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 On the road again [Ororo-Saemundur]

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Scott Summers

Scott Summers
Mutant de niveau 3

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MessageSujet: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyLun 6 Juin - 11:12

Scott était perplexe. Ororo et lui avaient pris la route depuis un bon quart d'heure, et aucun des deux n'avait rompu le silence qui s'était installé. Il repensait à cette matinée surprenante qui s'était écoulée depuis qu'il avait découvert ce curieux message.

Ce matin là, le besoin de trouver une pièce manquante pour l'un des véhicules de l'institut avait décidé Scott à se rendre en ville. Il avait donc enfourché sa moto et attendait l'ouverture du portail quand une enveloppe blanche accrochée aux barreaux attira son attention. Sur le moment, il s'était attendu à une quelconque lettre anonyme comme ils en recevaient parfois. Des insultes la plupart du temps. Mais après avoir ouvert le pli, il s’était rendu compte qu'il n'avait qu'à moitié raison. Si la lettre n'était pas signée, elle n'avait par contre rien de quelconque.

Scott était retourné parquer sa moto dans le garage, et était rentré dans le hall de l'institut. Il ne savait pas trop quoi faire. En principe il aurait dû aviser Forge, qui assurait la direction, de la teneur de la lettre. Mais ce dernier avait déjà fort à faire, et de plus il y avait de grandes chances que cette histoire ne soit qu'un canular de plus. Cependant il ne pouvait ignorer ce message. S'en occuper seul aurait été bien entendu possible, mais par les temps qui couraient il était préférable de se montrer prudent et deux têtes valaient mieux qu'une. Mais qui ?

Apercevant Ororo descendre l'escalier, il s’était dit que le hasard faisait parfois bien les choses. Cette dernière était certainement la mieux placée pour l'accompagner, ou également le dissuader de s'embarquer là dedans. Mais après qu'il l'eut mise au courant, elle sembla elle aussi d'avis d'en savoir un peu plus. Ils convinrent donc de se retrouver une heure plus tard, prêts à partir. Scott avait mis à profit ce délai pour se changer. Il avait troqué sa chemise blanche et son bas de costume gris contre un pantalon de toile noire et un polo gris qui entravaient moins ses mouvements. Un trench coat anthracite était venu compléter sa tenue, et il avait également fourré dans les poches de son manteau une visière et une paire de gants de cuir. Il avait ces derniers temps souvent péché par manque d'anticipation, et cette fois-ci il comptait bien être prêt un minimum à parer à toute éventualité.

Après un instant d’hésitation, un petit appareil alla également s’abriter dans ses poches. Il espérait franchement ne pas avoir à s’en servir, mais il valait mieux être prudent. Tout en finissant ses préparatifs, il avait entraperçu son reflet dans un miroir et avait détourné le regard aussitôt. Il ne tenait pas à savoir de quoi il avait l'air. Quoi que ce fût, il était persuadé que c'était très éloigné de ce à quoi il aurait voulu ressembler. Il avait tellement de chemin à parcourir avant d'y arriver, si tant est qu'il y parvienne un jour ! Il avait pourtant beaucoup changé ces dernières semaines, et il le savait. Mais il se connaissait assez pour savoir que ses progrès étaient bien fragiles et trop superficiels.

Il restait du temps avant de retrouver Ororo. Scott avait donc pris quelques instants pour se renseigner un peu sur ce qui les attendait. Belvidere était une petite ville située à une centaine de kilomètres de New-York. Un endroit plutôt tranquille s'il en croyait les quelques informations rapidement glanées. Ils allaient certainement en être pour leur frais, mais un loup pouvait toujours être tapi dans l’ombre de la forêt la plus calme. Et puis il ne se voyait pas ignorer purement et simplement le message. Ce n’était pas comme s’il fallait qu’ils se rendent à l’autre bout du monde. Une heure et demie de route n’allait pas les tuer !

Prêt, du moins autant qu’il l’avait pu, il était passé prendre une voiture dans le garage. Sur ce coup là il devait bien avouer qu’il s’était fait plaisir. La Mazda RX-8 qu’il avait emprunté ne sortait que rarement. Sa conduite était un peu particulière, et beaucoup de gens ne l’appréciaient pas. Scott quant à lui s’était pris d’affection pour le moteur rotatif qu’il avait appris à maitriser, d’autant plus qu’il s’était laissé aller à une ou deux petites… optimisations. C’était donc au volant du coupé bleu nuit qu’il avait attendu Ororo devant l’entrée principale.

La voiture tenait toutes ses promesses et c’était avec un plaisir non dissimulé que Scott avait avalé les premiers kilomètres. Mais le but de leur excursion n’avait pas tardé à lui revenir à l’esprit. Le curieux message tournait en boucle dans sa tête.

Le mystérieux expéditeur a écrit:
Ils vont me tuer ! Aidez-moi ! Lucky House, Belvidere.

On ne pouvait pas dire que son auteur avait été très explicite. Le Lucky House, comme Scott l’avait découvert quelques instants plus tôt, était un restaurant chinois situé pratiquement en plein centre de Belvidere. Et c’était là leur seule indication. Scott se décida à rompre le silence.

« J’espère que tu aimes manger chinois. »

C’était une piètre tentative d’humour, liée à la forte probabilité que tout ceci ne soit qu’une simple plaisanterie de mauvais goût. Mais en fait Scott n’en avait cure. Cela faisait bien longtemps qu’il n’était plus parti en mission en dehors de l’institut, et si celle-ci pouvait paraitre saugrenue tant pis ! Il était tout de même rassuré par le fait qu’Ororo ait décidé de prendre autant que lui en considération l’appel à l’aide. Cela lui permettait de rejeter dans un coin de son esprit le fait que même si elle avait fait le choix contraire il serait sans doute parti tout seul. Il avait besoin de sortir de l’institut, de jouer à nouveau un rôle actif, et il n’aurait pas laissé passer une occasion comme celle-ci quitte à revenir bredouille. Mais il devait bien avouer que le fait d’être à nouveau partenaire avec Ororo, qu’il connaissait depuis si longtemps, lui mettait du baume au cœur. Il avait l’impression de revenir des années en arrière ! Si seulement cela pouvait être vrai.

Scott respectait les limites de vitesses, mais sa façon de conduire était indéniablement un peu sportive. Il leur restait un petit bout de route à parcourir, autant en profiter pour discuter un peu, d’autant plus que certains points nécessitaient sans doute qu’ils se mettent d’accord.

« Je ne sais pas sur quoi on va tomber, mais je pense que de toute façon on va devoir marcher sur des œufs. Il faut éviter à tout prix d’être la cause d’un conflit quelconque. Mais… si on devait en arriver à se défendre, ou à défendre quelqu’un, jusqu’où serais-tu prête à aller ? »

Pas besoin de préciser à quoi il faisait allusion. En ce moment, la moindre utilisation de pouvoir en public avait tendance à provoquer l’apparition rapide d’agents fédéraux, et au mieux cela débouchait sur des ennuis à n’en plus finir. Et au pire… Mieux valait l’éviter. Scott ne voulait pas laisser penser qu’il posait une question piège, et préféra donner sa propre réponse avant qu’Ororo ne réponde.

« Personnellement, j’en ai un peu ma claque de me laisser marcher sur les pieds. Alors si on se retrouve en état de légitime défense, il est fort probable qu’il y en ait qui regrettent amèrement leurs actions. »
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyLun 6 Juin - 14:57

Ces derniers temps avaient été particulièrement éreintant, surtout mentalement. J'avais l'impression de découvrir des choses et de ne rien pouvoir y faire. L'institut ne bougeait quasiment plus, les élèves avaient des problèmes, que pour l'instant nous n'avions pas changé, les professeurs n'allaient pas mieux pour certains. J'avais d'ailleurs observé certains changements, mais que faire sans avoir l'impression de s'immiscer dans la vie des gens. J'avais malgré tout réussi à avoir certaines discussions utiles, mais ce n'était pas le plus important, ni forcement le plus visible. Étrangement, alors que nous vivions ensemble, je ne croisais que rarement les autres, alors pour discuter ce n'était pas le meilleur moyen.

Alors que je descendais au rez de chaussée, désœuvrée, je croisais Scott. Il eut l'air content de me voir et moi aussi, il y avait longtemps que nous avions pu passer du temps ensemble et j'aurais aimé lui parler. Ne voulant pas aborder le sujet direct, je le laissais parler et appris qu'on avait reçu un appel au secours. Il me demanda de venir avec lui pour aller l'aider. J'acceptais bien sur, et je fus un peu étonnée au début qu'il veuille partir sans aller voir Forge, mais bon il était souvent occupé et de plus on était capable de résoudre ce genre de problèmes, ou alors il allait vraiment falloir qu'on voit à changer de métier.

On avait donc décidé de se retrouver une heure après. C'était lui qui s'occupait du véhicule. Je remontais donc les escaliers, bien la peine de descendre, et entrais dans ma chambre. J'allais directement à l'armoire. Je sortis des affaires, rejetant au fur et à mesure ce qui n'allait pas. Je choisis donc un pantalon noir style jean souple, un tee-shirt gris et une veste noire. C'était discret et pratique. J'emportais des affaires pratiques, un peu d'argent...

Enfin prête, j'étais à l'heure en bas et je rejoignis Scott à l'entrée. J'eus un léger sourire en voyant la voiture qu'il avait choisi. La voiture était d'une conduite un peu difficile et ce n'était pas ma tasse de thé mais ça ne m'étonnait pas qu'il l'aime. Je montais à ses côtés et il démarra rapidement. Sa conduite était sportive, mais ne faisait pas peur. La ville donnée par le mot me parlait peu mais je savais que ce n'était pas à côté. Je m'étais d'ailleurs reposée sur lui quand à notre destination.

J'espérais que ce n'était pas un canular ou un piège, il y avait quand même peu de chance pour le deuxième. Pour le premier, valait mieux être sur que ne pas lui porter secours. D'ailleurs à qui allions nous porter secours ? Nous n'avions pas la moindre idée de qui nous cherchions. Mais on trouvera bien, ce n'était pas cette difficulté qui allait nous arrêter. Tous les deux dans cette voiture, nous dirigeant vers l'inconnu me rappelais avant, quand on partait en mission. Peu de choses avaient changées, mais je sentais malgré tout la différence, nous étions moins insouciants et moins encadrés. Ce n'est pas que cela me fasse peur, mais c'était rassurant d'avoir quelqu'un derrière. Il faut faire avec et avancer, on peut y arriver.

Le temps passait et ni l'un ni l'autre ne parlait. Que dire ? Pourtant il y aurait eu pas mal de sujet de conversation, la mission, nous... Mais personne ne parlait. Finalement, il rompit le silence qui se faisait pesant en parlant de nourriture. J'eus un petit sourire devant cette tentative d'entamer la discussion.

- Je suppose que je n'ai pas le choix ! Ça ira bien.

On n'avait pas vraiment le choix, mais autant essayer de mettre une pointe de légèreté et essayer de détendre l'atmosphère. Pourtant ce n'était pas la première fois qu'on partait ensemble, malgré tout j'avais du mal à commencer une conversation somme toute banale et je n'osais avancer dans la direction que m'avait indiqué Max, pas encore.

Il me posa alors une question, j'en restais quelque peu étonnée. Il continua ensuite et approfondit ce qu'il voulait dire. Je réfléchis un instant, le temps d'assimiler et de savoir ce que j'en pensais. Que dire de plus, oui il y avait trop longtemps qu'on se laissait marcher dessus et qu'on restait sans rien faire. Bien sur sans tomber dans l’extrême, il fallait qu'on réagisse. Il y avait trop longtemps qu'on laisser faire les choses sans rien faire.

- Tu as raison, de toute façon au vu du message il faudra surement intervenir. Si ce n'était pas le cas on aurait mieux fait de ne pas partir. Il est temps qu'on se réveille, je ferais tout ce qu'il faut pour le défendre et pour nous défendre. Il faut arrêter de se dire que si on n'agit pas, il n'y aura pas de raison pour qu'eux ils ne fassent rien en retour. Malheureusement, c'est faux.

Malgré tout, ce n'était pas vraiment dans nos habitudes. Avant, on faisait tout pour ne pas blesser des gens, même s'ils nous menaçaient et risquaient de nous blesser ou pire. Sauf que quelque chose avait change, nous avions changé. Nos motivations en elles mêmes n'avaient pas changées mais elles avaient pris une autre couleur, celle de l'action et non de la réaction. Malgré tout, j'étais surprise de son attitude, je ne m'attendais pas à une réaction de ce genre de sa part.

- A une époque, tu n'aurais pas dit ça. Qu'est ce qui a changé ?
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Scott Summers

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMar 7 Juin - 11:41

- Je suppose que je n'ai pas le choix ! Ça ira bien.

Pour une fois que son humour ne tombait pas à plat ! Scott en était presque surpris ! En tout cas cela avait le mérite de briser le silence, et Scott avait fait le choix de continuer la conversation en abordant un point qu’il jugeait important et en donnant sa propre vision des choses. Ororo sembla y réfléchir, et Scott se demanda un instant s’il avait bien fait de partir sur ce sujet de but en blanc. Mais finalement la réponse arriva et elle était dans la lignée de celle de Scott.

- Tu as raison, de toute façon au vu du message il faudra surement intervenir. Si ce n'était pas le cas on aurait mieux fait de ne pas partir. Il est temps qu'on se réveille, je ferais tout ce qu'il faut pour le défendre et pour nous défendre. Il faut arrêter de se dire que si on n'agit pas, il n'y aura pas de raison pour qu'eux ils ne fassent rien en retour. Malheureusement, c'est faux.

Oui. Si cet appel à l’aide s’avérait véridique, personne ne pouvait prévoir ce qu’ils auraient à faire. Quoi qu’il en était, Ororo semblait prête tout comme lui à agir. Bien. Au moins ils étaient sur la même longueur d’onde. La dernière constatation de sa collègue n’était sans doute que le reflet de l’espèce de statut particulier qu’avait l’institut depuis quelques temps. Ils ne faisaient pas de bruit, alors on les laissait dans leur coin. L’établissement était devenu une sorte de prison dorée, assurant à peu près la tranquillité de ses occupants tant qu’ils se tenaient à carreau et fermaient les yeux sur ce qui se passait dehors. Du point de vue de Scott, cela ne pouvait plus continuer comme cela.

- A une époque, tu n'aurais pas dit ça. Qu'est ce qui a changé ?

Scott crispa légèrement ses mains sur le volant. A cette époque là, il aurait dit exactement ce que le professeur aurait dit. Point. Mais maintenant ce dernier n’était plus là, et Scott avait fini par prendre conscience qu’il devait faire ses propres choix et non plus essayer de faire comme avant. La situation avait changé, et si cela se trouvait le professeur lui-même aurait peut-être changé de stratégie ! L’immobilisme ne les mènerait à rien, si ce n’était à disparaître lentement sans que personne ne s’en aperçoive.

Scott avait bien conscience que la question d’Ororo avait un caractère personnel. Mais pour le moment il n’était pas prêt à s’ouvrir. Ce n’était pas dans sa nature et même s’il la connaissait depuis longtemps, et peut-être à cause de cela d’ailleurs, il n’arrivait pas à exprimer clairement ses pensées. De plus il savait parfaitement que sa vie personnelle était pour une bonne part dans les raisons de son changement de point de vue, et de cela il en parlait encore plus difficilement que le reste ! Il resta donc sur un registre général.

« Tout à changé, sauf nous. Nous sommes restés retranchés derrière nos murs, à tel point que nous n’en sortons presque plus. Chercher à éviter l’affrontement est une bonne chose, mais si cela doit nous conduire à rester cloitrés, c’est que nous nous plantons quelque part. Je pense… »

Scott s’interrompit. Il avait l’habitude de ne parler que quand il était sûr de ce qu’il allait dire. Dans le cas présent, c’était loin d’être le cas. Très loin même. Mais cela faisait un petit moment que cette idée lui tournait dans la tête et de toute façon il ne voyait pas d’autre solution. Ce fut donc d’une voix ferme qu’il reprit.

« Je pense qu’il faut qu’on montre qu’on existe, qu’on soit visibles. C’est risqué. Les humains ne nous font pas confiance, et la plupart des mutants le leur rendent bien. Il va falloir négocier, trouver un accord pour faire avancer les choses. Il faut être réaliste, ça va immanquablement nous amener à faire des choix qui sentiront un peu mauvais. Le tout est que le camp adverse fasse de même. Donnant donnant. »

Il ne savait pas comment Ororo allait réagir à cette proposition. L’idée de pactiser d’une façon ou d’une autre avec ceux qui pourchassaient les mutants n’allait certainement pas lui faire plaisir, pas plus que cela n’enchantait Scott. Mais ce n’était pas en les regardant faire que cela allait arranger les choses. Et puis de toute façon la situation devait évoluer. Ils devaient arriver à trouver un terrain d’entente avec les humains, tout au moins certains. Sinon autant admettre tout de suite que Magnéto avait raison. Bien entendu ils pouvaient choisir d’agir dans l’ombre, mais cela revenait soit à fuir, soit à se rapprocher singulièrement des méthodes des damnés. Dans les deux cas cela ne les ferait pas avancer dans le bon sens.

Restait à savoir jusqu’où ils étaient prêts à aller, ce qu’ils étaient prêts à accepter. C’était là que le bas blessait. Il était hors de question de tomber de charybde en scylla, en passant d’une inaction stérile à une collaboration aveugle. Tout ceci rendait Scott nerveux. Ce genre de chose n’était vraiment pas sa tasse de thé, mais il allait bien falloir qu’il s’y mette.

Ils n’allaient pas tarder à atteindre Denville, qui marquerait à peu près la moitié de la distance qu’ils avaient à parcourir. Le temps était clair et si ce n’était qu’ils avançaient vers un but incertain le trajet était agréable. Scott avait remarqué la tenue choisie par Ororo. Elle avait fait à peu près le même choix que lui : simplicité et discrétion. Si seulement cette dernière caractéristique pouvait s’avérer suffisante !
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMar 7 Juin - 19:55

Nous étions partis depuis un moment de l'Institut suite à un message anonyme. Nous ne pouvions pas rester sans rien faire et nous étions partis. Mais même si cette situation se rapprochait de ce qu'on avait souvent vécu par le passé, ce n'est pas la première fois que nous partions en mission ensemble, le silence qui s'était installé était inhabituel. Finalement, il brisa le silence en parlant de restaurant. J'ignorais s'il voulait vraiment plaisanter ou non, mais je décidais de partir sur une note plus chaleureuse et amusante.

Il continua sur un sujet plus concret, la façon dont on allait aborder le problème, surtout si on devait se battre. La question me posait problème, car même si je ferais tout pour me défendre, nous défendre, je savais que je ferais en sorte qu'on n'en arrive pas là. Voeux surement impossible à réaliser, de toute façon, il pourrait compter sur moi en cas de problème. Après je savais que nous n'irions pas jusqu'à commettre l'irréparable, mais cela me faisait toujours peur, surtout dans le genre de mission où il y aurait combat.

Je lui posais alors une question plus personnelle, difficile je le savais. Mais c'était l'une des rares occasions où on était ensemble alors autant essayer d'aborder le sujet. Cependant, loin de toucher le fond du sujet, c'est à dire lui, il partit sur une question plus générale, la position du l'Institut par rapport au problème qui se posait. Il est vrai que notre position retranchée nous mettait à l'écart des problèmes et que ce n'était pas comme cela qu'on allait pouvoir aider à les résoudre.

- Tu as raison, nous avons gardé la même ligne de conduite qu'avant, comme si on savait toujours où on allait. Mais à l'époque, ce n'était pas nous qui dirigions et nous n'avons aucune idée de la manière de continuer comme cela. A moins de se couper totalement du monde extérieur, nous ne pouvons pas continuer ainsi... Nous ne sommes pas Charles.

Ma dernière phrase était empreinte de tristesse. Il nous avait quitté, sans possibilité de continuer ce qu'il avait commencé à moins d'essayer de recommencer à notre manière. Certes à une époque il avait parlé de me laisser les reines de l'Institut si lui arrivait quelque chose, ce que j'avais fini par faire, mais il ne m'avait rien expliqué et je savais qu'il n'avait pas plus abordé le sujet avec Scott.

Il me parla de faire une sorte de compromis avec le gouvernement, de nous montrer, de montrer qu'on existe et de faire changer les choses. J'étais d'accord pour le fait d'agir, de montrer qu'on fait des choses, mais nous associer avec le gouvernement... déjà le fait de ficher nos élèves n'avait été fait que pour protéger les élèves et l'Institut. Je doutais qu'on puisse trouver un arrangement avec le gouvernement. Mais bon on peut toujours essayer.

- Je suis d'accord sur le fait d'agir. Nous sommes, ces derniers temps complètement oubliés, les gens ne voient plus que les mutants pour des faits répréhensibles, il faut leur montrer un autre aspect. Seulement, ce ne sera pas simple justement à cause de cette facette que d'autres montrent et que les médias s'acharnent à mettre en avant. Le gouvernement est une autre paire de manche, à mon avis il ne verra pas d'un bon oeil notre retour. Essayer de collaborer d'une manière ou d'une autre risque de mal finir. Je ne lui fais pas confiance au sujet des mutants.
Le gouvernement se retrouve avec un problème sur les bras. Ce problème n'est pas les mutants, c'est la peur des gens leur propre peur, la peur de l'inconnu. Ce problème a pris une telle ampleur qu'il est plus simple pour lui de conforter les gens dans leur peur et de ne rien faire. Il faudra beaucoup batailler pour nous faire entendre maintenant.


Cette idée me déplaisait énormément, mais dans tous les cas, il allait falloir composer avec le gouvernement. Le fait de faire des compromis risquait d'être inéquitable, nous étions trop avancés dans cette spirale infernale pour pouvoir changer les choses sans se saigner. Mais avions-nous le choix ? Entre être persécuter et chercher à améliorer les choses au risque d'y perdre pas mal de choses, le choix était fait pour moi, mais combien le comprendraient.

De toute façon, ne serait-ce que notre action risquerait d'avoir des conséquences insoupçonnées. Qui sait vers quoi nous allions ? Nous savions que nous risquions de nous battre pour aider se mutant, enfin on supposait que s'en était un, mais contrairement à eux, nous ne leur voulions pas de mal. Nous nous défendrons mais le risque était présent, malheureusement, le risque zéro n'existe pas -vraiment dommage.

Enfin, déjà le tout était de rester discret et de trouver ce qu'on cherche sans nous faire remarquer. L'intention y était, on avait l'un et l'autre choisi des vêtements décontractés et discret. Moi ma couleur de cheveux pouvait passer pour étrange, mais n'importe qui aujourd'hui pourrait se faire une couleur ainsi, alors ça pouvait passer.
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Scott Summers

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMer 8 Juin - 17:17

- Nous ne sommes pas Charles.

Cette petite phrase qui concluait la réponse d’Ororo résumait parfaitement, et cruellement, la situation. D’ailleurs le ton sur lequel elle l’avait prononcée ne laissait planer aucun doute sur le fait que la disparition de leur ancien leader continuait elle aussi de l’affecter. Mais elle aussi pensait qu’ils devaient évoluer dans leurs manières de faire. Restait à voir si ils étaient également en phase sur la suite.

Scott savait qu’ils étaient tous d’hors et déjà d’accord sur le fait de sortir de l’institut pour se mêler aux humains. Ils avaient d’ailleurs annoncé cette évolution aux étudiants, mais pour l’instant cela n’avait pas débouché sur du concret. Ce que Scott voulait maintenant évoquer portait sur un autre aspect du problème. Ils devaient montrer aux humains qu’ils étaient tout sauf des bêtes en cage, et qu’ils étaient prêts à défendre leurs droits.

La réponse d’Ororo fut plus modérée qu’il ne l’avait craint. Elle n’accordait pas sa confiance au gouvernement, mais ne semblait pas totalement contre tenter de trouver un terrain d’entente. Elle avait souligné également un point important : on ne parlait plus des mutants que lorsqu’il y avait un problème. Et quand il n’y avait pas de problème, Scott soupçonnait sincèrement certains d’en inventer… ou d’en provoquer. Mais s’ils voulaient lutter contre cela, ils n’y arriveraient certainement pas en restant inactifs. En tout cas il était rasséréné par les paroles d’Ororo. Il devait bien avouer que par moment il s’était demandé s’il ne perdait pas complètement les pédales ! Mais finalement peut-être que tout ceci avait un sens !

« Le problème va être de trouver des alliés. Bref. Je pense que nous aurons l’occasion d’en reparler. »

Ils venaient de quitter l’US-46, et le coupé sport avala les derniers kilomètres qui les séparaient de l’entrée de Belvidere. Le temps n’était plus à la discussion ; ils devaient se concentrer sur ce pour quoi ils étaient venus. Le GPS de la voiture les avait guidés sans problème, et il aurait pu continuer à le faire jusqu’au Lucky House. Mais Scott n’aimait pas se retrouver dans un univers inconnu, et comme il n’avait jamais mis les pieds dans cette ville il avait mis un point d’honneur à mémoriser rapidement avant de partir les grandes lignes de l’environnement dans lequel ils allaient évoluer, et préférait reprendre la main à l’appareil. Ils laissèrent Water Street pour tourner à gauche dans Greenwich Street. La ville était typique du New-Jersey, avec ses maisons à l’architecture élaborée et aux toits gris.

Scott roulait à une allure modérée, lui permettant d’observer discrètement les alentours. Mais rien d’inhabituel n’était à noter, ce qui n’était pas franchement surprenant. L’endroit semblait agréable à vivre. Les habitations étaient espacées, séparées par des espaces de verdure, et il n’avait pas aperçu d’immeubles de plus de deux étages. Les quelques passants entrevus vaquaient à leurs occupations sans même leur jeter un regard. Bref, rien ne pouvait laisser penser qu’il y avait dans le coin quelqu’un qui ait pu écrire le mot qu’ils avaient reçu. Et surtout rien qui puisse permettre de le retrouver.

Il tourna lentement dans la 2nd Street, et passa devant le restaurant sans s’arrêter. Mais l’extrémité de la rue atteinte, il dut bien avouer que là non plus il n’y avait rien de remarquable. Ceci dit, si quelqu’un les attendait et quelle qu’en soit la raison, il n’allait pas le faire avec une pancarte. Un petit tour de quartier en plus et il se garèrent devant le Lucky House et descendirent de voiture.

Les murs rouges et blancs, ainsi que la véranda ancienne époque, incitaient gaiement à passer le seuil de la double porte de bois. Une fois à l’intérieur, ils furent accueillis par un serveur qui, s’il avait certainement des ancêtres asiatique, avait toutefois également un sérieux accent du coin. L’homme, qui devait bien avoir la quarantaine bien tassée, leur proposa une table dans un angle de la salle principale. Une seule autre table était occupée par une famille dont les deux garçons comparaient joyeusement leurs compétences respectives à la manipulation des baguettes. Scott les regarda un instant en souriant. Il avait peu de souvenirs de son enfance, et encore moins de tels moments passés avec son frère. Mais l’heure n’était pas à la mélancolie et il se refocalisa sur le restaurant.

Un jeune serveur d’une vingtaine d’années leur apporta des menus et s’éloigna pour les laisser choisir. Etait-ce lui qui leur avait écrit ? Scott essaya de détecter quelque chose dans son comportement qui pouvait le leur laisser penser, en vain. Le même serveur repassa quelques instants plus tard prendre leurs commandes, sans que là non plus rien ne laisse supposer qu’il attende quoi que ce soit d’eux. Plus le temps passait, plus Scott avait l’impression qu’ils allaient rentrer bredouilles. Ceci dit, ils n’affichaient pas non plus sur leurs visages le fait qu’ils venaient de l’institut. D’accord, entre la couleur de cheveux d’Ororo et celle de ses lunettes qu’il portait toujours en dépit du plus élémentaire savoir vivre, certains pouvaient avoir des doutes. Mais si cet appel à l’aide était fondé, les mutants ne devaient pas être en odeur de sainteté par ici et prendre le risque de se dévoiler à n’importe qui ne devait pas être dans les intentions de celui qui avait fait appel à eux.

Mais comment pouvaient-ils s’identifier sans eux-mêmes se mettre en fâcheuse situation ? Une petit idée germa dans l’esprit de Scott. Les cartes de visites de l’institut n’identifiaient l’endroit que comme une école pour surdoués. Il en sortit une de son portefeuille et la laissa trainer négligemment sur la table. Peu de gens étaient en mesure de faire le lien, mais leur mystérieux correspondant en faisait partie. Le jeu en valait la chandelle.

Le repas se déroula tranquillement. Ils conversèrent des choses et d’autres, les plats furent assez bons et le service impeccable. Puis Scott fit signe au serveur de leur apporter l’addition, tout en masquant un léger abattement. La seule piste qu’ils avaient ne les avait menés à rien, et il était incapable d’en déterminer une nouvelle. Il savait pourtant qu’il n’était pas compétent pour ce genre de chose. C’est Edward qui aurait dû venir avec Ororo. Lui aurait certainement su quoi faire !

Le serveur leur apporta la note pliée dans une petite coupelle, et repartit avec le paiement et le dernier espoir de Scott. Renfrogné, ce dernier s’amusa à faire tourner la coupelle sur la table du bout de son index. Il allait falloir négocier sérieux pour passer cette sortie vaine en note de frais ! Soudain, un petit sourire discret se dessina sur ses lèvres. Il poussa la coupelle vers Ororo, récupéra sa carte de visite et se leva tout en s’adressant à sa collègue d’une voix calme.

« Tu devrais conserver la note. On ne sait jamais. »

Ils se dirigèrent vers la sortie. L’homme qui les avait accueillis leur demanda si tout s’était bien passé, s’ils étaient de passage... les banalités habituelles.

« Parfaitement, merci. Oui nous ne faisons que passer. Un petit tour pour digérer et nous reprendrons la route. »

Il sortirent tranquillement du restaurant. La rue était toujours aussi calme. Pourtant quelqu’un les observait, il le savait à présent. Puis ils remontèrent en voiture. Une fois à l’abri de l’habitacle, il se tourna vers Ororo.

« Finalement, nous ne serons peut-être pas venus pour rien. C’est sympa comme jeu de piste, mais je dois avouer que j’ai passé l’âge. »

Il passa la première et dirigea la voiture en direction de Front Street.



[N.B : Belvidere existe, tout comme le Lucky House. Vous ne croyez pas que j’ai assez d’imagination pour avoir inventé ça non ? Par contre je n’y ai jamais mis les pieds, alors bien évidemment les personnages et les détails sont fictifs, et toute ressemblance avec qui que ce soit… blablabla.]
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Ororo Munroe

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On the road again [Ororo-Saemundur] Vide
MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyJeu 9 Juin - 23:25

Alors que nous allions à l'endroit où quelqu'un avait un problème, nous avions entamé la discussion sur notre position au monde. Certes, les débuts avaient été laborieux, mais finalement la conversation avait roulée sur les sujets qui nous posaient problèmes et nous étions plus ou moins tombés d'accord. Nous étions prêt à réagir à des attaques et savions que nous pouvions compter sur l'autre pour se battre si nécessaire. Nous voulions que tout se passe bien et sortir la personne qui nous avait appelé à l'aide de là. Bien sur, cela ne se ferait pas sans mal, on s'en doutait, mais on ne doutait pas de notre capacité à réagir.

On avait ensuite convenu qu'il était temps que l'institut se réveille et commence à agir concrètement pour faire en sorte d'aider à la cause mutante. Sauf que depuis un moment l'Institut avait tendance à rester cloîtré dans ses murs et à ne plus rien faire. Il était temps que ça change et qu'on agisse. L'heure n'était plus à se cacher, sinon on finirait seuls et morts surement... Mais bien sur il allait falloir trouver le moyen d'agir, sans non plus nous mettre le gouvernement sur le dos. Et c'était là que je n'étais pas d'accord avec lui. Faire des compromis avec lui risquait de nous retomber dessus. Mais bon on savait qu'il allait falloir en faire.

- Tout les humains ne sont pas anti-mutants, on trouvera de l'aide, mais ce ne sera pas simple. Qui oserait afficher clairement qu'il aide les mutants ?

C'était aussi le problème, tout le monde -ou presque- détestait les mutants, et par extension les pro-mutants. Donc afficher le fait de les aider serait dangereux pour sa popularité et sa famille. Il suffira de trouver les mots pour convaincre les gens et les faire nous aider. Il devait bien en avoir.

Nous arrivions à proximité de la ville et la discussion retomba pour laisser place à la concentration. Nous n'avions pas besoin de se parler pour savoir qu'il était temps de nous recentrer sur la mission. Ce ne serait pas facile, car il allait falloir trouver cette personne sans nous faire remarquer et la sortir des problèmes dans lesquels elle était tombée.

Alors que Scott faisait le tour de la ville, j'observais les alentours. Une ville calme, avec pas mal de maisons et peu d'immeubles, pas très hauts. Une ville agréable avec ces jardins. Qui pourrait imaginer que quelqu'un était en danger. Rien de ce que nous voyions ne pouvait nous aider dans notre recherche malheureusement. Et finalement, nous étions revenus devant le restaurant, le seul de la ville.

Quand nous entrâmes, un coup d'oeil me permit de constater, que rien ne différenciait l'intérieur de l'extérieur. Tout était calme, avec bien sur les bruits accompagnant l'agitation propre à un restaurant. Nous fûmes installés à une table dans un coin de la salle. Il était aimable et rien ne semblait le troubler. Je vis deux gamins s'amuser avec des baguettes, qui des deux était le plus fort ? J'eus un petit sourire... Avais-je été un jour aussi innocente qu'eux ? Je ne m'en rappelais pas en tout cas. Je regardais Scott, qui devait pensé la même chose que moi et vis qu'il semblait nostalgique. Je posais un instant ma main sur la sienne, comme pour le réconforter ou juste lui faire savoir que j'étais là et que je savais ce qu'il ressentait.

Un autre serveur vint nous amener les cartes. Tout aussi calme que le précédant, nous ne pouvions voir quoi que ce soit d'étrange ici. Hors c'était le seul endroit où nous pouvions avoir des renseignements. Je tournais chaque page de ma carte, espérant y trouver un mot, mais rien. Scott ne semblait pas non plus trouver quelque indice. Rien ne se passait et le repas se passa normalement. Même la tentative de Scott avec sa carte ne semblait aider. Alors que le serveur nous donnait la note et que je me préparais à partir, Scott, qui un instant plus tôt était aussi abattu que moi, eut l'air content et me conseilla de prendre la note avec nous.

Intriguée et heureuse que finalement nous n'allions peut être pas rentrer les mains vides, je pris la note et la mis dans ma poche. N'importe qui d'autre se serait peut être rué dessus pour la lire, mais le bon sens me disait d'attendre qu'on soit seuls pour prendre connaissance du message, histoire de ne pas paraître encore plus étrange. Nous nous sommes dirigés vers la porte et bien sur le serveur nous posa quelques questions sur notre repas et comment nous étions là. Scott répondit aux questions et moi même je répondis.

- Oui merci c'était très bon.

J'avais accompagné ma phrase d'un sourire, je disais la vérité, car même si on avait eu peur de rentrer bredouille, le repas en lui même avait été bon. Nous sortîmes et une fois installée dans la voiture je sortis la note, qui s'était un peu froissée dans ma poche. On pouvait y lire, en dessous du prix

Citation :
La vue sur la Delaware est superbe depuis Front Street en cette saison. Merci d'être venus.

Intéressant, on avait un endroit précis où aller. J'ignorais exactement où c'était, mais avec le GPS nous n'aurions aucun mal à trouver. Un jeu de piste, la personne qui voulait notre aide jouait avec nos nerfs. La rue était toujours aussi calme, mais nous savions que quelqu'un nous orientait. Scott se plaignit du fait du jeu et qu'il n'avait plus l'âge.

- Oui, c'est sur qu'on a plus l'âge, mais il faut être patient, il ne peut pas montrer qu'il nous aide surement...

Scott démarra la voiture et nous partîmes en direction de Front Street. Nous ne savions pas du tout dans quoi nous allions mettre les pieds, mais nous y allions bon train. Qu'est ce qui nous attendait ? Nous finîmes par arriver et tout était calme, rien ne laisser voir qu'il y avait quelqu'un qui nous attendait ou quelqu'un qui avait des problèmes. Le calme avant la tempête certainement, sauf que malheureusement, cette tempête là, ce n'était pas mes pouvoirs qui pourraient l'arrêter...
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Scott Summers

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyLun 20 Juin - 19:59

Ils avaient rapidement atteint l'extrémité de Front Street, qui finissait en une impasse au milieu d'une étendue de verdure arborée à quelques dizaines de mètres de la Delaware. L'endroit était plus que tranquille, et c'était sans doute ce qui avait incité leur mystérieux correspondant à les y convier. Scott avait manœuvré de façon à garer la voiture prête à repartir. On ne savait jamais, mieux valait pouvoir être réactifs.

Scott sortit du coupé et s'avança jusqu'au vaste cours d'eau. Bras croisés, il contempla la lente évolution de la surface de la rivière. Tout semblait si calme. Lui-même l'était d'ailleurs. Il se sentait bien. Aux aguets, attentif, mais pas nerveux. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait plus ressenti cela, que cela lui paraissait presque anormal. Il avait réussi à faire le deuil d’un passé chahuté, et bien qu’il sut pertinemment que l’avenir risquait de l’être tout autant, il était parvenu à transformer la plupart de ses regrets en une sorte de mélancolie résiduelle. Celle-ci devait se sentir parfois, s’il en croyait le geste amical qu’Ororo avait eu envers lui alors qu’ils venaient de se mettre à table. Elle faisait partie des rares personnes à connaître une partie de son passé, et elle avait traversé elle aussi des épreuves qui auraient marqué quiconque. Comme la plupart des mutants d’ailleurs… Il se rapprocha d'Ororo et lui glissa à voix basse :

« J'espère que l'on ne va pas devoir poireauter ici tout l'après-midi. »

Ce n'allait certainement pas être le cas. Quelqu'un s'était donné bien du mal pour les attirer ici, et ce n'était sûrement pas pour leur faire profiter de la vue. Ororo avait fait la remarque tout à l’heure que la personne qui avait requis leur assistance devait certainement agir avec prudence. Certes. C’était bien pour cela que Scott n’avait pas réagi plus que cela en lisant le petit mot sur la note. Ororo l’avait bien compris et avait attendu qu’ils soient sortis pour en prendre connaissance. Ils n’avaient donc plus qu’à patienter, car d'une façon ou d'une autre, quelque chose allait se produire. Tout le problème était de savoir si réellement une personne avait besoin de leur aide ou si tout ceci n'était qu'un piège. En tout cas si c'était bien le jeune serveur du restaurant qui avait écrit le mot sur l'addition, alors c'était également lui qui avait écrit le premier message. Pas besoin d'être un grand détective pour remarquer qu'il s'agissait de la même écriture.

Un bruit se fit entendre non loin d'eux. Quelqu'un approchait. A priori une seule personne, ou alors ils étaient remarquablement discrets. Scott hésita un instant à s'équiper de sa visière, mais il préféra pour le moment rester discret lui aussi. Il était encore possible que le hasard ait mené ici un promeneur quelconque. Mais ce fut bien le garçon qui les avait servis qui fit son apparition. Lui par contre semblait assez nerveux.

« Vous... vous êtes de l'institut Xavier ? »

Au moins c'était direct. Ok. Pas de fioritures.

« Oui. Nous avons reçu un message. »

Pas besoin de préciser. S'il était bien celui qu'ils attendaient, il savait parfaitement de quel message Scott parlait et quel en était le contenu. Etant donné le soulagement visible sur son visage, le doute n'était plus vraiment permis. Le jeune homme sembla soudain très agité.

« Merci ! Merci d'être venus ! Vous devez nous aider ! Il n'y a pas de temps à perdre. »

Nous ? C'était nouveau ça. Scott regarda Ororo. Le message n'évoquait qu'une personne pourtant. Avant toute chose, ils avaient besoin de quelques explications.

« C'est vous qui avez écrit le message ? Il faut que vous nous disiez ce qui se passe, sinon nous ne pourrons rien faire. »

« Non, ce n'est pas moi. C'est ma sœur. Moi je vous l'ai apporté cette nuit, pour qu'ils ne me voient pas. Tant qu'ils n'ont rien contre moi, je ne risque rien. C'est elle qui est... une mutante. »

Autant pour la capacité de Scott à reconnaître les écritures. Tant pis, l'essentiel étant qu'ils commençaient enfin à avoir quelques éléments d'information de plus. Le garçon avait dit que sa sœur était mutante comme s'il annonçait qu'elle était atteinte d'une maladie incurable. Ce n'était pas la première fois qu'ils entendaient ce genre de chose, mais chez Scott cela provoquait toujours un petit pincement au cœur. Mais si ce garçon s'était donné tant de mal pour mettre sa sœur en sécurité, c'est qu'au fond de lui il l'aimait toujours et ça c'était l'essentiel. Le reste, il le comprendrait plus tard. Peut-être.

« Où est-elle ? Pourquoi n'est-elle pas venue ? Et qui craignez-vous ? »

« Les patrouilleurs. Ils se font appeler comme ça. Depuis des mois, il cherchent les mutants et les chassent de la ville. Beaucoup sont partis d'eux-mêmes, mais Noëlla ne voulait pas partir et avait réussi à ne pas se faire identifier. Personne ne savait, à part moi, jusqu'à hier. Son... truc... ça s'est déclenché en classe. Elle a failli faire bruler la moitié du lycée. Elle s'est enfuie mais ils la cherchent et cette fois-ci il ne veulent pas simplement la faire fuir. Ils disent qu'elle a voulu s'en prendre aux autre élèves, mais je sais que c'est faux. »

Cette fois-ci il s'était montré volubile. Scott essaya de faire le tri dans tout cela.

« Dites-moi... quel âge a votre sœur ? Et vos parents, ils n'ont pas contacté la police ? »

Scott redoutait les réponses que le garçon allait apporter à ses questions naïves. Mais il devait les poser. C'était dans la logique des choses.

« La police ? Elle ne fera rien ! Ils font tous partie des patrouilleurs ! Et... notre père aussi. »

Pas besoin d'être devin pour discerner la douleur que ressentait ce garçon. Il n'avait pas parlé de leur mère. Scott ne savait pas pourquoi, mais il était persuadé que si cela avait pu changer quelque chose ce gamin l'aurait dit.

« Ma sœur a quinze ans. Pourquoi ? »

Parce que c'était la m*rde. Ils étaient coincés ! Scott se tourna à nouveau vers Ororo. Elle devait avoir aussi bien que lui compris l'étendue du problème. Ils ne pouvaient pas emmener une mineure sans le consentement des parents, et ce serait étonnant qu'ils l'obtiennent. Si réellement le danger était aussi grand que ce garçon le disait, le temps qu'ils passent par le voie légale, elle n'avait aucune chance de s'en tirer. Oui... c'était vraiment la m*rde.
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptySam 9 Juil - 17:57

Finalement, alors que je m'était attendu à tomber sur quelqu'un ou quelque chose assez rapidement, vu la nature pressée de la note qu'on avait eue, le tour de la ville n'avait rien donné. Et ce n'est qu'à la fin du repas qu'on avait eu un autre mot, sur la note. J'attendis d'être dans la voiture pour lire de quoi il en retournait, pour ne pas attirer l’attention, et Scott se dirigea vers le lieu de rendez-vous tout en pestant contre le jeu de piste. C'est vrai que c'était assez inquiétant de ne pas savoir où on allait -façon de parler bien sur-, mais la situation semblait préoccupante. Il fallait qu’on aille au bout de l’affaire.

Nous finîmes par arriver à destination et il n'y avait rien, ni personne. Je retins un soupir, Scott avait raison, il commençait à devenir fatiguant ce jeu de piste. Je descendis de voiture à sa suite, en alerte, et regardais la vue qu'on avait d'ici. J'étais sur les nerfs ou plutôt totalement concentrée sur ce qui se passait. Il y avait un bon moment que nous n’avions pas vécu cela, trop longtemps nous étions restés inactifs. Cet endroit était très bien pour un piège, mais en même temps très bon pour quelqu'un qui ne voulait pas être vu. Malgré tout, je restais calme en apparence, pas la peine d’attirer l’attention sur nous.

Je sentis que Scott se penchait vers moi et tourna la tête vers lui tendis qu'il me parlait à voix basse. J'hochais la tête en réponse à ses propos, moi non plus je ne tiendrais pas longtemps ainsi. Surtout que là il faudrait expliquer pourquoi nous étions partis ainsi sans prévenir personne et pour rien au final. Enfin, je préférais me concentrer sur le présent plutôt que sur la possibilité d'un canular et des retombées lorsque nous allions rentrer.

Notre attente pris enfin fin sous la forme d'un bruit de pas qui venait vers nous. La probabilité pour que ce soit un hasard était trop faible pour ne pas rester sur nos gardes. Je me tournais donc en direction des bruits, prête à réagir à quoi que ce soit. C'était le serveur qui était au restaurant, il avait bien caché sa nervosité en nous servant, mais là elle revenait au pas de course. Il sembla rassuré de nous voir là et entama la discussion.

Il nous demanda directement si nous étions de l'Institut. Ça avait le mérite d'être clair. Je laissais répondre Scott et, finalement, le jeune homme commença à nous parler d'un danger qui les menaçait. Attends, il parlait de plusieurs personnes. J'échangeais un regard avec Scott, apparemment, nous n'avions pas toutes les cartes mains. Il demanda plus d'explications et j'écoutais attentivement ce qu'il disait. C'était sa sœur qui avait des ennuis. Je ne pus m'empêcher de grimacer en entendant la façon dont il disait le mot mutant, ça s’entendait qu’il les détestait. Enfin, malgré tout, il la considérait toujours comme sa sœur et essayait de l'aider, c'était déjà pas mal. Surtout au vu de l’éducation qu’il avait du recevoir de la part de son père.

Scott continua à poser des questions pour obtenir le plus d'informations possibles sur la situation, qui s’avérait compliquée au possible. Apparemment, les gens d'ici faisaient leur loi et chassaient les mutants, avec en plus l’aide des autorités. Maintenant que sa sœur avait failli faire des blessés, il voulait la tuer. Clair comme de l'eau de roche et les dangers aussi étaient clairs. Il allait falloir en savoir plus sur la situation.

- Peux-tu nous en dire plus sur ces patrouilleurs ? Quels sont leurs moyens ?

Pas la peine de demander qui ils étaient, il semblait que ce soit tout le monde, enfin presque. Ce qui nous poserait pas mal de problèmes. Là un autre problème vint s'ajouter aux autres, l'âge de la gamine. Mon regard croisa à nous celui de Scott et je savais qu'il pensait la même chose que moi. Nous avions besoin de l'accord des parents pour la prendre avec nous. Le père était de ceux qui voulaient tuer la petite, pas besoin d’être devin pour deviner que nous ne réussirions surement pas à obtenir de lui une quelconque autorisation et la mère ne semblait pas très forte de caractère et devait suivre le père.
*Merde... Elle n'est pas majeure, quelle plaie !*

Je gardais mes pensées pour moi, pas la peine d'inquiéter ce jeune homme. Je me mis à réfléchir aux moyens qui se présentaient à nous. Nous ne pouvions pas l'emmener sans l'accord des parents et attendre une décision de justice serait trop long. Il n'y avait alors pas trente solutions. je décidais d'emmener Scott un peu à l'écart pour qu'on puisse discuter de la marche à suivre. Tout en répondant d'abord à sa question.

- Parce qu'elle n'est pas majeur et dépends donc de vos parents... Je me tournais alors vers Scott. Il y a plusieurs solutions je pense, mais va savoir laquelle est la bonne. On peut soit aller discuter directement avec les parents, un peu dangereux à mon avis, soit l'emmener avec nous à l'Intitut, ce qui pourrait nous causer pas mal de problèmes, soit... Je pris une inspiration forte, ma dernière proposition était complètement folle et je le savais. Soit la sortir d'ici et la mettre en sécurité le temps de faire le nécessaire juridiquement, en mentant sur la façon dont elle est sortie d'ici.

Peu de solutions et chacune était dangereuse à sa façon. J'ignorais ce que Scott déciderait, malgré tout, il restait en quelque sorte le chef, je n'avais jamais demandé à prendre ce post. Ce que j'avais fini par faire, à contre coeur. En tout cas, il y avait une chose que je ne ferais pas, c'est abandonner cette petite ici et je ne pensais pas que Scott veuille faire ça.

- On peut toujours essayer la mère, mais il faudrait alors absolument éviter le père.

Je revenais sur la première, pas la moins dangereuse mais la plus simple à réaliser. Il suffirait d’aller parler avec la mère de la petite et de la convaincre qu’il valait mieux qu’on l’emmène vivante plutôt qu’elle se fasse tuer. Il restait à voir ce qu’en pensait Scott et comment le jeune allait réagir.
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Scott Summers

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyJeu 28 Juil - 12:14

- Peux-tu nous en dire plus sur ces patrouilleurs ? Quels sont leurs moyens ?

Judicieuse question que venait de poser Ororo. Le garçon se tourna vers elle, et son regard s’arrêta un bref instant sur les cheveux de la mutante, avant qu’il ne se décide à lui répondre.

« Pas grand-chose à dire. C’était des types sympa, avant, pour la plupart. D’ailleurs ils n’avaient jamais réellement fait de mal à quiconque jusqu’ici. Mais tout le monde à peur des… enfin… »

Sa phrase resta en suspend. Scott, plus désabusé que dégouté, préféra lui laisser le temps de poursuivre. Ce gamin était pris entre deux feux, pas la peine de lui faire en plus une leçon. Plus tard, s’il en avait l’occasion, il lui expliquerait certainement que faire du mal à quelqu’un pouvait prendre plusieurs formes, et se faire chasser de chez soi en faisait partie. Mais pour le moment il y avait plus urgent.

« Tout se serait calmé si certains n’avaient pas exagéré cette histoire de feu. Ca a fait un peu peur à tout le monde, mais sans plus. Sauf que je pense que ça arrangeait bien le maire d’avoir une raison de plus de chasser les mutants, et du coup il a tout mis sur le dos de Noëlla. Mais après, ben ça a dégénéré, et maintenant ils veulent faire un exemple. Ca tourne au délire ! » Il regarda à nouveau Ororo. « Leurs moyens ? Ben… tout le monde ou presque a une arme ici, sans compter les flics. Mais je crois que s’il pouvaient la lyncher ils le feraient ! »

Le regard que lui lança Ororo confirma à Scott qu’elle avait bien saisi elle aussi le problème principal que se posait à eux. D’ailleurs elle se chargea elle-même de répondre au garçon qui demandait en quoi l’âge de sa sœur était important.

- Parce qu'elle n'est pas majeur et dépends donc de vos parents...

C’était un bon résumé. Puis elle attira Scott à l’écart.

- Il y a plusieurs solutions je pense, mais va savoir laquelle est la bonne. On peut soit aller discuter directement avec les parents, un peu dangereux à mon avis, soit l'emmener avec nous à l'Intitut, ce qui pourrait nous causer pas mal de problèmes, soit... Soit la sortir d'ici et la mettre en sécurité le temps de faire le nécessaire juridiquement, en mentant sur la façon dont elle est sortie d'ici.

Scott ne pensait pas forcément que la première solution était dangereuse, mais il doutait franchement de son utilité. Ceci dit, c’était certainement la première chose à faire. Embarquer la fille à l’institut en douce n’était pas envisageable. Par les temps qui couraient, ils ne devaient donner aucune arme supplémentaire à leurs détracteurs. Restait le dernier choix. Ororo elle-même ne l’avait proposé qu’avec difficulté, mais selon toutes probabilités ils allaient devoir faire avec. En tout cas, qu’Ororo y ait songé le réconfortait dans le fait qu’il n’y avait pas que lui qui s’était mis à envisager des méthodes moins orthodoxes. Cela le fit sourire.

« On a déjà fait pire que ça. »

- On peut toujours essayer la mère, mais il faudrait alors absolument éviter le père.

« Je crois qu’on ne va pas avoir le choix. Je pense que la première chose à faire est de tenter de trouver une solution officielle. Et ça passe par les parents. D’autant plus qu’il faudrait quand même vérifier si toute cette histoire n’est pas un magnifique bobard monté de toutes pièces, non ? »

Il se retourna vers le jeune homme et se rapprocha de lui.

« Ecoute, tu vas dire à ta sœur de rester cachée pour le moment. Nous avons deux ou trois choses à voir, pour tenter de régler tout ça le plus vite possible. Si tu peux, on se retrouve ce soir ici, disons vers 19h00, et on avisera à ce moment là. Nous aurions besoin de votre adresse. Il va falloir qu’on parle à vos parents. »

Scott avait tenté de se montrer le plus rassurant possible, mais dès qu’il évoqua le fait d’aller voir les parents, le garçon prit un air effrayé.

« Ne lui dites pas que c’est moi qui vous ai averti ! Il m’en voudrait à mort ! »

« Je ne crois pas qu’il t’en voudra si cela permet d’aider ta sœur, mais on te promet d’être discrets. »

Le garçon hésita, puis leur indiqua une adresse.

« Vous y trouverez notre père. Là ou bien au poste de police, vu qu’il y traine sans arrêt depuis l’incendie. Notre mère est morte il y a des années. »

« On va trouver une solution. D’ici là, soyez prudents. »

Scott regarda le garçon s’éloigner. D’une façon ou d’une autre, cette histoire le marquerait. Restait à espérer que ce ne soit pas de la manière la plus tragique. Il se tourna vers Ororo.

« Bon. Je te propose de tenter notre chance chez eux. Parce que si on peut éviter le poste de police, ce ne sera pas plus mal non ? il faudrait également faire un petit tour dans le coin pour essayer de glaner une ou deux infos. On reste ensemble ou on se sépare ? »
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMar 30 Aoû - 21:36

Notre recherche avait plutôt mal commencé, le tour du quartier n’avait rien donné et le restaurant non plus… Enfin à première vue. Scott avait alors remarqué le mot écrit sur la note, un rendez-vous. Notre mission se transformait petit à petit en jeu de piste et même si nous étions plutôt patients, nous aurions préféré être de suite prévenus. J’avais pas mal les nerfs à fleur de peau, même si j’évitais de le montrer, Scott lui semblait très calme, malgré quelques remarques sur la façon de procéder.

Finalement, le serveur qui nous avait accueillis au restaurant nous rejoint. C’était lui qui nous avait fait passer le message, en cachette, pour protéger sa sœur. Je voyais qu’il n’aimait pas spécialement les mutants, mais il semblait aimer sa sœur, pour preuve la tentative de sauvetage, et cela me calmait sur le côté un peu trop… anti-mutant de ses paroles. Ainsi, Scott commença à poser des questions pour essayer de cerner la situation et j’écoutais de manière à ne rien laisser passer, ce qui pourrait nous valoir des problèmes par la suite.

D’ailleurs, on en avait déjà suffisamment comme ça sans vouloir s’en rajouter d’autres. D’un, quasiment toute la ville était contre elle, dont son père… De deux, tout le monde avait une arme et n’hésiterait pas à s’en servir contre nous et elle… De trois, et pas des moindres, elle était mineure et donc il nous faudrait l’autorisation de ses parents pour l’emmener avec nous à l’Institut. En résumé, nous étions dans la m**de. Apparemment, tout le monde était contre cette gamine et si on voulait qu’elle s’en sorte, il allait falloir la sortir de là rapidement. Je connaissais ce qu’il se passait, la mentalité de ces gens qui voulaient faire un exemple. J’avais vu ça quelque fois en Afrique, lorsque les gens attrapaient un voleur. Je n’avais pas envie que cela arrive ici. En tout cas, pas sans que je ne me batte cette fois.

Enfin, quand rien de légal ne nous reste, il fallait se rabattre sur l’illégal. Ce que je proposais à Scott, tout en gardant la possibilité de discuter avec le père, même si je me doutais qu’il ne nous aiderait pas. A affaire impossible, solution inhabituelle. La situation avait remué de douloureux souvenirs en moi, des souvenirs que j’avais pensé quitter en quittant l’Afrique. Je me trompais, il y avait pourtant bien longtemps que j’avais compris que le système des USA comme terre promise et tout le reste était pourri, mais de là à voir ça… Alors oui ça me foutait en colère.

« On a déjà fait pire que ça. »

Il avait raison, mais quand même… Enfin, j’étais contente de voir qu’on était sur la même longueur d’onde tous les deux, au moins, il n’y aura pas de problèmes de ce côté-là. Après, restait de savoir ce que nous allions faire. Je ne savais pas ce qui se passait avec la mère, mais nous pouvions essayer de la raisonner et de lui faire comprendre ce qui était le mieux pour tout le monde. Quand au père, j’avais plus de doutes, vu qu’il faisait partie des patrouilleurs.

« Je crois qu’on ne va pas avoir le choix. Je pense que la première chose à faire est de tenter de trouver une solution officielle. Et ça passe par les parents. D’autant plus qu’il faudrait quand même vérifier si toute cette histoire n’est pas un magnifique bobard monté de toute pièce, non ? »

Il avait raison bien sûr, pour les parents comme pour le bobard. J’avais été prise par l’histoire et emportée par mes sentiments. Les paroles de Scott me ramenèrent sur terre et me rappelèrent qu’avant d’agir, il fallait avoir des preuves concrètes. Je hochais donc la tête et nous retournâmes auprès du jeune homme qui devait surement se demander de quoi on parlait. Scott lui expliqua la situation et lui demanda l’adresse de leurs parents, ce qui sembla effrayer le garçon. Même si j’avais bien remarqué que ma couleur de cheveux le gênait, je lui fis un sourire rassurant. Je me doutais qu’il avait peur des conséquences, mais on avait besoin de le faire.

Scott finit par le convaincre de lui donner l’adresse de ses parents avec la promesse d’éviter de mentionner que c’était lui qui leur en avait parlé. Je compris alors pourquoi il n’avait évoqué que le père, vu que la mère était morte il y a longtemps. Espérons alors qu’il sera dans de bonnes dispositions envers nous. Scott le rassura et leur demanda d’être prudents. Certes, cet endroit était un bon point de rendez-vous, mais plus on y passera de temps, plus on attirera l’attentions, il fallait bouger.

« Bon. Je te propose de tenter notre chance chez eux. Parce que si on peut éviter le poste de police, ce ne serait pas plus mal non ? Il faudrait également faire un petit tour dans le coin pour essayer de glaner une ou deux infos. On reste ensemble ou on se sépare ? »

- C’est sur qu’on serait très mal perçu au poste. Alors autant commencer par chez eux. Par contre, pour ce qui est de voir ce qui se passe, il vaudrait mieux se séparer, on couvrira plus vite le terrain et puis, même s’ils cherchent une gamine seule, déjà nous ne ressemblons pas à elle et ensuite on passera plus inaperçu et il ne feront pas le lien avec le « couple » qui est venu au restaurant un peu plus tôt. Tu ne crois pas ? On se donne rendez-vous devant chez eux ?

Malgré le fait que j’ai repris en main l’Institut et les X-Men en son absence –ou ses absences répétées– il était et restait le chef de l’équipe et j’avais confiance en son jugement. De toute façon, s’il m’avait demandé mon avis, c’est qu’il ne devait pas vraiment avoir de préférence pour l’une ou l’autre des solutions. Dans tous les cas, c’était dangereux, on risquait de se faire attaquer… Enfin toutes sortes de problèmes, que ce soit seul ou ensemble. Alors peu importe, cette solution avait pas mal d’avantages et un léger trait d’humour involontaire. S’ils confondaient Scott avec la petite, ça serait hilarant, enfin après coup…

Je partis donc dans une direction après avoir bien sur vérifié sur une carte que j’arriverais bien à retrouver la maison. Ça serait pas mal si je réussissais à me perdre dans la ville, au pire je pourrais toujours contacter Scott. Heureusement j’avais plutôt un bon sens de l’orientation, donc je ne me faisais pas trop de soucis. Je pensais surtout à cette petite, car même si nous n’avions pas l’entière certitude qu’on nous avait dit la vérité, je sentais la peur dans la voix du frère et ça c’était difficile à simuler, même sans les sens de Logan.

Au détour d’une rue, j’entendis des voix se répercuter à travers la ruelle. Les voix étaient plutôt dures et je pensais pouvoir les identifier comme appartenant à des patrouilleurs. Je m’attendais certes à les croiser, mais pas aussi tôt. Je me cachais dans une zone d’ombre, maudissant ma couleur de cheveux qui me faisait repérer comme un phare en plein orage. Enfin, heureusement, il faisait assez sombre pour qu’ils passent à côté sans me remarquer.

- … vivement qu’on l’attrape cette garce, c’est un danger public…
- Ouai, en plus si c’est nous, on pourra bien lui faire payer ce qu’elle est…
- Arrêter de discuter ou elle va nous entendre et s’enfuir avant même qu’on arrive.

Même si je sentais mon sang bouillonner dans mes veines à l’entente de ce qu’ils disaient, je me retenais de leur apprendre ce que cela faisait d’être la proie et d’être chassés. Il ne fallait pas se montrer, pas tant que ce n’était pas nécessaire, pas tant que nous pourrons agir sans faire de vagues. Après la dernière phrase, ils passèrent sans faire de bruits, à part leurs pas qui résonnaient assez fort. J’espérais que pendant qu’on essayait de passer par la voie parentale, il ne lui arriverait rien…
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Scott Summers

Scott Summers
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On the road again [Ororo-Saemundur] Vide
MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMar 29 Nov - 16:15

Scott avait vu les efforts faits par Ororo pour rassurer le gamin. Elle avait dû comprendre comme lui que c’était la seule chose constructive à faire vis-à-vis de lui. Rendez-vous fut pris pour plus tard dans la soirée. Restait à établir le plan d’action pour la suite immédiate, et Scott écouta l’avis de sa collègue concernant la proposition qu’il venait de lui faire.

- C’est sur qu’on serait très mal perçu au poste. Alors autant commencer par chez eux. Par contre, pour ce qui est de voir ce qui se passe, il vaudrait mieux se séparer, on couvrira plus vite le terrain et puis, même s’ils cherchent une gamine seule, déjà nous ne ressemblons pas à elle et ensuite on passera plus inaperçu et il ne feront pas le lien avec le « couple » qui est venu au restaurant un peu plus tôt. Tu ne crois pas ? On se donne rendez-vous devant chez eux ?

Ah ça ! Il serait étonnant qu’on les confonde avec cette enfant. Qu’on les reconnaisse comme mutants, par contre, ce n’était pas impossible. Ils avaient beau être en « civil », entre ses lunettes et la chevelure d’Ororo, au mieux ils passaient pour des excentriques. Elle avait du coup raison sur un point : séparés, ils attireraient moins l’attention. Certes, ils étaient plus vulnérables, mais la menace n’était pour le moment pas flagrante. Ca valait le coup.

« Ok. Tu as l’adresse. On se retrouve là-bas. Et heu… sois prudente. »

Scott n’était jamais très doué dès qu’il s’agissait de relations humaines. La fin de sa phrase pouvait passer pour du protectionnisme mal placé étant donné qu’elle avait autant d’expérience que lui de ce genre de situation. Seulement… tout avait eu tendance à mal tourner ces dernières années, et tout le monde en avait plus ou moins fait les frais. Il ne tenait pas à ce que cela se reproduise, et ce d’autant plus qu’il connaissait Ororo depuis longtemps et qu’il avait appris à l’apprécier.

Il regarda la mutante s’éloigner, tout en réajustant son trench. Jugeant que laisser la voiture garée autant en évidence à cet endroit pouvait attirer l’attention, il alla la parquer plus en retrait le long d’une palissade de bois vernis qui semblait aussi vermoulue que la maison qu’elle protégeait. Puis il repris lentement la direction de la ville, empruntant un chemin détourné différent de celui d’Ororo pour atteindre leur destination commune. L’après-midi avançant, les rues s’animaient comme pouvaient l’être celles d’une ville de ce type. Bref, il n’y avait pas foule. Scott avait appris à apprécier ce genre d’endroit. La plupart du temps, les gens étaient sympa, et moins stressés que dans les mégapoles. Par contre il y régnait parfois un petit esprit « guette au trou » un peu gênant quand on cherchait à se faire oublier.

En tournant au coin d’une rue, il aperçu un bâtiment à moitié carbonisé. Un grand panneau sur la façade de celui-ci lui confirma que, sans le vouloir, il se retrouvait à proximité du lycée où s’était déroulé l’incident de la veille. Un petit attroupement se tenait devant le portail, et Scott hésita un instant à poursuivre son chemin. Question recherche d’information, il tenait là une source qui pouvait s’avérer juteuse. Mais si ces gens se mettaient à avoir un doute sur sa qualité de mutant, ça pouvait tourner au vinaigre. Prudence avait beau être mère de sureté, elle ne faisait pas avancer les choses. Et puis il avait maintenant la carrure nécessaire pour dissuader le péquin moyen de lui chercher des noises. La seule chose qu’il craignait, c’était ce foutu effet de foule, mais les personnes présentes ne lui paraissaient pas en nombre suffisant pour que le risque soit important. Il se rapprocha d’eux, aussi nonchalamment qu’il le pouvait, dans l’espoir de saisir leur conversation.

Avant de pouvoir réellement distinguer leurs paroles, il pouvait déjà deviner que l’échange était animé. Ca, il s’y était un peu attendu, mais une chose était par contre plus intéressante : ils ne semblaient pas spécialement tous en accord, et de grands gestes semblaient proches de se muer en accrochage. Le contenu des échanges portant maintenant jusqu’à lui, Scott fit mine de s’intéresser au panneau d’affichage lui plus proche.

« Ces mutants sont des dangers publics. On ne peut pas les laisser se mélanger comme ça aux autres élèves ! »
« Et vous comptez faire quoi ? Les parquer comme des bêtes sauvages. Ce sont nos enfants bordel ! »
« Ben vos enfants sont des monstres ! » - Un des hommes présents fit un geste pour se jeter sur celui qui venait de parler, avant d’être stoppé par deux autres personnes. – « Parfaitement ! Maintenant que le maire à officialisé la mission des Patrouilleurs, le ménage va être vite fait ! »
L’une des deux personnes qui étaient intervenues pour éviter qu’ils en viennent aux mains, répondit froidement.
« Et bien le maire ferait bien de ne pas oublier que s’il est chargé de l’application de la loi, ce n’est pas encore lui qui décide de ce qu’elle dit. »

Scott en avait assez entendu. Rester plus longtemps planté là commencerait à être louche. Il contourna donc le petit groupe en prenant soin d’y mettre suffisamment de distance, ce qui n’étonnerait personne étant donné l’ambiance qui y régnait. Ainsi donc les agissements de l’espèce de milice locale ne faisait pas autant l’unanimité que l’on aurait pu le craindre, et certains étaient prêts à se rebiffer. Même si cela enchantait Scott, il leur souhaitait bien du courage dans le contexte actuel, et doutait sincèrement qu’ils soient majoritaires. Cependant, l’échange auquel il venait d’assister lui avait donné une petite idée à creuser. Mais avant de faire quoi que ce soit, il préférait avoir l’avis d’Ororo. En attendant, il y avait quand même une mauvaise nouvelle là-dedans. Si ces Patrouilleurs avaient maintenant l’aval du maire, ce n’était pas bon. Il n’y avait qu’une seule chose pire qu’un crétin : un crétin en mission officielle.

Scott ne tarda pas à arriver à l’adresse indiquée par le jeune garçon. Ororo y était déjà, et il accéléra le pas pour la rejoindre.

« Un petit point rapide avant de sonner ? En ce qui me concerne, je n’ai pas vu de vilains. Par contre j’ai l’impression que la chasse aux mutants n’est pas du goût de tout le monde et qu’il y a encore quelques-uns par ici qui sont prêts à s’y opposer. Je ne sais pas si ça peut servir ou si au contraire on risque de mettre définitivement le feu aux poudres en jouant avec. »

Après avoir écouté Ororo lui raconter la vision qu’elle avait pu avoir de la situation, il convinrent de n’analyser tout cela qu’après avoir rencontré le père. Un bref coup de sonnette n’eut aucun résultat. Un second, plus appuyé, n’eut pour seule conséquence que le léger mouvement d’un rideau à une fenêtre du rez-de-chaussée. Au moins, maintenant ils savaient qu’il y avait quelqu’un. Scott jeta un œil à son amie. Ils devaient faire leur possible pour prendre contact avec le père. Sinon, ça allait vraiment être galère !

« Monsieur ? Hem... Bonjour ? Nous voulons juste vous parler un instant. »

Pas de réponse. Scott avait pour le moment employé un ton mesuré, et il continua de la sorte.

« S’il vous plait. Pouvez-vous nous recevoir ? C’est au sujet de votre fille. Nous pouvons l’aider. Nous pouvons vous aider. Nous venons d’un établissement spécialisé pour les jeunes mutants. Elle sera en sécurité là-bas. »

Toujours rien. Scott serra les dents, avant de reprendre sur le même ton mais indubitablement plus durement.

« Je peux répéter la même phrase en la criant du milieu de la rue si vous préférez. Je suis certain que ça va améliorer vos relations avec le voisinage. »

Ils entendirent enfin un déplacement à l’intérieur, et une voix assourdie leur répondre.

« Non ! Fichez-moi la paix. Je ne peux rien faire. C’est trop tard. »

Scott regarda Ororo d’un air blasé. Il avait entendu ce discours tellement de fois que cela ne le surprenait même plus. Il leur restait quelques cordes sur lesquelles jouer : La fibre paternelle – s’il en restait un peu – et la facilité. Il tâcha d’adoucir le ton de sa voix.

« Ecoutez. C’est votre fille qui est en danger. Je ne sais pas ce qui peut vous retenir, si on fait pression sur vous, mais cela peut être réglé en une minute. Un simple papier de votre main suffit. Si vous nous autorisez à l’emmener, elle sera en sécurité et dès demain vous pourrez discuter de tout ça tranquillement avec elle et prendre la meilleure décision, dans le calme. »

« Non. Je vous dit que c’est impossible. Ils ne me le pardonneraient pas ! »

A nouveau, Scott regarda Ororo. Là, il avait épuisé son potentiel de relations humaines pour la journée. Peut-être qu’elle arriverait à le convaincre. Elle avait toujours eu plus de tact que lui, ce qui n’était certes pas très compliqué. Mais là, la tâche était ardue.
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Ororo Munroe

Ororo Munroe
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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyDim 4 Déc - 17:25

On avait fini par trouvé qui nous avait contacté pour nous demander de l'aide pour un mutant. Par contre, si trouver la personne n'avait pas été trop difficile, aider la mutante s'avérait plus difficile surtout avec le fait que cette dernière était une adolescente. Enfin, heureusement celui qui nous avait contacté l'aidait même si ses paroles montraient qu'il n'était pas totalement bien avec les mutants. Mais ni Scott, ni moi, ne nous étions attardés sur ça, parce qu'on avait autre chose à faire que de faire la leçon à ce gamin. On ferait mieux de s'occuper de l'adolescente.

Vu que malgré les explications, cette histoire était très étrange, Scott avait suggéré d'aller faire un tour en ville pour voir un peu ce qu'il se passait exactement et découvrir qui était ces gens qui voulaient faire la loi dans cette ville. Ensuite nous pourrions aller aller voir le père histoire de lui demander de nous confier sa fille, ce qui serait quand même beaucoup plus simple que de devoir trouver une autre solution beaucoup de plus contraignante. Je proposais d'y aller séparément, ce qui serait plus facile pour couvrir plus de terrain et avoir une meilleure idée de ce qu'il se passait exactement dans cette ville. Nous allions donc nous séparer pour nous retrouver un peu plus tard chez le père. Je fus un peu étonnée de l'entendre hésiter pour ensuite me dire de faire attention. Je lui souris avant de lui répondre.

- Toi aussi fais attention !

Je partis juste après, m'engageant dans des rues parallèles, car où irait chercher les gens qui étaient à la poursuite et où irait se cacher une gamine pour eux ? C'est pour cette raison que j'avais pris des chemins détournés. J'avais aussi peur pour lui, j'avais moins de mal que Scott pour exprimer ce que je ressentais, mais j'avais aussi peur pour lui. Après tout ce qui nous était arrivé, j'avais peur qu'il lui arrive aussi quelque chose et je m'en voudrais. J'avais pris cette décision de nous séparer et je n'avais pas envie de voir que cette décision avait été mauvaise. Enfin, j'avais pris cette décision et je devais faire avec !

J'avais donc fais un petit tour dans la ville et rencontré quelques personnes qui semblaient poursuivre la jeune mutante. Je m'étais retenue de ne pas faire un malheur avec ce que j'avais entendu, mais cela avait juste. J'étais donc très en colère, mais heureusement, j'avais fini par arriver près de chez le père et je n'avais pas vraiment de raison de continuer à tourner ainsi, je ne réussirais qu'à attirer l'attention, ce que je voulais à tout prix éviter. J'arrivais enfin devant la porte et j'essayais de me calmer tout en me demandant ce que faisait Scott. De toute façon, il était suffisamment fort pour se débrouiller. J'eus le temps de me calmer avant qu'il n'arrive et le fait de voir qu'il allait bien était rassurant et acheva de me calmer. Il parla directement arrivé.

« Un petit point rapide avant de sonner ? En ce qui me concerne, je n’ai pas vu de vilains. Par contre j’ai l’impression que la chasse aux mutants n’est pas du goût de tout le monde et qu’il y a encore quelques-uns par ici qui sont prêts à s’y opposer. Je ne sais pas si ça peut servir ou si au contraire on risque de mettre définitivement le feu aux poudres en jouant avec. »

Je lui fis un petit résumé de ce que j'avais moi même observé tout en réfléchissant à ce qu'il m'avait dit. C'est vrai qu'il devait bien avoir une manière d'utiliser cette tension à notre avantage, si tout le monde n'était pas d'accord avec les mesures mises en places, il devait y avoir moyen de l'utiliser pour aider cette petite et aider tous les mutants qui pouvaient peut être encore vivre dans cette ville. Par contre, j'étais plutôt contre l'idée de mettre définitivement le feu aux poudres, parce que cela risquait de très mal finir, surtout du côté de ceux qui s'opposaient à tous les changements qui s'opéraient dans cette ville, car les forces de l'ordre étaient armées et pas forcément les autres.

- A mon avis, on peut l'utiliser, mais vaut mieux essayer d'éviter de tout mettre sans dessus dessous, à mon avis tout le monde n'est pas armé, contrairement aux forces de l'ordre et la différence entre s'en prendre à des mutants et à des gens qui sont contre eux est trop faible pour courir un tel risque. A moins d'avoir une très bonne manière de tenir tout cela... Enfin, allons-y. Voyons déjà s'il y a un moyen de ne pas passer par là.

Finalement, Scott alla sonner à la porte en s'adressant au père qui se trouvait peut être à l'intérieur. Je m'étais placée à côté de lui légèrement en décalé, laissant voir que c'était qui dirigeait la conversation. On ignorait tout du père et donc il valait peut être mieux faire en sorte qu'il s'adresse à un homme. Mais ce fut le silence qui nous répondit. Étrange ! On avait vu les rideaux bouger suite à la sonnette et pourtant il restait sans rien faire. Scott pris un ton un peu plus dur en précisant que si jamais il continuait à nous ignorer, il allait parler plus fort en expliquant la raison de notre venue. Enfin, nous eûmes une réponse.

« Non ! Fichez-moi la paix. Je ne peux rien faire. C’est trop tard. »

Je soupirais, combien de fois avions nous entendu cela ? Combien de parents l'avait pensé ? Bien sur, il était hors de question de laisser tomber à peine maintenant, juste parce que le père avait refusé une fois. Scott semblait penser la même chose puisqu'il continua à parler, à expliquer, à essayer de le convaincre.

« Ecoutez. C’est votre fille qui est en danger. Je ne sais pas ce qui peut vous retenir, si on fait pression sur vous, mais cela peut être réglé en une minute. Un simple papier de votre main suffit. Si vous nous autorisez à l’emmener, elle sera en sécurité et dès demain vous pourrez discuter de tout ça tranquillement avec elle et prendre la meilleure décision, dans le calme. »

« Non. Je vous dit que c’est impossible. Ils ne me le pardonneraient pas ! »

Scott se tourna vers moi, je sentais qu'il n'avait plus d'idées pour le faire changer d'avis. Moi même je sentais mal la manière dont je pourrais faire changer cela. J'essayerais, bien sur, mais je ne savais pas comment faire sans toucher là où cela faisait mal.

- Et votre fille alors ? Vous y pensez ? Vous imaginez ce qui va lui arriver et vous imaginez ce qu'elle pense en ce moment ? Vous êtes son père et vous êtes sensé la soutenir, pas l'abandonner... Nous pouvons l'aider ! Il nous faut juste votre accord pour qu'on l'emmène en sécurité.

- Fichez moi la paix... La voix semblait fatiguée. Vous pensez pouvoir changer tout cela en deux secondes, mais vous n'arriverez à rien et même si ça marche pour ma fille, ça continuera... et vous risquez vous même de prendre des coups... Un conseil : partez !

On put entendre le père partir sans rien dire d'autre. Que pouvions nous faire ? On n'allait pas non plus faire un scandale ici, dans la rue. Je soupirais à nouveau et commençais à revenir vers la route. J'avais le regard plongé dans le vide. On allait finalement devoir agir de manière non conforme à la loi. A part si bien sur une idée nous arrivait comme cela, d'un coup.

- On aura au moins essayé... Là, je ne vois pas d'autres solutions que de faire en sorte de la faire sortir de cette ville avant qu'il ne lui arrive quelque chose et d'aviser après... A moins que tu n'ais une autre idée ?

Franchement, je ne voyais pas comment faire autrement. Se frotter à la police locale risquerait d'être dangereux pour eux comme pour nous et je préférais autant l'éviter...
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Scott Summers

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMer 16 Mai - 21:44

Scott avait passé à la main à Ororo, lui laissant le soin de trouver un moyen de convaincre le père. Si elle parvenait au minimum à ce qu’il les laisse entrer, ce serait déjà une sacrée réussite !

- Et votre fille alors ? Vous y pensez ? Vous imaginez ce qui va lui arriver et vous imaginez ce qu'elle pense en ce moment ? Vous êtes son père et vous êtes sensé la soutenir, pas l'abandonner... Nous pouvons l'aider ! Il nous faut juste votre accord pour qu'on l'emmène en sécurité.

Ah. Elle aussi tentait de jouer sur la fibre paternelle. Peut-être aurait-elle plus de chance que lui.

- Fichez moi la paix... Vous pensez pouvoir changer tout cela en deux secondes, mais vous n'arriverez à rien et même si ça marche pour ma fille, ça continuera... et vous risquez vous même de prendre des coups... Un conseil : partez !

Ben voyons. Mais c’est qu’il s’inquiéterait pour eux ? Mais quel brave homme que voilà. Si cela n’avait pas été aussi pathétique, Scott aurait presque pu le plaindre. En attendant, c’était la fille qui allait trinquer.

- On aura au moins essayé... Là, je ne vois pas d'autres solutions que de faire en sorte de la faire sortir de cette ville avant qu'il ne lui arrive quelque chose et d'aviser après... A moins que tu n'ais une autre idée ?

Scott ne voyait pas vraiment d’autre solution non plus. Ils ne pouvaient pas laisser cette gamine ici. Un souvenir, d’une adolescence qui lui paraissait maintenant si lointaine, lui revint à l’esprit. Il avait failli lui-même se faire lyncher par une foule apeurée par quelque chose qu’elle ne comprenait pas. A l’époque, il n’avait pas encore compris à quel point les humains pouvaient se comporter comme des moutons. A présent, il avait vu suffisamment de fois cette situation se reproduire pour savoir qu’il valait mieux éviter de s’y retrouver confronté à nouveau. On ne raisonnait pas une foule. Pas avec des mots en tout cas. Et ils n’avaient plus le professeur pour convaincre tout le monde de rentrer gentiment à la maison avec une jolie petite histoire factice en tête.

Il se tourna vers Ororo, tout en jetant un œil aux alentours. Personne ne s’était étonné de leur présence jusqu’ici, mais rien ne disait que cela allait continuer ainsi. Dans ces petites villes, tout finissait par se remarquer.

« Non. Il va falloir improviser. Viens, marchons. Sinon ça va finir par être louche. »

Il reprit la direction du lieu de rendez-vous avec le garçon. De toute façon, l’heure tournait et ils allaient devoir décider avec lui, et la petite mutante si elle venait mais Scott en doutait, de la suite des opérations.

« Je connais bien un ou deux endroits où la mettre à l’abri, ce n’est pas ça qui pose problème. Si jamais ça tourne au grabuge, forcément quelqu’un va réaliser d’où on vient, et même si on prétend ensuite avoir agi à titre personnel, tu vas voir fondre les accusations sur l’institut. Tu es prête à assumer çà ? »

Depuis qu’Ororo assurait la direction, il n’y avait pas vraiment eu de crise majeure à affronter. L’institut s’était plutôt terré dans l’anonymat, à la grande satisfaction des autorités. S’ils étaient amenés à affronter les flics de la ville, Scott ne savait pas trop comment un tel revirement d’attitude allait être perçu.

« Je pense que si jamais ça tourne mal, il faudra essayer de te dédouaner au maximum. C’est toi qui représente l’institut. Quoi qu’il arrive, il faut qu’on se débrouille pour que les critiques ne puissent t’atteindre qu’au minimum. »

Il était un peu tard pour réaliser qu’il n’aurait pas dû l’embarquer là-dedans. La mettre au courant, oui. Mais prendre le risque qu’elle se salisse les mains, c’était stupide. Il avait encore beaucoup de progrès à faire en ce qui concernait ces aspects « politiques ». Ceci-dit, Scott n’était pas certain que son amie aurait été très réceptive à ce genre d’argument. Elle était connue pour avoir parfois des réactions… énergiques !

Ils arrivèrent à nouveau à l’extrémité de Front Street. Scott prit place sur un banc qui jouxtait la rivière. Tout était tellement plus simple à l’époque où il n’avait pas à prendre ce genre de décisions. Il aurait pu se retrancher derrière Ororo, la laisser décider. Après tout, c’était elle qui tenait les commandes de l’institut. Il aurait pu. Mais indépendamment du fait que cela aurait été particulièrement mesquin de sa part sur ce coup-là, il devait bien avouer qu’il n’en avait pas envie. Un des plus gros chantier qu’il avait mené ces derniers temps avait été d’apprendre à se connaître. Il savait maintenant qu’il aimait être aux commandes. Il l’avait toujours su, mais une partie de lui-même avait toujours refusé de le reconnaître. Il avait souvent prétendu mener les X-Men uniquement parce que le professeur le lui avait demandé. C’était faux. Il l’avait fait parce que cela lui plaisait. Il repensait d’ailleurs avec quelle amertume dans l’âme il avait dû laisser quelques fois le lead à quelqu’un d’autre à la demande de son mentor. A quel point il avait eu du mal à l’accepter. A quel point il avait refusé de l’admettre. A présent, il avait appris quelque chose : Il était humain, il avait des défauts. Il ne pourrait gérer ce piètre aspect de sa personnalité qu’en l’acceptant. Ororo assurait la direction de l’institut pour de nombreuses raisons, et l’une d’entre elles était qu’elle avait toutes les compétences pour le faire. Depuis que Scott avait admis son vilain défaut, il faisait attention à ne pas marcher dans les plates-bandes de son amie. Mais il savait que cela couvait en lui. Il soupçonnait Ororo de le savoir aussi, et d’avoir appris à le gérer. Elle le connaissait depuis un sacré moment ! Scott laissa percer un petit sourire tout en contemplant le cours de la rivière.

« Tu crois qu’on pourra un jour avoir une chance de rester assis comme ça sans se demander si une galère ne va pas nous tomber dessus ? »

Le ton était plus à l’ironie qu’à la philosophie.
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Saemundur Örnson

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyDim 20 Mai - 22:01

C'était le matin la fraicheur du début de journée réveillait les quelques travailleurs en route pour leurs routines. Dans une ruelle étroite et mal famé gisait deux corps, la flaque de sang particulièrement étendu au niveau de leurs tête laissait présumé une exécution. Un troisième homme, le visage en sang et le souffle court et rauque, regardait le mur devant lui. Il était à genoux les yeux écarquillé de terreur. On pouvait apercevoir un canon de revolver contre l'arrière de son crâne. En regardant la crosse on pouvait voir une main habillé d'un gant noir tenir l'arme fermement et en remontant les yeux, un bras habillé d'un manteau noir sobre était visible. En finissant par la tête ceux qui le connaissait pouvait reconnaître Saémundur Örnson. Il avait été envoyé ici dans le but de soutirer des informations à ces trois hommes. Au débuts ils ne voulaient pas, mais après avoir torturer et abattu ses deux compère le troisième se mit vite à table et maintenant le moment fatidique était venu. Saé allait presser la détente quand un sonnerie de portable se fit entendre. Saé prit son téléphone et répondit. La conversation ne dura qu'une minute et Le Corbeau fini celle-ci en prononçant un simple ''très bien'' c'était également les seuls mots qu'il produisit. Saé rangea son arme et pressa la détente, la puissance du coup de feu fit s'écraser le crâne de l'homme contre le mur devant lui le retapissant d'un peu de sang, peu comparer à la tache que le tir en lui même avait produit sur ce mur. Saé déposa une plume de corbeau au milieu des corps et tourna les talons en s'allumant une cigarette. Sa c'était fait, les renseignement n'étant pas de première importance on l'avait envoyé sur une autre mission.

L'islandais était envoyé à Belvidere. Apparemment une mutante à eu un accident dans une école. Les renseignement sont flous, tellement qu'il savait juste qu'un mutant s'y trouvait et qu'il y était recherché par une milice. Mauvais tout cela, car si l'Arme X se fout de voir des mutants morts, ceux tué par des anti mutant deviennent des martyres, et c'est jamais bon pour le gouvernement tout cela. Sur la route Saé se perdit un peu dans ses pensées. Il est vrai qu'autrefois il aurait , chasser, capturer et ou tuer n'importe quel mutant, homme, femme ou enfants, mais depuis son coma et surtout, sa rencontre avec une mutant du nom de Lyra Webster, sa vision des choses avait totalement changé. Il ne l'avait avouer à personne au gouvernement sinon son implication aurait été remise en question et pire encore... au vu de tout ce qu'il sait il n'aurait pas le droit à une retraite classique, disons qu'a l'arme X pour votre retraite ils vous retire la vie généralement. Ou alors vous passer le reste de vos jours ne prison ou étroitement surveillé, mais... Saé était fatigué de tout cela, il se rendait compte que depuis sa naissance ils n'avaient que des mauvais choix. Il avait 38 ans aujourd'hui, et i lavait bien l'impression que sa ''date de péremption'' avançait à grand pas. Il ne savait pas encore ce qu'il allait faire à Belividere, obéir à ses supérieur et donc capturer ou tuer le mutant renégat ou s'il allait obéir à ses propres envies... il chassa ses idées et se dit qu'il aviserait sur place.

Il était enfin arrivé, il était environs midi. Saé gara sa voiture dans une rue quelconque et sortit de la voiture. Habillé d'un pantalon de jean bleu de chaussure en cuir noir, d'un t-shirt classique couvert par un sweet sombre et le tout recouvert par son manteau noir lui descendant jusqu'à mi cuisse. Il plaça des lunettes de soleils sur ses yeux et observa un peu la ville. Une ville de campagne américaine banal, rien de bien étonnant pour le moment. Saé décida de marcher un peu, il passa devant un restaurant, le Lucky House. De plus se fut pile poil au bon moment, car deux personnes y entraient. Deux personnes connus du gouvernement pour être des X-men... intéressant ils avaient donc eu vent de cette mutante en liberté. Saé passa plusieurs heures à récupéré des informations, il connaissait maintenant sa cible et savait qu'elle avait 15 ans et que sa mère était morte. Enfin bon, il avait aussi vu les ''patrouilleurs'' ces derniers ne voyaient pas d'un bon oeil l'arrivé d'un agent du gouvernement pour réglé la situation, ils voulaient la lyncher, une chasse à la sorcière à l'ancienne, mais sans les torche et les fourches. Saé décida de se renseigner auprès du frère de la mutante. Il apprit avec une certaine facilité qu'il travaillait au Lucky House, étrange.... les deux X-men était entrer dans ce restaurant quelques heures pus tôt et depuis il les avait surpris à roder dans la ville. Ils avaient déjà trouvé le garçon, Saé devait se hâter. Il arriva au restaurant et y entra et demanda à voir le jeune homme en agitant sa carte. On installa Saé à une table et le jeune homme vint rapidement après une poignée de main conventionnelle Saé entra directement dans le vif du sujet.


Je suis là au sujet de ta sœur.
Quoi mais comment êtes vous au courant ?
Peut importe, je suis là pour empêcher les patrouilleurs de la pendre au et court. Dit moi ou elle est.
Mais je n'en sait rien, elle c'est enfuit et...
Dit pas de connerie, vous êtes frère et sœur, n'a t'elle pas un endroit ou elle aller quand cela ne va pas.

Le jeune homme écarquilla les yeux, c'était classique il était tellement perturber par tout ce qu'il se passait qu'il avait complétement oublier qu'il connaissait très bien sa sœur.

Le cimetière la tombe de maman.....
Merci petit.

Sans plus de courtoisie Saé se releva et sortit. La nuit commençait déjà à tomber. Cela faisait longtemps qu'il était arrivé finalement. Et toute ces heures de recherche et d'enquête avaient finalement payé. Saé marcha discrètement en direction du cimetière. Il entra doucement à l'intérieur de ce dernier et marcha dans les allées jusqu'à remarquer une petite silhouette. Il s'approcha et la jeune fille se retourna en l'entendant arrivé.

Qui... qui êtes vous ? Vous êtes un patrouilleurs ?
Non pas du tout je suis là pour t'aider.
Qu'es qui me le prouve ?
Tu n'a plus personne pour t'aider. Alors t'a pas vraiment le choix, c'est me faire confiance ou mourir.

La jeune fille le regarda dans les yeux et elle prit la main que lui tendait Saé. Une fillette de quinze ans... il ne pouvait pas l'amener au fédéraux, trop jeune, elle ne savait pas ce qui lui arrivait cela se voyait dans ses yeux. Il sortir tout les deux du cimetière et juste après avoir refermé la grille de l'entrée et c'est en se retournant qu'une vive lumière vint l'éblouir, trois voiture en plein phare leur faisait face. Une douzaine d'hommes sortirent des voitures, armé de fusil de chasseurs pour la plupart. Saé mit une main devant lui pour atténuer la lumière et il leva la deuxième pour que les patrouilleurs voient qu'il n'était pas armé. Il plaça la jeune fille derrière lui.

On sait qui vous êtes agent Örnson. Laissez nous la fille et vous pourrez partir tranquillement.

Laissez moi partir avec elle et personne ne mourra.

Des rires se firent entendre dans le groupe. Bon même si il étaient nombreux, Saé pouvait compenser se désavantage par son pouvoir, en temps normal ces douze homme ne lui ferait pas peur du tout mais la il y avait une personne à protégé, il ne savait pas vraiment si il pourrait la protégé il ne pourrait pas tous se les faire. Rhaaa mais ou était les X-men quand il pouvait servir décidément...
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Ororo Munroe

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On the road again [Ororo-Saemundur] Vide
MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMar 22 Mai - 21:09

[HJ : Je me suis permise de pas mal avancer notre position et d'avancer d'autres choses, mais on verra ça plus tard. S'il y a quelque chose qui ne va pas, n'hésitez pas !]

J'étais une femme peut être que faire marcher la fibre paternelle serait plus efficace. Mais ce ne fut pas le cas. J'avais beau comprendre qu'il ait peur, avec tout ce qu'il se passait dans cette ville, mais c'était sa fille quand même, il aurait du tout faire pour la protéger au lieu de l'abandonner à son sort et que ce soit son fils qui essaye de la sauver. Même il nous conseilla de partir avant que nous prenions des coups, on devait rêver quand même. Enfin, on avait notre réponse en tout cas, il ne nous aiderait pas. Je me tournais alors vers Scott résumant notre situation et ce qu'il nous restait à faire. Sa réponse fut tout aussi optimiste que la mienne.

« Non. Il va falloir improviser. Viens, marchons. Sinon ça va finir par être louche. »

Je hochais simplement la tête, je le suivis alors qu'il prenait la direction du lieu de rendez-vous, c'était la seule à prendre en tout cas. Je réfléchissais à la suite des évènements. Il y avait peu de chance qu'on s'en sorte sans problèmes.

« Je connais bien un ou deux endroits où la mettre à l’abri, ce n’est pas ça qui pose problème. Si jamais ça tourne au grabuge, forcément quelqu’un va réaliser d’où on vient, et même si on prétend ensuite avoir agi à titre personnel, tu vas voir fondre les accusations sur l’institut. Tu es prête à assumer çà ? »

Je fermais les yeux un instant, pensant à ce qu'il disait. L'Institut allait surement avoir des problèmes à cause de cela, mais pouvait-on réellement laisser cette gamine se faire lyncher ? Non, je préférais affronter n'importe quel problème à l'Institut que de laisser faire ça et ne plus pouvoir me regarder en face. Je ne pouvais pas l'abandonner et pour cela j'assumerais n'importe quoi.

- Je ne laisserais pas faire cela. Quelles qu'en soient les conséquences ! Je les gérerais quand elles arriverons.

Pas besoin d'être devin pour deviner que cela allait arriver. Y penser maintenant n'était pas une bonne idée, nous aurons suffisamment de choses à affronter sans se faire un mal d'estomac pour ce qui allait peut être arriver plus tard. Chaque chose en son temps et là il fallait s'occuper de la gamine et la sortir de là.

« Je pense que si jamais ça tourne mal, il faudra essayer de te dédouaner au maximum. C’est toi qui représente l’institut. Quoi qu’il arrive, il faut qu’on se débrouille pour que les critiques ne puissent t’atteindre qu’au minimum. »

J'eus une moue énervée, comme si j'allais l'abandonner. Sauf que je n'avais pas vraiment le choix dans le cas présent. Je fulminais intérieurement, il avait totalement raison, protéger l'Institut passait par éviter que les critiques me touchent. Sauf que cela voulait dire l'abandonner et dans une situation qui serait surement très mauvaise pour lui. Une décision que je n'arrivais pas à prendre. Une nouvelle fois, j'avais l'impression de ne pas être à la hauteur. Je n'arrivais pas à prendre la bonne décision alors que Scott l'avait énoncée très justement et sans aucun sous entendu autre que les raisons qu'il avait exposé.

Je retins un soupir, malgré tout ce qu'il avait vécu, tout ce qu'il avait fait, il restait un commandant dans l'âme et il savait prendre les bonnes décisions. Charles avait eu raison de le désigner à l'époque comme chef, je n'étais qu'une remplaçante et il était temps que cela redevienne normal et que chaque chose reprenne sa place. Je commençais à penser qu'il allait falloir qu'il reprenne la tête de l'équipe, il avait raison, je ne pouvais pas diriger et tenir mon rôle de directrice en même temps, sans mettre l'un ou l'autre en danger. Ce qui était intolérable ! Scott avait raison, je ne pouvais pas emporter l'Institut avec moi pour sauver une personne, qu'elle me soit proche ou non. Nous arrivâmes finalement au bout de la rue et nous installâmes sur un banc. Je rejetais ma tête en arrière et levais la tête au ciel, l'air frais balayait mon visage et me calmait lentement. Je devais prendre cette décision parce que je savais que même s'il prenait mal le fait que je dirigeais tout, on avait toujours fait attention à ne pas se marcher sur les pieds ou à dire ou faire quoi que ce soit qui nous mette en colère.

*Plus pour longtemps !*

« Tu crois qu’on pourra un jour avoir une chance de rester assis comme ça sans se demander si une galère ne va pas nous tomber dessus ? »

Je souris. Je rebaissais mon regard sur la route avant de le tourner vers lui.

- Je l'espère ! Sinon on ne continuerait pas ce qu'on fait, il faut croire que nous avons la foi. Si jamais cela tournait mal, et que cela risque de nous nuir... Je partirais ! Je grinçais des dents, détournant mon regard, j'avais eu du mal à le dire. Fais-moi une faveur : rappelle-le moi... Ordonne-le moi s'il le faut. J'emmènerais la petite avec moi.

Avais-je vraiment présenté les choses de cette manière ? Apparemment oui ! Il fallait croire que mon inconscient voulait aller plus vite que ma raison. Je l'avais placé au-dessus de moi sur cette mission, ce qui le plaçait en tant que chef. J'eus un léger sourire, bon puisque le diable est sorti de la boite autant continuer.

- Je pense qu'il va falloir qu'on parle de la place de chef d'équipe. Je ne peux pas assurer les deux, tu l'as démontré. Je ne peux pas faire les deux et la seule personne à qui je pourrais confier cela c'est toi ! Crois-moi tu es capable de reprendre les rênes.

Je savais que soit j'allais recevoir une série d'exclamations qu'il aurait du mal à formuler clairement, soit il allait me prendre pour une folle et me regarder d'un air ahuri, soit j'allais prendre un coup en réponse. Je pariais sur le dernier, il allait surement décharger tout ce qu'il avait retenu jusqu'à présent sur moi qui remettait tout sur le tapis au plus mauvais moment. J'étais tout de même curieuse de savoir s'il allait vraiment réagir, parce que ce serait vraiment la preuve qu'il était capable de reprendre en main l'équipe malgré ses doutes et surtout avec.

Nous fûmes coupés par l'arrivée du frère de la jeune fille qui arrivait essoufflé. Il dut reprendre sa respiration et je me levais, prévenante, auprès de lui. Il reprit très difficilement sa respiration et je levais une petite brise, rien de bien méchant ou d'épuisant pour moi et l'utilisation de mes pouvoirs par la suite. Il se releva finalement et je vis rapidement qu'il n'avait pas quitté ses vêtements de boulot. Inquiétant ! Enfin, encore plus.

- Il... Il y a quelqu'un qui est venu... Il avait une plaque... Il cherchait ma soeur... Il disait vouloir l'aider... J'ai paniqué... Il est allé la retrouvé... Sauf que les autres... ils savent où elle est... Faut les aider...
- Doucement, respire ! Où ils sont ?
- Au... au cimetière... Je vous en prie !
- On s'en occupe. Rentre et essaye de convaincre ton père. Ne viens pas nous aider quoi qu'il arrive... Quoi qu'il arrive !! Je le regardais attentivement et prenais un air dur. Il ne fallait surtout pas qu'il y aille, on aurait suffisamment à faire entre la famille et l'autre gars.
- D'accord !

Il repartit se retournant malgré tout un instant. Je me tournais vers Scott, une plaque... le gouvernement surement. Ce n'était pas vraiment le moment de parler de tout cela. Il fallait qu'on agisse. Qui sait ce qu'il lui ferait à la petite. Malgré tout j'avais pris la décision de lui laisser les décisions et c'était à lui de prendre les rênes et lui montrer que c'était le cas permettrait surement de faire ressortir encore plus cet aspect de sa personnalité.

- On y va ?

Nous repartîmes donc en direction du cimetière et je suivais Scott puisqu'il connaissait plutôt bien la ville. Je devais avouer ne pas avoir repéré le cimetière, ce n'était pas la priorité, une erreur de débutant. Raison de plus pour le laisser faire. Nous arrivâmes aux abords du cimetière et une lumière éblouissante en éclairait l'entrée. Un homme et une petite fille se tenait là, pas besoin d'être devin pour comprendre la situation. Nous allions devoir aider le flic, fédéral ou je ne sais quoi contre ces hommes.

Je me tournais vers Scott, s'il était celui que nous pensions, il était capable de se défendre, mais pas avec la petite qu'il semblait vouloir protéger. Notre intervention allait être utile. Je lui désignais le ciel, une attaque par le haut pendant qu'il les occupait en bas, une bonne idée non ? Je me préparais donc à décoller en vitesse pour atterrir de l'autre côté et protéger la petite.
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Scott Summers

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On the road again [Ororo-Saemundur] Vide
MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyJeu 31 Mai - 11:20

Ils étaient assis sur ce banc, comme si le soleil qui déclinait sur l’horizon marquait la fin d’une journée normale, dans une ville normale. C’était peut-être bien ça, en réalité. Sauf que cette normalité-là n’avait rien d’agréable. Pour personne. Les mutants se terraient, et les humains les craignaient. La peur conduisait à la haine, et la haine pouvait mener à n’importe quoi. Moralité, une gamine était en train de se planquer, au lieu de profiter de la relative insouciance de son âge. C’était absurde.

Quand Scott avait évoqué les risques pour l’institut, Ororo avait déclaré en accepter les conséquences. Il ne sous-estimait pas cet engagement. Loin de là. Il savait qu’elle en mesurait toute l’étendue, et le sac de nœuds que cela risquait de générer. Et surtout, il savait que cela les amènerait à agir d’une façon qui ne leur plairait pas, à l’un comme à l’autre. Et quand il évoqua plus précisément comment il serait peut-être nécessaire qu’Ororo se désengage à un moment, quitte à lui faire porter le chapeau, il vit à la tête qu’elle fit à quel point cette idée la dérangeait. Elle ne répondit rien, et il respecta son silence. Lui-même s’était tu pendant plusieurs mois. Il était donc bien placé pour savoir que parfois le silence était la meilleure des réponses.

Elle retrouva son sourire après mon changement de conversation. Pourrions-nous un jour à nouveau regarder tranquillement l’eau couler ?

- Je l'espère ! Sinon on ne continuerait pas ce qu'on fait, il faut croire que nous avons la foi. Si jamais cela tournait mal, et que cela risque de nous nuir... Je partirais ! Fais-moi une faveur : rappelle-le moi... Ordonne-le moi s'il le faut. J'emmènerais la petite avec moi.

Scott sourit à son tour. Elle avait raison. Ils avaient la foi. C’était actuellement sans doute tout ce qu’il leur restait. Plus qu’un but : un idéal. Quelque chose qui devait dépasser leurs engagements personnels. Tout le problème résidait dans le fait de ne pas en perdre le contrôle. Combien de personnes avaient perdu la tête en pensant suivre la bonne voie. Combien de gourous, persuadés d’avoir entrevu la lumière divine, avaient menés leurs suivants à leur perte ? Et combien n’avaient en fait agi que pour leur gloire personnelle ? Scott n’avait pas de réponse. Aucune certitude. Et quand il entendit la fin des propos d’Ororo, il réalisa à quel point il était nécessaire de ne pas être seul. Combien il était important, par moment, que quelqu’un nous rappelle ce qu’il convenait de faire. Par contre… Scott ne comprit pas où voulait en venir son amie quand elle lui demanda, si besoin s’en faisait sentir, d’aller jusqu’à lui ordonner de partir. Il prit cela comme une simple demande de soutien, si une situation compliquée se présentait, accompagnée d’une décision difficile à prendre.

- Je pense qu'il va falloir qu'on parle de la place de chef d'équipe. Je ne peux pas assurer les deux, tu l'as démontré. Je ne peux pas faire les deux et la seule personne à qui je pourrais confier cela c'est toi ! Crois-moi tu es capable de reprendre les rênes.

Habitué à maitriser ses réactions, Scott ne laissa rien transparaitre de sa surprise. Or, surpris, il l’était. Pour diverses raisons. La première était bien entendu qu’il n’attendait pas une telle proposition. Evidemment, il aurait été malhonnête de sa part de prétendre qu’il ne le souhaitait pas. S’il s’entrainait depuis des semaines pour se retrouver au mieux de ses capacités, ce n’était pas pour faire bien sur les photos. Mais il ne savait pas s’il était prêt, pas plus qu’il ne savait si les autres souhaiteraient – ou accepteraient – qu’il reprenne une responsabilité qu’il avait plusieurs fois abandonnée.

La deuxième raison de sa surprise était le moment qu’avait choisi son amie pour lui parler de ça. Mais au fond, y avait-il un moment idéal ? Est-ce qu’il aurait été vraiment plus adapté de discuter de cela à l’institut, dans le bureau d’Ororo ? Elle aurait pu attendre de le convoquer pour lui présenter son idée, ancrée dans son rôle de directrice. Elle avait choisi de le faire ici, et s’il y avait une chose qui pouvait persuader Scott qu’il avait regagné une partie de la confiance d’Ororo, c’était bien cela.

Restait à savoir si c’était une bonne idée. Mais à cette question, il savait qu’il n’y avait pas de réponse. Aucune certitude. Si Ororo confirmait proposition, il ne pouvait y avoir que deux possibilités : soit il refusait et dans ce cas il fallait qu’il se décide une bonne foi pour toutes sur la façon dont il envisageait son avenir à l’institut et le rôle qu’il voulait y jouer, soit il acceptait et gardait pour lui ses réserves et ses doutes. Il était temps qu’il se comporte, si ce n’était en leader, au moins de façon responsable. Peut-être était-ce là la touche finale qu’il devait apporter à cette petite évolution personnelle qu’il essayait de mener depuis qu’il était revenu à l’institut.

Scott se pencha pour ramasser un galet qui trainait près du banc, puis se leva et se rapprocha de la rive. D’une geste sec, il le lança dans une série de ricochets. Il lui fallait choisir. Il n’avait pas pensé avoir à le faire si vite, mais c’était sans doute mieux ainsi. Se tournant vers Ororo, il prit la parole d’une voix posée.

« Si demain tu maintiens ta proposition, je te donnerai ma réponse. Quoi qu’il advienne, merci de ta confiance. »

Il était rarement bavard. Pas quand c’était important. Il se donnait un jour. Un jour pour choisir. Un jour également pour donner une occasion à Ororo de mesurer sa offre. Avant que Scott ne reprenne, certainement pour revenir à ce qui les préoccupait aujourd’hui, le jeune garçon qui les avait contactés se précipitait vers eux. A en juger par son attitude, ce n’était pas bon signe. Ororo le prit rapidement sous son aile.

Du dialogue qui s’en suivit, il n’était pas difficile d’en déduire que les autorités se joignaient à la fête. Restait à savoir de qui il s’agissait. Parce que des plaques, il y en avait de plusieurs genres. Policiers, fédéraux… en tout cas si cela avait marqué le garçon comme ça, ce ne devait pas être le flic du coin. Ororo eut la bonne idée d’essayer de convaincre le garçon de ne pas s’en mêler. Scott ne pouvait qu’espérer qu’il suive ce judicieux conseil, mais convaincre un frère de ne pas se soucier de sa sœur n’était jamais quelque chose d’aisé. Il regarda le gamin s’éloigner, se demandant ce qu’ils auraient à lui dire la prochaine fois qu’ils le verraient.

- On y va ?

« Sur le champ. »

Scott ne réalisa pas vraiment qu’Ororo lui laissait intentionnellement la main. Pas par prétention, car il ne s’estimait pas vraiment plus capable qu’elle. Simplement, quand il se retrouvait dans ce genre de situation, instinctivement il avait tendance à vouloir mener la danse. La manœuvre d’Ororo ne faisait que raviver cet instinct. Si c’était réellement ce qu’elle souhaitait, cela en prenait indubitablement le chemin.

Scott se remémora le plan de la ville et grogna sourdement en réalisant que le cimetière était de l’autre côté. Heureusement, leur voiture n’était pas loin et quelques instants plus tard cette dernière avait englouti la distance qui les séparait de leur but, se retrouvant garée à une centaine de mètres de l’entrée de la grande zone dégagée où se situaient les sépultures. Ororo et Scott s’approchèrent discrètement, histoire de faire le point sur la situation. Les pinceaux lumineux de quelques voitures arrêtées devant le portail illuminaient une scène qui ne laissait guère de doutes sur ce qui se tramait.

Ororo fit un geste, indiquant le ciel au dessus d’eux. C’était une bonne idée. Scott extirpa sa visière de la poche de son trench, et la passa rapidement à la place de ses lunettes. Ce petit équipement le faisait toujours se sentir un peu différent, comme s’il était devenu, au fil du temps, une part de lui-même. Il se tourna vers Ororo et, calmement, rappela leurs priorités.

« Dès que tu as une occasion, tu mets la petite à l’abri. Je sais que tu n’en as pas forcément envie, mais essaye de rester clean au maximum. A moi de convaincre ces crétins de vous ficher la paix. Ceci dit, si la météo est capricieuse, c’est la vie ! »

Scott avait fini sa phrase avec un petit sourire en coin. Il savait qu’il n’avait pas besoin de préciser à Ororo ce qu’elle avait à faire si elle ne pouvait pas ramener la gamine à l’institut. Elle saurait bien lui trouver un abri temporaire. C‘était sans doute d’ailleurs l’issue la plus probable, à moins que le père ne se décide enfin à réagir dans le bon sens.

Restait à savoir comment gérer le gars qui se tenait devant la petite. Indubitablement, il cherchait à la protéger. Un bon point pour lui. A son attitude, Scott aurait parié pour un fed. La seule chose qui le faisait douter, était que la bande de gugusses qui lui faisait face puisse oser lui tenir tête. Chasser des mutants isolés qui ne demandaient rien à personne, c’était une chose. Se mettre l’administration fédérale à dos en était une autre. Mais Scott avait déjà fait l’expérience des effets de groupe. Ce qu’il retenait de ça était que du coup, ces types devenaient dangereux. Un vieil adage disait que l’ennemi de ton ennemi était ton ami. Faire copain copain avec un fédéral n’enchantait pas Scott plus que cela, mais dans l’immédiat, cela paraissait une stratégie acceptable. Ils aviseraient plus tard de l’avenir de cette alliance temporaire. Autre inconnue : comment le fed allait-il réagir à leur arrivée ? Scott trouvait que le gars avait du cran, face à une bonne dizaine de types armés, mais il était peu probable qu’il refuse un peu d’assistance, même venant de mutants. A moins qu’il n’ait quelques ressources en réserve. L’avenir le leur dirait.

Laissant Ororo prendre position, il s’avança lentement vers le portail. Il n’avait pas entendu les échanges verbaux, mais percevait à présent les ricanements provenant des « patrouilleurs », et pouvait voir quels étaient leur armes. Ororo et lui avaient déjà affronté pire, et ce qui était le plus à craindre était que ce soit la gamine qui trinque. Visiblement, l’homme qui se tenait devant elle en était arrivé à la même conclusion.

« Il vaudrait mieux éviter de faire une bêtise. »

Sa voix était ferme, et la menace implicite. Le but était d’attirer l’attention vers lui. De cette façon, il donnait de la marge de manœuvre à Ororo, et s’il parvenait à instiller l’incertitude dans les esprits fumeux des agresseurs, ce serait toujours ça de gagné. Toujours aussi lentement, il se rapprochait de l’agent et de la gamine, tout en continuant à faire face aux hommes près des voitures. Le camp dans lequel il se rangeait, s’il était possible d’en douter encore, devenait évident.

Etrangement, l’agent ne paraissait pas surpris. En le voyant de plus près, Scott eut une impression bizarre, fugace, comme s’il avait déjà vu ce visage blafard et ces cheveux de jais. Mais il était incapable de se rappeler ni où, ni quand. Il ne savait même pas si ce n’était pas simplement au détour d’un dossier du professeur qu’il aurait pu l’entrevoir. Scott relégua ce petit mystère à l’arrière plan de ses pensées, plus préoccupé par la façon dont cet homme allait réagir à leur arrivée. Et surtout, il fallait savoir ce qu’il avait en tête au sujet de la petite. En attendant, le problème le plus urgent était de mettre en elle et ses poursuivants un maximum de distance.

Arrivé à proximité de l’homme et de la gamine, Scott reprit la parole d’un ton suffisamment bas pour n’être compris que par eux.

« Noëlla, retourne calmement dans le cimetière. Une amie va s’occuper de toi. »

Les dés étaient jetés. En l’appelant par son prénom, Scott espérait gagner la confiance de la petite. C’était maigre comme atout, mais c’était mieux que rien. Si l’homme qui pour le moment protégeait la petite ne la laissait pas s’éloigner, la situation allait se tendre. Dans le cas contraire, Scott ne doutait pas qu’Ororo comprenne la manœuvre et se charge de la mettre à l’abri. Les types armés, un instant interloqués par l’évolution des événements, n’allaient pas tarder à réagir.
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Saemundur Örnson

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On the road again [Ororo-Saemundur] Vide
MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptySam 9 Fév - 18:54

Saé faisait toujours face aux douze membre de cette infâme milice. Trois camions, les trois conducteur étaient descendu ils se tenaient maintenant juste à côté de leurs véhicule respectifs, arme à la main, prêt à en découdre, sa plus les trois homme à l'arrière de chaque camion, cela ferait du monde à descendre, mais Saé était prêt. Quelques gouttes d'eau commencèrent à tomber... était-ce l'œuvre d'un mutant ? L'islandais en doutait, au vu des nuages qui étaient venu assombrir la fin d'après midi cette fine pluie semblait tout à fait naturel. Puis sa lui prit violemment, comme un coup de pied dans les burnes, cette mauvaise impression, la même que celle qu'il avait ressentit quelques années plus tôt et malheureusement son instinct lui faisait rarement faux bond.

C'est une voix d'homme qui le tira de sa rêverie. C'était ce mutant : Scott Summers, un mutant contre que Saé c'était battu il y à 7 ou 8 ans il ne savait plus de trop. Heureusement Cyclope n'a jamais put voir l'Islandais mais il à déjà vu son pouvoir, donc en l'utilisant aujourd'hui (oui car Saé y sera bien obligé) l'homme au yeux de rubis saurait tout de suite de quoi il retourne. Tant pis, de toute façon si le sentiment désagréable qui avait envahit les tripes de Saé était exact, il n'aurais plus vraiment besoin de se soucier du futur. Saé entendit Scott demander à la jeune fille de retourner dans le cimetière et qu'une amie allait s'occuper d'elle. Cette phrase fit vivement réagir la milice en face d'eux. Ces derniers épaulèrent leur fusils en criant qu'ils ne les laisseraient pas ce monstre s'en sortir. Sans laisser aux autres le temps de faire quoi que ce soit Saé dégainait avec une grande rapidité ses deux calibre 9 mm en criant ''Cour !!!'' à l'intention de la gamine. La scène suivant se déroula en quelques seconde. Saé eu le temps de tirer une fois avec chacune de ses armes, touchant un adversaire à la tête et l'autre dans le cou, puis plusieurs coups de feu retentirent. L'Islandais était bien motivé à utilisé son pouvoir mais en faisant cela il mettait la gamine en ligne de mire de ses abrutis. Saé ne sait pas ou toute les balles furent expédier mais une d'entre elle vint se loger dans son épaule et l'autre un peu en dessous de son foie.

Heureusement Saé avait avec lui l'un des mutants les plus destructeur de l'institut Xavier. Même si Wolverine était connu pour être l'une des forces de se refuge pour mutant, Scott était capable de détruire des bâtiments entier rien qu'en les regardant et même si ce dernier refuserait de tuer des civils Saé lui ne s'en priverait pas. Saé estima qu'il avait laissé assez de temps à la gamine pour se cacher, la troisième balle qui aurait du le toucher ne trouva aucun corps quand elle arriva à son but. Saé venait de se transformer en fumé noire pour finalement se remodeler à l'arrière de l'un des camion, il prit le mec le plus proche de lui pour s'en servir comme d'un bouclier tout en continuant à tirer sur les autres. Puis il se retransforma pour aller dans un autres point de tir. L'obscurité empêchait les assaillants de voir ou Saé se dirigeait si bien que pour eux, ce dernier se téléportait. Beaucoup d'entre eux crièrent en le voyant se transformer, hurlant qu'il n'était pas du gouvernement que ce n'était qu'un mutant.... les pauvres s'ils savaient réellement de quoi l'homme aux cheveux de jais pouvait faire, ils se seraient enfuit en courant en le voyant. Enfin bon toujours est il que Saé se matérialisa près de l'un des conducteur qui était à côté de l'un des camions. Il le saisit par l'arrière du crâne et lui donna un violent coup de boule avant de lui pété les deux main puis en saisissant l'homme sur le coté de sa tête il la rabattit violemment pour le faire venir percuter la portière, laissant l'homme glissé lentement sur le côté. Après cela il voulut repassé dans la consistance de fumée mais il reçu une troisième balles, dans le dos cette fois. Cette dernière vint toucher l'un de ses poumons, Saé l'avait sentit passer celle là. Il n'était pas encore mort, mais cela n'allait pas tarder, c'était certain. Seulement il mettrait tout ce qu'il avait dans la bataille.


[Et voilà. Désoler pour l'attente je suis impardonnable ^^. Si il y à quoi que ce soit, mp moi mais sur le compte de Daken.]
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Ororo Munroe

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On the road again [Ororo-Saemundur] Vide
MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyDim 17 Fév - 21:15

Je devais avouer que je m'attendais à plus de réactions, je n'arrivais plus vraiment à prévoir ce qu'il pourrait faire ou dire. Dire qu'avant nous étions tellement prévisibles les uns pour les autres... Il fallait dire que la vie nous avait changé et je pense que ma proposition l'avait surpris. Il n'y avait rien d'étonnant à ça, la situation ne se prêtait pas à ce genre d'annonce, mais c'était venu du fond du coeur et ça n'aurait pas eu la même vérité si j'avais attendu le lendemain pour le lui proposer. Cela restait toutefois une proposition et j'aurais compris qu'il refuse vu tout ce qu'il s'était passé. Etrangement, je ne savais pourquoi la réponse ne serait pas aussi simple.

Je l'avais vu ces derniers temps se remettre en question et s'entraîner -il ne fallait pas oublier que j'avais accès aux caméras de surveillance de tout l'Institut-, et ce que j'en avais vu me poussait à lui proposer de reprendre la tête de l'équipe. Je savais que ma place était légitime, mais j'étais un second choix et je ne doutais pas des capacités de Scott à en reprendre la tête. Seulement, il fallait que lui aussi le veuille et qu'il l'accepte. A mon avis, ça serait la chose la plus dure, pas impossible, mais je pense qu'il passerait à côté de quelque chose en refusant.

Peut être serait-ce ma faute, peut-être aurait-je choisi le mauvais moment... mais y en aurait-il jamais un bon ? Je ne pourrais jamais le pousser plus que ce que lui ne se pousserait lui-même. Il avait montré qu'il en voulait à nouveau et je savais que si jamais il reprenait cette responsabilité il ne l'abandonnerait pas.

« Si demain tu maintiens ta proposition, je te donnerai ma réponse. Quoi qu’il advienne, merci de ta confiance. »

Il voulait un peu plus de temps pour y réfléchir, il me donnerait sa réponse le lendemain. Je hochais la tête, je n'allais pas le forcer à me répondre, ce n'était pas le genre de truc qui se décidait sur un coup de tête... même si j'aurais pensé qu'il imaginerait déjà cette possibilité.

L'arrivée du frère coupa court à cette discussion et nous poussa directement dans l'action. Je lui laissais alors volontairement les rênes, aussi pour voir si je ne faisais pas un mauvais choix. Il y avait tellement longtemps qu'il n'avait plus dirigé comme cela. Rien que sa façon de me répondre me conforta dans mon idée.

« Sur le champ. »

Je savais très bien que si je prenais ces décisions-là, je me mettais sur la touche, mais il fallait que je l'accepte. Je ne pourrais pas assurer la sécurité de l'Institut et me mettre en danger comme je le faisais quand j'étais à la tête des X-Men... Enfin, je respecterais les décisions de Scott comme je l'avais toujours fait avant. Quand nous arrivâmes enfin à destination, nous remîmes les choses en place et je proposais de passer à travers le cimetière.

« Dès que tu as une occasion, tu mets la petite à l’abri. Je sais que tu n’en as pas forcément envie, mais essaye de rester clean au maximum. A moi de convaincre ces crétins de vous ficher la paix. Ceci dit, si la météo est capricieuse, c’est la vie ! »

Je lui lançais un sourire qui montrait bien que je n'allais pas me gêner. Même si je ne pouvais pas participer directement, ça ne m'empêcherait pas de le couvrir. Je lançais un brève prière pour lui avant de m'envoler et de traverser rapidement le cimetière, faisant attention à ne pas marcher sur les tombes. Je finis par atteindre l'endroit où j'avais une bonne vue sur eux, tout en restant au mieux cachée derrière des tombes. Je pouvais ainsi récupérer la petite sans me faire voir. J'attendis donc, voyant tout même que la volonté de Scott que ça se calme n'était pas acceptée. J'attendais donc, prête à courir et/ou intervenir.

« Noëlla, retourne calmement dans le cimetière. Une amie va s’occuper de toi. »

C'était ce que j'attendais. La gamine leva un regard plus qu'inquiet vers cet homme, mais décida rapidement qu'il valait mieux obéir aux personnes qui l'aidaient plutôt que rester et elle partit en courant en direction du cimetière. J'entendis alors des voix en colère s'élever, ils n'allaient pas la laisser partir comme ça. Je renforçais mon emprise sur le temps pour gâcher le plus possible la luminosité de la lune et la luminosité ambiante. Lever le brouillard n'était pas la meilleur des idées vu les phares qui étaient dirigés vers nous.

Puis de toute façon, il fallait que Scott et l'autre puissent y voir. Surtout que lorsque je partirais, le temps aura tendance à revenir à la normale. Sauf que je ne devais pas y penser et j'avais l'habitude du manque de luminosité. J'entendais la jeune fille arriver vers nous tout en trébuchant dans le noir. J'allais rapidement à sa rencontre et l'attrapais doucement mais fermement. Elle se débattit tout en lâchant un petit cri qui se perdit au milieu des coups de feu qui me hérissaient à chaque détonation.

- Noëlla... Du calme, c'est ton frère qui nous envoie ! Je vais te mettre en sécurité.

Elle arrêta alors de se débattre, j'eus presque l'impression qu'elle était soulagée. C'était sur que se cacher, fuir, ce n'était pas la solution. Je commençais à faire demi-tour lentement. C'était à moitié dû au fait qu'on y voyait quasiment rien, mais aussi au fait que je ne voulais pas partir en les laissant se battre, surtout qu'ils semblaient ne pas vouloir les lâcher.

- Et eux ? On les laisse ? Ils vont les...
Je frissonnais alors une nouvelle fois avant de me décider. Je lui murmurais alors :
- Ecoute, on va rester dans les parages, peut être je vais pouvoir les aider. Mais si jamais ça tourne mal, il faudra nous enfuir.
- Mais...
- On est venus pour toi. Tu veux qu'ils te reprennent ?

Elle ne dit rien, mais je sentais qu'elle se tendait. Je fis alors demi-tour et revins près des combats. Je fus surprise de voir que le fédéral apparaissait et disparaissait à volonté. Même moi je ne voyais pas la fumée noire qui accompagnait ses déplacements. Je ne savais que faire pour les aider ou si je ferais quelque chose contre eux au lieu de les aider.
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Scott Summers

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMer 6 Mar - 13:52

L’avantage quand tout se met à partir en vrille, c’est que cela ne laisse plus beaucoup de temps pour se poser des cas de conscience. La réaction de la milice locale ne laissait guère planer le doute quant aux intentions des charmants demeurés qui la composaient. Epauler un fusil n’était jamais signe de bienveillance. Etonnamment rapide, l’homme à la plaque avait lui aussi tiré les armes, et du point de vue de Scott les avait pointées du bon côté. Ca au moins c’était une bonne chose, surtout si on rajoutait l’ordre de courir qu’il venait de donner à la gamine. Pour le moment, ils avaient donc le même objectif. Les détails attendraient !

Les balles commencèrent à fuser. Visiblement leur nouvel allié n’avait pas l’intention de céder un pouce de terrain et Scott, malgré l’obscurité, vit deux opposants s’écrouler. Ce type ne se posait pas de questions ! Scott porta la main à sa visière et s’apprêtait à cartonner également un des miliciens, mais au dernier moment il dévia sa rafale vers l’un des véhicules, le renversant et dispersant les hommes aux alentours. Il n’avait pas pu se résoudre à envoyer un coup direct.

Soudain il ressentit une vive douleur à la jambe. Etant donné qu’il tenait toujours debout, ce ne devait pas être bien important. Par contre, s’il restait planté là comme un crétin, une autre balle n’allait pas tarder à lui perforer la visière ce qui serait nettement plus ennuyeux. Il en serait de même pour l’agent qui se battait à côté de lui. Scott jeta rapidement un œil de son côté… pour constater que ce dernier n’était plus là. Il avait beau faire sombre, Scott ne connaissait aucun humain capable d’une disparition aussi soudaine. Il voulait bien admettre avoir été un peu distrait, mais quand même !

Courir vers les assaillants ne serait certainement pas une bonne idée. Ils auraient dix fois le temps de le dégommer en route avant qu’il ne les atteigne. Scott prit donc le parti d’une bataille à distance dans laquelle sa puissance et sa précision de tir l’avantageait. Tandis qu’il se mettait à l’abri d’un muret providentiel, il aperçut l’agent apparaitre près de l’un des véhicules restant et s’attaquer à l’un des miliciens. S’il devait en juger par le nombre de corps allongés par terre – au minimum hors d’état de nuire – ce type était une véritable furie. Un bref instant, cette façon de sortir ainsi de l’ombre lui rappela quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Il était toujours incapable de mettre un nom sur ce visage, mais il était persuadé que la dernière fois qu’il avait vu quelqu’un faire cela ils étaient chacun d’un côté de la ligne de front.

Deux hommes se dirigeaient vers le cimetière, sans doute dans le but de rattraper la gamine. C’était hors de question. D’un balayage de sa rafale optique, réglée relativement bas, Scott les faucha au niveau des jambes. Il entendit de sa position le bruit de leurs os se briser. Ces deux-là n’iraient plus très loin.

Alors qu’il se tournait à nouveau vers les véhicules, Scott vit l’un des derniers miliciens encore debout mettre l’agent en joue. Il était trop tard pour prendre le temps d’ajuster sa rafale. Le sélecteur de puissance était resté positionné sur un niveau assez faible, mais en se précipitant pour l’activer à la visière Scott prenait le risque d’en modifier le réglage. Avec sa combinaison cela aurait été différent mais là il avait un choix à faire, et vite !

Sa main vola jusqu’au côté de sa visière. Le rayon rubis frappa le milicien en pleine poitrine et l’envoya voler à une cinquantaine de mètres. Celui-là ne s’en relèverait pas. Ce n’était pas la seule chose qui inquiétait Scott car, à l’instant même où il déclenchait son tir, il avait clairement perçu le bruit de la détonation de l’arme de sa cible. Dans l’obscurité, impossible de dire si le coup avait touché. L’affrontement baissait d’intensité avec le nombre de combattants, aussi Scott commença à se rapprocher de l’agent. Plus la distance se réduisait, plus il lui découvrait de blessures qui n’auguraient rien de bon. Si effectivement il s’agissait d’un agent fédéral, Scott en connaissait quelques-uns qui n’allaient pas être contents !

Du côté des miliciens cela tournait à la débâcle. Leur effectif réduit à portion congrue en à peine quelques secondes, ceux encore capables de fuir s’y attelaient précipitamment. Ceux qui hurlaient avec les loups avaient toujours une certaine tendance à fermer leur gueule quand leurs petits copains commençaient à tomber. Scott ne savait pas quelle décision avait prise Ororo, si elle était partie mettre la petite à l’abri ou bien si elle attendait de voir l’évolution de la situation. Le choix lui appartenait. Etant donné ce qui venait de se passer et la présence sur place d’un agent officiel – quel que soit son appartenance – ramener la gamine ici la destinait au mieux à un séjour chez les fédéraux. La garder planquée ? Mais où ? Les fédéraux étaient tout sauf des imbéciles, et l’institut serait le premier endroit où ils chercheraient étant donné l’implication d’Ororo et lui. Et il serait impossible, dans la situation actuelle de l’institut, de s’y opposer. Si seulement le père acceptait de leur en confier la garde, au moins ils pourraient tenter de garder un œil sur elle, ce qui ne lui éviterait sans doute pas un interrogatoire houleux, mais jusqu’à présent ils avaient toujours réussi à sortir leurs élèves des pattes des feds. Après tout, ce qu’ils voulaient était garder un œil sur les mutants. Qu’ils soient parqués à l’institut ou ailleurs leur importait peu. Et l’institut leur revenait moins cher.

Pour le moment, Scott ne pouvait rien y faire. C’était à Ororo de trancher. Arrivé près de l’agent, il ne pouvait que constater que ce dernier avait toutes les peines du monde à tenir debout. Scott n’était pas médecin, mais les blessures visibles paraissaient sérieuses. Saisissant son téléphone, il appela les secours. Etant donné le bruit de la fusillade, la cavalerie n’allait de toute façon pas tarder. L’homme perdait du sang. Trop. Scott le regarda. Il avait déjà rencontré des types comme lui. Trop souvent à son gout. Pas besoin de le baratiner, il devait savoir à quoi s’en tenir.

« Vous voulez que je prévienne quelqu’un ? »

Plus il le regardait et plus il était certain d’autre chose.

« Nous nous sommes déjà croisés non ? »
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Saemundur Örnson

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptySam 9 Mar - 11:59

La bataille était fini, comme il s'en serait douté tout seul Cyclope n'avait tué aucun de ses ennemis, il les avait fait fuir, tant pis pour lui, les fédéraux qui enquêterons ici saurait maintenant qu'un mec au yeux lazer et qu'une femme au cheveux blanc étaient passé par la. Ce n'était pas vraiment son problème mais Saé aurait préféré qu'il ne reste personne en vie, histoire qu'il n'y ai aucun témoin de la bataille qui venait de se dérouler. Mais bon le X-man en avait décidé autrement, se serait à lui de payer. De toute façon Saé avait d'autre chats à fouetter pour le moment, d'autre chose à penser, et la première c'était la liste de ses blessures : Toucher à l'épaule, une balle à environ trois centimètre du foie, et une dernière logé dans son poumon, il pouvait la sentir en respirant, chacune de ses bouffé d'oxygène lui faisait un mal de chien et avait un bruit sifflant. Cette dernière blessure serait mortel dans environs dix ou quinze minute, le temps que ses poumon se remplissent de sang. C'est dingue même en sachant qu'il allait mourir, Saé ne pouvait s'empêcher d'être pragmatique et professionnel il voyait tout cela d'un œil objectif au lieu de crier de se plaindre, mais c'était tout lui sa.

Saé regarda autour de lui, un camion, renversé et pas mal de corps jonchait le sol, cela avait été bien violent n'empêche, et Saémundur savait maintenant qu'il avait bel et bien perdu la main, cinq ans dans le coma et le voilà qui se fait tuer par des pèquenot sortit de leurs campagne. Tu parle d'une mort honorable, il aurait plus vu un combat long et mortel contre un autre mutant ou contre un combattant expérimenté, mais mourir d'une balle qu'un adversaire vous a tirer alors que vous étiez dos tourné sa c'était totalement la honte, la mort du débutant quoi. Saé s'assis péniblement en s'adossant à l'un des camions, il posa son révolver sur le sol devant lui en le déchargeant, ainsi que sa plaque. Il sortit ensuite une cigarette qu'il se cala dans le bec avant de l'allumer. Sa faisait du bien, une clope après le massacre et avant le départ, c'était peut être bien celle-la la meilleur et non celle d'après repas. Enfin bon c'était une question idiote qui ne trouverait aucune réponse. A chaque inspiration s'en suivit une longue quinte de toux, c'était peu être pas la meilleure idée cette clope mais il en avait besoin. C'est alors que Cyclope approcha, lui demandant s'il avait besoin de quelque chose. Saé tourna la tête ses yeux noir fixèrent celui du mutant.


A part appeler la morgue vous voulez dire ? Les yeux de Saé se posèrent sur la gamine. Vous pouvez protégé la gamine, je vais pas crever pour (il eu un equinte de toux) qu'elle se fasse charcuter par mes employeurs.

Puis le mutant au yeux rubis lui posa une question qui surpris un tantinet Saé, il avait reconnu se dernier. En effet ils s'étaient déjà croisé; l'islandais eu un sourire étrange, qu'on pourrait qualifié de requin.

En effet. Y'a une paire d'année maintenant. Touss, touss on c'est combattu lors d'une rafle organisé par le gouvernement. On m'appelait Le Corbeau à l'époque. Bon aller cassez vous avant que la cavalerie n'arrive, sinon vous aurez des problèmes, vous et votre institut.

Ce serait la dernière chose que Saé leur dirait, ils devaient s'enfuir, sinon les efforts qu'ils auraient fait aujourd'hui ne servirait à rien. Saé leva les yeux au ciel, regardant une dernière fois le spectacle des étoiles un visage lui apparut, celui de sa défunte femme, il pourrait bientôt aller la rejoindre... enfin s'il n'y avait ni enfer ni paradis bine sur, sinon il ne la reverrait jamais, vu qu'elle est du genre paradis et lui enfer. Saé toussa encore une fois et murmura son nom avant que la lueur de haine qui ne quittait jamais ses yeux disparut, lui laissant un visage étrangement serein comparé au reste de sa vie. S'en était fini de lui, et pour tout dire.... c'était pas trop tôt. Le vent poussa quelque fleur d'arbre près de son corps, et comme elle le lui disait autrefois : Au pied d'un cerisier, le corbeau vol et ne cesse de pleurer.

[hj : voilà voilà. Mon dernier post avec lui. Si cela ne convient pas mp moi.]
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyDim 10 Mar - 17:41

[HJ : C’était super ce rp avec toi Sae ! Dommage que tu ne continues pas… Bon courage avec Akihiro ]

Je ne pouvais rien faire, rien à par attendre. Ça m’énervait, mais je ne pouvais pas faire autrement, c’était moi qui avais pris cette décision et j’assumais totalement. Par contre, quand ça commença, je fis en sorte de protéger la petite des visions d’horreur qu’elle pourrait avoir. Malheureusement je ne pouvais rien faire contre les coups de feu et autres bruits et je finis par me dire que j’aurais mieux fait de partir en courant avec elle. Sauf qu’il était trop tard pour faire marche arrière.

D’où j’étais, je ne pouvais pas faire grand-chose pour les aider, ni voir trop ce qu’il se passait. C’était inquiétant d’entendre des cris, des impacts de balles ou autres bruits. Enfin, tant qu’on les entendait, c’était bon signe pour Scott. Finalement, les bruits s’arrêtèrent et j’osais jeter vraiment un coup d’œil en direction de l’entrée du cimetière. J’aperçus la silhouette de Scott penché sur quelque chose… ou quelqu’un. Ma gorge se serra car même si c’était un fédéral, il nous avait aidés. Je décidais d’aller récupérer Scott, il valait mieux ne pas trainer trop ici et je sentais qu’il ne partirait pas comme ça.

Je laissais la petite sur place et rejoignis rapidement Scott tout en prenant conscience des dégâts qui nous entouraient. Punaise, ça avait vraiment été un massacre… J’arrivais à leur hauteur et vis l’étendue des blessures du féd. Il avait peu de chance de s’en sortir… et encore ! Il fallait qu’on sauve notre peau et celle de la petite. Je ne fis aucun bruit, ni aucune remarque, écoutant malgré tout le fait que, chose étonnante, il voulait que nous sauvions la petite. Une sorte de méa culpa avant la mort ? Peu importe ses intentions, il avait raison. Je pausais alors délicatement une main sur l’épaule de Scott avant de parler.

- Il a raison ! On ferait mieux d’y aller avant d’avoir je ne sais qui à nos trousses… Viens ! On ne peut plus rien pour lui…

J’attendis qu’il accepte mes paroles et me suive. Je récupérais la petite au détour d’une tombe et nous fonçâmes vers la voiture. Je pris le volant, étant la moins éprouvée par tout ça. Ou plutôt étant celle qui le montrait le moins et qui à mon avis était la plus à même de prendre le volant. Il fallait que nous quittions la ville au plus vite et c’est la direction que je pris aussi vite que possible. Je n’en pouvais plus de ce silence pesant, mais ne savait pas quoi dire ni quoi faire pour le briser.

- Scott ?
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Scott Summers

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyMar 21 Mai - 14:43

Les yeux de l’homme blessé se tournèrent vers lui alors que Scott lui demandait si quelqu’un devait être prévenu, avant de regarder à nouveau en direction de la jeune mutante. Quant à sa réponse… elle surprit un peu Scott. Quels que soient les employeurs de ce type, il ne les portait pas en haute estime. Ou du moins il ne tenait pas à ce qu’ils récupèrent la fille.

La deuxième réponse apporta également son lot d’éléments nouveaux, confirmant le fait qu’il avait déjà vu cet homme. C’était bien un fédéral. Scott n’arrivait pas à interpréter son sourire, semblant mêler cruauté et satisfaction. Ce qui passait dans la tête des gens était difficile à deviner, et ce d’autant plus quand ils allaient mourir.

Le Corbeau ? Oui. Ce nom ne lui était pas inconnu, et ne lui rappelait pas d’excellents souvenirs. Cet homme avait-il changé de camp ? Qu’est-ce-qui pouvait l’inciter à les aider à échapper à ceux pour qui il s’était battu pendant des années ? Autant de réponses que Scott n’obtiendrait pas aujourd’hui. Cela n’avait pas d’importance. Pas pour le moment. Dans un murmure, un homme était mort. A voir son visage, Scott se prit à espérer qu’il avait trouvé la paix. D’un geste de la main, il lui ferma les yeux.

Ororo les avait rejoints. Il sentit la main de son amie se poser sur son épaule. Y aurait-il eu une autre solution ? Aurait-il pu agir différemment, et éviter ces morts inutiles, d’un côté comme de l’autre ? La gamine était en vie… peut-être était-ce là l’essentiel. Ceux qui étaient morts savaient ce qu’ils risquaient. Il entendit ce que lui dit Ororo. Elle n’avait pas tort. Trainer ici n’arrangerait rien.

Plus personne n’était apte à les empêcher de quitter la ville. Pour le moment du moins. Scott suivit Ororo qui récupéra la jeune mutante avant de se diriger vers la voiture et de prendre le volant. Epuisée, la petite se raccrochait à eux comme si ils étaient sa seule alternative. Son univers s’était écroulé, et elle se fiait au seul repère qui lui semblait rester. Un silence froid régnait dans l’habitacle. A peine avaient-ils quitté la ville qu’elle sombra dans un sommeil agité, couchée sur la banquette arrière.

- Scott ?

La voix d’Ororo le tira de ses réflexions. Le bilan arriverait plus tard. L’heure était au choix. Ils n’avaient pas énormément de possibilités. D’un ton calme, il énonça la seule qui lui venait à l’esprit.

« On devrait la ramener à l’institut. De là, on préviendra son père, et les autorités. Si on arrive à le convaincre de nous la laisser, ce devrait être gagné, même avec les fédéraux. Sinon… on verra. Hors de question de la laisser tomber. Par contre il faut qu’on donne notre version des faits, avant que l’on nous accuse de je ne sais quoi. »

Bien entendu il y avait une autre solution. Ils pouvaient la cacher, la faire disparaitre et lui assurer un nouvel avenir. Mais qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Ne plus jamais revoir son frère ni son père qui, même s’il avait cédé à la peur, l’aimait sans doute. Scott savait qu’une sorte de réseau s’était mis en place pour effectuer ce genre de « renaissance ». Peut-être était-il possible de faire appel à eux. Peut-être que cela deviendrait nécessaire. Mais pour Scott, ce serait un aveu de défaite. Un de plus. Or il croyait en autre chose, en la possibilité de régler ce genre de situation sans en arriver à devoir ni se cacher ni se laisser faire.

« On doit désamorcer la situation. Le plus vite possible. Cela nous laisse peu de temps. »

Il était conscient que la responsabilité de l’institut – même s’il était géré par un conseil – revenait à Ororo. Gérer la situation lui permettait d’oublier temporairement qu’il avait vu des hommes tomber. Qu’il en avait lui-même abattu un. Il ne laissait que rarement ces choses-là sortir. Il ne savait pas comment les exprimer. Alors il ne disait rien.

« A toi de voir. »

Scott jeta un œil au compteur du tableau de bord.

« Pour information, ce type de moteur se sent bien à 8000 tours. »

Façon détournée de lui signaler qu’il ne lui en voudrait pas si elle enfreignait quelque peu les limites de vitesse.
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyLun 3 Juin - 16:50

Combien de temps avait-il passé depuis que nous étions arrivés dans cette ville ? Combien de temps avant que cette expédition ne tourne au combat ? Je n'aurais su le dire...Tout c'était enchaîné avec une vitesse folle depuis que nous avions parlé avec le frère de la petite mutante. Ce qui était sur, c'est que ni Scott ni moi n'apprécions la tournure qu'avaient pris les événements. Cependant, nous ne pouvions pas repartir et laisser cette enfant entre les griffes de cette ville qui était devenue folle.

C'était pour ça que je n'avais pas pu rester à m'en retourner sans rien faire pour aider mon ami. Même si je devais protéger la petite, cela ne m'empêcherait pas de l'aider si je pouvais. Malheureusement, je ne pouvais rien faire, les déplacements de notre allié de dernière minute étaient trop aléatoires pour que je prenne des risques. Aussi, ce n'est que quand cela se calma que je lâchais la petite que j'avais protégé des bruits qui avaient éclatés autour de nous. J'étais allée récupérer Scott qui je le savais serait très touché par ce qu'il s'était passé. Car on ne pouvait pas dire que c'était ce que nous aurions voulu. Sauf que nous n'avions pas le temps de nous attarder ou nous apitoyer là-dessus.

Nous avions donc repris la voiture et je nous avais fait quitté la ville. Je faisais quand même attention à ne pas nous faire remarquer tant que nous y étions encore, pas la peine d'attirer l'attention plus encore. Le silence qui s'était abattu sur nous était inquiétant à mes yeux. La petite s'était endormie et nous pouvions en profiter pour faire le point sur cette soirée plutôt catastrophique, même si nous avions réussi à la sauver, au moins une bonne nouvelle. Je fis alors en sorte de le sortir de ses pensées, pour qu'il arrête de ruminer ce qu'il s'était passé. J'attendis donc une réaction de sa part quelle qu'elle fut.

« On devrait la ramener à l’institut. De là, on préviendra son père, et les autorités. Si on arrive à le convaincre de nous la laisser, ce devrait être gagné, même avec les fédéraux. Sinon… on verra. Hors de question de la laisser tomber. Par contre il faut qu’on donne notre version des faits, avant que l’on nous accuse de je ne sais quoi. »

Je fus à peine étonnée par ses paroles, ce qui m'aurait étonnée ça aurait été qu'il aborde le sujet de ce qu'il avait dû faire là-bas... Je ne pus alors qu'hocher la tête tout en gardant le regard fixé sur la route -il ne manquerait plus que nous ayons un accident de voiture.

« On doit désamorcer la situation. Le plus vite possible. Cela nous laisse peu de temps. A toi de voir. »

J'absorbais les informations tandis que je réfléchissais, je suivais facilement son raisonnement. Il nous fallait l'aval de son père pour qu'elle puisse intégrer l'Institut sans rencontrer de problèmes. Après il était toujours possible de faire autrement, mais ça serait plus dangereux. Après il faudra faire en sorte de donner notre version des faits avant qu'on nous accuse de quoi que ce soit, ce qui ne manquera pas d'arriver !

« Pour information, ce type de moteur se sent bien à 8000 tours. »

J'eus alors un léger sourire un coin en entendant ces paroles. Même si je n'étais pas avide de la vitesse, je ne répugnais pas à aller vite et puis cette route était vide. Je commençais donc à monter en vitesse, me fichant des limitations. De plus la petite dormait toujours indifférente à notre discussion. Tant mieux pour elle, qu'elle reste inconsciente de toute cette histoire...

- Tu as raison ! Maintenant qu'il n'y a plus de risque direct, peut être que le père sera plus favorable à notre demande. De toute manière, il nous sera toujours possible de lui retirer la garde et de faire qu'elle passe sous la protection de l'Institut, même si j'aimerais éviter de passer par là.

J'évitais moi aussi de parler du réseau, sachant que ce sera notre dernier recours, elle était jeune et déjà qu'on l'avait arrachée à tout ce qu'elle connaissait... Non je ne me voyais pas lui enlever le peu de choses auxquelles elle pouvait encore se rattacher. Nous verrons bien comment tout cela tournera.

- Il faudra malgré tout désamorcer toute tentative de vouloir accuser les X-Men de ce qu'il s'est passé là-bas. Ils auraient vite fait de dire que c'est nous qui les avons attaqués directement. Non, il vaut mieux attaquer les premiers...

Je parlais d'attaque, mais il s'agissait ici d'attaque médiatique. Bien sur, réussir à faire accepter aux autres que notre intervention était nécessaire allait être difficile, mais il le faudrait bien ! Je commençais à réfléchir à voix basse à ce qui pourrait être dit ou non.

- Il y a quelques jours... une terrible tragédie a failli avoir lieu dans une ville non loin d'ici. Même la police y avait pris part. Tous les habitants d'une ville avaient pris à partie une jeune adolescente et étaient sur le point de la lyncher purement et simplement. Nous avions la nécessité d'intervenir... car si aujourd'hui c'est elle, demain qui ce sera ? Aucun de nos enfants ne serait à l'abris, car il est facile de jeter la culpabilité sur une personne... Si même la police se retourne contre ses habitants et enfreint les lois qu'elle est censées protégée et faire respecter...

J'avais quelques grandes lignes pour ne pas faire que les gens se braquent directement en se disant que ce n'était qu'une mutante et qu'elle avait surement mérité ce qu'on voulait lui faire subir... Je soupirais, me demandant comment faisait Charles quand il devait faire ses discours. Ce n'était pas facile de trouver le bon angle d'attaque avec les foules.

- Il va aussi falloir parler de celui qui nous est venu en aide... Cela pourra faire prendre conscience aux gens de ce qu'il s'est réellement passé... Qu'est-ce qu'il s'est exactement passé ?

Je tournais la tête vers lui un cours instant, pour lui montrer que je compatissais à ce qu'il avait du faire. On avait trop souvent à prendre des décisions dont on se passerait bien ! Je regrettais que le professeur ne soit pas là pour pouvoir aider Scott mieux que je ne saurais surement le faire moi même. Je décidais cependant de lui communiquer un peu de réconfort et ma main alla rejoindre la sienne, la serrant tandis que mon regard se reportait sur la route.

- Désolée...

Etais-je désolée pour ce qu'il s'était passé ? Pour le fait que je lui demandais d'en parler ? Un peu tout ! et en plus de n'avoir pas été là à ses côtés pour l'aider.
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Scott Summers

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyVen 2 Aoû - 15:29

L’allusion aux possibilités du moteur particulier de la voiture semblait avoir porté ses fruits, car Ororo avait sensiblement accéléré leur allure. Scott ne voyait pas quoi dire de plus et attendait la réaction de celle qui était à la fois une amie et une partenaire.

- Tu as raison ! Maintenant qu'il n'y a plus de risque direct, peut être que le père sera plus favorable à notre demande. De toute manière, il nous sera toujours possible de lui retirer la garde et de faire qu'elle passe sous la protection de l'Institut, même si j'aimerais éviter de passer par là.

Au moins elle était concernant ce point-là sur la même longueur d’onde que lui, au détail près qu’il était moins optimiste qu’elle sur la possibilité de faire retirer la fille de la garde de son père. En fait il espérait sincèrement ne pas avoir à en arriver là. Il avait vu suffisamment de jeunes mutants rejetés par leurs familles pour souhaiter ardemment ne pas être obligé de séparer cette petite de la sienne.

- Il faudra malgré tout désamorcer toute tentative de vouloir accuser les X-Men de ce qu'il s'est passé là-bas. Ils auraient vite fait de dire que c'est nous qui les avons attaqués directement. Non, il vaut mieux attaquer les premiers...

Scott avait compris le sous-entendu. Il laissait volontiers les relations publiques à d’autres, étant donné que ce n’était pas vraiment son point fort. Ororo était bien plus douée que lui dans ce domaine. Pourtant il craignait fort de ne pouvoir y échapper indéfiniment s’il voulait se montrer utile. Pris dans ses réflexions, Scott mit quelques secondes à réaliser qu’Ororo s’était mise à parler à voix basse. Dans le silence de l’habitacle il pouvait saisir les grandes lignes de ce qui semblait être une ébauche de déclaration publique. Prendre le parti de ne pas parler directement du conflit humains-mutants… mettre en premier plan la sécurité des enfants… c’était malin. Restait à savoir si cela suffirait à faire pencher l’opinion publique du bon côté. Tout sous jouerait là-dessus.

- Il va aussi falloir parler de celui qui nous est venu en aide... Cela pourra faire prendre conscience aux gens de ce qu'il s'est réellement passé... Qu'est-ce qu'il s'est exactement passé ?

Scott mettait parfois un moment à comprendre les allusions. En l’occurrence, il ne réalisa pas sur le moment le sens réel de la question d’Ororo. Rassemblant ses souvenirs, il s’apprêtait à dresser une synthèse rapide et factuelle des événements auxquels elle n’avait pas pu assister, quand elle se tourna vers lui et reprit la parole.

- Désolée...

Il oubliait aussi souvent que si lui n’était guère doué pour ressentir les choses, ce n’était pas le cas de tout le monde. Ororo le connaissait depuis suffisamment longtemps pour avoir deviné que quelque chose le perturbait. Il sentit la main de son amie rejoindre la sienne. Ce contact fugace lui rappela qu’il n’était pas seul, mais il ne pouvait s’ôter de l’esprit que des personnes avaient perdu la vie parce qu’il n’avait pas anticipé à quel point la situation pouvait dégénérer. Et pire… que lui-même n’avait pu faire autrement que d’expédier un type dans l’autre monde. Parce qu’il n’avait pas su gérer le problème. Parce qu’il ne s’y était pas suffisamment préparé. Et pas plus qu’il ne pouvait s’empêcher de se le reprocher, il ne pouvait trouver les mots pour expliquer cela à Ororo.

- Ca a dégénéré. Plusieurs personnes sont mortes, dont cet agent fédéral. Mais ça, tu as pu le constater toi-même.

Les faits. Froidement. C’était tout ce qui importait pour le moment. Le reste… il avait besoin d’y réfléchir.

- Il faudra intégrer dans les prochains entrainements des groupes de civils hostiles et armés. Nous devons être prêts à gérer ce genre de situation.

Plus qu’il ne l’avait été lui en tout cas. Le « nous » n’était qu’un artifice de langage, défense inconsciente destinée à masquer ce qu’il pensait vraiment.

- Je n’ai pas de conseils à te donner, mais je pense qu’il faut faire attention avec les informations que l’on va donner au sujet de l’agent fédéral. Je crains que ce soit un jeu dangereux. Nous ignorons quel était le but réel de sa présence sur les lieux, et la tourner à notre avantage risque de ne pas plaire à tout le monde.

Il y avait eu suffisamment de témoins pour rendre difficile à masquer le fait que Le corbeau s’était opposé à la milice locale. Mais entre cela et une reconnaissance officielle d’une intervention fédérale, il y avait tout un monde pourri par la politique actuelle.

- Après… Faire grincer quelques dents ne serait pas forcément pour me déplaire. Pour le reste je suis d’accord avec toi. Quitte à se faire flamber de toute façon, il vaut mieux prendre l’initiative.

L’asphalte défilait sous leurs yeux. Ils n’allaient plus tarder à arriver à destination.
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: On the road again [Ororo-Saemundur]   On the road again [Ororo-Saemundur] EmptyLun 9 Sep - 12:41

Je savais qu'il n'allait dire directement ce qu'il avait sur le coeur. Il avait toujours eu du mal à exprimer ses sentiments et encore plus ces derniers temps. Je pouvais le comprendre, il se remettait en question ce qui était pas mal, mais quand même, il fallait réussir à avancer. On peut se remettre en question, mais normalement c'est pour mieux avancer, non pour reculer !

Mais je devais lui demander ce qu'il s'était réellement passé là-bas, j'avais constaté les dégâts après les faits, mais je ne les connaissais pas. Je voulais avoir tous les éléments en main pour pouvoir être à même de tout faire comme il faut ensuite. Même si je devais remuer le couteau dans la plaie, j'espérais simplement qu'il réussirait à s'en remettre et à avancer.

- Ca a dégénéré. Plusieurs personnes sont mortes, dont cet agent fédéral. Mais ça, tu as pu le constater toi-même.

Les faits, uniquement les faits. C'était sa façon d'en parler pour l'instant. En tout cas, je lui avais dit que j'étais là pour lui s'il en avait besoin, ma main sur la sienne, même brièvement.

- Il faudra intégrer dans les prochains entrainements des groupes de civils hostiles et armés. Nous devons être prêts à gérer ce genre de situation.

Je hochais la tête, la mâchoire serrée. D'habitude les humains avaient plus peur de nous que la volonté que se lancer la tête la première dans le combat. Nous n'avions pas suffisamment pris en compte tous les détails. Il allait falloir y remédier si jamais nous voulions éviter qu'une situation comme celle-ci ne se reproduise. Je savais aussi que je vivrais aussi mal que lui la mort d'une personne. Je respectais au plus haut point la vie humaine malgré tout ce qu'ils nous faisaient.

- Je n’ai pas de conseils à te donner, mais je pense qu’il faut faire attention avec les informations que l’on va donner au sujet de l’agent fédéral. Je crains que ce soit un jeu dangereux. Nous ignorons quel était le but réel de sa présence sur les lieux, et la tourner à notre avantage risque de ne pas plaire à tout le monde.

Oh oui, j'en étais bien consciente, il serait très dangereux de se lancer dans des spéculations à propos de la présence de cet agent fédéral, mais on pouvait au moins rapporter son aide pour la survie de la petite à notre cause. Peut être cacher ses dernières paroles, ce serait pris pour un mensonge à coup sur. Par contre, montrer qu'un agent fédéral s'était battu pour la survie d'une fillette mutante, ça serait un bon coup de porté. Après ils pourraient donner les explications qu'ils voudraient ce ne serait plus notre problème.

- Après… Faire grincer quelques dents ne serait pas forcément pour me déplaire. Pour le reste je suis d’accord avec toi. Quitte à se faire flamber de toute façon, il vaut mieux prendre l’initiative.

Je hochais la tête, continuant à réfléchir sur comment tourner les explications. Je ne savais pas encore, mais il était hors de question de la laisser repartir chez elle. Ici elle serait en sécurité, mais jusqu'à quand ? Il fallait attaquer avant qu'eux n'attaquent.

- Je ne sais pas encore ce que je dirais ou pas, mais on ne pourras pas laisser les choses aller seules. On se reprendra tout en retour si jamais il le font en premier. Je pense qu'utiliser l'intervention du Fédéral peut être une bonne idée, au moins pour parler de son intervention et de sa volonté de sauver la petite. Le reste risque de ne pas être crédible. Autant en rester sur ce dont on est sûr !

Ne pas s'avancer trop loin, au risque de laisser des pistes pour qu'ils explosent notre discourt. Le reste, nous le verrions au fur et à mesure. Pour l'instant, il nous fallait nous occuper de cette petite, de son père et essayer de voir pour le discourt.

- On arrive... On va avoir de quoi faire dans les prochains jours. S'occuper de la petite, et préparer tout ça. De toute manière, j'aurais besoin de ton aide pour être sure de bien savoir ce qu'on dit. De toute manière, on devait se voir demain. On en profitera pour mettre tout ça au point.

Je pris alors le chemin menant à l'Institut et ralentis, autant ne pas finir dans le décors. Je continuais ainsi jusqu'au portail, puis au garage. J'arrêtais la voiture et rendais ses clés à Scott. Je me retournais vers l'arrière et observais cette jeune fille. Elle commençait bien mal sa vie de mutante. Enfin, elle avait l'avenir devant elle ! Avec un peu de chance, elle pourra refaire sa vie tranquillement.

Je sortis et ouvris la porte arrière. Je réussis à la sortir et à la prendre dans mes bras. Elle bougea légèrement, mais ne se réveilla pas. Je soupirais elle aura besoin de repos avant qu'on commence les explications.

- Montons-là dans une chambre seule. Elle a besoin de repos et il ne faudrait pas qu'elle soit perturbée par la présence d'autres élèves. Demain, on pourra lui expliquer et commencer à travailler. Je pense d'ailleurs qu'on a tous besoin de se reposer !

Bien sur, je savais qu'il ne trouverait pas le sommeil tout de suite, mais au moins, il pourrait reposer son corps. Je n'avais pas vraiment d'autres idées en tête et commençais à monter jusqu'aux chambres.

- A moins que tu ne veuilles qu'on s'y mette ce soir ?

Ça lui éviterait au moins de trop y penser, même si je savais qu'il faudrait qu'il y fasse face. A lui de voir !

[HJ : Je ne sais pas si tu veux qu'on arrête là ou qu'on continue un peu, mais j'arrive un peu à la fin de cette soirée.]
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