Une journée tranquille s'annonçait. Je ne travaillais pas et pour cause, j'avais pris ma journée pour accueillir une amie qui venait aux Etats Unis. J'étais contente qu'elle vienne et j'espérais qu'elle resterait un petit moment. Je ne savais pas exactement combien de temps elle restait, mais j'étais heureuse qu'elle ait pensé à me le dire. Certes j'allais devoir lui servir de chauffeur au début, mais cela était contrebalancé par le plaisir de passer du temps avec elle.

Je pris donc la voiture pour aller à l'aéroport et en chemin j'espérais qu'elle n'ai pas eu d'imprévu, ce qui risquait d'arriver comme elle me l'avait dit. Si c'était le cas, et bien j'étais partie pour une journée de tranquillité mais seule. Enfin, pas la peine de se tracasser avant d'arriver, je verrais bien une fois là bas. Je me re-concentrais sur la route, ce serait bête d'avoir un accident et finis par arriver à l'aéroport.

Une fois arrivée à bon port, je vérifiais si l'avion n'avait pas de retard. Elle ne m'avais pas dit lequel elle prendrait mais l'heure approximative à laquelle elle arriverais. A partir de là, pas besoin d'être devin pour savoir lequel elle prendrait. Il n'y en avait pas dix milles qui venait de France. L'avion dans lequel je pensais qu'elle était n'avait pas de retard, ce dont je me réjouis, cela nous laisserait plus de temps ensemble.

En allant m'asseoir pour attendre, puisque j'avais de l'avance, je repensais à la dernière fois que j'avais pris l'avion. Cela remontais à un bon moment, et me laissait toujours un goût amère. J'avais beau aimer ma nouvelle vie, je ne pouvais m'empêcher de me demander se qui avait bien pu passer par la tête de mes parents pour venir ici. Un changement intéressant de travail pour mon père certes, mais cela n'expliquait pas tout, eux aussi avaient tout laissé derrière eux.

Je ne pouvais m'empêcher de penser que ma mutation avait quelque chose à voir avec ce déménagement, même si ils avaient toujours fait en sorte d'ignorer ce que j'étais. Je me crispa alors et mes poings se serrèrent à cette pensée. Ils m'avaient laissée seule face à ça, faisant semblant de ne rien voir, j'aurais mille fois préféré qu'ils me traitent de tous les noms, qu'ils me chassent de chez eux, qu'ils me battent même... tout sauf cette sensation de devenir folle et sans rien auquel se raccrocher. Pourquoi avaient-ils fait cela ? Pourquoi m'avaient-ils abandonné au moment où j'avais le plus besoin d'eux ?

Je secoua la tête, il y avait bien longtemps que je n'attendais plus ces réponses. A l'époque, je n'étais que colère envers eux, surtout après le déménagement. Au moment où je commençais à enfin retrouver mes repères, mes marques, ils avaient décidé de partir, d'arracher encore une fois ce qui me faisait tenir bon. Combien de fois avais-je voulu les tuer ? Trop de fois à mon goût. Je me souvenais parfaitement mon arrivée ici, mes yeux rouges et ma colère qui menaçait d'exploser aux yeux de tous. Je me retenais, j'avais déjà subit deux transformations dans l'avion et je ne voulais pas recommencer ici devant tout le monde. Enfin peut être que comme ça ils comprendraient.

Non ils n'avaient jamais compris... Et même si aujourd'hui le désintéressement avait remplacé la haine, l'incompréhension était toujours présente. Je plongea dans un livre que j'avais emporté et que j'avais bien aimé, histoire de me changer les idées. J'espérais toutefois ne pas être venue ici pour rien, surtout vu les souvenir que cela remuait, car je pensais que j'allais lui en vouloir si jamais elle ne venait pas.

J'arrivais à un moment, pas inintéressant, mais le genre d'endroit descriptif que je sautais souvent dans une lecture, si cela devenait trop long. Reprenant ma lecture un peu plus loin, mon regard fut attiré par un numéro de téléphone. J'espérais qu'il n'appartenait à personne sinon je plaignais cette dernière. Le numéro pourtant m'était familier et étonné je voulu regarder dans mon téléphone, quand j'entendis un bruit de lutte.

Étonnée et sortie de mon livre de manière brusque, je repris contact avec la réalité et vis un homme qui cognait sur un autre. Je levais les yeux au ciel en pensant que les mecs étaient vraiment idiot de se taper dessus pour un rien et décidais d'aider. Je ne m'interposais pas, pas folle, et me contentais d'éloigner le pauvre gars qui s'en était pris plein la tête. Heureusement, l'autre fut calmé par d'autre personnes et il s'éloigna.

Je me tournais donc vers celui qui était maintenant assis par terre et saignait énormément du nez. Je n'avais pas eu l'impression qu'il s'était défendu, pourquoi ? Mystère. Je fouillais dans mon sac à la recherche de mouchoir et pris un paquet non entamé. Je l'ouvris et lui tendis quelques mouchoirs pour qu'il puisse s'essuyer et arrêter le saignement.

- Tenez, essuyez vous. Il vous a vraiment mis dans un sale état... Vous auriez du vous défendre !

Je ne m'étais pas présentée, mais quand quelqu'un saigne, la meilleure chose à faire c'est de l'aider pas de taper la discute en long et en large. Malgré tout, j'étais étonnée qu'il se soit laissé frappé comme ça sans réagir.

- Quand ça saignera plus vous devriez aller aux toilettes vous essuyer un peu. Et je pense qu'aller faire un tour à la pharmacie ne sera pas du luxe.

Vu l'état de son nez, il aurait de la chance qu'il ne soit pas cassé. Je ne pouvais pas l'aider malheureusement, car mes connaissances en soin se limitaient aux cours de secourisme. Le gars l'avait sacrément amoché...

- Qu'est ce que vous avez fait pour qu'il vous frappe comme cela ?

_ Tenez, essuyez-vous. Il vous a vraiment mis dans un sale état... Vous auriez du vous défendre !
_ Merci.

Ian avait tendu la main de manière un peu aléatoire, sans relever les yeux, jusqu’à ce que des mouchoirs viennent à lui. Pas moyen qu’il relève les yeux sur une personne à moins de deux mètres de lui. D’une il n’y verrait rien, hormis des couleurs et, de deux, son cerveau était déjà dans un piteux état sans qu’il n’en rajoute une couche. Mais il avait, au moins, fait l’effort de dire merci. Un minimum de politesse parait que ça peut aider. En tout cas c’est la leçon qu’il avait tiré de sa secrétaire la dernière fois.

_ Quand ça saignera plus vous devriez aller aux toilettes vous essuyer un peu. Et je pense qu'aller faire un tour à la pharmacie ne sera pas du luxe.
_ J’y songerai

Peu loquace ? Et alors ! Il n’avait pas demandé à se faire chouchouter. Bien qu’il apprécie les mouchoirs qu’il venait de poser contre son nez pour faire stopper l’écoulement de sang. Pour ce qui était d’aller à la pharmacie, il n’y voyait pas vraiment l’intérêt. Bon, sauf si son écoulement ne se stoppait pas, auquel cas, il pourrait toujours aller chercher un coagulant quelconque. Pour ce qui était d’aller aux toilettes il se demanda bien ce que ça pouvait lui faire ou non qu’il se ballade avec des traces de sang.

Ian est quelqu’un de particulièrement lunatique, un trait qui est survenu avec son pouvoir. Et, il se trouvait que, malheureusement, il n’était pas dans la meilleure phase qu’il pouvait exister : tout ça à cause d’un mal de tête atroce. On pouvait bien mettre le fait qu’il ne regardait jamais les personnes sur un manque évident de bonnes manières mais ce n’était pas le cas. Là, encore, tout découlait de son pouvoir. En fait ce truc était capable de lui pourrir la vie en plus de détruire, petit à petit, tout ce qui pouvait s’apparenté à des relations sociales.

_ Qu'est-ce que vous avez fait pour qu'il vous frappe comme cela

Bon faut croire qu’il y avait un tas de chose qui la tracassait : pourquoi il ne s’était pas défendu ? Pourquoi il en était arrivé à se faire taper dessus ? Et ainsi de suite. La première réponse qu’il avait envie de sortir était quelque chose du style : qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ? Mais c’était peu agréable comme réponse et antisocial. On lui avait demandé de faire attention, de faire un effort avant qu’il ne perte toute idée de ce que pouvait être un échange social. Facile à dire quand on peut voir les gens normalement sans avoir à se coltiner un mal de crâne de tous les diables et qu’on pouvait voir à quoi ressemblait les personnes. Combien même il lèverait les yeux qu’il ne serait pas comment elle est habillé, sa couleur de cheveux, son visage et les chaussures qu’elle portait. Non seulement il ne serait rien de plus sur elle mais, en plus, son mal de crâne doublerait. Vraiment aucun intérêt de faire ce genre de chose. Mais allez, il voulait bien faire un effort dans ses paroles.

_ Pourquoi ça serait forcément moi qui est fait quelque chose ? Ça se trouve ce type est juste complètement barge et je suis passé là, au mauvais moment. D’ailleurs on pourrait aller jusqu’à dire que ça réaction m’a tellement surprise que j’ai même pas songer à me défendre… Parce que si on évoque les possibilités possibles. Et bien on pourrait tout aussi bien admettre que je suis un pacifiste dans l’âme, contre toutes formes de violence.

Non mais c’est vrai non ? Après tout rien obligeait le fait que tout vienne de lui. Ce n’est pas comme si il avait demandé à ce qu’on le frappe, bien qu’il ait émis cette hypothèse avec de très fortes probabilités. Cela dit, il y avait un point qui pouvait tuer son raisonnement. Alors, toujours en maintenant son mouchoir, assis sur le sol, et sans relevé la tête il reprit.

_ Bien sur si vous avez vu que c’est moi qui lui est adresser la parole ça fou toute ma précédente tirade en l’air. Et là je vous répondrais que je n’ai pas fait grand-chose. Il avait juste l’air nerveux de prendre l’avion, j’ai voulu le rassurer sur les statistique, tout partait d’un bon sentiment. Ce qui n’a pas dû être prit comme tel

D’accord ce n’était pas la vérité mais bon il n’allait pas non plus expliquer que tout cela était le résultat d’une expérience visant à savoir à quelle couleur il fallait associer la peur. Parce que là ca reviendrai à parler d’empathie visuelle et, implicitement, de mutation. Ce qui, bien évidemment, était fortement déconseillé avec une parfaite inconnue. Avec pratiquement tout le monde en réalité.

Je n’avais pas assisté à toute l’altercation qui avait eu lieu, plongée comme je l’étais dans mon livre, mais j’étais finalement intervenue, pour écarter l’homme qui s’en prenait plein la poire. Heureusement, d’autres personnes étaient intervenues pour arrêter l’agresseur, sinon, dieu seul sait comment cela aurait fini. Il avait d’ailleurs pris pas mal de coups et s’était mis à l’écart, le nez en sang et le regard plongé au sol.

Voyant que personne ne semblait s’intéresser à lui d’une façon ou d’une autre, je m’approchais et lui tendis des mouchoirs pour qu’il s’essuie. J’assortis mon geste de quelques conseils, qui furent pris comme si de rien était. Il répondit à peine à mes paroles et semblait plongé dans ses pensées. Moi qui voulait être aimable, me voila bien. Je posais une dernière question ne m’attendant à aucune réponse une fois encore.
J’allais m’en aller, mais il finit par répondre d’un ton morne et sans lever les yeux vers moi. Au moins j’avais une réponse, même si elle n’était pas des plus chaleureuses. Je faillis lancer une pique en disant que je pensais qu’il ne pouvait prononcer que un ou deux mots par phrases vu son avarice de paroles, mais me dis que ce n’était pas le moment de faire de l‘humour alors qu’il avait enfin parlé. Je laissais donc l’humour de côté pour revenir à notre conversation enfin engagée.

- Vu que vous vous en êtes pris plein la figure, j’en ai déduit que vous aviez dit ou fait quelque chose qui lui a déplu. Mais il est possible que je me trompe. De toute façon, c’était juste une manière polie d’engager la conversation.

Il ajouta alors qu’il avait engagé la conversation et que si je l’avais vu j’en aurais alors déduit qu’il avait fait quelque chose pour provoquer la personne. Et bien, apparemment il cherchait et avait trouvé comment se faire battre. Je pouvais lui donner quelques conseils à condition qu’ils les acceptent. Enfin, il pourrait choisir de ne pas répondre du tout, encore une fois.

- Je n’avais rien vu, j’ai juste entendu votre bagarre. La prochaine fois que vous voulez énerver quelqu’un, prenez en un qui ne soit pas de taille à vous tuer, il voudrait mieux pour vous. Enfin c’est votre santé pas la mienne.

Je reçu alors un sms assez bruyant, ce qui me rappelait qu’il fallait que je change cette sonnerie. Je le lis rapidement et poussais un soupir. C’était mon amie qui disait qu’elle n’avait pas pu prendre l’avion et s’excusait en espérant que je ne sois pas déjà à l’aéroport. Elle avait surement oublié le décalage horaire mas je ne lui en voulais pas. Je lui répondis que ce n’était pas grave et que mon invitation tenait toujours. Je n’avais donc plus rien à faire ici et réfléchis donc à ce que j’allais faire maintenant que j’étais ici.

Mon regard se posa sur l’homme qui était toujours au sol. Ce n’était surement pas lui qui allait égayer mon passage ici. Quelle journée ! Enfin, comme j’étais bien élevée, je n’allais pas partir sans dire au revoir ni rien, même si l’envie de le faire était grande. Ce n’était surement pas ça qui le dérangerait.

- Bon je vais vous laisser et rentrer chez moi, vu que je suis venue pour rien. Je vous souhaite un bon voyage ou retour chez vous… Enfin pas sur qu’ils vous laissent prendre l’avion dans cet état.

Je me sentais un peu responsable de lui malgré tout et me voyais mal le laisser comme ça sans savoir s’il n’avait rien de grave, genre trauma crânien ou quelque chose de se genre. Mais je ne voulais pas non plus m’imposer et me sentirais mal si je l’avais laissé là alors qu’il était mal en point.

- Ca ira pour vous, ça m’ennuierait de vous laisser si vous aviez quelque chose de grave, surtout que vous n’avez pas l’air au meilleur de votre forme… sans parler de votre nez.

[HJ : Je te laisse le choix de continuer le rp ou non :)]

Etre dans un aeroport peut reserver pas mal de surprises. On pourrait penser que c'edt un endroit plutot calme et sans histoire, mais il arrive parfois des choses etonnantes. Une bagarre par ewemple etait une des choses qui pouvaient arriver sans qu'on s'y attende. Heureusement elle fut vite arretee et c'esr pour aider que je m'etais dirigee vers celui qui s'etait fait frappe.

Apres m'etre assuree de son etat je demandais la raison pour laquelle il s'etait fait frapper. Apparement c'etait du a des explication sur les probabilites. Le genre de choses a eviter, car on peut faire dire ce qu'on veut aux probabilite. Ce n'etait pas tres etonnant qu'il ait mal pris son intervention. Je n'avais pas peur de prendre l'avion, mais cest vrai que cela peut etre stressant. Il fit une remarque en meme temps sur le fait de rassurer quelqu'un qui n'etait pas stresse. C'etait parfaitement logique, meme si quand j'avais parle de meiux choisir son interlocuteur j'avais plutot pense a la carrure et la capacite a frapper.

- C'est sur mais je voulais plutot dire que la prochaine fois -s'il y en a une- dirigez vous plutot vers quelqu'un qui n'est pas capable de vous exploser.

Juste apres je recu un sms qui m'annoncait que j'etais venue pour rien, enfin pas exactement, mais pas pour la raison du depart. J'annoncais poliment que j'allais rentrer en lui souhaitant bon voyage et en m'assurant qu'il n'ait rien de grave. Il me rassura alors en disant qu'il ne faisait que saigner beaucoup et qu'en plus il ne partait pas. Ce dernier point m'etonnait avec l'absence de bagage, mais je pensais soudain qu'il avait du accompagner quelqu'un. Finalement ce n'etait plus etonnant.

Il s'etait leve sans lever une seule fois les yeux vers moi. Il etait etrange de discuter avec qui ne vous regarde pas. Meme si il ne me regardait pas dans les yeux j'aurais apprecie qu'il ne fasse pas que regarder le sol. C'etait vraiment perturbant.

- Ah d'accord, je pensais que vous partiez, sauf que ce n'est pas la seule solution... Je suis contente que ce ne soit pas grave. Enfin si vous etes en voiture ca pourrait vous gener.

Ou l'art d'etre curieuse sans trop le montrer. J'influencais quelque la conversation, maintenant qu'on en a une et plutot pas mal. J'etais quand memz inquiete, allait-il conduire avec le sang qui coulait comme ca? Ca n'allait pas etre pratique du tout. Enfin au pire il pourrait prendre un taxi meme si il devrait revenir plus tard. Ou alors... Non la ce serait une betise. Je ne le connaissais pas je n'allais pas lui proposer comme ca de le ramener. De plus,il allait surement me premdre pour une folle.

Il me tendis alors sa main et je devinais qu'il allait se presenter. Je lui souris en avancant ma main -meme s'il ne pourrait pas voir mon visage- quand il la retira. Je compris a sa phrase que c'etait a cause du sang qu'il avait sur les mains. Je retirais la mienne sans me departir de mon sourire qui se fit encore plus chaleureux quand il leva enfin les yeux vers moi. Enfin je pouvais voir son visage et ses yeux bleus (corrige moi si je me trompe). J'ignorais qu'il ne pouvaist mob visage et que c'etait seulement par couleur ce qui expliquait leur plissement. Je compris seulement qu'il devait avoir un probleme occulaire, meme si j'etais contente d'avoire enfin eu l'ocxasion de voir toutt son visage et d'avoir son nom.

- Ce n'est pas grave... dis je en designant sa main. Alix.

Je ne dis pas mon, n'ayant aucune raison de le faire alors que lui ne l'avait pas dit. Je me rappelais la fois ou j'avais utilise cette excuse pour connaitre le nom d'une personne. La presentation avait ete beaucoup plus genante pour moi. Meme si serrer la main de quelqu'un etait une habitude pour moi, je ne tenais pas specialement a me mettre du sang dessus. Je savais suffisement bien combien il etait difficile de s'en debarrasser quand on en a sur les habits.

Il repartit sur le fait que je devrais etre enervee d'avoir fait le deplacement pour rien. Je restais un instant interdite, je ne m'attendais pas a cette remarque. J'aurais du etre enervee? Possible,maiq je ne l'etais pas c'est vrai. Pourquoi l'etre je savais qu'il y avais un risque que je fasse le deplacement pour rien. Dans un autre cas ca aurait pautre ete le cas mais pas la.

- Je suis decue, peut etre un peu ennuyee, mais pas enervee non. J'aurais aime qu'elle vienne mais je savais qu'il y avais des risques qu'elle ait un empechement. C'est comme ca... Et vous vous veniez racompagner quelqu'un?

J'etais fataliste certes mais que pouvais-je y faire? Je n'allais pas m'enercer sur lui ou au telephone parce que ca ne c'etait pas passe comme prevu. Il y aurait d'autres occasions et cette fois cela marcherait. Enfin finalement j'avais amene ma propre question au lieu que ce qoit lui qui en parle. Cependant ce n'etait pas totalement inutile que je sois venue puisque j'avais pu l'aider. Enfin au moins lui permettre d'eponger le sang, car je n'etais pas medecin.

- Au moins je vous aurais ete utile et je ne serais pas venue pour rien!

J'avais repris ma formulation quand à s'attaquer à quelqu'un de moins fort que soi, car j'avais mal compris son intervention ensuite croyant, qu'il n'avait pas compris ce que j'avais voulu dire. Apparemment, il avait compris puisqu'il ne releva pas et je ne pensais pas une seconde que ma deuxième explication avait été inutile. Par ailleurs, j'ignorais les raisons exactes de la raison pour laquelle il avait fait ça. Heureusement sinon je n'aurais su que penser...

Enfin, finalement j'eus la réponse que j'attendais quand au, fait qu'il conduise ou qu'il prenne un taxi. La raison de ma question n'etait pas seulement due à de la curiosité mais aussi au fait que je m'inquiétais vraiment de sa santé et que prendre la voiture dans cet état était un très bon moyen d'avoir un accident. J'eus un sourire quand il dit qu'il vaudrait mieux qu'il se débarbouille avant histoire d'avoir une chance d'attraper un taxi. C'est sur que dans son état peu de personne le prendrait à son bord.

- C'est sur que vous aurez plus de chance sans tout ce sang. Ils ont pas envie d'en avoir dans leur taxi...

Parfaitement logique, car comme je l'ai dit le sang est difficile à enlever et à mon avis cela ferait fuire les clients. Pour ce qui est d'être un adepte des taxis je ne voyais aucun problème à cela, chacun avait un moyen de transport privilégié et il est normal que certains n'aiment pas conduire. Sauf que dans le cas présent, ve n'était pas vraiment une question d'aimer ou pas mais de danger engendrés. Si j'avais su j'aurais apprécié le fait qu'il ne veuille pas mettre la vie des autres en danger.

Finalement, j'avais enfin pu voir son visage un instant, le temps qu'il se présente -ce qui était mieux que rien. J'avais enfin un prénom : Ian. Je me présentais à mon tour et il se contenta de hocher la tête. Cela ne me gêna pas, les formules de politesse était appréciées quand elles étaient dites, mais celle dans ce genre ne me manquaient pas. Ce que je n'appréciais pas était l'absence de merci, bonjour ou au revoir, les indispensables d'après moi. Alors qu'il m'avait regardé et plissé les yeux, j'avais pensé alors qu'il avait un problème occulaire. J'avais toujours tendance à sauter sur des explication farfelue et non,sur les plus logique.

Finalement il me demanda si je n'étais pas énervée de m'être déplacée pour rien. Après un temps d'étonnement je lui dis que ce n'était pas le cas entre autre parce que il y avait des chances pour que ce soit le cas. Ce fut son tour d'être étonné et il remarqua qu'elle aurait pu me prévenir histoire que je ne perde pas mon temps. Bien sur, c'est ce qu'elle avait du vouloir faire mais elle avait du se planter quelque part dans le décalage horaire.

- A mon avis elle s'est trompée dans les histoires de décalage horaire. Moi même je m'y trompe... Il est vrai que j'aurais préféré ne pas me déplacer pour rien, mais maintenant je suis là et je ne vais pas en faire tout un plat.

Ce que je venais de dire ferait sans doute une fin pour ce sujet de discussion. Non pas que cela m'embête, mais je n'étais pas du genre à me laisser abattre par ce genre de chose surtout aussi peu grave. Il y avait assez de problèmes ailleurs pour ne pas s'appesentir la dessus. Je lui dit ensuite qu'il avait du ramener quelqu'un autre raison possible à sa venue. Ce qu'il confirma en expliquant qu'il accompagnait une amie. Je hochais simplement la tête, les précisions ne me consernant pas.

TERMINE !