Moment détente - Libre -

Nombre de messages · **Alex Blackwood** Mutant de niveau 1

*… Assommant, ennuyant, chiant, emmerdant, fatiguant, lassant, monotone, pénible, rasant, soporifique, abrutissant, brabant, déprimant, accablant, lassant…*

Le regard dans le vide, Alex fit une petite moue interrogative. Lassant, ne l’avait-il pas déjà cité ? Il lui semblait bien. Voilà, il était arrivé au bout de sa liste muette qualifiant cette soirée de charité avec tout le gratin de New York, en tout cas, une partie. Assis sur cette table ronde avec cinq autres invités dont il avait déjà oublié le nom, il écoutait distraitement la femme qui faisait un discours sur scène vantant les mérites d’une telle soirée pour une association dont Alex avait oublié le nom et le but. Est-ce que cela avait vraiment une importance ? Le seul truc qui avait une importance toute relative serait le chèque qu’il ferait, un geste qui passerait pour une bonne action vu que c’est ce qu’on attendait de lui et de toutes les personnes ayant, selon certain, un peu trop d’argent sur leur compte. Ce qu’il ne comprenait pas, en revanche, c’était le pourquoi d’une soirée si barbante dont tout le monde se fou éperdument, juste pour récupérer des chèques. A priori il était tout à fait capable de signer un bout de papier de chez lui et de le faire livrer, comme toutes les personnes dans cette salle de réception. Mais non, il y avait cette espèce de coutume qui voulait que tout le gratin se retrouve, s’emmerde à ne plus en pouvoir, qu’ils fassent leurs plus beaux sourires comme si cette soirée était la meilleure de toute leur vie et qu’ils se montrent compatissant comme si ils se souciaient de la cause défendue. Heureusement que l’on ne se foutait pas d’eux sur la qualité du champagne, il en avait même oublié à combien de coupe il en était. Tient, il pourrait essayer de compter le nombre de bulle que contenait sa nouvelle coupe, peut-être, avec un peu de chance, que ça lui permettrait de passer le temps sans songer à ce qu’il aurait pu faire de mieux à la place.

« … N’empêche qu’elle aurait pu faire un effort pour présenter son association. Et puis, vous avez vu l’ambassadeur qu’elle a choisi ? »

Oubliant ses bulles, Alex releva les yeux vers la femme qui venait de parler. Et, en la regardant, il décida d’essayer de savoir combien elle avait déjà dépensé dans des injections qui lui permettaient d’avoir un visage si lisse qu’elle n’en avait plus aucune expression. Ok les choix de la personne qui avait créé l’association étaient un peu douteux mais bien moins que cette vieille femme qui avait, a priori, un goût très prononcé pour se faire charcuter le visage en imaginant que ça la rendait plus présentable. Un hochement de tête et un sourire charmant de sa part fut sa seule réponse, l’empêchant ainsi de dire à voix haute la pensée qu’il avait pu avoir envers cette vieille pie qui était assise à la même table que lui. Pitié, quand est-ce que cette soirée allait enfin prendre fin ?

6 Coupes de champagnes, 39 sourires faussement charmant et un chèque de plusieurs salaires moyens plus tard, Alex était enfin libéré de cette soirée au nombre incalculable d’adjectif désagréable. Air frais et sensation de liberté lui tendait les mains et, une fois dehors, il apprécia ces sensations grâce à une grande bouffée d’air. Enfin, il était sorti. Ce qui était amusant c’est qu’apparemment il était loin d’être le seul à savourer cette sortie. Un regard sur sa montre lui apprit qu’il était seulement 23h – ce qui l’étonna vu qu’il avait l’impression d’être resté au moins 5 ans à cette réception – et que la nuit lui appartenait. Pour décompresser de ces quelques heures horrible et vu sa localisation géographique, c’est assez naturellement qu’il interpella un taxi pour se rendre au Pandora’s Box. Il profita même du rétroviseur intérieur du taxi pour vérifier que sa coupe de cheveux était toujours un place, on ne se rend pas compte mais c’est tout un travail pour donner cet effet pas coiffé. Passer du temps à se coiffer pour avoir l’air de ne pas l’être était une des nombreuses ironies de la vie en générale et, encore plus, de la sienne.

Laissant un billet au chauffeur, qui donnait un pourboire plus que généreux, il sortit de la voiture horriblement jaune –celui qui a eu l’idée de cette couleur pour les Taxi devait vraiment être défoncé – pour passer la porte d’entrée du night-club sans aucun soucis. On emmerde rarement un type sapé dans un costume sur mesure, sans parler du fait qu’il avait l’habitude de venir ici. Disons que quand il avait envie de se mélanger à la population c’est un des endroits qu’il appréciait. Au moins, il y avait une certaine classe dans un endroit ouvert à tout le monde et la musique n’y était pas trop désagréable. Et, pourtant… Alex était un public assez difficile, on le devient forcément quand on peut tout avoir, il n’allait pas s’excuser pour ça !

Direction le bar où il commanda rapidement un whiskey sec, sans glaçon – parce qu’on ne met pas d’eau dans ce genre de breuvage, le sacrilège absolu selon lui. Une fois son verre en main, et payé, il s’accouda au bar, le verre dans sa main et décida de regarder autour de lui. Le but étant, bien évidemment, de voir les personnes présentes et, qui sait, une femme à qui il pourrait payer un verre. En tout bien tout honneur, bien évidemment… Le tout était d’y croire !

Nombre de messages · **Tanaë Kayan** Mutante de niveau 1

Longue robe, cape, puis capuche par-dessus la tête, écharpe. C'était un peu la mode de ce lieu. Tanaë avait apprit où traîner à force de récolter tantôt des ennuis, tantôt des conversations. Ici, dans la foule bigarrée comprenant jeunots innocents et racaille sans trop de distinction, elle pensait craindre moins de choses que dehors. La féline devait bien conserver un lien avec New York qui était sa nouvelle jungle, elle n'avait pas le choix de toutes façons, que ce soit pour survivre sur le plan physique ou pour avancer dans ses recherches. Tanaë en était rendue à un point où elle se moquait de trouver l'institut, non tout ce qui l'intéressait était de rencontrer des gens comme elle qui l'acceptent sans essayer de la livrer aux fédéraux ou la fuir, voir la jeter carrément dehors. Petit à petit endurcie, la gamine avait retrouvé sa débrouillardise de sauvageonne. En fait Soho comme toutes les villes n'était qu'une brousse un peu moins verte que celle où elle avait vécu étant plus jeune.

Discrètement la jeune femme posa ses yeux, seule partie exposée de son corps ou presque sur le comptoir. Ses habits étaient composés par une robe très longue dérobée dans un magasin puis une cape discrète mais élégante qui achevait de cacher son corps mis à part sa silhouette élancée, elle avait finit par habilement "décorer" le tout d'un foulard. Ainsi bien que mystérieuse, Tanaë n'avait pas l'air d'une racaille, juste d'une personne discrètement engoncée dans l'ombre que l'on oublie, enfin que l'on préfère oublier la plupart du temps.

En quête d'informations la mutante laissait traîner ses oreilles bien camouflées à toutes les tables avec une certaine habilité. Ne trouvant rien d'intéressant et entraînée par l'ambiance générale du bar, elle finit toutefois par abandonner et écouter la musique. Même si ce n'était pas son style, elle devait avouer que c'était agréable d'être ici, dans cet endroit, au chaud avec des personnes qui parlaient autour de sa personne, se déplaçaient ou même la frôlaient. La solitude la pesait d'autant plus que humains comme lions étaient des êtres sociables normalement, ainsi répondant des deux ADN, Tanaë ne pouvait que se lasser de la solitude après avoir apprit à l'apprécier de temps à autre pour la tranquillité qu'elle assurait.

Sa vue perçante remarqua soudain un homme qui était entré dans le bar. Sa tenue était particulière, dans le sens où son costume particulièrement bien taillé donnait l'impression que c'était lui le directeur de la boîte. Quoiqu'à bien y réfléchir, certainement pas, il était encore plus classe que ça. Son rang devait être très élevé. Bien qu'inquiète quant au pouvoir que représentait l'individu-serait-il du gouvernement?- elle était si fascinée par son allure qu'elle ne put s'empêcher de s'approcher un peu. Personne n'osait évidemment embêter un homme de son envergure, et l'ambiance crée autour de lui lorsqu'il prit un Whisky avec toute la classe du monde puis se posa négligemment sur le bar pour regarder aux alentours était tout autre que dans les autres recoins de la salle. La mutante trembla légèrement à l'idée que son regard ne se pose sur elle avant qu'elle ne prenne courage et se rappelle qu'être porteur du gêne X n'était pas un crime, du moment que l'on n'utilisait pas ses pouvoirs ou qu'on faisait tout pour ne pas se montrer. Au pire, elle pourrait toujours montrer son certificat à ce cher monsieur indiquant qu'elle avait prit le remède mais ne le pouvait plus à cause d'une allergie? Oh allez, de toutes manières il n'était pas ici pour faire la guerre aux mutants certainement et puis Tanaë voulait juste l'approcher, pas spécialement lui parler. Elle n'oserait pas, elle voulait juste... Le regarder un petit peu.

Se faisant donc, elle s'assit elle aussi nonchalamment au bar, sortant quelques piécettes d'une poche intérieur de sa cape, dévoilant une main délicate et bien dessinée mais dont le pelage fin et les ongles légèrement allongés firent grimacer le barman. La féline approcha ensuite le cocktail du méli mélo de foulard et de poils qui semblaient former le contour de sa silhouette floue. Elle apprécia le coktail de fruits sans alcool à sa juste valeur tout en posant de temps à autre son regard sur l'inconnu qui semblait chercher quelque chose sans en savoir vraiment l'identité exacte; comme s'il cherchait quoi chercher justement. Tanaë n'en sut pas plus, préférant lâcher l'individu des yeux pour ne pas avoir l'air insistante et s'attirer des ennuis. Au moins il avait eut l'avantage de lui faire oublier ses problèmes un moment et assise là tranquillement sans que personne ne lui dise rien, elle se sentait bien et se décontracta même; fouillant aussi la foule du regard. Regard qui par hasard croisa à nouveau l'homme, mais cette fois non pas son costume, ni le bas de son visage ou ses cheveux, non cette fois c'était ses yeux dans lesquels elle avait planté ses prunelles.

Elle s'aperçut aussi à cet instant que ce n'était pas la richesse apparente de cet homme qui l'avait intrigué mais... Bel et bien son attitude, l'envie de savoir ce qu'il recherchait. Oui il l'intéressait, avait-elle envie de le connaître? Aucune réponse ne vint à son esprit, Tanaë ne le connaissait pas du tout, elle ne pouvait pas savoir si c'était une personne réfléchie, superficielle, sympathique ou méchante, mais toujours est-il que son costume ni même son physique agréable n'étaient en rien responsable de sa capacité à se détacher de la masse. Il y avait bien quelque chose.

Nombre de messages · **Alex Blackwood** Mutant de niveau 1

Alex passait son regard sur l’ensemble de l’endroit quand son regard croisa celui d’une jeune femme. Il fut rapidement interpellé parce qu’il trouvait assez rare de voir une personne munie d’une capuche sur la tête dans un endroit couvert, surtout dans un endroit comme le Pandora. Il était interpellé mais pas vraiment surpris, on était à New York, après tout. Et puis l’ensemble des vêtements étaient assez harmonisée pour que cela ne choque pas, ça donnait même un style assez mystérieux d’un certain côté. Se cacher derrière des vêtements alors que la mode allait vers le minimaliste avait de quoi interpellé un peu et ça permettait de chercher à imaginer la personne se cachant derrière ces vêtements même si son visage était parfaitement visible. Le regard qu’il avait sur elle fut partagé pendant un moment. C’était la première fois qu’il la remarquait, si bien qu’il n’avait pas vu ses mains et encore moins la tête qu’avait pu faire le serveur quand il avait vu ses ongles un peu trop long. A aucun moment le serveur ne l’avait intéressé. Avant de lâcher le regard de l’inconnu, Alex laissa échapper un sourire à son attention avant de revenir sur le verre qu’il avait dans les mains.

En fait il se retrouvait un peu bloqué. La meilleure façon d’aborder quelqu’un dans un bar était encore de lui offrir un verre. Action qui devenait complètement stupide quand le verre de la personne était encore rempli parce qu’elle venait de le commander et, probablement, payé étant donné que ce genre de chose se faisait au moment où l’on recevait la boisson. Et, bien sûr, il trouvait complètement ridicule de venir l’aborder pour lui demander si elle venait souvent dans le coin. Il associait cela à une prise de contact tellement débile qu’il s’y refusait complètement. Buvant une gorgée de son verre il essaya de réfléchir aux différentes options qu’il avait pour aller l’aborder. Et s’il ne manquait pas de ressources à ce niveau-là, aucune ne convenait à la situation actuelle. Il en vient à penser que la meilleure solution était d’attendre qu’elle finisse son verre pour lui en faire envoyer un autre par un serveur en espérant qu’elle ne quitte pas les lieux après son verre.

Il n’eut pas l’occasion de se poser d’autres questions qu’une jeune femme arriva devant lui. Souriante et sur d’elle, elle se pencha vers lui pour lui murmurer des mots, tellement bas, que même lui ne les entendaient pas avec la musique de fond. Il lui fit signe qu’il ne comprenait pas, ce qui entraina la jeune femme à parler un peu plus fort mais toujours à sa seule attention, à son oreille. En gros, de ce qu’il comprit, elle lui demandait si un verre l’intéressait. Quand il disait que c’était la meilleure manière d’aborder une personne dans ce genre d’endroit. Un court instant, il la regarda. Blonde, grande, élancée, parfaite. En clair, une fille comme toutes les autres qu’il était capable d’avoir ne serait-ce que parce ce que son compte en banque suffisait à attirer toute sorte de personne. Mais pas ce soir, il était intrigué par une autre personne et, même sans ça, il n’était pas convaincu d’avoir envie de se jeter sur la première venue juste parce qu’elle avait une plastique irréprochable. Il secoua la tête pour lui répondre de la même manière qu’elle.

« Désolé mais, là, je préfère boire seul qu’en t’as compagnie. »

C’était peut-être un chouia agressif mais ça permettait de ne pas la voir insister. Ce qui fonctionna très bien vu que le sourire qu’elle avait fini par s’évanouir aussi vite qu’il était venu. Il y avait même une certaine satisfaction pour Alex de voir la jeune femme vexée et ne comprenant pas pourquoi elle se faisait éconduire alors qu’on ne lui avait jamais dit non. Mais c’était Alex, la facilité ne donnait jamais rien de bon, et aucune satisfaction. Elle s’en alla sur le champ alors qu’Alex interpella un serveur pour lui dire de recevoir la jeune femme qu’il avait vu plus tôt, la même chose qu’elle avait pris avant, quand elle aurait fini son verre.

Il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire de plus en vue de la situation alors, par défaut, il continua de boire son verre qui, finalement, lui faisait un bien fou.

Nombre de messages · **Tanaë Kayan** Mutante de niveau 1

Tanaë fronça légèrement les sourcils en voyant la fille aborder l'inconnu de manière bestiale. Dans la savane c'était plutôt le mâle qui abordait les femelles sauf en ce qui concernait les hyènes, ces étranges animaux ou la gente féminine était la plus virile, la chef. Légèrement outrée par ce manque de tact complet Tanaë se demanda comment on pouvait à ce point perdre sa fierté pour les yeux d'un individu certes beau garçon et bien habillé. Elle préférait connaître l'esprit personnellement, peut-être parce que son physique exotique ne lui permettait pas de charmer grâce au plastique? Après tout certes, dans son genre l'hybride lionne était belle, mais ça ne plaisait pas à tous les garçons, surtout en ces temps sombres pour les mutants, elle préférait donc l'esprit, le sien vif et enthousiaste, optimiste et intelligent avait plus de chances de plaire que son physique de princesse des savanes si particulière. Retombant sur sa poitrine emmitouflée sa belle chevelure noire parsemée de roux soyeuse et son regard d'or fondu étaient les seuls attributs que pouvaient observer l'inconnu.

Dès qu'il eut lâché cette petite sotte, il remonta dans son estime, l'intriguant encore plus. Clairement il démontrait par ce geste qu'il cherchait autre chose. L'homme glissa quelque chose à l'oreille du serveur alors qu'elle finissait son verre, triste de ne pas pouvoir en prendre un autre à cause de ses moyens précaires. Comme par miracle alors un autre verre se présenta devant son nez, et la féline ne mit guère de temps à comprendre d'où ce cadeau venait lorsque le serveur lui expliqua qu'elle n'avait pas à payer. Ne serait-ce que par pure politesse Tanaë avait l'excuse voulue pour aller voir le jeune homme; elle se déplaça donc jusqu'à lui avec la grâce indolente que possèdent les africaines, cette démarche chaloupée que ceux de son pays d'origine avaient et qui faisaient d'elles, même sans mutation, de véritables lionnes comme le disait Yannick Noah un chanteur français.

Ce n'était pas une démarche New-Yorkaise qui invite à la séduction, non plutôt une démarche ou perçait la détermination et la force, l'assurance et le mystère comme si elle venait d'une autre planète. Mais n'était-ce pas le cas après tout? Si la jungle des Etats-Unis représentait un tout autre monde pour Tanaë, le sien était une sorte d'Atlantide pour ceux de New York non? S'asseyant près de l'homme, assez pour sentir son effluve tout en ayant du mal à de dépêtrer des autres odeurs qui l'entouraient hélas.

-Merci beaucoup pour la boisson, c'est gentil, j'avais encore soif

Elle sourit derrière son châle, l'homme pourrait sans doute le deviner grâce à ses grands yeux qui se plissèrent légèrement et à ses prunelles qui se remplirent de malice et de reconnaissance à la fois. Pour un peu en savourant son cocktail la lionne aurait ronronné.

-Je crains hélas ne pas pouvoir vous rendre la pareille, je n'ai plus rien ce soir.

Fit Tanaë en s'appliquant sur ses mots, sa mère avait tenu à lui apprendre à se tenir même au fin fond de la brousse et c'était tant mieux d'ailleurs. La féline louait aujourd'hui ces cours de bonne éducation qu'elle avait tant maudit auparavant. Bien sûr elle restait une fille simple et cette belle phrase était sans doute l'unique chose soutenue qu'elle saurait dire... Dommage songea-t-elle, pourvu que ses manières un peu rustres ne le fassent pas fuir! Enfin, elle allait désormais appliquer la leçon de son paternel "sois toi même" puisque celle de bonnes manières étaient épuisées.

-Désolée, c'est la seule jolie phrase de circonstances que je connaisse...-Elle rit de sa déconvenue, se moquant de sa personne, et en plus des cheveux et des yeux l'homme put ainsi découvrir un joli rire, pas exceptionnel comme dans ces contes de fées stupides ou cela ressemble à du cristal, mais oui certes, assez agréable à entendre et surtout, bien franc!-Du coup, sans chichis... Qu'est-ce que vous cherchez ici? Enfin si ça ne vous dérange pas comme question bien sûr! Moi j'avoue que je ne sais pas encore...

Dit-t-elle aimable mais curieuse et très directe; elle prouvait également avoir bien comprit que quelque chose était différent chez l'homme et qu'elle voyait plus loin que son costume ou son aisance naturelle financière. Tanaë avait cependant été très franche, elle espérait qu'il ne se vexerait pas, mais il faut dire que lui sortir la phrase clichée du "vous offre un verre à toutes les filles qui passe ou suis je privilégiée?" ce n'était pas trop son genre... Ou pire encore: "vous venez souvent ici?".

Nombre de messages · **Alex Blackwood** Mutant de niveau 1

Alex la regarda approché, avec ce « je ne sais quoi » qu’on ne trouvait pas chez les autres personnes, cette démarche assurée sans que ce soit caricaturé. Un savant mélange qui rendait cette venue encore plus agréable que ce qu’il avait imaginé, lui accordant un léger sourire comme pour l’inviter à s’asseoir – ce qu’elle fit d’elle-même de toute façon – il ne put qu’hocher la tête dans un sourire plus large pour lui signifier qu’il n’y avait pas de quoi pour le verre. Il ne l’avait pas fait contraint et forcé, ça lui avait fait plaisir alors, oui, il n’y avait vraiment pas de quoi le remercier. Cependant, il appréciait cette politesse et ce savoir vivre qui émanait de cette phrase. Son sourire se fit plus franc allant même jusqu’à lâcher un très léger éclat de rire quand elle annonça ne pas pouvoir lui rendre la pareille. Toujours avec ce sourire sur les lèvres il secoua doucement la tête.

« Aucun retour de la sorte n’était attendu, je vous rassure. »

Un verre n’était pas offert dans le but d’en avoir un en retour. Pas pour lui, pas dans sa façon de faire, pas dans l’éducation qu’il a reçu. Son éducation avait eu pour but de lui donner les manières les plus parfaites possibles et si il se faisait un malin plaisir à ne pas les mettre en œuvres, quand il le voulait, il savait parfaitement se les rappeler et les mettre en action. Il semblait, cependant, que la phrase qu’elle avait prononcée n’était pas celle qu’elle aurait dite en temps normal vu qu’elle expliqua que c’était la seule « jolie » phrase qu’elle avait. Le rire de la jeune femme accompagna le sourire rassurant d’Alex qui saurait se contenter des phrases qu’elle connait. Les belles phrases, les chichis, il en avait à la pelle et sortait même d’une soirée et ça n’avait été que ça. Ce n’était pas ce qu’il cherchait, encore moins ce qu’il demandait. Il n’annonça rien pour la rassurer, autre que son sourire, préférant la laissant finir. Une action qui entraîna une question sur ce qu’il faisait ici alors qu’elle annonçait ne pas savoir elle-même ce qui l’entraînait dans cet endroit.

« La question n’est en aucune façon dérangeante. Je crois être là pour décompresser après une journée difficile, autour d’un verre. »

Oui, écouter une femme décrire les bienfaits de son association pour récolter des fond autour de coup de champagne était considérer comme un exercice difficile tellement c’était barbant. Il ne pouvait pas vraiment parler de journée de travail étant donné qu’il ne se rendant pas dans une entreprise tous les matins pour y effectuer des horaires de bureaux mais, selon lui, c’était tout aussi fatiguant. Probablement une question de point de vue. Cela dit, avoir un boulot avec des horaires fixe pour gagner une croute de pain l’aurait tout aussi vite énervé. Mais, là n’était pas la question.

« Étant donné qu’il est inutile de vous retourner la question, j’aimerais vous en poser une autre à laquelle vous n’être nullement dans l’obligation de répondre : Vous venez d’où ? »

Les New Yorkais pure souche avait tendance à savoir quand quelqu’un n’était pas de New York. C’était d’ailleurs de même avec toutes les grandes capitales. Il se rappelait encore de son séjour à Paris ou, outre son accent, on était incapable de le prendre pour un parisien. A croire que chaque capitales obéissaient à des norme invisible que seuls les gens natifs de là-bas savaient voir. Il savait aussi qu’il était désagréable pour quelqu’un cherchant à s’intégrer dans une grande d’être reconnue rapidement en tant qu’« étrangère », ce qui souvent conduisait à une offense. Et c’est pour éviter cette méprise qu’il continua rapidement dans sa lancée.

« Bien que n’être pas d’ici ne constitue aucunement en une insulte. »

Et il ne pouvait pas être plus sincère. Pour avoir beaucoup voyagé il aimait voir des gens d’autres horizons, que ça aille de la simple ville différente de New York ou d’un tout autre pays. De son point de vue – et pas de son meilleur – il trouvait que mieux connaitre les autres, les mœurs, leurs croyances, leurs coutume, … donnait plus de facilité à « jouer » avec eux. Il leva tout de même son verre en direction de la jeune femme, comme pour trinquer avec elle.

« Je m’appelle Alex. »

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