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 Sale journée pour un mutant [Libre]

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Ryan Miller

Ryan Miller
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MessageSujet: Sale journée pour un mutant [Libre]   Sale journée pour un mutant [Libre] EmptyMer 27 Avr - 21:38

    Sale journée pour la ville de New York, ainsi que pour Ryan Miller, la météo était vraiment bien triste, il pleuvait des trombes d'eaux et sous ce climat le paysage n'était pas très beau à regarder selon le mutant. En plus de cela, il avait dû passer sa matinée ainsi que l'heure du repas à traquer un mutant, qui au final avait réussi à s'échapper. Autrement dit, le mutant n'était pas de très bonne humeur, faites lui sauter un repas et vous pouvez être sûr qu'il sera d'une humeur massacrante tout le reste de la journée. Il faut dire que passer la moitié de la journée à courir sous la pluie après un potentiel mutant dangereux n'aidait pas à le rendre plus joyeux. En prime, il avait même reçu un mauvais coup à l'arcade, et il saignait beaucoup, seulement têtu comme il était, il avait refusé d'aller à l'hôpital, préférant se faire soigner au centre gouvernemental. La route du retour avait même était très longue pour lui, ce temps le rendait nostalgique de l'époque ou il pouvait rester chez lui les jours de pluies avec sa femme et son fils. Pleins de questions se bousculaient dans sa tête. Qui a tué sa femme ? Pourquoi l'avoir tué, elle ? Ou était son fils désormais ? Pourquoi ne pouvait-il pas le voir ? Il voulait des réponses à ces questions, en sachant pertinemment qu'il ne trouverait probablement pas la paix tant qu'il ne les avait pas. Ceci dit, rien ne garantissait qu'il trouverait la paix le jour ou il aurait toutes ces réponses, mais au moins il pourra en terminer avec tout ça. Mélangez tout ce que l'on a dit précédemment et demandez-vous si il n'est pas normal que le mutant soit autant en colère. Il y avait une autre personne qui était en colère, l'agent Barrett, celui qui était censé surveiller de très près le mutant lorsqu'ils partaient en mission. La relation que cet agent et le mutant entretenait n'était pas très saine, les deux cherchant à avoir le dessus sur l'autre. En plus de ça, l'agent Barrett détestait les mutants, tous sans exception, et travailler avec l'un d'eux n'était pas très enthousiasmant pour lui.

    L'agent Barrett était dans une autre voiture que celle ou était Miller, et ce n'était pas plus mal. D'ailleurs, il fut le premier à arriver au Centre, et lorsqu'il sortit de la voiture il ferma violemment la porte pour montrer son mécontentement, l'arrivée de Miller n'allait certainement pas se dérouler d'une façon paisible. Quelques instants plus tard, ce fut au tour du mutant d'arriver au Centre, il n'était pas vraiment d'humeur à discuter avec sa nourrice, personne ne savait encore que la situation pouvait s'avérer explosive. Miller descendit de la voiture et referma la porte de la voiture de la même manière que Barrett auparavant. Avec la pluie, le sang qui sortait de son arcade sourcilière se mit aussitôt à couler tout le long de son visage. Le mutant vit alors son soit disant collègue arriver en trombe vers lui en pestiférant.


    « C'est de ta faute si il nous a échappé... »

    La plupart du temps quand un mutant s'échapper des mains de Miller, c'était une fois sur deux parce qu'il avait décidé de le laisser s'enfuir. Seulement sur ce coup là il n'y était pour rien, il avait procédé de la même manière que toutes les autres fois. Il avait laissé les autres agents attirer le mutant à un certain endroit, et lui l'attendait patiemment en utilisant son pouvoir d'invisibilité. Sauf que cette fois là, avec la pluie qui tombait, son pouvoir n'était pas très efficace, on ne pouvait peut être pas le reconnaître, mais on pouvait très bien apercevoir les formes de son corps. Miller lui répondit instinctivement comme il le faisait toujours avec lui, cependant ce n'était même pas pour se justifier qu'il lui répondit.

    « T'es un c**, tu le sais ça ?... »

    « Crois pas que tu vas t'en tirer comme ça, sale mutant... »


    Les deux hommes étaient à moins d'un mètre l'un de l'autre, et ils se touchaient même avec leurs fronts. Ces deux là avaient joués à qui était le plus fort, depuis le jour ou ils se sont rencontrés, il n'était donc pas étonnant de les voir agir ainsi. Ce qui surpris tout le monde, c'est que Miller envoya un coup de poing dans la mâchoire de l'agent fédéral. Les autres agents déjà autour les séparèrent presque immédiatement, et d'autres qui étaient à l'intérieur du bâtiment vinrent pour aider les quatre agents qui peinaient à retenir les deux hommes. Les noms d'oiseaux commencèrent à fuser des deux côtés, ils étaient tout les deux très inspirés à ce moment là. Un agent tomba même à terre à cause du trottoir glissant, d'habitude les gens se seraient moqués de lui, mais là ils étaient tous trop occupés à regarder le mutant et l'agent fédéral se débattre pour essayer d'aller frapper l'autre. Miller disparut même à plusieurs moments, pendant quelques secondes tellement il n'arrivait plus à se contrôler. Au bout de quelques minutes, les agents qui essayaient de les tenir à distance se mirent à les éloigner l'un de l'autre, mais cela ne changeait pas grand chose, ils cherchaient toujours à se frapper mutuellement. Ryan décollait même les pieds à terre en espérant que cela atterrirait sur une partie du corps de son adversaire du jour, ou au moins que cela lui permette de se dégager. La leçon à retenir, ne jamais faire sauter un repas à Miller.


Dernière édition par Ryan Miller le Lun 2 Mai - 14:19, édité 1 fois
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Sale journée pour un mutant [Libre]   Sale journée pour un mutant [Libre] EmptyDim 1 Mai - 17:39

    Suite au braquage de la cinquième avenue et au fait que Pepper fut la seule à ne pas être sortie en même temps que les autres otages – pas de sa faute si les braqueurs avaient imaginé pouvoir soutirer de l’argent à son patron – elle avait été convoqué chez les fédéraux pour donner sa version des faits. Étant donné que les braqueurs étaient des mutants, cette histoire passait directement par les fédéraux que par les policiers du secteur. Elle n’était pas spécialement à l’aise à l’idée de se rendre là-bas. Elle aurait pu retarder cet entretien étant donné qu’on ne lui avait pas donné d’heure ou de jour fixe, on lui avait juste demandé de se présenter le plus rapidement possible. Mais elle trouvait inutile de retarder encore plus cette série de question parce qu’elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas y couper. Autant se débarrasser de cela le plus vite possible.

    Cependant elle n’était pas uniquement mal à l’aise à l’idée de devoir reparler de cette journée mais, aussi, parce qu’elle savait pertinemment qu’elle ne dirait pas l’entière vérité. Si c’était elle qui avait été prise pour cible pour rester plus longtemps avec les braqueurs c’est parce qu’ils avaient demandé une rançon à Virgil, chose qu’elle ne dévoilerait pas. Pas réellement envie d’impliquer son patron plus que cela n’avait été le cas. Son explication s’arrêterai au fait que les braqueurs avaient décidé de prendre un otage avec eux pour assurer leur sortie et qu’ils l’avaient laissé au beau milieu de nulle part, par la suite. Bien sûr elle imaginait qu’on lui poserait des questions sur ce qu’elle avait vu, entendu, ou si elle avait été témoin de pouvoirs particuliers. Ce qui avait été le cas. Là, elle dévoilerait ce qu’elle sait sans le moindre complexe. Pepper n’avait vraiment rien contre le fait d’être mutant. Mais sur le fait d’être braqueurs et d’avoir tué des personnes sans même se montrer un peu perturbé, là, ça la dérangeait profondément. Aucun remord, donc, à pouvoir aider à donner des informations si ça pouvait aider les fédéraux à remettre la main sur ces personnes.

    La journée semblait être à l’image de son envie de se rendre chez les fédéraux à en croire par la pluie qui pouvait tombée. Une pluie qui renduit désagréable le contact du petit pansement qu’elle avait au niveau de l’arcade sourcilière, vestige de son passage avec les braqueurs de la banque. Passant outre ce désagrément, elle continua de marcher dans la rue en direction du bureau fédéral, habillé dans un tailleur noir comme à son habitude. Une tenue de travail sans doute banale, comme elle avait souvent étant donné qu’elle passait son temps à travailler. Difficile de faire autrement quand on travaille pour un ambassadeur, surtout quand on est aussi rigoureuse qu’elle sur un sujet aussi important à ses yeux. Ses cheveux, difficilement plus roux, étaient attachés dans un chignon non serrer, le temps se charger de laisser échapper quelques mèches qui furent trempées en peu de temps. C’est de cette manière qu’elle arriva aux abords du bureau fédéral.

    Mais, à peine arrivée, elle se stoppa net. Des hommes semblaient chercher à en séparer deux autres. Un était même tombé au sol. Elle ne songea même pas au fait que les deux hommes à séparer étaient des fédéraux, après tout ce n’était pas écrit sur leur visage, et elle ne vit rien pour les distinguer comme tel. Sans trop vraiment réfléchir, elle s’accroupi devant l’homme qui était tombé histoire de l’aider à se relever, et une fois tous les deux revenu sur leur pieds de manière plus normal, elle s’inquiéta de la situation.

    « Que se passe-t-il ? »

    Par sa question elle n’avait nullement l’intention de paraitre pour celle qui aurait une solution au problème. Mais si par un heureux hasard elle pouvait aider. Après tout la communication était son domaine de compétence, faire passer des infos aux gens ou négocier par des mots, c’était son truc. La seule chose pour laquelle elle soit douée. Dans son esprit il s’agissait d’un conflit entre deux personnes lambda, comme elle, et non pas entre deux fédéraux. Mais avant qu’elle est pu avoir une réponse il y eu une nouvelle bousculade due à la manière dont pouvait se débattre les deux hommes. A croire qu’ils avaient réellement envie de se mettre sur la tronche. Dans la bousculade, Pepper manqua de perdre l’équilibre mais fut rattraper par celui qu’elle avait aidé à se relever.

    « MAIS ARRETEZ ! STOP ! »

    Elle ne se rendit même pas compte que c’était elle qui avait hurlé. Et même si elle s’en était rendu compte, elle ne pensait même pas que cela puisse servir à quelque chose. Elle s’étonna de ces paroles hurlées qu’elle avait pu sortir parce que ce n’était pas son genre, elle ne perdait jamais le contrôle. Peut-être trop de violence en si peu de temps, les images du braquage encore dans la tête, le tout avait juste fait ressurgir son envie de tout voir stopper, tout en sachant qu’elle n’aurait aucun impact. Qu’est-ce qu’une voix féminine, alors que tant d’hommes tentaient déjà quelque chose, pouvait changer à la situation. Aujourd’hui n’était pas un bon jour il faut croire… Même pour une humaine.

    [Si ma réponse pose problème ou que tu en attendais une autre, pas de soucis, je peux l’effacer]
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Ryan Miller

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MessageSujet: Re: Sale journée pour un mutant [Libre]   Sale journée pour un mutant [Libre] EmptyLun 2 Mai - 14:50

    Avec un tel état de rage, inutile de préciser que le mutant ne faisait nullement attention à ce qui se passait autour de lui, tout ce qui le préoccupait c'était de taper son collègue. On aurait dit deux adolescents en train de se battre pour savoir qui est le plus fort, et c'était même exactement ça. Ce n'était pas la première fois que Miller se prenait la tête avec un autre agent fédéral, et sûrement pas la dernière, mais c'était la première fois qu'il s'en prenait physiquement à un agent. Il ne pensait pas vraiment avoir de problèmes avec ses supérieurs, puisque si il était là ce n'était pas de son plein grès, mais c'est ce qui risquait d'arriver malheureusement. Même en se disant cela, il n'arrivait toujours pas à se calmer, il avait même utiliser son pouvoir sans le vouloir, il s'était mis à disparaître et à réapparaître devant tout le monde. Lorsqu'il comprit qu'il venait d'utiliser son pouvoir, il essaya de se calmer, il n'avait pas vraiment l'intention que tout le monde dans la rue sache qu'il est mutant, hélas c'était sûrement trop tard pour éviter de se faire repérer. Il se débattait beaucoup moins mais cela ne voulait pas dire qu'il avait renoncé à l'idée de régler son compte à l'agent Barrett.

    Au bout d'un moment, les agents, qui retenaient le mutant, arrivèrent à le plaquer contre la voiture dans laquelle il était arrivé quelques minutes plus tôt. Il y a quelques années, il n'aurait pas été aussi agressif envers quelqu'un d'autre, et il s'en rendait bien compte, mais les aléas de la vie ont fait qu'il était devenu une personne qu'il ne reconnaissait pas lui même à certains moments. La présence de sa femme lui manquait terriblement, celle de son fils aussi bien entendu, c'était peut être les raisons pour lesquelles il était devenu comme ça. Des fois il se disait que parler de ses problèmes pourrait peut être l'aider à aller mieux, seulement il ne pouvait en parler à personne. Il n'avait que très peu d'amis ici, voir pas du tout, quelques connaissances en qui il pouvait avoir confiance en certaines occasions, mais aucune personne dont il était assez proche pour pouvoir se confier.

    Miller se calma alors complètement, à vrai dire il s'était plutôt résigner au fait qu'il n'aurait plus l'occasion de frapper Barrett, ceux, qui le tenaient, se mirent à le lâcher, tout en gardant un oeil sur lui au cas ou. Il se saisit alors de son paquet de cigarettes qui était dans sa poche, la pluie continuait de tomber, et il avait été obligé de se recroqueviller pour allumer sa cigarette. Il s'adossa alors à la portière de voiture contre laquelle il était, et regarda le ciel avant de regarder les gens autour de lui. Certains étaient restés pour regarder si la situation allait encore dégénérer, tandis que d'autres beaucoup moins téméraires avaient décidés de quitter les lieux. Son regard s'était arrêté sur une femme, en tailleur noir, et avec des cheveux roux, il la regarda tout simplement parce qu'elle était très proche de lui. Après ça, il reporta son attention sur sa cigarette, qui était, hélas pour lui, trop mouillé pour pouvoir encore fumer, il la jeta donc à terre.

    L'agent Barrett quant à lui, avait au final réussi à se calmer aussi, bien qu'il continuait à insulter le mutant, il lui avait même promis que tout ça n'était pas fini, avant de se diriger vers l'entrée du bâtiment, escorté par les agents qui l'avaient empêchés de retourner se battre. Miller le fixa avec un regard qui disait que lui aussi n'avait pas renoncer à l'idée d'en découdre avec lui. Il passa la main sur son arcade sourcilière qui continuait de saigner, et il essaya d'essuyer un maximum de sang avec sa manche de blouson. Il aurait bien voulu entrer tout de suite se mettre au chaud, seulement les agents chargés de le surveiller voulait attendre que leur collègue, toujours aussi énervé soit dit en passant, retourne à son bureau, ou aille dans une autre pièce. Ils voulaient à tout prix éviter de les remettre dans la même pièce pour le moment, c'était trop risqué pour eux apparemment.

    Miller se redressa alors et fit un pas en direction de la femme rousse, il voulait juste marcher un peu et elle était un peu sur son chemin. Il se rendit alors compte qu'elle avait un pansement à l'arcade sourcilière, il était certain d'avoir un pansement lui aussi, tout ce qu'il voulait c'était éviter les points de suture, mais il n'avait pas trop d'espoir pour ça. Le médecin sera sûrement obliger d'en faire quelques uns. Le mutant se mit alors à engager la discussion avec la jolie femme rousse blessée à l'arcade.


    « Il est plutôt sympa votre pansement, vous l'avez trouvé ou ? Je veux le même... »

    Il ne savait pas si elle allait lui répondre, après tout, il s'était montré très violent quelques minutes auparavant, il serait très compréhensible qu'elle le prenne pour un psychopathe ou un dangereux mutant puisqu'il avait utilisé son pouvoir devant elle. Mais il n'avait aucun moyen de savoir si elle avait assisté à la manifestation de son pouvoir, alors il préféra essayer de ne pas passer pour une personne agressive et violente. Il faut dire aussi que ce qu'il lui avait sorti ne serait probablement pas un bon lancement d'une discussion, si cette personne n'avait pas un minimum d'humour. Tout ce qu'il essayait de faire, c'était détendre l'atmosphère, si elle lui répond il saura si sa tentative était une réussite ou non.
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Sale journée pour un mutant [Libre]   Sale journée pour un mutant [Libre] EmptyLun 2 Mai - 16:03

    C’était bien stupide d’avoir hurlé. Bien inutile, surtout. A en juger par ce qui se passait, il semblerait que ce qui calma un des hommes fut de le plaquer contre une voiture. Ce qu’évidemment elle aurait été bien incapable de faire, surtout quand on voyait qu’elle avait réussi à perdre l’équilibre juste dans un bousculement général. Mais cela avait été plus fort qu’elle, comme si une simple phrase hurlée aurait pu tout stopper. Elle ne s’en formalisa pas pour autant, l’important était que cette altercation cesse au plus vite, trop de violence en trop peu de temps. Dans cette cohue générale elle avait même été persuadée de voir l’un des hommes disparaitre de temps en temps. Un battement de cil plus tard il était apparu de nouveau, si bien qu’elle se demandait si elle n’avait pas rêvé. Peu probable mais, pour l’heure, elle n’avait aucune envie de se poser la moindre question. S’il avait été un mutant réellement dangereux, aucun agent sur place ne l’aurait laissé près de la voiture en suivant tous l’autre l’homme qui entrait dans le bâtiment.

    Elle devait se rendre à l’intérieur alors, peut-être, que la meilleure chose à faire aurait été de suivre le mouvement pour faire ce qu’elle avait à faire. Elle en était incapable, pas tout de suite. L’altercation était tellement nouvelle qu’elle imaginait assez bien les choses dégénérée à nouveau une fois à l’intérieur, même si un des hommes concerné était encore dehors en lâchant une cigarette qui ne semblait pas lui convenir. Elle se faisait sûrement des idées mais pour l’heure si elle pouvait éviter toutes marques de violence, ça lui convenait bien comme ça. Rester dehors était donc une bonne chose, même si elle était trempée et que ce n’était pas la meilleure chose que l’on pouvait faire.

    Elle resta quelque peu devant l’entrée, ne cherchant même pas à comprendre ce qui avait pu se passer. Tellement d’hypothèse possible qu’avant qu’elle trouve la bonne, il se mettrait carrément à neiger. Inspirant profondément elle se demanda si rebrousser chemin n’était pas une bonne chose. Elle pourrait toujours revenir demain, ou même plus tard, après tout, non ? Rien ne l’obligeait à se pointer à ce moment très prévis. Oui, rentrée était une bonne chose mais, au moment où elle s’y décida, l’homme contre le voiture se redressa se trouvant légèrement sur son chemin. Qu’importe les raisons qui avaient poussés les deux hommes à se battre, le fait est qu’ils s’étaient battus et, du coup, elle était plutôt méfiante envers ce dernier. De ce fait elle resta figée sur place, ne préférant pas avancer vers lui. Bien qu’il semblait calmé, elle n’était certaine de rien, autant le laisser passer lui et partir par la suite. C’était plus sûr.

    Ce qu’elle n’avait pas prévu dans son plan super élaboré – de manière parfaitement ironique – c’est que l’homme s’arrête non loin d’elle pour lui demander où elle avait trouvé son pansement, parce qu’il voulait le même. Durant une ou deux secondes, Pepper sembla complètement perdu, les bras entourer autour de sa taille montrant sûrement qu’elle était quelque peu mal à l’aise par sa méfiance. Un temps d’arrêt nécessaire pour comprendre de quoi il était en train de lui parler. Parce qu’il faut remettre les choses dans son contexte, elle venait de le voir se battre et, du coup, le fait qu’elle-même avait été blessé et possédait un pansement lui échappait totalement. Du coup, après quelques secondes à se demander ce qui se passait, elle capta enfin de quoi il venait de parler.

    « Euh… Elle cligna des yeux un très court instant, le temps de remettre toutes ses idées en place pour pouvoir répondre. Rayon urgence de l’hôpital de la ville. Franchement le service est long et le personnel pas très agréable. Peu conseillé comme endroit. »

    Ça avait mis un certain temps pour monter au monter au cerveau mais maintenant que c’était fait elle comprit que rien n’était franchement sérieux dans ce qu’il avait pu lui demander. Même si elle avait des réserves envers un homme qui venait de se battre devant le bureau fédéral de la ville, elle lui autorisait le bénéfice du doute étant donné qu’elle ne savait pas ce qui avait pu se passer. Pepper n’avait jamais été accroché aux préjugés ou à se baser uniquement sur ce qu’elle voyait sans en avoir les raisons, cependant, loin d’être suicidaire elle préférait garder ses réserves envers lui. Ce qui ne l’empêcha pas de lui répondre de manière aussi peu sérieuse que lui. Cependant, il était difficile de passer à côté de la blessure qu’il avait et la tête est connue pour saigner pas mal.

    « Mais si vous tenez vraiment à avoir le même, je peux vous en fournir un. J’en ai dans mon sac. »

    D’ailleurs elle n’avait pas que cela. Sa blessure à elle s’étant ouverte à nouveau la veille, à cause d’un coin de placard qu’elle s’était prise – peu chanceuse avec ce genre de chose – elle avait été à la pharmacie. Dans son sac se trouvait un désinfectant, du coton et ses fameux pansements au cas où sa propre blessure s’ouvrirait de nouveau… Ou de rencontrer quelqu’un qui en aurait besoin.

    « J’ai même de quoi nettoyer votre blessure, si vous voulez. Mais il serait peut-être plus prudent de voir un médecin. »

    Sa dernière phrase avait été, malgré elle, hésitante. Donner des conseils sur la marche à suivre à un homme qui venait de se battre avec un autre n’était pas la meilleure des idées qu’elle avait pu avoir. Si ça se trouve le sujet de leur dispute avait été parce que l’autre lui avait dit de faire quelque chose. Qu’est-ce qu’elle en savait après tout. Du coup de manière aussi involontaire que sa phrase, elle s’était légèrement mise en arrière, comme pour être prête à réagir en cas de problème. Position stupide étant donné que sa meilleure attaque et défense consistait à courir le plus vite possible.
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Ryan Miller

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MessageSujet: Re: Sale journée pour un mutant [Libre]   Sale journée pour un mutant [Libre] EmptyLun 2 Mai - 17:46

    Le mal aise de la femme rousse dont il ignorait tout, mais avec qui il avait entamé une discussion, était tout à fait compréhensible. Après tout, elle venait d'assister à une bagarre dont le mutant avait fait parti, et il faut dire aussi qu'il ne s'était pas montré sous son meilleur jour. Toute personne normalement constitué se serait méfier de lui après ça, et c'est ce qu'elle faisait visiblement. Bien sûr, elle ne le connaissait pas du tout, sinon elle se méfierait peut être un peu moins, même si ces derniers temps il faut bien avouer qu'il n'était plus vraiment lui même. Il est vrai qu'il avait beaucoup de mal à savoir qui sont les ennemis et ceux qui ne le sont pas, donc lui même était méfiant, mais cela ne l'empêchait pas de rester poli.

    Il eut un petit sourire lorsqu'elle répondit à sa question, il se doutait bien qu'elle était aussi sérieuse, après tout sa question ne l'était pas du tout et il ne s'attendait pas vraiment à autre chose de sa part. Si elle avait répondu à sa question de manière sérieuse, il en aurait déduit qu'elle n'aurait pas compris la question, et dans ce cas là sa tentative pour rendre la situation un peu moins tendue pour elle, aurait échoué. Toutefois, il ne s'avouait pas vaincu, et compter bien prouver à cette femme qu'il n'était pas un dangereux mutant, puisqu'il avait supposait qu'elle avait tiré cette conclusion en le voyant utiliser son pouvoir tout en se faisant maîtriser par des agents du gouvernement. D'habitude il aurait passé son chemin et l'aurait sûrement pensé ce qu'elle voulait, mais aujourd'hui il avait envie de discuter un peu d'autre chose que les sujets qu'il avait l'habitude d'aborder avec ses collègues.


    « Dans ce cas, je vais éviter d'aller là bas... »

    Miller n'avait pas l'intention d'aller aux urgences pour si peu de toute façon, l'infirmerie qu'il y avait au centre était tout à fait capable de résoudre son petit problème de saignement de l'arcade. Il fut cependant surpris de savoir qu'elle avait déjà un pansement dans son sac à main, après quelques instants de réflexion il trouva ça logique, puisqu'elle avait elle même eut le même problème que lui. Il se demandait comment elle s'était fait cette blessure, mais il ne le demanderait sûrement pas, après tout c'était sa vie privée et il ne la connaissait pas alors pourquoi se préoccuper de ça ? Cela ne l'empêcha pas de faire quelques petites suppositions bien entendu. Il avait d'abord pensé qu'elle travaillait aussi pour le gouvernement et qu'elle se serait blessé au cours d'une enquête, seulement il ne l'avait jamais vu avant, et il l'aurait sûrement déjà remarqué depuis le temps qu'il était ici, donc il abandonna cette idée. Ensuite il pensa qu'elle avait un lien avec une affaire en cours, et qu'elle devait se présenter ici pour parler à un agent de l'affaire. Et pour finir, celle qu'il estimait la plus probable était qu'elle ne faisait que passer devant le bâtiment, donc une pure coïncidence.

    Il remarqua alors qu'elle s'était mise en arrière, comme si il allait l'attaquer à tout moment, et il en déduisit quelque chose qu'il ne lui plaisait pas vraiment. Il pensait que comme elle avait vu son pouvoir s'activer, elle pensait qu'il était un dangereux mutant arrêté par le gouvernement. En somme, il pensait qu'elle réagissait comme tout les humains lorsqu'ils apprennent que la personne, avec qui ils sont en train de parler, est un mutant. Il ne pouvait rien faire pour changer ça, mais on l'avait placé dans une position tout à fait inconfortable. Un mutant qui travail pour le gouvernement ne peut pas être qualifié d'humain, il restera toujours un mutant, et pour ceux qui sont comme lui, il est considéré comme un traître. C'est peut être pour ça qu'il n'arrive pas à donner sa confiance à n'importe qui, parce qu'il considère qu'on l'a mis à part. Il essaya tout de même de rester poli, après tout elle n'avait pas dis que c'était un mutant dangereux, et elle ne l'avait pas encore traité de tout les noms. D'ailleurs elle ne pensait peut être même pas ça, il avait juste déduit cela par rapport à sa façon de se tenir face à lui.


    « Non, laissez tombé... Je travail pour le gouvernement et il y a une infirmerie dans ce bâtiment. »

    A ce moment là, il aurait dû partir, c'est ce qu'il aurait fait si ça avait été un jour normal. Mais il n'avait jamais cherché à comprendre les humains, et il se demandait vraiment pourquoi ils réagissaient tous avec une certaine peur en voyant un mutant. Il avait tout de même commencé à se retourner et à faire quelques pas avant de refaire le contraire pour revenir lui parler et lui poser une question. Peut être qu'il aurait des réponses qui l'aideront à comprendre les humains.

    « C'est parce que je suis mutant que vous réagissez comme ça ?... »
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Sale journée pour un mutant [Libre]   Sale journée pour un mutant [Libre] EmptyLun 2 Mai - 18:22

    Même si elle avait répondu sans être parfaitement sérieuse, elle ne conseillait l’hôpital à personne. Pure perte de temps pour cette jeune femme qui avait continuellement l’impression que les journées étaient beaucoup trop courtes pour tout ce qu’elle avait à faire. Alors quand il répondit qu’il éviterai l’endroit elle hocha très légèrement la tête, presque de manière imperceptible. En temps normal elle se serait même fendue d’un sourire en vue de la tournure de la discussion. Mais la bagarre d’avant datait de trop peu de temps pour qu’elle en oublie que l’homme face à elle avait eu besoin de nombreuses personnes pour le séparer de l’autre homme. Autre homme qui, dans l’esprit de Pepper, ne valait guère mieux que celui qu’elle avait en face d’elle, pour le moment en tout cas.

    Incapable de partir alors qu’elle pouvait peut être faire quelque chose pour lui, avec ce qu’elle avait dans son sac, elle préféra lui proposer de quoi soigner son arcade. Cependant l’offre fut bien vite déclinée sous prétexte qu’il travaillait pour le gouvernement et qu’il avait une infirmerie à disposition. Ok. Elle hocha la tête. Mais dans ce hochement elle percuta soudainement ce qu’il venait de dire. Travailler pour le gouvernement ? L’espace d’un instant une expression d’incompréhension passait sur son visage. Ce genre de personne n’était pas censé aider les gens et tout et tout ? Depuis quand le but était de se battre devant leurs locaux ? Du coup il y avait de grande chance que l’homme avec qui il se battait travaille aussi pour le gouvernement. Ce qu’elle n’aurait franchement pas imaginé au premier abord.

    Mais avant qu’elle ne puisse réagir à ce qu’il venait de dire, elle avait déjà eu une autre réaction. Celle de se mettre légèrement en arrière par crainte de sa réaction face à ce qu’elle venait de dire. C’était sûrement stupide. Très stupide même. Mais elle n’avait rien contrôlé. D’ailleurs elle s’en rendit compte au moment où il ouvrit à nouveau la bouche pour demander si elle réagissait de cette manière parce qu’il était mutant. Avant qu’elle ne puisse réfléchir à une phrase construite et polie, elle répondit de manière spontanée.

    « Parce que vous étiez prêt à taper une personne si d’autre ne vous avait pas séparé. »

    Rien à voir avec le fait qu’il était mutant. Cependant ce genre de phrase ne lui correspondait pas. A quoi ça servait d’être douée en communication si c’était pour sortir les choses de but en blanc sans même y mettre un minimum de forme. A peine avait-elle répondu qu’elle le regrettait déjà trouvant qu’elle manquait cruellement de tact et de politesse. Une chose était certaine, elle n’avait pas rêvé les disparitions de l’homme étant donné qu’il s’avouait lui-même mutant. Elle regarda un instant le sol, s’en voulant, pour finalement relever les yeux vers l’homme et reprendre rapidement, histoire de se rattraper. Même si sa phrase n’était pas insultante, elle le voyait un peu comme ça.

    « Désolée, pas que je suis en train de vous juger ou quelque chose dans ce genre. C’est juste que… Plutôt un comble de chercher ses mots quand on faisait le boulot qu’elle faisait. Peu importe. Je ne voulais pas avoir l’air de réagir de manière étrange encore moins sous le seul prétexte que vous êtes mutant. Surtout que si vous travailler ici c’est qu’il ne devrait pas avoir à se soucier de votre mutation ou de ce que vous en faites. Enfin, ça veut pas dire que les mutants ne travaillant pas ici sont forcément à craindre et que… »

    Un des défauts de Pepper, quand elle était nerveuse elle avait l’impression de s’enfoncer à chaque phrases, ce qui l’obligeait à en sortir une autre, puis une autre. Au final c’est de cette manière qu’elle s’enfonçait toute seule. Mais comme le veut un défaut il est rare de pouvoir faire quelque chose contre ces choses-là. Elle n’y pouvait rien, c’était plus fort qu’elle. Heureusement elle finissait toujours par s’en apercevoir et, à ce moment-là, elle avait exactement la même réaction qu’elle eut à ce moment précis : Sourire gênée sur les lèvres, les yeux se rivant sur le sol un ou deux secondes, avant de relever la tête en inspirant pour se reprendre.

    « Je propose qu’on recommence. Elle afficha un sourire sur ses lèvres et tendis une main vers l’homme. Pepper. Lança-t-elle pour se présenter. J’étais venue pour… Euh… Elle désigna brièvement l’entrée. Répondre à des questions. Mais cela lui paraissait bien insignifiant à côté de la blessure de l’homme, c’est avec un visage inquiet qu’elle changea littéralement de sujet. Vous allez bien ? Enfin, ça ne vous fait pas trop mal ? C’est l’autre homme qui vous a fait ça ? En même temps cela ne me regarde sûrement pas. »

    Si il ne voulait pas répondre, elle ne s’en sentira franchement pas offensé. Après tout il n’avait peut-être pas envie d’en parler et elle n’avait pas vraiment envie de le contrarié. Elle se sentait peut être plus à l’aise mais elle ne pouvait pas non plus oublier, en un battement de cil, le fait qu’il était capable de se battre avec quelqu’un. Ce qu’elle avait décidé de ne pas juger trop durement ne connaissant nullement les raisons de cette altercation.
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Ryan Miller

Ryan Miller
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MessageSujet: Re: Sale journée pour un mutant [Libre]   Sale journée pour un mutant [Libre] EmptyLun 2 Mai - 19:44

    Le mutant fut surpris d'apprendre que ce n'était pas sa mutation qui l'a gêné, mais bien son altercation avec son propre collègue, dans un sens il fut rassuré. Même si cela ne changeait probablement rien au fait qu'il la mettait mal à l'aise, il se disait que pour une fois ce n'était pas ce qu'il était le problème, mais bien ce qu'il avait fait. Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas jugé seulement sur ses actes, être mutant signifie pour la plupart des gens, être un monstre. Et pourtant, malgré tout ce qu'il fait pour aider le gouvernement, et ainsi passer pour un bon mutant, il ne peut s'empêcher de croire qu'il est du mauvais côté de la barrière. Il estimait que ce n'était pas de leurs fautes si ils avaient des pouvoirs, et que les humains ne devraient pas tous les craindre. Bien sûr qu'il y avait des mutants dangereux, mais même chez les humains il y avait des personnes dangereuses. Alors pourquoi incriminer toute une communauté pour les actes d'une minorité ? Une question qui restera sans doute sans réponses pendant très longtemps. Il répondit alors à la remarque de la femme rousse avec la plus grande sincérité dont il était capable.

    « C'est ça de travailler avec quelqu'un qui vous déteste pour ce que vous êtes... »

    Bien sûr il aurait pu mal prendre la remarque qu'elle venait de lui faire, mais en un sens il la comprenait. Il était bien sûr très intimidant de voir quelqu'un de très énervé frapper une autre personne. Ce fut donc à son tour de se trouver mal à l'aise, même si généralement il ne pensait qu'à lui, il ne voulait pas passer pour quelqu'un n'ayant aucune éducation et prêt à agresser n'importe qui dans la rue. Même si il était gêné, cela ne voulait pas dire qu'il le montra en baissant les yeux ou en se mordant les lèvres, ou tout autre mouvement du corps qui pourrait indiquer qu'il était gêné. Il n'aimait pas du tout montrer ses sentiments aux gens d'une quelconque manière que ce soit.

    Lorsqu'elle reprit la parole pour s'excuser de sa petite remarque, il remarqua qu'elle cherchait ses mots pour ne pas le brusquer. Cela le fit un peu sourire, il n'était pas du genre méchant tant qu'on n'est pas menaçant envers lui, il n'y a aucune raison de le craindre. En même temps ils ne se connaissaient pas, alors il était un peu normal, dans ce cas là, de se méfier du sens des phrases qu'ils utilisent. Il remarquait aussi qu'elle souriait nerveusement, et qu'elle fixait le sol pendant quelques instants, sûrement des signes de nervosités selon lui. Et avant qu'il ne puisse ajouter quoique ce soit, elle reprit la parole pour se présenter convenablement, chose qu'aucun des deux n'avaient encore fait jusque là. Il lui serra la main tout en répondant lorsqu'elle lui révéla son prénom.


    « Moi c'est Ryan. »

    Elle lui révéla aussi qu'elle était venue pour répondre à des questions, et il comprit qu'une de ses hypothèses était peut être encore plausible. A savoir qu'elle était là dans la cadre d'une affaire ou elle serait témoin. Enfin il ne connaissait pas les véritables raisons pour lesquelles elle était venue ici, et à vrai dire il ne voulait pas vraiment savoir. Et puis de toute façon, il n'aurait pas eu le temps de lui poser la question, puisqu'elle enchaîna presque aussitôt avec des questions qui le surprit un peu. Ce faisait extrêmement longtemps qu'on ne s'était pas soucié de lui, et pour être franc, il ne savait pas vraiment si elle était sincère, puisqu'il n'avait plus l'habitude de ce genre de choses.

    « Ô vous inquiétez pas, ça va aller. C'est un suspect qui m'a fais ça, il a réussi à s'échapper et mon collègue croit que c'est de ma faute... Enfin bref... »

    Il ne voulait pas trop parler de cette affaire, il était encore trop en colère contre lui pour en parler de manière très courtoise. Un agent vint alors le voir et lui indiqua que son collègue avec qui il s'était disputé était à l'infirmerie et que par conséquent, Miller pouvait attendre dans le hall. Il allait encore devoir attendre avec le sang qui coulait toujours sur son visage, et la pluie qui n'avait pas arrangé la situation. Au moins il allait pouvoir se mettre à l'abri de cette pluie. Il se tourna alors vers Pepper.

    « Venez, je vous offre un café pour mon comportement violent de tout à l'heure. Enfin si ça vous dis bien sûr. »

    Après avoir dis cela, il se retourna et marcha en direction de l'entrée, il ne savait pas vraiment si elle allait accepter, mais en tout cas il était sûr qu'elle allait entrer dans le hall puisqu'elle devait aller voir quelqu'un. Une fois arrivé à l'entrée, il maintenu la porte quelques instants pour ne pas la refermer brutalement sur quelqu'un. Et après cela, il se dirigea tout droit vers la machine à café, bien qu'il avait une tête à faire peur, il ne pensait pas trop à sa blessure, il préférait un bon café. Il inséra une pièce dans la machine et passa sa main sur son visage, et remarqua qu'il saignait encore. Si il n'avait pas été têtu et n'avait pas refusé le pansement de la jolie rousse, au moins il aurait quelque chose pour empêcher le saignement, surtout qu'il allait encore devoir attendre quelques temps avant d'aller voir l'infirmière.
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Sale journée pour un mutant [Libre]   Sale journée pour un mutant [Libre] EmptyLun 2 Mai - 20:55

    Pepper eut un semblant de début d’explication sur la cause de cette altercation, chose qu’elle n’avait pas cherché à savoir. Cependant, de ce qu’elle en comprenait, tout était partit parce que l’autre homme, son collègue, n’aimait pas les mutants. N’étant pas mutante elle avait beaucoup de mal à savoir ce que pouvait être la vie de ces personnes au quotidien. Elle entendait parler de ces « monstres » dans les journaux qui semblaient prendre un malin plaisir à retracer toutes les atrocités commises par certains d’autre eux. Peut-être que les médias oubliaient qu’avant les mutants, les « simples » humains étaient également capable de chose horrible et, aujourd’hui encore, ils en étaient capable. De nos jours c’était les mutants qui étaient mis sur le devant de la scène et, franchement, pas sur leur meilleur jour. Est-ce que le quotidien en devenait plus compliqué ? Est-ce qu’ils étaient soumis à des réflexions désobligeantes comme ça avait pu être le cas avec d’autres minorités à une autre époque ?

    Finalement elle comprenait un peu mieux pourquoi il lui avait demandé si sa réaction avait un rapport avec sa mutation. Ce qui entraina, sans que ce soit forcément compréhensif, un sourire rassurant. Non, elle ne le jugeait pas sur sa mutation, parce que cela lui importait peu. Après tout la mutation n’était qu’une sorte d’évolution. En tout cas c’est ce qu’elle en comprenait. Après, peut-être qu’elle ne les détestait pas parce qu’elle ne les enviait aucunement. Sa vie d’humaine lambda lui convenait parfaitement, c’était déjà bien assez compliqué sans qu’elle est besoin d’avoir à gérer une mutation par-dessus. C’était stupide d’avoir un élan de sympathie, tout ça parce qu’il était mutant et qu’il semblait s’être défendu par ce fait. Ca la rendait toujours trop naïve, prête à accorder n’importe quel acte sous ce qu’elle estimait être un bon prétexte. Chose qui finira forcément par lui retomber dessus un jour.

    Elle avait ouvert la bouche, prête à dire quelque chose sur le fait que son collègue ne supportait pas le fait que l’homme puisse être un mutant mais, elle referma cette même bouche aussi rapidement qu’elle l’avait ouverte. Qu’est-ce qu’elle aurait pu dire ? Elle ne pouvait pas comprendre la situation, alors ses mots ne serviraient probablement à rien. Et, dans ce cas, n’était-il pas plus intéressant de juste la bouclée ? Ce qu’elle fit avant de se perdre dans une phrase qui n’en finissait pas et, finalement, vouloir tout reprendre depuis le début. A aucun moment elle ne décela la moindre gène chez l’homme qui lui faisait face, peut être que ça aurait pu aider à la faire se sentir plus à l’aise. Mais, dans le fond, peu importe vu qu’elle cherchait à repartir depuis le début.

    Elle avait un prénom, marquant un sourire sur les lèvres parce que l’homme ne semblait pas partir en courant après une tirade un peu chaotique. Ça avait quelque chose de rassurant quelque part. Par la suite elle en vint a penser qu’on avait beaucoup trop tendance à sous-estimer le boulot des fédéraux. En fait ça la dépassait un peu qu’un suspect puisse s’en prendre à un agent du gouvernement. Enfin, ce genre de chose l’aurait complètement dépassé si elle n’avait pas été témoin d’un braquage ou des gens n’avaient pas hésités à en tuer d’autre juste pour faire un exemple ou juste parce qu’une petite règle avait été transgressé.

    « Votre collègue à vraiment l’air… Elle chercha un mot, toujours incapable de dire la moindre grossièreté. Obtus »

    Un autre truc de Pepper, jamais elle n’employait de grossièreté. Sûrement une question d’éducation, ou de tempérament. Elle jurai, parfois… Souvent, mais toujours sur des choses complètement ridicules. De ce fait il n’était pas étonnant, après quelque chose de contrariant qu’elle jure sur un kangourou unijambiste, ou quelque chose dans ce genre. Les mots qui semblait ponctuer chaque phrase des américains était quelque chose qu’elle était incapable de faire. Elle aurait bien voulu croire que c’était un truc qui venait uniquement de ce pays mais, pour avoir beaucoup voyagé, elle était forcée d’admettre que ce genre de grossièreté existaient partout et dans tous les langages.

    Elle ne chercha pas à aller plus loin dans la discussion étant donné qu’elle estimait que cela ne la regardait pas. Mais elle ft assez surprise par la proposition qui avait suivi. Elle hocha la tête pour dire oui. Rentrer dans le bâtiment ne lui disait plus rien, mais il ferait forcément meilleur qu’à l’intérieur. Ça lui faisait un peu bizarre qu’on lui propose un café, trop habituer à un patron qui ne jurai que par le thé et qui aurait brûlé tous ceux qui osaient boire du café. Image un peu exagérer étant donné que Pepper n’avait pas fini sur un bucher.

    Le remerciant pour avoir tenue la porte, elle entra dans le grand et vaste bâtiment pour le suivre jusqu’la machine à café… Ah, ils ne pouvaient pas vraiment s’entendre sur ce qu’ils entendaient par « café » mais elle n’allait pas non plus chipoter pour cela. En fait, un truc chaud, même si c’était le café d’une machine, lui ferait du bien. Elle finit par désigner le choix du café qu’elle avait fait, en se disant que si elle proposait de la payer, ça serait mal venu, surtout quand on venait de vous « inviter ». Et pendant qu’il s’occupait des cafés, elle baissa les yeux sur son sac qu’elle ouvrit à la recherche de quelque chose. Quelques secondes plus tard, elle en sortait un mouchoir propre et un pansement.

    « Et si je ne vous propose plus ce pansement mais que je vous l’impose, vous vous résignerez à l’utiliser ? Ou sinon, je peux feindre un véritable malaise à la vue du sang, si vous préférez ? »

    Il y avait des personnes qui refusait qu’on leur donne quelque chose, les raisons étaient franchement diverses et Pepper ne faisait pas assez dans la psychologie pour s’amuser à deviner quoique ce soit. Perte de temps vu qu’elle passait son temps à se planter lamentablement. Du coup elle avait sorti sa phrase avec un sourire, pour laisser passer un certain trait d’humour. Chose dans laquelle elle était loin d’être douée vu son peu de rapport avec les êtres humains hors de son boulot.

    « Je vous aurait bien dit que je suis capable de vous clouer au sol pour vous poser un pansement, mais j’ai peur de ne pas être crédible. »
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