Le son de la frappe était franc et sec. Pourtant il n'y avait pas de réponse. En fait, l'appartement était vide. Ben n'était pas rentré de la nuit. Il avait passé la nuit à boire dans un bar pas très loin de là. Il avait passer la soiré seul à draguer la barman qui s'était contenté de lui servir ses verres sans bronchée. À la longue, son attitude devenait désagréable. La barman fini même par ne plus le servir compte tenu de son état avancé. Furieux, il se leva de son tabouret et le poussa du bout du pied. Le tabouret se renversa, mais personne ne prit réellement attention à l'évènement. Il quitta l'endroit en insultant la dame.

-Allez toutes au diables foutues lesbiennes! - dit-il agressivement.

Il gagna sa voiture et il ouvrit la boite à gant. À l'interieur, il y avait un flingue et une bouteille. Aprèes une brèeve hésitation il empoigna la bouteille. Il la bu avant de s'endormir dans ce stationnement.

L'appartement était en désordre et semblait être un millieu ostile à la vie. Pourtant à l'intérieur, il y avait un chien. Un gros chien; il devait pessé près de 80 Kg et il semblait abandonné comme le reste des meubles de l'appartement. Le sol était sale et le ménage datait de la seconde guerre. Le chien était devant la porte, debout sur ses pattes à regarder par la fenêtre. Il aboya pour qu'on le laisse sortir. Le son était grave, mais il ne semblait pas menaçant du tout. Il y avait déjà des heures qu'il voulait allé faire ses besoins, mais Ben était absent.

C'est à ce moment que Ben revient de sa nuit. Il était dans un état terrible. Son linge puait l'alcool et il semblait avoir perdu son veston quelque part. Le soleil du matin était puissant et lui brulait les yeux. Sa bouche sec et son haleine putride rendait désagréable sa respiration.

Un jugement prudent aurait fait qu'il aurait utiliser un taxi pour entré, mais cette idée ne lui était même pas passé par la tête. Il était de ses gens inconcients qui ne voyaient jamais les dangers. Il passa doucement à côté de la voiture banalisé de policier et observa longuement les 2 individus. Ils n'étaient pas asiatique, il n'avait rien à craindre. Il ne prit pas de chance et glissa le pistolet dans son pantalon. L'arme était bien caché, mais il pouvait la sortir aux moindres signes d'agressions. Il stationna difficilement sa voiture et commença a monté l'escalier. La tâche était difficile, car il ressentait encore le vapeur de l'alcool qu'il avait bu. C'est à ce moment qu'il remarque qu'une femme attentait à sa porte. Il avait ten regarder les homme de la bagnole qu'il n'avait même pas remarquer cette femme. Prudemment, il rebroussa son chemin.

Burton était dans l’escalier. Il entendit la frappe net de la femme. Une femme forte et déterminé, un brin énervé qu’il n’y ait personne.

Il tenta de s’éclipser, mais dû rapidement constater l’échec de son intention.

Il entendit son nom, Benedict Burton… Personne ne l’appelait ainsi. C’était clairement une inconnue. C’était pas surprenant, il n'aurait pas oublier un si jolie corps. pensa-t-il, car il la trouvait très belle. Ses formes étaient extrêmement sexy et malgré ses vêtements simples, il avait des milliers d’idées qui le tourmentait. Il ria un brin lorsqu’elle lui demanda ironiquement ou il allait. Ce n’était pas la peine de tenter de fuir et il répondit:

-J'ai entendit un vieillard mourant demander mon aide charitable – dit-il pour se moquer d'elle.

Devant son regard froid, Il alla même jusqu'à poussé l'insulte à mimer la scène dramatique d'un homme qui s'étouffe. Il cria finalement:

-DÉSOLÉ, MAIS LA MEUF ME VEUT QUE POUR ELLE...-

Ben était de ces gens qui ne respect personnes et qui se font un plaisir d'insulter, de déstabiliser et de ridiculiser. Il n'était pas un personnage grossier, bien que la différence soit mince. Lui son plaisir était dans l'intimidation, dans le fait de déstabiliser les gens et de les poussé à sortir de leur torpeurs. Lorsqu'il trouvait le point sensible d'une personne, il ne le lachait plus. Au fond, il resentait un certain pouvoir dans cette liberté de parole et Il adorait franchir les limites de la politesse que la société avait batit.

Elle se rapprocha de lui. Il resta sans bouger à analyser la situation. Elle semblait seule et ne démontrait pas d’agressivité. Ensuite, il pensa au deux types de la voiture, il regarda aussitôt l’horizon et personne ne semblait bougé. Ils devaient être tous ensembles. La femme se tenait à environ un mètre de lui quand il remarqua l’agréable parfum qu’elle portait. C’était un parfum épicé qui lui allait très bien. Il se mariait à merveille avec ses cheveux foncés et sa peau un brin exotique.

Elle lança ensuite une question qu’elle connaissait la réponse, c’était évident que la nuit avait été terrible et son dos lui rappelait la position désagréable dans la quel il avait dormi.

- Apparamment, nous étions pas ensemble et c'est toujours dure de vivre sans jolie femme à ses côtés. dit-il de façcon vulgaire en fixant les seins de la femme.

C’est simplement à la dernière question qu’il comprit un peu la situation. Cette femme avait des questions pour lui et Ben venait d’un milieu ou personne ne pause des questions excepté les flics.

*Pourquoi une si jolie femme était devenu un flic puant? Pensa-t-il.*

Il aurait bien payé une centaine de dollar pour coucher une nuit avec elle.

Pourquoi voulait-elle lui poser des questions, ou plutôt par rapport à quels contrats voulait-elle lui poser des questions? Aucune idée; faut le dire, Burton avait était très productif dans les dernières mois.

Sans grande classe, mais avec une confiance débordante il lui répondit

-Allez poulette, je suis à toi. C’est à quel sujet? dit-il en glissant ses mains dans ses poches.

En fait, Ben s’était retrouvé des dizaines de fois dans cette situation et il connaît très bien les rouages de leurs méthodes policières. Restait simplement à esquiver les pièges et il ne la reverrait plus. Par expérience, il savait que les flics pausent des questions que lorsqu'il manquent de réponses et il ne serait surment pas celui qui complerai ces vides.

La matinée s’annonçait aussi longue que chaude. La policière se retrouvait devant un autre homme irrespectueux. Sans surprise, l’exaspération de la femme devant ses remarques fit plaisir à Ben. Il n’avait pas été très original, mais il pouvait voir qu’elle n’appréciait pas. Le fait de continué ce petit jeux permettrait peut-être de coupé court à cette discussion.

Elle lui proposa d’entré dans l’appartement pour tenir cette discussion. Bien évidemment, dans une situation normale, Burton se serait empressé d’ouvrir la porte et de la plaquer contre son lit. Par contre, la situation était différente et il devait demeurer prudent devant une représentent de la loi. Surtout compte tenu de son travail des derniers jours. L’appartement était en désordre et cachait mal plusieurs indices et il le savait. Il reprit donc son petit jeu :

-Bébé, si c’est mon corps que tu veux… dit-il pour l’agacer
-Non sérieusement, j’ai même plus de café alors pourquoi entré…

Et il sorti une pièce de monnaie de sa poche. Du même coup, il lui dit :

-Voilà deux dollars, il y a un café au coin.

Lui se trouvait très drôle. Il se permit même de sortir un bon rire avant de faire une mou pour défigurer la policière.

Les paroles de la policière lui importait peu et il tentait de la déstabilisé avec quelques blasphèmes, mais il retenu sa respiration une seconde de trop lorsqu’elle parla du 17 avril.

Il savait maintenant très bien pourquoi elle était là. Cette nuit là, le clan Wo a vu 3 de ces membres se prendre une balle en pleine tête. Un vrai travail de pro et Ben « Bastard » Burton était impliquer jusqu’au cou dans ce boulot. Étrangement, il plongea dans ses pensé et se souvint ironiquement que le 18 il était parti pour Las Vegas en voiture et qu’il avait brulé l’argent du contrat en quelque jours. Un véritable gouffre financier où il y avait dépensé de l’argent aux jeux, dans les courses, les femmes et la drogue. En fait, il y avait moins de 48h qu’il était revenu de là-bas. Aussi pauvre qu’avant ce fructueux contrat.

Il y avait déjà plusieurs secondes que Miss Drake avait pausé sa question, mais il ne répondait toujours pas, il restant dans ses pensé à revivre son voyage. Lorsqu’il revint à lui, il ne prit aucune chance et sorti un propos étrange :

-Croyez-vous aux extra-terrestres?

Et il enchaina rapidement :

-Moi oui, mais je ne pourrais pas vous dire où ils s’étaient le 17…

Du même souffle il compléta :

-Entre vous et moi, c’est surement eux… Bonne chance et de rien pour cette piste.

Il tourna les tallons et descendit rapidement quelques marches sans se retourner. Bien sure, il n’était pas stupide et il savait bien qu’une argumentation grossière et sans sens ne la ferait pas disparaître, mais au moins il était maintenant plus près du sol et à tout moment il pourrait de sauter les escaliers restants et tenté prendre la fuite.

La conversation menait nul part. Alice pourtant conservait son sang froid malgré les idioties de Benedict. L’histoire des extra-terrestres était sûrement l’une de ces pires trouvailles et il voyait bien qu’il ne s’en sortirait pas aussi facilement.

Lors de sa décente, il entendit la voix autoritaire de la femme lui crié sont nom. Le cris eu pour effet de le fixer sur place. Il jeta un coup d’œil au agent de la voiture et se retourna vers Alice. Ben était fixe comme une statue, mais il fut soudain libéré par les paroles de la femme :

-Tentez de vous défiler et je vous promets que ça sera assez suffisant pour vous flanquer un mandat.

Vous flanquer un mandat, c’était de la poésie à ses oreilles. Elle venait de lui dire toute simplement qu’elle n’en possédait pas. Ben se sentit soudainement beaucoup plus légers et compris que la situation était beaucoup moins critique qu’il ne l’avait présumé. Elle n’avait aucun moyen légal de l’incarcérer ou de fouiller son appart. Restait juste à pas lui en donner. Elle enchaîna ensuite avec une question stupide et sans réel intérêt :

-A moins que vous ayez vraiment quelque chose à vous reprocher…

Elle ne pouvait pas être assez stupide pour croire qu'il se mettrait simplement à table sous ses propos. Pour ce moquer d’elle et la ridiculisé de nouveau, il se mit à genoux et se mit à pleurnicher comme un gamin :

-Au pauvre de moi, j’ai péché… pardonner moi seigneur, j’ai fait du mal… Pardonner moi…

Il arrêta un instant et regarda le ciel d’un seul œil. Il pencha ensuite sa tête vers la policière et sarcastiquement lui dit :

-Pas d’éclair, pas même un petit bruit de tonnerre. Je dois pas être si méchant alors pourquoi t’es sur mon dos.

C’est seulement après sa mise en scène grotesque qu’il remarqua la main posée sur l’arme de la femme. Elle ne voulait plus rire et la situation était sérieuse. Il se releva difficilement et plongea sa main dans sa poche. Il sorti un paquet de cigarette. De l’autre main, il prit son briquet et s’alluma s’en alluma une. D’une surprenante politesse, il en offrit une et il ouvrit le début d’une conversation censé :

-Allez ma belle, on reste calme tu pourrais te faire mal avec ton joujou. Alors tu disais le 17? Ouin… ça fait près de 10 jours.- dit-il en réfléchissant longuement.

-Ce n’était pas la nuit ou le mec des triades a été Game Over?

Les faits étaient connus de tous, car les nouvelles de la télévision en avaient parlé pendant 2 ou 3 jours comme un pas de plus dans la guerre que se livraient le Clan Wo et le Gang Jackson. Par contre, Ben n’avait pas écouté la télévision pour l’apprendre. Il avait été sur les lieux de chacune des trois attaques. Il avait été chacune de ces attaques…

Il prit une longue bouffée de sa cigarette et d’un seul souffle il dit :

-J’ai rien a dire sur le sujet.

Il cachait apparemment quelques choses, mais au fond c’était évident que Ben, impliquer ou pas, n’obtempérait jamais avec le service de police. Sa vie entière était un condensé de petits et de gros délits et il venait d’un milieu ou on fuit les flics comme la peste.

Ben vaguait encore dans ses souvenirs au moment où il affirma :

-Je n’ai rien à dire sur le sujet dit-il d’un ton sec, franc et autoritaire.

Son message était clair, il ne parlera pas de chose relative à la nuit du 17, mais la policière compétente se permit une autre question :

« Oh, moi je crois que vous en savez bien assez. Connaissez-vous Mr. Jackson ? »

Mr Lincoln Jackson, Mr J. pour les intimes était une véritable légende du crime organiser à NY. Du haut de ses 93 ans, il restait le monarque puissant du gang Jackson et démontrait encore une emprise totale sur son organisation malgré son âge. Il était maintenant cloué à un fauteil roulant, depuis qu'il avait évité la mort dans une tentative de meurtre en 2001. Pourtant même sans l'usage de ses jambes, il restait un type solide et très en forme. Au cours des dernières années, nombreux avaient été les prétendants à son trône, mais tous avaient échoué. Les derniers en liste, le clan Wo. La police lui courrait après lui depuis plus de 40 ans, mais il restait intouchable, complètement irréprochable. Au mieux, il avait été condamné à 3 ans de prison pour évasion fiscale dans les années 80, mais sans plus. Il ne se salissait jamais.

Burton ne le connaissait pas personnellement, Il l’avait bien entrevue 3 ou 4 fois, mais jamais on ne lui avait permis de le rencontrer. Au fond, on ne vit pas 93 ans dans le crime et la violence si on laisse n’importe qui nous approcher. Par contre, Ben connaissait très bien Bill Jackson, le neveu de Mr J, car il avait été incarcéré au même moment. Bill avait permis à Ben de rentrer dans le cercle des initiés du gang et de récolter quelques petits boulots auxquels la famille ne souhaitait pas être identifiée.

Ben reprit son rôle de cabotin pour répondre à la policière :

-Mr Jackson? Michael Jackson? Sacré danseur! Il n’est pas mort cet été? Je vous juge… Je n’ai rien à voir là-dedans!

Il sourit en coin pour se moquer d’elle. Alors qu’elle n’avait même pas ouvert la bouche pour répliquer, Ben lui lança, un regard assassin en fronça les yeux d’une telle façon qu’il aurait pu intimider un lion. Son regard était calme et on décelait une étincelle de folie qui présageait le pire. Le genre de folie irrationnel qui laisse présager les pires crimes. Il pensa un l’instant que dans sa situation il pourrait surement tuer ces flics sans trop de difficulté, mais les problèmes déferleraient comme une avalanche par la suite. Il n’est jamais sage de tuer un flic sans avoir pris le temps de bien planifier le projet. Il l’avait même déjà fait par le passé; pas par contrat, mais par simple haine.

Ben était déchiré entre deux idées, continué de s’amuser avec cette bombe sexuelle ou se sauver les fesses et coupé court à la discutions. Finalement, Ben tranchant le dilemme et se dit qu’il pourrait aussi bien aller racoler une belle pute le soir même.

-Avez-vous d’autres questions, sinon fout ton camp sale flic! Si tu es ici, c’est que tu n’as rien! Avoue, je suis quoi le 4e ou 5e mec que tu rencontres? – dit-il d’un ton agressif en serrant les dents.

Étrangement, ces pulsions sexuelles incontrolables le remmenaient toujours à elle et il relaxa sans même le vouloir sa mâchoire.

Alice demeurait d’un calme absolu malgré les agissements enfantins de Ben. Elle avait un très fort caractère, car n’importe qui aurait prit la fuite suite au regard de Ben. Elle lui dit finalement ce que peu de gens aurait osez dans une telle situation :

-Mollo Bruton.

Elle se permit même de faire son avertissent en lui lança un regard tout aussi glacial. Leurs yeux bruns s’échangeaient des regards comme les URSS et les USA s’échangeaient des bombes pendant la guerre froide. Une guerre de statuquo. En temps normal, il en aurait fallu moins que cela pour que Ben bascule dans la violence. Mais face à un flic en service, il devait se montrer mon impulsif. La main de la policière était encore sur son arme et démontrait qu’elle restait méfiante malgré le fait qu’elle avançait constamment vers lui. Il s’agissait d’une erreur selon Ben. Son entrainement militaire fessait qu’à seulement 2 marches de distance, il pourrait surement la projeter par dessus la rampe ou même la désarmer avant même qu’elle ne puisse utiliser son arme. Benedict sourit à cette idée.

Elle lui avança quelques faits sur ses visites au restaurant des Jacksons, mais il esquiva la question avec une autre remarque sarcastique :

-Qui est le proprio du McDo du coin? Je l’ignore aussi, mais je mange là à chaque semaine.

Il poursuivi sur une note plus sérieuse, de façon un peu plus détendu :

En fait, j’ai peut-être bien été là-bas…

Mais il reprit son sourire en coin et retourna à ses blagues grossières :

-… mais si je n’ai pas mangé c’est peut-être que tu n’es pas venu? J’avais seulement le gout de mangé une énorme poitrine… de poulet dit-il en fixant les seins de la policière. Il se permit même de sortir sa langue et de lécher ses lèvres comme un chien qui salive devant un steak.

Apparemment très calme, elle dit :

-Et je ne compte même plus le nombre de types que je rencontre dans mon boulot, cela dit.

Il savait qu’il s’aventurait sur une pente glissante, mais il ne voyait pas de d’échappatoire facile à la situation:

-Je connais pas mal de type très savant dans le milieu, ils ne parleront pas à un flic, aussi sexy soit-il, mais à moi ils diront tous… Mais il va falloir se salir et personne n’en reviendra blanc!

Venait-il de lui offrir son aide? À quoi avait t-il pensé? Il avait commis chacun de ces trois meurtres et il voulait aider un flic à le coincé? Avait-il perdu t’en de jugement devant une belle policière? Voulait-il simplement garder un œil sur l’enquête ou un œil sur sa prochaine proie? L’offre semblait réfléchit depuis un bon moment.