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 Oh my... ?! [Nathanael]

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Siobhan McGillicuddy

Siobhan McGillicuddy
Mutante de niveau 3

Nombre de messages : 182
Date d'inscription : 16/10/2011
Localisation : Institut Xavier, ou au siège de Damage Control.
Clan : Xmen
Age du personnage : 31 ans
Pouvoirs : Hypnotisme & Contrôle du sommeil
Profession : Chargée de relations publiques pour Damage Control. Professeur d'arts plastiques à l'Institut.
Points de rp : 61

Oh my... ?! [Nathanael] Vide
MessageSujet: Oh my... ?! [Nathanael]   Oh my... ?! [Nathanael] EmptyMar 2 Oct - 20:09

Depuis que Siobhan avait découvert les bienfaits d’un poste à responsabilité sur son hyperactivité, elle n’avait pas levé le pied une seconde et s’y était jetée corps et âme. Ses jours de repos étaient rares parce que l’irlandaise aimait se présenter comme une créature insubmersible, et il n’y avait eu qu’une vilaine grippe pour la clouer au lit plus de 6 heures d’affilée. Et c’était il y a environ 2 ans. Et quand on jetait un œil à son compte épargne-temps, force était de constater que Siobhan y stockait beaucoup plus de jours de congés que tous les employés de Damage Control réunis… Ce qui avait conduit son patron à vivement lui conseiller de poser deux jours en fin de semaine. Et voilà comment Siobhan s’était trouvée à tourner en rond à l’Institut… L’ennui était un compagnon récurent pour tout hyperactif. Dans sa jeunesse, Siobhan avait été insupportable et avait naturellement désespéré les professeurs qui s’étaient penchés sur son cas à l’époque où on mettait la distraction et le besoin de bouger d’un élève sur le compte de son manque d’éducation et de ses hormones. A l’adolescence, c’était son petit-ami qui en avait sérieusement bavé. Maintenant, c’était ses collègues de boulot et ses élèves qui en bavaient…

Alors quand Siobhan avait eu vent par l’un de ses amis de l’organisation d’une grosse soirée dans une boîte de nuit de Hell’s Kitchen, elle n’avait pas hésité une seconde à se déclarer partante à 200%. Forcément, quand on tournait en rond depuis plus de 10 heures sans rien trouver de passionnant à faire, la moindre soirée apparaissait comme un évènement divin, voire un miracle !

Environ deux heures avant l’heure où Chris, Annie et June étaient sensés la retrouver sur place, Siobhan avait délaissé son legging, son gros pull et ses chaussons en forme de caribou pour se passer rapidement sous la douche et se faire une tête un peu plus présentable et chasser de ses traits toute trace d’ennui profond. Préférant passer plus de temps à choisir ses vêtements qu’à se confectionner une croûte de maquillage – en plus, elle détestait ça – Siobhan se maquilla très légèrement et se glissa, après près d’une heure de préparation, dans un jean noir ajusté de ce qu’il fallait et enfila un débardeur violet lui tombant sur les hanches. Si elle espérait pouvoir danser, il lui fallait quelque chose qui resterait en place, alors elle avait banni d’office toutes les choses un peu trop ajustées ou trop courtes. Même observation pour les chaussures, et toutes les paires à talons trop haut furent bannies au profit d’une paire moins haute du même violet que son débardeur. Songeant qu’elle était déjà en retard, Siobhan attrapa un peu à l’arrache une veste en laine à col de – fausse – fourrure qu’elle referma pour se protéger du froid extérieur, et un sac à main noir dans lequel elle vida le contenu d’un autre sac à main. Cette absence totale de méthode lui valut par la suite de chercher les clés de sa Mini pendant une vingtaine de minutes, et lorsqu’elle les retrouva enfin dans la poche de la veste de cuir qu’elle portait la veille en revenant du boulot, Siobhan était définitivement en retard. Tellement en retard que son Blackberry sonna, affichant le nom d’Annie…

Dévalant l’escalier pour regagner le hall, Siobhan courut jusqu’au parking où se trouvait sa voiture. Quelques élèves lui jetèrent quelques regards intrigués à son passage, mais ils étaient suffisamment habitués aux manies étranges de l’irlandaise pour ne pas chercher à l’arrêter ou à poser de question. Une fois dans l’habitacle de la voiture, Siobhan mit le contact et sursauta lorsque son auto-radio cracha à un volume inhumain un morceau de rock interrompu en son milieu… Cette frayeur passée, elle balança son sac à l’arrière de la voiture et quitta le parc à toute allure.


Contrairement à ce qui avait été annoncé, le Rye n’était pas une boîte de nuit, mais bien un bar où il était possible de danser dans un espace relativement correct à condition de ne pas tenter de danser la Macarena. L’intérieur était décoré comme de nombreux bars du Bronx des années 30, avec ce long comptoir en bois qui n’en finissait pas et qui courrait de l’entrée jusqu’au milieu de la pièce, éclairé ponctuellement de lampes suspendues en verre. Derrière le comptoir, des barmans s’affairaient pour préparer moult cocktails à l’aide de la multitude de bouteilles posées sur les étagères derrière eux. L’endroit avait des allures de repaire de gangsters, et sa seule véritable touche de modernité résidait justement dans la programmation musicale et sa piste de danse. Si Siobhan trouvait ordinairement les boîtes de nuit plus pratiques pour s’amuser et danser en même temps, elle changea complètement d’avis dans ce bar. Non seulement parce qu’après quelques cocktails, le degré d’exigence de n’importe qui s’en trouve grandement amoindri, mais également parce que l’ambiance battait réellement son plein.

Sautillant en rythme sur la piste de danse, Siobhan essayait de suivre son amie Annie dans une chorégraphie de madison… sans succès. D’autres clients du bar avaient également tenté l’aventure, mais la grande blonde devait être née en dansant, ce qui expliquait qu’elle soit la seule personne de la connaissance de Siobhan à réussir ne pas se péter une cheville sur cette chorégraphie. Se faufilant entre quelques hommes, l’irlandaise rejoignit ses deux autres amis à leur table juste temps pour leur souhaiter bonsoir, parce que comme ils l’avaient fait remarquer, ils n’étaient pas en congé le lendemain, contrairement à Annie et elle. Du coup, Siobhan s’installa au comptoir du bar et commanda quelques cocktails en plus, qu’elle sirota en compagnie de quelques hommes qu’elle ne connaissait absolument pas. L’alcool aidant, certains en arrivèrent à raconter leur vie dans les moindres détails, contribuant à la distraction dont avait besoin en permanence l’hyperactive irlandaise.

Aux alentours de 2 heures du matin, la vessie de la jeune femme se rappela à son bon souvenir, la faisant légèrement se tortiller sur son tabouret haut. Même si elle était du genre bagarreuse, il y avait une règle énoncée par sa mère que Siobhan avait toujours suivie en boîte de nuit ou dans les lieux publics et qui consistait à ne jamais aller seules aux toilettes, parce que personne ne savait ce qui pourrait arriver… Annie étant actuellement en pleine exploration des amygdales d’un homme, Siobhan du se résoudre à attendre de voir une autre femme se diriger vers les toilettes pour lui emboîter le pas. Et cela prit encore une demi-heure supplémentaire, un peu comme si elle était celle qui avait la plus petite vessie dans cette soirée…

Seulement à force d’attendre, les toilettes des femmes s’étaient remplies. Deux portes de cabine fermées à clé, et qui le restèrent bien un quart d’heure alors que Siobhan trépignait d’un pied sur l’autre… C’était absolument insupportable, il fallait qu’elle soulage sa vessie rapidement, alors elle tambourina à l’une des deux portes jusqu’à ce qu’une voix masculine lui conseille d’aller se faire foutre… Ok, alors les hommes allaient dans les toilettes des femmes ? Siobhan irait dans les toilettes des hommes !

Quittant les toilettes des femmes, Siobhan traversa le mini couloir les séparant de la porte menant aux toilettes des hommes et ouvrit la porte battante d’un coup de pied. L’odeur d’urine lui agressa les narines, mais elle ferait avec parce qu’elle ne pouvait plus du tout attendre. Une cabine était visiblement occupée, alors Siobhan s’installa dans la seconde, prenant soin de ne laisser tomber ni son sac, ni son manteau, ni son pantalon au sol pour une question d’hygiène. L’exercice était sportif, mais elle s’en sortait très bien !

Lorsque quelques secondes plus tard sa vessie fut de nouveau en état de se remplir de nouveau, Siobhan se rhabilla assez rapidement. Des bruits en provenance de la cabine voisine l’incitèrent à s’immobiliser de son côté de la paroi, l’oreille à l’affût, dans l’espoir de déterminer ce dont il s’agissait… Rapidement, les pires scénarios s’enchaînèrent dans sa tête à une vitesse horrible, et Siobhan se risqua à faire résonner sa voix dans les toilettes des hommes :

Vous allez bien ?

Peut-être que son voisin de chiottes était en train de faire un coma éthylique ou quelque chose d’encore plus horrible, du genre accident vasculaire cérébral ?
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