Toute la journée Ksenia avait été d’humeur joviale, elle était très heureuse quand ce soir était un soir spécial et son père avait préparé une surprise. Tout au long de la journée il avait prit soin de semer des indices qui devait la conduire à un lieu de rendez-vous. Il y avait très longtemps qu’il ne c’était pas vraiment vue, ni parler plus de 2 minutes entre deux béchers bouillonnant d’une substance quelconque. Tout avait commencé avec une petit carte près de son réveille que son père avait intentionnellement désactivée. Ksenia avait dormit plus qu’à son habitude ce qui n’était pas mal tout compte fait, le premier mot lui disait d’apprécier sa journée et qu’au bout de celle-ci il y aurait une surprise.

Pour connaitre mieux que personne son père, elle savait que pour lui une surprise consistait à être présent et tout à elle durant quelques heures. Ils avaient depuis quelques années prit l’habitude de prendre rendez-vous pour souper 1 fois par mois… mais depuis leur arrivée à New York leur rendez-vous s’était vu de plus en plus en repas solitaire. Si elle devait se mettre à compter les jours depuis la dernière fois où ils s’étaient vraiment assit et avait eu un peu de temps ensemble sans exagéré cela devait remonter au moins 6 mois bien rond. C’était un homme âgé bien occupé et actif, il n’arrêtait pas un instant et il lui semblait qu’alors qu’elle grandissait moins il était présent. Non pas qu’elle manquait de quoique se soit, ils habitaient un quartier tranquille; avaient un vieux et joli appartement… elle était à l’abri des problèmes monétaires et si elle l’avait vraiment voulu, elle aurait pu choisir de ne pas travailler comme elle le faisait pour gagner son indépendance. Son père malgré toute ses attentions, sa bienveillance à ce qu’elle ne manque jamais de rien; à la couvert et la protéger de tout ce qu’il croyait néfaste pour elle, allant jusqu’à prendre toutes les mesures nécessaire pour protéger le secret de sa mutation. Même s’y toute sa vie il lui avait inculqué tout ce qu’il savait et l’avait poussé à se dépasser, malgré l’amour qu’il lui portait, sa simple présence lui manquait terriblement. Le simple fait de pouvoir sentir son odeur flotter à travaille le salon, de savoir qu’il lisait ou s’était assoupit au son de son piano était une de ses banalités qui manquait à son quotidien.

Après une levée un peu au ralenti, elle était allée finalement faire ses courses et avait découvert en serrant le tout dans le garde manger un paquet… Jouant le jeu à fond elle avait attendu patiemment que 14 sonnes avant d’ouvrir le carton comme indiqué. Le reste de petits mots la conduisit finalement à savoir sa destination finale… soit la réservation qu’il avait prit aux Hamptons dans le Grand Palace. L’attente allait être pénible avant l’heure de l’y retrouver, Ksenia profita du temps qu’il lui restait de libre pour aller chercher un petit quelques choses à lui donner en retour.

¤ 18h00 – Restaurant ¤
Vêtue de la robe empire ivoire offerte par son père au cours de sa petit chasse au trésor, elle se présentant avec le carton de réservation fébrile comme une gamine se demandant s’il y était déjà. Accompagnée de son fidèle Jack, on l’a conduit après avoir griffonné dans un registre dans une partie reculée du restaurant près d’une grande baie vitrée donnant sans doute sur la plage d’après le bruit qu’elle pouvait entendre provenant de l’extérieur. Elle remercia poliment le serveur qui lui amena le menu un peu hésitant en remarqua Jack et son harnais d’assistance.
« Prendriez-vous un apéritif en attendant votre ami Mademoiselle? »
« Une bouteille d’eau Minéral simplement s’il vous plait. »
« Tout de suite… Est-ce que je vous laisse le menu? »Demanda-t-il sans trop savoir comment réagir à l’handicape de sa cliente.
« Oui, merci » lui répondit-elle avec un charmant sourire.

Le garçon revint 2 minutes plus tard avec la bouteille d’eau et un verre qu’il remplit soigneusement, après quoi il s’éclipsa s’inclina légèrement. D’être arrivée la première n’inquiétait pas trop la jeune femme. Connaissant bien son paternel comme si elle l’avait tricoté elle savait qu’il aurait quelques minutes de retard, quand il se donnait tout se mal elle pouvait compter sur lui. La dernière fois qu’il lui avait posé un lapin elle lui avait fait toute une morale qu’il avait bien intérêt à ne pas oublié. Le temps ce mit à s’écouler petit à petit, il n’y avait pas de gens installé près de sa table. D’ailleurs l’endroit il elle situé, les tables était suffisamment éloignée pour garder une certaine intimité, elle ne percevait même pas une chaise dans son champ de vision. Jack reposait tranquille sous la table à ses pieds pour éviter de se faire piler dessus, sa respiration était lente et le fait de se concentrer sur se simple bruit léger et régulier réussissait à Ksenia de garder son calme, mais surtout espoir.

¤ 19h15…et des poussières ¤

Le serveur revint la voir pour la xième fois pour lui demandez si elle désirait attendre encore un peu, il était évidement qu’il était mal à l’aise de la voir planter là. Il tenta même d’être gentil et de lui remonter le moral malgré qu’elle garde un doux sourire aux lèvres et cet étrange air serein qui masquait ses véritables émotions.
« Puis-je vous faire part d’une pensée mademoiselle? » lui murmura-t-il.
« N’ayez crainte vous pouvez dire votre pensée. » répondit-elle comme si c’était la chose la plus naturel à faire en cette circonstance.
« Sans vouloir vous paraitre grossier, il ne vous mérite pas… ça ne se fait pas de faire attendre une si jolie femme » confia-t-il avec l’intention de lui remonter le moral même si elle semblait ne pas trop s’en faire.
« C’est gentil de votre part. » Elle se garda de dire qu’il ne s’agissait pas de son petit ami, mais de son père.

Elle se retrouva de nouveau seul, elle faisait très peu attention aux bruissements des conversations tout autour car la salle à manger commençait à prendre vite peu à peu. Dans le coin où était située sa table elle donnait l’air d’être une poupée de porcelaine grandeur nature déposé là comme décoration. Son expression de douceur et le peu de mouvement qu’elle faisait donnait une impression presque parfaite. Dans leur coin gardant un oeil ouvert sur leur table les serveurs chuchotaient et plusieurs commentait son attente, les quelques serveuses critiquaient sans ménager leur homologues masculins leur rappelant qu’ils avaient produit à plusieurs reprise cette situation avec quelques-unes de leur conquête.

Ksenia tenta de rejoindre son père sur son portable mais sans réponse, rien non plus du côté de son laboratoire ou même de leur domicile. Elle garda son portable sur vibration au cas où il l’appellerait … ou n’importe quoi, elle souhaitait juste un signe de sa part. Elle se sentait de plus en plus monté de la nervosité, elle détestait quand il était en retard… même si c’était dans ses habitudes il n’avait jamais eu autant de retard. Il était arrivée à plusieurs reprises où il ne s’était jamais montrer le bout du nez, mais il l’avait toujours prévenu par téléphone.

Elle joua distraitement avec un petit bout de papier… le dernier qu’elle avait trouvé glissant son doigt sur les points laissé par les caractères en brailles. Elle était là depuis plus d’une heure, son verre n’avait même pas la trace de ses lèvres les bulles remontaient doucement du fond du verre vers la surface. Jack avait fini par s’endormir sur la moquette qui recouvrait la salle à manger et qui absorbait le bruit des allées et venues des clients et des serveurs. Dans le ballet des multiples services, de la vaisselle qui se flottaient dans des petits tintements clairs, le bruit que fit le petit carton fit en se posant sur la nappe n’était que silence dans se doux tumultes de luxe et d’opulence.

Ksenia se sentait terriblement gênée à force de restait là, dans cette endroit guindée, dans cette robe et de s’être faites jolie… pour quoi finalement… il ne venait pas, il n’avait même plus avec le temps la décence de la prévenir. Il avait toujours su trouver le moyen pour la repousser dans ses tranchées, de la mettre à vif et pourquoi? Pourquoi cherchait-il à la pousser au-delà de ses limites, était-ce encore une de ses études sur l’émotivité humaine? Une manière de la tester et de voir si elle allait craquer? Une petite larme perla aux coins des ses yeux, c’est d’un effort surhumain qu’elle tenta de la retenir. Pourtant aussi petit était-elle, elle n’eut pas suffisamment de force et elle roula sur sa joue blême, glissant pour mourir le long de son cou d’une pâleur rare. Ce fut la seule et l’unique qu’elle permit d’échapper à sa maitrise, elle laissa échapper entre ses lèvres carmins un faible soupir.

Elle ne comprenait pas, tout ce qu’elle voulait… tout ce qu’elle désirait c’était passer un peu de temps avec lui était-ce si compliqué à saisir pour une scientifique de son niveau? Dans un faible toussotement le serveur lui fit remarquer sa présence, elle tourna à peine le visage en sa direction tendant simplement l’oreille.

« Désirez-vous attendrez encore un peu Mademoiselle? » demanda-t-il avec un ton courtois, mais désolé à la fois.
Son regard se baissa alors qu’elle prenait sa décision, tant pis pour son père… elle avait suffisamment attendu son arrivée et il était clair qu’il ne savait que briller par son absence.
Elle décrocha un beau sourire au serveur. « Non, auriez-vous la gentillesse de me lire votre table d’hôte s’il vous plait. »

Le jeune homme eut un petit mouvement de recul, surpris. Son regard se posa sur le menu qui n’avait pas bougé d’un iota d’ où il l’avait posé. Il acquiesça, se saisit du menu et alla à la table d’hôte et commença à lire quoi qu’il ne lui était pas nécessaire de le faire le connaissant par cœur. Il avait cependant dans cet attitude un peu enfantin un besoin de trouver un peu de contenance, le serveur troublé soudainement en la présence de la jeune femme qui le fixait de ses yeux bleus… un bleu qu’il n’avait jamais vue… c’était comme de la glace, il se surprit à la détailler en jetant un coup d’œil par-dessus la reliure de cuir. Il rougit en pensant qu’elle était très belle et d’un air si fragile, un peu comme blanche-neige trop merveilleuse pour être vrai. Sans s’en rendre compte, il s’était arrêté de parler et déglutit péniblement. La jeune femme haussa très faiblement le sourcil attendant qu’il reprenne, replaçant une mèche rebelle en place derrière son oreille parmi ses longues boucles souples qu'elle avait prit la peine de structurée pour faire une belle cascade jusqu'au milieu de son dos.

« Pardonnez-moi… Alors… je… où en étais-je… » Dit-il confus.
« Vous aviez à peine commencé je crois à parler de la soupe… » L’aida-t-elle.
« La soupe en effet… Pour entrée vous nos offrons une soupe au pois et à la menthe, une crème de carotte et courgette ou encore une soupe minestrone aux lentilles, légumes du jardin et basilic… Pour ce qui est des plats principaux : De tendres filets d’agneau sur un lit de légumes croustillants accompagné d’une pomme de terre au four; nouvellement un plat d’anguille fumée servie avec une salade d’épinard et noix… ou l’assiette classique de canard à l’orange accompagné de…»

La voix du serveur s’éteignit une fois encore, mais cette fois Ksenia remarqua qu’il s’était retourné vers quelques choses qu’elle n’arrivait pas à percevoir encore car cela se tenait hors de son champ de vision. La moquette étouffant tout son de pas elle ne pouvait pas se fier à une démarche qu’elle ne pouvait entendre. Elle fronça légèrement les sourcils suite à un commentaire que le serveur échappa dans murmure à peine audible entre ses dents, pas trop certaine du sens qu'elle pouvait donner à tout cela. Mais qu'est-ce qu'il avait ce serveur?

« … c’était pas trop tôt… »


Le serveur redéposa le menu sur le coin de la table et sans rajouter un mot il s'en retourna laissa la jeune femme complètement sans voix. Elle ne savait pas trop quoi en passer, elle aurait pu se mettre à pester mais elle à ce moment les mots lui manquait et aucun son n'aurait pu passer entre ses lèvres. Elle se cala contre le dossier de sa chaise et se perdit dans ses pensées pianottant doucement sur la nappe d'une main en attendant le retour du serveur... ou qui sait de son père dont elle n'osait même plus espérer la venue.

Elle attendait toujours et l’esquive subite du serveur avait quelques choses d’aussi dérangeant que de devoir toujours courir après son père qui n’était pas fichu de respecter les rendez-vous qu’il lui donnait. Ils passaient si peu de temps ensemble, c’était pour elle comme si elle vivait avec un fantome. Il se faisait vieux et travaillait trop dur selon elle. Il avait des économies c’était clair qui pouvait lui permettre de prendre sa retraitre ou du moins de réduire sa cadence. Elle le savait très bien à son laboratoire et le fait qu’il ne lui répondait pas sur aucun de ses numéros était signe qu’il devait avoir faire une découverte d’une quelconque nature et qu’il devait en être totalement absorbé. Une fois encore elle était remisée comme une vieille chaussette. Des pas pressés dans sa direction attira son attention, était un miracle il était enfin venu ? Lorsque la silhouette d’un homme qui était de tout évidence loin d’être son père, elle lui sourit poliement devinant sa gêne dans la manière dont il avait de se mouvoir alors qu’il constatait qu’elle n’était pas la personne avec qui il l’avait confondu.

Son sourire était d’une infini gentillesse envers l’inconnu qui s’en retourna presque aussitôt. Cette mystérieuse fiancée pouvait se voir ravi d’autant d’attention de son fiancé qui s’inquiétait pour simplement 10 minutes de retard. Il n’en était pas de même pour tout les hommes, du moins particulièrement pour les scientifiques d’après son expérience. Elle se sentit plus lasse encore, réalisant un peu plus douloureusement chaque jour combien elle se sentait seule malgré tout ses amis proches et les gens attentionnés qui l’entourait. Son père avait bien réussi à lui faire apprécier cette solitude, elle s’en contentait car elle le savait toujours là pour elle. Présentement elle doutait, il était tout pour elle et elle avait l’impression qu’il faisait tout pour s’en éloigner.

Ses prunelles aux couleurs froides fixait en direction de la grande fenêtre, Ksenia et son reflect semblait se contempler mais aucune ne se voyait réellement. La jeune femme entendant qu’on s’approchait de nouveau de sa table regarda du coin de l’œil pour constater qu’il ne s’agissait pas du serveur, mais d’un silhouette bien familière. Dans l’observation de cette courbette dont il avait lui seul le secret et la technique, son visage sembla s’illuminé et lui décrocha un beau sourire.

Eogan, très cher … veuillez m’excusez de ne pas vous embrassez.

Elle fit un petit signe désignant Jack qui s’était assoupi à ses pieds et par se fait même sur sa robe qu’elle ne voulait pas risquer d’abimer. En tendant l’oreille on entendait sa respiration sourde provenant de sous la nappe. Elle était contente de voir une présence famillière alors que cette journée semblait partie pour finir dans la plus grande déception. Elle ne ignorait ce qui l’amener au Palace, mais elle était ravi de l’y avoir croisé… Elle ne savait pas si elle devait l’invité à s’asseoir de peur qu’il soit accompagner. Jusqu’ici il n’en avait rien dit, mais cela ne l’aurait pas surprise non plus. Elle connaissait peu de gens… en fait elle ne connaissait personne de son entourage qui déciderait de venir au Palace inaccompagné. Sa compagnie lui aurait plu ce soir, elle hésita un instant puis se lança finalement elle n’avait rien à perdre de toute manière. De plus qu’est-ce qu’elle risquait? Elle c’était déjà faire posé un lapin par son propre père, un décline polie ne lui faisait pas peur.

Voudriez-vous vous joindre à moi pour souper?… du moins si vous n’êtes pas accompagné ou attendu il va s’en dire, il me ferait plaisir d’avoir un peu de compagnie.

Elle réalisa que peut être Eogan n’était que passé pour la saluer et qu’il était sur son départ, aussi dans un tel cas sa proposition était de plus farfelu du moins selon son propre avis. Elle aurait mieux faire de lui proposer simplement de prendre place et de voir lorsque le serveur serait réapparu par magie s’il allait rester un peu plus longtemps.. le temps d’un repas pourquoi pas ou s’il allait s’excuser pour quitter. Non loin d’eux, l’homme qui l’avait prise pour sa fiancée fut installé à quelques tables plus loin sur sa droite et elle pouvait entendre la jeune femme qui l’accompagnait s’exclamée. Celle-ci semblait un peu trop ému pour paraitre sincère alors qu’elle exprimait son souhait à son cher fiancé de pouvoir l’avoir à ses côtés aussi longtemps que le couple âgé dont elle faisait mention. Hormis cette jeune femme qui ne manquait d’attirer l’attention sur elle comme pour se venger du retard de son chéri, tout était très calme. Elle baissa considérablement le volume de sa voix à l’arrivé du serveur qui après leur avoir donné les menus revint à la table où Ksenia était. Il détailla gravement Eogan avec un certain air renfrongné déguisé par un air courtois et polie. Il s’adressa à la jeune femme ignora l’homme nouvellement venu.

Voulez-vous que je vous ressert une bouteille d’eau mademoiselle.

Merci, mais ce n’est pas nécessaire.

Vous voulez commandez ou je peux revenir dans quelques minutes…

Je vais commandez… la soupe de pois vert à la menthe et votre plat d’anguilles, pouvez vous amenez aussi une bouteille de votre Vin Jaune celui de Shaoxing s’il vous plait.

Le serveur s’inclina légèrement pour s'intéressé un peu à l'homme attendant de voir s'il voulait quelques choses. Il ne manqua pas de le dévisager avec une grande subtilité une fois de plus Eogan après quoi la commande complète il s'en alla en cuisine. Ksenia ne manqua pas de remarquer l’attitude étrange du serveur et ce demandait bien ce qu’il lui prenait. Elle ignorait par contre les jeux de regard dont il avait faire preuve ou encore du masque courtois qu’il se devait de revêtir.

Profitant que Jack en s'étirant un peu libère l'un de ses pieds, elle croisa avec précautions les jambes questions de modifier un peu sa position. Elle n'avait véritablement conscience du temps qu'elle avait passé à attendre son père.Les fourmis dans ses jambes s'en allèrent lentement d'elle-même à son grand soulagement.Ses joues si elles avaient pu s'empouprées, elles auraient changer subitement au moment où Eogan lui demande pourquoi sa présence la réjouissant tout particulièrement se soir. Elle se demande un instant si elle avait formuler sa phrase de sort à laisser sous-entendre quelques choses qu'elle n'aurait pas du.


Je ne voulais pas dire...que enfin... ce n'est pas qu'il n'est pas agréable de vous rencontrez ailleurs... *court silence*... C'est que je ne passais pas une très bonne soirée jusqu'à présent... rencontrer une connaissance rend le tout moins amère.


Elle avait une certaine rancoeur malgré tout envers son père qui l'avait une fois encore laisser en plan. C'était une habitude à laquelle elle ne s'était encore jamais habituée, le pouvait-on d'ailleurs? Ksenia du bout des doigts dessinait sur la nape en face d'elle, afin de repéré les ustensils. C'était bien la dixième fois qu'elle répétait l'opération, mais cela avait quelques choses de monotone et de calmant. Elle baissa légèrement le visage dans une tentative vaine de cacher sa frustration et son humiliation qu'elle tentait de ravaler.

Son sourire pétillante ne brillait plus l'espace d'un instant, la façade dont elle se servait pour se protégé en quelques sortes avaient durant quelques secondes laissé entrevoire une toute autre jeune femme, plus triste, avant de la cacher sous un masque de douceur. Elle remit une fois de plus, une mèche noire en place derrière une oreille avant de tenter de d'éloigner un peu le sujet qui la contrariait.

Vous êtes un de ces bourreaux du travail, et dans quel domaine évoluez-vous?

Même s'ils se connaissaient depuis un bout de temps, Ksenia se rendit compte qu'hormis les petits potins du Read Café qu'ils s'échangeaient lorsqu'ils se croisaient là-bas; elle ne connaissait presque rien d'Eogan. Si ce n'était que l'arome des boissons qu'ils avaient pu prendre en sa compagnie. Elle ne s'avait même pas ce qu'il faisait comme emploi, ni s'il aimait un sport en particulier. La jeune femme trésahie lorsque le serveur se présenta à leur table silencieusement. Celui-ci avait frôler sa main alors qu'il venait remplir de nouveau son verre d'eau avec lequel elle jouait distraitement. Le contact de sa peau sur la sienne l'ayant surprise, qu'elle avait retirés sa main comme si on l'avait piqué et le verre s'était renversé pour tomber dans un bruit sourd sur la moquette.

Je suis terriblement maladroite...

Le serveur s'excusant et s'accroupit pour ramasser les morceaux de verres; elle était plus tendue qu'elle ne l'avait pensée et gênée de plus belle. On lui apportant un autre verre, qu'elle éloigna un peu plus en le remerciant et décida de tenir ses mains sur ses cuisses loin de toutes pièces de verres jusqu'à ce que leur assiettes soient apportées. Ses doigts intenables tortillièrent la serviette posé sur ses jambes à défaut de tapoté sur les ustensils ou le pied de son verre.