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 Une nuit comme les autres - réservé -

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Kaleesha Mayers

Kaleesha Mayers
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MessageSujet: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyMer 15 Juin - 0:53

    Son pied se posa sur une flaque d’eau créant une éclaboussure et une désagréable sensation d’humidité mais, elle ne s’en préoccupait pas. Elle sentait son sang frappé contre ses tempes alors qu’elle tourna la tête pour regarder derrière elle : non, elle ne l’avait toujours pas semé. Kaleesha avait l’impression qu’elle avait couru sur des kilomètres pour lui échapper, son sac posé en bandoulière frappant furieusement sur ses hanches à chaque pas de course qu’elle effectuait comme une dératée. Le problème, à chaque fois qu’elle tournait la tête pour regarder derrière elle, s’était ses cheveux blonds – lissés, aujourd’hui – qui créaient des mèches lui barrant le visage et qu’elle écartait pour ne pas risquer de louper un obstacle sur le sol… Un peu comme cette flaque d’eau dans laquelle elle venait de courir. Courir pour le plaisir et courir pour échapper à quelqu’un c’était totalement différent, beaucoup plus épuisant. Sérieusement, fallait qu’elle sème ce poursuivant.

    Elle prit un virage très sec et beaucoup trop près du mur. Trop près en tout cas pour voir qu’à ce tournant contre le nouveau mur qui bordait cette petite ruelle il y avait un tas de caisses et encombrants dans lesquels elle ne manqua pas de se prendre les pieds. Avec l’élan elle eut quelques mètres pour tenter de se rééquilibrer. Ce qui loupa lamentablement. A genoux sur le sol, les mains sur le sol, elle releva la tête dans un soupir assez prononcé pour faire relever les mèches de cheveux qui lui étaient tombés sur le visage durant sa chute. Et, derrière elle, toujours le bruit si particulier de son assaillant. Et m*rde ! Elle se releva ne voyant même pas les écorchures sur ses mains ou ne songeant pas au fait que ses genoux avaient mal. Elle continua de courir dans cette petite ruelle non loin des quais – là ou avait commencé cette fuite acharnée – avant qu’elle ne se retrouve face à un mur.

    Non… Non, non…

    Les mains appuyant sur les briques rouges de ce mur qui constituait une impasse elle eut un peu l’espoir fou qu’en appuyant n’importe où le tout finirai par s’ouvrir. Un peu comme pour le chemin de Traverse dans Harry Potter. Espoir qui fut vain. Le bruit derrière elle se rapprochait et elle fit volt face. Le dos et la paume gauche de sa main plaqués contre le mur pendant que sa main droite était tendue vers l’avant.

    Attendez… Je peux vous aider.

    C’était la vérité, tout avait commencé parce qu’elle avait voulu l’aider. Mais elle n’était pas certaine que sa tentative serve à quelque chose. Vous avez déjà essayé de négocier avec une poubelle roulante qui claque furieusement son couvercle comme pour vous dire qu’elle allait vous bouffer tout cru ? Oui… Une poubelle. Kaleesha était fidèle à elle-même, les situations les plus improbables, c’était toujours pour elle. Et dans ce cas précis, tout avait débuté deux jours plus tôt…

    Deux jours plutôt, sur les quais, on parlait de choses étranges. Des objets en plastiques qui prenaient vie pour agresser les gens. On disait même qu’ils avaient tués des personnes et qu’on ne retrouvait jamais les corps. Des histoires que personnes n’écoutaient parce qu’il n’y avait pas de disparition qui correspondait et, surtout, parce que ces histoires étaient raconté par des sans-abris. Et on les pensaient trop porté sur l’alcool et sur l’envie d’avoir des choses à dire pour une quelconque reconnaissance pour que le tout soit crédible aux yeux d’une autorité quelconque. Et bien sûr, c’était suffisant pour que Kaleesha se décide à enquêter.

    Ses investigations avaient mené jusqu’à ce soir-là. De ce qu’elle savait c’était un mutant. En fait elle en était même certaine. La première fois qu’elle s’était retrouvée face à lui et qu’elle avait commencé à discuter. Vu qu’il avait dans l’idée de la tuer, après tout, pourquoi ne pas s’amuser à lui dire ce qu’il faisait. Donc, un mutant dont sa capacité était d’être incapable d’avoir un corps. En fait, elle n’avait pas tout compris mais les grandes lignes disaient qu’il ne pouvait pas avoir de corps à lui, qu’il prenait vie dans le plastique avec aisance mais que, depuis peu, il avait découvert que s’en prendre à un humain lui permettait d’acquérir ce corps. Pas longtemps. Trop peu à son goût. Mais s’était toujours ça de gagner, non ? Et avec son courage légendaire, Kaleesha avait pris la seule décision qui s’était imposée à elle : Fuir.

    Et puis, regardez… Souffle haletant à l’appui… Je ne suis pas un bon investissement. Quelques minutes de courses et j’suis déjà fatiguée. Non vraiment. Euh… On pourrait discuter. Claquement du couvercle toujours plus violent. Ça doit être un non.

    C’était plus facile au moment où elle l’avait rencontré vu qu’il avait forme humaine. Mais il fallait croire que la course l’avait usé plus rapidement que prévu et qu’il avait pris forme dans ce qu’il avait trouvé en chemin. Une poubelle. Sérieusement, elle était en train de négocier sa vie avec une poubelle. Fallait vraiment que ça tombe sur elle. Kaleesha n’était pas franchement croyante. Pas du tout même, il n’empêche qu’à ce moment-là, elle leva les yeux au ciel.

    Je ne te demande jamais rien. Alors si tu pouvais juste jeter un œil par là et faire quelque chose. Ça serait vraiment super de ta part.

    Elle ne savait pas vraiment si elle s’attendait à voir des éclairs divins descendre du ciel mais, une chose était certaine : elle était déçue que ce ne soit pas le cas. L’intervention divine ça ne devait pas être fait pour elle. Le problème c’était que la ruelle – enfin : l’impasse – était beaucoup trop étroite pour tenter un contournement quelconque et qu’elle ne savait pas franchement comment le mutant – la poubelle – se servait de son pouvoir. Juste besoin d’un contact ? Prolongé ? Court ? Elle ne songea pas à l’hypothèse d’une autre manière sinon il se serait déjà mis en action. Et si c’était l’hypothèse du contact qui primait, il allait falloir qu’elle trouve rapidement une solution parce que la poubelle commençait à rouler doucement vers elle dans un grincement, finalement, assez cynique. Si jamais elle s’en sortait, jamais plus elle ne regarderait ces trucs comme avant. Elle aurait peut-être dû penser à prendre quelque chose qui aurait pu lui servir d’arme quand elle s’était pris les pieds dans les encombrants… Un peu tard pour y penser. Elle leva une nouvelle et dernière fois les yeux au ciel.

    Aller. S’il te plait !

    Peut être qu’en y mettant plus de forme…



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Irikultimatroy Bellatchao

Irikultimatroy Bellatchao
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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyJeu 16 Juin - 19:15

Si Dieu existait et que se dernier avait un tant soit peu écouter le précédent appel il n'aurait sans aucun doute pas envoyé le suivant personnage comme seul aide à la donzelle en détresse.

Irikultimatroy, ledit personnage, voguait dans les rues du port comme il avait l'habitude de faire en ces temps peu enviables : les mains dans les poches, le regard vide et la mine ennuyée. Scrutant tout de même le paysage à la recherche de ses deux envies habituelles : le vol et les femmes et/ou le vol de femme ou encore les femmes de vol ... A vrai dire cela importait peu puisqu'aucun de ses désirs n'étaient actuellement en vue.

Un bruit sur sa gauche vint alors le faire sursauter, apportant ainsi un peu d'action dans son cœur. Habituellement Ir n'aurait juste que regardait la provenance du bruit avant de courir vers le lieu le plus loin du danger - si danger il y avait - mais les ragots étaient tels que le moindre objet plastifié du quartier faisait peur. Ces dernier temps les rumeurs circulaient vite quant à ces fameux objets vivants et Ir croyait en tout ... Oui, même au monstre du Loch Ness et à Bouddha, c'est pour dire.
Trouvant une poubelle, en plastique elle aussi, il shoota dedans en jurant entre ses dents comme par vengeance envers ce nouveau peuple plastifié qui semait la terreur.

-Tu me fais pas peur ...

Il continua alors sa route comme il l'avait commencé : les mains dans les poches, le regard vide et la mine ennuyée.

Et par un savant hasard (ou alors un savant scénar) ses pas le menèrent directement vers la donzelle en détresse. Du bout de la rue il ne put que voir une jeune femme aux prises avec ce qui semblait être ... Non, ça ne pouvait pas être ça ... Si ? Nooooon ... Plissant les yeux Ir vit effectivement une poubelle. Il prit donc la femme pour une folle et passa son chemin.

... Avant de regarder le charmant minois de la gente demoiselle en détresse. C'est alors que survint une hésitation ... Une femme est-elle toujours aussi potable, même si elle est folle ? La beauté fait-elle vraiment tout ? Faut-il expressément penser à l'intérieur et laisser de coté tout ce qui est physique ?
...
A dire vrai Ir n'y réfléchit qu'environ une demi seconde avant de marcher vers la femme. Oui, seul le physique comptait pour lui.

Arrivé en face d'elle et non-loin de la poubelle Ir marqua son visage d'un beau sourire apaisant avant de demander :

-Bonsoir, je vous ai vu et je me suis tout de suite demandé si vous ne seriez pas un ange ?

Et oui, une phrase toute faite pour aborder une femme. Fallait-il en attendre plus de la part d'Ir'Bell ?
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Kaleesha Mayers

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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyJeu 16 Juin - 20:05

    Il parait que Dieu – si il existe – avait toujours une bonne raison de faire certaine chose. Que l’on ne pouvait pas toujours comprendre ses actions mais qu’elles étaient quand même faite pour une bonne raison. Et, toujours dans l’hypothèse où il existait d’une manière ou d’une autre, il devait vraiment ; mais alors vraiment, s’ennuyer fermement là où il se trouvait. Sinon, comment expliquer ce sens de l’humour si particulier qu’il pouvait avoir ?

    Bonsoir, je vous ai vu et je me suis tout de suite demandé si vous ne seriez pas un ange ?

    Qu’est ce qui était le plus improbable : se faire menacer par une poubelle ou entendre le plus gros cliché jamais inventé en se faisant menacer par une poubelle ? Elle avait demandé de l’aide. Une véritable aide. Et là, qu’est-ce qu’on lui avait envoyé ? Un type qui se demandait si elle n’était pas un ange ou, plus exactement, un type qui n’avait trouvé que ça à dire pour engager une conversation. De là, Kaleesha se demanda si elle pouvait tenter de demander quelques minutes supplémentaires à sa poubelle tueuse, juste le temps pour elle de demander à ce type ce qui ne tournait pas rond chez lui.

    Intérieurement la seule chose qui lui vint à l’esprit c’est une phrase adressée au même type à qui elle avait demandé de l’aide : Tu ne pouvais pas faire mieux ? … Les éclairs, ça, ça aurait été vraiment cool.

    Dans un bruit de roulette en plastique la poubelle fit volt face, apparemment très intéressée par ce que venait de dire l’homme. C’est peut-être à ce moment – car jusqu’à présent elle n’avait franchement pas su si elle devait répondre quelque chose ou pas – que Kaleesha se demanda si son aide providentielle n’était pas une si mauvaise chose. Après tout, si la poubelle s’intéressait à lui, ça avait au moins le mérite de ne plus la positionner en tant que victime potentielle… Au moins pour un temps.

    Je crois qu’elle... Kaleesha s’interrompit prise d’un affreux doute. Qu’il… En fait je ne sais pas vraiment comment on peut qualifier ce genre de chose. Elle secoua la tête en se disant que ce n’était pas le moment de réfléchir à ce genre de truc. Elle a l’air très sensible à vos paroles…

    Est-ce qu’il se pouvait que la poubelle ait prit la phrase balancé par l’homme pour elle ? Kaleesha ne s’étonnait plus de grand-chose à ce stade-là. Et, comme pour ponctuer ce qu’elle venait de dire, la poubelle claqua son couvercle. Un claquement qui aurait facilement pu être traduit par : Toi, je vais te bouffer tout cru. Paroles – ou claquement – qui, cette fois, ne s’adressait pas à Kaleesha mais à cette aide divine un peu particulière.

    L’avantage de ne plus être une cible, c’est que Kaleesha pu contourner la poubelle. Une fois fait, son envie de fuite la prit bien vite. Mais c’était peut-être un peu exagérer de laisser l’homme avec la poubelle après qu’il lui est permit de ne plus être la cible première. La petite blonde n’était donc plus contre le mur, et la ruelle s’ouvrait à nouveau pour avoir un point de fuite. Non loin d’elle : l’homme. Et devant : la poubelle, qu’elle ne quittait pas des yeux. Enfin si, elle la quitta des yeux un instant pour juger l’homme qui était à côté d’elle. Un sourcil interrogateur se leva doucement sur son visage.

    Ça marche vraiment votre charabia sur l’ange et tout ?

    Ce n’était sûrement pas le moment de s’interroger sur ce genre de chose. C’est ce que semblait vouloir dire le couvercle de la poubelle qui s’était remis à claquer de manière frénétique. Sans parler des roulettes qui se remettaient en marche pour aller vers les deux personnes. Kaleesha n’avait aucune idée de la marche à suivre, sa seule idée étant de fuir – mais partir sans l’homme aurait été d’une impolitesse sans nom – elle en vint à se dire que si on lui avait envoyé ce type, c’est qu’il serait forcément quoi faire. Alors que la poubelle avançait et que Kaleesha avait reporté son attention sur elle, reculant au même rythme que le plastique, elle s’adressa à cette aide toute particulière.

    C’est là que vous me dites que vous avez une super idée pour faire en sorte qu’on ne finisse pas en repas de poubelle… Parce que, personnellement, l’idée ne m’emballe pas des masses.

    Elle n’avait pas eu ses éclairs tombant du ciel mais, ça se trouve, il pouvait en faire lui-même. Tout n’était peut-être pas perdu.
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyJeu 16 Juin - 22:07

*Une poubelle ? Une poubelle qui clapote vers moi d'un air meurtrier ? Non, une poubelle qui clapote toute seule ... Une poubelle démoniaque ? Ou alors un coup de vent extrêmement bien placé entre le couvercle de la poubelle et la benne ? Je pense cela dur sans une moindre brise de vent ... Une poubelle mystique enchantée par des mayas il y a de cela 128 lunes lors d'un enchantement tribal se trouvant dans la forêt de Palombie où un certain homme habillé de détritus avait prononcé la formule magique pour invoqué la Grande Poubelle Mystique ... Plus probable.*

Quoi qu'il en soit la poubelle s'était retournée et clapotait rageusement vers Ir. La femme précédemment folle, mais qui était réellement en détresse face à une poubelle mystique enchanté lors de la 128 ... face à une poubelle vivante, cette même femme déclara non sans hésitation que les charmes d'Ir'Bell avaient put, dans une certaine mesure, atteindre l'objet animé. Ir ne s'en étonna pas trop aux vus de ses charmes légendaires et de son charisme ravageur qui ne cessait de croitre avec le temps.
*Après tout ne suis-je pas beau, fort, intelligent, charismatique, séduisant et cela même face aux objets ? Ah non ! Modeste aussi ...*
Mais à la vue du clapotement intensif ce ne semblait pas être cela du tout. Peut-être la poubelle avait des intentions malsaines ...
*Une poubelle perverse ? Voilà donc pourquoi cette gente dame semblait si apeurée.*

Ladite femme semblait avoir profité du chaos pour se déplacer, maintenant elle avait champs libre pour fuir ce monde de fous ... Mais une question la retint, comme mût par une curiosité soudaine.

-Ça marche vraiment votre charabia sur l’ange et tout ?

Ir leva le doigt et ouvrit la bouche en signe de départ à un long discours sur ses origines angéliques, et qu'il descendait d'une longue lignée de mutant qui cherchaient le vrai amour auprès d'un des leurs, mais que Ir, dans sa modestie sans nom avait refusé et ... Et la poubelle claqua rageusement en coupant tout début à un discours pour le moins faux. Elle débuta même une certaine course vers les deux humains. Ir recula au même rythme que l'objet, suivi par la femme, qui, par cette instant de danger certain, adressa tous ses espoirs sur le seul être capable de ne rien faire en ce moment (Ir) :

-C’est là que vous me dites que vous avez une super idée pour faire en sorte qu’on ne finisse pas en repas de poubelle… Parce que, personnellement, l’idée ne m’emballe pas des masses.

Voyant alors là une occasion inespérée de finir en héros héroïque et adulée par toute femelle dans le périmètre, Ir bomba le torse, banda ses muscles et regarda la poubelle d'un air sûr de lui et totalement maitre de la situation.

-Oui, sa voix était devenue étonnement plus grave. J'ai une idée.

Tout d'abord Ir'Bell hésita à proposer la fuite, premier réflexe chez ce trouillard de première, mais il avait à ses cotés une femme qui comptait sur lui.

-Nous allons ... *Prier tous les dieux possibles et imaginables ...* Nous allons commencer par discuter patiemment avec cette être.

Tournant son regard vers l'objet en question il s'avisa pacificateur :

-Je ne pense pas que tu nous veuilles du mal, si ?
-CLAP CLAP !!! Lui répondit la poubelle.
-Mmmmmmh, bien sûr, je comprends ton mécontentement, mais il te faut savoir qu...
-CLAP CLAP CLAP !!!


Là, la poubelle était animée d'un sentiment ne faisant aucun doute quant à sa volonté de destruction.

*Plan n°2*

Ir'Bell leva le pied, attendis une légère seconde et asséna un sérieux chassé à la poubelle démoniaque qui s'envola presque de deux bons mètres avant de tomber dans un tas de détritus au coin de l'impasse.
Se retournant d'un air vainqueur et victorieux Ir laissa sa "modestie" parlée :

-Je négocie toujours comme ça avec les poubelles. Donc, où en étions-n...

Mais avant que sa phrase ne se termine en charmante discution, qu'Ir espérait voir finir dans un lit, la poubelle fut secoué par d'énorme remous avant de sortir de l'ombre du coin de la ruelle plus grosse que jamais. Elle arborait maintenant de nouveaux détritus sur sa carcasse comme d'immondes armes prêtes à trancher et tuer.
Ir arborait, quant à lui, d'énormes yeux ronds et animés par un effroi sans nom.

-Dites ... Fit-il à voix basse à sa compère. Vous ... Que ... C'est quoi votre ... Vitesse de ... De pointe dans ce genre de ... De moment ? ... C'est pour ... Pour pouvoir me caler sur vous... Sur votre vitesse.

Et c'est sous cette magnifique affirmation que Ir'Bell saisit la main de la femme pour courir le plus vite possible vers une fuite désespérée.
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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyJeu 16 Juin - 23:27

    Oui. J'ai une idée.

    Super. Sur le coup elle avait même envie de le croire vu cette posture, presque sûre, qu’il avait employé. La prochaine fois, elle s’écorcherait même d’un sourire pour lui demander ce genre de chose. En priant, toutefois, pour qu’il n’y ait pas de prochaine fois. Bref. Merveilleux. Il avait une idée, peut être que c’était vraiment un envoyé quelconque. Elle n’était plus à sa près.

    Nous allons... Nous allons commencer par discuter patiemment avec cet être.

    Kaleesha ouvrit la bouche pour protester. Négocier elle l’avait déjà fait. Elle l’avait même fait quand il avait encore une forme humaine emprunter à quelqu’un. Mais elle avait à peine ouvert la bouche que l’homme avait déjà porté toute son attention sur la poubelle. Ok. Bon courage. Elle croisa les bras, curieuse de voir comment il allait s’en sortir. Et jurer, elle lui en voudrait si il arrivait à tirer quelque chose de cette poubelle alors qu’elle avait déjà essayé. Un minimum de fierté ça n’avait jamais fait de mal à personne.

    Les négociations furent avortées assez rapidement. Qu’est-ce qu’elle aurait aimé pouvoir retenir ce sourire soulagé sur ses lèvres mais ça avait été plus fort qu’elle. Trop de fierté, c’est le mal. Et là, vol plané de la poubelle. Inconnu vainqueur par chaos en un coup de pied. Fallait-il lui dire un petit mot encourageant.

    Je négocie toujours comme ça avec les poubelles. Donc, où en étions-n...
    Vraiment… C’est très impressionnant !

    L’ironie coulait un peu dans sa phrase mais seulement parce que la poubelle s’était relevée et qu’elle semblait avoir prit quelque pote avec elle. Maintenant elle n’avait pas qu’un couvercle menaçant mais tout un tas de déchets qui s’additionnait. Cette situation était de pire en pire. C’était vraiment si compliqué ça à fournir les éclairs divins, non parce que ça aurait mis un point final à toute cette histoire plus rapidement. Maintenant Madame Poubelle était énervée et avait le moyen de le faire sentir, au sens propre comme au sens figuré. Qu’est-ce que ça pouvait puer.

    Dites ... Vous ... Que ... C'est quoi votre ... Vitesse de ... De pointe dans ce genre de ... De moment ? ... C'est pour ... Pour pouvoir me caler sur vous... Sur votre vitesse.

    Avec un humour peut être douteux elle lui aurait bien dit qu’elle était capable de dépasser une limace. Mais vu la situation, elle pouvait pousser jusqu’à la tortue. Mais là encore, le temps qu’elle ouvre la bouche pour répondre qu’elle se sentait déjà attiré dans une course. Et voilà, c’est repartit ! Elle passait beaucoup trop de temps à courir pour cette nuit pourtant, promis, elle n’avait pas fait tant d’excès qui nécessite des mesures aussi drastiques… Bon, peut être cette tablette de chocolat mais, c’était du chocolat qui aurait pu résister ? Elle courut, autant qu’elle put. Cela dit, Kaleesha n’était pas trop mauvaise dans ce domaine surtout quand on en a après sa vie.

    Par-là.

    Elle tira un peu dans la direction dont elle avait parlé de manière sans appel. Il ne faisait aucun doute qu’elle savait parfaitement où elle allait. D’ailleurs elle dirigea un peu la course jusqu’à un virage, puis un autre, longeant un quai pour finalement se retrouver… Pas du tout à l’endroit qu’elle avait prévu. Seule ici possible, hormis l’eau un peu plus loin sur le bout du quai, une petite porte. Ça ne coutait rien d’essayer, non ? Il aurait mieux fallu que la porte soit fermée parce qu’ils étaient maintenant dans une pièce avec trois malabars armés devant eux.

    Peut-être pas par là en fait…

    ce ne fut qu’un murmure pendant qu’elle regardait la pièce de plus près. Tout au fond une arrière salle et, avant celle-ci, une sorte de petite scène avec trois autres types assis sur des fauteuil devant qui regardait une femme – tenue très légère pour cette femme – qui dansait autour d’une barre. Super… Mais le plus important pour le moment était probablement ces trois types, devant eux, qui n’avaient rien de franchement sympathique. L’un deux se mit rapidement en tête de tourner doucement autour de Kaleesha mais s’adressait à l’homme qui l’accompagnait.

    Vous êtes en retard… Et vous auriez pu vous arranger pour qu’elle soit un peu plus présentable. Elle vient de quel pays ? Elle ne parle pas notre langue, c’est bien ça ? Avisant un instant la jeune femme il finit par faire la moue. Ça ira… Passez dans la deuxième salle, faite en sorte qu’elle soit plus présentable elle fait son essai dans 10 minutes sur scène.

    Alors d’une si il disait encore une fois qu’elle n’était pas présentable, il avait beau faire deux tête de plus qu’elle, elle lui enfournerait son poing en pleine figure. Pas présentable ! Ça se voit qu’il n’a jamais eu à fuir devant une poubelle mortelle. Mais au-delà de ça elle pensait à ce qui venait d’être dit et, son cerveau une fois en marche fit des bonds. Est-ce qu’on était vraiment en train de la prendre pour une fille venue d’un autre pays de manière clandestine, chapoter par un type sans scrupule qui vendrait père et mère pour se faire de l’argent… Et dans la situation présente il ne s’agissait pas de ses parents mais bien d’elle qu’on… Sérieux… On voulait vraiment la voir sur scène dans 10 minutes ? Hors de question !

    Kaleesha posa son regard sur l’homme qui l’accompagnait comme pour lui demander de trouver une solution rapidement. Il était hors de question que ça se passe comme ça. Cela dit elle avait assez peur qu’en ouvrant la bouche et en parlant dans la même langue que ces types, ils finissent par se rendre compte que tout cela était une prodigieuse erreur et qu’ils soient d’avis d’éliminer quelques temoins.
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptySam 18 Juin - 22:48

La course se fit rapide et précise puisque la jeune femme savait très bien où elle allait. C'était tout du moins ce que croyait Ir'Bell avant de se retrouver devant les malabars. Heureusement pour les arrivants il entendit parfaitement le chuchotement de la femme précisant que cette arrivée était une erreur, sinon Ir aurait pensé à une sympathique surprise dont il aurait allégrement profité.
Les grands hommes firent donc un discours sur la situation quelque peu retardataire des arrivants puis décrivirent la suite des évènements comme quoi ils se devaient d'aller dans une autre salle où ils se prépareraient pour le show suivant.

Il ne fallut que quelques secondes à Ir'Bell pour juger la situation : derrière eux, une porte les séparant d'une poubelle meurtrière, devant eux un malentendu quant à leur appartenance à un club fermé. Une bonne option aurait été de sortir rapidement du bâtiment prétextant un quelconque problème gastrique, mais une chose retint l'homme au prise avec sa réflexion : le gente demoiselle dansant amoureusement près du bar et qui venait tout juste d'enlever son haut. La pensée belliqueuse de l'homme se porta donc sur la femme à ses cotés ...
Après tout il ne l'avait pas abordé pour se faire courser par une poubelle.

Et donc, habitué à ce genre d'endroit le mensonge naquit très rapidement dans la tête de l'homme. Il aborda donc le malabar qui avait parlé et d'un signe ils se retirèrent et chuchotèrent à l'abri des oreilles indiscrètes.
Ir'Bell prit un air sérieux :

-Et pour la paie ? Je vous rappelle que c'est de la bonne marchandise ...
-Il était convenu que on vous paierait après.
-Je ne veux pas savoir ! La marchandise est bonne. J'en ai chié pour la faire venir d'Europe. Alors soit vous me payez maintenant, soit je la ramène chez elle.
-Bon, bon ... Je vous donne le début maintenant, vous aurez la fin après le show. Voir plus si les patrons veulent la garder.


Et il lui tendit une liasse de billets sortis de sa poche.

-Et puis ... Vous devriez regarder dehors, je crois que ya des clodos qui m'ont suivi ... Ils se cachent dans une poubelle ou un truc dans le genre.

Prenant discrètement l'argent Ir se redirigea vers la belle "Russe", précédemment laissée entre les deux autres malabars et lui donna quelques ordres dans sa langue, l'appelant par la même Petruchka. L'entrainant dans la salle par le bras il contournèrent la bar et les "patrons", non sans regarder la scène, puis ils rentrèrent dans la pièce du fond.

Là, Ir chercha en vain une quelconque sortit ... Pour la fuite, c'était raté. Il faut dire que ce genre d'activités se déroulaient bien souvent dans des lieux clos et hermétiquement scellés. La salle était donc une sorte de loge pour acteur munie de divers vêtements pour le moins choquants, d'une glace et d'ustensiles ... étranges. Mais ce n'était pas tout ce qui était dans cette salle qui le dérangeait tant que ça ; bien plus la femme qui devait bouillir de rage, ou tout autre expression féminine en rapport avec la situation.

-Bon écoutez ! C'était notre seule solution, se sentant parler fort il continua en chuchotant. Ce genre de gars ne rigolent pas avec les inconnus ... cela aurait été au fond du canal avec un leste aux pieds. Je me suis arrangé pour la poubelle. Pis ... C'est pas grand chose de danser devant ...
Il regarda la scène où la fille continuait maintenant entièrement nue en faisant des trucs pas très catholiques avec les bouteilles du bar.
-Bon OK. C'est la merde. Mais vous faites juste un truc rapide et on se sauve vite fait, bien fait. Euh ... Bon ... Si vous voulez je vous fais une promesse, et bon Dieu que je n'ai pas l'habitude de faire des promesses, je vous jure devant Dieu et toute sa clic d'anges que je ne laisserai pas ces hommes vous toucher. Je ferai tout pour vous éviter ça. Je vous laisserez pas tomber, promis.

Regardant la femme dans les yeux il essaya de faire passer toute sa force dans son regard pour bien lui faire comprendre qu'il ne dérogerait pas à sa promesse. A vrai dire, sur le moment, il n'avait guère besoin de mentir, puisqu'il aurait aimé prendre la place des hommes de la pièce précédente, mais ne pouvant se faire, il prévoyait la chose pour le futur.
Il se retourna donc, regardant avec insistance un mur de la pièce et déclara :

-Habillez-vous ... Du moins, déshabillez-vous ... S'il vous plait.

Ir'Bell comptait bien regardait un minimum le prochain show, voir même profiter du spectacle, mais il savait éperdument que cela devait être infiniment dur pour la femme derrière lui. Ce genre d'épreuve n'est pas facile à passer et Ir'Bell s'en voulait un peu d'imposer ça à la gente demoiselle.
Ce "un peu" était bien évidemment effacé à la pensée des prochaines minutes ...

-Et pis ... Fit-il toujours vers le mur. Surtout essayez de ne pas être trop ... Bonne. Ça pourrait mal finir.


Quelques mètres plus loin, dans la salle il n'y avait plus que 2 malabars devant la porte ; le troisième étant sorti pour aller voir le "clodo dans une poubelle". La porte s'ouvrit et celui-ci fit son apparition, mais à l'insu de tous ce n'était plus la bonne personne qui habitait maintenant ce large corps. L'homme-poubelle-malabar regarda vers le fond de la salle où il aperçut ses deux proies. Déployant un large sourire plein de dents il se posta à sa place et attendit ...
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Kaleesha Mayers

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Une nuit comme les autres - réservé - Vide
MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyDim 19 Juin - 0:14

    Il devait y avoir, chez Kaleesha, un côté naïf. Elle avait vraiment envie de croire que l’homme avec qui elle venait de courir était en train de négocier une solution en s’éloignant avec un des malabars. Elle tentait de comprendre ce qui se disait ou ce qui se passait mais s’était peine perdue parce qu’en même temps elle gardait un œil sur les deux types restant avec elle. Est-ce que ça serait bien vu si elle prenait la décision de leur faire avaler leurs globes oculaires ? Probablement oui, sans parler de la difficulté de l’acte en lui-même. Tant pis, y avoir pensé lui aura fait plaisir. Trop discret, comme si il avait fait ça toute sa vie, la jeune femme ne le vit pas empocher l’argent. Dommage, elle lui aurait au moins demandé cinquante pour cent, juste pour le principe.

    C’est un regard incrédule qui marqua son visage, par la suite, quand il commença à lui raconter ce qui ressemblait, pour elle, à du charabia sans nom. Petruchka ? Non mais sérieux, il était vraiment en train de rentrer dans le jeu de ces trois types ? Même pas il aurait trouvé une solution pour sortir d’ici… Bien beau de critiquer mais elle n’avait guère fait mieux. Très vite elle fut trainée dans la pièce du fond, non sans un regard quelque peu inquiet vers la scène et les gens qui regardaient, pour se retrouver seule avec l’homme. Est-ce qu’elle pouvait le tuer ? Bon, elle avait bien trop envie de meurtre pour cette soirée, bien que ce n’était que des pensées qu’elle ne comptait pas mettre en œuvre. Pas vraiment le genre de la maison.

    Bon écoutez ! C'était notre seule solutionNon mais vous voulez rire, sa voix était sûrement beaucoup trop basse et se mêlait à celle de l’homme. - Ce genre de gars ne rigolent pas avec les inconnus... – Ce n’est pas une raison, je ne vais pas me mettre à… à… Rien que l’idée la dégoûtait et ça devait se voir sur son visage. - Cela aurait été au fond du canal avec un leste aux pieds.C’est moi qui vais vous balancer au fond de l’eau. - Je me suis arrangé pour la poubelle. – Il est hors de question que j’enfile une de ces… - Pis ... C'est pas grand chose de danser devant...J’suis même pas certaine qu’on puisse appelé ça une tenue…

    Les deux parlaient en même temps, parce que lui balançait son idée et elle le fait qu’elle n’était pas pour cette idée. Sachant qu’elle n’avait que dix minutes elle n’avait pas envie de perdre son temps et puis… Et puis parler en même temps que quelqu’un c’était bien une caractéristique féminine, non ? On se justifie comme on peut après tout.

    Bon OK.Il faut trouver une autre solution… - C'est la merde.Hors de question que je monte sur leur truc. - Mais vous faites juste un truc rapide et on se sauve vite fait, bien fait.Surtout devant ses types, vous n’y pensez pas sérieusement quand même. - Euh ... Bon ... Si vous voulez je vous fais une promesse, - Parler de promesse à une femme et là, elle se tait pour une raison inconnue - et bon Dieu que je n'ai pas l'habitude de faire des promesses, je vous jure devant Dieu et toute sa clic d'anges que je ne laisserai pas ces hommes vous toucher. Je ferai tout pour vous éviter ça. Je vous laisserez pas tomber, promis.

    Un instant elle se tut, le doigt pointé vers l’homme comme pour annoncer une menace sans pour autant que quelque chose sorte de sa bouche. Bouche qui s’ouvrit pour se refermer, avant de finalement retrouver l’usage de la parole, le doigt toujours pointer vers l’homme.

    Vous savez quoi ? Vous êtes l’aide providentielle la plus nulle que je n’ai jamais vu !

    La promesse qu’il avait faite pouvait paraitre la plus sincère du monde, elle s’en foutait autant que sa première paire de chaussette. Mais il y a un moment où il fallait se rendre à l’évidence. Les types dehors étaient armés, et eux non – a priori – ce qui leurs laissaient que trop peu de choix. N’empêche qu’elle aurait préféré que ce soit lui qui soit obliger d’enfilé ces trucs minimalistes pour se retrouver sous le regard d’autres types. Partir maintenant était du suicide… Alors la question était de savoir si elle pouvait faire ça, quitte à l’oublier dans une nuit d’alcool par la suite, ou si elle préférait partir à une mort presque certaine… Elle prenait la première option.

    Habillez-vous ... Du moins, déshabillez-vous ... S'il vous plait.
    Tournez-vous et je bous promet que plus jamais vous porterez le regard sur qui que ce soit !

    Vous vous êtes déjà fait menacer par une petit blonde d’1m63 ? Ça porte assez peu à crédit. Cela dit, elle ne savait pas comment elle allait s’y prendre, ni combien de temps ça prendrait mais elle s’arrangerait pour te tenir sa promesse. Dans un soupir elle porta son regard sur les « tenues » qui lui était offerte. Deuxième soupir… La plus part cachait l’essentiel mais guère plus. Génial. Bon, quand il faut, il faut. En un temps record elle enleva tout ce qu’elle portait en haut pour enfiler un truc qui était bien trop court à son goût. Un espèce de haut noir qui cachait ce qu’il fallait cacher mais avec un décolleté des plus prononcé.

    Et pis ... Surtout essayez de ne pas être trop ... Bonne. Ça pourrait mal finir.


    Elle aurait bien dit un truc mais, en fait, non… Il ne valait mieux pas. Toujours rapidement elle finit par enfiler un short tout aussi noir que le haut mais qui avait plus l’air d’un shorty que d’un réel short ! Super maintenant elle ressemblait à une prostituée. Très glorieux comme image. Enième soupire.

    C’est bon vous pouvez vous tournez. Et… Évitez toutes réflexions. Je ne crois pas que ce soit le moment.

    A l’aide d’un lavabo qui se trouvait dans la pièce elle se lava les mains qu’elle s’était franchement écorchées quand sa chute un peu plus tôt dans la nuit. Et essaya de replacer ses cheveux, tout en passant un petit coup sur son visage marquée par la course poursuite qu’elle venait d’avoir. En fait elle voulait bien comprendre le côté « non présentable » évoqué par l’un des hommes tout à l’heure. Elle finit par enfiler une paire de chaussures à talons, chose avec laquelle elle se débrouillait plutôt bien – on ne donne jamais de soirée dans sa famille en basket – avant d’inspirer une bonne fois pour toute.

    Bon…

    Elle n’était franchement pas convaincue mais elle trouva bien vite une façon de se motivée. Elle venait de mettre les pieds, par hasard, dans quelque chose qui pourrait faire un très bon sujet. Alors après tout, jouer le jeu pouvait lui permettre d’avoir plus d’info et, qui sait, monter un sujet visant à mettre à terme à cet endroit. Un léger sourire apparu sur son visage en se disant que si elle avait eu vent de cet endroit sans faire exprès, elle serait passée par là d’elle-même pour avoir plus d’info… Voilà fallait juste voir les choses sous un autre angle.

    C’est partit.

    On venait de lui faire signe de monter alors elle s’exécuta. C’était extrêmement gênant de se retrouver face à des types qu’elle ne connaissait pas, dans une tenue aussi légère. Elle remerciait plus tard ses cours de danses étant plus jeune – faisant partie de sa « parfaite » éducation – et les cours de sports de combat qu’elle faisait pour lui donner une souplesse suffisante pour ne pas paraitre complètement ridicule. D’accord le but n’était pas d’être prise, loin de là, mais fallait pas non plus que les personnes présentes pensent que Ir – dont elle ignorait le nom – se foutait royalement d’eux… Quoique, ils se tourneraient vers lui pour lui demander des explications et elle pourrait facilement s’enfuir… Non, ne pas penser à ce genre de chose. Elle dansait… Avec une barre… Mon Dieu il lui faudrait un nombre incroyable de verre.

    Ca faisait à peine une minute qu’elle avait commencé – une éternité selon elle – que l’homme-poubelle n’avait pas décrocher son regard de l’homme qui lui avait mis un coup de pied. Et c’est à ce moment-là qu’il avança vers lui. Mais il avait à peine fait deux pas qu’un autre malabar l’arrêta en l’interrogeant du regard et, pour seule réponse, un coup de feu. Le malabar s’écroula au sol, une balle loger dans ce qui restait de son front. Un coup de feu qui fit stopper Kaleesha ne s’attendant pas vraiment à ça… Et l’homme-poubelle qui continuait son chemin vers Ir. Le problème d’un coup de feu dans une pièce ou tout le monde est armé et ne sont pas ce qu’on appelle des enfants de cœur, c’est que, tout d’un coup, le premier coup de feu trouva bien vite de multiple échos. Qui tirait sur qui ? Aucun idée, Kaleesha avait juste trouvé le moyen de quitter la scène, accroupi derrière un obstacle de fortune et essayant, malgré le vacarme, de trouver une solution. Et dans tout ça, un homme-poubelle qui avait décidé que sa cible première serait Ir, un point c’est tout !
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyDim 19 Juin - 17:43

*L'aide providentielle la plus nulle jamais vue ? Au moins, moi je suis une aide providentielle ... Peut-être nulle, mais une aide ... Et te devrais me remercier pour ça ... Oui, me remercier ...*

Cette remarque quant à la nullité providentielle d'Ir'Bell avait laissait ce dernier songeur. Était-il vraiment une aide pour ce monde ? Sa présence servait-elle un quelconque but pour une quelconque personne ? Y avait-il un être, plus haut, penché sur son cas qui gérait sa vie en le faisant apparaitre dans ces ignobles aventures qu'est sa vie ?
Ces pensées se terminèrent sur la stupide folie de cet être écrivant sa vie comme un torchon lorsque la femme lui autorisa de se retourner, non sans préciser que les remarques étaient malvenues. Et elle fit bien. Voyant la femme dans la petite tenue qui lui avait été donnée Ir'Bell retint sa bouche de s'ouvrir stupidement face à l'attrait grandissant qu'il avait pour cette charmante demoiselle.

*Ne pense pas à ça, ne pense pas à ça, ne pense plus à ça ... Arrête de penser que tu dois t'arrêter de penser à penser à ça ...*

Se connaissant comme il était il s'obligea lui-même à poser son regard sur les décors environnants plutôt que sur le haut, le bas ... et tout le corps de sa comparse. La situation lui imposait de ne pas sauter sur elle et Ir maudissait une telle chose. L'inconcevable se passait devant ses yeux ... Si on lui avait dit un jour qu'il ne ferait rien par sa propre volonté à une femme courtement vêtue, dans la même pièce que lui et s'étant ainsi vêtue par sa volonté il n'y aurait jamais cru ... Jamais.

*Regarde le mur ... le mur ...*
-Bon ... C'est parti.
*Bah oui ! Va donc danser langoureusement devant d'autres hommes que moi alors que je rêve de te ...*
-B... bonne chance.


Une fois la femme sortie Ir se précipita vers l'encadrement de la porte séparant les deux salles et de là il ne manqua aucune miette du spectacle. Si Kaleesha avait regardait dans sa direction elle n'aurait vu qu'un homme lui levant un pouce en signe d'encouragement. Il profita donc une bonne minute du spectacle, en se disant qu'elle avait une danse pour le moins sympathique, mais pas assez pour être gardée par les "patrons". Une chance qu'Ir connaisse assez bien ce genre d'endroit pour pouvoir juger de la chose. Kaleesha avait donc une superbe danse et une flexibilité sympathique sur la barre, mais elle manquait malheureusement d'une once de folie donnant au danseuse ces actions fortement appréciables qu'étaient de faire certaines choses avec certaines parties de leurs anatomies ...
Se perdant dans ses pensées le regard d'Ir tomba sur celui du gros baraqué en face de lui ... Étrange, celui-ci ne regardait pas la scène où se déroulait une représentation langoureuse, mais braquait son regard sur l'homme. Ir fit un pas de coté, le regard le suivit.

*Désolé, ce soir je suis déjà pris ...*

Et alors que toute la concentration d'Ir revenait sur le show il se passa un imprévu troublant ; un coup de feu. Le regard ahuri tomba donc une fois de plus sur le malabar qui pointait maintenant un pistolet dans certaines directions. Et avant même qu'il n'eut put dire "cacahouète" plusieurs coups de feu survinrent, laissant la salle en une sorte de champs de bataille.

Quelques secondes et une centaine de coups de feu après Ir osa un regard par dessus sa cachette de fortune sur la salle dévastée. Des corps, du sang, des armes encore fumantes, des trous un peu partout, mais surtout un homme encore debout.

*Oh, merde !*


A l'entente de la pensée d'Ir'Bell il n’était pas dur de deviner lequel des hommes était encore debout : le malabar. Pris d'une démarche robotique il s'avança machinalement vers le pauvre homme qui rampé à terre telle un fuyard apeuré ; ce qu'il était à ce moment précis.

-N'avancez pas je suis armé !!

Le cri avait résonné dans la salle vide de vie comme une menace perturbante puisque l'engin que tendait Ir était ce genre d'engin que certaines personnes s'enfonce dans le ... En fin bon, ce genre d'engin étrange en forme de phallus. Ir remarqua lui aussi son erreur et dans un espoir sans bornes il appuya sur un bouton ... qui fit vibrer l'ustensile entre ses mains.
Le building sur patte s'approcha, le saisit par le cou et le souleva littéralement de terre.

-Vous savez, la négociation est toujours ...

Mais la poubelle-homme ouvrit la bouche en commençant d'étrange incantations mystiques.
Et là ... et là c'est le genre de moment d'où le suspens tend à un point que l'on sent la tension palpable et l'effroi odorant. Le pauvre homme entre dans les mains d'un effroyable personnage diabolique aux pouvoirs étranges, la fille apeurée dans son coin observant la scène de loin , les corps vides de vie parcourant la salle ... En plus de l'odeur de la poudre et du sang on pouvait sentir comme un étrange relan d'angoisse qui planait dans l'air. Seul un héros saurait quoi faire dans ce genre de moment.
Et c'est dans une action totalement contre-héroïque que le pauvre homme en question se dégagea de l'étreinte mortelle : dans ce genre de situation le seul avantage que l'on peut donner est celui que l'on a les jambes libre de tout mouvement puisque celles-ci ne touchent pas le sol ; et c'est de cette liberté qu'Ir profita pour mettre un sale coup de genou ... là où ça fait mal.
L'incantation partit ainsi dans les aiguës et la prise lâcha pour mettre les mains au niveau de ce même endroit douloureux. La situation étant telle qu'elle était, Ir ne se priva pas de prendre ses jambes à son cou. Dans sa course il distingua la femme qui l'accompagnait, changea donc sa trajectoire, la saisit en pleine course et la tira vers la porte. Dans sa course Ir regarda le démon qui, maintenant, ne se tenait plus cambré de douleur. Voyant sa proie fuir une pointe de colère passa dans ses yeux. Il débuta donc aussi sa course effrénée vers l'unique porte de sortie. Ir et Kaleesha n'avaient plus que trois mètre entre la porte et eux, deux mètres, une main sur la poignée, ouverture de la porte, sortie et ... Apportant un dernier regard sur la salle Ir ne vit qu'une sorte d'énorme buffle fonçant droit sur eux. Ir ferma, s'appuya contre la porte et ...

BONK !

La porte de métal, ne s'ouvrant que coté intérieur avait tenu le choc. Et Ir adossé à elle restait pétrifié dessus. Les yeux grands ouverts, la bouche balbutiante, les muscles tétanisé, son cœur battait tellement fort qu'il crut un moment que l'homme tapait contre la porte, mais non ... Silence.

-P... Plus ... Plus jamais ... Ja... Jamais ! Je ... Je ne ... Jamais !


Se décrispant un minimum il tomba assis, toujours contre la porte. Il tourna enfin le regard vers la femme qu'il avait sorti de là.

-Je ... Je m'en fous de savoir si il est mort ou vivant ... Je ne rerentre pas là-dedans.

Il se ressaisit encore un peu plus.

-Et merde ! Vous savez ce qu'elle vous dit l'aide providentielle ?! Se faire courser par une poubelle, rentrer dans ce genre de bâtiments et manquer de se faire tuer par un fou ! J'ai beau être nul, j'en reste pas moins humain moi ! La prochaine fois ...

Se voyant debout et pointant un commencement de colère Ir'Bell se calma à la vue que trop dénudée de la femme sur laquelle il commençait à crier. Il s'énervait sur elle alors que ce n'était pas sa faute, bien plus de la sienne ... Baissant les yeux il enleva sous tee-shirt, dévoilant par la même un corps trop fin, vide de muscles, mais parsemés de divers cicatrices et lui tendit.

-Tenez. Je pense pas qu'on puisse rerentrer là-dedans, alors jusqu'à qu'on trouve un coin où vous changer portez ça. J'espère que vous n'habitez pas trop loin ...
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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyDim 19 Juin - 19:14

    Cachée derrière un obstacle qui ne la protégerait de rien, Kaleesha cherchait une solution quand la voix de l’homme qui l’accompagnait se fit entendre. Un regard plus tard elle le vit menacé la poubelle – transformé en malabar – avec… Non, il était sérieux ? La situation aurait été différente, elle aurait trouvé le moyen d’en rire mais, pour le moment, ce n’était pas son envie première. Surtout que, même en activant une quelconque vibration, cela n’avait pas l’air de perturber l’assaillant d’une manière ou d’une autre. Une solution, il lui fallait une solution, d’autant plus que, maintenant, les jambes de l’homme ne touchait plus le sol… Finalement, il n’y avait pas besoin d’un simple contact pour prendre forme dans quelque chose. Ca laissait un peu de répit.

    Regardant autour d’elle, Kaleesha vit le corps d’un homme inerte. Le sang qui s’écoulait de lui exprimait clairement son passage au stade de vivant à mort et la jeune femme réprima une envie de vomir. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit des gens fraichement mort, surtout par balle. Puis là, il y en avait un peu trop à son goût. Se ressaisissant elle porta son attention sur l’arme de l’homme qui trainait au sol. La voilà sa solution. Elle essaya d’oublier le fait que tirer réellement sur une forme humaine et dans un stand de tir était totalement différent pour s’apprêter à se déplacer afin de prendre l’arme. Mais, à ce même moment, un cri se fit entendre. Inquiète – parce que finalement ils avaient vécus une course poursuite ensemble – elle tourna la tête pour voir s’il s’agissait de l’homme… Ouf, ce n’était que la poubelle, pliée dans une contorsion qui laissait penser qu’elle s’était pris un mauvais coup. Bin ouais, voilà ce que ça fait de vouloir être humain à tout prix. Welcome to the world.

    Kaleesha eut à peine le temps de se relever que l’homme courait, finalement, dans sa direction. Et voilà, c’était repartit : course effrénée. Un détail était, cependant, bien différent : ses talons. Jamais elle ne pouvait courir aussi vite avec ce genre de chose, même si elle se débrouillait pas mal. C’est sûrement ce qui causa une perte de temps, laissant quelques secondes supplémentaire à l’homme-poubelle de prendre le chemin de leur direction. Tournant la tête vers lui elle le vit avancer dangereusement pour, tout d’un coup, sentir l’air frais et le décor changé. Ils étaient dehors.

    BONK !

    Kaleesha était devant l’homme qui, lui, était appuyé sur la porte qui venait d’encaisser le choc de l’homme-poubelle. Est-ce qu’il s’était encastré dedans ? Est-ce qu’il était mort ? Le souffle de la jeune femme se coupa un instant réalisant soudainement tout ce qui venait de se passer : la course poursuite dans les rues, le club, sa danse, la tuerie, et la porte qui les séparaient maintenant. Ok, en fait elle avait besoin de respirer, ce qu’elle fit se forçant à un rythme régulier.

    Et merde ! Vous savez ce qu'elle vous dit l'aide providentielle ?! Se faire courser par une poubelle, rentrer dans ce genre de bâtiments et manquer de se faire tuer par un fou ! J'ai beau être nul, j'en reste pas moins humain moi ! La prochaine fois ...
    Bienvenue dans mon monde

    Il avait dit des trucs avant mais trop concentrer sur sa respiration elle n’était pas certaine d’avoir tout saisi. Et la phrase qu’elle venait de prononcé était la seule chose qui lui était venu à l’esprit. Fallait juste lui laisser un peu le temps de remettre ses idées en place avant qu’elle puisse raconter quelque chose de hautement philosophique ou de constructif. Et puis là, tout de suite, elle se demandait surtout pourquoi l’homme en face d’elle était en train de virer ses vêtements ? Est-ce qu’il faisait comme dans ce film, dogma, ou l’un des deux jeunes estime que c’est toujours la fin du monde et que, donc, l’héroïne peut lui accorder ce qui lui avait demandé ? Non elle allait chercher trop loin…

    Tenez. Je pense pas qu'on puisse rerentrer là-dedans, alors jusqu'à qu'on trouve un coin où vous changer portez ça. J'espère que vous n'habitez pas trop loin

    Elle attrapa le t-shirt un peu gênée parce que cela lui rappelait immanquablement la tenue qu’elle avait à ce moment précis. Et donc, dans un merci, elle s’empressa d’enfiler la tenue. L’avantage d’être petite c’est qu’un simple t-shirt peut lui arriver mi-mollet sans le moindre souci. Elle aurait bien posé un tas de question sur les diverses cicatrices qu’il avait – pourquoi avoir les yeux dans ses poches ? Mais estima que le moment de ce genre de question n’était pas vraiment venu. Et puis, il fallait qu’elle réponde à autre chose.

    J’habite à l’autre bout du monde et il est hors de question que je me pointe comme ça chez moi

    Ou même dans son quartier, son père lui ferait un scandale et le voisinage aurait vite fait de le savoir juste parce que quelqu’un aurait regardé par la fenêtre à ce moment-là. Fallait qu’elle trouve un moyen de se changer sans passer par chez elle. Ce qui allait être d’autant plus compliqué que sa carte de crédit était dans son sac et, son sac, dans l’arrière salle. Allez savoir pourquoi, il ne faut pas danser avec un sac. Cela dit, l’idée même de retourner là-dedans ne l’enchantait guère. C’est en repensant à ce qui se trouvait derrière cette porte qu’elle fut pris d’un petit éclat de rire, sûrement aider par la pression qui redescendait et les nerfs encore à vifs. Elle posa alors son regard sur l’homme.

    Vous l’avez vraiment menacé avec… De la main elle mina l’objet en mode vibration.

    Après tout en y repensant, et ne se trouvant plus – du moins visuellement – devant l’homme poubelle la situation avait vraiment quelque chose d’amusant. Cependant elle se reprit bien vite, prit par un léger frisson : c’est qu’il ne fait pas spécialement chaud et sa tenue n’aidait pas vraiment. Elle reprit de manière plus sérieuse, cette fois en pensant à un détail qui n’allait forcément pas faire plaisir à l’homme qui était contre la porte.

    Faut que je retourne à l’intérieur. Elle reprit très vite. Je sais c’est complètement idiot comme action mais, je vous explique, à l’intérieur j’ai mes vêtements, mon sacs, mes papiers d’identités. Bref quand la police va venir ici, va voir le carnage à l’intérieur et trouver mes papiers, je n’ai pas envie de passer pour soit une fille qui cherchait du taf, soit pour une meurtrière.

    Et il fallait surtout qu’elle évite un potentiel scandale que son père finirait par étouffer mais qui causerait pas mal de tort. Au pire elle pouvait raconter la vérité, ou même oublier la partie avec l’homme et la poubelle, juste en expliquant qu’elle s’était fait passer pour une fille histoire d’enquêter dans cet endroit. Mais expliquer la fusillade, la façon dont elle avait pu s’en sortir et tout le bordel, ça serait beaucoup trop compliqué. Il fallait qu’elle récupère ses affaires. Cependant, il fallait qu’elle ajoute quelque chose.

    Vous avez tenu votre promesse précédente et étant donné que tous les hommes sont mort, espérons que ce soit le cas pour la poubelle, vous n’êtes plus tenu de rien. Alors… Si vous voulez, vous pouvez partir je vous ferais renvoyer votre t-shirt dans les plus brefs délais, même, si vous voulez.

    A condition qu’elle est son nom, sinon ça risquait d’être compliqué. Enfin l’essentiel à comprendre c’est qu’elle pouvait accepter qu’il veuille partir. Mais s’était ses affaires à elle qui était sur les lieux de crimes multiples et il était hors de question que ça reste ainsi.

    Et puis... Dans un sourire. Vous n'étiez pas si mal comme aide providentielle. Juste... Particulier.

    C’est un peu près à ce moment qu’elle eue une idée un peu démente. Elle était mutante, ce qu’elle devait, bien évidemment garder pour elle. Mais, si elle rentrait toute seule, elle pouvait tout à fait se débrouiller. Du moins, si elle arrivait à être assez énervée en entrant dans cet endroit, qu’en plus elle se prenait de peur pour l’homme-poubelle, il y avait de grande chance que son pouvoir puisse se déclencher. Et là, l’homme prendrait corps dans son corps astral et quand celui-ci disparaitrait, l’homme-poubelle ferait de même. Théoriquement, ça devait pouvoir fonctionner. Le seul point technique qui l’ennuyait c’était de s’énerver assez avant d’entrer et là… C’est là où son idée était un peu étrange. N’empêche que c’est le visage illuminé par cette nouvelle idée qu’elle reprit bien trop vite.

    Et puis j’ai une super idée si jamais il n’est pas mort. En fait, bon, c’est bizarre, mais j’ai besoin que vous me frappiez. Elle leva les mains, sait-on jamais qu’il ne demande que ça et qu’il ne la laisse pas finir. Pas trop fort, hein… enfin, si un peu quand même. Euh… Non pas. Juste de quoi m’énervée en fait. Ouais en fait dans mon esprit cette idée ne paraissait pas aussi étrange mais… Enfin disons juste que quand je suis énervée j’ai moins de scrupule à frapper quelqu’un, donc je réserve ça pour l’homme qui est à l’intérieur si il est encore en vie. Vous voulez bien ?
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyLun 20 Juin - 12:59

-Bienvenu dans mon monde.

Un très léger instant Ir crut s'entendre dans la voix de la jeune femme. Comme si ... comme si ce genre de situation plus qu’inhabituelle lui arrivait pour le moins souvent, chose qui était vraisemblablement le cas d'Ir, mais de la femme ? Que quelqu'un d'autre possède un destin équivalent à courir autours du monde pour fuir les bourbes faites dans le passé et les situations dérangeantes n'était pas envisageable par Ir.

Ces pensées furent alors stoppée par une affirmation dérangeante pour la suite des choses. La femme habitait loin d'ici et ne voulait pas rentrer chez elle. Ir aurait volontiers rétorqué qu'il l'invitait chez lui pour finir la soirée, et qu'il lui payerait le reste, mais plusieurs éléments ne collaient pas : Il n'avait ni habitation, ni argent et la femme commençait à se moquer de lui quant à sa menace. précédemment faite envers l'homme baraqué. D'un simple regard se voulant ennuyé de la situation Ir pria Kaleesha d'arrêter ce genre de remarques ...

Elle continua ainsi sur sa lancée pour lui faire remarqué son problème de papiers d'identité, démontrer la fin de sa promesse, souligner son aide, certes particulière, mais tout de même efficace et enfin finir sur un discours pour le moins choquant quant à des pratiques masochistes étranges.
Une fois de plus certains choix s'offraient à Ir. Sa promesse avait pris fin, il n'était donc plus tenu de rester avec la jolie fille qui se tenait à ses cotés et qui commençait à le trouver sympathique, cette même fille qu'il essayait d'emmener dans un lit, qu'il avait vu à moitié nue dansant sur une scène, qu'il suivait depuis bientôt une bonne heure ... Et bien sûr il pouvait rentrer chez lui - endroit inexistant - laisser cette fille seule dans les rues du port ou dans un lieu clos avec des morts et la laisser filer entre ses doigts alors qu'elle commençait à le trouver sympathique.

-Je reste !


Cette remarque était sortie seule de sa bouche alors qu'il pensait encore à la situation, comme une affirmation que l'aide providentielle ne bougerai pas de son poste. Et c'est à ce moment précis où il bombait encore une fois le torse qu'il remarqua un mot dans le discours de la femme.

-Vous ... Vous avez dit Poubelle ?

Un regard autours de lui pour vérifier qu'elle ne se trouvait pas dans le coin le rassura, mais il ne comprenait toujours pas, celle-ci devait s'être faite pulvérisé par le précédent homme qui avait essayé de le tuer ... du moins lui faire des choses étranges avec des incantations ...

-La poubelle, c'était le mec ?


Et là on applaudi le pauvre bougre qui ne comprenait quasiment plus rien à la situation. Situation qui tendait en plus vers la folie avec la précédente proposition de frappe.

-Et puis ... Je vais pas vous frapper ! C'est ... Non !

Ir n'avait jamais frappé de femme, mise à part certaine qui lui demandait durant certains moments intimes, mais c'est autre chose. Alors une telle demande ne pouvait aboutir. Il avait décidé de se la taper, mais pas dans ce sens là !
Ne trouvant pas quoi dire face à la demande Ir changea de sujet, espérant qu'elle lui redemanderait ce genre de choses dans les susdits moments intimes.

-Si il y a bien une personne qui doit rentrer là-dedans ... C'est moi !

*Oh non !*


Parlant sans réfléchir c'était la voix de l'homme voulant impressionner la femme qui avait parlé. Et il regrettait déjà ses mots. Ir'Bell espérait déjà que la femme avait de bons arguments pour contrer sa proposition. Peut-être tenait-elle à lui ? Peut-être allait-elle lui proposer de l'accompagner ? Peut-être allait-elle changer d'avis et partir ? Peut-être ...
Ir'Bell savait d'or et déjà qu'il s'était, une fois de plus, embarqué dans une histoire folle et qu'ils avaient de moins en moins de chance de s'en sortir vivant.

*Bienvenue dans ma vie.*
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Kaleesha Mayers

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Une nuit comme les autres - réservé - Vide
MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyLun 20 Juin - 17:15

    Le problème de Kaleesha c’est qu’elle était capable de dire des choses, sans penser que ça puisse blesser ou être mal perçue. Il n’y avait pas de mauvaises intentions quand elle avait fait référence à la manière dont il avait menacé l’homme poubelle, bien au contraire. Mais, c’était amusant. Après coup. Quoiqu’il en soit, elle était rapidement passée à autre chose, pour le décharger de sa promesse. Parce que, les promesses, c’étaient vraiment quelque chose de très handicapant, surtout quand on s’obligeait à les tenir.

    Il restait, ok, elle poursuivait donc son discours… Attends ! Il restait ? Il était sérieux ? Elle ne releva pas vraiment cette affirmation mais était obligée de se sentir étonnée. Qui de normalement constitué, après ce qui venait de se passer, avait envie de continuer dans cette direction ? Ce qu’elle ignorait pour le moment c’était si elle devait le prendre pour un grand malade ou… En fait c’était un malade mais dans un sens qu’elle voyait plutôt de manière positive.

    Le visage de la jeune femme fut marqué par la désillusion quand il affirma qu’il ne voulait pas la frapper. D’accord vu de l’extérieur ça pouvait paraitre bizarre. Voire carrément étrange. Sauf que, dans son esprit, c’était tellement clair et limpide que même pas elle s’imagina qu’on pouvait la prendre pour une quelconque maso aux tendances plus que douteuses. Non, c’était simple comme idée. Déclencher son pouvoir avec un taux de ratage proche du 50% mais ça elle avait préféré ne pas y songer. Alors oui, elle était un peu déçue. Pas parce qu’il ne voulait pas la frapper mais parce que son super plan tombait à l’eau. Et ça, c’était plutôt ennuyeux.

    Elle allait rétorquer et, dans la foulée, expliquer cette histoire d’homme-poubelle. Elle en avait un peu trop vite oublié que lui n’était arrivé qu’au moment où elle était menacée par une poubelle. C’est vrai que sans l’histoire qui allait avec ça pouvait être un peu déroutant. Voilà, elle allait expliquer tout ça, avait même ouvert la bouche mais, celle-ci, se bloqua instantanément en l’entendant dire la suite.

    Si il y a bien une personne qui doit rentrer là-dedans ... C'est moi !

    Elle resta complètement interdite, sa bouche légèrement ouverte en étant incapable de prononcer le moindre mot. Il avait bien dit que s’était à lui de rentrer ? Elle ne comprenait pas trop là. Enfin c’était gentil de sa part mais c’était le genre de chose qu’on ne lisait que dans les livres ou ne voyait que dans les séries. De nos jours, y a personne qui est prêt à aller dans une situation, en la sachant pertinemment dangereuse, juste pour… Pour quoi, en fait ? C’est parce que c’était une femme ? Parce qu’elle était blonde ? Trop petite ? Qu’elle ne pouvait pas y aller elle-même !

    Pourquoi ça serait à vous de rentrer là-dedans ? C’est mes affaires qui y sont. Elle secoua les mains et la tête en même temps. Non laissez tomber, en fait, je ne crois pas avoir envie de savoir pourquoi vous voulez y aller. Mais faut que je vous explique…

    Cette phrase pouvait laisser comprendre qu’elle allait le laissez faire mais c’était hors de question. C’était SES affaires. Et, soyons plus fou, s’était SON homme-poubelle. Cela dit elle voulait prendre le temps de lui expliquer ce qui se passait. Si c’était assez clair dans son esprit il n’était pas certain que ce soit le cas de ses explications.

    La poubelle qui nous poursuivait, bin en fait, c’est un mutant. Sauf que, dans les grandes lignes, sa mutation l’empêche d’avoir un corps fixe, donc il prend vit dans ce qu’il trouve. De ce qu’il disait le plastique était plus facile pour lui mais il é découvert depuis peu qu’en tuant les gens il pouvait s’approprier leurs corps pendant un temps, avant de revenir dans autre chose. Donc la poubelle à tuer l’homme pour prendre son corps, pour ensuite revenir et vouloir vous tuez… Non parce qu’il a vraiment l’air de vous en vouloir, finalement. En haussant les épaules l’air septique. Peut-être le coup de pied.

    Parce que, dans le fond, elle ne savait toujours pas si la poubelle était à considérer comme une femme ou un homme. Ca se trouve elle ne savait pas plus que Kaleesha. A force de changer de corps tous les temps il y avait de quoi se mélanger les pinceaux… Enfin c’est ce que la tête blonde supposait. Cependant elle évitera de faire de la psychologie sur quelque chose qui avait tenté de la tuer.

    Il n’empêche qu’il est hors de question de vous laisser rentrer tout seul. Soit j’y vais toute seule soit vous m’accompagnez… Ou je vous accompagne, selon comment vous préférez voir les choses ! Cela dit, avec un peu de chance il s’est carrément incruster dans la porte et on n’a rien à craindre.

    Bon il fallait qu’elle trouve une solution, dans le cas où l’homme poubelle serait toujours d’actualité. Elle oublia son précédent plan parce que, d’une, il ne voulait pas la frapper et, de deux, il était hors de question de provoquer son propre pouvoir en étant avec un parfait inconnu. Bien sûr elle ne contrôlait pas tout mais elle pouvait essayer…

    Vu qu’il semblait décidé à venir avec elle, Kaleesha attendit qu’il se pousse de devant la porte pour approcher celle-ci. C’est après une… deux… Trois grandes inspirations, qu’elle finit par doucement baisser la poignée et ouvrir la dite porte. Elle passa la tête à travers l’entrebâillement pour voir si quelque chose bougeait. Mais non, rien. Le problème c’est que ce rien impliquait également le fait qu’il n’y avait pas de corps de l’homme poubelle. Bon, elle prit une nouvelle inspiration après avoir dit qu’elle ne voyait rien et poussa un peu plus la porte pour entrer dans la pièce ou se trouvait le corps des hommes qui étaient mort lors de l’échange de coup de feu.

    Si au début elle avançait prudemment pour ne pas se faire surprendre, elle décida bien vite que cette méthode comportait un risque majeur : celui de rester plus longtemps dans cet endroit. Du coup elle tourna la tête vers l’homme qui l’accompagnait pour lui dire qu’elle revenait et qu’il était sûrement préférable qu’il reste dans la pièce principale, au cas où. A peine dit qu’elle se mettait déjà à courir pour aller dans l’arrière pièce et récupérer ses vêtements et son sac. L’idée de se rhabiller était tentante mais le fait qu’il y avait, potentiellement, un danger dans le coin la ramenait à l’idée qu’elle enfilerait ses vêtements par-dessus ceux qu’elle avait une fois qu’elle serait dehors.

    Les bras chargés, parce qu’elle avait pris ça à la va vite, elle se redressa et se tourna vivement sur elle-même ayant pensé avoir vu un truc bouger. Elle n’eut même pas le temps de crier ou de faire un truc dans le genre que, dans un réflexe de survie, son corps tomba au sol, pendant qu’à l’endroit où elle se tenait s’était sa projection astrale qui prenait le relais. Projection qui fut bien vite saisi par la gorge. Sauf que la transition était toujours un peu dure, elle mit quelques longues secondes avant de comprendre ce qui se passait. Un temps qui avait suffi à l’homme-poubelle pour balancer ses incantations à voix basse et de disparaitre pour reprendre vie dans le corps de Kaleesha, enfin, de sa projection astrale.

    Le problème c’est que même si elle n’avait plus le contrôle de son corps – vu que c’était l’homme poubelle – son corps astral restait toujours « en vie » ce qui fit que son corps réel était incapable de sortir de son état d’inconscience. Le corps de Kaleesha restait donc au sol, le front légèrement ouvert suite à la chute contre un rebord un trop coupant, ses affaires étalée autour d’elle.

    Son corps astral – qui, dans le fond n’était plus vraiment le sien – se dirigea vers la pièce principale, la démarche un peu étrange. Et, c’est bien vite qu’Ir fut un vue. Et là, le seul moyen que trouvant le mutant-emprunteur- de-corps d’attirer Ir vers lui fut… Et bien de retirer le t-shirt que ce dernier avait passé à Kaleesha un peu plus tôt, pour se retrouver dans la tenue qu’elle avait en montant sur la scène.

    Je me disais… Elle eut un sourire… On est seul et on a peu de chance d’être dérangés, alors…

    Regard explicite, elle s’avançait vers lui… Bon ce que la chose qui possédait ce corps ignorait c’est qu’elle venait de signer son arrêt de mort. La projection astrale ne disposait que d’une vingtaine de mètre ou de deux minutes de vie. A moins… Qu’entre temps, elle n’arrive à prendre possession du corps d’Ir, ce qui impliquerait sa mort, par la suite.






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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyMer 29 Juin - 19:34

-Evidemment ...

Ir pinça son menton en signe d'intense réflexion quant à l'explication très ... logique sur l'homme possédant une mutation lui permettant de permuter de corps entre le plastique, la chair et on ne sait quoi d'autre ... Ir'Bell ne prenait pas la femme en face de lui pour une folle, il avait vu et vécu tellement de choses perturbantes que maintenant il ne cessait d'accuser un destin malveillant de lui en vouloir. Après tout un mutant qui peut et veut vous voler votre corps pour s'en servir d'une manière ou d'une autre c'est normal comparé à une accusation de revente d'arme nucléaire, non ?

Le semblant de réflexion de Ir prit fin lorsqu'il comprit que la gente demoiselle insistait pour l'accompagner. Ne voulant aucunement rentrer seul il ne broncha pas et la laissa rentrer tout en arborant une mine sérieuse, après tout, il était l'homme de la situation.
Le silence qui pesait à l'intérieur de la salle vide de vivant ne mit pas du tout à l'aise le pauvre homme qui ne discuta pas la décision de la femme de partir seule vers l'antre profond. Bien que lui-même se retrouva seul, au milieu des corps inertes qui plus est, cela ne le dérangea que peu. Il avait une bonne vision des choses, la salle était grande et surtout, il avait à quelques mètres de lui la porte salvatrice par laquelle il pouvait s'enfuir en moins de temps qu'il n'en fallait pour prétendre s'enfuir d'une salle pleine de mort et de mutants diaboliques ...

*Mais qu'est-ce que je fais là ? ... Je ... Je devrais pas être là. Je pourrais être devant un verre de rhum, ou avec une fille ... ou les deux ... Mais pas ici. Bon, si je me sors vivant d'ici je promet de ne jamais, au grand jamais plus ...*

Un bruit étrange vint clore la réflexion ardue de l'homme. Il se passait quelque chose dans la salle avoisinante.

-Euh ... Ça va ?!

S'attendant à une réponse, mais ne voulant surtout pas aller plus loin de la porte il ne fit qu'avancer son buste, comme si le fait de se pencher aller l'aider à comprendre un peu mieux la situation.

-Eyh ! Est-c...

L'apparition de la demoiselle au regard plus qu'éloquent et au geste étrange d'enlever son haut ne permit pas à Ir de terminer sa phrase. Phrase qui fut coupée par une autre qu'Ir aurait voulu entendre bien plus de fois dans sa vie.
Mais, cet allure était quelque peu étrange. Le corps cambré, le déhanché prometteur, les atouts mis en valeurs ... Était-ce vraiment la femme qu'il avait sauvé ? Se pouvait-il qu'elle aie changé au point de vouloir des choses aussi insensés que de coucher sur un lieu de bataille ? Ne pouvait-elle pas s'être faite touchée par le mutant étrange qui prenait possession des corps ? Le précédent corps du malabar pouvait-il s'être caché dans la salle en attendant ses proies ?
Autant de question qu'Ir aurait dut se poser avant de foncer tête baissée.
Dans son avancée vers le corps qu'il voyait déjà sien Ir tenta d'enlever sa chaussure, sa chaussettes, et le reste, mais la tentative sur sa chaussure fut infructueuse puisqu'il glissa et tomba avant de relever bien assez vite et toujours foncer sur sa proie. Mais était-elle vraiment la proie ? Encore une question perdue ...
Arrivant prêt d'elle il eut comme une illumination :

-Je sait pas vous, mais je n'aime pas trop le regard des morts. On pourrait juste changer de salle et ...


Une fois de plus coupé dans ses élans de paroles Ir laissa le baiser langoureux de la femme le submerger. Elle saisit alors Ir par le cou et ... et ne put continuer ses envies de prise de corps. Et oui, entre une petite femelle d'1 mètre 62 et un malabar de 2 mètres 12 il y a la différence de muscle et de saisie d'adversaire. C'est pourquoi, ne pouvant rivaliser la projection astrale possédée se laissa quelque peu faire, pensant qu'elle pourra profiter plus tard de l’immobilité de l'homme - on dit bien qu'après l'acte l'homme dort.
Ir'Bell, quant à lui, continuait avec ses envies, mettant ses mains là et ici, prenant le frêle corps dans ses bras, embrassant là et ici, faisant encore glisser sa main et jetant le corps dans la seconde salle ... C'est là même qu'il découvrit, un malabar à terre et ... et la vrai Kaleesha.

-Mais qu... Qu'est-ce que ...

Le regard précédemment quémandeur d'amour de la projection devint alors étrangement rageur et dans cette même rage elle sauta sur Ir. Et du même réflexe qui lui sauva la vie contre la poubelle, Ir'Bell leva le pied et l'abattit contre le frêle corps. Celui-ci s'envola, rebondit contre un mur et avant même de toucher le sol il disparut sans laisser aucune trace de sa présence.
Les yeux étonnement ouverts et la bouche bêtement fermée Ir'Bell observait la situation, mais malgré ses réflexions les plus ardues rien ne semblait lui venir en aide pour comprendre.
C'est donc dans son incompréhension la plus totale qu'il tomba sur le cul - au sens propre du terme - se munit d'un bâton trainant par là et attendit un quelconque mouvement autours de lui.
Seul la langue française lui permit alors d'exprimer la totalités des émotions qu'il ressentait en ce moment même où tout son monde se brouillait :

-Putain de bordel de connerie de saloperie d'enflure de connerie de merde merdeuse et monumenténormément chiante de putain de merde.
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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyJeu 30 Juin - 10:47

    Putain de bordel de connerie de saloperie d'enflure de connerie de merde merdeuse et monumenténormément chiante de putain de merde

    Parisienne de naissance, on ne pouvait lui demander de ne pas comprendre les mots que prononçait l’homme. Toujours allongée sur le sol, elle porta sa main à son front et, en regardant celle-ci juste après, elle comprit d’où lui venait son mal de crâne. Quand-est-ce-que sa projection astrale apprendra à arriver sans qu’elle ait besoin de se prendre un truc sur le coin de la tronche ? La bonne nouvelle c’est que s’il n’y avait plus de projection, il n’y avait plus d’homme-poubelle. Grimaçant légèrement, elle se redressa en douceur, pour rester assise sur le sol, la main reporter à son front qui lui envoyait une douleur aigüe juste pour la punir d’avoir osé se redresser. C’est les yeux légèrement plissés qu’elle porta son regard sur l’homme, armé, et assis sur le sol également.

    L’avantage du français ça reste son abondance de synonyme qui évite qu’on ait à prononcer plusieurs fois les mots « merde », « putain » et « connerie » dans la même phrase. Tentant un léger sourire malgré la douleur à son front. Fallait le dire avant que vous parliez français, on aurait pu inventer un super code secret…

    Il lui fallait toujours quelques secondes d’adaptation quand son pouvoir se déclenchait et quand elle récupérait son corps. Si bien que ce n’est qu’à ce moment qu’elle repassa en revu ce qui s’était passé. L’avantage, ou l’inconvénient, de son corps astral c’est qu’elle était consciente de ce qu’elle faisait, bien qu’elle n’arrive pas à décider des actions à faire. Le fait que sa projection soit possédée lui avait donné encore moins de contrôle mais l’avait laissé consciente de ce qui s’était passé. Un fait qui lui apprit que tous ceux qui avaient été possédés en avaient aussi eu conscience. Les pauvres… Mais, en se repassant ce qui s’était passé elle prit aussi conscience de ce qui s’était passé avant que l’homme atteigne cette pièce. Elle se souvenait de l’attitude que son corps avait eu et… Son regard se posa alors sur l’homme alors qu’elle ouvrait la bouche pour dire quelque chose, sans que rien n’arrive à sortir. Elle attrapa une de ses converses qui n’était pas loin et la balança à l’homme, qui lui était toujours inconnu.

    Vous avez vraiment cru que j’allais vouloir…

    Incompréhension total sur son visage, mélangé avec un air un peu choqué. Bon admettons que ce genre lui passe vraiment par la tête, jamais elle aurait eu l’idée de le faire dans une pièce remplie de cadavre… Ou dans la pièce d’à côté, vu qu’il avait pris soin de bouger pour ne pas avoir le « regard des morts ». C’est typiquement dans ce genre de moment qu’elle préférait ce dire qu’elle et son corps astral –possédé, en plus – était deux choses complètement différentes. Fallait quand même avoir un grain pour penser à ce genre de chose dans un endroit pareil. Sans déconner. Elle leva un doigt comme pour signifier qu’elle n’avait pas fini de parler.

    Et si c’est le moment où vous me dites que tout ça faisait partie d’un plan soigneusement pensé, je vous jure que je vous envoie ma deuxième chaussure.

    Pas de doute sur le fait qu’elle le ferait. Cela dit, en toute franchise, elle ne lui en voulait pas vraiment. Surtout, elle avait décidé de se persuader que ce n’était pas elle – pas vraiment. Et puis, il fallait lui accorder une chose, à aucun moment il ne l’avait abandonné. Ni dans cette ruelle avec la poubelle, ni dans ce bar quand tout avait dégénérer et encore moins quand elle avait décidé de retourner à l’intérieur pour récupérer ses affaires. Est-ce qu’elle ne pouvait pas lui accorder un petit écart sachant, qu’en même temps, c’était ce qui possédait son corps astral qui l’avait un peu allumé. Cela dit, elle en profita pour attraper son haut, qui était toujours près d’elle, et pour l’enfiler rapidement. L’avantage des petites tenues c’est qu’il était possible d’enfiler autre chose par-dessus, sans avoir à se séparer de ses vêtements. Ce qu’elle avait fait suffisamment pour cette soirée. Elle attrapa son jeans et posa son regard sur l’homme.

    J’vais me lever, au moins pour enfiler mon pantalon alors si vous pouviez éviter de vous servir de ce que vous avez dans les mains.

    Elle se leva prudemment, ne serait-ce que parce qu’il était armé et, en plus, parce qu’elle avait un mal de crane carabiné pour enfilé son pantalon. Une fois que ce fut fait, elle se remit au sol et réfléchie à la situation. A la place de l’homme elle aurait forcément un doute sur l’identité de la personne qui se tenait en face, étant donné que le corps avait déjà été en double une fois. D’ailleurs, elle se demanda comment elle allait expliquer ce genre de chose. Mais une explication arriva bien vite à son esprit. Elle décida alors de faire un point sur la situation.

    Je me suis laissé surprendre par le mutant qui peut prendre le corps des autres. Mais je sais pas pourquoi, peut-être parce qu’il n’a pas pu finir correctement son truc, il a juste prit mon apparence. Enfin, de toute façon, j’ai jamais dit que je savais parfaitement comment ça fonctionnait son truc. Mais, bref… Je crois que vous l’avez tué pour de bon. Et, rassurez-vous je ne vous ferez plus d’avances… Encore moins dans un endroit aussi glauque.

    Elle jouait forcément sur le fait que ni l’un, ni l’autre, ne savait vraiment comment fonctionnait la mutation de l’homme-poubelle. Elle espérait juste que son explication allait passer parce qu’elle n’avait aucune envie de parler de projection astrale ou de truc de ce genre. Puis l’expérience mutante était assez complète pour cette soirée sans avoir à en rajouter une couche. Elle prit un air qui se voulait vraiment sincère, en tout cas.

    Merci…

    Soyons honnête, un fois sa mutation déclenchée, elle aurait pu s’en sortir toute seule. Mais ça, l’homme n’était pas censé le savoir, alors autant dire que tout le mérite lui revenait ne serait-ce parce qu’il ne l’avait pas laisser tomber une seule fois…
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Irikultimatroy Bellatchao

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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptySam 2 Juil - 21:50

Si encore Ir avait cette connaissance particulière de cette belle langue dont il préférait user seulement lors de ses plans de dragues il aurait certainement put sortir tous les synonymes possibles et probables de ces insultes pour exprimer en grand toutes ses envies. Mais non.


S'en suivit un rendu de compte comme quoi Ir n'aurait pas dû sauter sur elle comme tout homme normalement constitué.

*Mais bien sûr ! Et vous, quand on vous propose une bonne liasse de billets vous refusez par politesse ?*

Ir se retint de sortir cette remarque en pensant que celle-ci serait bien évidemment mal prise par sa consœur. Non, il continua encore de l'écouter, par terre, avec son arme entre les mains. D'ailleurs il ne remarqua ce même ustensile que lorsqu'elle lui fit remarquer. Regardant avec désarroi son arme il la posa délicatement à ses cotés comme si celle-ci pouvait exploser au moindre choc ; et puis ainsi elle serait à portée de main en cas de problèmes.

Et lorsque la femme finit de s'habiller - au grand damne de Ir - elle commença une tirade sur une explication étrange mêlant mutation et probable incompréhension de la situation actuelle ... Du moins, plus qu'avant. Et finit celle-ci par un remerciement sincère.
Ir regarda la femme avec une moue se voulant sans émotions et exprimant son désintérêt pour toutes les explications et les remerciements. Effectivement, la situation était beaucoup trop complexe pour pouvoir être expliquée en quelques phrases peu sûres par une femme qui s'étaient faite avoir comme une débutante par un homme grand et fort, armé de quelques kilos de muscles et possédant un étrange pouvoir à prendre l'apparence de quelqu'un en laissant derrière lui son ancien corps ...
Ir se releva péniblement, la peur, l'action et toute cette histoire l'avaient quelque peu déstabilisé. Puis, il prit la parole, avec comme une sorte de boule au fond de la gorge et cette air triste qu'il tentait le plus sincère possible.

-Ne me remerciez pas ... Je sais pas si j'en vaut la peine avec ma dégaine certainement trop frêle pour pouvoir rivaliser avec un de ces mutants. Et pis j'ai pas fait grand chose ... Courir, vous prostituer, courir et essayer de vous sauter ... Je sais pertinemment que vous ne voudriez jamais coucher avec moi ... Jamais ! Mais je ne sais pas ... Sans doute le peu d'espoir multiplié par votre beauté ... magique. C'est plutôt à moi de vous remercier et de m'excuser de toutes ces péripéties. Si vous étiez tombé sur quelqu'un de plus ... Enfin, pas sur moi, vous vous en seriez tiré sans accros.

Il prit alors une pause pour voir quel résultat tout cela pouvait avoir sur sa cible ...
Bien évidemment il espérait encore et toujours la mettre dans son lit et la moitié de ces paroles étaient, pour le moins, fausses. Il tentait simplement de la déstabiliser par ces quelques larmes qu'il avait même réussi à sortir et attendait de la pitié ... Beaucoup de pitié.
Séchant son mensonge sur son visage il s'avança vers elle pour lui demander sa main.

-Bon, je vous raccompagne chez vous et ... Bah ... On essaie de reprendre une vie normale.
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MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyMar 5 Juil - 10:28

    Ne me remerciez pas ... Je sais pas si j'en vaut la peine avec ma dégaine certainement trop frêle pour pouvoir rivaliser avec un de ces mutants. Et pis j'ai pas fait grand chose ... Courir, vous prostituer, courir et essayer de vous sauter ... Je sais pertinemment que vous ne voudriez jamais coucher avec moi ... Jamais ! Mais je ne sais pas ... Sans doute le peu d'espoir multiplié par votre beauté ... magique. C'est plutôt à moi de vous remercier et de m'excuser de toutes ces péripéties. Si vous étiez tombé sur quelqu'un de plus ... Enfin, pas sur moi, vous vous en seriez tiré sans accros.

    Hein ? Sérieux ? Kaleesha qui s’était débarrassé de ses talons pour enfiler ses chaussures à elle, resta en équilibre sur une jambe, alors qu’elle tentait de mettre sa dernière chaussure. Dans cette position peut pratiquer elle releva la tête vers l’homme qui en était au milieu de sa tirade. C’était quoi le délire ? Jouer à Caliméro ? Elle se demandait quel était le but de tout ça, il voulait quoi ? Plus de remerciement ? Qu’elle le rassure sur l’utilité qu’il a pu avoir ? Qu’elle lui assure que sans lui elle serait déjà morte ? Elle arriva tout de même à mettre sa dernière chaussure tout en cherchant la signification de ce qu’il venait de dire, pour finir par reprendre une posture normal quand il eut fini.

    M*rde, mais il y avait quelques larmes. Hey, mais, il était vraiment sérieux en disant tout ça ? Enfin il le pensait réellement ? Regard perplexe sur le visage de Kaleesha qui ne savait pas franchement comment fallait réagir face à quelques larmes venant d’un homme. Ça avait un côté un peu… Bin un peu ridicule, non ? Enfin c’était peut-être cliché mais un mec n’était pas censé laisser des larmes s’échapper. Elle ne devait sûrement pas avoir la réaction espérée. D’un autre côté elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire pour avoir la bonne réaction. Bon ok, elle allait mettre ça sous le coup du stress de la soirée, un moment d’égarement ou un truc dans le genre.

    Euh… Ouais mais non. Enfin avec vous, ou quelqu’un d’autre, ça aurait été la même chose. Enfin, à quelques différences près. Mais j’ai une fâcheuse tendance à attirer les situations à la noix.

    Mais voilà, à part ça, elle ne voyait pas vraiment ce qu’elle pouvait dire de plus. Elle avait fini par tendre la main pour attraper celle de l’homme qui lui proposait de la ramener et de reprendre une vie normale. Ce qui la fit sourire. Pour avoir ce genre de vie faudrait qu’elle arrête d’attirer les situations merdiques, et ce n’était pas gagner. Mais le tout s’était de croire que c’était possible jusqu’à la prochaine fois. Elle avait récupéré toutes ses affaires et ils repassèrent dans la salle pleine de cadavre avant de sortir à l’air libre.

    Allez chez elle était toujours exclu pour la simple et bonne raison qu’elle ne le connaissait pas et que, imaginons qu’il veuille raconter cette histoire, et qu’il est besoin d’elle pour lui donner raison. Trop facile de la retrouver. Ses activités en dehors de son boulot voulait qu’elle reste un minimum discrète, du coup, fallait oublier l’idée de la raccompagner… En tout cas pas chez elle.

    Laissez tomber pour le fait de me raccompagner. Je vais me sentir obliger de vous offrir un verre, ce qui finira forcément vers autre chose, parce qu’on est deux adultes et qu’on sait ce que signifie le fait de vous faire monter prendre un verre. Sauf que je vis en collocation et que ce n’est pas ce qu’on fait de plus pratique. Alors qu’elle marchait à côté de lui, elle tourna la tête dans sa direction avec un grand sourire.

    Mais je connais un hôtel pas trop mal plus loin… Je vous offre un verre ?

    Difficile de faire plus explicite de manière implicite. Surtout avec ce qu’elle avait dit avant. Après c’était à lui de voir. Si il acceptait et bien ils finiraient probablement la nuit dans un hôtel, impliquant ce que cela devait impliquait avant qu’elle ne se sauve au petit matin. Ce genre de chose n’impliquant pas chez elle un besoin vital d’avoir un numéro de téléphone, ou de revoir la personne par la suite.

    (Je te laisse conclure sur ton choix ^^)
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Irikultimatroy Bellatchao

Irikultimatroy Bellatchao
Humain

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Une nuit comme les autres - réservé - Vide
MessageSujet: Re: Une nuit comme les autres - réservé -   Une nuit comme les autres - réservé - EmptyMar 5 Juil - 16:08

Laissant la femme tenter on ne sait quoi pour le sortir de sa peine, Ir écouta la plainte comme quoi sa vie la mettait à l'épreuve. Un rire intérieur passa dans la caboche de l'homme qui aurait bien voulu comparer sa vie avec celle de la femme pour savoir qui des deux avait la pire vie, mais cela impliquer de ne pas mentir et Ir ne s'en sentait pas capable.
Il raccompagna donc sa consœur de destinée en dehors du bâtiment ressemblant maintenant à un cimetière puis il marchèrent un peu vers on ne sait quelle destination.

Là, la femme dont Ir ne connaissait toujours pas le prénom, s'empressa un remarque sur l'impossibilité de se mouvoir vers l'appartement en sa possession et une pensée quant à la possibilité de coucher ensemble. Par chance pour Ir, qui voyait déjà sa soirée gâchée, elle rattrapa par une question qui ferai tout le bonheur de l'homme.

-Et bien je ne sais si ... Enfin vous voyez ... Est-ce vraiment ... Bon OK.

Le bruit d'un énorme Jackpot résonna dans la tête du palestinien qui voyait sa soirée finir dans une beauté qu'il avait espéré voir depuis le début. Animé par une énergie nouvelle il ne manqua pas de suivre la femme tout en déblatérant un monceau incroyable de mensonge sur une vie de médecin sauvant les pauvres africains contre la maladie et la mort elle-même. Il mit même l'invention du vaccin du SIDA sur son compte.
Ils croisèrent aussi un couple assez étrange composé d'un homme à lunettes de soleil qui semblait perdu et d'une femme aux traits vietnamiens sans aucun doute nue sous un large manteau.

Une fois arrivé à l'hôtel Ir se tenta généreux avec l'argent que lui avait passé le malabar. Il paya les boissons - beaucoup de boissons - et loua la chambre la moins miteuse possible.

Ir et la femme se réveilleraient ainsi tout deux le lendemain matin avec une gueule de bois assez efficace pour avoir effacé une bonne partie de la soirée et l'idée qu'il ne devraient plus jamais se revoir. Il se sauveraient tous les deux, retrouvant leurs vies pour le moins mouvementées et, peut-être, dans l'espoir de se recroiser un jour ... moins agité sûrement.
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