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 Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE

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Ororo Munroe

Ororo Munroe
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MessageSujet: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyJeu 10 Fév - 22:45

La journée venait de se finir et je quittais la salle de cours, après que les élèves soient sortis et avoir nettoyé le tableau. Je n'avais eu aucun problème et m'en réjouissais, ce n'était pas toujours le cas. Si certains élèves étaient studieux et travailleurs, d'autres s'amusaient à faire du chahut ou à se moquer ouvertement du cours en ne suivant pas. Mais, pour une fois, ils avaient tous plus ou moins suivit, je ne faisais quand même pas d'illusions.

Je finissais de ranger mes affaires et allais en salle des professeurs, je devais laisser certaines affaires. De plus, il était possible qu'il y ait déjà quelqu'un, auquel cas ce serait bien de pouvoir discuter un peu. J'avais envie de me détendre et de parler de tout et de rien avec quelqu'un d'autre, échanger. Peu m'importait le sujet, j'étais ouverte à toute discussion. Enfin, encore fallait-il qu'il y ait quelqu'un. Sinon, ils devaient être soit dans leur chambre, soit au sous-sol. Dans le premier cas, je n'irais pas les déranger, dans le second, je n'avais pas très envie d'y aller, surtout avec la possibilité qu'il y ait une simulation en cours. Donc ce serait la salle des professeurs ou la solitude.

Je marchais d'un pas tranquille, croisant beaucoup d'élèves dans les couloirs qui pour la plupart allaient manger ou dans leur chambre. Certains iraient dans la salle de travail. Je soupirais en songeant que quelques uns feraient le mur comme souvent, malheureusement nous ne pouvions rien y faire et malgré les punitions ou autres, cela ne changeait rien.

Un peu maussade, j'arrivais en salle des professeurs et entrais. Un simple coup d'oeil me dit que je ne pourrais discuter qu'avec une seule personne, Edward Livingston. Enfin, discuter, c'était vite dit, parce qu'une discussion avec lui ressemblait à marcher sur un terrain miné, on savait qu'on risquait d'exploser, mais on ne savait jamais quand. Malgré tout, sa présence m’intriguait, d'habitude, il ne restait pas aussi tard à l'Institut, non pas qu'il n'en avait pas le droit, mais il rentrait souvent tôt chez lui. Je m'approchais donc, malgré mon appréhension quand à une discussion avec lui et posais mon sac sur la table, tout en engageant la conversation.

- Bonsoir Edward, comment vas-tu ? Tu restes tard ce soir.

Tout en triant mes affaires, je le regardais, attendant une réponse de sa part, toujours inquiète. Non pas qu'il me fasse peur, mais je ne savais jamais sur quel pied danser avec lui. Mes sourcils étaient un peu froncés, mais je n'étais pas suffisamment émue pour perdre le contrôle de mes pouvoirs, pas encore du moins. Mes yeux se posèrent sur le plâtre qu'il portait à la jambe et je me rappelait qu'il avait eu un accident. Ce qui m'étonna encore plus quand à sa présence ici, alors qu'il aurait surement dû se reposer encore.

- Tu as eu un accident, ça à l'air d'aller mieux. Qu'est-ce qui s'est passé ? Si ce n'est pas indiscret.

J'avais arrêté de trier mes papiers et en avais posé certains sur la table. Mais, j'étais plus concentrée sur lui que sur ces feuilles et attendais une réponse de sa part. Même si je comprenais qu'il ne veuille pas en parler, je m'étonnais qu'il ait pu avoir un accident, lui qui observait tout et déduisait des choses qu'il était le seul à pouvoir découvrir.


Dernière édition par Ororo Munroe le Mer 10 Aoû - 15:37, édité 3 fois
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Edward Livingston

Edward Livingston
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyVen 11 Fév - 1:02

    Edward n’avait pas son plâtre depuis bien longtemps mais, objectivement, ça restait déjà trop long. Difficile d’être maître de tous ses mouvements avec une jambe bloquée et les mains prises par des béquilles. Alors, bien évidemment, comme cette situation l’énervait, il en devenait un peu plus énervant à son tour. Selon lui, c’était un juste retour des choses. Le premier qui avait lâché prise avait été son médecin à l’hôpital qui avait fini par aller voir William en lui expliquant que comme il était médecin, il n’avait qu’à reprendre Edward comme patient. Ce que William avait accepté tout en sachant qu’il allait franchement en pâtir. Ca n’avait pas manqué. Cela dit, il n’était pas le seul à subir la mauvaise humeur d’Edward, Bastet n’échappait pas à la règle. Bref, quand il avait expliqué qu’il reprenait son activité de prof, William n’avait pas vraiment cherché à l’en dissuader, vu le calme que ça allait pouvoir apporter dans la demeure en commune. Si le doute avait été permit, cette fois c’était certain, Edward gagnait son titre du pire colocataire qui puisse exister.

    Il avait donc reprit les cours. Du moins c’est ce qu’il avait laissé entendre à William. En réalité, son ami faisait un embargo sur la morphine et sur tout ce qui pouvait permettre à Edward de s’occuper l’esprit. Du coup, il était venu, ce matin même pour pouvoir profiter de la salle de chimie afin de se créer un nouveau substitut, sans que William ne vienne encore une fois faire une crise sur la dangerosité des drogues. Mais qui se soucie de la dangerosité d’un esprit sans rien à se mettre sous la dent pour le faire fonctionner ? Et, finalement, cette envie s’était soldée par la rencontre avec Scott. Ce qui n’avait pas empêcher Edward de venir à bout de sa démarche.

    Quoiqu’il en soit la journée avait avancé, plus rapidement que ce qu’il avait imaginé. Il ne se souvenait même plus des substances qu’il avait mélangé ensemble, mais l’alcool à 90 laissait vraiment un goût amer en bouche. Peu importe, le résultat était quand même présent. Cela ne se voyait pas, vu de l’extérieur, mais il avait l’impression d’avoir donné assez d’aliment à son cerveau pour que celui-ci continue de tournée, malgré le manque de chose à résoudre. Il avait donc, en fin de journée, fini par prendre place dans la salle des professeurs, ou il y était seul. En général, une fois les cours fini il rentrait rapidement, parce qu’il avait toujours une enquête en cours à résoudre. Mais cette fois, ce n’était pas vraiment le cas. Même pas du tout. Alors pourquoi se presser à rentrer ? Aucune idée de où se trouvait les autres professeurs et, sans avoir à exagérer, il s’en fichait comme de sa première paire de chaussettes.

    Avachi dans un canapé, les béquilles posées non loin de lui, et la jambe la plus tendue possible, Edward semblait fixé le plafond avec une certaine intensité. Sur son visage toujours diverses écorchures, à cause de l’accident, mais la douleur n’était plus présente. Sauf pour ce qui était de son pied. Il resta là un bon moment jusqu’à ce qu’il entende la porte s’ouvrir. Du coup, décrochant son regard du plafond, il jeta un œil sur cette nouvelle entrée pour voir Ororo. Une fois qu’il su qui était présent, il ne tarda pas à s’avachir de nouveau pour remonter les yeux au plafond. Qui, malheureusement, n’avait franchement rien de particulier. Sans quitter ce plafond, il entendit Ororo parler du fait qu’il semblait rester tard aujourd’hui, ce à quoi il fit l’effort de répondre par un « Mhhoui ». Bref, une sorte de charabia entre le grincement de dent, le oui, et le « j’ai pas envie de répondre et encore moins d’y mettre de la bonne volonté ».

    Bien sur comme ce n’était pas réellement une réponse, on était en droit de se dire qu’il n’avait rien prit la peine de répondre pour le moment et, de ce fait, ça laissait libre court à d’autres questions. La prochaine fut sur son accident, en tout cas les raisons qui avaient fait qu’il se trouve dans cet état. Attendez ! Elle avait vraiment dit qu’il avait l’air d’aller mieux ? Edward ouvrit grands les yeux, s’apprêtant à lui demander ce qui pouvait permettre de dire qu’il allait mieux. C’était si peu visible que ça, son plâtre ne se voyait pas assez pour qu’on comprenne que rien n’allait ? Edward considéra un court instant le fait de s’énerver. Quand elle était entrée dans la salle il aurait juré que la journée n’avait pas été si fantastique que cela, ajouter à ça ses sourcils légèrement froncer… Réflexion faite, il n’avait pas envie de savoir ce que pouvait ressentir un paratonnerre qui se prend un coup de foudre en pleine tronche. Il remettrait peut être l’énervement à plus tard… Ce qui, malheureusement, ne voulait pas dire qu’il allait être d’une humeur des plus agréable.

    « Première réponse : pas de boulot qui m’attend, donc pas besoin de rentrer rapidement. Il avait levé un doigt de sa main, puis releva un deuxième en énumérant. Deuxième réponse : c’est parfaitement indiscret, mais si tu tiens à le savoir. »

    Il se redressa, histoire de prendre une posture un peu plus convenable. Soyons clair rien ne l’obligeait à répondre à la question d’Ororo. Il n’avait jamais signé de pacte visant à une transparence même de sa propre existence. Cela dit, c’était elle, il pouvait faire un effort. Ah moins que son effort parvienne du fait qu’un semblant de discussion lui occupait l’esprit et l’empêchait de déprimer sur le fait qu’il n’avait aucune affaire en court. Enfin, qu’il ne pouvait en prendre aucune vu qu’il était incapable de courir partout.

    « Une ado visée par une voiture. J’ai du oublié de réfléchir, et j’ai du croire que je pouvais m’interposer. Et bien sur la logique veut que contre une voiture lancée à toute vitesse, on ne gagne pas. Interdiction de penser que je m’amuse à des bonnes actions de ce genre, j’avais la tête ailleurs, trop occuper pour analysé quoique ce soit. Sinon, il est évident que je l’aurais laissé se faire écraser. »

    Ce qui n’était absolument pas vrai. Au contraire, il avait parfaitement analysé la situation. Le choix s’était imposé sans avoir besoin de réfléchir : il n’aurait pas laisser Bastet se faire écraser. Ce qu, bien sur, personne n’était obliger de savoir. Manquerait plus qu’on pense qu’il est un bon fond. Quoique, si il était là à enseigner – à sa manière – alors que ses autres activités fonctionnent très bien, c’est que dans le fond il n’était pas si mauvais que ça. Pour finir, il leva un troisième doigt.

    « Troisième réponse : ça irait beaucoup mieux avec un thé, mais marché en béquille et tenir une tasse, est une action un peu trop compliquée. »

    Ah finalement, il y avait un semblant de côté agréable chez lui, dans ses réponses, mais ça devait être motivé par cette envie de tasse de thé qu’il ne pouvait pas s’apporter lui-même.
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyDim 13 Fév - 20:47

J'avais fini mes cours et je cherchais un peu de compagnie pour discuter calmement. Je compris en entrant que le calme ne serait pas forcement de rigueur, mais bon, c'était ça, il y aurait pu n'y avoir personne. Quand j'entrais, il me regarda, du canapé où il était avachis, il n'y avait pas d'autre mot, avant de s'intéresser à nouveau au plafond. Je jetais un coup d'oeil pour savoir ce qu'il y avait de si intéressant, mais ne vis rien de passionnant, à part s'il faisait une étude quelconque. Ce qui m'appris qu'il ne souhaitait pas forcement avoir de la conversation.

N'étant pas du genre à être intimidée par cela, et après quelques instant pour m'occuper de mes affaires, je lui demandais comment il allait. Si j'avais eu des doutes sur le fait qu'il ne voulait pas parler, j'aurais su que c'était le cas à sa réponse, très laconique. Je retins un soupir, pensant que j'allais surement devoir aller voir ailleurs pour discuter, contente malgré tout qu'il ne se soit pas lancé dans une réponse plus élaborée pour dire la même chose.

Mais malgré son apparente non envie de parler, il répondis à mes questions, de façon logique en énumérant mes questions. Je ne pus retenir un sourire, il ne changerait pas. Même sa façon de parler montrait comme d'habitude son -mauvais- caractère. Il n'avait donc pas de boulot, même s'il n'était là qu'aux heures de cours, j'avais compris que le travail était très important et qu'il n'aimait pas l'ennuis, ce qui fait que je m'étonnais un peu qu'il n'ai rien à faire.

Puis répondant à ma deuxième question, tout en me disant que j'étais indiscrète, je levais les yeux au ciel. Pourquoi fallait-il qu'il réponde s'il ne voulait pas ? J'avais pourtant tourné ma question de sorte à ce qu'il puisse ne pas y répondre s'il ne voulait pas. Peut être parce qu'il avait toujours été incompréhensible. Ça ne devrait plus m'étonner. Puis lors de son explication, j'ouvris de grands yeux. Lui, ne pas réfléchir ? Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Malgré ses explications je restais sceptique, mais ne voulant pas le contrarier, je décidais de dire :

- Si tu le dis...

Je ne pouvais pas lui dire que je le croyais ou quelque chose dans ce genre, j'étais trop sincère pour cela. Je me doutais aussi que malheureusement, il relèverait. Ce n'est pas que je doutais qu'il laisserait quelqu'un se faire écraser plutôt que de prendre des risques, je ne le connaissais pas assez pour juger de cela, même si son côté plus je m'en fous des autres le laissait supposer, mais sa façon de présenter les choses laissait penser qu'il y avait autre chose. Je ne me permettrais malgré tout pas de creuser plus profond, s'il ne voulait pas en parler.

Il parut étonné par ma remarque sur le fait qu'il allait mieux et regarda son plâtre. Il est vrai que je m'étais mal exprimée et qu'il était visible qu'il allait encore mal. Malgré tout il ne me dit pas qu'il n'allait pas mieux et me demanda implicitement une tasse de thé. Finalement, il n'était pas si désagréable, à moins que ce soit juste intéressé. Peu m'importait finalement, il n'avait pas refusé ma présence ou ma conversation et cela me suffisait.

- Tu veux quoi comme thé ?

Je me dirigeais donc vers le coin café-thé... de la salle et lui préparais son thé. par la même occasion, je me fis un chocolat chaud. Puis quand cela fut prêt, je pris un plateau, y mit les tasses et du sucre et revint vers lui. Je déposais tout sur une petite table et m'assis en face de lui. Je revins alors, après avoir pris une gorgée de chocolat, sur ma remarque sur sa santé.

- Désolée d'avoir dit que tu allais mieux, je voulais dire que ça devait aller mieux pour que tu sois venu ici au lieu de te reposer.

Je lui avais expliqué pourquoi j'avais dis ça. Cela m'avait semblé important, vu qu'en plus il s'était retenu de dire une remarque, surement désobligeante, sur quelque chose qui était évident. Ce dont d'ailleurs je lui étais reconnaissante, je n'étais pas sure de tenir une conversation avec lui si en plus il commençait à être désagréable dès le début. Mais il devait se dire qu'il ne devait pas trop me contrarier, ce qui était plutôt drôle dans le fond et me tira un petit sourire.

Revenant à la conversation, qui était un peu tombée, je demandais.

- Alors la reprise des cours, pas trop dure ? Tu n'en as pas viré cette fois ?

Mon sourire était resté, il avait la réputation de virer pas mal d'élèves à chaque cours. J'espérais quand même qu'il ne s'insurgerait pas face à cette question, un peu taquine. Parce que malgré tout je désavouais son peu de patience envers les élèves et il le savait. Cette demande était aussi une sorte d'espoir, même si je me disais que je rêvais.
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyMer 16 Fév - 22:54

    Oui il le disait ! Elle pouvait ouvrir grand les yeux, s’étonner du fait qu’il n’est pas réfléchit, il le disait ! Et il ne changerait pas cette version parce qu’elle lui semblait être bien plus acceptable qu’une explication visant à dire qu’il avait préférer passer sous une voiture plutôt que ce soit la gamine qui le fasse. Lui-même avait du mal à concevoir qu’il est pu faire une chose pareille. Voilà c’était parfaitement pour ce genre de chose que l’attachement était une connerie monumentale : on perdait la faculté de raisonnée, car plus objectif, et en plus on risquait de se foutre en l’air alors que, de son point de vue, son cerveau était bien plus utile de celui de la gamine ! Même si il voulait bien admettre que Bastet avait un potentiel rare comparé aux adolescents de son âge. Bien que, ça, il n’était pas obligé de lui faire savoir !

    Il n’empêche que le genre de réponse qu’elle venait de lui servir servait à prouver un certain scepticisme sur ce qu’il avait pu lui raconter. Ouais, et bien, de toute façon ce n’était pas ses affaires et puis voilà ! De toute façon, dans son état actuel, rien n’était les affaires de personnes et il avait plus envie de faire preuve d’une mauvaise volonté sans borne plutôt que de tenter de se sociabiliser. Et puis, de toute façon, il n’avait jamais été un exemple de sociabilité, il n’y avait pas de raison pour qu’il commence maintenant. Il pensa un instant à répondre vivement pour être certain que ça entre bien dans l’esprit d’Ororo : il n’avait juste pas réfléchie. Cependant il abandonna bien vite cette idée parce qu’Ororo était loin d’être impressionnable et, surtout, elle était bien loin d’être stupide. Elle paraissait septique, c’était normal parce que l’explication d’Edward n’avait pas un vrai fond de vérité. Et Ororo était absolument capable de raisonner. Du coup, si il cherchait à argumenter, il savait qu’il finirait par se casser les dents face à elle. Pourquoi prendre le risque d’essayer quand la finalité serait pour elle ?

    Et puis, ne pas chercher la petite bête pouvait être une bonne chose, surtout si on en jugeait par la manière dont Ororo lui demanda ce qu’il voulait comme thé. Thé… Rien que ce mot avait des vertus thérapeutique pour l’anglais pure souche qu’il était, impossible de ne pas avoir un bref et très, très, léger sourire pendant qu’il demandait un thé normal, nature. Pas aussi bon que celui qu’il pourrait trouver dans son pays natal mais c’était mieux que rien. Il ne fallu que quelques minutes pour qu’Ororo apporte un plateau avec tout ce qu’il fallait… Presque tout. Il manquait les trois gouttes de lait qu’il aimait mettre dans son thé. N’importe qui aurait préféré ne pas demander ce lait, trouvant déjà bien agréable qu’on lui apporte un plateau avec tout ce qu’il faut. Mais il faut croire qu’Edward n’était pas comme tout le monde. Pire, il attendit qu’elle s’installe, commence à boire son chocolat en posant des questions. C’était beaucoup plus intéressant d’attendre que de demander quand elle était encore debout.

    C’est donc l’air de rien qu’il l’écouta expliquer qu’elle s’était mal exprimer concernant son état de santé. Tu m’étonnes ! C’est pas parce qu’il était là que c’était la grande forme, vu qu’il n’était même pas censé quitter l’hôpital. Mais passons les détails techniques. Ce qui était amusant quand elle l’interrogea sur sa reprise c’est que la première chose qui semblait lui venir à l’esprit était cette habitude qu’il avait de virer les élèves. Alors, il faisait ça de manière facile, mais il avait toujours une bonne raison pour le faire : élèves dormant en cours, élève en retard, et ainsi de suite. Il ne virait pas non plus de manière parfaitement arbitraire. Bien que des fois, ça lui ferait franchement plaisir. Il avait une petite liste de nom d’élève dont il se passerait bien. Mais quelque chose lui disait que si il commençait à faire une liste des élèves qu’il voulait et ceux qu’il ne voulait pas, on irait gentiment l’envoyer se faire voir. Autant éviter et continuer à accepter tout le monde… En virant ceux qui ne s’intéressent pas aux sciences ! Du coup, il sortit un grand sourire, tout fier.

    « Je n’ai viré personne. Aucun élève. Zéro. Magnifique, n’est ce pas ? »

    Il touilla son thé, avec le morceau de sucre qu’il avait ajouté. Souriant parce qu’il n’avait même pas mentit à sa réponse. De toute façon, le mensonge n’était pas une chose qu’il faisait souvent. Il laissa passer quelques instants, avant de relever les yeux, avec un autre sourire sur les lèvres, et reprendre la suite de ce qu’il venait de dire.

    « En fait je suis arrivés après mon cours. Donc je n’en ai pas donné. »

    Au moins ça expliquait le fait exceptionnel qu’il n’avait virer personne. Cela dit, si lui trouvait assez drôle cette sorte de rebondissement, il estima bien vite qu’il fallait mettre un peu de sérieux là dedans. On parlait quand même de l’école, des cours, des élèves. Des choses auxquelles Ororo, et c’était tout à son honneur, était vraiment très attachée.

    « Sérieusement, je ne pense pas reprendre les cours avant la semaine prochaine. Avis médical et tout. Une raison un peu légère mais il n’avait pas envie de dire qu’il était trop sur les nerfs pour gérer une bande d’étudiant sans exploser pour un oui ou pour un non. Là, j’avais juste besoin de quitter la maison et de voir deux trois truc en salle de chimie. Mais, toi, ta journée ? Bien passée ? Il y a sûrement plein de nouvelle chose qui se sont passé depuis la simulation ? »

    Finissant de touiller son thé il allait s’apprêter à boire, quand il fit mine de réagir au fait qu’il manquait quelque chose. Du coup, il reposa la tasse et posa à nouveau son regard sur Ororo.

    « Je ne voudrais pas avoir l’air d’abuser – Mais bien sur ! – Mais il serait possible d’avoir un peu de lait ? S’il te plait. »
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyJeu 17 Fév - 8:38

J'avais implicitement avoué que je ne croyais qu'à moitié son histoire. Elle semblait certes avoir un fond de vérité, mais lui agir totalement sans réfléchir semblait impossible. Peut être qu'il ait agit sous le coup d'une impulsion sans vraiment penser aux conséquence, peut être. Après tout, il était comme tout le monde, sur certaines choses. Comme quoi, quelque soit la raison réelle pour laquelle il avait fait ça, cela montrait qu'il n'était pas infaillible.

Enfin, il ne semblait pas vouloir argumenter la dessus, et je n'allais pas lui poser plus de questions. J'avais déjà été indiscrète et il m'avait répondu, sans être trop virulent. Je me doutais que c'était déjà beaucoup demander de sa part. Surtout qu'avoir le plâtre ne semblait pas améliorer son humeur. Déjà qu'en tant normal elle n'était pas géniale ! Enfin, je laissais de côté son histoire sur l'accident et lui proposais un thé.

A ce moment, il semblait se détendre d'un coup et me demanda un normal et nature. Pendant que j'y allais, je me dis que maintenant je savais comment m'y prendre avec lui, au thé ! Tant mieux, il y avait quelque chose qui était capable de le rendre plus aimable. Ce n'était pas que je veuille en tirer un profit particulier, mais le jour où il y aurait une raison pour qu'il soit de mauvaise humeur et que j'essaie de la calmer je savais comment m'y prendre. Enfin, pas tout le temps, parce que sinon je passerais mon temps à lui en faire, juste si c'était nécessaire. Je fis donc le thé et me préparais en même temps un chocolat.

Je revins finalement vers lui avec mon plateau et m'installait tout en lui posant quelques questions. Il me dit qu'il n'avait viré personne, un exploit. D'habitude, c'était plutôt le contraire, il virait au moins deux-trois personnes par cours. A moins que les élèves aient décidé de se calmer pour son retour, ce dont je doutais fortement. Il devait y avoir une raison, surtout vu l'état de son humeur quand j'étais arrivée.

Quand il me donna l'explication, je faillis m'étouffer en avalant une gorgée de chocolat. A oui, c'est sur que ne pas aller en cours réglait le problème. Je laissais échapper un petit rire, tout en pensant que j'espérais malgré tout qu'il n'allait pas trop y prendre goût et décider de ne plus faire cours. Car malgré tout c'était un bon prof. Il m'expliqua qu'il avait un certificat médical pour cela et qu'il souhaitait juste quitter sa maison et faire des trucs pour la chimie.

- C'est sur que ne pas faire cours t'évite de virer des élèves. Dommage, pendant un instant je me suis dis que pour ton retour ils avaient été sympa et qu'ils s'étaient tenu tranquille. Enfin, c'est peut être trop leur demander.

Ce qui était vrai, surtout pour certains élèves. Malheureusement, ils y en avaient qui faisaient du chahut à tous les cours. Pourtant ils n'étaient pas forcement mauvais, mais ils y mettaient de la mauvaise volonté. Personne n'avait encore trouvé comment les calmer. Pourtant ils étaient adorables, gentils... en dehors des cours. Je soupirais à cette pensée. Enfin, un jour peut être qu'ils se calmeront. Peut être.

- Ainsi tu voulais faire des chose en chimie. Des expériences, je suppose. Tu as fais quoi ? Pour les cours ou juste pour toi ?

Malgré que ma matière n'avait pas grand chose à voir avec les sciences, je m'y intéressais et la chimie me plaisait pas mal. Enfin, les expériences me plaisaient, pas forcément les cours. Ce qui faisait que je m'intéressais à ce qu'il pouvait faire. J'étais d'ailleurs passé sur le fait qu'il devait tourné en rond chez pour vouloir revenir ici, sans faire cours.

Puis alors qu'il allait boire, il sembla remarquer quelque chose et reposa son verre, et finalement me demanda si je pouvais aller chercher le lait. Sa formulation me fit lever les yeux au ciel. Comme si je savais pas qu'il prenait surement quelque plaisir à abuser justement. Même si je ne pouvais savoir s'il avait fait exprès ou non d'avoir attendu pour me le demander, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il avait du remarquer dès le début qu'il manquait le lait.

En soupirant, je me levais et allais le chercher. Il ne perdait rien pour attendre et même s'il pensait que je ne m'attaquerais pas à lui avec son plâtre, je trouverais toujours le moyen de lui rendre la pareille. Je posais donc délicatement le lait à côté de sa tasse en lui souriant. Je savais pertinemment qu'il se douterait de quelque chose, c'était plus amusant quand les gens savaient qu'il allait leur arriver quelque chose.

- Rien d'autre pendant que je suis debout ? Cette fois n'attend pas que je sois assise sinon je ne me lève plus !

Enfin, je risquais quand même de le faire, mais ça il n'avait pas à le savoir. Je m'assis donc et me remis à siroter mon chocolat, profitant encore de la chaleur qu'il dégageait. J'adorais le chocolat.

- Il ne s'est pas passé grand chose non. Les élèves se posent pas mal de questions et je crois que Scott a assez peu apprécié de porter le chapeau pour cette histoire. Sinon, ben les cours, comme toujours. A moins que vous n'ayez encore prévu une surprise. Enfin, si c'était le cas, tu ne me le dirais pas.

Ma dernière phrase était une affirmation. Le but justement d'une surprise était de ne pas le dire. Dommage, mais bon c'était pas forcement une bonne idée de recommencer déjà, surtout avec sa jambe dans le plâtre.
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyMer 2 Mar - 15:50

    Ce qui le dérangeait fondamentalement dans ce qui lui était arrivé, c’était avouer publiquement qu’il avait ses faiblesses, qu’il pouvait agir sur un coup de tête. Et ça, ce n’était pas tolérable. Voilà pourquoi il détestait tant avoir des affinités avec une personne, le mode de raisonnement, par la suite, est tout sauf logique. Et ce n’était plus à prouver, Edward faisait passer la logique et l’observation avant toute chose. C’était même devenu un mode de vie. Alors expliquer qu’il s’était jeter sous une voiture, juste pour éviter que ce soit une gamine qui y passe, ce n’était vraiment pas le genre de chose qu’il avait envie de crier sur les toits. Mais vu qu’il s’agissait d’Ororo il s’était montré particulièrement honnête sur ce coup là, même si il avait préféré dire qu’il avait fait ça sans vraiment le vouloir. Action qui, pourtant, avait été réfléchie. D’ailleurs Ororo ne semblait pas croire à 100% à ce qu’il venait de dire mais elle avait au moins la décence de ne pas le montrer ouvertement et de ne pas poser plus de questions.

    Il ne mentit toujours pas quand il expliqua qu’il n’avait viré personne, pour expliquer quelques temps plus tard que cela s’expliquait par la fait qu’il n’avait pas donné de cours. Ororo avala une gorgé de travers si il en jugeait par sa réaction ce qui eu le don de le faire sourire. Est-ce qu’elle s’était réellement attendue à un miracle du genre : Edward n’a virer personne aujourd’hui ? Miracle plutôt difficile à accomplir quand on savait que, d’une, il ne supportait pas les retardataire qui, en général, pouvait repartir sur le champ. De deux, il n’était pas patient avec les élèves montrant de manière manifeste qu’ils n’en avaient rien à faire, une autre raison suffisante pour leur demander de sortir. Ororo expliqua qu’elle avait imaginé des élèves sympas pour le retour d’Edward et, l’homme, regarda la jeune femme avec un air amusé face à temps de crédulité.

    « Le jour ou les élèves réagirons de cette manière, je crois que je veux bien faire un effort de sociabilité pendant 24h. »

    Il ne craignait pas grand-chose vu que ce genre d’exploit était impossible. De toute façon il soupçonnait certains élèves d’arriver en retard exprès pour ne pas aller en cours, en sachant qu’Edward ne supportait pas cela. D’ailleurs il songeait sérieusement à ne pas agir de cette manière la prochaine fois juste pour le plaisir de lire la déception sur le visage de ces élèves en question. Bien sur Ororo ne passa pas à côté du fait qu’il avait dit vouloir voir des choses en salle de chimie. Cours ou personnel ? Personnel, sans aucun doute. Mais aller dire à Ororo qu’il avait chercher, et réussi, une formule chimique apparenté à de la drogue n’était pas la meilleure des choses à faire.

    « Pour moi, William a préféré m’enlever mon matériel de chimie pour une raison que j’ignore et j’avais quelque chose vérifier. Disons que c’est une nouvelle formule qui va servir à je ne sais pas trop quoi encore, mais qui ne semble pas tout à fait stable. Bref. De la chimie. »

    En réalité il savait parfaitement pourquoi William lui avait enlever son matériel. Mais la raison n’était pas explicable sans passer pour une sorte de drogué qui, objectivement, il était de temps en temps… Souvent. Le tout était que cela ne se sache pas et que ça ne se voit pas. Après tout il n’avait aucune raison de s’inventer des formule quand il avait quelque chose pour lui occuper l’esprit ce qui, malheureusement, n’était pas le cas en ce moment. Et William qui avait décidé de lui supprimer la morphine. Fallait vraiment qu’il change de médecin, voir d’ami, en même temps.

    Et puis, il y avait eu sa demande de lait. Ororo, toujours aussi loin d’être stupide – ce dont il ne doutait plus depuis bien longtemps – soupira légèrement, juste pour montrer qu’elle le soupçonnait d’avoir fait exprès. Ce qui fut confirmer par sa phrase quand elle demanda si il avait besoin d’autre chose pendant qu’elle était debout, et éviter qu’il attende qu’elle s’asseoit. Le sourire qu’elle avait, d’ailleurs, en posant le lait n’annonçait rien de bon. Mais Edward trouva quand même le moyen de lui sortir un grand sourire qui, peut être, laissait sous entendre que si elle tentait quoique ce soit dans l’avenir, il serait parfaitement répondre.

    « Merci, et non j’ai besoin de rien d’autre. »

    Bon forcément en évoquant la simulation il risquait d’entendre quelque chose. Rien de bien méchant, juste une petite phrase disant que Scott n’avait peut être pas trop apprécier de porter le chapeaux. Edward soupira légèrement histoire de dire que les gamins étaient susceptibles de nos jours. Cependant avant de répondre quoique ce soit il laisse Ororo finir. D’ailleurs Edward fit un léger sourire à la fin de sa phrase.

    « La bonne nouvelle c’est que Scott n’était vraiment pas visé. Le but était juste de voir si les élèves réfléchissaient par eux même ou si ils préféraient croire tout ce qu’un prof leur disait. Scott, à la fin de la simulation était dans la même tenue qu’eux, si il avait vraiment été au courant il se serait habillé plutôt que de rester en tenue de nuit. Tout le monde à préféré le tenir pour responsable plutôt que réfléchir un peu. C’est dommage. Mais je te rassure, rien de prévu sous peu. Je crois qu’on va laisser tout le monde digérer la simulation. Par contre, je crois qu’on va perdre des élèves dans les temps à venir. Enfin, après je peux me tromper mais la simulation était surtout faite pour les observer. »
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyJeu 3 Mar - 21:56

Nous avions passé le sujet de son accident et le fait qu'il choisisse de ne pas continuer montrait qu'il ne voulait pas s'y attarder. Malgré cela, rien ne pourrait empêcher que j'ai l'impression qu'il cachait certaines choses. Lui agir de manière irréfléchie, cela me semblait impossible. Qu'il prenne une décision sans penser aux conséquences directes était plus probable, mais il semblait tellement peu impliqué dans ce qui arrivait aux autres. Enfin, il valait mieux que j'arrête de me poser des questions, car j'avais peu de chance de comprendre totalement un homme comme lui, surtout avec aussi peu d'informations.

Nous en vînmes à sa présence ici et je lui demandais s'il avait réussi à ne virer personne. Il me dit que c'était le cas, ce qui m'étonna et me donna quelque espoir, le concernant et concernant les élèves. Puis il me dit qu'il n'avait pas fait cours. Manquant m'étouffer, j'eus envie de répliquer qu'alors cela n'avait rien d'étonnant. Ce qui n'était pas plus étonnant, c'était sa façon de tourner les choses, pour nous faire tourner en bourrique. Ça aurait été trop simple de le dire depuis le début bien sûr. Puis il ajouta que j'étais plutôt optimiste, bien trop.

- C'est vrai que je suis trop optimiste, mais l'espoir fait vivre comme on dit. Je ne désespère pas qu'un jour nous arrivions à les rendre responsables...

Curieuse quand à sa présence ici, si ce n'était pas pour faire cours, je lui demandais ce qu'il avait fait de sa journée. Ainsi il avait travaillé sur une nouvelle formule, ici parce que son colocataire lui avait retiré son matériel. Je ne connaissais pas vraiment son logement ni ses colocataires et je me demandais pourquoi il avait jugé utile de le lui retirer. En tout cas elle ne marchait pas. C'était dommage.

- Dommage que ça n'ai pas marché. Mais c'est vrai que la chimie est assez dure pour ne pas réussir les expériences nouvelles du premier coup. Tu y arrivera surement.

Je le savais têtu et tenace, donc je me doutais qu'il n'abandonnerait pas avant d'avoir réussi. Enfin j'espère sans rien faire exploser, surtout pas lui. Peut être la raison pour laquelle on lui avait pris son matériel, va savoir.

En tout cas, fait attention, pour ce que je sais des trucs instables... Je n'aimerais pas que ça t'explose à la figure.

Puis il me demanda du lait. Il ne pouvait pas demander avant, non. Edward et la simplicité... Ce serait plutôt la volonté de "taquiner" les gens. Heureusement, je ne m'étais jamais formalisée pour ce genre d'attitude et lui disant qu'après m'être assise une dernière fois je ne me relèverai pas. J'allais chercher ledit lait et le posant devant, je me demandais comment j'allais pouvoir lui rendre la pareille. A son sourire en retour, je compris que si je le cherchais, il serait là et ne se laisserait pas faire. Tant mieux, sans avoir d'adversaire gagner n'avait aucun goût.

Nous nous mîmes alors à parler de la simulation et de ses conséquences. Il me parla de ses raisons et du fait qu'il voulait voir la réaction des élèves et leur faculté à réfléchir "par eux même". Ce qui voulait certainement dire à réfléchir tout court. Je hochais la tête, d'après ce que j'avais entendu, ils avaient tout gobé.

- Je comprends, mais justement si le but était de voir s'il était capable de remettre en doute les paroles de professeurs, il n'aurait pas mieux valu leur expliquer leurs erreurs à ce sujet. Ils ont un peu trop confiance en nous, qu'ils nous vouent une confiance aveugle. C'est bien à savoir. Il va falloir qu'ils puissent se détacher de nous.

Je n'avais jamais vu les choses ainsi, les élèves tellement confiants en nous, qu'ils pouvaient avaler n'importe quoi, sans réfléchir une seconde. Il allait falloir y remédier, car ce n'était pas des moutons que nous voulions former, mais des personnes capables de réfléchir, analyser et remettre en cause si nécessaire. Même si la présence d'un chef est souvent nécessaire, il fallait pouvoir savoir quand il se trompait et l'aider.

- C'est plutôt une bonne idée d'attendre, après ce qu'il s'est passé, ils ont certainement besoin de reprendre leur marque. Pour ce qui est de perdre des élèves, je ne pense pas que ça arrive, ou alors peu. Car ils savaient plus ou moins ce qui les attendait en venant ici et que nous faisons de notre mieux pour les aider à affronter l'extérieur. Mais je suis contre l'utilisation des balles réelles, que ce serait-il passé si l'un d'eux était mort ? Je ne pense pas qu'ils soient près à affronter cela, certains oui, mais pas la majorité.

J'avais eu des retours de cette simulation, et si j'étais plutôt d'accord sur le fond, je ne l'étais pas sur la forme. Ils n'étaient pas près à faire face à ce genre de chose. Certes, après l'histoire d'Alcali Lake, il fallait les préparer.

- Je sais que je dois donner l'impression d'être un peu mère poule avec eux, ce qui est parfois le cas, mais brûler les étapes ne sert à rien, à part discréditer notre travail et leur faire perdre la confiance qu'ils ont en nous. Elle est malgré tout importante, tant qu'elle ne se transforme pas en dépendance.
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyDim 20 Mar - 13:58

    Pour quelqu’un comme Edward, ou la logique passait en premier lieu, l’espoir n’avait pas une grande place dans son mode de fonctionnement. L’espoir était plus qu’inutile dans le sens ou cela ne reflétait pas ce qui pouvait se passer réellement, donc, tellement peu probable qu’il ne servait à rien de s’y attarder ou d’espérer un miracle. Cependant, si lui pensait de cette manière, il était tout à fait conscient du fait qu’il était bon d’avoir des profs « optimistes ». Ororo en faisait partit, sûrement une des personnes qui représentait le mieux le « Rêve de Charles Xavier ». Elle avait juste envie d’y croire et c’est ce qui lui permettait de continuer sans baisser les bras. La seule chose que l’on pouvait lui souhaiter c’était que les efforts qu’elle pouvait faire pour cette école finissent par payer.

    « Heureusement qu’il y a des gens pour continuer à croire à ces choses »

    Dire qu’il n’y croyait pas lui-même n’était, sans doute, pas la stricte vérité. Si il pensait qu’il n’y avait aucun avenir pour les jeunes de cet institut, ça ferait longtemps qu’il aurait arrêté de passer de temps ici. Après tout son autre activité fonctionnait assez bien pour ne pas avoir à passer de temps supplémentaire pour une école pour mutant. Mais qu’on le veuille ou non, il voulait un meilleur avenir pour ses jeunes. Finalement la seule chose qu’il s’attachait à faire avec assiduité était de ne pas dire cette raison haute et forte.

    Quant à son expérience qu’il avait du faire ici et non chez lui, Ororo, toujours aussi rassurante qu’avec ses élèves, mit en évidence les difficultés de la chimie pour finir par dire qu’il finirait par y arriver. Une attitude qui fini par faire légèrement sourire Edward qui, l’espace d’une microseconde, avait eu l’impression d’être un élève qu’on encourageait. Est-ce qu’elle aurait eu le même discours si il avait dit qu’il tentait la reproduction d’une drogue quelconque ? Pas sur… Il était plus sage de taire certain détail. C’est avec un certain ton taquin, mais pas méchant, qu’il fini par lancer la phrase suivante :

    « C’est le genre de chose que tu dis à tous tes élèves ? »

    Il ne doutait pas réellement d’une réussite. Rien de prétentieux là dedans, bien que l’on pouvait facilement le prendre ainsi, mais Edward était d’une logique pratiquement sans faille, que ce soit envers les autres ou envers lui-même. Il savait donc de quoi il était capable, et ce dont il ne serait pas capable. Ce genre de chose était à sa portée. Soyons clair, jamais il n’inventerait le remède miracle pour une maladie quelconque, ou alors ça serait totalement par hasard, soit complètement improbable. Mais quand il s’agissait de mélanger certaine substance qu’il avait l’habitude de prendre pour en créer une nouvelle… Là, pas de problème. Peut être qu’il aurait fait un très bon dealer, créateur de nouvelles substances !

    Il finit par lever une main droite, comme pour jurer dans une manière assez caricaturale, en lâchant un « promis », à la limite du « oui, maman ! » quand elle lui demanda de faire attention à ce que rien ne lui explose à la figure. De toute façon, rien que pour ne pas refaire un séjour à l’hôpital, il serait capable de faire plus attention que d’habitude. Puis il se concentra sur son thé, avec le lait qu’elle avait été lui chercher, pendant qu’il expliquait cette histoire de simulation et le fait qu’il avait tout mit sur le dos de Scott.

    Scott, forcément, allait le prendre pour lui, vu qu’il avait cette fâcheuse tendance à toujours se remettre en question, et à se demander la place qu’il pouvait avoir dans cette école. Cependant, l’action n’avait franchement pas été dirigée contre lui. C’était le prof qui était présent, donc voilà. Cela dit, ce n’était pas un mal non plus. Bref, dans cette histoire, il était surtout de questions de non réflexion de la part des élèves et cette facilité qu’ils avaient à croire tout ce que l’on pouvait leur dire. Ororo sembla assez bien comprendre ce point, mais demanda si il n’était pas plus judicieux d’expliquer ce point aux élèves.

    « Réflexion parfaitement judicieuse. En fait c’était prévu mais les évènements et, un malheureux accident, m’ont rendu quelque peu indisponible ces derniers temps. Mais, on est d’accord, le but est de leur dire sinon ils ne vont pas s’en rendre compte et l’action aura été parfaitement inutile. En tout cas, en ce qui concerne cette partie de la simulation. »

    Parce que si il avait eu recours à la fausse dénonciation de Scott pour voir certaine chose, la simulation avait également servie à observer les élèves. En tout cas, une poignée d’entre eux, pour savoir un peu où les placer. Quand il disait qu’il pensait que certains élèves partiraient, alors qu’Ororo semblait ne pas être tellement d’accord, c’est parce qu’il avait de bonnes raisons de penser cela. Bien sur, dans son discours, Ororo laissa glisser quelques mots sur la sécurité des élèves et le fait qu’elle refusait l’utilisation de balles réelles. Mais, d’un point de vue logique, il fallait que ça fasse parfaitement crédible, non ? Pas certain que cette excuse puisse servir. Il y avait toujours la solution de mettre ça sur le dos de Logan, après tout, c’était lui qui avait été en charge du niveau de difficulté de la simulation. Mais, pas vraiment le genre d’Edward.

    « La simulation d’un raid dans l’école n’est pas plus dangereuse qu’une autre simulation, ou il y a des sentinelles ou des météores qui leur tombe sur le coin de la figure. Honnêtement, je pense que la plus part des élèves comprendrons, si ce n’est pas déjà le cas, les raisons de cette simulation. Par contre, certains ont montré des réactions plutôt étranges. »

    Là il allait entrer dans ses observations, sur ce qui s’était passé et, de ce fait, d’une liste d’élève qu’il ne pensait pas voir rester.

    « La première à avoir été particulièrement décevante fut Jubilation Lee, ses propos étaient à la limite de ceux que pourraient tenir un damné. A l’écouter je n’avais rien à lui dire, et elle n’avait rien à faire de ce que je pouvais préconiser parce que je n’étais qu’un humain. Pas vraiment l’attitude qu’on attend d’une personne voulant faire partit du groupe très sélect des x-men. Sayan que j’avais recruter avec certain doute, il y a quelque temps, à finalement fait preuve d’une bonne volonté et d’une envie d’aider et d’agir en groupe, donc pour elle, pas grand-chose à redire. Agréablement surpris par Vincent De Certo, avec son passé, il aurait pu agir différemment, mais il colle vraiment à la mentalité recherché. Là ou je met plus de doute c’est sur Hella qui, à mon avis, partira de l’institut dès qu’elle le pourra. Pour le moment c’est son contrat de liberté surveillé qui la tient dans cette école, mais je doute qu’elle reste au moment où elle aura le choix. Pas certain que Maximilian reste aussi, bien qu’avec lui, on peut toujours s’attendre à tout. Cela dit, ces deux derniers sont loin d’avoir un mauvais fond, même si des envies de meurtres me passent quelque fois par l’esprit. Pour ce qui est de Calisto, il partira aussi. Trop besoin de se poser en victime à longueur de temps et une fâcheuse envie à se faire plaindre. Sauf qu’ici tout le monde n’a pas eu la meilleure des vie et que ça ne durera qu’un temps. Il finira par partir. »

    Ce qu’il ne savait c’était que dans l’intervalle de son absence, Calisto était déjà partit. Ce qui, aux yeux d’Edward serait une bonne nouvelle, dans la mesure où il voyait Calisto comme un danger public.
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyVen 8 Avr - 15:48

Optimiste, le mot était assez faible pour lui je pense. Il devait se dire que je rêvais éveillée avec mes espoirs. Il pouvait d'un regard déterminer comment était une personne et en quelques questions les connaitre. Moi je préférais parler, peut être longuement mais c'était une façon comme une autre de savoir comment s'y prendre et ainsi aider le changement. D'après ce que je connaissais de lui l'espoir ne tenait pas une grande place dans sa vie.

- Je pense que l'espoir est à la base de se qui nous fait avancer. Comment peut-on vouloir aller de l'avant, se battre pour ce à quoi on tient, sans avoir l'espoir de faire changer les choses ? A moins de devenir simplement spectateur de sa vie, bien sur. De toute façon, un jour il faudra bien qu'ils prennent leur responsabilité. Tu crois en quelque chose ?

Croire était assez proche de l'espoir. Il faut bien croire pour espérer que quelque chose arrivera. Ce n'était pas une question piège ou quoi, juste je voulais savoir si il avait espoir en quelque chose, quoi que se fut. Il devait bien penser qu'on arriverait à faire quelque chose de ces élèves, sinon qu'est ce qu'il ferait là, pourquoi se battrait-il avec nous ? Alors qu'il est humain.

Il me parla ensuite de la raison de sa présence alors qu'il ne donnait pas cours. Il voulait donc faire une expérience profitant de la salle sans donner cours. Cela ne me dérangeait pas, il faisait bien ce qu'il voulait. Je lui dis alors qu'il allait réussir, ce qui n'était pour l'instant pas le cas. Je ne faisais qu'émettre une réalité, loin de moi l'idée de mettre en doute ses capacités. Mais il sembla prendre la mouche, même si je vis qu'il rigolait.

- Loin de moi l'idée de te prendre pour un de mes élèves, je t'assure. Mais eux ne le font pas à l'aveuglette, contrairement à toi. Mais excuse moi de te dire simplement que je ne doute pas que tu réussisses... Ce n'était pas un encouragement. La prochaine fois je te dirais que tu vas te planter si tu veux.

J'avais répondu sur le même ton que lui, amusé, avec un sourire très amusé pour ma dernière phrase. Je ne cherchais pas l'affrontement, mais je le taquinais un peu. Il n'y a pas de raison que ce soit toujours le même qui soit taquiné, en l'occurrence moi. Puis alors que je lui dis de faire attention, il me répondit d'un ton qui laissait sous entendre qu'il répondait plus à une mère qu'à une collègue qui s'inquiète. Je décidais de répliquer moi aussi.

- Oh ce n'est pas de l’inquiétude, mais vu mon pouvoir, je n'ai pas envie de me retrouver au nettoyage si il y a un problème, et puis un mort à l'Institut ça ferait tache ! Puis avec un sourire maternel et semblant inquiète. Et ne rentre pas trop tard ce soir, mange bien et n'oublie pas de te laver les dents avant de te coucher.

Il m'envoya ensuite chercher du lait. Il le faisait exprès, j'en étais sure. Après l'avoir fait et menacer de ne pas y retourner s'il me demandait encore quelque chose, j'orientais le sujet sur la simulation. Il m'expliqua qu'il voulait testé les élèves et voir leur réaction. Alors que je faisais remarquer qu'il vaudrait mieux expliquer aux élèves les raisons de la simulation et les aboutissants, il me répliqua qu'il allait le faire, sans cet accident. Je hochais la tête, bien sur quel idiote. Il allait dans mon sens, qu'il fallait expliquer ce qui s'était passé aux élèves, pour qu'ils avancent.

Il m'expliqua ensuite ce qu'il avait pu observer. Je fus étonnée sur certains élèves, mais pas pour d'autres. Jubilée m'avait étonnée, mais pas Hella. J'étais en revanche un peu attristée pour Calisto, qu'il disait qu'il allait partir, ce qu'il avait d'ailleurs fait, mais il ne semblait pas au courant.

- Je vois, alors il va falloir recadrer Jubilee, et voir pour Hella et Max. Je suis contente de voir que quand même certains élèves ont été à la hauteur... Je pris une inspiration et annonçais : Pour ce qui est de Calisto, il est déjà parti, ça ne m'étonne pas que tu sois pas au courant.
Par contre pour Max, je ne saurais pas dire s'il restera ou non. Pour Hella c'est quasiment certain, vu son pouvoir, elle peut se fondre avec les humains et semble le vouloir. Mais Max pourrait partir, mais il reste. Etonnant.


Maximillian, une tête dure. Il ne venait jamais en cours, ne respectait pas les règles de l'Institut, mais pourtant alors qu'il semblait ne pas être à sa place ici, et ne pas vouloir se la faire, il restait. C'était une énigme.

[Hrp : Désolée pour la courte réponse.]
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyDim 1 Mai - 11:42

    Edward avait laissé entendre qu’il était heureux que des gens puissent continuer à continuer à croire en des choses, ce qui déboucha sur la vision d’espoir d’Ororo. Selon elle c’était ce qui faisait avancer les gens, le fait de croire était, semble-t-il assez proche de cette notion d’espoir. Quant à savoir si Edward croyait à quelque chose, comme elle lui demanda, c’était un peu plus compliqué dans son cas. Croire, sous forme d’espoir, n’était pas quelque chose qu’il pouvait concevoir dans la mesure où l’espoir n’était pas une notion à laquelle il pouvait croire. L’espoir était un fait complètement illogique qui servait aux gens dans la mesure où cela les faisaient avancé sans avoir à se tirer une balle dans la tête parce que le monde partait en vrille. Il était plus facile de se focaliser sur un espoir, même vain, juste pour se rassurer et se dire que tout allait s’arranger un jour. Est-ce qu’il faisait partit de ces gens ? Non. Par contre il croyait volontiers à des faits et des choses logiques mais, également, à tout ce qui touchait la science. Il lui fallait des faits et des choses logiques pour pouvoir croire que quelque chose allait se produire. Ce qui faisait qu’il croyait volontiers au fait que les mutants pouvaient être intégré un jour parce qu’ils étaient, en ce moment, prit pour des montres. Mais cela avait été le cas pour tellement de gens et de raisons différentes à des époques différentes. Une minorité de gens ? Hop on les prenait pour des gens différents et ont les traquait. Les choses avaient toujours finies par se tasser, jusqu’à ce que les gens trouvent de nouvelles victimes. Pour les mutants il y avait de grande chance pour que ça fasse la même chose un jour ou l’autre. On finirait par les laisser tranquilles et s’en prendre à une autre minorité.

    « Je pense qu’on a tous nos raisons pour avancer, sans forcément avoir besoin de l’espoir. Je crois en des faits et non pas en une notion abstraite. Ce qui n’est nullement une critique envers toi »

    Ou envers les trois quarts de la population actuelle. Non vraiment, ce n’était pas une critique. En fait il trouvait même qu’Ororo avait une certaine chance de pouvoir s’accrocher à quelque chose de cette manière et tout faire pour que cela se passe comme elle le souhaite. Tous les deux n’avaient pas le même mode de raisonnement, en réalité peu de monde avait le même qu’Edward mais ça ne l’empêchait pas d’admirer ce que pouvait faire la jeune femme au nom de l’espoir. Finalement, à sa manière, elle aussi était à part. Parce qu’elle était là dans le seul but d’aider et de faire avancer les choses de la meilleure façon qu’elle pensait et c’était tout à son honneur. Edward avait probablement des raisons différentes. D’accord il voulait avancer pour les mutants mais dire qu’il n’était là que pour cela ne serait pas tout à fait vrai. Il avait aussi ses envies de sciences et les mutants étaient, en quelque sorte, l’évolution de la race Humaine. Un sujet d’étude franchement passionnant.

    Pour ce qui était de sa présence et de l’expérience qu’il avait mené dans la salle de chimie sans avoir eu besoin de ses élèves, il trouvait presque attendrissant, si toute fois ce genre de sentiment pouvait l’atteindre d’une manière ou d’une autre. Cette façon qu’elle avait d’être encourageante, presque un automatisme chez elle, du coup, il ne put s’empêcher de faire une réflexion en y voyant une phrase qu’elle aurait pu dire à un de ses élèves. Bien sûr, elle reprit assez rapidement, tout en gardant le même ton qu’il avait plus employé en lui parlant, avec une certaine trace d’humour dans la voix.

    « Me dire que je me planterai est une bonne idée. Au moins tu auras une raison de faire semblant d’être impressionnée si, finalement, je réussis. »

    Toujours un certain humour dans sa voix. Franchement il n’avait pas spécialement envie qu’on se prosterne à ses pieds à chaque fois qu’il arrivait à faire quelque chose… Quoique, en y réfléchissant, ça pourrait avoir un côté agréable, non ? Sérieusement il n’avait rien contre une certaine reconnaissance de ce qu’il faisait, mais cela ne fonctionnait pas pour tout. Aucune envie qu’on le félicite d’avoir réussi une expérience alors qu’il ne comptait même pas dire de quoi il s’agissait. Pas certain que tout le monde voit avec des yeux émerveillée le fait d’avoir réussi une nouvelle formule dans le but de se faire planer complètement. Surtout quand on enseigne dans une école pour adolescent. Parce que, même si ils étaient mutants, ça restaient des adolescents. Puis faire savoir ce genre de chose, imaginons même que ça vienne jusqu’à l’oreille des élèves, il serait beaucoup trop tentant de prendre des volontaires consentant pour tester ses expériences. Et, sans aucun doute possible, en venir là serait quelque chose qui ne passerai pas auprès des profs.

    Du coup il avait fini par lui répondre comme un enfant pourrait répondre à sa mère. Et la chose merveilleuse avec Ororo c’est qu’elle ne se vexait pas, qu’elle ne montait pas sur ses grands chevaux en se sentant attaquée directement. Non, la seule chose qu’elle faisait c’était de répliquer, de répondre sur le même ton et, franchement, ça avait quelque chose de particulièrement agréable qu’il appréciait. Elle commença par répondre qu’elle ne s’inquiétait pas, mais qu’elle avait pas vraiment envie de faire du ménage ou de se prendre la tête en cas de mort. Cependant la fin de sa phrase illustrait ce qu’il avait dit plus tôt, mais ce avec un certain humour. Et dire qu’il arrivait à la trouvait amusante, ce qui en considérant Edward, était quelque chose de franchement rare.

    « Ah Ah ! Je me disais bien aussi que tu n’étais pas si parfaite que ça. On croirait que tu t’inquiètes pour tout le monde mais en vrai ce n’est pas le cas. Tout n’est que flemme… Pas envie de faire le ménage, pas envie d’avoir une histoire de mort dans l’école... Je me disais bien aussi que personne ne pouvait être autant dévoué pour la cause des autres, et uniquement dévouée à ça. »

    La phrase avait toujours un humour certain, tout en ajoutant des mimique de celui qui venait de découvrir la vraie personnalité d’une personne. Cependant, si on écoutait bien ce qu’il venait de dire, dans sa réponse il y avait un véritable compliment. Chose qu’il était incapable de faire directement. Mais si on prenait la phrase dans un autre sens, cela vous juste dire qu’il admirait le fait qu’elle pouvait être aussi dévouée à tout le monde. Lui était bien trop égoïste, ou trop sociopathe sur les bords, pour pouvoir se soucier ainsi des gens. D’ailleurs les gens n’en n’étaient pas réellement pour lui, vu qu’ils étaient simplement des sortes de sujets d’études. Mais pas Ororo, et contrairement à beaucoup de personne elle ne semblait jamais faire quelque chose en attendant quelque chose en retour. Rien que pour ça elle était unique en son genre, et c’était ça que l’on pouvait comprendre dans sa phrase pour peu que l’on y fasse attention.

    Quand la discussion tourna sur les observations qu’il avait pu faire concernant certains jeunes de l’institut, après la simulation, Edward trouvait vraiment intéressant de voir les réactions furtives que pouvait avoir Ororo. Il voyait, de cette manière, les annonces qui l’étonnait et celles qui ne l’étonnait pas. Edward était doué dans la compréhension des choses, mais par ses expressions, Ororo prouvait qu’elle l’était aussi vu que certaine chose ne l’étonnait pas. Et la connaissant elle ne faisait pas cela juste dans le but de se montrer douée dans ce domaine en faisant semblant d’avoir compris les mêmes choses que lui. Non, elle était seulement particulièrement attentives aux élèves et cela se voyait dans ces moments-là.

    Il ne mit pas longtemps à apprendre que Calisto était déjà partit… Trop dommage ! Ce qui semblait attrister Ororo. Elle mettait tellement de cœur dans ce qu’elle faisait que peut être voyait-elle ça comme une sorte d’échec. Et voilà que pour une raison qui était complètement inconnu à Edward il fut pris d’une envie de la rassurer. Chose dont il n’avait aucune idée sur la manière de s’y prendre. Sa réponse fut sûrement un peu gauche et peut être pas dans l’effet qu’il escomptait.

    « Tu sais, je crois que pour Calisto, c’est une bonne chose. Il n’aurait pas su s’intégré ici de toute façon. Peut-être qu’il reviendra un jour, là, je crois qu’il a juste besoin de grandir un peu et de se rendre compte de certaine chose. Mais se plaindre continuellement ne pouvait pas l’aider à s’intégrer ici. Et ça personne n’aurait rien pu y faire. »

    Franchement il n’était pas certain que quelqu’un revoit Calisto un jour. Vu sa fâcheuse tendance à dire tout haut qu’il était un mutant, il y avait plus de chance qu’il finisse dans une cellule plutôt que de finir dans un joli petit coin adoré de tout le monde.

    « Pour ce qui est d’Hella je pense que son envie passe surtout par la peur de faire du mal à qui que ce soit, d’où le problème avec son pouvoir et le fait qu’elle s’imagine être mieux avec des humains. Pour Max, effectivement, il reste. En fait j’imagine plus qu’il est, comme tous les ados, en train de se poser pas mal de question. Son fond n’a rien de mauvais mais je pense qu’un rien peut le faire déraper. Par exemple si on venait à s’en prendre à quelqu’un qui est proche, je ne suis pas certain qu’il prenne une ligne de conduite qu’on tente de leur apprendre. Et ça, je pense qu’il le sait parfaitement. Mais après, comme d’habitude, je ne suis pas obligé d’avoir raison »
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyJeu 5 Mai - 19:47

Il ne croyait pas au fit que les élèves puissent changer et se responsabiliser. Alors que je lui répondais qu'il fallait bien y croire pour qu'on puisse espérer faire changer les choses. Mais il disait ne pas y croire et qu'il n'y avait pas seulement cela pour pouvoir avancer. Je réfléchis à ce qui pouvait se cacher derrière, mais ma vision était surement trop centrée sur ce que je croyais. Je me mis un instant à sa place. Il croyait en la logique et tout ce qui était concret... Il ne croyait pas en l'espoir, donc, il devait penser que les choses finiraient bien par changer et avoir de bonnes raisons pour ça. J'aimerais bien pouvoir m'y raccrocher, mais j'avais peur de se qu'il pourrait me dire. Le truc justement avec l'espoir, c'est que c'est irréel et que donc on ne peut rien prévoir, alors que la raison se raccroche à quelque chose qui c'est déjà passé. Je ne voulais pas avoir à comparer notre situation avec une autre et penser à ce qui pourrait nous arriver comme il est arrivé aux autres. Je préférais affronter les choses quand elles arrivent plutôt que de me ronger les sangs en attendant que ça nous tombe dessus, ce que je ferais assurément me connaissant.

Malgré tout, même si je ne voyais pas les choses comme lui, je commençais à comprendre ce qu'il voulait dire. Je comprenais aussi un peu l'inutilité de ma question, enfin surtout de la façon dont je l'avais formulée. Malgré tout, même si je comprenais sa façon de voir, je ne m'imaginais pas avoir la même. Je préférais donc espérer et rester dans l'expectative. Je respectais son point de vue, je n'irais jamais essayer de le faire changer, mais ce n'était pas moi et cette différence faisait que l'on avait des points de vue différents sur certaines choses. Mais d'un autre côté, on se rejoignait sur pas mal de chose, entre autre le respect de la façon de penser de l'autre.

- Je pense voir ce que tu veux dire, mais comme tu l'as fait remarqué, nous avons un mode de pensé sur la matière différent. L'essentiel est que nous avancions à notre manière. Si tout le monde pensait de la même manière où irions nous...

Ne pas dépendre de l'espoir... c'était difficile de l'imaginer, mais ce n'était certaienement pas aujourd'hui que je changerais et même si on pensait différement, chacun avait ses forces et savait les utiliser. J'enviais parfois sa force de raisonnement, sa façon de voir des choses qui échappaient à d'autres, à presque tout le monde d'ailleurs. Mais j'aimais pouvoir me raccrocher à l'espoir dans les mauvais moments et pouvoir m'appuyer dessus pour repartir. Enfin, mon incompréhension venait surtout que je ne voyais pas exactement comment il pensait.

En parlant de son expérience, j'eus bien sur droit à une comparaison avec les élèves, mais je le rassura sur le fait qu'il n'était pas un élève et que je ne faisais que dire ce que je pensais de lui. Bien sur j'avais répondu sur le même ton que lui et il continua sur la même lancée. J'eu un petit sourire quand il me dit qu'au moins je pourrais faire semblant d'être contente qu'il réussisse. Bien sur, j'aurais pu le faire, mais c'est ce que je faisais avec les élèves, l'hypocrisie en moins bien sur, vu que j'étais vraiment contente quand ils y arrivaient. Faudrait que j'essaye un jour de faire ça avec lui, mais bien sur en exagéré, genre sauter dans tous les sens ou quelque chose comme ça. Quand il est seul bien sur, sinon beaucoup de personne se poseraient des questions sur ma santé mentale...

J'aurais pensé que tu n'aimerais pas avoir le même traitement que les élèves, ce qui serait le cas si je m'en réjouissais. De toute façon, tu trouverais aussi à redire, par exemple en me traitant d'hypocrite. Alors franchement, la prochaine fois ce serait peut être mieux que je m'en désintéresse.

Enfin, même comme ça il trouverait le moyen de me dire quelque chose. Enfin on verra bien, surtout que c'est même pas sur qu'il vienne m'anoncer qu'il a réussi ou non. Là c'est juste que c'est venu sur la table et qu'il m'en a parlé, il semble complètement se ficher d'une quelconque réaction de ma part, même s'il semble bien aimer me charrier. Enfin, même si c'est surtout sa façon habituelle de discuter avec les autres, mais j'avais un peu de répondant. Mais la plupart du temps, je le lance sans même m'en rendre compte, pour une raison inconnue. C'est ce qui fait son charme... et souvent donne envie de l'étrangler ! Un de ces quatre c'est ce qui va lui arriver, enfin il est surement capable de se défendre et je n'irais jamais le mettre en garde, il se connait surement assez bien.

Alors que je lui disais de faire attention à ne pas se blesser, il fit semblant de répondre comme un enfant. Cela m'aurait fait rire, mais il n'était pas question que je le laisse avoir le dernier mot. Et puis ce serait tellement dommage de ne pas partir alors qu'il me tendait une si belle perche. Alors je fis semblant de complètement me ficher de la possibilité qu'il pourrait lui arriver en simplement disant que je ne voulais pas avoir à régler cela après l'accident. Puis repartant sur un autre mode, je fis semblant de le couver en lui rappelant des règles comme pourrait le faire une maman. Bien sur en aucun cas une personne aurait pu prendre ça au sérieux, peut être sans me connaitre et sans la fin de phrase et il me connaissait. Malgré tout il fit semblant de découvrir de nouvelles choses sur moi et s'en étonna. D'un air tout ce qu'il y a de plus sérieux je lui répondis.

- Tu as parfaitement raison, mais pour ce genre de métier il vaut mieux être diplomate et attentif aux autres. Mais dans certains cas, si on peut éviter de se fouler... on évite. Tu devrais essayer, tu serais plus populaire ! Puis ça a ses avantages, on a moins de problèmes.

Je mentais totalement, j'étais loin de me ficher du sort de tout le monde. Au contraire, tout ce qu'il avait dis au sujet de ce que je semblais être était vrai, même si je n'aurais pas pensé que ce soit aussi visible, enfin, pour lui ce n'était pas étonnant. Malgré tout, il le soulignait et ça voulait surement dire que ça l'avait marqué comme étant moi. Je ne savais pas exactement de quelle manière mais ça devait en tant que compliment vu la façon dont il me le ressortait. Cela me toucha, je ne l'avais jamais vu faire des compliments, mais cette phrase était plus que ce qu'il disait d'habitude, alors je la pris comme une bonne chose. Si ce n'est pas le cas, tant pis, de toute façon il ne peut pas le savoir.

Puis on en vint à parler de la simulation et il me dit ce qu'il avait appri au sujet des élèves. Je lui faisait confiance la dessus d'autant plus qu'il avait raison sur un point, même s'il semblait l'ignorer : Calisto était parti. J'en fus un peu attristé et malgré le fait qu'il n'était surement pas heureux ici, j'avais un peu peur pour lui et ce qu'il allait devenir une fois dehors. Ce que je ne dirais pas à Edward, car il est vrai que j'étais un peu maman poule et je savais que lui était tout le contraire. Enfin, c'était son choix, on n'y pouvait rien, seulement l'accepter.

Par contre, ce qui m'étonna ce fut qu'il semblait chercher à me rassurer et faire en sorte que je me sente pas mal. Le fait qu'il ait senti que cela me tenait à coeur ne m'étonna pas, mais qu'il cherche à me rassurer par contre oui. Ces paroles étaient pleines de bon sens et même si certaines n'étaient peut être pas ce qu'il fallait dire. Entre autre qu'il n'avait pas réussi à s'intégrer ce qui voulait dire qu'on avait échouer là. Mais le reste me rassura, car il était vrai que rester alors qu'il n'était pas bien n'était pas une solution. Je lui souris, un peu timidement, en remerciement. Même si j'étais toujours un peu inquiète, je m'en voulais moins et mon inquiétude baissa considérablement. Une nouvelle fois, il m'avais étonné et je découvrais un domaine où, certes il n'était peut être pas doué vu la façon dont il peinait à trouver les bons arguments, mais où il essayait d'aider les gens, gentiement et doucement. Il toucha juste et je lui en était reconnaissante, car même si ce n'était pas ma faute, je m'en serais certainement voulue de n'avoir rien pu faire.

- Oui, tu as raison. S'il n'était pas heureux ici, c'est qu'il... n'était pas fait pour y vivre. Espérons qu'il s'en sorte mieux dehors.

Ma dernière phrase avait été plus pour moi et n'attendait aucune réponse. Enfin, je n'allais pas non plus y passer ma vie à me morfondre, mais un peu de temps et après le reste reprendra le dessus, sans oublier. Je ne pouvais pas oublier, mais ce ne serait pas une solution de rester tout le temps sur ça. Grâce à lui au moins, je ne m'en voulais pas... enfin pas trop.

Il revint ensuite sur deux élèves qui posaient pas mal de problèmes et qui restaient on se demandait pourquoi à l'institut. Enfin, pour Hella, c'est clair qu'elle est obligée. Mais Max lui restait alors qu'il semblait n'avoir qu'une envie, partir. C'était assez déconcertant comme contraste, mais chacun avait ses raisons. D'ailleurs j'eus droit à une nouvelle prédiction de la part d'Edward au sujet de Max, ce qui j'avais bien peur risquait d'arriver, surtout au vu de se qui s'était déjà passé avec ses dire.

- Hella a surtout le problème qu'elle n'a pas un pouvoir fixe, c'est ce qui doit lui faire le plus peur. Si jamais elle tombe sur un nouveau pouvoir... Quand à Max, tu dois avoir raison, il a un caractère assez combatif, il faut juste qu'il murrisse avant de faire un truc qu'il pourrait regretter. Enfin, personne n'est à l'abris et on a tous des regrets pour une chose ou une autre.
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyJeu 9 Juin - 13:06

    C’était assez amusant qu’elle pense pouvoir voir ce qu’il disait. Pour lui ça coulait tellement de source. Tout était forcément basé sur une logique, sur des faits et des preuves. Devenir optimiste, croire en des choses illusoire c’était interdit dans son règlement intérieur. Tout ce qu’il était découlait de ça, plus ou moins. En enlevant tout ce qui pouvait avoir un lien avec les sentiments, l’espoir, ou l’illusoire, il pouvait voir des choses que personne ne voyait. Parce que, dans le fond, il n’était pas diriger par une envie de voir telle ou telle réaction, il n’était pas diriger par des sentiment amicale ou amoureux qui pourrait poussé une raison illusoire à se dire « il n’a pas pu faire ça / Il ne peut penser de cette manière ». Parce que, finalement, ce qui nous empêche de voir les choses telles qu’elles sont, c’est parce qu’on est influencer par le fait de vouloir les voir d’une telle manière. Raisonnement compliqué à expliquer.

    Cependant il aurait pu lui expliquer son raisonnement, cela n’aurait pas été la première fois qu’il l’expliquait à quelqu’un. William était passé par là. Mais le fait qu’elle dise que l’essentiel résidait dans le fait qu’on avançait sonnait comme une conclusion à cette discussion. Pourquoi s’amuser à relancer la machine en donnant des explications que lui seul arrivait à suivre. Elle finit sur une phrase en suspension : si tout le monde pensait de la même manière… Il se foutait un peu de savoir où ils iraient, tout ce qu’il savait c’est qu’il n’avait aucune envie de penser comme la plus part des personnes, et qu’il détesterait que tout le monde puisse penser comme lui. Il décida tout de même de finir cette phrase qu’elle avait laissée en suspension.

    « … Droit dans un univers d’ennui ou il n’est même plus possible d’exposer divers points de vue, vu qu’on aurait tous le même. Ça serait horrible de ne plus avoir à démontrer à une personne qu’elle a tort… Horrible. Vraiment horrible ! »

    Bien sur son but dans la vie ne résidait pas dans le fait de démonter le raisonnement des gens. Bien qu’il y prenne un certain plaisir quand la situation se présentait. Mais passons ce qu’il aimait ou non, l’important n’était pas là.

    Ororo marqua un point en annonçant que si elle se mettait à le féliciter, cela serait agir comme avec les élèves, ce qu’il lui avait reproché avec humour. Il fallait vraiment le voir, ou le connaitre pour savoir que le léger mouvement de ses lèvres avait marqué un bref et très léger sourire. Bien sûr qu’il aurait toujours quelque chose à redire, même si il devait faire preuve de mauvaise foi – dans une certaine mesure -, après tout il était connu pour ça, non ? Mais il s’amusait à voir qu’elle était plus ou moins capable de deviner ses réactions, parce qu’il fallait l’avouer, il aurait sûrement misé sur l’hypocrisie. Il marqua, tout de même, une légère grimace de désaccord.

    « Si tu désintéresse, j’aurais plus rien à dire pour tenter de t’ennuyer un peu. Ce n’est pas une bonne solution. »

    Ce qu’il appréciait avec Ororo c’était d’avoir un certain répondant en face de lui. Elle tombait rarement à court de phrases et d’arguments. Et contrairement à beaucoup, il y avait un raisonnement dans ce qu’elle répondait. Bref elle ne répondait pas juste pour répondre mais parce qu’elle pouvait le faire. Une qualité qui ne fallait pas lui enlever, parmi beaucoup d’autres. Non mais, en plus, elle se permettait même de lui filer des conseils pour qu’il soit plus populaire ou qu’il est moins de problème. Il ne put s’empêcher de sourire largement.

    « Etre populaire entraine trop de problème. Des élèves qui pensent qu’ils peuvent venir te poser des questions et te demander des conseils. Se sentir obliger de leur répondre et tout… Pas pour moi. »

    Il n’était pas vraiment sérieux dans le fond. Après tout il n’était dans cette école parce qu’on l’obligeait, et encore moins parce qu’il avait une arme sur la tempe. Il l’avait choisi ce boulot. Alors si on venait à frapper à sa porte pour lui demander quelque chose, il ferait l’effort de répondre parce qu’il était là pour ça. Maintenant il aimait que les choses aient une utilité quelconque, du coup, en étant peu avenant il ne risquait pas d’avoir des pleurnicheries parce que untel ignore complètement machin. Il haussa les épaules.

    « Et puis j’ai toujours aimé les problèmes… Ça implique de les résoudre. »

    Pour ce qu’il avait dit pour tenter de la rassurer en ce qui concerne Calisto, il était difficile de ne pas voir qu’il l’avait étonné. Elle avait même eu un sourire, une façon de le remercier. Mais il n’eut aucune réaction spécifique à tout cela. D’une il était pas doué dans ce domaine, de deux… Euh… Il n’était pas doué dans ce domaine, donc inutile de s’ennuyer à savoir quelles réactions il fallait avoir, ou ce qu’il fallait dire. Il ne répondit pas non plus au fait qu’elle espérait que ça aille mieux pour Calisto une fois dehors. Déjà il n’était pas certain que cette phrase soit pour lui et de deux, il n’était absolument pas certain que ça puisse aller mieux une fois dehors. Et dans la mesure où il n’avait pas envie de mentir juste pour la rassurer, autant ne rien dire.

    Du coup il passa le sujet pour se mettre sur celui des deux élèves mentionnés. En fait qu’il s’agisse d’Hella ou de Max, c’était assez compliqué de prévoir quoique ce soit. Pour la première il était évident qu’elle partirait, cependant si, par un miracle, elle arrivait à s’ouvrir un peu, elle pouvait tout aussi bien rester. Pour Max, c’était tout aussi compliqué, tout pouvait faire basculer les choses dans un sens ou dans l’autre. Mais tout ça apportait d’autres questions finalement. Levant les yeux sur Ororo, dans un air des plus sérieux, il finit par reprendre.

    « Notre rôle c’est quoi ? Je veux dire, quand on dit qu’il faut les aider, est ce que ça veut dire qu’il faut les faire rester à l’institut parce que NOUS, on pense que c’est ce qui est le mieux pour eux ? »
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptySam 18 Juin - 17:01

Notre façon de penser était différente et je pensais comprendre sa façon de penser. Je la respectais, mais préférais la mienne, peut être parce que j’avais pensé ainsi toute ma vie ou pour ne pas penser à ce qui pourrait nous arriver. Je respectais malgré tout la sienne et je savais qu’il la respectait de son côté. Alors cela ne servait à rien de continuer sur cette lancée, j’avais été curieuse et avais eu ma réponse. Je savais que ça façon de voir lui permettait pas mal de chose, surement que son raisonnement se basait la dessus.

Je me demandais s’il m’expliquerait plus précisément le fond de sa pensée et me doutais que ce serait surement difficile à suivre car nos modes de pensée différaient, mais il préféra continuer sur ma dernière phrase laissée en suspens. Je préférais cela, je n’avais pas vraiment envie de me lancer là-dedans, au risque de m’y perdre, de perdre mes croyances. Infantile, peut être, mais je préférais rester celle que j’étais, tout en apprenant plus, mais sans risquer de changer totalement. J’éclatais de rire lorsqu’il continua ma phrase, punaise que ferait-il s’il ne pouvait plus le faire.

- Tu t’ennuierais si c’était le cas ! Ça nous ferait quand même des vacances. Encore que peut être pas… tu trouverais autre chose !

Mon éclat de rire devait montrer que je rigolais. Je savais qu’il n’était pas sérieux lui-même, de toute façon, à la base, on parlait de quelque chose de totalement hypothétique et irréalisable. Enfin, peut-être que c’était la solution à nos problèmes, où au contraire notre extinction… Dans un cas comme dans l’autre, ça n’arriverait jamais. Il faudrait donc continuer comme maintenant à se battre à notre façon.

Notre discussion partit sur le fait que si quoi que je fasse en réaction à sa réussite ou à ce qu’il faisait, il trouverait quelque chose à redire. Le connaissant, c’était vrai et c’était ce qui faisait son charme. J’eus l’impression de voir un début de sourire, c’était très rare de le voir sourire –quasiment jamais !- et je le pris de la bonne manière, ainsi j’arrivais à le faire sourire, tant mieux, il m’appréciait. Mais avec une grimace il me dit que ce ne serait pas drôle si je ne réagissais pas. Ce qui était vrai, c’était drôle pour tout le monde, une fois habitué à son humour certes, quand il nous embêtait, même si parfois on préfère qu’il nous oublie.

- Rien que pour t’embêter, j’en serais capable, mais c’est vrai qu’à la longue ce serait moins amusant. Moi-même je ne pourrais plus te critiquer… D’accord, ce n’est pas une bonne solution.

Je souriais tout le long de ma prise de parole, incapable de cacher mon amusement. Certes je pouvais cacher mes sentiments, mais cette fois je n’en avais pas envie. Mais, je savais que ce que je venais de dire risquait de lui donner des idées et j’allais certainement le regretter, mais pour l’instant je m’amusais.

- Si jamais tu venais à répéter cela, je n’hésiterais pas à dire que tu as menti ! Et ce n’est pas non plus une raison pour en faire encore plus.

Je le menaçais en même temps du doigt, faisant semblant de me fâcher. Je savais que je lui avais tendu une perche, mais c’était aussi ça avec des amis, dire les choses que l’on pensait de l’autre. Enfin, nous nous mîmes à parler de sa côte de popularité auprès des autres, surtout les élèves qui le détestaient –sauf certains- et il le leur rendait bien. Il était comme cela, contrairement à moi qui avait plutôt tendance à être, certain irait jusqu’à dire laxiste. Je préférais le terme de gentille et ouverte.

Il m’expliqua qu’il n’aimait pas à avoir à répondre aux questions que posaient les élèves si tu étais trop ouvert. C’était justement cela le métier de professeur, même si parfois les raisons pour demander de l’aide n’étaient pas celles qu’il faudrait, mais il fallait être patient, ce qui lui manquait malheureusement.

- C’est justement cela le métier de professeur. De toute façon, si quelqu’un a vraiment besoin de toi, il finira quand même par venir. C’est juste une question de temps.

Sauf qu’après cela risquait d’être trop tard. Enfin, il restait toujours les autres professeurs qui étaient ouverts aux questions et à aider. Chacun son caractère et par chance il y en avait quelques uns qui étaient prêt à répondre aux questions des élèves quels qu’ils soient. De toute façon, il s’y plaisait ici, sinon il ne serait pas là à discuter avec moi, mais chez lui. Je ne remettais pas en cause sa motivation, mais quelque peu sa manière de faire, tout en sachant qu’il y avait peu de chance qu’il change d’avis sur la question. Il n’empêchait que si on avait besoin de lui, vraiment besoin, il était là et c’était le principal, on pouvait oublier facilement son côté peu professoral.

Il dit ensuite qu’il aimait résoudre les problèmes, rien d’étonnant avec son métier à côté de l’Institut. C’est sur qu’à avoir des problèmes sert à réfléchir pour les résoudre. Mais parfois, c’est quand même mieux de se libérer l’esprit d’un côté pour pouvoir réfléchir à autre chose. Enfin, vu ses capacités de réflexion, il était tout à fait capable de régler plusieurs problèmes à la fois.

- C’est vrai que tu ne dis pas non à avoir l’occasion de résoudre des problèmes. La tranquillité ne te manque pas parfois ?

Ensuite, il me parla de Calisto et de son départ. Je savais que je ne devais pas m’en faire pour lui, que je n’étais pour rien dans son départ, mais malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser. Grâce à lui, je me détendis un peu et d’un sourire le remerciais. Il ne continua pas sur le sujet, soit parce qu’il ne savait pas quoi dire, soit parce qu’il n’avait rien à ajouter. Dans les deux cas, je lui en étais reconnaissant, parfois le silence est un bon remède et j’appréciais qu’il ne cherche pas plus d’explication, au risque de dire une bêtise qui m’aurait faite partir… en larme peut-être.

Finalement, il parla de Max et Hella. Les deux élèves qui ne resteraient surement pas et pourtant dont un restait quand même. La question de leur raison était difficile, mais au final, on verra bien ce qu’il adviendra. Max, une énigme à lui tout seul, était fermé et on pouvait difficilement savoir ce qu’il pense, en dehors de je me fiche de tout. Enfin, un jour peut-être aurons-nous la réponse.
Il leva la tête vers moi et demanda d’un air sérieux quel était notre rôle à l’Institut, par rapport à eux. A question sérieuse, réponse sérieuse. Je réfléchis donc à la formulation de ma réponse. Je savais pourquoi je faisais cela, pourquoi j’étais aussi maternelle avec eux. Mais répondre de but en blanc n’était pas une solution pour l’aider, c’était ma raison et je le voyais mal jouer les « mères poules » avec les élèves.

- Notre rôle est de les aider en leur parlant. Ce n’est pas en leur ordonnant de faire quelque chose qu’on les aidera. Il faut les guider, jouer le rôle de parents à notre manière. Chacun d’eux n’a surement plus ou quasiment pas de lien avec ses parents. Leurs parents sont devenus comme des étrangers pour eux et la plupart ont peur de leur enfant, ce qui fait qu’il leur manque cet apprentissage fait par eux, ils ne les éduquent pas. C’est à nous de le faire, sinon certain ne s’en sortiraient pas. On ne peut pas les obliger à rester contre leur volonté, car de une beaucoup sont majeurs et de deux l’éducation et l’apprentissage ne servent que si c’est fait volontairement, sinon ils n’apprenne rien et subissent.

Pour certains, c’était le cas : Hella subissait et ne voulait pas voir ce qu’il y avait de bien à vivre ici, car elle voulait être normale, Max, lui fuyait toute sorte d’autorité et pourtant restait. Des contradictions, mais si le changement est voulu il peut être fait.

- Tu dois te demander pourquoi je suis comme ça avec les élèves, à moins que tu n’ais lu mon dossier –ce n’est pas une critique… Je le fais parce que je sais ce que c’est d’être sans parents, sans personne pour nous guider, comme certains j’ai appris la vie à la manière dure. Tout le monde n’a pas la force de s’en sortir et si on peut les aider je le fais avec plaisir. Ils ne s’en rendent pas vraiment compte, mais ils ont besoin d’être encadrés, aidés et qu’on les reprenne. Ils se disent qu’on a rien à leur apprendre, mais ils ont oublié que nous aussi on est passé par là et par conséquent on peut les aider.

J’avais toute ma conviction dans mes paroles et avais un peu eu du mal à ordonner mes phrases. De toute façon, il me demanderait des précisions si je n’étais pas claire et il saurait tirer l’essentiel de ce que je voulais dire.
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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptyJeu 30 Juin - 19:21

    La façon dont il avait fini la phrase d’Ororo avait fait rire la jeune femme qui assurait que cela pouvait procurer des vacances à diverses personnes. Point qu’elle ravisa en disant qu’il était capable de trouver autre chose. Pour seule réponse, Edward haussa les épaules avec une légère moue qui voulait dire « c’est plus fort que moi », bref, il confirmait qu’il trouverait forcément quelque chose d’autre. L’ennui n’était pas permit dans sa façon de vivre. Tout comme le fait qu’il serait bien ennuyeux qu’elle se désintéresse complètement de ce qu’il fait parce qu’il ne pourrait plus la chercher sur certains points. D’ailleurs elle tomba d’accord sur le fait que ce n’était pas une bonne idée car cela impliquerait le fait qu’elle-même ne pourrait plus l’ennuyer. Une sorte de cercle vicieux ou tout le monde a besoin d’ennuyer tout le monde pour pouvoir, à son tour, être ennuyé. Tordus comme truc. Il leva les bras, minant le fait d’avoir une fermeture éclair sur la bouche comme pour promettre qu’il ne dirait rien à personne. Et comme pour prouver son geste, il n’ajouta rien.

    Pour ce qui était de son côté peu avenant, le rendant peu populaire, il trouvait que c’était une bonne chose. Mais il ne doutait pas de ce que disait Ororo sur le fait que si on voulait vraiment lui poser des questions, on serait le trouver. Il soupira dans un « Hélas, oui. » Bien que dans le fond cela ne lui posait pas plus de problème que cela. Il trouva assez mignon qu’elle puisse se demander si la tranquillité ne lui manquait pas. Inutile de lui dire qu’il avait été obliger d’inventé une solution pour être capable de se shooter tellement il était incapable de gérer la tranquillité qu’apportait une léthargie totale de son cerveau face à un manque de problème à résoudre.

    « Tu vois, y en a qui ont peur des endroits clos – Lui seul savait si l’exemple était pris au hasard, ou pas – et y en a qui ont une phobie monstre de la tranquillité. Alors, non, ce n’est vraiment pas le genre de chose qui me manque. »

    On ne pouvait pas faire plus sérieux dans le bouche de se drogué aux problèmes. Ses addictions plus chimiques découlaient de cette non envie de tranquillité. Il avait besoin que son cerveau tourne, c’était presque vital pour lui. Mais là ça touchait un point que seul lui pouvait connaitre et comprendre… Quoiqu’il n’était peut-être pas le seul à comprendre parce qu’il connaissait quelqu’un capable de ne réagir que par la logique. Mais là, c’était une autre histoire. Il avait fini, donc, par s’interroger sur le rôle qu’ils avaient dans cette école.

    Il écouta donc la réponse d’Ororo avec toute l’intention dont il était capable, parce que, après tout, c’est lui qui avait cherché à avoir une réponse. Une chose était certaine, elle aimait ce qu’elle faisait et ça découlait directement de ce qu’elle avait vécu. Quoiqu’il en soit leur rôle était d’encadrer ces gamins. C’est là où ça pêchait selon lui parce que, par définition, une éducation se fait selon nos propres expériences et convictions. Du coup, est-ce qu’ils n’enfermaient pas ces gamins dans une façon de voir les choses et par autrement. Ceux qui refusait cette éducation et partait étaient, de ce fait, des gens qui avaient envie de voir autre chose pour penser de leur façon. Ceux qui restaient… Est-ce que, finalement, ils ne les formataient pas selon leurs propres convictions ?

    Il aurait très bien pu poser toutes ses questions et ses interrogations mais connaissant Ororo elle se serait triturer le cerveau en songeant à ce qu’il aurait pu dire. Et, finalement, il n’était pas certain d’en avoir envie parce qu’elle croyait à ce qu’elle faisait, parce qu’elle faisait de son mieux pour le faire de la meilleure manière qu’il soit pour elle et parce qu’il n’avait aucune envie de lui poser un cas de conscience juste parce que lui s’interrogeait à ce sujet. Il ne voyait pas l’intérêt de lui imposer ça surtout qu’il n’avait pas vraiment de solution pour ne pas « imposer » une éducation. C’était quelque chose qui se faisait parce que… Parce que c’était ainsi il n’était pas possible d’éduquer de manière large en pensant à toutes les possibilités. Bref, là, encore, c’était compliqué à formuler correctement. Du coup, il hocha la tête.

    « Mince, alors… Ça veut dire qu’on est des sortes de parents ? Mais je n’ai jamais voulu autant de gamin, moi ! »

    Il aurait bien repris quelque chose de plus sérieux pour ne pas répondre de manière aussi légère après ce qu’elle venait de lui dire mais, à ce moment, il sentit son portable vibrer dans la poche de son pantalon. Sûrement William qui s’inquiétait comme la mère poule qu’il était et qui voulait savoir ce qu’il faisait, les cours étant finis. Edward s’excusa donc auprès d’Ororo pour prendre son téléphone. Il s’était trompé, ce n’était pas William mais Sélène. Mais il y avait peu de chance que Sélène l’appelle juste pour prendre des nouvelles. Son esprit se porta donc très vite sur la jeune Bastet. Il s’excusa une nouvelle fois parce qu’il devait prendre cet appel.

    « Oui ? … A l’institut. Bastet va bien ? … T’as pas intérêt à lui dire que je m’inquiète pour elle, je perdrais toute ma crédibilité… Quand ? … C’est sérieux comme piste ? … Non c’est bon, si tu peux juste appeler William qui passe me prendre, on se retrouve là-bas… A toute. »

    Sélène, apparemment, avait trouvé une piste sérieuse concernant les personnes qui voulait voir Bastet morte et enterré. Autant dire qu’Edward mettait un point d’honneur à ce que cela n’arrive pas étant donné que cette gamine était sa protégée. Ce qui pouvait paraitre étonnant de la part d’Edward mais, des fois, on ne choisit pas, les choses vous tombent dessus. Bref, il raccrocha son téléphone pour le ranger et porter son regard sur Ororo.

    « Je suis désolé. Une affaire un cours et une piste à suivre. Je vais devoir te laisser. Ça m’ennuie un peu vu la conversation mais on pourra la reprendre à un autre moment si tu veux. Il se releva, s’aidant de ses béquilles avant de reporter, une nouvelle fois, son regard sur Ororo. Et pour info, j’ai pas lu ton dossier. Je trouve ça trop facile sinon, je préfère comprendre par moi-même. »

    Clin d’œil rapide, il mit ses béquille en avant pour amorcer son premier pas, et ainsi de suite jusqu’à arriver à la porte. Il est vrai que ça l’ennuyait de partir comme un voleur mais l’affaire Bastet avait quelque chose de franchement important à ses yeux, sûrement qu’il se sentait responsable qu’elle se soit trouver dans ce braquage, qu’elle soit la cible numéro un de ces personnes parce qu’elle était capable de les identifier. De toute façon, à partir du moment où il s’était pris une voiture de plein face pour la sauver, ça voulait déjà tout dire sur ce qu’il pensait d’elle… Hors de question qu’il loupe, même en vue de son état, une information sur les types qui pouvaient lui en vouloir.
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Ororo Munroe

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MessageSujet: Re: Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE   Une discussion imprévisible [Edward Livingston] TERMINE EmptySam 9 Juil - 17:39

Il haussa les épaules quand je dis qu'il trouverait toujours quelque chose pour nous embêter, sans rien ajouter. Pas besoin de paroles, son expression suffisait à exprimer ses pensées. Il trouverait toujours le moyen de nous embêter. Personne ne le changerait et je le savais, mais cela faisait partie de son charme. On le prenait comme il était ou pas du tout, ce qui était le cas de beaucoup, surtout parmi les élèves. Enfin, il ne réagit pas à mes paroles sur le fait que je m'ennuierais si je ne pouvais pas lui rendre la pareille, ce qui n'était pas faux. Il rendait l’existence moins monotone, pour preuve l'entrainement en salle des dangers. Mais contrairement à ce que je pensais, il fit signe de fermer sa bouche quand je le menaçais s'il racontait ce que je venais de dire. Étonnant de sa part, mais cela ne me dérangeait pas, il faudrait quand même que je m'en rappelle, au cas où !

J'avais compris qu'il cherchait à faire fuir les élèves pour rester tranquille. Il est vrai que parfois ils venaient pour un rien, mais sans personne d'autre que nous pour les aider, vers qui pouvaient-ils se tourner. En tout cas, il valait mieux qu'ils aillent vers d'autres professeurs qu'Edward. Même si, comme il le reconnaissait, ça ne faisait pas fuir tout le monde et ceux qui avaient besoin de lui venait quand même. Ce que j'ignorais c'est dans quelle proportion il voulait aider ces élèves et s'il le voulait vraiment. Je n'aurais peut être jamais la réponse.

La phrase suivante m'étonna un peu, je n'avais jamais entendu parler de phobie de la tranquillité, mais bon, il avait besoin d'action. Donc il avait toujours besoin d'agir, ce qui expliquait pourquoi il avait toujours besoin de tout regarder et tout analyser. Je comprenais un peu mieux, même si j'avais un peu de mal à allier ça à une phobie. Non, je ne devais pas juger, vu ma position je n'étais pas en mesure de le faire, mais comprendre ça oui.

- Comme tu l'as précisé, je comprends très bien ce que ça peut être. Même si j'ignore à quel point c'est pesant pour toi.

Heureusement que je ne savais rien sur ses penchants addictifs à autre chose que la logique, parce qu'au sinon j'aurais surement réagi assez fortement. Comment peut-on se gâcher la santé comme ça ? Enfin, il n'avait rien dit et cette possible réflexion n'a jamais existé. Mais notre conversation partit à la place sur la position qu'avaient les professeurs dans l'école, pour les élèves.

Il m'écouta dire ce que j'en pensais, j'y avais mis beaucoup de mes ressentis, de mes émotions. Souvent j'aurais pu le perdre, mais à aucun moment il ne me coupa, ce dont je lui étais reconnaissante, déjà que je m'embrouillais alors si en plus il me coupait. Je finis donc dans le silence de dire ce que je pensais de la question. Il ne réagit pas à mes réflexions, même si je pensais savoir qu'il avait été touché par mes paroles, ce n'était pas une question posée par amusement. Mais il avait décidé de garder ses raisonnements pour lui, peut être qu'un jour il m'en ferait part.

Car, même si j'avais souvent tendance à me remettre en question, je savais que ces questions pouvaient se poser et j'avais des réponses à lui donner là dessus. Bien sur, on formatait les élèves à une vision des choses, mais peut-on faire autrement ? On peut toujours les amener à y réfléchir à trouver leur propre vérité, mais on leur donne une version de l'histoire, la notre. Voila où m'aurait mené cette réflexion s'il m'en avait fait part, mais cela resta du non-dit et peut être si la question se repose, j'aurais l'occasion d'y répondre. Ce qui ferait une sacrée discussion... Encore une.

Il dit alors qu'il n'avait jamais voulu avoir autant d'enfants. Je me retins de rire, c'est vrai que dit de la sorte c'était drôle et un peu vertigineux. Mais la plupart d'entre eux n'avaient pas besoin de parents ou en avaient, donc le nombre s'amenuisait. Pour les autres nous étions de simples professeurs comme le seraient ceux des autres écoles. Mais certains pouvaient en avoir besoin et notre métier était de les aider et pour ceux qui se sentaient, de les aider autrement que dans le strict cadre de l'école.

- C'est vrai que ça fait un peu peur. La seule différence c'est que si tu te mêles un peu trop de leurs affaires, ils te diront de te mêler des tiennes et que ça ne te regarde pas !

Je m'attendais quand même à une réaction un peu plus... profonde, surtout avec la façon dont j'avais en quelque sorte argumenté, mais là il dut répondre à son téléphone. Il s'excusa et je lui fis signe que ce n'était rien. Il devait surement avoir d’autres idées que rester aussi tard à l'Institut. Pour ne pas me mêler de ce qui se disait, je regardais ailleurs, ne voulant pas le déranger. Malgré tout, je ne pus m'empêcher d'entendre ce qu'il disait. Tiens il s'inquiétait pour quelqu'un. Intéressant et il ne voulait pas que ça se sache. Enfin, c'était ses affaires, je n'allais pas m'en mêler, même si j'avais découvert la partie de lui protectrice et inquiète pour les autres -enfin certains.

Il finit par raccrocher et je me tournai de nouveau vers lui. Je me doutais qu'il allait partir. Ce qu'il confirma en s'excusant. C'était une affaire qu'il suivait et qu'il devait reprendre. Rien d'étonnant vu qu'il travaillait en dehors de l'école, nous n'étions pas au courant de tout ce qu'il faisait. Je me levais en même temps que lui, me retenant de lui tendre une main pour l'aider, il m'aurait surement envoyée sur les roses.

- Ne t'inquiète pas je comprends. On reprendra cette conversation quand tu veux, moi aussi ça m'ennuie de couper là, mais ça peu attendre. Ce n'est pas comme si on ne se voyait jamais.

Là il répondit à une question implicite que j'avais posée, c'est à dire s'il avait lu mon dossier. La réponse était non, ce qui amenait d'autres questions. Non pas que cela m'étonne, il était du genre à se faire sa propre opinion sur les gens, mais sur le fait de savoir s'il avait parlé d'avoir peur des espaces clos exprès ou non. J'aurais peut être la réponse un jour, plus tard en tout cas. Malgré tout, j'étais contente qu'il ne l'ai pas fait, moi aussi je préférais connaitre les gens par moi même et même si j'avais dit que cela ne m'aurait pas déranger -ce qui était le cas-, ça m'aurait surement fait bizarre qu'il sache quasiment tout sur moi, sur ma vie, sans que je ne lui dise rien. Meme si parfois on avait quand meme cette impression avec lui qui devinait tout.

Je répondis à son clin d'oeil par un sourire un peu hésitant, symbole des questions qui tournoyaient dans ma tête. Là c'est sur qu'il n'allait pas s'en sortir comme ça. La discussion, il allait l'avoir et pas que ce sur quoi nous étions restés. Je le regardais sortir avant de me rasseoir, contemplant les tasses restées sur la table basse. Mes pensées étaient à milles lieux d'ici. Je me demandais s'il avait pu deviner ma phobie, possible, même si je ne voyais pas comment. Enfin il déduisait des choses que d'autres ne verraient même pas.

Je finis par me relever, reprenant mes esprits. Je me dis que ca ne servait a rien de me torturer l'esprit sur une chose dont je ne connaitrais pas la reponse seule. Alors autant attendre une autre siscution. Je ramassais donc les tasses et allais les laver. Je sortis ensuite moi aussi de la piece la tete pleine de questions a son sujet.
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