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 Mauvais endroit au mauvais moment [libre]

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Phenemore Bradshaw

Phenemore Bradshaw
Mutant de niveau 2

Nombre de messages : 103
Date d'inscription : 15/03/2010
Localisation : Asile psychiatrique St. Christoph, Central Park
Clan : neutre
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : mimétisme empathique, rafales émotionnelles
Profession : peintre et illustrateur de bande-dessinées
Points de rp : 66

Mauvais endroit au mauvais moment [libre] Vide
MessageSujet: Mauvais endroit au mauvais moment [libre]   Mauvais endroit au mauvais moment [libre] EmptyVen 20 Juil - 13:09

Phenemore était sorti de St Christoph depuis à présent 3 mois, et avait pu se trouver un appartement dans ses moyens pour s'installer avec son amie Hella, Le jeune homme avait donc repris progressivement un semblant de vie et avait retrouvé les joies des hypermarchés bondés aux heures de pointe, la presque agressivité de sa conseillère clientèle lorsqu’il s’était présenté à sa banque pour contester le prélèvement des frais de tenue de compte alors qu’il n’y avait en principe rien à tenir puisqu’il était enfermé dans un asile sans carte bancaire ou chéquier… Ca, et d’autres choses. Le tout mis bout à bout avait contraint Phenemore à regagner au plus vite son appartement pour avaler son impressionnante quantité de médicaments, et la chaleur étouffante de l’été avait achevé de l’assommer…

De longues heures s’étaient écoulées avant que le jeune homme ne parvienne à émerger de son quasi-coma. Trempé de sueur à cause de la chaleur, Phenemore se débarrassa de ses vêtements pour se plonger sous une douche presque glacée et ainsi remettre ses idées au clair. Les médicaments avaient cette fâcheuse tendance à le laisser complètement mou pendant quelques heures avant d’être assimilés par son organisme et de produire leur plein effet tranquillisant… Le jeune homme quitta la douche, une serviette enroulée autour de ses reins, et se dirigea vers les cartons contenant ses vêtements qu’il n’avait pas encore eu le temps de vider. Trouver quelque chose de correct ne fut pas chose facile parce que le jeune homme fut contraint de fouiller trois cartons pour enfin mettre la main sur un tee-shirt et un jean susceptible de s’harmoniser entre eux…

Une fois vêtu, Phenemore s’installa près de la fenêtre et à même le sol avec son matériel de dessin pour pouvoir observer la circulation peu dense à ce moment de la journée, et son regard clair erra longuement sur le paysage qui s’offrait à lui alors qu’un fusain tournoyait presque inconsciemment entre son pouce et son index. Impossible. Le spectacle était trop morne pour lui inspirer quoi que ce soit… Phenemore se leva assez rapidement et attrapa une besace dans laquelle il fourra son étui métallique contenant ses craies grasses, quelques fusains qui lui tombèrent sous la main, un flacon d’encre noire – encrer ses créations, c’est toujours plus propre et plus soigné au niveau du rendu – et il quitta son appartement en ajoutant à cette panoplie le flacon de neuroleptiques qui ne le quittait jamais depuis sa sortie de St Christoph.

Phenemore évita soigneusement les rues piétonnes pour ne pas se retrouver à péter les plombs au milieu d’une marée humaine, et emprunta les petites ruelles jusqu’à arriver au cœur de SoHo. Les gens étaient installés aux terrasses des cafés pour profiter de la chaleur, et Phenemore changea vivement de trottoir pour ne pas entrer en contact avec eux et risquer de perdre la tête. Ils riaient et sirotaient des boissons en même temps, et le jeune homme songea qu’il lui faudrait probablement des tonnes de cachets avant de parvenir à ce résultat en termes de sociabilité…

Deux rues plus loin, Phenemore passait devant une librairie et contemplait la vitrine d’un air distrait. A l’honneur cette semaine, un numéro spécial de Batman avec une Catwoman escaladant un vieux mur de pierre à l’aide de ses griffes pour échapper à l’ombre du justicier… Est-ce qu’ils n’avaient pas fini par coucher ensemble ? Phenemore secoua la tête, comprenant qu’il avait également manqué pas mal de comics durant son internement, et se remit en route vers dieu-seul-savait-où.
C’est un tintement métallique qui attira son attention et le sortit de ses pensées. Phenemore regarda autour de lui – une ruelle déserte – et finit par baisser les yeux sur le sol pour repérer à environ un mètre devant lui une pièce de monnaie passablement rouillée. Un sourire étira ses lèvres, et il se baissa pour la ramasser en songeant que c’était certes maigre, mais que ça lui permettrait de s’acheter quelque chose s’il venait à en trouver environ 10 autres de la même valeur…

Phenemore leva les yeux vers le ciel bleu et remarqua un peu tardivement que le soleil brillait avec un certain entrain. Un sourire un peu barge étira ses lèvres, et il se mit soudain à courir comme un dératé en direction d’un bus sur le point de quitter la gare routière pour rejoindre une destination dont Phenemore ne s’inquiéta pas. Aurait-il du s’inquiéter ? Il n’avait ni argent, ni travail. Soit exactement le cas de figure qui lui permettait d’aller absolument où bon lui semblait. Le chauffeur du bus le refoula à l’entrée parce qu’il n’avait pas de quoi acheter un ticket, et Phenemore contempla piteusement la pièce de monnaie qu’il tenait encore au creux de sa main : ce n’était pas aujourd’hui qu’il verrait du pays, malheureusement... Le mutant enfouit ses mains dans les poches de son jean, un air boudeur sur ses traits enfantins, et commença à marcher sans réellement prêter attention à l’endroit où il désirait aller. Un bruit de klaxon le tira assez brutalement de ses pensées, et un van de hippies s’arrêta près de lui :

Meeeec ! T’es trop cool avec tes baskets dépareillées !

Phenemore baissa les yeux sur ses chaussures et constata qu’il portait une basket rouge et l’autre bleue. Un détail auquel il n’avait pas pris garde en enfilant ses vêtements. Si la situation avait largement de quoi mettre mal à l’aise, le jeune homme préféra esquissa un sourire amusé et griffonna quelques mots sur son carnet :

« J’étais pressé. »

Hurlement de rire de la part du hippie aux cheveux longs, et il appela l’un de ses amis resté avachi dans le fond du fourgon, que l’odeur de son joint précéda de quelques secondes :

Sérieuuuux, t’es vraiment cool. Mais t’es vraiment muet, ou… ? – Phenemore acquiesça, provoquant de nouveau l’hilarité de l’homme – Morteeeeel, mec !
Tu vas où comme ça ?

« Nulle part. »

Le second hippie regarda le carnet avec incrédulité, puis Phenemore. Puis le carnet de nouveau. Puis son ami :

Tu crois que c’est où, « nulle part » ?
J’sais pas, mec. En tout cas, c’est morteeeeeel !
Ouais ! – Il tira une autre bouffée sur son joint – Ouaiiiiis…

La conversation ne volerait pas très haut, et ça arrangeait bien Phenemore qui n’était pas réellement motivé à retranscrire ses paroles par écrit.

Eh, mec ! – Phenemore cessa de fixer les marguerites mauves sur la carrosserie vert pomme du fourgon – Pourquoi tu viendrais pas avec nous ? Si tu vas nulle part, on peut te déposer n’importe où, non ? – Phenemore acquiesça, l’air emballé par la proposition. – T’es vraiment pas bavard, hein…Allez grimpe, on cherche à se rapprocher de la côte sauvage pour camper. On te dépose « nulle part », mec ?

« Alkali Lake, c’est sur votre route… mecs ? »

Nouvel accès d’hilarité de la part du hippie, et Phenemore esquissa un sourire amusé.

Ouais, c’est complètement sur la route. Et si ça l’était pas, on ferait le détour juste pour toi. Allez monte, mec !

Phenemore ne se fit pas prier et grimpa dans la fourgonnette sans se soucier du fait que 1° les occupants du véhicules avaient tous l’air complètement défoncés, et 2° il côtoyait de trop près des personnes dans un état émotionnel qui ne garantirait rien de bon sur son propre état… Il ne fallut que quelques secondes pour qu’il soit contaminé par l’ambiance de défonce qui régnait à l’intérieur de l’habitacle, et Phenemore s’affala sur un pouf doré à côté d’un gros type barbu. On lui tendit un joint dont il ne sut pas trop quoi faire, et le jeune homme tendit quelques-uns de ses puissants cachets par pur esprit de partage… Une petite dizaine de kilomètres plus loin, Phenemore fut déposé à Alkali Lake et salua la bande de hippie. Dès que la porte du van fut refermée, l’euphorie de Phenemore retomba comme un soufflé manquant de cuisson, et son sourire s’évanouit pour laisser une expression de profonde lassitude se peindre sur son visage. Le jeune homme s’enfonça dans la forêt sur un chemin de terre, avalant quelques cachets au passage pour lutter contre ces sentiments négatifs qui l’envahissaient.

Et soudain, un bruit résonna au loin, le faisant sursauter. Sa boîte de cachets lui échappa des mains, et Phenemore fut contraint de se baisser pour les ramasser parce qu’il n’en avait pas emporté d’autres. Et hop, un autre cachet fut avalé. Les bruits se firent plus nombreux, et Phenemore finit par prendre peur lorsqu’il réalisa qu’il s’agissait de détonations… Dans quoi était-il tombé ? Une début de réponse lui parvint lorsqu’un bruit de galop assez désordonné résonna derrière lui, et Phenemore fut bien vite piétiné… par un cerf de bonne taille. Il ne l’avait pas vu venir, mais la bête semblait visiblement pressée de fuir… D’autres détonations résonnèrent de manière bien plus proche, et cette fois-ci Phenemore décida de fuir avant de se prendre du plomb dans l’aile. Le jeune homme détala comme le fou qu’il était en hurlant, prenant sans le savoir la direction du lac. Sa course rapide lui valut de trébucher à plusieurs reprises sur des racines et des branchages, et c’est à bout de souffle et complètement égratigné de partout qu’il s’engagea dans l’ascension d’une colline derrière laquelle il comptait bien se mettre à l’abris.

Ce dut sans compter l’à-pic qui se situait de l’autre côté de l’énorme monticule de terre, et Phenemore n’eût pas le temps de ralentir l’allure ou d’anticiper quoi que ce soit : les pieds ne trouvèrent bientôt plus le sol, et il dégringola de trois bons mètres de haut en boulant dans la pente de manière assez piteuse… Phenemore s’aplatit lamentablement sur le ventre, et l’ensemble de ses os semblèrent vibrer à l’intérieur de son corps, lui procurant une sensation vraiment très désagréable. Son nez saignait – c’était devenu une habitude – et sa chemise était déchirée en de multiples endroits, dévoilant quelques égratignures dues aux branches et buissons qu’il avait traversés dans sa folle course. Lorsqu’il cessa enfin de rouler, le jeune homme fut incapable du moindre geste et décida de ne pas bouger, au cas où une autre tuile se décide à lui tomber dessus...
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Tristan G. Allister

Tristan G. Allister
Mutant de niveau 2

Nombre de messages : 5092
Date d'inscription : 31/01/2007
Localisation : Principalement une chambre dans un hôtel de luxe qu'il paye pour le moment
Clan : Damnés
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Manipulation par les rêves, longévité accrue grâce à l'absorbsion de l'énergie vitale produite par les cauchemars
Profession : Ex-Ambassadeur des Nations-Unies : responsable de l’antenne de recherche en génie génétique et biotechnologique et des missions humanitaires...

Aujourd'hui Mathias a repris des études de droits, et est devenu Avocat international, longtemps il a dû emprunter une identité, le temps de mettre fin à cette déclaration de décès qui le suivait. Il est depuis l'un des associés du cabinet TNT & G reconnu comme le meilleur de New-York (et peut-être même des Etats-Unis)
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MessageSujet: Re: Mauvais endroit au mauvais moment [libre]   Mauvais endroit au mauvais moment [libre] EmptyDim 5 Aoû - 17:11

Retourner dans le monde réel, se plonger dans cette foule improbable qu'est New-York. Imaginer un seul instant que le temps ait pu s'arrêter, que l'on ait pu vous attendre, remarquer ne serait-ce que votre absence. Non c'était impossible, après tant de mois... La ville a oublié jusqu'à votre existence, mais vous au milieu de ce monde, droit et sur vos garde vous savez que plus personne ne vous attend. Cette sensation était celle que Tristan vivait chaque jour depuis son retour. Impression de masse, impression de perdition et d'absence. Alors – tandis que le jour se lève – Tristan fuit cette sensation. Fuir encore, habitude qui ne le quitte plus depuis près de 4 ans. Il n'a plus vraiment de « chez lui », il n'a qu'une impulsion, et une chambre d'hôtel comme refuge.

Petit à petit il se reconstruit un univers, bribes de passé, tentative d'avenir. Tout commence dans cet hôtel. Dans ce qui a été présenté comme une salle à manger, Tristan accumule photos reliées entre elles par des morceaux de ficelles, des morceaux de lui vaguement réels. Puis il a acheter... Acheter un moyen de se déplacer, monture des temps modernes son cœur a penché pour la vitesse et la liberté d'une moto de gros calibre. Puis il a trouvé une armurerie, acheté deux épées. Elles ne seront jamais celles qu'il avait pour l'heure cela suffisait amplement.
Dans le miroir de la salle de bain son visage a retrouvé des traits anciens et oubliés. La masse des boucles de sa chevelure, est assombrie par une barbe naissante. Il se reconnaît, mais au fond ignore qui il est. Des noms accumulés sur un bout de papier affirme qu'il est « Tristan Gawain Allister » – noms choisi en souvenir de ses compagnons d'arme. Dans son esprit une part de lui – pour le moment éteinte – s'appelait Mathias Scox... Mais qui est il vraiment ?. Cette question le hante, le bouleverse, l'empêche de dormir. Alors encore une fois, il fuit. Sans cesse, sans relâche, fuir les démons et l'obscurité pour avancer...

Ce matin là la fuite, le poids de ces sensations trop lourdes l'avaient poussé à quitter la ville. Sa moto avait pris la voie express, était passée non loin des Hamptons, non loin de chez lui... Là où peut-être Elle(s) vivait encore... Son corps avait eu ce mouvement, se pencher légèrement pour prendre la sortie. Mais une voiture avait empêcher son envie de se réaliser. Un puissant bruit de klaxon et le visage d'un homme lâchant des insultes avait poussé Tristan à continuer son chemin. Sa main se déporta un instant vers l'arrière où un énorme sac noir avait pris place, solidement attaché. Sa route continua ainsi sur de nombreux kilomètres. La route défilait sous ses yeux et le soleil brûlant ne semblait ni l'aveugler, ni empêcher sa progression, sa fuite... Il sembla un instant ne plus voir les véhicules entre lesquels il passait, ni même voir le compteur kilométrique s'affoler sous la vitesse qu'il prenait. Il cru rapidement voir un van peu ordinaire aux airs hippies. Il laissa échapper un léger sourire sur ses traits sombres et le doubla avant de s'engouffrer davantage sur la route. Un instant il ralenti légèrement et vit un nom « Alkali Lake » Son regard acier se porta sur son rétroviseur et de nouveau son corps se pencha. Cette fois sa route ne fut pas entravée et il sorti. Nouvelle accélération et finalement il traverse la forêt, passe prêt de quelques chemins et s'arrête au pied du lac. Il retire son casque, arrête la moto, passe une main entre ses boucles avant de regarder derrière lui. Il a chassé l'obscurité en y plongeant... Un instant il reste immobile, soupir, avant d'attraper le sac noir posé là.

De ce sac il sorti les deux épées achetées plutôt dans la semaine. Les pris en main, les fit tourner comme pour juger de leur poids, de leur qualité ou de quelque chose de bien plus profond... Elles n'étaient pas complètement à lui, mais cela suffirait. D'une geste – équivalent en force de chaque main – il plongea les épées dans le sol. Là il retira sa veste laissant apparaître un tee-shirt noir qui laissait entrevoir le V de son buste nouvellement formé par des mois de rééducation. Accompagné d'un jean tout aussi noir, sa silhouette se fondait presque au décor, ne ressortant que par la lumière du lac. Il pris le temps de retirer chaussures et chaussettes, qu'il plia soigneusement avant de poser le tout au pied de sa moto. Puis les épées furent sortie de terre. Il s'éloigna de quelques pas. Fixa le soleil brûlant et ce fut un étrange ballet qui commença. Son corps s'appropriait ces armes nouvelles autant que ses forces en reconstructions. Les gestes semblent sûrs, puissants et pourtant il lui arrivait de vaciller l'espace d'un instant, avant de recommencer. Toujours les mêmes gestes, les mêmes mouvements, seul sa respiration change. Se fait légèrement entendre.

Et puis soudain son corps se met en alerte, il se retourne, voit un cerf passer avec rapidité. Son instinct de combattant sait qu'il se passe quelque chose. Son esprit malmené par une traque invisible s'attend au pire. Déjà ses mains se referment avec force sur ses armes. Il est prêt... Mais prêt à quoi ? Son regard est finalement attirer par une silhouette. Elle ne s'arrête pas et chute, il voit l'immense colline et cette chute inévitable. Il y assiste impuissant, mais déjà ses réflexes de médecines, ces réflexes appris au contact de l'autre le guide aveuglement. Gardant ses épées en mains il part en courant dans sa direction. Ses pieds nus sur le sol abîmés semblent eux ne pas sentir de différence. Il observe ce corps allongé l'espace d'une seconde. Une seconde pendant laquelle de nouveau les épées sont ancrées dans la terre, et cette fois lui serve d'appui. La descente est lente. On comprend que ce corps a été meurtri, qu'il a encore besoin de temps. Sa main droite se pose près du visage de l'inconnu, sans le toucher, il se penche et un murmure lui échappe, pendant que la gauche se pose en douceur sur son dos entre deux écorchures. « Ne bougez pas ça va aller »

Il n'a pas encore observé le visage de l'inconnu, pour le moment son regard se pose sur ce qui les entoure, puis sur ses plaies. Il tente de juger la situation, mais le médecin ce n'est pas non plus vraiment lui, alors il fait de son mieux. Sa main se glisse dans la poche arrière de son jean pour en sortir un téléphone... Pas de réseau, il va devoir trouver autre chose. Alors en attendant il tente de trouver de quoi arrêter le sang qu'il voit couler de ce nez. Il le regarde, le voit, et pourtant son esprit donne la sensation de ne pas avoir fait la connexion... Pas pour l'heure, pour le moment il veut simplement l'aider....
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Phenemore Bradshaw

Phenemore Bradshaw
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MessageSujet: Re: Mauvais endroit au mauvais moment [libre]   Mauvais endroit au mauvais moment [libre] EmptyMar 21 Aoû - 19:04

Phenemore avait un talent certain pour toujours débarquer au pire moment, et dans ce cas précis cela n’avait nécessité que quelques secondes d’inattention pour qu’il pose un pied dans le vide et tombe du haut de la colline. Le point positif, c’était que c’était une interruption inédite. Le point négatif, c’était tout le reste, incluant les écorchures, le sang et la douleur. Son corps n’était d’ailleurs plus qu’un immense bleu et peu importait la manière dont le jeune homme considérait la situation. Mais au beau milieu de nulle part, il était clair que cela n’intéresserait personne. Est-ce que les chasseurs l’avaient vu ou entendu tomber ? Est-ce qu’ils savaient au moins que des personnes sans fourrure se promenaient dans ces bois ? D’après Phenemore, oui, mais on l’avait visiblement confondu avec un cerf de grosse taille… A moins qu’il n’ait inventé tout cela. Encore une fois.

Le regard embué par les larmes qu’avait fait naître la douleur combiné à un filet de sang qui s’échappait de sous sa tignasse bouclée, Phenemore ne pouvait rien distinguer autour de lui de manière précise, et même si ses oreilles bourdonnaient encore il avait parfaitement reconnu le clapotis caractéristique des eaux du lac agitées par le vent et ponctué de quelques coups de feu qui résonnaient encore au loin. Une petite pensée compatissante pour les chevreuils, biches et autres bêtes sauvages traversa l’esprit du mutant, parce qu’en plus d’être chassées sur leur territoire, elles risquaient de prendre du plomb dans le derrière et de terminer en terrine forestière sur la table d’une famille amatrice de gîbier. Lui, resterait probablement là encore un moment et finirait par essayer de se relever tant bien que mal, si ses muscles voulaient bien lui obéir. Sauf que pour le moment, ce n’était pas franchement gagné compte tenu de la position dans laquelle Phen’ était tombé.

Une éternité sembla passer avant que quelque chose ne bouge un peu à la droite du jeune homme, mais la douleur qui remontait le long de sa nuque en raison de sa position précaire ne lui permit aucunement de bouger le moindre membre, si bien qu’on pouvait le croire inconscient - ou mort.

Une main venue de nulle part se posa dans son dos, réveillant dans la foulée une douleur complètement disproportionnée compte tenu de la douceur avec laquelle cette main s’était posée, et dans la mesure où les larmes et le sang l’aveuglaient complètement, Phenemore fut bien incapable de déterminer qui venait de s’approcher. Est-ce qu’il s’agissait d’un chasseur cannibale qui venait vérifier l’état de fraîcheur de sa prise, ou est-ce qu’il s’agissait plutôt d’un promeneur surpris de trouver un homme contorsionné et couvert de sang au bas d’une colline ? Toujours est-il que le cœur de Phenemore s’emballa peur après que ses membres aient une nouvelle fois refusé de bouger de la manière dont il le souhaitait… Une voix masculine lui conseilla finalement de ne pas bouger, promettant presque que cela irait, et Phenemore eût grandement envie d’y croire. L’inconnu avait une voix rassurante, du genre de celles qu’il appréciait d’entendre parce qu’elles ne prononçaient pas une syllabe plus haute qu’une autre. Le genre de celles qui ne lui déclenchaient pas de crise de démence…

Douloureusement, son poing gauche se ferma et Phenemore conserva son pouce levé afin d’indiquer de manière complètement ironique qu’il allait bien. C’était une réaction assez bizarre, mais venant d’un fou cela avait tendance à paraître beaucoup plus normal… sauf que cet inconnu ne savait encore rien de cette folie tantôt criante, tantôt discrète que dissimulait tant bien que mal le jeune homme affalé sous ses yeux avec des feuilles mortes plein les cheveux.

Les doigts de Phenemore se tendirent en direction de son carnet qui avait été éjecté de sa poche et qui lui permettait de s’exprimer à peu près normalement. A peu près. Ses lèvres finirent par s’entrouvrir très légèrement comme s’il s’apprêtait à formuler quelques mots, mais seul un gémissement de douleur les franchit. Son vœu de silence était plus important que de faire cesser cette douleur désagréable, alors il lui faudrait mettre la main sur son carnet pour pouvoir communiquer avec cet inconnu qu’il apercevait un peu mieux à présent que le vent avait partiellement contribué à assécher le flot de sang qui dégoulinait devant ses yeux semi-clos. Ses doigts fouaillèrent le sol sablonneux dans une vaine tentative pour attraper ce carnet qui semblait si proche et si loin de lui à la fois ; un doux paradoxe qui ne faisait que malmener ses membres déjà endoloris. Pour un observateur extérieur, cette tentative incongrue s’avérerait probablement surprenante, voire légèrement ridicule, mais pour Phen’, il était absolument nécessaire qu’il mette la main sur ce carnet en dépit de son mauvais état physique… Mentalement, ce n’était pas vraiment mieux. Après avoir respiré la fumée des joints des hippies et un peu abusé des calmants, Phenemore était dans un état qui l’empêchait presque de ressentir quoi que ce soit en provenance de l’inconnu, ce qui était sans doute une excellente chose. Ses doigts s’agitèrent de nouveau alors que Phenemore fixait très distinctement son petit carnet. Peut-être comprendrait-il qu’il était muet. Enfin du moins, qu’il était muet parce qu’il le voulait bien.
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Tristan G. Allister

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit au mauvais moment [libre]   Mauvais endroit au mauvais moment [libre] EmptyDim 23 Sep - 13:57

Qui aurait cru qu'une simple journée allait tourner de la sort. Il ne pensait pas qu'en venant en ce lieu – réputé calme et l'abri de l'agitation – il tomberait littéralement sur un homme. Le voyant dévaler la colline. Avec la plus grande précaution il s'était approché de l'homme au sol, et lentement avait posé sa main sur son dos. Voyant le pouce de l'inconnu se lever, il retira lentement sa main, esquissant un sourire très léger. « Au moins vous ne perdez pas le sens de l'humour » Comment en effet croire à cet instant qu'il pouvait aller bien, vu son état et le gémissement qui s'échappa à l'instant de ses lèvres, il devenait de plus en plus difficile pour Tristan de le croire. Un instant il regarda autour de lui, cherchant ce qui permettrait au jeune homme d'être maintenu – telle une civière – et ainsi de moins souffrir. Cependant sa « quête » fut coupée nette par le geste qu'il constata. Un index tendu. Sur le coup il ne compris pas vraiment. Bien sûr il aperçu un carnet mais pensa qu'il cherchait quelque ayant « plus » de valeur. Pourtant le geste devint plus insistant, et alors qu'il s'était penché davantage sur lui pour tenter de voir les plaies de l'inconnu il vit son regard se poser sur le carnet et ses doigts s'agiter avec plus d'insistance. Tristan souffla alors « C'est votre carnet que vous voulez ? »

Tristan finit par se relever et se dirigea vers le fameux carnet désigné, et ramassa au passage le stylo qui l'accompagnait. Revenant vers lui il se baissa avec la même lenteur que la première fois. Au passage il avait attrapé sa veste soigneusement pliée quelques minutes auparavant. Bien sûr il n'allait pas le faire se retourner, quelque chose de profondément ancrée en lui lui disait que c'était « dangereux » alors il souffla avec toujours cette même douceur, comme si parler plus fort heurterait quelque chose de plus chez l'inconnu. « Je vais glisser ça sous votre visage » Et accompagnant le geste à la parole c'est avec une extrême précaution qu'il glissa sa veste sous la tête de Phenemore. Une fois cela fait, il tendit le carnet au jeune homme. « Tenez... » Il le posa près de lui et glissa le stylo dans sa main.

Une fois cela fait, il s'installa près de lui et demanda alors. « Vous pouvez me dire où vous avez mal ? » A moins que la question inverse eût été plus rapide... Observant le jeune homme il commença a repérer quelques blessures qu'il pourrait rapidement « soigner ». Le laissant répondre il en profita pour aller chercher son sac, de là il sorti un autre tee-shirt qu'il déchira d'un geste. L'un des morceaux fut utilisé pour stopper une plaie, un second le sera pour qu'il puisse le passer sur son visage. A l'observer on aurait pu croire qu'il était médecin, et au fond ce n'était pas complètement faux.

Pour l'heure sans connaître l'état du jeune homme Tristan préférait rester près de lui, et attrapa son téléphone portable, cherchant à capter la moindre trace de réseau, mais encore une fois, dans l'ignorance de son état, le laisser seul ne serait-ce que 30 secondes lui semblait être une folie...
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Phenemore Bradshaw

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit au mauvais moment [libre]   Mauvais endroit au mauvais moment [libre] EmptyMer 3 Oct - 13:54

Contorsionné dans sa position douloureuse, Phenemore ne pouvait que prendre son mal en patience tout en espérant que l’homme qui se tenait près de lui et semblait incertain vis-à-vis de ce qu’il devait faire, ferait quelque chose pour améliorer sa condition. Le corps mordu par la douleur et les muscles raidis à force d’être bloqués dans une position qu’ils n’avaient jusque là jamais adoptée, Phenemore gesticulait les doigts sans aucune cohérence apparente et grognait sa douleur entre deux gémissements. C’était peu commun de sa part, mais son dos autant que son cou commençaient à lui faire un mal de chien frôlant l’insupportable sur une échelle allant de "je me sens bien" à "je suis mort".

L’inconnu concéda que même dans son état, Phen conservait son sens de l’humour et ce dernier aurait peut-être pu rire ou acquiescer s’il s’était trouvé dans une position un petit peu plus favorable au moindre mouvement. Forçant sur les muscles permettant d’orienter ses yeux, Phenemore suivit du regard les mouvements de Tristan, se demandant ce qu’il pouvait bien chercher ou attendre pour l’aider à se relever ? Est-ce que son cas était si désespéré que ça ? Pourquoi est-ce qu’il ne se dépêchait pas de le relever ?

Pour pouvoir formuler son mécontentement, Phenemore avait désigné son carnet tombé un peu plus en contrebas. Là encore, l’inconnu sembla avoir du mal à comprendre ce qu’on attendait de lui, et il demanda confirmation au sujet du carnet. Confirmation que le jeune homme lui apporta en levant une nouvelle fois son pouce pour confirmer qu’il attendait bien un insignifiant carnet. Phenemore observa l’homme s’éloigner et ramasser carnet et stylo tombés non loin l’un de l’autre. Dans sa besace, ses tubes de peinture avaient sérieusement pâti de cette chute et une tâche de rouge carmin maculait la chemise de Phenemore au niveau de son abdomen en plus d’avoir transpercé le tissu de la besace. Le tout induisait une certaine humidité assez désagréable du point de vue de Phenemore, mais son corps lui interdisait de toute manière de bouger, alors il faisait avec.

L’inconnu lui ramena ses effets et pénétra de nouveau dans son champ de vision, expliquant qu’il allait glisser quelque chose sous son visage. Quelque chose de confortable fut glissé sous sa tête avec délicatesse, et Phenemore ferma brièvement les yeux, faisant mentalement tout son possible pour se persuader qu’il n’avait mal absolument nulle part et que tout allait parfaitement bien par cette splendide journée. Une tentative vaine, parce qu’il avait vraiment mal partout. L’auto-persuasion avait ses limites, à présent c’était évident… Et ensuite, on lui rendit son carnet et son stylo. Phen’ saisit le stylo avec difficulté et traça dans son carnet quelques lettres difficiles à lire :

« Merci. Ce sont les coups de feu qui m’ont mené ici… J’ai eu peur d’être pris pour un faon… »

Il ne fallait pas lui demander de faire de la grande littérature dans cette position. Reprenant son écriture un peu déformée par les crampes qui rendaient ses doigts difficiles à bouger, le mutant tourna de nouveau le carnet vers l’inconnu :

« Partout. J’ai mal partout. »

L’homme sembla ensuite le détailler du regard, sans doute pour repérer des blessures. Phenemore tenta d’utiliser son autre bras pour se redresser, mais il ne parvint qu’à se faire encore un peu plus mal en raison de la position de son bras. Un bruit de déchirure tout proche le conduisit à sursauter une nouvelle fois, et ses yeux se posèrent sur un morceau de tissu se trouvant entre les mains de Tristan, qui s’occupèrent assez spontanément de ses plaies. Phenemore ferma les yeux, se laissant faire en tâchant de ne pas tressaillir ou protester de manière trop évidente…
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Tristan G. Allister

Tristan G. Allister
Mutant de niveau 2

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Date d'inscription : 31/01/2007
Localisation : Principalement une chambre dans un hôtel de luxe qu'il paye pour le moment
Clan : Damnés
Age du personnage : 28 ans
Pouvoirs : Manipulation par les rêves, longévité accrue grâce à l'absorbsion de l'énergie vitale produite par les cauchemars
Profession : Ex-Ambassadeur des Nations-Unies : responsable de l’antenne de recherche en génie génétique et biotechnologique et des missions humanitaires...

Aujourd'hui Mathias a repris des études de droits, et est devenu Avocat international, longtemps il a dû emprunter une identité, le temps de mettre fin à cette déclaration de décès qui le suivait. Il est depuis l'un des associés du cabinet TNT & G reconnu comme le meilleur de New-York (et peut-être même des Etats-Unis)
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Mauvais endroit au mauvais moment [libre] Vide
MessageSujet: Re: Mauvais endroit au mauvais moment [libre]   Mauvais endroit au mauvais moment [libre] EmptySam 27 Oct - 9:39

Même depuis son propre accident, Tristan avait garder un sens plutôt aiguisé de l'observation. Ainsi la position de l'homme au sol ne lui avait pas échappé, et ce n'était pas par cruauté qu'il le laissait ainsi, il était même bien loin de ce genre d'attitude... Mais ne sachant pas ce qui pouvait se cacher sous les multiples plaies de l'inconnu il préférait pour l'heure le laisser dans cette position. Bien sûr la douleur lui fut confirmé.
Et c'est alors que Phenemore lui répondait par son carnet que Tristan compris toute l'utilité de se dernier. Même si il faut avouer qu'il ne s'était jusque là pas vraiment posé de questions, il pouvait en effet avoir mille et unes raisons de vouloir le récupérer. Mais il fallait avouer que d'avoir des réponses aux questions qu'il se posait allait être beaucoup plus simple pour lui. Ainsi pu-t-il comprendre les raisons qui avaient poussé le jeune homme à dévaler ainsi la colline. Une partie de chasse... Au fond de lui Tristan fut rassuré de savoir que ce n'était « que » cela. Lui qui avait senti cette angoisse monter en lui, pour ensuite peiner à redescendre. Bien vite son attention se reporta sur Phenemore, et il commença donc à lui donner quelques soins.

Un tee-shirt attrapé, et déchiré, qui rapidement permis à Tristan de repérer une tâche rouge au niveau de l'abdomen du jeune homme. Voyant la tentative de ce dernier pour se relever il compris que cette manipulation ne serait alors pas dangereuse pour lui. Douloureuse il y mettrait sa main à couper, mais au fond le pire se passait probablement sur cette partie qu'il ne voyait pas. Alors qu'il passait le second morceau de tissu sur une plaie, Tristan souffla alors. « Je vais essayer de vous allonger sur le dos, si c'est trop douloureux vous avez le droit de me frapper pour me le signifier. » Le ton de sa voix s'était fait plus léger, au fond peut-être espérait il que Phenemore ne profite pas de cette offre pour déverser sa douleur et le frapper un grand coup. Certes il s'était plus que largement remis de ses mois passé allongé ou en fauteuil, mais certes parties de son dos restaient encore douloureuses. Lentement et minutieusement il attrapa le bras libre de Phenemore qu'il cala sur lui, et dans une manipulation prudente le fit tourner pour que ce dernier puisse se retrouver allonger sur le dos. Une légère grimace étira les traits de Tristan alors qu'il fut obligé de se pencher un peu plus et lorsqu'il se redressa, mais bien vite il se força de ne rien laisser paraître laissant un fin sourire étirer ses traits. « Ce sera probablement plus confortable pour vous dans cette position. » Tristan prit alors le temps de remettre son carnet à porté de main, lui rendant son stylo au passage.

Mathias profita de cette situation pour enfin avoir une vue sur cette plaie rouge sang. Un nouveau tissu fut déchiré, tandis que son regard cherchait autant les causes au sol (peut-être une pierre, un morceau de bois) que sur Phen' lui même. Il remarqua alors la trace sur la besace, la même que sur le jeune homme lui même. Il souffla alors. « Je crois que quelque chose dans votre sac vous a blessé en tombant. Je vais soulever votre tee-shirt pour voir ce que c'est et arrêter la plaie. »

Loin de brusquer Phenemore qui devait en avoir suffisamment vécu pour le moment, Tristan préféra attendre sa réponse. Pendant ce temps il fouilla dans le sac qu'il avait rapproché de lui et en sortie deux bouteilles d'eau. L'une plus petite qu'il ouvrit et plaça près de Phenemore, au cas où se dernier – au vu de la chaleur ambiante et pesante – réclamait à boire, la seconde plus grande lui permis de mouiller ce qui lui servait de compresse et permettrait ainsi à Tristan de nettoyer la plaie. Le tout étant fait avec une minutie et une précision assez surprenante quand on y pensait. Caché par ses longues boucles châtains et sa barbe de quelques jours, Tristan retrouvait au fond des gestes qu'il n'avait pas fait depuis bien longtemps...
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