(me voilààà ^^ )

Une journée avec autant de soleil au sortir de l’hiver, voilà qui n’était pas banal. Hors de question donc de rester cloîtré entre quatre murs pour quelque raison que ce soit… Friedrich avait donc tout naturellement choisi d’aller se dégourdir les jambes dans Central Park, histoire de ne pas devenir fou entre les murs du flambant neuf QG des Damnés… L’endroit était certes plus confortable que la cellule miteuse dans laquelle on l’avait jeté quelques semaines plus tôt mais définitivement, rester enfermé ne figurait pas au nombre des choses que le mutant appréciait. Peut-être était-il encore trop sauvage pour mener une vie banale d’humain…

Par le plus grand des hasards, Friedrich avait quitté le QG en même temps que Crapaud, ce mutant au teint verdâtre qui lui foutait les jetons d’une manière inexplicable… peutètre était-ce à cause de ses yeux globuleux ou de ce que sa langue était capable de faire s’il le désirait… beurk !
Ses pas avaient entrainé le mutant tout droit vers Central Park, où le mutant avait croisé Sélène, mais absolument pas par hasard cette fois. Son obsession pour la mutante télépathe semblait gagner en importance au fur et à mesure que le temps passait, et Friedrich s’était même surpris à plusieurs reprises à la pister dans toute la ville, suivant son odeur si particulière en s’assurant de ne pas être repéré… parce que Friedrich le savait, Sélène détestait qu’il se laisse aller à ses instincts sauvages lorsqu’il s’agissait d’elle, et si elle venait un jour à le surprendre s’adonner à ce genre de « jeux de piste », Friedrich ne donnait pas cher de sa peau…

Cette fois-ci donc, Friedrich avait fait un bout de chemin avec la jeune femme, et ainsi profité de son odeur entêtante au point que ça en devenait indécent. Le mutant s’était toutefois arrangé pour ne pas trop penser à ce que cette odeur lui évoquait, afin de ne pas subir les foudres de sa patronne dans l’hypothèse où elle viendrait à établir un contact pour vérifier le contenu de ses pensées… Une très bonne chose d’ailleurs, qu’elle ne puisse plus lire les pensées à distance, parce que dans le cas contraire, Friedrich serait mort depuis longtemps…

Arrivant devant un café, les deux mutants finirent par se séparer et Sélène repartit seule en direction de Soho, afin de régler quelques dossiers qui trainaient sur son bureau à l’agence… haussant les épaules dans un premier temps, Friedrich ne lâcha pas la jeune femme du regard avant qu’elle ne soit hors de portée…
Reprenant ses esprits quelques secondes plus tard, Friedrich orienta son regard vers le café et remarqua une jeune femme rousse qui semblait regarder dans sa direction… ou dans celle de Sélène… Bon, autant tirer ça au clair…

Friedrich se dirigea vers l’intérieur du café, bien décidé lui aussi à déguster l’une de ces choses qui diffusaient une odeur aussi agréable dans l’atmosphère… Commandant une glace vanille mêlée de cerneaux de noix avec un nappage caramel (rien que de l’écrire ça me donne faim ><), le mutant ressortit sur la terrasse et la balaya du regard, à la recherche d’une table libre dans les environs proches de la jeune femme rousse qu’il avait remarquée en arrivant… N’en trouvant pas et la voyant seule à sa table, le mutant se dirigea vers elle dans l’idée de partager sa table le temps de déguster sa glace et d’en apprendre plus…

Bonjour… il ne reste aucune table libre, alors je me demandais si…

Assortissant sa phrase d’un sourire aimable, le mutant s’était immobilisé à distance respectable de Jean, attendant de voir si partager sa table avec un homme du genre de Friedrich ne l’ennuyait pas… Il fallait dire aussi qu’avec ses cheveux mi-nattés, mêchés dans un nombre difficilement discernable de couleurs différentes. Un look qui lui valait de passer au pire pour l’un de ces punks étranges, mais dans tous les cas, personne n’avait fait le lien entre ce « punk » et l’avocat blond accusé du meurtre d’un ambassadeur qui s’était évadé de prison un mois et demi plus tôt…

Jean continua de savouré sa glace à la fraise avec son coulis de caramel fondant.
La personne qu’elle avait remarquée se dirigeait vers la terrasse du café ou elle se trouvait et, concentra son regard sur sa glace qui fondait plutôt vite à cause du soleil.
L’homme passa près d’elle et, elle l’entendit faire sa commande.

*Pas étonnant que la plupart des personnes commandes des glaces par ce temps.* pensa t-elle au même moment.

La jeune femme avait de plus en plus chaud et, s’arrêtant un moment de boire, elle ôta son gilet de ses épaules pour le déposer sur le dossier de sa chaise.

*Il doit faire au moins 30 degrés ! Quelle chaleur étouffante ! J’espère seulement que je ne vais pas attraper de méchant coup de soleil parce que j’ai oublié de mettre de la crème !* pensa t-elle en regardant la blancheur de ses bras qui commencait à la picoté légèrement.

Jean pensait aussi à Scott qui était pris par ses voitures. Il lui arrivait souvent de maudire ses voitures pour le temps qu’il passait avec elle et sur les modifications qu’il pouvait y faire.
Mais elle se confortait en se disant que si c’était vraiment son obi alors autant si faire !

*Il pourrait quand même lâcher ses voiture par ce temps et m'invité à faire une balade.*pensa t-elle à l'adresse de son compagnon.

Toute prise à ses pensés et oubliant presque ou elle se trouvait, un homme s’adressa à elle.
Se retournant doucement, elle se rendit compte que c’était la personne qu’elle avait fixé quelques minutes plus tôt.
D’un gabarie et d’une allure peu commune, il lui adressa un bonjour chaleureux accompagné d’un sourire aimable tout en lui demandant tacitement si la place était libre.
Jean lui rendit son sourire.

-Bonjour, vous pouvez prendre celle-ci…sa ne me dérange pas.
Lui répondit-elle avec sa voix douce tout en lui indiquant d’un geste de la main la chaise juste en face d’elle.

Se n’était pas dans son style de refouler les personnes qui s’adressait à elle et, encore moins quand ceci était poli ! Elle continua de mangé sa glace avant que celle-ci ne soit devenue qu’une boisson !
Jean Evita soigneusement de fixé l’homme par peur de le blessé, de le gêner ou qu’il ne le prenne mal.
Sa tête ne lui était pas inconnu mais, elle ne se souvenait vraiment pas d’où elle l’avait déjà vue et se concentra sur autre chose plutôt que de se prendre la tête.

Debout entre les tables, sa glace fraîche commençant à subir les effets de la chaleur printanière, Friedrich attendait que la jeune femme qui lui faisait face lui fasse part de sa réponse… Il était clair que maintenant qu’il avait adopté cette apparence complètement marginale, Friedrich n’avait plus rien du fils de famille bien élevé que l’on était heureuse de présenter à ses parents…

La voyant perdue dans ses pensées pendant qu’il avait passé sa commande, Friedrich s’en était presque voulu par anticipation de l’interrompre par la suite… et là visiblement, la jeune rousse semblait se remémorer des choses sans n’être nullement gênée par la chaleur ambiante…
Enfin si, parce que le mutant la vit se débarrasser de son gilet… lui-même supportait déjà tout juste son marcel noir, alors pour ce qui était d’un gilet…

La jeune femme fit finalement face à Friedrich, pivotant légèrement sur sa chaise, et lui indiqua que la chaise près d’elle était libre, et que donc il pouvait s’installer sans craindre de la déranger… Friedrich tira la chaise en prenant soin de ne pas laisser les pieds métalliques racler les pavés de la terrasse et s’installa face à la jeune femme rousse, posant sa glace sur la table devant lui. Un léger sourire de remerciement lui fut adressé peu avant que le mutant n’attrape sa cuiller, mélangeant doucement les cerneaux de noix stagnant à la surface de sa glace vanille…

J’espère ne pas vous importuner…

Le mutant glissa une cuillerée de glace fraîche dans sa bouche, appréciant grandement le contraste de température que cela produisait en comparaison à la température ambiante… sal*perie de chaleur ! Percevant plutôt clairement le regard de la jeune femme s’attarder sur lui, un sourire étira de nouveau les lèvres du mutant, quasi simultanément au moment où Jean baissa les yeux, comme pour ne pas l’embarrasser…

Ca doit venir de mes cheveux…

Une simple pensée, mais le mutant avait pris pour habitude de ne pas se formaliser lorsque les gens qu’il croisait l’observait avait un peu trop d’insistance… ses cheveux multicolores justifiaient presque à eux seuls qu’on l’observe comme une bête curieuse ^^

Jean avait observé l’homme qui prit la chaise en l’écartant soigneusement pour ne pas créer un bruit épouvantable et dérangeant.
Puis, la jeune femme regarda sa glace qu’elle trouva aussi délicieuse dans le choix des parfums que la sienne.

Il devait avoir encore plus chaud qu’elle étant donné qu’il portait un marcel noir et que le noir attirait les rayons du soleil à en brulé la peau mais, l’homme n’avait pas l’air de transpiré à grosse goutte ! Observa t-elle.

L’homme avait répondu à son sourire en s’installant et, dit au bout de quelques secondes sans que Jean ne s’y attende, qu’il espérait ne pas la déranger.

-Non, ça fait toujours plaisir de rencontrer des personnes par un temps aussi magnifique qu’aujourd’hui. Lui répondit t-elle toujours souriante et de sa voix habituellement douce.

Jean avait baissé les yeux pour s’occuper de sa glace et, l’homme leva les siens.
Elle eu soudainement un petit mal de tête par une pensée très forte qui la surprit un peu et venant apparemment de l’homme qui, visiblement n’avait pas mal prit son regard persistant mais, qui pensait que sa venait de ses cheveux !

La jeune femme ne put s’empêché de sourire car malgré que ses cheveux n’était pas courant, Jean en avait vue des coupes diverses et variés. En commençant par sa plus tendre et fidèle amie Tornade avec ses cheveux blanc qui avec son teint métissé lui allait très bien.
Il y avait aussi certains élèves avec des cheveux de couleur différente mais, Jean ne tenait pas compte du « look » en premier chez une personne mais elle aimait plutôt s’intéressé à la culture que ceux-ci.

-Si mon regard vous à parut…un peu gênant ce n’était pas mon intention. C’est juste parce que votre visage me dit quelques choses mais sans plus.

S’expliqua t-elle presque en s'excusant et, en essayant de faire abstraction de sa télépathie même tacitement car le comportement des gens qui plus est humains, peuvent être très agressives envers une telle révélation en public.

Elle continua de manger sa glace tranquillement et de siroter son cocktail toujours bien frais.

Dégustant tranquillement sa glace malmenée par la chaleur, Friedrich laissait ses sens détecter plus précisément les éléments situés alentours. Rien ne le ravissait plus que la délicate odeur de barbe-à-papa qui lui chatouillait les narines malgré les probables dizaines de mètres qui le séparaient du petit garçon qui la tenait entre ses mains potelées. Les milk-shakes et autres glaces des clients installés en terrasse lui chatouillaient également les narines, et Friedrich se retint in extremis de laisser échapper un grognement d’aise… il n’aurait plus manqué qu’il attire encore un peu plus l’attention sur lui, en plus de ses cheveux violet/rouge/bleu/vert parsemés de nattes inachevées…

Friedrich laissa ensuite entendre qu’il espérait ne pas la déranger en s’étant installé là, et contre toute attente, la jeune femme rousse qui lui faisait face lui répondit qu’il était toujours agréable de faire de nouvelles rencontres, et encore davantage lorsque le temps était aussi agréable qu’en ce jour précis. Le mutant acquiesça avant de reprendre à son tour la parole, reposant sa cuiller en plastique dans sa coupelle de glace en carton alimentaire…

Effectivement ^^ S’il avait plu à verses comme quelques jours auparavant, je peux vous assurer que 1° je ne me serais pas installé à cette table, et 2° si je l’avais fait, j’aurais avalé ma glace tout rond pour ne pas finir trempé comme une vieille serpillère ^^

La voix de Friedrich était elle aussi agréable, suffisamment rauque pour imposer un certain respect à ceux qui seraient tentés de jouer au plus malin avec lui, mais en même temps fluide et dotée d’un timbre plus doux ; le tout créant un contraste des plus intéressant qui avait mis en confiance maints jurés du temps où il plaidait encore… A présent, tout était devenu trop compliqué et il était considéré comme un meurtrier-fugitif. « Fugitif » était tout à fait exact, puisqu’il s’était tout de même fait la belle en s’échappant d’Alcatraz avec l’aide de seulement deux Damnés (et pas des moindres, en plus !), mais pour ce qui était du meurtre dont on l’accusait, ce n’était pas tout à fait exact, même si Friedrich avait quelques trous de mémoire au sujet de cette fameuse soirée…

Reportant ensuite son attention sur la jeune femme, Friedrich l’observa assez discrètement s’occuper de son milk-shake, mettant sur le compte de son effroyable multi-couleur de cheveux le regard un peu insistant de la demoiselle… Un sourire étira malgré tout ses lèvres, éclairant son visage de manière assez harmonieuse, et le mutant glissa une cuiller de glace vanille entre ses lèvres…

Mais étonnamment, Jean remarqua par elle-même que son regard avait pu prêter à confusion… Friedrich n’avait pourtant pas l’impression d’avoir émit son hypothèse à voix haute, mais là c’était tout comme ^^ Passant une main un peu gênée dans ses cheveux tout en esquissant un sourire amusé, le mutant se redressa légèrement sur sa chaise pour se pencher très légèrement en avant, vers la jeune femme…

Si vous saviez le nombre de personnes – et je ne parle pas des femmes ! - qui me font cette remarque ^^
Me semble pourtant pas avoir le visage d’un Brad Pitt…

Prenant un air pensif tout à fait surjoué, le mutant retrouva son sérieux quelques secondes plus tard, après avoir adressé un très léger sourire à Jean. Aimant en revanche plus que tout jouer avec le feu et sentir monter son adrénaline en se livrant à toute sorte de jeux stupides…

Et… qu’est-ce que vous dit mon visage ? ^^

Jean venait de finir son cocktail et après avoir finit sa glace, elle appela la serveuse.
Celle-ci arriva peu de temps après.

-Pourrais-je ravoir la même chose s’il vous plait ? demanda poliment Jean .
-Comprenant la glace et votre cocktail ? demanda la serveuse en ayant jeté un bref regard en direction de la table.
-Oui.
-Je vous apporte cela dans quelques minutes.

Jean lui sourit et la serveuse repartit. Elle avait plus commandé non pas par réelle faim ou soif mais, parce que le soleil lui desséchait la gorge.
Un taxi passa sur la route proche de la terrasse ou elle se trouvait en compagnie de l’homme et quand la voiture klaxonna, celle-ci sursauta de surprise en jetant un regard noir en direction de la route embouteillée.

L’homme avait répondu qu’il aurait réagit différemment si le temps avait été comme quelques jours auparavant. Cette réflexion lui arracha un sourire car cela aurait été la même chose pour la jeune femme qui à se moment là se trouvait à l’institut en se tournant les pouces.

La jeune femme revint avec sa commande et bien entendue l’addition, qu’elle déposa avec un grand sourire sur la table bien à l’évidence sous le regard de Jean et installer dans une petite assiette prévue à cet effet.
La jeune rousse décida de payer plus tard quand elle partirait et, n’adressa ni un merci ni un sourire à la serveuse car elle n’appréciait guère qu’on la pousse à faire quelques chose comme ça ou qu’on se méfit à se point d’elle !!

Jean reporta son attention sur l’homme en face d’elle et, celui-ci se pencha pour lui parlé en faisant allusion à Brad Pitt puis, il se rassit.

La jeune femme ne put s’empêcher de rire à gorge déployée en se faisant légèrement remarqué par les gens qui étaient autour et se fit plus discrète en sans apercevant.
Jean avait pour habitude de se faire toute petite quand elle était en public et passait aux yeux de tous pour une femme humaine et banale.
Mais depuis sa résurrection, elle avait un peu changé de se côté-là car, la mort lui avait fait voir la vie d’un autre œil.

*Il doit avoir un bel humour quand il s’y met !* pensa t-elle.

Se côté chez les gens lui plaisait assez.
Elle reprit un peu plus son sérieux quand il lui demanda se que lui disait son visage.

-A part qu’il ne m’est pas inconnu, je ne vois pas tellement… Mais je me trompe peut-être. Répondit-elle en le regardant de nouveau avant de prendre à l’aide de sa cuillère une petite partie de sa glace fondue pendant qu’elle rigolait.

Les bavardages ambiants résonnaient comme un bourdonnement incessant aux oreilles du lycanthrope. Cela ne l’empêchait pas cependant de parfaitement entendre ce que Jean disait… merci, les sens surdéveloppés ^^ La jeune femme finit par venir à bout de son cocktail et de sa glace, et elle ne tarda pas à faire signe à une serveuse de petite taille, lui redemandant la même chose. Quelques mots furent échangés pendant que Friedrich faisait lui aussi baisser le niveau de sa glace vanille à chaque nouveau coup de cuiller.

Son regard se figea finalement quelques mètres derrière Jean lorsqu’il repéra une vieille connaissance avec laquelle il avait l’habitude de s’entraîner au combat à l’époque où il n’était pas considéré comme un meurtrier… Plongeant le nez dans sa glace en feignant d’être absorbé dans la contemplation des noix qui la parsemaient, le mutant suivit néanmoins du coin de l’œil la trajectoire de cette vieille connaissance qui s’éloignait en direction du parc, à présent accompagné d’une blonde habillée vulgairement d’une mini-jupe trop courte façon ceinture, et d’un haut à peine décent…

Etrange de voir à quel point ce type de femmes aime s’enlaidir…

Dans l’esprit du lycanthrope se distinguait assez nettement l’image de la jeune femme, sa démarche chaloupée appelant à tout sauf à la maîtrise et ses vêtements à mi-chemin entre ceux d’une pouff*asse et d’une prostituée… Friedrich secoua la tête et observa la commande que venait de déposer la serveuse devant la jeune femme avec laquelle il partageait une table, et un froncement de sourcils clairement perceptible accompagna le mouvement de main un peu insistant de l’employée à approcher l’addition de Jean…

Toute une éducation à refaire… piouf !

Glissant une énième cuiller de glace entre ses lèvres, le mutant laissa le met glacé descendre le long de sa trachée, le refroidissant légèrement de l’intérieur… Cet effet « froid » ne fut que de courte durée hélas, parce que le soleil continuait de chauffer le dos du mutant…
Lorsque Friedrich fit référence à Brad Pitt de manière plus qu’humoristique, le mutant ne fut pas vraiment surpris d’entendre le rire de la jeune femme s’élever dans la chaleur de l’après-midi. Un rire plutôt agréable à entendre, comme la majeure partie des rires féminins en règle générale… Quelques regards s’orientèrent vers Jean, et notamment celui d’un gros touriste qui aurait mieux fait de moins forcer sur les glaces vu son gabarit : son regard glissa avec un petit air de mépris sur la jeune femme rousse, et il adressa quelques mots à la femme qui partageait sa table – sa femme, ou quelqu’un de sa famille vu le gabarit de cette dernière – critiquant allègrement en allemand le rire qui avait échappé à Jean et son attitude en règle générale… une langue qui n’était pas inconnue à Friedrich, malheureusement pour cet homme…

Orientant son regard vers le gros touriste malpoli, Friedrich lui adressa quelques mots dans sa langue maternelle, esquissant un sourire un peu carnassier alors que son regard vrillait alternativement ceux de l’homme et de sa femme, un peu à la manière d’un prédateur qui chercherait à faire détourner le regard à un rival… La femme ne tarda pas à détourner le regard, et son mari finit par faire de même, avant de payer l’addition et de se lever pour quitter la terrasse avec autant d’empressement que de raideur. Un sourire particulièrement amusé étira les lèvres de Friedrich, alors qu’il se tournait de nouveau vers Jean, le regard rieur…

Aaah, ces touristes ! ^^

Inutile de s’épancher plus sur l’incident, parce qu’après tout rien n’obligeait Friedrich à révéler à la jeune femme l’exact contenu des propos de ce malotru… enfin sauf si elle souhaitait réellement le savoir, mais du point de vue du mutant, ce n’était absolument pas indispensable…
En règle générale, les touristes se permettaient de faire des remarques douteuses sur les natifs du pays qu’ils visitaient, et profitaient de la barrière de la langue pour dire les pires horreurs… d’ailleurs, qui ne l’avait jamais fait ? ^^

La jeune femme retrouva une expression faciale plus sérieuse, et observa une nouvelle fois Friedrich avant de conclure que même si son visage lui disait quelque chose, elle ne voyait pas quoi, et c’est tout naturellement qu’elle conclut qu’elle devait probablement se tromper… Le mutant haussa les épaules de manière assez théâtrale…

Moi en revanche, je suis quasiment certain de ne jamais vous avoir vue… ou dans une autre vie, peutètre ^^

Il n’était après tout pas interdit de rêver…

Jean mangeait tranquillement sa deuxième glace tout en reprenant des couleurs normales après le petit fou rire qui lui avait prit brusquement.

L’homme à sa table, critiquait les jeunes femmes qui il fallait l’avouer, s’habillaient plus pour attiré l’attention sur elle que pour le beau temps ! Et Jean, s’amusait beaucoup à lire ses pensées car il était assez marrant au fond. Sa lui arrivait rarement de pénétré les pensées d'autrui comme cela mais, elle ne le faisait pas régulièrement mais par à-coup. Rien de mal en soi!
Puis, quand la serveuse était venue et avait légèrement assisté pour l’addition, la jeune rousse avait eu la même pensée que l’homme à sa table ! Vulgaire comme attitude et, Jean lui aurait bien filé quelques billets en plus histoire de se payé un stage de politesse !!
Elle garda cette réflexion en elle mais, s’arracha un bref sourire en coin en fixant un instant sa glace.

Jean entendu effectivement des touristes dans son dos mais, elle ne pratiquait guère les langues étrangères et ne put comprendre quoi que se soit mise à part que c’était de l’allemand enfin…pas si sur d’elle sur ce coup là et n’aurait rien parié. Contrairement à son compagnon de tablé qui lui, avait apparemment compris et qui ne fut pas très content en répliquant de la même langue avec un sourire.
Jean se retourna légèrement sur sa chaise et, observa la réaction du couple inconnu qui eurent vite fait de s’occuper à vite sans aller et se concentrer sur autre chose !

Les avait-il menacés ? L’avait-il défendu en restant poli ? Jean était de nature curieuse surtout quand celui-ci précisa et insista sur « ces touristes » en souriant et la regardant un instant sa curiosité fut attisée!

-Vous parlez l’allemand ? demanda t-elle sans pouvoir y résister. J’espère au moins, que je ne me suis pas fait insulter et, merci si vous...m'avez défendue. Rajouta t-elle en fronçant des sourcils avec ses yeux devenues interrogateur avec un soupçon de vexation ne sachant pas de quoi il en retournait.

L’homme revint sur ses quelques paroles en lui précisant qu’il ne l’avait jamais croisé mais peut-être dans une autre vie. Ce qui ne fit pas rire Jean... même pas du tout car avec l’histoire qu’elle avait vécue et qui ne remontait pas à si longtemps d'ailleurs, la mort n’était plus un sujet dont elle riait ou considérait comme banal !

*Si seulement vous saviez…* pensa t-elle en regardant tristement sa glace et picorant dedans à l’aide de sa cuillère en plastique.

Confortablement installé sur sa chaise et les yeux rivés à sa glace, le mutant discutait tranquillement avec Jean, notant au passage la vulgarité de la tenue d’une jeune femme qui passait un peu plus loin… Etrangement, Jean orienta son regard vers elle quelques secondes à peine après que Friedrich ait mentalement remarqué cette même jeune femme, mais le mutant conclut à une coïncidence ; les femmes avaient un don un peu particulier pour repérer les moins fréquentables d’entre elles, et ne se privaient que très rarement de répandre leur venin sur ces rivales potentielles. Jean ne dit rien, et adressa à peine un regard à la serveuse qui espérait l’inciter à payer l’addition avant qu’elle n’ait pu consommer sa nouvelle glace… piouf, décidément, les bonnes manières se perdaient…

Lorsque derrière lui résonnèrent quelques mots prononcés par une voix masculine et dans une langue qu’il ne connaissait que trop bien… Les touristes se permettaient bon nombre de choses lorsqu’ils sortaient de leur pays, et même bon nombre de choses qu’ils n’oseraient certainement pas faire chez eux… bref, une absence d’éducation qui ne manquait pas de lasser le mutant, d’autant plus que ce qui venait d’être dit n’était pas spécialement flatteur pour Jean…

Prenant sa défense sans trop réfléchir à d’éventuelles conséquences, le mutant remit ce couple de malpolis en place, et les observa quitter la terrasse du café en vitesse après avoir payé leur addition. Se tournant de nouveau face à Jean, le mutant lui adressa un sourire des plus amusés qui ne tarda pas à s’agrandit légèrement lorsqu’elle lui demanda s’il parlait réellement allemand… Haussant les épaules tout en plongeant sa cuiller dans sa glace vanille, le mutant fixa la jeune femme le plus naturellement du monde…

Depuis tout petit ^^ C’est en quelque sorte l’avantage de la double-nationalité : on acquiert sans trop se perdre dans les bouquins de grammaire tout le reste ce qui est suffisant pour se faire comprendre… Ma mère était britannique, et mon père autrichien… donc tout s’explique plus ou moins ^^

Jean finit par laisser échapper, une étincelle de curiosité dans le regard, qu’elle espérait ne pas s’être fait insulter, et remercia par avance Friedrich de l’avoir défendue, sans toutefois avoir la certitude que c’était bien ce qu’il avait fait… Le regard de la jeune femme devint interrogateur, et Friedrich se décida à ne révéler que le strict minimum afin de ne pas la vexer outre mesure…

J’ai effectivement pris votre défense, demoiselle ^^ Nos voisins de table n’ont malheureusement pas apprécié autant que moi la tonalité de votre rire et se sont permis quelques remarques assez…

Comment lui faire comprendre sans en même temps la vexer ? Friedrich tritura le problème dans à peu près tous les sens possibles dans sa tête…

Si je lui dis que la femme l’a comparée à une oie, elle risque vite de perdre sa bonne humeur… quant au commentaire du mari, c’est tout bonnement impossible de lui répéter ça… ><

Un sourire plus que gêné s’inscrivit sur les traits du mutant, avant qu’il ne réponde de manière trop vague pour que cela soit naturel…

Incompréhension culturelle : les femmes sont en général plus… modérées, en Allemagne… Mais si ça peut vous rassurer, c’était un couple de bigots…

Peutètre que cela ferait mieux passer la pilule… Friedrich glissa une cuillérée de glace dans sa bouche, espérant que cela lui laisserait un peu de répit – le temps de vider sa bouche - en prévision d’une éventuelle demande de précision de la part de Jean au sujet de la question qu’il avait tenté d’éluder un peu maladroitement…

Jean se rendit compte de son indiscrétion par rapport à sa télépathie et la discussion verbale mais, l’homme n’avait pas l’air d’en tenir vraiment compte.
Elle l’écouta lui raconté ses origines en souriant.

-C’est vraie que cela doit être plus facile pour dialoguer. Moi je suis d’origine Américaine et, les langues étrangères mise à part l’espagnol, ne sont pas tellement mon fort.

Puis, l’homme vint lui donner de la « demoiselle » se qui, fit sourire Jean et légèrement rougir car, elle n’avait pas entendue cette appellation à son égard depuis un certain moment puis, en lui précisant qu’il avait effectivement prit son partie dans la discussion des touristes.

Jean eu un petit mal de tête et entendit involontairement la pensée de l’homme par rapport à sa gêne de lui avouer les véritables propos des Allemands.

*Une oie !!* s’interloqua t-elle en avalant de travers la cuillère de glace qu’elle venait de porter à sa bouche.

Toussant un court instant avant de reprendre son souffle, elle se reprit bien vite en se demandant se que l’homme avait pu dire à son tour !! Mais, ne pouvant l’interroger plus, elle fit avec !

*Un peu que se sont des bigots !!! Mais je ne vais pas en rester là parce que je suis loin d’être une oie !!* s’énerva t-elle intérieurement.

Alors que le couple ne s’était pas assez éloigné, elle se concentra sur les talons de la jeune femme et avec sa télékinésie, elle les lui cassa ! Elle aperçue la bonne femme tombé à terre telle une énorme chute libre du haut d’une falaise en se tordant les chevilles et, Jean en rajouta encore en faisant en sorte que son sac se déverse sur la chaussée ! :mdrrr:
Entendant la femme râler, la jeune rousse fut fière de son coup. Pouffant de rire en voyant qu’elle s’en prenait à son pauvre mari qui avait le malheur de se trouver avec elle et, eu une pensée envers le règlement des X-men qui interdisait se genre de comportement !

*Sa lui apprendra à m’insulter d’oie ! Pauvre humaine !* se réjouie t-elle en l’entendant qui continuait de râler à la limite même de pleurer alors que son mari lui riait à moitié au nez.

Ayant totalement oublié son interlocuteur avec sa petite vengeance, elle le regarda en feintant l’innocence.

-De toutes manière, en vue de son état actuelle, même si mon rire ne leurs à pas plus, ils s’en souviendront ! dit-elle en se moquant sans se cacher des touristes.

*Jean=1 ; touriste=0* continua t-elle de se réjouir.

Nullement dérangé par l’indiscrétion dont faisait preuve son interlocutrice, Friedrich lui avait fourni une réponse des plus honnêtes tout en conservant son sourire. Après tout, si elle ne parvenait pas à se souvenir de l’endroit où elle avait déjà pu le voir, il ne risquait que peu de choses en parlant de sa double-nationalité, d’autant plus que cela n’avait jamais été évoqué par les médias…

Un sourire étira les traits de Jean, et elle tomba d’accord avec le mutant en concluant que cela devait effectivement être plus simple pour dialoguer en ayant deux cultures… Le mutant acquiesça, et esquissa un sourire des plus amusés lorsque Jean expliqua qu’en dehors de l’espagnol, les langues n’étaient pas son point fort…

C’est une langue bien complexe… l’espagnol… Je crois n’y avoir jamais rien compris, pour être honnête ^^

Friedrich confirma ensuite à la jeune femme qu’il l’avait bel et bien défendue face aux critiques du couple d’allemands, et l’expression de son visage changea à peu près au moment où Friedrich s’interrogeait sur l’intelligence de lui révéler qu’elle avait été qualifiée d’oie à cause de son rire… Le mutant haussa un sourcil, parce qu’un tel phénomène deux fois de suite était assez dur à considérer comme une simple coïncidence… la blonde attifée comme une pouff*asse passait encore – parce qu’elle était désespérément trop visible pour l’ignorer – mais pour ce qui était de ce à quoi Friedrich venait de penser… ou alors…

M*rde, j’ai dû penser à voix haute ! Encore une sale habitude, même si à force de rester cloîtré dans une put*in de cellule, on finit vite par devenir complètement maboul !

Guettant sans en avoir l’air une éventuelle réaction de la part de son interlocutrice, qui était à présent prise d’une quinte de toux faisant suite à la déglutition un peu brusque de sa glace. Friedrich glissa une cuillérée dans sa bouche, conservant son regard rivé à Jean, lui trouvant un regard un peu étrange tout à coup…

Plusieurs bruits attirèrent l’attention du mutant, et il ne tarda pas à remarquer que la touriste s’était complètement vautrée sur la chaussée en loupant plus que probablement la bordure de trottoir, et que son pauvre mari subissait ses tapes mollassonnes alors qu’il s’affairait simplement à rassembler le contenu de son sac qui se faisait la malle dans le caniveau… Un sourire des plus amusés étira les lèvres de Friedrich, qui ne manqua pas de reporter son regard sur Jean qui pouffait à présent de rire, mais qui feignit l’innocence quelques secondes plus tard, tellement rapidement que Friedrich se demanda l’espace d’un instant s’il l’avait bien vue se moquer de la touriste…

Le mutant n’eût cependant pas le temps de s’interroger davantage, parce que de nouvelles paroles résonnèrent, cinglantes, ne laissant toutefois place à aucune ambiguïté au sujet de la destinataire de ces quelques mots…

Je rêve…

Friedrich orienta sans trop tarder son regard vers les deux touristes, repérant assez rapidement la femme, qui avait clairement l’air de pleurer, son sac à main serré contre elle… En revanche, il n’y avait aucune trace de son mari… et ce n’était pas vraiment rassurant…
En réponse à l’interrogation du mutant, un gros poing s’abattit sur leur table, et l’homme pointa son doigt vers Jean, l’air clairement menaçant, alors que des paroles pas vraiment polies étaient adressées à Jean… Les mots arrachèrent un sourire assez inquiétant à Friedrich, qui reposa sa cuiller dans sa glace avant de prendre la parole, l’air complètement détaché…

Ouais, bon… demoiselle, d’ici environ une petite dizaine de secondes il risque d’y avoir du grabuge… Pour ne pas vous manquer de respect, je ne vous demanderais pas de vous engager à panser mes probables blessures, mais je vous demanderais en revanche de veiller à ce que ma glace ne termine pas au sol, parce que je suis à cours de monnaie…

Complètement barré… deux mots qui définissaient à merveille le lycanthrope…
Levant cette fois les yeux vers le touriste, Friedrich lui adressa quelques mots dans sa propre langue, histoire d’être certain qu’il saisirait tout le mépris et les menaces qu’il ne cherchait pas vraiment à dissimuler dans ses paroles… Au fur et à mesure de l’avancement du discours du mutant, le teint du touriste devenait de plus en plus violet… bon, la chaleur causait des rougissements, mais pour ce qui était de la situation présente, il était clair que Friedrich mettait les nerfs de cet homme en pelote…

Le touriste finit par acquiescer, et Friedrich s’éloigna avec lui, adressant un sourire des plus amusés à la jeune femme… mieux valait éviter d’engager une bagarre sur la terrasse du café, surtout si on considérait la fâcheuse manie qu’avait Friedrich de bondir sur à peu près tout ce qui pouvait lui servir à prendre suffisamment de hauteur pour littéralement écraser ses adversaires…
Mieux valait donc régler ça un peu à l’écart, non seulement par respect pour le matériel, mais également pour ne pas choquer les gosses qui étaient présents…

Jean observa son interlocuteur qu’elle trouva soupçonneux par rapport à cette histoire d’oie mais, la jeune femme fit comme si de rien était !
La petite rousse entendit soudainement ses pensées et ne montra vraiment pas son énorme étonnement quand dans celle-ci elle entendit le mot « cellule » !

*Une cellule ? Est ce qu’il à été en prison ? Je ne sais pas ! Et puis de toute manière, il n’est pas censé savoir que je suis télépathe donc je ne suis pas censé savoir qu’il était en prison ! Logique et il n’a pas l’air agressif !* pensa t-elle en l’observant a moitié car son regard était figé sur le touriste Allemand.

Celui-ci, arriva en trombe à leur table et claqua du poing sur la table ce qui fit sursauter la jeune femme qui, se demanda au même instant si elle devait passer en mode défensif !
Lui crachant quelques paroles dans sa langue qu’elle ne comprit pas, son compagnon de tablé prit son tour la parole avant de s’adresser à Jean tout en restant calme malgré la situation.


*Sa glace…du grabuge ! C’est à cause de moi et je ne comprends rien du tout de leur langue !!* s’impatient t-elle alors que les deux hommes reprirent leur discours.

Plus ils parlaient, plus le touriste était au bord de l’explosion avec son visage devenant violet!
Il fallait qu’elle intervienne, Jean se sentait mal d’avoir causé cette situation. Elle se leva et se mit entre les deux en faisat face à Fridrich

-Laisser tomber de toute manière se n’est qu’un terrible malentendu. Les coupa t-elle en s’excusant.

Quand Jean croisa son regard, il n’était pas commun et, elle comprit aussitôt qu’il n’était pas un simple humain mais bel et bien un mutant ! Avec ça il devait être assez rude dans ses coups car, qui d’autre accepterais de se battre avec autant de joie et de précipitation tout en restant sur de soi et par-dessus le marché restant poli !! Jean eu une petite pensée envers Logan qu’elle trouvait aussi trop fonceur dans les conflits.
Que devait-elle faire ? Alors qu’ils s’éloignaient, elle se demandait comment réagir ? Devait-elle les suivre pour éviter qu’un trop grand mal ne soit fait ? Ou attendre un peu, histoire de voir si cela allait se régler dans la limite de l’acceptable ?
Elle était un peu perplexe car si elle intervenait, elle devrait surement avoir recours à son pouvoir ! Et, elle n’était plus tout à fait elle-même quand c’était le cas car réussir à contenir toute sa puissance demandait une certaine concentration psychique !

Jean sembla dans un premier temps carrément surprise par la requête de Friedrich au sujet de sa glace, et Friedrich le remarqua rien qu’en observant l’expression de son visage… Certes, il n’était pas du genre banal comme homme, et surprendre les gens autour de lui en réagissant de cette manière qui n’appartenait qu’à lui était à chaque nouveau regard interrogateur un peu plus jubilatoire…

Bref, quittant sa chaise sans trop se faire prier, le mutant se tourna vers le touriste allemand en attendant que ce dernier choisisse l’endroit où ils règleraient leur différend. C’est le moment que choisit Jean pour tenter de s’interposer entre les deux hommes bien plus grands qu’elle, avant de demander à Friedrich de laisser tomber, lui faisant face avec un air un peu confus… Un sourire étira légèrement les lèvres du mutant, dévoilant ses dents blanches en une mimique qui ne laissait pas présager grand-chose de rassurant…

Raison de plus pour le résoudre, non ? ^^

Son regard sombre un peu surréaliste à cause de ses gênes lupins plongea dans celui de Jean de manière sans doute bien trop évidente pour qu’il parvienne à conserver dissimulé son caractère mutant… Elle semblait plutôt tolérante quand on la voyait, mais de toute manière un regard de ce type ne constituait pas forcément la preuve d’une quelconque trace de mutation, donc à terme il n’y avait aucune raison particulière pour que Friedrich soit démasqué, sauf si Jean se mettait en tête d’assister au petit règlement de compte qui se profilait…

Suivant l’allemand jusqu’à une ruelle située à l’arrière du café, le mutant s’avança de quelques pas et lui fit face, le fixant bien en face en dégageant clairement l’impression que s’il ne lâchait pas l’affaire, Friedrich lui enfoncerait les dents dans le fond de la gorge à coups de poings… Le touriste persista néanmoins sur la même voie – et en VO s’il vous plaît ^^ - et eût même le toupet de mettre la chute de sa femme sur le dos de Jean… ben voyons, comme si un talon défectueux pouvait être le fait de Jean ! Friedrich tenta de le raisonner pendant encore quelques minutes mais y renonça bien vite lorsque le touriste utilisa un mot pas spécialement respectueux à l’égard de la jeune femme, enchaînant ensuite avec un juron germanique haut en couleurs concernant cette fois-ci Friedrich…

Le mutant baissa les yeux pendant quelques instants, secouant légèrement le tête, pour finalement planter son regard dans celui de l’homme, une expression indéchiffrable ayant pris possession de ses traits. L’allemand amorça un mouvement pour frapper le premier, mais eût la désagréable surprise de constater que cet homme aux allures de punk qui lui faisait face était bien plus rapide que ce qu’il aurait pu penser : Friedrich esquiva en se penchant de côté, et cette fois la bagarre s’engagea réellement lorsque non content de ne pas l’avoir atteint, le touriste fila au mutant un bon coup de pied qui le déséquilibra légèrement alors qu’il se redressait. Prenant appui au sol de sa main gauche pour ne pas s’écrouler complètement, le mutant amorça un retournement tout en demeurant accroupi, et colla un coup de pied bien traître au niveau du plexus du touriste, lui coupant le souffle par la même occasion juste assez longtemps pour pouvoir s’éloigner un peu…

Se plantant de nouveau au milieu de la ruelle, Friedrich fixait son adversaire, l’ensemble de ses sens en éveil en prévision de la suite. Il était plus que clair que le mutant ne laisserait rien passer, et visiblement le touriste n’avait pas l’air de l’avoir compris : enchaînant une nouvelle flopée d’injure à son sujet et au sujet de Jean qu’il identifiait comme étant sa petite-amie, l’homme fonça vers Friedrich avec la ferme intention de lui faire mal cette fois. Un déclic bien connu se fit entendre, et le mutant vit jaillir du poing de son adversaire un lame qui reflétait le peu de rayons de soleil qui filtraient dans la ruelle… là, ça commençait à sentir mauvais ><

Choisissant l’une de ses manœuvres favorites, le mutant fit volte-face et s’éloigna à grandes enjambées vers le fond de la ruelle – un cul de sac – où il espérait bien pouvoir trouver ce dont il aurait besoin pour se débarrasser de ce gêneur… Les pas de l’homme se firent plus pesants derrière lui, et Friedrich sut ainsi qu’il le suivait et ne comptait pas s’arrêter là lui non plus…

Arrivant bientôt au fond de la ruelle, le mutant prit deux uniques appuis sur une cagette en bois retournée, puis sur une poubelle métallique et sembla littéralement voltiger dans les airs, ses cheveux à la couleur indéfinie flottant au rythme de ses mouvements. Par un habile retournement de bassin, le mutant retomba en écrasant littéralement le touriste qui était arrivé à sa hauteur, abattant sans trop de scrupules ses jambes jointes sur lui : Friedrich le sentit ployer sous lui, et roula au sol pour se dégager, alors qu’une douleur un peu inattendue lui mordait le flanc droit… Refaisant face au touriste complètement sonné, mais brandissant à présent un couteau à la lame maculée de sang, Friedrich passa sa main sur son flanc gauche et remarque – au-delà de l’accro fait à son marcel – une entaille moyennement profonde…

Lorsque le touriste s’avança de nouveau, les yeux à moitié exorbités par la fureur de voir qu’on osait lui résister, c’est un regard complètement fou qui lui fut adressé, accompagné d’un grognement pas spécialement rassurant… S’il voulait jouer, il allait vite déchanter lorsque Friedrich aurait montré son vrai visage…

[HJ: Et voilou ]

Friedrich répondit que c’était une raison de résoudre se malentendu se que Jean ne voyait pas du tout sous le même œil ! Ne sachant quoi répondre à cela, Jean le regarda s’éloigné en compagnie de se touriste vraiment très en colère ! Pour couronner le tout, le dernier regard fixe et plongeant qu’avait échangé les deux compagnons de tablé, laisser Jean plus que perplexe sur ses origines ainsi que se qui allait se passer entre les deux hommes.
Ce qui aurait bien aidé la jeune rousse, se n’était pas les pensés se sont interlocuteur qu’elle avait réceptionné avec bravo mais, de savoir parler l’Allemand ou du moins, le comprendre se qui n’était pas le cas !
Jean les regarda donc s’éloigner un court instant sans bouger puis, revenant sur terre après ce regard un peu révélateur de son point de vue échanger avec cet inconnu, elle prit son porte monnaie dans son sac, en sortit un billet de 10 dollars pour payer ses deux glace ainsi que ses deux cocktails et, les déposa sur la table.
Rangeant son portable et son porte monnaie dans son sac, elle referma celui-ci, prit son petit gilet qui était resté sur le dos de sa chaise et entreprit de partir voir se qui se déroulait entre les deux hommes.

Ayant suivit leur trajet du regard, elle marcha d’un pas rapide légèrement affolé par le fait d’arriver trop tard mais en passant, elle regarda la femme Allemande qui avait mystérieusement essuyer toutes ses larmes et, apercevant Jean passé à côté d’elle, la touriste fit apparaître sur son visage, un sourire assez malsain et enjoué . Jean en fut rouge de colère et aurais bien aimait s’occupé de son cas mais, se souvint qu’il y avait plus important que cette pour*ture !
Elle contourna donc la femme restée à terre et, continua d’avancer en repensant au sourire de la femme qui était loin d’être rassurant en vue de la situation !

Continuant d’avancer, elle regarda autour d’elle histoire de voir que tout le monde continuait son petit bonhomme de chemin et après cela, s’engouffra d’un petit pas méfiant dans cette ruelle. Celle-ci était un soupçon plus sombre que le boulevard dans lequel elle se trouvait quelques secondes auparavant mais, la jeune femme fit avec. Continuant de rester méfiante elle contourna une poubelle qui se trouvait devant elle et, aperçue un peu plus loin devant elle les deux hommes.
Ils étaient tout deux face à face mais, Jean n’en voyait pas plus de là ou elle se trouvait et n’ayant pas vue se qui venait de se produire, se dit qu’ils ne faisaient que parler après tout et qu’elle s’était peut être un peu trop emballé ! Elle resta donc là ou elle était en les fixant et voir la suite des évènements.
Etant au trois quart caché part la poubelle présente, personne ne pouvait la voir se dont elle se réjouie ! Si bien sur, elle était appelé à intervenir, sa cachette ne lui servirais à rien mais, attaqué un homme qui en théorie était son défenseur ne l’enchantais pas plus que ça !
Sachant qu’elle avait entendue qu’il avait fait de la tôle en plus d’être un mutant d’après son regard perçant, suffirait à Jean pour intervenir mais, elle essaierait tout de même de ne pas y aller trop fort, juste de les séparé et amener son interlocuteur à abandonné cette idée stupide de régler ça à la manière de la violence !

La main gauche posée contre sa plaie fraîchement ouverte, Friedrich observait le touriste qui lui faisait face, et plus particulièrement ce couteau pliable qu’il ne s’attendait pas à voir surgir dans ce règlement de compte… Un être sensé en aurait tout bonnement conclu que c’était la petite rousse qui avait eu raison en essayant de lui faire comprendre qu’il ne fallait pas se battre pour ce genre de choses. Pour Friedrich au contraire, cela indiquait simplement qu’il allait pouvoir faire regretter cet affront à celui qui le lui avait porté de manière un peu plus musclée que prévue…

Un feulement lui échappa lorsque le touriste fit un pas supplémentaire vers lui, comme un ultime avertissement avant le point de non-retour : un chat surgit de derrière une grosse poubelle métallique et s’en fut en courant, poursuivant un autre de ses congénères, qui incita sans doute le touriste à lui attribuer l’étrange grognement qu’il venait d’entendre. Ce dernier esquissa un sourire moqueur, laissant ensuite entendre en allemand que c’était parce qu’il était le plus fort et qu’il venait de botter le c*l de Friedrich que ce dernier renonçait à présent à attaquer… bon, là ça commençait à devenir trop abusé…

Baissant les yeux sur le sol tout en secouant la tête de droite à gauche, un sourire toujours aussi carnassier étirant ses traits, Friedrich ne tarda pas à adresser une réponse des plus insultantes à l’homme qui lui faisait face, expliquant dans sa langue natale que ce n’était pas une petite entaille au couteau qui le ferait déguerpir, le gratifiant d’un « c*nnard » au passage, juste pour lui faire passer l’envie de sous-entendre qu’il était une mauviette… Le touriste prit de nouveau cette teinte violacée caractéristique avant de fondre de nouveau sur Friedrich, brandissant devant lui son couteau en espérant sans doute pouvoir l’atteindre avec facilité une seconde fois… le naïf…

Friedrich le laissa approcher au maximum et attendit le dernier moment pour saisir son bras à deux mains et faire volte-face, lui enfonçant son genou dans l’abdomen pour ensuite lui retourner le bras dans le dos dans la foulée, lui faisant lâcher son arme dans la douleur. Shootant dedans pour l’éloigner de son propriétaire, Friedrich envoya ce dernier faire connaissance avec le mur de briques rouges du fond de la ruelle : le touriste heurta le mur avec fracas et tituba pendant quelques secondes, avant de se rattraper à une poubelle pour se stabiliser…

Une odeur particulière attira l’attention de Friedrich l’espace de quelques secondes, et il pu déterminer sans même l’avoir aperçue que Jean avait fait son entrée dans la ruelle. Incapable de la voir de là où il était, le mutant en conclut assez naturellement qu’elle avait dû se cacher derrière quelque chose, et son regard détermina assez rapidement de quelle « chose » il s’agissait en remarquant qu’une poubelle aurait été trop petite pour la dissimuler… restait donc l’autre poubelle, bien plus grande, derrière laquelle pouvait se dissimuler une femme sans trop de soucis pour peu qu’elle n’ait pas peur de courber un peu l’échine.

Ces quelques secondes d’inattention suffirent au touriste pour revenir à la charge, pathétiquement armé d’un couvercle de poubelle qu’il abattit sur le crane de Friedrich… Amoureux de la comédie, le mutant se laissa tomber au sol, feignant l’inconscience tandis que son odorat lui permettait de suivre à la trace la trajectoire empruntée par ce maudit touriste… c’est qu’il n’y était pas allé doucement avec son arme improvisé, mais il en fallait décidément beaucoup plus pour mettre le mutant au tapis…
Agile comme le loup qu’il était, Friedrich roula sur lui-même et se redressa en position accroupie, avant de se saisir de l’échelle incendie menant à l’escalier de secours de l’un des bâtiments délimitant la ruelle. S’y hissant en silence avant de laisser tomber au sol un paquet de chewing-gum « emprunt » à l’un des habitants du QG, le mutant guetta la réaction du touriste, qui avançait à présent vers Jean et ne tarderait pas à la rejoindre…

Les femmes ! quand on leur dit de rester tranquille, il faut toujours qu’elles se mettent dans les pires situations possibles… ><

Pas mysogine du tout, mais c’était juste que la présence de Jean à cet endroit précis contrecarrait les plans du mutant en matière de cassage de dents… Se hissant sur la rambarde de l’escalier de secours, le mutant demeura pendant quelques secondes immobiles et dans le plus parfait des équilibres malgré la légère brise qui s’engouffrait dans la ruelle. Le touriste ne tarda pas à dépasser la plateforme de plusieurs mètres, continuant de s’approcher dangereusement de la cachette de Jean, et Friedrich s’élança enfin, ses cheveux voletant autour de son visage déterminé, la tête la première comme si soudain les lois de l’apesanteur et de la gravité avaient cessé de s’appliquer à lui. Pivotant lentement d’avant en arrière, le mutant écrasa le touriste en atterrissant en position assise sur lui, le précipitant au sol dans lui laisser aucune chance d’éviter la collision : Friedrich laissa le corps du touriste amortir son atterrissage, et lui fila ensuite un bon coup de poing dans la mâchoire pour le plonger dans l’inconscience, histoire de pouvoir filer en toute tranquillité avec Jean…

Laissant derrière lui le corps de l’homme inconscient – mais en vie – Friedrich s’avança vers la poubelle qui abritait Jean et s’y adossa, l’air nullement gêné par la possibilité que quelqu’un arrive et les surprenne…

Et ma glace, demoiselle ? ^^

La patiente est l’une des qualités premières de Jean qui continuait de rester derrière la poubelle. Silencieuse, le regard orienté vers Friedrich et le touriste, elle n’entendit rien au alentour lorsque soudainement, une énorme pression dans son dos la fit propulser contre le métal de la poubelle. Jean étouffa un cri de douleur car, sa poitrine venait de prendre un sacré choc malgré tout !
Se retournant vivement, elle vit une paire d’yeux, vert, foncé par la haine à son égard.
La femme Allemande était aussi folle que son mari de vouloir cherché la guerre à des inconnus sachant que, plus de la moitié du monde regorgeait de mutant et qui plus est, pas toujours très sympathique !! La doctoresse aurait bien aimé, ne serais-ce qu’une dizaine de seconde, laissé Phénix prendre le contrôle de son être rien que pour lui faire comprendre à qui elle avait à faire ! Chassant cette idée encore plus noir qu’un faucheur d’âme, Jean espérais que la touriste s’arrête à cette poussette parce que la jeune rousse allait vite perdre sa patiente et son jolie sourire qui l’accompagnais!
Malheureusement pour l’Allemande, elle n’avait pas l’air de vouloir se calmer et en rester là car, elle serait encore plus les dents (si l’on pouvait appeler cela comme sa en vu de sa noirceur !), ainsi que les poings.

*Fallait que je tombe sur une pot de meuh meuh qui parle le javanais !!* pensa t-elle exaspérer par cette ruminante devant elle.

L’Allemande était parcourue par des tics facials vraiment terrifiant même pour une mutante aussi puissante que Jean !

-Et c’est moi qui suit sensé être habité par le diable ! Je suis un nourrisson à côté !

Jean eu des gros yeux rond quand la femme couru dans sa direction pour la re-claquer contre la poubelle.

*Elle a en plus fait du rugby dans son pays !!* s’étonna t-elle.

Ayant envie d’être artistique, Jean leva son bras en direction de la jeune femme qui sur la pression psychique, s’arrêta net à quelques centimètres de la rousse.
Meuglant on ne sait quoi, la touriste ne cessait de se débattre sans pouvoir atteindre un centimètre de la peau de Jean. Ses yeux vert foncé venait enfin de pigé que la rousse était une mutante.

-Et ben ce n’est pas trop tôt ! Vous êtes long à la détente vous les Allemands ! J’aurais voulu être gentille et juste te faire peur mais, mon fiancé va devoir patienté avant de pouvoir me touché à cause de la poubelle contre laquelle je viens de m’aplatir ! Tu comprends rien c’est pas grave ! s’exclama t-elle en entendant des bruits suspect derrière elle alors qu’elle avait complètement oublié le pourquoi de son entré dans cette venelle.
Elevant son bras, la touriste s’éleva à quelques centimètres du béton. Jean prit plaisir à l’entendre geindre et s’en moquait car elle ne comprenait pas un traitre mot ! La touriste se retrouva la tête vers le bas et, n’entendant plus rien derrière elle, Jean acheva plus vite que prévue son œuvre en balançant la femme dans la poubelle ouverte. N’ayant pas très envie de revoir sa tête se relevé, Jean referma l’énorme couvercle par la seule force d’une pensée et entendit une voix à sa gauche.

-Vous avez fait quoi du mari ? demanda t-elle en regardant par-dessus l’épaule de son interlocuteur. Pour se qui est de la glace… je crois plus qu’à l’heure qu’il est, se ne soit qu’une boisson.
Le mari touriste avait l’air d’être aussi mal en point que sa femme enfermé dans la poubelle. Jean ne savait pas si Friedrich l’avait vu faire mais tant pis elle espérait surtout que la touriste soit assez sonné pour ne pas la ramené alors que son interlocuteur était adossé contre son enclos.

-Vous êtes blessé ! S’inquiéta t-elle en observant une tache de sang sur son maillot.

Loin de se douter que Jean connaissait des démêlés avec la femme du touriste, Friedrich s’occupait du mari en abattant une à une toutes ses cartes, usant tantôt de ruse, tantôt de forces, et achevant ce pauvre homme avec toute la « douceur » dont il était capable, atterrissant sans ménagement sur lui après avoir bondi d’environ 3 mètres de haut, depuis un escalier incendie… Assommé par le poids du mutant autant par la force de l’impact, le touriste sombra dans l’inconscience sans demander son reste, ce qui sur le coup arrangea plutôt bien Friedrich…

Portant une nouvelle fois sa main à son flanc blessé, il pu remarquer sans trop de problèmes que la tâche de sang maculant son débardeur noir s’était agrandie, signe indiquant que son hémorragie était en train de se faire plus importante que ce qu’elle était à la base… la poisse ><

La femme allemande bataillait férocement contre Jean, la gratifiant d’insultes toutes plus hautes en couleur les unes que les autres, et en VO s’il vous plaît ! Jean n’y comprenait – par bonheur – pas grand-chose, parce que dans le cas contraire, cette touriste aurait plus que probablement fait connaissance avec le Phénix de manière trop approfondie pour qu’elle ait le temps de l’apprécier…

La jeune femme projeta à plusieurs reprises Jean contre la benne à ordures qui lui servait de cachette à peine quelques secondes auparavant. Jean se rebiffa et rendit la politesse à l’allemande avant de se faire à nouveau écraser contre la poubelle… C’est à ce moment précis que Friedrich arriva près de la benne, juste à temps pour voir Jean lever son bras en direction de la teutonne, l’immobilisant complètement avant de laisser sortir sa frustration de manière verbale (tout en se doutant malgré tout qu’elle ne parviendrait pas à se faire comprendre de la jeune femme enragée)… Se faisant tout petit, Friedrich observa la scène à la dérobée, souhaitant d’abord voir ce dont Jean était capable avant d’agir de quelque manière que ce soit…

Balançant dans les dents de la jeune femme qu’elle était longue à la détente, Jean finit par la faire léviter à quelques centimètres du sol bétonné avant d’évoquer la gêne que provoquerait cette odeur de poubelle qu’elle dégageait sur la personne de son fiancé… Un sourire amusé étira les lèvres de Friedrich, parce que décidément les femmes étaient toutes plus ou moins mues par les mêmes instants… et ceux concernant la propreté et le bon état de leurs vêtements et de leur personne entière semblait même dominer l’instinct de survie dans certains cas ; ce qui avait toujours le don de surprendre le mutant qui lui, terminait les affrontements comme une grosse souillon, avec des accrocs dans lesquels il pouvait passer son poing et du sang partout… Ah, les femmes ! ^^

Jean finit par faire décoller la jeune femme un peu plus et la fit tout simplement tomber dans la grosse benne, refermant le couvercle ensuite comme si elle s’était contentée de jeter un papier. S’adossant à ladite poubelle, Friedrich fit remarquer à Jean qu’elle avait laissé sa glace en plan, et probablement en plein soleil… La mutante – parce que c’était bel et bien ce qu’elle était – laissa entendre que la glace s’était sans nul doute changée en boisson vu la chaleur qui régnait en ville aujourd’hui, et Friedrich haussa les épaules avec nonchalance, regrettant ensuite son mouvement lorsque les bords de sa blessure s’écartèrent de manière désagréable… Une grimace s’inscrivit sur les traits du lycanthrope, avant qu’un sourire un peu crispé ne la remplace, sans doute à cause de la douleur…

Bof, il fait un petit somme… ^^

« Petit » n’était peutère pas le bon adjectif pour qualifier l’inconscience du mari… mais après tout, il l’avait bien mérité !
Jean remarqua ensuite la blessure du mutant, l’air particulièrement inquiète…

Ca va aller, demoiselle… Faut pas paniquer…

La chaleur étouffante ne jouait malheureusement pas en la faveur du mutant, et des points noirs venaient de temps à autre obstruer sa vision, signe indiquant que trop de sang s’était écoulé… Mais fierté masculine oblige, il prendrait sur lui jusqu’à ce qu’il n’en puisse réellement plus…

Jean tiqua légèrement quand Friedrich décrivit l’Allemand comme faisant un petit somme !
Elle n’aurait pas employé ses termes là mais, après tout, ce n’est pas eux qu’ils les l’avaient cherchés…

*ou du moins, pas tout à fait !* Pensa la jeune rousse en se rappelant de sa vengeance envers la femme si bien enfermé dans la poubelle qui ne disait plus un mot d’ailleurs !
Puis, après avoir remarqué sa blessure, l’homme lui précisa qu’il ne fallait pas s’inquiété !

-En tant que médecin, je peux à vue d’œil remarquer si une blessure est grave ou non sans compter que c’est en partie de ma faute si nous en somme arrivé là.

Tout en parlant, Jean s’était approché de Friedrich et posa ses mains sur le tee-shirt de l'homme, autour de la blessure pour mieux l’analyser. Etant donné qu’elle ne le connaissait pas assez, elle ne pouvait pas l’amener à l’institut pour s’occuper elle-même de ses soins.

*La seule chose que je peux faire, c’est calmé un bref instant l’hémorragie puis l’amener à l’hôpital.* réfléchie t-elle silencieusement.

La jeune femme recula d’un pas de « son défenseur » et lui expliqua sa pensée.

-J‘ai une trousse de premier secours dans le coffre de ma voiture, je peux ralentir l’afflux de sang le temps de vous accompagner à l’hôpital.

Elle n’était pas sur que l’homme accepte mais elle ne pouvait le laisser seul dans cet état, rien que la grimace qu’il avait affiché en essayant de lancer un bref sourire était loin d’être rassurant !
Le temps que son interlocuteur se décide, Jean ouvrit son sac et en sortit un mouchoir pour ôter le sang de ses mains.
Il était vrai que la chaleur n’optait pas en sa faveur et Jean le savait !

-Si vous accepter, je vous offrirais une autre glace ! Sourie t-elle tout en continuant de se nettoyer les mains.

*j’espère qu’il va accepter !* songea t-elle en rouvrant la poubelle pour jeter son mouchoir et la refermé doucement de peur de ré assommer la bonne femme ou de la voir resurgir.

Par bonheur, la jeune femme ne sembla pas décidée à aller vérifier dans quel état se trouvait le teuton étendu au sol quelques mètres plus loin… Nan parce que dans le cas contraire, elle aurait pu remarquer qu’il était plus que momentanément endormi, et que Friedrich n’y était pas allé de main morte…

Jean ne sembla en revanche pas avaler aussi facilement que ce que le mutant avait prévu le fait que sa blessure n’était que superficielle… Difficile en effet de mentir correctement lorsque l’on perdait autant de sang par cette chaleur infernale ! Jean souligna le fait qu’elle était médecin, et expliqua que de ce fait, elle savait très bien que sa blessure était tout sauf superficielle… la poisse !
Expliquant que c’était en partie à cause d’elle qu’ils avaient été obligés d’en venir aux mains, elle avait fini par s’approcher de Friedrich, qui n’avait pas cherché à reculer tant la jeune femme et sa détermination le fascinait… Il aurait effectivement pu grogner pour l’inciter à reculer et la dissuader définitivement de chercher à toucher sa blessure, mais bizarrement son instinct de loup semblait ne rien détecter de louche qui émanait d’elle… Un phénomène peu courant, mais ô combien appréciable…

Mouais, mais faut pas non plus vous sentir responsable de tout, demoiselle… J’étais totalement volontaire pour aller remettre ce malotru en place ^^

Un sourire un brin carnassier étira les lèvres du mutant, et il baissa les yeux sur sa blessure pour observer avec attention les mains de la jeune rousse s’en approcher… Ah là bizarrement, son instinct reprenait ses mises en garde, parce que laisser approcher une jeune femme – médecin – était une chose, mais laisser quiconque toucher à une blessure aussi profonde en était une autre…
Les mains de Jean se posèrent finalement sur le marcel noir maculé de sang du mutant, et c’est sans vraiment s’en rendre compte que Friedrich lui immobilisa les deux mains avec l’une des siennes, rapide comme le prédateur qu’il était…

Quelques secondes passèrent, durant lesquelles il conserva son regard animé par cette étincelle « sauvage » plongé dans celui de la jeune femme, puis sa main se desserra, libérant les mains de Jean…

Pardon… un vieux réflexe…

Le grommellement lui avait échappé de la manière la plus naturelle qui soit, et Friedrich continuait d’observer la déchirure dans le tissu de son marcel qui laissait deviner la blessure cachée au-dessous… Serrant les dents lorsqu’un pic de douleur lui transperça le corps, le mutant secoua doucement la tête tout en commençant à reculer lorsque Jean évoqua son projet de l’accompagner à l’hôpital après avoir stoppé son hémorragie…

Je crains que ce ne soit une très mauvaise idée… l’hôpital, je veux dire… Découpez-moi de suite en rondelles, cela sera à la fois moins cher et moins douloureux pour moi !

Les médecins étaient sans doute – après les flics – la catégorie socio-professionnelle que Friedrich haïssait le plus…

L’hôpital, ça craint… Si en plus quelqu’un me reconnaît là-bas, ça sera direction la cellule et plus vite que ça ! Put*in, j’aurais dû m’abstenir d’aplatir cet allemand sans précautions…

La tête lui tourna subitement, et Friedrich passa l’une de ses mains devant ses yeux, espérant chasser les points noirs de plus en plus nombreux qui obstruaient sa vision…
Jean promit finalement de lui offrir une autre glace s’il acceptait, et Friedrich esquissa un sourire un brin forcé, pour tenter une ultime fois de dissimuler la douleur que provoquait sa blessure…

J’accepte pour la trousse de secours et la glace de remplacement… mais pour l’hôpital c’est non, pour un paquet de raisons qu’il vaut mieux que je m’abstienne de vous exposer, demoiselle…

Parfaitement au fait de la Loi qui s’appliquait aux Etats-Unis, Friedrich savait que s’il en disait trop ou s’il se faisait ouvertement aider par quelqu’un, cette personne risquerait la prison pour avoir apporté son aide à un fugitif…
Jean jeta son mouchoir dans la benne qui servait de prison à la femme du touriste, et Friedrich porta de nouveau sa main gauche à sa blessure, espérant freiner l’écoulement de sang…

Mû par son instinct de prédateur bien plus que par un réflexe naturel, Friedrich avait immobilisé en un seul mouvement les deux mains de Jean et l’avait jaugée du regard pendant quelques secondes avant de finalement s’excuser pour une chose à laquelle – dans le fond – il ne pouvait pas grand-chose… Jean expliqua sans trop entrer dans les détails que cela n’était rien et que d’autres avaient déjà eu ce genre de réflexes, arrachant au passage un demi-sourire au mutant…

Pourtant lorsqu’on vous observe comme ça, demoiselle…

Hum, comment finir la phrase sans paraître grossier ou cavalier ? Friedrich promena de manière respectueuse son regard rendu hagard par la douleur – mais non moins perçant - sur la jeune femme, avant de poursuivre…

… vous n’avez pas l’air de figurer au nombre des docteurs-bouchers qui peuplent les hôpitaux et décrédibilisent la corporation toute entière !

De la bouche de Friedrich, cela équivalait largement à un compliment... Le mutant consentit donc à la laisser approcher ses mains de sa blessure et ferma les yeux pendant quelques secondes, tâchant de penser à autre chose qu’à cette chaleur insoutenable et à cette blessure qui lui transperçait le flanc…

Le mutant ne tarda pas à refuser catégoriquement un éventuel passage à l’hôpital, et Jean ne sembla pas s’en formaliser plus que ça, alors que Friedrich retraçait mentalement les grandes lignes de ce qui l’attendait s’il mettait le pied dans un hôpital ou dans un lieu public du même acabit… L’une des mains du mutant tenta de chasser les points noirs qui semblaient danser devant ses yeux, mais la manœuvre fut vaine puisque le phénomène était en réalité dû à une réaction pas très agréable engendrée par la trop grande perte de sang combinée à la chaleur étouffante de cette après-midi…

Jean ne fut pas aveugle et remarqua ce mouvement en apparence banal pour le commun des mortels, mais qui ne pouvait berner que très difficilement un professionnel de la santé. Tentant néanmoins de noyer le poisson pour échapper à la case « hôpital », Friedrich se permit d’accepter la glace de consolation proposée par Jean, et acquiesça ensuite lorsqu’elle proposa d’aller à sa voiture où se trouvait sa trousse de médecin… La jeune femme lui demanda s’il avait la possibilité de se faire soigner dans un endroit autre que l’hôpital, et le cerveau de Friedrich se mit à carburer à une allure hallucinante, avant de finalement arriver à une unique conclusion…

Sélène va me faire la peau !

En réalité, en dehors du tout nouveau QG des Damnés, il y avait très peu d’endroits en ville où Friedrich pouvait espérer entrer sans être ou reconnu, ou arrêté… Il y avait bien cette petite chambre d’hôtel dans Soho, mais il y avait amené un mutant quelques jours plus tôt… L’appartement « d’Alice » dans Greenwich village aurait pu également faire l’affaire s’il n’avait pas été occupé… alors où aller si ce n’était au QG des Damnés ?

A choisir, je crois qu’il vaudra mieux affronter les flics…

Friedrich se redressa légèrement, essuyant le sang maculant ses mains dans son marcel noir – très pratique comme couleur, d’ailleurs ^^ - afin de passer inaperçu et d’éviter d’attirer trop d’ennuis à Jean, qui acceptait de l’aider sans contrepartie…

On va aller chez moi, mais par contre… - vite, un bobard à peu près crédible ! – je vais devoir entrer discrètement ; j’ai deux mois de loyer de retard, et… enfin bon, c’est un peu gênant…

Son compte en banque était en réalité plus que plein, mais comment pouvait-il lui expliquer - sans lui faire peur - qu’il était accusé d’un meurtre qu’il n’avait pas commis, que son compte avait été gelé par les autorités en charge de l’enquête et qu’il avait la moitié des forces de police sur le dos ? Tout aurait pu être tellement simple s’il s’était contenté de mener sa petite vie de ténor du barreau trop jeune et trop doué par être pris au sérieux par les bureaucrates bedonnants du comté de New York…
Bref, un mensonge tout ce qu’il pouvait y avoir de crédible si on tenait compte de l’apparence semi-punk du mutant, mais qui ne bernerait probablement pas la télépathe…

Friedrich porta une nouvelle fois sa main à sa blessure, et se laissa entraîner par Jean jusqu’à la sortie de la ruelle, pressant le pas autant que faire se pouvait de manière à ne pas être tenté de se laisser aller à s’asseoir à même le sol en attendant que la douleur passe… Le mutant avait renoncé à s’appuyer sur la jeune femme pour éviter de la maculer de sang et de lui attirer encore un peu plus d’ennuis que ce que cela risquait d’être, puisqu’elle aidait tout de même un fugitif, et au regard de la loi, cela pouvait coûter jusque 5 ans de prison pour complicité…

Jean interrogea le mutant sur sa capacité à tenir encore un peu le coup, et le mutant entrouvrit les yeux pour apercevoir la foule qui se pressait sur les trottoirs dans la rue qu’ils remontaient…

Tout dépend de la distance à laquelle se trouve votre voiture, demoiselle…

Haletant et légèrement tremblant, le mutant était également horriblement pâle… Rendu quasiment exsangue par sa blessure, ses jambes flagellaient dangereusement à chaque pas supplémentaire…

Voulant l’examiner d’un rapide coup d’œil, l’homme lui expliqua qu’elle n’avait pas l’air d’un boucher et, il était vrai que Jean faisait partit des personnes les plus chaleureuse (si on oubliait le Phénix évidemment) !
A cette phrase, la jeune femme réussit à sourire légèrement malgré la situation.
Son interlocuteur, eu une pensée envers une femme du nom de Sélène lorsque Jean lui demanda si un endroit autre que l’hôpital était envisageable pour qu’il se fasse soigner.

*Sélène ? Peut-être une proche amis ?* se demanda t-elle mais sans plus car la situation actuelle était plus importante.

Même si Jean voulut ignorer ses quelques pensées, elle ne pouvait pas tellement et entendit celle qui parlait des policiers.
Faisant mine de ne rien savoir, elle se préoccupa plus de sa réponse verbale.
Lui expliquant qu’il allait aller chez lui mais, qu’il avait des loyers de retard, la jeune femme se dit que si il rencontrait un autre problème, cela risquerait de l’énerver et une Jean en colère…revenait à réveiller ne serait-ce que quelques secondes le Phénix !

-J’espère que part discrètement, vous n’entendez pas grimper à une échelle de secours parce que dans ce cas, vous n’êtes pas dans le meilleur état. Essaya t-elle d’ironisé pour décompresser.

Ils sortirent enfin de la ruelle et, Jean remarqua que la douleur de Friedrich s’intensifiait se qui la fit changer elle-même de mine.
Pour la distance qu’il y avait entre eux et la voiture, il fallait d’abord traverser la route et ensuite s’incruster parmi les voitures d’un parking sous-terrain. En effet, Jean avait eu un peu de mal pour se trouver une place digne de se nom (pas étonnant dans une ville telle que New-York).

-La voiture se trouve dans un parking sous-terrain. Plus pratique pour vous donner les premiers soins.

Jean suivait l’allure de Friedrich, qui sans doute pour ne pas s’écrouler avant d’être arrivé, pressait le pas comme il le pouvait. Son visage était de plus en plus pâle et il ne tiendrait plus longtemps en déduit la doctoresse.
Sur le point de traverser la route, le regard de quelques personnes un peu trop curieux vinrent se poser sur Friedrich et, Jean eu le réflexe de lui prendre le bras pour le passer autour de ses épaules tel un couple tout à fait normal. D’une part pour le soutenir le temps nécessaire et, d’autre part pour éviter d’attirer l’attention (si cela pouvait être possible en vue du monde qu’il y avait).

Jean ne mit pas en doute l’excuse plus que bidon que lui servit Friedrich sur un plateau, mais se montra néanmoins assez sceptique au sujet de la « discrétion » dont il comptait faire preuve pour pénétrer clandestinement chez lui sans attirer l’attention de sa concierge qui téléphonerait plus que probablement aux fédéraux, à la police et à tous ceux qui parmi ses voisins seraient capable de la protéger du « meurtrier » qu’était Friedrich… mouais, bin si elle voulait : la vieille bique !

Esquissant un sourire qui se voulait rassurant, le mutant ne parvint qu’a adresser un rictus reflétant sa douleur à Jean…

J’envisageais effectivement un scénario de ce style, mais en escaladant une gouttière ^^ Mais puisque vous insistez, demoiselle, je passerais par la voie la moins risquée ^^

Dans les deux cas, il n’était pas véritablement en état de faire des acrobaties quelles qu’elles soient, et la promesse d’emprunter une voie non périlleuse se résumait malheureusement à escalader l’escalier incendie que Jean ne voulait justement pas le voir escalader…

Quittant la ruelle en tâchant de faire bonne figure malgré la douleur grandissante que lui causait son entaille, Friedrich marchait aussi naturellement et rapidement que possible de manière à éviter de trop attirer l’attention sur Jean, qu’il ne souhaitait pas que l’on prenne pour sa complice pour son bien : elle était en effet bien gentille d’accepter de le soigner malgré son refus d’aller à l’hôpital, et il n’avait pas particulièrement envie qu’on la mette sous surveillance ou qu’on l’interroge pendant d’interminables heures pour lui extorquer de potentielles informations sur Friedrich qu’elle ne connaissait que depuis 40 minutes…

Jean indiqua finalement l’emplacement de sa voiture, et Friedrich plissa ses yeux qui commençaient à voir trouble pour apercevoir au loin l’entrée du parking qui rendait un fier service aux conducteurs malchanceux dans leur recherche d’un emplacement de stationnement qui leur assurerait de retrouver le véhicule lorsqu’ils souhaiteraient repartir : combien de dizaines de conducteurs avaient ainsi monopolisé une place réservée devant un siège social, ou laissé leur voiture en double file/sur un emplacement de livraison/de taxi/d’ambulance ou que sais-je encore, et l’avaient retrouvé avec un sabot gentiment posé par la fourrière, une prune distribuée gaiement par ces c*nnasses de contractuelles (Friedrich les détestait cordialement, celles-là ><), ou alors ne l’avaient même pas du tout retrouvée ! Le sujet du stationnement à New York était à peu près le même que dans toutes les grandes villes du globe, mais avec chaque année une bonne tendance à l’aggravation du phénomène, parce qu’une population vieillissante et grossissante comme la population américaine recourait de plus en plus facilement à l’utilisation d’un véhicule motorisé pour faire 200 mètres… bref, du grand n’importe quoi qui obligeait Friedrich à souffrir le martyr sur 30 mètres de plus ><

Avec un peu de chance, votre voiture sera à l’ombre… je meurs littéralement de chaud par intermittences…

Encore un effet de la perte de sang, qui impliquait la non régulation optimale de la température corporelle du mutant, d’où l’impression de chaud-froid qui l’envahissait et l’incomodait…
Pressant une énième fois le pas, le mutant avançait à présent les yeux clos en serrant les dents, se laissant guider par l’odeur sucrée que dégageait Jean, qui marchait à ses côtés. La jeune femme lui prit finalement le bras et Friedrich attrapa son épaule un peu mollement, persuadé de sentir 2 litres de sang supplémentaires s’échapper de son corps suite à ce simple mouvement… Ouvrant péniblement les yeux, le mutant eût d’abord les pupilles meurtriers par le soleil qui semblait avoir gagné en intensité en quelques secondes, avant de remarquer que des regards s’étaient tournés vers eux…

[hj:j'espère que sa ira ]

-En effet se serait plus sage pour vous comme pour moi. Lui dit-elle en souriant. Je ne m’amuse plus tellement à jouer à la grimpette c’est temps-ci. Lança-t-elle avec humour mais se reprenant de peur qu’en tentant de rire, il ne se fasse plus de mal qu’autre chose.

Continuant d’avancer tant bien que mal, Jean écouta l’homme se plaindre de la chaleur. Le fait qu’il indique ceci permettait à Jean de suivre « verbalement » l’avancement même pas très bien de son état. Et ainsi en parlant ne serait-ce que brièvement, il ne perdait pas connaissance.

-Généralement c’est le cas, cela vous fera du bien quand vous y serez. Parce qu’allongé vous perdrez moins de sang et le frais ne vous fera pas plus de mal. Lui expliqua-t-elle.

Si son interlocuteur venait à s’évanouir sur le champ là, se serait la catastrophe assuré. Vu qu’il ne veux, pour des raisons propres et précise, pas mettre un seul pied à l’hôpital et, qu’elle ne peux pour certaines raison donc la première est que, c’est un inconnu, l’emmener dans l’enceinte de l’institut. Sans compter, que Jean ignore totalement son adresse!
En parlant d’inconnu, ils se sont retrouvé à la même table, il ont parlé avant qu’il ne se fasse sont défenseur, ils se sont battu chacun de leur côté; lui avec le mari et elle avec la femme, il sait fait poignardé, elle l’emmène chez lui pour le soigner malgré qu’il soit un « ancien? » détenue et, tous cela sans même connaître son prénom ou surnom!
Surprenant tout de même, car depuis lors, il était rester galant en lui donnant l’appellation « demoiselle ». C’est à se moment que Jean décida de faire d’une pierre deux coup comme on dit, se présenter, en se disant qu’il ne pourrait vu les circonstance lui serrer la main, et le faire parler pas de lui mais, pour qu’il reste un temps soit peu éveiller rien que le temps d‘arriver à la voiture.

-Au fait, on s’aide mutuellement sans s’être échanger nos prénom ou un surnom quelconque. Sourie t-elle. Je m’appelle Jean, et vous? Lui retourna-t-elle.

L’entrée se présentait enfin à eux se n’était pas trop tôt car le sang s’évacuait vite à chaque pas qu’ils faisaient. Jean n’avait rien dit mais avait tout son côté droit humidifié par le sang qui s’était imprégner sur son débardeur. Elle s’en fichait complètement en fait, l’important n’était pas la propreté de ses affaires et pour le cacher elle avait toujours sont gilet qu’elle pourrait mettre autour de sa taille.
Il fallait vite que Friedrich s’allonge pour ralentir l’afflux de sang vers la cavité « percé » de son abdomen.

-Juste pour anticiper, quelle est l’adresse de votre appartement? Demanda-t-elle au cas où.

Le porter pour l’emmener dans son appartement, ce n’était aucunement un problème pour une télékinésie de son niveau mais, comment peut-on passer inaperçue en plein jour quand on saigne autant et que votre concierge vous fait du « rentre dedans » pour un foutu loyer!?!

32… il devait bien faire au moins 32° cet après-midi, et Friedrich commençait à regretter d’avoir quitté le QG pour aller se promener, et cette impression s’accentuait à chaque nouveau pas qu’il faisait…

Lorsque Friedrich promit de ne pas grimper à la gouttière, Jean s’avoua aussi rassurée qu’amusée et laissa entendre que la grimpette ne l’amusait plus autant qu’avant ces derniers temps… Le mutant haussa un sourcil avec douleur et orienta son regard un peu hagard sur elle, avant de regarder de nouveau devant lui, pour éviter de trébucher bêtement…

Dîtes surtout que la perspective que je vous tombe dessus d’une hauteur de 6 mètres ne doit pas être des plus alléchantes pour la fin d’après-midi ^^ Mais si ça peut vous rassurer, je peux vous laisser grimper la première…

La douleur faisait perdre au mutant son sens de l’observation, et Friedrich craint un instant que Jean soit vêtue d’une jupe, et qu’elle se vexe de la suggestion qu’il lui avait faite. Fermant les yeux pour stopper leur agression par les rayons du soleil, le mutant laissa un murmure lui échapper…

Ma mémoire me jouant des tours, j’espère un peu tardivement ne pas être passé pour un grossier personnage dans le cas où vous seriez vêtue d’une jupe… Si c’est le cas, je m’en excuse d’avance, demoiselle…

Mettant un pied devant l’autre en s’efforçant de ne pas s’avachir sur la jeune femme qui avait un bras passé autour de ses épaules pour berner les passants qui commençaient à les regarder bizarrement… La douleur était de plus en plus aigüe, et Friedrich s’interrogea un instant sur les chances qui étaient les siennes de moins souffrir en adoptant sa forme de loup. Ne souhaitant toutefois pas indisposer Jean qui était peutètre une humaine, le mutant ne réfléchit pas davantage à cette possibilité, mais grava dans un coin de sa tête qu’il devrait y penser à l’occasion…

Jean rassura ensuite le mutant en expliquant que sa voiture était à l’ombre et que cela lui ferait plus que probablement du bien : un début de rire bientôt suivi d’une toux peu rassurante furent fournies en guise d’unique réponse, et Friedrich lutta pendant plusieurs secondes pour reprendre son souffle, sous le regard courroucé des passants qui à présent s’écartaient sur le chemin… Un homme d’affaire fit exception à la règle et manqua de leur foncer dedans, mais s’écarta par bonheur au dernier moment, évitant ainsi à Friedrich de chuter en entraînant Jean avec lui…

Ses yeux se fermèrent de nouveau pendant ce qui lui parut être une éternité, mais ne parvint pas à les rouvrir lorsque la voix de Jean s’éleva de nouveau. Elle lui fit remarquer à juste titre qu’ils s’étaient mutuellement aidés mais qu’elle ne connaissait pas son nom, ce qu’elle lui communiqua ensuite en révélant qu’elle s’appelait Jean…

Friedrich… Jean c’est joli, et il ne me semble pas avoir déjà croisé une autre femme portant ce nom… ^^

Lui-même n’avait jamais croisé d’homonyme, même en Allemagne…
Peinant de plus en plus à avancer en raison de la quantité de sang perdue, Friedrich s’affaissait un peu plus à chaque pas, et il fut soulagé lorsqu’il sentit la différence de température dans l’atmosphère : ils avaient sûrement dû pénétrer dans le parking, parce que l’odeur de transpiration de quelques minutes plus tôt avait disparue pour laisser place à celle des gaz d’échappement…

Jean questionna le mutant sur son adresse, et la réponse ne tarda pas à venir, comme si le mutant savait qu’il ne resterait pas conscient longtemps…

119 Evergreen Terasse… dans West village…

Le mutant s’immobilisa finalement contre une voiture couleur sable, ne souhaitant pas écraser Jean en tombant… Changer de forme aurait été tellement plus pratique pour arriver plus vite à sa voiture…

L’homme lui proposa, si la perspective de grimper à la tuyauterie se présentait, de la laisser passer devant lui. Puis, posant ses yeux sur elle, il s’excusa en espérant ne pas l’avoir blessé pensant l’espace d’un instant qu’elle portait une jupe se qui, fit rire Jean.

-Ne vous en faites pas, je suis en pantalon. Mais se n’est pas pour autant que je grimperais à quoi que se soit et vous idem. Dit-elle sur un ton à la foi chaleureux mais ferme.
-Merci, Friedrich non plus se n’est pas très courant. Répondit t-elle lorsqu’il se présenta à son tour.

Peu de temps après cela, il lui fit part de son adresse. Un soulagement pour elle-même, peut-être minime car rouler sans savoir où aller dans une ville telle que New York en plus des policiers qui rode partout…

Aïe. Friedrich venait de prendre appuie contre une voiture.
Jean pensa soudain à l’aider mais avec ses pouvoirs. Peut-être était-il humain mais elle en doutait sérieusement ! Quoi qu’il en soit il aurait du mal à la fuir s’il prenait peur. Aussi décida t-elle de voir sa réaction en se servant directement de ses pouvoirs au lieu de les expliquer.

Avec un minimum de concentration elle fixa Friedrich et plus précisément ses iris en fronçant d’un air plus que sérieux, des sourcils. Elle figea dans son esprit un paysage avec moins de soleil et des courants d’air histoire que la chaleur sorte un peu de son esprit puis, le lui fit parvenir.

-Sa ira un peu mieux avec sa? demanda t-elle une fois le « paysage » envoyé et, observant sa réaction face à son acte.

Quelques secondes après cela, elle tourna la tête et chercha du regard sa voiture parmi toutes celle garé. La voiture était à environ 250 mètres à tout casser. Pas loin pour Jean mais pour Friedrich, c’était sûrement inimaginable à parcourir. Elle hésita à le laisser une ou deux minutes pour aller la chercher ou l’emmener via sa télékinésie.
La deuxième option était légèrement risqué par rapport à sa contrôlabilité et sa stabilité mais si c’était la meilleure, elle cesserais de réfléchir au conséquence et elle s’y collerais immédiatement!

-La voiture est encore à plusieurs mètres vous vous sentez partant pour les parcourir? Demanda-t-elle en le regardant une nouvelle fois fixement.

[hj: dis moi si tu veux voler ou bien marcher ]

(on va commencer par marcher... après, on verra )

Suite aux excuses anticipées de Friedrich, Jean laissa échapper un petit rire qui tinta agréablement aux oreilles du lycanthrope, avant de lui rappeler qu’elle était en pantalon…

Me voilà soulagé… ^^

Jean insista une nouvelle fois sur le fait qu’elle ne grimperait à aucune gouttière, ni même à quoi que ce soit, et qu’il en serait de même pour Friedrich…

Bien, demoiselle…

Inutile d’insister, parce que dans l’état où il se trouvait, Friedrich rencontrerait sans doute des difficultés à monter un simple escalier alors bon… La jeune femme fit remarquer que Friedrich n’était pas un nom très courant, et le mutant lui adressa un sourire empli de douleur…

En centre-Europe, ce n’est pas si rare que ça… Peutètre qu’il y a une région du monde où les Jean sont aussi répandues que les Tiphany et Amber des Etats-Unis ^^

La fièvre et la perte de sang aidant, le mutant commençait à raconter tout et n’importe quoi… Jean aurait presque pu l’interroger sur sa vie entière, parce qu’à ce moment précis Friedrich était tellement mal en point qu’il ne se rendait même plus compte de ce qu’il disait…

Le mutant indiqua son adresse, et s’affala un peu plus sur la jeune femme lorsque l’une de ses jambes fléchit sans prévenir alors qu’il prenait appui dessus. Se redressant avec douleur pour ne pas entraîner la jeune femme au sol tant il devait être plus lourd et plus fort qu’elle, Friedrich se mordit l’intérieur des joues pour ne pas hurler sa douleur et ainsi révéler à tous les gens alentours qu’il y avait bel et bien quelque chose de pas normal dans leur « couple »…

Une fois à l’abris dans le parking, Friedrich s’appuya de tout son poids contre une voiture de bonne taille, attendant que Jean ouvre une porte, le coffre, ou ce qu’elle voulait dès l’instant que le mutant ne soit pas forcé de rester debout encore longtemps… Le mutant eût néanmoins la désagréable surprise de constater qu’ils n’étaient pas encore arrivés à la bonne voiture, et ses jambes flageolèrent une nouvelle fois mais de manière plus forte, manquant de faire s’effondrer le blessé…

C’est à peu près au moment où il parvint à se redresser en bousillant le rétroviseur sur lequel il venait de prendre appui que Jean plongea son regard dans le sien d’une façon étrangement familière… Friedrich resta immobile et se concentra sur le regard de la jeune femme rousse de manière à maintenir son attention sur quelque chose, et ainsi éviter de tomber dans les pommes…

Quelque chose d’étonnant se produisit, et l’image de Jean finit par disparaître pour laisser placer à un paysage et à un contexte moins étouffant… Bien sûr, il sentait toujours la présence de la jeune femme auprès de lui mais c’était comme si elle l’avait expédié dans un autre monde…

Mutante, hein ? ^^

Une telle réaction laissait clairement entrevoir que lui-même était familier des mutants, et plus précisément des télépathes. Le moins que l’on pouvait dire était que Friedrich appréciait le changement de décors, et il se redressa légèrement en s’agrippant au toit de la voiture…

C’est parfait, Jean… vous êtes toujours aux petits soins de vos patients comme ça ? ^^ C’est plutôt agréable… je peux même sentir la caresse du vent !

Un vrai gosse qui venait de découvrir un nouveau jouet ^^ Friedrich avait l’air un peu requinqué par rapport aux minutes précédentes, et la réponse fournie à la question de Jean fut quelque peu loufoque…

Bien obligé : vous vous sentez capable de me porter, demoiselle ? ^^

Cela n’avait pas été demandé méchamment, mais il était clair que lorsqu’on comparait le gabarit de Jean à celui de Friedrich, il n’y avait pas photo pour ce qui était de savoir qui pouvait ou ne pouvait pas soulever l’autre…

Par contre… plusieurs mètres… c’est « plusieurs mètres » façon un kilomètre ou 5 mètres ?

Friedrich sous le coup de la douleur expliqua à Jean que son nom dans certain pays ou ville pouvait être courant mais qui sait ?

Quelques minutes plus tard, une fois dans le parking, l’homme afficha un air un peu déçu en s’apercevant que la voiture contre laquelle il s’était appuyé n’était pas celle de Jean. En même temps, la jeune femme en fut ravie car le rétroviseur de cette voiture venait d’être littéralement bousillé ! Et elle aurait dû s’expliquer avec Scott sur le pourquoi du comment car lorsqu’une voiture avait un pète de travers on pouvait l’entendre et, n’allez pas croire que Jean passait au travers des mailles du filet^^!

Enfin, Jeannie envoya par télépathie un paysage incluant de l’air frais. L’homme en eu apparemment bonne réception et sa réaction ne fut pas longue à apparaître.
Jean fut même surprit de son attitude, il n’y avait ni peur, ni reproche d’avoir pénétrer son esprit, ni un pas de recul pour prendre le temps de la réflexion fasse à son geste…non rien de tout cela mais juste une question/affirmation.

Le regardant, elle se décontracta un peu et lui répondit :
-Effectivement, je suis une mutante. Je n’étais pas sûr que vous en étiez un donc j’ai un peu hésité.

Citation :

C’est parfait, Jean… vous êtes toujours aux petits soins de vos patients comme ça ? ^^ C’est plutôt agréable… je peux même sentir la caresse du vent !

-Disons que mes actions dépendent de la blessure et du patient. Répondit-elle une petite pointe de fierté apparente dans son regard.

Cela n’était plus tellement courant qu’on la félicite sur son travail avec son passée… pas si loin que cela^^
Après lui avoir demandé si il était encore capable de marcher jusqu’à la bonne voiture, il lui répondit qu’il fallait bien car en vue de sa carrure et celle de Jean…la différence était tout de même flagrante.
Jean pensa tout de même à l’aider sans trop lui expliquer pour le moment car de toute façon, il sentirait la différence. Malgré cela, il sembla montrer une petite amélioration au niveau de son moral du moins.

Friedrich redressé, Jean usa de sa télékinésie pour l’aider à se tenir un minimum sur ses jambes et faire en sorte en même temps que son pouvoir n’est aucun effet de gène.

-La voiture est à environ 200 mètres je vais vous aider à y arriver.

Jean avait hésité à lui dire la distance qu’il restait à parcourir mais en même temps lui mentir n’était pas une solution. Elle ne remit pas son bras pour le soutenir mais se plaça à ses côtés de manière à user avec plus de praticité de son pouvoir. Parcourant les quelques mètres qui les séparaient, tant bien que mal, elle ne prit pas la peine de sortir les clefs de son sac mais ouvrit par télékinésie la portière arrière ainsi que le coffre.

-Je prends la trousse de secours. Lui précisa t-elle. Allongez-vous à l’arrière vous aurez plus de place.
Le coffre de la voiture bleu ouvert, Jean se dépêcha de prendre la trousse de couleur rouge et, prépara un anesthésiant.

*Avez vous une alergie quelconque à préciser?* Lui demanda t-elle par télépathie.

Le paysage dans lequel Friedrich avait l’impression de se trouver l’apaisait à un point indescriptible, mais quelques tremblements agitaient de temps à autre son corps à cause de la fièvre qui était en train de monter suite à sa trop grande perte de sang… Affalé contre une voiture qu’il pensait être celle Jean, Friedrich fut soulagé lorsque la jeune femme démentit et lui expliqua que sa voiture était garée plus loin… le rétroviseur gisant aux pieds du mutant permit de visualiser assez bien pourquoi le lycanthrope fut soulagé de savoir que cette voiture qu’il venait de littéralement bousiller n’était pas celle de Jean. On aurait en effet difficilement pu imaginer pire manière de la remercier de son aide que de lui abimer sa voiture ^^

La sensation de l’air frais qui effleurait sa peau était sans doute la plus douce des sensations qu’il lui ait été donné d’expérimenter à ce moment précis, et un sourire un peu moins douloureux étira ses lèvres. Jean confirma qu’elle était une mutante, et précisa qu’elle n’avait rien pu dire avant parce qu’elle ignorait si Friedrich était un humain de base…

J’en suis, demoiselle… aucun doute là-dessus…

Sa voix demeurait traînante, et le sang continuait de s’épancher de sa blessure trop profonde. Jean finit par expliquer non sans une pointe de fierté qu’elle agissait en fonction du type de blessure et du patient…

Il faudrait plus de médecins dans votre genre… et c’est un compliment ^^

Jean l’aida finalement à se remettre en mouvement, et Friedrich eût soudain l’impression que la jeune femme parvenait à le soutenir comme si elle possédait le même gabarit que lui. Son regard interrogateur mais hagard se tourna vers la mutante…

C’est que vous avez l’air bien plus solide que ce que je pensais ^^

Cela n’avait pas été dit méchamment, mais comment pouvait-il se douter que la jeune femme usait de télékinésie pour l’aider à se déplacer ? Jean évoqua ensuite les 200 mètres les séparant de sa voiture, et Friedrich fut étonné que ses jambes ne se dérobent pas de suite sous lui… Friedrich posa un pied devant l’autre sans broncher et tâcha de se persuader mentalement qu’il n’y en aurait plus pour longtemps avant qu’il puisse enfin s’allonger…

S’abstenant de trop parler pour économiser ses forces, le mutant se concentra sur sa marche, et ils finirent par atteindre la voiture (la bonne, cette fois-ci ^^) quelques minutes plus tard. Les portes de la voiture semblèrent s’ouvrir par l’opération du saint-esprit, et Friedrich ne se fit pas longtemps prier pour se laisser tomber assez lestement sur la banquette arrière, pendant que Jean prenait sa trousse de médecin dans le coffre…

Une voix résonna finalement dans la tête du lycanthrope, et un sourire étira ses lèvres…

Mis à part l’atropine, non… mais ça m’étonnerait que vous me proposiez des gouttes pour les yeux ^^

Il ne savait pas exactement s’il devait parler ou penser ses réponses… mais Jean entendrait sûrement…

Friedrich confirma qu’il était bel et bien un mutant un peu rassurant pour Jean malgré qu’elle s’en douter un peu.
L’homme lui fit un compliment par rapport à son métier et ce n’était pas le seul depuis la terrasse ou ils étaient installé, Jean sourit malgré tout.

Citation :

C’est que vous avez l’air bien plus solide que ce que je pensais ^^

-Dison que… j’ai un bon mental. Répondit-elle en choisissant les bons mots.

Le temps d’arriver à la voiture, Jean regardait du coin de l’œil l’homme avec respect. Non pas parce que c’était un mutant ou qu’il lui faisait quelques compliments mais plutôt parce qu’il se retenait de ne pas flancher pourtant, il aurait pût ne pas vouloir se relever après s’être adossé à la voiture mais non, il s’est redresser et à continuer d’avancer même si Jean l’aidait un peu^^
Il s’installa à l’arrière de la voiture comme lui avait dit Jean car allonger, le sang afflux un peu moins vers la blessure se qui est "petit" mais reste une bonne chose quand même.
Pendant qu’elle préparait l’anesthésiant, Jean lui avait posé une question par télépathie et celui-ci lui répondit à voix haute ce qui, n’est pas très étonnant en soi. Enfin bon, le principal étant sa réponse qui était qu’il n’avait pas d’allergie particulière à se qu’elle allait lui injecter.

Après avoir rempli la seringue, Jean chercha quelques chose pour comprimée la plaie.

*Une couverture, des chiffons C’EST PAS VRAIII… oui ça sa fera l’affaire*

Après avoir retourné pratiquement la moitié de son coffre (sauf ses courses bien sûr), Jean avait trouvé un maillot de Scott de couleur bleu, qui avait dû être oublié. Une malchance pour Scott mais une chance pour Jean où plutôt pour Friedrich !

Se dépêchant du mieux qu’elle pût en tentant de ne pas faire d’erreur, elle revint vers lui seringue dans la main droite et maillot dans la main gauche.

-Sa va piquer un peu. Le prévient t-elle.

Soulevant son tee-shirt, elle regarda la plaie vraiment pas belle. Elle lui prit la peau du et la lui pinça légèrement. 2 cm au dessus de la plaie, Jean lui injecta le contenue et fit ressortir l’aiguille au plus vite. Se redressant, elle jeta la seringue vide sur le par terre de la voiture. Mettant en boule le maillot, elle le posa sur l’abdomen de Friedrich en appuyant de manière à bloquer le plus possible de sang.

-Il faut que vous appuyez là…elle lui prit ma main et lui posa sur le tee-shirt en appuyant dessus… gardez cette même pression autant de temps que vous le pouvez où du moins le temps qu’on arrive chez vous. Attention vos jambes. Le prévient t-elle en fermant la portière.

Observant le sang s’imbiber sur le siège, Jean n’y prêta pas attention mais…si Scott sans apercevait, il lui demanderait sûrement quelques explications.
En fin de compte, elle lui parlerait peut-être si il était de bonne humeur parce que dans le cas contraire…

Après avoir fait le tour de la voiture, fermer le coffre au passage, elle s’installa au volant, bougea légèrement le rétro intérieur de manière à apercevoir Friedrich le plus possible, boucla sa ceinture et démarra.
Continuant d’envoyer le paysage venté par télépathie, elle se rappela alors de l’adresse :

*Alors 119 Evergreen Terrasse, West village*

Sortant du parking, Jean jeta un coup d’œil au rétro et, pour ne pas que Friedrich ferme ne serait-ce qu’une seconde les yeux, elle décida de taper la conversation.

- Alors, vous êtes un mutant. Quel est votre pouvoir ?

[HJ: à toi de voir si tu veux poster là ou devant chez Friedrich^^]

et voilà la suite ^^

=> https://xmen.forumpro.fr/west-village-f80/toujours-se-mefier-des-touristes-allemands-pv-t2301.htm#52810