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 Le père Noël ? C'est qui lui ? (PV Eliott)

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Lou-Ann Deamon

Lou-Ann Deamon
Mutante de niveau 1

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Date d'inscription : 03/11/2011
Localisation : Pas bien loin d'Eliott
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Age du personnage : 15 ans
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Profession : Elle se fait vivre par Papa Deamon, mais il voudra bien qu'elle commence des études bientôt...
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MessageSujet: Le père Noël ? C'est qui lui ? (PV Eliott)   Le père Noël ? C'est qui lui ? (PV Eliott) EmptyJeu 24 Nov - 1:51

New York, c’est définitivement plus froid que Venise.

Lou-Ann n’avait jamais vraiment vécu l’hiver. En Europe, c’est des températures fraîches, mais avec un bon manteau, on pouvait survivre à l’hiver facilement. Mais ici, un manteau, des mitaines, une tuque et un foulard de laine ne suffisaient pas à l’adolescente pour lui permettre de se réchauffer. Alors, elle ressemblait à un vrai bonhomme de neige essayant de suivre un homme habillé avec un simple petit manteau et un foulard à peine plus épais que du papier. Eliott. Lou’ pensa un instant qu’il devait mourir de froid, mais qu’il se promenait comme ça pour paraitre encore plus élégant. Et puis, Eliott était tellement orgueilleux qu’il n’aurait jamais avoué qu’il pouvait avoir froid. Tant pis, elle, elle n’allait pas se retrouver complètement congelée quand ils allaient rentrer à la maison.

Mais les gens sur la 26e Avenue avaient bien autre chose à faire que de regarder le duo étrange que pouvait former Eliott et Lou-Ann. À quelques jours de Noël, les derniers retardataires courraient d’un bord et de l’autre des grandes avenues pour trouver le cadeau manquant sous le sapin de Noël et évidemment, les trottoirs étaient bondés de gens qui l’a poussaient comme si elle n’était rien autre qu’un obstacle de plus à leur journée. Elle détestait ça, mais elle avait seulement voulu venir pour voir encore une fois les lumières de Times Square s’illuminer en cette fin de journée déjà sombre. Les coups de coude valaient bien le spectacle de l’avis de la mutante. Elle n’avait jamais vu rien d’aussi beau. Surtout avec le sapin de Noël nouvellement installée pour l’occasion.

Elle avait fini par s’adapter à ce monde nouveau pour elle. Si elle ne connaissait pas encore bien la langue pour décoder toutes ses subtilités, elle n’avait plus peur de cette énorme barrière qu’avait été la langue anglaise dès son arrivée avec Eliott à l’aéroport. Il y avait des mots qui l’a faisait encore sourciller, mais puisqu’Eliott ne l’a lâchait pas d’une semelle dès qu’ils sortaient à l’extérieur, elle pouvait compter sur lui pour trouver un mot plus simple pour lui expliquer. Il avait été patient celui-là, c’était étonnant. Il avait cru qu’il s’aurait impatienté à lui expliquer chaque phrase durant les premières semaines, mais il n’avait jamais montré un signe de lassitude. Mais il n’avait pas beaucoup d’émotions qui franchissaient le regard de cet homme, alors Lou’ avait encore de la difficulté à savoir si le fait qu’elle restait avec lui ne lui tombait pas sur les nerfs. En tout cas, elle, elle adorait. Elle avait enfin un semblant de vie normal, elle n’avait plus froid et le stress de ne pas savoir si elle allait trouver de la nourriture le lendemain avait complètement disparu. Et puis, elle l’aimait quand même bien, Eliott. Il avait sa façade d’homme au-dessus de tout, mais le matin, avec le visage encore marqué de l’oreiller, il avait un côté assez sympathique. Il ne parlait pas beaucoup, mais elle avait pris l’habitude de parler sans attendre toujours une réponse à ses questionnements. Il l’a corrigeait quand le mot était mal choisi une fois de temps en temps. Au moins, il l’écoutait.

Elle essayait de suivre la cadence de marche d’Eliott après lui avoir demandé d’aller encore une fois d’aller chercher des chocolats dans la boutique de friandises au coin de la rue. Elle ne pouvait pas résister à du chocolat bien longtemps et tant qu’à passer devant, aussi bien arrêter pour faire des réserves avant Noël. Son premier Noël occidental en fait. Chez elle, Noël rimait avec prières et recueillements pour la naissance du sauveur, comme l’appelaient les sœurs. Jamais de cadeaux ou de petites gâteries. Et puis, le père Noël, pour les enfants italiens, n’existait pas comme en Amérique, avec son bonnet rouge et sa barbe blanche. C’était plutôt une sorcière qui donnait aux enfants sages des cadeaux. Lou’, elle n’avait jamais rien eu. Sûrement les sœurs n’avaient-elles jamais voulu faire entrer la sorcière dans l’orphelinat…

Perdue dans ses pensées, des cris de joie étouffés par une vitre attirèrent son attention alors qu’ils passaient devant un pub sportif. Elle s’arrêta un moment pour regarder, curieuse de savoir pourquoi ses gens étaient si heureux tout d’un coup. Sur un écran géant se jouait une partie de hockey qui semblait tenir les clients du pub en haleine. Lou’ n’aurait pas été capable de savoir quelles équipes se battaient pour cette drôle de rondelle noire, et elle resta interdite devant la telle frénésie que cette seule partie déclenchait chez les gens. Chez elle, le hockey était aussi populaire qu’une carie. Elle n’avait connu que ce sport étrange quand Eliott s’était mis à l’écouter un soir où ils étaient tous les deux devant la télévision. Elle n’avait pas compris une seule des règles, sauf qu’il fallait envoyer la rondelle noire dans un filet pour faire des points. Le mutant aussi avec eu la même réaction que les gens du pub quand une des équipes avait réussi à compter un point. Finalement, cet engouement pour ce jeu l’intriguait, il faudrait bien qu’elle demande à son nouveau papa de lui expliquer les règles du jeu pour qu’elle comprenne pourquoi il était si amusant. Parce que, pour l’instant, elle ne voyait pas pourquoi des gens qui courent après une rondelle en se tapant dessus une fois de temps en temps pouvaient être intéressant.

Elle allait retourner vers le magasin pour aller rejoindre Eliott avant qu’il s’inquiète, mais un autre cri de la foule sur une magnifique passe d’un défenseur près du gardien de but la garda coller à la vitrine. Elle se leva sur la pointe de ses pieds pour mieux voir. L’équipe en rouge avait failli marquer un but et ils continuaient à tourner autour du but comme des vautours. Elle se demandait bien qu’ils allaient réussir à la marquer, ce satané point, les gens n’attendaient que ça !
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Eliott Deamon

Eliott Deamon
Mutant de niveau 2

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Date d'inscription : 21/06/2011
Localisation : New-York
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Age du personnage : 27 ans
Pouvoirs : Contrôle et création de l'électricité, il lui est impossible d'avoir des contacts humains et force décuplée
Profession : Professeur de sport pour les mutants
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MessageSujet: Re: Le père Noël ? C'est qui lui ? (PV Eliott)   Le père Noël ? C'est qui lui ? (PV Eliott) EmptyDim 18 Déc - 2:19

Vivre Noël loin de son pays, c'est toujours difficile, même après plusieurs années. Il n'était pas américain, mais québécois. Bien sure, il y avait quelques flocons de neige par si et par là, des sapins et des cadeaux, mais rien à voir avec ce qu'il avait connu dans sa jeunesse. Les chevaux tirant les traineaux dans les rues pendant que les enfants couraient à travers les bancs de neige, plus haut qu'une personne adulte. Il y avait aussi les familles, qui se réunissaient pour aller fêter chez les grands parents, amenant boisson et chanson avec eux. Le magasinage de dernière minute, parce qu'il y a tellement de gens dans notre famille qu'on finit par oublier que notre petite nièce à maintenant un petit copain et qu'il faut donc un cadeau de plus. C'est aussi le moment ou les mères passent des heures dans la cuisine pour préparer leur recette fétiche dont elle garde le secret farouchement. C'est ça Noël, les traditions familiales qui se perdent de plus en plus pour laisser placer à une fête commerciale ou on achète des cadeaux, on les enveloppe en les mettant sous le sapin et lorsque les enfants les ont développer la fête est finit. Pour Eliott, la vie américaine n'était pas ce qu'il préférait. Il était loin d'être catholique, mais sa mère lui avait toujours apprise que Noël n'est pas fait pour recevoir mais pour donner de l'amour. Les cadeaux sont un symbole d'amour, mais plusieurs autres symboles existent. Aimer quelqu'un est peut-être le plus beau cadeau qu'on peut lui faire. Être aimer en retour est le plus beau cadeau qu'on peut recevoir.

C'est un peu ce que Eliott essayait de transmettre à sa nouvelle fille. Oui bien sure qu'il la gâterait de cadeaux puisqu'il en avait les moyens, mais il ne se limiterait pas a les acheter et les emballer sans rien faire de plus avec elle, se serait un horrible et décevant Noël que d'agir de la sorte envers un enfant qui n'a jamais eu de famille. C'est pourquoi il n'avait pas que fait l'arbre de Noël, il en avait fait une activité avec sa fille. Elle n'allait pas se souvenir d'avoir fait l'arbre de Noël, elle allait se souvenir avoir fait l'arbre de Noël avec son père. Car c'est ce qu'il était devenu. Il n'était peut-être pas le meilleur profile à imiter, mais il savait aimer et placer ses valeurs familiales au bon endroit et c'est ce qui comptait. Il lui avait aussi bien sure montrer ce qu'était le magasinage de Noël. Il l'avait bien avertit que le monde devenait un peu dingo pendant le temps des fêtes. Voir deux dames crier pour avoir le dernier cadeau à la mode était chose courante dans les magasins et les caisses étaient bondés, mais surtout bondés de client qui n'arrêtaient pas de se plaindre de l'attente, comme s'il n'était pas au courant que pendant le mois de décembre les magasins débordaient de gens. Eliott avait quelques difficultés avec cela depuis bien des années. S'il devaient sortit pendant ses moments là, il devait mettre une combinaison de plastique sous ses vêtements, au risque de tuer la moitié de la ville pendant sa sortie. Cette année il avait plus de cadeau à faire disons ...

Et surtout plus de sortie. La petite voulait toujours sortir pour aller à l'extérieur, même si elle gelait sur place. Il lui avait pourtant acheter un manteau très chaud ... a croire qu'elle est vraiment habituer à la température de son pays. Par exemple, pour Eliott, même dans la saison froide, il mettait rarement un manteau d'hivers. Pour lui, un petit -10 ne lui faisait pas peur ... Il avait l'habitude de son pays et il ne comptait pas vraiment s'habituer à l’Amérique car il n'y vivrait pas toute sa vie. Un jour il s’achèterait une maison dans le secteur d'Oka, une maison avec de la forêt et des champs. Il y vieillirait là avec sa fille regardant les hivers passés. Sauf s'il la perdait dans la foule. Le nouveau papa ne savait pas encore qu'on fait marcher les enfants devant soi et non derrière. Résultat, un papa arrêté en plein trafic de monde qui cherche du regard une petite fille. Elle n'avait pas pu aller bien loin, elle devait s'être arrêté devant une boutique et elle l'attendait là. Il lui avait pourtant répéter de le suivre, de ne pas le perdre du regard. Il fit donc demi-tour en regardant autour de lui pour la trouver depuis un pub sportif. Elle avait du père dans le nez, sans aucun doute ! Elle regardait déjà le hockey. C'était mignon, mais Eliott avait le souvenir que l'Italie n'était pas vraiment un pays qui pratiquait se sport. En même temps, vu la température.


- Tu sais que je jouais à ce sport avant ?

Il alla se placer juste derrière elle, histoire que les passants évitent de la bousculer, maintenant s'était au péril de leur vie que de passer sur le dos d'Eliott. Il était disons du genre a manger le premier qui lui rentrait dedans.

- Tu n'as jamais fait de patin n'es-ce pas ?

Puisqu'il s'attendait déjà à la réponse, il commençait déjà a élaborer son premier cadeau de Noël qu'il lui donnerait à l'avance. Quoi ... tout les pères font ça à un moment ou à un autre et de toute façon, qu'elle était l'importance, du moment qu'ils s'amusaient tout les deux ensembles. Cela faisait belle lurette qu'il n'avait pas chausser ses patins lui aussi ... faute de pincent au coeur en pensant à tout le talent qu'il avait, tout se talent gâcher à cause de son don. Même s'il s'équipaient de plastique, il y avait toujours une chance pour qu'il tue quelqu'un ... Peut-être qu'il serait chez les Canadiens de Montréal aujourd'hui, dans cette télévision, à marquer des buts pour faire lever les foules et mériter les yeux brillants et fier de sa fille, figer devant cette vitrine.

- Vient avec moi, je change les plans pour aujourd'hui.

Eliott n'avait pas l'habitude de changer sa routine, surtout pas lors de ses journées de congé.
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Lou-Ann Deamon

Lou-Ann Deamon
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MessageSujet: Re: Le père Noël ? C'est qui lui ? (PV Eliott)   Le père Noël ? C'est qui lui ? (PV Eliott) EmptyMar 17 Jan - 3:48

Pendant un instant, l’ombre qui s’installa sur la vitrine incommoda la jeune adolescente puisqu’elle ne voyait absolument rien dans le restaurant et elle attendait les cris des partisans montés d’un ton sans qu’elle puisse savoir ce qui se passait. Mais bordel, c’était qui le gars qui lui cachait peut-être le plus beau but de toute l’existence de la ligne national de hockey ? Lou-Ann jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, fâchée, mais quand elle le reconnu, elle ne put que sourire à Eliott. Elle pensait se faire gronder pour l’avoir quitté durant quelque secondes à peine, mais il avait l’air tout aussi intéressé par la partie de hockey que l’était la jolie Italienne tout à l’heure. Une autre chose que Lou’ aimait de son nouveau papa : Ce n’était jamais compliqué avec lui. Il ne lui permettait peut-être pas de sortir toute seule et lui avait parlé de la garder à la maison pour qu’elle puisse avoir des cours particulier, mais sinon, jamais il n’avait haussé la voix contre elle alors que les Sœurs avait toujours une bonne raison de le faire dès qu’elle faisait un pas de travers. Elle avait alors beaucoup de difficulté la croire qu’Eliott avait pu tuer des gens. Elle ne se voilait pas la face, la jeune italienne, il était un Damné, et ceux-ci n’était pas doux avec les humain, mais il était si gentil avec elle qu’elle pensait qu’elle avait peut-être une ou deux personne, tout au plus. Si elle savait le vrai nombre…

Il avait donc pu être un de ces joueurs de hockey qui allait si vite sur l’étendue gelée ? Alors pourquoi il ne l’était pas s’il était doué ? La réponse s’imposa d’elle-même. La glace est faite d’eau et l’eau est un magnifique conducteur pour la centrale électrique que formait Eliott. S’il ne lui permettait pas de le toucher sous quelque forme que ce soit – ce qui avait été difficile pour l’adolescente, car elle était quelqu’un qui devait toucher les gens comprendre, mais pour aussi utiliser son pouvoir- Ce devait être le même problème pour l’eau. Elle réalisa alors comment ce pouvoir pouvait devenir un véritable fléau et qu’il devait être dur à accepter. Lou’ pensa qu’elle trouvera bien un moyen de montrer qu’elle l’aimait bien malgré le problème des contacts physiques. Si elle ne pouvait pas le toucher, il y avait bien des choses qui faisaient aussi plaisir qu’un câlin au passage.

Pendant qu’une superbe passe entre deux alliés de l’équipe favorite faisait naître des cris de joie dans le pub sportif, Lou-Ann attendit le choix de son père adoptif de changer les plans de la journée. Elle se retourna vers lui, encore plus souriante. Elle n’allait pas rester enfermée dans la maison encore une fois, ne sachant pas trop quoi faire à part écouter les nouvelles en anglais et essayer de pratiquer une fois de plus la langue si compliqué des Américains. Elle savait qu’Eliott parlait une autre langue, le Français, et elle aura bien mieux aimé apprendre cette langue qui ressemblait plus à la sienne que la langue du pays, avec ses mots durs et secs. Son père lui avait dit qu’elle devait contrôler la langue anglaise avant de penser à parler Français et c’était cette promesse qui donnait à Lou-Ann la motivation requise pour apprendre à cette vitesse la langue des États-Unis.

Lou’ ne fut pas donc difficile à emmener vers le magasin sportif qu’Eliott avait en tête. Elle était curieuse de savoir ce qu’il voulait faire. New-York avait toute sorte d’endroit pour les activités d’hiver plus belle les unes que les autres, mais la jeune femme n’avait jamais encore participé à quoi que ce soit. De un, elle ne parlait pas encore assez bien pour se faire comprendre pas tout le monde, et puis, elle n’avait pas d’amis pour aller s’amuser. Eliott venait volontiers quand elle voulait absolument sortir, mais elle ne pensait pas qu’elle pourrait un jour le tirer de la maison pour lui faire faire le tour des endroits les plus populaires de New York. Déjà qu’il n’aimait pas la foule, ce serait difficile de le faire craquer…

Comme la plupart des magasins à cette période de l’année, il y avait une marée de monde dans le magasin. Mais Eliott savait très bien ce qu’il cherchait et ils ne restèrent que le temps de trouver le premier véritable cadeau de Lou’, des patins à glace. Puisqu’elle n’avait jamais patiné, Venise étant bien la dernière place où il pouvait avoir des patinoires, elle choisit des patins bleus avec des lames comme ceux qu’on retrouve sur les patins de hockey. Elle n’aurait pas à se soucier des pics sur les lames des patins artistique qui faisant tomber tous les débutants, d’après le vendeur. Vingt minutes plus tard, le duo sortit enfin de cette mer de monde avec deux paires de patins neufs.

Son cadeau entre les mains, Lou-Ann ne tenait plus en place. Elle avait hâte de faire comme les hommes qu’elle avait vu à la télévision. Et puis, avec un peu de chance, Eliott pourrait bien lui montrer les règles du hockey pour qu’elle comprenne enfin pourquoi l’arbitre sifflait à tout bout de champ durant une partie. Après, peut-être qu’elle pourrait jouer pour le plaisir et compter des buts avec aussi de facilité que les joueurs étoiles de hockey. Des rêves pleins la tête, cette jeune Lou’ ! Pendant qu’Eliott essayait d’arrêter un taxi à leur hauteur, la jeune fille regarda son cadeau sous les lampadaires de la rue, puisqu’avec tout ce trajet, la nuit était tombée pour de bon sur la Grosse Pomme et les gens rentraient tranquillement chez eux après leur journée de travail, laissant la rue de plus en plus vide – si une rue peut être vide à New York. Elle était encore toute étonnée. Une paire de patins que pour elle. Sans avoir à les redonner à la fin ou les prêter. Ils allaient rester pour elle toute seule. Comme ça, vous vous direz que Lou’ est un peu egocentrique, mais quand vous avez toujours tout partagé, c’est toujours un bonheur d’avoir quelque chose à soi.

Quelques secondes plus tard, ils étaient tous les deux assis dans un taxi, chacun à une distance respectueuse de l’autre. La mutante tourna son regard vers son père, souriante. Les premiers mots qu’elle sortit furent teintés de son accent italien à trancher au couteau.



- On va où maintenant ?

Oui, on allait où ? Parce qu’elle était bien décidée d’essayer son nouveau cadeau.
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