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 Speed [Morgan]

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Robyn Caldlow

Robyn Caldlow
Humaine
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MessageSujet: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptyVen 19 Aoû - 16:42

    Un sonnerie stridente de réveil déchira le silence ; et accessoirement, les tympans de Robyn. S’en suivit une ouverture de porte, un gigotement du matelas et un poids qui s’effondra sur elle en une fraction de secondes :

    Tata ! TATA ! Allez tata, debouuuuut !

    S’il s’était agi d’un animal ou d’un homme quelconque, des insultes auraient probablement fusées avec en accompagnement un coup de pied dont ils se seraient souvenus pendant longtemps. Robyn pivota légèrement et péniblement pour tenter d’apercevoir sa nièce particulièrement remuante qui devait sans doute être réveillée depuis un moment.

    Tata allez, je vais être en retard !
    Mmh… !
    Allez tata, ALLEZ !
    Oui ‘Mily, j’arrive…
    Tataaaaaaaaaaaa !

    Un sourire finit par se peindre sur le visage encore endormi, et Robyn attrapa sa nièce au vol alors qu’elle bondissait comme un cabri sur le matelas, la prenant dans ses bras. L’enfant d’à peine 8 ans l’encercla de ses bras menus et ne tarda pas à toucher le ventre légèrement arrondi de sa tante avant de lui adresser un sourire :

    Il sera paresseux.
    Ah oui ? Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
    Avant, tu te levais avant l’aube. Maintenant faut que je vienne te sortir du lit, tata !

    Robyn sourit. C’était la stricte vérité. Elle relâcha ‘Mily qui s’en fut en courant vers la cuisine, alors qu’elle-même enfilait une robe de chambre en polaire par-dessus sa chemise de nuit. La jeune femme rejoignit sa nièce après avoir renoncé à chercher ses chaussons et lui servit un solide petit déjeuner, parce que c’était aujourd’hui qu’elle repartait chez ses parents, à Detroit, après quelques jours passés avec sa tante. Les congés forcés avaient du bon parce qu’ils lui permettaient au moins de pouvoir voir grandir sa nièce et de faire quelques activités avec elle là où, en temps normal, elle n’en avait guère le temps à cause de son boulot au central…

    Un petit déjeuner et un passage dans la salle de bains plus tard, Robyn était vêtue d’un jean bleu sombre tout simple et d’un tee-shirt blanc à rayures noires. Après avoir enfilé ses baskets, elle accompagna sa nièce jusqu’au terminal de bus. Laisser une enfant de 8 ans prendre seule le bus sur de longues distances n’était pas recommandé, mais ‘Mily était suffisamment éveillée et connaissait bien les consignes : ne s’isoler avec personne, ne pas croire que tous les gens sont gentils et qu’on peut leur faire confiance, et ne donner son nom à personne. C’était déjà la quatrième fois qu’elle rentrait chez elle en bus via Chicago, où son père la récupérait pour atteindre Detroit en avion (ce qui était nettement plus rapide). Après un gros calin en guise d’adieu, Robyn s’en retourna chez elle avec dans l’idée d’aller faire un tour au central. Oui, elle était en congé et s’en souvenait parfaitement, mais avec le tempérament qu’elle avait, il était tout bonnement impossible d’imaginer qu’elle puisse rester assise sans rien faire même si son supérieur le lui avait ordonné…

    Quoi de plus rapide pour atteindre sa destination que de prendre les transports en commun ? Robyn opta pour le bus, clairement plus approprié pour le métro lorsqu’on détestait passer du temps sous terre à moins d’y avoir une excellente raison du genre vitale. Un peu de monnaie passa de ses mains à celles du chauffeur pour acheter un titre de transport, et la jeune femme descendit l’allée du bus pour aller s’installer à une place vide dans le fond du véhicule, juste derrière deux personnes âgées qui ronflaient paisiblement sur leur banquette.

    Il y avait une dizaine de kilomètres pour atteindre le central, et Robyn se cala dans son siège avant de glisser dans ses oreilles les oreillettes de son lecteur mp3. Quelques morceaux se succédèrent avant qu’elle ne plonge dans ses pensées et ne ferme les yeux, les rouvrant simplement pour vérifier qu’il ne lui faudrait pas déplacer son sac ou se serrer davantage contre la vitre pour permettre à quelqu’un de prendre place à côté d’elle. Par chance, aucun type relou ou personne âgée ne vint la déranger. En revanche, quelques cris la tirèrent brutalement de ses pensées, et Robyn se redressa pour voir ce qu’il se passait à l’avant du bus…

    M’sieurs dames, on reste tranquille et tout se passera bien !

    Robyn pu apercevoir un type braquant un revolver sur le chauffeur, et elle s’en voulut de n’avoir pris ni son arme ni sa plaque pour régler ce petit problème… Petit problème qui se changea en gros problème lorsque d’autres types cagoulés montèrent dans le bus après être sortis d’une banque en courant avec des sacs de sport visiblement blindés – d’argent, par déduction. Robyn soupira en silence et balaya l’intérieur du bus du regard, cherchant à détecter toute personne un peu trop nerveuse qui pourrait envisager de jouer aux héros…

    Le bus s’ébranla et adopta une allure bien trop vive pour être naturelle, ce que ne manqua pas de remarquer l’un des braqueurs :

    Ralentis, PUTAIN ! Tu tiens à nous faire repérer… - il jeta un œil au badge de l’employé qui aurait sûrement tout donné pour ne pas se trouver à son poste aujourd’hui – … Earl… ! Ouais, si tu conduis trop vite et que les flics nous filent, j’te jure que tu seras le premier à prendre une balle dans la tête !

    Le chauffeur ralentit l’allure et suivit les directive des braqueurs qui s’installèrent sur les premières banquettes à côté et derrière lui, ôtant leurs cagoules après avoir neutralisé le système de surveillance dont été équipé chaque bus en cas d’accident. A présent, ils avaient l’air de passagers comme les autres, mis à part les armes pointées vers Earl. D’un œil attentif, trois des sept hommes surveillaient l’arrière du bus d’un œil mauvais…

    Arrivé à proximité de l’arrêt suivant, les braqueurs forcèrent Earl à respecter son itinéraire normal et à faire monter des passagers, parce que plus il y aurait d’otages, moins la police oserait tirer sur le véhicule lorsqu’ils seraient repérés.

    J’ai pas assez de monnaie, M’sieur. Il me manque 10 cent !
    R-Rentre chez toi petit.
    Mais m’sieur, d’habitude les chauffeurs me laissent monter et je rends ce qui manque le lendemain. S’il vous plaît m’sieur, j’vais être en retard à l’école !
    RENTRE CHEZ TOI !

    Le gamin sursauta, ouvrant de grands yeux en ayant l’air de ne pas comprendre pourquoi le chauffeur haussait le ton alors qu’il était resté poli comme ses parents le lui avaient appris. L’un des braqueurs se leva et fit signe au gamin de monter, ce en quoi le gamin le remercia avant de s’installer près d’un autre braqueur, posant son cartable sur ses genoux.

    T’as pas l’air d’avoir compris ce qu’on t’a dit, Earl… On va devoir se séparer de toi…
    S-S’il vous plaît… Laissez ces gens partir….
    C’est toi qu’on va laisser partir, en fait…

    Une lueur d’espoir apparut dans les yeux du chauffeur. Même s’il était consciencieux et qu’il avait bravé la mort pour sauver un gamin, il tenait suffisamment à la vie pour ne pas renoncer à être libéré tout de suite. Il coupa le contact et se leva, promenant un regard désolé sur l’ensemble des passagers, jusqu’à ce que le chef des braqueurs passe un bras autour de son cou comme on le ferait avec un vieux pote :

    M’sieurs dames ! Mon pote Earl ici présent a estimé que notre avertissement n’était pas suffisamment explicite. La logique voudrait qu’on le tue, mais on préfère le laisser filer… Dégage !

    Earl s’en fut par la porte ouverte, courant aussi vite qu’il le pouvait. Le braqueur esquissa un sourire amusé avant de reprendre la parole :

    Maintenant regardez bien ce qui arrive aux gens qui désobéissent…

    S’approchant de la porte, le braqueur étendit son bras au-dehors et abattit le chauffeur dont les jambes tremblantes et la peur ne lui avaient laissé aucune chance de fuir rapidement. L’homme s’écroula face contre terre, alors que des passants poussaient des cris horrifiés. Le braqueur referma la porte :

    On va maintenant avoir besoin d’un nouveau chauffeur qui suivra nos directives… ou qui finira comme Earl. – Il repéra bien vite Robyn dans le fond du bus, qui cherchait quelque chose dans son sac. – Toi, là-bas !

    L’ensemble des passagers se retournèrent, et Robyn leva les yeux lorsqu’elle sentit sur elle le souffle apeuré du grand père qui était assis devant elle. Son regard croisa le canon de l’arme du braqueur mais elle ne fit aucun mouvement brusque :

    Qu’est-ce que tu cherches ?
    Rien d’autre qu’un mouchoir… Vous savez, les hormones…

    Elle désigna son ventre arrondi et le braqueur soupira avant d’inspecter le contenu du sac pour être sûr qu’elle ne permettrait pas à un intrépide de se rebeller. Le braqueur ne trouva rien et s’éloigna donc, s’immobilisant devant un grand type aux cheveux longs :

    Toi ! Tu seras notre chauffeur. Bouge-toi le cul si tu veux pas prendre un pruneau…


    (Au choix, il peut s’agir de Morgan ou d’un type lambda, vu que je suis resté vague sur la description. Dans les deux cas, il faudra conduire le bus dans le trafic dense de New York et en évitant de se faire serrer par la police qui est en route. Tu peux également être prévenu par le boss si tu es en service ou décider de t’impliquer de ton propre chef, mais dans tous les cas le bus doit rouler… ^^)
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Morgan Hart

Morgan Hart
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MessageSujet: Re: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptyVen 19 Aoû - 23:10

Il y a des jours où on ferait mieux de rester cloîtré dans son appartement à ruminer des pensées tordues tout en avalant des quantités homériques de whisky ou de bière jusqu'à l'épuisement. Le jour de ce braquage de banque faisait partie de cette catégorie. Et encore, Morgan se disait cela alors qu'il n'avait pas eu un aperçu de la journée qu'il entamait. Quoique « entamait » fusse un bien grand mot. Le flic avait travaillé de nuit, c'est à dire que du crépuscule à l'aube, il avait tourné viré dans les rues de New York dans une voiture de fonction dont le siège passager était occupé par le plus pénible des agents de police. Mais bon, aux yeux de Hart, il n'existait aucun collègue qui ne soit pas pénible. Celui-ci avait le mérite de battre des records en narration de récits aussi inutiles qu'agaçant. Hart ignorait toujours ce qui l'avait retenu de le frapper pour le faire taire. Comme si supporter un collègue lourdingue ne suffisait pas, Morgan avait du prolonger son temps de travail à cause d'une stupide affaire de querelle mouvementée entre jeunes. Il avait abrégé à sa manière la prise de bec en distribuant un ou deux coups de point et en envoyant une tête particulièrement brûlée rencontrer de très près la portière de la voiture, ce qui lui avait permis par la même occasion de se défouler. Une fois que cette bande d'agités se retrouva sagement enfermée au poste, il pût enfin prendre le chemin de son domicile … en autobus. Troisième point à ajouter à la liste des mauvais éléments de la journée : sa Ford Falcon bien aimée était chez le garagiste depuis hier matin et il ne pouvait passer la reprendre qu'aujourd'hui. Morgan avait bien crût qu'il allait étriper à mains nues Tayler, le mécano, quand celui-ci lui avait appris que sa voiture ne serait pas prête aussi vite qu'il l'avait voulu. Trop de clients soit disant.

Ainsi donc, Morgan James Hart, flic de profession, faisait route vers le garage, assis dans un bus de ville, avec l'aiguille du moralomètre dans le rouge. Il avait pris soin de s'assoir à une place entourée au maximum de places vides. Si sa nuit de boulot ne l'avait pas fatigué à ce point, il serait rentré à pied. Morgan haïssait les transports en commun, ne les prenait qu'en tout dernier recours, crachait sur la propagande écolo anti-voitures et s'arrangeait pour rendre son opinion visible par tous. Sa mine renfrognée était particulièrement utile pour empêcher qui que ce soit de s'assoir à côté de lui. Il n'y avait pas que sa mine renfrognée d'ailleurs. Ses cheveux pas très propres, sa barbe de deux jours, ses traits tirés n'incitaient personne à lui faire la conversation. Ça l'arrangeait. Ces derniers jours n'avaient pas vraiment joué en sa faveur. Il y repensait en regardant le paysage urbain défiler derrière la vitre. D'une, il bossait de nuit ; de deux, il commençait à plonger dans une phase de baisse intense de moral ; de trois, il avait pas mal bu pour essayer de ne pas plonger dans une phase de baisse intense de moral ; de quatre, ses collègues étaient encore plus énervants que d'ordinaire ; de cinq ... La liste était encore très longue.

Tout en pensant, Hart jetait des coups d'oeil sporadiques aux gens qui embarquaient à chaque arrêts. Une fois c'était un couple de vieux, puis une jeune femme - enceinte visiblement - suivie d'une mère et de ses deux gosses et encore d'autres personnes qu'il ne remarqua pas. Il poussa un soupir non dissimulé quand il vit la jeune femme monter à bord. Hart détestait les femmes enceintes depuis que l'une d'elles avait eu l'excellente idée d'accoucher au commissariat alors qu'elle était venue porter plainte. Le bordel qui avait suivit l'instant où elle avait perdu les eaux avait été mémorable. Entre ses couinements et l'agitation des représentants de l'ordre, le poste s'était transformé en véritable enfer en attendant l'arrivée de l'ambulance. Là encore, la patience – réduite – de Morgan ( qui avait le malheur de bosser ce jour là ) avait été mise à rude épreuve. Il aurait bien proposé à la jeune mère une péridurale à sa manière, c'est à dire un coup de bottin téléphonique à l'arrière du crâne, mais l'équipe médicale était arrivée juste à temps. Depuis, il avait toujours gardé ce fond de rancune.

Le flic s'apprêta à reprendre le cours de ses sombres méditations lorsque quelque chose d'anormal attira son attention. L'homme qui venait d'embarquer portait une cagoule, un sac plutôt lourd et pointait un canon de revolver droit sur le conducteur.

- M’sieurs dames, on reste tranquille et tout se passera bien ! Lança le type à l'adresse des passagers.

Un vent de panique se leva. Cette fois les choses étaient claires, Hart était en train de participer à une réquisition de véhicule de transport en commun qui ressemblait étrangement à une prise d'otage. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que son voyage allait être perturbé. «  Eh merde ! » songea-t-il en regardant une poignée d'autres braqueurs se glisser dans le bus. Ils étaient nombreux, il était seul. Même avec ses deux flingues soigneusement nichés sous son blouson de cuir, tenter quelque chose tout de suite serait stupide. L'un de ces gars était armé, nerveux et avide de presser un bon coup sur sa gachette. Autant essayer de ne pas lui offrir l'occasion de le faire. Morgan resta tranquillement assis et tâcha de ne pas se faire remarquer. La fatigue qu'il avait accumulé ces jours derniers s'estompa lentement pour lui permettre d'analyser la situation. Le policier reprenait – un peu par obligation – du service.

Une fois que les braqueurs firent redémarrer le car, tout se passa très vite. Ils cherchaient à faire monter des passagers. Pourquoi ? «  Ils ne veulent pas attirer l'attention sur eux. Un bus qui ne prend pas de voyageurs, c'est plutôt louche. Et ça ne m'étonnerait pas qu'ils veulent des otages. » Morgan se faisait pragmatique au possible, observant la scène avec un détachement assez surprenant chez une victime. Il fallait dire qu'il en avait vu d'autres dans sa vie. Par contre, il commença à sentir que la situation dérapait quand l'homme armé flingua le chauffeur qui avait tenté d'empêcher un gamin d'entrer dans ce pétrin. Hart se raidit sur son siège. Il commença à descendre discrètement la fermeture de son blouson pour pouvoir récupérer ses armes qu'il transportait même en dehors de ses heures de service mais un éclat de voix le fit sursauter :

- Toi, là-bas !

Il leva les yeux pour découvrir que ce n'était pas à lui que s'adressait le braqueur mais à la jeune femme enceinte. Il suivit l'homme des yeux quand il vint fouiller le sac de Robyn puis quand il s'éloigna vers l'avant du bus. Et à son grand étonnement, il s'arrêta pile devant lui. Le canon du revolver braqué dans sa direction eût le don de faire poindre en Hart un début de colère. La réplique que lui lâcha ce type acheva d'allumer le brasier.

- Toi ! Tu seras notre chauffeur. Bouge-toi le cul si tu veux pas prendre un pruneau …

Morgan tourna lentement la tête vers lui pour le fusiller du regard à défaut d'avoir ses pistolets dans les mains.

- J'ai une gueule à conduire un putain de bus ?
- Je veux pas le savoir, tu la ferme et tu te bouge !

Soufflant un grand coup par le nez, l'homme au blouson de cuir se leva pour toiser son adversaire du haut de son bon mètre 90.

- C'est oui ou c'est merde, gronda-t-il en fronçant les sourcils.

Le braqueur en face hésita une seconde.

- C'est oui. Maintenant, tu te dépêche.

Il s'écarta pour laisser passer Hart sans cesser de pointer le canon de son arme dans son dos. Le pauvre bougre ignorait clairement qu'il avait affaire à un flic. Peu de choses dans l'apparence de Morgan témoignaient de son appartenance aux forces de l'ordre. En fait il ressemblait plutôt à quelqu'un qui aurait tendance à enfreindre la loi plutôt que de la faire respecter. Comme ça les voyous avaient tendance à moins se méfier de lui. Présentement, Morgan comptait saisir la chance qu'on lui offrait de pouvoir piloter le bus. Il pensait pouvoir en tirer un avantage et ainsi, il savait qui conduisait l'engin …

Prenant sur lui pour ne pas se mettre à gueuler contre l'andouille qui le menaçait toujours de son flingue, il s'assit à la place du conducteur décédé – paix à son âme – et mit le bus en route. Il lui fit adopter une allure raisonnable puis continua d'abaisser la glissière de son blouson pour plonger la main à l'intérieur.

- Arrête ça ! Lui ordonna son nouvel ami braqueur.
- Tout doux. Je vais rien faire de mal.

En effet, de sa poche intérieure il ne sortit que sa paire de lunettes de soleil. La réaction du braqueur montrait parfaitement qu'il était à cran. Normal pour quelqu'un qui vient de liquider un coffre de banque.

- Où on va ? Demanda alors Morgan d'un ton peu amène tout en passant la troisième.

Il se prit à se demander ce que fichait la police. Hart allait devoir faire attention à ne pas rouler trop vite, sinon quoi ses collègues seraient sans doute incapables de rattraper le bus, cette bande de manche à balais. Mais le pire dans tout ça, c'était probablement qu'ils ignoraient que ceux qui avaient cambriolé la banque étaient en train de se faire la malle grâce à un autobus remplit d'otages dont des gosses et une femme enceinte. Et Hart n'avait pour le moment aucun moyen de les prévenir. Bientôt, il devrait foncer droit dans la façade d'un commissariat pour les alerter efficacement …

[ Tout ça me convient parfaitement. On va voir ce que je peux faire au volant d'un bus plein de braqueurs ! ]
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Robyn Caldlow

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MessageSujet: Re: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptyMer 7 Sep - 11:24

    (J'ai jamais eu aussi honte de mettre autant de temps à répondre... Je n'ai pas eu de notification de réponse ><)

    Robyn devait clairement faire partie de ces gens qui se trouvaient toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Comment le fait de prendre un bus avait pu l’amener à assister à l’after mouvement d’un braquage, ça elle n’en savait rien. La seule chose qu’elle savait, c’est que si elle n’avait pas posé de congés, elle se serait trouvé à son bureau à cette heure-ci, et aurait fait partie des flics qui essayaient de régler le problème de cette prise d’otages, et en aucun cas elle n’aurait fait partie des otages… Cette vérité passait en boucle dans son esprit et achevait de lui faire perdre sa bonne humeur, ce qui ne laissait rien présager de bon pour la suite.

    Les braqueurs avaient donc abattu froidement le chauffeur qui avait cru pouvoir s’enfuir, et avaient jeté leur dévolu sur un grand type aux cheveux blonds pour le remplacer. Ouais, bon, s’ils avaient réfléchi, ils auraient mis l’un des leurs au volant, parce qu’on était jamais à l’abri qu’un type essaie de jouer au sauveur providentiel et ne foute le bus dans le décor en pensant bien faire… Mais apparemment, l’intelligence avait déserté la tête du chef au moment où il avait exigé que ce type prenne le volant. Quelques mots furent échangés parce que le type joua son malin, et Robyn se demanda s’il avait conscience de la situation dans laquelle tout le monde se trouvait pour se permettre de se la jouer en mode rebelle : il y avait un gamin assis près de deux braqueurs, une trentaine de passagers, et le type faisait son malin ? La vache, les séries pourries qui passaient en permanence sur le câble montaient de plus en plus à la tête des gens s’ils imaginaient qu’une telle conduite pouvait conduire les malfrats à conclure que merde, ils prendraient en otage les passagers du bus suivant parce que le blond était vraiment trop mal aimable !

    Au final, le type se décida à prendre la place du chauffeur non sans avoir fait une petite frayeur au chef des braqueurs qui était nettement plus petit que lui. Une paire de lunettes de soleil plus tard, et il frôla clairement de peu la transformation en passoire tellement le braqueur était devenu nerveux… Robyn de son côté s’appliquait à composer le code PIN de son téléphone sans le regarder, ce qui s’avéra être une entreprise assez périlleuse vu la longueur de ses ongles et considérant le fait qu’elle détestait les textos justement parce qu’elle passait son temps à chercher les touches. Après deux essais manqués, le téléphone afficha l’écran d’accueil, et la jeune femme sélectionna le dernier numéro composé, à savoir celui du commissaire qui justement voulait qu’elle se mette en congé maternité qu’elle avait appelé la veille… Son portable dans son sac à présent en communication, Robyn fit glisser son sac sur le siège à côté d’elle alors qu’elle entendait très faiblement la voix de son patron.

    S’il vous plaît… ?

    Deux armes se braquèrent sur elle alors qu’elle avait simplement levé la main pour attirer l’attention sur elle. Robyn esquissa un sourire crispé avant de poursuivre :

    En admettant que ce bus arrive à destination sans encombres, est-ce qu’on peut espérer que vous nous libèrerez tous sans trop nous tirer dessus ? – Prenant son mouchoir, elle se tamponna les yeux avec une conviction incroyable, jouant la femme enceinte super inquiète pour l’avenir de son enfant, une main bien évidemment posée bien en évidence sur son ventre très légèrement arrondi. – S’il vous plaît… J’ai besoin de savoir…

    Un braqueur s’avança vers le fond du bus sur ordre du chef qui se tenait toujours près de Morgan pour contrôler sa vitesse et le moindre de ses gestes. L’homme attrapa le bras de Robyn et la fit lever sans ménagement, la ramenant vers le devant du bus sans ménagement pour la présenter au chef :

    Toi ma jolie, si tu veux pas que je m’énerve rapidement, tu vas FERMER TA GUEULE !

    Joignant le geste à la parole, il la frappa au visage avec la crosse de son arme. Le choc précipita Robyn en arrière et elle tomba assez lourdement sur ses fesses dans l’allée du bus, à quelques centimètres du gamin qui était monté depuis quelques minutes. Portant une main à sa lèvre éclatée, Robyn essuya le sang qui s’en écoulait et marmonna entre ses dents :

    Sale con…

    … un murmure qui passa bien évidemment inaperçu grâce aux chuchotements paniqués des autres passagers. Questionner les braqueurs alors qu'ils avaient explicitement demandé le silence était complètement stupide, mais c'était également le seul moyen d'envoyer son SOS téléphonique sans se prendre en balle parce qu'elle essayait de téléphoner discrètement dans le fond du bus. Cela dit, il y avait tout de même un point positif dans le coup qu'elle venait de se prendre: les braqueurs étaient tellement à cran qu'ils ne tarderaient pas à commettre une erreur... Et à ce moment-là, Robyn ferait ce qu'elle aurait à faire.
    La jeune femme leva les yeux vers le braqueur qui pointait toujours son arme sur elle :

    Maintenant tu vas t’asseoir gentiment et arrêter de poser des questions connes, sauf si t’as envie d’avorter dans la minute qui suivra le moment où tu rouvriras ta gueule… - Robyn acquiesça en silence. – Bien, et maintenant tu t’assieds là en face du gamin…

    Robyn retourna la situation dans tous les sens, commençant à trouver de plus en plus alléchante l’idée qui consistait à péter le nez du chef et à prendre le contrôle du bus… Une idée qui aurait sans doute fonctionné dans une série stupide diffusée sur le câble, mais qui aurait entraîné sa mort et celle de plusieurs otages dans le monde réel. Du coup, il ne restait plus qu’à espérer que son chef comprendrait ce qui était en train de se passer et ferait le lien entre un cambriolage qui avait été signalé depuis un moment et un appel que Robyn lui passait sans lui parler…

    Quelques minutes plus tard, grâce à une triangulation sponsorisée par la police de New York, le bus fut pris en filature par trois voitures de police. Tous girophares hurlants. Dans le genre discret, on pouvait faire mieux… mais au moins les collègues savaient que les gens en danger se trouvaient dans ce bus. Les braqueurs devinrent nerveux, et le chef braqua son arme sur Morgan de manière plus pressante :

    T’as intérêt de les semer… ! Comment ils ont fait pour nous repérer aussi vite ? J'suis sûr que c'est à cause de cet enfoiré de chauffeur, j'ai du le louper de peu...
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Morgan Hart

Morgan Hart
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MessageSujet: Re: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptyMer 21 Sep - 18:59

Hart tâchait de se concentrer sur la conduite de ce bus de malheur malgré la présence d'un pistolet chargé à proximité de son front et les pensées meurtrières qu'il entretenait à l'égard de cette bande de zouaves qui venait de pourrir sa journée. Circuler dans les rues de New-York au volant de cet engin n'avait rien de très évident, surtout au vu des circonstances actuelles. Pour ne rien arranger, ce qui constituait un semblant de dialogue entre la femme enceinte et le braqueur en chef dérapa bien vite en éclats de voix ponctués d'un coup de crosse fort peu galant. Lançant un coup d'oeil dans le rétroviseur, Morgan aperçu la jeune femme affalée par terre et son adversaire devant elle. D'un côté, il était plutôt d'accord avec le braqueur, les pleurnicheries l'exaspéraient toujours, mais d'un autre côté il avait bien envie de coffrer rapidement ce type ainsi que tous ses copains. Malheureusement, il ne pouvait guère faire grand chose pour le moment sans espérer recevoir une balle ou esquinter une dizaine d'otages. Utiliser sa mutation pour désarmer l'homme qui le menaçait ? Non, trop de témoins, c'était pas bon ça. Et cette police qui refusait d'arriver … En plus de cela, Robyn avait sacrifié sa lèvre pour rien vu qu'elle n'avait pas obtenu de réponse à ses interrogations désespérées. En savoir un peu plus sur les desseins des malfrats aurait eu son utilité.

Ce ne fût que quelques instants plus tard qu'un bruit familier retentit et tira Hart de ses « réflexions ». Les sirènes de la police, enfin. Plusieurs voitures venaient de prendre le bus en chasse à ce que pouvait voir Hart dans ses rétros. « C'est pas trop tôt ! » faillit-il lancer, tout aigri qu'il était. Ses amis les braqueurs de leur côté semblaient d'un tout autre avis. La tension grimpa d'une façon très concrète : le canon du pistolet refit son apparition à la limite du champ de vision de Morgan, pointé par une main presque tremblante de nervosité.


- T’as intérêt de les semer… ! Comment ils ont fait pour nous repérer aussi vite ? J'suis sûr que c'est à cause de cet enfoiré de chauffeur, j'ai du le louper de peu ...
- Ca m'étonnerait pas, grinça le flic si bas que personne d'autre que lui ne pouvait l'entendre puis il ajouta, les semer ouais, facile à dire.

Néanmoins, la menace du flingue le poussa à accélérer malgré le trafic qui n'allait pas en diminuant. Par dessus le bruit des sirènes résonnaient les klaxons furieux d'une pléthore d'automobilistes new-yorkais qui ne s'attendaient pas du tout à voir un tel cortège leur barrer la route. Sous les ordres que hurlait le braqueur qui le menaçait, Morgan grilla plusieurs feux rouges et évita par on ne sait quel miracle le carambolage. Il avait une sacrée expérience de la conduite « osée » en agglomération mais ce bus différait en pas mal de points de sa chère Ford qu'il se prit à regretter amèrement à cet instant. Les passagers étaient partagés entre l'espoir qu'avait apporté la venue de la police et la peur que provoquait cette poursuite infernale.

- Grouille toi !! siffla l'homme au pistolet après avoir jeté un regard en arrière.

Morgan ne répondit pas. Ses yeux étaient rivés sur la route et pour cause : il venait de griller un énième feu tricolore mais cette fois l'ange gardien qui avait semblé veiller sur le bus et ses passagers n'était plus là. L'autocar commençait à s'engager sur le carrefour mais de sa gauche arrivait un énorme poids lourd décoré de l'enseigne d'une grande marque de chaussures. Trop tard pour espérer passer tout droit ou piler un grand coup sans le percuter. Morgan sentit son sang se figer dans ses veines. En une fraction de seconde, son cerveau lui ordonna le seule geste qui aurait une chance de ne pas aboutir à une mort rapide. Il saisit le frein à main, tira dessus de toute sa force et donna un énorme coup de volant sur la droite, priant pour qu'un bus de ville eût la possibilité de déraper comme le faisait une voiture. Presque miraculeusement, le véhicule pivota sur lui même et s'aligna le long du camion qui continuait d'avancer malgré le coup de frein qu'avait donné son chauffeur. Quand survint le choc, le bus et le poids lourd étaient alignés de façon qu'une petite portion du côté avant gauche du premier frappât l'arrière droit du second, minimisant relativement les dégâts. Morgan fût éjecté de son siège sur le côté et atterrit contre le braqueur avec lequel il tomba par terre. Des voitures vinrent cogner contre l'arrière du bus, plusieurs vitres avaient été réduites en miettes et le carrefour était complètement bloqué de tous les côtés par le carambolage. Les voitures de police aussi s'étaient arrêté. L'accès au car était tout sauf évident.

Sentant que le bus était enfin immobilisé, Hart voulu se relever mais il fût bousculé sur le côté. Il tenta d'attraper le braqueur qui lui avait réussit à se remettre debout et commençait à suivre ses compagnons pour fuir à travers le trou de la fenêtre brisée mais il reçut une semelle en pleine mâchoire. Deux débuts de tentacules pointèrent hors des fentes de son dos, sous ses habits, mais c'était trop tard. Les braqueurs étaient sortis du bus comme de véritables couleuvres. Hart bondit sur ses pieds, rétracta ses tentacules, dégaina un de ses flingues, se précipita comme il pût à la fenêtre et tira … En vain bien sûr, ces fils de **** - comme Hart les nommait lui même – s'étaient mis hors de portée en courant derrière le poids lourd.

-Eh merde !

N'écoutant que son instinct de flic tenace qui lui ordonnait de tous les coffrer, il s'apprêta à sauter lui aussi du bus mais fût retenu au tout dernier moment …


[ Damn ! J'ai mis du temps à sortir quelque chose qui tienne debout. Mes excuses. Si tu avais prévu autre chose que le carambolage, je peux changer sans problème et je suis resté assez vague dans la toute fin du post pour que tu puisse intervenir. Au fait, j'ai enfin trouvé quelque chose à reprocher à tes posts : Morgan est brun, non blond. * jubile d'avoir enfin trouvé un truc à reprocher * ]
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Robyn Caldlow

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MessageSujet: Re: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptyMar 18 Oct - 15:43

    Tout dans cette situation avait le don d’exaspérer Robyn, et lorsqu’elle était exaspérée, elle improvisait des plans bizarres pour régler les problèmes… Sauf que là, elle était passagère d’un bus, otage, et qu’à moins d’avoir apporté avec elle une combinaison rembourrée, elle ne pourrait pas en descendre sans perdre la vie. Donc Robyn faisait comme tout le monde, elle se cramponnait au siège qui était devant elle, et conservait le gamin près d’elle pour lui couper toute envie de courir partout dans le bus sous l’effet de la panique, parce qu’un freinage d’urgence à cette vitesse lui coûterait la vie à coup sûr…

    Les braqueurs semblaient croire que hurler sur le nouveau chauffeur l’aiderait à conduire mieux. De là où elle se trouvait, Robyn n’approuvait absolument pas cette lubie, et si elle avait pris le temps de déjeuner en se levant, elle aurait probablement rendu l’intégralité des aliments tant la conduite laissait à désirer. Mais ce n’était pas le moment de se plaindre, surtout après le coup qu’elle s’était pris !

    Les voitures de police qui leur filaient le train n’avaient pas l’air décidées à les laisser filer, et Robyn sentait de temps à autre le choc de leurs grosses berlines contre le bus pour l’amener à dévier de sa trajectoire. Mais c’était un peu comme si le chauffeur de bus connaissait toutes ces tactiques, parce qu’il trouvait à chaque fois le moyen de conserver le bus droit et d’éviter les obstacles autant que les voitures de flics… Ils l’avaient vraiment bien choisi, celui-là.

    Il y eut ensuite un feu bien trop rouge pour qu’un arrêt ne soit manqué, et Robyn regarda anxieusement à droite et à gauche de la grande avenue que le bus s’apprêtait à traverser. Pour faire simple, ils n’avaient aucune chance de traverser les 4 voies sans heurter aucun véhicule… Et justement, il se trouve qu’un camion citerne se trouvait dans le coin pour appuyer la théorie selon laquelle à moins de se trouver dans une voiture de flics ou une ambulance, il n’y avait aucune chance pour que la circulation stoppe sur 4 voies pour laisser passer une personne qui avait grillé un feu. Et encore, ce n’était même pas garanti ; les gens conduisaient tellement mal !

    Robyn eût à peine le temps de forcer le gamin assis à côté d’elle à protéger sa tête et à se protéger elle-même : le bus fit un dérapage assez hallucinant et une violente nausée submergea la jeune femme à mesure que le véhicule pivotait sur lui-même. Tout s’arrêta dans un choc bien perceptible, et Robyn crut qu’elle allait trouver le moyen de vomir des aliments qu’elle n’avait jamais consommés tellement la sensation fut désagréable… Etourdie, elle manqua de réactivité et ne pensa pas tout de suite à frapper le braqueur assis juste derrière elle, et elle s’étonna de voir le chauffeur désigné essayer de ralentir la fuite des braqueurs.

    Robyn se releva finalement et frappa un braqueur de manière latérale directement dans le genou. Parce que ce dernier était occupé à courir pour s’enfuir et échapper aux flics, le choc fut sans doute incroyablement douloureux et il s’effondra dans l’allée du bus en grognant et en jurant. La jeune femme sauta sur ses pieds et l’écrasa de tout son poids, enfonçant ses genoux dans le dos du pauvre type pour attraper son arme avant qu’il ne trouve la force de se relever. Robyn chercha des yeux son sac, seul objet suffisamment lourd pour assommer le type… mais il avait du rester à l’arrière du bus. Seule solution de rechange, elle empoigna l’arrière de la cagoule du type et lui claqua la tête contre le sol du bus jusqu’à ce qu’il ne bouge plus… Robyn avait des méthodes un peu expéditives, c’était plus que certain, et elle adressa un sourire désolé à la grand-mère qui la fixait avec un air scandalisé de voir tant de violence.

    Bien entendu, tous les autres avaient foutu le camp du bus, et Robyn se rua au dehors à la suite d’une personne qu’elle ne reconnut pas tout de suite, mais qu’elle retint par le bras :

    S’il vous plaît, je vais vous demander de rester dans le bus. Les agents de police vont avoir besoin de prendre votre déposition… Laissez-nous faire notre boulot, et… - Elle hésita un instant et colla dans les bras de Morgan son épaisse veste en laine. – Gardez-moi ça.

    Robyn s’éloigna au pas de course, l’arme pointée vers le sol afin de ne tirer sur personne. Elle voyait au loin d’un des braqueurs qui tentait de rattraper ses complices et de disparaître dans les rues étroites de Hell’s Kitchen… Un plan que Robyn allait se faire une joie de contrecarrer.

    La jeune femme s’engagea dans une ruelle pas rassurante du tout et enjamba un clochard endormi entre deux poubelles, ses talons claquant fortement sur le bitume. Elle se colla finalement contre un mur, tendue comme la corde d’un arc, lorsqu’elle entendit des bruits de pas en provenance d’une autre ruelle sur sa gauche… Collée contre son mur, Robyn avait placé l’arme de manière à coller une balle dans la jambe de la personne qui approchait. Elle n’avait pas la gâchette facile, mais s’il s’agissait d’un braqueur, il n’avait aucune chance de passer devant elle sans se prendre une balle…

    (j’ai mis un peu de temps aussi et je m’en excuse. Je devrais être plus rapide sur les tous suivants, promis ! ^^
    Pour la couleur de cheveux, je me suis laissé induire en erreur par l’avatar. J’ai corrigé ça !)
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Morgan Hart

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MessageSujet: Re: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptyMar 18 Oct - 21:31

Ce qui empêcha précisément Hart de sortir du bus ne fût rien d'autre que la poigne de la femme enceinte, celle là même qui venait de mettre K-O l'un des braqueurs et en utilisant la méthode qu'il préférait en plus : le choc répété du front contre une surface idéalement dure. Les doigts serrés sur son flingue, il la dévisagea, interloqué, alors qu'elle lui débitait un discours digne d'un agent de police.

-S’il vous plaît, je vais vous demander de rester dans le bus. Les agents de police vont avoir besoin de prendre votre déposition…
- Ma quoi ? …
- Laissez-nous faire notre boulot, et… Gardez moi ça.


Mais elle se foutait de lui ! Il était de la police! En plus il avait fait de cette histoire une affaire personnelle à partir du moment où il avait été désigné comme chauffeur suppléant. Nan mais pour qui se prenait-elle celle-là ? Mais avant qu'il n'ait pu commencer à engueuler Robyn, il se retrouva avec une veste dans les bras. La jeune femme, elle s'était volatilisée, non sans avoir emporté avec elle l'arme de celui qu'elle avait mis à terre. Il fallut à Morgan quelques secondes pour réaliser ce qui venait de se passer avant qu'il n'agisse enfin. Il devait rattraper cette bande de chiens ! Pas le temps de se soucier de cette folle ou du reste. Il jeta la veste, bondit hors du bus et se mit à courir dans la direction que les braqueurs, et Robyn, avaient emprunté.

- Vous là !! Arrêtez ! Hurla un homme qui sortait d'un des véhicules de police.
- Pas le temps ! Répondit Morgan sans ralentir. J'suis de la maison.

Et avant de s'être éloigné, il ne pût s'empêcher d'ajouter :

- Heureusement pour vous que vous êtes pas payés à l'efficacité !

Car pour lui, évidemment, le temps de réaction de ses «collègues» avait sincèrement laissé à désirer. Grommelant intérieurement pour économiser son souffle, il slaloma comme il pût entre les voitures agglomérées sur le carrefour. Ce qui en soit n'était pas une mince affaire. Morgan dût escalader plusieurs capots, sous les protestations de nombreux automobilistes, pour espérer raccourcir l'écart qui le séparait des braqueurs en fuite. L'un d'eux était à la traine, il cherchait à rejoindre ses compagnons et Hart comptait bien remonter sa piste. Il allait la retrouver cette troupe de manchots et il leur inculquerait quelques uns de ses principes ! Quand Hart était lancé et en colère, rien ne pouvait l'arrêter. Ou presque.

Une portière s'ouvrit brusquement juste au moment où il s'engouffrait entre deux taxis et il s'en fallût de très peu qu'il ne se la prenne de plein fouet. Le flic proféra un chapelet d'injure, appuyant !ses propos en brandissant son flingue puis reprit sa course après avoir claqué la fameuse portière. Cependant, ces quelques secondes avaient suffit pour que sa proie lui échappe. Il pesta encore plus mais continua dans la même direction, décidant de se fier à son instinct. Fuir des policiers, ça lui était déjà arrivé, par conséquent il avait une petite idée de la façon dont pouvait réagir l'homme qu'il poursuivait. Morgan s'engagea dans une petite ruelle - pas la première qu'il trouva parce que ça aurait été trop simple – de l'autre côté de la route – parce que faire traverser la chaussée à ses poursuivant pouvait aider à les semer. Il s'engouffra dans l'allée et ralentit brusquement le pas quand il arriva à une intersection. Dieu savait ce qui pouvait se tenir derrière un coin de mur … Morgan arma son revolver et manqua de tirer une balle dans la tête de Robyn quand il la découvrit. D'ailleurs elle semblait elle même prête à faire la même chose, mais plus au niveau des jambes.

- Encore toi ! Mais qu'est-ce que tu fous ici, nom de dieu ?!S'exclama-t-il sans baisser son flingue, la stupeur prenant le pas sur le bon sens.

Enceinte, en talons aiguilles, un pistolet dans les mains … Elle n'avait vraiment rien à faire dans le bocal cette fille songea Hart en la dévisageant. Son regard n'avait absolument rien de chaleureux et son souffle court renforçait son petit côté de bête fâchée. Sa vieille blessure au poumon gauche ne l'arrangeait vraiment pas. Enfin, il y avait plus grave pour le moment : il avait perdu le braqueur et il se retrouvait avec cette folle surgie de nulle part en train de braquer une arme droit sur lui.

[ Ca marche ! Allons y gaiement ]
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Robyn Caldlow

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MessageSujet: Re: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptyJeu 3 Nov - 11:41

Robyn n’avait pas soupçonné une seconde que Morgan puisse également être de la maison, peut-être parce que justement le jeune homme avait le look parfait pour jouer les infiltrés. Qui irait ainsi soupçonner un jeune à l’allure de métalleux d’être un flic en civil ? Personne. Et c’est justement à cause de ce genre de préjugés que Robyn l’avait rattrapé à la sortie du bus pour lui demander de s’occuper de ses affaires et de laisser la police faire son boulot. La fonction « porte-manteau » du jeune homme fut décrétée en une fraction de secondes, et Robyn lui avait collé dans les bras avant de filer aux trousses des braqueurs.

Elle avait bien entendu manqué l’air un peu incrédule du jeune homme, et n’avait – heureusement – pas vu ce qu’il avait fait de sa veste – autrement il aurait passé un sale quart d’heure – mais avait rattrapé ces quelques secondes de retard. Le moins rapide des braqueurs était resté en vue jusqu’à ce qu’il disparaisse dans une ruelle sur la droite. Ruelle dans laquelle Robyn n’avait pas perdu de temps à s’engouffrer à son tour… Mais là, plus personne à filer. Arme au poing, la jeune femme avait progressé en silence, prête à réagir au moindre mouvement suspect émanant des ordures qui s’amoncelaient de par et d’autre de la ruelle, mais par chance elle n’aperçut qu’un clochard endormi qu’elle enjamba en silence.

Arrivée à un croisement, le pouls de la jeune femme s’emballa légèrement en précision de ce qu’elle pourrait trouver à sa gauche, et elle longea le mur en silence avec son arme pointée à hauteur de genou, prête à presser la détente lorsqu’elle reconnaitrait l’un des braqueurs… Un homme apparut bien vite dans son champ de vision. Précisément celui auquel elle avait demandé de rester gentiment près du bus… sur le coup, Robyn envisagea de l’engueuler assez sévèrement, mais elle remarqua son arme et se fit elle-même engueuler, toujours sous la menace de l’arme de l’ex-passager du bus. Robyn ouvrit de grands yeux ronds et porta instinctivement la main à un sac à main invisible qu’elle avait laissé dans le bus, son arme toujours pointée sur les rotules de Morgan.

Je pourrais te dire la même chose ! – Le vouvoiement venait de passer à la trappe ; au diable la politesse. – Qu’est-ce qui n’a pas été clair dans la phrase « laissez la police faire son travail » ?!

Peut-être était-il mentalement diminué, après tout ce n’était pas forcément écrit sur son visage. Robyn considéra l’air un peu « sauvage » de son interlocuteur et fixa assez sévèrement l’arme qui était pointée vers sa tête :

Je serais toi, je baisserais ça rapidement pour éviter les ennuis… - C’était habituellement à ce moment-là que Robyn calmait les gens en sortant sa plaque, mais dans la mesure où on l’avait suspendue pour la forcer à se reposer, elle n’avait plus en sa possession son précieux sésame. – Elle vient d’où, cette arme ?

Oui parce que quand même, ce type s’était trouvé dans le même bus qu’elle, et se retrouvait à présent dans cette ruelle où précisément elle avait perdu la trace d’un braqueur… Qu’est-ce qui lui disait qu’il n’était pas complice de ces types ? Ah oui, il y avait sa mauvaise humeur, sa conduite exécrable (qui avait tout de même permis d’éviter un drame avec le camion citerne).

Inspecteur Caldlow, brigade criminelle.

C’était sans doute la meilleure chose à faire. Et puis de toute manière, s’il devenait hostile suite à cette présentation sommaire, Robyn lui éclaterait les rotules. C’était toujours plus facile de tirer sur un suspect après avoir annoncé qu’on était flic, parce qu’à partir du moment où le suspect était prévenu, la Loi était de votre côté…

Au bout de la ruelle, un couvercle de poubelle chuta dans un vacarme impressionnant, et un homme jaillit hors de sa cachette, filant comme une fusée en espérant que personne n’essaierait de le rattraper…
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Morgan Hart

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MessageSujet: Re: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptySam 26 Nov - 15:55

- Je pourrais te dire la même chose ! Qu’est-ce qui n’a pas été clair dans la phrase « laissez la police faire son travail ?! répondit la jeune femme en face de Hart.

Le flic allait répliquer sur le même ton mais la jeune femme le coup dans son élan, lui ordonnant de baisser son arme, ce qu'il fit vraiment à contre-coeur. Et encore, il garda la doigt tout près de la gâchette. D'où venait ce pistolet ? Il pouvait largement lui retourner la question ! Mais il allait faire mieux, il allait lui flanquer sa plaque de police sous le nez, là au moins elle arrêterait ses âneries. D'un geste rapide, il piocha sa plaque dans la poche de son blouson et fût à deux doigts de lâcher un hoquet de surprise lorsque que la jeune femme lui annonça :

- Inspecteur Caldlow, brigade criminelle.
- C'est une blague ? Ils ont fait sauter le congé mat' ou quoi ?

Il la dévisagea pendant une seconde. Elle, de la police ? Ça avait autant de sens qu'un Texan qui vote démocrate. C'est à dire pas du tout. Toujours est il que malgré son étonnement, Morgan tâcha de ne pas se démonter – il détestait ça – et brandit sa plaque devant lui.

- Voilà d'où elle vient, cette arme, déclara-t-il avant de ranger son sésame. Ça te suffit ou faut encore que j'appelle au commissariat pour demander confirmation ?

Même si sa question était purement rhétorique il n'eût pas le temps d'obtenir une réponse. Un boucan infernal résonna dans la ruelle et une silhouette s'enfuit à toute vitesse entre les poubelles. Hart tourna la tête. Son sang ne fit qu'un tour.

- Par là !! s'écria-t-il.

Par automatisme, ses doigts se serrèrent sur son arme, il bondit en avant, bousculant à moitié Robyn au passage et se rua à la poursuite du braqueur. La chose fût moins évidente qu'on aurait pût le penser. Le fuyard s'arrangeait pour enfiler des ruelles toutes plus étroites les unes que les autres, encombrées de poubelles ou de cartons. Morgan fit feu une première fois mais manqua son coup, lâchant une flopée de jurons. Il ne cessa de courir et quand il tira une seconde fois dix mètres plus loin, il fit mouche. En plein dans le bas gauche. Le braqueur poussa un cri de douleur mais ne s'arrêta pas pour autant. Cependant il ralentit assez pour que Morgan rattrape son retard et l'intercepte en un superbe plaquage qui les projeta tous deux au sol. L'homme tenta de se débattre, Hart le calma d'un coup de poing dans la mâchoire puis plaça le canon de son arme sur sa tempe. En général ce genre de méthode déliait la langue de pas mal de monde.

- Où ils sont barrés ?
- Je sais pas ...

Morgan frappa l'homme une seconde fois, un peu plus fort. Il devait avoir une vingtaine d'années, quelque chose comme ça.

- J'ai dit : où ils sont ? Déconne pas.

Sa victime hoqueta, tentant de reprendre son souffle. Il allait parler, ça se lisait dans ses yeux mais Hart renforça la pression du revolver histoire de lui faire garder sa motivation ... et de l'encourager à dire la vérité plutôt que des mensonges.

[ C'est un peu court ... je me rattraperai sur le prochain ]
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Robyn Caldlow

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MessageSujet: Re: Speed [Morgan]   Speed [Morgan] EmptyMar 13 Déc - 12:51

Robyn avait – à défaut de lui clouer le bec – réussi à faire baisser son arme au passager du bus qui se trouvait face à elle et qui n’avait très clairement rien à foutre là. Il s’était mis à chercher quelque chose dans sa poche, accentuant quelque peu un mauvais pressentiment chez la jeune femme, et manqua de s’étouffer peu après qu’elle se soit présentée, lâchant au passage une mauvaise blague concernant le congé maternité et son devenir dans les forces de police… Robyn soupira. Avant qu’elle n’ait le temps de répondre, l’homme lui colla sous les yeux sa plaque, expliquant par ellipse d’où venait cette arme avec laquelle il avait voulu lui faire sauter la tête, avant de finalement demander si ça lui suffisait avec une certaine mauvaise humeur.

D’une, le congé maternité n’a aucune espèce de place dans cette conversation. De deux, la plaque me suffira, et… - Le couvercle de la poubelle dégringola à ce moment précis et Morgan fila comme une flèche à la poursuite du type. – Et merde…

Robyn s’élança à leur poursuite à tous les deux, ruminant un certain nombre de jurons qu’elle aurait voulu lancer à la terre entière. Depuis quand est-ce qu’un congé maternité était requis pour à peine « mois de grossesse ? Elle ne ressemblait pas encore à une grosse baleine, alors Robyn avait un peu de mal à trouver cela approprié… et c’était d’ailleurs pour ça que son supérieur avait préféré la suspendre faute de trouver le moyen de la forcer à poser son congé.

Quelques mètres plus loin, Robyn rejoignit Morgan et le braqueur au sol. Et force était de constater que Morgan savait ce qu’il faisait, parce qu’il n’avait fallu que quelques secondes pour maintenir le type en respect. La jeune femme un peu haletante les rejoignit et éloigna l’arme du malfaiteur d’un mouvement de pied afin de ne lui laisser aucune chance de coller une balle dans la couenne de Morgan si par miracle il parvenait à se relever sans se faire griller la cervelle. Le degré de sympathie éprouvé par la jeune femme pour son collègue retomba violemment lorsque le suspect se fit frapper.

Je suis pas certaine que ce soit nécessaire de… - Le jeune à terre fut frappé une seconde fois. – Ok…

Robyn avait la réputation d’avoir une manière parfois expéditive de gérer les interpellations, mais frapper les suspects n’en faisait toutefois pas partie. Lorsqu’un homme déboula par l’une des ruelles attenantes, la jeune femme manqua de lui coller une balle dans le corps et l’homme s’immobilisa dans un bruit de déglutition bien audible.

Tire pas, meuf !

C’était visiblement l’un des braqueurs, mais celui-ci semblait encore plus jeune que celui que Morgan « questionnait gentiment ».

Tu vas poser gentiment ton arme à terre et je vais considérer sérieusement le fait de ne pas te faire exploser une rotule. COMPRIS ?
Oui oui, M’dame !

Robyn venait de passer du statut de "meuf" à "M'dame" en moins de 10 secondes, simplement grâce à la menace d'une arme. Le jeune fit glisser son arme jusqu’à Morgan du bout du pied et orienta son regard vers son malfrat de copain.

Dis rien Sean, ils ont rien contre nous. Ferme juste ta gueule.
Effectivement on a rien contre vous. Hormis la vidéo surveillance, vos armes, les cagoules… - Robyn soupira. – Maintenant t’es gentil, tu t’allonges près de ton pote…

Robyn prit soin de ramasser la seconde arme par le canon afin d’en conserver les empreintes, et laissa le suspect se mettre face contre terre. Comme une chasseresse, elle posa son pied nu entre les deux omoplates du suspect, s’assurant ainsi d’être la première avertie lorsqu’il ferait mine de se lever sans sa permission.
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