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 Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -

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Kaleesha Mayers

Kaleesha Mayers
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Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  Vide
MessageSujet: Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -    Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  EmptyDim 13 Nov - 17:57

    Kaleesha venait de finalisé un article dans le bureau du New York Times quand elle leva les yeux à l’horloge murale. 20h. Elle se leva à une vitesse folle après avoir laissé échapper un juron peu féminin pour courir dans le bureau de son supérieur et lui remettre un dossier. Elle n’écouta même pas la fin de sa question qui devait demander si elle avait quelque chose de prévue pour être aussi speed, qu’elle était déjà repartie en courant. Elle avait cette drôle d’impression de ressembler au lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, courant et se disant mentalement qu’elle était en retard, horriblement en retard. Son père lui avait toujours laissé mener sa sorte de double vie mais il y avait des conditions : bien séparer les deux – vie familiale et vie pro – et, surtout, ne jamais se rendre indisponible pour quelque chose qui touchait à sa vie familiale. Hors, il y avait quelque chose de prévu ce soir et elle ne pouvait pas y échapper. C’est en trompe qu’elle sortit des bureaux du Times pour siffler un taxi qui la déposa directement devant chez son père. Et, toujours en courant, elle passa dans le hall de l’immeuble en saluant le portier pour monter à l’appartement qu’occupait son père.

    Personne…

    Après avoir fait quelques pièces elle trouva, enfin, la femme de ménage dans la salle de bain qui lui expliqua que son père lui avait laissé quelque chose dans la chambre qui lui était dédiée. Kaleesha ne vivait plus chez ses parents mais ces derniers lui avaient toujours laisser une chambre et, une fois qu’elle se trouva dedans, elle vit un paquet posé sur son lit avec une petite note laisser sur le dessus. Le mot disait qu’il avait dû partir plus tôt pour des préparatifs mais qu’il serait bien qu’elle mette la robe qu’il venait de lui acheter parce que c’était ce soir qu’il lui présenterait l’homme auquel il pensait pour un éventuel mariage. Elle était seule, ce qui lui permit de laisser échapper un soupir. Quand son père avait une idée en tête il n’en démordait pas et elle le savait. Il avait estimé qu’il était tant qu’elle se marie et ça ne se passerait pas autrement. Il n’était pas question d’amour – elle n’y croyait pas de toute façon – mais juste d’un mariage d’intérêt. Il fallait bien que ça arrive un jour alors, résignée, elle déballa le paquet pour y trouver la robe qu’il venait de lui acheter. Une longue robe virant sur le bordeaux. Le bas était fait de manière à donner un effet de pli alors que le haut donnait une impression de corset à nouer dans le dos, si bien qu’elle eut besoin de quelqu’un pour l’aider à la refermer. Elle l’avait à peine enfilée qu’elle comprit qu’elle avait été faite sur mesure, il n’y avait pas un point de retouche à faire.

    S’étant préalablement lavée, elle était donc habillée et se décida à laisser ses cheveux bouclés retomber le long de ses épaules. Une légère pointe de maquillage – ne supportant pas ressemblé à un pot de peinture – elle se décida à enfiler une paire de talons qui lui donnait quelques centimètres de plus. Après avoir fait appeler une voiture, elle quitta l’appartement en ne prenant rien avec elle : pas de sac, pas de portable. Elle imaginait revenir là après cette soirée et récupérer ses affaires à ce moment-là. Si le début de la soirée était prévue pour 20h30, elle arriva avec une heure de retard, son père serait lui faire la réflexion mais elle trouverait bien une excuse à lui donner. Arrivée devant l’immeuble où se tenait cette réception avec des invités sélectionnés selon le nombre de chiffre sur leur compte en banque, Kaleesha se retrouva dans un vaste hall où on lui apprit que la réception se passait au cinquième et que pratiquement tout le monde était déjà en haut.

    L’ascenseur ne se fit pas attendre bien longtemps et, très vite, elle arriva dans la vaste salle qui servait de réception. Un sourire accroché sur les lèvres elle salua les personnes qu’elle croisa jusqu’à ce qu’elle arrive devant son père. Ce dernier lui rappela l’heure qu’il était avant de dire quoique ce soit d’autre et elle lui expliqua qu’une femme avait forcément besoin de temps pour se préparer et qu’il fallait savoir se faire attendre. Réponse qui ne fonctionna qu’à moitié mais il finit par lui sourire. Curieuse, elle lui demanda de lui montrer l’homme qu’il avait choisi mais apprit aussi vite, et avec un léger rire, que lui aussi devait se faire attendre car il n’était pas encore là. Pour elle, il allait de soi, que c’était forcément un vieux type, trop porté sur la nourriture mais dont le compte en banque et les investissements qu’il représente suffisent largement au père de Kaleesha. Elle laissa un sourire pendue à ses lèvres, attrapant une coupe de champagne qui passait par là pendant que son père commençait à lui présenter tout un tas de personne.

    30 minutes passées là-dedans à faire des courbettes et elle avait déjà envie de se pendre. Du coup, elle interpella un serveur pour lui demander l’endroit où il préparait tout. C’est comme ça qu’elle apprit qu’il y avait deux ascenseurs pour le personnel et que les cuisines se trouvaient au 7ème étages. Parfait. Elle se dirigea vers l’endroit indiqué et se retrouva dans les lieux voulus où un tas de personne s’agitait pour que tout soit parfait pour les deux personnes deux étages plus bas. Le coin où les boisons étaient préparer avant d’arriver sur un plateau passant à travers les convives ne furent pas difficile à trouver et c’est là qu’elle alla pour demander à la personne qui gérait le truc si il n’avait pas un truc de plus fort lui permettant de tenir encore une heure ou deux dans un endroit comme celui-là. Par professionnalisme, l’homme s’était abstenu de lui poser la moindre question et lui passa un verre. Elle n’était même pas là depuis 2 minutes que le serveur fit un signe de tête en direction de derrière elle.

    On dirait que vous n’êtes pas la seule à avoir eu cette idée.

    Kal’ se retourna pour voir qui arrivait. Un homme, il allait de soi que vu sa tenue il ne faisait pas partit du personnel. Mais la seule chose qu’elle regarda était l’allure générale. Ce n’était pas son père et, du coup, elle fut soulagée sans pour autant porter plus d’attention au nouvel arrivant à cet étage. Elle était là pour un verre, il pouvait très bien être là pour la même chose ou pour un truc plus consistant à manger ou juste pour s’échapper un peu de ce qui se passait deux étages plus bas. Ce n’est pas elle qui irait critiquer cette attitude.


(pas super convaincue alors si un truc ne va pas, envoie un MP, je peux changer ^^)
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Clyde Brennan

Clyde Brennan
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MessageSujet: Re: Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -    Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  EmptyJeu 17 Nov - 21:49

    Les yeux rivés sur l'horloge et immobile sur sa chaise, Clyde attendit minutieusement que la trotteuse vienne frapper le douzième chiffre du cadran. 19H00. Après s'être saisi des documents sur son bureau avec un dernier regard, après les avoir rangé avec attention dans les dossiers correspondants, après s'être emparé d'un geste vif de son trench et après l'avoir enfilé, le jeune homme quitta les locaux de Mars Investigation avec un certain soulagement. Un bref soupir d'allégresse en refermant la porte derrière lui et Clyde reprit son chemin quotidien aussi mécaniquement que d'habitude.

    Les affaires intéressantes se faisaient rares. La dernière en date qui avait attiré son attention ne menait nul part. Pas d'indice, pas de trace : rien. Il avait bien songé recontacté cette Nephtys Calloway mais sa vanité lui soufflait qu'elle le ferait la première. Au moins à propos de cette inexplicable disparition -hallelujah !- de l'homme qu'elle aimait puisque sa sacro-sainte personne n'avait pas semblé la marquer suffisamment. Étonnamment, l'égo de Clyde lui avait cette fois-ci épargné d'être vexé en ne se gonflant pas plus que de raison. C'est-à-dire que... la seule raison qui le retenait de prendre cette indifférence pour une insulte était le défi que sa charmante cliente représentait. Il allait devoir être patient et la jouer fine : un exercice impossible à exécuter en une seule entrevue. Son échec était donc pardonné puisqu'il ne s'en agissait pas d'un mais, bien au contraire, d'une des premières marches vers le succès. Car il était simplement inconcevable qu'il n'obtienne pas satisfaction.

    Le mouvement de la foule lui fit lever les yeux et il se laissa emporter sans la moindre résistance par le courant des voyageurs. C'était son arrêt. Les mains dans les poches, il regagna d'un pas vif sa villa où le réconfort d'un feu crépitant dans la cheminée en plein mois de novembre l'attendait. Le pouvoir attractif des flammes, violentes et puissantes se disputant le festin du bois, emprisonnées dans un âtre de briques était l'un des spectacles qui réussissait encore a le fasciner malgré son irréfrénable lassitude du monde.

    Douché et dans son nouveau costume, Clyde avait tout l'air d'une bagnole de luxe flambant neuve et brillant de mille feux. Il s'installa dans l'un de ses fauteuils face à la cheminée et se servit un verre de whiskey. Le mutant avait beau s'efforcer de faire le vide en laissant la danse des flammes dévorer son esprit et ses pensées, les réflexions les plus fâcheuses sur sa vie ne cessaient de le rattraper. Presque écœuré de ne pas être assez bête pour ne pas savoir faire le vide -le génie à malgré tout ses défauts-, Clyde bu distraitement une gorgée de whiskey. Non, vraiment : il s'ennuyait. Il y avait bien une chose qui, en dépit du manque d'action à Mars Investigation lui donnait le vague espoir d'un changement plus ou moins important dans sa vie mais rien n'était encore assuré. L'irlandais avait en effet reçu, il y a quelques jours de cela, une offre très sérieuse de l'une de ses connaissances dont l'influence, la richesse et le pouvoir n'étaient à démontrer pour personne. Il était question d'une alliance, d'une fusion entre son entreprise respective et la sienne, voire même d'une « alliance » entre leurs familles. Bref. Une offre qui ne lui apporterait rien de plus que ce qu'il avait déjà si ce n'était encore plus de démesure. La démesure : tout ce dont il avait besoin et paradoxalement, tout ce qu'il possédait, tout ce qui le possédait.

    Un coup d’œil à sa montre : 20H00. Mieux valait être en avance. Un bond dans un taxi, quelques embouteillages plus tard et soixante minutes après, Clyde arrivait enfin à destination. Navré pour son retard et alors qu'il s'apprêtait à chercher M. Mayers pour lui signaliser son arrivée et lui présenter ses excuses, une main sur son épaule le stoppa net dans son élan.

    Salut, mon vieux !

    Cette voix... était beaucoup trop familière. En se retournant, Clyde eut l'air aussi surpris qu'amusé.

    Eamonn ! Il contempla quelques secondes son ami, puis se reprit. J'allais te demander ce que tu fais là mais au final, ce serait assez indélicat pour un pique-assiette professionnel comme toi.

    Son compatriote eut un rire d'enfant avant de saisir celui que la presse nommait « son prince » par le bras et de l'entraîner vers la sortie.

    Hey, deux secondes. Tu m'emmènes où, là ?
    demanda Clyde, pas confiant pour un sou... avant de lancer un regard gêné alentours. Arrête, les gens vont se faire des idées !

    Ben oui et comment allait-il se faire la canon rousse, là-bas, celle du fond, qu'il avait repéré dès son entrée si elle croyait qu'il était gay ?

    Tranquille, lâcha d'un air décontracté Eamonn, comme il le faisait si bien. Et puis, reprit-il avec sérieux, les gens s'en foutent tant que tu as de l'argent...

    Clyde lança un dernier regard en arrière avant de quitter finalement sans regret cette salle bondée de gens barbants et cette cérémonie élitiste dont il raffolait pourtant tant il y a quelques années. Il se laissa guider jusqu'au cinquième sans poser de questions. Lorsqu'Eamonn poussa la porte des cuisines, Clyde eut un sourire ravi et soulagé. La rapidité avec laquelle le fils Brennan s'empara d'une coupe de champagne signifiait tous les remerciements du monde. Occupé à apprécier la saveur qu'il connaissait pourtant par cœur du champagne, Clyde entendait vaguement Eamonn harceler les commis de cuisine.

    Vous n'auriez pas des bonbons, par hasard ?
    L'héritier irlandais avait beau ne pas voir le visage de son comparse, il imagina sans mal le filet de bave qui devait accompagner sa question. Non ? Bon, tant pis, entendit-il dire ce dernier, déçu. Néanmoins, un bruit léger d'argenterie lui fit comprendre que son camarade avait trouvé un autre moyen de se faire plaisir. Eamonn se rapprocha, l'air malheureux malgré tout.

    Ils sont pas très rigolos, en cuisine...
    se plaignit-il auprès de son compagnon. La porte battante de la cuisine s'ouvrit sur un nouveau personnage qui ne manqua pas d'attirer l'attention d'Eamonn.

    Hohoho... regarde ça !
    Dit-il en pointant du doigt sans gêne l'inconnue qui leur tournait le dos. Clyde avait tourné la tête pour regarder la femme qui lui était désignée mais lorsqu'il la tourna de nouveau en sens inverse pour répondre à Eamonn, ce dernier avait disparu. Par réflexe, Clyde passa une main dans sa poche intérieure de costard et constata en soupirant que son portefeuille avait disparu. Blasé et accoutumé des vols réguliers que son ami lui infligeait, l'irlandais choisit de porter son attention sur un sujet plus agréable : le physique avantageux de cette fille, par exemple.

    Vous aussi, vous êtes venue fuir la banquise ?
    C'était son truc, d'amorcer une conversation bateau avec un jeu de mots généralement pourri mais suffisamment fin pour juger de la subtilité de la personne. Je suis venu avec l'espoir de trouver quelque chose de plus fort, dit-il en désignant d'un air navré et d'un geste de la tête sa coupe de champagne sur le ton d'une personne lasse d'un alcool qu'elle boirait tous les jours au petit-déjeuner, mais je n'ai rien trouvé. Heureusement... dit-il en sortant de sa poche une flasque de whiskey, je suis équipé. Alors... continua-t-il pensivement en alternant son regard entre la flûte et la flasque, vous tentez l'expérience coctktail avec moi ? Il avait relevé les yeux vers elle avec un sourire d'enfant de 6 ans qui découvre son kit de petit chimiste pour Noël. Je ne suis pas alcoolique, reprit-il avec un sérieux immense, son sourire effacé.

    Non, tout ce qu'il voulait, c'était continuer la soirée comme Eamonn avait su le lancer : il voulait jouer.
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Kaleesha Mayers

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MessageSujet: Re: Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -    Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  EmptyMar 22 Nov - 22:36

    Une coupe à la main, Kaleesha se tourna vers son nouvel interlocuteur qui, elle en était certaine, ne pouvait venir que du cinquième étage. Ce n’était pas spécialement une critique envers le personnel qui se trouvait au septième mais, les gens riches avaient ce truc qui permettait de les reconnaitre, encore plus lors d’une soirée organisée. L’homme qui se tenait face à elle dégageait bien assez pour comprendre qu’il ne faisait pas partit du petit personnel, même sans avoir à parler du costume qu’il portait. « Vous aussi vous êtes venue fuir la banquise ? » Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme, assez franc pour laisser comprendre que la question l’amusait. Jugez l’ambiance d’une de ces soirée de cette manière était, dans le fond, d’une réalité affligeante. Aucune chaleur ne pouvant s’en dégager étant donné qu’elle n’était même pas certaine que deux personnes, en bas, s’apprécient vraiment. Tous les sourires étaient fictifs, toutes les phrases parfaitement calculés, tout n’était qu’intérêt et se trouvait bien loin de la petite réunion entre amis. Avant qu’il ne poursuive, elle répondit assez rapidement.

    Oui. Temporairement, du moins, le temps de m’armer un peu contre le froid qui règne plus bas.

    Après tout il parait que l’alcool réchauffe et même si, en bas, il ne s’agissait pas d’un froid bien réel, l’alcool pouvait tout aussi bien aider à vivre dans ce genre d’ambiance. Elle ne comprenait pas vraiment comment les gens pouvaient être de véritable glaçon sans être capable de se faire servir autre chose que du champagne c’était, selon elle, quelque chose de peu compatible. Ca l’amusa assez de voir que l’homme soit là pour trouver quelque chose de plus fort mais ça ne l’étonnait pas vraiment. En fait, elle pensait même que cet étage serait squatté à tour de rôle par quelque personne venant de plus bas. Personne, dans ce monde, ne pouvait vivre avec seulement du champagne. Là où ça devenait intéressant c’est qu’il était équipé, ce qu’elle comprit en le voyant sortir une flasque de sa poche. Les hommes avaient toujours plus de chance dans ce genre de soirée, difficile pour une femme de cacher ce genre de chose dans une robe ! Le plus intéressant étant qu’il était prêt à partager son trésor dans ce qu’il appelait une « expérience cocktail ». Refuser aurait été très impoli, n’est-ce pas ? Mais avant qu’elle n’est le temps de répondre elle vit le sourire enfantin et charmant de l’homme se transformer pour prendre un air des plus sérieux afin d’expliquer qu’il n’était pas alcoolique. Ce qui ne manqua pas de la faire sourire. Elle tendit sa coupe en direction de l’homme.

    Je crois que tenter des expériences est une chose très importante à faire, c’est pour la science et non une histoire d’alcoolisme. J’accepte volontiers… Entre parfaits non alcooliques.

    Elle était bien contente d’avoir gagné un peu moins de dix centimètres avec ses talons, cachés sous sa robe, ce qui lui permettait d’avoir à se dévisser un peu moins le cou pour s’adresser à cet homme. La seule chose qu’elle n’aimait pas dans cette idée était le fait qu’elle avait toujours cette tendance à se trouver dans des situations étranges qui impliquaient de courir. Elle espérait juste pouvoir échapper à ce genre de « malédiction » dans une telle tenue. S’échappant de ce genre d’hypothèse elle finit par remercier l’homme pour le verre qu’il venait de lui servir et qui serait d’une aide non négligeable quand elle devrait redescendre deux étages plus bas. Il allait de soi qu’elle ne pourrait pas rester là éternellement, son père la tuerait si elle ne se pointait pas pour qu’il puisse la présenter à l’homme qu’il avait songé pour cette histoire de mariage. Elle ne l’indisposerait à ce point. Elle attendit que l’homme qui lui faisait face ait une main de libre pour tendre la sienne dans sa direction.

    Kaleesha.

    Quitte à partager un verre ensemble, elle avait fini par se dire que donner un prénom pouvait être utile. Le nom, en revanche, n’était d’aucune utilité selon elle. Récupérant sa main, elle commença à boire, c’était le but après tout pour finalement reporter son attention sur l’homme. C’était drôle de s’être fait la réflexion, un peu plus tôt, que toutes les personnes affluentes étaient, généralement, peu agréables à regarder. Lui, n’entrait pas dans cette catégorie, c’était clair. Finalement, la soirée pouvait avoir un bon côté. D’accord il était question de la marier à un moment où à un autre mais dans la mesure où il ne s’agirait jamais d’amour, elle ne voyait pas le mal à imaginer certaines perspectives avec d’autres personnes. Si elle se mariait ce n’était qu’une histoire d’intérêt et, partant de là, elle ne jugerait jamais d’une fidélité sans faille. La perspective de se lier à quelqu’un ne changeait, donc, absolument pas son point de vue quand elle se trouvait face à une personne qu’il était agréable de regarder.

    Mais, vous n’étiez pas accompagné y a deux minutes ?

    Ca lui revenait seulement maintenant. Déformation professionnel : voir des choses et ne pas les comprendre tout de suite. Mais maintenant que ça lui revenait, elle avait bien vu deux hommes en entrant, celui qui se tenait face à elle avait été de dos mais la tenue qu’il portait ne trompait pas. Du coup, elle en venait à se demander ce qu’il avait pu faire de son compère.
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Clyde Brennan

Clyde Brennan
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MessageSujet: Re: Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -    Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  EmptyVen 27 Avr - 21:55

    Le plus amusant, c'était sans doute que Clyde ne valait pas mieux que tous ces pingouins au rez-de-chaussé qu'il venait de dénoncer. C'était lui aussi un homme riche et influent dont la vie n'était agitée que par de vagues remous, le plus souvent provoqués par lui-même afin d'échapper à sa torpeur quotidienne. Amoureux de sa personne, l'irlandais avait au moins le bon goût de feindre être quelqu'un d'autre. Ainsi, il n'était que rarement associé à cette catégorie de gens rasoirs qui n'ont d'intéressant que la quantité de billets entassés dans leur porte-monnaie. Cela lui permettait notamment de se complaire dans l'idée qu'il valait plus que tous ces Rotschield réunis. En clair, il dupait tout le monde, lui compris. Cela faisait maintenant des années qu'il excellait dans cet art et à force de porter ce masque, c'était plus ou moins ce qu'il était réellement devenu : un homme capable de s'adapter à toutes les situations pour plaire, malléable en surface mais toujours aussi méprisant et imbus de lui-même en son for intérieur.

    En jetant un rapide coup d’œil à la femme qui se trouvait devant lui, il comprit sans mal qu'elle était aussi issue d'un milieu où l'argent ne manquait pas. La légèreté de son maquillage, l'odeur subtile de son parfum et l'élégance de sa robe étaient autant d'indice que sa manière de se tenir. Sans avoir un balai dans le derrière, elle possédait une forme de grâce et de féminité que Clyde avait le plus souvent observé dans les familles nobles. Elle devait donc être habituée à ce genre de cérémonies et finissait sans doute elle aussi par s'en lasser. Clairement, il n'y avait pas d'autre raison pour qu'une femme de ce rang se rende aux cuisines.

    Clyde versa une quantité généreuse de whiskey dans la coupe que la demoiselle lui tendait, agrémentant son geste d'un sourire satisfait.

    Il faut au moins ça pour se réchauffer. 


    Champagne et whiskey, c'était osé. Entre les bulles qui vous montent à la tête et la forte teneur en alcool du whiskey, ils allaient vite finir rincés. Clyde était ravi qu'elle ne se soit pas débinée. Une rencontre aussi inopinée et charmante, il aurait été dommage qu'il soit déçu si rapidement. Il se saisit de la main tendue après s'être servi le même cocktail et l'effleura de ses lèvres avec une révérence avant d'éclater de rire. Tant de cérémonie alors qu'ils n'étaient ni plus ni moins planqués aux cuisines pour picoler portait au ridicule.

    Enchanté, Kaleesha. - Très joli prénom. Clyde. 
    s'introduisit-il de son immense sourire blanc. Santé !

    En portant son verre à ses lèvres, l'irlandais se demanda combien de temps encore il serait suffisamment sobre pour continuer à la reluquer d'une manière inaperçue. Il songea avec contentement qu'Eamonn avait bien fait de déguerpir et de lui laisser le champs libre, même si au fond, cette Kaleesha lui avait coûté son porte-feuille... un détail qu'il se garderait bien de révéler.

    Mais, vous n’étiez pas accompagné y a deux minutes ?


    La question de la blonde le tira de son agréable rêverie. Il n'avait pas prévu ça. Comment justifier la disparition d'Eamonn ? Il lui fallait un argument qui tienne la route et vite. Plus sa réponse se ferait attendre, moins elle semblerait crédible. Il décida finalement de rester dans le vague.

    Effectivement, mais je ne me plains pas de son départ. Son ton était enjoué et il avait planté son regard dans le sien. C'était suffisamment clair comme ça, cette fille ne semblait pas avoir besoin de sous-titre. Pour ne pas passer pour un gros lourdingue, il dévia la conversation.

    Que faites-vous ici ? Je ne voudrais pas être indiscret mais il semblerait que si vous appréciiez réellement ce genre de soirées, vous n'auriez pas trouvé refuge dans la cuisine. Allez dites-moi tout, qui fuyez-vous ? Pire, qui vous a forcé à venir ?
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Kaleesha Mayers

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MessageSujet: Re: Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -    Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  EmptyVen 27 Avr - 23:32

    Si l’homme face à elle faisait semblant d’être différent, il le faisait bien, en critiquant à sa manière les gens qui étaient à la réception et en s’isolant tout comme elle l’avait fait. Il feignait si bien qu’elle ne se posa même pas la question d’une quelconque sincérité, en fait elle ne se posait pas de question tout simplement. La discussion n’était pas assez avancée pour qu’elle se demande s’il était différent des autres ou non. Et, de toute façon, elle n’était pas certaine que cela l’intéresse réellement pour le moment, tout ce qu’elle avait cherché à faire c’était de fuir l’étage où tout le monde s’était retrouvé dans une fausse convivialité. Elle accueilli donc, dans un grand sourire, le coupe que l’homme était en train de lui servir, soit disant bon pour se réchauffer. Elle était d’ailleurs assez d’accord sur ce principe.

    C’était ce dont elle avait envie pour encaisser cette soirée qui l’ennuyait déjà, surtout en vue de la perspective principale de son père. Si bien qu’elle ne se demanda même pas si c’était judicieux de faire de tels mélanges, si tôt dans la soirée. C’était un rythme qu’elle ne pouvait clairement pas suivre, à moins de se retrouver la tête en vrac et de regretter chaque parole qu’elle pourrait sortir sous l’emprise de l’alcool. Un écart qu’elle ne pouvait se permettre. Il n’était pas question d’aimer ou non ce genre de soirée. Il ne s’agissait même pas de les cautionner. C’était juste un devoir qu’elle se devait d’accomplir, un accord entre elle et son père pour la vie qu’elle avait choisie de mener. Hors de question de se foirer sur ce coup-là, elle saurait s’arrêter avant de ne plus savoir ce qu’elle dit.

    Merci.

    Formule de politesse mais qui était pensé, ce qui était assez rare quand on décidait de se rendre dans ce genre de soirée. Elle avait fini par tendre la main pour se présenter mais ne s’attendait pas à tant de cérémonie juste pour se présenter, surtout quand on sait qu’ils étaient tous les deux en cuisine. Le voir rire la rassura un peu et lui évita de penser qu’il était trop ancré dans les attitudes pompeuses pour ne pas savoir s’en débarrasser de temps en temps. Il venait de manquer de perdre un point, son rire avait rattrapé l’affaire bien qu’elle imaginait qu’il se fichait pas mal de savoir combien de point il pouvait avoir sur l’échelle de jugement de Kaleesha. Et, maintenant, elle avait un prénom, qu’elle reçut dans un immense sourire avant de lever son verre et à son tour de lâcher un :

    Santé !

    Sa première gorgée fut avalée. Une gorgée qui lui confirma qu’elle n’enchainerait pas les verres à une vitesse hallucinante. Dans un autre contexte, elle s’y serait tentée sans soucis mais là, elle se devait de prendre garde. Verre à la main, elle interrogea Clyde sur la personne qui l’accompagnait, ce qui était plus une façon d’entamer la conversation que de l’indiscrétion. Et c’est pour cette raison qu’elle ne s’offusqua pas de la réponse bateau – qui ne répondait absolument pas à la question -, en fait elle se contenta d’un sourire pour clore le sujet étant donné que Clyde ne semblait pas vouloir en parler. Bien qu’il serait mentir que de dire que ça ne piquait pas sa curiosité.

    Dans une conversation « normale » elle aurait probablement demandé l’emploi de la personne mais, dans ce genre de soirée, elle s’abstenait de poser ce genre de question. Elle l’avait fait, au début, et avait été vite saoulé par les dix minutes qui suivaient où la personne expliquait qu’elle avait telle ou telle entreprise, en faisant une affaire sur celle-ci, où la personne passait dix minutes à se mettre en valeur en expliquant la valeur de son compte en banques par les différents entreprises qu’il pouvait gérer, ou l’influence qu’il pouvait avoir. Tout le monde avait le même métier ici, celui d’être riche et de chercher à l’être encore plus. La question du métier était donc tombée aux oubliettes depuis bien longtemps.

    Finalement, il feignait bien d’être différent parce qu’elle ne put s’empêcher de sourire de manière sincère quand il lui demanda qui l’avait forcé à venir. Ce qui était assez marrant c’est qu’il déduisait qu’elle n’aimait pas vraiment ce genre de soirée sous prétexte qu’elle s’était réfugiée dans la cuisine, ce qui était également son cas. Son sourire avait suffi à dire qu’il avait vu juste, qu’elle fuyait bien l’endroit et qu’elle n’était pas là par pure volonté de sa part. Mais c’était un peu le lot de toutes les personnes présentes alors elle ne vit pas réellement l’intérêt d’expliquer ce qui était une évidence. Du coup son sourire changea un peu pour se faire plus discret et amusé à la fois alors que ses yeux allèrent se planter dans celui de l’homme face à elle.

    Je ne fui pas. Je cherche la contre-soirée, parce que dans toute soirée qui se respecte il y a toujours un petit groupe pour faire sa contre-soirée en s’amusant bien mieux que les autres en général.

    Il était préférable de jouer sur ce tableau plutôt que de chouiner sur son triste sort de gosse de riche qu’on oblige à porter des robes et faire des courbettes à tout le monde. Surtout que c’était un sort qu’elle était loin de trouver détestable. Il y avait des choses qu’elle n’aimait pas vraiment mais dans l’ensemble elle serait bien mal avisée de se plaindre. Honnêtement, elle ne s’était jamais amusée à se dire qu’elle échangerait sa vie avec celle d’une autre, la sienne lui convenait très bien. C’est comme de donner un coupable à sa présence ici, le seul qui l’avait obligée à venir était le compte en banque de son père et elle n’allait quand même pas se mettre à cracher dessus.

    Cela dit, vous semblez plus habitué que moins à fuir ce genre de soirée étant donné que vous avez sur vous de quoi palier à l’ennui. Pourquoi venir si c’est pour finir en cuisine avec un alcool que personne ne possède ici ?

    Le tout avait été dit dans un sourire sans le moindre jugement face au fait qu’il avait à boire sur lui. Franchement, elle trouvait même qu’il était dans le vrai en agissant de cette manière, peut-être que la prochaine fois elle devrait songer à faire la même chose.
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Clyde Brennan

Clyde Brennan
Mutant de niveau 2
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Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  Vide
MessageSujet: Re: Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -    Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  EmptyDim 29 Avr - 11:48

Clyde haussa des sourcils surpris à la première réponse de Kaleesha. De toutes les soirées mondaines où il avait été, il n'avait jamais pu observer le phénomène qu'elle décrivait. Les gens avaient bien souvent trop peur de l'image qu'ils reflétaient pour finir ivre mort. En un sens, il ne s'en plaignait pas : les ennuis restaient loin. Il ignorait pourquoi, mais il avait toujours été le type le plus haï de la soirée quand l'alcool coulait à flot et que les gens étaient décomplexés. La réalité, c'est que si se faire insulter n'était pas des plus agréables, Clyde aimait se flatter en pensant qu'il n'était victime que de son propre succès et de la jalousie d'autrui.

Il semblerait que je sois plus indispensable aux autres qu'ils ne le sont à moi-même
, conclut-il avec ce qu'il voulait être une forme d'humilité. Ce n'était même pas de la vantardise : l'irlandais se contentait d'expliquer un fait. C'était ainsi. La richesse de ce milieu ne se comptait pas seulement à vos billets mais aussi à la longueur de votre carnet d'adresse. Dans les deux cas, Clyde était bien fourni et il ne percevait simplement plus l'utilité de s'infliger ce genre de mondanités puisqu'il pouvait largement s'en passer. Sa présence ne se justifiait ni par les petits fours, le champagne ou l'orchestre qui allait jouer. Non, la véritable raison de sa présence, c'était le trou qui se creusait un peu plus chaque jour en lui : l'ennui. Et s'il ne s'amusait pas plus ici que chez lui, il gardait l'espoir secret que cette proposition de mariage changerait un peu la donne. Plus de pouvoir, plus d'argent. Mais c'était surtout un quotidien à partager avec quelqu'un, quand bien même ce serait un vaste mensonge. Quelque chose auquel se raccrocher.

Détrompez-vous, ce n'est pas dans mon habitude. On m'a amené ici et je pense à un traquenard, avoua-t-il dans un sourire amusé. Certes Eamonn lui avait une fois de plus piquer son porte-feuille, mais Clyde ignorait l'ampleur de la véracité de ses propos.
Le mutant sortit de nouveau la flasque de sa poche pour illustrer ses dires : Ceci, mademoiselle, est bien plus qu'un simple palliatif. C'est l’arôme de mon pays dans une bouteille, expliqua-t-il en grandes pompes. Je ne suis vraiment pas alcoolique, insista-t-il. Il reconnaissait que ça pouvait être assez difficile à croire, étant donné les circonstances. C'était un peu comme si un type vous expliquait qu'il n'avait aucun problème avec la drogue, le nez complètement enfariné. Oui, il lui arrivait de boire de temps en temps pour s'éclaircir les idées, se réveiller un peu ou se donner du courage. Oui, cela lui arrivait de plus en plus souvent et c'était toujours avec un certain soulagement qu'il retrouvait le goût de son hydromel. Mais il était encore bien loin de l'alcoolisme. Après un dernier regard plein d'amitié à sa flasque, le jeune homme se décida finalement à la ranger « pour de bon ».

Entre les bruits des ustensiles de cuisine et des plats qui chauffent, quelques éclats de musique leur parvenaient. Audibles en tendant l'oreille. Le visage d'ordinaire sérieux de Clyde se dérida légèrement et il lança un sourire charmeur à Kaleesha.

Vous dansez ?


Il se saisit de sa coupe et avala tout ce qu'il en restait cul-sec avec autant de difficulté que s'il s'agissait d'un verre de Champomy. Malheureusement, il était probablement temps pour lui d'écourter son séjour en cuisine et de faire savoir à son hôte sa présence.
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Kaleesha Mayers

Kaleesha Mayers
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Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  Vide
MessageSujet: Re: Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -    Alcool, ascenseur et terrorisme, - Clyde -  EmptyDim 29 Avr - 20:31

    Kaleesha estimait avoir une différence majeure entre elle et les gens qui se trouvaient deux étages plus bas : l’ennui, elle ne connaissait pas. L’ennui était le propre de ce milieu, tout avoir sans jamais avoir à l’envier et il arrive un moment où plus rien ne nous donne réellement d’envie, une des raisons qui installait bien vite l’ennui. C’était son avis en tout cas mais elle y palliait en ayant sa propre vie en dehors de ce milieu et c’est sûrement pour cette raison qu’elle s’y accrochait fortement. Sans parler du fait qu’elle ne pouvait pas s’ennuyer, elle avait ce truc inexplicable qui l’a mettait toujours dans des situations impossibles et si elle pouvait trouver ça inquiétant à certains moments, dans le fond, elle appréciait ce fait. Mais c’est cette double vie qui faisait qu’elle n’était pas en phase avec ce monde mondain et qu’elle avait besoin de s’en éloigner un peu. En général elle s’en acclimatait très bien mais cette fois était un peu différente, son père était sur le point de lui faire basculer sa vie et c’est quelque chose qu’elle redoutait quoiqu’elle en dise. Si une personne voyait un espoir quelconque dans ce mariage, de son côté, elle le redoutait plus qu’autre chose.

    La voix de Clyde retentit, se disant plus indispensable aux autres qu’ils ne l’étaient pour lui. Elle s’étonna et se mise à sourire bien que dans le fond elle trouvait un peu dommage de voir les choses de cette manière mais le pensait-il sérieusement ou pas ? Elle ne serait le dire. Et, dans le fond, elle s’en fichait pas mal. Le but n’était pas d’apprendre à le découvrir ou de savoir ce qu’il pouvait réellement penser. Elle fuyait, il fuyait. Ils étaient là, pourquoi se soucier du reste le but de cette fuite n’était pas de s’encombrer d’autres problèmes ou de questionnements qui ne servaient à rien. Quoique, selon lui il ne s’agissait pas d’une fuite mais une sorte de piège qu’on lui aurait tendu. Pas de désignation pour la personne qui l’avait mené ici mais Kaleesha ne put s’empêcher de penser à l’homme qui l’accompagnait un peu plus tôt. Elle ne rouvrirait pas ce sujet qu’il avait si bien évité juste avant.

    Clyde était distrayant. Amusant, même. Avec sa flasque et son explication concernant un penchant potentiel pour l’alcool. L’arôme de son pays ? Sérieusement, à croire qu’un penchant pour cet alcool était une question de gènes comme la bière pouvait représenter un anglais… Ou un belge… Mais il semblait important de préciser qu’il n’était pas alcoolique, du coup, c’est dans un sourire qu’elle reprit.

    En fait, c'est culturel, c'est ça ? Irlandais ou Ecossais ?

    Deux pays se battait le whiskey comme une sorte de patrimoine et elle ne savait pas vers lequel des deux elle devait pencher. Le mieux avait donc été de poser la question directement. « L’arôme de son pays », comme il l’appelait, avait été rangé et comme pour lui dire au revoir, Kaleesha entama une nouvelle gorgée de sa coupe quand, sans le moindre préavis et sans qu’elle puisse s’y attendre, il lui demanda si elle dansa. Sous le coup de la surprise elle manqua d’avaler sa gorgée de travers mais étant donné que cela aurait été un sacrilège, elle s’arrangea pour que ce ne soit pas le cas.

    Maintenant ? Ou en règle générale ?

    La question ainsi posée lui semblait étrange. Ils étaient en plein milieu d’une cuisine une coupe à la main. Non, rectification, il n’y avait qu’elle qui avait une coupe avec encore du liquide dans car lui venait de finir la sienne. D’ailleurs il l’avait fait avec une facilité déconcertante et, le caractère de Kaleesha aidant, ne voulant pas se mettre à boire seule, elle trouva que c’était une bonne idée de faire de même. Assurément, elle n’avait pas son entraînement parce qu’une fois le verre fini, elle le sentit passer le long de sa gorge et était même persuader de pouvoir le sentir passer dans le reste de son corps. Une main devant la bouche le temps de digérer ce qu’elle venait de faire, elle finit par la retirer dans un énorme sourire.

    Ça avait l’air si facile venant de votre part que je me suis dit que je pouvais faire de même. C’était une erreur.

    Elle posa sa coupe sur le premier plateau qu’elle avait à portée de main histoire d’être totalement libre de ses mouvements. Peut-être qu’elle ferait mieux d’attendre un peu avant de descendre, bien que son père finirait par la tuer si la personne qu’il comptait lui présenter était présent et qu’elle restait introuvable. Quant à l’alcool qui lui montait à la tête elle se rassurait en se disant que plus vite ça montait, plus vite ça redescendait aussi, et puis, elle était tout à fait capable de savoir ce qu’elle faisait.
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