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 Réflexions autour d'un cafè [terminé]

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Tasha
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MessageSujet: Réflexions autour d'un cafè [terminé]   Réflexions autour d'un cafè [terminé] EmptyVen 4 Juin - 20:13

Tasha s'était levée de bonne humeur et avec une détermination extraordinaire. Elle était arrivée à New-York il y a peu et s'était installée au Dakota Building avec un accueil chaleureux des Damnés. Apparement, ils ne refusaient jamais l'entrée à un de leurs frère damnés. C'était comme une famille. Tasha aimait beaucoup cette sensation. C'était du genre, "si toi tu touches ne serait-ce qu'à un seul cheveu d'un Damnés, t'es mort !". Ils se protégeaient tous et s'entraidaient. C'était merveilleux, tout simplement.
Tasha était descendue dans le hall de l'immeuble avec la ferme intention de se faire un ami, ou au moins une connaissance parmi son clan. Ben oui, elle allait pas rester toute seule tous les jours dans sa chambre lorsqu'elle ne travaillerait pas. Elle s'était donc bouger en se disant des trucs comme "Allez Tasha tu descends te faire des amis et tu fais pas ton associale !". Elle s'était dit qu'elle allait entreprendre d'engager une conversation avec le premier damné qui passerait. Le premier fut Monsieur Creed. Elle fit un pas puis se ravisa. Non il valait mieux éviter avec Dents de Sabre pour sa première tentative d'approche. Elle vit ensuite sortir de l'ascenseur une belle jeune femme avec des cheveux d'or. Elle était magnifique. Son charme et son charisme firent oublier à Tasha qu'est-ce qu'elle était en train de faire. Elle avait deviné qui c'était. Emma Frost, la Reine Blanche. Elle portait bel et bien son surnom. Elle était fatale, dans tous les sens du terme.

La jeune designeuse abandonna. Elle ne trouverait personne de convenable pour engager la conversation. De plus elle avait du boulot. Elle sortit de l'immeuble et se dirigea vers le Starbuck's Café. Elle aimait y aller pour travailler. L'ambiance était assez calme, et la bonne humeur était toujours au rendez-vous. Elle s'installa à l'intérieur dans une table isolée du fond pour être plus au calme. Dehors il y avait du vent et ses travaux risquaient de s'envoler. Elle sortit quelques feuilles de déssins. Elle avait griffoné quelques meubles ou objets décoratifs qu'elle allait peut-être présenter à ses chefs. Une serveuse lui apporta le capuccino qu'elle avait commandé un peu plus tôt. Elle prit une gorgée et observa de nouveau ses créations en essayant de d'être le plus critique possible. Parmi ses croquis, on voyait une horloge en forme de tache de peinture. Elle l'avait peinte en rouge, bien que la couleur importait peu puisqu'il y aurait sûrement plusieurs coloris. Les horloges designs étaient à la mode. Toutes les horloges qui étaient originales étaient les objets décoratifs les plus en vogue sur le marché. Un autre de ses déssins représentaient une chaise en forme de pion d'échec. Une tour blanche pour être exacte. Les pieds de la chaise étaient noirs et tout le reste blanc cassé. Le corps de la chaise était arrondi et le haut du dossier se terminait par des petits remparts, exactement comme le pion aux echecs. Enfin, elle avait déssiné également un une lampe à accrocher au plafond. Elle représentait Saturne. La lampe était en forme de demi globe jaune clair, entourée par des anneaux jaunies de plus en plus foncés jusqu'à se rapprocher du orange. Lorsque la lampe était allumée, les devaient scintiller.

Elle ne devait en montrer qu'un seul parmi les trois. Oui, la jeune femme avait tellement d'idée que ses patrons lui avaient obligé de n'en donner qu'un ou deux par jour et de garder les autres pour les fois d'après. Oui, elle n'était pas la seule designeuse et devait donc laisser les autres créer aussi. Cela faisait qu'elle avait toujours de l'avance dans son travail.
Dans tous les cas elle ne savait pas lequel des trois objets choisir. Elle prit une gorgée de son capuccino et leva les yeux.
Elle vit entrer une femme qu'elle avait déjà vu quelque part. Elle était venue une fois au Dakota Building. Elle la reconnue grâce à la description faite par une hôtesse d'accueil de l'immeuble. Ce devait être Sélène Gallio, La Reine Noire du Club des Damnés de New-York.
Décidement, après Emma, c'était Sélène, les deux femmes les plus charismatiques et les plus dangereuses de l'équipe.

Elle se demanda si Sélène savait qui Tasha était. Ou au moins si elle savait si elle était une Damnée elle aussi. Si ça se trouve elle n'en savait rien. Et même si elle le savait, discrète comme Tasha l'est, Sélène ne la verrait même pas au fond de la salle. Les pensées de la jeune mutante était tiraillée. D'un côté elle voulait que Sélène la rejoigne afin de parler avec elle et de ce fait, nouer un lien avec un damné, comme elle avait prévu de faire aujourd'hui. Et d'un autre côté, Sélène, la redoutable Reine Noire. C'est soit ça passe, soit ça casse. Et là, Tasha espérait de tout coeur que ça allait passer.
Elle l'observa sans la quitter des yeux pour voir si elle allait la voir et la reconnaître.
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Sélène Gallio

Sélène Gallio
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MessageSujet: Re: Réflexions autour d'un cafè [terminé]   Réflexions autour d'un cafè [terminé] EmptyMar 15 Juin - 18:36

    Cela faisait déjà six longs mois que Sélène s'était lancée dans cette quête colossale... En temps normal, elle ne manquait pas de fouiner dès que l'envie lui prenait, mais bizarrement depuis qu'elle était détentrice d'une licence de détective, les investigations de la demoiselle étaient beaucoup moins anarchiques et plus… légales, dirons-nous.

    Monde cruel que celui dans lequel mon identité est connue... Je vais finir par regretter ma vie d'ombre...

    Poussant la porte de son bureau de bon matin, Sélène déposa son sac à main sur son fauteuil, s'affairant à remonter les stores pour faire entrer un peu de lumière. Lorsque cela fut fait, elle prit le chemin de la salle des archives en se demandant l'espace d'un instant pourquoi était-ce qu'elle qui arrivait la première alors qu'en temps normal tout le monde était déjà sur place, mais la question fut vite éludée lorsque Sélène récupéra un dossier d'un genre un peu particulier, planqué entre deux dossiers résolus d'adultère; bref qui n'avaient strictement rien à voir avec celui que Sélène venait de prendre...

    S'en retournant dans le couloir pour s'installer dans la salle de réunion et ainsi voir tout le monde arriver, Sélène se plongea une nouvelle fois dans la lecture du dossier déposé à une époque où Artémus était encore en fonction. Son écriture s'étalait de manière assez fluide tout au long du formulaire, et Sélène se surprit à laisser son index errer le long d'une ligne, éprouvant ainsi le relief de l’encre du la pression qui avait été mise pendant le remplissage... un stress évident, et cela se ressentait plutôt bien malgré le fait qu'elle n'ait jamais suivi de formation en graphologie.

    Passant sur le formulaire, Sélène reprit les notes préliminaires d'Artémus au moment où elle arrivait dans la salle de réunion déserte et se servait un café bien serré - merci, la machine programmable. Sélène s'installa sur une chaise près de la fenêtre et s'accouda d'une main à la table, parcourant les lignes avec application tout en continuant de remuer le contenu de sa tasse pour dissoudre les morceaux de sucre préalablement glissés. La mutante finit par cesser tout mouvement lorsqu'elle arriva à ses propres notes qui s’étalaient et s’enchainaient sur des dizaines de pages. La plus grande attention était requise parce que le tout était suffisamment décousu pour dissuader tout curieux de jeter un oeil à ce qu'elle avait pu glisser dans ce dossier de malheur... Ce dossier qui avait justement coûté la vie à une personne qui lui était chère.

    Sélène leva le nez de sa très prenante lecture lorsqu'elle entendit la petite clochette de la porte tinter, signe indiquant que quelqu'un venait d'entrer, et aperçut Bérénice, qui arrivait d'ordinaire toujours avant tout le monde... sauf ce matin-là, vu que Sélène avait été tirée du lit par un coup de fil qui au final ne lui était même pas destiné (encore une bonne raison de maudire l'inventeur du téléphone).

    Bérénice salua la patronne en passant devant la porte restée entrouverte de la salle de réunion, et Sélène s’absorba une nouvelle fois dans la relecture de notes qu’elle n’avait pas reprises depuis que Mathias s’était fait mettre en fauteuil par un chauffard… La mutante finit par s’embarquer dans des conclusions un peu alambiquées mais une envie de café la tira de nouveau de ses occupations…

    Quittant sa chaise, Sélène regagna le couloir pour rejoindre la machine à café et laissa échapper un léger soupir lorsqu’elle constata que quelqu’un avait littéralement siphonné la cafetière…

    Et sans même en avoir refait… !

    Posant sa tasse un peu brusquement sur le petit comptoir, Sélène ouvrit un placard et y attrapa les filtres… mais ne trouva aucun paquet de café. Donc c’était pour ça que personne n’en avait refait. Le supermarché le plus proche n’était pourtant qu’à 5 minutes à pieds, et l’agacement de Sélène provoqua le claquement de la porte du placard peu avant qu’elle n’entreprenne de laver sa tasse en retournant les éléments de son enquête dans tous les sens…

    Oh et puis merde...

    Sélène enfila sa veste en cuir brun et passa la bandoulière de son sac à son épaule après avoir rangé (ou caché, plutôt) le dossier maudit à sa place. Le vent fil voleter ses boucles sur le trajet qui la mena jusqu’au Starbucks le plus proche, et la mutante rangea ses lunettes de soleil lorsqu’elle y pénétra. Ses pas la menèrent jusqu’au comptoir et elle passa commande d’un café Mocha, celui qui figurait parmi ces préférés depuis quelques semaines.

    Son attention fut attirée par une pensée faisant mention d’un nom similaire au sien, puis son patronyme complet lui parvint. La télépathie pouvait parfois être drôlement pratique… Sélène ne tarda pas à identifier la propriétaire de ces pensées fugaces qui était justement en train de la fixer, et elle choisit de se diriger vers elle après avoir pris sa tasse et payé sa commande. Son visage lui semblait familier… ah oui, elle l’avait déjà croisée au QG, mais Sélène ne parvenait pourtant pas à remettre un nom sur ce visage ou à identifier la position qu’occupait cette jeune femme. Etait-elle une Damnée combative ou une nouvelle recrue ? C’était l’occasion de le découvrir…

    Sélène se dirigea vers une table libre située près de celle de Tasha. Retirant sa veste pour la mettre sur la chaise près d’elle, la mutante adressa un sourire aimable à sa voisine de table, se disant que si elle la connaissait au moins de vue, elle lui adresserait la parole à un moment ou à un autre.
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MessageSujet: Re: Réflexions autour d'un cafè [terminé]   Réflexions autour d'un cafè [terminé] EmptyJeu 17 Juin - 18:31

Tasha était absorbée par Sélène. Elle eut du mal à détacher son regard de la mutante. Mais elle le fit, pour ne pas que la Reine Noire ne la pense folle ou encore croirait à une potentielle provocation. Déjà parce que Tasha avait un grand respect pour les autres, surtout les femmes comme Sélène, fortes, sûres d'elles, belle, fatale quoi. Et aussi parce que face à Sélène, elle ne tiendrait que quelques secondes. Donc, pour sa propre vie, il valait mieux qu'elle cesse de la regarder.

Elle retourna donc à ses croquis. Bon. Lequel choisir ? De toute façon ils accepteraient peut-être les trois. Ou pas. Mais elle devait en donner un pour la prochaine réunion. Or, elle ne savait pas lequel. Elle réfléchissa à quelques possibilités. Pile ou Face ? Non. Retourner les feuilles, les mélanger et tourner la première qui lui tombe sur la main ? Non. Choisir celui qui lui avait demandé le plus de temps à faire ? Ou peut-être celui qui lui avait demandé le moins de temps ? Le plus petit ? Ou bien le plus gros ? Non. Trop hasardeux.
Dans ce cas, elle aurait aimé avoir une assistante afin de pouvoir l'aider. Déjà pour classer tous ses dossiers, ensuite pour ses appels que ce soit de son travail ici à New-York ou encore à Londres, ou même sa famille ou encore Kaitlyn Da Mata, sa meilleure amie au sein des damnés de Londres. Et son assistante l'aiderait également lorsqu'elle serait face à un dilemme comme celui-ci. De plus, elle pourrait apporter un avis nouveau à ses déssins, car elle en avait marre d'avoir les même avis tous les jours. Surtout que chez les Knoll's Industries, elle commencait à connaître les goûts de chacun et de ce fait, les avis étaient toujours les même. Là, elle avait besoin de neuf.

Peut-être qu'elle pourrait demander à Sélène. De toute façon, il n'y avait aucune raison pour qu'elle refuse de donner son avis. Certes Tasha était très susceptible si on la critiquait, surtout dans son travail, mais bon, il valait mieux un avis honnete que les même à longueur de journée.
Elle fixa de nouveau la Reine Noire du coin de l'oeil, en essayant d'être la plus discrete possible. Elle la vit venir vers elle et s'installer à la table d'à côté. Elle regardait la jeune designeuse l'air de dire "D'où est-ce que je la connais déjà ?". C'est vrai que Tasha l'avait croisé une ou deux fois au QG des Damnés de New-York, mais elle n'avait pas pu engager une conversation toutes les deux.
Que devait-elle faire maintenant ? Lui dire bonjour et se présenter ? Ne faire comme si de rien était et attendre qu'elle parte ? Partir tout de suite ? Ok, la jeune anglaise était timide, mais pas associable quand même.
Elle tenta donc une approche, préférant essuyer un rejet, plutôt que d'avoir à regretter de ne pas avoir tenter.

Elle regarda timidement la femme assise non loin d'elle en souriant.

Euh ... Bonjour. Vous me reconnaissez ? On s'est croisées au Dakota Building la semaine dernière.
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Sélène Gallio

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MessageSujet: Re: Réflexions autour d'un cafè [terminé]   Réflexions autour d'un cafè [terminé] EmptyLun 21 Juin - 17:14

    Sélène s’était installée près de la jeune femme au visage qui lui semblait familier, en espérant que cette dernière finirait par lui adresser la parole au lieu de simplement se contenter de l’observer ainsi sans ciller, comme si elle était à ce moment précis la personne la plus importante de cette pièce… Un rapide coup d’œil au serveur et à un papy attablé devant un café avec son journal permit à la mutante de confirmer – en toute modestie – qu’elle était probablement la personne la plus importante de cette pièce de par son influence et la manière qu’elle avait de gérer ses affaires… et celles qui ne la regardait pas, parfois.

    Femme de volonté, elle avait réussi là où des humains avaient lamentablement échoué. Sans éducation, et sans bac – qui n’existait pas au 13ème siècle – la mutante avait fait mine de « reprendre » ses études à l’université pour récupérer à la loyale la gestion de la très célèbre agence de détectives Mars Investigations. Elle gérait cette agence seule depuis près d’un an et demi et parvenait à faire travailler même les employés les plus retords. Les résultats étaient au rendez-vous, et hormis leur fâcheuse tendance à ne jamais refaire de café ou à ne jamais remettre de papier dans la photocopieuse, Sélène parvenait à gérer tout ce petit monde comme une parfaite petite humaine et sans recourir à l’emploi du fouet ou d’ondes mentales pour booster les moins motivé(e)s…

    Glissant un sucre dans sa tasse, Sélène sentit le regard de sa voisine se détourner enfin, comme si elle venait de renoncer à aller jusqu’au bout de sa curiosité. Quelque chose lui laissait entendre que Sélène n’était probablement le genre de femmes évaporées qui passaient leur temps à rêvasser inutilement au lieu de faire quelque chose d’utile… Il y avait un peu de cela, mais Sélène avait également l’impression que cette jeune femme – presque une jeune fille par rapport à elle-même – semblait hésiter à lui adresser la parole… Allons donc, était-elle aussi impressionnante que cela alors même qu’elle affichait un air fort aimable malgré son manque manifeste de café.

    La jeune femme finit par commencer à griffonner et Sélène porta la tasse encore fumante à ses lèvres, appréciant le goût de ce breuvage particulier. Le regard de sa voisine se posa de nouveau sur elle, alors qu’elle la saluait, lui demandant si elle la reconnaissait avant de préciser qu’elles s’étaient croisées au Dakota Building. La liste des possibilités diminuait, et Sélène orienta son regard vers elle en affichant un sourire aimable :

    Bonjour. Je crois me souvenir de vous avoir croisée, mais il ne me semble pas que nous ayons été présentées, en revanche… - Sélène lui tendit sa main droite, semblant toujours auréolée de puissance lorsqu’elle décidait de se présenter à un inconnu – Sélène.
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MessageSujet: Re: Réflexions autour d'un cafè [terminé]   Réflexions autour d'un cafè [terminé] EmptyMar 22 Juin - 20:41

Bonjour. Je crois me souvenir de vous avoir croisée, mais il ne me semble pas que nous ayons été présentées, en revanche…
Elle tendit sa main vers Tasha pour la saluer.
Sélène.

Tasha tendit sa main, la saluant avec plaisir. Eh bien voilà, ce n'était pas très difficile. De plus, elle n'avait pas l'air méprisable ni méchante ou quoi que ce soit. Comme quoi la timidité de Tasha relevait aussi un peu de paranoïa ...

Oui, je sais très bien qui vous êtes. Dit-elle en souriant, admirative.
Enchantée, je suis Tasha Nightindale. Fou Blanc de Londres. Je suis arrivée à New-York il y a peu.

Elle libéra la main de Sélène et avanca sa chaise un peu plus vers la table de la Reine Noire. Elle prit une gorgée de son capuccino et ses papilles en dansèrent de joie. Elle aimait beaucoup le goût du chocolat dans le café. Elle faisait face à Sélène et elle ne savait pas trop quoi dire. Sans doute l'excitation de la rencontrer. Oui, sans aucun doute. Après tout, depuis que Tasha était arrivée à New-York, elle avait remarqué deux femmes chez les damnés. Deux femmes qu'elle admirait. Sélène et Emma. Deux femmes fortes, belles et puissantes qui avaient tout pour elle. L'argent, la beauté, le travail, les hommes, le pouvoir. Tout. Et c'est ce que voulait la jolie anglais également. De ce fait, elle était en pleine admiration devant ces femmes qu'elle considérait comme modèles.

*Voilà, la grande Sélène Gallio devant moi. Je fais quoi moi ?! Je ne sais même pas quoi dire. Je ne vais pas dire dés notre première rencontre que je l'admire ! Elle va me prendre pour une folle !
Non, je vais rester naturelle et on verra bien ce qui se passera.*

Elle sourit à Sélène avant d'ajouter :

On m'a beaucoup parlé de vous et je dois vous dire que vous m'impréssionez Mlle Gallio. Je dois vous dire que j'admire les femmes comme vous. Belles, puissantes, et j'en passe. Je dois vous avouer que je suis une de vos fans. Dit-elle en riant.

Bon ben elle l'avait dit. Quitte à passer pour une folle. De toute façon, il valait mieux qu'elle le sache maintenant. De toute manière, tout se sait un jour ou l'autre. Et puis si ça se trouve, Sélène ne le prendrait pas comme Tasha l'avait imaginé. Peut-être serait-elle flattée d'entendre ces compliments. Si quelqu'un disait la même chose à la jeune designeuse, elle serait plus que ravie. Il en était peut-être le cas avec la Reine Noire de Londres. Tasha l'espérait.
La rencontre avec Emma Frost s'était très bien passée et elle avait pris ça bien. Pourquoi pas Sélène. En effet, Tasha avait apprécié la manière dont Emma avait été compréhensible lorsqu'elle lui avait dit qu'elle admirait la télépathe.

En même temps, Lifemaker n'avait jamais eu de vrais modèles durant sa vie. Excepté Eléanor Roosevelt, elle n'en avait jamais eu. Et maintenant, elle en avait trouvé deux. Chacune des deux caractérisant la femme qu'elle voulait devenir. Elle s'était même imaginé à l'image de ces deux femmes. Tasha, en pleine maîtrise de son pouvoir, puissante, sûre d'elle, ayant dominé le monde du travail tout comme les hommes. Et surtout, ayant vaincu sa timidité. Un rêve. Presque une utopie. Presque. Elle espérait encore changer. Peut-être que Sélène et Emma l'aideraient du mieux qu'elle pourraient. Une fois de plus, elle l'espérait.
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Sélène Gallio

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MessageSujet: Re: Réflexions autour d'un cafè [terminé]   Réflexions autour d'un cafè [terminé] EmptyJeu 24 Juin - 23:06

    Sélène serra la main de Tasha, alors que la jeune femme lui adressait un sourire admiratif en répondant qu’elle savait parfaitement qui elle était. C’était donc ça, Sélène avait bien croisé cette jeune femme par le passé, mais elle ne parvenait toujours pas à remettre un nom sur son visage. L’inconnue pas si inconnue que cela se présenta enfin, et le sourire de Sélène s’étira légèrement lorsqu’elle l’entendit annoncer son rang juste après son patronyme.

    Je me disais bien que votre visage me disait quelque chose.

    Sélène n’aimait pas rester dans le vague, et le fait de savoir exactement de qui il s’agissait permettrait de mener la conversation sur un pied d’égalité. Tasha… ça lui revenait de manière très lente – trop lente – sans doute à cause du manque de caféine dans son organisme. Tasha expliqua être arrivée de Londres récemment, et Sélène ne pu s’empêcher de reprendre la parole :

    Connaissiez-vous déjà New York ? – Sélène avait eu un peu de mal à s’habituer à la folie ambiante lorsqu’elle était arrivée 40 ans plus tôt, et l’Angleterre lui avait pas mal manquée à l’époque – Les gens ont un comportement tout à fait différent de ce côté-ci de l’Atlantique… Une question de coutumes, sans doute.

    La dernière phrase avait été lâchée de manière relativement amusée. Sélène n’aimait pas vraiment les américains et préférait de loin des populations nettement moins promptes à l’emportement tels que les britanniques, les australiens ou les japonais. Tout n’était qu’une question d’éducation et de racines, et il restait à le faire comprendre à des générations de racistes de pères en fils qui n’étaient pas foutus de le comprendre eux-mêmes… Un combat perdu d’avance du point de vue de Sélène, parce que tout le monde aimait tellement camper sur ses positions arriérées ; c’était tellement plus facile que de réfléchir.

    Tasha semblait dynamique et réellement enjouée, ce qui fit disparaître les dernières idées noires de Sélène concernant cette journée qui n’avait pas très bien commencée. La jeune femme irradiait la bonne humeur, et c’est avec un sourire légèrement plus prononcé que Sélène accueillit la jeune femme à sa table, même s’il était étonnant qu’une personne connaissant son nom – et donc probablement sa réputation – se permette ce genre de familiarités avec elle…

    Il y eut quelques secondes de silence avant qu’une pensée particulièrement amusante ne parvienne jusqu’aux oreilles de Sélène. Parce qu’elle avait l’air sympathique, Sélène s’abstint de tout commentaire sur cette pensée et choisit de l’ignorer pour ne pas avoir à froisser la jeune femme. Elle pouvait être très friande de la dévotion totale de certains jeunes – et moins jeunes – mais autant elle pouvait parfois rembarrer assez violemment ceux qui la considéraient comme une icône stupide au même titre que Madonna ou Elvis. Il y avait « admiration » et « admiration », et la seconde forme lui était insupportable parce que dépourvue de toute motivation qui soit valable à ses yeux…

    Tasha se décida finalement à sourire avant de reprendre la parole, et se déclara impressionnée par Sélène dont elle avait beaucoup entendu parler.

    En bien, j’espère ?

    Son sourire était amusé, indiquant qu’elle se moquait pas mal que l’on déblatère dans son dos pour un oui ou pour un non même si l’idée d’apprendre la politesse aux commères était toujours des plus réjouissantes. Tasha expliqua qu’elle admirait les femmes comme elle, qui possédaient à la fois la beauté, la puissance et bien d’autres choses qu’elle décida de ne pas énumérer. Sélène restait silencieuse en conservant son sourire poli, qui s’effaça très légèrement en entendant le mot « fan » que Tasha venait de prononcer. Elle était déjà en train de s’américaniser, c’était une catastrophe…

    Je ne crois pas avoir reçu de telles démonstrations d’admiration depuis un petit moment, et je ne peux m’empêcher de me demander si je les mérite réellement. – son sourire était redevenu légèrement malicieux – Mais par pitié Tasha, bannissez le mot « fan » de votre vocabulaire. Je vous devine intelligente et sensible ; les « fans » sont généralement aveuglés par leur obsession…

    Elle aurait pu lui citer ces jeunes femmes qui achetaient des caleçons aux enchères des milliers de dollars juste parce qu’ils avaient été portés par leur idole, celles qui dépensaient tout autant pour un gobelet, une bouteille d’eau ou une mèche de cheveux de leur idole… Etait-ce l’image d’elle-même que Tasha voulait véhiculer ? Sélène en doutait sérieusement, et la manière dont elle avait craint de lui déplaire quelques minutes plus tôt indiquait qu’elle accordait de l’importance à ce que l’on pensait d’elle…

    Quoi qu’il en soit, c’est un plaisir de vous rencontrer. Qu’est-ce qui vous amène à New York ?

    La journée ne serait peut-être pas aussi médiocre que prévue, au final.
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MessageSujet: Re: Réflexions autour d'un cafè [terminé]   Réflexions autour d'un cafè [terminé] EmptyMar 29 Juin - 15:49

Connaissiez-vous déjà New York ? Les gens ont un comportement tout à fait différent de ce côté-ci de l’Atlantique… Une question de coutumes, sans doute.

Elle avait raison. Le comportement, l'attitude, les traditions et autre coutumes étaient totalement différentes du Royaume-Uni. L'Amérique était un peu plus extravagante on va dire. Mais cela avait son charme. Elle aimait énormément Londres, sa ville natale, mais elle aimait également New-York. On y voyait tant de choses. On aurait dit que la ville ne dormait jamais. Il y avait toujours du mouvement. De plus, le climat était tout autre également. Ici, il faisait chaud et Tasha n'hésitait même plus à porter ses robes alors qu'en Angleterre, elle avait du mal à choisir sa tenue à cause de l'humidité pratiquement constante présente dans l'air Anglais. Mais bon, c'était quand même l'endroit où elle était née et où elle avait grandi, donc pour elle, la plus belle ville au monde. Et New-York était juste après dans son classement.

Oh, je l'ai remarqué dés le premier jour. Ces deux villes, c'est le jour et la nuit. Il est vrai que je préfère Londres. Après tout, c'est l'endroit où j'ai grandi. Mais j'avoue être tombée sur le charme de New-York. C'est une ville époustouflante et imprévisible.

Lorsque Tasha lui avoua être impréssionée par la puissante Reine Noire, et même être en admiration, elle souria.

Je ne crois pas avoir reçu de telles démonstrations d’admiration depuis un petit moment, et je ne peux m’empêcher de me demander si je les mérite réellement.
Mais par pitié Tasha, bannissez le mot « fan » de votre vocabulaire. Je vous devine intelligente et sensible ; les « fans » sont généralement aveuglés par leur obsession…


Les méritait-elle vraiment ? Qui sait. Peut-être. Ou peut-être pas. En tout cas, même si elle ne les méritait pas, Tasha admirait tout de même la femme en face d'elle pour ce qu'elle était. Même si à côté elle pouvait très bien avoir fait des choses horribles ou quelque chose dans le genre. De toute façon, chaque personne avait sa part d'ombre. Et si on devait admirer quelqu'un n'ayant fait aucune faute dans sa vie, il n'y aurait personne à admirer car cela n'existait pas. Excepté Mère Thérésa peut-être ... Et encore.
En utilisant le mot "'fan", Tasha s'était limite comparée à une groupie, idolatrant un chanteur ou autre comme les filles prépubères lors des concerts de Jonas Brothers ou autre groupe d'adolescents en vogue en ce moment.

Excusez-moi. Il est vrai que ce mot est mal approprié. Je suis loin d'être une groupie. Disons juste que je suis très impréssionée et respectueuse à votre égard. Dit-elle en souriant.

Elle bu une autre gorgée de son capuccino qui avait déjà refroidi.

Quoi qu’il en soit, c’est un plaisir de vous rencontrer. Qu’est-ce qui vous amène à New York ?

Tasha souria. Il y avait deux choses dont elle était fière. La première : Sa mutation. Elle considérait sa mutation comme un don et non comme une maladie. La seconde : Son parcours proféssionel. Elle était la meilleure dans son domaine, et elle le savait.

Mon travail. Je travaille chez les industries Knoll, spécialisées dans le mobilier et toutes autres décorations d'intérieur. J'y suis designeuse. On m'a chois pour faire des allers retours entre Londres et New-York afin d'aider l'entreprise qui s'est implanté ici récement. Du coup, je resterais à New-York une bonne partie de l'année. Finit-elle par dire en buvant la dernière gorgée de capuccino qui lui restait.
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Localisation : Mars Investigations, ou au Pandora's Box
Clan : Damnés
Age du personnage : 25 ans en apparence, mais quelques siècles de plus en réalité...
Pouvoirs : télépathie par contact, ondes mentales, dématérialisation en fumée noire et contrôle des ombres
Profession :
patronne de Mars Investigations, co-gérante du Pandora's Box, égérie glaciale des Damnés. Cambrioleuse à ses heures perdues

Points de rp : 2594

Réflexions autour d'un cafè [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Réflexions autour d'un cafè [terminé]   Réflexions autour d'un cafè [terminé] EmptyVen 9 Juil - 13:57

    Tasha avait également remarqué la différence dans les manières et l’éducation qui existait entre les peuples anglophones installés de part et d’autre de l’Atlantique. Déclarant que les deux villes étaient un peu comme le jour et la nuit, la jeune femme expliqua qu’elle avait grandi à Londres mais que cela ne l’avait pas empêchée de tomber sous le charme de la grosse pomme… Personne n’allait à l’encontre de cet état de fait, pas même les si bien élevés londoniens.

    Une ville où il peut vous arriver n’importe quoi au coin de la rue, oui.

    Effectivement, le n’importe quoi pouvait inclure de dérober une carte bancaire à un homme distrait, de souffler un taxi au nez et à la barbe d’un client pressé, de rencontrer un amant fabuleux… ou de se faire abattre par une balle perdue. New York, c’était sympa, mais c’était aussi très aléatoire d’un coin de rue à un autre. Balladez-vous sur la 5th Avenue, et votre plus gros risque sera de vous prendre les pieds dans la laisse haute couture de Kiki, le caniche d’une grosse richarde quinquagénaire. Baladez-vous dans Hell’s Kitchen et si vous ne croisez pas au moins deux membres d’un gang et un jeune tenant un chien d’attaque en laisse, vous assisterez au braquage d’une petite épicerie de quartier en risquant d’être prise en otage… Fantastique ville que New York. Dans un genre éclectiquement bizarre.

    Sélène avait ensuite plaisanté sur le mot « fan » et sur ce déluge de compliments que lui avait fait Tasha, et la jeune fille s’était tout de suite excusée pour le mauvais choix de mot qu’elle avait effectué. Sélène conserva son sourire aimable, faisant tourner le restant de mousse qui avait survécu l’introduction de sucre dans son breuvage chaud. Tasha expliqua ensuite qu’elle travaillait pour une grande entreprise designant des meubles d’intérieur, et qu’elle avait été choisie pour assurer la liaison entre la maison mère et la filiale américaine.

    Un métier prenant, j’imagine… Je n’y connais que peu de choses, mais cela doit être vraiment intéressant de pouvoir créer ce qui vous passe par la tête. Si tout pouvait fonctionner ainsi, la vie serait néanmoins drôlement frustrante…

    Sélène n’était absolument pas partisante du « je veux un truc – je me le paie dans la minute ». Les choses devaient être méritées pour être appréciées, ou devaient au mieux être difficiles à trouver. Présentez une designeuse à un milliardaire et il lui fera à coup sûr refaire son intérieur en renonçant au plaisir du shopping pour simplement attendre qu’on lui livre ses meubles… Sélène avait en définitive un gros problème avec les gens riches et n’en avait éprouvé que plus de plaisir en les dépouillant ces 600 dernières années.

    (ajout du 20/07)
    La conversation avit fini par prendre fin, et Tasha avait bien vite quitté le Starbucks, laissant Sélène seule devant son second café. Perdue dans ses pensées, la jeune femme ne remarqua pas vraiment les allée et venues des serveurs autant que des clients... Son affaire lui trottait en tête de manière obsédante, et il faudrait qu'elle mette le doigt sur cette incohérence que son esprit ne parvenait pas à trouver.
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