-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Le pire casse du siècle [terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alice Drake

Alice Drake
Humaine

Nombre de messages : 926
Date d'inscription : 06/01/2010
Localisation : Dans les rues, à guetter...
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Profession : Lieutenant de Police.
Points de rp : 202

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Le pire casse du siècle [Pv John & Emma]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyMer 20 Jan - 20:50

    La sonnerie alarmante retentit avec frénésie dans le commissariat – entraînant un mouvement de foule sans précédent parmi les agents agités. Toutes les unités avaient été convoquées pour une urgence extrême – à savoir, l’attaque de la réserve fédérale américaine un peu plus tôt dans l’après-midi. L’alerte avait été donnée assez tardivement, mais la police avait dépêché des troupes sur place le plus vite possible pour constater l’ampleur des dégâts. Les Fédéraux n’avaient pas tardé à rappliquer – bien évidemment – disposant plusieurs tireurs d’élite sur les immeubles pour quadriller la zone. Etait-ce un groupe de terroristes de passage ou des professionnels aguerris en la matière de braquage ? Ils n’avaient pas plus d’informations à ce sujet car aucun témoin n’était ressorti du bâtiment fédéral depuis que la situation d’urgence était remontée aux autorités. La tension était palpable dans le commissariat, et le lieutenant Drake n’échappait à la règle. Elle s’était rendue sur place et avait du essuyer un misérable échec en matière d’informations sur l’identité des suspects.

    Skinner – c’était le nom de cet empaffé des Fédéraux qui lui avait maintenu qu’ils prenaient le contrôle de la situation. Cependant, elle ne s’était pas laissée démonter et avait réussi à le convaincre que cette enquête était sous la juridiction de son commissariat. Il avait du alors se résigner à laisser faire – pour le moment, mais la jeune femme savait pertinemment que les Fédéraux finiraient par obtenir ceux qu’ils voulaient.
    Quoi qu’il en soit, il était prés de 16 :30 et les équipes spéciales s’étaient apprêtées pour l’occasion et étaient sur le point de rentrer dans l’immense bâtiment. Le lieutenant Drake faisait les cent pas autour de son véhicule de service, ses yeux braqués en direction de l’immense porte close de la réserve par laquelle ressortiraient les coupables – qu’ils soient morts ou vifs.
    Elle espérait qu’ils ne feraient pas de blessés histoire que tous les suspects puissent les renseigner sur la situation actuelle, qu’ils soient mutants ou non. Mais pour avoir pénétré en ce lieu, il fallait avoir un sacré culot, et surtout de sacrés talents ! Alice était intimement persuadée qu’ils avaient affaire à des mutants.

    Une intervention d’une demie heure fut alors exécutée – à l’aide des équipes spéciales ajoutés aux quelques agents qui se trouvaient à l’intérieur. Les autorités durent essuyer quelques pertes mais au final, ils avaient réussi à les appréhender – du moins une certaine partie. Ils furent conduits en fourgon blindé en direction du commissariat et placés en salle d’interrogatoire, sous l’œil attentif de quelques gros bras.
    Alice entreprit d’aller interroger deux d’entre eux – notamment une jeune femme et un homme qui n’avaient pas l’air très glorieux.

    La brune au regard tranchant pénétra dans la salle éclairée par une lumière aveuglante puis prit place à la table face aux deux inculpés. L’homme n’avait pas l’air en très grande forme malgré le fait que les secours lui avaient pansé sa blessure à sa sortie de la réserve fédérale. Quant à la jeune femme, elle avait l’air secouée – le plus étrange étant qu’ils n’avaient aucunement la tête de criminels.

    Elle les observa durant quelques secondes, en silence, puis daigna prendre la parole.

    « Bonjour. Je suis le lieutenant Drake. » Commença-t-elle avant de marquer une pause – son regard s’attardant sur leurs visages. « Alors… Si vous pouviez me décliner vos identités et m’expliquer la raison de ce grabuge – je peux vous promettre que je ferais en sorte que ça se passe du mieux possible pour vous. »

    Munie de son carnet de notes, la jeune femme attendait patiemment que l’un d’eux daigne prendre la parole.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyJeu 21 Jan - 0:52

On lui avait passer les menottes !! Après des années à avoir réussi à échapper aux flics, voila maintenant qu'elle se faisait prendre pour quelque chose qu'elle n'avait même pas organisée !Le métal froid lui lacérait ses poignets fragiles. Le chauffeur roulait rapidement, la sirène de sa voiture de police lui agressant les oreilles. Emma n'avait pas osé parler durant le long trajet. Sans doute un peu trop "nerveuse", il fallait dire que la suite des évènements l'inquiétait grandement. Comme si elle représentait un grand danger pour l'univers tout entier, on lui avait réserver une voiture pour elle seule. La reine blanche avait comme seule compagnie sa conscience. Elle se repassa le casse tout entier et se mordilla la lèvre. Comment avaient-ils pu penser qu'ils y arriveraient ? Les Cobras avaient non seulement rien gagner, mais de plus à cause d'eu elle se retrouvait dans un véhicule de flic ! Em se demandait d'ailleurs pourquoi on l'avait enlever elle pour ce casse a la c*n, après tout il y avait tout un tas de mutant autre que sa petite personne ! La mutante aux cheveux blonds continuait de se questionner, quand enfin le véhicule s'arrêta.

La mutante aux cheveux blonds restait sagement assise sur le siège arrière. Un policier lui ouvrit la porte et l'autre vin la chercher de force sur le banc. Em émit un petit son de désaccord, celui-ci tirant sur ses menottes. La blonde hoqueta en avalant de travers, elle savait très bien que les mutants n'étaient pas acceptés et ils l'avaient vue se transformer en diamant humain. Il lui serait bien difficile de se sortir de ce pétrin cette fois !! La reine blanche avançait toujours un peu plus vite à chaque fois que le policier tirait sur ses poignets. Juste avant d'entrer dans le poste, il lui murmura avec froideur. " Tu va voir comment ont traite les créatures dans ton genre ! " Em ne vit pas l'utilité de répondre et se contenta de sourire gentiment. Elle n'avait rien à voir la dedans, on l'avait forcer à pauser des gestes. Le policier la mena dans le poste et la fit entré dans une pièce où il la poussa sans aucune délicatesse.

La reine blanche avança lentement, la trop grande luminosité de cette pièce l'aveuglait et l'empêchait de bien voir. Après si être habitué, elle prit place à la table. Les mains toujours menotter dans le dos, elle soupira, elle avait bien hâte qu'on en finisse. Peu de temps après être assise, elle sursauta en entendant la porte s'ouvrir. C'était un des mutants qui avait participer au casse ! Il semblait, le pauvre, dans un bien piètre état. Em ne bougea pas de sa chaise, mais elle lui souria doucement. Ils ne se connaissaient pas, mais ils étaient dans le même bateau. Ce même bateau qui sombrait et les emportait avec lui.

La blonde allait ouvrir la bouche pour se présenter quand la porte s'ouvrir de nouveau. Une femme d'à peu près son âge... du moins son âge d'apparence, était entré. Une jolie brune avec un visage qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer. Était-elle de leur coter ou allait-elle essayer de les faire enfermer en mettant tout sur leur dos ? Em la regarda avec méfiance, mais elle la regardait également avec curiosité et innocence. Celle-ci se présenta et continua à parler. Emma ne l'écoutait qu'a moitié, mais quand la lieutenant Drake garda le silence, elle releva le menton et affirma avec sincérité.


- Nous sommes innocents madame... Pour ma part, Je suis Emma Frost la dirigeante de Frost internationale..

La mutante n'avait pas envie d'en ajouter, le peu qu'elle venait de dire lui suffirait sûrement. Aucunement nerveuse, elle se cala dans sa chaise, maintenant silencieuse et attendant que le mutant à ses côté se présente également. Emma trouvait que cette Miss Drake était différente des autres flics, elle parlait d'abord ! Elle frappait après ?? Cela restait à voir. Em n'avait jamais eu confiance en les policiers et c'est pourquoi elle n'avait pas été surprise de ce que lui avait chuchoter le flic en la faisant entrée ici. Peut importe ce qu'il allait suivre, elle était prête à se défendre. S'il voulait la mettre en prison, elle les poursuivrait, de toute manière dans son cas ce n'était pas l'argent qui manquait. Pour une fois que celui-ci lui serait utile !
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyJeu 21 Jan - 1:29

    Se faire arrêter sur le lieu d’un casse particulièrement sanglant était sans doute la pire expérience que John avait vécue après son accident de voiture. Le mutant ne s’était d’ailleurs jamais fait arrêter ou même tirer dessus, et le fait que tout cela s’enchaîne avec un enlèvement et une captivité de deux jours ne faisait pas de lui quelqu’un de très bavard ou de très alerte, d’une manière générale.

    La quantité de sang qui avait été perdue suite au coup de feu qu’il avait douloureusement essuyé l’avait laissé quelque peu exsangue, et le visage de John était pâle comme la mort… Il avait tourné de l’œil deux fois dans le fourgon dans lequel Emma et lui avaient été « chargés », la première à cause de l’angoisse liée au fait de se retrouver coincé entre deux hommes immenses et armés de gros fusils d’assaut, et la seconde fois à cause de la trop grande quantité de sang perdue.

    A l’arrivée du fourgon au commissariat, John avait été séparé de la mutante blonde et avait été amené dans une salle où une femme s’était occupée de recoudre convenablement le bras sous l’étroite surveillance d’un policier qui avait du faire une carrière de boxer professionnel dans sa jeunesse si on en jugeait pas sa carrure… Trop épuisé par les évènements de ces derniers jours, John avait tourné de l’œil pour la troisième fois en moins d’une heure, et ce fut l’officier avec ses grosses paluches qui se chargea de le réveiller à l’ancienne, avec quelques baffes. John s’enferma dans son mutisme alors qu’on lui menottait de nouveau les poignets, et se laissa guider jusqu’à ce qui se révéla être une salle d’interrogatoire.

    A l’intérieur se trouvait déjà Emma, la blonde mutante qui s’était faite prendre avec lui, et le policier qui accompagnait John l’incita « gentiment » à s’asseoir et à ne plus bouger. Le mutant se tassa sur sa chaise, semblant se méfier de tout et redouter ce qui risquait de lui arriver dans les prochaines minutes…

    Une femme ne tarda pas à pousser la porte de la salle d’interrogatoire, et le regard de John la détailla pendant quelques secondes : femme flic, le genre de celles que le mutant avait déjà fait intervenir dans ses romans. Ni garçon manqué, ni femme fatale, juste une femme comme les autres. Celles de ses romans étaient au moins aussi criantes de vérité que la jeune femme qui observait à présent les deux mutants en donnant l’impression qu’elle n’hésiterait pas à les clouer au mur au moindre faux pas…

    John cligna des yeux à plusieurs reprises, gêné par l’éclairage trop vif de la pièce et sans doute profondément épuisé par ce qu’il avait vécu. John perçut le sourire d’Emma et lui en adressa un en retour sans pour autant se sentir rassuré ou plus confiant vis-à-vis de leur avenir respectif…

    La jeune femme se présenta comme étant le Lieutenant Drake et laissa son regard s’attarder sur chacun des deux mutants avant de poursuivre, alors que John se dandinait sur sa chaise, l’air encore plus mal à l’aise que quelques secondes auparavant (si c’était encore possible). Le lieutenant Drake leur demanda de décliner leurs identités, demandant également des explications en promettant de tout arranger au mieux pour eux deux…

    John s’accouda un peu mollement à la table et appuya son visage sur l’une de ses mains : quel agent de police sensé croirait qu’il puisse s’appeler John Smith en réalité ? C’était comme si Emma avait dit s’appeler Jane Doe, c’était… stupide ! Oui, la situation était stupide et John ne s’en sortirait sans doute pas aussi facilement que sa voisine… John jeta un regard dépité à Alice, qui avait pris son carnet et était prête à noter la moindre de leur parole…

    Je m’appelle John Smith… Et je suis désolé pour tout ça...

    Qu’est-ce qu’il pouvait ajouter de plus ? Au point où il en était, il ne pouvait pas faire pire… L’envie d’ajouter qu’il rêvait d’une douche, d’un sandwich ou d’un peu d’eau lui traversa l’esprit, mais le mutant s’interrompit la bouche à demi ouverte quelques secondes avant que sa voix ne se fasse entendre ; mieux valait qu’il n’aggrave pas les choses…

    Le mutant sembla réfléchir quelques secondes et posa ses yeux clairs et rougis par la fatigue sur le lieutenant, tâchant de rassembler ses idées… Des particules se mirent à grossir autour du mutant sous l’effet de la panique combinée à l’épuisement, formant une nuage composé de minuscules petits points lumineux dont l’intensité semblait varier au rythme de la respiration de John…

    Le mutant n’en avait pas encore conscience, se pensant suffisamment épuisé pour que son pouvoir le laisse en paix.
Revenir en haut Aller en bas
Alice Drake

Alice Drake
Humaine

Nombre de messages : 926
Date d'inscription : 06/01/2010
Localisation : Dans les rues, à guetter...
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Profession : Lieutenant de Police.
Points de rp : 202

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyJeu 21 Jan - 18:33

    Le silence s’était instauré dans la pièce à l’allure macabre – une simple table et trois chaises étaient seulement disposées au centre, dénuées d’un quelconque goût décoratif. Le but n’était pas de mettre à l’aise les détenus qui y étaient interrogés, mais bien de recréer une atmosphère plutôt étouffante et assez oppressante pour qu’il puisse avouer leur crime. Dés qu’Alice avait mis le pied dans la salle d’interrogatoire, la petite blonde n’avait cessé de l’observer d’un œil à la fois craintif et méfiant. Quant à l’homme, il avait l’air tout aussi désemparé qu’épuisé. La jeune femme fut la première à décliner son identité, sur un ton résolu et ferme. Elle affirma par ailleurs qu’ils étaient innocents, ce qui arracha un bref haussement de sourcils à la brune qui tenait toujours son stylo d’un air absent.

    Emma Frost ? Dirigeante de Frost International ? Que pouvait bien faire une petite fortunée du gratin New-Yorkais dans un casse de la réserve fédérale ? Alice fronça les sourcils, sa perplexité se lisant sans retenue sur son visage fin puis elle se reposa contre le dossier de sa chaise, ses yeux plantés dans ceux de son interlocutrice. Chaque chose en son temps – elle tâcherait d’être patiente, ils avaient toute la fin de journée devant eux…
    Alice fit glisser son regard sombre sur l’homme qui avait l’air au bord de la syncope et attendit qu’il lui réponde à son tour. Elle pouvait voir la sueur perler sur son front, et celui-ci s’était renfermé dans une bulle de dépit le plus total – c’était bel et bien la première fois qu’elle pouvait constater un tel comportement de la part d’un inculpé. Des mots finirent finalement par franchir ses lèvres – le Lieutenant s’était fixée sur lui dans une expression partagée entre incertitude et amusement. John Smith ? Sincèrement, la jeune femme aurait pu laisser échapper un rire franc si l’expression qui s’était figée sur le visage du prétendu John n’était pas si déplorable. Elle se mordit la langue, s’empêchant ainsi toute fausse manœuvre vis-à-vis de son interrogatoire, puis s’apprêta à noter les noms de ces deux là. Alors qu’il l’observait et qu’elle couchait quelques mots sur le papier immaculé, un éclat attira son attention – la stoppant ainsi net dans son application.

    Elle redressa la tête, ses sourcils se haussant de stupéfaction alors que ses iris sombres laissaient entrevoir une certaine fascination. L’homme qui se tenait face à elle, affalé sur sa chaise dans un signe de consternation, était entouré par de petites particules lumineuses qui semblaient palpiter au gré des émotions de l’individu.
    Instinctivement, la jeune femme se redressa lentement sur sa chaise, l’observant toujours avec une certaine crainte. C’était donc un mutant. Se pouvait-il qu’il soit dangereux ? Il ne semblait pas se rendre compte de ce qu’il était en train de se passer autour de lui. Cependant, avec la tête qu’elle tirait, il finirait forcément pas percuter.

    « Monsieur Smith… ? » Commença-t-elle dans un souffle soucieux. « Tout va bien se passer… Ne vous en faites pas. »

    C’était tout ce qu’elle avait trouvé à lui dire ! Alors qu’il se mettait à luire d’une bien étrange manière…

    Génial Drake ! Les Fédéraux vont rappliquer ici dans une seconde s’ils s’aperçoivent de ça ! Fais quelque chose !

    Ses yeux étaient toujours rivés vers Smith, et elle surveilla brièvement la réaction d’Emma Frost en vue de ce qu’il était en train de se passer. En était-elle une aussi ?

    « John… » Répéta-t-elle sur un ton conciliant et doux. « Je vais seulement vous poser quelques questions – et si vous êtes aussi innocents que vous le prétendez, alors vous repartirez sans crainte. Mais je vous déconseille… De faire ça. D’autres individus risqueraient d’être bien moins conciliants que moi s’ils comprennent que vous avez des facultés peu ordinaires. »

    Bon nombre d’agents au sein de ce commissariat étaient persuadés que ces deux inculpés étaient mutants lors de leur arrivée – mais des preuves, ils n’en avaient pas. Ils ne prenaient pas soin de vérifier leurs propos. Des humains assez doués pour faire échouer une sécurité maximale, ça n’existait pas – pour eux, les mutants étaient responsables de tout.
    Pour ne pas affliger le dénommé John Smith de plus de pression qu’il n'en supportait déjà, Alice reporta son attention sur Emma Frost.

    « Alors, expliquez-moi… Comment vous êtes-vous retrouvés à la Réserve Fédérale ? J’ai cru comprendre que celui qui dirigeait les opérations était un certain Lucius Sheppard – est-ce qu’ils vous a enrôlé pour que vous l’accompagnez dans ce coup douteux ? Lui demanda-t-elle.

    L’information avait rapidement circulée – dés qu’ils avaient sorti Lucius Sheppard du bâtiment fédéral, les agents avaient rapidement reconnu cet homme qui avait bossé pour eux il fut un temps. Lui et son équipe d’élites se faisaient appeler les Cobras – et d’après ce que Drake avait compris, ils n’étaient plus en très bon terme avec les Fédéraux…
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptySam 23 Jan - 0:35

Em observa la dame froncer les sourcils lorsqu'elle lui avait nommé son nom. Maintenant qu'elle y songeait, c'était ridicule ! Elle n'avait pas besoin de cambrioler une banque puisqu'elle avait beaucoup d'argent !! Peut-être qu'en le leur faisant comprendre il la laisserait partir ? Certes, une chose était certaine, elle ne laisserait pas John tout seul, elle l'aiderait à sortir également. Le lieutenant Drake commença à pauser des questions à John et Em détourna le regard pour essayer de trouver une solution à son problème. Sortir d'ici par la voix de la force n'était pas une bonne idée, mais à la vitesse où allaient les choses, ils ne seraient pas sortis d'ici avant une éternité. La mutante n'avait justement pas le temps d'attendre une éternité ! La blondinette respira rapidement pour se calmer et faire le point pendant qu'on ne s'adressait pas a elle. Petit un, elle c'était fait attraper.. Petit deux, elle était maintenant en salle d'interrogation et pour terminer aucune accusation était encore porter contre elle. Em n'avait pour l'instant pas besoin de s'en faire, mais pourtant, elle savait très bien que les humains, particulièrement la police, n'aimaient pas les mutants et elle était presque certaine qu'ils se feraient emprisonner même s'ils n'y étaient pour rien dans toute cette histoire a la noix !

Cela prit un bon moment avant qu'elle ne se rende compte qu'une petite boule scintillante passait devant ses yeux. La mutante plissa les yeux cherchant d’où cela pouvait bien provenir et se mordit la lèvre en voyant qu'elles étaient de John. Mais il allait tout les faire sauter ?!! À moins.. a moins qu'il ne s'en rendait pas compte ? La reine blanche observa le spectacle avec une fascination non cacher. Les petites boules scintillantes semblaient faites de "diamants". La jeune femme restait silencieuse et écoutait maintenant Alice parler avec John. Elle c'était rendu compte qu'il était un mutant. Les mots de la lieutenant lui donnèrent envie de rire, mais elle se mordit violemment l'intérieur de la joue pour ne pas le faire. Dans son cas il était bien trop tard, elle c'était transformer en diamant humain pour fuir, mais malheureusement pour elle, son pouvoir c'était rapidement éteint, heureusement, il l'avait protégé des nombreuses balles qui auraient pu la tuée.

La Miss Drake s'adressait maintenant à elle. Il fallut un moment a Em pour s'en rendre compte, mais elle écoutait chacune de ses paroles, quand elle eut fini, la mutante vira au rouge. Non pas de gêne, mais de colère ! Ce Lucius Sheppard avait manqué de très peu de tuer John et il avait sûrement activé sa puce pour qu'elle ne se serve pas de ses pouvoirs ! Elle bouillonnait intérieurement et il lui fallut un petit moment avant de pouvoir parler. Lentement, elle fixa la femme de ses yeux bleu empreint d'une étrange émotion.


- Enrôlé ??!! non, non, il nous a enlevé Madame Drake et forcé à coopérer avec lui et sa bande de je sais plus quoi. Dans mon cas, il tenait une personne en otage. Si je ne jouait pas mon rôle, il tuait cette personne. Je n'est pas eu le choix de faire tout ce qu'il me demandait. Il nous a tous inséré une puce pour nous empêcher de nous servir de nos pouvoirs avant le casse. Ensuite il les avaient désactivés pour nous permettre de nous en servir.. et quand j'ai essayé de fuir il a réactivé la mienne... et voila je suis ici par sa faute maintenant ! Ce Lucius et sa bande de..Cobras, c'est ça ? Ne méritent qu'une chose Madame Drake, c'est de finir leurs jours en prison !

Emma se calmait peu a peu, cela lui faisait du bien de raconter la vérité. Après avoir prit une grande inspiration, elle ouvrit de nouveau la bouche, un peu plus calme et ayant retrouvé une couleur de peu tout aussi blanche qu'avant.

- De toute manière soyons réaliste, pourquoi irais-je braqué une banque ? Dans mon cas ce n'est pas l'argent qui manque alors dite-moi madame pourquoi je ferais une telle chose ?

La mutante la regarda, de nouveau avec les mêmes yeux doux. La blondinette était incapable de faire du mal à une personne qui ne le méritait pas et c'est pourquoi elle se risqua à demander d'une petite voix timide.

- Dite.. vous pourriez m'enlever mes menottes ? Elle me lacèrent les poignets .. disons qu'en plus votre collègue n'y a pas été de main morte avec moi.

La télépathe la regarda en lui souriant gentiment, peut-être allait-elle lui dire non, mais au moins elle aurait essayé. Les mains toujours dans le dos, elle tentait de bouger le moins possible pour ne pas raviver la douleur de ses poignets rougit par le métal froid.


Dernière édition par Emma Frost le Lun 25 Jan - 2:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyDim 24 Jan - 20:49

    Installé sur sa chaise et appuyé sur la table avec un air dépité absolument inratable, John retournait la situation dans son esprit dans tous les sens possibles. Devait-il faire mine de rester fier comme Emma et ainsi risquer d’être classé comme « suspect arrogant » et donc jeté au trou pour les 20 heures à venir ? Non, ça ne le tentait vraiment pas… Et en toute honnêteté, le mutant aurait bien été incapable de tirer une autre tête que celle qu’il avait actuellement.

    La jeune femme chargée de leur interrogatoire restait silencieuse, et pour le moment seuls John et Emma avaient pris la parole sur son commandement. John déclina son identité peu après Emma, et leva les yeux vers Alice peu après, comme s’il redoutait qu’elle le prenne directement pour un menteur compulsif à la seule mention de son patronyme… Son visage se troubla à peine mais le teint de John vira au cramoisi de dépit, parce qu’il ne voyait pas ce qui pourrait le faire sortir de là : il était légèrement connu depuis quelques mois, mais sans doute pas autant que sa voisine qui était PDG d’une grande entreprise… et ça, ça ferait sans doute une différence au niveau du temps qu’ils passeraient en cellule.

    Alice se mit finalement à griffonner, et John trouva le bruit du stylo glissant sur le papier particulièrement rassurant. C’était d’ailleurs le seul bruit que l’on pouvait entendre dans la salle d’interrogatoire, après la chaise qui grinçait lorsque John essayait de changer de position. Se dandinant d’une fesse sur l’autre, le mutant s’affala un peu plus sur la table alors que ses particules se mettaient à devenir visibles, luisant au rythme de sa respiration chaotique, tantôt lumineuses, tantôt difficilement visibles…

    Alice l’interpela et John leva son regard vers elle, intrigué par le fait qu’elle ne pose aucune question sur son patronyme sur-répandu sur le territoire américain, et également par le regard qu’elle posait sur lui… C’était comme si à ce moment précis, John détenait une grenade entre ses dents et qu’elle s’efforçait de ne pas lui faire desserrer les mâchoires. John frissonna alors que la jeune femme se redressait sans le quitter des yeux. Elle lui assura que tout allait bien se passer et qu’il ne devait pas s’en faire… soit précisément deux phrases qui avaient toutes les raisons de le faire paniquer davantage. Un psychopathe s’apprêtant à malmener une proie les employait, un voyou procédait de même avec le collégien qu’il souhaitait dépouiller. Et à présent, c’était un lieutenant qui tenait ce genre de paroles… un lieutenant qui avait la capacité de le livrer aux Fédéraux avec un ruban autour du cou, un peu comme un œuf de pâques avant l’heure ou un cadeau de noël un peu en retard.

    Les particules de John se firent plus nombreuses et plus lumineuses, gravitant presque amoureusement autour de leur propriétaire. John en vit une traverser son champ de vision et leva le nez pour observer au-dessus de lui avant de s’affaler de nouveau sur la table… Les deux jeunes femmes semblaient le fixer avec une fascination certaine, comme s’il était d’un coup devenu digne d’autant d’intérêt. Alice expliqua qu’elle souhaitait simplement lui poser quelques questions – les particules luirent encore davantage, manifestant à la fois le doute et la crainte qui avaient envahi le mutant – et que si John n’avait réellement pas pris part à cette opération, il serait relâché… Elle finit par lui déconseiller vivement de se servir de son pouvoir parce que d’autres policiers pourraient être moins conciliants qu’elle vis-à-vis de sa mutation… John soupira.

    C’est pour ça qu’ils m’ont choisi…

    John et ses phrases laconiques ; à croire qu’il ne pouvait s’empêcher de faire les choses avec style même quand sa vie en dépendait… Le mutant s’affala de nouveau sur la table avant de poursuivre.

    Ils voulaient que je les utilise pour faire sauter la porte du coffre… Parce que si elles grossissent trop, elles explosent…

    Change de sujet John, déconne pas avec tes particules !

    Le mutant s’affala un peu plus sur la table avant de poursuivre.

    Il arrive qu’elles explosent pour rien… je ne le fais pas exprès… Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui le fait exprès ? – ses particules palpitèrent de plus belle, battant la mesure de la panique de ce pauvre John – Ils m’ont enlevé, m’ont enfermé dans une cellule humide… Ils m’ont mis un sac de 30Kg sur les épaules, une arme entre les mains et m’ont envoyé me faire tirer dessus dans cette réserve ! – l’angoisse étouffa la voix du mutant – Vous trouvez que j’ai l’air d’un braqueur professionnel ?

    Le mutant laissa échapper un long soupir et se remit à trembler sous le coup du stress et de la perte de sang combinée au traumatisme qu’il avait subi. Emma donna sa version des faits et précisa qu’elle avait été forcée de coopérer pour maintenir en vie une personne qui lui était chère… C’était la même chose que pour John, au final Emma n’avait pas eu le choix de savoir si elle collaborerait ou non.

    Ils ont dit avoir à l’œil une amie… Janelle Silann, elle est interne en médecine…

    Emma évoqua les Cobras et son chef plus précisément. John avait certes un problème d’amnésie, mais il n’avait aucun problème avec les évènements récents…

    Lucius… Il y avait aussi un certain Mason… et des jumelles asiatiques complètement tarées !

    Il y avait bien entendu Shelly, qui s’était chargée de lui lorsqu’il avait été enfermé en cellule. Mais elle n’avait ni brutalisé le mutant, ni cherché délibérément à le mettre en danger… Etait-ce réellement utile de fournir son nom ? Pour John, cela ne l’était pas…

    Emma finit par expliquer qu’elle était suffisamment riche pour ne pas avoir besoin de braquer une banque et John ne pu réprimer un léger rire qui indiquait clairement son état de fatigue nerveuse à ce moment précis. Le besoin d’argent ne justifiait pas tout, et certains faisaient parfois ce qu’ils faisaient par amour du risque, pour ressentir un frisson qu’une vie rangée ne pouvait leur procurer… Est-ce qu’Emma le savait, ou est-ce qu’elle essayait de noyer le poisson ? John espéra qu’une troisième solution existait, parce que le lieutenant Drake ne resterait probablement pas aussi aimable si elle comprenait que l’un des deux avait en tête de la rouler dans la farine…

    Emma demanda ensuite si quelqu’un pouvait lui retirer ses menottes, et John s’affala de nouveau sur la table, fixant Alice avec dépit alors que ses particules continuaient de luire faiblement autour de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Alice Drake

Alice Drake
Humaine

Nombre de messages : 926
Date d'inscription : 06/01/2010
Localisation : Dans les rues, à guetter...
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Profession : Lieutenant de Police.
Points de rp : 202

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyLun 25 Jan - 1:41


    Seulement quelques mots franchirent tout d’abord les lèvres de Smith – une phrase mêlant dépit et lassitude. Alice fronça les sourcils, détaillant ainsi son visage penché où deux billes sombres se perdaient dans la contemplation évasive de la table immaculée. Les épaules de l’homme s’affaissèrent à nouveau alors qu’il se laissait glisser sur la table comme s’il portait ce lourd fardeau depuis bien trop longtemps. Il reprit alors la parole, expliquant avec plus de précisions ce qu’il avait voulu dire. Le Lieutenant comprit bien vite que ‘ils’ sous entendaient les Cobras et que ‘elles’ concernaient les particules qui virevoltaient autour de lui avec une intensité instable. Il lui fit comprendre que ces particules pouvaient exploser si elles grossissaient trop. Les sourcils froncés d’Alice laissèrent place à une perplexité certaine – ses lèvres se joignant dans une moue indécise. John Smith venait d’hors et déjà de lui annoncer la couleur de leur entrevue. Il était un mutant et il était dangereux – mais malgré lui d’après ce qu’elle pouvait constater.
    Sévèrement décontenancé, l’homme reprit la parole, lui confiant qu’elles explosaient pour rien et qu’il ne le faisait pas exprès. Il lui parla brièvement des traitements qu’il avait reçus durant ces dernières heures et du fait qu’il n’avait pas l’étoffe d’un braqueur professionnel.

    Et comment… Se commenta-t-elle dans sa tête avec une pointe d’ironie.

    Il semblait tellement étouffé par les remords qu’Alice en ressentit une empathie certaine. Elle baissa les yeux un instant – évitant d’autant plus le mettre mal à l’aise. Des mutants manipulés ? Ce ne serait pas la première fois que cela arriverait – les humains étaient tellement opportunistes…

    La petite blonde avait l’air aussi surprise qu’elle en vue des étranges symptômes que présentait le dénommé Smith. Elle l’avait observé avec une mine interdite – mais ce n’était pas une surprise due à la découverte, plutôt une sorte de fascination curieuse pour ces petites boules lumineuses qui flottaient dans l’air. Lorsque Alice s’était de nouveau adressée à elle pour laisser reprendre un peu de contenance au dénommé John, Emma n’avait pas réagi de suite, pensive et absente comme si cet évènement l’avait attiré dans une grande réflexion. Alice resta à l’observer – attendant avec patience qu’elle réagisse enfin – puis lorsqu’elle s’agita vivement, posant son regard expressif sur elle, le Lieutenant haussa les sourcils dans un signe d’approbation.
    Miss Frost sembla agacée et son visage s’empourpra subitement alors qu’elle reprenait la parole pour s’insurger. Elle tenta alors de lui expliquer qu’ils étaient parfaitement innocents du fait que Sheppard les avait enlevés pour les forcer à coopérer. Ils avaient donc fait pression sur elle en enlevant un de ses proches, la menaçant ainsi de la tuer si elle ne faisait pas ce qu’ils lui disaient. Alice eut du mal à faire clair parmi le flot de paroles courroucées que débitait la jeune femme et un air perplexe vint se figer sur son visage alors qu’elle tentait de faire de l’ordre dans ce qu’elle venait de lui dire. Elle parla alors d’une puce, qu’ils leur auraient insérée dans le but de contrôler leur pouvoir, et tout ça dans un seul but – se servir d’eux et de leur pouvoir pour orchestrer le plus grand casse du siècle. Elle acheva son discours par une remarque vindicative à l’égard de Lucius et des Cobras et sembla se calmer, reprenant son souffle comme si elle avait couru le marathon.
    Voyant bien qu’Emma n’en avait pas fini, Alice resta silencieuse, surveillant par quelques regards furtifs le dénommé John qui écoutait aussi Miss Frost d’une oreille attentive. Il prit à son tour la parole, pour lui faire part aussi de la menace que les kidnappeurs auraient proférée au sujet d’une de ses amis – une dénommée Janelle Silann, interne en médecine. Alice griffonna le nom de cette personne sur son bloc note, se devant de vérifier ces informations au préalable puis elle accueillit les noms supplémentaires avec intérêt. Mason et deux jumelles asiatiques ? Elle aurait vite fait de demander aux agents des Fédéraux si cela leur disait quelque chose !

    Emma ajouta alors que toute supposition de vol volontaire de banque pouvait être écartée à son niveau – elle, étant riche et reconnue et John lâcha un rire nerveux qui ne surprit même pas l’agent de police. Elle aurait été tentée de rire aussi. Elle se contenta de sourire avant de prendre la parole.


    « Les visages d’anges et les comptes en banque pleins ne veulent rien dire Miss Frost. Et sachez que rien n’est évidence dans notre métier. Vous n’aimeriez pas connaître le nombre de père de famille sans histoire que nous avons arrêté, surpris d’être des meurtriers et criminels bien plus impitoyables que les plus connus des serial-killeurs qui ont bouleversé l’Amérique… » Lui lâcha-t-elle en se penchant vers elle, son regard grave se plantant dans les iris clairs de la blondinette.

    Alice haussa un sourcil amusé. Bien entendu que cette excuse n’écartait rien. Emma finit par lui demander si elle pouvait lui enlever les menottes, prétextant que ses délicats poignets en pâtissaient très certainement. Alice la regarda durant quelques secondes avant de daigner lui répondre.

    « Désolée, je ne peux permettre aucun traitement de faveur. Je ferais en sorte que cela ne soit pas interminable… Pour vous deux. » Lui répondit-t-elle sur un ton à la fois autoritaire et compatissant. « Excusez les pratiques, parfois très primitives de mes collègues… Ils en oublient parfois les droits de l’homme et le respect. »

    Pour ne pas dire les droits de la femme – on ne pouvait pas dire qu’ils étaient très tendres avec elle, faisant preuve d’un machisme tout à fait rebutant et déplacé.

    « Mais au moins, vous avez une raison pour avoir été choisis par cette équipe d’élite. Ce qui écarte plus ou moins votre culpabilité. Je devrais vérifier vos dires Mr. Smith au sujet de cette… » – Alice marqua un temps de pause, jetant un œil sur le nom qu’elle avait griffonné quelques secondes plus tôt. « Janelle Silann… Miss Frost, je vous demanderais de m’indiquer le nom de la personne dont ils se sont servis pour vous faire chanter ? »

    Elle se tut durant quelques secondes encore, fronçant à nouveau les sourcils, l’air pensif.

    « Et j’aurais aussi besoin de savoir de quelles facultés vous êtes dotée… Mr. Smith nous en a donné un avant goût, et il faut que je sache à qui j’ai affaire, vous comprenez. » Lui déclara-t-elle en entremêlant ses doigts dans une attitude posée. « Je ferais en sorte que ceci ne soit pas retenu contre vous. »

    Alice fit un petit signe de tête pour désigner derrière elle. Les agents Fédéraux ne devaient pas être bien loin, mais le Lieutenant avait assez d’autorité dans son commissariat pour les empêcher de faire ce qu’ils souhaitaient.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyMer 27 Jan - 1:29

Emma avait écouté John dire que les Cobras avaient pour lui aussi retenu une personne qui lui était chère. Comment pouvait-on humainement faire des choses pareilles ? Il fallait vraiment ne pas avoir de coeur ou avoir perdu son âme. La mutante regardait toujours la lieutenant en espérant que celle-ci lui enlèverait ses menottes. Mille Drake lui fit remarquer que les gens qui semblaient innocent était souvent les pires et que l'argent n'avait aucune importance dans cette situation. La petite dame n'avait pas tord et Em prit conscience qu'elle venait de s'enfoncer un peu.Le tout était bien entendu pas fait exprès, mais elle avait seulement voulu lui démontrer qu'elle n'avait rien à faire de tous le fric qui se trouvait dans la banque. La blonde prit un petit temps de réflexion qui fut bien vite interrompu. La brune lui indiqua qu'elle ne pouvait pas lui enlever les menottes et s'excusa pour la manière dont un de ses collègues l'avait traitée. La mutante avait envie de lui dire que c'était plutôt dans la bouche de son collègue qu'elle aurait souhaité entendre des excuses, mais elle ne souhaitait pas jeter de l'huile sur le feu et finir en un petit tas de cendre.

Ensuite, la lieutenant parlait, mais Em n'écoutait que très peu, son attention s'étant reporter sur la douleur qui lui infligeait ses menottes frottant sur ses os.Ce fut seulement en entendant Miss Frost, qu'Emma recommença à écouter la policière. Elle lui demandait de lui donner le nom de la personne qui avait été prise en otage et après un court moment, elle lui demanda également qu'elle pouvoir elle avait. Spécifiant que cela ne serait pas retenue contre elle. D'abord craintive, elle prit un long moment avant d'ouvrir la bouche et d'avouer d'un ton quand même calme.


- Il.. il s'appel Beny Marks. Nous dirigeons tous les deux le Coyote Ugly et nous nous connaissons depuis longtemps.

La blonde regardait toujours la lieutenant, craintive de révéler ses pouvoirs de mutante. Les fédéraux en avait eu un avant-goût lorsqu'elle c'était changer en diamant humain, mais ils ne connaissaient pas son deuxième pouvoir. Du moins ceux qui l'avaient arrêté et la lieutenant. Pourtant, même si elle aurait pu inventer n'importe quoi, Em préféra lui raconter la vérité une fois de plus.

- Comme vos collègues on pu le constater, je peux me transformer en diamant humain.. d’où le fait que les balles qui mettaient destiner ne m'on pas blessé... Seulement, ce n'est pas mon seul pouvoir lieutenant, je suis également une télépathe. Si les fédéraux débarquent ici, et de toute manière je suis presque certaine qu'ils le sont déjà, avec la caméra de surveillance, ils ont eu la preuve que je suis mutante et coupable ou non, pour eux je le suis déjà.

Emma pencha la tête légèrement de coter et la regarda doucement en la détaillant. Elle n'avait rien d'un flic méchant, elle semblait même assez "gentille" avec les mutants. Em avait connu beaucoup de flic dans sa vie, bien qu'aucun n'est réussi à l'attraper et jamais elle n'en avait vu qui ressemblait a la lieutenant qui se tenait devant elle. La blonde la trouvait différente dans ses méthodes. Lentement, elle ouvrit de nouveau la bouche en ne la quittant pas des yeux. Ceux-ci scintillant légèrement, l'éclat de ses yeux bleu était un peu hypnotisant.

- Pardonner moi, mais qu'est-ce qui vous empêche de nous livrer tout de suite aux fédéraux. Nous sommes mutants et vous avez plusieurs preuves, vous ne nous considérées pas tout de suite coupable ?

La mutante regarda John qui semblait encore tendu et elle lui souria doucement. Il semblait plus ou moins avec eux, physiquement il l'était oui, mais mentalement il semblait ailleurs et profondément ancré dans ses pensés. Jamais elle n'avait été aussi angoisser, mais pourtant rien ne paraissait. Em ne pouvait s'empêcher de penser que dans quelque heure elle se retrouverait entre les mains des fédéraux !Plus jamais elle ne reverrait Alex Summers, son oncle ou encore Chelsea ! Non, c'était bien trop cruel, elle n'avait même pas profité de la vie à fond, elle n'avait fait que travailler et travailler encore plus fort pour noyer de vieux souvenir. Em n'avait pas réussi a aller de l'avant et oublie, mais maintenant elle aurait tout donné pour avoir de temps et pouvoir le faire !

La blonde cligna des yeux en entendant la porte s'ouvrir. La mutante tourna la tête dans cette direction et un homme ou plutôt une armoire à glace ce tenait dans le cadrage de porte. Il observa les mutants et la lieutenant avant de lâcher un "Lieutenant Drake, nous avons à vous parler" Em se fit toute petite sur sa chaise quand elle vit le logo des fédéraux sur son uniforme. Elle regarda pourtant la lieutenant avec calme, avant de jeter un regard angoisser à John.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyVen 29 Jan - 21:43

    Alice semblait essayer de ne pas le fixer, et John se demanda si elle craignait réellement que le commissariat n’exploser à cause des particules que le mutant produisait sans compter… John s’était de nouveau avachi sur la table d’interrogatoire et s’était mis en tête qu’il ne sortirait pas de là avant un petit moment ; Emma quant à elle multipliait les tentatives pour s’attirer la sympathie du lieutenant… et de là où John se trouvait, cela n’avait pas l’air d’avoir l’effet escompté.

    John termina de se plaindre et d’exposer ce qu’on lui avait imposé depuis quelques jours, et Alice baissa les yeux en semblant réfléchir à ce qu’il venait de dire. Les humains n’avaient pas tous peur des mutants, et ce que les Cobras avaient fait marquait un tournant pas franchement glorieux en la matière : utiliser des mutants à la puissance discutable pour braquer un bâtiment fédéral avec plus de facilité, c’était un plan à la fois génial et dangereux… Génial, parce que malgré leur puissance, certains mutants comme John se laissaient faire sans protester pour que leur vie soit épargnée. Dangereux, parce qu’il existait des mutants comme Victor ou Clad qui ne faisaient jamais de cadeau et avaient suffisamment de réflexes pour arracher une tête en moins de 10 secondes…

    John sentit deux regards se poser sur lui et n’eût pas trop de mal à conclure que les deux jeunes femmes l’observaient à présent lui et ses particules… John croisa le regard d’Emma et esquissa un sourire aimable mais témoignant bien de la terreur que lui inspirait la situation dans laquelle il se trouvait.

    Emma s’emporta ensuite, invectivant les Cobras et mentionnant un tas de détails de manière suffisamment confuse pour que le visage du lieutenant se trouble. Elle était pourtant restée relativement inexpressive depuis le début de cet interrogatoire, et à présent John parvenait à lire sa perplexité de manière assez claire… Lui-même se contenta d’abonder dans le sens d’Emma, précisant le patronyme et le job qu’exerçait la personne chère qui lui avait été prise en guise de monnaie d’échange : sa coopération contre la vie de Janelle, ça avait été aussi simple que cela. Et John n’avait eu d’autre choix que de céder…

    Lieutenant… avant d’être logé gracieusement dans une cellule, j’aimerais… - John marqua une pause, choisissant de tourner sa phrase autrement – Je souhaiterais savoir comment va mon amie… Janelle… Le casse a échoué, et j’ignore ce qu’ils ont fait d’elle…

    Sa voix tremblait sous l’effet de l’angoisse et pouvait s’étouffer par moment. Inutile de préciser que John n’en menait pas large à cet instant précis…

    Emma tenta de baser son innocence sur la quantité d’argent que renfermait son compte en banque personnel, et John ne pu s’empêcher de laisser échapper un rire nerveux qu’il étouffa en enfouissant son visage entre ses bras. Contrairement à sa co-accusée, les poignets osseux du mutant ne semblaient pas souffrir du contact des menottes que la grosse brute qui veillait sur lui n’avait pas complètement serré, lui conférant ainsi suffisamment de jeu pour pouvoir enfouir son visage entre ses bras sans nécessairement se briser les deux poignets.

    Alice ne se montra pas dupe mais fut suffisamment professionnelle pour que son rire ne se mêle pas à celui de John. John blêmit lorsque la jeune femme expliqua qu’avoir « une belle gueule » ou « une bonne réputation » n’empêchait pas que l’on soit un odieux braqueur, un meurtrier ou un dealer de came… Il avait du côtoyer bon nombre de psychopathes sans le savoir, c’était inquiétant.

    Emma demanda finalement avec force minauderies – du moins, John en eût l’impression – si Alice pouvait lui ôter ses menottes pour plus de confort. La réponse fut négative, et John se redressa un peu sur sa chaise, lui arrachant deux grincements lorsqu’il se dandina d’une fesse à l’autre…

    Alice expliqua qu’elle devrait vérifier ce que John lui avait dit, et le mutant acquiesça. Il n’avait aucune crainte à avoir pour la simple et bonne raison qu’il s’était contenté de dire la vérité, et qu’il ne s’était pas perdu dans des détails inutiles incluant la couleur de ses chaussettes ou les divers exercices auxquels on l’avait soumis. John acquiesça lorsqu’Alice prononça le nom de Janelle, puis demanda à Emma si elle pouvait lui fournir le nom de la personne qui lui avait été prise… ce qui fut chose faite quelques secondes après.

    Le lieutenant questionna ensuite Emma sur sa mutation, et John orienta son regard vers elle comme s’il se savait capable de déceler un mensonge lorsqu’elle répondrait. Lui-même ne cherchait pas à cacher son impressionnante mutation malgré sa relative notoriété, mais qu’en était-il de cette chef d’entreprise puissante ? Emma expliqua qu’elle pouvait se changer en diamant, et John se redressa légèrement sur sa chaise grinçante, l’air incrédule : comment pouvait-on se changer en diamant humain ? Un diamant était une pierre par définition, et le fait de pouvoir se changer en pierre était quelque chose que John peinait à concevoir… mais après tout, pourquoi pas !

    Vint ensuite une seconde question : comment avait-elle pu se faire arrêter en étant capable de devenir aussi dure que le diamant ? John avait obéi aux troupes d’élite parce qu’il avait eu à choisir entre finir en passoire ou rester en un seul morceau, mais Emma ? Une question qui restait entière dans la tête du mutant…

    Emma interrogea ensuite Alice sur ce qui l’empêcherait de les livrer aux fédéraux, et le regard de John alla de l’une à l’autre l’espace de quelques secondes avant qu’il ne prenne la parole…

    Nous sommes innocents jusqu’à preuve du contraire… Si le lieutenant avait eu un début de commencement de preuve flagrante, nous serions actuellement en cellule… - John trembla – au milieu des dealers, des violeurs… - le mutant trembla de plus belle, se tassant sur lui-même – les prostituées…

    Cette éternelle peur des femmes… John n’avait pas changé d’un pouce, même deux ans après sa sortie de l’hôpital. Le mutant était également au fait des rivalités fédéraux/policiers et savait que si un agent essayait de faire du zèle dans ce commissariat, le lieutenant Drake ne se laisserait probablement pas marcher dessus… C’était vrai dans les romans, dans les séries télé, et également dans la réalité.

    La porte finit par s’ouvrir et John vit se dresser dans l’encadrement une caricature d’agent fédéral. Le mutant croisa le regard angoissé d’Emma et essaya de rendre ses particules le moins visible possible… Avec un peu de chance, si l’agent ne regardait pas trop en détail, les particules lumineuses se fondraient dans le faisceau que projetait la lampe du plafonnier…
Revenir en haut Aller en bas
Alice Drake

Alice Drake
Humaine

Nombre de messages : 926
Date d'inscription : 06/01/2010
Localisation : Dans les rues, à guetter...
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Profession : Lieutenant de Police.
Points de rp : 202

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyVen 5 Fév - 0:46

    Miss Frost sembla perdue dans ses pensées alors que le Lieutenant s’assurait de l’implication de la dénommée Janelle Silann auprès de John Smith. Il avait l’air par ailleurs très inquiet à son sujet – une expression soucieuse qui ne pouvait en rien cacher sa nervosité actuelle. Elle attarda brièvement son regard sur les quelques particules luminescentes qui flottaient encore autour de lui. Elle reporta ensuite son attention sur Emma qui semblait hésitante et lui laissa le temps de daigner prendre la parole. Alice n’était pas du genre impatiente – surtout quand ses interlocuteurs faisaient preuve de respect. Bien entendu, elle était beaucoup moins indulgente avec les présumés coupables qui se permettaient de la provoquer. Après un silence plutôt pesant, la milliardaire lui confia que l’otage en question était Beny Marks – le second dirigeant du Coyote Ugly. Plissant les yeux en guise de réflexion, le Lieutenant eut vite fait de poser sur le papier le nom de l’individu qu’elle devrait interroger par la suite ; si seulement il était encore en vie…

    Alice n’avait pas de mal à lire le trouble qui marquait le visage de la petite blonde. Il ne fallait pas être très perspicace pour se douter que ce qui la chiffonnait concernait l’aveu au sujet de ses pouvoirs. Quant à savoir si elle allait dire la stricte vérité – c’était encore très incertain. Attentive, le Lieutenant restait à la fixer, sans pour ôtant vouloir la mettre mal à l’aise dans sa contraignante révélation. La petite blonde prit alors la parole, avouant qu’elle était capable de se transformer en diamant humain – lui offrant ainsi une résistance sans faille, notamment aux balles qu’elle avait reçu durant l’affront. Alice tenta de garder un visage neutre – cependant, le gène mutant avait toujours eu don de la fasciner. Fronçant à nouveau les sourcils avec perplexité, ses lèvres se joignirent dans une moue pensive alors qu’elle entremêlait ses doigts dans une volonté de sérénité.
    Emma émit l’hypothèse que ce n’était pas son seul pouvoir, et lui révéla ensuite qu’elle était télépathe – à savoir, Emma Frost pouvait lire dans les pensées. Alice avait connaissance de quelques mutants avec cette capacité, et à vrai dire, c’était bien le pouvoir qui l’effrayait le plus. Elle qui savait faire preuve d’un masque d’indifférence, dans chacune de ses entrevues, se serait imaginée bien impuissante face à un télépathe qui pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Tout ce qu’elle avait réussi à cacher, que ce soit des sentiments, ou des souvenirs ; son intimité percée à jour. Elle sentit un frisson lui parcourir l’échine et se rendit vite compte que ses phalanges s’étaient légèrement tendues.
    Elle mit quelques secondes avant de reprendre contenance, s’éclaircissant la voix pour reporter son attention sur la mutante qui la fixait de ses yeux d’un bleu limpide.

    Alice n’eut pas le temps de prendre la parole qu’elle en venait à lui poser une question - une question légitime, au sujet de leur culpabilité et de leur remise aux mains des fédéraux. Le Lieutenant haussa un sourcil amusé, ayant une petite pensée pour ces chers fédéraux qu’elle ne portait guère dans son cœur et qui devaient attendre au pied levé la moindre autorisation pour intervenir. John prit à son tour la parole, les fixant tour à tour d’un air terrifié, donnant une réponse tout à fait pertinente à la jeune femme. Elle observa son visage inquiet face à l’évocation des multiples récidivistes dont ils pourraient tout deux croiser la route en cellule. D’ailleurs, elle remarqua ses tremblements quasi imperceptibles et se surprit à penser que les prostituées n’avaient rien de terrorisant comparé aux autres genres de coupables – mais bien sûr, tout ça n’était qu’une question de point de vue.

    « Miss Frost, le fait que vous soyez des mutants ne fait en rien de vous des coupables… » Lui répondit-telle en plongeant ses yeux dans les siens, tentant de mettre dans un coin de sa tête le fait qu’elle faisait face à une télépathe et qu’elle pouvait fouiller dans sa tête à ce moment même. « D’après vos témoignages, vous avez été embarqués dans une sombre histoire de manipulation… Tout cela est à vérifier bien évidemment. »

    Elle posa ses yeux sur Smith, puis revint sur Frost, son visage figé dans une expression totalement neutre. Soudain, un grincement familier lui parvint aux oreilles et en vue de la mine décomposée de la milliardaire et du tassement soudain de Smith au fond de son siège, Alice se doutait que les ennuis pointaient le bout de leur nez. Elle baissa les yeux dans le vide, ne daignant même pas se retourner et se contenta de rester inébranlable et d’écouter la voix masculine s’adresser à elle.

    « Lieutenant Drake… Nous avons à vous parler. »

    Les fédéraux – toujours fidèles à eux-mêmes… Des gros malabars qui trouvaient bon de s’adresser aux autres d’un air solennel, et parler toujours au nom de ce « nous » douteux. Alice resta immobile durant quelques secondes, posant un regard à la fois sévère et rassurant sur John et Emma avant qu’elle ne daigne enfin se lever pour faire face à son interlocuteur. Elle le suivit dans le couloir, fermant la porte derrière elle pour laisser les deux mutants profiter d’un petit moment de calme – avant la tempête à coup sûr – se dit-elle, les lèvres pincées dans un signe nerveux.
    Croisant les bras contre sa poitrine dans une attitude qui voulait dire, ‘je n’ai pas que ça à faire et je ne plierai pas’, la jeune femme se posta face au gros malabar qui était marqué du signe des fédéraux. Crâne rasé de manière impeccable, costard irréprochable… Les fédéraux tenaient à leur image de domination.

    « Nous avons reçu l’ordre de conduire ces mutants – jugés dangereux – au centre le plus proche, le temps de l’enquête. » Lâcha-t-il, les mains croisées devant lui.

    Alice haussa les sourcils dans une expression courroucée puis finit par adresser un sourire faussement poli à son interlocuteur.

    « Comment pouvez vous juger de leur dangerosité ? Nous sommes là sur une piste qui leur donne droit à l’asile le temps de l’enquête. Ne craignez rien – nos cellules sont bien gardées et preuve du contraire, nous sommes reconnues comme étant les autorités les plus actives en ce moment. Je vais finir mon interrogatoire maintenant, si vous le voulez bien. Nous parlerons de ça plus tard, avec votre patron. » Déclara-t-elle simplement.

    Les fédéraux n’étaient pas leurs supérieurs hiérarchiques. C’était juste une branche différente des autorités – une branche que le Lieutenant Drake avait peine à soutenir durant cette répression plus virulente des mutants.
    La jeune femme lui jeta un dernier regard avant de rentrer dans la salle d’interrogatoire.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyMar 9 Fév - 22:09

Un long frisson avait parcouru tout le corps de la blondinette. Sa y est, les fédéraux étaient vraiment ici et ils voulaient vraiment les embarquer. Emma savait qu'ils ne rigolaient jamais avec les mutants et qu'ils étaient coupables de tous les crimes, peut importe ce qu'ils avaient fait ou non. Cette fois la mutante avait un peu de mal à croire ce qu'avait dit le lieutenant un peu plus tôt. Le fait que John et elle était des mutants ne faisait pas d'eux des coupables ? La jeune femme frissonna de nouveau. Le lieutenant ne savait vraiment pas de quoi elle parlait pour avoir prononcer une telle phrase. Les fédéraux faisait ce que bon leur semblait et presque rien ne les arrêtait. Le monde entier souhaitait se débarrasser des mutants, ils étaient considérés comme des monstres, mais si on avait montré les bons mutants au lieu de seulement fixer les caméras sur ceux qui faisaient du mal autour d'eu, est-ce que la vision des humains auraient été différentes ? Em ne le croyait pas une seconde, les humains resteraient toujours ce qu'ils étaient. D'où provenaient les guerres vous croyez ? C'est parce que chacun souhaite posséder tous, ils veulent toujours être plus puissant que leur voisin. Hors les mutants représentait un danger, parce qu'ils étaient un milliard de fois plus puissant.

La porte se referma derrière la lieutenant et Em ne pouvait s'empêcher de continuer à regarder la porte. Ses pouvoirs étaient inactifs à cause de la puce et elle ne pourrait même pas tenter de s'échapper. De toute manière, cela ne serait pas une bonne idée, puisqu'elle avait raconté la vérité a la lieutenant Drake, celle-ci savait qu'elle était PDG de Frost international et dirigeante du Coyote Ugly. Peut importe ou elle irait, Emma ne se rendrait pas bien loin avec les fédéraux aux fesses. La mutante avala de travers, puis eu une petite pensée pour John assit près d'elle. Il n'avait pas été très alaise tout à l'heure quand il avait parlé des cellules. Il semblait ne pas vouloir se retrouver avec des prostituées, plus qu'avec un revendeur ou un violeur, pourtant des trois, elles étaient les plus inoffensives.

La mutante aux cheveux blonds remua légèrement sur sa chaise et plongea ses yeux bleus dans ceux de John. Le mutant produisait toujours de petites boules explosive qui allaient au gré de sa respiration. Maintenant légèrement habitué a ce phénomène, elle continuait de le regarder, il semblait un millions de fois plus nerveux qu'elle et Emma espérait qu'il n'explose pas tout alentour de lui. La mutante ouvrit doucement la bouche et se redressa sur sa chaise.


- Monsieur Smith, ils ne peuvent rien vous faire tant que la lieutenant Drake n'a pas terminée son interrogatoire. De plus, elle ne semble pas du genre à se laisser piller sur les pieds...

Emma fut interrompue par la porte qui venait de s'ouvrir à nouveau, laissant entrée la femme aux cheveux bruns très foncés. Malgré un grand effort pour cacher ses émotions, il y avait des signes qu'Emma savait reconnaître. Étant une télépathe, elle avait remarqué plusieurs expressions quand les gens étaient fâchés, triste etc. La jeune femme pencha sa tête blonde de côté et avala de travers. Elle ne garda pas le silence longtemps et tout en regardant la lieutenant droit dans les yeux, elle lui lança.

- Ils veulent nous embarquer pas vrai ? Je vous avais bien dit que nous étions coupable à leurs yeux, nous sommes mutants Madame Drake et nous sommes une race qu'ils souhaiteraient exterminer de la planète.


La mutante redressa légèrement le menton et s'étira un peu, mais s'arrêta presque aussitôt. Le métal de ses menottes avaient un peu trop frotté sur ses os et elle serra les dents. Tout ce petit cirque allait bientôt prendre fin et ils seraient menés droit vers un procès ou ils étaient déjà condamnés. Et cela s'ils avaient de la chance, car il n'y aurait sûrement pas de procès pour eux. La jeune blonde avait été témoin de bien des cas semblable et aucun d'eux ne s'en était tirer. Pourquoi ce serait différent pour John et elle ?
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyJeu 18 Fév - 15:21

    John continuait de jeter des regards nerveux de tous côtés, comme une bête sauvage qui aurait été acculée par des chasseurs et qui chercherait à détecter lequel serait celui qui lui donnerait le premier coup. Le mutant continuait de luire comme un sapin de noël, et ses efforts pour essayer de tarir la lumière de ses particules se révélaient vains depuis de longues minutes… sans doute parce qu’il n’avait probablement jamais eu aussi peur de toute sa vie.

    Alice sembla troublée l’espace d’un instant, et John posa son regard perturbé sur elle, se demandant ce à quoi elle pouvait bien songer à cet instant précis. Avait-elle peur qu’il ne les envoie tous trois en Enfer avec ses particules, et cela sur un simple coup de tête ? Avait-elle peut qu’il s’entende avec Emma par une voie détournée pour lui fausser compagnie ou même la tuer ? John secoua la tête, essayant d’adopter un air plus humain qui lui donne moins l’air d’être une biche surprise par les phares d’un gros camion alors qu’elle traversait la route… Peine perdue.

    Alice expliqua à Emma qu’être mutant ne faisait pas d’eux des coupables. Une bonne chose à savoir déjà, même si John se doutait de ne pas se trouver face à une anti-mutante de pure souche depuis un petit moment déjà… Si elle avait haï les mutants, Alice le leur aurait fait comprendre comme l’avait fait comprendre à Emma Frost cet agent un peu bourru qui s’était occupé de la sortir du fourgon. John acquiesça simplement, donnant raison à Alice : il la croyait, il n’était pourtant pas télépathe, mais il trouvait le lieutenant sincère dans ses paroles malgré la peur que John lui inspirait avec ses particules explosives… C’était un policier comme il n’en restait que trop peu, en cette période troublée.

    Alice expliqua qu’il faudrait vérifier leurs dires, et John reprit la parole après s’être remis de la frayeur qu’il s’était lui-même faite en évoquant les prostituées qu’il côtoierait en cellule.

    Est-ce que vous avez pu prendre des Cobras encore vivants ?

    Comment vérifier l’histoire de John et Emma sans interroger un Cobra ? John croisa les doigts sous la table en espérant qu’au moins un avouerait en quoi cet horrible plan avait consisté… Un agent fédéral pénétra se fit finalement remarquer, et Alice sortit pour lui parler, laissant les deux mutants seuls.

    John tenta de penser à quelque chose de plus gai que sa situation actuelle, mais rien ne vint. Reposant ses mains menottées sur la table, le mutant observa les deux bracelets de métal qui entouraient ses frêles poignets : il n’avait pas le gabarit d’un terroriste ou même d’un combattant, tout en John indiquait qu’il était beaucoup trop intellectuel pour avoir considéré l’utilité de savoir se servir de ses mains pour quoi que ce soit – hormis pour écrire.

    Le mutant sursauta lorsqu’Emma brisa le silence pour essayer de le rassurer, lui expliquant qu’ils ne pourraient rien leur faire tant qu’Alice n’en aurait pas terminé avec eux.

    Elle a l’air de lâcher difficilement le morceau, mais si l’ordre de nous confier à eux vient d’en haut, elle ne pourra pas s’y opposer, je le crains…

    La porte s’ouvrit après à peine quelques minutes plus tard, et John sursauta une nouvelle fois alors que sa frayeur faisait lui de manière plus prononcée ses particules devenues un peu moins nombreuses. Emma bombarda la jeune femme de questions, mais John ne pu s’empêcher de répondre…

    Je pense que la priorité de tout le monde est plutôt de savoir qui est vraiment responsable du massacre de tous ces employés… mutants ou pas, les coupables risquent de déguster.

    C’était pour cela également que John avait été choisi pour reprendre les rennes du Réseau. Le mutant n’avait d’a priori sur personne et ne voyait pas nécessairement un anti-mutant caché derrière chaque humain qui respirait… Neutralité et tolérance, c’était le chemin qu’il suivait depuis sa sortie de l’hôpital sans réellement être certain que cela aurait plu à celui qu’il était avant de perdre la mémoire.
Revenir en haut Aller en bas
Alice Drake

Alice Drake
Humaine

Nombre de messages : 926
Date d'inscription : 06/01/2010
Localisation : Dans les rues, à guetter...
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Profession : Lieutenant de Police.
Points de rp : 202

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyMar 23 Fév - 1:00

    Alice posa ses yeux sur les deux détenus, sourcils froncés en signe de réflexion. Il ne fallait pas être très perspicace pour voir que la blondinette mourrait d’impatience d’ouvrir la bouche pour lui poser la question fatidique – elle avait bien raison de craindre les Fédéraux ; Alice ne supportait pas se plier aux rouages de leur autorité. Le lieutenant était dressé devant eux, bras croisés contre sa poitrine – stature qui accompagnait l’air songeur qui s’était dépeint sur son visage fin. La voix de Frost brisa alors le silence, la questionnant au sujet des intentions des Fédéraux. Elle disait vrai, et Alice se serait mal vu mentir. Elle ramena ses longs cheveux noirs en arrière dans un signe d’hésitation puis fit quelques pas dans la salle d’interrogatoire avant de prendre place sur son siège qui faisait face aux inculpés.

    « En effet, ils souhaitent vous conduire à leur QG – cependant, j’ai encore assez de temps pour recueillir des informations qui nous permettrons de vous garder ici. » Répondit-t-elle sur un ton calme et voulu rassurant. « Quant au fait qu’ils souhaitent vous exterminer de la planète, je vous prierai de ne pas en rajouter Miss Frost. Ils sont juste plus rigoureux dans leurs pratiques… »

    Non, elle ne se permettrait pas de casser du sucre sur le dos des Fédéraux même si elle n’en pensait pas moins. Elle savait pertinemment que leur méthode était parfois peu orthodoxe – cependant, elle ne voulait pas se laisser croire que peut-être que demain Miss Frost serait portée morte dans un accident de voitures tout à fait tragique. Non – elle espérait encore que l’injuste autorité n’en soit pas encore arrivée là. John prit la parole, en appelant à l’espoir de savoir qui était vraiment responsable de ce massacre.

    « Nous avons mis la main sur trois des Cobras dont Lucius Sheppard mais étant trop impliqués vis-à-vis des Fédéraux, ceux-ci les ont embarqué. Il ne reste que vous dans l’interrogation de cette affaire… Dites moi, comment les Cobras ont-ils su que vous étiez tout deux mutants ? Et comment ont-ils décidé de vous kidnapper ? Avaient-ils connaissance de vos pouvoirs… ? » Leur demanda-t-elle, fixant tour à tour son regard dans celui de John et Emma.

    Sûrement les Cobras avaient-ils mis la main sur des documents secrets des Fédéraux en travaillant pour eux auparavant – cependant, si les Fédéraux étaient au courant de leur statut de mutants, c’est qu’ils étaient tout deux mêlés à quelque chose. Alice était perplexe, et cela pouvait se lire sur son faciès. Elle voulait en savoir plus sur les personnes qui se tenaient face à elle – ce John Smith, malgré ce nom très commun qu’il portait lui disait quelque chose, comme si elle l’avait déjà vu à la télévision.
    Elle posa son menton dans le creux de sa main et planta ses yeux sombres dans ceux du mutant.

    « Mr Smith. » Commença-t-elle après quelques secondes de silence. « Dites moi… Que faites vous dans la vie ? Votre visage me semble familier… »

    Se pourrait-il qu’il soit quelqu’un de célèbre ? Alice se dit alors qu’elle ne devait pas perdre de vue le sujet de conversation. Les mutants étaient généralement associés à des groupuscules visant à promouvoir leur droit. Se pouvait-ils qu’ils soient du côté de Magnéto ?
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyLun 1 Mar - 14:27

Emma cette fois se mordit la lèvre inférieure, elle avait donc raison, ils voulaient vraiment les amener ! Prenant une petite bouffée d'air, elle fixa la lieutenant qui lui disait qu'elle exagérait quand elle disait qu'ils souhaitaient les exterminer de la planète. Miss Drake se foutait de sa gueule ? Elle se fermait les yeux comme tous les autres policier ou quoi ?! Pour une fois, Emma avait cru que cette jeune femme était différente de ses collègues, elle c'était peut-être tromper. La reine blanche savait très bien de quoi elle parlait lorsqu'il s’agissait des Fédéraux.Em ajouta donc un petit " oui c'est ça " pour répondre à la lieutenant.

John avait totalement raison, l'important c'était de savoir qui était vraiment coupable de la mort de plusieurs gardiens de sécurité. Cependant, elle avait beau réfléchir, Em ne trouvait rien qui ne les accuserait pas eux aussi. Après tout, maintenant c'était la parole des cobras contre la leur. Malheureusement, le choix n'était pas difficile, il leur faudrait un miracle pour sortir d'ici ... vivant. La reine blanche eut un frisson en songeant à la manière don ils se débarrasseraient d'elle. Les fédéraux n'avaient jamais manqué d'idée, il restait seulement à savoir si sa mort serait lente ou rapide. Em secoua un peu la tête en reprenant ses esprits. " Assez Emma ! Tu est bien plus forte que ça " . Il fallait vraiment que la jeune femme saisse de penser à cela, ils leur restaient sûrement une chance quelque part ?! ... il suffisait de découvrir ou !

La blonde tenta de revenir dans la conversation, car elle avait sûrement perdu quelque bout en ayant sombré dans ses pensé. Miss Drake ouvrit la bouche et leur pausa plusieurs questions au sujet des Cobras. Comment avaient-ils fait pour savoir qu'ils étaient mutants ? Aucune idée, cependant pour les deux autres questions, elle pouvait parfaitement y répondre. C'est donc d'une voix calme, qu'elle répondit à la policière.


- Je ne sais pas comment ils ont su que j'étais mutante, mais ils avaient l'air très bien équipés et formés pour nous traqué. Sinon, ils m'ont attrapé au moment où j'allais entrer chez moi. Je m'apprêtais à ouvrir les grilles, quand elle est sortie de je ne sais ou. Elle et par elle, j'entends Shelly ! Cette femme m'a d'abord dit qu'Elle tenait mon ami en otage pour être certaine que je fasse tout ce qu'elle voulait, puis elle ma mi cette puce. D'après moi c'est certain qu'ils savaient que j'étais une mutante, sinon ils ne m'auraient jamais mis une puce !

Emma n'avait qu'une envie, retrouvée un bon bains chaud et les bras d'Alex Summers. Elle s'ennuyait terriblement de lui et une chose pouvait être certaine, dès sa libération, elle irait le rejoindre. Trop timide, elle ne lui avouerait sûrement pas ses sentiments, mais rien ne lui empêchait de passer de nouveau du temps avec lui. De nouveau perdu dans ses pensées, elle passa une main dans ses cheveux blonds en continuant de penser à ce Summers. La reine blanche n'écoutait plus du tout ce qui se passait autour d'elle, complètement dans sa bulle. Elle fixait John sans vraiment l’entendre, ses yeux bleus fixaient les lèvres de celui-ci qui ne saissait de remuer.
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyMar 16 Mar - 18:14

    Le lieutenant semblait réfléchir si l’on en jugeait à ses sourcils légèrement froncés. John faisait ça également, lorsqu’un détail lui échappait pour une situation donnée… A cet instant précis, il aurait eu toutes les raisons du monde de froncer les sourcils s’il s’était rendu compte de ce qu’il risquait réellement après tout ce grabuge engendré par les Cobras. Pour le moment, le mutant se contentait de trembler et de rester silencieux, parce que s’il se mettait à trop réfléchir… le commissariat exploserait probablement dans la foulée.

    La voix d’Emma sembla tirer Alice de ses pensées, et elle se mit à faire quelques pas dans la pièce en expliquant que les Fédéraux souhaitaient les conduire à leur QG. Cette simple phrase acheva de faire scintiller John, et le mutant recommença à trembler de plus belle comme si tout à coup la température de la pièce était tombée sous les -30°. Leur QG, ça signifiait des cellules insalubres et des types baraqués qui le dévisageraient en prenant des notes sur le moindre des battements de cils du mutant… très peu pour John !

    Ont-ils le droit de nous emmener ? Pas que je préfère vos cellules aux leurs… mais ne sommes-nous pas innocents jusqu’à preuve du contraire ?

    C’était un état de fait, mais les deux mutants avaient quand même été appréhendés sur le lieu d’un casse… John paniquait, et ses particules se faisaient plus nombreuses malgré les efforts que pouvait faire Alice pour paraître rassurante. Emma laissa entendre que les fédéraux ne cherchaient en définitive qu’à exterminer les mutants, et Alice lui demanda de cesser ce type d’insinuations. C’est vrai qu’il pouvait y avoir de bons agents chez les Fédéraux comme – inversement – il pouvait y avoir quelques pourris chez les policiers. Tout n’était pas toujours tout blanc ou tout noir, tout le monde savait ça.

    Le regard de John s’attarda un peu plus sur le visage d’Alice, alors qu’elle expliquait avoir mis la main sur les Cobras qui avaient été les moins prompts à fuir. Le regard de la jeune femme - très jolie, d'ailleurs - laissait entrevoir une intelligence qu’il était impossible d’ignorer, et alors qu’il l’observait, John se demanda ce qui avait pu la conduire à exercer cette profession où les femmes n’étaient pas réellement respectées… Pour changer la donne ? pour montrer que les femmes n’étaient pas juste de bonnes secrétaires ? sans doute, même si le mutant l’imaginait bien volontiers avec une toute autre casquette… Avocate, analyste financière… ; elle aurait sans doute pu faire de grandes choses ailleurs, mais l’intuition de John lui dictait qu’elle allait sans doute faire beaucoup au poste « modeste » qu’elle occupait.

    La question d’Alice tira John de sa contemplation et de ses pensées. Comment les Cobras avaient-ils su qu’ils étaient mutants ? John observa Emma du coin de l’œil, se demandant ce qui avait bien pu mettre la puce à l’oreille des Cobras la concernant, parce qu’elle ne manifestait aucun signe extérieur de mutation…

    Je… comme vous pouvez le constater, je perds souvent le contrôle… Ma nervosité est assez difficile à dissimuler, si vous préférez… - Particules lumineuses à l’appui, Alice pourrait difficilement contredire John. – Sans doute m’ont-ils aperçu alors que je faisais exploser mon téléphone, un annuaire téléphonique ou un stylo… Je suis du genre discret, mais mon pouvoir me rend parfois trop visible…

    John n’avait jamais été arrêté, il avait simplement eu droit à quelques remarques amusées par quelques humains moins stupides que la moyenne. Qui pourrait en effet soupçonner qu’un grand dadais avec des tendances de gaffeur possédait une telle puissance de feu ? Personne, parce que John n’avait jamais sciemment cherché à faire exploser quelque chose ; son pouvoir avait tendance à lui faire vraiment peur.

    Le regard de la jeune femme se posa de nouveau sur John, et le mutant sembla même s’arrêter de respirer pendant qu’elle l’examinait. Elle le fixa bien fixement après s’être accoudée distraitement à la table, prononçant le nom de John après quelques secondes. Le mutant sursauta et s’efforça de la fixer, même si soutenir le regard d’Alice se révélait pour compliqué que prévu…

    Je… - son regard le déstabilisait au moins autant que si elle lui avait mis une arme sur la tempe – Je suis écrivain, je… j’ai participé à quelques débats télévisés… pompeux, très souvent… - le mutant tenta de reprendre son souffle et ses particules tressaillirent pendant une microseconde – J’ai déjà fait exploser un micro en direct… ils m’ont peut-être repéré à cette occasion… En fait, je n’en sais rien…

    Emma s’exprima ensuite, expliquant qu’elle ignorait comment les Cobras avaient pu savoir qu’elle était mutante. Il est vrai qu’elle avait l’air d’un naturel assez calme et qu’elle n’avait pas l’air du genre à perdre le contrôle de ses pouvoirs comme ça, sans prévenir. La jeune femme évoqua ensuite une puce que les Cobras lui auraient implantée, et le mutant baissa les yeux sur son avant-bras encore dissimulé par la manche de l’horrible combinaison qu’on lui avait demandé de porter…

    J’ai cette puce également… ils ont dit que si j’essayais de l’enlever seul, ça me transformerait en légume… J'imagine que miss Frost possède la même... Ca inhibe les pouvoirs, d’après ce que Shelly m’avait dit. Ca sert également à… nous punir si on résiste…

    Avec beaucoup de chance, quelqu’un dans ce commissariat aurait les compétences pour les débarrasser tous les deux de cette sal*perie…
Revenir en haut Aller en bas
Alice Drake

Alice Drake
Humaine

Nombre de messages : 926
Date d'inscription : 06/01/2010
Localisation : Dans les rues, à guetter...
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Profession : Lieutenant de Police.
Points de rp : 202

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyDim 21 Mar - 23:55

    Alice n’avait pas manqué de remarquer l’air contrarié et désapprobateur de Miss Frost sur son visage juvénile lorsqu’elle lui avait fait demandé d’arrêter d’exagérer au sujet des fédéraux. Elle pouvait très bien comprendre la position des deux inculpés qui étaient assis face à elle – être mutants n’attiraient pas la clémence des fédéraux. La jeune femme semblait de plus en plus inquiète vis-à-vis de la situation qui les attendait, et Alice se contenta d’ignorer sa petite réponse agacée. Elle avait pu reporter son attention sur John qui semblait épris par un état de panique certain, scintillant de plus belle et démontrant des signes de nervosité apparent. Il lui avait demandé si les fédéraux avaient le droit de les emmener, prétextant qu’ils étaient innocents jusqu’à preuve du contraire. Alice n’avait su répondre que par une moue désabusée.

    « A vrai dire, tout laisse à croire que vous êtes coupables – exceptés ces deux personnes que vous m’avez mentionné. D’ailleurs, votre innocence repose sur leur témoignage. Dés que nous les aurons trouvés, cette affaire sera déjà un peu plus claire. » Souffla-t-elle en croisant les doigts sous son menton.

    Il lui fallait des réponses – des réponses et des foutues informations sur ce qu’ils venaient d’avancer tout deux quelques minutes plus tôt. La question du choix des deux mutants était primordiale – à vrai dire, ils en apprendraient sûrement plus de la bouche des Cobras appréhendés… Si seulement ils étaient au commissariat. Alice détestait qu’on lui coupe l’herbe sous le pied, et être évincée de la sorte de cette affaire la contrariait légèrement. John prit la parole pour lui répondre que sa nervosité était particulièrement difficile à dissimuler et le lieutenant haussa un sourcil pour en constater la teneur. Alice tentait de garder une certaine indifférence professionnelle, cependant les petites particules lumineuses qui s’agitaient autour de son interlocuteur avait piqué sa curiosité et surtout sa fascination. Elle aurait bien tendu le doigt pour en toucher une, geste inconsidéré qui provoquerait sûrement une explosion dans l’enceinte du commissariat. Attardant son regard sombre sur le faciès de Smith, Alice l’écouta attentivement, prenant en compte le moindre de ses mots. Lorsqu’il évoqua le fait que les Cobras l’avaient peut-être aperçus faire exploser malencontreusement son portable, un stylo ou annuaire, elle fronça les sourcils en signe de réflexion. John Smith était donc un mutant visible malgré lui – ce qui était plutôt évident face à la facilité avec laquelle son pouvoir se manifestait. Elle remarqua assez vite qu’il avait du mal à la regarder dans les yeux, s’ignorant posséder un tel pouvoir de mettre mal à l’aise les individus qu’elle interrogeait.
    Elle crut même voir la sueur perler à son front avant qu’il ne tente de se reprendre pour lui répondre au sujet de son visage familier. Alice plissa les yeux, ne pouvant détourner son regard des particules qui clignotaient autour de lui.

    Mais c’est qu’il va me tourner de l’œil… Pensa-t-elle brièvement alors qu’il lui confiait qu’il était écrivain et qu’il avait participé à quelques débats télévisés. Par ailleurs, un micro en avait manifestement sévèrement pâti, en direct.

    Alice se mordit la lèvre inférieure, fouillant dans sa mémoire le moindre souvenir au sujet de ce qu’évoquait Smith – et pourtant, cela ne lui disait strictement rien. Remarquant la gêne évidente de son interlocuteur, elle se contenta d’approuver en détournant ses prunelles sombres sur Miss Frost. Elle prit la parole à son tour, expliquant qu’elle ignorait comment ils avaient appris qu’elle était une mutante mais qu’ils avaient l’air de savoir pertinemment à qui ils avaient affaire. Elle lui confia que les Cobras l’avait attrapé au moment où elle allait entrer chez elle – par ailleurs, c’était une dénommée Shelly et après avoir proliféré des menaces, elle lui avait inséré une puce. A l’entente de cette information, Alice se redressa légèrement sur sa chaise, montrant un intérêt particulier pour ce dernier point. Une puce ? Electronique, comme pour les garder comme du bétail ?
    Emma était néanmoins restée évasive au sujet de la manière dont ils auraient pu apprendre qu’elle possédait des pouvoirs, et cela suscitait de la méfiance chez le lieutenant. Les fédéraux avaient sûrement beaucoup de réponses à leur fournir à ce sujet – elle devrait leur faire parvenir une demande, mais se doutait bien que ce serait peine perdue.

    John enchaîna à son tour sur le fait qu’ils lui avaient mis une puce à lui aussi – une puce qui inhibait les pouvoirs, technologie sûrement empruntée aux fédéraux. Ce genre de puce devait être retiré par des chirurgiens assez habiles pour ne pas abîmer la pauvre victime qui la portait. Des radios s’imposaient pour en savoir plus.

    Alice se redressa, sourcils froncés en guise de réflexion, et elle se dirigea vers la fontaine d’eau en plastique qui se trouvait dans le coin de la pièce. Remplissant deux gobelets d’eau fraîche qu’elle vint déposer face aux deux détenus, elle posa un index sur ses lèvres – restant silencieuse encore quelques secondes.

    « Une puce… Manipulation redoutable… » Murmura-t-elle l’air soucieuse. « C’est une implantation chirurgicale ? A quel niveau ? Nous devrons vous faire faire des radios si c’est le cas. La puce sera une preuve incontestable de votre innocence dans cette affaire. »

    Une lueur malicieuse avait traversée son regard. Les fédéraux avaient manifestement donnés des armes bien redoutables aux Cobras – ils pourraient avoir de graves ennuis vis-à-vis de la rébellion soudaine de leur unité. Un ennui qui pourrait bien les occupait pendant un temps, donnant un peu plus d’importance aux autorités locales.

    « Et il faut faire ça vite… Avant que les fédéraux n’aient le droit de faire ce qu’ils veulent de vous. » Ajouta-t-elle en s’appuyant sur la table et en les fixant d’un œil déterminé. « Dites-moi, vous étiez que tous les deux à être kidnappés pour cette affaire ? Vous avez une idée du lieu où les Cobras vous ont amené ? »

    Ce serait une aubaine qu’ils aient la réponse à ses questions audacieuses.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité


Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyLun 12 Avr - 2:19

Emma n'écoutait toujours pas perdu dans son petit univers. Elle était terrorisée, mais elle ne le laissait pas paraître, comme d'habitude. Les seules pensées qui la traversaient étaient sombres et menaient toutes vers la même chose, la mort ! Les fédéraux étaient bornés et quand ils voulaient quelque chose, ils l'avaient ! Le meilleur exemple était encore Stryker lorsqu'il s'était mis à manipuler plein de mutant avec une petite goutte de son invention. La mutante secoua un peu la tête puis releva ses yeux sur le mutant près d'elle qui continuait de parler. Il racontait qu'il avait lui aussi une puce, ce qui étrangement la rassura. Alors ils n'avaient pas décidé de lui implanter une juste à elle. Tout ce que John disait était vrai à propos de cette puce, il suffisait maintenant de savoir si cette policière le croirait. La mutante se contenta de faire un hochement de tête pour appuyer les dire du mutant près d'elle.

Et c'est avec rapidités que celle-ci répliqua sur le sujet. Miss Drake semblait trouver cette puce de la plus haute importance et quand elle leur fit par de ses penser ce fut avec un autre regard qu'elle regarda l'humaine devant-elle. Cette Miss Drake avait tout à fait raison, il fallait faire vite car ils ne possédaient pas beaucoup de temps, mais cette puce serait une preuve qu'ils étaient innocents tous les deux. Quand la lieutenant leur demanda s'ils étaient les seuls mutant à avoir participer au casse, Emma regarda John.Est-ce que cette question était pausée par simples curiosités ou pour les forcer à nommer des noms. Car oui, elle avait reconnu deux mutants qui travaillent au Coyote Ugly, coïncidence ? Emma ne le pensait pas, mais elle ne voulait pas faire part de ses réflexions au lieutenant.

C'est donc d'une voix calme et les yeux étincelant d'espoir qu'elle parla.


- Nous étions plusieurs, je dirais sans compter John et moi... qu'il y en avait quatre autres qu'ils tenaient dans le creux de leurs mains tout comme nous.

Emma serra un peu les dents et faisant comme ci de rien était, elle se leva et marcha lentement pour se dégourdir les jambes. John semblait nerveux et les particules qui flottaient dans les airs n'avaient toujours pas disparu. La mutante s'inquiétait un peu et espérait de tout coeur qu'il ne ferait rien exploser. Ils manquaient de temps et en jetant un coup d'oeil à l'horloge, elle pausa les yeux sur John, puis sur la lieutenant.

- N'attendons pas une seconde de plus, si nous avons des examens à passer, je vous suggère de nous rendre tout de suite à votre salle, parce que je crains que les fédéraux ne seront pas patient. Et.. enfin, vous n'aurez pas le temps de nous venir en aide.

La blondinette avait prononcé la fin de sa phrase avec confusion, elle souhaitait tellement que Miss Drake est raison ! Toujours habiller des vêtements que les Cobras leur avaient donnés, elle tira un peu sur ses jeans. Elle n'avait pas l'habitude d'être habillé de manière décontracter et encore moins avec le linge de d'autre personne ! Emma avait encore les mains derrière le dos et le métal froids lui causait toujours une grande douleur. Elle ne rêvait qu'une chose, qu'on lui retire ses menottes !!
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyMar 13 Avr - 12:11

    La réponse que lui fournit le lieutenant Drake n’aida pas John à se tranquilliser, bien au contraire. Ses particules poursuivirent leur « respiration lumineuse » avec fébrilité, comme s’il était à présent à la limite de tourner de l’œil. D’ailleurs en le regardant avec un peu d’attention, les occupantes de la pièce finiraient par le comprendre bien assez vite…

    Ainsi donc, les Fédéraux avaient le droit de les emmener comme on emportait un colis. John acquiesça lorsque Alice expliqua que leur innocence reposait sur les témoignages des Cobras interpelés, et une petite voix en lui se mit à murmurer qu’ils étaient franchement très mal barrés s’il fallait compter sur la coopération des terroristes qui les avaient enlevés… John baissa les yeux sur ses mains menottées, l’air inconsolable.

    Une question s’imposa toutefois à l’esprit encore vif de John : si c’était la police et le SWAT qui avaient géré les interpellations, qui avait prévenu les Fédéraux ? Les arcanes du système judiciaire lui échappant de manière assez évidente, John en vint à conclure que tout ce petit monde avait du coopérer gentiment ; ou en faisant semblant d’être gentil, si on considérait l’apparente contrariété qu’il avait pu lire sur le visage du lieutenant…

    Lorsque John leva les yeux, il ne pu ignorer le regard qu’Alice portait sur ses particules bien-aimées – quoiqu’un peu envahissantes pour le coup – avec une certaine curiosité. Les humains avaient toujours agi avec John comme la jeune femme était en train de le faire, à savoir que même si une petite particule était capable de produire une explosion capable de faire sauter une porte blindée, tous semblaient pourtant se limiter à l’aspect esthétique de la chose… Et c’était tant mieux pour John.

    La tentation de lui faire admirer une particule de plus près se fit ressentir, mais le mutant essaya de s’imaginer dans le rôle d’Alice. En sachant qu’une petite particule avait un potentiel destructeur encore non-évalué, serait-elle curieuse au point de risquer d’exploser avec ? La réponse était non, et John se retrouverait probablement avec une arme fourrée sous le nez et un aller simple pour une cellule remplie de prostituées !

    Le regard d’Alice finit par gêner John et le mutant détourna le regard, observant sa « compagne de galère ». Emma avait l’air vraiment calme si on les comparait l’un à l’autre. Peut-être même trop calme pour quelqu’un qui craint d’être mis en cellule… John fournit quelques réponses sur sa mutation à Alice, et la jeune femme sembla s’en satisfaire et reporta son attention sur Emma. Sans ces yeux sombres qui le scrutaient, le mutant parvenait à mieux respirer…

    Le sujet de la puce vint ensuite sur le tapis, et John fit de son mieux pour communiquer les informations dont il avait connaissance. Il n’était ni ingénieur ni savant, et tous les détails techniques dont aurait peut-être eu besoin le lieutenant n’étaient pas de son ressort malheureusement… Emma finit par évoquer les autres mutants, et John réussit miraculeusement à conserver un visage impassible ; peut-être justement parce qu’Alice ne s’intéressait pas à lui à ce moment-là : était-il vraiment nécessaire d’évoquer les autres mutants présents, ceux qui avaient eu la chance de pouvoir fuir et étaient donc hors d’atteinte ? Même en étant le froussard qu’il était, John aurait expliqué qu’il ne savait rien d’autre, qu’il ne connaissait aucune des autres personnes présentes… Oui, John Smith aurait probablement menti pour couvrir les autres victimes des Cobras, parce que si elles avaient été assez habiles pour fuir sans être repérées, elles méritaient la paix après tout ce bazar… Du moins, c’était son avis.

    John sursauta lorsque Emma se leva sans prévenir et se mit à faire les cent pas dans la salle d’interrogatoire. Elle préconisait d’agir vite en ce qui concernait la puce avant que les fédéraux ne viennent compliquer davantage les choses. Alice demanda des précisions sur la manière dont la puce avait été implantée, et John releva simplement sa manche de combinaison, laissant apparaître une très légère boursouflure sur le dessus de son avant-bras :

    Je n’en sais rien… J’ai été enlevé, et quand je me suis réveillé, j’avais ce truc dans le corps. – le mutant s’en voulait de ne pas pouvoir être plus précis – Est-ce que vous possédez de quoi l’enlever sans nous changer en légume ?

    C’était ce qu’avaient laissé entendre les Cobras si d’aventure l’idée leur prenait de se charcuter le bras avec un couteau en plastique pour l’enlever. John n’était pas vraiment un homme indispensable, mais il avait encore tant à écrire !

    Alice chercha ensuite à savoir où ils avaient été emmenés, et John parut réfléchir cette fois. Il se souvenait vaguement d’une odeur de poisson assez entêtante quand ils avaient quitté la planque pour partir à l’assaut de la réserve. Il se souvenait de sa cellule. Le reste était presque inexistant dans son esprit.

    Sûrement un entrepôt désaffecté… Ca sentait le poisson. – Dit comme ça, ça pouvait prêter à sourire, mais le mutant poursuivit. – C’était suffisamment isolé pour qu’ils aient pu m’entraîner à utiliser mon pouvoir pour forcer des portes blindées… ça vous aide ?
Revenir en haut Aller en bas
Alice Drake

Alice Drake
Humaine

Nombre de messages : 926
Date d'inscription : 06/01/2010
Localisation : Dans les rues, à guetter...
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Profession : Lieutenant de Police.
Points de rp : 202

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyMer 21 Avr - 15:30

    Alice ressentait une étrange excitation. L’excitation qui s’éprenait d’elle lorsqu’elle avait bel et bien l’impression d’être sur une piste. Elle vint appuyer les paumes de ses mains contre le pan de la table pour planter ses yeux dans ceux d’Emma Frost. Elle était restée distance durant quelques secondes, comme si ses pensées suscitaient bien plus d’intérêt pour elle que la situation actuelle. Elle voulait avoir des réponses et elle crut momentanément voir une hésitation dans les prunelles azurées de son interlocutrice. Emma se décida finalement à prendre la parole, sur un ton qui paraissait tout à fait encourageant. Elle lui confia qu’ils étaient plusieurs détenus – quatre autres mutants dont ils s’étaient servis pour arriver à leur fin. Alice pensa brièvement qu’elle devrait avoir accès aux dossiers des Fédéraux pour voir qui ils gardaient dans leurs petits papiers. Tous les mutants n’étaient pas connus de leur service après tout.
    Mais la question n’était pas vraiment là. Le souci n’était pas que certains mutants soient mêlés à cette histoire du fait qu’ils avaient été forcés. Le fait est que des humains avaient gravement merdés.

    Alice arbora un air pensif, jetant un regard distrait sur Frost qui faisait quelques pas dans la salle. Elle ne devait pas oublier que cette dernière était une télépathe… ça pouvait être sacrément déstabilisant si on en accordait trop d’importance. Emma, habitée par un regain de vitalité étonnant, déclara qu’il faudrait agir vite si elle souhaitait mettre la main sur ces preuves avant que les Fédéraux ne les embarquent. Elle n’avait pas tort sur ce point. John entreprit de prendre la parole et le lieutenant reporta son attention sur lui, sans pour autant braquer ses yeux inquisiteurs pour ne pas le rendre mal à l’aise. Il lui demanda si ils possédaient de quoi leur enlever cette puce sans les transformer en légume et Alice joignit ses lèvres dans une moue dubitative.

    « Je vais essayer de faire au plus vite. Cependant, nous avons besoin de quelques détails au sujet du fonctionnement de cette puce et cela pourrait prendre un peu de temps. Peut-être que cette technologie eut été employée par les Fédéraux – sachant que les Cobras travaillaient pour eux avant ça. Mais ça prendrait du temps pour que j’obtienne l’autorisation de leur demander des détails. Je vais tenter de faire venir nos meilleurs spécialistes à ce sujet dans les plus brefs délais. Cependant, cela risque de prendre au moins une journée. » Murmura-t-elle, pensive et hésitante.

    Les Fédéraux n’attendraient peut-être pas. Mais elle avait le pouvoir de poursuivre l’enquête – il fallait qu’elle en parle à son père et qu’ils jouent un peu des coudes pour obtenir l’enquête exclusive sans pour autant avoir les Fédéraux aux basques. Les Drake avaient leurs contacts au sein du gouvernement. Ce qui était plus ou moins normal sachant qu’ils occupaient tout deux une place haute au sein du commissariat. Ils arriveraient sûrement à les ralentir pour 24h mais s’ils ne trouvaient rien de concluant d’ici là pour les disculper, elle ne pourrait plus faire grand-chose pour ces deux mutants.

    Après quelques secondes de silence, John reprit la parole pour lui confier qu’ils avaient sûrement été séquestrés dans un entrepôt désaffecté, duquel se dégageait une odeur de poisson entêtante. Sur les quais ? C’était un endroit plausible. Elle enverrait une équipe sur place pour voir s’ils pourraient récupérer des indices à ce sujet.

    « J’irais jeter un coup d’œil au niveau des docks. C’est en effet un indice à ne pas écarter… Très franchement, je pense que cette puce peut totalement vous innocenter dans cette affaire, et vous pourriez rapidement retrouver votre vie après que nous l’ayons extirpé. En plus des menaces qu’ils ont engagées au sujet de vos amis – si le témoignage est viable, cela ne devrait pas poser de problème. » Lâcha-t-elle en caressant son menton de son index dans un signe songeur.

    Il fallait qu’elle agisse au plus vite. Elle finit par poser ses mains sur ses hanches et à fixer les deux détenus.

    « Je vais vous conduire à vos cellules individuelles le temps que je m’occupe de tout cela. Je vous tiendrais informer de la situation. Je vous garantis que nous réglerons cette histoire au plus vite pour que vous puissiez regagner votre domicile. » Leur déclara-t-elle sur un air déterminé.

    Ses yeux s’attardèrent sur John, dont les quelques particules brillaient encore avec confusion. Elle parut hésitante, puis reprit la parole.

    « Humm… John. J’imagine que tout ce que vous avez subi ces derniers jours vous a affecté émotionnellement, mais je vous conseille d’essayer d’arrêter de briller lorsque nous sortirons de cette pièce. Alors tâchez de vous détendre. Une fois dans votre cellule, je vous retirerai ces menottes et on vous apportera à dîner. » Déclara-t-elle en pesant bien ses mots pour ne pas paraître froide.

    Elle posa son regard sur Emma.

    « Tout se passera bien. » Murmura-t-elle finalement avant de se redresser.
Revenir en haut Aller en bas
Emma Frost

Emma Frost
Mutante de niveau 4

Nombre de messages : 139
Date d'inscription : 08/05/2010
Localisation : du côté des damnés. NY.
Age du personnage : dans les environ de 400 ans. En paraît 25
Pouvoirs : Grande télépathe, peau de diamant
Profession : PDG de la Frost International et Patronne du Coyote Ugly
Points de rp : 127

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyLun 10 Mai - 9:01

    Emma était toujours debout, à faire les cent pas. Il y avait quelque chose de fortement dérangeant dans toute cette situation, quelque chose qui l’empêchait de réagir comme elle aurait pu le faire en temps normal. Ses pouvoirs. Elle n’avait jamais été une fan inconditionnelle de leur utilisation, du moins pas depuis ses cinquante dernière années, mais le fait de ne pas les avoir la perturbait. Et cela la perturbait à un tel point qu’elle s’était mise à réagir de façon complètement irrationnel, selon elle. Em’ ne comprenait même pas qu’elle est réussi à dire qu’il y avait eu d’autre mutant impliquer et, si sa puce n’avait pas été activée, il y a longtemps qu’elle se serait servie de sa télépathie. Pas que pour cela d’ailleurs. D’accord, en temps normal, elle préférait se servir de son charisme ou de son charme pour parvenir à ses fins, mais quand il y a des fédéraux dans l’équation, elle préférait assurer ses arrières avec ses pouvoirs. Les défis c’est bien, mais la vie c’est quand même beaucoup mieux. Bref, pendant qu’elle faisait ses cent pas, elle se concentra fortement pour retrouver l’usage intégrale de sa petite tête, plutôt que de s’apitoyer ou de se sentir complètement paumé parce qu’elle n’avait pas de pouvoir. Ses vêtements avaient beau être des plus pitoyable, elle restait Emma Frost, Reine Blanche du club des damnés de New York !

    Le sujet de le puce était à l’honneur et, soyons honnête, Emma possédait pas mal de connaissances dans tous ce qui était informatique et électronique. D’une, parce que son entreprise était basé la dessus, ainsi que dans le transport. De deux parce qu’elle avait eu le temps de suivre l’évolution de l’électronique et qu’elle s’y était toujours intéressé. D’accord, certain produits de la Frost International n’ont pas été une grande réussite, mais d’autre avait franchement été un peu en avance sur leur temps et avait rencontrer un bon succès, qui rattrapait les flops qu’il y avait pu avoir. Peut être que ça allait être le moment de mettre à profit ces connaissances ?!


    « Je vais essayer de faire au plus vite. Cependant, nous avons besoin de quelques détails au sujet du fonctionnement de cette puce et cela pourrait prendre un peu de temps. Peut-être que cette technologie eut été employée par les Fédéraux – sachant que les Cobras travaillaient pour eux avant ça. Mais ça prendrait du temps pour que j’obtienne l’autorisation de leur demander des détails. Je vais tenter de faire venir nos meilleurs spécialistes à ce sujet dans les plus brefs délais. Cependant, cela risque de prendre au moins une journée. »

    Bin voyons. Au moins une journée pour que les spécialistes rappliquent, ensuite il faudrait comptez combien de temps pour qu’ils trouvent une solution ? Parce que demander aux fédéraux leurs aides, c’était surtout leur donner un moyen de pression pour récupérer les deux mutants. « Vous ne savez pas comment faire, nous on sait mais c’est top secret, laissez nous les mutants et on s’occupe de leurs puces ». Franchement, Emma ne préférait pas tenter l’expérience. Inspirant un grand coup, elle retourna s’asseoir bien gentiment, et c’est avec son charisme et sa parfaite élocution de femme d’affaire qu’elle décida de reprendre la parole.

    « Si cette technologie a été employé par les fédéraux, alors ils ne vous laisseront pas faire et se serviront de cette information pour vous retirer l’affaire. Si vous leur parler de la puce, ça ne sera qu’un argument pour eux de vous sortir de la course. Ils joueront sur le fait que c’est le seul à pouvoir faire quelque chose, mais qu’ils ne peuvent en dévoiler la facette. »

    Elle ne comptait absolument pas expliquer à Alice comment faire son travail, mais préférait l’informer sur le fait que parler de se genre de chose, ou demander une autorisation quelconque, serait les offrir encore plus rapidement aux fédéraux. Et si bien une chose qu’elle préférait éviter, surtout sans ses pouvoirs, c’était bien les fédéraux. Bien sûr c’était bien beau de dénigrer une idée proposer, fallait-il encore en avoir une autre à proposer, mais elle gardait sa proposition pour plus tard. L’important était de sortir les choses au bon moment, non ?

    La mutante blonde laissa ce qu’elle venait de dire faire son bout de chemin dans les idées d’Alice, lui laissant le temps d’y réfléchir. Pendant ce temps il était question d’un entrepôt près des Dock, grâce à l’odeur de poisson que John avait pu se souvenir. Alice avait bon espoir que la puce puisse les innocenter. Honnêtement, la seule chose qu’Emma voyait dans cette puce c’était la récupération de ses pouvoirs. Si les gens venaient à trop douter de leurs innocences à tous les deux, elle pourrait –enfin- user d’un peu de télépathie pour chacun soit absolument certain que John et Emma n’y sont pour rien. On en arrivait, enfin, au moment ou Alice calla les mains sur ses hanches, semblant bien décider les choses les mains et agir. C’était donc, le bon moment aussi, pour Emma, de faire part de sa proposition.


    « Je vais vous conduire à vos cellules individuelles le temps que je m’occupe de tout cela. Je vous tiendrais informer de la situation. Je vous garantis que nous réglerons cette histoire au plus vite pour que vous puissiez regagner votre domicile. »
    « J’ai une bonne expérience dans le domaine de l’électronique. Peut être quand attendant vos experts je pourrait avoir le droit d’y jeter un œil. Histoire de pouvoir établir un premier avis pour, peut être facilité, le travail de vos experts sans avoir à perdre de temps »

    Emma parlait comme si elle était sure de ce qu’elle pouvait faire, tout en admettant que cela pouvait, aussi, ne rien donné. Bien que, très sur d’elle en tout temps, elle ne doutait absolument pas des compétences qu’elle pouvait avoir dans ce domaine. Mais Emma était aussi une femme d’affaire et, elle savait que parler en assurant savoir tout faire n’était pas toujours une bonne chose, car ça pouvait faire office de technique désespérée pour ne pas être enfermer. Cependant Alice avait le nom de la Frost International, il lui était facile de vérifier que cette entreprise bossait bien dans ce domaine et, qu’Emma, avait été celle qui avait breveté certaines inventions.

    « Le seul soucis, c’est que j’ai besoin de John. Ma puce est implantée dans la nuque, je ne peux pas y avoir accès, ce qui n’est pas le cas de celle de John, vu qu’elle est dans son bras. »

    Si elle pouvait évité la cellule, ou un de ses endroits franchement répugnant, autant qu’elle en fasse profiter John. Cela dit, elle ne pouvait pas faire grand-chose toute seule, car il était vrai que sa puce ne lui était pas des plus accessible. A croire qu’on lui avait implanté en connaissance de cause. En tout cas, Alice semblait vouloir faire en sorte que John arrête de « briller », histoire que cela se passe le mieux possible pendant leur traversée dans le commissariat.

    « Tout se passera bien. »

    Voilà qui était bien facile à dire quand on ne possédait pas les menottes, quand on n’avait pas de puce dans le corps, et quand on n’avait pas une mutation prête à tout faire exploser. Mais Emma se garda de ce genre de commentaires.


[Si y a un problème, je m'en excuse, je prend un peu en cours. Mais hésitez pas à mp ^^]
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyVen 14 Mai - 15:20

    (aucun problème pour ma part !)

    Alice semblait pensive depuis quelques minutes, comme perdue dans ses pensées, alors qu’Emma faisait les cent pas dans la cellule de la même manière que si elle s’était trouvée dans son salon. Alice expliqua qu’elle ferait au plus vite concernant la puce et son discours empressé et sûr d’elle donna à John l’impression qu’elle maîtrisait la situation… L’impression seulement, parce que personne ne pourrait mieux neutraliser cette puce que son créateur ; ce qu’elle n’était pas.

    Vous pensez qu’ils coopèreront ? Les fédéraux font généralement cavalier seul parce que… parce qu’ils ont les moyens de le faire.

    Emma reprit la parole pour expliquer qu’il n’était pas dans la nature des fédéraux d’apporter leur aide à des factions inférieures sans exiger une contrepartie en échange. Une information qui en fit scintiller John d’angoisse, alors qu’il venait seulement de réussir à arrêter de trembler comme une feuille. Le mutant pivota légèrement pour apercevoir la mutante blonde :

    Ils pourraient exiger de nous emmener en échange ? – son regard alla d’Alice à Emma, et inversement – Qu’est-ce qui justifierait qu’ils nous embarquent alors que ces Cobras se sont joués de nous ?

    John essayait de ne pas envisager l’option « cobaye pour expériences bizarres » évoquée par Emma quelques minutes plus tôt, parce que tous les Fédéraux ne pouvaient pas être de gros pourris aveuglés par leur propres intérêts… du moins, lui souhaitait s’en persuader parce que cela rendait l’issue de cet interrogatoire moins funeste.

    Qu’allez-vous faire de nous en attendant que des experts arrivent ? Vous n’allez pas… nous coller en cellule ? Si ?

    Cette perspective l’enchantait encore moins que de se faire ouvrir le bras par une équipe d’ingénieurs binoclards, mais de toute manière il n’avait pas réellement le choix si on y regardait de plus près. Alice promit d’aller jeter un œil du côté des docks, visiblement satisfaite par les renseignements un peu flous fournis par le mutant sur la localisation éventuelle de la planque des Cobras. La jeune femme expliqua qu’une fois que tout aurait été vérifié, ils ne pourraient qu’être innocentés…

    Dit comme ça, ça paraît vraiment simple… - le mutant baissa les yeux sur son avant-bras, caressant la puce à travers sa peau encore tâchés de sang – J’espère que tout ira bien… que nos ami(e)s ont été relâché(e)s, et que vous pourrez extraire ce… truc… de nos corps !

    Emma finit par parler de sa propre expérience en termes d’électronique, et John posa son regard désorienté sur elle en continuant de tourner le problème dans tous les sens dans son esprit. Qu’avait-il appris de cette expérience sordide ? Il avait appris à faire sauter la porte d’un coffre, à courir plus ou moins vite entre les balles. Il avait sauvé la vie d’un autre mutant qu’il ne reverrait probablement plus jamais. Il avait visité la salle du coffre de la Réserve Fédérale, ce qui n’était en principe pas donné à un citoyen lambda.

    Les paroles d’Emma lui échappèrent pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’elle explique qu’elle aurait besoin de John pour mettre des connaissances en électronique en pratique, et le mutant scintilla de plus belle, projetant une lueur plus vive dans la salle d’interrogatoire au point que les ombres de ses trois occupants se projetèrent sur les murs, conférant une ambiance un peu lugubre à la scène.

    Besoin de moi ? Pour tripoter ma puce ? Je… j’ai déjà perdu la mémoire une fois, alors je… - John déglutit péniblement en essayant de se persuader qu’elle ne lui voulait aucun mal et qu’elle souhaitait simplement au moins autant que lui rentrer chez elle et oublier tout ça - Si vous promettez de faire attention…

    L’idée de finir comme une grosse saucisse grillée ne l’enchantait pas, mais à un moment ou à un autre il lui faudrait faire confiance à la personne qui chercherait à le débarrasser de cette puce maudite. Une idée lui traversa finalement la tête et John se redressa, une étincelle un peu folle dans le regard :

    Peut-être que je pourrais également être utile lorsque quelqu’un aura déterminé de quel type de puce il s’agit… J’ai… Les Cobras m’ont utilisé pour court-circuiter les systèmes de sécurité… Une puce reste plus ou moins une puce… non ?

    En visionnant les bandes d’enregistrement de la journée du casse, Alice pourrait vérifier cette affirmation sans aucun problème : n’était-ce pas lui qui avait désactivé les sécurités du sous-sol où se trouvait le coffre principal ?

    John finit par se lever également en chancelant, et posa son regard sur Alice, qui venait de lui conseiller d’essayer de ne pas trop scintiller lorsqu’ils seraient sortis de cette pièce et de se détendre, pour probablement éviter d’affoler les flics bossant dans le bâtiment. John trembla de nouveau, et la luminosité de ses particules diminua peu à peu jusqu’à ce que de simples points lumineux soient les seuls éléments visibles autour de lui. Dans son état, il ne pourrait pas faire mieux sans risquer de tout faire exploser…

    Le mutant acquiesça alors qu’Alice murmura que tout se passerait bien… John l’espérait sincèrement.
Revenir en haut Aller en bas
Alice Drake

Alice Drake
Humaine

Nombre de messages : 926
Date d'inscription : 06/01/2010
Localisation : Dans les rues, à guetter...
Clan : neutre
Age du personnage : 28 ans
Profession : Lieutenant de Police.
Points de rp : 202

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyDim 13 Juin - 10:38

[Hrp : Pas de soucis pour moi non plus ^^]

    Miss Frost semblait agitée et faisait les cent pas dans la salle d’interrogatoire. Alice ne pouvait s’empêcher de la suivre des yeux – malgré ses tentatives pour rassurer les deux captifs, cela ne semblait pas vraiment opérer et elle pouvait aisément les comprendre.

    Vous pensez qu’ils coopèreront ? Les fédéraux font généralement cavalier seul parce que… parce qu’ils ont les moyens de le faire. Commença Smith sur un ton inquiet.

    Bien entendu qu’ils ne coopéreront pas. Alice avait émis l’hypothèse sans pour autant y croire, et c’est bien pour cela qu’elle comptait faire venir des spécialistes de son bord. Emma reprit finalement place dans son siège et poursuivit avant que le lieutenant n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit.

    « Si cette technologie a été employé par les fédéraux, alors ils ne vous laisseront pas faire et se serviront de cette information pour vous retirer l’affaire. Si vous leur parler de la puce, ça ne sera qu’un argument pour eux de vous sortir de la course. Ils joueront sur le fait que c’est le seul à pouvoir faire quelque chose, mais qu’ils ne peuvent en dévoiler la facette. »

    Cette remarque était assez judicieuse pour qu’Alice rejoigne la jeune femme sur cette idée. John se mit à scintiller et le lieutenant le considéra d’un œil inquiet – elle n’avait nullement envie que le commissariat explose sous la pression d’un discours.

    Ils pourraient exiger de nous emmener en échange ? Qu’est-ce qui justifierait qu’ils nous embarquent alors que ces Cobras se sont joués de nous ? Demanda John en promenant son regard du lieutenant à la captive. Qu’allez-vous faire de nous en attendant que des experts arrivent ? Vous n’allez pas… nous coller en cellule ? Si ?

    Le mutant semblait mort d’inquiétude à l’idée de pouvoir finir en cellule. Alice était pensive et réfléchissait à la manière d’écarter les Fédéraux de cette affaire. Ils attendaient sagement derrière la porte et il faudrait qu’elle trouve l’argument qui lui permettrait de garder ces deux là plus longtemps.

    Dit comme ça, ça paraît vraiment simple… J’espère que tout ira bien… que nos ami(e)s ont été relâché(e)s, et que vous pourrez extraire ce… truc… de nos corps ! Ajouta-t-il tandis qu’Alice marchait en travers de la pièce, songeuse.

    « Je n’attends rien des Fédéraux – dans cette histoire c’est eux qui en freinent l’avancée. J’ai assez conscience de leur objectif pour tenter de les exclure de cette affaire. » Murmura-t-elle finalement.

    Emma prit à nouveau la parole.

    « J’ai une bonne expérience dans le domaine de l’électronique. Peut être quand attendant vos experts je pourrait avoir le droit d’y jeter un œil. Histoire de pouvoir établir un premier avis pour, peut être facilité, le travail de vos experts sans avoir à perdre de temps »

    Alice fut légèrement étonnée par l’optique qu’Emma Frost puisse être douée en électronique. Manifestement, elle réservait quelques surprises. La jeune femme semblait avoir repris du poil de la bête depuis le début de leur entretien, et l’aide qu’elle proposait n’était peut-être pas négligeable. Alice n’était pas vraiment rassurée par le fait d’enlever la puce aux captifs – après tout, c’était des mutants qui pouvaient très bien se permettre d’user de leur pouvoir après ça. Cependant, la puce était la preuve de leur innocence, et en tant que flic qu’elle était, ceci avait son importance.

    « Le seul soucis, c’est que j’ai besoin de John. Ma puce est implantée dans la nuque, je ne peux pas y avoir accès, ce qui n’est pas le cas de celle de John, vu qu’elle est dans son bras. » Ajouta Emma.

    A cette remarque, John scintilla de plus belle. Il fallait vraiment le ménager. Alice revint s’asseoir face aux mutants et promena son regard dans le leur.

    Besoin de moi ? Pour tripoter ma puce ? Je… j’ai déjà perdu la mémoire une fois, alors je… Si vous promettez de faire attention…

    Alice ne put réprimer un sourire. Non pas que cette situation ou que l’inquiétude du mutant avait quelque chose de drôle, mais il suscitait en elle une compassion qu’elle n’aurait même pas soupçonné. Dans tous les cas, le lieutenant devrait garder un œil sur ces deux là. Soudain, Smith se redressa de son siège, jetant un voile de surprise autour de lui.

    Peut-être que je pourrais également être utile lorsque quelqu’un aura déterminé de quel type de puce il s’agit… J’ai… Les Cobras m’ont utilisé pour court-circuiter les systèmes de sécurité… Une puce reste plus ou moins une puce… non ?

    La brune douta un instant – les fixant tour à tour.

    « Très bien. Vous allez me suivre au laboratoire. Nous allons voir ce que nous pourrons faire dans l’immédiat. Je vais prévenir un chirurgien… » Souffla-t-elle finalement. « J’ose espérer qu’il n’y a pas d’entourloupe. »

    Elle observa les deux mutants menottés puis leur adressa un signe de tête.

    « Allez suivez-moi. Essayez de ne pas trop faire attention, à mes collègues. » Ajouta-t-elle en haussant un sourcil déploré.

    Le lieutenant entreprit de se diriger vers la porte et l’ouvrir aux deux captifs. De l’autre côté, les agents des Fédéraux n’étaient plus là – c’était vraisemblablement positif. Alice les mena assez rapidement jusqu’à l’ascenseur, surveillant du regard ses collègues qui se muaient dans une incompréhension certaine.

    Une fois au troisième étage, Alice longea le couloir jusqu’à arriver au laboratoire. Il y avait de quoi faire des radiographies et la jeune femme fit signe aux mutants de la rejoindre.

    « Il va falloir que nous scannions la puce pour en savoir un maximum. Nous le ferons pour chacun de vous, histoire d’étudier l’emplacement et sa corrélation avec vos pouvoirs. »
Revenir en haut Aller en bas
Emma Frost

Emma Frost
Mutante de niveau 4

Nombre de messages : 139
Date d'inscription : 08/05/2010
Localisation : du côté des damnés. NY.
Age du personnage : dans les environ de 400 ans. En paraît 25
Pouvoirs : Grande télépathe, peau de diamant
Profession : PDG de la Frost International et Patronne du Coyote Ugly
Points de rp : 127

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptySam 26 Juin - 20:30

    Pour Emma il ne faisait pas de doute sur le fait qu'il fallait se méfier des fédéraux que, d'une manière ou d'une autre, ils chercheraient à doubler Miss Drake -quelque soit le grade qu'elle pouvait avoir- si ils venaient à avoir la moindre excuse pour mettre la main sur des mutants. Les informer qu'elle et John avaient une puce, c'était leur donner cet argument sur un plateau d'argent. Elle ne les avaient que trop vu agir pour émettre la moindre confiance dans ce genre de personne. A peine avait-elle émit cette idée que John se mit à nouveau à scintiller pendant qu'Emma roulait des yeux dans un soupir inaudible. Elle était presque persuader que si, tout d'un coup, elle levait les mains vers John -pour peu qu'elle n'ait plus ses foutues menottes- en hurlant un "BOUH" sonore, ce dernier serait capable de faire exploser le commissariat en entier. C'était justement parce qu'elle en était persuader qu'elle ne m'y pas cette idée à exécution... Elle tenait un minimum à la vie. Et voilà, qu'il commençait à demander sous quel prétexte les fédéraux pourraient mettre la main sur eux, alors que tout était la faute des cobras. Emma aurait ses mains de libre qu'elle aurait certainement prit le risque de lui coller une petite claque derrière la tête, juste pour voir si ça pouvait lui faire prendre conscience que les fédéraux sauterai sur n'importe quels excuses, même si elle était totalement pitoyable. Enfin, il était compliquer de savoir ce qui l'inquiétait le plus : les fédéraux, ou la cellule ?

    « Je n’attends rien des Fédéraux – dans cette histoire c’est eux qui en freinent l’avancée. J’ai assez conscience de leur objectif pour tenter de les exclure de cette affaire. »

    Amen... Enfin quelqu'un qui comprenait ce qui était en train de se passer, sans se mettre à briller comme l'étoile en haut d'un sapin de noël ! Pour une humaine, elle ne se débrouillait pas trop mal. Finalement, tout n'était peut être pas perdu. Ce fut à ce moment là, qu'Emma avait décider de dire qu'elle s'y connaissait en électronique. Deux solutions s'étaient offertes à elle, s'inclure toute seule dans cette tentative pour désactiver la puce et laisser John dans le fond d'une éventuelle cellule, ou de dire qu'elle avait besoin qu'il soit présent. Elle avait opter pour la deuxième solution. Pas qu'elle se sente particulièrement altruiste sur ce coup là, ce n'était pas franchement dans sa nature, mais elle avait effectivement besoin de lui. Sa puce était accessible, après tout. Est-ce que, dans le cas contraire, elle aurait demandé sa présence ? Dans le fond, il y avait de grande chance. Si elle s'y connaissait en électronique, ce n'était absolument pas le cas de la médecine. Alors quitte à devoir charcuter quelqu'un pour avoir accès à la puce, autant que ce soit lui, plutôt qu'elle. Question de principe !

    Alice sembla assez étonnée qu'Emma puisse avoir des connaissances en électronique. C'est drôle comme la plus part des gens s'imaginait que la petite blonde était une simple dirigeante d'un grand groupe à son nom, mais qu'il était inconcevable qu'elle puisse porter la main à la pâte. Elle devait donner cette fausse impression d'être la blonde caractérielle, incapable de faire autre chose que de rester derrière un bureau ou de lapider une fortune colossale. Mais cette image ne lui posait pas vraiment de problème, il était toujours avantageux que les gens la sous estime, ça ne lui donnait que plus de pouvoirs et plus de possibilité de s'en sortir. Enfin, peu importe.

    Le fait de demander à ce que John soit de la partie fit briller l'endroit que plus fort, laissant toutes les ombres se jeter sur le mur du fond. Il ne manquait plus qu'un méchant coup de tonnerre et le décors serait parfaitement lugubre. Ce type devait-il réellement s'inquiéter pour un rien ? Bon, Emma était peut être un peu dure dans sa façon de penser. Après tout, n'avait-elle pas été la première à paniquer en se retrouvant ici, avec ses mains attachées dans son dos ? L'absence de ses pouvoirs la rendait incomplète, et elle détestait cette sensation. Il avait été temps qu'elle reprenne le contrôle avant de se laisser prendre par la peur. Ce qui n'était absolument pas dans ses habitudes.


    Besoin de moi ? Pour tripoter ma puce ? Je… j’ai déjà perdu la mémoire une fois, alors je… Si vous promettez de faire attention…

    Emma ne pouvait lever la main dans un signe de parfaite innocence, alors elle se contenta d'un visage qui voulait dire "Paroles de Scout", ce qui, bien évidement, lui permettait de ne pas mentir ouvertement. Quoique non, elle était sincère : elle ferait attention. De là à dire qu'elle pourrait accéder à la puce sans le moindre dommage... Enfin, elle n'était pas obligée de faire cette précision sur le moment, il verrait bien que ça se présenterait. Si toute fois ils devaient en arriver là. D'ailleurs, John ne mit pas longtemps à expliquer qu'il pourrait avoir son utilité. Cette déclaration étonna la jeune femme -pas si jeune que cela, d'ailleurs-, elle en fut même agréablement surprise. Elle préférait l'entendre dire qu'il pouvait avoir son utilité, plutôt que de devoir le voir scintiller dans tous les sens à la moindre remarque sur quoi que ce soit. Il avait même été jusqu'à se redresser en disant ses quelques mots, comme prit par une nouvelle volonté. Emma aurait cru en un dieu quelconque qu'elle se serait déjà imaginer que tout cela relevait d'un miracle accordé pour une raison qu'elle ignorait.

    « Très bien. Vous allez me suivre au laboratoire. Nous allons voir ce que nous pourrons faire dans l’immédiat. Je vais prévenir un chirurgien… J’ose espérer qu’il n’y a pas d’entourloupe. »

    Emma prit un air, presque, offensé qu'Alice puisse imaginer qu'il y est dans cette manœuvre une entourloupe. Comme si c'était son genre ? Bon, d'accord, c'était tout à fait son genre, mais fallait bien qu'elle puisse donner le change, non ? Elle secoua la tête, de manière franchement convaincante pour faire comprendre qu'il n'était pas question de lui créer le moindre problème. Semblant dire que le but n'était que de pouvoir s'innocenter et rien d'autre. La bonne nouvelle pour John se fût le fait que Miss Drake parla d'un chirurgien, Emma n'aurait même pas besoin de jouer à l'apprentie bouchère avec le bras de John, que demander de mieux ? Sous le signe de tête d'Alice, Emma suivit ses indications quand elle leurs annonça de les suivre dans un autre endroit.

    Le premier réflexe d'Emma, une fois sortie, fut le même que l'humaine : regarder si il y avait une trace de fédéraux. Après tout, ils étaient un peu comme les agents du FBI, on pouvait les reconnaitre à travers plusieurs flics. Sûrement à cause de cette arrogance qu'ils étaient capable d'afficher dans un simple sourire. En tout cas, et a priori, ils ne se trouvaient dans les coins. Juste des employés de ce commissariat qui semblaient se demander ce qui se passait pendant qu'Emma entrait dans l'ascenseur. Trois étages plus tard, les voilà ressortis pour arriver dans un laboratoire. Plutôt classe comme endroit, c'est que le commissariat de la ville semblait avoir les moyens.


    « Il va falloir que nous scannions la puce pour en savoir un maximum. Nous le ferons pour chacun de vous, histoire d’étudier l’emplacement et sa corrélation avec vos pouvoirs. »

    C'est dans ce genre de moment qu'elle se sentit complètement stupide d'avoir pu dire, à un moment, qu'elle était télépathe. Bon, le bon point pour elle, c'est que télépathe impliquait seulement de pouvoir lire et communiquer par l'esprit. Elle espérait qu'Alice ne penserait pas au fait qu'elle puisse contrôler un esprit, parce que si ils venaient à trouver une solution pour désactiver leurs puces, il y avait de grande chances pour que Drake se montre réticente à le faire avec Emma. Une fois qu'elle sortirait de cet endroit, il allait vraiment falloir qu'elle fasse un point avec elle même sur les réactions qu'elle a pu avoir. Franchement, à croire qu'elle avait été sous le contrôle de quelqu'un d'autre tellement elle avait agit comme une gamine de quinze ans, qui vient de se faire prendre à voler une culotte dans un supermarché, et qui déballe tout par crainte de se faire incarcérer. Emma avait quand même assez d'influence pour se sortir de ce genre de mauvais pas, pourquoi avoir eu peur de cette sorte ? Vraiment n'importe quoi. Enfin, l'essentielle était de retrouver le contrôle totale de sa petite personne, de la pointe de ses cheveux blond, jusqu'au bouts de ses orteils.

    " Je propose que John commence " Lança t-elle en toute innocence " Vu que l'endroit est plus pratique d'accès... "

    Cru t-elle bon de préciser de la manière la plus spontanée qu'il soit. En vérité c'était surtout histoire de voir, sur quelqu'un d'autre, si la puce avait de mauvaise interférence avec un appareil radiologique. Quitte à ce que ça tourne mal, autant que ce soit sur quelqu'un d'autre qu'elle. Logique, non ?
Revenir en haut Aller en bas
John Smith

John Smith
Mutant de niveau 2
{ ADMINISTRATEUR }


Nombre de messages : 3225
Date d'inscription : 08/04/2009
Localisation : Greenwich Village, NY
Clan : réseau d'aide aux mutants
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : diffusion de particules microscopiques, création de champ de force et explosions
Profession :
auteur/scénariste de fictions et leader du Réseau

Points de rp : 614

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyLun 5 Juil - 13:49

    Face à l’inquiétude et au bombardement de questions que John lui faisait subir, Alice restait silencieuse et visiblement plongée dans une réflexion qui échappait aux deux mutants. Elle finit par conclure qu’elle n’attendait absolument rien des fédéraux, et le mutant ne pu s’empêcher de se demander s’ils n’avaient pas récemment fourré leur nez dans l’une des affaires de la jeune femme, parce qu’il aurait pu jurer déceler une pointe de lassitude à ce sujet…

    Alice finit par conclure après un léger doute qu’ils devraient la suivre jusqu’au laboratoire que comprenait le commissariat, et les mit en garde contre toute future tentative d’entourloupe. John scintilla d’une manière assez étrange, lui adressant un regard qui laissait clairement entendre « j’ai une tête à faire des entourloupes ? », parce qu’il était clair que dans son état, John ne jouerait d’entourloupe à personne même si on lui en laissait l’occasion. Il était connu pour s’enfuir à toutes jambes lorsqu’il se trouvait face à des malfrats ou à des personnes peu recommandables, mais il ne pouvait tout de même pas s’enfuir face au personnel au complet d’un commissariat, surtout quand on connaissait le contexte actuel et leur tendance à paniquer un peu trop facilement quand ils se trouvaient face à un mutant…

    Alice les invita à la suivre en leur conseillant de ne pas faire attention aux policiers, et John s’efforça de ne pas trop scintiller, allant même jusqu’à retenir sa respiration tout le temps que dura la traversée des locaux. Certains policiers les avaient fixé tout du long, et nombreux furent ceux qui s’écartèrent avec méfiance sur leur passage, un peu comme si John et Emma avaient été les porteurs d’un virus auquel aucun remède n’existait… John trembla et baissa les yeux pour se concentrer sur ses pas, posant un pied devant l’autre en essayant de faire abstraction du fait que sa vue se troublait tant à cause de la fatigue que du manque de sang, et c’est avec un soulagement non dissimulé qu’il se laissa tomber pesamment sur la chaise la plus proche lorsqu’ils atteignirent enfin le laboratoire dont avait parlé Alice.

    La jeune femme proposa de commencer par scanner la puce, et Emma proposa tout naturellement de commencer par John.

    Le contraire m’aurait étonné…

    Ca lui avait échappé autant parce qu’il était dans un état de nervosité indescriptible que parce qu’il avait une tendance presque obsessionnelle à avoir peur des femmes… Et justement, il se trouvait à ce moment précis seul dans une pièce avec deux femmes qui étaient sur le point de faire des expériences sur lui. John scintilla de nouveau avant de poser son bras blessé sur le plateau de la table, espérant qu’on ne lui demanderait pas de le contorsionner dans tous les sens parce qu’il y avait peu de chance que ses points de suture tienne le choc…
Revenir en haut Aller en bas
Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
Mutant de niveau 4
{ MAÎTRE DU JEU }


Nombre de messages : 285
Date d'inscription : 18/07/2009
Localisation : Consulat Général, New York
Clan : Damnés
Age du personnage : 903 ans
Pouvoirs : arcanes de téléportation
Profession :
Ambassadeur australien, Responsable de l’antenne « Génie Génétique & Biotechnologies » des Nations-Unies et Coordinateur des activités humanitaires sur le territoire africain. PDG de la MLC Meat. Consultant pour le NY Times en politique étrangère.

Points de rp : 93

Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] EmptyDim 19 Sep - 19:00

    Le problème de la puce de John avait été réglé grâce aux compétences d’Emma en matière d’électronique, et il avait fallu quelques heures pour qu’un expert en électronique soit envoyé sur place pour s’occuper de la propre puce de la jeune femme qui demeurait hors de sa portée et à laquelle John avait refusé de toucher pour ne pas la transformer en légume par mégarde. Tous deux avaient été délivrés de cette entrave électronique et avaient ainsi pu retrouver le plein usage de leurs pouvoirs.

    S’en étaient suivi les formalités inhérentes à toute arrestation sur le lieu d’une effraction, et les deux mutants avaient bien entendu été placés en cellule pour une détention d’un minimum de 48 heures, le temps que la police puisse démêler les nœuds de cette affaire complexe. Une petite erreur de casting sur les compagnons de cellule de John avait valu un joli feu d’artifice et un début d’incendie et il avait finalement été enfermé seul ; ses compagnons de cellule originels – motards bedonnants et prostituées – avaient été enfermés dans la cellule d’Emma. Il allait de soi qu’il était absolument inimaginable de les enfermer ensemble pour éviter qu’ils n’accordent leurs violons concernant leur version des faits ou les éléments qui pourraient aider la police à les innocenter. Dans ce commissariat comme dans tous les autres, on voyait sans cesse passer des suspects qui s’entendaient entre eux pour fournir une version de la vérité plus attrayante et en apparence plus convaincante, mais ils ne parvenaient généralement qu’à se rendre encore plus coupables. Cet isolement permettait donc à la fois de les empêcher de concocter une version des faits mensongère pour se protéger, et de se mettre encore plus dans le pétrin…

    Les auditions des deux principaux témoins avaient eu lieu sans la présence de leur avocat, un « privilège » accordé aux policiers parce qu’il y avait eu un flagrant délit. Les deux mutants s’en étaient tenus à leur version des faits et n’avaient rien ajouté de plus ou rien modifié par rapport à leur témoignage de la veille. Ils ne se firent probablement pas à leur vie en cellule, mais ils y restèrent en tout 4 jours. Quatre longs jours ponctués d’interrogatoires où ils durent inlassablement répéter la même chose, à savoir leur version des faits concernant leur « participation » à ce braquage de la réserve fédérale, leur captivité et ces puces qui se trouvaient jusqu’à il y a 3 jours dans leurs corps.

    On mit leur parole en doute à de nombreuses reprises, mais chaque policier s’accorda sur le fait qu’Emma Frost était déjà bien trop riche pour s’impliquer volontairement dans une entreprise de ce style, et que John Smith était une trop grosse lavette pour décider de son propre chef de mettre ne serait-ce qu’un orteil dans quelque chose d’aussi risqué. Peu à peu, l’idée selon laquelle ils avaient réellement été utilisés fit son chemin dans la tête des responsables de l’enquête et dans celle du procureur qui avait pourtant décidé d’instruire l’affaire « pour faire un exemple ». Comment pourrait-il faire un bon exemple de deux mutants qui s’étaient trouvés au mauvais endroit au mauvais moment ? Ca serait dévaloriser le système judiciaire, en sachant que le système institutionnel était de plus en plus remis en question par les citoyens, alors mieux valait éviter de prendre ce risque et de s’attirer également les foudres de certains terroristes mutants qui n’hésitaient jamais à assassiner des Sénateurs pour éviter qu’une loi ne soit adoptée…

    Le soir du troisième jour de garde à vue, on leur apprit que la planque des Cobras avait été découverte sur le port, dans un entrepôt. Du matériel électronique et des armes avaient été trouvées en plus de vêtements et effets personnels appartenant aux deux mutants. Des plans d’accès et relevés satellites avaient également été brûlés sans grand soin, parce qu’aucun de ces malfaiteurs n’avait soupçonné que quelqu’un remonterait la piste jusque là. L’après-midi du quatrième jour, on rendit leur liberté aux deux mutants, avec les excuses du commissaire concernant leur très longue détention. On leur expliqua également que leur arrestation serait portée dans leur casier, mais que cela ne leur serait pas préjudiciable pour leurs activités futures dans la mesure où ils n’avaient été inculpés de rien et que la procédure judiciaire n’avait pas réellement été lancée faute de preuves.

    (Rp clôturé. Emma et John, vous êtes libres... xD !)
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Le pire casse du siècle [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Le pire casse du siècle [terminé]   Le pire casse du siècle [terminé] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Le pire casse du siècle [terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
X-Men Extended :: NEW YORK CITY :: Central Park :: Bâtiments officiels :: Comissariat de police-