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 Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park]

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Emily Williams

Emily Williams
Mutante de niveau 1

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MessageSujet: Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park]   Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park] EmptyMar 22 Mai - 22:07

[HJ : J'espère que c'est suffisamment surprenant ^^. S'il y a un problème, n'hésite pas]

Emily avait dû mal à récupérer. Ce qu'elle avait vécu lors de l'affaire de l'université l'avait marqué au plus au point. Les images continuaient de défiler dans son esprit. Une image, entraperçue lorsqu'elle avait aidée Alice. Un corps, étendu. Du sang, au niveau du crâne. Une explication, la mort. Elle aurait pu essayer de se voiler la face mais même sans être en médecine tout le monde aurait pu en conclure la même chose. De toute manière, même si elle l'avait voulu, ce qui était passé à la télé avait brisé le peu d'espoir qu'elle avait et l'avait plongée dans un état proche de la dépression.

Heureusement, c'était le week end et elle avait pu cacher cet état en restant dans sa chambre, ne sortant que peu. Quasiment pas il fallait le dire. Elle avait l'impression de ne plus être dans le même monde que les autres, d'être décalée et n'arrivait même pas à revenir. Elle avait l'impression que c'était la bonne façon de réagir, pas besoin d'imposer son état aux autres elle avait déjà suffisamment fait jusqu'à maintenant.

Sauf que cela ne pouvait pas continuer surtout avec le début de semaine et la reprise des cours. Elle était d'ailleurs partie pour y aller, le lundi matin, dans le bus après un début de mâtinée classique, comme "d'habitude". Sauf qu'elle n'était pas comme d'habitude. Elle allait au fond du bus pour ne pas être dérangée. Elle regarda sans le voir le paysage. C'était finalement son arrêt et elle ne bougea pas le moins du monde. Elle avait pensé à sécher. Elle ? Sécher ? Et oui, elle n'avait rien d'important ce matin et donc elle se dit que ce n'était pas trop grave.

Elle ne se sentait pas d'attaque pour faire semblant d'aller bien. Son absence passerait surement inaperçue, en fac, soit on allait en cours et on suivait, soit on y allait pas et c'était tant pis pour la personne. Bien sur, on allait peut être en parler à l'Institut, mais il suffirait qu'elle s'explique un peu pour qu'on comprenne. Elle n'avait pas envie de s'expliquer parce qu'elle n'avait pas l'impression qu'on puisse comprendre ce qu'elle ressentait. Contrairement à quand elle avait perdu ses parents, cette fois il n'y aurait personne pour la sortir de son enfer personnel.

Elle finit par descendre à un arrêt quelconque, sans savoir exactement où elle avait atterri. Elle se mit alors à marcher sans faire attention à ce qui l'entourait ou à où elle allait, elle voulait juste marcher et oublier. Ou du moins essayer. Elle marcha beaucoup et, étrangement ses pas la menèrent à un cimetière. Sans savoir pourquoi, elle se sentit attirée par cet endroit et y entra. L'atmosphère qu'il y avait avait un effet apaisant sur elle. Pour une fois, elle n'avait pas l'impression d'être en décalage, elle se sentait dans le ton. Elle fit quelque tour dedans avant de s'installer sur un banc à l'entrée.

Elle était calme pour la première fois depuis longtemps. Elle rejeta sa tête en arrière, la posant sur le dossier du banc et étendit ses jambes douloureuse à cause de la marche. Elle ferma les yeux et resta ainsi, les mains dans les poches, pensant enfin à ce qu'il s'était passé de manière plus sereine et réussissant plus ou moins à remettre ses idées en place. Elle se sentait toujours coupable et se demandait comment elle aurait pu faire pour éviter cela. Mais les réponses ne seraient ni simple à trouver ni simple à accepter.

Elle fut tirée de ses pensées par une présence à côté d'elle. Elle avait l'impression que quelqu'un troublait l'ambiance de cet endroit. Elle se releva difficilement à cause de la mauvaise position et ouvrit les yeux en les plissant à cause de la lumière. Elle vit alors une jeune fille de son âge ou à peu près...
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Julie Park

Julie Park
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MessageSujet: Re: Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park]   Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park] EmptyMer 23 Mai - 0:25

(super Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park] 646979 )

Quand Julie arriva prés de son banc, elle vit que quelqu'un était déjà là et semblait dormir. Elle s'approcha en silence pour ne pas déranger cette personne. Elle finit par mieux distinguer la jeune fille. Ces pieds crissaient à peine sur les gravier de l'allée du cimetière. les yeux jaune de Julie fixèrent l'assoupie, mais celle-ci finit par entre-ouvrir les yeux. La blonde décoiffée ne lui adressa même pas la parole et s'assit à cotés d'elle en regardant droit devant elle.

********

Il était mort. tout comme sa vie, sa mort avait été des plus lente. Stature, l'une des seule personne à l'avoir aider était mort dans une voiture volée minable avant qu'elle n'ait eu le temps de l'emmener à Central Park. Les bouchons, + 5 minutes de perdu pour un repas... Julie s'en voulait de ne pas avoir pu tenir sa promesse.

Peu à peu, il avait senti la froide étreinte de la mort étouffer l'effrayante chaleur de son corps. Elle lui avait trouver une place parfaite. il avait passer sa vie a veiller sur les vivants. Aux yeux de tous, il n'était qu'une statue, Julie s'était dis que les mort pourraient veiller un peu sur lui.

Julie avait fini par se débarrasser de la voiture. Depuis quelque temps, elle vivait dans la rue telle une clocharde, Elle évitait soigneusement les gens de peur de se laisser aller à ses instincts et trainée la plupart du temps prés du cimetière. l'odeur de mort qui y planait avait un côtés rassurant et excitant. Les quelques chiens et chats errants qui y trainaient avait un aspect appétissant et rassasiant. D'ailleurs le doberman de la veille lui restait encore sur l'estomac.

Julie se réveilla en baillant bruyamment, il faisait jour depuis longtemps. L'idée de se trouvait un boulot lui avait souvent traverser l'esprit. L'ennuie était de savoir quoi faire et d'arriver a se lever a temps pour ne pas rater l'entretien d'embauche.

La troisième raison pour laquelle Julie aimait le cimetière, c'étaient les toilettes publiques qui étaient suffisamment équipé pour lui permettre de se faire un petit brun de toilette avant de commencer une journée déjà bien entamée. Hélas, Aujourd’hui ils étaient hors service. Julie posta intérieurement. Encore des gamins qui s'étaient amusés avec des pétards ce week-end.

Julie soupira, il était temps d'aller voir son ami. elle marcha en silence se faufilant entre les tombes. Sa part animale ne pouvait s’empêcher de se dire que c'était un gâchis monstrueux d'enterrer autant de nourriture. Julie secoua la tête pour chasser cette idées terrible. elle se dirigea vers le seul endroit qui l’intéressée. Un banc, un banc qui lui permettait de faire le point.et de ne pas oublier sa promesse ratée. Hélas, elle se rendit vite compte que la place était déjà prit. elle s'approcha lentement espérant qu'a son arrivée la squatteuse lui libérerait son banc.

Mais elle finit par s'assoir à cotés d'elle et regarda la statue de l'homme allongé en face d'elle. Une statue d'un vieil homme allongé, les yeux clos, le visage heureux et les bras en croix. celle-ci n'était pas là il y a quelques jours. En mourant, Stature s'était totalement statufié. A croire que son sang était aussi devenu de la pierre.

Julie finit par esquisser un rapide sourire, les larmes aux yeux et dit à voix basse à l'intention de son ami.

" Bonjour! comment vas-tu?"

Elle n'attendait pas de réponse. Mais elle était la seul a savoir que cette statue avait été un homme. C'était une façon pour elle de préserver sa mémoire
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Emily Williams

Emily Williams
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MessageSujet: Re: Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park]   Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park] EmptyJeu 24 Mai - 22:02

Emily avait voulu être seule, mais c'était raté au vu de l'arrivé d'une fille de mon âge à peu près. Elle s'installa silencieusement à mes côté et ne sembla pas vouloir engager la conversation et sa compagnie n'était pas dérangeante. Pas autant qu'Emily ne l'aurait cru. Elle reprit donc sa position initiale qui était calmante, même si son corps appréciait de moins en moins la position. Mais elle avait besoin de ce calme, de ce silence, de ce noir par ses yeux fermés. Elle avait besoin d'être sûre de ne pas être dérangée par quelqu'un de trop prévenant et qui voudrait comprendre ce qu'il lui arrivait. Il fallait déjà qu'elle le comprenne elle-même.

Enfin, comprendre... Elle savait qu'elle culpabilisais de ce qu'il s'était passé, de cette mort, à cause de simples paroles qui avaient tout déclenché. Sauf que sa raison lui soufflait que ce n'était pas sa faute, qu'elle n'était pas responsable du pétage de plomb du chef des Purity, que ce n'était pas elle qui l'avait poussé à presser la détente. Et pourtant, cette culpabilité la rongeait. Et si elle n'avait pas déclenché cette bagarre ? Et si elle s'était tue au cours de la discussion plutôt que de s'en mêler et d'envenimer les choses ? Est-ce que cela aurait changé quelque chose ? Serait-il toujours vivant ? Alice serait-elle en plein forme et pas en train de pleurer son petit ami mort ?

Des questions auxquelles elle ne pourrait jamais avoir de réponse et elle le savait. Une larme coula le long de sa joue pendant qu'elle se faisait ces réflexions. Elle ne voulait pas d'aide mais que quelqu'un puisse lui dire qu'elle n'était pas responsable l'aurait surement aidée à surmonter tout cela. Juste s'entendre dire que même si elle n'avait pas été là, cela se serait passé de la même manière pour tout le monde. Sa gorge se serra et elle retint la suite de ses larmes qui menaçaient de surgir au coin de ses yeux.

" Bonjour! comment vas-tu?"

Elle fut surprise par cette voix et sursauta. Elle reprit difficilement une position assise normale et tourna son regard embué vers la fille à côté d'elle. Elle s'essuya les yeux et vit que sa voisine ne s'adressait pas à elle mais à une statue allongée devant elles. Elle s'en étonna un peu, puis se rappela que c'est ce qu'elle faisait après la mort de ses parents, elle avait parlé à des images d'eux dans sa chambre, à leur tombe... non, car elle ne voulait pas perdre l'image qu'elle avait pour la remplacer par cet endroit froid et sans vie. Mais elle pouvait comprendre que c'était un moyen pour d'autres de garder contact en quelque sorte.

- Vous avez perdu quelqu'un ?

Sa voix était tremblante et peu assurée, mais elle s'en fichait, par contre le fait d'engager la conversation comme cela ça ne lui ressemblait pas. Finalement, elle avait plus besoin de parler qu'elle ne le pensait. Elle fuyait la compagnie alors qu'elle en avait terriblement besoin. Mais pas comme cela, cela ne se faisait pas.

- Désolée... Je ne voulais pas... Désolée !

C'est tout ce qu'elle trouvait à dire... Elle se sentait pitoyable, elle la blagueuse, la boute en train, elle s'excusait comme une enfant -elle n'en était pas loin- et s'enfonçait. Pourquoi tout ne pouvait pas redevenir comme avant ?
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Julie Park

Julie Park
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MessageSujet: Re: Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park]   Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park] EmptyJeu 24 Mai - 23:42

Julie sursauta en entendant la jeune fille à côté d'elle lui répondre. La hyène esquissa rapidement un petit sourire énigmatique avait de fermer les yeux. Elle ne daigna pas regarder sa voisine. elle avait déjà vu a quel point elle semblait mal en point. La question lui semblait un peu idiote. On ne venait pas dans un cimetière pour célébrer une naissance. Cependant Julie hésita à répondre. Qu'avait pu être Stature pour elle, avait-il vraiment été quelqu'un pour elle. La jeune fillee ne connaissait même pas son vrai prénom. Il l'avait observée toute sa vie, mais elle ne l'avait connu que quelque jours. Cependant il l'avait aidée, mais il lui avait demandé de payer sa dette. Julie hésita et finit par répondre.

" Oui, j'ai perdu quelqu'un récement!"

Le ton était froid, elle éssayait de pas penser a sa famille ou à sa mère. Stature lui avait prouvé que les mutant n'était pas tous des bêtes sanguinaires comme sa génitrice. Il lui avait permit de préserver le peu d'humanité qu'il lui restait. Elle tourna la tête vers sa voisine et, sans vraiment le vouloir, la fixa de ses yeux jaunes à la manière de certains prédateurs. Des petits yeux bien cachaient par une mèches de cheveux qui cachait en partie leur couleurs. Elle semblait totalement anéantie, une pensée fugace lui fit remarquer qu'elle était affaiblie. Une proie facile. Julie eut un discret renvoi de son repas de la veille. Le collier en cuir du Doberman était plus dur à digérer que prévu...

Note pour plus tard: Ne pas manger les colliers.. sauf en cas d’extrême urgence.

La jeune fille fini par s'excuser. Ce qui surpris la hyène. Pourquoi s'excuser? Le regard se radoucit. Elle avait compris que cette fille était encore plus mal en point qu'elle ne le laissait paraitre. Peu habituée au contact avec les autres, Julie hésita avant de poser sa main sur l'épaule d'Emily. Le geste n'avait rien de menaçant et bien que maladroit, il se voulait rassurant.

Sans trop ce douter de ce que ces quelques mots pourraient provoquer chez Emily, Julie lui répondit doucement avec la plus grande sincérité.

" Tu n'y es pour rien! Ce n'est pas ta faute! "


Julie ne savait pas ce qu'elle avait vécue. Si elle était curieuse, elle savait que cette fille avait besoin d'être rassurée. Pas d'être prise en pitié, elle finit par essayer de la prendre complétement dans ses bras. Les larmes aux yeux, ses propres émotions commençait à la submerger mais elle essayait de les réprimer. Elle n'avait pas besoin d'être rassurée. Sa situation de clocharde orpheline ne pourrait pas être pire. Cette fois avec une boule dans la gorge ( qui n'avait rien à voir avec le collier) elle poursuivit en séchant discrètement ses larmes:

"Pleure! Lâches-toi! Ca te fera du bien"
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MessageSujet: Re: Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park]   Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park] EmptyMar 29 Mai - 17:46

En apparence, elles étaient toutes les deux venues ici pour trouver un peu de solitude et pourtant, au grand étonnement d'Emily, la conversation s'engagea facilement. Après un départ difficile pour Emily qui avait eu un peu d'hésitation à parler, elle fut contente de voir qu'elle ne semblait pas la déranger. Ça ne changeait rien à son état d'esprit, mais elle était contente d'avoir réussi à passer outre le mur qu'elle avait érigé entre elle et les autres. Là c'était plus simple de discuter, elle ne la connaissait pas, elle ne la jugerait pas sur ce qu'elle était avant.

Elle n'ignorait pas qu'elle passait tantôt pour l'intello, tantôt pour la folle de service, elle pouvait passer de l'un à l'autre en peu de temps, mais jamais elle ne donnait l'impression de se prendre au sérieux. Pourtant elle se cachait derrière tout cela, cachant la peine qu'elle avait toujours après la mort de ses parents et aussi essayant de vivre autant qu'elle le pouvait, sachant tout de même que les études étaient importantes. Donc elle profitait de la vie simplement. Mais là, elle ne pouvait plus rien faire pour aller bien. Elle avait besoin de laisser échapper tout cela.

Julie aussi avait perdu quelqu'un, mais au vu de la façon dont elle avait parlé, c'était quelqu'un de proche, contrairement à Emily. Mily se sentit soudain assez proche de cette fille sans pour autant la connaitre, sans même savoir son nom. Mais cela n'avait pas d'importance pour elle, l'important était la sensation que sans paroles elles se comprenaient. Les paroles qui suivirent étonnèrent un peu Emily, encore plus la main, rassurante qui se posa sur son épaule.

Elle tourna son regard vers Julie et essaya de sourire, un sourire un peu crispé, mais sincère. Les larmes revinrent au coin de ses yeux mais elle les retenaient au mieux, pour éviter... elle ne savait trop quoi, de s'effondrer ? D'embêter l'autre fille avec des problèmes qui n'étaient pas les siens ? Elle ne savait même pas pourquoi, elle ne savait pas comment réagir, comment faire pour ne pas peser sur les autres en essayant de se remettre. Elle eut l'impression que les paroles de Julie allaient au-delà des excuses d'Emily, elle touchait plus profond et là où cela faisait mal. Très mal. Mais Emily préférait se dire que ce n'était que par rapport à ses paroles.

Par contre, la suite des paroles de Julie la plongèrent droit dedans. Au départ, on aurait pu penser qu'elle ne fut pas touchée ou qu'elle n'avait pas entendu, mais ce n'était pas le cas, juste le temps que cela passe ses défenses et que cela les brise. Étonnant ce que de simples paroles pouvaient faire. Ce fut un torrent de larmes qui se mit à couler, tout d'abord doucement, puis sans qu'elle ne s'en rende compte, elle coulèrent à flot. Elle ne chercha pas à les retenir, pas cette fois, seule avec une inconnue qui était plus ouverte et consciente des autres que ceux que j'avais croisé jusqu'ici.

Emily rejeta la tête en arrière, la gorge serrée, elle sentait les larmes couler et avec elle toute cette douleur due à la mort d'Oliver. Restaient les questions et la peine, un peu de culpabilité, mais elle était plus sereine et plus calme. Julie avait raison, pleurer, ça aidait. Emily rouvrit les yeux, les larmes se tarirent et elle passa sa manche sur ses yeux maintenant rougis, assortis à ses cheveux. Elle se tourna vers Julie et lui adressa un sourire sincère.

- Merci, tu as raison... Elle prit une grande inspiration. Ça aide. Elle lui offrit une grimace en repensant à ses paroles. Indirectement, c'est ma faute... J'ai provoqué la situation en quelque sorte...

Elle devait sa tranquillité en partie retrouvée à une inconnue et elle ne savait rien d'elle. Elle sentait que Julie aussi avait passé des moments difficiles. Elle l'avait aidé et Emily se sentait redevable envers elle et aurait bien aimé pouvoir l'aider en retour, d'une manière ou d'une autre.

- Et toi ? Tu... Emily ne savait pas comment formuler les choses, elle jeta un coup d'oeil à la statue. Vous étiez proches ?

Ce serait surement la grande différence entre elles deux. Elle ne le connaissais même pas, juste de vue et de nom, qui ne le connaissait pas à l'université. Mais elle ne savait rien de plus et pourtant sa mort la touchait comme si elle l'avait très bien connu.
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Julie Park

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MessageSujet: Re: Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park]   Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park] EmptyLun 18 Juin - 15:15

La jeune inconnue essaya aussi de retenir ses larmes avant de craquer. Julie n'en était pas très loin non plus. Elle avait eut son compte niveau émotion pour au moins une dizaine d'année. De quoi rendre folle certaine personne au niveau de certain événement. Mais Julie n'était pas folle, elle avait juste de très gros problème et un en particulier qui s'appelait mutation. Elle finit aussi par se laisser aller. un flot de larme coula le long de ses joues est alla faire deux petites traces humide sur l'épaule d'Emily.

Elle n'avait pas vraiment envie de parler. Partager sa tristesse lui suffisait largement. Ça faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas pu laisser libre cour a ses véritables émotions, qu'elle n'avait pas eut à faire attention à ne pas perdre le contrôle de son pouvoir. Elle en avait fini par oublier ce que ça faisait d'être soit même.

Emily semblait aussi aller mieux. Julie esquissa un petit sourire de satisfaction avant de s’essuyait aussi les yeux en s'adossant de nouveau contre le banc. Elle soupira aussi en se passant les mains dans les cheveux. Emily se tourna dans sa direction pour la remercier. Les yeux rougis laissaient un peu plus ressortir la couleur anormalement jaune de ses iris. Julie finit par basculer la tête en arrière la bêtes recommencer a venir a la charge en la poussant a attaquer Emily. La mutante chassa cette idée en fermant les yeux pour essayer de penser a autre chose. Tandis que la rousse expliquer en partie que c'était sa faute si son ami était mort. cette phrase eu le don la mettre mal a l'aise. Elle se sentait responsable de la mort de Stature.

L'ennuie c'est que la remarque d'Emily apporter d'autres question que Julie n'avait pas envie de poser. Ca l'obligerait a faire un peu plus connaissance avec Emily. Elle n'y tenait pas vraiment a cause de ce qu'elle était.

" De rien... ça m'a fait du bien... euh c'est euh... Qu'est-ce qui c'est passé!"


Julie se donna une claque mentale, elle était trop curieuse et sa camarade finirait le devenir aussi. A croire qu'elle était repartie en chasse sans qu'elle ne s'en rende compte, elle devait partir. Julie esquissa un mouvement de fuite quand Emily posa la question fatidique. Elle voulait en savoir plus sur ses relations avec stature. la hyène jeta un coups d’œil vers la statue avant de laisser échapper.un petit rire gêné. Le rire n'avait rien de naturel et avait de quoi mettre mal à l'aise Emily.

Julie se dépêcha de poser ses deux mains contre sa propre bouche pour éviter au son de sortir et de commencer vraiment à faire peur à la rousse. Elle ria pendant au moins une minute en s'étouffant presque pour éviter de rire plus longtemps. Quand elle fut calmée et a bout de souffle, Julie n'osait plus regarder Emily dans les yeux. Elle fixa le sol avec haine, plus que mal a l'aise et en colére contre elle même, et s'excusa.

" Je... désolée... je dois y aller!"


Elle fit mine de se relever pour s'en aller.

( HJ: A toi de voir si tu la retiens ou pas.)
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Emily Williams

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MessageSujet: Re: Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park]   Quand la mort frappe à la porte... Toc, toc, toc. [PV Julie Park] EmptyVen 24 Aoû - 13:01

[HJ : Désolée du retard énorme que j'ai pris. Si tu veux qu'on arrête, je comprendrais et je changerais mon post.]

    Parler faisait mal ! Emily en faisait la douloureuse expérience et malgré tout, étonnement, elle se sentait un peu mieux après cela, même si ce n'était que quelques paroles, rien de très précis bien sur. Les larmes avaient coulé laissant sortir une partie de la tristesse et de la culpabilité qu'elle avait pu ressentir, qu'elle ressentait toujours. Mais c'était moins dur, plus vivable pour elle. Elle ne se rendit pas tout de suite compte que l'inconnue avec laquelle elle parlait s'était elle aussi laissée aller aux larmes. Elle ne le remarqua que lorsqu'elle sentit son épaule se mouiller et qu'elle tourna la tête pour en comprendre la raison.

    Elle lui adressa un sourire un peu forcé, partageant quelque part sa peine. Elles ne se connaissaient pas, mais elles étaient unies, d'une certaine manière, par ce qu'elles avaient pu vivre chacune de leur côté, trouvant un certain apaisement avec l'autre. En tout cas, c'était comme ça qu'Emily sentait la chose. Elle était heureuse de lui parler, d'avoir -enfin !- parlé à quelqu'un et laissait échapper les larmes qu'elle retenait depuis trop longtemps. Et elle espérait avoir apporté le même effet sur l'autre. Elle espérait l'avoir aidé comme cette dernière l'avait fait pour elle.

    Le poids de la responsabilité ne s'était pas amoindri, mais elle l'acceptait mieux. Elle se sentait responsable malgré tout, mais quoi qu'elle aurait fait, même si elle l'avait su, elle n'aurait rien pu changer, elle le comprenait mieux maintenant. C'était un début de compréhension et d'acceptation des faits. Toujours mieux que rien. Elle parla alors de ce qu'elle avait fait, à mi-mots d'abord, histoire de ne pas effrayer Julie et surtout de ne pas repartir en larmes, les souvenirs étant trop présents.

    Elle ne s'attendait d'ailleurs pas à ce que Julie essaye d'en savoir plus, mais cela ne la dérangeait pas, pas avec elle. Julie avait vu une part d'elle qu'elle cachait depuis un peu trop longtemps. Même si ça ne faisait que quelques jours.

    - Lors d'une manif, j'ai eu des paroles malheureuses. J'ai provoqué un affrontement et une personne est morte...

    Sa gorge se noua, elle n'eut pas la force d'en dire plus, pas l'envie peut être. Cela faisait beaucoup trop à dire d'un coup. Elle avouait d'ailleurs d'une certaine façon qu'elle n'était pas directement responsable de la mort de cette personne, un premier pas... Vers quoi ? Elle ne savait pas encore, mais elle n'avait pas hâte de le découvrir. Elle ne s'en rendit même pas compte. C'était juste sorti comme ça.

    Un peu curieuse de son côté et puis voulant aussi aider Julie, elle demanda à cette dernière ce qu'il s'était passé. Elle s'était rendue compte que parler était mieux que de tout garder et ruminer pendant trop longtemps. Elle ne s'attendait pas à ce que cette dernière se mis à rire et étrangement, ce rire lui fit froid dans le dos. Pourtant elle resta, inquiète, ne sachant pas trop quoi faire pour aider cette dernière. Alors elle attendis que cela passe, ordonnant à son corps de ne pas prendre la fuite comme il semblait en avoir envie.

    Heureusement pour elle, Julie se calma. Emily attendit alors une quelconque réaction de sa part, cherchant son regard et essayant de comprendre, mais Julie l'évitait et d'un coup elle partit. Emily resta un instant interdite, regardant Julie s'éloigner, puis se baffa mentalement. Elle sentait qu'elle avait besoin d'elle et elle ne voulait pas l'abandonner. Elle se leva donc précipitamment et la rattrapa par le bras.

    - Attends !

    Elle la tira à peine, lui laissant la possibilité de se dégager si elle le souhaitait. Elle ne savait pas trop quoi ajouter quand son estomac se mit à crier famine. Un coup d'oeil rapide à sa montre lui indiqua qu'il était midi passé. Elle eut alors une idée.

    - Je sais pas toi, mais moi j'ai faim ! Ca te dit qu'on continue cette discussion autour d'un repas... T'es pas obligée de tout me raconter, mais... ça pourrait te faire du bien.

    Elle lui sourit gentiment, elle sentait un besoin de l'aider et que l'autre en avait besoin. Julie l'avait écoutée, l'avait poussé à parler et à se laisser aller, elle ne pouvait pas faire moins que de l'aider en retour. Mais elle ne l'obligerait à rien, jamais...

    - Allez... C'est moi qui invite !

    Elle n'avait pas forcément les moyens de payer un resto chic, mais un petit truc quelque part était à sa portée et puis, elle s'en rendait compte maintenant, mais Julie ne semblait pas être très en forme, plus maigre que mince.
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