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 ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]

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Zackary Nightwish

Zackary Nightwish
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 24/06/2011
Localisation : Un appartement perdu, ou la rue dépendemment du jour
Clan : neutre
Age du personnage : 17 ans
Pouvoirs : Empathie + Déficit neurocognitif ( fermer les parties supérieures du cerveau ( affecte particulièrement les nerfs)
Profession : -Étudiant à temps très (trop) partiel
-Musicien dans le métro lorsqu'il manque d'argent
Points de rp : 23

¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] Vide
MessageSujet: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptyLun 1 Aoû - 2:59

La journée venait de passer. Il devait être environ onze heures et demie. Les ombres rassurantes des bâtiments s'étendaient à la grandeur de l'endroit, souvent troublées par les nombreux lampadaires. Tant que cela restait des ombres d'édifices, cela m'arrangeait. Si je devais en croiser d'autres sortes, je crois que j'aurais tôt fait de me précipiter ailleurs. Oh, bien sûr, il y avait toujours des passants, mais assurément moins que pendant le jour. Je n'avais qu'à rester à une distance respectable. Et puis, si ce n'était qu'une personne normale, techniquement ses émotions ne viendraient pas trop troubler les miennes. Si c'était un débile profond qui pensait à son prochain meurtre, par contre, là ça se serait gâté. Parce que vous voyez, si ç'avait été le cas, j'aurais eu la stupide envie de préparer moi aussi un meurtre. Ou d'en avoir très envie, car je ne me serais sans doute pas rendu jusque-là, à moins que cet imbécile ne me suive (et dans ce cas, les pensées assassines m'embrouilleraient l'esprit jusqu'à ce qu'il ait la bonne idée de me lâcher...). Bref, cessons d'avoir ce genre de pensées, de toute manière, je n'avais croisé personne de trop anormal pendant la journée. Bon, il faut dire que je m'étais enfermé dans ma chambre en attendant impatiemment la nuit, mais ça, c'est un détail. Laissez-moi mon optimiste, c'est bien la seule chose qui m'appartient toujours. Donc, oui, pendant le jour entier, j'avais joué de la guitare, en sachant pertinemment que tous les autres jeunes de mon âge étaient à l'école et que moi, délibérément, je séchais les cours. Je n'avais jamais détesté apprendre, contrairement à une bonne partie des garçons, mais parfois, je ressentais une légère satisfaction au fait de ne pas me lever à 7h pour me traîner les pieds jusqu'au collège. Bien d'autres fois, cependant, ça me manquait littéralement. De ne pas rire avec les autres, de ne pas envoyer de boulettes de papier dans l'oeil d'un rejet de la société, ou de ne pas charmer les filles qui glousseraient comme des poules. Oui, c'était une partie de ma vie que j'avais abandonné. Que j'avais été forcé d'abandonner plutôt. Vivre sans cesse les émotions des autres, ressentir leurs moindre blessures...nan. Très peu pour moi. Allons! Non je ne suis pas un faible. Je déteste simplement ne pas être moi. Et par le fait même, comme tous les autres écoliers étaient généralement à moins de quinze mètres de moi ( limites que j'ai remarqué au fil du temps...), c'était un party de qui ressentait l'émotion la plus forte, histoire de me la passer. J'rigole, il n'y avait personne qui le savait, mais c'est que cela alternait tellement souvent que j'ai littéralement fini par craquer. Résultat? Finis les cours. Maintenant je passais mes journées enfermé ou à quêter pour pouvoir me saouler. Belle vie hein? Ah oui, il me restait peut-être deux choses que j'aimais faire. Faire de la guitare, et du skateboard.

D'ailleurs, parlant de skateboard. C'était vers là que je me dirigeais. À un skatepark plus ou moins connu. Je ne voudrais pas me vanter le moindrement, mais pour tout dire, je me débrouillais pas mal très bien en planche à roulettes. Bon, la dernière fois que je m'y étais rendu à cette heure, un gang peu appréciable avait insisté en disant que c'était leur place à eux, puis m'avait chassé tout bonnement en me disant de ne jamais revenir. Ouai, bonne blague. Je n'étais pas le genre à me laisser taper sur les mains de la sorte, surtout par une bande d'imbéciles pareils. J'avais peu de chance des les croiser ce soir quand même, et je misais là-dessus. Il ne me volerait pas ma soirée. Le regard dynamique, les pas rapides, je regardais autour de moi. J'étais probablement dans un des lieux les plus mal famés de New York. Oh tiens, un dealer à droite. Impatient, il en avait marre d'attendre. J’accélérai moi-même le pas, mu par cette envie pressant d'en finir. Et passer les quinze mètres, je regagnai ma vitesse normale, levant imperceptiblement les yeux au ciel. J'étais beaucoup trop sensible à ce que les autres pensaient. Si un jour je savais qu'il y avait un moyen de remédier à cela, ou du moins, de contrôler cette foutue malédiction, je crois que ce serait le nouveau but de ma vie. Mais cela n'arriverait probablement jamais n'est-ce pas? J'étais condamné. Foutu bordel de merde. Stop les pensées négatives! J'étais ici pour relaxer, pour fixer mon attention sur autre chose que mon pouvoir d'être supposément évolué.

Arrivé à l'endroit prévu, je regardai la moitié des lampadaires brisés avec un demi-sourire. Balançant le skate que je tenais sous mon bras par terre, je m'élançai dessus sans crainte aucune. Effectuant quelques ollies pour m'échauffer, je m'engouffrai dans le skatepark délimité par une clôture démolie. Ah oui, si vous ne connaissez pas le principe de « ollie », laissez-moi vous dire que c'est uniquement le fait de faire élever la planche tout en restant dessus, uniquement à l'aide de nos pieds. Un truc basique quoi. Puis, me servant des rampes, une toute petite slide, puis j'embarquai sur le funbox avant de sauter sur le quarter-pipe. Bon, je ne tiens pas à expliquer chaque structure alors si vous vous posez des questions, allez voir sur Internet.
Je continuai comme cela pendant une bonne demi-heure, tentant tour à tour des choses plus compliquées, un sourire confiant aux lèvres. Qu'est-ce que je pouvais aimer cela! Sauf que bien entendu, il fallait que quelque chose arrive. Quelque chose de beaucoup moins amusant. Alors que je ralentissais, un mouvement au coin de mon œil attira mon regard. Des silhouettes. Pas une, mais plusieurs. J'en comptais sept. Et ils venaient tout droit vers moi. Super, ça sentait les ennuis à plein nez. Réfléchis Zack, est-ce que tu te casses tout de suite où tu leur tiens tête comme un idiot? Oui c'était évident. Il fallait que je reste moi quand même. Donc la deuxième option semblait la meilleure. Jouant du pied avec mon skateboard, je les fixais...fixement, sans pouvoir empêcher ce sourire arrogant de s'afficher sur mon visage. Là, je plaide non coupable! Ils avaient franchi ma limite, et je pouvais sentir leurs sentiments condescendants. Donc je partageais les mêmes que les leurs. D'où mon expression identique à la leur. Ils avaient la certitude qu'ils allaient m'abuser. Moi aussi j'aurais eu la certitude que j'allais crever. En fait, je l'avais un peu, mais les émotions de ces nigauds me donnaient l'impression que j'étais invincible. Grave erreur. Ok, j'avais fait du kung-fu. Un seul, je le bats. Deux aussi. Trois, j'ai un peu plus de misère. Quatre, c'est très dûr. Cinq, c'est quasiment impossible. Six, je me fais tuer. Sept...je me fais démolir à la dix? Perspective excitante. Mais avec cette pensée dédaigneuse et arrogante qui m'habitait, impossible de me défiler.

« Hé mec, on t'avait pas dit de dégager la dernière fois? Là t'as pu de chance, fais dans ta culotte et fuie pendant que t'as encore le temps. »

Il poussa un ricanement moqueur en même temps que le mien. Ouai c'est ça. Pauvre imbécile. Il n'y avait pas une seule chance que je me défile, et j'étais certain qu'il le savait au plus profond de lui.

-Ouai c'est ça, j'te retourne la remarque. Tu te casses ou on en finit en vrais mecs?

Pauvre imbécile moi-même. Non, je n'étais pas si arrogant d'habitude. Je serais probablement parti au lieu de risquer ma peau ainsi. Mais j'étais « sous l'emprise » du caractère de celui qui semblait être le chef de la bande. D'ailleurs, il s'approchait. Lui et ses boulets. Boulets qui étaient à peu près tous plus grands que moi. Hey ho! Je ne suis pas petit. C'était eux qui étaient particulièrement grands. Tout ça pour dire que...même si j'étais arrogant, il y avait toujours une minuscule part de mon moi qui soudainement, essayait de combattre l'autre part pour sauver ma misérable vie. Too bad, elle ne réussit pas.
J'évitais le premier poing et balançai le mien dans la figure de l'autre. Oh la brillante et sublime idée. Si je l'avais blessé, j'avais fait de même avec mon propre visage. Ouch. J'avais fessé un peu trop fort à mon goût...quoi que...tant mieux si lui aussi avait été blessé. Oui, et il faut penser comme ça aussi! Je ne sentirais plus du tout ces blessures dès que ces mecs s'éloigneraient. Alors même si ça ferait mal sur le coup, ce serait eux qui seraient le plus atteints! Superbe réflexion, un peu trop qui me valu un beau coup de coude dans le ventre, et un poing sur la tempe....Agréable. Non sérieux, j'avais la tête qui tournait. Je ripostai immédiatement, visant un peu partout mes cinq adversaires (oui, il y en avait deux qui étaient restés un peu en retrait). Un coup dans le tibia par-ci, un poing dans la gueule par-là. C'était un peu trop pour moi. J'accumulais les blessures de tout le monde. J'en avais marre. Et si...j'essayais de leur faire peur? Regardant derrière moi, je vu que j'étais maintenant dos à la clôture. Aucune brèche en vue. Je n'avais plus vraiment le choix non? Agrippant fortement le bras du chef de la bande, je me concentrai. Pitié, faites que cela leur fasse assez peur pour qu'ils fuissent. Je déconnectai son nerf de vision. Faisant de même pour le mien. Je ne voyais plus rien, et lui non plus. Mais ça, je n'allais pas le montrer aux autres,et avec un peu très beaucoup de chance, ils ne le remarqueraient pas. J'entendis le hurlement de frayeur du chef et ressentit son sentiment de panique au plus profond de mon être.

« Il...AAAAAAAHH!!!! Les gars, j'suis aveugle!!! Les gars c'est...c'est genre un mutant! Ce fils de pute est un bâtard de mutant à merde *juron* Crevez cette saloperie! *juron*»

Merci pour le compliment. Et un autre coup de pied dans le ventre. Merde, j'étais déséquilibré, et je ne voyais rien pour m'accrocher. Tombant assis par terre, je tentai de donner des coups de pieds en m'appuyant sur mes mains, mais c'était plus ou moins efficace. En plus que mon corps entier me faisait mal, et j'en avais marre d'être maso en m'affligeant des blessures. Je suis sûr que mon plan aurait fonctionné s'il avait été tout de seul. Malheureusement, je n'en avais désarmé qu’un sur sept. La chance. Je sentais bouillir un sentiment de révolte en moi. Je me sentais bien supérieur à ces déchets, j'avais simplement envie de les étriper. Mais j'étais impuissant et plutôt mal en point. Les dents serrées, les yeux fermés parce que de toute manière je n'y voyais rien, j'attendais qu'ils en eussent fini. Tiens, la minute venait de passer. J'ouvris les yeux et aperçu ces visages idiots et cruels au dessus de moi. En plus ils étaient laids. Peut-être que je ferais mieux de refermer les yeux. Recevant dans la gueule le poing du chef soulagé d'avoir retrouvé sa vision, je n'avais plus aucun recours. Saleté de nuit. Ça faisait mal, c'était...désagréable.


Dernière édition par Zackary Nightwish le Lun 22 Aoû - 15:48, édité 1 fois
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Eliott Deamon

Eliott Deamon
Mutant de niveau 2

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Localisation : New-York
Clan : Damnés
Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : Contrôle et création de l'électricité, il lui est impossible d'avoir des contacts humains et force décuplée
Profession : Professeur de sport pour les mutants
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¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] Vide
MessageSujet: Re: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptyVen 19 Aoû - 1:31

Il y avait tout de même quelques fois ou il se disait que le don qu'il avait était en quelque sorte une malédiction. Surtout lorsqu'il tentait d'avoir des relations plus intimes avec les demoiselles. Quelques fois, le jeune mutant se retrouvait habiter de pulsions tout à fait normales pour un homme de son âge. Pulsion qu'il n'arrivait jamais à satisfaire vu son état bien sûr. Est-ce que le fait de ne pas pouvoir assouvir ses pulsions accentuait son côté dominateur et agressif ? Mais très certainement, cela était une grande cause, tout de même pardonnable, dans sa manie de vouloir tuer tous les humains pour se débarrasser pendant quelques heures de cette colère qui l'habite. Il aimerait bien batifoler quelques nuits, se sauver aux petites heures et ruminer des pensées déplacées et agréables pour un homme. Il était attirant, mais cela ne lui servait à rien, sauf de lui causer des problèmes. En effet, femme mutante ou pas, elle tentait souvent l'approche physique pour obtenir son attention, sauf que ... malheureusement, elle obtenait de l'attention certes, mais peut-être un peu trop. Soit qu'Heliott se jetait soudainement sur le côté pour éviter le contact qu'il venait d'apercevoir du coin de l'oeil ou que celui-ci avait presque les yeux qui quittait leur orbite sous la peur de ce qu'il apercevait, c'est-à-dire une femme électrocuter qui tentait à tout prix de reculer, mais qui était collé sur lui par l'effet d'aimant que produit les courants électriques. Il n'en avait pas grand-chose à faire de leurs vies de toute façon, mais il ne voulait pas attirer l'attention sur lui. Les chocs électriques, en pleine rue, ce n’est pas très courant ... ni « normal ».

Donc, suite à cette incapacité d'avoir du plaisir, de vivre un peu en couple, si couple il voulait vraiment avoir. Parce que bien sûr, monsieur Lenhsherr ne s'était jamais interrogé s'il voulait vraiment vivre en couple avec quelqu'un, car pour lui, cette possibilité avait toujours été mise de côté sans la remettre en question. Il ne s'amusait pas à s'imaginer en compagnie de quelqu'un jour et nuit, car il savait que le seul fait d'y penser pourrait lui créer une douleur, une douleur inutile, puisqu'elle ne comportait aucun remède, soulagement où toute autre chose qui aurait servi a apaisé la souffrance qu'il se serait lui-même créée dans le seul but d'avoir de belles pensées. Après tout, plusieurs mecs lui avaient dit que de vivre en couple avec une fille était un calvaire, alors il devait se dire qu'il avait la chance. Si une fille s'accrochait trop, son don lui permettait de la rembarrer sans avoir à passer pour le sans-coeur, malgré qu'il en soit un véritable. Il possédait un coeur qui lui permettait de vivre, mais pas d'aimer. Il n'avait que la notion d'isolation, qui était présentement occupée par son père. Cette place n'était pas prête d'être prise par quelqu'un d'autre, à moins d'être tout simplement extraordinaire et encore là ... enfin, tout ça pour dire qu'Eliott était légèrement quelqu'un de frustré dans la vie de tous les jours. Être un homme n'est pas facile. Être un homme qui descend d'un surhomme l'est encore moins, mais être un homme sans amour, là, c'est très grave. Un homme sans amour est prêt à tout, des pires atrocités comme des plus beaux miracles. Eliott n'avait jamais vraiment été doué dans les miracles, mais dans les atrocités faites à des humains, faut dire qu'il méritait une médaille.

Tuer des humains était plus que symbolique pour lui, cela le rendait dans un état d'euphorie total, une jouissance qu'il ne pouvait pas avoir dans sa vie privée. Il avait remplacé une jouissance physique par celle mentale de pouvoir contrôler la vie d'un humain et de lui ôter si cela lui plaisait. Il ne pouvait pas redonner la vie, mais il n'avait jamais cherché à le faire. Un bon humain est un humain mort. Oui, il les traitait comme des animaux, des bêtes de somme, mais après tout, il était exactement comme cela. Des versions 2.1, pleines de défauts et de bug qui avaient été réparés dans la version 2.2, les mutants. Lorsqu'une nouvelle version arrive, l'ancienne se doit de disparaitre, car elle ne sert plus à rien. Les humains polluent ce monde et il est grand temps que le règne des mutants commence, là où celui des humains s’est terminé. Rien de bien glorieux pour les humains dans l'ensemble. Des guerres, du sang, de la souffrance, des maladies, la destruction et la misère. Ils n'avaient créé rien que cela en 2000 ans à peu près. Le règne des humains serait mieux, beaucoup mieux ! Il ne pouvait être que meilleur après tout, s'était difficile de faire pire, bien difficile. Déjà, en tuant les humains, en libérant la terre de ce fléau, il commençait en beauté. Eliott ne se gênait jamais, lors d'une mission en particulier, si un humain osait seulement faire semblant de ce mettre sur son chemin, BAM, le voilà traverser de petits filaments qui lui traversait le coeur pour l'empêcher de faire son travail en le faisant rôtir comme un petit poulet.

Non, il n'était pas cruel ! C'est tout ce que ses chiens méritaient ! Il n'hésiterait jamais a le faire, même sans raison ! Si seulement il était plus puissant, il pourrait se dresser devant toute la police et arrêter de fuir comme un sale lâche. Il pourrait sortir dans la rue la journée sans craindre de se faire repérer. Il pourrait voyager sans un faux nom, car bien sûr les douanes américaines communiquaient avec celle canadienne, donc Eliott se ferait arrêté s'il décidait de passer avec son vrai passeport. De toute façon, il avait surement perdu son passeport quelque part dans sa chambre. Il faudrait qu'il pense à faire le ménage là dedans ... un jour, mais pas ce soir. Ce soir, il sortait. Donc, bien sûr, le jeune homme s'était fait légèrement ... beau. Bon, ce n’est pas à cause qu'on est un meurtrier qu'on doit être laid et sale ! Eliott avait toujours été un homme d'une hygiène parfaite, mis à part sa chambre qui laissait à désirer dans la disposition des documents qui s'étalaient un peu partout. Des documents d'informations qu'il avait amassées dans le but de comprendre certaines choses du passé. Après avoir bien brossé ses cheveux, mis son parfum et bien enfilé son costard, Eliott sortit de ses quartiers pour descendre en ville. Très certainement, il avait l'air de l'homme qui se rendait à son rendez-vous galant. Seulement, si on commençait légèrement Eliott, le doutait planait sur la possibilité du rendez-vous galant, à moins de sortir avec une ampoule ou une génératrice.


* Ah merde, j'ai oublié mon porte-monnaie ... *

Sans argent, la soirée allait légèrement être plus longue. Bien sûr, il pourrait rentrer, aller le chercher et revenir, mais ça faisait beaucoup d'aller et vient simplement pour dépenser un peu de monnaie dans des machines superficielles. Une autre fois pour la glace, de toute façon cela ne ferait pas de mal à son ventre, il s'était légèrement ramolli ses derniers temps, faute aux chips et à son isolement dans le QG, faute aux humains qui chassent les mutants ... C’était un homme de sport et de nature, pas de mur et d'élèves. Il aimait l'action, les risques, les blessures, l'adrénaline qui lui fait ressentir son battement de coeur jusque dans son front, le genre de sentiment qui donne des frisons pendant des heures. Il pouvait certes se jeter de dos dans les marches, mais l'activité paraitrait surement très suspecte pour les autres avec qui il vivait. Le pauvre était trop enfermé, alors ce soir il comptait bien resté à l'extérieur jusqu'aux petites heures du matin. Après tout, il paraissait beaucoup trop classe pour devenir louche aux yeux de la police. Il était aussi un excellent menteur qui pouvait affirmer à des policiers qu'il venait tout juste d'aller reconduire sa petite amie dans son appartement, ayant trop peur de la laisser marcher seule dans les rues par les temps qui courent. À croire qu'il n'y a pas seulement les petites amies qui sont en danger, mais aussi ses stupides d'adolescents.

À son âge, Eliott massacrait déjà des bandes de ce genre. Il faut dire que le jeune n'était surement pas habité de la même colère sourde que le Canadien. Eliott restait très loin à l'écart et observait d'un oeil amusé les lois de la nature. Les plus forts gagnent sur les plus faibles, c'est ainsi et on n'y peut rien. Il ne savait pas la nature du conflit, mais il pouvait déjà savoir qui allait pleurer demain. Il faut aussi dire que tous contre un, s'était pas vraiment du jeu, mais la vie est injuste, autant l'apprendre très jeune pour éviter les mauvaises surprises en grandissant ! Eliott allait-il s'en mêler ? Oh non pas du tout, d'ailleurs il allait presque reprendre son chemin. Pas question de trainer ici et d'être mêlé dans une affaire de gosse, il se prendrait la tête avec la police et les parents, alors non-merci, aujourd'hui s'était son soir ou il relaxait à l'intérieur, pas celui ou il devenait gardien d'enfants boutonneux. Seulement, quelque chose d'énorme capta son attention. Quelque chose qui changeait absolument toutes les données dans le conflit qui se déroulait devant ses yeux. Ce n'était pas des humains contre des humains, mais bien des humains qui s'en prenaient à un mutant. Eliott ne sait pas exactement si c'est son instint de grand frère ou bien sa volonté constante de tuer des humains qui le poussa à agir, mais il le fit tout de même. Gonflé de rage et d'orgueil, ainsi qu'un peu de classe tout de même, le grand adulte s'approcha de la bande d'enfants.


- J'vais tous vous massacrer !

Enfant, adolescent, adulte, tous allaient payer, qu'il soit plus jeune que lui, il s'en moquait. La loi du plus fort sur les plus faibles. La venue d'un adulte déstabilisa légèrement le groupe de jeune, mais rapidement ceux-ci, gonflés d'hormone de jeune mâle, voulaient terrasser le nouveau mâle dominant venu faire son territoire et sa loi. Seulement, le mâle dominant possède une expérience que les jeunes n'ont pas, mais surtout, un pouvoir assez puissant pour expulser le premier jeune homme venu lui faire de l'attitude quelques mètres plus loin. Alors que la plupart prenaient la fuite devant Lenhsherr, celui-ci, amusé par les gloussements de terreur et la panique qui prenait le groupe, il prit comme cible celui-ci qui se trouvait le plus proche de lui, pour décharger sa rage et sa colère sur cet être qui n'avait surement simplement pas eu le même temps de réaction que les autres, ce qui signifiait qu'il n'était pas déjà loin. Alors qu'il s'amusait à électrocuter ce corps qui se tortillait sous le choc, il se mit à rire et à hurler sur le corps parcouru de souffrance. Seulement, il arrêta et le laissa en vie, pour une simple et bonne raison. Le mutant qu'il venait de sauver était un être empathique. Il avait déjà eu des élèves comme ça. S'il tuait l'humain, il risquait de faire la même chose sur son nouveau protéger. Si ce n'était pas de ça, il y aurait eu un meurtre.

- Hey, ça va p'tit ?

Eliott replaça ses cheveux sur son crâne, légèrement déplacé suite à la dispute avec les invertébrés de gamin. Il se pencha légèrement sur le garçon qu'il venait de sauver.

- Oh, tu es plus vieux que je ne le croyais ... et bien, ils ne t'ont pas ratés. Aller debout, il ne faut pas resté ici.

Bah, évidemment, les autres gamins allaient appeler la police et bonjour les ennuis s'il restait dans le coin. Eliott pouvait le sauver de gamin, mais pas des forces de l'ordre. Il ne mettrait pas sa vie en danger à ce point pour un jeune adulte qui savait surement se débrouiller. D'ailleurs, il ne lui tendit pas la main pour l'aider à se relever, s'était peut-être de l'impolitesse, mais disons que dans le cas de Eliott, ne pas tendre la main vers quelqu'un était vue pour un signe extrême de politesse.
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Zackary Nightwish

Zackary Nightwish
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¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] Vide
MessageSujet: Re: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptyLun 22 Aoû - 18:11

Je détestais être impuissant. Tout ce que je pouvais faire, c'était attendre. Attendre et subir, espérant simplement qu'ils finiraient avant que je ne sois mort. Sinon et bien...tant pis, je mourrai. Ce doit être long, la mort par la violence sans armes. Ce que j'en avais goûté pour l'instant ne m'enchantait guère pour la suite. Tentant de protéger ma tête avec mes bras, j'avais un goût de sang dans la bouche et je sentais ce même liquide chaud me couler sur le côté de la tête. Celle-ci semblait sur le point d'éclater, et j'avais la nausée. Autres petits symptômes de l'utilisation récente de mon pouvoir, qui se rajoutaient à la douleur généralisée de mon corps. Je ne bougeai pas, ne faisant que tendre mes muscles pour mieux absorber les chocs. Les coups de pieds loin d'être retenus me happaient les côtes, le torse, les bras et la figure en général. À ce rythme-là, je n'allais pas tenir très longtemps. Ça me rappelait les bagarres de gang dans lesquelles je m'embarquais avant d'avoir mon pouvoir d'empathie. Généralement, celles-ci étaient plus amusantes, car les combats se révélaient souvent justes. Bon, c'était arrivé plus d'une quinzaine de fois où nous étions davantage que les autres, mais jamais je ne m'étais plains. Et j'avais également fait partie de ces bandes qui intimidaient les plus petits, les plus nerds à la sortie des classes. En leur cassant la gueule s'ils n'effectuaient pas ce que l'on demandait. Si quelqu'un m'avait dit qu'un jour je me retrouverais dans la même situation qu'un de ces petits gars, je lui aurais ri au nez en l'envoyant balader. Maintenant, je pense même que ma situation est pire que celle dans laquelle on mettait nos victimes. Je détestais faire partie des faibles.
Soudain, il y eut moins de coups de pieds, comme si certains s'étaient arrêtés. J'entendis une voix. Adulte. Arrogante, colérique...sadique? Un homme. Il allait tous les massacrer. Terreur, affolement, si je n'avais pas été dans cet état, j'aurais également pris mes jambes à mon cou, sous l'emportement des autres gars qui craignaient à présent ce nouvel arrivant. Par bonheur, ils cessèrent momentanément de me taper dessus. Comme quoi cet intrus dans leur territoire devrait s'en aller avant qu'ils en finissent avec moi. Ouvrant les yeux, j'en vu quelques-uns qui couraient pour sauver leurs peaux. Il en restait trois sur place, qui commençait à beaucoup plus hésiter quant à leurs futures actions.

Je voulais hurler tellement la douleur était insoutenable. J'ignorais ce qui se passait, mais c'était loin d'être agréable. Je ne pouvais plus contrôler les tremblements qui m'assaillaient. C'était en quelque sorte des convulsions saccadées. Vous savez ce petit choc désagréable que l'on ressent en touchant une clôture électrique? Sur le coup, tout le monde a le réflexe de retirer sa main. Moi, je ne pouvais rien y faire et la sensation était cent fois pire. C'était brûlant, mais...c'était la première fois que je ressentais ce genre de douleur. Admettons que ce n'est pas tout les jours que quelqu'un s'électrocute dans la rue non plus. Terreur absolue puis...plus rien. Un peu moins de douleur que tout à l'heure, au niveau corporel. Et pour le souvenir du choc foudroyant, il ne restait que mon cœur qui avait dû mal à s'adapter à ce genre de truc peu agréable. C'était...soulageant. Je bougeai dans un soupir. J'étais presque moins blessé que je ne l'avais pensé. Super, ça voulait dire que les autres qui étaient partis n'étaient pas en très bon état non plus. Ça me faisait plaisir. Clignant des yeux plusieurs fois pour recouvrer une vision claire, je crachai du sang à côté de moi. Tentant de respirer plus calmement, je posai les yeux sur l'homme qui s'avançait vers moi. Colère. Fureur. Mais il n'en avait pas l'air. J'avais l'air d'être le seul à ressentir soudainement ces émotions. Je fronçai les sourcils. Il me demanda si cela allait et je hochai légèrement la tête, déclenchant une sensation peu agréable au niveau de ma nuque. Grimaçant, j'entrepris de détailler mon sauveur. Grand. Pas mal plus grand que moi (bon, on s'entend que ce n'est pas tant compliqué de l'être, mais celui-ci était grand pour les autres aussi). Cheveux vers l'arrière, il avait franchement l'air d'un riche homme d'affaires. Ou d'un mec de la mafia. Ou un mannequin masculin pour des pubs de vêtements chic. Visage carré, yeux perçants, je lui donnerais 25-26 ans. Il se pencha vers moi en déclarant que j'étais plus vieux qu'il ne le pensait. Ah vraiment? J'avais l'air de 12 ans de loin, et de près, de 15? Admettons que c'était rare que quelqu'un lâchât cela en me regardant. J'avais 17 ans et la majorité de mon entourage me croyait plus jeune. Penchant la tête sur le côté, je m'activai lorsqu'il dit qu'il ne fallait pas rester ici. Avec raison. Ces enfoirés n'allaient pas dire qu'ils venaient de frapper un autre gars, il dirait que des mutants les avaient attaqués. Et cela, ça passerait moins bien au poste de police. Serrant les dents, je m'agrippai à la clôture dans mon dos pour me relever. L'homme ne m'avait pas tendu la main, et je crois que même s'il l'avait fait, je ne l'aurais pas prise. Autant mettre son doigt dans une prise de courant. Non pas que j'avais la certitude de me faire électrocuter en le touchant, mais admettons que je ressentais intérieurement une petite crainte face à lui. Je me souvenais encore trop bien de la souffrance ressentie précédemment. J'étais content de ne pas être son ennemi. Finissant par me relever, j'essuyai du sang sur le côté de mon visage, dû à une entaille près de la tempe.

-Hmm...merci de m'avoir débarrassé de ces emmerdeurs de première. J'aurais bien aimé être capable de le faire moi-même, mais mes pouvoirs sont...loins d'être autant développer que les tiens.

Un fond de colère perçait très clairement mes paroles. Sans que j'en aille réellement très conscience, la fureur enfouie de l'homme m'affectait particulièrement. Sauf que lui avait probablement l'habitude de la contrôler, contrairement à moi. Marchant en boitant pour récupérer mon skateboard, je le planquai sous mon bras en grimaçant encore une fois. J'avais des ecchymoses un peu partout. Même que j'aurais parié avec des os de fêlés ici et là. Passant ma main dans mes cheveux châtains ébouriffés et un peu trop longs, je revins vers l'homme, toujours boitillant. Mal de hanche, de jambes, de chevilles...bref. Nous entreprîmes de sortir de cet endroit. Il nous fallait nous casser le plus vite possible. Essayant de marcher vite, je suivais le rythme de l'autre, respirant difficilement, avant de lancer :

-Lightning-man, t'aurais pas un bahut pour qu'on se casse plus rapidement? J'dis pas que j'ai de la misère à avancer rapidement, mais...en fait..heu... oui. J'viens quand même de me faire solidement tabasser par des crétins d'humains. 'spèces de créatures inférieures. 'y se croient tout permis.

Grommelant plus pour moi-même, entre mes dents, j'étais parti :

-'méritent juste de crever...trop peur du changement...'vont se rendre compte de leurs erreurs dès qu'y seront aux pieds des mutants...p'tain qu'j'aurais aimé ça leur casser la gueule...

Murmures agressifs qui n'attendaient pas de réponse, tandis que je fixais mon regard au sol pour ne pas trébucher sur les ordures qui traînaient dans les ruelles. Bottant une canette de bière vide sur le mur, je ressentais toujours cette colère sourde qui me tordait les entrailles. Le son résonna dans la ruelle et un chat miaula, outré d'être dérangé dans son sommeil. Je tournai ma tête vers celui-ci en soupirant, puis je me tus en continuant d'avancer dans le silence troublé par nos pas, les miens irréguliers. Crachant à nouveau du sang qui venait de je ne sais quelle blessure, je levai mes yeux verts vers l'homme qui avançait toujours et lui demandai d'une voix claire :

-Tant qu'à n'avoir rien à dire...tu t'appelles comment, au fait? Et bien que je ne vais pas m'en plaindre, pourquoi tu m'as sauvé? Et on va où là? Est-ce qu'il serait préférable que je retourne chez nous au lieu de te suivre? Est-ce que j'dois te craindre? Pourquoi est-ce que t'es habillé classe et que tu traînes ici? En fait....t'es qui??.... Ah et puis...laisse tomber, ces questions sont inutiles et barbantes.

Je m'exprimais légèrement mieux, presque calmé. Si le ton avait été curieux pendant toutes ces questions, à la fin il était devenu légèrement las, presque un murmure. J'avais conscience de n'être qu'un adolescent emmerdant pour lui et de l'ennuyer avec mes interrogations multiples. Qu'est-ce que je pouvais être lourd parfois. Je me tus, et cette fois, pour un bon bout. De toute manière, avec ma tête qui tournait de la sorte, il fallait que je me concentre pour ne pas perdre l'équilibre. Ah oui, je l'ai dis que ça tournait légèrement autour de moi? Je devais être blême, mais comme c'était la nuit, personne ne pourrait le remarquer.
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Eliott Deamon

Eliott Deamon
Mutant de niveau 2

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Date d'inscription : 21/06/2011
Localisation : New-York
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Pouvoirs : Contrôle et création de l'électricité, il lui est impossible d'avoir des contacts humains et force décuplée
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¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] Vide
MessageSujet: Re: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptyJeu 20 Oct - 21:48

Après avoir sauvé quelqu'un, le problème dans ce monde, c'est qu'on ne peut tout simplement pas l'abandonner juste après. Eliott ne pouvait pas juste lui tourner le dos et le laisser dans sa misère. Vu son état, il n'irait pas bien loin et la police aurait tôt fait de mettre la main sur lui. Ils le mettraient à mort, en l'accusant d'avoir électrocuté les autres. Bien sûr, toute la faute revenait à l'adulte ici présent, c'est-à-dire : Eliott. Seulement, si cet adulte se voyait accusé de meurtre, non seulement cela ne changerait absolument rien à son dossier criminel déjà bien remplit, mais en moins de 4 minutes, tous les services secrets du gouvernement lui colleraient aux fesses pour mettre la main sur lui. Il était aussi recherché qu'un diamant brut en Afrique. Suite aux choix face à lui, Eliott en déduit que s'il voulait éviter les problèmes, il devait l'aider à venir se cacher chez lui ou bien le laisser là. Premièrement, comment était-il au courant que ce jeune n'avait pas de maison ? Une intuition très fortement influencer par son odeur, ses vêtements, son comportement et son stakeboard. Ah et aussi par ses gênes de mutants. Ensuite, il ne pouvait pas abandonner un mutant comme ça. Pourquoi l'avoir sauvé des autres gamins si c’était pour le laisser mourir aux mains de la police. Ah galère, il venait d'adopter un gosse pour 24 heures ... Lui qui n'était pas prêt à être parent pour le moment, il devenait monoparental en plus ... Il détestait déjà son enfant, la relation commençait bien ! Dévisageant le jeune mutant, il se replaça une fois de plus ses cheveux, les plaquant vers l'arrière. Avoir de la classe, c'est très important.

- Mes pouvoirs sont en effet ... très pratique dans leur genre.

Eliott était fait pour tuer, donc il avait un pouvoir qui lui permettait ça. À croire que le jeune devant lui était fait pour souffrir vu son pouvoir à lui. Être empathique est un pouvoir plus que nul aux yeux d'Eliott. Ressentir ce que les autres ressentent n'apporte rien, sauf la douleur. Il avait déjà ses propres sentiments à gérer, il n'avait pas à prendre ceux des autres en considération en plus. Sa propre colère était si immense qu'il ne s'imaginait pas rajouter celle des autres en plus, il deviendrait un vrai fou furieux. N'en était-il pas déjà un ? Oui, très certainement. Il méritait une grosse thérapie dans son genre. Un isolement des plus complets, des tonnes de cordes et des spécialistes très patients. Sa nature même l'avait toujours amené à tuer et non à aimer. Il n'est tout simplement pas fait pour entretenir des relations avec les autres vus son état et il se l'était répété toute sa vie. Les sentiments ne lui servaient à rien, puisqu'il ne pourrait jamais en avoir et être heureux avec cela. S'il aimait une femme, il allait en souffrir toute sa vie de ne pas pouvoir être proche d'elle, alors il avait fermé son coeur et toutes les émotions qui viennent avec ça. Prenant les premières démarches, il fit un signe de tête et commença à marcher vers la sortie de cet endroit. Et dire que c’était censé être un soir de repos et de solitude dans cette grande ville, cela se transformait encore une fois en galère. Il ne pouvait pas avoir une soirée tranquille à l'extérieur, c’était impossible, soit il annonçait de la pluie, soit un jeune idiot se faisait tabasser ... Il soupira et serra les poings. Un jour, il aurait son congé agréable et relaxant ... un jour les problèmes arrêteraient de lui coller à la peau. Pour le moment, le gosse retardait leur avancement. Faut dire qu'il était blessé, mais qu'il se débrouille tout seul, Eliott ne pouvait même pas le soutenir par les épaules, il allait le tuer sur place.

- Tu es en effet une limace. Aller avance au lieu maugréer de la haine.

Oui ce jeune détestait les humains comme Eliott, mais il était lent et ce n'était pas le temps de prendre racine ici, en plus, si quelqu'un l'entendait ... Au moins, lui, il hainait en silence, elle le grugeait à l'intérieur sans jamais sortir. Le seul moment ou il proférait des propos agressif sur eux, c'est dans un discours adressé à ses semblables, histoire de motivé les troupes avant le combat ... Influençait-il sur le moral du jeune homme ? Il espérait que non, sinon celui-ci serait éternellement en colère à son contact et ce n'est pas tout le monde qui peut vivre avec la rancoeur. Ah et puis de toute façon, le gosse ne resterait pas longtemps avec lui, au pire des cas il intègrerait ses salles de cours et deviendrait lui aussi un membre des Damnés, un apprenti. Peut-être que ses maigres pouvoirs inutiles trouveraient leurs utilités dans certaines missions pas trop dangereuses et importantes ... Mais oubliez le pauvre Zack pour des missions de discrétions. Un vrai bavard ce mec bon sang.

- Tu t'arrêtes de parler un moment donner ou je dois t’assommer pour avoir le silence ?

Eliott ne prenait même pas la peine de regarder derrière lui lorsqu'il lui adressait la parole. Il avançait fierement, les mains dans les poches et la tête haute, toujours en surveillant les alentours et en guettant toutes sirènes de polices ...

- Mon nom est Eliott. Je t'amènes chez moi pour la nuit et on verra ensuite ... Tu ne prendras pas racine dans mon appartement, mais je n'abandonnes pas quelqu'un de ma race dans la rue ... même si tu m'es complètement inutile.

Après quelques minutes de marche, Eliott enleva son manteau et le jeta sur son invité. Il lui dit de se couvrir avec, de passer inaperçu et il appela un taxi d'un signe de la main. S'il montait dans le taxi avec un adolescent présentant des blessures apparentes, il ne passerait pas inaperçu. Puisqu'il était plus grand et plus gros que le jeune Zack, son manteau couvrait facilement son torse jusqu'à ses genoux. Prenant place sur la banquette arrière après avoir ouvert la porte, Eliott laissa échapper : « Le Dakota building » comme emplacement choisit. Tout le long du trajet, le jeune empereur junior prit soin de surveiller le chauffeur, histoire de s'assurer qu'il ne s'intéressait pas trop à l'identité de ses visiteurs. Pour la couverture d'Eliott, il n'y avait aucun problème, il avait vraiment l'air de quelqu'un qui habitait dans le Dakota building, mais pour Zack, s'était une autre histoire ... Il allait devoir lui prêter sa salle de bain ... sinon ça allait empester dans son appartement. Une fois pendant le trajet, Eliott s'éclarçit la gorge de manière brutale et surtout fortement, Zack ayant approcher un genou trop proche du sien. Sortant rapidement du véhicule lorsqu'ils furent arriver, Eliott donna un bon pourboire, histoire que le chauffeur soit content et qu'il ne se pose pas plus de question. Il fit monter son inviter en vitesse au quatrième étage, répondant par un signe de main à ses élèves qui le saluaient. Pas question de s'éterniser et de présenter Zack à tout le monde, ça soirée était déjà assez gâcher comme ça, il ne voulait pas passer 1h dans le couloir a expliquer à tout le monde qu'il n'avait rien de mieux à faire que de sauver tout les sans-abris mutants de New-York.

- Te voilà chez moi. Ne touche à RIEN ! Laisse mes papiers tranquilles et fait moi plaisir, va prendre une douche et sert toi de ma trousse de premier soin pour soigner tes blessures.

Eliott jeta sa veste sur le canapé et entreprit de ranger sa tonne de document qui trainait partout, des documents trop important pour être laissé à la porter d'un adolescent qui ne connaissait rien du conflit entre les humains et les mutants. Bien sur, Eliott vivait dans un appartement de riche, de très bon gout et cela n'avait rien d'un appartement d'homme, mis à part les papiers qui trainaient, tout était propre et bien rangé, pas de vaisselle sur le bord du comptoir ... Seulement, l'appartement semblait aussi sans vie. Pas de photo, ni de cadre, pas d'affiche, tout était neutre, comme une chambre d'hôtel. Comme une être colérique qui ne vit que pour tuer. Un homme sans vie sentimental.
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Zackary Nightwish

Zackary Nightwish
Mutant de niveau 1

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¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] Vide
MessageSujet: Re: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptySam 5 Nov - 3:32

(Hrp: Attention j'avertis d'avance, je ne me suis pas relue, et c'est vachement du n'importe quoi xD)

Maugréer? Moi, je maugréais? Ouais, clairement. Mais de lui émanait une sourde et froide colère. Je plaide donc encore non coupable! Bon certes, j'avais aussi l'impression que même s'il n'avait pas été là, j'aurais tout autant été frustré contre cette stupide bande d'adolescents possessifs, mais probablement que la chose aurait été moins pire. Car là, j'avais beau avoir cessé de me plaindre de leur imbécillité notoire, j'avais encore envie de frapper tout ce qui bougeait. Ce qui aurait été une mauvaise idée, considérant que la seule chose mouvante des environs était l'adulte devant moi. Et j'avais la nette impression que si je le touchais, j'allais finir électrocuté comme ces mecs de tout à l'heure. Alors, autant garder cette colère à l'intérieur de moi et continuer à agir comme la limace que j'étais présentement, soit, me traîner sans cesse les pieds pour avancer. M'assommer? Hé non, mais hé! Est-ce que j'étais censé être offusqué là? Parce que franchement, j'étais tout sauf offusqué. Grand bien lui en fasse s'il voulait m'assommer. Au moins, j'aurai moins mal pendant un bon bout. Et je pourrais dormir en paix. Avais-je oublié de mentionner que la fatigue commençait à mon gruger? Il faut dire qu'après s'être fait taper dessus de la sorte, il aurait été difficile d'être pétant d'énergie. Je haussai les épaules et continuai à avancer à ma vitesse, sans chercher à presser le pas. Ce n'était pas un acte de défi, c'était surtout de la flemmardise plutôt poussé. La voix de l'homme résonna à nouveau à mes oreilles. Eliott. Enchanté Eliott...attendez... Complètement inutile?

-Et fier de l'être...

Maugréai-je -justement- suite à cette déclaration. Bon, je ne devrais pas agir ainsi avec quelqu'un qui venait de me sauver la vie et qui offrait gentiment l'asile à son appartement, mais sa froideur me...refroidissait? Très logique de la part d'un être empathique.

Nous continuions à marcher pendant quelque minute jusqu'à ce qu'il s'approche de moi et me mette son manteau sur les épaules. Si j'eus un mouvement de recul las, il ne semblait pas s'en apercevoir. Moi-même j'étais trop crevé pour penser m'en aller. Cesser de le suivre, ok, j'aurais pu, mais dans un sens, j'étais plutôt curieux. Ce n'était pas tous les jours que je rencontrais un autre mutant, et c'était encore plus rare que j'interagissais avec eux. Ce n'est pas que je suis asocial, c'est seulement que j'ai tendance à ne pas trop être suicidaire. Bon, ce soir c'était une exception. Habituellement, connaissant la célèbre réputation des mutants, je me tiens à l'écart de tout ce qui pourrait s’appeler « ennuis ». Avant, je riais au nez des flics et maintenant, je baisse la tête et tente de me dissimuler. Paranoïaque, je sais, mais il faut dire que ma condition m'y oblige. Si avant je m’étais tapé deux semaines de travaux communautaires pour avoir insulté un policier, maintenant je passerais ma vie en prison s'il découvrait mon identité. Par contre, j'étais à peu près certain que ce mec, Eliott, lui pouvaient aller un peu partout sans se faire demander ses papiers. Oh, je n'insinue pas qu'il est blanc comme neige, seulement que physiquement, il a l'air d'un homme tout à fait respectable. De ces grands bourgeois qui n'ont curent de la basse société. Bref, que ce soit le cas ou pas, je m'en contre foutais. Je n'étais pas de ceux qui geignent que les riches devraient donner aux pauvres. Je mendie respectueusement, je ne harasse pas les gens. Tout ça pour dire qu'avec son manteau sur le dos, un me sentait...de un, petit, de deux, sale et de trois...hmm, comment dire...méprisable? Ça ne rentre pas tant dans mon caractère ça. Enlevez le trois. N'empêche que j'avais vachement envie de l'enlever son foutu manteau. Mais je n'étais pas idiot au point de penser qu'il m'avait passé celui-ci parce que j'avais froid. Je n'avais pas froid et il me précisait à l'instant même que c'était pour passer inaperçu et pour dissimuler mes blessures. Histoire que personne ne fasse « Oooh, un pauvre petit garçon blessé, on devrait l'aider! Et lui donner des cookies! »....non. Plus « Putain, mais qu'est-ce qu'il lui est arrivé à ce bâtard de pouilleux?!? Allons voir si on peut lui défoncer la gueule encore plus ». Bienvenue dans les bas fonds de New York braves gens. J'avançais donc, tête basse, songeant un paquet de trucs ironiques, mais sans rien dire cependant. L'adulte appela un taxi et nous embarquâmes à l'intérieur. Je ressentais un agacement distinct de sa part. Il se sentait clairement obligé. Il n'avait aucune envie que je sois là.

-T'inquiètes pas vieux, c'est réciproque.

Murmurai-je entre mes dents.
Je soupirai puis regardai par la fenêtre la nuit beaucoup trop éclairée de la ville. On se croirait en plein jour. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n'avais pas souvent pris le taxi. C'était beaucoup trop dispendieux pour rien. Vive les passes de métro. Mais il faut dire que les taxis, c'était bien plus confortable. Et reposant. En m'asseyant, je sentis quelques-uns de mes muscles mystérieusement crispés se détendre progressivement. J'accotai ma tête sur le rebord de la fenêtre avant de réaliser que ce n'était pas tellement une bonne puisque le roulement du véhicule faisait en sorte que celle-ci cognait peu agréablement contre la vitre. Une odeur de cigarette flottait en l'air. Agréable. Non sérieux, si j'avais eu plus d'énergie, j'aurais demandé une chope au conducteur. Sauf qu'il ne fallait pas attirer l'attention. Ce n'aurait pas tellement été une bonne idée, surtout qu'il n'y avait pas beaucoup de chance qu'il accepte. Je ne fumais pas régulièrement; être fumeur, ça coûte cher, mais quand j'en avais l'occasion, j'en profitais. Malheureusement, rares étaient les personnes qui offraient gentiment des chopes ici et là. Donc je me contentai de ne rien dire, gardant une certaine gêne. Reposant mes paupières, je fermai les yeux quelques secondes, me laissant bercer par le roulement plus ou moins régulier de la voiture. Le toussotement brusque et fort de l'adulte me fit sursauter et je remarquai que mon genou s'était approché du sien. Hé bein c'est qu'il n’aime pas que l'on l'approche le vieux! Non, mais en fait, s'il était encore en mode « générateur d'électricité », c'était effectivement plus sage de sa part de m'avertir avant que je ne meure d'un choc trop haut volté. Je repensai avec un frisson plus gros que je ne l'aurais voulu, à la sensation de brûlure et de puissance insurmontables qui m'avait traversé le corps. Vivement, je ramenai mon genou, en me reprenant. Là n'était pas le temps à la détente. Je ne pouvais probablement pas faire confiance à ce mec. Il savait que j'étais empathique, sinon nul ne doute qu'il aurait tué ces jeunes. Ça se voyait dans son regard, dans son assurance, dans sa froideur. Ok, il ne m'avait pas tué, mais il avait tout de même torturé ces mecs en sachant pertinemment que je ressentais tout ce qu'ils ressentaient. Non, décidément, je ne pouvais pas lui faire confiance. Obligeant mon corps à se remettre dans un état où mes réflexes seraient à peu près utilisables, je me redressai, tentant de me mettre alerte.
Ce ne fut pas tout à fait efficace, mais j'étais au moins un peu moins relaxé que tout à l'heure.

Puis vint le moment où nous arrivâmes au Dakota Building. C'était énorme. Comme à peu près tous les autres bâtiments de New York d'ailleurs. Mais de celui-ci émanait un dangereux aura menaçant. Ok, je suis paranoïaque. La fatigue, ça doit être ça. Bref, nous sortîmes du taxi, et ce cher Eliott donna plus d'argent au chauffeur que je n'en avais jamais obtenu en une journée en tant que mendiant. Wow, peut-être que je devrais devenir chauffeur de taxi...Encore faudrait-il que je sache conduire. Et que j'ai l'argent pour passer mon permis.. C'est déjà beaucoup trop compliqué, inutile de s'attarder sur le sujet. Autant continuer avec ma vie de paumé.
J’emboîtai le pas de l'homme, me dégageant légèrement de l'énorme manteau, et nous pénétrâmes la structure. C'était...chic. Tout était beau. Comme un hôtel au moins quatre étoiles. Je me sentais...encore une fois...petit. L'on croisa plusieurs personnes. Majoritairement légèrement plus vieux que moi. Je n'avais aucune foutue idée d'où nous étions. Ils saluaient tous l'adulte, ne m'adressant que de brefs regards, tantôt curieux, tantôt méprisants. J'étais atterri où comme ça? Gardant un semblant de tête basse, je tentai d’accélérer le pas pour ne pas me faire devancer. La quinzaine de minutes de taxi m'avait presque reposé; j'arrivais à avancer à une vitesse potable. Nous aboutîmes finalement devant une porte que mon prédécesseur ouvrit sans plus d'attente. C'était un appartement. Stylé, propre (trop propre pour moi si vous voulez mon avis), chic, mais...froid. C'est en sentant l'atmosphère que je compris davantage le dénommé Eliott. Cet endroit, c'était comme lui. Glacial, fade, dénué de toutes émotions, mais aussi...seul, et j'irais même jusqu'à dire triste. Je ne pus m'empêcher de regarder celui qui immisçait toutes ces choses dans mes propres sentiments. Seul. Étonnement seul. Convaincu d'être toujours seul, et de toujours le rester. Que c'était... triste. Non, triste n'est peut-être pas le mot. Déplorable? Cela faisait...pitié. Mais je ne l'avouerais à haute voix même pas pour tout l'or du monde. J'aurais bien trop peur de me faire poignarder sur places par le regard de cet homme. J'avais comme l'impression qu'il n'était pas du genre à s'ouvrir sur la question « sentiment ». Désolé vieux, j'ai un peu tendance à être concentré là-dessus, étant donné que...et bien, je ressens tout ce que tu ressens. Joyeux petit pouvoir de merde.

Il m'adressa aimablement la parole en me disant tout à fait tranquillement de ne toucher à rien, de lui faire plaisir en allant prendre une douche de quoi, il allait m'espionner? *out* , et de soigner mes blessures avec sa trousse de premiers soins. Charmant. Je posai le manteau sur le divan qui se trouvait dans la pièce, mis mes mains dans mes poches en étouffant un bâillement et une grimace de douleur ( vive les coups de poing sur la mâchoire), puis me dirigeai là où était ladite salle de bain. Je me sentais de trop ici. Moins fatigué, moins amoché, je me serais carapaté en moins de deux. Malheureusement, dans mon état, je ne serais pas allé bien loin, et s'il avait fallu que je me batte le moindrement, je n'aurais même pas eu à recevoir le coup pour tomber par terre. Hochant une seule fois la tête pour signifier que j'avais compris, je pivotai pour me continuer vers la salle de bain, prenant bien soin de déposer mon skateboard et d'enlever mes chaussures avant de m'aventurer trop loin sur ce plancher plus propre qu'un sou neuf. Je n'allais pas faire exprès pour l'embêter quoi. Je risquais trop d'y passer pour ça. C'est fou, en fait, car même nu pied je sentais que j'allais salir la place. Peut-être que j'hallucinais, mais je ne trouvais même pas un brin de poussière. Je confirmai mon hypothèse en entrant dans la salle de pain, où, par simple question de sécurité, je passai mon doigt sur une étagère haut placée. Aucune poussière. Ça y est, j'ai peur. Comment il ne peut pas y avoir de poussière sur une étagère si perdue? C'est fou, c'est inhumain! Bon, d'accord, nous sommes mutants, mais pas à ce point-là. Ébahi, je secouai la tête et entrepris d'enlever mon t-shirt...assez difficilement je l'avouerais. Mes muscles ne voulaient pas aller dans cette direction. Mais au bout de 45 secondes, j'y parvins, non sans mal. Comme par magie, la trousse de soin était plutôt visible, dans une armoire entre ouverte. Ah ah! Une armoire entre ouverte! Enfin quelque chose de tant soit peu normal ici!... Jusqu'à tant que je réalise que c'était moi qui l'avais accroché en me débarrassant de ce qui habillait mon torse. Un autre frisson me parcourut l'échine. L'ambiance était effrayante! Ou c'était la ventilation sur ma peau nue, faut voir... Tendant mon bras, j’aperçus la peau écorchée de mon coude et de mon épaule en grimaçant. Est-ce que j'avais une tête de médecin moi? Ok, allons-y avec la logique. Désinfecter. Mais ça fait mal ça! On s'en fout, je sais. Je ne devrais pas me plaindre, et plutôt me considérer chanceux de ne pas être plus blessé. Prenant un linge où je versai de l'alcool à friction, je m'empressai de désinfecter ces foutues blessures, serrant les dents. Chez moi, je me serais permis un petit gémissement de douleur. Ici, étrangement, je me la fermais. J'eus tôt fait de terminer avec le bras gauche. Puis le droit. Et je me regardai dans le miroir. J'avais décidément une tête à faire peur. Sans compter mes habituels charmants cernes en dessous de mes yeux verts, qui formaient un adorable contraste, il venait s'ajouter une délicate touche de rouge dans le coin droit de mon front. Celle-ci s'était doucement estampée jusqu'à rajouter légèrement trop de rouge à mon goût. Et sacrilège!elle avait même teinté une partie de mèches de ce côté, en un noir crasseux. Le noir, c'est le sang séché, et le crasseux, c'est mes cheveux en général. D'ailleurs ils commençaient à être un peu trop longs. Il faudrait que j'aille voir mon coiffeur bientôt. Sarcasme. Voir si j'avais les moyens de me payer ça. Bref, il fallait peut-être que je fasse quelque chose avec cette vilaine blessure sur mon front...mettre une compresse par exemple? Après la douche, car sinon ce serait inutile. Je regardai toutes les ecchymoses que j'avais un peu partout sur le corps. Certaines avaient tourné au violacé, donc l'un à côté de mon œil. Avec ma lèvre inférieure fendue, j'avais l'air d'un vrai voyou qui venait de recevoir la raclée de sa vie....Non, je ne vous laisse pas le temps de le dire, OK, c'est vrai, c'est effectivement ce que je suis. Comme un enfant, je touchai le bleu sur ma clavicule ( inutile de me demander comment il a pu arriver là, je n'en ai pas la moindre idée. Vive les coups qui se perdent un peu partout, engendrant des blessures plus ou moins appréciées) en mordillant ma lèvre inférieure. Aïe. Que de mauvaise curiosité. Malheureusement, la seule chose que je pouvais faire pour toutes ces poques, c'était mettre de la glace. Et ça, ce n'était pas dans la trousse de soins que j'en trouverais.

Je finis de me déshabiller et entrai dans la douche. Impression étrange, plutôt déplaisante. Tout était trop...inconnu. Et propre, mais ça je l'ai déjà dit. Quoi de plus intense d'entrer dans une douche et d'avoir peur de la salir! Il me semble que je suis rendu un peu trop bas avec toutes ces pensées. M'obligeant à taire ce flot incessant, j'ouvris le jet en reculant lorsque l'eau, premièrement glaciale, m'éclaboussa. Ajustant la chaleur pour en mettre davantage, je constatai que ce n'était pas tellement une bonne idée. Qui dit eau chaude dans une plaie ouverte dit....aïe. Même l'eau normale ne faisait pas particulièrement du bien. C'est miraculeux à quel point on peut se trouver plein d'endroits douloureux dans ce genre de moment! Comme je réalisai que j'avais plusieurs grafignes dans le dos. Et à l'arrière de la tête aussi, c'était plutôt désagréable. Je tâtai du bout des doigts et sentit une autre croûte de sang séché. Sentant mon être se dégonfler, je m'obligeai à un peu de volonté. Parce qu'honnêtement, qui voudrait mettre du shampoing sur une blessure? Personne. Sauf qu'il semblait bien que j'allais être forcé de le faire. Prenant une grande inspiration, je versai une petite partie du contenu de la bouteille à l'intérieur de ma main, et l'appliquai d'une vitesse fulgurante sur ma tête, frottant en serrant les dents. Je ne voulais pas me laisser le temps de réaliser la douleur. Échec. Je laissai échapper une petite plainte avant de continuer ma désinfection intensive. Il faut dire que cela faisait quoi... 4 jours que je n'avais pas pris de douche? Rassurez-vous, j'ai changé de vêtement entre temps. De quoi? Ça ne vous rassure pas? Hé bien! Ne me dites pas que je suis le seul à changer de vêtements sans me laver! Pff, bande de menteurs. Il faut dire aussi que cela faisait aussi longtemps que je n'étais pas passé chez moi. J'eus une très brève pensée pour mon père, mais celle-ci ne s'attarda pas longtemps. Il se foutait de moi autant que je me foutais de lui, et cela nous arrangeait réciproquement. Donc! Changeons de sujet. Tout ça pour dire que la douche, ça me faisait un bien fou. Tout en me faisant mal. Non, je ne suis pas masochiste quoi que... Je sentais toute la saleté accumulée s'en aller sans rouspéter. Et mes blessures, chauffer, mais ça, c'est une autre histoire.
Je terminai de me laver puis fermai le robinet, au moins une bonne quinzaine de minutes plus tard. Il devait être quoi là... 1 heure du matin? Plus tard? Les yeux mis clos, je sortis de la douche et entrepris ce qui me restait à faire question blessure. Après m'être passé une serviette autour de la taille, je m'installai une compresse sur le front qui n'arrêtait pas de saigner. Pour le reste, ça allait guérir tout de seul. Je m'apprêtais à me rhabillai, quand je réalisai que la seule chose dont je pouvais me servir à cette fin, c'était mon linge sale. Merde. Vint alors la question de « Bon, soit je vais lui demander du linge neuf, soit je m'habille avec ces vêtements et il se plaint encore que je pus ». Je n'étais pas tellement certain de savoir quelle option je préférais. Les deux m'attireraient le regard dénigrant et froid d'Eliott. À ce stade, autant considéré ce que « je » préférai. Franchement, je n'avais rien contre le fait de rester dans mes vêtements. Mais je crois que je me re-sentirais sale à nouveau. Raaah, toutes ces questions me donnaient un mal de tête assez énorme.

Je sortis de la salle de bain, la serviette verte autour de la taille, avec une pensée de « Fuck off » dans la tête. Regardant l'homme, je levai des yeux fatigués vers lui, et lançai :

-J'me disais que si je remettais mes vêtements, tu te plaindrais encore de l'odeur. Un seul mot de ta part et je retourne m'habiller, mais comme je ne voulais pas déranger mon bienfaiteur, je préférais demander d'abord.

Petite ironie au mot « bienfaiteur », plus ou moins subtile, mais je savais qu'il n'allait pas se fâcher. Il ne voulait pas laisser paraître ses sentiments et j'avais davantage l'impression qu'il était dans un mode « je-m'en-foutisme » que d'autre chose.

-Ah oui. Et si t'as de la glace, ça ne serait pas de refus. Sinon et bien...je vais faire sans.

C'était surtout, « Veux-tu m'en donner ou pas », car c'était évident qu'il en avait.
Passant ma main dans mes cheveux, je m'accotai contre le cadre de porte de la salle de bain en fermant temporairement les yeux.
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Eliott Deamon

Eliott Deamon
Mutant de niveau 2

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¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] Vide
MessageSujet: Re: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptyMer 30 Nov - 2:34

Avait-il vraiment inviter quelqu'un à dormir chez lui ? Et bien oui, d'ailleurs, il était dans sa douche. Cela faisait des années qu'il n'avait pas eu un invité et avec raison. Premièrement, lorsqu'il était jeune, sa mère refusait qu'il amène des amis, par peur qu'Eliott les tue pendant qu'il dormait. Ensuite, disons qu'il n'avait pas vraiment eu d'amis et lorsqu'il en avait eu, il n'était pas le genre d'ami qu'on invite à un pyjama party. En même temps, c'est rare d'invité un sans abri à son pyjama party ... Au moins, Eliott savait qu'il pouvait très bien se défendre contre lui et s'il osait le voler pendant son sommeil et bien ... Il le retrouverait et lui ferait payer, même s'il avait les moyen de s'offrir une deuxième fois tout ce qu'il voulait. S'était seulement pour le principe et aussi pour le plaisir de faire souffrir quelqu'un. De toute façon, il était trop tard pour le jeter dehors et cela ne se faisait pas, les mutants étaient ses frères et sa seule famille, il se devait de les aider, surtout ceux dans le même état que Zack. Il devrait le présenter à Magneto, mais seulement demain, pas question d'y aller se soir et dans son état. Même Eliott n'était pas montrable à cet heure, il commençait a avoir quelques cernes sous les yeux, même s'il était riche cela ne voulait pas dire qu'il menait une vie facile.

Une fois tout ses papiers placés, enfin, placés était un grand mot, plutôt une fois tout ses papiers mit au même endroit, en paquet et hors de vue de l'adolescent, il alla ranger sa veste dans le placard avec ses autres vêtements. Cela lui faisait étrange de se dire qu'il devait attendre que quelqu'un fasse quelque chose pour effectuer sa routine. Il ne pouvait pas se mettre en sous-vêtement et aller s'écraser dans ses couvertures, se serait déplacé, mais surtout bizarre comme réaction. Zack aurait toute les raisons du monde de le croire comme un espèce de prédateur sexuelle ou quelque chose du genre. Il ne se souvenait pas qu'il était dans les habitudes des amis de se mettre à moitié nue dès la première soirée et de se coucher sans installer leur lit. Il avait surement ça quelque part ... un oreiller et des couvertures de surplus. En fait, il ne détestait pas ça ... il n'était pas seul et cela lui changeait de son éternel routine, malgré qu'il avait vraiment envie de s'étendre dans ses draps et de se laisser aller au sommeil. Il aimait bien veiller tard, mais il y avait des limites à sa résistance à un bon lit qui l'appelait. Sortant de nul part un oreiller et une couverture tout de même chaude, il alla les installer sur un des sofa, sans en choisir un en particulier, de son salon. Il allait surement être très bien, considérant qu'il dormait habituellement dans la rue. Une chambre d'ami ? Bien sure qu'il en avait une, mais s'était son bureau personnel et il n'était pas question qu'un invité, même un ami, mettent un pied là.

Se bureau était le seul lieu personnel qu'il avait et s'était bien pour cette raison que personne n'y entrerait. Il conservait ses photos et ses souvenirs dans cet endroit. Pour y accéder, il faudrait retirer le cadenas de la porte. Bon, pour certains mutants cela ne consistait pas une grande épreuve, mais au moins il avait une certaine protection d'intimité. Il ne voulait pas qu'on fouille dans ses trucs intimes voilà. Donc, Zack ne dormirait pas dans la chambre d'ami point final. Le sofa serait très bien pour lui, sinon qu'il change de sofa. Qu'il ne pense pas une seule seconde que Eliott allait troquer son lit pour le sofa. Le plus très jeune mutant était habitué à un certain luxe et confort et il y tenait vraiment. Pas poule de luxe, mais pas très loin de ça. En même temps, cela lui allait bien. Mais pour quelqu'un qui vie dans le rue, le jeunot prenait bien son temps dans la douche ... Eliott décida donc d'aller se mettre en pyjama en attendant son invité, histoire de lui montrer son lit et d'ensuite aller rejoindre le sien. Il mit un pantalon simple noire et ne mit rien pour le haut. S'était l'été et il faisait chaud la nuit, malgré l'air conditionner dans tout son appartement. De toute façon, il avait toujours dormit comme cela, il n'était pas du genre a dormir tout habiller, d'ailleurs il le faisait très souvent en boxer, mais comme il avait de la visite ...

Puisqu'il ne sortait toujours pas de la dite salle de bain, Eliott alla s'installer devant la Tv, mais il ne prit pas place sur le sofa ou il avait installer le lit du jeune mutant, il avait tout de même un certain respect de l’emplacement de repos de l'autre, il n'allait pas mettre ses fesses là. Tout en regardant les pixels danser devant ses yeux, ceux-ci commençaient à se fermer doucement, il avait l'habitude de luter contre le sommeil, mais pas dans un certain confort. Le sofa était tout de même confortable ... cela pourrait faire l'affaire après tout, pourquoi se lever alors qu'on est si bien installer ici. C'est le bruit de la porte qui lui fit tourner le tête pour voir son inviter sortir avec un serviette autour de la taille. Au début, il ne comprit pas vraiment ce qu'il dit, car il s'étonna lui-même a lui dévisager le corps. Ses pensées allaient plus loin qu'il ne l'aurait souhaiter, assez pour le faire rougir quelques peu, avant de se reprendre et de mettre sa sur le dos de la fatigue. Il était très fatigué après tout ... mais même fatigué, Zack était mignon pareil. Son petit corps fragile éveillait quelque chose en lui qu'il ne pouvait pas encore comprendre parfaitement, alors, avant d'avoir peur de ses propres réactions, il se leva et alla chercher des vêtements pour la nuit, il prit le plus petit chandail qu'il avait, des sous-vêtements, propres, je tiens à le préciser, il sente le lavage et le frais, ainsi que des pantalons de nuit. Il ne pourrait pas dire qu'il n'était bien traiter dans sa maison ... Il alla ensuite chercher de la glace dans son congélateur et lui donna le plat dans lequel prenait place les glaçons.


- Je ne suis pas si cruel que ça ... et tu aurais tâché mon sofa avec tes vêtements. Je t'ai arrangé un lit dans le salon.

- Moi prendre de la coke c'est comme si le pape prenait des calmants.


Eliott tourna légèrement la tête. La boite métallisé qui prenait le nom amical de Tv, émétait en onde une émission de show humoristique. C'était par hasard que Eliott avait laissé ouverte la petite boite et puisqu'il n'avait pas vraiment la conversation a faire a son invité, cela capta tout son attention pendant quelques secondes.

- Des fois je me réveille la nuit et jme dis que je suis content de pas être un raisin sec.

Avec une phrase aussi stupide qu'inutile, Eliott laissa échapper un sourire sur son visage. La fatigue surement ... Eliott qui sourit, oui la fatigue ! Il alla donc s'installer sur le divan pour laisser son cerveau se ramollir devant des blagues aussi stupides que cela. Il fallait bien qu'il soit fatigué pour trouver cela divertissant. En même temps, cela avait été un moyen efficace de détourner son regard de Zack ...

- Il y a le frigo là-bas, sert toi si tu as faim et extinction des feux après cette émission, tu as besoin de repos pour récupérer de tes blessures.
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Zackary Nightwish

Zackary Nightwish
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¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] Vide
MessageSujet: Re: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptySam 7 Jan - 14:16



Il y eut un...léger moment de trouble. Où même si je ne suis habituellement pas pudique, je ressentis un petit malaise. Si bien que je me détournai légèrement, préférant pointer mon nez vers le joli bois verni, que d'observer l'homme d'affaires. Allons allons! Moi qui pourtant n'avais cure de me pointer avec ou sans vêtements, je sentais presque mes joues s'empourprer. M'accotant contre le mur, mes yeux se baladèrent d'un côté et de l'autre, tandis que je remontais légèrement la serviette blanche d'autour de ma taille. Oh tiens, un luminaire bien classe pendant au plafond. Plutôt simple, j'avais néanmoins la nette impression qu'il l'avait payé un prix de fou. En fait, à bien regarder la table, les chaises, les armoires en bois massifs, les poignées de porte, tout était... top classe. Inutile de parler de la propreté, j'avais déjà fait le tour de la question. Mais l'argent... je déglutis légèrement. Quelques vases se dressaient ici et là, et si j'en bousculais un, j'aurais des dettes pour au moins les cent prochaines années à venir. Note à moi-même: Éviter de toucher à quoi que ce soit. Alors qu'Eliott partait pour aller chercher quelque chose, je n'avais même pas le courage d'avancer un pied, même en étant propre. Si bien que je restai planté sur mes deux pieds, en me passant la main dans les cheveux, les redressant sur ma tête. La silhouette de l'homme réapparue sur le coin du mur, et je me redressai immédiatement. Il tenait des vêtements dans ses mains et je ressentis tout de suite un petit soulagement... je n'aurais pas à salir son divan. Ni à payer les potentiels dégâts que cela pourrait engendrer. M'empressant de m'en emparer, je filai à la salle de bain, toujours envahi par cet étrange malaise désagréable. Donc...première constatation, le caleçon était juste un peu trop grand. Je ne m’en sortais donc pas si mal de ce côté là. Pour les pantalons, j'avais littéralement l'air d'un nain avec eux. Déjà que je n'étais pas très grand, ça n'aidait pas. Et c'était de la marque en plus! Et je devrais piler sur le bas pour réussir à avancer...que de honte, que de honte! Me vint l'impression qu'il se moquait subtilement de mon incapacité à me vêtir de manière classiquement décente, mais je la chassai de ma tête assez rapidement, lorsque je me rappelai qu'il avait probablement bien d'autres trucs à penser dans sa vie que de se foutre le moindrement d'un adolescent en mauvais état. Quoique...il m'avait bien sauvé la vie. Alors peut-être qu'il avait une certaine préoccupation pour les ados dans le trouble...mutant. Nécessairement mutants. Sinon je ne voyais pas ce qui aurait pu le mener à me débarrasser de ce gang stupide. Et à m'emmener chez lui pour que je me soigne le moindrement. J'aurais bien voulu me dire que pour une fois, je pouvais apprécier ma mutation, mais en fait, si je ne l'avais pas eut, ces autres jeunes n'auraient pas voulu me tuer. Et je serais probablement encore à l'école. Et j'aurais probablement encore des amis. Et je ne gèlerais pas chaque soir dans la rue en me demandant où je pourrais trouver de la nourriture pour le lendemain matin ou même pour la semaine à venir. Ouai, tous comptes faits, j'avais beaucoup plus de raisons de détester mon empathie et l'autre pouvoir qui vient avec, que de l'apprécier et le considérer comme un don du ciel, une bénédiction, car il avait seulement fait en sorte que cet autre mutant me trouve. Wow. Super. Demain, j'allais repartir dans mon taudis, je passerai chercher ma guitare chez moi, skaterai jusqu'au métro, et m'obligerai à jouer pour gagner quelques centimes. Comme d'habitude. Étonnant. Cette amertume me venait peut-être d'Eliott. Il était toujours à moins de dix mètres, de l'autre bord de la salle de bain. Mais je n'étais pas tellement certain que c'était lui. Quoique c'est toujours un peu relatif. Je n'avais aucun moyen de savoir de qui je tirais les émotions. Si c'étaient les miennes ou celles à quelqu'un d'autre.

Secouant la tête, j'entrepris d'enfiler le t-shirt qui, Dieu merci, ne semblait pas appartenir à une marque trop connue. Peut-être que quand il avait cette taille ( parce que c'était un définitivement trop mince pour le corps que cet homme possédait présentement), il avait un peu moins les moyens de se payer un truc du genre...Enfin, avec ça au moins, je me sentais déjà moins mal qu'avec ces pantalons trop grands que je portais. Soupirant, je sortis de la salle de bain et me dirigeai, plus ou moins habilement, vers le salon, en espérant de tout mon être de ne pas TROP avoir l'air d'un nain. Me grattant l'arrière de la tête, je me rapprochai de l'homme qui annonça qu'il n'était pas si cruel qu'il en avait l'air. Vraiment? VRAIMENT? Et il me dit ça après avoir électrocuté cinq adolescents (douleur qui m'affectait également, en passant, tandis qu'il le savait parfaitement...)? D'accord, il m'avait passé des vêtements, mais cela ne faisait pas de lui un Saint. Je savais qu'il n'avait pas compté dire cela en déclarant sans non-cruelité ( super mot inventé, ne m'en parlez pas), mais admettons que j'avais rarement rencontré un homme aussi froid face à la mort et la douleur d'autrui. Enfin, certes, ça, c'est sans compter les gangs de rue, parce que ça, en plus d'être cruels, c'est tout particulièrement idiot, et tu sais que si tu vois quelques adolescents entrer dans un dépanneur du coin, le quotient intellectuel de l'endroit vient de chuter d'au moins 50%. Chose que je savais, au moins, ne pas être le cas s'il s'agissait d'Eliott. Mais la cruauté (ah tiens, je viens de trouver le mot que je cherchais toute à l'heure) qui les animait restait semblablement la même. Cependant, il est vrai qu'en voyant l'homme me tendre la glace, comme je lui avais si gentiment demandé, je ne pus m'empêcher d'être certain qu'il était nettement plus "bon", d'une certaine manière, même s'il ne le montrait pas. Cet homme avait un masque de fer sur son âme et son visage. Froid, si froid. Je remarquai à quel point il retira rapidement sa main lorsque je m'emparai des glaces, et je fronçai légèrement les sourcils, avant de me retourner. Ah oui, c'est vrai. Aucun contact. Mais vraiment aucun. Me mordillant la lèvre inférieure, j'étais définitivement en train de commencer à penser à toutes les répercussions que signifiait cette interdiction. Les bras d'une fille? Jamais? Ouch, ça ça devait être dûr. Bonne chance pour prendre le métro sans accrocher quelqu'un au passage! Alors que mes pensées dérivaient tandis que je marmonnais un "merci" plutôt incompréhensible, une phrase tout à fait absurde me fit tourner la tête vers les stéréos qui venaient de la cracher. Levant un sourcil, mes yeux se rivèrent sur l'écran plasma particulièrement géant qui s'étendait sur le mur. Un show d'humoriste. La deuxième phrase me fit lâcher un petit rire. La fatigue faisait en sorte que je ne ressentais qu'à moitié la colère qui animait l'homme...quoi que...Colère? Je me tournai et entraperçu le sourire de l'homme. Quoooi? Un sourire? Cela ne faisait que quelques heures que je le connaissais, et j'avais pourtant eu la nette impression que cet homme-là ne souriait jamais. Et là, pourtant, ce que je voyais, c'était vrai? Un sourire? Comme quoi la fatigue affectait tout le monde, même les mutants les plus puissants. Je finis mon léger rire dans un sourire, tandis qu'Eliott se dirigeait vers le sofa, en s'écrasant devant la télévision. Il me déclara que je pouvais me servir dans le frigo, si j'avais faim...puis un autre truc que je n'écoutai pas. Un réfrigérateur pour moi? MWAHAHAHA. Il ne savait pas à quel point cela pouvait être dangereux. De la nourriture à volonté?!?!? C'était trop demandé. Mon dernier repas était constitué de poulet frit à moitié déjà mangé, récupéré dans une poubelle du coin, la veille au matin. Cependant, me restait tout de même un brin de dignité, et au lieu de me précipiter vers le frigo, j'y marchai à une vitesse tout à fait convenable, et ouvrit la porte avec une lenteur délectable. Le paradis quoi. De la nourriture. Tout pleins de nourriture. Mais je devais rester raisonnable. Me contenir légèrement. Hmmm, une pomme, un fromage...un steak, une lasagne, une dinde farcie, un cassoulet, une salade de pâtes... Que prendre, mais que prendre? Respirant un bon coup, je tendis la main pour saisir d'une pomme et d'un morceau de fromage. Plus que raisonnable n'est-ce pas? Je sais, moi aussi je m'impressionne parfois. Certes, inutile de mentionner que je m'emparai par la suite d'un petit pâté, d'une cannette de Pepsi, et d'un bol de fraise. Ouai. Inutile.

Mangeant quelques-unes de mes victuailles sur le comptoir, je ne finis qu'apporter le pepsi et les fraises devant la télévision, où je me laissai tomber dans un soupir. Je n'avais plus envie de me stresser à être à côté d'un homme d'affaires psychopathe. Alors j'allais rester là...sans penser que c'était un homme d'affaires psychopathe. Gardant le plat de fraises sur mes genoux, je finis par la tendre à Eliott.

-T'en veux?

Sans attendre sa réponse, je déposai le plat de vitre entre nous et m'accotai plus profondément dans le fauteuil en posant ma tête sur le dossier. La dernière fois que je m'étais assis dans un sofa, c'était sur un dont les ressors manquait, et qui était jeté à la rue. Et ça, c'est avant qu'une espèce de mec baraqué vienne en me disant que ça lui appartenait. Bref, j'avais presque oublié à quel point c'était confortable. Je me calmais peu à peu, et les blagues des humoristes me tiraient souvent quelques petits rires brefs. Quand même, je n'étais pas à l'aise au point de m'esclaffer un peu trop fort. Mais...la fatigue prenait le dessus et peu à peu, les yeux me fermaient entre chaque blague. Le temps passait, et même les images de la télévision se flouaient progressivement. Je finis par fermer définitivement les yeux, laissant tomber ma tête sur le côté.
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Eliott Deamon

Eliott Deamon
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¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] Vide
MessageSujet: Re: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptyVen 20 Jan - 2:19

Il avait un lit, mais il ne t'utilisait pas. De toute façon, son lit ne serait pas en colère, car il avait l'habitude de s'endormir sur le sofa. Son lit avait l'habitude de se faire tromper. Souvent Eliott était même trop saoul pour seulement se lever du dit sofa. Disons qu'il avait rarement le moral et que de rester loin de l'alcool et souffrir dans son coin n'était pas un solution qui l'enchantait tout les soirs. Seulement, se soir, le scénario était différent. Il n’eut même pas besoin de l'alcool pour tromper son lit, il le fit par fatigue, ce qui en sommes était normal. Il était bien assit, il avait le gout de la fraise dans la bouche, une source de chaleur et un cerveau endormit. Cela ne lui prit que quelques minutes pour succomber au sommeil comme un petit bambin. Dans son confort, son corps lui sommait le repos immédiat qui n'avait pas l'habitude de se donner, à cause de sa conscience et de son habitude à s’apitoyer sur son sort. Il ne comptait plus toute les soirées qu'il avait passé a se maudire et a exploser de colère contre lui-même, alors l'ambiance relaxante eu rapidement fait de baisser sa garde et de se laisser aller. De toute façon, il ne craignait rien dans le QG et si cet adolescent avait envie de le tuer pendant son sommeil, il ne mourait pas seul ! En effet, il ne sortirait pas du bâtiment vivant. En plus, il était trop idiot pour faire partit d'une opération pour le tuer. De plus, même les pires psychopathes ne pensent plus a ce genre de truc lorsqu'ils sont trop fatigués. S'il ne devait plus ouvrir les yeux, il aurait au moins eu le mérite d'avoir une sommeil paisible, avec quelqu'un à ses côtés. D'ailleurs, cette personne, suicidaire sans aucun doute, s'était laissé tomber contre lui. Par la plus grande des chances, Eliott se trouvait en paix dans son sommeil, donc il n'électrocutait personne, mais il lui suffisait d'un seul cauchemar pour retrouver un adolescent griller pour déjeuner. Il ne mangeait pas vraiment les ados, s'était dure à digérer, surtout lorsqu'il faut l'expliquer à son patron.

Nui étant ce qu'elle est, les deux adultes ne restèrent pas immobile pendant le sommeil et Eliott, contrairement à la croyance populaire, fu celui qui se colla le plus contre Zack. Celui-ci étant habituer au couverture chaude, prenant Zack comme couverture, mais l'assassin était couché par dessus lui. L'empêcher de respirer ? Non, Zack était bien calé dans les cracs du sofa, il devait d'ailleurs être très confortable avec un corps si chaud et musclé comme couverture, mais celui-ci n'aurait jamais vraiment l'occasion de le savoir. Sauf s'il s'était réveillé pendant la nuit. Eliott ouvrit les yeux avec difficulté, il ne tenait pas vraiment a se lever, mais quelque chose lui disait qu'il n'était pas un dimanche matin normal, quelque chose clochait, mais il ne trouvait pas encore quoi. Puisque le quelque chose en question n'était pas un danger, il ne se pressa pas pour le trouver, après tout ce n'était pas pressant et il avait souvent de fausses impressions. Il referma les yeux et tourna la tête pour éviter la lumière. Ah, une petite barbe, c'est toujours piquant, même contre la peau d'un homme. Il détestait les petites barbes du matin et il venait d'en frotter une. Voilà une journée qui commençait mal, comme hier en fait, avec ce réveil de merde. Bon aller, il devait trouver le courage de se lever, il ne pouvait pas passer toute la journée là ! De plus, son sentiment bizarre était un peu plus clair, il y avait vraiment quelque chose de louche dans l'appartement. Ce n'était pas la senteur, il se souvenait avoir nettoyer le frigo il n'y a pas si longtemps et il s'était lavé hier. Ce n'était pas la vue puisqu'il ne voyait rien, car il ne voulait rien voir avec cette lumière démoniaque du matin. Pourquoi n'avait-il pas pensé a fermer les rideaux aussi ... Ce n'était pas l’ouïe, il régnait un silence de paix dans l'appartement, un silence qu'il appréciait particulièrement, surtout en ce moment, il pouvait profiter d'une espèce de sérénité, avant de se rappeler qu'il était condamné a vivre sans toucher les autres.

En parlant de toucher, s'était ça qui clochait, un truc bougeait sous lui et ce truc était comme de la peau ... Il ne se souvenait pas avoir laissé trainer de la peau sur son divan ... ni une barbe. Il se leva plus que brusquement lorsqu'il réalisa ou il était. Haletant comme s'il avait couru tout New-York, il resta plusieurs secondes figés a regarder son agresseur, pour remettre ses idées au clair. Pourquoi dormait-il avec un homme ? Pourquoi cet homme était si jeune ? Pourquoi n'avait-il plus de chandail sur lui et qu'il était un boxer ? Eliott était loin de vouloir sortir du placard et comprendre qu'il avait tellement apprécier la nuit que son inconscient avait agit pour lui. Il ne voulait rien comprendre et il rejetait la faute sur un coup de chaleur pendant la nuit. Oui, il devait avoir eu chaud, alors il s'était débarrasser inconscient de ses vêtements. Pour la présence de l'homme, il se rappela avoir fait une bonne action, chose qu'il oubliait très souvent. Il préférait se rappeler qu'il était un monstre. Une fois le choc passer, il se détendit et aller rapidement prendre une douche froide pour se replacer les idées. Oui, ce n'était qu'un coup de chaleur, il n'avait pas volontairement voulu se coller contre un homme. Il aime les femmes. C'est plus normal. Oui, il devait être normal et aimer les femmes. Juste un égarement qui ne se reproduirait plus. Sortant de la douche, il alla immédiatement mettre ses vêtements de la journée, beaucoup moins homme d'affaire que la veille, car aujourd'hui, il n'avait pas vraiment l'intention de sortir à l'extérieur, il annonçait un peu frisquet et il avait des papiers a remplir. Il devait s'occuper l'esprit. Ne plus y penser. Puisque son invité dormait toujours, il prépara le déjeuner, mimant savoir ce que le garçon, oui appelons le garçon, aimait manger. S'il m'aimait pas, qu'il meurt de faim. Quand on vit dans la rue, on ne fait pas de caprice sur des crêpes d'un assassin.

Lorsque tout fut prêt, il se dit que se serait plus poli de manger avec l'invité, alors autant le réveiller ... Il ne savait pas trop ce qu'il allait faire de lui, mais il n'allait pas le jeter à la porte, pas blessé comme il était. Lorsqu'il serait en meilleur santé, peut-être. Il retourna donc dans le salon en contournant la sofa et quelques choses sur la table attira son attention. Ses fraises. Manger. Seulement 2 survivantes. Qui était le coupable ? Pas lui, oh non, il gardait toujours ses fraises pour le dimanche matin ... Le coupable était donc l'homme qu'il hébergeait ? Son élan de gentillesse cessa immédiatement. Il prit un coussin et lui jeta au visage avec une grande force.


- Debout ! Le déjeuner est servi ...

Eliott lui donna un autre coup et partit rapidement en cuisine pour aller manger. Non, il ne serait plus poli et il ne l'attendrait pas. Il avait massacré ses fraises ... ses belles fraises juteuses. C'était un crime, pour Eliott, s'en était vraiment un et il allait le payer. D'une façon ou d'une autre, il lui devait des fraises et il allait lui faire le plaisir d'aller en chercher d'autres lorsque Eliott lui demanderait. S'il avait l'idée de fuir et de ne jamais revenir ? Ce n'est pas bien de décevoir un homme d'affaire assassin et psychopathe avec des tendances masochistes. Il n'aurait pas le choix de dire oui, surtout s'il tenait a rester en vie. Pour des fraises, Eliott était prêt a tuer. Sauf qu'il était aussi enrager de savoir que cet homme réveillait quelque chose en lui qu'il essayait d'endormir et d'ignorer, donc le fait d'avoir une raison de le haïr l'enchantait sur tout les points.
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Quentin Quire

Quentin Quire
Mutant de niveau 2
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MessageSujet: Re: ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott]   ¤Arrogance et Haine¤ [Pv Eliott] EmptyDim 22 Jan - 22:59

[Intervention de MJ à cause de non respect du règlement: il n’est pas autorisé d’emmener un joueur d’un autre groupe dans un QG qui n’est pas le sien (en gros, les Neutres n’ont pas le droit d’entrer dans le QG des Damnés sauf si un Recruteur l'y autorise) – J’en profite aussi pour te faire part d’une interrogation, Elliott n’est-il pas sensé n’avoir aucun contact avec l’eau, ni même avec les autres (cf la description de tes pouvoirs dans ta fiche de présentation) ?
Pour la suite des évènement, ce post agira en tant qu’élément perturbateur et changera le déroulement de ce rp actuel, de plus, Eliott devra prendre en compte ces évènements dans ses prochains rps car, comme indiqué, un rapport sera envoyé à Magneto.]


PNJ: Brian Grimm – alias : Stonefist « concierge des Damnés »
    Dur d’être le concierge du Dakota Building, d’ailleurs concierge n’était pas vraiment son poste, mais plutôt le surnom que la plupart des Damnés utilisaient avec plus ou moins d’affection à son égard. Brian s’en fichait, consciencieux, sa préoccupation principale était de veiller au bien être de ce bâtiment, quitte à supporter les railleries. Il supervisait le ménage – tâche qui incombait aux élèves les plus irrespectueux, et il y en avait toujours – gérait la décoration des espaces communs – là il pouvait laisser libre cours à son sens artistique, même s’il devait rendre compte à certaines exigences venant des hautes sphères, mais ne citons personne – et enfin, il s’occupait de la sécurité. Certes, vu la superficie de l’immeuble, il n’était pas le seul, d’autres se relayaient, mais croyez-le, les intrus ne repartaient jamais sans emporter avec eux un souvenir mémorable du mutant. Mutant qui n’avait d’ailleurs même pas besoin d’avoir recours à sa mutation pour traumatiser ces aventureux. Sa carrure de catcheur doublé d’un garde du corps suffisait à cela.

    Les présentations étant faites, il faut maintenant préciser en quoi ce travail est-il dur, spécialement aujourd’hui. La nuit avait été agitée avec des humains ivres et casse-cou qui avaient rôdé dans la ruelle adjacente. Brian avait dû veiller pour s’assurer qu’aucun incident n’arrive, car bien sûr, cela aurait été trop simple si les pouvoirs avaient été autorisés. Non… le Dakota était sous couverture, pas question de tout gâcher à cause de sous développés de la sorte. Non content d’avoir passé une courte nuit, une étrange rumeur avait accompagné son petit déjeuner. Un Damné aurait fait venir un inconnu dans le building et l’aurait hébergé pour la nuit. Le temps que cela monte au cerveau et que Stonefist soit assuré qu’il ne rêvait pas, son café avait fait effet… puissance dix. Il réclama d’office des explications et des détails et, surtout, pourquoi personne n’avait arrêté ledit Damné ?! Personne ne devait prendre le risque de contrecarrer la sécurité du groupe, que ce soit pour aider un ami ou pour passer une nuit de folie, le repaire Black était là pour ça, enfin ! Si Magneto venait à l’apprendre…

    Alors qu’il pestait tout en écoutant les informations qui lui furent données, il apprit que le personnage en question était le Tueur Daemon, hors, c’était bien connu, ce type, on lui fiche la paix, pour la simple et bonne raison qu’il vous électrocute en une poignée de main, qu’il le veuille ou non. En plus, il adore tuer, pas étonnant que personne en poste n’ait voulu lui chercher des noises. N’empêche, le règlement, c’est le règlement, comme il le fit remarquer une dernière fois d’un air mauvais avant de prendre la direction de la chambre en question et en compagnie de trois sous-fifres, juste au cas où. Arrivé à destination, le Damné décida de ne pas faire dans la demi-mesure, après tout, le non respect du règlement l’autorisait à employer des moyens aussi extrêmes qu’il le désirait, et là il ne faisait que citer le Big Boss des lieux. Après tout, il en allait de la sécurité de tout le groupe, et par extension, de tous les mutants. Bref, il serra le poing droit, celui-ci se recouvrit alors qu’une couche de pierres grises, comme s’il venait d’enfiler un gant de roche, et sans sommation, il poussa la porte qui n’eut d’autre choix que de s’ouvrir dans un grand fracas, par miracle, elle tenait encore sur ses gonds, ou plutôt son gond, mais ce n’était pas le moment de se focaliser sur les détails. Brian Grimm entra dans la suite, suivi de ses laquais, mais ceux-ci restaient en retrait, en fait ils étaient là uniquement par soucis protocolaire, le pouvoir et l’expérience de Brian lui permettrait déjà de coller deux trois baffes à Eliott sans aucune aide extérieure, or vu ce qui entourait ses poings, ce serait amplement suffisant. Tous portaient un costume trois pièces, le même genre que celui des gardes du corps lambdas. Son visage paraissait relativement impassible, quoique légèrement irrité, mais en fait, il était d’un calme serein, calculateur, un calme de pro, normal, c’était son métier. La pierre qui recouvrait la main et l’avant bras de Stonefist se rétracta et finit par disparaître, laissant visible une main… de la taille d’une assiette. Bien sûr, il s’était arrangé pour dissimuler sa mutation pierreuse aux yeux de l’ « invité » d’Eliott, mais aussi pour que ce dernier ne manque rien du spectacle. Il fit décontracter ses doigts avant de prendre la parole avec un ton calme, menaçant et autoritaire, tout cela à la fois, l’expérience parlait :

    – Monsieur Daemon,je viens tout juste d’apprendre que vous avez commis une infraction au règlement établi en invitant une personne extérieure dans les quartiers privés de cet immeuble. En tant que responsable de la sécurité, il est de mon devoir de vous demander de nous laisser raccompagner cette personne jusqu’à l’extérieur dans les délais les plus brefs, à moins que vous préfériez que nous contactons notre supérieur commun…

    Regard évident à l’appui, pas besoin de nommer Magneto devant un inconnu, déjà que le jeune homme venait sûrement de passer un de ses petits déjeuners les plus mouvementés de sa vie… Enfin, il s’agissait là d’un coup de bluff, pas question de faire venir le Maître du Magnétisme pour une broutille pareille, c’était histoire de lui faire peur, la plupart des Damnés frissonnait à l’évocation de ce nom, avec un peu de chance, cela suffira à convaincre Eliott. Sinon, il y allait avoir du grabuge dans cet appartement, croyez-le, et le jeune invité se ferait jeter dehors avec un coup de pied dans les fesses, et franchement, y avait mieux comme expulsion. De toutes façons, vu l’entrée qu’ils venaient de faire, ce jeune homme avait sans doute compris que la meilleure chose à faire serait d’obéir sans discuter à ces messieurs. Avec un peu de chance, Elliott l’aurait compris également. Après cette courte pause, Brian reprit à l’intention de Zack.

    – Veuillez rassembler vos affaires, s’il vous plait. – La politesse était juste là pour faire genre, on est civilisés, mais nul ne doutait de ce qui se passerait si un non suivait cet ordre. Sur ce, il tourna de nouveau le regard vers Eliott et reprit, toujours avec son ton poli, mais ferme – Vous êtes libre de venir aussi si vous désirez avoir dire un au revoir convenable, mais gardez bien en tête que votre infraction sera reportée.

    Diplomate, Brian s’abstint de balancer un « et je e conseillerais de lire le règlement une bonne fois pour toute », fallait rester professionnel. De plus, Magneto ne lui pardonnerait pas une telle provocation alors que son rôle était au contraire de calmer le jeu. Il ne voulait pas passer une semaine entière à passer la serpillère, chose qui attendrait sûrement monsieur Daemon, enfin peut-être, il n’était pas dans la tête du grand Magneto, après tout.


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