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 Comme chien et ... iguane ? [terminé]

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Charles Bernier

Charles Bernier
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 93
Date d'inscription : 31/12/2009
Localisation : Dans un trou.
Clan : neutre
Age du personnage : 27
Pouvoirs : Métamorphisme en loup
Profession : Concierge chez une compagnie de déménagement
Points de rp : 81

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MessageSujet: Comme chien et ... iguane ? [terminé]   Comme chien et ... iguane ? [terminé] EmptyMar 1 Mar - 20:48

Les courses. Charles haïssait les courses. Il les détestait pour plein de raisons qui allaient de la dépense d'argent aux gens qui fréquentaient le centre d'achat. Charles n'avait vraiment pas beaucoup d'argent et ça le mettait en rogne de devoir s'acheter des nouveaux fringues depuis qu'il était obligé de se montrer en public. Avant, tout était si simple, dans sa ruelle... Pas besoin d'être propre ou d'avoir l'air de l'être. Il savait que les gens jugent beaucoup l'apparence physique et qu'il est facile pour eux d'en arriver à des conclusions sans même avoir dit: '' Bonjour, comment aller-vous? ''. Il savait que, finalement, son allure extérieure y était pour beaucoup lorsqu'il s'adressait aux personnes qu'il croisait dans la rue, quand ça arrivait, du moins ( chose qui était assez rare ). Aujourd'hui, c'était une nécéssité d'investir dans des vêtements car le deux tier de la ''garde-robe'' du jeune homme n'était plus que lambeaux de tissus brunâtres qui dormaient au fond de vieux tiroirs de métal grinçant.

Cela faisait maintenant une bonne heure que Charles gardait le pas entre les magasins tout aussi ridicules les uns que les autres. Charles voyait des noms différents au-dessus de chaque commerce, mais toujours le même contenu. Des chandails lignés ou carrotés, des jeans et des pantalons, des robes et des jupes identiques. Probablement qu'il y avait une différence, mais Charles n'y voyait rien. Identiques, ils étaient tous identiques. Le jeune homme se demandait comment il allait choisir... Très vite il élabora un plan simple. Il allait entrer dans trois boutiques choisies complètement au hasard, allait trouver deux t-shirts dans chacune d'elles, de couleur gris, noirs ou bruns et allait retourner à son logement le plus vite possible pour prendre ses affaires et aller marcher un peu à Central Park. L'air ici était inrespirable à cause de toutes ces émanations provenant des produits manufacturés et autres substances chimiques. Ammorçant le plan, Charles se rendit au premier comptoir.

Ce ne fut pas très long. Rapidement, Charles cueilla dans les longues rangées de tissu le nombre prévu de t-shirts et alla payer sa prise à la caisse. À celle-ci se trouvait une jolie petite jeune fille à la tignasse rousse et lisse qui semblait adorer son travail. Charles l'avait observé pendant qu'il cherchait son linge et avait déduit de son comportement qu'elle était une personne réservée, organisée et optimiste. Gentiment, avec un ton qu'il jugeait poli, il lui dit:

'' Ce sera tout. J'espère que ces trucs ne vont pas me ruiner. ''

Visiblement surprise par la remarque étrange du jeune homme qui se tenait devant lui, la caissière se contenta d'abords de passer les étiquettes sous sa machine de consommation diabolique BIP BIP BIP et d'ouvrir sa caisse en le regardant et en souriant:

'' Ça sera 47 et 53, monsieur ! ''

Charles jetta un regard au chemisier que portait cette dernière lorsqu'il mit sa main dans la poche de son long manteau. Après quelques secondes de fouille, il en ressortit un montant approximatif qui devait s'élever autour de trente-cinq ou quarante-cinq dollars. Il déposa la somme sur le comptoir, tout près de la main menue de la fille.

'' Tiens Julia, je m'excuse, c'est tout ce que j'ai à te donner pour ces trois bouts de tissu. ''

Charles n'avait pas ce montant, il lui en manquait tout près de la moitié. Déjà frustré par sa simple venue ici, le montant l'avait mis encore plus en colère et, lorsqu'il reprit son calme, il en conclut qu'il n'allait pas aller chercher un plus gros montant, qu'il n'avait même pas d'ailleurs. En plus, ce n'était qu'un trio de tissus cousus les uns sur les autres sans valeur, sans but. Pas question qu'il se donne du mal pour ces conneries. Non, Charles ne se donnait plus de mal pour rien maintenant qu'elle était partie... est-ce que s'en valait la peine, vraiment? Abasourdie, la jeune fille ne sut que dire et son regard fuit celui de Charles pour tenter de trouver une solution au problème. Fébrile et hésitante, elle se dirigea vers l'arrière boutique et disparut quelques temps. Charles dont la nature de ''pickpocket'' s'était calmée avec le temps, décida de rester sur place, en attendant le retour de la marchande, au lieu d'agir de façon malhonnête et se pousser avec le linge.

Très vite, ce qui semblait être la gérante de la boutique vint à la rencontre du jeune mutant, le pointant du doigt, le visage crispé. Bien qu'élégante, cette dernière ne voulait pas plaisanter. Elle était en état de frustration prononcée et sa colère était apparente. Après avoir examiné Charles de son regard de feu et lui jeta:

'' Tu te trouves brillant peut-être? Écoute-moi bien jeune homme; si tu ne sors pas les vingt dollars qui te manquent pour ces trois chandails, tu en prends seulement deux et tu les paies ou tu sors de ma boutique tout de suite ! ''

Le mutant restait sur place, le regard plonger dans celui de la femme aggressive. Il ne dit rien et n'ajouta pas un seul sous pour compléter le montant. Il n'allait pas se faire parler ainsi par une femme qui n'avait probablement pas vécu la moitié des choses que lui avait vécu et il se fichait pas mal qu'elle soit fâchée ou non. Il n'allait pas flanchir, ni rompre.

'' Très bien, j'appelle la sécurité. ''

Tout se déroula très vite ensuite. La femme saisit le téléphone de service et en quelques secondes seulement le commerce fut maintenant occupé par cinq personnes, dont deux nouvelles qui était portait une veste pare-balle et une ceinture où y était accrochée une panoplie de gadgets. Charles compris que la propriétaire était une cinglée lorsqu'il se rendit compte que les deux agents qui les avaient rejoint n'étaient pas des membres du personnel de sécurité du centre commercial, mais plutôt deux patrouilleurs du service de police de Hell's Kitchen. Charles s'était foutu dans le pétrin...

...

Le visage écrasé contre la voiture de police, Charles sentait les mains fortes et lourdes de l'homme lui mettre les menottes à une vitesse incroyable. Ces hommes s'étaient développé des réflexes incomparables, pensa-t-il. En colère lui aussi, Charles ne se supportait plus. Il avait la sensation que son corps allait exploser et qu'il allait leur défoncer la figure, à ces deux imbéciles. Il n'avait rien fait de mal encore, il n'avait même pas pris les deux chandails. Tout ce qu'il avait fait c'était négocier... Certes, à sa façon, mais ce n'était quand même pas la fin du monde! Ça ne valait tout de même pas une descente au post de police! Non, le mutant de ne se laisserait pas faire. Certainement pas par ce duo d'idiots aux cheveux rasés...

Au moment où il allait embarquer dans le véhicule, il vit un troisième homme arriver avec une femme déjà menottée, qui semblait aussi frustré que lui. Décidément, ce n'était pas une bonne journée pour aller magasiner! Peut-être qu'elle aussi avait été arrêtée pour une bêtise... Qui sait! La police arrêtait n'importe qui, n'importe quand! À croire qu'elle avait un certain nombre de personnes à arrêter par jour et qu'elle se faisait emmerder par les fédéraux si elle ne le faisait pas! Charles n'aimait pas le police, elle n'avait jamais rien fait pour lui et ne lui était jamais venue en aide. Elle lui avait mis des bâtons dans les roues, c'est tout...
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Narcissa S. Holbrook

Narcissa S. Holbrook
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Pouvoirs : venin toxique et aptitudes reptiliennes
Profession : stripteaseuse au Coyote Ugly, photographe pour Mars Investigations et sculpteuse d'objets en bois flotté à ses heures perdues...
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MessageSujet: Re: Comme chien et ... iguane ? [terminé]   Comme chien et ... iguane ? [terminé] EmptySam 5 Mar - 21:16

    Narcissa adorait les jours de congé au moins autant que les périodes de mue. Plus exactement, ne pas avoir à supporter les avances des poivrots alcoolisés était aussi salvateur que le moment où la mue se détachait complètement de son corps pour la laisser enfin respirer de manière correcte. Les humaines avaient les périodes de menstruation, les reptiles avaient la mue… Et dans un sens, Narcissa s’estimait plutôt heureuse de son sort même s’il pouvait être assez compliqué de dissimuler ce qu’elle était pour éviter d’être remarquée par les Fédéraux. Bref, au final elle se débrouillait bien depuis suffisamment longtemps pour ne pas sauter à la gorge de tous les abrutis qui croisaient régulièrement son chemin.

    La matinée avait commencé par une grasse matinée appréciée à sa juste valeur et par un bain bien chaud. Vêtue d’une tunique ample gris perle et d’un legging en stretch noir, Narcissa avait enfilé une paire de bottes en poils gris retenues par des lanières en daim noir, et avait quitté sa chambre d’hôtel après avoir enfilé une veste sans manche en poils noirs - du lapin, probablement ; Narcissa adorait le pelage de ces braves petites bêtes. Ses pas l’avaient d’abord menée jusqu’au Starbucks le plus proche pour prendre un café à emporter, puis directement dans une rame de métro à destination du centre commercial. Quelques affrontements avec des pervers sur son lieu de travail avaient ruiné un certain nombre de vêtements, et il convenait de les remplacer parce qu’une stripteaseuse avec des vêtements déchirés n’avait pas grand-chose d’attirant…

    Au final, le centre commercial se révéla moins bondé que ce que la reptile avait pressenti jusqu’à ce qu’elle entre dans une boutique de prêt à porter. Une véritable marée de blondasses s’étalaient sous ses yeux, visiblement hystériques à cause des quelques soldes annoncées sur de grosses pancartes fluorescentes. Près d’elles, des hommes de tous âges. Blasés. Un sourire étira les lèvres de Narcissa alors que son regard balayait le magasin pour déceler les rayons qui pourraient être prometteurs et qui lui permettraient d’éviter de se retrouver asphyxiée dans une marrée de poufs blondes. Quelques mots furent brièvement échangés avec une vendeuse lorsque celle-ci proposa aimablement son aide à la reptile qui n’en avait absolument pas besoin – ce n’était pas la peine de s’en cacher, Narcissa n’était pas précisément sociable ou agréable avec les gens qu’elle ne désirait pas fréquenter plus de 5 secondes – et Narcissa s’immobilisa devant un portant où étaient pendus le même genre de pantalons de cuir que celui qu’un poivrot lui avait ruiné avec un coup de couteau mal orienté. Un regard vert plein de satisfaction se posa sur le pantalon, et la reptile en trouva assez rapidement un à la bonne taille. Ses pas la menèrent ensuite au rayon lingerie où elle passa un petit moment avant de faire déguerpir des adolescents pas vraiment futés venus chercher des sensations nouvelles en tripotant des sous-vêtements féminins et en épiant des jeunes femmes dans les cabines d’essayage. Elle n’avait pas eu besoin de leur taper dessus, un seul sifflement reptilien avait suffit, et les deux gamins avaient détalé sans demander leur reste…

    Vint finalement le douloureux passage à la caisse qui verrait s’envoler une partie des pourboires récoltés la veille au soir. La file d’attente n’était pas très longue, et Narcissa prit assez rapidement son tour après une femme accompagnée de ses deux enfants qui patientaient derrière un homme de grande taille qui avait une vague odeur de chien mouillé. C’était un peu l’inconvénient des aptitudes reptiliennes, le simple fait d’ouvrir la bouche permettait à l’air ambiant d’entrer en contact avec les papilles de la jeune femme, et donc de détecter des odeurs que son nez ne percevrait sans doute jamais… Là pour le coup, elle se serait bien passée de ça, mais elle n’avait pas vraiment le choix.

    Malgré la présence de deux pauvres clients devant elle, l’attente fut interminable. Perdant patience à mesure que s’égrainaient les minutes, Narcissa finit par se décaler légèrement pour apercevoir ce que pouvait bien foutre cette empotée de caissière pour mettre autant de temps à encaisser un client. Tendant l’oreille, elle comprit assez rapidement que le problème venait du client et non de l’employée, et bien vite la responsable entra dans la conversation de manière musclée. Narcissa soupira assez bruyamment, songeant qu’elle aurait bien distribué des coups de pieds au cul de ce type qui lui faisait perdre sa matinée pour 20$ mais que son anonymat en aurait alors pris un sacré coup sous les objectifs des caméras de vidéosurveillance du magasin. Finalement, deux agents de sécurité pénétrèrent dans le magasin pour s’occuper du radin qui refusait de payer ou de partir. Narcissa avait reconnu assez rapidement les uniformes des deux types, employés avec quelques autres hommes de haute stature pour assurer que les clients ne seraient pas importunés par les bandes de voyous qui zonaient dans la galerie marchande du centre commercial. On ne se demande pas quel abruti est responsable de l’implantation du centre commercial dans le quartier le plus mal famé, mais si une chose est certaine, c’est qu’il faut le remercier de filer du boulot à des types baraqués qui ont l’air de sortir tout droit d’une cellule de prison ou d’un match de boxe…

    Le trouble-fête fut embarqué et la vie du magasin pu reprendre son cours. Une adolescente s’imagina même qu’elle pourrait piquer le portefeuille de Narcissa pendant qu’elle quittait le magasin avec ses achats, et la réaction de la mutante ne se fut pas attendre : une clé de bras plus tard, l’adolescente avait la face écrasée contre la vitrine et gémissait de douleur…

    Tss, ils vous apprennent quoi vos parents, sérieux ?!

    La gérante avait accouru vers Narcissa, l’air visiblement inquiète.

    Une chance que vous ayez de bons réflexes ! Cette petite fouine traine régulièrement dans la galerie marchande, elle vole dans les magasins ou pique des portefeuilles pour ensuite aller acheter de la drogue !
    Ouais. Faut peut-être pas exagérer non plus…
    Il faut le voir pour le croire, mademoiselle. Et moi je l’ai déjà vue. Certaines camées se prostituent quand vraiment elles sont en manque.
    Objectivement : c’est pas mon problème. Je la chope la main dans le sac, je lui fais la morale à ma manière et après elle se casse pour méditer sur les conneries qu’elle peut faire sans réfléchir.
    C’est le mien, compte-tenu des antécédents de la jeune fille !

    Narcissa étrécit les yeux, laissant son regard aller de la gamine à la gérante avec un air particulièrement perplexe.

    Victor !

    La mutante fit volte-face pour voir arriver un type immense à la peau noire comme le charbon. Après un bref résumé de la part de la gérante, il menotta la gamine sans ménagement sous les yeux de la gérante et de la reptile. La gérante regagna l’intérieur de sa boutique, considérant l’affaire réglée, mais Narcissa ne put se résoudre à laisser filer l’agent avec la gamine puisqu’après tout, elle avait suffisamment du lui faire mal pour lui faire passer l’envie de recommencer de sitôt. Un soupir lui échappa après quelques secondes de réflexion, parce que comme elle l’avait dit précédemment, rien de tout cela ne la regardait et surtout pas le sort de la gamine. Par contre, le fait que l’agent n’ait rien demandé – preuves ou déposition – avait quelque chose d’assez inquiétant… A croire que le fait de bosser à mi-temps pour une agence de détectives lui permettait de flairer les embrouilles à des kilomètres à la ronde.
    Narcissa rattrapa l’agent en quelques foulées :

    La petite pourrait s’en tirer avec un petit sermon… rien de bien méchant. A cet âge, on fait beaucoup de conneries sans réfléchir… - Aucune réponse ne lui parvint. – Ok… Il n’y a pas de délits plus graves commis ici, alors ?

    L’agent orienta son regard sur Narcissa, et la jeune femme se força à sourire de manière engageante pour démontrer sa bonne foi. Son regard parcourut ensuite la galerie marchande et elle repéra un peu à leur droite un groupe de jeunes hommes qui échangeaient ce qui ressemblait à des sacs de poudre. L’agent suivit le regard de la reptile, avant de la fixer avec étonnement.

    Vous voyez ? En regardant un peu plus attentivement, ya de plus gros lièvres à lever. La gamine, ça doit juste être un apéritif pour un grand costaud comme vous…
    Ouais. J’ai déjà interrompu des braquages, aussi. – Un sourire empli de fierté étirait ses traits. – La drogue, j’ai jamais fait… Vous pourriez surveiller la gamine le temps que je revienne ? Et après on pourrait peut-être… allez boire un verre ?
    Vous savez que je risque de l’encourager à s’enfuir… Autant la remettre vous-même en liberté, ça lui évitera de conseiller à ses grands frères de tirer sur… - Elle leva les yeux pour apercevoir le badge de l’imposant vigile – Dwight… Pour le verre, tout dépend de votre décision.
    Vous êtes vraiment mignonne… mais je fais mon devoir et je dois emmener cette délinquante.

    Ils quittèrent le centre commercial par l’une des sorties latérales, alors que Narcissa cherchait son ticket de métro pour atteindre les boutiques de Soho, la prochaine étape de son périple dédié au shopping. Echangeant quelques banalités avec l’agent Dwight, son regard avait fini par être attiré vers le radin qui avait bloqué la caisse du magasin quelques minutes plus tôt. Là encore, les agents de sécurité ne faisaient pas preuve de tendresse. C’était sans doute leur marque de fabrique.

    Et lui aussi, vous allez me demander de le relâcher parce que c’était pas de sa faute et qu’une simple correction suffirait à lui faire comprendre les choses ?
    Non.

    Le sourire de l’agent s’étira alors qu’il confiait la gamine à l’agent qui conduisait la voiture de patrouille.

    Vous êtes pas une bonne samaritaine, finalement…
    Absolument pas. Et vous n’imaginez même pas à quel point.

    La reptile s’amusait. Aux dépens de pas mal de gens, mais elle s’amusait. Elle ne s’était jamais trouvée aussi proche d’une patrouille dont les membres étaient encore en vie, et cela avait quelque chose d’incroyablement galvanisant…
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Narcissa S. Holbrook

Narcissa S. Holbrook
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MessageSujet: Re: Comme chien et ... iguane ? [terminé]   Comme chien et ... iguane ? [terminé] EmptyMer 15 Juin - 20:12

    C'est sans doute parce qu'elle n'avait côtoyé de flic vivant d'aussi près qu'elle s'était avancée jusqu'à la voiture en compagnie de l'agent Dwight. Le sort de la gamine l'avait certes inquiétée à un moment donné, mais de manière très claire, Narcissa se moquait éperduement de ceux qui étaient trop idiots pour être capables de se maintenir en sécurité tous seuls: si cette gamine avait voulu rentrer chez elle sans hématome, et sans passer par la case prison, elle se serait abstenue d'essayer de dépouiller qui que ce soit dans ce centre commercial, et encore moins Narcissa. La reptile avait d'excellents réflexes, et il avait donc été inconcevable de la laisser s'en tirer à si bon compte. Moralité ? Elle méritait de finir au poste.

    Il n'y a avait que le fait que l'agent ne s'inquiète pas de ce qu'elle ait pu faire qui avait inquiété la reptile au point de la pousser à mettre son grain de sel dans l'histoire, mais à présent qu'elle constatait que ces agents faisaient effectivement leur boulot - ils avaient tout de même interpelé le relou qui tapait un scandale dans la boutique et empêchait tout le monde de payer - absolument rien ne l'obligeait à rester.

    Je vais vous laissez faire votre travail, Dwight. - Elle indiqua d'un mouvement de tête en direction de la voiture près de laquelle Charles se faisait menotter, avant de poser de nouveau son regard sur l'agent. - J'ai encore pas mal de choses à faire d'ici la tombée de la nuit...
    J'imagine bien.
    Non, vous n'imaginez sûrement pas ce que je peux avoir à faire...

    Un sourire amusé étira les lèvres du colosse à la peau d'ébène:

    Je vous souhaite une bonne fin de journée, alors. Et beaucoup de courage pour tout ce que vous avez à faire, mademoiselle.

    Un sourire énigmatique mais non moins amusé se dessina sur les lèvres de la reptile peu avant qu'elle ne commence à s'éloigner sur le parking avec l'idée de rejoindre la station de métro la plus proche. Avec son travail, elle avait été davantage habituée à être traitée comme de la viande que comme une personne à part entière, et le fait que cet agent fasse preuve d'un minimum de politesse à son égard lui avait rendu sa bonne humeur. Bonne humeur qui ne survivrait sans doute pas à un son passage dans le métro, où les gens avaient l'habitude de se bousculer en permanence et de se marcher dessus les uns les autres en considérant cela comme quelque chose de normal... Mais c'était déjà un bon début, d'autant plus que Cissy n'était que rarement de bonne humeur...

    (rp terminé pour ma part, après plus de trois mois d'attente pour une réponse)
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