-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Eddison Pierce

Eddison Pierce
Mutant de niveau 2
Chef de projet néo-Arme X


Nombre de messages : 47
Date d'inscription : 05/08/2008
Localisation : Roosevelt Building
Clan : Fédéraux
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : Métamorphe - peut reproduire les schémas psys et duper les télépathes de niveau 2 sans souci...
Profession : Responsable du projet Arme X
Points de rp : 31

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyMer 27 Oct - 14:57

    Nous y voilà… Le tant redouté Centre Gouvernemental, cauchemar des mutants et cible des élucubrations mutantes les plus folles. Beaucoup de gens s’imaginaient que des activités assez exotiques se déroulaient dans cet immense bâtiment interdit aux personnes non accréditées pour y mettre les pieds. La plupart des choses qui se disaient étaient franchement éloignées de la vérité, mais il subsistait malgré cela 20% de vérité dans ce qui pouvait se dire au-dehors. Les civils étaient parfois très drôles avec les expériences génétiques, les salles de torture et les accouplements avec des extraterrestres ! Objectivement, les extraterrestres n’étaient pas sensés exister puisque absolument rien n’avait permis de prouver leur existence. Comment ça on fait volontairement l’impasse sur la torture et les expériences génétiques ?! Oh, on n’est pas dans une mauvaise série B non plus, hein !

    Le centre Gouvernemental accueillit donc un mutant dans sa suite 3 étoiles située au rez-de-chaussée. On voyait qu’aucune femme de ménage ne s’était tuée à la tâche pour le nettoyage, comme en témoignaient l'état peu engageant de la couchette et des commodités. Pourquoi une telle différence d'une cellule à l'autre ? Simplement parce que dans la mesure où il était majeur, Calisto ne pouvait pas être enfermé avec des mineurs, et que les cellules pour mineurs étaient toujours nettement plus propres pour une simple question de procédure. Ce pan de la loi était assez nébuleux - pour ne pas dire stupide - mais après tout, ça permettait à l'Etat de faire des économies sur le recrutement de femmes de ménage. Donc c'était tout bénef' pour le contribuable au final !

    En jetant un rapide coup d'oeil, Calisto ne passerait ni à côté du sol particulièrement collant car recouvert de substances dont on avait sans doute aucune idée, des murs tâchés de substances noirâtres et de l'abominable odeur d'urine qui flottait dans l'air. Calisto fut débarrassé de ses chaussures et de tous les objets susceptibles de lui permettre de se faire du mal – ça serait vraiment très bête qu’un mutant se pende dans sa cellule, vous comprenez – avant d’être placé dans sa cellule équipée d’un système de vidéosurveillance. On lui apporta également une sorte de camisole de force dont les lanières de cuir étaient renforcées de films métalliques qu'il ne pourrait à coup sûr pas rompre avec ses ailes.

    On lui avait accordé un unique coup de fil sous la surveillance d’un agent baraqué afin d’être certain qu’il n’organiserait pas un raid de mutants pour le libérer – on était jamais trop prudents – et qu’il contacterait bien son avocat ou un personne à même de le représenter légalement du genre parent ou tuteur. Ses papiers avaient également été confisqués et ne seraient restitués en même temps que ses effets personnels que lorsqu’il serait autorisé à quitter le centre et à retourner à la civilisation. Les Fédéraux en avaient également profité pour vérifier son identité et l’agent en charge de l’interrogation du fichier n'avait trouvé aucune trace de condamnation ou de délit. Cela ne signifiait pas pour autant qu'il obtiendrait l'indulgence de l'agent qui mènerait son interrogatoire...

    Après 4 heures de garde à vue, deux agents vinrent le récupérer dans sa cellule pour l’emmener jusqu’à une salle d’interrogatoire spécialement prévue à cet effet. La personne chargée de le défendre s’était présentée à l’entrée du bâtiment, alors le temps de déplacer le « colis » jusqu’à la salle prévue, tout le monde arriverait au même moment devant la porte.

    L’agent Flaversham aimait bien quand les choses étaient carrées et sans bavure et de ce fait, la procédure avaient été respectée à la lettre. Qu’allait bien pouvoir trouver l’avocat pour éviter une inculpation à son client ?


    ( L'interrogatoire sera mené par moi-même, ce qui implique que je serais le seul autorisé à faire parler ou agir les agents fédéraux qui seront présents. Tu peux en revanche choisir de te faire représenter par un avocat qui aura la possibilité de s'intégrer à l'ordre de passage juste avant toi, de faire appel à un professeur de l'Institut ou d'incarner toi-même ton avocat.
    L'issue de cet interrogatoire dépendra de la qualité de l'argumentaire autant que de la cohérence du rp, en sachant que le but premier n'est pas de balancer tout le monde en cellule. )
Revenir en haut Aller en bas
Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 213
Date d'inscription : 04/08/2010
Localisation : Sur un radeau sans océan, sur une planète sans Univers.
Clan : Xmen
Age du personnage : 20 Ans
Pouvoirs : Voler (avec deux grandes ailes dans le dos) / Projection de plumes tranchantes comme des couteaux.
Profession : -Étudiant
Points de rp : 221

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyMer 27 Oct - 20:44

[HJ: je veux bien l'avocat commis d'office qui poste entre toi et moi s'il te plaît. Dois-je contacter une personne en particulier (et auquel cas je ne vois pas qui) ou est-ce un PNJ qui viendra?]

Le jeune homme se laissa plus ou moins faire lorsqu'on lui passa l'espèce de courroie en cuir et en fil de fer autour des ailes, il avait mal au dos et voilà qu'on leur infligeait pire traitement encore que celui qu'il avait fait auparavant tant la camisole était serrée. Calisto fut ensuite emmené dans une cellule affreuse, et bien qu'il en ait vu des vertes et des pas mûres chez lui, dans son appartement insalubre avec sa mère alcoolique qui ne faisait jamais le ménage, le mutant fut saisi à la gorge par cette odeur infecte d'urine. Lors de son droit d'appel, il avait appelé l'institut pour raconter plus ou moins ce qui s'était passé, sur un ton paniqué et un anglais brouillon qui avait tendance à se perdre lorsqu'il paniquait. L'attente qui suivit fut affreuse, le pauvre garçon n'osait pas se coucher à cause de l'état déplorable des lieux, le sol collait, l'odeur était prenante, horrible même, lui rappelant les déjections du chat pouilleux de la voisine qui venait toujours chez eux pour faire ses besoins et déposer ses puce. Et bien sûr, ce n'était pas sa mère soûle toute la journée qui allait nettoyer bien entendu.

Lorsque le jeune homme sortit enfin, encadré par deux personnes baraquées, il était à demi malade et shooté à l'odeur, à la saleté ainsi qu'à la fatigue, puisqu'il n'avait pas daigné s'assoir sur le banc horrible de la cellule, marchant pour résister à l'envie de s'allonger ou de paniquer. Calisto avait au moins l'avantage d'être un peu moins stressé, trop épuisé pour ça. Le mutant ailé retrouva même un peu d'optimisme en voyant celui qui serait son avocat. Pourvu que cette personne soit quelqu'un d'intéressé par son cas, et non pas un type venant là parce qu'il n'avait pas le choix. C'était souvent le cas pour les avocats commis d'office qui gagnaient autant d'argent s'ils perdaient ou gagnaient le procès; pour une fois, le jeune homme espérait avoir de la chance, surtout qu'il avait entendu que Maximilian avait une excellente avocate, ce dernier n'allait sûrement pas se priver pour le charger à mort... Bon mieux valait éviter de penser à cela où la panique reviendrait en force.

Regardant l'avocat qui était arrivé à l'instant même, le jeune homme leva la tête vers ce dernier, à la fois intrigué, plein d'espoir, impressionné et effrayé, cela faisait beaucoup de chose pour un "gamin" de vingt ans, ça faisait de lui n'importe quel individu sauf un être dangereux. Qui pourrait imaginer une telle chose en le voyant misérable comme il l'était, avec ses deux pauvres ailes attachées durement et son air si fatigué, égaré dans ce grand et beau centre gouvernemental. Enfin c'était ainsi que cela apparaissait à ses yeux après l'horrible endroit qu'il avait connu. Il salua l'agent qui devait être responsable de son incarcération ici-sur une horloge, le jeune homme pu comprendre qu'il était resté 4 h enfermé dans cette "boîte" qui lui rappelait inévitablement son ancienne chambre. Mais trois ans passés dans l'institut, très bien entretenu le choc était rude.- Il salua aussi son avocat avec politesse et à voix basse; alors que pour l'agent la gorge nouée, il n'avait pu que se contenter d'un signe de tête.

-Bonjour... Sortez-moi de là s'il vous plaît, les cellules sont horribles...

Et vu l'air qu'il prenait on pouvait aisément comprendre que Calisto ne rechignait pas juste par excès de goûts luxueux-de toutes manières quand on lisait son dossier on comprenait vite dans quoi il avait vécu plus ou moins.- mais qu'il se plaignait à juste titre. Toutefois ses paroles n'avaient été audibles que pour son avocat normalement, enfin tout du moins l'espérait-il!
Revenir en haut Aller en bas
Edward Livingston

Edward Livingston
Humain

Nombre de messages : 261
Date d'inscription : 17/04/2010
Localisation : New York
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : aucun
Profession : Détective (a son compte,peut aider la police ou Mars investigation)
Prof à l'institut Xavier
Points de rp : 231

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyMer 27 Oct - 22:38

    [Pas d’avocat, c’est l’institut qui se déplace en raison de manque de confiance en la justice avec les mutants.]

    L’institut avait reçu un appel bien curieux en cette journée. Il avait fallu un peu de temps pour comprendre qu’il s’agissait de Calisto. Merci à son accent à couper au couteau. Les explications avaient été vagues, un peu embrouillé, mais l’essentiel avait pu être comprit et retransmit aux personnes compétentes de l’institut. Calisto avait besoin d’aide, pour un incident dans la ville, qui l’avait mené tout droit chez les fédéraux. Un avocat commit d’office allait lui être présenter si l’institut ne faisait rien et comme la politique de l’école voulait de ne laisser personne derrière lui, il était hors de question de laisser un commit d’office tout faire foirer. C’était bien connu, ce genre de personne commençait dans le métier, était payer une misère, alors ils ne se mettaient jamais à fond dans ce genre de problème. Sauf de rare exception. Il convenait de ne pas jouer sur une probabilité quand il s’agissait d’un élève.

    Voilà tout le blabla qu’on avait servit à Livingston. On y avait même ajouté que comme il était humain, de mèche avec certains agent de police et bien roder sur le système judicaire – qu’il ne prenait jamais en compte, cela dit – il était tout désigner pour aller se rendre chez les fédéraux et sortir Calisto de là bas. Génial. Absolument génial ! Il s’excusa auprès des autres profs de ne pas sauter de joie, essayant même de les convaincre de laisser Calisto dans son problème. Ca lui apprendra pour la prochaine fois… En espérant qu’il n’y aura pas de prochaine fois. Mais tous les arguments qu’il pouvait sortir n’était pas assez convainquant, il fallait sortir le mutant de cette galère, alors il devait y aller et ne pas discutter. Dans un sourire des plus hypocrites, Edward se leva et annonça qu’il allait y aller… Sur le champs.

    Sur le champs ? N’importe quoi. Calisto s’était mit dans une situation des plus désagréable et, selon Edward, la meilleure façon que ça n’arrive pas une deuxième fois, c’est de bien lui faire comprendre les choses. Bien comprendre, impliquait de le laisser mariner un peu dans une cellule, juste le temps pour lui de réfléchir à ses actes. Si Max, vu les infos reçues, avait des chances de rentrer le soir même, ça ne serait pas le cas de Calisto, ou Edward ne s’appelait plus Edward. Il était donc partit de l’institut mais au lieu de se rendre sur les lieux ou se trouvait Calisto, il se rendit chez lui histoire de se dépendre un peu, pendant qu’un élève était sûrement entre les quatre murs d’une cellule. A chacun sa pédagogie. La prochaine fois on enverrait peut être un autre prof pour faire ce genre de boulot.

    Pendant ce temps, dans la cellule, se trouvait l’avocat commis d’office. Il était face à Calisto qui lui demandait de le sortir de là, non pas parce qu’il avait peur de ce qu’on pouvait lui faire, mais parce que le mobilier ne lui convenait pas. Bien étrange ce mutant. L’avocat, qui sortait de ses écoles, n’aimait pas les mutants et on l’avait forcer à en défendre un. Il regardait le détenu avec un air de dégoût, se demandant pourquoi il le défendrait, ce genre de personne devait rester dans des cellules. Ne pas en sortir. Il se tortilla un instant les doigts, prit une grande bouffée d’air, et dans un air qui se voulait professionnel, il entreprit de lui répondre.

    « Je vais vous dire le fond de ma pensée. Votre place est ici, et dans une cellule encore bien pire que celle que vous avez actuellement. Je devais vous défendre et réjouissez vous que je viens de recevoir l’ordre de ne pas le faire parce que je vous aurait charger du mieux que je puisse. On vient de me retirer cette affaire, apparemment quelqu’un de votre école pour Mutos va se charger de votre défense. Je le regrette, car je préférais vous voir dans une cellule plutôt que dehors. »

    Sur ces paroles, il fit demi tour et quitta Calisto, bien content de ne pas avoir à passer plus de temps avec lui. Ce que Calisto ignorait pour le moment, c’est que cette cellule sale, insalubre, peu confortable sauf pour les cafard, il allait la garder encore un bon moment. Il allait même avoir la joie de connaitre les repas pour les gens enfermés qui n’a de nourriture que le nom. Ca ressemblait à rien, une bouillie avec des ingrédients impossible à identifiés. Pour ce qui était du goût, le plus agréable aurait sûrement été de ne pas en avoir, ça aurait été bien meilleur que ce que cela était vraiment. Mais c’était le seul repas dont il disposerait. La nuit arriva, et toujours personne n’était venu le chercher, pour qu’il puisse tester la literie de l’établissement qui se traduisait par une planche en bois et un matelas tellement user et troué, que c’était pratiquement impossible de dormir là dedans, sans parler des bruits qu’occasionnaient les autres détenus des cellules voisines. Si toute fois il n’avait pas oser toucher au repas de la vieille, car il avait passer la nuit en cellule, le lendemain midi fut le même repas. Et quand la fin viens, ca devient difficile de ne pas se nourrir. Mais il ne fallait pas imaginer que ça permette de mieux apprécier le repas, il était bien trop infâme pour cela.

    De son côté Edward avait passer une très bonne nuit dans sa demeure. Le repas avait été délicieux, le petit déjeune tout autant et ne parlons pas du midi qui avait été une joie pour ses papilles. Il savait qu’il devait aller chercher Calisto, c’est ce qu’il avait dit à l’institut. Mais il avait appelé l’école en prétextant un problème de papier, ce qui expliquait que Calisto n’était pas encore rentré. Il n’allait pas leur dire qu’il n’y avait pas encore été. Il attendit 16h de l’après midi pour se rendre chez les fédéraux. Ce n’est qu’une fois devant l’accueil qu’il expliqua qu’il était là pour représenter un élève emmener la veille. On lui remit un badge, qu’il pinça à la veste de son costume noir, qu’il avait mit sur une chemise de couleur clair. Et enfin il fut diriger vers une petite pièce munie de trois sièges. Deux d’un côté du bureau, qui allait être pour lui et Calisto et une autre de l’autre côté, qui serait pour la personne jugeant Calisto.

    Un œil à la pendule, et il soupira estimant perdre son temps. Au pire Calisto pouvait être garder pendant plusieurs longues heures, et sortirait après. Quoique c’était optimiste, étant majeur, il risquait plus que quelques jours en prison. N’empêche qu’Edward aurait trouver de quoi s’occuper si il n’avait pas été obliger de venir ici. Autant dire que le prof ne partait pas de la meilleure humeur qu’il soit. Déjà qu’en temps normal ce n’était pas gagner, mais alors là c’était encore pire que tout. Si il arrivait à faire sortir Calisto de là – ce dont il ne doutait pas vraiment, étant lui – il allait lui en faire baver comme jamais il en avait baver. Avec un peu de chance il demanderai même à retourner en cellule.

    La personne à l’accueil lui avait dit d’attendre dans cette pièce, qu’on irait faire chercher Calisto et que une personne du bureau viendrait pour expliquer les charge qui pesait sur le mutant. S’adossant à sa chaise, laissant les deux premier pied de sa chaise se soulever du sol, il balança ses pieds sur la table, les bras croiser derrière la nuque… Il n’avait plus qu’à attendre…
Revenir en haut Aller en bas
Eddison Pierce

Eddison Pierce
Mutant de niveau 2
Chef de projet néo-Arme X


Nombre de messages : 47
Date d'inscription : 05/08/2008
Localisation : Roosevelt Building
Clan : Fédéraux
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : Métamorphe - peut reproduire les schémas psys et duper les télépathes de niveau 2 sans souci...
Profession : Responsable du projet Arme X
Points de rp : 31

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyLun 1 Nov - 13:16

    Ce qui était au moins aussi drôle que de regarder le David Letterman show, c’était de constater qu’un adolescent de cet âge s’était révélé incapable de faire venir un représentant de l’Institut pour le défendre. Si un coup de fil était autorisé par la loi à toute personne placée en détention, ce n’était pas seulement pour lui permettre de faire appel à une personne capable d’assurer sa défense. C’était aussi et surtout pour voir à qui il téléphonait… L’Institut Xavier, ou le très officieusement surnommé « repère pour mutos ». Donc cet adolescent venait de là-bas, ce qui confirmait ce qu’il avait laissé entendre au zoo. Au passage, merci à l’employé pour sa précieuse déposition à ce sujet.

    Dans la mesure où personne n’avait semblé vouloir se déplacer, l’agent Flaversham avait contacté le barreau de New York pour trouver à ce piaf un avocat. Ce qu’il n’avait pas soupçonné, c’était que l’avocat qu’on enverrait au Centre s’avèrerai être un anti-mutant de la pire espèce, et l’espace de quelques secondes il plaignit ce mutant de jouer de malchance au pire moment. Un soupir plus tard – il méritait son arrestation parce qu’il n’avait pas été foutu d’être discret comme tous les autres mutants savaient pourtant le faire ! – Flaversham apprenait par un autre agent que l’avocat commis d’office ne serait pas utile dans cette affaire parce que quelqu’un avait réussi à comprendre ce que le suspect avait raconté au téléphone. D’après l’agent en charge de la surveillance de Calisto au moment du coup de fil, son propos n’avait pas été d’une clarté remarquable… mais visiblement un professeur avait prévenu pour dire qu’il arrivait.

    Ce qu’il n’avait pas dit, c’était le jour pendant lequel il arriverait, parce que Flaversham fut contraint de renvoyer Calisto dans une cellule après une trentaine de minutes d’attente. Bien évidemment, il retourna dans la cellule insalubre dans laquelle il avait déjà passé 4 heures, à un détail près : il y passa le reste de l’après-midi, la soirée, la nuit et la matinée du lendemain. La nourriture étant réellement le cadet des soucis du personnel du Centre, on lui servit à deux reprises un duo d’infames bouillies sensées être du poisson et de la purée… Enfin sans doute dans une autre vie, parce que personne ne pouvait attester de la présence ou non de pommes de terre ou de poisson sur ce plateau repas dont même un rat n’aurait probablement pas voulu à moins d’être à l’article de la mort. Par délicatesse, on lui avait ôté sa camisole pour la nuit.

    Le lendemain, un professeur se présenta à l’accueil. Un certain Livingston, dont Flaversham fut informé de la présence dans la mesure où cette enquête était la sienne. Une rapide recherche lui permit d’en apprendre plus sur lui, notamment en ce qui concernait sa licence de détective et sa collaboration avec la police sur quelques enquêtes sensibles. Bon, au moins on ne lui avait pas envoyé une prof hystérique qui hurlerait au scandale à cause de la dégaine qu’aurait Calisto après cette nuit en cellule…

    Flaversham se mit en route pour rejoindre la pièce où l’attendait Edward après avoir demandé à ce qu’on aille lui chercher le piaf en cellule une fois qu’on lui aurait de nouveau boudiné les ailes dans sa camisole renforcée. Manquerait plus qu’il mette un coup d’aile à quelqu’un, tiens… Est-ce que son prof l’abandonnerait sur place s’il se mangeait un coup d’aile en pleine face ? Cette question tira un sourire à Flaversham peu avant qu’il ne pénètre dans la salle d’interrogatoire. Il marqua un temps d’arrêt en constatant que les pieds de Livingston était posés sur la table à l’endroit où l’on déposait généralement un truc à manger de type cookie pour inciter les prisonniers à coopérer s’ils souhaitaient manger autre chose qu’une bouillie ressemblant à une flaque de vomi… Bon, au pire ça gênerait surtout les détenus ; Flaversham n’était pas là pour jouer son maniaque de l’hygiène.

    M. Livingston, agent spécial Flaversham. Je suis en charge de cette affaire et je serais votre interlocuteur au sujet du cas de votre élève, M. Del Alba. – Il marqua une courte pause. – Afin d’éviter que vos deux jambes ne soient brisées par la maladresse de ce garçon, je ne pourrais que vous conseiller de les retirer de cette table pour prévenir tout accident. Ce n’est pas comme s’il se maîtrisait complètement, vous savez...

    Un sourire étira de nouveau ses lèvres. La porte s’ouvrit finalement sur les deux gardiens qui amenaient Calisto jusqu’à la salle d’interrogatoire et l’incitèrent à s’asseoir aux côtés d’Edward puisque celui-ci était sensé représenter ses intérêts. L’un des gardiens indiqua de son index les pieds qu’Edward avait sur la table, exigeant visiblement qu’il les ôte de là au plus vite et adopte une attitude plus appropriée s’il souhaitait que l’interrogatoire se déroule correctement…

    Je commencerais donc par la lecture des chefs d’accusation retenus à l’égard de M. Del Alba, comprenant la destruction de biens publics, et l’utilisation de pouvoirs de type mutants dans un lieu public. – Flaversham tendit deux documents à Edward pour qu’il en prenne connaissance. – Je vous remets également copie du procès-verbal de l’arrestation de M. Del Alba, ainsi qu’une copie de la déposition d’un témoin. M. Del Alba a également admis être responsable de l’ensemble des faits dont il lui était fait grief, et dans la mesure où il n’a pas conservé le silence à un moment où cela lui avait été conseillé, ses déclarations ont été consignées dans le procè verbal que vous avez sous les yeux…

    Témoignage de Carl B., employé polyvalent au zoo de NY a écrit:
    Une gamine est venue me trouver pour une histoire de barrière cassée, et je suis allé voir. Sur place, il y avait deux ados et une femme accompagnée d’une gamine. L’un des ados – le blond qui a montré ses ailes, là ! – était suffisamment proche de la barrière pour l’avoir dégradée. Quand la conversation s’est engagée, il s’est mis à faire allusion à des trucs « bizarres ». Bizarres dans le genre… « mutants ». Il a parlé de l’Institut, a dit que l’autre ado – celui qui a les cheveux longs, le mal élevé, là ! – était comme lui et qu’ils faisaient partie de ceux qui étaient fichés… Alors moi hein, quand on me parle de fichage, je pense « mutant ».

    Au départ, j’étais juste un peu à cran de devoir réparer cette putain de barrière. J’avais pas spécialement envie de prévenir les autorités ou de faire du mal à ces mutants… Mais quand ils ont commencé à se crêper le chignon, j’ai eu peur pour les clients du zoo. Pour cette femme et sa gamine qui n’avaient pas l’air de comprendre la situation. Les mutants ont des pouvoirs destructeurs, et blesser des dizaines de personne peut aller vraiment très vite ! J'ai paniqué, j'ai eu peur pour tous ces gens qui passaient tranquillement à côté d'eux sans savoir qu'ils étaient mutants !

    S’ils s’étaient contentés de se comporter comme des ados lambda, je ne vous aurais pas appelés… Vous savez, j’ai des ados dans ma famille et ils se comportent tous bien parce qu’on les a bien élevés. Ca devrait être pareil pour ces mutants.

    Appel de Carl B. à destination des Fédéraux - transcription manuscrite a écrit:
    Bonjour, euh... Je suis employé au Zoo de New York. Je m'appelle Carl #Biiiip#, et euh.. - Un long silence s'installa avant qu'il ne poursuive - Il y a deux adolescents mutants qui sont sur le point d'en venir aux mains à proximité de l'enclos des cygnes. Ils ont dit venir de l'Institut, la "maison des mutants", et l'un d'eux a même mentionné un fichage dont les mutants sont sensés faire l'objet... Je ne sais pas trop de quoi il est question, mais ils étaient sur le point d'en venir aux mains après avoir détruit certains équipements du zoo !

    Si vous pouviez les évacuer du zoo sans que personne ne soit blessé... Il y a une femme et une petite fille avec eux, et c'est jour d'affluence...
Revenir en haut Aller en bas
Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 213
Date d'inscription : 04/08/2010
Localisation : Sur un radeau sans océan, sur une planète sans Univers.
Clan : Xmen
Age du personnage : 20 Ans
Pouvoirs : Voler (avec deux grandes ailes dans le dos) / Projection de plumes tranchantes comme des couteaux.
Profession : -Étudiant
Points de rp : 221

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyLun 1 Nov - 15:09

-Non mais... Où va-t-il?! Revenez!

Le jeune homme n'avait pas du tout apprécié les paroles de son avocat mais celui ci représentait quand même l'une de ses dernières chances. Le voir partir fut donc très douloureux, un comble au vu de ses paroles grossières voir inacceptables!

*Pfft... Il l'a eu où lui son diplôme? Dans une pochette surprise?! T'es sensé défendre tous les citoyens avec égalité cabrón*

Mais l'Espagnol ne dit rien, il se contenta de le penser, trop abasourdi encore pour parler... Heureusement d'ailleurs parce qu'avec insulte à Magistrat même quand c'était mérité, ça pourrait aller très loin! Le mutant se vit donc envoyé dans la même cellule que tout à l'heure. Désespéré il ne toucha pas à l'infâme bouillie qui constituait sa nourriture. Même avant il n'avait jamais mangé un truc aussi infect, ou alors il ne s'en rappelait pas! Après avoir été nourri trois ans en bonne et dûe forme par l'institut, c'était difficile de retomber dans de telles extrémités. Calisto essayait de se dire que quelqu'un viendrait le sortir de là, l'école devrait normalement y remédier n'est-ce pas?! Et n'importe qui, même le pire des criminels avait le droit à un avocat! Mais tout cela ne lui suffisait guère, son dos qui plus est le brûlait avec une intensité rarement atteinte auparavant... Le bon côté des choses c'est qu'en quelques heures il avait fait plus travailler ses muscles des dorsales qu'en plusieurs jours! Heureusement on le libéra pour la nuit et l'ange étendit ses ailes sur toute la largeur de la cellule presque tant celle-ci était petite; il le fit à s'en craquer les os puis comprenant qu'on ne viendrait pas le chercher avant le lendemain, il s'endormit sur la paillasse, trouée mais un peu plus propre que le sol collant.

Si Calisto se sentait très mal, il ne craquait pas totalement car ses réflexes de gosse de la rue revenaient, le garçon avait beau avoir été recueilli par l'institut qui l'avait nourri, logé et blanchi, on ne perdait pas ses vieux instincts et souvenirs comme ça! Bien vite, le mutant retrouva un seuil de tolérance très élevé après avoir dormi un peu partout: dehors ou dans son appartement plus qu'insalubre à Palma ou même ici après le déménagement de sa famille. Au moins on ne le frappait pas... Pas encore! Se servant de ses ailes comme d'un oreiller ou d'une couverture, le jeune homme dormit de façon plus ou moins correcte. Il se réveilla le lendemain avec un mal de crâne abominable tout de même; sans doute un peu fiévreux. Cette fois éviter de manger lui fut impossible, il avala sa bouillie mais c'était si infâme qu'il vomit tout dans les sanitaires dégoûtants qui étaient dans la cellule, parvenant tout juste à sauver son tee-shirt ou un quelconque autre endroit. Du coup sa faim était coupée mais pour peu de temps il le savait.

Le jeune homme se rinça comme il le put, parvenant à éliminer l'odeur mais pas sa fièvre qui avait sûrement augmentée avec cette joyeuse épopée et la nourriture affreuse qu'on lui avait servi. Il protesta légèrement pour la forme lorsque, pour venir le chercher on lui attacha encore les ailes mais ne fit rien d'autre ensuite que de suivre, franchement, Calisto avait l'air d'être tout sauf dangereux présentement! Imberbe de nature il n'avait pas de début de barbe pour intensifier encore l'effet de décrépitude dans lequel il était mais son teint habituellement halé était pâle, ses yeux d'azur mi clos et il marchait un peu courbé comme épuisé par le poids de ses propres ailes. Lorsque le même homme que hier se présenta, accompagné d'un prof de l'institut, le jeune mutant retint tout commentaire sur la cellule... Après tout, il lui avait suffit de dire ça et de finir dedans à nouveau! Ok ce n'était peut-être pas la raison pour laquelle le mutant avait été enfermé mais mieux valait être prudent. Se contentant d'un vague

-Bonjour

Faiblement et timidement prononcé à l'encontre des deux individus, le jeune homme pénétra dans la salle d'interrogatoire.

Le type qui devait lui servir d'avocat avait une drôle d'allure! Déjà, il mettait les pieds sur la table, ce qui surprit grandement Calisto pourtant assez épuisé pour ne s'étonner de rien ou presque. Il avait aussi mit du temps à le faire-pas physionomiste pour un sou- mais avait fini par reconnaitre l'agent qui l'avait arrêté. C'était lui qui allait mener l'interrogatoire alors! Le jeune homme avait été poussé dans la salle après qu'Edward y soit installé, il ne savait donc pas si le débat avait commencé sans lui ou ce qui s'était dit! Si ça se trouvait tout était réglé et il pouvait sortir! Enfin... Fallait pas trop rêver. Ce songe utopique s'effondra lorsque l'individu lit les chefs d'accusation, le mutant ailé fit quelques efforts pour lever la tête et tenter d'accrocher les phrases les unes aux autres. Hein quoi?! Mais il n'avait pas utilisé ses pouvoirs ni cassé cette fichue barrière! Avait-il le droit de parler là? Calisto n'en était pas sûr, mais il devait de toutes manières protester, ce n'était pas vrai tout ça! Et tant pis pour Max, selon les paroles du gardien, c'était lorsqu'ils avaient commencé à se "battre" qu'il avait décidé de les dénoncer, pas à cause du mot "fichage", donc si ce dernier n'avait pas été agressif envers lui ou avant attendu d'être rentré à l'institut, ils n'en seraient pas là peut-être. Réfléchir de trop était difficile en plus, dire la vérité était tout ce qu'il était capable de faire... D'abord en espagnol parce qu'il avait oublié l'anglais puis se reprenant ensuite.

-Disculpe Señor pero no fue así... Je veux dire, pardon monsieur mais ça en s'est pas passé tout à fait comme ça! Je n'ai rien utilisé du tout! Je cachais même ma mutation; c'est Maximilian qui a usé de ses pouvoirs pour me mettre son poing dans la figure. Franchement c'est de ma faute, tout ce que cela a engendré, ok! On est bien d'accord! Je méritais de m'en prendre une... Mais je n'ai pas cassé cette barrière, faites une expertise truc machin là, vous verrez bien... S'il vous plaît, croyez moi, en plus je n'ai pas utilisé ces fichus pouvoirs. Mon manteau s'est déchiré quand je suis tombé après le coup de poing que j'ai reçu... Et mes ailes ont achevé de briser le tissu... Si j'avais voulu vraiment m'en servir, je serai parti. Así es la verdad Señor

Conclua-t-il en inclinant légèrement la tête pour montrer son respect envers le policier puis il finit par reposer finalement sur le siège, ses yeux d'un bleu pur se posant sur le professeur; il en voulait plus parler désormais... ça en lui servirait à rien d'en dire plus! Le jeune homme avait dit toute la vérité, et en pouvait pas non plus protéger Maximilian à 100%! Sans parler de lui tirer dans les pattes, l'ange en pouvait que dire la vérité, puisque de toute manière on avait vu Maximilian utiliser ses dons, tout ce que pouvait faire Calisto, c'était avouer que sa maladresse avait engendré tout ceci, et donc que Max avait des excuses, des circonstances atténuantes... Mais quand même! Une seule petite phrase maladroite n'était pas un crime, si? Et puis ce n'était pas lui qui avait frappé! Ni cassé... Il en avait marre et voulait sortir d'ici! Cette histoire de barrière était d'un ridicule...
Revenir en haut Aller en bas
Edward Livingston

Edward Livingston
Humain

Nombre de messages : 261
Date d'inscription : 17/04/2010
Localisation : New York
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : aucun
Profession : Détective (a son compte,peut aider la police ou Mars investigation)
Prof à l'institut Xavier
Points de rp : 231

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyLun 1 Nov - 18:52

    La porte s’ouvrit sur l’agent spécial Flaversham, son interlocuteur dans cette affaire, comme il se présenta. Bref le blabla habituel, avant une légère pose pour signifier que le fait de laisser ses pieds sur le bureau pouvait être dangereux pour les jambes de Livingston, dans la mesure ou Calisto était un danger public avec ses ailes. Deux choses. L’homme était assez intelligent pour ne pas faire d’attaque frontale en demandant d’enlever les pieds, mais démontrait plus d’une réserve dû à un professionnalisme qui lui impliquait de prendre sur lui pour dire les choses de la manière qu’il convient. Au moins, il n’avait pas à faire à un nerveux qui se mettrait à hurler dans tous les sens. Deuxième chose, la culpabilité de Calisto n’était plus à prouver vu que l’homme s’en servait même comme excuse pour demander quelque chose. Edward était donc prêt à mettre un billet sur la table pour que Calisto est tout avouer, sans apprendre à se taire quand on lui avait donné l’occasion. Fait qui s’avéra vérifié un peu plus tard. Notons encore le professionnalisme de l’homme qui ne parlait pas de Calisto en tant que coupable, mais comme quelqu’un muni d’énorme maladresse. Une distinction qu’Edward nota dans un coin de son cerveau, car elle serait ressortir en temps voulu, parce que l’homme concéda que Calisto ne se maîtrisait pas. Une défense qui pourrait se tenir, vu que les mots étaient sortis de l’agent fédéral en premier lieu.

    « Edward Livingston. Professeur à l’institut. Merci de l’intérêt porter à mes jambes, j’apprécie. Mais si Monsieur Del Alba démontre une véritable non maîtrise, comme vous le suggérer, j’ose imaginer que vous aurez prit les mesures nécessaires. »

    Le ton était parfaitement courtois, et sans le moindre sous entendu. Mais ce genre de phrase avait tout son sens pour Livingston, et cela serait démontrer en temps voulu. La porte fini par s’ouvrir pour laisser entrer l’accusé et ses deux gardiens. Le mutants était muni d’une camisole permettant à ses ailes de rester en place. Une mesure qui aurait donné envie de sourire, mais Edward trouva le moyen de s’en dispenser. Ce n’était pas le fait que Calisto soit tout entraver qui le faisait sourire, quoique cela était un juste retour des choses vu le temps qu’il perdait ici. Ce qui était important c’est que si on a prit de telles mesures c’est qu’il n’est plus à démontrer que Calisto ne maitrise rien. Même eux s’en sont rendu compte, il y avait moyen de jouer là-dessus. Le professeur ne prit pas la peine de saluer Calisto, par contre il vit très bien un des gardien désigner ses pieds. Edward lui lança un regard interrogatif en retour, l’air de ne pas comprendre où il voulait en venir. Ce n’est qu’une foi l’élève assis, qu’Edward vira ses pieds pour prendre une posture un peu plus normal sur sa chaise, pendant que l’agent spécial reprenait.

    De manière très protocolaire, mais malheureusement obligatoire, l’homme expliqua ce qui pesait sur Calisto. Edward eu en main, les déclarations qu’il nota au même nom. L’appel qui avait été transmit, et ensuite sa déposition faite devant un agent. La première chose qu’Edward chercha fut un élément n’allant pas avec le reste. Describilisé le seul témoin ayant poser une déclaration pouvait être une bonne chose. Le temps qu’il prenait pour lire consciencement le bilan des opérations, c’est Calisto qui prit un soin tout particulier à prendre la parole. Quand on arrête une personne et qu’on lui dit qu’il peut garder le silence… c’était quoi la notion qui n’était pas claire ?

    La défense de Calisto ? Charger Max en lui faisant porter le chapeau. Oh bien sur, il disait bien vouloir admettre qu’il était responsable de certaine chose – première et monumentale erreur – mais que tout cela n’avait été la faute que de Max. C’est quoi déjà qu’on leur apprenait à l’école ? La solidarité ? Ah, bin il avait de certaine lacune, en plus de faire perdre un temps précieux à Livingston. C’était pas gagné. En plus il se croyait dans une de ses emissions télé, ou on faisait des expertise sur tout et sur rien pour démontrer telle ou telle chose. Comme si on allait dépêcher une équipe de scientifique, alors qu’il s’agissait d’une simple barrière cassée. Est-ce que Calisto imaginait ce que ça coutait à l’état d’envoyer ce genre d’individus sur une scène, on ne le dépêche pas pour une barrière, alors que y a même pas le moindre meurtre. Mais passons.

    « Pour les chefs d’accusation concernant Monsieur Del Alba, l’utilisation de pouvoir parait légitime. Bien que j’aimerai aborder quelques points dans un instant. Mais pour la dégradation de bien public, cela me parait un peu moins justifier. Premièrement, Monsieur Del Alba dément cette affirmation. Mais comme il serait ridicule de ne croire que sa parole, je me réfère à vos document. Le témoin ne dit pas avoir vu Monsieur Del Alba casser la barrière mains précise qu’il était assez proche pour le faire, ce qui n’est absolument pas pareil que le fait de l’avoir vu faire. »

    Accuser quelqu’un sous le témoignage d’une seule personne qui ne faisait que supposer des choses étaient quelque peu caduc selon lui. Maisn on pouvait lui apporter des preuves prouvant que c’était bien Calisto, au quel cas, il attaquerait le problème sous un angle différent qu’il avait déjà en tête.

    « Pour l’utilisation des pouvoirs de Monsieur Del Alba, tout semble résulter d’un mauvais contour de circonstance. Il avait prit soin de les cacher, ne pouvant pas s’en séparer comme il l’entendrait, sur commande. L’utilisation de ses pouvoirs voudrait dire qu’il s’est servit de ses ailes pour s’envoler, pour frapper, ou pour quelque chose d’autre. Ce dont personne ne se plains aujourd’hui, à priori. Maintenant Monsieur, vous avez été le premier à m’avertir de la maladresse dont pouvait faire preuve Monsieur Del Alba, et vous semblez avoir prit le mesure nécessaire pour éviter tout problème. Mais vous semblez convenir que tout cela n’est pas voulu. Il n’aurait pas fini au sol, son manteau ne se serait pas déchirer, et ses ailes ne se seraient pas échapper. De ce fait rien n’a été fait dans l’intention formelle de nuire. »

    Le but n’était pas de virer tous les chefs d’accusation – enfin, si, mais pas au premier abords- mais juste de prouver que Calisto était juste un mutant avec des ailes et une cervelle de piaf. Ca devait être une sorte de seconde mutation chez lui, d’ailleurs. Que tout ce qui s’était produit était juste à cause de sa maladresse et la connerie dont il peut faire preuve dans ses paroles qui aurait poussé Max à bout. Le tout était d’amener tout cela doucement mais surement. Qui à dit que Livingston défendrait Calisto en le faisant passer pour l’enfant de chœur intelligent qu’il n’était pas ?!
Revenir en haut Aller en bas
Eddison Pierce

Eddison Pierce
Mutant de niveau 2
Chef de projet néo-Arme X


Nombre de messages : 47
Date d'inscription : 05/08/2008
Localisation : Roosevelt Building
Clan : Fédéraux
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : Métamorphe - peut reproduire les schémas psys et duper les télépathes de niveau 2 sans souci...
Profession : Responsable du projet Arme X
Points de rp : 31

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptySam 6 Nov - 20:14

    (Calisto, fais attention à ne pas prendre pour acquis ce que j’évoque en narration : le témoignage du gardien comme la transcription de l’appel téléphonique du gardien sont des documents écrits qui ont été remis à Edward. Alors effectivement tu peux en prendre connaissance, mais pour en faire prendre connaissance à ton personnage il faut que cela soit mentionné dans ton post. Merci de faire attention ^^)

    L’agent Flaversham fut salué poliment par l’homme qui serait chargé de défendre Calisto, et il le remercia de porter un tel intérêt à ses jambes. En fait d’intérêt, il était juste question de tenue correcte, mais il n’avait pas besoin de le savoir, même s’il était clair que la maladresse du suspect aurait pu réussir à l’estourbir sans que personne n’y puisse rien…

    Enchanté, M. Livingston. Les mesures nécessaires ont effectivement été prises pour qu’il ne se blesse pas lui-même et qu’il ne blesse aucun des agents chargés de sa surveillance…

    La camisole renforcée était une belle invention et permettait de régler le problème des ailes en évitant de faire 30 tours de scotch autour du torse de Calisto pour l’empêcher de les bouger. Et puis l’avantage de la camisole, c’est qu’elle permettait également d’immobiliser les bras sans avoir à utiliser de menottes en plus d’être très difficile à retirer.

    Calisto finit par être amené dans la pièce et installé sur la chaise aux côtés d’Edward, puisque ce dernier assurerait sa défense. L’adolescent finit par nier le tout en bloc, avant de choisir une ligne de défense pas si étonnante que cela dans la bouche d’un coupable : charger comme une mule celui qui avait été arrêté avec lui pour paraître plus innocent. Flaversham resta ensuite bouche bée lorsque l’adolescent suggéra une expertise scientifique sur la barrière, avant de parvenir à fermer de nouveau sa bouche en songeant que décidément, les séries du genre des Experts avaient vraiment un peu trop tendance à laisser croire aux gens que la police scientifique servait à régler des problèmes aussi insignifiants que des problèmes de barrière. Pff, comme si les Fédéraux gâchaient de l’argent de cette manière.

    M. Del Alba, estimez-vous que « cacher sa mutation » - pour reprendre vos paroles – implique de l’évoquer en termes très clair et en présence de personnes que vous ne connaissez pas et qui n’ont peut-être aucunement envie de savoir si oui ou non vous êtes mutant pour mener à bien une conversation ?

    Ce fut au tour d’Edward de reprendre la parole, qui estima que l’utilisation de pouvoir était légitime, précisant qu’il développerait ce point dans peu de temps. Il précisa également que pour ce qui était du bris de la barrière, Calisto le démentait.

    Sauf votre respect M. Livingston, j’ai un peu de mal à concevoir le sérieux du démenti de cette accusation après avoir entendu le récit de la manière dont il « dissimulait » sa mutation…

    Edward concéda qu’il serait stupide de considérer simplement le témoignage de Calisto, et se référa au témoignage de l’homme qui avait averti les autorités qui ne faisait qu’expliquer que l’adolescent s’était trouvé suffisamment proche de la barrière pour la briser mais n’indiquait à aucun moment qu’il l’avait vu faire.

    Avant sa rencontre avec ce mutant, la barrière était en un seul morceau et connaissait un usage paisible dans le parc où elle avait été fixée. Pour déterminer si la destruction était volontaire ou si elle ne relevait que d’une maladresse, les bandes de vidéo surveillance sont en train d’être examinées par nos techniciens. Nous serons alors fixés…

    Edward se focalisa ensuite sur l’utilisation du pouvoir et entama un cheminement de pensée destiné à convaincre Flaversham que l’utilisation de pouvoir n’en était pas réellement une puisque Calisto n’avait pas intentionnellement cherché à les utiliser et que le tout résultait de sa maladresse.

    Aux yeux de personnes non habituées à côtoyer des mutants, voir jaillir des ailes d’un seul coup lorsqu’une personne est mise sous le coup d’une arrestation revient à sortir une arme. Ca peut prêter à sourire puisque votre métier vous fait côtoyer des mutants, mais pensez-vous qu’il puisse être possible d’être maladroit au point d’être inconscient du danger que l’on fait subir aux personnes en présence ? Heureusement que les hommes chargés de cette interpellation étaient des professionnels, parce que si la police locale s’était trouvée sur les lieux, je ne suis pas certain que M. Del Alba serait encore là pour déclarer que tout est de la faute du second adolescent interpelé…

    Son ton était calme et courtois. Il croyait fermement à l’inconscience de Calisto, mais ne soupçonnait pas que cela pouvait être au point de le faire agir de manière aussi stupide dans le cadre d’une situation sérieuse.

    Egalement, de la même manière qu’un homme armé brandissant une arme est un danger pour ceux qui se trouvent autour de lui, un mutant incapable de maîtriser son pouvoir est également un danger lorsque ses ailes peuvent atteindre des représentants des forces de l’ordre. L'intention n'était peut-être pas là, mais l'acte en lui-même a indéniablement mis en danger des vies. Mais je vous laisserais néanmoins développer votre ligne de défense, si vous estimez réellement qu’un tel taux de maladresse puisse être atteint par un individu de l’âge de M. Del Alba…

    Venant d’un mutant de 16 ans, on pouvait admettre la thèse du non-contrôle total. Mais de la part d’un individu de 20 ans, c’était déjà nettement moins recevable et cela ne convaincrait aucun jury…

    Si l’intention de nuire n’était pas là, pourquoi avoir admis être responsable de tout ce qui lui était reproché ? La maladresse peut être admise mais tout de même pas à ce point, M. Livingston…

    Flaversham voulait bien être objectif, mais pour lui faire avaler cet argument il faudrait vraiment y mettre le paquet. Et pour le moment, l’agent restait on ne pouvait plus sceptique.
Revenir en haut Aller en bas
Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 213
Date d'inscription : 04/08/2010
Localisation : Sur un radeau sans océan, sur une planète sans Univers.
Clan : Xmen
Age du personnage : 20 Ans
Pouvoirs : Voler (avec deux grandes ailes dans le dos) / Projection de plumes tranchantes comme des couteaux.
Profession : -Étudiant
Points de rp : 221

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyDim 7 Nov - 13:22

[HJ: OK désolé j'ai oublié de préciser qu'il regardait la copie]

* Pour ne pas me blesser... ahaha... J'ai le dos en compote...*

L'Espagnol riva ses yeux dans ceux de l'agent puis de Livingston; comme il n'était pas anglais, il ne saisissait pas toutes les bribes d'ironie concernant sa maladresse, la fluctuation de l'accent était une chose que Calisto ne maîtrisait pas vraiment, dans sa langue non plus parfois d'ailleurs. Le mutant ne dit rien de plus jusqu'à ce que l'homme lui parle de nouveau, ne bronchant pas, le regard finalement posé sur le mur d'en face. Il se demandait si Maximilian était derrière et si on l'interrogeait aussi! Ce dernier avait été tellement fâché qu'il allait sans doute l'accuser de tout, il allait passer des jours voir des semaines dans sa cellule... Cette idée le faisait déprimer, le jeune homme se mit soudain à haïr l'agent et ses paroles polies mais assassines... Ce dernier devait prendre un plaisir incommensurable à l'attacher de la sorte puis à lui dire tous ces mots pour le faire plonger. Il n'y avait pas eu mort d'hommes à la fin! Dans la rue on réglait ça en mettant l'individu à mal, c'était terrible mais au moins après on n'en parlait plus au lieu de le mettre derrière des barreaux dans une cellule insalubre. Le Mallorquin ne répondit que lorsqu'on s'adressa à lui.

-J'étais énervé d'être accusé à tort pour la barrière, et j'ai juste dis à Maximilian " et voilà, c'est toujours comme ça, fiché d'avance", je sous entendais en premier lieu le fichage des "jeunes délinquants". Le parti prix contre eux, même si c'est vrai que je voulais aussi faire passer le message sur les mutants... Je n'ai pas réfléchi, j'étais tellement en colère! C'est après que tout à dégénéré. D'ailleurs le témoin dit-Calisto relu les quelques mots écrits en se tordant le cou pour ne pas se tromper en achevant sa phrase.- qu'il n'avait pas l'intention de nous "embêter" plus, juste que ça l'enquiquinait de devoir réparer la barrière... Il n'a décidé de nous dénoncer que quand je me suis pris un poing dans la figure. D'ailleurs... Comme je vous l'ai déjà dit! Je n'ai pas sorti mes ailes, c'est la veste qui a craqué quand je suis tombé pour la seconde fois.

Maintenant il n'y avait plus rien à dire. Le jeune homme n'aimait pas que l'on joue sur sa maladresse comme le faisait Edward pour essayer de le sauver, le faisant passer pour un idiot, ce qu'il était sûrement au fond mais bon.

*Une arme?!! Mais il doit tirer sur tous les moineaux qui passent dans les jardins publics si des ailes font office d'arme...*

Le Mallorquin préféra toutefois se taire pour ne pas aggraver la situation; il avait mal au dos, ses épaules le faisaient terriblement souffrir et il commençait à devenir claustrophobe. Laissant les deux hommes parler de son cas, se déconnectant à moitié, le jeune mutant rêvassait un peu comme pour ne pas penser à la douleur qui lui vrillait tout le corps et l'âme aussi par la même occasion. Il n'avait vraiment pas l'intention d'intervenir mais s'il ne saisissait pas la plupart de l'ironie le concernant -heureusement d'ailleurs, le pauvre aurait été totalement détruit sinon- il comprit le sous entendu concernant "il ne serait plus là pour dire que tout est la faute de l'autre adolescent".

-J'ai jamais dis que tout était de sa faute, au contraire! Mais je ne vais quand même pas m'attribuer un coup de poing lancé en pleine figure non plus hein.

Nan mais sérieusement il écoutait ce qu'il disait ou quoi? Déjà sa veste avait craqué puis il avait dit avoir mérité le poing de Maximilian. Au pire si la police ne s'en étaient pas mêlée, les deux garçons se seraient forcément retrouvé puis sans doute battu; il y aurait eu des coups, du sang, des plumes partout et peut-être un doigt téléporté en moins pour Maximilian mais au moins le jeune homme serait dehors! La force des coups il connaissait et ne la craignait nullement après être passé sous les poings de son père... Mais les mots, c'était si dur! Si cruel... Et l'enfermement!

Le jeune homme repartit dans ses rêves, cherchant au coin du mur un bout de ciel invisible qu'il essayait de deviner. Calisto aimerait tant s'envoler et ne jamais ré-atterrir sur cette terre viciée et pourrie...
Revenir en haut Aller en bas
Edward Livingston

Edward Livingston
Humain

Nombre de messages : 261
Date d'inscription : 17/04/2010
Localisation : New York
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : aucun
Profession : Détective (a son compte,peut aider la police ou Mars investigation)
Prof à l'institut Xavier
Points de rp : 231

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptySam 13 Nov - 21:22

    La maladresse dont pouvait faire preuve Calisto n’était pas vraiment l’argument qui serait dur de prouver. Après tout si les fédéraux avait estimer qu’il était dangereux, au lieu de le juger maladroit, les mesures prisent n’aurait pas été une simple camisole. On l’aurait sûrement enfermé quelque part, plutôt que risquer de le faire sortir dans des bureau ou tout le monde pouvait y avoir accès. Une action qui prouvait que l’agent face à Livingston n’était pas seulement un patin aux mains de supérieurs. Il n’avait pas prit la décision de traiter Calisto comme un mutant dangereux avec tout ce que cela impliquait, mais il avait eu la présence d’esprit de voir les choses telles qu’elles étaient.

    Ce qui fut amusant, c’est que l’agent fédéral et Livingston eurent un peu près la même pensée pour ce qui touchait à la demande d’expertise scientifique de Calisto. Pas besoin de lire dans les pensées pour savoir cela, il suffisait d’observer leurs réactions à tous les deux. Sûrement trop visible, de la part d’Edward, juste pour faire comprendre à Calisto la connerie de cette demande. Une expertise pour une barrière… Pas la peine de revenir là-dessus. Personne n’y fit référence, mais l’agent reprit bien vite la parole à l’intention de Calisto, pour lui demander si cacher sa mutation revenait à parler de cela ouvertement.

    Calisto prit la décision de répondre et ce fut vraiment stupide. Peut être que son explication ne partait pas trop mal, mais c’était tellement con de venir à dire que, oui, monsieur avait voulu passer un message en parlant de fichage. Ca doit être à ce moment là qu’Edward songea qu’il avait les qualifications pour le sortir de là. Mais qu’à force de l’écouter, il était important de signifier qu’il avait peu de chance d’y arriver tellement Calisto prenait un malin plaisir à s’enfoncer tout seul. Edward n’avait jamais été quelqu’un de foncièrement vulgaire, bien que le ton qu’il pouvait employer valait bien des insultes des fois. Mais là, la seule répliquer qui lui venait à l’esprit était aussi tribal et peu réfléchi qu’un « Mais ferme ta gueule ! ». Bien évidemment ce n’était pas le genre de chose à dire, alors il se contenta d’un soupire qui, de manière plus polie, voulait dire la même chose.

    Quelle ligne de défense il pouvait bien entamer si Calisto prenait les arguments qu’il prévoyaient pour ensuite les réduire à néant avec des phrases aussi connes que : c’est vrai que je voulait faire passer un message. Ce qui signifiait bien qu’il avait fait les choses sciemment, et en pleine conscience de son jugement. Dire, par la suite, qu’il était énervé et qu’il n’avait pas réfléchie ne sauvait rien à l’affaire. Il avait parler de fichage en étant conscient et en voulant sous entendre leur statut de mutant respectif. Qu’est ce que vous voulez faire après un tel discours, franchement ? La meilleure chose qu’Edward avait à faire était sûrement de laisser calisto ici, et de rentrer chez lui, parce qu’il ne voyait pas ce qu’il pouvait. Si il n’était pas du genre à baisser les bras et à toujours trouver une solution, là il devait faire face à une putain de mauvaise volonté ou un putain de manque de réflexion de la part d’un élève, et les choses devenaient pratiquement impossible. Y a des jours ou il se demandaient pourquoi il perdait son temps avec des élèves qui ne donnerait jamais rien. Et ce genre de raisonnement lui traversait d’autant plus l’esprit quand il voyait des personnes comme Calisto !

    Pourtant son argument il l’avait eu en main. Jouer sur le fait que le fichage n’était pas légale, et que quelqu’un de logique ne s’en servirait pas pour faire passer un message, qu’il était tout à fait possible de dire qu’il l’avait dit en songeant délinquance puisque il ne pouvait pas faire référence à quelque chose de légalement inexistant. Crédible ou pas, cet argument aurait eu de la valeur, et ça il n’en doutait pas une seule seconde. Mais maintenant tout avait été foutu en l’air, parce qu’il avouait l’avoir dit pour faire passer un message. Cet argument, bon à la base, ne valait strictement plus rien. Et là, Edward qui n’avait déjà pas beaucoup d’argument en faveur de Calisto se trouvait sans rien.

    « Sauf votre respect M. Livingston, j’ai un peu de mal à concevoir le sérieux du démenti de cette accusation après avoir entendu le récit de la manière dont il « dissimulait » sa mutation… »
    « Là tout de suite… Edward s’adossa à sa chaise et mit sa tête en appuie sur une de ses mains dont le coude était sur l’accoudoir de sa chaise. J’avoue avoir du mal à comprendre un tas de chose dans la manière dont il a de tout faire… »

    A priori ce n’était pas fait pour aider Calisto. En même temps, il s’enfonçait très bien tout seul, sans une remarque de plus ou de moins de la part de Livingston. En ce qui concernait la barrière, Edward ne pouvait rien dire, étant donné que tout allait dépendre d’une vidéo qui finirai bien par tomber à un moment ou à un autre. De ce fait, Edward n’annonça rien et laissa poursuivre l’agent fédéral qui expliqua que sortir des ailes, même de manière involontaire, était vu comme un danger pour les gens qui n’étaient pas habitué. Bon, ça fallait s’y attendre. Notons, dans les paroles de l’agent, le bien fondé des entraînement spécifique à l’équipe qui était intervenu, capable de faire la distinction sans tirer à vue. Amen.

    L’agent lui laissa donc le loisir d’orienter sa défense sur la maladresse de Calisto, mais il doutait clairement que cela puisse être au point de tout justifier. Vraiment ? Pourtant ça faisait de moins en moins de doute. Il le laissa finir, s’infligea la désagréable épreuve d’écouter une fois de plus les paroles de Calisto, et dès qu’il fut en mesure d’en placer une, il commença.

    « Je ne compte pas basé la défense de Monsieur Del Alba sur uniquement sur sa maladresse mais, également, sur le manque de jugement dont il peut faire preuve et le manque évitant de capacité à réfléchir. Ce qui ne me semble plus à prouver étant donné les interventions qu’il est capable de nous infliger à vous et à moi.

    Non seulement il fait preuve d’une maladresse physique par l’absence de maîtrise de sa mutation, et de ses mauvais vêtements si on en croit sa version des faits. Mais en plus de cela il fait preuve d’une maladresse intellectuelle l’empêchant de réfléchir correctement aux conséquences de ce qu’il fait et dit.

    Si vous voulez mon avis sa place est plus dans un établissement pour personne diminué sur un point de vue de l’intelligence, plutôt que dans une prison. Car il va de soit, à l’écouter que rien n’a été provoquer volontairement. Il agit sur le coup de la colère, ne réfléchie pas à ce qu’il dit, balance des truc pour en sous entendre d’autres, parce que ça lui parait être bien sur le coup. Ce qui, évidemment, ne l’ai pas. Mais comme il est incapable de raisonner normalement… »
Revenir en haut Aller en bas
Eddison Pierce

Eddison Pierce
Mutant de niveau 2
Chef de projet néo-Arme X


Nombre de messages : 47
Date d'inscription : 05/08/2008
Localisation : Roosevelt Building
Clan : Fédéraux
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : Métamorphe - peut reproduire les schémas psys et duper les télépathes de niveau 2 sans souci...
Profession : Responsable du projet Arme X
Points de rp : 31

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyDim 14 Nov - 16:44

    ( Calisto, ta première ligne n’a pas lieu d’être puisqu’elle concerne une chose dite avant ton entrée dans la pièce. Merci de vraiment faire attention à ce qui est écrit…)

    Ce qui confortait Flaversham dans la certitude qu’il ne faisait qu’appliquer strictement et objectivement la loi, c’était que chaque assassin ou terroriste balancé dans une cellule à Alcatraz était un malade de moins qui ôterait la vie à des innocents. Cette certitude s’appliquait aussi bien aux voleurs qu’aux assassins, et aux mutants comme ceux qui accompagnaient Magnéto dans ses actes inacceptables. Alors effectivement, le mutant qui se tenait devant lui et qui était engoncé pitoyablement dans une camisole bricolée pour l’occasion n’avait absolument pas le profil de ces gens qui finissaient généralement en cellule après un procès surmédiatisé. Mais il ne fallait pas nécessairement avoir une carrure d’athlète et une tête de tueur pour être un coupable, et l’air de chien battu qu’affichait ce mutant ne changerait rien à ce qui lui était reproché.

    Calisto avait choisi de répondre à l’agent Flaversham. Il expliqua qu’il n’avait parlé de fichage que pour parler des délinquants, mais également pour faire passer un message concernant les mutants. Flaversham marqua un temps d’arrêt, le regard fixé sur Calisto et la bouche légèrement entrouverte comme si sa machoire s’était bloquée pour une raison inconnue. Il avoua ensuite qu’il n’avait pas réfléchi, et proposa une version haute en couleur de ce qu’il s’était passé selon lui. Flaversham secoua la tête avant de reprendre la parole :

    Je ne suis pas certain d’avoir lu la même chose que vous, M. Del Alba. Carl B. n’a pas prévenu les autorités pour ne pas avoir à réparer une barrière et aller faire une sieste dans un coin, mais bel et bien parce qu’il y avait deux mutants qui étaient sur le point d’en venir aux mains. Avant que vous ne vous mettiez en tête de déformer la vérité de nouveau en affirmant qu’il n’avait aucune certitudes de votre statut de mutant, je me permettrais juste de vous rappeler vos insinuations à ce sujet concernant le « message que vous souhaitiez faire passer », et également concernant le fait que tout jeune mutant scolarisé à l’Institut est potentiellement est danger du fait de la non-maîtrise de ses pouvoirs.

    Un agent en costume entra dans la pièce pour remettre un document à Flaversham, et celui-ci en prit rapidement connaissance avant d’en tendre une copie à Edward :

    Citation :
    Inspecteur Robyn Lucia Caldlow, matricule 46664, district de Manhattan. Arrivée sur les lieux avec ma nièce pour profiter d’une journée de congé. Croisé un adolescent sympathique avec lequel la discussion s’engagea naturellement jusqu’à ce qu’une barrière cède alors qu’il était simplement appuyé contre elle. Ma nièce Emily Maureen Carter, 7 ans et demi, est allée trouver un employé du zoo et est revenue en compagnie de Max, le second adolescent. L’employé du zoo est devenu progressivement antipathique à mesure des insinuations évoquant la mutation et le traitement réservé aux mutants formulées par Calisto. Notez également que l’employé du zoo s’est montré d’emblée soupçonneux à l’égard des deux adolescents, ce qui ne les a pas vraiment enchantés. A juste titre, d’ailleurs. Max a essayé de faire stopper les insinuations sur leur mutation commune, mais… enfin je suis sensée être objective, mais je me demande quand même si Calisto comprenait réellement qu’évoquer sa mutation face à des inconnus pouvait lui valoir ce type d’ennuis.

    Toujours est-il qu’une bagarre s’est engagée entre eux. Sans pouvoirs. Il n’y aura eu qu’une seule utilisation de pouvoir peu avant que vous n’interveniez… Si je peux me permettre de conclure par un avis personnel : il n’y avait pas de quoi ameuter un commando pour une bagarre entre adolescents.

    Le témoignage de l’Inspecteur Caldlow, tout juste retranscrit. Un second témoin reconnaît sous serment que M. Del Alba employait des méthodes de communication douteuses. Pourquoi faire passer de telles insinuations sur les mutants et vous attirer sciemment de tels ennuis ? Si ce sont les ennuis que vous cherchiez, vous les avez clairement trouvés…

    Flaversham tacha d’ignorer la remarque insolente de Calisto et reporta son attention son Edward qui semblait véritablement dépité de se trouver à cet endroit précis, un peu comme s’il aurait largement préféré s’adonner à n’importe quelle autre activité que celle qui consistait à remettre un danger public dans la nature. Flaversham tacha également de ne pas rire lorsque Edward affirma avoir du mal à comprendre tout ce que Calisto pouvait faire, mais un sourire ironique étira néanmoins ses lèvres. Edward finit d’ailleurs par préciser qu’il ne baserait pas sa défense uniquement sur la maladresse de Calisto, mais également sur son manque de jugement manifeste et sur son manque de capacités intellectuelles. Flaversham acquiesça simplement lorsque le détective conclut que cela n’était plus à prouver compte-tenu de la manière qu’avec Calisto de saborder lui-même son propre navire. Edward signala sa maladresse physique, sa maladresse intellectuelle, et conclut que sa place aurait davantage été dans un établissement pour attardés que dans une prison.

    Sans mauvais humour, M. Del Alba inflige un sacré coup à la réputation de l’Institut Xavier… Pour ceux qui par hasard croyaient encore naïvement qu’il s’agissait d’une école pour surdoués, là il n’est plus possible de douter du fait que ce n’est rien d’autre qu’une couverture destinée à cacher autre chose…

    Vu les frasques de Calisto, il était impossible de penser qu'il était surdoué en quelque domaine qui soit... Pour ce qui était de l’établissement spécialisé, il faudrait faire intervenir des psys, et cela n’enchantait que moyennement Flaversham parce que ces abrutis étaient capables de convaincre un jury de voter l’acquittement d’un tueur en série juste parce que sa grande sœur l’avait obligé à se déguiser en fille dans sa jeunesse, et que du coup ça justifiait qu’il ait assassiné froidement 9 femmes pendant leur sommeil… Cela dit, les méthodes d’Edward laissaient l’agent perplexe parce qu’il était sensé défendre son élève, mais comme son élève débitait les pires stupidités ça devenait de fait compliqué de conserver les méthodes traditionnelles.
Revenir en haut Aller en bas
Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 213
Date d'inscription : 04/08/2010
Localisation : Sur un radeau sans océan, sur une planète sans Univers.
Clan : Xmen
Age du personnage : 20 Ans
Pouvoirs : Voler (avec deux grandes ailes dans le dos) / Projection de plumes tranchantes comme des couteaux.
Profession : -Étudiant
Points de rp : 221

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyDim 14 Nov - 18:43

[HJ: je ne sais pas ce que j'ai avec ce topic... désolée Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] 923997 ]

Calisto n'en croyait pas ses yeux, il jeta un regard courroucé à Edward puis à l'agent, ces deux là avaient l'air d'être d'accord sur sa "stupidité" notoire. En plus il n'écoutait pas ce qu'il disait. Les yeux rivés sur le mur d'en face, le mutant ne disait plus rien tout à coup. Ces deux là se complaisaient vraiment à lui faire du mal! Un agent entra et remit un document au tyran qui était assis en face du jeune homme puis la feuille fut passée à l'avocat. Calisto ne put rien lire puisque c'était entre les mains d'Edward, et pas sûr que ça l'intéresse vraiment sur le coup... Il préférait presque être dans sa cellule affreuse qu'ici; à être descendu en flèche. L'humiliation était complète pour le jeune homme qui pensait avoir trouvé son foyer à l'école de Charles Xavier. Maintenant ils se passaient le mot pour dire que sa place était dans un endroit pour les attardés puis qu'il ternissait la réputation de son véritable foyer. Bon il y avait pire que son "crime" non?! Ils allaient s'acharner longtemps comme ça? D'accord, l'Espagnol avait fait une énorme bêtise, mais de là à l'attaquer ainsi! Il guetta les réactions de l'agent pendant un moment puis celles d'Edward, comprenant finalement qu'on lui posait réellement une question cette fois.

Le fait est qu'il avait agit sous la colère d'être ainsi traité par l'agent du zoo... Et que maintenant il avait été trop honnête en avouant ses torts; le jeune homme se rendait compte qu'il aurait simplement du stipuler le message sous jacent concernant le fichage des jeunes délinquants, oui mais ce n'était ni un menteur, ni quelqu'un qui ne s'assumait pas-et pourtant il y en avait du boulot avec toutes ses frasques mais droit jusqu'au bout, il finissait pas empirer la chose.- Aujourd'hui il était fatigué, avait mal au dos et haïssait particulièrement ces deux là qui le descendaient à tour de rôle. Ce n'était pas une question de comparaison avec ce qu'il avait vécu chez lui, c'était différent! Le jeune homme avait cru que sa vie serait normale maintenant, enfin à peu près, alors qu'avant, n'ayant rien connu de mieux, c'était cela sa logique de vie... Les coups, les insultes, forcément, ça choquait moins quand c'était votre quotidien que lorsque vous aviez eu le temps de vous apercevoir, comme maintenant que vous aviez beaucoup de choses à perdre. Haussant les épaules, le mutant préféra donc garder la bouche close, se contentant d'envoyer un regard particulièrement furieux à Edward, drapé dans une dignité douloureuse bafouée par les deux hommes qui se renvoyaient la balle.

Il avait le droit de le descendre comme ça l'agent? La dernière réplique énerva particulièrement l'Espagnol qui prit un soin tout particulier à se contrôler pour ne pas lui sauter à la gorge. Il fallait qu'il se retienne et se contrôle sinon ça allait mal finir. Si ça se trouve toutes ces mauvaises paroles étaient prononcées à son encontre pour le tester et voir s'il était dangereux?! Dans ce cas mieux valait bien se comporter, le mutant se contenta d'un regard princier et glacial envers l'argent, croisant les bras et semblant demander s'il en avait d'autres de belles comme ça. Il aurait aimer répondre, se défendre mais mieux valait pas essayer de parler, c'était ce qui lui causait le plus d'ennuis ces temps ci. Le jeune homme ne voulait pas non plus répondre pour le fichage, il avait déjà dis qu'il avait agit comme ça par énervement, parce que l'autre l'accusait injustement pour sa stupide barrière. A bien y réfléchir il n'était même plus certain d'avoir pensé au fichage des mutants en disant ces mots criminels à Maximilian, qui sait? Il perdait un peu la tête dans cet endroit fermé, posté entre deux hommes qui ne savaient rien de lui mais s'amusaient à le juger. Son regard se porta une nouvelle fois sur le mur blanc d'en face, comme s'il le trouvait plus intéressant qu'Edward et l'agent. Mieux valait se barrer d'ici, retrouver son Espagne pauvre mais chaleureuse ou le soleil au moins était généreux. Sa famille n'avait rien gagné en venant ici, et lui non plus en allant à l'école de surdoués... Malgré lui l'idée émise par les deux hommes grimpait dans sa tête. Fanfaron Calisto avait l'air de l'être mais au fond il manquait cruellement de confiance en soi et avait beau essayer de se rire de Livingston et de l'agent, tout cela rentrait dans son esprit et s'ancrait profondément dans sa mémoire. Il ne méritait pas d'être dans cette formidable école... Et ferait mieux de prendre ce foutu vaccin, qu'on ne lui casse plus les pieds avec ses ailes tiens, et qu'elles ne l'embêtent plus non plus par la même occasion! Mais quelque chose l'empêchait de proposer cette alternative, peut-être parce qu'au fond Calisto savait que sa mutation n'était pas l'unique problème et que ça ne résolverait pas tout? Ou que voler méritait tout ça...
Revenir en haut Aller en bas
Edward Livingston

Edward Livingston
Humain

Nombre de messages : 261
Date d'inscription : 17/04/2010
Localisation : New York
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : aucun
Profession : Détective (a son compte,peut aider la police ou Mars investigation)
Prof à l'institut Xavier
Points de rp : 231

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyMar 23 Nov - 6:25

    S’était à prévoir, l’inspecteur était loin d’être le dernier des abrutis. Il n’avait pas mit longtemps à faire référence à ce qu’avait dit Calisto, un peu plus tôt, à savoir que celui-ci avait avoué vouloir faire passer un message par le biais du « fichage ». Edward n’en revenait toujours pas que Calisto est pu avouer une connerie pareille, alors qu’il aurait été tellement facile de jouer sur le fait qu’il avait juste voulu parler de fichage de délinquant. Deux secondes, une phrase de plus et il avait tout foutu en l’air. L’agent qui était avec eux avait tout intérêt à rebondir dessus pour que cela ne puisse plus servir d’excuse vu que Del Alba avait avoué utiliser ses termes pour des raisons précises. Sérieusement, est ce qu’il y avait pas un truc qui autorisait Edward à le laisser dans sa cellule ?

    De toute façon, Edward avait comprit que tout était foutu, en voyant la mâchoire de l’agent se figer un petit instant au dire de Calisto. A croire que, même un agent censé resté stoïque, pouvait être impressionné par la manière dont un type pouvait se tirer, en un seul coup, une balle dans chaque pied. Impressionnant. Pas vraiment dans le bon sens du terme. Bref, Edward prit le parti de ne pas revenir la dessus, parce qu’il n’y avait absolument rien à tirer de ce genre de révélation, qui servait surtout à l’enfoncer plus qu’autre chose. Une nouvelle personne entra pour déposer quelque chose et, bien vite, Edward eu un nouveau témoignage entre les mains. Une certaine Robyn Caldlow, qui était inspecteur pour la police de Manhattan.

    Edward prit compte de ces nouvelles informations, qui lui en apprenait encore un peu plus sur ce qui avait pu se passer au zoo car, rappelons, qu’il n’y était pas. Pendant qu’il lisait, l’agent lui annonça que, là encore, ça prouvait que Calisto employait des moyens de communication un peu trop douteuse. Edward releva la tête, quelque peu interloqué.

    « Personne n’en doute, vu qu’il l’avoue lui-même. »

    Ca servait à rien de tenter de le défendre sur ce terrain là, vu qu’il s’était enfoncé tout seul. La suite du discours de l’agent parlait du fait que Calisto cherchait sciemment les ennuis. Du moins il demandait comment il était possible de vouloir attirer des problèmes volontaires. Là, Edward balança la main dans un « Ah ! »… Un peu comme si il avait dit un « Ah, bin nous y voilà ». S’appuyant à nouveau contre son dossier, il reprit assez rapidement.

    « Pour tout le monde, parler de ce genre de chose implique forcément s’attirer des ennuis. En tout cas, pour toute personne arrivant à raisonner de manière tout à fait logique, comme ça semble être le cas pour le deuxième adolescent qui, selon les dire du dernier document, à tenter de faire taire Calisto de ses insinuations. On en revient donc au fait que Monsieur Del Alba, est incapable de réfléchir, de prendre les bonnes décisions. »

    L’agent alla plus loin, parlant du fait que Calisto ruinait la réputation de l’institut. Remarque qui, au passage, était assez déplacé pour quelqu’un sensé ne pas donner son avis sur ce genre de chose. L’institut gérait à sa manière, que cela plaise ou non. Puis finalement, l’agent charger de relater les faits annonça que l’institut ne pouvait guère passer pour une école pour surdoué, si toute fois quelqu’un y croyait encore. Notons là, le fait qu’il insultait à la fois Calsito de ne pas répondre au côté « surdoués », ce qui ne posait aucun problème à Edward. Mais il y voyait aussi une critique envers l’Institut ce qui, là, par contre, lui convenait beaucoup moins. Se penchant légèrement en avant, posant ainsi un coude sur la table et désignant l’homme qui lui faisait fasse d’un geste de la main assez vague, Edward reprit dès qu’il eu fini de parler.

    « Heureusement pour nous que plus personne ne croit à cette histoire d’école pour surdoués. Ou alors, c’est bien plus que de la naïveté qui serait présente chez la personne prête à croire ce genre de chose. Pour ce qui est de Monsieur Del Alba, il va de soit qu’il y a beaucoup de chose qui ne va pas, mais on est aussi là pour lui apprendre et c’est ce qu’on s’efforce de faire. Force est de constater qu’avec lui ça prend plus de temps qu’avec une personne normale. Cela dit, il ne semble pas être doué de mauvaise volonté. Reprenons le dernier témoignage, Monsieur Del Alba aurait cassé la barrière en s’appuyant dessus ce qui, au passage, laisse à douter de son bon état de base vu le gabarit de Monsieur. Cela dit, casser une barrière implique sûrement une chute, en se faisant entraîner par le mouvement, son premier réflexe aurait été de montrer sa mutation pour se rattraper. Chose qui n’a pas été faite, préférant sûrement se trouver au sol.

    Les mots et insinuation qu’il a pu faire, ne sont même plus à prouver. Mais ce n’était pas fait pour nuire, il a juste été incapable de réfléchir à ce qu’il disait ou faisait. Ca n’excuse rien, ça va de soit, mais ça ne mérite pas non plus de finir dans une cellule un certain lapse de temps, si ? »
Revenir en haut Aller en bas
Eddison Pierce

Eddison Pierce
Mutant de niveau 2
Chef de projet néo-Arme X


Nombre de messages : 47
Date d'inscription : 05/08/2008
Localisation : Roosevelt Building
Clan : Fédéraux
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : Métamorphe - peut reproduire les schémas psys et duper les télépathes de niveau 2 sans souci...
Profession : Responsable du projet Arme X
Points de rp : 31

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptySam 4 Déc - 23:01

    Le silence était une chose hautement appréciable, et surtout lorsqu’il n’était pas gâché par des déclarations complètement stupides formulées par un mutant à l’esprit lent. Flaversham appréciait doublement le silence ambiant parce qu’il n’était au final trouvé que par les réponses que pouvaient avancer Edward et qui n’avaient que peu de choses à voir avec les c*nneries que pouvait débiter Calisto à la seconde. D’ailleurs, il semblait visiblement calmé et se contentait de fixer l’agent avec des yeux ressemblant à ceux que pouvait avoir un merlan qui venait de se faire sortir de l’eau par un pêcheur… Qu’est-ce qu’il avait ce gosse à fixer Flaversham de cette manière ? C’était quoi son problème ?

    Flaversham tacha de faire abstraction du regard du poisson agonisant qui se tenait face à lui et reporta son attention sur Edward, qui lui donnait raison sur le fait que Calisto avait une manière particulière de communiquer et qu’en plus il l’avouait lui-même. C’était certain, et il était quand même étonnant de tomber sur un professeur qui ne fasse pas davantage preuve de mauvaise foi pour défendre l’un des mutants auxquels il faisait cours… Edward poursuivit en expliquant que si évoquer de manière aussi évidente la mutation était synonyme d’ennuis pour tout le monde, cela n’était pas le cas pour Calisto parce qu’il était incapable de raisonner de manière logique, qu’il ne pouvait pas non plus réfléchir et qu’il ne pouvait prendre les bonnes décisions au moment où il fallait les prendre. Jamais Flaversham n’avait du faire face à une « défense » de ce style qui lui facilitait à ce point les choses concernant un suspect… En tout cas, il apprécia l’honnêteté de l’homme qui lui faisait face et qui n’essayait même pas de balancer les excuses les plus bidons pour excuser les ennuis que l’adolescent s’était attirés.

    Edward se pencha finalement pour s’accouder à la table et avoua un certain soulagement concernant le fait que plus personne ne croyait à cette histoire d’école pour surdoués à moins d’être un gros naïf de base. Flaversham acquiesça en silence, laissant Edward poursuivre. Il concéda ensuite que même si pas mal de choses chez Calisto ne fonctionnaient pas, l’Institut était là pour lui apprendre les choses et que malheureusement cela prenait carrément plus de temps qu’avec les autres malgré sa bonne volonté manifeste. La suite du discours d’Edward fut également considérée par l’agent, puis ce dernier reprit la parole :

    Cette histoire de barrière n’est effectivement pas claire puisque tous les témoignages ne vont pas dans le même sens. Cela dit, le mauvais état de cette barrière n’a jamais été remis en doute par mes services, M. Livingston… - A la question de savoir si l’inconscience de Calisto pouvait suffire à l’envoyer dans une cellule pour un certain temps, l’agent sembla réfléchir un instant. – Cela suffit parfaitement à envoyer votre élève dans une cellule de manière préventive et pour quelques jours, conformément à ce que la Loi m’autorise à faire jusqu’à ce que soit faite toute la lumière sur cette affaire. Il va de soit que M. Del Alba aurait tout intérêt à apprendre à utiliser sa tête assez rapidement s’il ne souhaite pas finir dans une cellule pour de bon cette fois-ci, parce qu’être empoté une fois, ça attire l’indulgence parce que personne n’est blessé, mais lorsque cela se produit à plusieurs reprises en y mêlant une mutation bien visible, on est en droit de se demander s’il n’y aurait pas là une certaine tendance à la récidive…

    Sera donc porté au dossier le fait que M. Del Alba passera 24 heures de plus en cellule suivant une mesure de détention préventive jusqu’à ce que les bandes de sécurité du zoo soient remise en notre possession par la direction du zoo et qu’elles soient examinées par nos agents. A cette mesure s’ajoutera également 24 heures supplémentaires afin de laisser le temps à M. Del Alba de réfléchir sérieusement à la portée de ses actes et de présenter un témoignage écrit en gage de sa bonne foi…. Et bien évidemment, tout ceci sera inscrit dans son casier. – Flaversham marqua une courte pause avant de poursuivre. – Essayez de lui apprendre à utiliser davantage son cerveau pour réfléchir plutôt que pour formuler des insinuations qui ne trompent personne… Personne n’aime balancer des gosses en cellule, et pas même des mutants.

    Ca, c’était tout spécialement destinée à Calisto qui fusillait l’agent du regard depuis quelques minutes alors qu’il était entièrement responsable de ce qui lui arrivait, et que Flaversham et les autres agents n’étaient au courant de sa mutation que parce qu’il l’avait bien voulu, et non parce qu’ils avaient tout fait pour la découvrir. Alors son regard de simili-colère, il pouvait se le garder et le réserver pour les détenus avec lesquels il partagerait sans doute sa cellule pour les 48 heures à venir…

    Votre élève sera donc libéré d’ici 48 heures. D’ici là, j’espère que vous pourrez mettre en place un programme avancé pour lui apprendre à se comporter comme n’importe quelle personne réfléchie… - Il ne s’agissait pas d’un ordre ou d’un reproche ; Flaversham espérait vraiment que quelque chose serait fait pour la catastrophe ambulante que représentait Calisto à ses yeux. – Sans doute faudra-t-il envoyer quelqu’un pour le récupérer, à moins que vous ne souhaitiez vous en charger vous-même. Vous règlerez ces détails avec l’agent se situant à l’accueil du bâtiment.

    Flaversham rassembla l’ensemble des documents qu’il avait apportés et se leva, tendant sa main droite à Edward pour le saluer une dernière fois :

    M. Livingston, merci de vous être déplacé. – Un signe fut adressé à l’agent qui était resté immobile dans un coin de la salle d’interrogatoire. – Agent Lewis, veuillez reconduire M. Del Alba à sa cellule…

    L’agent finit par quitter la salle d’interrogatoire pour vaquer à ses occupations professionnelles. Le vigile s’approcha pour récupérer Calisto et lui laissa une petite minute au cas où il souhaiterait adresser quelques mots à Edward avant de retourner au confort de sa cellule « 3 étoiles ».
    Après le délai accordé par le vigile, ce dernier emmena Calisto et le raccompagna dans sa cellule – toujours aussi malodorante -, refermant la porte derrière lui…


    (C'était là mon dernier post dans ce sujet. L'ordre de passage va suivre son cours, et Calisto je te demanderais de re-poster après le dernier message d'Edward pour raconter tes 48 heures de garde à vue en observant les règles suivants:
    • personne ne vient te maltraiter
    • la porte ne s'ouvre que pour que tu reçoives ton plateau repas
    • tu es seul dans ta cellule (la même que celle que tu occupais avant)
    • un agent t'a retiré sa camisole

    Pour que ta remise en liberté soit accordée, je te demanderais de respecter strictement ces consignes. Bonne chance ^^)
Revenir en haut Aller en bas
Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 213
Date d'inscription : 04/08/2010
Localisation : Sur un radeau sans océan, sur une planète sans Univers.
Clan : Xmen
Age du personnage : 20 Ans
Pouvoirs : Voler (avec deux grandes ailes dans le dos) / Projection de plumes tranchantes comme des couteaux.
Profession : -Étudiant
Points de rp : 221

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyLun 6 Déc - 14:01

Calisto jugeait toujours bon de se taire, et il préféra baisser les yeux lors que l'agent s'adressa tout particulièrement à lui en disant qu'il n'aimait mettre personne en prison, mutant ou pas.

* Tu parles, ça doit l'exciter oui... *


Que l'on soit porteur du gêne X ou pas, ce type devait adorer faire souffrir. Bien sûr le jugement de Calisto était faussé à cause de sa colère intérieur, il en avait marre que l'on se renvoi la balle en jouant sur sa stupidité présumée. Le jeune homme soupira légèrement lorsque Edward en revint au fait qu'il était incapable de réflexion comme il le disait si bien. Le visage fermé et les yeux désormais posé dans le vague, comme s'il espérait faire chuter par la seule force du regard tout un pan de mur afin de s'envoler, l'Espagnol préférait ravaler sa fierté et le peu de dignité qui lui restait. Bon... Il allait passer 48 h en garde à vue, probablement dans sa cellule horrible là et bien qu'on l'ait libéré de sa camisole la dernière fois et que personne ne soit venu lui taper dessus Calisto était sûr qu'elle n'était pas aux normes mais après les insultes de son premier avocat, la "méchanceté" d'Edward il préféra ne rien dire et ne rien faire; comme tétanisé par les mots de ses interlocuteurs.

Il frissonna quand le policier dit que tout cela serait inscrit dans son dossier, imaginant déjà le chef d'accusation: stupidité engendrant du vandalisme matériel et psychologique sur autrui... Et perte de temps précieuse pour le magnifique agent il-ne-savait-plus-comment et l'avocat génial qui-défend-son-client-en-l'insultant. Mais là encore... Inutile d'attendre une réaction de sa part; de plus il avait terriblement mal au dos. Finalement mieux valait se concentrer sur cette douleur là, c'était moins grave que ce qu'on lui infligeait là! D'accord le jeune homme avait été maladroit et un peu bête... Bon d'accord, très bête sur le coup mais méritait-il autant d'acharnement? Le Mallorquin se leva sagement quand l'agent Lewis l'emmena vers sa cellule, comme il le laissa planté devant Livingston le mutant se contenta d'un...

-Merci... Mais je n'ai rien d'autre à vous dire ni à entendre.

Son merci était sincère, vraiment, il avait paru soulagé en le disant, soulagé de ne pas avoir plus de 48h de garde à vue... Quand au reste de la phrase il avait juste été triste, pas insolent ni méchant, franchement le mutant n'avait plus la force pour cela... Mais on sentait bien son amertume; aussi espéra-t-il que l'agent comprendrait et l'emmènerait de suite dans laisser le temps à Livingston de lui parler. Calisto voulait quitter cette salle et après que le policier s'en fut-le jeune homme ne lui avait adressé qu'un vague signe de tête pour le saluer par peur d'écoper de 24 h de plus pour impolitesse, vu ce qu'ils étaient capables de lui mettre pour une pauvre barrière et quelques paroles malheureuses.-

Ne regardant pas les réactions de Livingston parce que cela ne l'intéressait pas, Calisto posa juste son regard sur le vigile, espérant que ce dernier allait l'emmener de suite; il avait presque hâte de retrouver sa cellule-il espérait que ce ne soit pas la même mais qu'il soit seul, autant dire que c'était beaucoup espéré! Bah au moins l'un des critères pouvait être rempli non?- L'homme qui venait de partir avait salué Livingston uniquement et ne lui avait même pas accordé un regard, se contentant de parler de lui, déjà pendant l'interrogatoire à la troisième personne... Comme s'il n'était pas là où que ses paroles-qu'ils avaient qualifiées de stupides.-ne comptaient pas... Franchement si c'était ainsi, mieux valait moisir dans sa cellule, là au moins personne ne viendrait l'embêter! Enfin si on l'y mettait seul, ce qu'il espérait secrètement, avivé par une haine silencieuse très forte pour cet endroit dans toute sa splendeur-le hall etc- et laideur-son ancienne cellule.- ainsi que toute personne y travaillant même s'il ne l'avait pas rencontré.

*Pas de long discours s'il vous plaît, j'en ai assez pris dans la g*ule pour aujourd'hui... Allez rentrez chez vous et foutez-moi la paix... Pas de morale, pas de morale...*

Pria-t-il intérieurement, trouvant une maigre consolation dans le fait qu'au moins, il était sûr qu'Edward ne pouvait pas lire dans ses pensées. Douce mais bien maigre vengeance également il insulta intérieurement l'agent qui avait quitté les lieux de tous les noms d'oiseaux espagnols qu'il connaissait et autant dire qu'il avait été à bonne école avec son père et son frère.
Revenir en haut Aller en bas
Edward Livingston

Edward Livingston
Humain

Nombre de messages : 261
Date d'inscription : 17/04/2010
Localisation : New York
Age du personnage : 32 ans
Pouvoirs : aucun
Profession : Détective (a son compte,peut aider la police ou Mars investigation)
Prof à l'institut Xavier
Points de rp : 231

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyMer 22 Déc - 20:57

    Le souhait de Calisto – bien qu’Edward n’avait pas moyen de lire dans ses pensées – allait être exaucé. Il n’y aurait pas de long discours. D’ailleurs, il n’alla pas en avoir du tout. Tout avait été dit et Edward ne voyait pas comment il pouvait éviter cette garde à vue à Calisto qui, de toute façon, avait détruit tout seul les points de défense qui auraient pu donner de bonne chose. Quelle idée d’avouer ouvertement qu’il avait voulu faire passer un message en parlant de fichage. Tout aurait pu se passer de manière tellement différente si Del Alba avait réfléchi un peu avant de parler. Pas beaucoup, juste un peu. Mais non, au lieu de laisser quelqu’un le défendre, il avait imaginer qu’il y arriverait mieux seul en prenant la parole de manière complètement stupide et, de ce fait, flinguer lui-même toute possibilité de défense. A partir de là, même avec toute la bonne volonté du monde – ce qu’Edward n’avait, de toute façon, pas en stock pour Calisto, ou qui que ce soit hormis un petit nombre de personne – il n’était pas possible de faire quoique ce soit.

    En plus d’avoir perdu son temps de manière monumental, Edward eu l’impression de se retrouver comme un étudiant devant un prof. L’agent du gouvernement lui faisant tout un discours sur le fait qu’il serait peut être temps d’apprendre certaines choses à Calisto. Ok, Edward avait dit que ça serait bien de le faire en premier, mais il avait dit cela pour faire passer les choses un peu mieux. En réalité, ce n’était pas son rôle, et encore moins celui de l’école, d’apprendre à quelqu’un à réfléchir avant d’agir. Y a des choses qui s’apprenaient, d’autres qui resteraient sûrement à jamais. L’institut Xavier n’était pas une sorte « d’école des fans » pour élèves qui ne réfléchissent pas. Que les gens s’assument un peu, tout de même ! Y a vraiment des fois, dans ce genre de situation, où il se demandait pourquoi il avait accepter ce poste à l’institut. Bien sur il croyait en ce qu’il faisait, avec ses manières fortement déplaisantes la plus part du temps, mais personne ne pouvait dire qu’Edward n’était pas investit dans cette école. Sauf que voilà, dans ce genre de moment il se demandait si ça servait vraiment à quelque chose, parce qu’il avait beau – avec les autres profs – tenter d’apprendre des choses. Le bon sens, lui, ne s’apprenait pas. Et, de ce qu’il avait pu en voir, Calisto en était complètement dépourvu. Pitié, que ce ne soit que passager, ou juste un mauvais jour… Mais si il était comme ça à longueur de temps…. Une corde. Un tabouret. Voilà qui devrait l’affaire !

    Malgré tout, alors que Calisto pouvait facilement être chargé à fond, l’agent recommanda les 48 heures de garde à vue, avant de le relâcher. Une chance pour Calisto qui aurait pu – aurait dû ? – avoir bien pire si l’agent n’avait pas fait preuve d’indulgence. Au moins un membre du gouvernement pas trop stupide pour se dire que les mutants étaient tous dangereux et que les enfermer étaient la meilleure des solutions. Une chance pour l’étudiant. L’agent ajouta qu’il faudrait probablement quelqu’un pour venir chercher Calisto à la sortie de sa garde à vue, Edward s’empressa d’expliquer qu’après toutes ces heures en cellule, marcher lui fera le plus grand bien, alors Calisto rentrerait par ses propres moyens. C’est ce que, plus tard, il ira répéter à l’agent qui sera chargé de la libération de Calisto. Pire encore, à ce moment là, Edward demandera que toutes les affaires confisquer de Calisto soient renvoyé à l’institut, ce qui ne lui laisserait pas la moindre monnaie pour rentrer en taxi ou même en transport. Marché… Ca devrait vraiment lui remettre les idées en place.

    Quoiqu’il en soit, Edward n’avait pas répondu à Calisto, il ne l’avait même pas regardé ou saluer en quittant la pièce. Bien trop vexé d’avoir foutu une bonne partie de sa journée en l’air pour ne rien avoir à défendre vu la technique de justification de l’élève. Sans parler du fait que la dernière phrase de Calisto avait franchement taper sur le système d’Edward. Le ton, la phrase en elle-même, tout était énervant. Est-ce qu’il mesurait seulement sa chance de s’en tirer à si bon compte ? Est-ce qu’il était assez stupide pour s’imaginer que c’était la pire des choses qui pouvaient lui arriver ? C’est quoi qui lui avait déplu : la façon dont ils avaient parler de lui ? Fallait-il encore qu’il écoute ses propres phrases, qu’il regarde sa propre façon d’agir ! Jouer sur sa connerie et sa maladresse était la seule défense possible pour lui éviter le pire. Et il se permettait encore des réflexions du genre « Je n’ai rien d’autre à vous dire ni à entendre ». Non décidément, il ne devait pas se rendre compte de l’indulgence dont l’agent faisait preuve à son égard. Il n’y avait plus qu’à espérer que la cellule lui ferait du bien et réfléchir un peu mieux.

    Sans plus attendre, après avoir réglé le côté administratif, Edward quitta le centre gouvernemental pour retourner à l’institut et expliquer comment s’étaient passé les choses. L’avantage avec Edward c’est qu’il avait un tas de défauts, mais transformait rarement la réalité. Il relaterait, donc, les évènements comme ils s’étaient passés.
Revenir en haut Aller en bas
Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 213
Date d'inscription : 04/08/2010
Localisation : Sur un radeau sans océan, sur une planète sans Univers.
Clan : Xmen
Age du personnage : 20 Ans
Pouvoirs : Voler (avec deux grandes ailes dans le dos) / Projection de plumes tranchantes comme des couteaux.
Profession : -Étudiant
Points de rp : 221

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] EmptyJeu 23 Déc - 11:01

Calisto ne soutint pas le regard d'Edward, il baissa rapidement les yeux, et se laissa emmener, soulagé que l'homme s'en aille. L'Espagnol fut dirigé vers sa cellule, la même toujours dégoûtante mais au moins personne d'autre n'y séjournait et on libéra enfin ses ailes qu'il lissa pour s'occuper pendant un long moment. Elles étaient porteuses de malheurs mais aussi de joies, au moins ces dernières lui étaient fidèles alors il en prenait soin, et avec ses muscles endoloris sans s'en occuper un minimum le mutant ne pourrait jamais dormir. Il lança un regard mauvais au garde, ce n'était pas forcément une bonne idée mais tant pis, le mutant n'était pas d'humeur à être gentil ou consciencieux, au moins se retint-il de lui balancer la gamelle à la figure en lui demandant si lui pourrait manger cette bouillie infâme et dormir dans un tel endroit, sûrement pas autorisé par les droits de l'homme. Au moins personne ne vint l'embêter ou le maltraiter contrairement à ce que le pauvre garçon s'était attendu. En même temps se faire des films du genre dans un tel endroit n'était pas trop difficile, l'imagination en ce sens, dans cet environnement glauque était toujours très aidée. Non, il ne se rendait pas compte de sa chance et du fait qu'il aurait pu écoper de bien plus... Et bien sûr l'ange soupçonnait encore moins la "bonté" de l'agent... Aussi le haïssait-il de toutes ses forces.

En tout cas personne ne vint le voir, sauf pour lui livrer son plateau repas auquel il ne toucha qu'une fois sur deux, quand la faim se faisait plus mordante que le dégoût. La nourriture? Il ne savait même plus si elle était vraiment si affreuse ou si c'était sa situation qui lui donnait la nausée. Edward ne l'avait pas salué, il y pensa dans un sursaut en se réveillant aux alentours de minuit et se mit à rire tout seul à cette idée, il devenait fou... Enfin peut-être pas, n'exagérons pas il avait après tout connu bien pire mais la pensée était vraiment incongrue en y réfléchissant bien... Saugrenue et déplacée, mais elle l'énerva quand même... Décidément ici, personne ne le respectait! Pourtant le garçon s'appliqua toujours à dire merci lorsqu'on lui donnait son plateau repas, par peur d'être maltraité sinon sans doute, mais bien qu'il rata une fois le mot magique on ne le priva pas de nourriture ni ne le frappa... Étrange endroit tiens, tout en contraste, vraiment Calisto ne savait pas sur quel pied danser avec de telles personnes. Le mieux était de garder le silence, en plus ça lui permettait de se reposer un minimum comme ça.

Le temps passait lentement et pour ne pas trop s'ennuyer ou penser à la faim-mais ça c'était de sa faute puisqu'il ne mangeait qu'une fois sur deux, personne ne cherchait visiblement à lui faire de mal, ça s'arrêtait à la cellule sale et la nourriture très peu appétissante.- il se mit à songer au peu de bons souvenirs qui garnissaient sa mémoire... L'envol de son idole à travers la tour de verre qui représentait le plus beau lui fit tourner la tête cependant et verser quelques larmes, il regrettait en ce moment son choix et se dit que prendre l'antidote aurait été la meilleure solution. Il revint donc en arrière quand il était encore en Espagne. Bien sûr, son père violent et sa mère alcoolique s'invitèrent à sa mémoire mais il y avait aussi ces professeurs d'école gentils avec sa personne, qui lui avaient apprit plein de choses et avaient été si tolérant avec ce petit garçon égaré. L'auraient-ils été tout autant à ses 15 ans quand sa mutation était apparu? Le jeune homme avait ensuite quitté Mallorca pour venir aux Etats-Unis, il se souvint de l'euphorie d'une famille étrange, hétéroclite qui voulait pourtant se reformer, se pardonner autour du rêve américain...

La chute avait été dure, l'enfer il l'avait frôlé des doigts après avoir cru atteindre la plénitude. Pareil pour l'école, mais maintenant il en était là, par sa faute oui, mais aussi à cause de ce maudit Maximilian. Pourquoi avait-il débarqué celui-là? Il était si bien avec Emily et Robyn auparavant! Et ce gardien de zoo débile, cet agent fou, tous ceux-là l'ange avait envie de les massacrer, il les effaça de sa mémoire à défaut de mieux et s'imagina aller voir les pandas avec l'humaine et sa nièce, finissant par s'endormir et rêvant que les barreaux s'éliminaient pour laisser les animaux libres. Emily était dans ses bras et il l'emmenait voler, la petite fille riait, au moins autant que lorsqu'il avait fait son tour de magie avec la plume de cygne puis lui avait donné l'une des siennes.

Mis à part ces songeries rien à déclarer, l'angelot passait beaucoup de temps à dormir, quand un gardien venait lui donner à manger il se calait au fond de sa cellule, effrayé à tort. Une fois sur deux le jeune homme se nourrissait mais le reste du temps il était plutôt sage et étrangement très silencieux, au point qu'on pourrait oublier sa présence. Sinon il passait son temps soit à dormir, soit à regarder à travers les barreaux en attendant une venue mais rien en général.

Lorsque les 48H étaient terminées Calisto n'en avait pas spécialement conscience, il avait les mains sur les barreaux et se tenait debout devant l'entrée avec le regard un peu vide et triste mais semblait surtout "stone", comme ailleurs... Il n'avait probablement pas compris que sa garde à vue était finie ou semblait s'en moquer.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Vide
MessageSujet: Re: Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]   Interrogatoire "bon enfant" [Calisto] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Interrogatoire "bon enfant" [Calisto]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-Men Extended :: QUARTIERS GENERAUX :: Centre Gouvernemental :: Hall-