Ce matin était rude, la fête de hier m’avait un peu bouleversé la tête, première question, comment suis-je revenu chez moi? J’ai regardé autours de moi et j’ai vu mon linge qui était éparpillé partout dans la chambre. Je me suis levé pour aller me prendre un tylenol dans ma pharmacie, allais-je rentré travailler? Non je ne crois pas vraiment. J’ai appelé au club vidéo et je leurs ai dis que j’étais malade, ce qui était à moitié vrai. J’ai vite ramassé mon linge et j’ai retrouvé mes clefs dans la toilette, malheureusement oui, quelqu’un, certainement moi, avait fait ces besoins à l’intérieur. J’ai dû me créer un hameçon fait maison avec un fil et je suis allé les chercher, rien de plus intéressant! En finissant de ramasser, j’ai regardé à l’extérieur et j’ai vu le ciel bleu, pourquoi ne pas sortir? Cela pourrait me faire un bien fou! Je n’avais pas beaucoup visité New-York et j’avais maintenant toute la journée pour le faire, mais en voiture ce n’est pas la meilleure des idées. Une idée soudaine m’ai venu, pourquoi ne pas louer un vélo, comme sa je pourrais mieux visiter et oublier mon mal de tête.

À peine dix minute sont passés que j’ai pris la route, et mes lunettes de soleil, vers le vendeur de vélo le plus proche, il était un peu loin, mais bon, je pouvais faire la route dans ma Tercel assis sur mes fesses. Ayant peur des grandes villes, j’ai même fais installer un system antivol et il n’était pas facile à briser, surtout pour les débutants en vole de voiture. Je m’y connaissais en technologie et je savais que je pouvais y faire confiance. Arrivé au magasin, j’ai laissé ma voiture dans un stationnement non loin de là, incroyable il restait de la place! J’ai barré mes portes et je suis rentré dans le magasin, le choix allait être difficile sa oui. Tout de suite j’ai mis le pied à l’intérieur que le vendeur m’a pris dans sa ligne de mire, j’étais une cible potentielle à ces yeux. Il m’a serrer la main et m’a dit dans un anglais impecable.

-Bonjour monsieur et bienvenu au vélo 2000, que puis-je faire pour vous?

Je lui ai répondu avec mon accent québécois/anglophone.

-Ben, je cherche un vélo pour me promener monsieur vendeur 2000.

Sa faisait quinze minute qu’il me présentait plusieurs modèles et au moment où j’allais me choisir, j’ai entendu un alarme venant de dehors et je l’ai tout de suite reconnu. J’ai alors courus vers la sortie et j’ai dis en bon français québécois.

-TABARNAK! Un épais essait d’me piquer mon char s’tie!!!!

Aucun anglophone n’a comprit, c’est sa qui était marrant avec ma langue maternel. Je suis sortie et j’ai regardé les deux tatas dans ma voiture, ils étaient belle et bien bloqué. Je me suis approché avec le sourire en coin et les deux mains dans les poches, j’aimais voir la réaction dans leurs visages. Je me suis approché de la fenêtre passagère et j’ai cogné deux petits coups. Quand elle a baissé la fenêtre j’ai enlevé mes lunettes et je l’ai regardé dans les yeux, elle et le conducteur ensuite. J’ai dis en québécois.

-Bon ben j’crois que vous êtes ben dans marde. S’te vidange la c’est mon char.

Je me suis souvenu qu’il ne parlait pas ma langue et je me suis tout de suite repris en anglais.

-Désolé, mais c’est ma voiture sa, je crois que vous êtes un peu dans la merde non? Si vous sortez tranquillement, je peux peut-être oublier ce petit malentendu.

Le gars est tout de suite sortie et est partie à courir, même la fille était plus courageuse que lui. La fille était plutôt jolie, mais disons que pour l’instant je n’avais pas une très grande envie de « crouser ». J’ai regardé cet jeune femme dans les yeux et j’ai demandé tranquillement.

-Alors on fait quoi? On discute paisiblement autours d’un café pour me dire pourquoi voler ma voiture et j’appel la police?

À vrai dire, j’étais pas mal sûr qu’elle allait prendre la première options.