La journée était parfaite pour s'entrainer un peu, la température n'était pas des plus clémentes, alors pourquoi ne pas profiter un peu de ce temps libre pour s'exercer un peu. Il avait prévu jouer un peu de violon dans le central parc, pas pour l'argent, mais pour le simple plaisir de jouer pour les autres gratuitement tout en souhaitant qu'ils garderaient l'air en tête quelques instant après leur passage. Il n'avait serte pas étudier dans les plus grands conservatoires, mais son son coup d'archet et ses notes étaient appliquer. Il avait en lui tellement d'énergie a dépenser, qu'il en avait de la difficulté a la garder latente. Il voulait bouger, il devait bouger, son corps sentait qu'il pourrait bientôt se lâcher et faire sortir ce qu'il retenait.

Il entra dans le vestiaire, propre et bien aménager, c'était un endroit qui devait être respecter puisqu'il n'était pas négliger par les utilisateurs plus fréquents que lui. Il déboutonna sa chemise, enleva sa ceinture et son pantalon, son corps se préparait déjà. Il sentait dans ces si simples mouvements une tentions anormale comme si ses muscles se bombaient de sang, préméditant ses futurs mouvements, voulant participer de leur pleine liberté. Un peu comme un chien entendant son maître prendre sa laisse. Il enfila son keikogi d'un noir immaculé sans presse, prenant même son temps, il n'y avait personne alors a quoi bon se dépêcher. Prenant son sac de transport avec lui puisqu'il en aurait besoins durant son entrainement, il referma son casier, le verrouillant a l'aide d'un cadenas qu'il avait lui même amener, ne faisant pas confiance pour le moins du monde a la sécurité de ceux que tout et toutes pouvaient louer.

Entrant dans le gymnase, il fut étonner par la richesse et la diversité du matériel d'entrainement a la disposition des usagers. Son abonnement qu'il avait trouver sur le coup un peu chère révélait maintenant une logique inconditionnelle qui l'aida rapidement a oublier la dépense. Il ne perdit pas de temps a trouver là où les tatamis étaient ranger et entrepris de les installer, ce ne fut pas bien long que le travail fut terminer. Faut-il dire qu'installer des tapis les un aux autres retenues par du velcro n'est pas la chose la plus longue a faire... Il salua le Shomen, entra sur les tatamis et se mit a genoux (seiza) pour déplier son hakama. Cela devait bien faire quelques mois qu'il ne l'avait pas utiliser, une fois vêtu, il retrouva instantanément son aise contemporaine. Il entama avec quelques shikko (déplacement a genoux) pour se réchauffer les genoux, puis quelques exercices de flexions des articulations pour enrayer tout risques de blessure.

Le gymnase était a priori complètement vide, pour le peu qu'il en avait visiter puisqu'il avait rapidement trouver ou les tatamis. Alors il entama quelques exercices seul, visualisant chaque mouvement qu'il faisait et calculant les moindres mouvements du uke ( personne subissant la technique). De grands mouvements tant délicat que puissant, exécuté avec exactitude et simplicité. Chacun de ses mouvements ressemblant plus a une danse chorégraphier qu'à des mouvements d'art martiaux. Enchainant exercices après exercices ne laissant aucunement apercevoir a un œil non-averti qu'il s'agissait bien de plusieurs exécutions différentes les unes des autres.

Ce faisait un bon moment qu'il s'entrainait, mais le temps pour lui n'avait aucune valeur quantique, simplement une succession de courts laps appeler secondes et amalgamer en minutes. Mais ce temps n'avait de valeur que si ont n'y dépendait, ce qui n'était présentement pas le cas. Ce dépenser a son rythme était une vrai délivrance tant physique que psychologique, exprimant dans chacun de ses mouvements la colère, la compassion et la tristesse. Moins chère qu'une consultation chez le psychologue mais tout aussi divertissante sinon plus. Qui peux dire avoir bruler des calories en parlant de ses petits problèmes a un pur inconnue. Cela revenait a payer une pute pour le soulagement mais sans compassion quelconque. Alors que cet inconnue écoutait vous jugeant de tout sa taille sans même vous connaître un tant soit peu. Autant valait mieux s'acheter un chat et lui parler.

Il était maintenant temps de s'arrêter et de se rafraichir, sa bouche était complètement sèche alors quelques gorgées d'eau lui ferait le plus grand bien. Il se remit en seiza et salua protocolairement son Shomen et quitta les tatamis en saluant une dernière fois. Son comportement démontrait un très grand respect pour cet art qu'il pratiquait, qui avait été pour lui la seule manière de ne pas sombres dans les ténèbres et le suicide. C'était cette intérêt de toujours vouloir en apprendre d'avantage qu'il l'avait poussé à ne pas tout laisser tomber jours après jours. Ce qui avait été entre autre d'ailleurs la seule manière d'avoir un contact humain avec le monde extérieur que sa mère lui interdisait.

Il se dirigea vers son sac, jetant un bref coup d'œil a la jeune femme, se rappelant l'avoir vue entrer précédemment, mais si ses calculs étaient correctes, cela faisait maintenant un bon moment qu'elle était la a ne rien faire, aucun étirement, réchauffement, même si la nouvelle école de pensée suggérait de s'étirer après quelques exercices pour faire sur que les tissus était maintenant bien vascularisée et oxygéner. Apparemment cette pratique permettait une efficacité maximal des dites étirements. Tant qu'à lui, il préférait les faire au début. Mais elle ne faisait que tourner en rond zyeutant sa montre de temps à autre et se fixant les pieds tel une écolière timide attendant l'autobus. Ce qui lui laissa échapper un petit sourire discret mais bien apparent du a l'image qu'il s'était fait. Prenant une bouteille qu'il avait emmener dans son sac avec lui, il prit quelques gorgées et la referma avant de se diriger vers la jeune femme d'un pas aisé mais presque inaudible du au fait qu'il était nue pied. A chaque pas il se demandait comment l'aborderait-il sans la brusquer ou la gêner. Il décida d'y aller avec une approche plus conventionnel, mais comme toujours ce qu'il avait pensé dire sortie complètement différemment de ce a quoi il s'était préparer.


-Alors qui ose faire attendre cette magnifique demoiselle? Le tout accompagner d'un sourire tant franc que chaleureux et d'un ton qui se rapprochait beaucoup a la taquinerie.

Cette fois si il se haïssait. Pourquoi a chaque fois qu'il abordait une femme séduisante toute son corps se foutait complètement de ce que sa tête lui avait dit de faire. Comment allait-elle le prendre? Il n'en avait aucune idée mais il s'était déjà planter quant a lui. Bravo champion se disait-il en son fort intérieur. Ou peut-être plus quelque chose ressemblant a un : Meurt pauvre demeurer! Peut-être serait-il mieux qu'il fasse vœux de silence afin d'arrêter de passer pour un weard. Il aurait bien pu dire autre chose pour essayer d'atténuer la situation mais il n'était sur que de l'empirer alors il suivit sa première idée, le silence.

Quoi que tenter d'aborder une si magnifique jeune femme était une exploit en elle seule alors si sa échouait il se consolerait en se disant que ce n'était surement pas le premier a se faire revirer cul pardessus tête.

Waw mais quelle accueil mesdames et messieurs, c'était en ce jours la plus frappante des remarques personnel qu'il essuyait. Si elle ne voulait pas faire preuve de savoir vivre, pourquoi resterait-il la a encaisser les foudres d'une femme apparemment trop stresser pour apprécier un compliment, même si originalement ce n'étais pas ce qu'il avait prévu dire. Seulement s'apprêtait-il a répondre lorsqu'une femme entra apparemment porteuse d'un message a l'encontre de la dite femme qui lui avait répondue d'une ton glacial. Les gens de la ville étaient toujours les mêmes, presser, stressé et complètement associable, incapable de les aborder qu'importe le sujet employer. C'était complètement fou tant qu'a lui, qu'avaient-ils peur au point de ne jamais se laisser aborder.


Apparemment la nouvelle qu'elle venait d'apprendre ne faisait vraiment mais vraiment pas son affaire, ce qui a lui ne semblait être qu'une vengeance indirecte. Pourquoi en rajouterait-il, elle avait déjà les foudres du cours des évènements contre elle. Elle se retourna vers lui et lui déclara d'un ton las:


En fait, il semblerait que personne ne me fait attendre, vu que le rendez vous est annulé.


En y repensant, il pourrait bien lui proposer son aide mais stock-up comme elle semblait l'être, elle ne l'accepterais surement pas. Il opta donc pour une méthode plus old school. Il fit trois pas en arrière, puis lui fit volte face, tout en continuant de marcher il lui lança d'un air laissant entendre qu'elle n'accepterais surement pas l'invitation qu'il lui lançait.


Mes manières ne sont peut-être pas les meilleurs, mais je suis professeur d'art martiaux et quand j'ai une personne a ma charge, je ne lui fait pas faux bon moi.


Pourquoi les parole de cette femme lui fessait a ce point mal, il n'en savait rien. Lui n'avait voulu qu'aider cette jeune femme qui semblait embêter a l'attente de celui qui n'arrivait pas et qui finalement n'arriverait jamais.

Dommage en effet.


Avait-il prononcer a son encontre avant qu'elle ne parte vaquer a ses occupations. Poursuivant quant a lui sa marche vers les tatamis. Elle lui rappelait par son comportement une amie qu'il s'était fait durant sa période militaire. Une jeune femme au caractère plus volatile encore que le napalm, qu'il s'amusait d'ailleurs a embraser en l'appelant affectueusement DD. Ce qui fessait référence a son soutien gorge et qui avait le don de la rentre assez violente par bout. Mais après quelques coups, il riaient toujours de bon coeur jusqu'à ce qu'il la renomme par ce nom en prenant bien soins que la place soit bondé de collègues. Jusqu'à ce qu'elle transfert en Colombie Britannique, a l'autre bout du pays. Il avait graduellement perdue contact avec elle par la suite.


Il arriva donc en bordure des tatamis, salua et se mit en seiza. Prenant soins de s'étirer les articulations des mains, il se remémorait ce qui venait juste de se passer, se demandant pourquoi a chaque fois qu'il abordait une femme ce qui sortait de sa bouche n'était que lapsus. Cela devenait enrageant a la fin. Lui qui n'avait voulue qu'aborder poliment la jeune femme avait créer le plus épique des froid. Champion se disait-il tout en se tordant les poignets quelque peu trop fort. Si seulement il avait été sourd et muet, il ne l'aurait jamais léser par ses mots. Marquant une pause a la venue de cette idée, il se dit que c'était un raisonnement totalement déraisonnable et la balaya de sa tête. Non, la meilleur des choses était de s'excuser auprès d'elle et de justifier cet écart. Involontaire avait-elle pu être.


Il démonta l'amalgame de tapis, les replaçant méthodiquement a leurs emplacements initiale. Le montage et le démontage était un exercice en soit vue le poids de ce matériel, ce qui le surprenait a chaque fois qu'il les déplaçait d'ailleurs. Ramassant son sac contenant ses armes puis se dirigea vers le vestiaire, histoire de passer plus inaperçue qu'avec cet uniforme de combat. Enfilant son jeans rapidement, risquant même de perdre pied sur le carrelage, qui n'offrait pas la meilleur adhérence. Enfilant une camisole du genre Dry-fit qui épousait chaque démarcations de son corps encore contracté par les exercices qu'il avait précédemment fait. Puis revêtit une chemise noire et pourpre de style plus habillé, ne restait que ses chaussures et le tout était fini. Voilà, il reprit son cadenas et fourra ses choses dans son sac. En sortant du vestiaire, il vit la même femme qui était venue faire le message.


Désolé madame, auriez vous vue la jeune femme avec qui je parlait tantôt?


Oui, elle est parti en direction de la cantine et elle avait l'air plutôt contrarié.


Il partit donc en direction de cet cantine, espérant la retrouver sans qu'elle ne lui lance sa tasse par la tête en lui hurlant de cesser de la suivre.

Parcourant l'étage a la recherche de cette belle rousse, sac a la main, il parcourait l'étage a sa recherche, se demandant sans cesse ou se trouvait cette maudite cantine. Finalement après être passé devant trois fois sans savoir que c'était bien la bonne place. Il entra doucement fouillant la pièce des yeux a la recherche de cette cette beauté qui lui avait scier les jambes dans le gymnase. Il finit par la trouver, là assise a sa table, utilisant son portable. Du moins c'est ce qu'elle lui semblait faire. Il approcha donc d'elle a pas hésitant, se demandant lui même quel erreur il ferait encore cette fois ci. Il se mit debout a ses cotées, déposant son sac au sol sans faire trop de bruit pour importuner les autres occupants de la salle. Joint les deux mains ensembles pour tenter de masquer sa gêne et lui dit d'une voix légèrement tendue:


Veuillez me pardonner si je vous ai vexer tout a l'heure, ce n'en était pas mon intention.


Il tachait d'être le plus poli possible, mais son accent québécois rendait la chose quelque peu amusante. Il était apparent qu'il faisait son possible pour rectifier la situation. La question était: pourquoi voulait-il la rectifier, n'importe quel inconnue s'en serait bien foutu. Peut-être l'intéressait-elle? S'en était en effet le cas, mais bon, il avait un faible pour les femmes rousses et craquait aussi pour celles qui avait un caractère a tout épreuve. Et en si peu de temps, il avait pue en profiter des deux a la fois. Même si bref avait-elle été comme expérience. Pourquoi ce genre de chose n'arrivait qu'à lui. Craquer pour une femme qui semblait maintenant se foutre de lui.


(Dsl je sait que c'est court mais je suis en manque total d'inspiration.)

Cette fois ci il était hors de lui. L'envie lui prit de prendre le café qui était devant elle et le lui enfoncer dans le crâne jusqu'à ce qu'elle se noie dans le liquide maintenant tiède, pour ensuite la prendre et la battre a coup de chaise pendant qu'elle était en pleine misère pour reprendre son souffle, mais se contenta de serrer le poing gauche au point tel que ses jointures en craquèrent sous la pression. Mais son visage n'avait quant a lui aucunement changer, pas le moindre hochement de sourcil, de contraction de la mâchoire ou de plis sur le front, seulement son regard qui était maintenant celui d'un homme prêt a arracher le membre d'une personne pour le battre avec le bout toujours sanglant.


Il se pencha, reprenant son sac qu'il avait précédemment déposer au sol lorsqu'il était arriver pour s'excuser a la jeune femme, mais apparemment il n'avait que perdu son temps. Il recula d'un pas, détournant le regard, cherchant fictivement une horloge ou quoi que ce soit qui aurait pu paraître nécessaire de regarder. Puis dit avec une voix calme mais froide:


Passez une bonne journée quand même.


Puis fit volte face et se dirigea vers la porte de la cantine, avec la ferme intention de quitter les lieux avant de se mettre dans la merde. Il savait qu'il était impulsif et que dans le cas présent, la meilleure chose a faire était de foutre le camp avant de causer des ennuies aux autres ainsi qu'a lui même. Peut-être devrait-il retourner au gymnase pour dépenser son énergie et faire le vide, mais s'il le faisait la, il risquerait de se blesser. Risquant de s'emporter et de finir par faire un faux mouvement. Il avait beau être professeur en art martiaux,l'erreur était humaine et lui était malheureusement humain. Ainsi en conclut-il qu'il était temps de partir et de prendre de l'air dehors. De marcher pour se changer les idées et dans le cas échéant se faire agresser par un imbécile qui voudrait lui faire les poches, ce qui lui laisserait la chance de le démolir au point tel qui serait obliger d'aller le porter lui même a l'hopital par la suite. Chose qu'il avait déjà fait plus jeune.