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 Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha

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Max Pierson

Max Pierson
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MessageSujet: Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha   Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha EmptySam 7 Avr - 14:36

Dans quel pétrin elle s’était encore fourrée…

Max venait de raccrocher son téléphone, la conversation téléphonique avait été rapide. Un endroit, quelque chose à ramener et un besoin impératif de s’y rendre dans la seconde. Le délai était impossible à tenir. Tant pis. Se relevant de sa chaise, il attrapa sa veste en cuir posé sur le dossier et quitta le commissariat rapidement pour prendre sa voiture et se rendre sur le lieu de rendez-vous, tout en se demandant dans quel pétrin elle s’était encore fourrée…

Kaleesha Mayers était une experte en matière d’attirer les emmerdes à 10 kilomètres à la ronde. Et encore, il était gentil. Il ne savait pas d’où lui venait ce don où même si c’était une forme de mutation chez elle. Lui était maladroit mais elle s’était la poisse personnifier. La loi de Murphy avait été inventé pour elle, ça ne faisait pas le moindre doute. Si un truc devait se passer de travers, c’était forcément sur elle que ça tombait. C’était un aimant un emmerde mais, franchement, qu’est-ce qu’il pouvait l’apprécier.

Kaleesha était, en quelque sorte, son double féminin. Il n’aurait su l’expliquer plus clairement mais il aimait énormément cette petite tête blonde qui ne reculait devant rien et qui avait, malheureusement, trop tendance à foncée la tête baissé. Il ne savait d’elle que ce qu’elle avait bien voulu lui dire et, sans remettre sa parole en doute, il l’a croyait. De toute façon il faisait la même chose qu’elle sans même en avoir conscience. C’était presque marrant de voir que ces deux-là venait du même milieu et que, tous les deux, le cachait mutuellement aux yeux du monde entier. Et comme il n’avait aucune conscience de ce fait, il l’appréciait pour plein d’autre chose. Sa témérité entrait en première ligne, sans parler du fait qu’elle n’était jamais de mauvaise humeur. Et, que ce soit une bonne chose ou non, il était clair qu’il était impossible de s’ennuyer quand on était en compagnie d’elle. Il passerait volontiers sur l’aspect physique de Kaleesha, se refusant de la voir de cette manière. Mais, y a un moment où il fallait bien être honnête, il était loin d’être totalement indifférent. Cela n’avait pas de grande importance, si il devait se passer quelque chose, ça mènerait tellement à rien que ce n’était pas la peine d’y songer ne serait-ce qu’une fois.

Max se concentra sur la route, oubliant de penser sciemment à ce que pouvait être Kaleesha. Elle était une bonne amie, une bonne indic’ et une très bonne collègue quand il s’agissait d’action pour le Réseau d‘aide aux mutants. Les choses devaient s’arrêter là, et puis, il n’était même plus capable de faire confiance à une femme pour songer d’une autre manière. Il s’arrêta quelques instants à une épicerie qui daigna être encore couverte à une heure aussi tardive pour acheter ce qu’elle lui avait demandé pour reprendre la route en direction des entrepôts. Le lieu qui, par excellence, ne lui disait rien qui vaille. Elle avait beau être téméraire, des fois, elle prenait beaucoup trop de risque pour rien. Heureusement, le traffic était dégager et il arriva bientôt sur le lieux de rendez-vous.

Kaleesha était là, en l’attendant adossé à sa voiture. Coupant le moteur, il attrapa le paquet acheter à l’épicerie et sorti de sa voiture qui avait connue bien des misères. Elle ne ressemblait plus à rien mais c’était presque sentimental. Tant qu’elle roulait il n’avait aucune raison de s’en débarrasser. Avançant vers elle, son sachet en main, il écarta les bras l’air de ne plus pouvoir la suivre, à moins qu’il ait l’air blasé. Ce qui se contrastait avec le sourire qu’il avait sur les lèvres.

J’ai ce que tu m’as demandé mais, j’ai encore du mal à voir le plan diabolique qui t’as amener à avoir besoin de ça. Et, surtout, dans quoi tu t’es embarquée ?

Il était maintenant près d’elle, tendant le paquet tout en le gardant à une distance raisonnable histoire de pouvoir l’empêcher de le prendre tant qu’il n’aurait pas de réponse. Ce qu’il avait devait avoir une certaine importance pour qu’elle lui demande de lui apporter à une heure pareille, dans un lieu comme celui-ci. Mais, il était décidé. Il ne lâcherait rien tant qu’il ne saura pas à quel point elle s’est mise dans le pétrin.

Où non, laisse deviner. Tu veux attirer des enfants diaboliques ? A moins que tu es encore des problèmes avec une poubelle tueuse ? Non, en fait, j’en sais rien. Il t’arrive tellement de choses improbables que j’ai pas l’imagination nécessaire pour deviner.

Même en y mettant toute la bonne volonté du monde il ne pouvait chercher à comprendre quoique ce soit. L’impossible avait cette tendance à devenir possible avec elle, et les histoires qui lui arrivaient ne pouvaient être deviné. Sauf peut-être par le cerveau d’un enfant de 7 à l’imagination débordante. Il faudrait peut-être qu’il demande à son fils de lui faire quelques théories pour la prochaine fois où il essayerait de deviner ce qui peut bien lui arriver. Il secoua le sachet pour la narguer un peu et lui faire dire ce qu’il voulait entendre. Quitte à s’embarquer dans une histoire abracadabrante autant savoir de quoi il retourne réellement.
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Kaleesha Mayers

Kaleesha Mayers
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MessageSujet: Re: Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha   Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha EmptyLun 16 Avr - 8:33

    Trois heure du matin, c’était la loose totale. Elle avait réfléchie à un tas de solution avant de se décider à appeler quelqu’un. Et encore, là aussi elle avait réfléchie un bon moment avant de se décider d’appeler Max. c’était le seul qui, potentiellement, ne dormirait peut-être pas à cette heure-ci étant donné qu’il travaillait de nuit cette semaine. Le téléphone en main elle chercha le nom de max dans sa liste de contact et se rétracta. Tout de même, il était tard. Elle recommença la même opération avant de l’annulé à nouveau. Tournant en rond devant sa voiture elle se trouvait stupide, soit elle l’appelait parce qu’elle avait besoin d’aide. Soit elle ne l’appelait pas et elle se débrouillait toute seule. Ce n’était pas si compliqué que ça tout de même ! Elle finit par appeler, et la conversation fut bien plus brève qu’elle ne l’aurait imaginé. Il arrivait. Elle souriait.

    Kaleesha pouvait l’appeler n’importe quand et il rappliquait toujours, sauf quand il ne pouvait vraiment pas se libérer et ces seuls fois-là arrivait quand il était avec son fils. Mettre son boulot en plan quelques instants ne le dérangeait pas, mettre son fils de côté, c’était une autre histoire. Ca le rendait encore plus charmant. Elle ne savait pas vraiment comment elle avait mérité un ami comme lui, qu’elle pouvait appeler n’importe quoi. Mais c’était agréable. La notion d’ami était pourtant toute relative avec Kaleesha qui, bien sûr, refusait de parler de qui elle était vraiment et d’où elle venait. Un secret qu’elle avait mis tellement de temps à mettre en place qu’elle ne voulait pas le voir s’écrouler juste parce qu’elle avait pris la décision de faire confiance à quelqu’un. Les amitiés pouvaient être tellement volages qu’elle ne prendrait pas ce risque.

    Lui mentir n’était pourtant pas signe qu’elle ne l’aimait pas. Au contraire, il faisait partit des personnes les plus stables qu’elle avait dans son entourage personnel. Et plus d’une fois elle aurait aimé lui parler, pendant leurs longues discussions mais elle se ravisa toujours. De toute façon le sujet de leur passé commun n’était que très peu aborder et restait le plus vague possible. Elle ne cherchait pas à en savoir plus pour ne pas se sentir obligée d’en dire plus et, peut-être que pour lui c’était la même chose. Les raisons importaient peu, l’essentiel c’est que ça fonctionnait très bien de cette manière. Ne croyant pas en l’amour, si on lui donnait le choix de son futur mari – ce qui était impossible – elle aurait plus prit quelqu’un comme Max… Ou peut-être John… Ce qui était débile dans les deux cas étant donné que leurs compte en banque n’étaient respectifs n’étaient pas assez fournis ni à l’un, ni à l’autre.

    Oubliant cette idée un peu folle, elle s’adossa au capot de sa voiture et tapota doucement du pied en regardant sa montre. Combien de temps allait-il mettre pour venir ? En vrai elle s’en foutait un peu mais elle n’avait pas grand-chose à faire de mieux dans cet endroit. Peut-être qu’être une jeune femme –blonde, en plus – seule au milieu des entrepôts n’était pas la meilleure idée de sa vie mais ce n’est pas comme si elle l’avait fait volontairement. Les choses lui tombaient dessus, et elle faisait avec. Voilà tout. Et puis, de toute façon, elle avait sa bombe à poivre dans sa poche, le moindre type louche qui s’approche et elle lui aspergeait le visage sans le moindre remord.

    Dépiter de voir qu’une minute pouvait être très longue quand on avait rien à faire, elle oublia cette idée de faire le décompte du temps que Max mettrait pour venir ici. En échange, elle chanta intérieurement toutes les chansons qui lui passaient par la tête, un mot lui donnant des idées d’autres chansons, un télépathe se serait bien marrer en l’entendant chanter de cette manière. Surtout que ce n’était pas elle qui chantait le plus juste. Mais, rapidement, des bruits de moteur se firent entende. Max avait une antiquité – pas dans le bon sens du terme – alors ce bruit de moteur, il n’y avait pas besoin d’être mécano pour le reconnaitre facilement. Souriante, elle resta adossée à sa voiture pendant qu’il sortait de sa voiture.

    Il était à peine sorti de la voiture qu’elle remarqua qu’il avait ce qu’elle lui avait demandé. Ok, là, elle l’aimait encore plus. C’était super. Sensation qui retomba bien vite quand il se mit à la narguer avec le sachets laissant entendre qu’il ne lui donnerait rien du moment qu’elle ne lui apporterait pas de réponse. Elle ouvrit des grands yeux, se voulant menaçante. Sur une échelle de 1 à 10 de la menace, elle atteignait difficilement le 0,5, pour l’effort fournit. Technique ne marchant pas elle ouvrit la bouche pour lui donner une explication mais voilà qu’il se lançait dans des théories en lui rappelant cette histoire de poubelle.

    D’une c’est quand même pas de ma faute si je tombe sur la seule poubelle tueuse de la ville. De deux, si t’as pas idée de ce qui m’arrive, arrête de chercher des trucs qui, de toute façon, sont faux. De trois si tu continues à agiter ce truc devant moi sans me le donner, je vais finir par mordre.

    Sans plus de sommation, elle tendit rapidement le bras pour atteindre le paquet. Merde. Il avait plus de réflexe qu’elle. Bin bin technique numéro deux. Là, au milieu de nulle part, elle lui sauta sur le dos pour atteindre le paquet par tous les moyens. Quelques éclats de rires plus tard, et les cheveux en vrac, elle toucha à nouveau le sol avec son paquet à la main, toute victorieuse, en sachant que, dans le fond, il l’avait laissé réussir. Mais ce n’était pas la peine de le dire de manière explicite. Maintenant qu’elle avait son sachet, elle pouvait parfaitement lui donner la raison pour laquelle elle lui avait demandé de ramener un paquet de M&M’s à 3h du matin en plein milieu des entrepôts.

    Non mais en fait, j’ai pas de plan diabolique. Je t’explique. Elle ouvrit le sachet de M&M’s. J’ai des envies de femme enceinte, sans le côté super méga relou d’être enceinte. Elle attrapa un bonbon. Bref, j’avais juste envie de M&M’s. Et y a que toi de dispo à cette heure-ci !
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Max Pierson

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MessageSujet: Re: Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha   Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha EmptyMer 18 Avr - 12:47

Elle n’avait pas tout à fait tort sur le fait que ça ne servait à rien d’établir des théories si Max n’avait aucune idée de ce qui avait pu se passer. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher c’était plus fort que lui, il lui arrivait tellement de truc que ça devenait un défi d’essayer de comprendre. Pour le trip il fit semblant d’être effrayer à l’idée qu’elle puisse se mettre à le mordre. Sérieusement fallait voir la taille et le gabarit qu’elle avait, comment pouvait-on avoir peur d’elle. Bien que, par expérience, et surtout avec elle, il savait que ce n’était pas bon de se fier à ce genre de chose. Et comme si elle besoin de prouver qu’elle pouvait avoir ce qu’elle voulait elle essaya de prendre le sachet, une action qu’il contra assez facilement mais voilà que, déjà, elle sautait sur lui pour attraper le sachet.

Se chamailler pour récupérer quelque chose dans les mains de l’autre était un jeu courant. Surtout quand on est enfant. Mais passé un certain âge, Max savait très bien que c’était le genre de chose qui pouvait facilement dégénéré. Surtout avec une fille comme Kaleesha, difficile de faire comme si de rien n’était. Il résista un peu pour le plaisir mais finit par lui laisser le paquet de bonbons entre les mains tout en essayant de recadrer ses pensées dans le bon ordre. Ce qui fut bien plus facile quand elle ouvrit la bouche pour lui expliquer les raisons qui l’avaient poussé à lui demander ce paquet à une heure aussi tardive.

Des envies de femmes enceintes, sans être enceinte ? Tu te fou de moi, là ? Parce que je viens juste de quitter mon post pour trouver une putain d’épicerie ouverte dans New York qui vendait tes foutus m&m’s et tout ça parce que tu avais juste une envie ?

Il était partagé entre cette envie de rire parce que c’était ridicule et que, dans le fond, c’était elle dans toute sa splendeur, et l’envie de la clouée à sa voiture en lui faisant avaler la totalité du sachet. Il venait quand même de s’inquiéter, de quitter son poste juste pour une envie à la noix ! Il savait qu’elle avait un grain mais quand même, elle n’aura pas été jusqu’à le faire venir ici, en pleine nuit, juste pour des bonbons. Elle ne lui avait encore jamais fait ce coup et ne la pensait pas comme ça, même si il fallait s’attendre à tout avec elle.

Sérieusement, dis-moi que tu m’as fait venir pour quelque chose de plus important. Parce que, tu sais, là avec tes conneries la prochaine fois que tu vas m’appeler je vais sûrement préférer rester où je suis.

Ce qui, bien sûr, était faux dans la mesure où elle pouvait appeler n’importe quand, pour n’importe quoi, il était capable de rappliquer sur le champ. Toujours prêt à tout pour les personnes qu’il apprécie. Les seuls moments où il aurait du mal à se libérer c’est si il est en présence de son fils qu’il ne voudra pas embarquer dans unes des histoires à Kaleesha et qu’il ne trouve personne pour surveiller le petit pendant son absence. Ses amis avaient beau être très importants, son fil l’était encore plus.

Il avait même songé à faire rencontrer Willem et Kaleesha. Ca faisait assez de temps qu’il trainait avec elle pour bien vouloir la présenter à son fils. C’était le genre de chose qu’il faisait difficilement surtout quand il s’agissait de la gente féminine. Dans le fond il ne devait pas avoir envie que son fils pense qu’il a quelqu’un dans sa vie, qu’il a oublié sa mère ou des trucs de ce genre. Combien même Max pouvait vivre quelques histoires, il ne les présentait jamais à son fils pour pas que celui-ci puisse voir ce genre de chose. Il y a un passif assez présent pour ne pas en rajouter un de plus. Ce n’était peut-être pas la meilleure façon de faire mais, il faisait de son mieux en tout cas. Enfin c’était compliqué. Mais il cotoyait Kaleesha depuis assez de temps et estimait son amitié avec elle assez stable pour passer le cap de la rencontre.

Du moins, il commençait à remettre ce choix en cause, bien que ce n’était que temporaire. Mais, là, il était un peu sur les nerfs de se dire qu’elle avait été capable de le faire venir juste pour des bonbons. Il espérait vraiment qu’il y ait une autre explication sinon… Bin sinon, il ne ferait rien vu que c’était elle mais il l’aurait quand même assez de travers. Encore elle lui aurait dit cache que ce n’était que pour ça, il n’aurait pas de raison de le prendre mal mais là il s’était inquiéter. C’était surtout ça le problème, s’inquiéter, et une fois une fois que la tension est retombé la colère peut très vite arrivée. Heureusement que ce n’était pas un nerveux dans l’âme.
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Kaleesha Mayers

Kaleesha Mayers
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MessageSujet: Re: Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha   Bonjour, je suis le livreur - Kaleesha EmptyVen 27 Avr - 19:01

    C’est marrant, Max ne semblait pas du tout amusé par la théorie des envies de femme enceinte, sans être enceinte. D’un air sérieux, tout en avalant un bonbon, Kaleesha hocha la tête de manière positive bien qu’intérieurement il était difficile pour elle de conserver son sérieux en voyant Max halluciner sur la raison que avait poussé Kaleesha à lui téléphoner et à lui demandé de venir. En fait elle trouvait ça bien comme réaction, ça prouvait au moins qu’il ne cédait pas tout sans rechigner. Parce que, sérieusement, le faire quitter son poste et lui demandé de venir à une heure aussi tardive juste pour des bonbons, c’était vraiment abusé. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de le faire marcher dans cette connerie parce que, dans le fond, il était mignon quand il s’énervait sans vraiment le faire pour de bon.

    Ça pouvait même être vexant de voir qu’il était capable de le croire. Est-ce qu’il ne la connaissait pas mieux que ça quand même ? En même temps, il était vrai qu’avec on ne savait jamais vraiment à quoi s’attendre alors elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Il insista en lui demandant si elle l’avait vraiment fait venir que pour ça et assura, par la suite, que si c’était bien le cas elle risquait de ne plus le voir débarquer par la suite. C’est à ce moment-là qu’elle manqua de s’étrangler avec un M&M’s tellement elle n’arriva pas à retenir son éclat de rire. Deux trois quinte de toux plus tard, entremêlée d’éclat de rire, elle arriva à retrouver un semblant de sérieux avant de répondre plus sérieusement.

    Panique pas. Oui, je t’ai fait venir pour autre chose. En fait, je comptais venir moi-même au commissariat mais j’viens de tomber en panne. Et la dépanneuse que j’ai appelée m’a dit qu’elle ne pourrait pas être là tout de suite. Bref, le temps qu’elle arrive, tu aurais fini ton service donc je me suis dit que te faire venir ici serait le moins gênant que de débarquer à pas d’heure chez toi.

    Là c’était la vérité. Elle avait vraiment prévue d’aller le retrouver au commissariat mais sa voiture l’avait lâchée. Sinon, elle serait à l’intérieur, le chauffage allumée plutôt que de l’avoir attendu dehors et elle aurait sûrement choisie un autre endroit que celui-là pour lui donner rendez-vous si c’est ce qu’elle avait prévu à la base. Enfin, le tout était maintenant de lui dire pourquoi elle voulait le voir. Après avoir enfouie sa main dans son sac, elle en sortit une boite de CD qu’elle tendit à Max.

    On m’a donné ça. C’était assez étrange en fait. Le type glauque par excellence, tout habillé en noir, qui connait déjà ton nom et ton prénom pour te filer une boite de CD puis se barrer presque aussitôt. Le truc, tu vois, c’est qu’il m’a filé ça pendant le truc au campus qui a dégénéré et je suis presque certaine de l’avoir vu sortir une plaque pour quitter les lieux sans qu’on lui pose de question. Par contre, je ne sais pas quoi comme plaque, et encore moins si c’est une vraie. Cela dit, j’suis pas sûre de ce que j’avance, j’étais pas dans les meilleures dispositions à ce moment-là.

    Elle passa sous silence le fait que quelques minutes avant elle avait eu un flingue pointé sur elle par un étudiant qui avait besoin de laisser comprendre que les mutants étaient une vraie plaie pour ce monde. Kaleesha n’avait pas forcément envie d’inquiéter Max et, de toute façon, cet épisode n’avait aucun intérêt dans l’histoire qu’elle lui donnait. Ce qu’il fallait retenir c’est qu’elle avait eu cette vidéo par un type qui était probablement à la botte d’un service important : Flic, FBI ou apparenté, elle n’en savait que dalle. Restait le plus important dans l’histoire.

    C’est une vidéo qui montre des mutants qui tuent des mères de familles et des fédéraux. Ce n’est pas la vidéo d’origine, il y a eu des coupages et les visages sont floutés. Bref, je te la laisse pour que tu puisses en tirer ce que tu veux mais, pour te prévenir, que la direction du journal est au courant et qu’ils vont la diffuser sous peu. Ça risque d’être un peu le bordel pour vous.

    Elle était désolée par ce que ce genre de vidéo n’était pas de celle qu’elle voulait voir diffuser. Ça allait à nouveau être la panique, les humains vont flipper encore plus des mutants. Elle ne savait d’où venait cette vidéo ni l’histoire de ces images. Elle ne savait que ce que la vidéo voulait bien montrer sans qu’il soit possible de reconnaitre aucun visage. Mais ça allait faire le buzz et la direction voulait passer cette vidéo avant qu’un autre journal puisse le faire. Et elle ne pouvait rien contre ça. Bref, elle avait trouvé plus juste de mettre Max au courant avant que ça sorte pour que la police puisse avoir un temps d’avance et prévoir les répercutions que cela pouvait avoir par la suite.

    Tu devrais rentrer et profiter du temps qu’il te reste pour la regarder. Ma dépanneuse ne va plus tarder.

    Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète de la laisser seule vu qu’elle n’en avait plus pour très longtemps à attendre et cette vidéo restait plus importante pour gérer ce qui viendrait à la suite de sa diffusion. Bref, elle finit par le saluer pour le forcer un peu à partir et attendit tranquillement sa dépanneuse qui, effectivement, ne tarda pas longtemps après le départ de Max. Sa voiture avait fini par partir avec le dépanneur, alors qu’un taxi arrivait pour la déposer chez elle, ou elle se posa tranquillement en songeant à tout ce qu’allait engendrer la vidéo qu’elle avait reçue.
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