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 Rescapé de la pluie... [libre]

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Liam Blackwood

Liam Blackwood
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MessageSujet: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptyDim 26 Sep - 12:30

    C’était une matinée comme les autres dans une ville qui ne l’était pas vraiment. Après avoir connu Nairobi et Quebec, New York prenait rapidement des airs de village-vacances tant la vie y était tranquille. Désespérément tranquille. Enfin en apparence du moins, parce que le danger était aussi omniprésent qu’il l’était en Afrique ou dans n’importe quel autre pays du globe : voyous, dealers… mendiants avinés et violents… A cette pensée, une curieuse envie de distribuer des baffes submergea Liam lorsqu’un type justement trop aviné s’approcha trop près de lui dans la rame de métro qu’il empruntait… Oh il n’avait rien de particulier contre les mendiants, mais contre l’haleine de cadavre en revanche, c’était une autre histoire.

    Un bon conseil mon vieux : reculez d’au moins deux pas, vous empiétez sur mon espace…

    Regard qui en disait long et yeux légèrement étrécis de la part de Liam, et le mendiant ne demanda pas son reste pour reculer en piétinant les enfants d’une femme qui les accompagnait probablement à l’école… Du point de vue des autres passagers, le clodo avait simplement pris peur devant l’air pas spécialement aimable qu’affichait Liam ; personne n’avait perçu ses infimes mouvements de lèvres qui présageaient d’une perte de patience pouvant avoir de graves répercussions lorsqu’on le poussait réellement à bout. Et rétrospectivement on pouvait dire que le Monde s’était donné le mot pour le pousser à bout depuis sa plus tendre enfance…

    Perdu dans ses pensées, Liam regardait les stations défiler sans réellement y prêter attention. Il s’était levé tôt et comptait bien profiter de ce congé de 2 semaines pour découvrir New York et flâner un peu. Il n’était pas installé dans son appartement depuis plus de 3 jours, mais déjà le mutant avait découvert les restaurants les plus intéressants de son quartier, les théâtres et cinémas, et surtout le centre de remise en forme. Les parcs et autres boutiques diverses attendraient bien qu’il ait fait un peu de sport, et c’était justement avec cette idée précise en tête qu’il s’était vêtu d’un jean bleu clair et d’un sweat noir à capuche assorti des immondes baskets d’ado qu’il affectionnait tant. Sur son épaule droite était passée la bretelle d’un sac à dos rouge sang contenant un équipement de sport complet, et un plan de métro dépassait légèrement de la poche ventrale de son sweat, où ses deux mains s’étaient réfugiées pour échapper au froid qui régnait dans la rame.

    La rame stoppa aux environs de central Park et Liam quitta les galeries du métro pour retrouver la surface. Il y retrouva également un froid bien plus mordant agrémenté d’une fine pluie, et bien évidemment la cohue des employés de bureau qui se pressaient sur les trottoirs pour arriver à leur poste avant 9 heures. Liam rabattit sa capuche, occultant ainsi son visage en espérant se préserver de la pluie. Il détestait la pluie, mais détestait au moins autant les parkas et les parapluies. Une chance qu’il ait précisément choisi ce sweat dans son armoire ce matin. Liam coupa directement à travers le parc pour atteindre au plus vite le centre de remise en forme, et il finit par atteindre sa destination après plusieurs minutes de marche à un rythme soutenu. Poussant les portes de l’impressionnant complexe, Liam s’arrêta net en apercevant une foule assez importante massée devant l’unique guichet ouvert et laissa échapper un soupir. Toute la ville avait décidé de venir faire du sport ; la matinée s’annonçait compliquée…

    Après environ 10 minutes d’attente, des éclats de voix en provenance du guichet se firent entendre, et Liam leva la tête pour essayer d’apercevoir qui pouvait bien provoquer un tel esclandre.

    Avec un peu de chance, ça ne durera pas longtemps...

    Il fallait vraiment être remonté à bloc pour venir taper son scandale un samedi matin à l'ouverture et à une heure de pointe....
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Helena Black

Helena Black
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MessageSujet: Re: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptyDim 26 Sep - 18:05

( vu que dans la section recherche rp tu disais que tu ne voulais pas de personnes particulière je me permet de poster )

Helena souffla de dépit. Depuis quelque temps elle s'offrait des moments de détentes dans le centre de remise en forme. Pour cela elle devait faire un trou dans son salaire mais de toute manière celui ci ne lui servait qu'a manger. A l'accoutumé elle se débrouillait pour venir aux heures ou peu de personnes passait. Seulement aujourd'hui prise d'une envie subite elle s'était rendu ici, sans penser qu'on était samedi et en plus dans les heures de pointes. Autant dire que la jeune fille c'était vite écarté de la foule son pouvoir ne lui permettait pas le contact alors ce presser contre une foule de gens avide d'entrer dans un bâtiment c'était pratiquement une tentative d'homicide massive avec préméditation. Un acte qui lui attirerait bien trop d'ennuis. Ce préparant à faire demi tour et rentrer dans son squatt la jeune s'était arrêté devans la pluie. En tant que fille de rue attitré, Helena ne craignait pas trop le froid bien qu'en ces temps humides elle ne portait qu'un fin débardeur laissant à découvert ses nombreux tatouages. Vêtu en bas d'un baggy troué, personne ne pouvait avoir de doute sur son niveau de vie. Les gens autour d'elle s'écartaient comme si la pauvreté était contagieuse. Comportant habituel pour Helena qui les ignorait. Enfin peu motivé à attraper une pneumonie en sortant si peut vétu sous la pluie et on ne peut plus a l'aise dans cet endroit chauffé, Helena décida de se poser dans un coin tranquille en attendant que la pluie cesse. Après tout son travail commençait le soir et au squatt elle tournait en rond. Autant resté dans un lieu chauffé à fumer près du cendrier en faisant croire à tout le monde qu'elle attendait de rentrer. A part les riches, outré d'avoir à respirer les même air qu'elle, elle ne dérangeait personne.

La jeune tatoué s'installa donc sur un banc devans une vitre qui donnait directement sur la piscine, faisant mine d'attendre elle s'alluma une clope et observa les gosses se couler entre eux. Chose qu'elle ne supportait pas, les gosses, impossible de les faire tenir en place. Et vas y que je piaille que je gesticule. De véritable machines à bruit, à souci et à ennuis. Une raison de plus d'éviter sa destination première. Perdu dans ses pensées elle se dit qu'elle devrait arrêter de venir ici. Outre le fait que ce n'était pas un lieu pour elle et qu'elle indisposait les personnes de bonnes familles. Chose qui amusait plus qu'autre chose la jeune femme. Le risque qu'une personne la touche et en meurt était quadruplé ici. La prise de risque d'Helena allait lui causer de gros ennuis si elle continuait. Soupirant le jeune femme tourna le tête vers les guichets alors qu'une voix outré s'élevait. Haussant un sourcil, Helena se redressa pour voir de quoi il s'agissait. Elle aperçut deux hommes en costumes cravates à l'apparence très propre sur eux, chacun étaient en train d'hausser la voix l'un contre l'autre. Leurs femmes respectives habillées pompeusement se défiait l'une l'autre avec leurs regards froid. Amusé de cette mascarade; Helena eu un sourire en coin alors qu'elle portait le baton blanc à sa bouche. Elle recracha sa fumer en observant le spectacle. Pour une fois que ce n'était pas elle la "pauvre" qui était regarder comme la bête de foire elle s'en délectait.


Les riches... Ils se croient tous permit. Et regarder moi ces bonnes femmes, depuis quand on s'habille comme sa pour aller faire du sport?

En effet, les costard ne semblait pas approprié pour une salle de musculation ou autre. Pareil pour les habits des femmes. Helena secoua la tête se demandant si ces personnes avaient conscience de leur ridicule.
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Tobias Eliassen

Tobias Eliassen
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MessageSujet: Re: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptyLun 27 Sep - 18:29

Quelques mètres devant lui, deux couples s'affrontaient, bloquant effectivement l'unique accès au gym. Les deux femmes étaient sécuritairement réfugiées derrières les hommes qui échangeaient de fortes paroles. Tobias ne savait pas ce qui avait causé l'altercation et franchement, il s'en fichait. Il voulait tout simplement pouvoir aller entraîner sa musculature mince mais déjà sculptée par son travail de mécanicien. Soupirant, il décroisa ses bras et ayant perdu patience, s'excusa auprès des gens devant lui en se frayant un chemin vers l'avant, son sac en bandoullière par dessus son manteau de cuir recouvrant un simple t-shirt blanc. 

"Je sais que tu viens ici rien que pour en mettre plein la vue que tu es avec cette garce mais..." disait l'un des hommes, postillonnant en même temps.

"Mais," s'interposa Tobias avec son accent prononcé, "vous dérangez tout le monde. Allez, allez, reculez..." fit-il, poussant doucement les épaules des hommes vers la sortie. "On laisse la place aux honnêtes gens et on cause des problèmes ailleurs..." Les hommes se tournèrent tous deux vers Tobias, faisant en sorte qu'il n'avait plus les mains sur leur bras mais plutôt sur leur cravate respective. Les femmes, quant à elles, s'accrochaient aux vestons des hommes.

"Eh, pour qui tu te prends, toi!" lança le premier.

Le second renchérit immédiatement, ironiquement s'alliant à son précédent adversaire. "Qui est-tu pour nous parler comme ça? On était ici avant toi!"

Tobias roula des yeux pendant que les deux quadragénaires se mettaient à lui déblatérer des bêtises. "Eh, vous faites attendre tout le monde depuis 10 minutes. Recommencez à faire la file et réglez vos problèmes en même temps," fit le grand blond d'un ton patient tout en navigant les hommes professionellement vêtus de façon à débloquer l'accès au guichet.

"Sale immigrant! Tu n'as pas d'affaire à venir nous dire quoi faire dans notre pays!"

"Trouves-toi un vrai job et après tu penseras à deux fois avant de nous adresser la parole comme ça!"

Derrière lui, la foule qui avait ronchonné quand Tobias avait fait son chemin faisait bon usage de l'espace dégagé. Rapidement, les gens passaient leur carte de membre et s'éclipsaient dans le bâtiment, laissant graduellement Tob de plus en plus seul avec les quatre snobs.

"Tu devrais retourner dans ton trou à rats au lieu d'envahir notre Amérique!"
"Et coupe-toi les cheveux, espèce de hippie!"
"Les gens comme toi ne sont pas bienvenus ici!"
"Espèce de mendiant! Probablement drogué, j'en suis sûr!"
"Même pas capable de parler comme il faut!"
"Habillé comme un sale adolescent, oui!"

Les insultes fusaient des deux bouches américaines et le finlandais commençait à franchement perdre patience. Toutefois, il n'ajouta pas un mot, malgré le durcissement de son regard. Les femmes semblaient avoir quelques onces de conscience de plus que les mâles et elles semblaient se rendre compte des dizaines de paires d'yeux tournés vers eux, bon nombre ressemblant beaucoup plus à Tob qu'à eux-mêmes, trop bien habillés pour l'heure et le quartier. Elles tiraient doucement sur les manches de leurs hommes tout en échangeant quelques coups d'oeils venimeux entre elles. 

Tobias commença à baisser les bras mais les hommes n'en restèrent pas là; ils avançèrent d'un pas, prenant un air menaçant sous le nez de Tobias. 

"Tu ne t'en tireras pas comme ça!" lança le premier homme mais Tobias n'avait pas peur. Toutefois, il souhaitait idéalement éviter une bagarre. Il avait fait faire une retouche à ses ailes avant de partir et la cicatrisation n'était pas encore permanente. Et il n'avait franchement pas envie d'essayer d'expliquer des traces d'altercation physique à son frère qui ferai probablement en sorte que leur mère en soit au courant par le simplr fait qu'il en parlerait par accident... Trop de complications à son goût.    
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Jari Eliassen

Jari Eliassen
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MessageSujet: Re: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptyMar 28 Sep - 19:46

Sac à dos laissé ballant sur une épaule, touffe de cheveux volant au vent, sweat noir et baskets larges, Jari arpentait la rue en se frayant un chemin au milieu des passants. Le temps était loin d'être au beau fixe. Des averses rinçaient la ville depuis plusieurs heures, repoussant les piétons dans les tranchées du métro. Mais de tout ça, le jeune Finlandais s'en moquait un peu. Il était en week-end et même si la pluie gâchait le paysage, c'était une bonne chose pour lui. Il profitait un peu de son temps libre pour fureter partout et trouver des coins intéressants. Ce jour là c'était sur Central Park et ses environs qu'il avait jeté son dévolu pour jouer les touristes tandis que son frère avait décidé d'aller faire du sport. Le sport … Très peu pour Jari ! Il laissait ça à Tobias. Il ne sentait vraiment pas d'humeur à aller se fatiguer dans un gymnase, surtout qu'en ce moment, il avait tendance à avoir mal partout pour un rien. Alors il déambulait dans les rues humides, à la recherche d'une boutique intéressante ou d'un bar où revenir.

Guidé seulement par son instinct, Jari se rendit compte qu'il arrivait tout près du centre de remise en forme. « Ce grand machin de Tobias doit déjà y être. » pensa-t il machinalement. En s'approchant un peu plus, Jari se rendit compte qu'il était loin d'avoir tort. La haute silhouette de son aîné se tenait derrière les baies vitrées, sa chevelure se détachant de la foule comme un étendard blond. Étant donné qu'il n'était pas encore entré et qu'il en avait pour encore quelques moments d'attente, autant aller le voir deux minutes ! En plus ce serait l'occasion de s'abriter de la pluie. Le jeune rockeur poussa la grande porte tambour, ôta sa capuche et huma l'air embaumé de l'odeur de chlore que laissait l'eau des piscines. A cela s'ajoutait une vague odeur de clope venue du côté opposé du hall. En effet une jeune femme était assise, occupée à fumer et Jari constata qu'elle se détachait du reste de la foule. Un peu comme lui en fait … avec son sweat et ses Vans mal lacées. Étonnant comme parfois des petits détails vous sautent aux yeux. Mais le Finlandais ne s'attarda pas à détailler la fille. Les mains enfoncées dans sa poche kangourou, il s'avança vers l'endroit où se tenait son frangin. Apparemment il était en train de causer avec on ne savait qui. Ça n'étonnait guère Jari, connaissant bien l'extraversion dont pouvait faire preuve Tob'. Mais plus il avançait dans sa direction et plus Jari remarquait que quelque chose ne tournait pas très rond. En face de Tobias, deux hommes s'agitaient et parlaient d'une voix trop forte. Jari freina et tendit l'oreille, hésitant à avancer.

-... Tu devrais retourner dans ton trou à rats au lieu d'envahir notre Amérique!
- Et coupe-toi les cheveux, espèce de hippie!
-Les gens comme toi ne sont pas bienvenus ici!
- Nan mais je rêve ou ils l'insultent ?
Souffla Jari entre ses dents, stupéfait.

Ses sourcils se froncèrent. Qu'est ce qu'il se passait pour que Tob' se fasse invectiver de la sorte ? Il resta quelques secondes planté au milieu du hall, ne sachant pas vraiment comment réagir. Il percevait les regards fuyant des autres clients qui dérapaient sur son frère et ses deux « interlocuteurs ». Quelques mères de famille s'acharnaient à capter l'attention de leurs mioches pour les empêcher de poser trop de questions sur ce qui se passait.

- Et pourquoi il crie le monsieur ?
- Pourquoi y'en a un qu'a des cheveux de fille ?
- Tais toi mon chéri ! Fais donc plus attention à ton nounours, il traine par terre !


Jari par contre se posait toujours des questions, personne n'étant à côté de lui pour l'empêcher de le faire. Devait il intervenir ? Sa venue ne changerait peut être pas grand chose à la situation mais il fallait éviter que son frère ne perde patience et s'énerve. Oh et puis il pouvait se débrouiller seul ! Il n'allait pas le chaperonner sans cesse et se faire remarquer à son tour … Mais les insultes continuaient de pleuvoir.

- Espèce de mendiant! Probablement drogué, j'en suis sûr!
- Même pas capable de parler comme il faut!
- Habillé comme un sale adolescent, oui!


Chaque réplique laissait un goût toujours plus amer dans la bouche de Jari. Pas besoin de parler couramment l'anglais comme un Américain pour comprendre que les deux types en costards mettaient tout leur coeur dans chacune de leurs piques. Des piques dédiées à Tobias. Dédiées à son propre frère. Quand il en prit réellement conscience, Jari sentit la colère poindre en lui un peu plus à chaque mot. Nan mais pour qui ils se prenaient ces mecs ? Depuis quand on traite les gens de drogué et de mendiant dans un hall ? Jari se sentit soudain la folle envie de leur faire ravaler leur bile à ces gugusses. Sa retenue s'évapora comme brume au soleil et, poussé par sa colère sourde, il s'avança dans le hall, chevaleresque. Il échafaudait mentalement son plan d'attaque en gardant ses yeux fixés sur sa cible. Il allait leur faire regretter leurs paroles à ces amuseurs publics. Sans s'énerver, en restant discret, car il faut souvent mieux frapper juste que frapper fort. A présent, il en faisait une affaire personnelle ! Pour le meilleur comme pour le pire …

Jari aborda son aîné de côté et sa main se posa sur son épaule.

- Eyh Tob' ! Je te dérange ? Lança-t il, le sourire acerbe au lèvres. T'as rencontré du monde on dirait.
- Je peux savoir qui vous êtes ?
Interpella l'un des deux types, le plus âgé sans doute. Et d'où tu sors aussi ?

Il était déjà bien remonté celui là. Et pas très doué en rhétorique pour ne plus savoir s'il devait vouvoyer ou tutoyer.

- Sa soeur figure toi ! Et l'endroit d'où je viens, si on t'avais expliqué comment on fait les gosses, tu le connaîtrais, répliqua Jari sans trop hausser le ton.

- Comment tu te permets de me parler comme ça ?
- Je vois pas pourquoi on laisse entrer des types comme ça ici …
- Je me posais un peu les mêmes questions en fait.


Jari fit de son mieux pour continuer à les regarder en face, l'air sarcastique. Il était peut être en train de faire une bourde, mais il ne pouvait plus espérer faire demi-tour. Autant jouer le jeu. Il inspira et ôta la main de l'épaule de Tob' pour la replacer dans sa poche.

- Franchement, je crois que votre petit jeu n'amuse plus personne, sauf moi, poursuivit-t il. Et les gosses peut être. Alors il vaudrait peut être mieux faire comme si rien ne s'était passé et aller faire mumuse ailleurs, nan ? Ça économiserait votre salive.


«... Même si elle ne doit pas valoir grand chose ! » Le Finlandais leur dédicaça un regard frustré mais froid. Les adversaires ne valaient pas la peine qu'on pousse l'affrontement jusqu'à rameuter les vigiles, surtout que les deux Finlandais avaient quatre fois plus de chances de se faire mettre dehors. Délit de sale gueule comme qui dirait. Donc il valait mieux que tout s'arrête là. Pourtant, s'il fallait en venir aux extrêmes Jari se sentait prêt à grimper d'un niveau dans l'échelle de l'hostilité verbale. C'était presque plaisant de laisser aller son sarcasme.


[ note : quand les dialogue sont écrit en italique, Jari s'exprime en finnois, quand c'est écrit sans italique, c'est de l'anglais ]
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Liam Blackwood

Liam Blackwood
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MessageSujet: Re: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptyJeu 30 Sep - 18:31

    (Je maintiens juste ce que j’avais mis dans mon premier post, à savoir que l’altercation avait lieu à l’intérieur du hall et non devant les portes à l'extérieur ^^)

    Patientant calmement dans l’impressionnante file d’attente, Liam n’était pas certain de l’attitude qu’il convenait d’adopter. Devait-il continuer à patienter calmement en laissant cette bande de drôles continuer de se chamailler pendant encore de longues minutes ? Ou devait-il au contraire céder à l’impatience générale et aller attraper quelques personnes par le colback pour les sortir du hall et plus vite que ça… Son éducation l’empêcha toutefois de céder aux douces sirènes de la colère, qui aurait sans aucun doute contribué à envenimer les situations bien plus qu’à l’apaiser, bien au contraire.

    Un individu chevelu avait bien essayé de s’interposer pour calmer les deux couples qui se chamaillaient pour… personne ne savait exactement pour quoi, mais en tout cas ils ne lésinaient pas sur les cris et les expressions de profonde indignation. Cette intervention presque divine permit à la guichetière d’observer l’ensemble du hall où se massaient des clients situés à différents stades d’exaspération, mais pourtant bien disposés en file indienne. Son regard vert se posa sur une jeune femme installée sur un banc près des vitres de l’entrée du Centre. Le regard de l’employé sembla effectuer un zoom impressionnant sur un bâton blanc qui venait d’être glissé entre les lèvres de la jeune femme qui n’était installée à proximité d’aucun sac de sport, et son sang ne fit qu’un tour lorsqu’elle pu apercevoir la flamme d’un briquet et la fumée d’une cigarette qui s’élevait vers le plafond… Avant même que l’employée ne songe à se lever pour aller indiquer l’affichette « interdiction de fumer » à cette jeune insouciante, les cris des clients ramenèrent Rosemarie à la réalité et son double menton sembla tressaillir de désapprobation lorsque le charmant jeune homme qui avait voulu régler le problème commença à se faire copieusement insulter :

    Avec tout le respect que je vous dois… Ce jeune homme ne mérite pas d’être insulté de la sorte, c’est peut-être bien la seule personne sensée dans ce hall, et…
    Taisez-vous, la guichetière !

    Rosemarie resta figée, la bouche à demi-ouverte. Ce n’était pas la première fois qu’un client la dénigrait de cette manière, mais se trouver dans cette situation avec les regards de deux vipères cadres-sup posés avec mépris sur elle simplement parce qu’elle avait eu l’audace d’interrompre la dispute de leur chers maris était une chose vraiment inédite et la mettait encore plus mal à l’aise que si on lui avait simplement craché dessus.

    Un second homme blond qui ressemblait étrangement au premier ne tarda pas à le rejoindre pour se mêler lui aussi de cette discussion animée. Liam focalisa son attention sur l’employée du guichet en se demandant si le combiné qu’elle venait de décrocher lui servait à appeler un collègue à l’aide ou à commander des doses de tranquillisants en provenance de la pharmacie la plus proche. Une réponse fut présentée assez rapidement en la personne d’un vigile mesurant dans les 2m05 à la peau aussi noire que le charbon. Talkie walkie à la ceinture, il s’avança dans le hall et adressa un hochement de tête à Rosemarie, avant de s’immobiliser : son regard alla de l’altercation à la jeune femme en train de fumer, et son choix fut assez vite fait :

    Mademoiselle, vous m’étteignez ça tout de suite !

    Un index levé dans sa direction, le vigile fixa Helena pendant quelques secondes avant de se diriger vers les deux hommes BCBG qui semblaient s’être ligués contre les deux grands blonds. Chacune des grosses mains du vigile s’interposèrent de manière à permettre une insertion au centre de ce cercle hostile. Bras tendus pour les écarter les uns des autres, le vigile redoutait un affrontement plus virulent parce que du haut de ses 52 ans, il n’avait pas vraiment l’énergie nécessaire pour maîtriser quatre jeunes-gens. Mais il avait la carrure, et comme son crane impeccablement rasé ne laissait rien présager de son âge, il comptait bien sur cet « effet d’optique » pour paraître suffisamment intimidant et ainsi les conduire à tous se calmer.

    Messieurs, vous êtes dans un lieu public !

    Ton scandalisé à l’appui, le vigile afficha néanmoins un sourire à peu près aimable sur son visage.

    Dans un lieu public, il convient d’adopter une attitude correcte et de ne pas perturber le bon déroulement d’une activité commerçante. En l’occurrence, tous ces gens… - son regard balaya l’attroupement de ceux qui n’avaient pas encore osé doubler pour acheter leurs abonnements - attendent pour utiliser la salle de sport ou l’un de nos équipements. Ne pourriez-vous pas régler vos différends ailleurs, ou tout simplement…
    Où est-ce qu’elle va, la basanée ?

    L’un des deux hommes avait interpelé une femme à la peau mâte qui essayait de se faufiler jusqu’au guichet pour acheter des entrées de piscine pour ses jumeaux de 5 ans aux yeux presque noirs. La jeune femme s’immobilisa, visiblement plus choquée qu’apeurée par la remarque de l’homme en costume :

    C’est à moi que vous parlez ?
    Fort heureusement, il n’y a pas d’autre basané dans cette pièce ! Mis à part… - son regard se posa avec mépris sur le vigile à la peau noire - Monsieur.

    Le dernier mot avait presque été craché tant l’homme y avait mis son mépris. Le second homme en costume choisit de ne pas s’engouffrer sur ce terrain-là et préféra garder le silence. Peut-être même que s’il n’avait pas répondu aux provocations de cet énergumène, il serait déjà dans les vestiaires à ce moment précis, ou sur un tapis de course aux côtés de sa femme… Les deux épouses semblaient à présent peiner à trouver leur place dans cette nouvelle répartition des rôles, et si l’une était presque cachée derrière son mari à cause de la honte, l’autre tirait timidement sur la manche de la veste du raciste en espérant l’interrompre avant qu’il ne perde vraiment le contrôle de lui-même.

    Fred – le vigile – se redressa, bombant son impressionnant torse tout en croisant ses gros bras contre son torse. Son regard acéré se posa sur l’homme qui venait d’insulter une cliente, et qui l’avait ensuite insulté lui, et il songea à cet instant que s’il avait été le « sauvage » que décrivaient les Blancs un peu étroits d’esprit dont faisait partie cet homme pas plus épais qu’un adolescent de 19 ans, Fred lui aurait sans doute fait exploser le nez ou fracturé la mâchoire. Mais il n’en était rien : Fred avait reçu une bonne éducation, et était un employé modèle ; de ce fait, il règlerait le problème avec tact. N’avait-il pas assisté il y a 7 mois de cela à une formation sur la gestion des conflits ?

    Alors maintenant, Monsieur va m’écouter attentivement et ouvrir ses grandes oreilles. Madame va passer devant vous dans la file d’attente parce que je n’en ai pas encore terminé avec vous. Ce monsieur et sa femme – il désigna le second couple – vont retrouver leur place dans la file d’attente, mais juste derrière madame et ses deux enfants. Et vous… - le vigile prit une inspiration - vous allez sortir très vite avant que je ne sois obligé de faire appel à la police.

    L’homme en costume affichait une mine qui était tout sauf réjouie, mais il avait en revanche bien compris que ce vigile pesant au moins 3 fois son poids ne plaisantait absolument pas. Liam s’approcha d’eux, constatant avec satisfaction que la guichetière avait repris son travail. Il ne comprit pas tout de suite la raison d’être de l’alarme, du moins pas avant qu’une fine pluie ne se mette à tomber dans le hall. Le vigile orienta son regard vers Helena, visiblement ennuyé que l’alarme se soit déclenchée. A coup sûr, c’est lui qui aurait des ennuis !

    Mademoiselle ! Votre cigarette !

    Il y avait fort à parier que la cigarette devait à présent être aussi trempée que l’ensemble de la clientèle à ce moment précis. Donc plus de raison de la fumer, théoriquement…
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Helena Black

Helena Black
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MessageSujet: Re: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptyJeu 30 Sep - 21:48

Helena soupirait en fixant les deux couples. Ceux ci venaient de légèrement sortir de la fil, interpelé par une jeune homme blond qui semblait plus courageux que les autres. Évidemment caractère méprisable oblige, le jeune homme en question se fit copieusement insulté. Il est vrai que physique laissait de la place aux insultes pour les personnes venant de ce genre de milieux. Mais il fallait dire aussi que les riches n'aimaient personnes a part leurs égo, même entre eux comme ils avaient pus le voir ils n'étaient solidaire que pour taper sur quelqu'un d'autre. D'ailleurs la personne sur laquelle ils "frappaient" avait certes les cheveux long mais il semblait plus musclé qu'un Hippie. Helena se demande pourquoi l'homme en question encaissait sans broncher les insultes des couples venimeux. Insultes qui laissait Helena découragé par temps de mauvaise foi. Après tout presque aucune famille américaine ne pouvait se vanter d'être une américaine pur souche enfin allé expliqué cela à des personnes qui se croyaient indispensables et au dessus de tout le monde de part leur compte en banque.

La jeune tatoué remarqua que la guichetière lui lançait un regard on ne peut plus désapprobateur. Elle n'eut pas le temps de s'en étonnée que déjà la femme avait tourné le regard en question vers les quatre perturbateurs et leur adversaire. En effet la dame qui semblait pour le moins sympathique et serviable s'engagea dans la conflit ou du moins fut refoulé aux portes de celui ci.


Avec tout le respect que je vous dois… Ce jeune homme ne mérite pas d’être insulté de la sorte, c’est peut-être bien la seule personne sensée dans ce hall, et…

Taisez-vous, la guichetière !

Celle ci sembla ébranlé devans la réponse vive d'un des homme mécontent d'être interrompue, il se retourna d'ailleurs vers le jeune blond alors que les deux vipère de femmes lançaient des regards acerbes à la pauvre femme. Apparemment les deux vipères s'étaient mit d'accord pour méprisé la guichetière qui avait osé interrompre leurs maris respectif.

Seulement l'employée n'avait pas dit son dernier mot et Helena remarqua que la femme s'était emparé du téléphone assez rapidement et avait reposé le combiné avec un air pour le moins soulagé. Entre temps, un autre homme blond avait fait son apparition dans la salle, elle le vit lui jeté un coup d'œil et se détourner alors qu'elle le détaillait. Il ressortait du lot avec ses long cheveux blonds, ses vans ma lacées et son sweat. Helena ne s'en formalisa pas, amusée de la manière dont l'homme a réussie à s'attirer les foudres des affreux couples.

Helena fut la première informé , après la guichetière , de l'efficacité du coup de téléphone de celle ci. Le coup de téléphone en question avait fait venir un vigile, qui comme tout les vigile avait une musculature assez impressionnante tout en étant très propre sur lui. L'armoire à glace type à vrai dire. Armoire qui la rappela à l'ordre très rapidement la sortant de la contemplation du quatuor infernale.


Mademoiselle, vous m’éteignez ça tout de suite !

Il la dévisagea quelque secondes, essayant visiblement de l'intimider pour qu'elle lui obéisse avant de se tourner vers le véritable problème. Problème qui insultait à présent le second arrivant. Helena tourna la tête et aperçut la pancarte " interdit de fumer", voilà qui expliquait le regard désapprobateur de la guichetière . Fixant sa cigarette, Helena décida de la finir après tout elle l'aurait finit avant que le vigile est finit de gérer le conflit.

Où est-ce qu’elle va, la basanée ?

Cette phrase fit retourné la tête d'Helena vers l'un des hommes qui s'était à présent attaqué à une cliente qui tirée par ces jumeaux avait dépassé le groupe. L'homme raciste et dépourvu de bon sens était en train de dévoilé le fond de ses pensées xénophobe à un vigile noir. Comme quoi, l'instinct de survie n'était pas présent chez tout le monde.

Alors maintenant, Monsieur va m’écouter attentivement et ouvrir ses grandes oreilles. Madame va passer devant vous dans la file d’attente parce que je n’en ai pas encore terminé avec vous. Ce monsieur et sa femme – il désigna le second couple – vont retrouver leur place dans la file d’attente, mais juste derrière madame et ses deux enfants. Et vous… - le vigile prit une inspiration - vous allez sortir très vite avant que je ne sois obligé de faire appel à la police.

Helena l'aurait presque applaudie devans autant de tact, l'homme était pour le moins calme alors qu'il faisait face à un raciste qui ne cachait rien de ses pensées. L'homme en question allait protester quand une alarme retentit et un jet d'eau s'abattit sur les clients. Helena se tourna vers sa cigarette qui s'était consumée toute seule, pour finir par rendre de l'âme dans un dernier souffle de fumer qui avait trahie Helena en déclenchant l'alarme qui faisait d'elle à présent le centre d'attention de toute la salle ou presque. Elle qui était resté ici pour éviter la pluie... Le vigile c'était également tourné vers elle d'un air presque lasse.

Mademoiselle ! Votre cigarette !

_ Elle est éteinte...

Helena lui montrait la cigarette en question à présent trempée. Elle ne put rien dire de plus qu'un des hommes arriva vers elle. Suivit de sa femme.

Mais je vous connais vous sale mendiante, dépravée et sans avenir! Vous êtes l'impertinente qui avez osé me répondre à la piscine! Encore ici, pauvrette, vous n'avez pas le niveau pour fréquenter un tel endroit! Et regarder ce que vous avez fait, nous somme trempés, j'espère que vous êtes prête à en subir les conséquences!

Helena pencha la tête sur le côté peut touchée par ces insultes mais semblant réfléchir à ce que l'homme avait dit. En effet elle avait bien envoyé boulé un riche à la femme siliconé la dernière fois quand il l'avait intercepté dans la piscine.

_ Oui je me souviens de vous, susurra telle, vous êtes le saleté de riche qui croit qu'un panneau " interdit au pauvre devrait être mit sur la porte". Il me semble que je vous ai déjà dit le fond de ma pensée non? Et c'est vous qui parler de conséquences? Sa fait une bonne demi heure que vous mettez un bordel pas possible, vous avez insulté pas moins de quatre personnes et méprisé une cinquième. Dont deux sont des employés du bâtiment dans lequel vous avez fait attendre une bonne trentaine de personnes avec votre égo démesuré.

Comment osé v...

_ Je fais ce que je veux ou presque, répliqua Helena en fixant le vigile, si vous voulez pas me voir ou voir de pauvres je vous le répète comme la dernière fois regardez ailleurs ou rentrez chez vous. Et tant que vous y êtes rentrez chez vous et changez vous on va pas faire du sport habillé de telle manière, vous faites encore plus tache que moi dans le paysage.

La dernière phrase d'Helena laissa un homme livide, et en manque de réplique alors que sa femme s'accrochait désespérément à son bras. Helena soupira, soulagé qu'il se taise en étant silencieusement heureuse que le deuxième couple ne vienne pas à la rescousse. Argumenter avec ces gens la fatiguait et lui rappelait sa famille mauvais souvenir si vous vouliez son avis.
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Tobias Eliassen

Tobias Eliassen
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MessageSujet: Re: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptyVen 1 Oct - 18:02

(note: les paroles en italique sont en Finlandais, autant pour moi que pour Jari.)

Tout juste comme Tobias, qui en avait franchement sa dose, s’apprêtait à ouvrir la bouche face à la litanie d’insultes qui n’en finissait plus, qui ne devait pas apparaître à ses côtés que son cher frangin adoré. Momentanément surprit, Tobias, fut soudainement particulièrement amusé par la réplique choc de Jari et fit mine de se frotter les joues où trônait la repousse de barbe peu fournie afin de cacher le sourire qui menaçait d’envahir son visage.

Il pinça les lèvres dans un effort pour ne pas rire et lorsqu’il baisse à nouveau le bras afin de poser les mains sur les hanches, il regarda le plus acharné des hommes en costard avec un air qui en disait long; “Tu ne t’attendais pas à ça hein!" semblait dire le visage du Finlandais qui faisait mine d’être sérieux, sans réellement le paraître.

Oh, les deux bonhommes essayèrent bien de reprendre le dessus mais sans que Tobias n’ait besoin de dire le moindre mot, les choses s’arrangèrent d’elles-mêmes. Un costaud gardien vint s’interposer dans la mêlée verbale et y coupa court plutôt rapidement tout en apostrophant une jeune demoiselle qui s’était permit de s’allumer une cigarette à l’intérieur du bâtiment clairement sans fumée. Face à l’air ébahi et consterné des hommes devant eux, Tobias ne fit que hausser les sourcils en se disant "Vous l’avez cherché, les gars…"

Tob’ cessa ensuite de se préoccuper de l’état d’âme des deux autres et leva le bras, donnant une bonne tape derrière l’épaule de son frère qui se tenait toujours à ses côtés, l’air particulièrement colérique. Tobias ne put s’empêcher de rire en empoignant Jari par l’épaule en signe de camaraderie.

"Allez, relaxe! Ils ne m’ont rien fait. À part essayer de se rendre plus importants, ce dont je me fiche un peu…" L’aîné fit une courte pause puis continua, plus affectueusement. "Merci d’être venu à ma rescousse! J’avoue que j’en avais quand même un peu marre de me faire enguirlander pour rien," termina-t-il, serrant son frère contre son épaule avec un clin d’œil.

Soudain, une fine pluie fraîche se mit à tomber du plafond au même moment où une alarme stridente se mit à résonner. Nombreux furent les cris et exclamations de surprise et les gens les plus près de la sortie se bousculèrent afin de retourner dans la rue où les risques d’être détrempé en un temps record étaient moindres. Tobias, lui, écarquilla les yeux de surprise le temps d’un court instant puis leva les yeux et éclata de rire alors que le gardien de sécurité exaspéré apostrophait l’adolescente qui avait vu son petit plaisir éteint avant sa consumation totale. Quelle journée, ma foi! Levant les bras, il tourna le visage vers le plafond et se laissa asperger pendant un moment avant de faire une petite gigue, soulevant des petites gouttelettes en atterrissant sur la mince nappe d’eau qui s’était rapidement formée sur le sol.

"Tu t’imagines, Jari?" lança-t-il fortement afin de se faire entendre malgré l’arlarme. "De toute notre vie, on n’aura peut-être jamais plus l’occasion d’être sous le déluge de ces trucs-là!" Il pointa les fontaines au plafond. "On passe nos journées à en croiser mais on ne les voit jamais fonctionner. C’est une chance assez inédite qu’on a!"

Il termina en entraînant son frère dans une petite danse, l’attrapant en le crochetant par le bras et se mit à tourner comme au jour de l’an. En riant, il lançant un "Youhou!" sous le regard abasourdi des clients s’étant résignés à la pluie ou étant encore pris dans la cohue de la sortie massive de gens, foule à laquelle le gardien semblait avoir décidé de joindre le plus énervé des hommes qui, semblait-il, s’en était prit à la demoiselle à la cigarette. Lorsqu’enfin il s’arrêta, il riait toujours, une vision plutôt incongrue face au tohu-bohu de gens qui tentaient bon gré mal gré d’éviter d’être détrempés.
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Jari Eliassen

Jari Eliassen
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MessageSujet: Re: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptyMar 5 Oct - 19:51

Jari voyait bien que son frère faisait mine de dissimuler un sourire. Au moins il ne lui en voulait pas d'avoir débarqué comme un cheveu sur la soupe. Malgré ça, la tension ne semblait pas vouloir diminuer dans le hall. Le spectacle n'allait pas se terminer de sitôt. Une des employées tenta une intervention depuis son guichet mais elle se fit joyeusement rembarrer dans la seconde qui suivit. Jari, quand à lui, cherchait la bonne pique qu'il allait pouvoir envoyer et il ne remarqua même pas l'imposante silhouette qui se rapprochait à grands pas. Ou du moins, il la remarqua au moment où une paire de bras s'immisça devant lui, l'écartant de ses adversaires en costume. La remarque qu'il s'apprêtait à faire céda sa place à un « oups » presque silencieux, comme un gamin qu'on vient de prendre sur le fait alors qu'il prépare une bêtise monumentale. Pour un peu, le Finlandais s'attendait presque à ce qu'un groupe de doigts vienne lui choper l'oreille pour le tracter en arrière. Mais il n'en fût rien, la seule chose que subirent ses esgourdes furent une grasse réprimande de la part du vigile.

- Messieurs, vous êtes dans un lieu public !

Le visage de Jari se tourna lentement vers celui du gardien et lui dédicaça un large sourire fautif qui lui découvrait toutes les dents de devant. Il avait fait ça très souvent durant toute son enfance et on se débarrasse pas si facilement des vieilles habitudes ! Il s'empressa néanmoins d'effacer sa grimace d'excuse, puis se racla la gorge en reprenant son air irrité. L'idée de reprendre la parole ne lui vint pas, inutile de faire le mariole devant le vigile. De toute manière, celui-ci semblait décidé à mettre fin à la petite mascarade.

- Dans un lieu public, il convient d’adopter une attitude correcte et de ne pas perturber le bon déroulement d’une activité commerçante, professait il avec beaucoup de stoïcisme. En l’occurrence, tous ces gens… attendent pour utiliser la salle de sport ou l’un de nos équipements. Ne pourriez-vous pas régler vos différends ailleurs, ou tout simplement…
- Où est-ce qu’elle va, la basanée ?


Cette fois Jari laissa s'échapper un petit rictus consterné. Il n'en avait donc pas assez le bougre ? Sado-maso va … L'homme de la sécurité ne se laissa pas démonter pour autant et remis l'inconnu à sa place. Le Finlandais sentait une nouvelle vague d'exaspération monter en lui quand Tob' lui expédia une bonne claque dans le haut du dos, lui coupant le souffle. Il n'eût même pas le temps de protester contre la violence faite à son omoplate que son frère le chopait de nouveau à l'épaule.

- Allez, relaxe! Ils ne m’ont rien fait. À part essayer de se rendre plus importants, ce dont je me fiche un peu…
- Ouais, j'relaxe …
- Merci d’être venu à ma rescousse! J’avoue que j’en avais quand même un peu marre de me faire enguirlander pour rien.
- T'imaginais quand même pas que j'allais te regarder te faire insulter en restant les bras croisés ? Je suis ton frère mec, c'est mon devoir de te tirer du pétrin !
Rétorqua Jari avec un grand sourire. Et puis c'était trop tentant de leur balancer deux ou trois répliques. J'ai pas su résister.

Il rendit son clin d'oeil à son aîné et s'apprêta à demander ce qu'il allait faire à présent quand il se rendit compte qu'il était en train de se faire intégralement rincer par des trombes d'eau froide.

- Nan mais c'est quoi ce binz ?

D'un geste réflexe, il remonta sa capuche sur sa tête. Il lui fallût quelques secondes pour comprendre que non, ce n'était pas un problème de toiture percée mais que oui, l'alarme anti-incendie venait de s'enclencher. C'était bien la première fois de sa vie qu'il voyait un de ces dispositifs fonctionner et surtout qu'il se trouvait en dessous lors de la mise en marche ! La chance n'était pas avec lui aujourd'hui, lui qui était entré dans le hall pour s'abriter de la pluie. «  Perkele, si j'avais su, j'aurais mis mon imper' en cuir ... » geignit-il intérieurement, le nez stupidement levé vers le plafond et clignant des yeux pour regarder les gouttes d'eau couler hors des tuyaux.

- Mademoiselle, votre cigarette ! Pesta alors la voix du vigile.
Elle est éteinte … répondit platement l'intéressée en brandissant le petit bâtonnet gondolé par l'humidité.

Plus éteinte que ça, y avait pas ! En plus à présent, une grande majorité de la foule prenait la fuite vers l'extérieur. Tout ça pour une petite cigarette. Jari avait presque envie d'en rire tellement la scène semblait tirée d'une mauvaise comédie à deux balles. Tobias quand à lui ne se privait pas du tout de le faire. Il s'était mis à danser sous la pluie et s'exclamait :

- Tu t’imagines, Jari ? De toute notre vie, on n’aura peut-être jamais plus l’occasion d’être sous le déluge de ces trucs-là! On passe nos journées à en croiser mais on ne les voit jamais fonctionner. C’est une chance assez inédite qu’on a !

Le cadet se mit à rire. Son aîné avait bien raison ! Soudain celui-ci l'attrapa par le bras pour l'entrainer avec lui dans sa gigue. Jari tenta de protester, de peur de ne se faire remarquer encore une fois.

- Qu'est que tu fiche ? Mais arrête !!

Mais au final, l'accès de bonne humeur de Tobias finit par déteindre sur lui et il s'échapper un immense éclat de rire. Après tout, au point où il en était, autant se laisser aller. Ses semelles dérapaient sur le sol humide mais il parvenait à ne pas tomber en se rattrapant à Tob'; Les deux frangins tournèrent encore un instant jusqu'à ce que le jet soit coupé, peu soucieux à présent de passer pour des ados mal grandis.

-T'es un fou Tob' ! Lança Jari en s'écartant de son frère. Rah, dommage qu'on ai pas eu de savon sous la main !


Prendre une douche sous la protection incendie d'un grand complexe sportif en plein Central Park, ça aurait été l'apothéose ! Une apothéose qui leur aurait valu l'exclusion immédiate et permanente, mais l'apothéose tout de même. Jari pouffa de cette idée stupide mais la garda toute de même à l'esprit. Il allait avoir des choses à raconter aux copains en revenant en Finlande !

Alors qu'il était en train de danser, la capuche du jeune homme était retombée en arrière. Sentant des gouttes d'eau dégouliner de ses cheveux jusque dans son cou, Jari jeta un vague «  Attention autour ! » et se pencha en avant, les mains posées sur ses genoux fléchis. Il se mit alors à faire tournoyer sa tête à toute allure, sa tignasse formant comme une espèce de tornade blonde éjectant de l'eau partout autour. Dans le milieu métal, on appelait ça un headbang façon « moulin à vent ». Ça faisait fureur pendant les concerts endiablés et Jari était heureux de constater qu'il pouvait y trouver une application en d'autres circonstances ! Dommage que ça flanque toujours le tournis.

Le Scandinave, une fois ses cheveux à peu près essorés, se redressa puis s'apprêta à rejoindre son frère. Mais n'ayant pas retrouvé un équilibre idéal, il manqua de culbuter en arrière et son épaule vint heurter le dos d'un des hommes de tout à l'heure, visiblement occupé à faire des remontrances à la jeune fumeuse. Fort heureusement, son acolyte semblait avoir filé doux. Jari lui adressa un «  Navré ! » hypocritement sincère avant de dédier à l'adolescente une sorte de grimace furtive qui voulait sans doute dire : «  Comme j'allais m'excuser auprès de ce type tiens ! » . S'il avait été Tobias, il aurait parachevé le tout d'un clin d'œil, mais étant simplement Jari, il n'en fit rien.

Le jeune homme s'écarta rapidement de quelques pas, adressa un rapide de la main au vigile en guise d'excuse puis il tapota le flanc de son frère.

- On fait quoi maintenant ? On retourne à l'appart' se changer ou tu tiens vraiment à rester trempé toute la journée ?
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Liam Blackwood

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MessageSujet: Re: Rescapé de la pluie... [libre]   Rescapé de la pluie... [libre] EmptySam 16 Oct - 18:02

    Alors que tout le monde se manquait de respect avec une mauvaise foi affligeante, Liam soupirait et se demandait s’il pourrait un jour accéder à la salle de musculation… Chose pour laquelle il était venu, à la base. A présent que le dispositif anti-incendie s’était déclenché et qu’il pleuvait autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, sa patience s’en trouvait rétrécie comme peau de chagrin proportionnellement à l’absence d’imperméabilité de son sweater.

    La jeune fumeuse avait usé d’ironie lorsque le gardien lui avait demandé d’éteindre sa cigarette et la lui avait montrée complètement trempée. Le gardien reporta donc son attention sur ceux qui perturbaient le fonctionnement du Centre de si bon matin. De manière totalement incompréhensible, l’une des deux femmes s’en prit à la fumeuse qui n’avait pas bougé de son banc, et s’en suivit une prise de bec à laquelle le vigile ne comprit que peu de choses. La seule chose positive dans tout cela, c’est que le couple comprenant l’homme civilisé trouva utile de s’excuser auprès du vigile pour le désordre occasionné par l’altercation avec le second homme – et raciste de surcroît. Le vigile leur adressa un demi-sourire, parce que même si le fait qu’ils présentent des excuses résolvait en partie le conflit, il allait encore devoir composer avec les deux excités qui s’en prenaient à la jeune femme toujours installée sur son banc.

    Merci, Monsieur. Les gens ayant un minimum d’éducation se font de plus en plus rares. Si vous voulez reprendre votre place dans la file d’attente, je pense que c’est le moment…

    Un sourire étira son visage sévère pour la première fois depuis le début de cette altercation, et il se dirigea vers l’endroit où les deux trublions avaient décidé de taper un nouveau scandale pour des motifs douteux…

    De son côté, Liam commençait à être frigorifié et à regretter par la même occasion de ne pas avoir choisi de rester chez lui en se levant. Il pleuvait dehors, il pleuvait dans le hall, donc techniquement la salle de musculation devait être dans le même état. Etait-ce vraiment utile de s’obstiner à faire la queue pendant une demi-heure pour trouver la salle fermée pour cause de court-circuit des machines ? La réponse était négative, et Liam ne mit guère plus de quelques secondes à sortir de la file d’attente et à pousser la porte donnant sur l’extérieur. Le mutant retrouva avec satisfaction une atmosphère moins humide et passa la bandoulière de son sac de sport sur son épaule avant de s’éloigner du Centre de détente et de remise en forme.

    Il ne restait plus qu’à trouver un autre programme pour sa journée…


    (Je ne suis pas adepte des interruptions de rp, mais je ne suis pas non plus adepte du « chacun rp dans son coin et tire la couverture sur lui ». D’où ma lenteur à répondre à ce rp, dans lequel je suis véritablement la seule à essayer de rapprocher tout le monde en m’improvisant MJ alors que ce n’était pas mon rôle de base quand j’ai ouvert ce sujet… En dehors de mon post d’ouverture qui fait réellement jouer mon personnage, il en est réduit à vivre sur 5 lignes dans le post suivant sur un total de 2 pages word de texte.

    Merci à l’avenir de faire un effort et de jeter un œil à ce topic qui pourrait très bientôt vous concerner si ce topic venait à être parcouru par un MJ... Si besoin d’explications supplémentaires, envoyez-moi un mp.
    Vous pouvez bien entendu continuer ce rp, qui est terminé en ce qui me concerne.)
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