contrôlait. Disons qu'il essayait de se donner un genre, jouant sur sa nature d'ange sans trop réussir. Il passait présentement pour un chérubin désordonné tombé du ciel bien plus qu'au majestueux archange Gabriel.

-C'est très gentil à toi, mais si c'est pour me faire des remarques du genre, tu retournes d'où tu viens- Ce qui était exactement ce que ne souhaitait pas Calisto mais il eut été stupide de supplier une brise de rester à côté de lui... Mais pourquoi voulait-il à tout prix que la brume demeure? Il ne la connaissait pas. Et puis flûte à la fin, on ne pouvait PAS connaître une brise, comme la voix le disait si bien elle-même, elle n'était qu'une brise- Déjà que tu n'es pas sensé parler alors!

Le jeune homme finit par remarquer que la brise s'éloignait de ses ailes, chaque mouvement qu'il esquissait la faisait se déplacer ailleurs, toujours à proximité de sa personne mais autre part. Par "vengeance", l'ange les déploya en arrière puis sur toute leur envergure pour obliger la brise à l'écouter, pour une fois que c'était lui qui menait la danse! Ah ça faisait du bien de commander... Mais ça c'est ce qu'il crut environ une seconde avant que la brume ne revienne derrière lui, juste dans son dos, un endroit où ses plumes ne pouvaient pas se rejoindre; et donc où la brise était inaccessible. Calisto sentit alors la chaleur s'intensifier, il sursauta

-Ahhh !

Lorsque le bras le saisit fermement, l'empêchant de fuir et que la voix lui demanda s'il était assez "homme" pour lui, l'ange se débattit, repliant ses ailes pour essayer de coincer l'être qui s'était planté derrière lui. De plus son bras était bloqué contre son torse. Ce qui était étrange c'est que malgré l'emprise forte de l'homme, il faisait tout pour ne pas le blesser, le seul qui pouvait faire du mal à Calisto, c'était ce dernier en se débattant. L'ange frissonna lorsque la main caressa sa nuque mais il se reprit ensuite et essaya d'envoyer un coup de tête vers l'arrière... Mais celle de son présumé "agresseur" aux manières bien trop tendres-mais pas équivoques ni ambiguës.- était trop proche de lui pour que ce soit utile... Pareil pour ses ailes qui se resserrèrent contre la silhouette de son "adversaire" mais sans assez de force, perdant de leur puissance ainsi étendue en parallèle et en arrière. L'une d'elle ploya contre le bras de l'individu alors qu'il essayait de s'enfuir, les plumes ne firent que glisser sur le corps de la brume devenue homme et Calisto renonça après deux ou trois battements à essayer de s'envoler, l'homme était bien trop lourd, bien trop doué pour lui, le maintenant dans une étreinte douce mais forte.

-Va-t-en! Vete monstruo!

Grogna l'ange qui retrouvait ses vieux réflexes de gosse de la rue. Après son frère voila qu'un inconnue l'agressait, et de manière très étrange qui plus est puisqu'apparemment celui-ci ne voulait pas lui faire du mal. Calisto hésita, cet homme pouvait-il être envoyé par Roberto? Non ce dernier lui laissait quelques jours et malgré sa fourberie il n'enverrait pas tout de suite quelqu'un blesser l'Espagnol; sans compter que la "brume" ne lui faisait pas de mal, et ça ce n'était sûrement pas une marque de fabrique de Roberto. Mais pourquoi alors? Pourquoi cette étreinte puissante et douce à la fois? Il avait apprit que rien n'était gratuit dans la vie et avait failli croire la brume mais là, comment était-ce possible en voyant cette transformation.

-C'est... C'est impossible! Qu'es-tu donc?!

*Bien sûr que si ça l'est espèce d'abruti... Toi tu as bien deux ailes plantées entre les omoplates!*

Et voilà sa véritable conscience qui se rappelait à lui, en espagnol bien entendu! Le Mallorquin cessa finalement de se débattre, le souffle court...

-Que veux-tu vraiment?!

Demanda-t-il d'une voix plus mûre que précédemment, montrant un peu de sa véritable nature, celle d'un gamin combattif. Lequel manquait pourtant cruellement d'expérience comme le prouvait son incapacité à se dégager de l'étreinte de l'homme... Il y avait aussi matière à le manipuler car la méfiance de l'ange était malgré les apparences assouplie par les phéromones de la "brume" et qu'une envie stupide mais spontanée de croire que la "brise" voulait vraiment le réconforter sans rien en échange l'envahissait. Il n'était qu'un ange perdu, égaré, un chérubin qui cherchait malgré tout ce que son apparence laissait croire, un peu d'aide... Un peu de tendresse même.

Se taisant, bien moins bavard que présentement, sans doute autant effrayé que fasciné, l'ange attendit la suite des événements. Peut-être lui révèlerait-on enfin ce qui se tramait s'il restait sage? Et de toutes manières Calisto ne pouvait pas vraiment faire autre chose. Plongé entre la lucidité que son expérience passée lui offrait-stimulant ainsi sa méfiance- et une étrange fascination, il avait totalement arrêté de se débattre, sa respiration était plus régulière et si son corps, gêné, terriblement confus par la présence d'un autre corps accolé au sien-malgré le manque de signaux confirmant une possible étreinte sensuelle. Ce qui n'empêchait pas Calisto de se sentir très mal à l'aise car cet homme était à près tout un parfait inconnu et qu'il avait parfois du mal avec le contact après avoir été battu des années...- avait cherché à s'écarter un peu pour parer à toute éventualité -celle d'une attaque par exemple.- il ne pouvait pas faire grand chose de plus...
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyDim 3 Oct - 3:45

Albert sourit lorsque le jeune homme tenta de se débattre sans grande réussite, son but n’était pas de le blesser où de lui faire du mal, son instinct était plutôt bon aujourd’hui et même s’il désirait se changer les idées il n’était pas d’humeur à sortir ses tours tordus et plus que discutable. Il avait plutôt envi… il ne savait pas trop en fait pourquoi, mais il avait simplement envi d’aider l’ange. Son expérience de psychiatre lui en avait fait beaucoup apprendre sur l’esprit et le comportement humain et il avait mit tout se savoir à la contribution de l’évolution de son talent et de ses techniques de tortures. Durant cette apprentissage il avait aussi développé son observation, sa perception de l’être humain, ce qui avait fait de lui un des meilleurs psychiatres et un fin profiler. Il était bien fier de son avancement professionnel.

Il était sans aucun doute un monstre et il s’accordait bien avec sa nature bivalente entre l’homme et la bête. Le jeune oiseau lui rappelait un de ses vieux patient un jeune adolescent prit de schizophrénie assez attachant mais complètement perdu.

« Va-t-en! Vete monstruo! »

« Oh là! Doucement Gabriel on se calme… »

Il tenait toujours le jeune très étroitement sans user de force ou de se montrer agressif contre sa personne. L’ange se calma plus vite qu’il ne l’aurait pensé, par précaution il resta un moment dans la même position, puis il le lâcha finalement et recula pour disparaitre de nouveau et de mis à distance sécuritaire on était jamais assez prudent avec des jeunes comme lui. Il en avait déjà subit les conséquences une fois et il n’avait pas envi de remettre cette expérience à jour, surtout qu’il était bien plus habile maintenant qu’à ses balbutiements de pratiques. S’il avait bonne mémoire son jeune patient avait à peine une quinzaine d’années ce qui était stupéfiant était le niveau évoluer de sa maladie qui l’avait conduit à tuer des jeunes fillettes de son âge. Un patient très intéressant et qui avait prit du temps à maitriser et puis tant de plaisir à le briser… il fallait dire que le gamin avait joué très longtemps avec sa patience et leur jeu était devenu en quelques sortes un petit plus sérieux. Malheureusement tout avait une fin… et se fut le cas pour son jeune patient qui tristement ne connu pas ses 18 ans.

Flottait en tout autour de l’ange mais un peu plus loin cette fois, il l’observait attentivement il était en train de tout inscrire en bon médecin qu’il était ses observations de l’homme oiseau dans son cerveau. Il avait beaucoup de potentiel chez l’ange Albert n’avait aucun doute la dessus, ce n’était pas un simple gosse de riche. Vue la réaction immédiate qu’il avait eu il penchait plutôt vers un gamin maltraiter ou ayant été roué de cours à un certain moment de sa vie. De cette simple constatation pouvait découler plusieurs hypothèses.

« Excuse moi Gabriel je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. Ce que je veux… t’aider si tu veux bien… Comme je te l’ai dit je suis venu à toi simplement parce que j’ai vu que tu étais triste. »

Le mutant laissa émaner une bouffer de phéromones pour rassurer l’ange, car il était sincère dans ses propos. Il s’était approché par simple curiosité et aussi par envi de chasser ces ennuis et ses inquiétudes. Voyant que pour le moment l’ange semblait gardait toujours son calme, il s’approcha et toujours invisible. L’effet d’une main caressante sur la joue de l’ange se fit ressentir, Albert le touchait du bout des doigts pour ne pas sembler l’agresser.

« On peut cacher beaucoup de chose Gabriel… mais pas quand on va mal, il y a des signes qui ne mentent pas… mais si tu ne veux pas de ma présence je m’en vais…après tout ta réaction est normal après avoir vécu tant de violence, c'est certainement pas moi qui va te juger. »

Albert avait bien envi de voir un peu plus du ce jeune homme, mais il n’allait pas lui imposer sa présence si elle n’était pas désirée. Il fit en sorte de se rentre perceptible, comme un fin brouillard à la teinte violacé, et fit mine de s’en aller d’où il revenait.

« Au fait, ravi d’avoir fait ta connaissance Gabriel… moi c’est Albert. Si t’as envi d’un peu de compagnie je vais être plus loin près du gros sapin un peu plus haut. J’ai vu une belle grosse bras pour où me suspendre. »

La masse translucide s’en allant en flottant doucement entre les arbres pour disparaitre vers l’endroit qu’il avait dit. Albert ignorait si l’ange qu’il avait baptisé Gabriel allait le suivre où rester planter là dans son malheur… mais son petit doigt lui disait qu’il allait probablement réapparaitre. Profitant de se moment seul avec sa petit personne, il s’enroula à une grosse branche la tête en bas et reprit sa forme humaine. Il se mit à faire quelques abdos en attendant d’attendre les pas arrivés derrière lui. Le jeune homme avait une forme superbe, sa chevelure noire brillaient sous les quelques rayons de soleil timides qui traversaient l’épais feuillage des arbres.

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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyMer 6 Oct - 20:13

-Arrête de faire ça! Redeviens normal!

Le jeune homme ne savait pas où regarder du coup. Il avait envie de le réprimander sur ce stupide surnom que l'homme lui donnait mais se dit que ne pas donner son véritable patronyme était peut-être un gage de sécurité. Infime et stupide barrière contre celui qui semblait savoir tant de choses sur lui. Le mutant brume serait-il télépathe pour faire ainsi référence à la violence qu'il avait connu? Au début Albert puisque c'était son prénom s'était éloigné, du coup l'Espagnol ne pouvait pas le localiser et il regardait tout autour de lui, repliant soigneusement ses ailes. Il aurait pu s'en servir pour éparpiller la brise, se débarrasser du "monstruo" mais cela lui paraissait impossible... Comme si cet homme savait à la fois l'inquiéter et le passionner. Lorsque quelque chose le caressa sur la joue, comme une tendre main il recula d'un pas et s'empourpra légèrement, tressaillant également lors des paroles du fin psychologue. Pensant avoir affaire à un télépathe au début, le mutant ailé tâcha de se rassurer. Après tout ce dernier ne semblait pas connaître son patronyme! Mais faisait-il exprès de l'appeler Gabriel par simple caprice? Comment savoir? Le Mallorquin ne savait pas si ce dernier tournait les pages de sa vie privée comme l'on se délecte d'un livre; aussi cela l'effrayait mais ça le fascinait aussi.

Ce qui fit pencher la balance, ce fut qu'Albert ne s'imposa pas, il parut s'en aller mais comment vérifier? Tout à coup la nappe de brouillard invisible apparut, prenant une couleur violacée... Cette brise avait pensé à tout décidément! Elle l'invitait à le rejoindre et Calisto fut simplement surpris de la voir obtempérer à son désir de la voir partir. Il était encore trop jeune et inexpérimenté pour comprendre que cela pouvait se révéler être un piège. Intrigué donc, moins effrayé car on ne le mettait pas sous pression et qu'on lui laissait le choix, l'ange se décida, il fit un pas sur la terre meuble puis deux après être resté 10 minutes à trainer dans les environs. Il lui fallut environ ce temps-assez long pour quelqu'un qui se réfrène, par simple fierté avouons-le.- pour aller sous l'arbre et regarder sous ce dernier. Entrevoyant l'homme perché à l'envers, le moineau ébouriffé qu'il était passa un bon petit moment dans cette position, de quoi se faire un torticolis... Persuadé d'être discret et invisible lui aussi! Ne sachant pas qu'il offrait sûrement un spectacle drôle et "mignon" à un fin observateur.

Ne se satisfaisant plus de cela, Calisto fit une mimique pour retirer son manteau, s'apercevant alors qu'il ne l'avait pas remis entre temps... Pas très malin ça, ni très prudent, mais il faut dire qu'Albert de son prénom l'intriguait tant que le jeune homme avait oublié l'espace qui l'entourait. Attendant encore une ou deux minutes comme pour faire languir celui qui semblait ne plus l'attendre pourtant, le jeune homme finit par s'éloigner de l'arbre, tourna en rond une ou deux fois encore; visiblement tourmenté par sa méfiance de gosse malin mais surtout martyrisé par la vie. Se décidant finalement, il déploya ses ailes et s'envola jusqu'à la branche...Trouvant une entrée dans la masse touffue, difficilement mais y parvenant quand même, il se fraya un chemin et s'assit sur deux grosses branches entrecroisées, ses ailes battant encore une ou deux fois pour lui assurer l'équilibre et se rangement sagement dans son dos par la suite.

-Bah... Tu voles plutôt bien pour être arrivé là finalement

Fit Calisto en inclinant légèrement la tête pour voir Albert à l'envers, se demandant combien de temps ce dernier tiendrait ainsi. Il ne dit plus rien ensuite, ça faisait parti du jeu qu'il croyait désormais diriger... De plus restait ancrée en lui cette réprimande sur le fait qu'il parlait trop, mine de rien ça l'avait sans doute vexé. N'y tenant plus cependant, le mutant ailé finit par rompre le silence afin de formuler la question qui tue, tremblant à l'idée que son hypothèse ne se vérifie... Était-il télépathe?!

-Qu'est-ce qui te fais croire que j'ai été "violenté" par je ne sais qui ou quoi? Je me porte comme un charme pourtant, aucune trace tu vois?! Ou alors as-tu fait ça en pariant que n'importe qui pouvait identifier ça à ses petits problèmes personnels auxquels on donne toujours trop d'importance? C'est vrai que le plus petit d'entre nous nous laisse croire que nous sommes victime de la violence de ce monde... Dans ce cas tu ne risquais pas grand chose, les trois quarts des gens se sentent flattés que l'on donne un tel adjectif à leur souffrance. Moi ce n'est pas le cas, raté!

Souriant comme pour se donner de l'assurance, l'apprenti philosophe essayait de brouiller les pistes pour voir si le "télépathe" supposé allait répliquer qu'il ne pouvait se tromper, ayant lu dans son esprit. En fait il croyait vraiment diriger la conversation, bloquer Albert... Ne se doutant pas le moins du monde que ses réactions prouvaient largement son vécu. Lui-même s'en lavait les mains, essayait de le minimiser, ne parlant pas de souffrance, juste d'une petite histoire comme chacun peut en connaître au contraire de ceux cités au-dessus dans ses paroles. Pourquoi donner de l'importance à la douleur? Elle n'en devenait que plus terrible! Et que quelqu'un devine ce qu'il avait vécu, même-et surtout- un étranger attisait sa honte également. Visiblement Calisto, charmeur, joueur, amusant, parfois insouciant ne s'était toujours par remis de tout ça et croyait ce que son père disait de lui, il n'était qu'un vaurien au final. Voilà pourquoi il refusait qu'Albert le télépathe puisse le juger avec ça.

-Sinon il y a aussi la solution du... "Parce que j'ai vécu ça, je le sens ou crois le sentir chez les autres." c'est cela votre histoire? De la violence que vous croyez revoir en moi?
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyMer 13 Oct - 13:54

Tête à l’envers, suspendu par les pieds à une grosse branche Albert faisait quelques exercices faisant comme s’il n’avait pas remarquer Gabriel qui l’avait finalement suivi. Autant dire qu’il était aussi subtile qu’un éléphant ce jeune homme, il était néanmoins très amusant de pouvoir l’observer. Albert ne savait pas trop pourquoi il était gentil avec l’ange, vue son état psychologique il aurait très bien pu le manipuler et le briser aisément l’ajoutant ainsi à une certaine collection. Pourtant le jeu ne lui tentait pas du tout aujourd’hui, il était plutôt d’humeur clémente et son instint de psychiatre dominait positivement sur lui. Peut être voyait-il dans le fait d’aider ou de chercher à mieux comprendre l’ange un moyen d’éviter ses propres préoccupations qui l’obsèdent avouons le.

Lorsque l’homme-oiseau le rejoint dans le feuillage, Albert prit une tête étonnée. Il haussa un sourcil interrogateur.
« Je pensais que tu voulais rester seul? Aucune importance puisque tu es là maintenant non? Tu te trompes Gabriel, je ne voles pas… ce que je fais ressemble plus à flotter qu’à du vol »

Il lui décrocha un de ses sourires. Puis en moins de deux, il se laissa tombé tout bonnement et avant de se fracasser parmis les branches plus basses et de se blesser il disparu, pour réapparaitre adosser au tronc les jambes allongé là où était suspendu. Le language corporelle du jeune homme était comme un livre ouvert et très intéressante, il ne pouvait s’empêcher de lui sourire gentilment et il le ferait tant que cela ne le pousserait pas à fuir. Son sourire n’avait rien de vicieux ou de pervers, il était juste… charmant et de bonnes volontés. La question qui tue ne tarda pas à se faire connaitre, il ne répondit pas immédiatement et prit une mine songeuse un bon instant. Après quoi il se redressa pour pivoter et être assit face à face à Gabriel.

« Dire que je crois revoir de la violence en toi, parce que j’en ai moi-même été victime serait te mentir. Tu penses que je suis un télépathe c’est bien cela? » son sourire se décupla flâter par ce que cela signifiait pour lui-même.

« Je suis flâter même si c’est erronée, tu as une logique très intéressante. Tu n’es pas si différent des autres, ce qui te différencie par contre c’est que tu n’as jamais été capable de surmonter les sentiments que cette violence t’as fait connaitre. C’est encore plus difficile lorsque ça vient de la famille proche d’un père ou d’un frère par exemple. Tu dis que tu te portes comme un charme, mais c’est contredire ce que tu dis vraiment parce que tout le reste de son être jusqu’à la plus petite plume frémissante crie l’inverse. On guerrit d’une brulure à la main Gabriel, mais on ne guerrit vraiment des mots qui nous sont dit. Il n’y a aucune trace visible sur le corps, mais la plaie est sur l’âme, à l’intérieur de nous… et il y a des gens comme moi qui sont capable de voir ses blessures et d’aider à les cicatriser. On ne peut pas s’en défaire totalement, mais on peut apprendre à vivre avec en harmonie. »

Albert était un peu comme lui… mais lui se n’était pas la violence qui l’avait marqué c’était quelques choses dont il n’avait aucun moyen de se défaire totalement ou d’en guerir. Il avait vécu ses longues années en se voila la face, en ignorant le problème allant à l’encontre de tout ce qu’il enseignait et mettait en pratique. Il n’avait toujours pas réussi à accepter ce qui lui était arrivée, et ce, même si cela lui apportait plus de bien que de mal. Il avait confiner tout ce qui était relatif à ce sentiment loin de lui, il avait tenté de le tuer et il avait pensé pendant longtemps y avoir arriver. Mais Justine avait raison, il n’y était pas arriver loin de là… le temps qu’il n’y avait pas pensé avait aggraver son attachement comme un vin qui avait murir cacher dans sa cave des années durant, ce sentiment s’était transformer et l’angoissait parce qu’il était incapable de le contrôler comme les autres. On pouvait jouer avec les sentiments, mais celui-ci était à double tranchant car lorsqu’on si attendait le moins il pouvait vous emprisonnez vous-même. Il était arrivé comme un cheveux sur la soupe, sans prévenir alors que pour la toute première fois et la dernière il s’était lier d’amitié avec une femme sans arrière pensée, sans vouloir la manipuler. Il s’était manipuler lui-même au final, il s’était cru trop fort et c’était encore qu’une gamine à l’époque qui l’avait renversé.

Il souriait tristement, ses souvenirs flous et troubles de cette époque lui échappant car il les avait altéré et renié. Il n’arrivait plus à les revoir clairement, il ne lui restait que des impressions des bribes vaporeux de ce qu’il pensait être un visage. Son visage.

« Tout le monde à ses problèmes, ses travers et ses tords… mais on a aussi des qualités, des bons comportements et des espérances. La honte, la culpabilité il faut arrivé à s’en défaire sinon on ne vit pas, on ne survit pas… on est un mort parmi les vivants. Tu comprends? »
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptySam 16 Oct - 23:02

-Oui bah j'ai changé d'avis. Point. Vous changez jamais d'avis vous? Il n'y a que les imbéciles qui ne le font pas!

Répondit le jeune homme, se drapant dans sa pauvre dignité, incapable d'expliquer son retournement de pensées. Oui il voulait rester seul pendant quelques secondes avant de se languir de la présence d'un inconnu qui se transformait en brise. Même pour un type ayant deux ailes juché dans le dos, la situation paraissait saugrenue, et le pauvre Calisto faisait face de son mieux. L'ange écouta les propos de l'homme, il se mua dans un silence nappé d'un regard à la fois dévastateur et fragile, tourmenté et calme; fixant cet être fascinant qui décryptait sa vie sans être télépathe, l'analysant mieux que tous les psychologues réunis qu'on l'avait forcé à rencontrer. C'était difficile de ne pas se laisser tomber dans ses bras et de ne pas se plaindre comme chacun avait parfois besoin de le faire. La violence émanant d'un frère ou d'un père? Lui c'était les deux! Le jeune homme ne savait que faire, perché sur son bout d'écorce, l'air hagard et brisant une branchette [HJ: le correcteur ne me souligne pas ce mot?! Je croyais faire un néologisme. Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] 28556
Branchette existe!!! ]à chaque mouvement d'aile même léger lorsqu'il réfléchissait ou tentait de se maintenir. Sa silhouette avait beau être svelte et souple, sa mutation prenait beaucoup de place et chaque geste le faisait plus ou moins basculer. Il s'aperçut alors de son agitation et tenta de se calmer, se retenant de porter à son coeur battant une main tremblante. Comment cet homme pouvait-il dénouer tout cela alors qu'il ne le connaissait pas?! L'étranger parut perdu dans ses propres pensées, sa brume, son histoire et Calisto ne parla pas pendant un long moment; même après la dernière question d'Albert.

-Oui je comprends. Enfin je crois. Mais vous? Vous vous comprenez? Vous y parvenez?

Questionna-t-il, ses yeux d'un bleu intense se posant sur la silhouette du brun qui avait sourit de façon si charmante tout à l'heure. Calisto voudrait revoir ce sourire réconfortant et beau, non pas dans le sens attractif physiquement mais mentalement c'était un véritable baume pour l'âme. Néanmoins ce sourire aussi sincère soit-il, dénué de sentiments inavouables et de secrets éhontés ne venait pas tout seul sur les lèvres de son interlocuteur... Cela devait lui coûter de le faire, de sourire comme si de rien n'était, de parler de choses véridiques qui le touchaient également, l'ange en était certain! Un homme ne pouvait parler aussi bien sans avoir connu, quoiqu'il en dise; quelque chose, un mystère certain faisait souffrir l'homme au nom de son réconfort à lui. Posant doucement une main fine et délicate sur celle du brun, toujours sans arrière pensée, l'ange lui sourit gentiment... Il avait rencontré un être fascinant qui transcendait toute la vilénie humaine. Malgré sa méfiance naturelle, Calisto venait de se faire manipuler en beauté mais il ne le savait pas. Certes Albert avait été sincère jusque là mais jamais l'Espagnol ne croirait quelqu'un qui traiterait cet étrange personnage de danger ou de malhonnête truand. En moins de temps pour le dire, Albert avait gagné sa confiance et il pouvait désormais faire pratiquement ce qu'il voulait du Mallorquin à condition de rester suffisamment subtil pour ne pas se dévoiler bien sûr.

Prit dans un état de faiblesse avancé, de questionnements tourmenteurs le mutant intriguant avait sur saisir sa chance auprès du blond qui le regardait désormais avec des larmes dans le regard, sans savoir comment les faire couler, les laissant là, à l'orée de ses longs cils noir et fins... Sans savoir que dire ni que faire, totalement immobile, il attendait que l'homme reprenne la parole ou fasse ne serait-ce qu'un geste. Mais sa question de tout à l'heure demeurait en suspens; Albert se comprenait-il lui-même? Arrivait-il à appliquer ce point de vue à sa propre personne? Vraisemblablement non car lui aussi semblait souffrir, connaître des démons intérieurs. Et de part son interrogation rhétorique, il invitait presque son "psychologue" à devenir "patient" et raconter son histoire, promettant d'essayer ensuite de parler de la sienne si ça intéressait l'homme-vent.
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyJeu 4 Nov - 4:13

Il était plongé dans se visage effacé dans sa mémoire... il voulait vraiment s’en rappeler, mais il restait flou malgré tout l’entêtement dont il était capable. Comment cela lui était arrivée? Elle était arrivée tout simplement sans arrière pensée, juste comme ça, elle était là quand il voulait savoir ce que c’était d’être normale. Il n’avait pas compris jusqu’alors, Justine si… et il avait tout bonnement passé à côté de quelques choses… mais c’était son choix. Son regard se posa sur la main de Gabriel qui était sur la sienne, son regard perçant rencontra les prunelles de l’anges et il ne pu y manquer de voir les larmes y perler. Albert décrocha son sourire charmant, emprint d’une certaine vague bienveillante. L’intensité avec laquelle l’ange le regardait Albert vu des centaines de fois se regard là chez nombreux de ses patients et autant de fois chez les femmes qu’il collectionnait. Il était à lui maintenant, et ironiquement c’était sans avoir chercher réellement à l’attraper dans ses filets.

« Savoir ce comprendre soi-même est une chose… on peut savoir se comprendre… mais parfois il veut mieux s’ignorer jusqu’à ce qu’on soit prêt. »

Alors qu’il répondait doucement à l’Ange, du bout des doigts il cueillit les perles salines au coin de ses yeux. Remarquant que le jeune mutant semblait un peu à l’étroit dans le feuillage de ce grand arbre, il cru bon de lui proposer de rejoindre le plancher des vaches. Après tout il était venu pour se changer les idées en courant dans cette forêt dense et loin des regards de tous… il savait néanmoins que Piort devait lui avoir désobéit et qu’il devait rodé dans le coin quelques parts. Il pouvait compter sur son entourage pour ne manquer de rien et être en sécurité, Piort lui était particulièrement fidèle… c’était s’en doute un résultat des sentiments qu’il portait pour lui. Albert n’était pas dupe, il savait bien qu’il plaisait à son ami… et par respect ou peut être un peu aussi par cruauté, il ne faisait jamais mention de ses propres sentiments envers lui, il l’ignorait sciament et allait jusqu’à le tenter sans détour.

« J’imagine que vous devez préférez voler, mais vous déplairait-il de marcher un peu avec moi? »

Sans véritablement attendre la réponse, il descendit de la bonne vieille manière, une branche à la fois et à environ 3m du sol se laissa tomber pour atterir sur le sol mousseau entourant l’arbre et ses racines. Il attendit que l’homme-oiseau le rejoind, prenant soin de retirer les quelques brindilles qui s’était déposé dans sa chevelure. Il y avait plusieurs années qu’il n’avait plus grimper à un arbre, ça lui rappelait de bons souvenirs. Il regard en l’air vers la cime caché de l’arbre un grand sourire d’enfant sur les lèvres. Il se surprit à penser qu’elle aurait adorée cette journée, ils se seraient sans doute bien amusés. Son sourire s’efface, sa manchoire se serrant. C’était contrariant à la fin! Il soupira remisa quelques parts sa frustration sans rien laisser paraitre et jeta un coup d’œil au alentour. C’était paisible, une pénombre règnait sous les feuillages et quelques rideaux de soleil arrivaient à les percer.

Dit moi Gabriel… ne croyez-vous pas qu’il serait juste si je pouvais connaitre votre prénom? Ou au minimum votre surnom? Aidez moi au moins de cette manière, ainsi aujourd’hui ne sera pas qu’un jour comme les autres alors qu’elle noye mes pensées.



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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyLun 15 Nov - 9:48

Le jeune homme eut un petit mouvement de recul lorsqu'Albert cueillit la goutte saline qui perlait de ses longs cils fins. Il avait des réflexes inconscients qui le poussaient d'ores et déjà à esquiver le coup rageur qui allait venir. Son père haïssait ceux qui pleuraient, il n'aimait pas grand chose à la base certes, mais voir quelqu'un se lamenter le répugnait plus que tout autre chose et même Roberto son fils "chéri" s'était fait vertement rabrouer, manquant de peu les coups lorsqu'il s'était laissé aller à ses sentiments, c'était sans doute une des raisons qui l'avait transformé en monstre. Cependant aucune main ne s'abattit sur son visage; il y avait juste cette main douce et rassurante... Le temps que le Mallorquin réalise vraiment ce qui se passait, son ami du jour descendit de l'arbre, ce qui était un réel soulagement pour l'angelot. Habituellement il se maintenait bien sur les arbres un peu dégarnis mais celui ci avait plus de branches que nul autre et cela contrariait ses mouvements. Descendant à son tour, en volant bien sûr, il resta en l'air quelques minutes pour voir comment Albert se débrouillait. Inconsciemment le mutant regretta de ne pas avoir vu son camarade se transformer en brume. Lorsque les pieds de son interlocuteur touchèrent le sol mousseux, le jeune homme atterrit à ses côtés; haussant les épaules suite à sa proposition. Il préférait voler certes, c'était sa nature première après tout, mais marcher ne le dérangeait pas pour autant. Heureusement d'ailleurs, sinon il serait particulièrement isolé. Quoique, vu la cruauté de certains, ce serait une bonne chose pour ce pauvre Calisto mal adapté à ce monde qu'il ne puisse pas poser les pieds par terre.

-Pourquoi pas...

Lorsque son accompagnateur l'appela encore Gabriel, le noyant lui-même avec de belles paroles, le mutant eut un petit sourire en coin. Il était évidemment prit au piège et se sentait charmé, ignorant si c'était simplement à cause du charisme de l'individu ou plus profond, malgré le fait que ce soit aussi un peu anormal puisqu'Albert n'était pas une femme. Cet homme était tellement étrange, c'était lui qui ressemblait à un ange bien plus que Calisto au vu de ses manières et paroles mystérieuses, sa façon d'être si accessible et inaccessible à la fois...

-Vous savez, les gens ont généralement tendance à me voir comme un gros... Un très gros moineau, pas un ange. Vous êtes l'un des premiers.

C'était amusant et flatteur, bien plus que celui du "piaf" géant, d'un énorme nuggets ambulant et vivant ou d'un genre d'Icare avec ses plumes pleines de cire. Calisto ne se vexait pas facilement, parfois c'était lui qui jouait sur ces différentes identités peu reluisantes-quoiqu'un moineau c'était très mignon.- pour amuser la galerie. Les gens manquaient d'imagination, ou alors c'est parce que personne ne le trouvait digne de représenter le personnage merveilleux qu'est l'ange. Personne mis à part Albert.

-Calisto.

Finit-il par concéder avec une certaine méfiance non voulue, simplement instinctive. Albert avait-il conscience que le jeune homme lui offrait beaucoup? Il était ouvert habituellement, mais lors de ses rares moments de désarroi; il était plus mystérieux que quiconque, prudent à l'extrême parfois et surtout effrayé, peu adapté à ce monde.

-C'est qui, "elle" qui vous noie?

Demanda-t-il d'un ton incertain, se demandant s'il ne s'agissait pas de la journée en elle même ou de l'ennui mais l'ennui était masculin s'il se souvenait bien de son anglais. La nuance apportée par Albert lui semblait profondément enfoui en lui mais il pouvait se tromper en ce qui concernait ce double sens, après tout il n'était ni anglais, ni psychologue...
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyVen 19 Nov - 21:43

    Il ne fut pas très surpris de voir Calisto avoir ce petit mouvement de recul c’était type des enfants maltraités, il en avait vu d’autres. Les pleurs étaient un signe de faiblesses, il fallait croire qu’il avait quelques points communs finalement ce qui n’était pas pour lui déplaire puisqu’il pourrait toujours utilisé le potentiel qu’il dégageait lorsque l’occasion s’y prêterait.

    Calisto c’est un très beau prénom… Créature du ciel, comme cette Lune de Jupiter du même nom troisième plus grosse lune de notre système solaire.

    La confession qui suivit était amusante, il était vrai qu’il donnait une étrange impression de moineau malgré ses superbes ailes. C’était sans doute dû par se petit côté gamin qui lui restait bien ancré chez lui, ce qui n’était pas pour lui enlever tout son charme quand même. Il avait bien cru un peu plus tôt l’effaroucher au point de le faire fuir comme un gamin, cela lui aurait permit de continuer sa petit course dans les bois.

    C’est qui, ‘’elle’’ qui vous noie?

    La question du jeune homme avait quelques choses de bizarres, quand on parlait d’une elle c’était généralement d’une femme… ou encore d’une voiture, dans son cas ce n’était certainement pas la voiture pour la simple raison que les biens matériels n’était pas ce qui l’intéressait tout particulièrement. Les femmes… c’était toute sa vie, mais certainement pas comme l’expression le laissait supposé. Hormis qu’il semblait comme le disait si bien les mathématiques toujours une constante qui dérogeait à la règle pour la confirmer. C’était un petit jeu dangereux que de manipuler les gens et il s’avait que s’il ne prenait pas garder il pouvait se faire avoir à son propre stratagème.

    Il soupira un peu embarrassé…
    Elle... c’est une femme évidemment qu’est-ce qui pourrait torturer plus un homme qu’une femme… hormis un ange évidemment. fini-t-il par dire avec un sourit tendre, mais au fond il savait bien que c’était pour se tromper lui-même. Calisto était un très beau jeune homme et il ne déplaisait pas à Albert pour plusieurs raisons peut être même un peu physique… ça devait être l’attrait des ailes certainement ou peut être ses grands yeux tristes qui lui rappelaient celui des jeunes femmes; ou encore ses traits graciles. Il ne savait pas vraiment pourquoi mais il lui inspirait le jeu; certes différent de celui qu’il avait l’habitude de jouer, le jeu restait le jeu.


    Profitant de la fine brise pour relaxer, il continua à marcher tranquillement les bois avait le don d'apaisé le monstre qu'il était... c'était comme de revenir soi-même en douceur.

    Dit moi Calisto... avec tes grandes ailes, ça ne doit pas être facile... il y a longtemps que tu les as? Je veux dire qu'elles on poussées, car elles ont bien poussées non?


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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyDim 21 Nov - 14:53

-Calisto était un personnage dans un livre ancien, très connu en Espagne, paru bien avant Don Quijote de la Mancha. Le livre s'appelle la Celestina, cette sorcière fait en sorte que deux êtres s'unissent, par amour ou pour l'avidité de l'un d'eux. Calisto voulait à tout prix que Melibea l'aime. Il a demandé une potion à la Celestina pour que cette dernière tombe sous son charme. A la fin il meurt, tué par ses propres frères jaloux. Pas très glorieux.

Cependant le jeune homme doutait que sa mère eut donné ce prénom à cause du bouquin. Fut un temps elle devait être très cultivée mais en donnant naissance aux deux garçons c'était déjà une ivrogne notoire. L'angelot fit quelques pas à côté de l'homme qui l'intriguait tant. Même physiquement ce dernier parvenait à retenir l'attention du garçon qui n'y connaissait rien en amour. Comment aurait-il pu deviner que "elle" était une femme? Ceux qui l'avaient le plus torturés jusque là était son père ainsi que Roberto, jamais le jeune homme n'avait été amoureux, enfin croyait-il tout du moins. C'était trop complexe pour lui tout cela, et avouons le, jamais aucune fille ne l'avait tenté, pas même la sulfureuse Jean Grey; peut-être parce qu'il la savait définitivement inaccessible?

-Les anges, ça n'existe pas.

Conclut-il en guise de réponse pour cet étranger qu'il aurait bien surnommé comme tel s'il y avait cru pourtant. Albert était vraiment exceptionnel, il lui parlait doucement, sans chercher à le battre, même quand il avait pleuré un peu. Il ne s'énervait pas sur lui pour ses paroles maladroites et répondait à ses questions pourtant évidentes comme celle sur les femmes. Ses yeux d'un bleu intense cherchaient dans la silhouette de son vis à vis quelque chose qui trahirait son mode de pensées, qui lui indiquerait pourquoi la "brume" mystérieuse voulait l'aider... C'était tout simplement incompréhensible! D'accord, à l'école Charles Xavier on lui apprenait à adopter cette philosophie, certains l'avaient c'est sûr, mais même là bas les élèves n'étaient pas toujours tendres entre eux, il ne fallait surtout pas croire cela. Albert était la première personne à vraiment s'intéresser à lui, à parler sans avoir l'air de juste le supporter. Il fallait faire attention à ne pas l'énerver pour le voir partir comme les autres; le jeune homme se le promit intérieurement, faisant quelques pas au petit trot pour rattraper son compagnon à côté de qui il marchait sans pour autant le coller, le frôlant tout au plus avec ses plumes.

-Elles ont poussé oui. Vers mes 14 ans je crois ou 15, ça m'a fait très mal, puis ensuite moins, c'est comme les cheveux... Enfin je crois, et je peux les cacher avec un manteau mais ce n'est pas toujours facile d'être... D'être un monstre parfois.

Il sourit, ravalant son rictus pour avoir l'air peu touché par la situation. Le jeune homme n'avait jamais accepté le remède, il le regrettait de plus en plus mais n'osait toujours pas faire le pas jusqu'à ces lieux, voler lui manquerait trop... En plus à ce que l'on disait, l'antidote était éphémère et ne durait qu'un mois. Remarque, ce serait pas mal juste pour essayer du coup, non... C'était impossible, l'école était son foyer, s'il perdait ses pouvoirs, il perdait son droit d'entrer dans l'école.

-Un jour j'ai voulu prendre l'antidote, j'avais 17 ans, mais j'ai vu Warren Worthington, un mutant comme moi, avec des ailes mais bien plus fort et plus majestueux aussi-Il rougit, à côté de son idole, Calisto avait l'air d'un petit moineau ébouriffé alors que Warren tenait de l'aigle royal.- il a sauté par la fenêtre parce qu'il refusait l'antidote conçu par son père, c'était très beau à voir...

Le jeune homme se tu ensuite, le fait est qu'il en doutait de plus en plus maintenant et qu' il ne voulait pas non plus parler de trop pour agacer Albert mais aussi pour ne pas faire une autre bévue. L'école, mieux valait éviter d'en parler... Et puis c'était injuste, on ne parlait que de lui, alors qu'Albert l'intriguait grandement aussi!

-Et vous? Vous êtes avez découvert votre mutation comment? Parce que moi je l'avais devant les yeux dans le miroir mais vous?

Calisto jeta un coup d'oeil prudent aux alentours, parler de mutation n'était peut-être pas très adéquat, même dans un milieu aussi peu peuplé. D'ailleurs, il se mit à chercher dans tous les recoins, ayant sans doute laissé tomber son manteau quelque part.

-Vous n'auriez pas vu mon manteau par hasard s'il vous plait? Je crois que c'est plus judicieux que je le mette...

L'angelot se mit à fouiller les lieux avec nervosité. Il avait l'impression qu'une personne inconnue allait soudain surgir et les surprendre pour tout gâcher. Le jeune homme savait qu'il avait tort, il n'y avait presque personne dans ces montagnes mais les arbres eux même avaient l'air d'espion pour le compte des intolérants. Ce manteau allait enfermer ses jolies ailes mais qu'importe, il préférait sentir cet étouffement comme une sécurité plutôt que de s'exposer, d'exposer ce moment magique où il n'était malheureusement pas aussi loquace ni facile que d'habitude...
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyMar 7 Déc - 16:29

Calisto était une belle créature Albert songeur se demandait où et comment il pourrait l’inclure dans sa collection. Mieux valait être patient… l’idée qu’il avait pour l’ange, allait prendre du temps et il était très patient lorsqu’il désirait quelques choses. La suite du discours de l’ange ne le surprit pas du tout, il était commun parmi les mutants de ressentir cet état de monstruosité. À l’hôpital, il voyait beaucoup de ses patients avec cet état hormis qu’eux était humain… du moins pour la plupart. Ensuite, vain le tour de cet antidote qui avait fait une grande vague et remplit la tête de mutants comme Calisto plein de promesse de conformité… et si la conformité était en fait la différence? Peu y avait pensé non?

Les anges existent et ils ont peu souvent l’apparence que nous aimerions leur donné… vous avez la chance Calisto d’être naturellement l’une de ses magnifiques créatures, il vous suffit d’avoir un peu plus confiance en vous et les miracles se feront d’eux –même.


Il sourit à l’ange, passa doucement sa main en signe de confiance sur l’aile qui l’effleurait. Il ne répondit pas immédiatement disparaissant alors que l’ange cherchait son manteau; il s’en alla là où il se rappela l’avoir vu l’enlever. Il le trouva et avant qu’il ne revienne son portable dans sa poche se mit à vibrer. Il soupira… lui qui pensait s’en être défait avant de quitter pour sa journée en solitaire. Il ne parla pas et se contenta d’écouter, tout ceci contrecarrait ses plans. Il serra la mâchoire, cela faisait longtemps qu’il s’était préparer pour ça, cependant cela voulait dire qu’il devait quitter Calisto. Il raccrocha et s’en revint invisible, le manteau se déposa sur les ailes alors que le jeune homme cherchait toujours.

Albert réapparue non loin, un air inquiet et préoccupé dans son regard.

Calisto… je dois partir, mais il me ferait plaisir de te revoir si tu le veux bien… J’aimerais t’avoir comme invité. Et nous serions plus tranquilles.

Entre-temps, il s’était approcher de Calisto et avait posé sa main sur son épaule sans arrière pensé et sans vouloir lui faire mal. Juste pour qu’il s’habitue un peu plus à sa présence. Il profita de sa proximité pour faire une petite manipulation qu’il maitrisait parfaitement et qui leur empêcherait d’avoir trop d’ennui. Un bon vieux truc de mentaliste, il conditionna une idée dans le subconscient de Calisto… que lui seul pourrait débloquer le moment venu. Son regard plongea dans les eaux claires de l’ange, on pouvait voir dans ses prunelles sombres qu’il était triste de partir maintenant.

Si tu acceptes de me revoir, reviens dans cette forêt à l’arbre où tu t’es perché, un vendredi soir après le coucher du soleil dans environ un mois. Je te ferais chercher et on t'amèneras dans un lieu sur... pour discuter toi et moi. Il lui décrocha un beau sourire.

Jusqu’à cet instant tu oublieras notre rencontre, tu te rappelleras seulement le sentiment de bienêtre que tu auras perçu dans ses bois… et tu reviendras le vendredi dans l’espoir de retrouver cette sensation. Tu oublieras qui je suis, mais lorsqu’on se retrouvera je te serais familier et tu sauras que je ne te veux aucun mal… Les phéromones d'Albert aidèrent à porter son message

Albert serra le jeune homme dans ses bras, ébouriffant ses cheveux comme le ferai un grand frère protecteur et déposa un baiser sur son front pour sceller son emprise. Ainsi l’ange n’aurait pas de problème et lui non plus. Avant qu’il ouvre les yeux, Albert c’était déjà envolé, laissant flotter autour de Calisto un bon moment une douce odeur qui se mêlait parfaitement avec celle des aiguilles de pins qui recouvrait l’endroit où il était. L’air sentait bon, la brise était agréable et les rayons chaud du soleil perçant le feuillage étaient caressants sur la peau. C’était une magnifique journée parfaite pour oublier ses soucis et l’air pur de la montagne avait quelques choses de réconfortant et magique. Albert restant invisible, ayant pris soin d’effacer ses pas en s’en alla. Il n’eut pas le loisir d’observer l’ange partir car déjà une voiture l’attendait au pied de la montagne à l’entrée du sentier pédestre du parc.

Il se glissa par la fenêtre entre-ouverte pour réapparaitre sur la banquette entouré des ses Daemons qui lui expliquèrent leur mission pour le grand Seigneur des Damnés.

~ ¤ le dit: Vendredi ¤ ~
(dans la mesure où Calisto choisi de revenir sinon ne pas en tenir compte)

Une fois le soleil tombé, l’air était froid la forêt était silencieuse; le ciel était ennuagé par endroit où trône belle et ronde une lune magnifique. Tout avait été mis en place pour recevoir l’ange, s’il venait à venir comme l’espérait Albert. Dans l’arbre désigné, attendrait une enveloppe de satin noir avec brodé dessus des lettres d’argents pour inscrire le nom de Calisto qui lui apparaitrait. Tout ceci était possible grâce à ses ressources et à ses brillants partenaires et amis, ils les envoyait pour éblouir un peu l’ange et attisé sa curiosité. Il n’avait pas de crainte car il savait que David charger de créer la lettre serait aussi invisible qu’une ombre parmi les ombres… et sa Léonie ferait un excellent chaperon pour guider le jeune homme hors des bois jusqu'à une limousine.

Dans l'enveloppe il y avait une petite note à son attention,

Cher Calisto,

Si vous lisez ce petit mot, c’est que vous avez accepté mon invitation à vous joindre à moi. Voyez-moi ravi de cette nouvelle. Je n’ai pu me déplacé pour vous accueillir néanmoins j’ai pris les dispositions nécessaire pour que vous n’ayez pas de problème à vous rendre à notre rendez-vous. Non loin de l’endroit où vous avez trouvé ce message vous devriez être en mesure de voir un charmant chaperon rouge il sera votre guide pour venir à moi.

Votre dévoué ami.


Comme le disait l’enveloppe soudainement apparue peut après l’arrivé de l’ange (s’il venait), il trouverait bel et bien un très jolie chaperon rouge… une jeune femme magnifique l’air candide lui souriant de la même manière qu’était capable de le faire Albert et comme lui elle avait quelques choses d’envoûtant. Elle ne l’approcherait pas pour éviter de l’apeurée, mais elle lui souriait d’une magnifique sourire. Elle avait de beau cheveux blond et de jolies yeux noisettes, toutes vêtues de riche rouge satiné elle marchait aussi légère qu’une plume à travers les grands arbres sans pour autant le perdre.

Si la curiosité était suffisamment pincé, comme l'espérait Albert il en viendrait peut être à lui demander qui elle est. Elle lui répondrait comme le lui avait permit son maitre...

Je suis Léonie… dit-elle doucement un peu intimider par la présence de Calisto.

David et la jeune femme avait pour mission de ramener la créature ailé sans lui faire de mal.










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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyJeu 9 Déc - 17:49

Il se souvenait de cette soirée, mais c'était si lointain. Tant de choses s'étaient passées. Une larme perla au coin de ses yeux d'azur lorsqu'il se rappela d'Albert lui disant combien il avait de la chance d'être un Ange, apparemment tout le monde ne pensait pas la même chose. Son frère l'avait retrouvé et massacré en guise de réponse à son refus de coopérer, il y avait toujours cette histoire de Zoo qui trottait dans sa tête aussi. Bien plus ancienne mais qui l'avait touché plus profondément, et plus le temps passait, plus c'était douloureux -l'histoire s'était même déjà produite lors de leur première rencontre mais elle prenait plus d'ampleur avec le temps qui filait.- Emily... Robyn, la prison pendant 48h dans un endroit de plus insalubres, les paroles de Livingston, son soit-disant avocat et de l'agent sur sa stupidité... Et puis pour finir en beauté, la simulation d'attaques de fédéraux. La encore Calisto s'était mal illustré en ayant des paroles malheureuses quoique bien attentionnées mais le pire avait sans doute été que l'école crée une simulation pour les entrainer, à leur insu... Les plus jeunes avaient été traumatisé pour rien par des images horribles et le jeune mutant blessé; autant dire que tout ceci était loin de le mettre de bonne humeur. Cependant il était désormais guéri, ses plumes avaient repoussé lentement mais sûrement à l'endroit où la "balle" les avait frôler pour venir toucher son flanc, lequel avait aussi pu récupérer petit à petit.

Mû par un instinct inconnu, l'ange se rappela ce soir là les yeux sombres d'un mystérieux interlocuteur, lequel abordait dans ses souvenirs un regard triste à l'idée de le quitter. Son odeur, sa voix revinrent aussi dans la tête de Calisto qui chassa tout ceci d'un geste de la main, enfermé à double tour dans sa chambre depuis l'incident en simulation. L'école lui convenait de moins en moins, ce n'était plus le foyer qu'il connaissait, on ne pardonnait plus rien, on ne tolérait pas et l'on créait d'horribles simulations dans le but de vous préparer à la guerre en vous la faisant presque réellement. Calisto était de plus mal vu, sa maladresse qui n'avait causé aucun problème pendant les premières années, réparées par sa joie de vivre et son grand courage n'était plus acceptée. Le jeune homme se sentait toujours oppressé à l'idée d'aller en cours et de risquer de croiser Hella ou Maximilian voir Edward Livngston, il avait peut-être tort de se croire ainsi poursuivi et admettait qu'il avait commis certaines fautes mas il n'en restait pas moins que la situation devenait insupportable. Une fois il était sorti pour se promener dehors malgré sa peur et y avait rencontré une jeune femme sur le banc qui avait été aimable, lui proposant de se reposer à ses côtés... Mais les ténèbres l'enveloppaient tout de même; petit à petit l'ange sombrait. Il perdait totalement confiance en soi et faisait plus de bêtises du coup, ce qui achevait de lui retirer toute confiance, c'était un cercle vicieux qui le détruisait.

Son passé qui n'avait jamais réussi à le rattraper jusqu'ici le hantait et Calisto avait peur, peur de l'abandon sans doute. Il rêvait de douceur, particulièrement ce soir là ce qui le surprit car s'opposant à son désir de ne pas sortir, quelque chose l'y forçait justement. Il se rappelait des paroles d'Albert et eut un petit sourire sardonique à la pensée des paroles ô combien stupides de ce grand rêveur avant de se surprendre à rêver lui-même qu'il l'ait vraiment pensé, que quelqu'un le trouve bien et beau, l'idéalise un peu. L'idée de sortir se faisait de plus en plus présente et le jeune mutant se souvenait à peine de sa rencontre prévue avec Albert mais les phéromones agissaient, le tourmentant avec une douceur intenable. Il revit l'homme avec son téléphone à la main qui l'avait ensuite rejoint, semblant si triste de le quitter. Il se rappela de ses phrases si particulières sur sa propre vie, ses souffrances... Mais aussi sa voix tendre qui n'était dirigée qu'envers lui, sans penser à personne d'autre qu'à lui et pour une fois, l'ange si altruiste s'émoustilla à l'idée qu'il soit le seul être existant sur terre aux yeux de quelqu'un, surtout un homme aussi... charmant? Cela pouvait-il se dire pour un homme? Pouvait-il lui, trouver quelqu'un de son propre sexe attirant? Ce devait être philosophiquement parlant, très certainement.

Quoiqu'il en soit, Calisto quitta l'Institut le soir-même, il avait 20 ans et pouvait donc sortir comme bon lui semblait, ses yeux d'azur dirigés droit vers le ciel, à peine les barrières franchies il s'envola afin de se rendre plus rapidement au lieu qui l'appelait mais aussi afin que personne ne puisse le suivre. Évidemment, un X-Men souhaitant réellement le faire en avait la possibilité mais Calisto grisé était persuadé de savoir brouiller les pistes, ça l'amusait presque. Malgré son enfermement il avait continué à aller en cours et s'était entrainé deux fois plus seul pour faire passer le temps même si son rêve de toujours, soit devenir X-Men s'effritait petit à petit, il était donc encore en forme malgré quelques kilos en moins, volés par la peine, l'angoisse et la convalescence. A l'abri des regards, l'ange qui craignait pourtant la ville y atterrit, mettant le manteau qu'il avait jusque la tenu dans ses bras, manteau qu'il avait serré contre lui pendant ce mois dernier, se sentant si proche du vêtement sans savoir réellement pourquoi, l'odeur le rassurait, le menait loin de tous ses ennuis. Le tissu était en fait imprégné des phéromones d'Albert qui les avait déposé quand il les cherchait la dernière fois et bien sûr, cela faisait son petit effet sur l'ange, mais même sans cela il se serait sans doute senti attiré par l'homme. C'était un petit oiseau tombé du nid qui donnait tout son amour au premier inconnu qui lui montrait de l'intérêt; bien sûr il se méfiait en partie mais ne pouvait pas résister bien longtemps et puis Albert était si gentil, si doux, si... Si beaucoup de choses!

En ville, étayant toutes ses maigres économies, le garçon acheta un bracelet d'argent pour homme, lequel était assez épais et sobre puis il s'envola de nouveau, ayant bien profité de son achat pour se reposer. Atterrissant au pied de l'arbre dont il avait retenu l'exacte position sans savoir pourquoi. Posant ses yeux vers le haut, il chercha parmi les branches son rendez-vous mais n'y trouvant rien, Calisto décolla pour se faufiler entre les branches épaisses, il fut très déçu et triste de ne pas trouver Albert. Ce dernier avait sûrement dû se jouer de lui, comment pourrait-il en être autrement? Quel inconnu viendrait à un rendez-vous un mois plus tard, dans un arbre à la tombée de la nuit après seulement quelques heures passées ensemble? Mais quelque chose tomba du vénérable chêne et Calisto qui entendit le bruit et avait sentit quelque chose filer entre ses doigts se laissa retomber sur le sol et ramassa la petite chose sombre... Une enveloppe en satin avec son nom à lui! Donc crée pour lui?! Le jeune homme décacheta l'enveloppe avec un soin particulier, regardant à droite à gauche, sondant la nature environnante sans rien y voir. Il rangea précipitamment l'enveloppe dans sa poche, sa douceur et son brillant l'attiraient bien qu'il ne soit pas non plus comme les pies, uniquement intéressé par l'argent ou ce qui était cher, mais pour lui le gosse de la rue qui n'avait pas à mangé tous les jours, cette chose était une curiosité à étudier de plus près plus tard ou au moins à garder en preuve que cette rencontre ait vraiment existé... Voir que quelqu'un avait prit la peine de créer quelque chose de beau pour sa personne.

Le jeune mutant lu la lettre et fronça ses sourcils fins, soudainement inquiet par cette proposition. Il en avait entendu des choses sur ces genres de rencontres dans un lieu inconnu, qui lui disait qu'Albert le mènerait vraiment chez lui, ou plutôt son "chaperon rouge"? Si ça se trouve s'était son frère qui l'avait arnaqué... Calisto remit son manteau car il était écrit que quelqu'un viendrait et qu'il avait retenu la leçon après l'affaire du zoo: il ne fallait pas montrer sa mutation. Aussitôt dit, aussitôt fait, une femme belle comme le jour apparut, éclairant la nuit tombante. Elle l'interpella et Calisto comprit que son frère ne pouvait pas être derrière le piège, 1) il l'avait déjà rossé et laissé pour presque mort, c'était Angela une mutante qui possédait le don de soigné qui l'avait sauvé. Alors pourquoi recommencer? Roberto avait une grande g*ule mais il n'avait sûrement pas assez de "courage" pour le tuer réellement. 2) depuis le temps il avait dû trouver un autre filon pour faire passer sa fichue drogue. 3) comment serait-il au courant de cette rencontre si discrète? Albert semblait tout savoir sur tout, lui l'homme si mystérieux, sans doute aurait-il su que Roberto les avait espionné. 4) la mise en scène était beaucoup trop raffiné pour son faux jumeau... Bon restait le mauvais plan d'un autre énergumène ayant eut vent de cette affaire on ne sait comment, Albert qui serait un monstre attirant les jeunes hommes ou filles en peine chez lui pour leur faire du mal après les avoir mis en confiance... Ou... Une foutue simulation à la noix de l'institut mais là c'était un peu trop tiré par les cheveux.

La fille se présenta et le jeune mutant concentré sur elle oublia un moment de répondre. Il la trouvait magnifique mais même en possédant un charme semblable à celui d'Albert c'était différent et sans qu'il ne sache pourquoi elle ne l'attirait nullement. Serait-il enfin libre de l'étrange attirance qu'il ressentait pour l'inconnu? Non, certainement pas car au lieu de s'enfuir à tire-d'aile comme lui commandait la prudence après toutes ses tristes aventures, il fit un pas. Léonie semblait légèrement intimidée par lui, pourtant Calisto portait bien son manteau, donc pas de mutation visible et rien dans sa silhouette outre que ses ailes ne pouvait vraiment intimider quelqu'un. Enfin il ne pensait pas... Le jeune homme la salua poliment d'un signe de tête puis ne put s'empêcher de détailler sa tenue rouge.

- En plein conte de fée... Et où est le loup?-Fit-il d'un ton étrangement aimable. Mais en même temps, comment être brutal avec un si joli bout de femme? Cependant on sentait qu'il se méfiait un peu du chaperon rouge, de ses jolis cheveux blonds et de ses yeux noisettes.- Vous lui ressemblez, vous êtes sa sœur?

Le sourire, les mimiques, tout se ressemblait, s'en était troublant! Puis il y avait aussi le fait que Calisto quoique charmé n'avait pas envie de s'enivrer de l'odeur de la jeune fille, au contraire, elle l'agaçait même plantée là. Pourquoi n'était-ce pas Albert qui souriait à sa place? Et pourquoi était-il venu à la fin?

-Écoutez, je... Albert-Il s'aperçut qu'il ne connaissait pas son nom ou l'avait oublié et cela le fit rougir de l'appeler par son prénom. Peut-être que ce dernier lui avait simplement demandé de l'appeler ainsi? Le mutant se sentait mal à l'aise, vraiment...- est occupé apparemment, peut-être que je ne devrais pas le déranger... Et puis qui êtes-vous?

Un instant il songea qu'Albert se changeait en brume, que les mutants avaient souvent deux pouvoirs voir trois pouvoirs et qu'il serait presque logique qu'un homme si mystérieux, si... Magique ait la capacité de prendre le physique de n'importe qui, peut-être avait-il Albert en personne face à lui! Ces manières, ce charme, ce sourire... Si c'était lui, à quoi rimait ce jeu? Bien que la femme ne l'approche pas trop, l'ange commençait à être inquiet, il recula d'un pas, s'apprêtant à faire glisser son manteau pour s'enfuir. Il ne savait même pas si elle était au courant pour sa particularité et l'accepterait ou essayerait de l'assassiner en voyant que c'était un mutant; il ne savait plus rien surtout et ne comprenait pas ce qui lui arrivait! Pourquoi tant d'attention pour lui? Ce n'était pas normal du tout ça... Pas pour Calisto le boulet, le casse pied dont tout le monde souhaiterait se débarrasser...
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyJeu 23 Déc - 5:32

Léonie observait le jeune homme, elle s'attendait à quelques choses d'autres Albert lui avait dit de bien servir son invité jusqu'à leur arrivée à destination. Ce Calisto se révéla bien plus farouche qu'elle ne l'avait cru, elle qui pensait avoir été envoyé faire du charme elle se rendit bien compte que ça n'aurait pas effet. Elle sourit et rougit lorsqu'il la compara à Albert, comme étant plausiblement sa soeur. C'était un doux compliment, elle acquissa légèrement pour confirmé que oui il se pouvait bien qu'elle soit sa soeur.

Je ne suis que sa demi-soeur... vérité implanté à la suite de nombreuses scéances avec le dit Albert, la douce Léonie presse ses lèvres en une petite moue gênée.

David camouflé à une distance raisonnable pour être invisible dans l'obscurité de la nuit gardait un oreille attentive à ce que faisait Léonie. Jusque là elle était parfaie dans son rôle, mais il était surpris de l'invité dont il devait s'assurer de ramener à son cousin et maître. Le soi-disant Calisto s'il s'avérait bien être l'être angélique dont Albert lui avait parler ne semblait aucunement tombé sous le charme de la jeune femme. Il était temps de passé à un niveau supérieur celui lui... aussi sans le moindre frémissement, il s'approcha un peu. Juste assez pour être plus près des deux gens et suffisamment distant pour rester dans l'obscurité qui lui garantissait son invisibilité.

Il se concentra de toute ses forces...


Léonie se retourna légèrement d'où venait une faible brise faisant frémir les aiguilles de pins recouvrant le sol. Son regard s'assombrit et on pouvait lire sur son visage de poupée une certaine panique comme si elle avait senti avait appréhendé quelques choses de terrible. Elle tentait de garder son calme, mais son regard trahissait sa crainte. Elle déglutit peiniblement.Une vapeur similaire à la brume d'Albert se dégageait d'elle, ce qui dans son cas était de toute évidence déclencher par l'émotion.

Je... pardonnez moi Gabriel, mais je ne peut hélas tarder davantage, je dois retourner le plus tôt possible a son chevet...

Elle s'inclina doucement dans petite révérence tout de ce qu'il y a de plus gracieux, avant de reculer et de tourner les talons. Mais avant de ne faire plus qu'un pas. Le poing serré sur sa poitrine comme pour s'efforcer de se donner de la force, elle regarda le jeune homme et demanda fébril...

Aimeriez-vous que je transmettre vos salutations à Albert...ou un quelconque message?


David ne bougeait pas d'un poil, continua de produire l'état semi-brumeux flottant autour de la jeune femme; ce qui aidait à renforcer son appartenance à la lignée d'Albert... parfois il devait admettre que son cousin n'avait pas de si mauvaise idée. Son plan quoi que reposant sur la performance de Léonie était parfait jusqu'à présent, lui-même s'il ne connaissait pas la jeune femme et son passé aurait le coeur attendrit face à ses grandes prunelles humides.

Léonie attendait de voir s'il elle aurait un message pour son demi-frère, elle se sentait si mal loin de lui alors qu'il était souffrant et son désir de le retrouver grandissait, mais elle restait aussi polie qu'elle le devait pour Gabriel qui avait tant d'importance pour Albert. Son regard noisette était silencieusement suppliant... qu'il la libère en lui dictant ses paroles pour son frère souffrant... ou encore qu'il voit dans son regard combien elle croit qu'il serait important qu'il soit là près d'Albert dans l'espoir secret qu'elle nourit de le voir guérir.

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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyJeu 23 Déc - 10:38

-A son chevet? Il est malade?

La femme l'avait appelé Gabriel et cela l'avait sans doute plus interpellé encore que la brume qui l'entourait ou même le fait que ce soit sa demi-soeur. Certes beaucoup de gens le comparaient à l'archange mais présentement ses ailes n'étaient pas à découvert. L'inconnue semblait de plus être assez effrayée... Ce qui le poussa à faire un petit pas de plus, il se demandait intérieurement ce qui pouvait bien inquiéter la femme. Calisto avait un physique tout sauf agressif, au contraire même, ses cheveux mi-long et bouclés d'un blond clair encadraient un visage finement ciselé et rendu expressif -parfois trop-par de grands yeux d'un bleu intense; non vraiment le jeune homme n'avait rien de dangereux... Mais cette Léonie non plus il fallait bien l'avouer, cette dernière paraissait au contraire presque plus fragile que lui.

-Mais... Si c'est aussi grave que cela le paraît, je ne le dérangerai pas?

La réponse vint d'elle-même, c'était visible dans les yeux de la femme. Si la demi soeur se pressait pour retourner à son chevet c'est que c'était forcément plus grave qu'une grippe... Sans compter qu'elle était venue le chercher toutefois et faisait tout pour lui faire comprendre l'importance de sa présence? Pourquoi? Calisto n'était qu'un étranger! Pensait-elle qu'à l'instar de l'archange Gabriel il pourrait sauver son frère? Le jeune homme frémit à cette idée car il ne pouvait rien faire pour Albert et cela l'attristait beaucoup, le touchait énormément que son hôte ait quand même prit la peine de lui faire cette lettre malgré son état.

-Ok je viens...

L'ange retira son manteau, ayant auparavant regardé tout autour pour voir si un intrus pourrait le remarquer. Après tout ce qu'il avait vécu la leçon était apprise et la cicatrice sur son flanc qui n'était pas encore tout à fait résorbée lui rappelait souvent que personne ne lui ferait jamais de cadeau. Personne sauf Albert.

-Qu'a-t-il s'il vous plait? Je ne peux pas le guérir vous savez...

*Nada de lo que piensa usted... No no soy nada de eso *
[Rien de ce que vous pouvez penser... Non je ne suis rien de tout cela]

Le jeune homme s'était approché afin d'être guidé jusqu'à son ami -car oui même après une seule rencontre, après tout ce qu'ils s'étaient contés et l'émotion de maintenant on pouvait parler d'amitié n'est-ce pas?- et ne pas perdre de temps. Cependant honnête l'ange préférait quand même lui signifier son incapacité à le soigner. En général on le croyait capable de tous les miracles inimaginables à cause de son apparence, et bien c'était le contraire comme l'avait prouvé ce dernier mois dans l'enceinte de l'institut... Si en plus Albert était souffrant, qu'adviendrait-il de Calisto? Il n'y avait plus rien qui l'attachait à la vie, son rêve d'être X-Men était brisé et même s'il s'y accrochait le jeune homme n'en aurait plus envie comme avant. Il était moins ingénu et ne supportait plus l'institut. Sans doute que le mutant avait tort en grande partie mais il en voulait à l'école de le briser ainsi, sans lui laisser le temps de s'adapter à son rythme. Il était très décalé par rapport aux autres oui, très maladroit mais aussi différent parce qu'il n'était pas habitué à la même vie, à la même culture ni au travail d'équipe au bout de 3 ans... N'avait-il pas grandi seul après tout? L'école et ses foutues simulations qui avaient failli lui coûté la vie, pas une seule excuse, juste des engueulades, encore et toujours! Tout ça pour avoir essayé de bien faire, ça lui apprendrait!

Bien sûr Calisto n'avait pas raison sur toute la ligne, mais la pression que les autres exerçaient, ses malheureuses aventures, les mots de Livingston et de l'agent suite à l'histoire du zoo mais aussi puis la simulation qui avait failli le tuer, ses paroles maladroites pour avoir essayé de "libérer" Hella, tout ça pour voir que c'était uniquement du faux! Mais qu'en attendant on lui avait bien tiré dessus... Tout ça faisait que le jeune homme n'était pas pas certain de son choix à faire en ce qui concernait Albert, pourtant il tentait de prendre pour lui pour ne pas perdre de temps. La brise qui faisait danser les épines de pins faisait aussi frissonner ses plumes bien rangées dans son dos, actrices de la plupart de ses malheurs et de ses joies. Non vraiment, aujourd'hui n'était pas jour de fête. Qu'avait-donc Albert? Et pourquoi tenait-il à honorer leur rendez-vous malgré sa maladie? Qui était Léonie? Cette créature plus fragile encore que Calisto, l'ange maladroit? Le jeune homme ignorait tout ça, et surtout... Pourquoi la suivait-il maintenant?
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyLun 3 Jan - 3:54

La jeune femme usait de toutes ses forces pour ne pas fondre en larmes, elle acquiesça d’un faible signe de la tête….

…non pas malade… un accident.

Les yeux de Léonie s’écarquillaient un peu lorsqu’il retira son manteau, elle rougit en apercevant les ailes dans le dos de l’homme. Elle était très émue et une larme roulant sur sa joue, elle se contenta de sourire et semblant se détendre un peu face à l’ange qui pour elle était visiblement une vision rassurante. Instinctivement elle porta sa main à sa poitrine et du bout du doigt elle caressa la fine croix d’or. Elle fini pas se retournée pour rebrousser chemin alors qu’il avait finalement décidé de la suivre pour voir Albert. Le fait qu’il précise qu’il ne puisse pas guérir son demi-frère ne la dérangeait pas, sa seule présence semblait beaucoup compter et cela lui suffisait pour lui faire plaisir.

Elle se fit une bonne guide faisant attention à où elle faisait passé l’ange pour lui éviter de se prendre dans les branches. Elle évitait les sentiers préférant avancer sous la voute des arbres, elle avait toujours pensé que c’était très romantique et ça lui faisait un bien fou… comme si c’était quelques choses de familiers, un geste ou une manie dont elle avait l’habitude. Après quelques minutes, une limousine noire se dessina entre les branches et les buissons. Le moteur ronronnait doucement, les vitres en étaient teintées si bien qu’on ne pouvait pas voir à l’intérieur. Le chauffeur était au volant et ce qui semblait être un valet attendait près de la portière qui était située au bout de leur chemin. Léonie de sa démarche légère continuait d’avancer pour montrer le chemin. Elle s’arrêta un peu avant l’orée du bois, de la main elle signifia à Calisto de s’arrêter. Elle regarda un peu autour et puis après un moment choisit une branche sèche sur le sol et l’écrasa du bout du pied pour la faire craquer. Le valet tourna à peine la tête en attendant le craquement dans leur direction. Il eut un faible mouvement pour s’avancer comme s’il plissait les yeux pour mieux voir dans l’obscurité.

David les voyant partir, se contenta de les suivre subtilement gardant ses distances pour éviter de se faire repérer. Il les quitta peu de temps avant que les deux arrivent à apercevoir la voiture qui les attendaient.

Le valet vérifia les alentours, et ouvrit la portière une fois rassuré. Léonie sortie la première et se glissa dans la voiture. Le valet s’inclina légèrement… il s’en allait refermer la porte mais la jeune femme le pria d’attendre un instant le temps qu’un ami la rejoint. Il recula d’un pas laissant la porte grande ouverte et du coin de l’œil tentait de deviner ‘’ l’ami ‘’ dont elle parlait ne la croyant l’espace d’un instant. Ce qu’il ignorait, c’était qu’il était sur le point d’avoir le choc de sa vie.
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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyLun 3 Jan - 18:32

Calisto ne fit pas vraiment le lien entre la larme, la petite croix en or et lui, il pensait simplement que Léonie était émue à cause de l'état de son frère. Soupirant, l'ange se surprit à ressentir beaucoup de colère envers ce qui avait provoqué l'accident avant même de savoir si c'était le fait d'un tiers ou d'Albert lui-même. Savoir que quelqu'un ou quelque chose avait blessé gravement cet homme l'énervait beaucoup mais il garda pour lui ses considérations et se contenta de suivre la femme. Malgré son étrange fascination pour Albert qui le "forçait" à avoir une confiance certaine en sa demi soeur, le mutant restait vigilant et en entendant la branche craquer il fit un bond en arrière pour se cacher dans les fourrés. Calisto avait connu pas mal d'embuscades dans les rues, entre gangs c'était normal même quand on ne faisait partie d'aucun d'entre eux et qu'on était neutre; ici ça ne l'étonnerait guère que quelqu'un s'en prenne à lui, n'était-ce pas le cas depuis un mois ou plus? Le jeune homme vivait un véritable enfer et même l'institut paraissait être un lieu hostile, ou plutôt n'avait pas besoin d'en avoir l'air pour l'être réellement vu tout ce qu'on lui reprochait; les paroles violentes de Maximilian, les moqueries méchantes d'Edward et le regard des autres... Sans parler de cette fichue simulation, il avait quand même failli y rester!

Et maintenant on faisait du mal à Albert, son seul ami en ces lieux malgré le peu de connaissance qu'ils avaient l'un de l'autre, le seul à qui Calisto pouvait s'accrocher. Le mutant fut néanmoins sorti de ses rêveries par Léonie, obtempérant sagement il sauta lestement par-dessus un buisson particulièrement touffu et épineux entre lequel il n'avait pas envie de se tortiller. Sous la lune claire le jeune homme atterrit après un petit vol-plané pour éviter les orties traitresses au milieu du chemin, apparaissant devant le fameux portier qu'il ne remarqua qu'en touchant le sol. Le saluant d'un simple signe de tête, tellement peu conscient de ce qu'il générait en Léonie et peut-être en cet homme, ayant déjà posé son regard ailleurs, sur la limousine par exemple. Montrant qu'il n'était pas qu'une apparition céleste mais bien un être réel, le jeune éphèbe se mit à parler, son accent espagnol toujours présent bien entendu, son inquiétude un tout petit peu moins, camouflée par la surprise.

-Ouah... ça c'est génial! Je n'en avais jamais vu avant, mais ça ne doit pas être facile à garer hum...

* Et puis pourquoi on fait des voitures si longues? C'est chouette mais ça sert à rien quand même...*

Songea-t-il, pratique avant tout et pensant à la somme d'argent utilisé pour acquérir un tel bien; ce qui lui donna le vertige sachant qu'il aurait certainement pu se nourrir avec pendant des mois. Cependant le souvenir d'Albert revint vite à sa mémoire et il fit signe à Léonie d'entrer la première. Petit gosse des rues paumé et vaurien à ses heures oui... Mais Gentleman le reste du temps! Enfin il faut dire que l'institut avait bien fait son éducation en trois ans tout de même et que son fond naturellement bon le poussait toujours vers l'altruisme, la politesse ou la générosité... Trois termes le qualifiant aussi bien que sa maladresse, sa frousse ou ses manières de gamin livré à lui-même. Mais si voleur il était, c'était un voleur de pommes, bien loin d'avoir assez de "vaillance" et de caractère pernicieux pour dérober quelqu'un même si il était souvent tenté vu ce que certains possédaient. Non on pouvait lui faire confiance et compter sur son éternelle gentillesse, même avec tous ses déboires.

-Est-ce que c'est loin s'il vous plaît?

Il s'adressait aussi bien à l'homme qu'à Léonie, inquiet et tellement sincère dans cette inquiétude. Ses yeux d'un bleu profond sillonnèrent une dernière fois les alentours, n'ayant jamais détecté David et n'ayant donc aucune raison de remarquer son absence non plus. Faisant un signe de main pour laisser passer Léonie, le jeune homme s'approcha la porte et la tint... Peu habitué à un tel luxe-et pour cause!- le pauvre un peu dépassé par les événements tenait naturellement la porte pour que l'homme si élégant puisse passer. Pour lui ce n'était pas un portier mais plutôt un genre de noble dont le costume de "valet" était extrêmement chic. Calisto était habitué à passer toujours en dernier, à attendre son tour même s'il devait passer avant alors ça n'allait pas changer... Attendant donc que l'homme passe mais le pressant d'un petit coup d'aile gentil mais ferme, le mutant s'adressa de nouveaux aux deux personnes.

-Que s'est-il passé? C'était un accident de voiture?

Demanda-t-il stressé en ne pouvant s'empêcher de penser à un règlement de comptes de mafieux ou il ne savait quoi encore, l'allure de la voiture, l'étrangeté de ces deux personnages et du rendez-vous laissaient penser à cela et Calisto avait l'imagination vive.

-Euh... Au fait je n'ai pas mon permis

Pauvre Calisto qui considérait les choses d'un oeil si simple-et comment penser après tant de maltraitance que l'on puisse vous réserver un si doux accueil?-, il n'avait bien sûr pas pensé au chauffeur etc, même le luxe de la voiture lui était sorti de la tête, c'était juste un moyen d'atteindre Albert, son ami. De toutes manières l'institut avait déjà l'habitude avec lui, l'ange était très intelligent mais aussi un véritable boulet... Deux caractéristiques qui n'étaient pas si paradoxales que ça. Pauvre Calisto, toujours décalé, toujours en dehors du sujet ou du temps et des choses, mais bon c'est ce qui faisait son charme, non?
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptyMar 11 Jan - 2:28

Léonie c’était saisit d’un mouchoir dans la voiture, tandis que les deux hommes prenait place à leur tour… la valet forcer de monter à l’arrière du au fait que l’ange l’y avait légèrement bousculer de l’aile. Il se tient muet, prenant place sur un siège latéral il était aussi immobile qu’une statue et toute aussi muet et sourd. Il n’était pas au courant de la situation et franchement ce n’était pas dans sa définition de tâche. Il se contentait de faire monter et descendre les gens du véhicule point barre.

La jeune femme s’était glisser sur la banquette de cuir de sorte à laisser suffisamment d’espace pour les ailes de leur invité. Ses grands yeux était humide et elle serrait doucement dans ses mains son mouchoir. Malgré toutes les interrogations du jeune homme, elle attendit avant de prononcer le moindre son, que le véhicule se mets en route. La limousine noire s’en alla dans une doux ronronnement sur la route de terre battue pour rejoindre une artère un peu plus large. Ils quittèrent le parc par une entrée désinfectée et se mêlèrent une vingtaine de minutes plus tard à la circulation normal de la nuit. C’est une fois qu’il avait quitter le parc que Léonie commença à répondre à la première question de Calisto.

Loin?... oui et non… en fait, nous serons arrivez sur le matin. Pour ce qui lui est arrivée, voici : durant un balade à cheval il a reçu une balle perdue… d’un chasseur ayant prit son cheval pour un gibier. Lorsque je suis partie il était encore avec le médecin et j’ignore si son état c’est agravé depuis… je suis sans nouvelle. Votre présence semblait lui tenir à cœur aussi je suis venu à sa place dans l’espoir que s’il vous a à ses côtés il récupère plus vite.

Elle ne pu s’empêcher de sourire lorsqu’il annonça qu’il n’avait pas son permis.

Comme vous le voyez, permis ou pas… nous avons un chauffeur.

Le jeune femme semblait épuisée en plus d’être inquiète pour l’état de son demi-frère, aussi elle avait le yeux qui se fermaient d’eux-même. Elle se laissa aller sur la banquette somnolente, le valet s’étira pour leur donner une couverture à tout les deux.

Il était environ 02h30 passée... et selon ce que la jeune femme laissait entendre leur route durerait quelques heures. En ce moment la famille était installé en Europe, mais cela ne posait aucun problème à Albert… néanmoins il ne désirait pas avoir Calisto dans son antre. Même s’il ne le considérait pas dangereux, il devait néanmoins faire preuve de prudence et le faire venir en Europe n’était certes pas la meilleur idée. Aussi il avait tout prévu pour que le jet privé qui les attendait sagement les mène sur un domaine qu’il avait acquit par le biais de certaines relations d’affaires. Une magnifique propriété à Mar del Plata, en Argentine.


Pendant que Léonie et David s’assurait de lui ramener Calisto, il était en train de régler quelques petitx détailx avec des ‘’amis ‘’ d’un ‘’amis’’ pour qui un autre ‘’ami d’un ami’’ travaillait pour lui. Cela faisait 2 semaines qu’il travaillait au négociation, mais le tout avait viré un peu moins bien que prévu. C’était ce qui arrivait quand on laissait un gars toucher la marchandise, c’était les risque du métier, heureusement pour lui se genre d’incident n’arrivait pas avec ses hommes. Au final, il avait conclu une belle affaire et avait en prime reçu une balle au bras. Ce n’était pas grave, on l’avait atteind dans les graisses. Il avait le bras dans une échappe depuis, et ce, pour quelques jours encore donc pas de mission pour lui. Ce qui tombait mal et pas si mal en même temps, car cela lui permettait de prendre des ‘’vacances’’ forcés et de passer un peu de temps avec son nouveau jouet à l’abri.



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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

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Date d'inscription : 04/08/2010
Localisation : Sur un radeau sans océan, sur une planète sans Univers.
Clan : Xmen
Age du personnage : 20 Ans
Pouvoirs : Voler (avec deux grandes ailes dans le dos) / Projection de plumes tranchantes comme des couteaux.
Profession : -Étudiant
Points de rp : 221

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MessageSujet: Re: Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert]   Air pur et Phéromones machiavéliques [PV Albert] EmptySam 15 Jan - 22:22

-Quoi?! J'espère que vous allez porter plainte contre cet abruti fini!

Lança-t-il en prenant farouchement la défense d'Albert, un peu trop véhément à son goût mais qu'y pouvait-il? Il s'accrochait à cet homme presque inconnu qui était le seul à ne pas lui avoir fait de mal... Et maintenant c'était ce drôle de personnage qui avait mal, peu étonnant donc que l'ange s'insurge.

-C'est gentil de vous êtes occupé de ça même si vous avez sûrement la tête ailleurs. J'espère être à la hauteur et lui apporter un peu de réconfort.

Murmura ensuite le mutant qui, coincé entre la jeune femme et le majordome bloqué comme s'il avait un balai dans le derrière s'installa un peu plus confortablement pour regarder le paysage, mais ses yeux se fermaient doucement sans qu'il ne s'en rende compte...

Calisto s'éveilla lentement, il ne savait pas pourquoi il s'était endormi, lui qui, curieux de tout pouvait très bien sauter une nuit entière si c'était pour découvrir quelque chose de nouveau. L'angelot adorait observer tout ce qui se tramait autour de sa personne et là, question nouveaux éléments le mutant était servi. Alors pourquoi diable s'était-il endormi? Sans compter que Calisto n'avait pas pour habitude de faire suffisamment confiance à des presque inconnus pour se reposer avec autant de sérénité quasiment entre leurs bras. Le jeune homme se découvrir, groggy à moitié étalé sur une banquette, l'une de ses grandes ailes blanches recouvrait Léonie qui avait du trembler de tristesse ou de froid à un moment et qu'il avait par instinct, lors d'un petit sursaut de réveil, recouvert de ce drap si doux, l'autre était repliée contre le dossier; quant lui il était sur le ventre, en position quasiment foetale, les yeux fermés et les mains ramenées contre son visage comme si leur destinée était de servir d'oreiller, ses genoux ramenés contre lui pour essayer d'évincer le froid.

Le mutant s'étira lentement, essayant de ne blesser personne avec sa maladresse habituelle. Les réponses de Léonie lui revinrent en mémoire, puis aussi le siège de la voiture qu'il ne reconnut pas, c'est donc qu'il était ailleurs, mais où?

-Vaya... Que cosa mas rara... Où sommes-nous?!

Demanda-t-il en terminant de s'éveiller tout à fait; inquiet de savoir ce qui lui était encore arrivé de fâcheux. Même si le mutant se souvenait d'Albert et de la raison de sa venue il était dérouté par les événements et chercha aussitôt un endroit comme une fenêtre pour tenter de se repérer et de sortir de l'endroit exigu.
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