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 Tout va bien, je vais bien (Jean)

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Adam Tenseï

Adam Tenseï
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MessageSujet: Tout va bien, je vais bien (Jean)   Tout va bien, je vais bien (Jean) EmptyJeu 16 Mai - 10:08

Adam avait adopté une méthode digne de son fiancé pour tromper l’attente : il sillonnait de long en large le couloir sur lequel donnait le bureau du médecin de l’Institut, en grattant nerveusement les bouts de plâtre qui se détachaient du mur. Naturellement, il était arrivé en avance — très en avance — le cœur battant. Déjà, il se voyait avec des excroissances dans le cerveau. Déjà, il entendait le diagnostic fatal, comme lorsque, à l’issue de l’une de ses nombreuses crises, Salem avait décidé de lui retirer le droit de conduire sa voiture — et sa moto — et l’avait condamné, pour le reste de ses jours peut-être, à se déplacer en bus.

Voilà. C’était ce qu’on allait lui annoncer : une brève existence de piéton dans les rues de New-York. Il allait devoir se trouver d’autres activités que l’escalade urbaine, les combats clandestins, la conduite à grande vitesse et la résolution de meurtres non encore commis. Il allait devoir se mettre au tricot. À la belote. Au bingo. Et dans six mois, il mourrait d’épuisement, rongé par son propre pouvoir, puis Salem irait déposer des fleurs sur sa tombe avant de se remarier avec cette enflure de Kevin.


— Tiens, salut, Adam.

L’Asiatique manqua de sursauter. Une jeune fille brune venait de surgir du mur à côté de lui. Comme si c’était le moment de lui faire des surprises…

— Jamais tu utilises les portes ?

La mutante haussa les épaules.

— On ne te voit plus beaucoup ces temps-ci.
— J’ai déménagé.
— Oui, il paraît que tu as trouvé un colocataire.

Adam haussa les sourcils.

— C’est c’qu’on dit ?
— Quoi ?
— Que j’ai trouvé un « colocataire » ?

La jeune fille hocha la tête. D’un air un peu agacé, Adam corrigea :

— J’me suis fiancé…
— Ah, je croyais que tu vivais avec un mec.
— Oui. C’est c’que j’dis.

Un petit moment de flottement plus tard et la jeune femme, après des excuses maladroites, s’éclipsait. Adam laissa échapper un soupir un peu découragé. Si même à l’Institut il devait affronter l’intolérance, il n’y avait plus de refuge qu’entre les quatre murs de l’appartement. Ce qui le perturbait surtout, c’était que ces derniers temps, lorsqu’il franchissait les portes de ce lieu dans lequel il avait vécu, il ne se sentait plus tout à fait chez lui : sa vie à l’extérieur, les derniers développements de son pouvoir, l’impression d’approcher de plus en plus de son point de rupture, l’avaient éloigné de son ancienne existence à l’abri de ces murs.

Indubitablement, il s’était replié sur lui-même — d’une certaine façon. Sans doute la rencontre de Salem et la vie commune l’avaient tiré d’une bonne partie de ses habitudes autodestructrices, mais il s’était coupé de quelques autres fondements stables de sa vie. Les dernières discussions avec son fiancé avaient été salvatrices, sans aucun doute, mais maintenant qu’Adam envisageait sérieusement de reprendre son existence en main et de vivre aussi un peu pour lui, pas seulement pour les inconnus qui allaient peut-être mourir et pour Salem, le jeune homme avait perdu beaucoup de sa légendaire assurance et se retrouvait, devant le vaste monde de la normalité, tout à fait désemparé.

Depuis combien d’années par exemple n’avait-il pas attendu à la porte d’un médecin ? Toutes ses blessures, c’était Anne qui les avait réparées, grâce à son pouvoir, en plongeant ses mains à même sa chair pour ressouder les os. Soigneusement, il avait évité les hôpitaux et leurs tests trop indiscrets. Il avait évité, même, autant que possible, l’infirmerie de l’Institut, pour que personne ne le mît trop brutalement devant le fait pourtant indéniable : qu’il en faisait beaucoup trop.

Il ne savait plus trop comment les choses se passaient. Il allait devoir répondre à des questions, sans aucun doute. Il détestait cela, répondre aux questions. Et puis il allait devoir expliquer pourquoi il se sentait mal. Se plaindre. Ça non plus, il ne savait pas faire. Bref, plus Adam y réfléchissait, plus il lui semblait que la solution de facilité serait de s’enfuir discrètement avant que le médecin n’ouvrît la porte et de prétendre que tout allait bien, pour ensuite chercher par ses propres moyens une solution bricolée qui le maintiendrait (peut-être) en vie.

Alors qu’il avait pris cette sage résolution, le jeune homme entendit la porte s’ouvrir et se retourna — la porte n’était pas encore ouverte, mais une seconde plus tard, sa petite prédiction se réalisa et la silhouette de Jean Grey apparut dans l’encadrement. Il était trop tard pour s’enfuir. Le mutant franchit les quelques pas qui le séparaient du médecin et en essayant (sans grand succès) ne pas avoir l’air nerveux, il déclara :


— Je suis Adam Tenseï. On avait rendez-vous. Mais enfin, vous le savez, parce que vous avez sans doute mon dossier, et c’est l’Institut qui m’a dit de venir, et…

Zen.

— Bref. Voilà.
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Jean Grey

Jean Grey
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MessageSujet: Re: Tout va bien, je vais bien (Jean)   Tout va bien, je vais bien (Jean) EmptyLun 20 Mai - 17:52

En ce moment je n'avais pas le temps de m'ennuyer. Depuis quelques jours, il faisait beau et les jeunes passaient leur temps dehors à jouer, se chamailler et parfois se bagarrer. Parfois en écoutant leurs histoires je repensais au petit groupe d'amis que Nous formions avec Quentin, Ororo, Scott et les autres. Nous étions pareilles: dès que nous le pouvions nous ne pouvions pas nous empêcher de faire les pires blagues qui soient.
Quoiqu'il en soit, le nombre de petit bobos était en augmentation et je me faisais un plaisir de soigner et consoler tout ce petit monde. Car qui dit beau temps dit aussi petites ballades à deux et aussi cœurs brisés.

Je m'étais donc organisée pour glisser des rendez-vous entre les petites urgences non vitales. Cet après-midi, je n'avais qu'un rendez-vous de prévu. Le jeune homme que j'attendais se nommait Adam Tenseï, un de nos étudiants de 21 présent ici depuis des années. Je prévoyais toujours un peu de temps avant un rendez-vous pour revoir le dossier afin d'être le plus précise dans mes examens. En le lisant j'étais étonnée du peu d'informations qui y figuraient. J'avais le strict minimum tel que son identité complète, son groupe sanguin, quelques antécédents mais rien de ce que j'étais habituée à utiliser. C'était comme si je ne l'avais jamais vu e consultation après tant d'année ici. En regardant sa photo, qui datait de son arrivée, je me rendis compte que les seules fois que je l'avais vu c'était quand je l'avais croisé dans les couloirs. *Il n'aime peut être pas les médecins, il va donc falloir que je le mette à l'aise.*

En reprenant mon agenda, la raison de son rendez-vous était fatigue. Je savais par expérience que ce problème pouvait avoir plusieurs origines tel qu'un mauvais sommeil, le stress, le surmenage, une mauvaise hygiène de vie. Comme je me doutais qu'il ne devais pas trop aimer les examens invasif, je lui proposerais cela qu'en derniers recours afin de confirmer mon diagnostique.
Machinalement le regardais l'heure à ma montre. *5 minutes il faut que je me dépêche!* Je me levais de mon bureau tout en prenant le soin de fermer le dossier de mon jeune patient puis je posais ma blouse blanche qui faisait trop strict et solennelle. Ayant déjà eu à faire ce type de patients je savais qu'il valait mieux jouer les confidentes que les biologistes de bases. Je préparais un peu de café puis je sortais quelques gâteaux sec. Les ados et les hommes, tous des ventres sur pattes!

Pile à l'heure, j'ouvrais la porte de l'infirmerie et je vis un jeune homme du type asiatique qui semblait prêt à prendre la poudre d'escampette. Je n'eus même pas le temps de lui dire bonjour qu'il parlait déjà de manière stressée. *C'est bien ce que je pensais, en voila un qui dois avoir la peur du médecin. Allez c'est à moi de le mettre à l'aise.*

Bonjour Adam. Dis-je calmement en lui souriant. Suivez-moi nous discuterons de tout cela tranquillement. Oh et fermez la porte derrière vous.

Je me dirigeais vers une sorte de petit coin de l'infirmerie que j'avais aménagé de tel sorte que ce soit plus intime et plus conviviale. Parfois, les enfants sont très perturbés et ont plus besoin de se confier qu'autres chose. Je désignais un des fauteuil à Adam tout en allumant la radio. Un fond musicale neutre avait des effets plus que positif chez certaines personnes. La station choisie au hasard diffusait de la musique contemporaine, un mélange de pop et de variété et quelques grand tubes des décennies précédents.

Cette musique vous convients?
Je m'étais tournée vers la cafetières, je posais sur un plateau deux tasse et du lait. Vous voulez un café, un thé ou un chocolat?

En attendant sa réponse je m'étais assise à mon tour, regardant le jeune mutant, observant ses expressions et sa manière de se tenir. Le langage du corps était quelques qui était compliqué à fausser.

Bien, c'est la première fois que vous venez me voir. Je ne vais pas vous ennuyer avec des questions embarrassantes ou me glisser dans votre intimité. Ne vous inquiétez pas. Dans un premier temps je vous propose de faire connaissance. Parlez-moi un peu de vous, dites-moi comment ce passe vos cours, si vous avez des choses importantes qui se passent dans votre vie, qu'est-ce que vous faites d'intéressant en ce moment? Je fis un pause car mon téléphone c'était mis à sonner. Comme une idiote j'avais oublier de le mettre sur vibreur. Pour le moment, mon patient était ma seule priorité, je coupais donc l'appareil et le posais dans un coin de la table basse qui me séparais d'Adam. Si vous avez des questions, quel qu'elle soit il ne faut pas hésiter. Je suis là pour vous aider et vous écouter.
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Adam Tenseï

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MessageSujet: Re: Tout va bien, je vais bien (Jean)   Tout va bien, je vais bien (Jean) EmptyLun 20 Mai - 19:27

Tranquillement ? Adam ne pouvait pas discuter de tout cela tranquillement. Adam était sur le point d’exploser. Et comme à son habitude, l’Asiatique avait en trente secondes, montre en main, enfoui ses tumultueux sentiments sous un air posé et presque impassible, passé la nervosité de la première phrase de présentation. Il avait pris une profonde inspiration et retrouvé, en un clin d’œil, cette assurance qui lui était si habituelle et que son visage aux traits si juvéniles, pour un Occidental, rendait un peu étrange.

Cela dit, à peine s’était-il installé dans l’un des fauteuils, à peine Jean, surtout, avait-elle allumé la radio que le jeune homme tendit la main et éteignit le poste, presque brusquement, avant d’expliquer avec un léger sourire d’excuses :


— Désolé j’peux pas… Écouter de musique. Enfin si, cinq secondes. Après, je convulse, je saigne, c’est beaucoup festif. C’est à cause de mon pouvoir. J’ai un peu de mal avec les choses qui ont… un ordre et un rythme propre.

Ni musique, ni film, ni roman à succès : cette seule particularité eût suffi à faire de son adolescence parmi ses congénères humains un enfer, mais Adam ne s’en était pas tenu à cette particularité. Aujourd’hui encore, il éprouvait quelque difficulté à s’intégrer dans toutes ces conversations qui parlaient du dernier blockbuster, de la série à la mode ou de l’ultime album de telle star mondiale dont il connaissait à peine le nom.

Ce ne fut qu’après le silence retrouvé qu’il prit le temps de considérer l’étrange aménagement que Jean avait prévu. Il devait bien l’admettre, il s’était attendu à un cabinet médical avec une table d’examen, un squelette en plastique dans un coin et des planches anatomiques sur les murs, comme chez tous ces médecins qui semblaient n’avoir rien de mieux pour décorer leur environnement déjà hostile que des schémas détaillés d’ulcères variqueux et les dosages recommandés pour soigner l’herpès génital.

Alors forcément, les petits biscuits, les fauteuils et le thé…


— Du thé. J’veux bien du thé. Merci.

…et le thé, donc, c’était un peu inattendu. Adam s’était préparé à affronter une Jean en blouse blanche qui allait lui annoncer qu’il n’avait plus que trente-trois jours à vivre, à moins de lui fourrer des électrodes dans le cerveau reptilien, certainement pas une psychologue dans un salon de thé qui voulait parler de sa vie. Un peu mal à l’aise, le devin s’assit sur le bord de son fauteuil.

Parce que s’il était d’un sang-froid et d’une maîtrise inébranlables quand il s’agissait de traquer les meurtriers ou de négocier des accords politiques, Adam était beaucoup moins à son aise dès qu’on devait parler de lui. Hélas pour lui, les cours, la vie et les choses intéressantes, tout cela le concernait. Nerveusement, Adam se mit à faire tourner sa montre autour de son poignet et s’attaqua à la question de loin la plus simple.


— Euh… J’vais pas en cours. Enfin, plus. Depuis longtemps. J’ai jamais été très bien à l’école.

Il n’avait pas dit « bon » ni « doué » mais « bien ». Il parut hésiter un peu et précisa enfin :

— Enfin, je dois répondre. J’ai promis de reprendre. Là, je travaillais, mais j’ai démissionné. C’était trop… Je sais pas. C’était pas ce que je voulais, je crois.

Autant dire qu’il n’était pas très sûr de savoir ce qu’il voulait. Ni, de toute évidence, très sûr de ce qu’il disait, parce qu’il ne cessait de lever un regard interrogateur vers Jean, comme un étudiant qui passerait un oral et qui tenterait de lire dans les réactions des membres du jury la valeur de sa prestation et sa note future.

— Alors du coup, comme j’ai démissionné, je fais pas grand-chose de super intéressant. Du sport, et euh… Je lis les plaquettes d’université. Ce genre de trucs.

Accessoirement, il continuait à remonter les fils de ses multiples visions, même s’il avait un peu arrêté de se jeter dans des aventures dangereuses pour sauver de parfaits inconnus.

— Sinon, des trucs importants…

Malgré tout son stress et sa volonté de le contenir en demeurant impassible, un sourire fleurit spontanément sur ses lèvres et il murmura d’une voix rêveuse :

— J’vais me marier…

Il avait l’air d’avoir dix-huit ans, tout au plus, et il était un peu curieux de l’entendre prononcer ces mots.

— On a pas encore de date, et il faut encore préparer plein de trucs, mais on est fiancés…

Il sortit un peu de sa rêverie, rosit légèrement et essaya de reprendre un air hermétique.

— Sinon, comme d’habitude, quoi…

Ce qui était une réponse pour le moins vague.

— À part mon pouvoir qui débloque, évidemment. D’un autre côté, il n’a jamais fait que ça, débloquer.

Et il leva un regard anxieux vers Jean, comme un accusé qui attend le verdict.
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Jean Grey

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MessageSujet: Re: Tout va bien, je vais bien (Jean)   Tout va bien, je vais bien (Jean) EmptySam 1 Juin - 15:12

Je l'observais, concentrée sur les expressions de son visage et ses gestes qui m'indiquait des éléments très intéressant. Adam était un jeune mutant, il avait à peine 21 ans et il semblait très préoccupé par de nombreuses choses. Il passait de la nervosité au calme parfait en un claquement de doigts. Quoiqu'on en dise il est doté d'un self contrôle à toute épreuve.

Sa réaction avec la musique me surpris mais je ne fis aucune remarque car il s'expliqua presque aussitôt. Son pouvoir semblait lui rendre l'écoute de la musique difficile pour des raisons que je ne saisissait pas. Il faisait sans doute partie de ces jeunes mutants qui avaient des problèmes avec leurs pouvoirs. Il me restait donc à découvrir pourquoi afin de trouver un moyen de l'aider. Attentive, je ne disais rien jusqu'à ce qu'il me demanda du thé.


Très bien.
Dis-je en souriant. Je posais devant le jeune homme un tasse dans laquelle je versais de l'eau que j'avais fais chauffé puis je lui présentais un coffret contenant différent sachet de thé.
Lentement, il m'expliquait ce qu'il faisait et ce qui n'allait pas dans sa vie. J'avais l'impression qu'il ne pouvait pas rester près des gens, d'abord es cours, puis son travail qui semblait lui tenir à cœur, il quittait tout pour s'isoler du monde. Il semblait vouloir reprendre les cours dans une université pour tenir une promesse mais vu son état je commençais à croire que ce n'était peut être pas une bonne idée. Il devait se marier et je trouvais que c'était une excellente chose car cela me montrais qu'il faisait des projets et qu'il voulait un avenir. Quand il se plaignît de son pouvoir qui était incontrôlable et qui l'empêchait de vivre je compris que c'était à mon tour de parler.

Avant de prendre la parole je bu une gorgée de thé le temps de décidé par quoi j'allais commencer. Puis en le regardant je senti son anxiété et je compris qu'il avait avant tout besoin d'être rassuré.

Adam, tout d'abord je tiens à te féliciter pour ton projet de mariage. Je posais ma tasse sur sa coupelle. C'est un évènement important dans une vie et cela nécessite beaucoup d'organisation. J'espère que vous trouverez une date qui vous conviens à tous les deux.
Mais avant tout cela je pense que l'on doit d'abord discuter de ton pouvoir. Si j'ai bien compris c'est lui qui te pousse à te couper du monde et qui t'empêche d'écouter de la musique ou faire d'autres choses reposantes.
Vous dites que vous convulsez et que vous saignez? Du nez je présume?
Votre dossier n'est pas aussi complet que je l'aurais espérée. Je n'ai aucune informations concernant ton pouvoir, ses effets sur ton environnement et surtout sur toi? Est-ce que tu peux m'expliquer en quoi il consiste?


A cet instant le médecin avait pris la place à la confidente. Je n'avais toujours pas pris de carnet de notes car pour le moment je préférais qu'il m'explique ce qui lui arriver plutôt que de passer à la phase auscultation et examens. Cela viendrait assez tôt.
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Adam Tenseï

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MessageSujet: Re: Tout va bien, je vais bien (Jean)   Tout va bien, je vais bien (Jean) EmptySam 15 Juin - 13:30

Adam était (un peu) rassuré. Parler de son mariage, parler de Salem en général, avait toujours sur lui un effet des plus salvateurs et sans doute le cadre informel de la rencontre, loin du cabinet médical aux senteurs d’éther, l’aidait beaucoup à dépasser la nervosité qui le prenait à chaque fois qu’il devait pénétrer dans ces environnements médicaux dont il avait si peu l’habitude. Accessoirement, puisque Jean ne se précipitait pas pour l’hospitaliser, il soupçonnait que son état physique et les résultats des tests ne devaient pas être si catastrophiques que cela.

L’Asiatique prit donc un sachet de thé vert en remerciant son médecin, le plongea dans la tasse et hocha la tête quand Jean le félicita pour son prochain mariage. Il ne s’était pas encore plongé dans l’organisation concrète et pressante, c’était certain : les dernières semaines avaient été riches en événements troublants et les deux jeunes gens avaient un peu perdu de vue les plans de tables. Mais Adam se sentait soudain naître un besoin impérieux d’aller choisir les dragées — besoin qu’il domina sagement pour s’engager dans une conversation moins plaisante.

Il haussa un sourcil quand Jean avoua que le dossier sur son compte était des plus incomplets. Il avait un peu de mal à le croire : il s’était toujours imaginé que l’Institut tenait un compte exact des faits et gestes de chacun de ses pensionnaires et s’il était secret, très secret même, il s’imaginait mal avoir pu échapper à une surveillance de cette sorte. Mais peut-être Jean tentait-elle simplement de cerner la manière dont il percevait son propre pouvoir et ses problèmes. Peut-être que c’était un examen psychologique habilement déguisé.

Peut-être qu’elle allait le trouver fou.

Sa nervosité revenue, Adam tritura le fil du sachet de thé qui n’avait pourtant fait de mal à personne et haussa les épaules évasivement pour s’accorder quelques secondes de répit. Il finit par soupirer et murmurer :


— Je peux essayer d’expliquer, mais je ne vous promets rien de très éclairant…

D’expérience, il savait que son pouvoir était parfois difficile à concevoir, même pour les autres mutants : il n’avait rien des pouvoirs physiques dont les effets étaient évidents et, d’une certaine façon, faciles à admettre. Son pouvoir à lui, il ne pouvait pas en faire la démonstration et il était une réserve inépuisable de paradoxes métaphysiques qui en avaient découragé plus d’un.

— Je perçois l’avenir et le passé, en gros. En fait, je perçois le passé de manière certaine, et je perçois des versions de l’avenir plus ou moins probables. Ça peut être des intuitions, des sensations diffuses, parfois infimes, pour des choses qui sont très proches dans l’espace et le temps, mais ça peut aussi être des… Comment dire ? Des visions. Mais plus que des visions. Comme si j’étais à la place de quelqu’un, pendant cinq minutes, dans le passé ou le présent. Parfois je suis observateur extérieur. Enfin, bref, les visions, disons, elles, elles peuvent se dérouler n’importe où sur la planète, même si souvent, elles ont un vague rapport avec ma vie, du coup, elles se passent dans le coin. Et elles peuvent être assez éloignées dans le temps.

Le jeune homme avala une gorgée de thé.

— Quand j’ai une vision, mes yeux deviennent entièrement noirs et je m’effondre. Enfin, avant, je m’effondrais systématiquement, maintenant, parfois, je reste juste immobile. Avant, donc, j’étais juste inconscient, maintenant, il m’arrive de convulser, paraît-il. Et je saigne. Je saigne même le reste du temps. Du nez, des yeux. De la bouche. Des fois je tremble aussi, sans raison. Ou je peux plus bouger une partie de mon corps.

Après, les visions elles-mêmes… Généralement, ce sont des choses assez horribles. Violentes. Des meurtres, des tortures, ce genre de trucs. Y en a plusieurs par jour. J’crois que du coup j’ai développé une certaine résistance à la douleur, physique et morale, mais parfois, ça reste assez… Éprouvant. Disons. Les intuitions, c’est plus calme, mais ça gâche aussi le quotidien. Par exemple…


Le mutant réfléchit pendant quelques secondes à la manière de présenter les choses le plus clairement possible, avant de reprendre la parole :

— Disons que de manière générale, je peux pas profiter des choses qui sont ordonnées suivant une succession de séquences prédéfinie. La musique ou les films ou les romans. Je vais avoir l’intuition des notes ou des images qui viennent après, et les intuitions vont se multiplier et je vais faire un malaise. Ça a pas toujours été comme ça, mais à mesure que mes intuitions sont devenues plus performantes, ces effets-là aussi ont augmentés.

Adam expliquait son pouvoir avec une sorte d’esprit méthodique et résigné, comme si cette avalanche de difficultés le laissait finalement de marbre, habitué qu’il était à les gérer au quotidien. De toute évidence, il n’avait pas l’habitude de se plaindre et c’était à peine s’il concevait que tout cela pouvait, peut-être, se trouver un jour résolu.

— Globalement, j’contrôle rien du tout. C’est vrai que j’ai souvent les bonnes intuitions quand j’en ai besoin, mais disons que j’ai pas l’impression que c’est parce que je fais un effort particulier. Pour les visions, jusqu’à très récemment, c’était complètement aléatoire. Maintenant, ça l’est beaucoup encore, mais de temps en temps, j’arrive à en provoquer une. Sur le passé. Genre, en me concentrant sur un objet. Mais celles-là sont beaucoup plus douloureuses que les autres.

Toujours mû par son souci d’exactitude scrupuleuse et, pour ainsi dire, presque scientifique, le jeune homme fit une nouvelle pause pour réfléchir, avant de conclure :

— C’est tout. Y a pas d’effets sur l’environnement, ça se passe juste dans ma tête.

C’était peut-être le seul avantage de sa situation : il ne faisait pas exploser des voitures quand il avait un mouvement de colère.
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Jean Grey

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MessageSujet: Re: Tout va bien, je vais bien (Jean)   Tout va bien, je vais bien (Jean) EmptyJeu 29 Aoû - 13:26

Tant que nous parlions de sa vie et de ses projets, le jeune homme assis face à moi semblait paisible, voir même détendu. C’était quelque chose de très important quand on travaille avec un jeune mutant qui ne maitrise pas ses pouvoirs. Le moindre élément perturbateur pouvait réduire une semaine de travail à néant.
Lorsque le sujet de son dossier incomplet à mon goût et de son pouvoir fut abordé je sentais qu’il redevenait inquiet à la manière dont il manipulait son sachet de thé. J’avais envie de le rassurer mais comme il commençait à parler je préférais ne pas l’interrompre. Les mots apaisants viendraient par la suite.
Adam disaient vouloir expliquer les choses sa manière d’en parler me montrait qu’il n’était vraiment pas sûr de lui.
* Trop de pression.* Il faudrait que je lui fasse comprendre que prendre la vie comme une compétition n’est pas toujours une bonne chose.
Toujours silencieuse, je l’écoutais m’expliquer quel était la teneur de son pouvoir. Dans son dossier il était noté un nom et quelques définitions tel que précognition, visions ou autres mots simples qui ne traduisent pas toujours de ce vit le détenteur d’une capacité.
Ayant côtoyé d’autres télépathes ou télékinésites avec qui j’avais partagés mes expériences et ressentit sur mes pouvoirs je savais que même s’ils sont semblables, en réalité, ils sont tous différent. Adam n’échappait pas à la règle.

Désormais je comprenais mieux les résultats de ses analyses qui montraient un épuisement généralisé de son organisme : son pouvoir avait pris le dessus sur sa vie et son corps. Les convulsions, paralysies et saignement divers étaient un avertissement que son corps lui donnait : lâche prise.
Le pouvoir d’Adam semblait être actif en permanence et son cerveau saturait. Son mental en avait aussi pris un coup. Et les techniques de relaxation habituelles n’étaient pas utilisables. Il allait falloir improviser.
Toujours calme et légèrement souriante, je regardais mon jeune patient que j’allais aider de mon mieux. Je bu la dernière gorgé de mon thé tranquillement puis reposais la tasse délicatement sur la table basse.

Adam, je te remercie pour ces explications précises. Cela m’a beaucoup aidé à comprendre comment je pourrais te soigner. Tout d’abord je dois te dire qu’il ne faut pas que tu t’inquiètes. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire.
As-tu déjà parlé de de ton expérience ou de ton ressenti sur ton pouvoir avec d’autres personnes qui ont un pouvoir semblable au tiens? Souvent parler des choses, ce libérer d’un poids permet de lâcher prises et de gagner en calme.

Ses résultats d’analyses étaient sur mon bureau. Je les y avais laissés sciemment pour permettre au jeune homme de gagner en confiance et ainsi lui éviter tout stress inutile. Je me levais donc du fauteuil et fis quelques pas pour rejoindre mon bureau. Je n’entendais que le bruit de mes talons sur le carrelage et le cliquetis de la pendule. Je n’aimais pas ce silence car j’avais l’impression de me trouver dans une salle d’opération ou pire une morgue. C’est pour cela que j’avais toujours un peu de musique en fond. Cela donnait de la vie à cette pièce vide.
De retour auprès d’Adam, je lui présentais ses résultats pour qu’il les regarde un peu avant de faire mes propres commentaires.

Adam, on peut dire que ces chiffres et tous ces taux représentent une photographie de ton corps. La plus grande partie de ces indicateurs montrent que tu es en bonne santé. Toutefois, il en ressort un épuisement généralisé de ton corps et surtout de ton cerveau car c’est lui qui dirige tout.
Tes explications sur le fonctionnement de ton pouvoir confirment mes conclusions.
Il n’y a pas de remèdes miracle. Dans un premier temps je vais chercher un moyen pour permettre à ton corps de reprendre des forces. Cela ne règlera pas ton problème avec ton pouvoir. Mais lorsque tu seras dans une meilleure condition physique tu pourras appréhender ton pouvoir d’une autre manière et tenter de le contrôler ou de le mettre en veille.

J’avais volontairement omis de lui parler de la façon dont je comptais l’aider à se reposer pour ne pas l’inquiéter ou le braquer. Je préférais qu’il comprenne que son problème avait une solution. Ses questions viendraient bien assez tôt.
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Tout va bien, je vais bien (Jean) Vide
MessageSujet: Re: Tout va bien, je vais bien (Jean)   Tout va bien, je vais bien (Jean) EmptyVen 30 Aoû - 20:06

L’Asiatique leva un regard inquisiteur vers son médecin. Pour lui, il était impossible d’envisager l’entrevue autrement qu’à l’aune des expériences médicales. Les sachets de thé, la musique éteinte désormais, le petit salon aménagé loin de la froideur d’un cabinet de docteur, tout cela ne changeait pas grand-chose pour Adam qui n’avait pas l’habitude se faire soigner et à qui il avait fallu plusieurs années de souffrances toujours plus intenses pour venir, enfin, exposer ses malheurs à l’attention d’un professionnel.

D’ailleurs, si son fiancé ne l’avait pas poussé, à force d’inquiétudes, à prendre les choses jamais, s’il avait continué à vivre seul, sans doute n’aurait-il jamais franchi le pas et se serait-il laissé mourir d’épuisement, plutôt que de paraître pour quelques minutes fragile et perdu, aux yeux de qui que ce fût. Comme bien des mutants qui avaient choisi la voie du combat plutôt que celle de la fuite et qui avaient décidé d’exploiter au mieux leurs dons, Adam n’était pas prompt à admettre sa détresse. Dans la grande ville hostile, dans le monde dangereux où il évoluait, la faiblesse était toujours soigneusement dissimulée.

Mais devant Jean, dans l’ambiance pour lui toujours oppressante d’un examen médical, toute son assurance ténébreuse et énigmatique s’était envolée et il était redevenu ce qu’il était aussi, à côté du sauveteur arrivé toujours à point nommé : un jeune homme à peine sorti de l’adolescence, qui ne savait pas toujours très bien ce qui lui arrivait et qui, après de longues années de lutte, était épuisé, nerveusement, physiquement, psychologiquement. Épuisé et désemparé devant l’immensité de ses maux et de son mal-être.

Lorsque la femme l’interrogea sur les discussions qu’il avait pu avoir, Adam secoua la tête.


— J’ai pas… J’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait la même chose. Je ne sais pas, la plupart du temps, les gens ont du mal à comprendre. À admettre, en fait. Même les mutants. Pour beaucoup, c’est… Inconcevable. Ça perturbe la compréhension intuitive du temps. De la causalité. Du destin ou au contraire du hasard. Les gens posent beaucoup de questions et mes réponses sont pas vraiment satisfaisantes.

Il fallait bien reconnaître que son pouvoir ne tombait pas dans la catégorie des manifestations physiques ou psychiques aisément compréhensibles même pour les êtres humains ; si tous les mutants vivaient, à des degrés divers, une expérience radicalement personnelle, Adam avait indubitablement tiré le gros lot — un statut exceptionnel dont il songeait parfois qu’il s’en fût volontiers passé.

Le jeune homme laissa échapper un soupir et précisa néanmoins :


— Mais j’en parle à Salem. C’est mon fiancé.

Il n’avait pas fallu un quart d’heure à Adam pour mentionner le prénom de Salem. Sans qu’il s’en rendît compte, un sourire attendri était fugacement passé sur son visage, avant de disparaître.

— Enfin, pas assez, sans doute. Mais il a ses propres problèmes.

Le mutant n’était pas très doué pour se livrer, même à l’élu de son cœur : c’était sans doute l’un de ses principaux défauts. Il finit par hausser les épaules, un peu désemparé. La perspective de consulter un spécialiste, un psychologue ou un autre mutant plus expérimenté, de le faire régulièrement plutôt que lorsqu’il avait un problème pratique ponctuel, l’avait souvent effleuré, mais de semblables confessions étaient si éloignées de son tempérament qu’il avait toujours fait mine de les trouver, au bout du compte, un peu inutiles, sans prendre la peine d’aller voir un peu plus loin.

Adam retrouva son silence et Jean se leva pour chercher les résultats. Le devin suivit le médecin du regard dans un silence absolu, fixant le dossier qu’elle ramenait avec elle et imaginant déjà toutes les terribles maladies cérébrales qui pouvaient être à l’origine des douloureux phénomènes de ses derniers jours. Beaucoup plus terrifié qu’il ne l’était quand il se lançait dans l’une de ses aventures téméraires, Adam sentit son cœur battre de plus en plus vite et, quand Jean commença enfin à parler, le jeune homme resta suspendu à ses lèvres.

Jusqu’à être envahi par un immense soulagement. De l’épuisement ? Facile, alors : il allait dormir. Bien sûr, il était parfaitement incapable de rester immobile plus de cinq minutes et « se reposer » n’avait jamais fait partie de son vocabulaire, mais il s’imaginait naïvement pouvoir le faire, rester sur son lit, attendre que le temps passât, se ménager — même si le diagnostic de Jean venait de prouver exactement le contraire.

Mais lorsque la mutante parla de solutions pour aider son corps à récupérer, Adam interrompit très brusquement :


— Pas de médicament !

Cette exclamation nerveuse était inhabituelle pour un jeune homme ordinairement si pondéré. Il rosit légèrement, détourna le regard, reprit un peu de son calme et répéta d’une voix plus posée :

— Je ne veux pas prendre de médicaments.

Après une seconde, il reconnut :

— …je ne peux pas.

Il y eut un petit silence, le temps qu’Adam se convainquit qu’un médecin, c’était précisément la personne à laquelle on était censé pouvoir tout avouer, indépendamment de la morale et de ses petites hontes personnelles. Pas quelqu’un qui pouvait juger ou condamner. Les yeux fixés sur le sol, l’Asiatique finit par préciser :

— J’ai jamais été très doué avec euh… Les cachets. Les pilules. Tout ça. Je veux dire… J’en ai pris beaucoup. De la drogue. Pas du, je ne sais pas, récréatif. Des médicaments. Et… Je peux pas, je pourrais pas, recommencer et… me contrôler. Enfin, je crois pas. J’préfère pas prendre de risques. Et m’en passer.

Il releva les yeux vers Jean :

— C’est possible, ça ? Parce que j’peux juste, me reposer. Si je suis fatigué, c’est pas très grave. Je vais dormir plus.

Naturellement.
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