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 Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy]

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Kaleesha Mayers

Kaleesha Mayers
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MessageSujet: Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy]   Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy] EmptyLun 16 Avr - 8:29

    Allongée, les mains derrière la tête, Kaleesha regardait son plafond. Un peu comme si elle entretenait une conversation très intéressante avec lui, elle hochait parfois la tête ou faisait une moue marquant sa désapprobation. Bien évidemment, elle ne parlait pas vraiment avec le plafond, elle était plutôt en train de noter mentalement toutes les questions qu’elle devrait poser ou non…

    Sa rencontre avec Jérémy lui avait fait rappeler ce groupe – Capricorn – qu’elle avait déjà vu, un peu au hasard, lors d’un concert sauvage. De là lui était venue l’idée de faire une interview de ce groupe. Elle aimait bien le style, et elle se disait que ça leur filerait peut-être un petit coup de pouce. Ok, ils ne seraient pas connu du jour au lendemain mais peut-être que l’article tombera entre les bonnes mains. Peut-être pas, mais elle aurait essayé. Et puis, elle était plus une journaliste de terrain alors faire une interview de ce genre était un peu nouveau pour elle. Une raison de plus qui l’avait convaincu à proposer cela aux membres du groupe. Enfin, elle avait surtout proposé à Jérémy qui était chargé de le proposer aux autres et de lui redonner une réponse. Cette dernière était revenue positive, il avait fallu poser une date, un horaire et un lieu de rendez-vous.

    De ce côté-là tout était au point. Elle avait même voulu faire ça dans les règles en réservant une salle d’interview avec canapé, fauteuil et boissons non alcoolisées – dommage ça avait tendance à délier les langues – bref, niveau organisation il n’y avait pas grand-chose à revoir. Le problème résidait surtout dans la connaissance du groupe. Il n’y avait rien pour filer des infos. Probablement pas assez connu. Bon elle savait un peu près ce qu’ils faisaient pour les avoir vu, ainsi que leurs prénoms et leur nombre mais il restait une grande part d’ombre sur ce groupe. Quand avaient-ils commencé ? Quand s’étaient-ils formés ? Elle aurait aimé avoir toutes ses réponses pour connaitre son sujet mais ses recherches n’avaient pas mené bien loin. Finalement c’était un peu comme un nouveau défi ou elle nageait un peu à l’aveugle.

    Virant un de ses bras sous sa tête, elle jeta un œil à sa montre. Dans un soupir elle se redressa, plissa son tailleur hors de prix et passa les deux grandes portes battantes qui séparait la chambre qu’elle avait chez ses parents d’un long couloir qu’elle traversa pour se rendre dans le petit salon. Elle n’avait pas passé la porte qu’un grand sourire chaleureux et accueillant était planté sur ses lèvres. Un sourire qu’elle avait appris à faire dans n’importe quelles circonstances, surtout dans celle-ci. Des personnes, importantes pour son père, étaient présentes pour un brunch qui se voulait conviviale mais qui, en réalité, était surtout fait pour les affaires. Au bout de droit heure à faire la parfaite tapisserie, elle cessa de compter le temps qui défilait jusqu’à ce que tout le monde s’en aille petit à petit, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’elle et son père.

    Kaleesha, il faudrait qu’on parle de ce mariage, …
    Il y a vraiment quelque chose que je dois savoir hormis la date, quand vous l’aurez arrêtée ?
    Une soirée est bientôt prévue ou tu pourras le rencontrer.
    Bien.

    En réalité elle s’en fichait pas mal. A quoi bon le voir avant étant donné que le choix était arrêté ? Elle ne se sentait même pas résigné ou quelque chose dans ce genre. Les choses étaient ainsi et elle avait eu tout le temps pour le comprendre et l’accepter. De toute façon, les histoires d’amour elle n’y avait jamais cru, dans son milieu les gens ne se mariaient parce qu’ils aimaient. Comme tout le reste ce n’était qu’un business. Elle était tellement née avec cette idée que ça ne le choquait même pas. Question de point de vue. Ne voyant pas ce qu’elle pouvait en dire d’autre, elle s’excusa en expliquant qu’elle devait partir.

    Direction son propre appartement, où elle quitta sa tenue de petite fille de riche pour enfiler un jeans, une paire de basket et un débardeur qu’elle recouvra d’une petite veste. Dans la foulée, elle avait viré ses cheveux en chignon sans le moindre défaut pour laisser ses cheveux respirés un peu et faire leur vie. Attrapant un sac, elle quitta son appartement direction la salle de concert du centre culturel qui possédait une pièce qui permettait de faire quelques interviews. Elle ne mit pas longtemps à s’y rendre. L’heure du rendez-vous était proche et elle profita du peu de temps qui lui restait pour s’assurer que tout allait bien.

    La pièce, spacieuse sans pour autant être immense, était bien libre comme prévu. Des canapés et des fauteuils étaient installés en cercle permettant un meilleur échange. Au centre, une petite table avec des verres en plastique et des petites bouteilles de différents sodas et d’eau. S’installant sur un des fauteuils, elle sortit son calepin ou elle avait déjà griffonné quelques notes et quelques questions. Généralement toutes les questions sont préparée à l’avance mais, là, à cause du manque d’informations elle n’en avait écrites que quelqu’une et estimait que le reste se ferait au feeling. Elle imaginait qu’elle devrait réussir à s’en sortir, en temps normal elle était plutôt débrouillarde.

    C’est donc assez détendu qu’elle se décida à attendre les membres du groupe sans savoir si chacun venait de son côté, ou en groupe. Après tout, peut-être qu’en dehors de la scène, ils n’étaient pas capables de s’encadrer.
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Gabriel Davenportt

Gabriel Davenportt
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MessageSujet: Re: Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy]   Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy] EmptyMar 24 Avr - 10:33

Gabriel avait eu le temps de réfléchir à beaucoup de choses ces derniers temps à cause de sa jambe convalescente. Sa première demande de prêt dans une banque en compagnie des membres de Capricorn – ses meilleurs amis – avait débouché sur un refus rapidement suivi d’une fusillade. Heureusement, ils n’en avaient pas été à l’origine, déjà parce qu’aucun d’eux n’était partisan de la violence gratuite ou de l’utilisation d’une arme pour obtenir une chose qui leur faisait envie. Non, d’autres personnes étaient responsables de ce braquage et du carnage qui s’en était suivi… Pour sa part, Gabriel avait eu beaucoup plus de chance que les vigiles de la banque ou que d’autres fortes-têtes prises en otage ce jour-là parce que les braqueurs ne l’avaient pas battus ou violenté, et ne lui avaient même pas tiré dessus. En fait, c’était assez paradoxal, mais c’était les forces de l’ordre qui avaient trouvé absolument indispensable de tirer dans la jambe de Gabriel…

Les concerts avaient du être interrompus pendant un certain temps, au moins pour permettre à Gabriel de tenir de nouveau debout plus de 10 minutes sans ressentir de désagréables crampes. Cette interruption était une véritable catastrophe pour les objectifs du groupe qui aspirait à se faire connaître et à devenir un peu plus pro. Sans concert, personne ne pouvait entendre parler d’eux. Sans concerts, tous tournaient probablement en rond… Gabriel de son côté avait du rester au maximum assis pour ménager sa jambe blessée, et avait donc employé son temps libre à écrire et composer tout un tas de choses qui avaient fini en boule un peu partout dans sa chambre d’hôtel.

Sa jambe l’avait conduit à différer son emménagement dans la maison des parents d’October. Gabriel avait été élevé dans un refus total de l’assistanat, et même si ses amis auraient largement pu déménager ses cartons, le jeune homme était incapable de rester assis à se tourner les pouces et de les regarder faire. C’est donc ce qui l’avait conduit à amener ses affaires sur place en personne et à l’allure d’un escargot, afin de ne pas trop forcer sur sa jambe en portant des cartons…

Quelques semaines plus tard, les concerts sauvages avaient repris. Vint le jour où Jeremy leur annonça qu’une journaliste s’intéressait à leur musique et qu’elle désirait les interviewer, ce qui emplit Gabriel d’une joie indescriptible : ils ne sortiraient peut-être pas de l’ombre grâce à ce seul article, mais cela attirerait peut-être l’attention d’autres personnes de manière positive, même s’il n’y avait pas de producteurs parmi elles… L’important était de se faire connaître par tous les moyens cohérents, de manière à attirer de nouvelles oreilles. Capricorn n’était connu que par le bouche à oreille, ce qui restreignait pas mal le public que possédait le groupe, alors tout ce qui pouvait attirer un peu plus de personnes dans la zone des entrepôts ou dans les quelques pubs où le groupe avait eu la chance de se produire, c’était carrément bon à prendre !


La veille de l’interview, Gabriel avait mis le plus grand soin à ne pas s’imbiber d’alcool et à ne rien sniffer de plus que d’habitude. Il tenait à garder les idées claires et n’avait pas envie de décevoir ses amis en gâchant cette chance unique de sortir de leur quasi anonymat. Le jour même, il s’était levé de bonne heure et avait pris une douche rapide avant de se trainer jusqu’à la boutique d’instruments la plus proche pour acheter de nouvelles cordes à sa guitare. Le gérant qui était habitué à voir débarquer Gabriel très régulièrement dans sa boutique l’avait contacté deux jours plus tôt pour lui proposer une nouvelle marque de cordes pour sa guitare électrique, apparemment de meilleure qualité que les cordes les plus chères que le mutant utilisait jusque là. Embêté par sa jambe, Gabriel avait préféré repousser cette course indéfiniment, mais cette interview à deux pas de la boutique lui fournissait une excellente occasion d’y faire un saut…

Vêtu d’un jean ajusté noir et d’un tee-shirt blanc, Gabriel avait enfilé par-dessus un caban noir style militaire qui le protégeait de la fraîcheur matinale. A ses pieds, une éternelle paire de Converses grises qui avaient sans doute parcouru des milliers de kilomètres compte-tenu de l’usure des semelles. La sangle de la guitare passée en travers de son torse et le précieux instrument pendant dans son dos, Gabriel quitta sa chambre d’hôtel après avoir prévenu ses amis par sms pour leur dire qu’il les rejoindrait directement sur place parce qu’il avait une course à faire. Mieux valait que tout le monde ne soit pas en retard à cause de lui à force de l’attendre, parce que Gabriel avait encore un peu de mal à se déplacer à une vitesse normale. Du coup, Gabriel leur avait conseillé d’aller à la rencontre de la journaliste s’ils ne le voyaient pas devant le Centre en arrivant, parce que cela voudrait dire que sa jambe l’aurait retardé…

Le passage à la boutique fut rapide et Gabriel s’en tira assez bien avec ses nouvelles cordes étonnamment moins chères pour une qualité supérieure. Dans la foulée, il en prit un jeu pour la basse d’October, qui serait peut-être intéressée par le fait d’avoir un meilleur matériel à un prix moins ruineux. Son porte-monnaie plus léger, Gabriel prit le bus pour rejoindre le centre culturel et prit garde de ne pas louper son arrêt en conservant les yeux rivés sur l’affichage lumineux. Comme à son habitude, il descendit rapidement du bus pour éviter un contrôle de titre de transport – payer un ticket de bus était un pur scandale lorsque ce n’était que pour trois arrêts – et rejoignit le Centre culturel en claudiquant légèrement. Il aurait bien entendu pu prendre sa voiture, mais il fallait vraiment être naïf pour imaginer pouvoir se garer en plein Soho à cette heure de la journée, alors la combinaison bus+pieds était la plus judicieuse malgré une jambe fragile.

Gabriel pénétra dans le bâtiment et demanda son chemin à un guichetier, précisant qu’il avait rendez-vous avec une journaliste avant de demander si d’autres personnes n’étaient pas arrivées avant lui pour la même chose. Pas vraiment au courant mais pensant rendre service, l’employé répondit positivement, ce qui amena Gabriel à comprendre que ses amis étaient déjà là… et comme son incertitude était bien perceptible, le jeune homme préféra envoyer un message commun :

sms pour October et Jeremy a écrit:
Si vous n’êtes pas encore arrivés, vous me trouverez échoué sur l’un des fauteuils du hall. A tout de suite !
Rangeant son portable dans la poche de son manteau, s’affalant ensuite dans un fauteuil du hall à l’air moelleux. Sa guitare posée sur lui, Gabriel bascula sa tête en arrière, patientant calmement dans l’attente d’un nouveau sms ou de l’arrivée de ses amis.
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October S. Parvin

October S. Parvin
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MessageSujet: Re: Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy]   Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy] EmptyVen 27 Avr - 15:53

Les choses avaient prisent une tournure un peu étrange ces derniers temps. Il y avait eu la perte de ses parents, la récupération de la maison familiale, l’emménagement avec d’autre membre du groupe, le braquage et sa session à l’hôpital parce qu’elle avait été touchée et la rencontre avec son demi-frère dont elle ignorait l’existence avant de tomber sur le journal intime de sa mère qu’elle avait si bien su garder secret. Sa vie était devenue un peu bordélique sans qu’elle ne sache vraiment ce qu’elle pouvait y faire. Et puis il y avait eu Jérémy qui, un jour, avait débarqué en disant qu’il avait rencontré une journaliste – le fait que ce soit UNE journaliste piqua un peu la jalousie d’October – qui proposait une interview. L’idée était super. Jérémy était super. Et elle espérait que la journaliste était horrible. Sérieusement, elle ne savait pas ce que le groupe pouvait faire sans Jérémy. Gabriel avait vraiment son rôle et le groupe ne tiendrait pas sans lui non plus, c’était une certitude, mais Jérémy avait aussi son rôle. Il avait les pieds sur terre, pensait de manière construite et réfléchie ce qui aidait à faire avancer les choses. Finalement, le groupe avait vraiment besoin de lui mais aussi de Gabriel. Bien plus que la petite bassiste qui pouvait se changer en un claquement de doigt étant donné qu’elle n’apportait pas plus que sa maîtrise de l’instrument.

Vraiment, jérém’ avait assuré sur ce coup. Un article n’apporterait peut-être pas la gloire du jour au lendemain mais au moins on parlait d’eux et ça ne pouvait pas faire de mal. Comme à son habitude, elle avait foutue des papiers partout dans sa chambre lui rappelant la raison qui l’avait poussé à mettre un réveil, sinon, elle était capable d’oublier et de s’endormir à nouveau. Sauf que ce jour-là, elle avait deux choses importantes à faire. L’interview en était une mais avant ça elle avait un rendez-vous à l’hôpital. En fait, après le braquage, elle avait été obligée d’aller à l’hôpital vu qu’elle s’était faite tirée dessus mais les médecins n’avaient pas compris comment la balle avait pu la traverser de part en part et ne laisser aucune trace à l’intérieur de son corps. Bien sûr l’explication était logique pour elle, son pouvoir s’était déclenché par pure sauvegarde, laissant la balle la traversé intérieurement sans rien touché. Un pouvoir qu’elle ne maitrisait pas assez et qui ne lui avait évité que l’intérieur, car les cicatrices à l’avant et l’arrière de son corps, au niveau du ventre, se voyait parfaitement. Les médecins voulaient comprendre et elle flippait que l’on découvre qu’elle était mutante mais elle se disait, aussi, que de ne pas se pointer risquait d’être encore plus suspect.

Elle s’était donc levée ce matin-là et avait rapidement prit une douche pour enfiler, par la suite, un pantalon en toile noir et un t-shirt blanc sur lequel se trouvait un tas de truc écrit au marqueur noir – comme un peu près tous ses t-shirt – avant de mettre une paire de converses et de descendre pour laisser un mot sur la table en disant qu’elle rejoindrait tout le monde au point de rendez-vous car elle avait un truc à faire. Pas la peine d’expliquer au garçon qu’elle devait aller à l’hôpital, ils trouveraient le moyen de s’inquiéter ou de se poser des questions. Ce que, bien évidemment, elle ne souhaitait pas. Et là voilà partant à son premier point de rendez-vous où elle se retrouva dans une salle blanche en compagnie d’un des médecins qui l’avait reçu après le braquage.

Pendant des minutes qui lui semblaient être une éternité, October écouta son charabia concernant le fait qu’il ne comprenait pas, en vue de la trajectoire de la balle, qu’il n’y a pas le moindre dégât. October, qui avait préparé un tas de réponse pendant des heures et des heures afin d’être crédible, haussa les épaules en expliquant qu’elle avait probablement beaucoup de chance que la balle ne touche rien et que, peut-être, elle devrait jouer au loto. Le médecin insista en disant qu’elle ne comprenait pas mais qu’en vue de l’endroit où la balle était entrée et l’endroit où elle était sortie, elle n’avait pas pu éviter le moindre organe. Ne se laissant pas démonter, October expliqua qu’elle n’était pas médecin et qu’elle ne pouvait avoir une idée de ce qui s’était passé si lui-même, avec tous ses diplômes, n’était pas capable de savoir. Il avait fini par lui demander si elle l’autorisait à faire des examens complémentaires, ce qu’elle refusa en expliquant que le braquage était déjà assez compliqué à gérer comme ça, sans avoir besoin de jouer les cobaye parce qu’il n’était pas capable de comprendre quelque chose.

Il avait beau insister, elle savait qu’il ne pouvait rien faire si elle ne le voulait pas et en voyant l’heure tournée elle finit par lui dire qu’elle devait partir parce qu’elle avait un autre rendez-vous important qu’elle ne pouvait louper. Elle quitta l’hôpital tout de même un peu anxieuse en se demandant jusqu’où pouvait aller l’acharnement de ce médecin. Il n’avait pas été question de mutation durant la conversation mais elle avait l’impression que la question avait brûlé les lèvres du médecin. Elle espérait donc que les choses s’arrête là, et elle monta dans un bus qui la traina jusqu’au centre culturel qui avait une salle de concert. Apparemment, l’interview se déroulerait à cet endroit. Une idée qui plaisait beaucoup à October qui se verrait bien, un jour, faire un concert de manière parfaitement officiel dans cet endroit.

Son téléphone lui annonça un message peu de temps avant qu’elle n’arrive devant le guichet. C’était Gabriel qui expliquait qu’il était à l’intérieur et elle se mise à sourire en se disant qu’il avait assuré sur l’horaire. Ce fut à son tour à elle de se retrouver devant le type à qui elle expliqua qu’elle avait rendez-vous et fut autorisé à entrer. Elle recala correctement son sac en bandoulière avant de rentrer et de trouver le grand hall ou Gabriel était avachi sur un fauteuil, sa guitare devant lui.

« Je rêve ou on est là avant Jérémy ? »

Elle regarda autour d’elle pour être certaine de ses dires, en priant qu’il ne sorte pas des toilettes ce qui prouverait, qu’en fait, il était là avant eux. Parce qu’il était clair que c’était un exploit d’arriver avant lui. Pas que Jérémy est pour habitude d’arriver longtemps en avance mais c’était plutôt October et Gabriel qui avaient une fâcheuse tendance à arriver longtemps après l’heure prévue.

« T’as vu la journaliste ? Tu sais à quoi elle ressemble ? »

Sa rencontre avec Jérémy avait été plutôt vague, ce qui intriguait grandement October. Elle assurait que c’était juste pour savoir, si on lui posait la question mais en réalité, c’était sûrement une pointe de jalousie qui lui donnait envie de savoir ce qui avait pu se passer entre Jérémy et la journaliste. Cela dit, October avait préféré s’imaginer la journaliste comme une vieille, avec ses lunettes et ne jurant que par son métier.
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Jeremy Voight

Jeremy Voight
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MessageSujet: Re: Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy]   Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy] EmptyJeu 10 Mai - 23:59

« Ok, c’est bon, j’ai compris ! Evite juste de me refourguer tous tes plans foireux ! »

Jeremy raccrocha sèchement son portable. Histoire de se faire un peu de blé, il rendait parfois service à un ami coursier en livrant deux trois trucs à sa place. Ca permettait à l’autre d’accumuler les clients et Jeremy y trouvait son compte en touchant une partie de la commission. Sauf que la dernière fois il avait failli y laisser sa peau, et ça il avait du mal à le digérer. D’accord, ce n’était pas directement lié à la course elle-même, qui s’était relativement bien passée. C’est après que ça avait cafouillé. Mais bon, il s’en était sorti et avait du coup fait connaissance avec une journaliste plutôt sympa au final. C’est elle d’ailleurs qui leur avait proposé de faire une interview du groupe, et ça forcément ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Il en avait parlé aux autres, qui avaient accepté avec entrain. Ils devaient donc retrouver Kaleesha ce matin, et bien entendu l’autre zigoto trouvait le moyen de plonger Jeremy dans la semoule ! Pourquoi avait-il fallu qu’il accepte la veille au soir cette livraison ? Gnagnagna, tu verras, aucun souci, c’est juste un colis à apporter à une société de nettoyage, c’est sans embrouille ! Tu leur refile le paquet demain dans la journée et roule ma poule ! Ben voyons. Sauf que recevoir un coup de fil à 8h00 du mat’ parce que finalement il leur fallait le machin en express n’était pas prévu au programme.

Jeremy regarda sa montre. Bon. En speedant un peu, il pouvait faire la livraison et être à l’heure pour le rendez-vous. Mais ça allait être chaud. Il ne pouvait pas prétendre avoir été réveillé par le téléphone. En fait, cela faisait bien une demi-heure qu’il végétait dans son lit, essayant de calmer son impatience. Il n’avait aucune idée des retombées que pourrait avoir cet article dans le journal, mais ce dont il était certain était qu’une opportunité pareille ne leur serait pas donnée tous les jours. Jusqu’à ce coup de fil, il avait pensé avoir le temps de s’y préparer. Manqué.

Se levant d’un bond, il fonça se débarbouiller en vitesse, tâchant tout de même de ne pas faire trop de bruit. Il ne savait pas si les autres étaient réveillés. Il avait emménagé avec eux depuis quelques jours, et avait un peu de mal à assimiler cette nouvelle situation. Sans aucun doute, cela lui plaisait. Trop, peut-être.

Après un récurage express, il récupéra dans son placard une tenue pouvant assurer l’ensemble de ses activités du jour : un jean d’un bleu délavé qui faisait partie des moins usés en sa possession, une chemise en toile écrue dont il laissa libre les deux boutons supérieurs, et une paire de botte en cuir dont la couleur oscillait entre le brun cambouis et le maronnasse. Il aurait peut-être pu trouver plus classe comme chaussures, mais vu qu’il allait lui falloir traverser la moitié de la ville en express, il préférait assurer son confort. Le paquet à livrer coincé sous le bras, Jeremy sortit de la chambre en attrapant au vol son blouson de cuir qui trainait sur le dossier d’une chaise. En passant dans la cuisine, il chopa une tranche de pain qu’il se coinça dans la bouche le temps d’enfiler son blouson. Apercevant un mot sur la table, il prit connaissance du message laissé par October. Matinale la petite ! Donc elle n’était déjà plus là. Il ne savait pas ce qu’il en était de Gabriel, et de toute façon n’avait plus le temps de se poser la question.

Sa moto l’attendait dehors. Le quartier était plutôt calme, et comme le temps était au beau il n’avait pas jugé nécessaire de la mettre à l’abri. Il récupéra son casque et ses gants dans l’une des sacoches, y mettant à la place le colis. Tandis qu’il enfourchait l’engin et s’équipait, il se remémora le trajet qu’il allait lui falloir suivre pour atteindre la société de nettoyage. Un dernier coup d’œil sur l’heure lui confirma qu’il allait devoir tirer au plus court.

Heureusement, la circulation fut étonnamment fluide. Il ne rencontra que quelques ralentissements épars, qu’il ignora par de petites manœuvres parfois un peu à la limite de la courtoise routière. Second coup de chance : La livraison fut ultra-rapide. La personne qui lui ouvrit l’attendait visiblement et ne fit pas trainer les formalités. Quelques instants plus tard, Jeremy vit la porte se refermer devant lui et contempla le portrait d’Alexander Hamilton qu’il tenait entre ses doigts. C’était toujours ça de gagné. Remontant sur sa moto, il prit la direction du centre culturel qu’il atteint un bon quart d’heure plus tard. S’étant débarrassé de son équipement, il consulta par réflexe son téléphone et constata la présence d’un message de Gabriel. Hébé. Déjà arrivé ? Jeremy regarda sa montre. C’était presque l’heure du rendez-vous. Ca voulait dire deux choses. Primo : s’il ne se magnait pas un peu, vu qu’il ne connaissait par très bien l’endroit, il allait être en retard. Secundo : Si October était déjà là elle aussi, il allait arriver en dernier et ne manquerait pas de se faire chambrer !

Au pas de course, il se présenta devant l’accueil et expliqua la raison de sa présence. Suivant la vague direction qu’on lui indiqua, il repartit en vitesse. En arrivant dans le hall, il aperçut ses amis et se dirigea vers eux. Kaleesha n’était pas encore là, ou bien elle les attendait à un autre endroit. Quand Jeremy avait raconté sa petite mésaventure à l’hôtel, il était resté assez évasif. Pour plusieurs raisons. En premier, après l’histoire du casse, il n’avait pas voulu inquiéter ses amis en insistant sur le fait qu’il était à nouveau tombé sur des malfrats armés. Ensuite, il y avait eu une ou deux situations un peu gênantes. Ainsi, il n’avait décrit ni comment Kaleesha s’était retrouvée couchée sur lui dans une panière à linge, ni la tenue dans laquelle elle s’était mise pour convaincre la femme de chambre de les laisser tranquilles. En fait, il n’avait pas expliqué grand-chose, préférant insister sur la proposition d’interview. De toute façon il était nul pour raconter les histoires. Demandez-lui de raconter une blague et c’était le bide assuré !

Arrivé près d’eux, Jeremy constata que Gabriel avait apporté sa guitare. Bien vu. Kaleesha les avait déjà entendus jouer, mais elle ne connaissait sans doute pas l’étendue du talent du meneur du groupe. Et comme visiblement ce dernier n’était pas dans un de ses mauvais jours, c’était très prometteur ! Ce point là enchanta Jeremy, et le fait que cela allait montrer Gabriel sous son meilleur aspect n’en était pas la raison principale. Voir son ami se démolir avec sa saleté de came l’énervait prodigieusement. Quand Gabriel était clair, Jeremy avait l’impression de retrouver celui qui l’avait initié à la musique, celui qu’il connaissait depuis le lycée. Ca, c’était la vraie raison. Celle qui reculait le moment où Gabriel allait réussir à se foutre réellement en l’air. Ce fut donc d’une voie enjouée, et un tout petit peu essoufflée, qu’il les salua.

« Salut vous deux ! Désolé du retard, j’ai dû jouer le livreur minute à l’autre bout de la ville. »

October se tenait près de Gabriel, égale à elle-même. Comme d’habitude, il résista à l’envie de la serrer dans ses bras bien plus que ne l’aurait fait un ami, et se contenta de lui sourire. Puis il chercha des yeux s’il apercevait la journaliste. Rien en vue.

« On doit attendre qu’on vienne nous chercher d’après vous ? »

Son regard se posa sur une flèche indiquant la direction « salle d’interview ». Il la désigna du doigt et reprit d’un ton ironique.

« Sinon, mon inégalable talent de déduction me dit que ça doit être par là ! »
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Kaleesha Mayers

Kaleesha Mayers
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MessageSujet: Re: Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy]   Interview Capricorn [Gabriel - October - Jérémy] EmptySam 19 Mai - 2:08

    L’heure n’était pas passé de beaucoup mais il lui semblait avoir entendu du bruit dans le hall qui se collait à la salle d’interview. Pensant qu’il devait s’agir des membres du groupe qui ne devaient pas savoir où se diriger – le type à l’accueil n’était pas toujours un bon indicateur de direction – elle décida de se lever pour aller voir de quoi il retournait. Elle avait ouvert la porte au même moment où Jérémy – le seul avec qui elle avait déjà eu l’occasion de parler – parlait de son « inégalable talent de déduction » ce qui, ironiquement et avec humour, fit hausser un sourcil à Kaleesha avant qu’elle ne se décide à prendre la parole.

    Un talent de déduction qu’on aurait tort de réfuter vu l’exactitude de vos propos.

    Bien évidemment il n’avait pas dit ça avec un réel sérieux, surtout quand une flèche directionnelle expliquait l’endroit ou se trouvait la salle d’interview. Elle avait, d’ailleurs, répondu sur le même temps avant de se mettre à sourire en posant son regard sur l’ensemble du groupe. 1… 2… 3… Pas de quatrième ? Elle s’en étonna mais peut-être était-il en retard ou il avait eu quelque chose l’empêchant de venir. Dans tous les cas, elle n’allait pas laisser les 3 personnes dans le hall d’attente alors que l’intérieur de la salle était plus confortable, en plus de posséder de quoi boire et grignoter. Elle ouvrit grand la porte.

    Si vous voulez bien entrer…

    Elle se poussa de l’entrée pour qu’il puisse passer tranquillement et elle les laissa s’installer à la place qu’ils voulaient, ils avaient l’embarras du choix entre les fauteuils et les canapés. Peut-être que, quelque part, elle avait envie de savoir si ils allaient tous se tenir éloignés dans un fauteuil respectifs ou si le choix du canapé allait s’offrir à eux. Étant donné que c’était une interview écrite et qu’il n’y avait pas la moindre caméra, il n’y avait pas de raison de faire une mise en scène spécifique, surtout que ce n’était franchement pas son délire. Une fois qu’ils furent installés elle prit place sur un fauteuil en récupérant stylo et bloque note et désigna la petite table ou se trouvait les verres et les trucs à boire.

    Vous pouvez vous servir si vous voulez.

    Le sourire de Kaleesha ne s’amusa pas à disparaitre et à apparaitre à nouveau quand elle s’adressait à eux. Pas moyen qu’il paraisse forcé ou trop peu naturel étant donné que c’était quelque chose qui était dans sa nature. C’était carrément rare de la voir perdre son sourire à moins d’un énorme pépin. La dernière fois étant il y a peu de jour au campus universitaire quand un type avait pointé une arme vers elle, prêt à tirer. Heureusement qu’un flic avait été plus rapide que lui. Bref, tout ça pour dire qu’elle ne cherchait pas à paraitre sympathique, elle l’était en règle générale.

    Vous voulez qu’on commence ou on attend… Euh… Elle posa son regard sur chacun d’eux. Nathan, c’est ça ?

    Elle n’avait pas vraiment mentit à Jérémy en lui disant qu’elle avait eu l’occasion de les croiser et qu’elle avait bien aimé. Assez, en tout cas, pour retenir les prénoms et être capable de les associés à des visages. Se souvenir de Jérémy n’était pas difficile, vu qu’après tout, elle l’avait croisé récemment. October, était la seule fille, ça facilitait les choses à ce niveau-là. Après il y avait Nathan e Gabriel, l’un chantait donc elle avait réussi à associé le nom de Gabriel à celui qui était présent. Vu que Nathan ne viendra pas, elle décida, avant de commencer, de se présenter. Enfin c’était une question de logique, on ne va pas se mettre à poser des questions aux gens, sans même leur dire qui on peut être.

    On va commencer, si vous voulez bien. Je m’appelle Kaleesha Mayers, je travaille pour le New York Times depuis 4 ans. Et vous c’est, Jérémy, October et Gabriel, c’est ça ?

    Elle avait désigné chaque personne en énonçant leur prénom. Elle était un peu près sûre d’elle mais mieux valait s’en assurer parce que le but était quand même de faire un truc de bien sur eux pour essayer de leur filler un coup de pouce. Et pour commencer ses questions elle devait s’attaquer à la plus basique de toute. L’origine du groupe.

    Alors, Capricorn, à l’origine c’était déjà vous où y a eu des changements ? Ca à commencer quand et comment ?

    Il est clair que dans une conversation normale il était rare de poser les questions de manière aussi brutes mais là, il s’agissait d’une interview et c’était un peu le but du jeu. D’ailleurs elle avait déjà noté sa question de manière abrégés sur son calepin de manière à mettre leur réponse à la suite avec les initiales correspond aux personnes qui répondaient. La question n’était pas destinée à une personne en particulier, ils étaient donc tous libres de répondre.
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