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 Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]

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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
Mutant de niveau 1

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MessageSujet: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyLun 31 Jan - 20:52



[HJ: suite de >>Cliquez ici<< ]

Le lieu était franchement laid vu d'en bas mais en prenant les escaliers branlants de l'immeuble qu'avait nommé Calisto, on finissait par se retrouver sur le toit et l'immonde se transformait en panorama des plus beaux. Le jeune homme consciencieux-plus que lors de l'oubli de son manteau- avait fait le chemin à pieds pour s'assurer que son camarade aurait accès au bâtiment et bien qu'il faille faire attention; le chantier abandonné était assez bien tenu et les risques minimes. Transportant avec lui un panier rempli de victuailles Calisto revenait d'un restaurant très huppé. En fait le jeune homme n'aurait jamais pu se payer la location d'une petite cuillère de cet endroit mais le cuistot avait une dette envers lui car le mutant l'avait aidé dans une autre vie en le guidant dans toute la ville alors qu'il venait d'arriver sans rien, personne n'avait daigné perdre son temps à lui expliquer comment les choses marchaient ici et c'était le blondinet, armé de son accent espagnol et de ses fautes d'orthographe et de sa débrouillardise qui l'avait mené dans son restaurant alors encore vide, prêt aux travaux. Comme ça, ça ne paraissait pas mais Calisto lui avait quand même rendu bien service ce jour là pour l'avoir ensuite trainé devant la mairie et tout le reste, du coup il avait promit un repas pour deux gratuit au jeune homme quand ce dernier aurait une copine à faire craquer... Mais Calisto qui était venu ce soir là avait démenti les faits: non pas de petite amie, juste un camarade de classe, l'homme lui avait demandé s'il voulait vraiment gâcher son repas gratuit issu d'un si bon restaurant pour cette simple occasion, le mutant avait donc fini par lui rétorquer que c'était la plus belle occasion qu'il avait eu depuis bien longtemps, repartant un peu tristement du coup.

Au début l'ange voulait juste prendre un pique nique mais le traducteur méritait mieux. Déposant les mets-qui n'étaient pas non plus les plus fins du restaurant, n'exagérons pas.- le jeune homme se garda bien de retirer l'aluminium des jolies assiettes qu'il avait le droit de garder pour que ça ne refroidisse pas. Ce soir spaghettis à la bolognaise sur un toit devant la vue imprenable qu'offrait l'océan. Quant à ne pas rater le rendez-vous, le jeune homme l'avait conseillé à Douglas car la nuit commençait un peu à tomber à ce moment, d'une ce serait plus facile pour ce dernier de grimper ici et de deux le ciel commençait à prendre de très belles nuances, d'ici une ou deux heures ils auraient le droit à un sublime coucher du soleil. Tout ça c'était la vie pour Calisto et ce coin de paradis découvert presque dès son arrivée, il voulait le montrer à Douglas. Les autres toits étaient mieux, plus proches de l'eau mais on n'y avait accès que grâce aux machines pour les chantiers ou en volant aussi le mutant avait choisi un endroit où son camarade pouvait venir; son sanctuaire n'était donc pas entièrement violé puisque les autres lieux restaient protégés. Du coup Calisto commença à penser que prendre l'antidote n'était pas une bonne idée; les toits valaient mieux que les squattes et ses ailes étaient une protection non négligeable contre le froid... Pour éviter de se faire agresser en pleine rue valait mieux être prêt à s'envoler vite fait et les risques à prendre en dormant dans des squattes étaient sûrement pires que ceux d'être découvert. Enfin, il verrait bien, pour l'instant disposer la nappe, les couverts et les bougies.

Calisto avait fait tout ça sans calculer, il ne pensait pas du tout que cela pouvait porter à confusion, les bougies c'était juste pour y voir clair quand il ferait nuit et réchauffer le traducteur qui n'avait pas de plumes. L'ambiance restait malgré ces objets dits "romantiques" très simple et l'on voyait bien que c'était un pique nique plus qu'une invitation à la drague; Douglas ne devrait donc pas s'effrayer même si la surprise en venant ici après avoir traverser le chantier assez fouillis et un peu sale allait sûrement être grande. Bah il verrait bien... 19H00 piles... Le garçon n'allait probablement pas tarder.


Dernière édition par Calisto Del Alba le Dim 20 Fév - 23:48, édité 1 fois
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Douglas Ramsey

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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyMar 1 Fév - 0:08


    -Dans la zone industrielle, sur le chantier B-788, en haut de l'immeuble. 19H00, ne soit pas en retard surtout...

    Doug regarda sa montre, il avait encore un peu de temps, mais le trajet ne serait certainement pas court car la zone industrielle était relativement grande et que, par sa nature, peu de bus ou transports en commun y circulaient. Peut-être avait il vraiment mal expliqué la nature de ses pouvoirs car ni la super vitesse, ni la téléportation et ni le vol n’en faisait partie. Mais il n’eut pas le temps de rappeler ces détails à son camarade car celui-ci était trop occupé à se s’envoler par la fenêtre. Ca c’était le genre de pouvoir qui en jetait et qui donnait à Douglas l’impression d’être ringard avec ses traductions de rien du tout. Là, maintenant, pouvoir lire les œuvres originales de Socrate ne lui faisait plus aucun effet. Malheureusement, ou au contraire, heureusement, il n’avait pas vraiment le temps de se lamenter sur son sort. Même s’il partait tout de suite, il n’était pas sûr d’arriver à l’heure, hors, il savait pertinemment qu’il devait « préparer » sa sortie.

    Il s’empara de son blouson et de son sac à dos, quitta la chambre au pas de course, alla se jeter sur l’ordinateur à la fois le plus proche et le plus isolé et se lança dans ses recherches, plusieurs simultanément, sinon ce serait moins fun. Finalement son pouvoir lui serait plus utile que la pyrokinésie (entre autres).

    * * *

    Il était encore tôt, donc sortir de l’institut ne fut pas le plus difficile. Une fois hors de l’enceinte, il prit le bus pour se rendre en ville. Vu l’heure en revanche, cela prit un peut de temps. Une fois là-bas il dû prendre le métro au moins trois fois pour se rapprocher de sa destination. Pendant les trajets, il ne pouvait s’empêcher de bénir silencieusement sa sœur et son père qui lui avaient offert de quoi assurer ses trajets pendant l’année. Le plus comique vînt une fois arrivé dans la zone industrielle. C’était pile l’heure de départ pour la plupart des employés, alors un ado qui entrait, ça devait paraître bien suspect. Un gardien lui demanda ce qu’il comptait faire, par chance (oui parce que, « par calcul », ça se disait moins) il avait un prétexte tout prêt.

    - Je suis juste sensé rejoindre mon père. Il doit me ramener et sa voiture est là-bas.

    - D’accord. Mais dis-moi, c’est qui ton père ?

    Wow, quelqu’un dans cette ville faisait vraiment son travail ? Heureusement que Doug n’avait pas trop de préjugés sinon il en aurait été ébahi. Mais encore une fois, sa bonne fée avait encore frappé en lui donnant l’idée de faire des recherches vraiment précises (et indiscrètes, accessoirement), jamais il n’avait tapé aussi vite, les élèves avaient été bien étonnés en entendant les touches crier littéralement « au supplice ».

    - Jonas O’Maley, c’est le…

    - Chef du quai 42-C, oui… Vas-y, c’est sur ta droite, au fond à droite tu devrais voir le panneau. Ton père ne devrait pas tarder, si tu marche bien en évidence, il te verra sûrement.

    - Merci…

    Bon, il était entré, maintenant il fallait se dépêcher avant que ledit O’Maley ne sorte. Sinon le gardien pourrait se rendre compte d’avoir laissé passer un clandestin. 18h34, ça tombe bien il fallait que Douglas se dépêche. Le jeune mutant avança, et lorsqu’il fut assuré que le gardien ne le regardait pas, il prit la direction des chantiers.

    *flash*back*
    - Qui est-ce qui bloque l’imprimante comme ça ? Il n’y a personne ici ?

    L’élève commençait à s’énerver un peu. Il avait besoin d’imprimer son devoir car son prof ne supportait pas son écriture et il s’agissait d’une dissertation d’une dizaine de page. Il l’avait finie aujourd’hui même ce qui expliquait bien sa mauvaise grâce. Douglas avait entendu cette déclaration menaçante car il venait de débouler les escaliers et s’approchait en vitesse de l’imprimante qui était en train de faire son devoir d’imprimante.

    - C’est moi !

    La machine recracha son labeur et le mutant traducteur s’en empara en s’excusant pour le dérangement. L’autre, bien que toujours ronchon, lui demanda comment il avait fait pour avoir faire fonctionner l’imprimante sans utiliser l’ordi prévu à cet effet. En guise de réponse, Doug le pria de lui redemander cela une autre fois car là tout de suite, il n’avait pas le temps. D’ailleurs le reste de sa phrase fut plus clair pour la porte d’entrée que pour la personne adressée.

    - Hey ! T’as oublié ton…
    *flash*back*

    Il faisait vraiment froid sur le chantier. La proximité avec la côte n’arrangeait rien, pas plus que l’oubli de blouson. Le cercle vicieux était dessiné. Marchait vite réchauffait Doug, mais cela rendant le vent marin encore plus violent et désagréable. Il lui fallut une bonne vingtaine de minutes pour se rendre au bon bâtiment, il pouvait tout de même remercier l’imprimante de bien avoir voulut lui reproduire une carte de la zone sans quoi il n’y serait pas arrivé. Car bien sûr, il n’avait pas prit le chemin le plus direct, donc l’officiel. Sinon il aurait sûrement croisé un vigile ce qui lui aurait valu une petite expulsion des lieux, voire pire. Aussi il empruntait des chemins plus discrets, et vu l’heure tardive à laquelle tout le monde ou presque commençait à partir chez soi, il ne croisa personne.

    Une fois arrivé au chantier B, en revanche, il eut la paix car c’était un endroit abandonné. Heureusement, sans quoi il n’aurait pas eut le choix que de poser un lapin si le bâtiment avait été actif… Encore une fois, merci à son gène mutant pour ses recherches préalables. Le plus gros de la sécurité se trouvait à l’entrée de la zone industrielle, avec le gardien qui l’a interrogé. Pour accéder aux chantiers et à leurs bâtiments, c’était le seul obstacle, aussi il n’eut aucun mal à entrer et à savourer l’absence de vent. Il en profita quelques secondes avant de repérer les escaliers et de les grimper. Avant d’ouvrir la porte qui menait au toi, il regarda sa montre : 19h03. Doug fit une grimace, il détestait être en retard.

    Le visage rouge à cause de l’effort et du vent, il ouvrit la porte et fut aveuglé par le soleil qui s’approchait de l’horizon, lui faisant ainsi un gigantesque clin d’œil flamboyant. Il dû mettre la main sur son front pour se protéger les yeux, mais cela ne l’empêcha pas de devoir attendre quelques instants pour retrouver la vu et pouvoir savourer le spectacle qu’offrait le ciel. Une fois la claque passée, il s’en prit une autre en voyant Calisto posté prés de ce qui semblait être la scène d’un pique nique sortie tout droit d’un film romantique que sa sœur affectionnait tant. L’hypothèse la plus réaliste qui effleura l’esprit de Douglas lui disait qu’il était tombé dans les escaliers en montant ici ce qui l’avait mit dans un coma profond, d’où ces visions surréelles. Sa surprise se manifestait de tout son long sur le visage de l’adolescent qui, cependant, ne pouvait caché une partie émerveillée.

    Son cerveau se réactiva grâce à un détail qui clochait dans le tableau : il était en retard, si cela avait été le produit de son imagination, la ponctualité aurait été conservée.


    - Désolé, je suis en retard, j’ai… métro, bus, gardien… ça m’a ralenti.

    Effet de surprise réussi.

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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyMar 1 Fév - 9:30

Alors il était venu finalement?! Calisto ne s'était pas posé la question pendant ses emplettes afin d'éviter de s'énerver lui-même ou par anticipation sur un Douglas lâche et menteur. Le blond regarda sa montre, assez impressionné en fait car bien que lui-même ait fait le chemin à pieds pour vérifier que l'endroit soit accessible au traducteur et fait ses courses, le contexte était différent. Calisto côtoyait ces toits depuis son arrivée et il était un maître dans l'art de la débrouillardise tandis que son camarade, à moins qu'il ne cache bien son jeu, devait enfreindre les règles et venir dans un tel lieu pour la première fois. En fait Douglas s'était bien débrouillé, il avait de la ressources, Calisto était surprit de trouver toutes ces qualités chez une même et seule personne: éducation certes mais pas de manières débiles et précieuses, un vrai petit gars de la rue en puissance... Enfin n'exagérons rien, le blond lui avait facilité l'accès en repoussant des poutres et en sondant le sol bancal pour lui mais quand même son cadet pouvait être fier de sa performance...

-A peine... En plus ta montre doit avancer, il est 19h00 pile sur la mienne. Euh... Ouais, désolé pour les bougies, c'est tout ce que j'ai trouvé et c'est d'un point de vue pratique hein...

Le jeune homme ne voulait pas avoir l'air d'une tapette, il connaissait déjà les rumeurs, comme quoi ça allait très vite et comme n'importe quel gamin des rues, quoique pas homophobe-il avait eu des amis gays très efféminés qu'il adorait à Mallorca.-c'était un peu une insulte pour lui -c'était acceptable chez les autres, pas sur sa personne. Allez comprendre...- Surtout qu'au final, il n'était jamais sorti avec une fille et que son physique androgyne pouvait parfois le mettre dans des positions délicates et sous couverts de suspicions peu plaisantes. Mais au final réagissait-il si violemment parce qu'il pensait que ce n'était pas impossible? Qu'importe, Calisto ne voulait pas effrayer son camarade et dissiper la gêne probable à la vue des "chandelles" et des spaghettis qu'il découvrit d'un mouvement exagérément gracieux; son naturel revenant au triple galop.

-Suprême de pâtes à la bolognaises, le repas est servit, avec vue sur la mer et le coucher de soleil qui va bientôt arriver. J'espère que monsieur saura trouver satisfaction auprès de nos services...

Fit-il pas très sûr que la fin de sa phrase se dise en bon anglais mais peu importe. Rigolant un bon coup, perdant son air précieux qui, couplé à des manières naturellement-et quoiqu'il en dise- un brin efféminés ne lui allait pas si mal, l'ange pointa une place en face de lui pour que le traducteur s'assied. Il avait envie de lui demander ses péripéties sur le gardien, le métro etc mais chacun avait ses petits secrets et Calisto considérait qu'une fois qu'on avait réussi à se frayer un chemin en ces lieux; on avait le droit de conserver sa clé de succès... Même si c'était plus symbolique qu'autre chose puisque l'Espagnol y avait déjà accès.

-J'ai fais la route à pieds avant, mais tu t'enes super bien sorti. ça a dû te donner faim nan? Bon appétit!

Quant à la provenance de ce petit plat fait maison... Tout simple mais quand même issu d'un grand restaurant, c'était son secret à lui bien que ce dernier soit "périmé" puisqu'il avait grillé son passe droit. Hum... Y'avait intérêt à profiter du coup.
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Douglas Ramsey

Douglas Ramsey
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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyMer 2 Fév - 22:14


    Il semblait que le retard de Doug ne dérangeait que lui, il semblait même que sa montre avance un peu. Vu ce qui se trouvait sous ses yeux, il était prêt à croire à peu prés tout ce qu’on pourrait lui dire. Mais le principal ; il était là, arrivé à temps. Ca avait été un bon défi, mais le jeune mutant savait que ce n’était pas encore fini, il faudra bien rentrer sans se faire attraper. Au fait, pourquoi était-il monté jusqu’ici, dans un endroit quasi-désert avec un garçon à qui il n’avait jamais parlé avant aujourd’hui ? Il entendit aussi son camarade parler de bougies, son cerveau se remit en route et décida d’être attentif pour comprendre cette mise en scène. Une fois l’explication comprise, Douglas fut rassuré (déçu, quelque part ? non, sûrement pas…), ce n’était que pour des raisons commodes. Et il devait avouer que vu le temps et vu l’oubli de son manteau, il était assez heureux d’avoir ces sources de chaleurs aussi infimes étaient-elles. Au pire, si le froid devenait vraiment insupportable, il se ferait bruler lui-même. Vu que Calisto venait de justifier leur présence, il serait peut-être bon d’indiquer qu’il comprenait, histoire d’éviter les malaises. Avoir fait tout ce chemin pour voir un grand moment de sociabilité gâché pour un petit groupe de bougies et leur réputation, ce serait vraiment dommage.

    - Tu as raison, et puis, ce sera plus discret qu’un projecteur.

    Bon, si l’humour de Doug ne se manifestait pas souvent, il n’était pas pour autant assuré d’être drôle en ces rares occasions. Conscient de ne pas avoir dit quelque chose de spécialement intelligent, il prit place là où Calisto lui indiquait avec sa courbette caricaturée de majordome. Doug sourit, amusé par ce sens du spectacle auquel les pâtes donnaient une touche décalée. Des pâtes, après tout, ils étaient tous deux étudiants et n’était-ce pas là le plat qui leur été étiqueté ? Et puis elles avaient l’air vraiment bonnes ces pâtes en fait.

    - Merci garçon, je l’espère aussi, cet endroit est difficile d’accès, vous savez.

    Dit-il avec le sourire large pour rentrer dans le jeu du mutant ailé. Celui-ci le complimenta sur son parcours. Par politesse sûrement car il devait probablement ignorer tout ce que Doug avait fait pour arriver à destination. Ce qui voulait dire, pas grand-chose. Il avait suffit de considérer ce trajet comme une mission qu’un X-man aurait dû accomplir. Et cela ne demandait pas particulièrement un pouvoir précis. Une bonne stratégie surtout… Ok un peu de pouvoirs peut-être, heureusement, il avait toujours sur lui un morceau de chocolat qu’il avait bien entamé dans le métro pour se remettre de ses recherches informatiques. Sachant qu’il allait dîner, il en restait encore pas mal, de quoi servir de dessert surprise au cas où.

    - J’avoue que je commençais à avoir un creux. J’aurai dû emprunter la voiture d’un prof, ça aurait été plus simple. Bon appétit.

    Et moins discret surtout, mais quand on utilise autant de transport en commun en si peu de temps, la discrétion n’est plus vraiment une priorité. Enfin, ce n’était plus d’actualité, car tout ce qui occupait l’esprit de Doug était ce qui se trouvait dans sa bouche : les pâtes. C’était un délice. Certes, quand on avait faim, n’importe quoi paraîtrait divin, mais là, c’était vraiment le cas. C’en était presque dommage de devoir déglutir. Une impression qu’il se sentait obligé de partagé avec le responsable du dîner. Après tout, quand lui s’occupait des repas chez lui, il aimait savoir si la qualité était bien là…

    - Waouw, c’est vraiment bon. Tu es cuisinier ?

    Bon, cette question pouvait sembler bête sachant qu’ils se trouvaient tous deux à l’institut (pour l’instant en tout cas). Mais il existait des étudiants qui travaillaient aussi, pour avoir de l’argent de poche, c’était mieux. Et puis, il n’y avait pas eut que l’institut dans leur vie, Calisto avait sûrement un passé. Et en général, Douglas ne savait pas grand-chose de son livreur de pâtes plumé.

[HJ, j’suis pas sûr que « plumé » existe ^^’]
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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyDim 6 Fév - 18:12

-Si tu mangeais ce que je cuisine, tu seras déjà en train d'agoniser

Admis Calisto avec une petite gêne mais toutefois décidé à être honnête. Le jeune homme haussa ensuite un sourcil lorsque Douglas évoqua l'idée d'emprunter une voiture. En Espagne on ne pouvait pas conduire à 18 ans; aussi se demanda-t-il si c'était différent en ces lieux, n'ayant jamais eu l'occasion de se poser la question car n'ayant ni l'argent, ni le besoin de passer son permis, voler était encore plus rapide malgré ses pouvoirs relativement peu évolués en comparaison à leur potentiel. Les distances étaient plus courtes et tous les endroits accessibles, sans parler qu'il n'y avait pas de bouchon dans le ciel, cependant Calisto aimerait bien essayer un jour de passer son permis. Cela lui permettrait d'être "normal" et de voyager avec quelqu'un; peut-être pourrait-il même rêver d'avoir une voiture?! Mais tout ceci resterait un rêve bien sûr, pour l'instant il voyait mal ce "bonheur" se produire étant donné que son téléphone avait du crédit une fois tous les deux mois vu son peu d'argent de poche et ce dernier risquait bientôt de ne plus être alimenté quand Calisto serait dehors.

-Tu aurais encore eu plus d'ennuis! Summers tient à sa moto comme à la prunelle de ses yeux, ces derniers t'auraient grillés en moins de deux avant même que tu ne démarres. Les américains sont fous avec leurs engins, en Espagne y'a moins l'argent, ici c'est plus les objets, oui tout le monde aime avoir des choses, du matériel comme vous dites... Du matérialistique c'est ça? Tu as passé ton permis? C'est possible même si vous n'êtes pas majeur?

Demanda Calisto qui se rendait compte qu'il n'était pas très au fait de la vie en Amérique malgré sa présence depuis 3 ans en ces lieux, ce continent lui paraissait toujours aussi étrange, incompréhensible, fait d'excès. Le jeune homme n'avait pas dit tout ça pour déplaire à Douglas, et il plaisantait bien sûr quant à l'idée concernant Summers grillant du traducteur pour lui avoir piqué sa moto (quoique), il pensait aussi bien que Douglas plaisantait et n'aurait jamais osé voler le véhicule d'un prof. Calisto en bon gamin des rues savait dérober un tel engin et le faire démarrer avec les fils sous la boîte à gants mais ne savait pas conduire; ou et quand aurait-il pu apprendre de toutes manières? De plus ces gros machins incontrôlables lui faisaient un peu peur. Quant à ses paroles suivantes, le blond essayait juste de s'ouvrir au monde d'ici, de demander à Douglas de lui expliquer le fonctionnement "matérialistique" de la population puisque dehors, il n'aurait pas le choix, il faudrait bien s'adapter.

-Pour les pâtes c'est un amigo qui m'en devait une. J'espère que ça t'iras, je ne pouvais pas faire mieux. Sinan tu connais des bons plans pour trouver un petit boulot ici? J'ai niveau Bac 3

Annonça-t-il fièrement, heureux après le bac d'avoir poursuivi ses études à l'institut même si ce n'était pas facile tous les jours. Heureusement qu'il était entré dans l'école de Charles Xavier juste après avoir quitté le lycée, ainsi pas de coupure et le jeune homme avait obtenu sa licence malgré ses soucis. Il cassait avec le cliché du gosse des rues condamné, sans études et cela était une de ses plus grandes fiertés car il en avait pleuré sur ses copies, son instruction étant moins érudite que d'autres. En effet comment apprendre lorsque votre père rentrait soul et vous hurlait dessus ou que votre mère vous réclamait d'un ton pleurnichard une nouvelle bouteille dans un taudis. C'était ainsi dans les banlieues et celles d'Espagne ne différaient pas beaucoup de celles d'ici... ça faisait au moins un point commun entre les deux pays mais Calisto s'en était sorti, il était fier! Bien sûr aller plus loin serait utopique mais qu'est-ce qu'il était content avec son bac 3. Optimiste il pensait presque un jour avoir la possibilité d'un poste à haute responsabilité, mais ça c'était dans ses rêves bien sûr... Qui voudrait d'un mutant? Et sans parler que bac 3 n'était pas suffisant la plupart du temps mais pour lui ça avait paru si ardu qu'il estimait être bon pour l'administration.

-Toi tu veux faire quoi plus tard? Moi chais pas, mais un truc avec le vol c'est sûr. Peut-être avec les avions...

Pauvre Calisto, il était déjà hors compétition pour devenir ingénieur. Un mot réaliste de Douglas et l'un de ses rêves serait encore détruit. Mais c'était la vérité et un jour ou l'autre, le mutant le découvrirait. Il n'avait pas les capacités pour aller plus loin dans les études, tout ça c'était fichu pour lui. X-Men son autre alternative avait déjà tourné court; combien de portes devaient encore se fermer devant son nez? Comment osaient-elles avec ce sourire immense qu'offrait Calisto à la vie malgré ses problèmes. Car oui, même avec ses soucis de ces derniers temps, la promesse de retourner à la rue s'il ne restait pas à l'école, là sur ce toit, en bonne compagnie et avec un bac 3 il pensait pouvoir s'en sortir honorablement...

-Moi j'veux juste une petite maison, une toute petite même mais où il y a l'électricité et l'eau, et ou la tapisserie est jolie... Juste ça et le reste je m'en fiche, à part mon travail! Et toi, quand tu seras plus vieux, tu voudrais quoi?

Demanda-t-il d'un ton quasiment enfantin. Quand on a souffert 20 ans, on n'a pas le temps de grandir, d'avoir une enfance... A-t-on réellement 20 ans? Calisto manquant de maturité sur certains points -en ayant bien plus sur d'autres.- semblait plus avoir l'insouciance d'un gosse 15 ans sur le coup mais pouvait-on réellement lui en vouloir? Ses songes ne prenaient pas beaucoup de place, pourquoi ne pourraient-ils pas être exhausser? Il avait travaillé dur pour y parvenir, aucune raison que ça ne marche pas! Et Douglas alors, quel était son avenir, son rêve? Intrigué, intéressé le mutant ailé se tourna vers lui, attendant sa réponse. Sur ce toit, aucun rêve n'était trop grand ou trop inaccessible, pas vrai?
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Douglas Ramsey

Douglas Ramsey
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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyLun 7 Fév - 18:03


    Douglas fut un peu surpris, s’il n’avait pas fait ce dîner, où est-ce qu’il l’avait trouvé ? De mémoire d’homme, les spaghettis ne poussaient pas dans les arbres… Encore moins la sauce bolognaise. Mais il y’avait sûrement une explication plausible alors Doug lui donna le bénéfice du doute. Il n’avait rien contre l’idée de manger quelque chose de volé, mais cela en enlèverait certainement une part de plaisir… En plus, ce qu’il nota de plus important, c’était que son camarade ne savait pas cuisiner. C’était inquiétant pour quelqu’un qui s’apprêtait à vivre seul hors de l’institut et, de toute évidence, sans support familial. Bon, lui-même n’était pas un cordon bleu, mais il savait au moins faire des pâtes à la bolognaise à peu prés convenablement… Mais vu que le but du repas était plus de passer un bon moment que de se préoccuper du futur de l’autre, il dissipa son trouble.

    - A ce point-là ?

    Il fut ensuite un peu ému par la réaction de Calisto quant à l’idée de voler une voiture. Déjà cela voulait dire qu’il s’inquiétait pour lui, mais surtout, cela montrer qu’il savait plein de choses sur l’institut et ses membres, ici, Scott Summers. Ce devait être difficile de se dire que tout ce qu’il avait pu apprendre pendant ces trois années allait être perdu ou du moins, que cela deviendra le cadet de ses soucis dans quelques temps… Ceci dit, Doug décida de faire passer ses théories psychologiques en second plan et de se concentrer sur la demande de son ami plumé, à commencer par la correction de ce terme qu’il avait mal prononcé peut-être ou qu’il ne connaissait pas bien. Il le reprit de manière pédagogue sans aucune irritation, comme il aimait que ses professeurs de langues le fassent.

    - Oui, le matérialisme, c’est comme ça qu’on dit. Et oui on peut conduire plus tôt ici, à 16 ans si on veut… ou si on peut payer les leçons de conduite…

    Il savait que ce n’était pas donné à tout le monde, mais il avait eut la chance de le passer lui-même l’an dernier. Ses parents l’avaient grandement encouragé et c’était même son père qui lui avait apprit à faire une marche arrière convenable… Se remémorer ces souvenirs était assez difficile mais la présence du mutant ailé le fit redescendre sur terre et il se concentra sur sa nouvelle demande. Malheureusement, il se révéla assez inutile sur ce sujet. On ne pouvait pas avoir réponse à tout.

    - Désolé, je ne suis pas trop au courant de ces choses là… Je suppose que tu peux peut-être trouver quelque chose dans les petites annonces. Pour les pâtes, c’est parfait, tu pourras féliciter ton amigo de ma part.

    Ce n’était pas comme si Doug lisait le journal tous les jours car il préférait se tenir au courant avec internet, évidemment. Mais c’était bien connu que certains étudiants obtenaient des petits boulots de cette façon. Et s’ils y arrivaient, il n’y avait pas de raison pour que Calisto n’y parvienne pas. Mais il faudra peut-être en accumuler deux ou trois pour qu’il puisse s’assurer un futur agréable.

    En parlant de futur, tel était le sujet que l’oiseau blond décida d’aborder en parlant d’avion. S’il voulait piloter, cela risquait d’être délicat vu le niveau d’études qu’un tel poste exigeait, mais il y avait sûrement d’autres métiers plus accessibles dans ce milieu. Ainsi Doug n’eut pas le cœur de rabaisser les espoirs de Calisto, d’autant plus qu’il y avait sûrement d’autres alternatives pour lui. Mais là, sur ce toit, avec ces bougies et ce ciel magnifique, il était tout simplement hors de question de briser un seul rêve. En parlant de rêve, Doug commença à penser aux siens.

    A ses débuts à l’institut, la seule chose qu’il voulait, c’était apprendre à se défendre pour pouvoir retourner auprès de sa famille et vivre sans que lui ou eux ne se fassent de soucis. Mais il comprit bien vite que ce n’était pas tout à fait possible dans ce monde actuellement. Alors il avait embrassé la cause des x-men, il voulait les aider, participer au changement de mentalités et construire un monde dans lequel ni lui ni sa famille n’aurait à redouter les anti-mutants. Ce genre d’objectif, l’histoire l’avait prouvé, ne se résoudrait probablement pas en une vie, mais c’était ce pour quoi il était prêt à se consacrer corps et âme. Ainsi, son futur, il le voyant uniquement en tant…


    - X-man, c’est ça que j’aimerais faire…

    Et ce métier à lui seul se passait très bien d’explications car il contenait en lui tout un rêve et une idéologie que Calisto comprenait très certainement pour l’avoir partagé et peut-être pour la partager encore maintenant. Malheureusement pour Douglas, ce futur contenait de nombreux obstacles. Déjà, il ne pensait pas avoir de vraie place parmi ces héros, ensuite, cela impliquerait de rester loin de ses parents qui seraient sûrement inquiets pour lui. Comme s’il ne leur en infligeait pas assez…

    Ce sujet, bien qu’étant tout à fait normal pour deux jeunes gens, mettait Doug assez mal à l’aise et d’humeur un peu triste. Il s’était arrêté dans sa dégustation et tournait vaguement sa fourchette dans l’assiette sans y faire attention. Le futur avait trop de variantes sombres pour Doug. Trop d’inconnues qu’il ne voulait pas résoudre plus qu’il ne pouvait pas. Pas de chance pour lui, Calisto était d’humeur à penser au futur, le côté positif de la chose était que son optimisme réconfortait un peu Douglas et le disposait à se confier plus qu’à la moyenne.


    - Moi ? … J’aimerais surtout arrêter de me poser des questions sur mon avenir. Ne plus avoir à m’inquiéter de tout ce que je suis et de ce que je ne suis pas…

    Ou comment plomber l’ambiance, car là pour le coup, il s’était exprimé avec une tristesse infinie, donnant l’exemple d’avoir le poids du monde sur les épaules. A ce niveau-là, il ferait un x-man parfait… Et pourtant lui avait une famille qui était là pour lui, pas comme Calisto. Et c’est cette comparaison qui le força à recouvrir le sourire. Il était tout de même assis en face d’un garçon qui n’avait pas de famille pour le soutenir, il était seul mais gardait son optimisme, alors de quel droit Doug pouvait se plaindre devant lui ? Il était temps de reprendre le sourire et de retrouver de l’entrain.

    - J’voudrais aussi pouvoir monter sur les toits pour manger des spaghettis de temps en temps !


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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyLun 7 Fév - 20:47

-Ah oui... Je voulais pareil mais chui trop nul pour ça, mais je m'en fiche, je ne perds rien, je ne suis pas fait pour ce truc toutes façons, quand y'a du stress, je ne fais que des bêtises... M'enfin bon! C'est cool si tu le deviens, tu pourras craquer tous les codes que les méchants mutants ont fait pour préparer une attaque et tout... Nan sérieux, c'est un super poste pour toi, dans les films il leur manque toujours un type super doué en langue pour traduire une langue étrangère ou codée ou encore lire sur les lèvres et en plus craquer les codes sur les ordinateurs... Toi tu peux faire les deux; tu seras un peu comme Forge quoi. Lui il invente les objets à ce qu'il parait, les gadgets tout ça mais faut une programmation par ordi avant donc bon tu leur seras super utile alors que moi...

Enfin bon, autant ne pas penser à des choses tristes, lorsque son camarade lui demanda si il était aussi mauvais cuisinier que ça; acceptant petit à petit l'auto-dérision au fur et à mesure qu'il mûrissait-ça ne se voyait guère au vu de ses bêtises hétéroclites et franchement encombrantes mais il s'améliorait avec le temps...- le jeune homme prit le parti d'en rire et ajouta avec un hochement de la tête sûr

-En fait j'exagère quand je dis que tu serais en train d'agoniser, parce qu'en fait tu n'en aurais même pas le temps. Spaghettis made in Calisto Boum... Mort. Hum... Remarque que je pourrais en faire un super pouvoir en fait! ça tuerait tous les mafiosos du coin qui adorent s'en mettre plein la panse dans des restaurants hyper chers, je me fais engager et HOP! Plus de méchant... Ahah, je t'avais dis que je suis diabolique, tu as vraiment de la chance de m'avoir comme allié

Ou pas. Mais bon au moins le jeune homme parvenait à rire de sa situation assez catastrophique du moment. Son rêve qui avait duré trois ans, pour lequel il s'était donné à fond s'était écroulé, ne lui restait plus que celui de fonder une famille et d'être tranquille en faisant un travail dans l'aviation. Il pourrait faire des réparations en vol ou alors piloter! Owi Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] 359930 aller à la vitesse de la lumière, au-delà des nuages Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] 89499 et surtout rester au sec, ça c'était le bon plan parce que voler sous la pluie franchement... Puis autant voler sans se fatiguer les ailes tant qu'à faire hein; et être payer pour faire sa passion... Ah bah oui, il était malin le Calisto avec son bac plus trois Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] 476941

-De tout ce que tu n'es pas? Tu n'es pas quoi? Et tu es quoi? Moi j'vois un garçon sympa avec un pouvoir génial et tout... Faut arrêter de te dire que t'es nul, tu ne l'es pas et oui, ne te pose plus de questions avance. Et pour les spaghettis sur les toits, je t'ai montré le chemin, tu y arriveras quand tu voudras maintenant. Je viens souvent trainer dans le coin, tu me verras peut-être et je saluerai le chef de resto pour toi, il sera content que t'aies aimé sa cuisine!

Le jeune homme enfourna une bonne cuilléré de pâtes puis se leva, il avait apprit à l'institut que ce n'était pas très poli mais qu'importe... Plus d'école pour le faire **** avec les bonnes manières alors qu'ils n'étaient même pas tolérants eux-même. En équilibre sur le rebord du chantier il commença à l'arpenter avec souplesse, de toutes manières même s'il tanguait un peu, tomber ne serait pas un drame pour lui.

-J'adore cet endroit, c'est ici que je dors souvent; c'est mieux que les squattes, ya personne de louche au moins. Sinon ya New York aussi, une fois je suis allé sur le plus haut toit, c'était impressionnant et très bien entretenu. Là personne ne vient fourrer son nez, j'aurais bien aimé t'y emmener mais là t'aurais pas accès. Alors sinon... quand tu seras X-Man, tu auras une famille? Tu veux des enfants? Moi faudrait déjà que je trouve une fille mais je sais pas, je dois être difficile, y'en au aucune de correcte. Même Jean Grey me fait rien. Tant mieux remarque au fond, ce serait se faire du mal pour rien vu qu'elle est inaccessible mais bon, c'est bizarre, je dois être trop difficile...

D'un petit pas de danse improvisé, aidé par un battement d'ailes le mutant retomba sur le toit, il s'assit de nouveau et recommença à manger comme si de rien n'était.
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Douglas Ramsey

Douglas Ramsey
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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyVen 11 Fév - 17:54


    Faire des compliments à Doug, surtout de la part d’un garçon comme Calisto, était le meilleur moyen de le mettre mal à l’aise et de le faire rougir. Le jeune mutant s’estima heureux d’avoir en face de lui une assiette de pâte sur laquelle il pouvait concentrer son attention et dissimuler un tant soit peu sa gêne. Heureusement, il n’eut pas à procéder ainsi bien longtemps car Calisto lui tendait une magnifique perche. Il se rabaissait et pensait qu’il ne ferait pas un bon X-man. Doug pensa le contraire, en fait, selon lui, si quelqu’un voulait vraiment atteindre un objectif fixe, à force de travail et de patience, c’était toujours possible et réalisable. Dans son cas, il savait que cela serait difficile et très long, mais rien ne pourrait le détourner du chemin qu’il avait choisi. Il sera X-man, même s’il devait se contenter de sauver le cyber monde.

    Mais quelque chose l’empêchait d’essayer de remonter le moral à Calisto, peut-être la tristesse dans sa voix ou dans son regard à l’évocation de cette possibilité disparue. Pourtant Douglas, lui, ne doutait pas du potentiel de son camarade. Enfin quoi ! Il pouvait voler ! Pour porter secours à des sinistrés ou pour se déplacer librement et sans contrainte (voitures, routes, détours) il n’y avait pas mieux. Certes, Calisto était peut-être maladroit, mais rares sont les personnes nées avec tous les talents que leur vocation leur demandera. En prenant un exemple, le professeur Summers, n’ayant aucun contrôle de ses pouvoirs sans ces lunettes, à ses débuts, ne devait pas non plus être guère plus adroit qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Malheureusement, de ces réflexions, il ne lui en fit pas part. Il ne voulait pas le mettre mal à l’aise, une prochaine fois peut-être, si prochaine fois il y aurait.
    Pour en revenir à un sujet moins dramatique, Doug fut prit d’un bon fou rire lorsque Calisto développa la description de ses incapacités culinaires. C’était quand même risible d’imaginer le mutant ailé tuer quelqu’un, surtout volontairement, ce décalage était si difficilement inimaginable que le rire était la seule réponse possible. Mais il enregistra cette information tout de même, au cas où.


    - Je m’en rappellerais.

    Ajouta Doug sur le même ton déconneur. C’était beau la jeunesse, même quand leur avenir était sombre et incertain, ils étaient capables de rire de leur situation et parfois même de l’oublier l’espace d’un instant infiniment reposant. Mais comme pour le reste, la réalité les rattraperait, parfois plus vite qu’ils ne le voudraient. Comme le montra l’homme oiseau en lui expliquant ce qu’il voyait en observant Doug. Loin de lui remonter le moral, cela n fit que lui rappeler qu’il ne montrait que ce qu’il voulait montrer aux autres. Jusque là, les seuls capables de le voir tel qu’il était devaient être les télépathes indiscrets de l’institut. Sinon personne d’autre. Il était flatté quelque part d’être perçu ainsi par son ami, mais le fait qu’il s’agissait surtout d’un déguisement l’empêcha d’être totalement fier. Pour le coup Doug venait de perdre momentanément l’appétit, trop préoccupé par les paroles qu’il venait d’entendre, si bien que son esprit occulta un peu la suite.

    - Ce qu’on voit n’est pas toujours ce qui est vrai…

    Et c’était on ne peut plus vrai, surtout en tant que mutants, les deux adolescents devaient être bien placés pour le savoir. Ne jamais juger un livre d’après sa couverture, que ce soit une couverture naturelle ou artificielle… Si cela fonctionnait pour des apparences négatives, il ne fallait pas oublier que c’était aussi possible pour les apparences positives comme celles que Doug entretenait. Mais il n’était pas question de se confier ici, maintenant, jamais si possible. Même pas à un garçon aussi séduisant que… celui qui était en train de jouer à l’équilibriste sur le rebord du toit. Le fait d’avoir des ailes devait grandement diminuer la notion de vertige… Le mutant traducteur laissa tomber ses réflexions pour se concentrer sur les propos de ce garçon à plume. Et il y avait matière à réfléchir, ainsi qu’à répondre.

    - Je ne sais pas, je n’y ai jamais vraiment pensé… Je… J’imagine que j’aurai trop peur d’avoir un enfant. Si jamais il naissait mutant dans un monde où…

    Nul besoin d’être un génie pour deviner la suite de sa phrase. Avoir des enfants n’avait jamais fait partie des projets de Douglas. L’idée de vivre sans ne le dérangeait pas et, sachant que ses chances de concevoir seraient extrêmement minces… Il chassa très vite cette pensée en commentant ce que Calisto venait de lui apprendre.

    - Si tu n’arrives pas à trouver de filles qui te plaisent, c’est que tu es peut-être fait pour être prêtre. Tu y as pensé ?

    Déclara-t-il avec un sourire large comme la lune montrant qu’il plaisantait. Tous les garçons ne pouvaient pas être perpétuellement attiré par ce double chromosome X. A mois que Calisto… non, il ne valait mieux pas y penser.

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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyVen 11 Fév - 19:30

-Mais des fois ça l'est quand même non? Sinon ça n'aurait aucun intérêt...

Calisto jouait sur les mots comme il s'amusait à monter sur les toits et à jouer les funambule, le problème c'est que ses ailes ne le rattrapaient pas pour ce genre de chutes. En revanche le mutant était pour cette fois, persuadé de ne pas mal faire, il avait bien comprit ce que son vis à vis voulait insinuer à propos de ce que cachait les illusions et le blond était persuadé que Douglas était aussi gentil qu'il ne le montrait; certes il devait cacher quelques défauts mais qui ne le faisait pas? Avalant une cuillérée de pâtes après avoir réussi à les démêler-ce qui ne fut pas une mince à faire- l'angelot leva la tête vers son camarade. Dans l'obscurité naissante et le ciel rougissant l'Espagnol peinait à percevoir les émotions de son nouvel ami et se demandait ce que signifiait ce grand silence entrecoupé de petites phrases seulement; lesquelles avaient perdu le côté blagueur que Douglas lui avait offert pour donner le change au début. Il espéra que ce n'était pas lui qui avait avivé les plaies et bien qu'il pensât y être pour quelque chose Calisto espérait encore que pour une fois, il ne soit pas l'instigateur de la souffrance d'autrui à cause de ses maladresses à répétition et de son indiscrétion. Il tâcha alors de réparer la chose en espérant ne pas empirer le tout.

-Bah... Tu sais, ça changera peut-être et il reste toujours le vaccin... Même si bon, c'est pas la meilleure des solutions comme tu le dis, point sur lequel je commence à te croire quand même.

Calisto écouta ensuite les paroles de son camarade. Prêtre lui?! L'angelot manqua de s'étouffer avec ses pâtes tant il eut envie de rire tout à coup, sa bonne humeur revenant au triple galop, en grosse partie grâce au sourire gigantesque de Douglas. Calisto le connaissait à peine mais savait qu'il aimait encore plus le voir sourire lui que les autres. Le Mallorquin déplaça alors l'assiette de Douglas puis la sienne, il se saisit de la nappe rouge vif et d'une bougie puis se posta sur la cheminée du toit, comme par hasard adjacente si l'on regardait bien à un sommet d'Eglise planté non loin. On y voyait l'archange Gabriel qui brandissait un rameau d'olivier pour veiller sur les croyants. Avec solennité Calisto chercha son équilibre, il se mit sur un pied quand il fut sûr de pouvoir réprimer son fou rire et se drapa dignement de la nappe rouge à la romaine; tendant alors le bras pour mettre la bougie au-dessus de sa tête et dépliant l'autre bas à la manière d'une danseuse étoile, pareillement pour ses ailes complètement déployés. Le blondinet regarda alors droit devant lui comme s'il venait de trouver une vocation sacrée.

-Je serai l'archange Gabriel, le sauveur!

L'angelot quitta finalement sa position qui avait à la fois quelque chose de comique et de gracieux, deux sensations opposées encore une fois; il avait l'air ridicule bien sûr d'une part mais de l'autre... Il y avait un je ne sais quoi qui le faisait réellement passer pour un ange avec ses yeux de biche d'un bleu intense, ses cheveux blonds mi long et bien sûr ses ailes! Sans parler du soleil couchant juste derrière lui... Mais Calisto quitta cette position d'apparition divine et ridicule à la fois pour sauter à nouveau sur le toit, replaçant la nappe en riant.

-Qui ne sauve pas grand chose soit disant passant... C'est nul les trucs avec Dieu, enfin, je respecte ceux qui y croient mais vu comme je l'ai prié et qu'il ne s'est jamais ramené, je risque plus de croire en lui. Et encore je préfère qu'il n'existe pas, parce que dans le cas contraire c'est vraiment le roi des...

Oui bon, restons polis hein! Le mutant ailé ne riait plus mais il quitta heureusement son air tristounet avant de se rassoir en face de Douglas. C'était lui ou le garçon traducteur avait aussi des apparences d'apparition sur ce toit, baigné par les rayons du soleil tardif? Non mais sérieusement, il avait vraiment un truc maintenant que l'angelot l'observait et ce quelque chose le gênait réellement; il ne comprenait pas trop ce que c'était mais ça avait un goût de révélation incongrue un peu trop dangereuse pour lui. Détournant alors le regard Calisto pointa son doigt derrière son camarade après avoir remis les assiettes comme il faut.

-Regarde, voilà pourquoi tu ne devais pas arriver en retard... C'est beau hein?!

L'angelot sautilla pour se remettre debout et se laisser tomber finalement aux côtés de Douglas sans penser à mal. Il croyait que ne plus le voir face à face enlèverait sa gêne, ratée elle empira, cependant désappointé le mutant ne fit rien pour casser ça et resta assis juste près du traducteur... Il n'avait jusque là jamais essayé de draguer une fille parce que ça ne le tentait pas, et pourquoi avait-il cet intérêt pour Douglas là? Hum... Sûrement que la situation des plus romantiques aidait à l'idéalisation de l'être à ses côtés; après tout c'était le premier à être ici avec lui... Le premier à qui Calisto avait offert un voyage jusqu'aux étoiles ou presque.

-Si tu veux, tu pourras revenir ici, je traîne souvent dans le coin alors même si je pars de l'institut... Tu pourras me trouver! C'est bête, je me fais mon premier ami quand je m'en vais. Enfin... Ami, je veux pas te coller hein, c'est euh...

Et voilà. Boulette. Fallait bien qu'elle sorte, il n'avait pas fait son quota pour la journée! Maintenant Douglas allait prendre peur et s'enfuir. Flûte.
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Douglas Ramsey

Douglas Ramsey
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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyDim 13 Fév - 13:26


    Développer son avis sur la question des apparences serait trop dangereux, Doug ne voulait pas non plus se dévoiler. Il se contenta donc d’adopter une expression un peu sceptique, même si au fond, il savait que Calisto avait un peu raison. Si tout le monde s’amusait à se cacher derrière les apparences, le monde serait encore plus chaotique que ce qu’il était déjà. A bien y réfléchir, c’était bizarre que pour certaines choses, Douglas soit plus optimiste que le mutant ailé et inversement pour d’autres choses. Cela ne manquait pas de paradoxe, comme quoi les gens pouvaient être plein de contradictions, c’est pour cela que les relations étaient compliquées, il y avait bien trop de variantes. Les gens sont tellement moins simples qu’une bonne vieille équation à au moins deux inconnues.

    - Ouais, on va dire ça. Et puis c’est connu, dans la vie le changement, c’est pas ce qui manque…

    Cette fois il n’avait pas parlé sur un ton défaitiste, ce n’était pas non plus la grande euphorie, mais c’était un progrès en soit. Après tout, on ne pouvait pas savoir si les changements qui allaient venir seront positifs ou négatifs… Mais la suite du programme tendait déjà à rendre la situation plus légère en ôtant le côté pessimiste que Doug venait d’adopter, gâchant ainsi un tant soit peu l’ambiance spaghettis de la soirée. Il observa son camarade mettre en scène le tableau quasi biblique qui s’offrit à lui. Avec ses ailes et surtout avec le coucher de soleil, on avait véritablement l’impression d’assister à l’arriver d’un ange sur terre. Mais mise en scène avait aussi quelque chose de comique qui fit rire le mutant traducteur aux éclats. Calisto aurait-il aussi le pouvoir de faire disparaître le blues ?

    Mais en dépit de ces instants d’insouciance, le sérieux de la vie revenait toujours à la charge pour animer le dîner. Ainsi, l’avis de Calisto sur la religion rappela à Doug à quel point son camarade en avait vu des dures. Il l’admirait un peu, en cela. Car l’ange gardait cette énergie et cette bonne humeur que les coups durs n’ont pas totalement démontées. Si la théorie comme quoi les pouvoirs mutants étaient liés à la personnalité de leurs utilisateurs, alors celui de Calisto renforçait cette espoir qui ne s’éteignait jamais, qui pouvait rester caché telle une minuscule flamme mais que le moindre courant positif pouvait embraser jusqu’à atteindre les cieux. C’était une explication un peu tirée par les cheveux et influencée par les croyances religieuses, certes, mais elle était cohérente. En tout cas, c’était ainsi que Doug voyait les choses.

    Pour ce qui était de sa propre relation avec Dieu, elle était quasi-inexistante. Douglas avait étudié la Bible et la connaissait bien, mais il n’avait pas vraiment la foi. Heureusement, sa famille n’était pas particulièrement portée sur la religion, car aller à l’église faisait partie de ces choses qui ennuyaient le jeune mutant à un point incroyable. Certes, il appréciait la valeur esthétique de ces lieux de culte, mais il n’y en avait pas dans toutes les églises… Quant à l’existence d’un être omniscient et tout puissant, il en doutait énormément, son côté scientifique y était sûrement pour quelque chose… Pour lui Dieu et les religions en général étaient le moyen d’exprimer l’espoir que les hommes ont besoin de conserver pour avoir la force de vivre dans un monde qui leur oppose autant de difficultés. Mais pour Doug, cela n’était pas assez concret pour être suffisant. Aussi, les propos de Calisto ne l’offensèrent en rien mais il s’amusa de la contradiction qu’offrait cet être au physique angélique en train de « blasphémer ».

    Occupé à observer son camarade paradoxal et à essayer de le comprendre, Doug avait fait passer le coucher de soleil au second plan. Alors quand Calisto mit celui-ci en évidence, il se tourna immédiatement de manière à regarder le phénomène convenablement. Le spectacle était sublime, il ne regrettait absolument pas d’être venu ici. En fait, le seul regret était de ne pas avoir prit de blouson ou manteau car il commençait à avoir bien froid et ayant fini ses pâtes, la seule alternative pour se réchauffer serait de mettre le feu à ses vêtements ; une mauvaise idée en soit.

    Pris dans ces considérations, il ne vit pas le garçon volant arriver et s’asseoir juste à ses côtés. D’abord mal à l’aise, Douglas se dit que s’éloigner serait vraiment impoli. Surtout qu’il n’y avait rien d’anormal dans le fait que deux garçons soient assis côte à côte occupés à regarder le ciel et entourés de bougies. Rien de bizarre…


    - Wow, c’est…

    S’il savait quel mot utiliser, il n’arrivait pas à le formuler. C’était très gênant, il tourna la tête vers Calisto avec une expression vraiment émerveillée qui justifiait son bégaiement. Bizarrement, regarder Calisto d’aussi près lui rendit l’usage de la parole. Il reporta son regard sur le ciel et termina sa phrase.

    - C’est magnifique !

    Et ça l’était à bien des niveaux. En cet instant, le plus gros problème de Doug était d’effacer ce sourire d’enfant pendant la veille de noël qui se collait obstinément sur son visage. Il laissa son regard ce perdre sur le spectacle céleste qui s’offrait à eux, mais il le braqua de nouveau dans celui de son voisin lorsque celui-ci lui parla. Le sourire de Doug s’élargit sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit. Il rougit également, mais comme il commençait vraiment à faire sombre, cela ne devait pas trop se voir. L’embarras que Calisto exprimait en cet instant le força à tenter de le rassurer.

    - Oh… Je… non, je suis surpris. C’est que… la plupart me trouvent trop ennuyeux pour être leur ami… Je ne suis pas habitué. Mais… euh.

    Le malaise de Douglas explosa en un rire gêné, mais ce rire n’avait rien de moqueur et était potentiellement contagieux. Il détourna les yeux de ceux de son ami et les baissa en signe d’embarras. Son sourire était toujours là, un peu gêné cette fois…

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Calisto Del Alba

Calisto Del Alba
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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyLun 14 Fév - 22:44

Calisto haussa un sourcil fin, il était étonné par la phrase de son camarade sur le changement, peut-être était-ce le fait que le jeune homme ait entendu ça dans le feu de l'action ou parce que ça l'interpellait ou parce qu'il percevait à la fois du pessimisme dans les paroles mais pas tant que ça dans le timbre? Toujours est-il que le mutant se retrouva incapable de répondre. Il faut dire que l'ange n'avait jamais vraiment eu l'occasion de se demander ce genre de choses. Il avait vécu ces changements sans se demander si c'était bien ou pas. Par moments oui... Ainsi le mutant avait échappé à la cruauté de son père et aux beuveries de sa mère mais ensuite non ça ne l'était pas toujours, comme l'école qui ne correspondait plus en rien à celle que le blond avait connu. Toutes ces questions existentielles n'étaient pas trop pour Calisto et il fut soulagé que Douglas n'embraye pas sur Dieu, craignant un long discours pour le réprimander à la seconde où il avait défoulé, lui l'être d'apparence biblique, toute sa colère sur ce personnage adulé par beaucoup d'hommes et de mutants. Douglas se contenta de commenter simplement le coucher de soleil. Juste une exclamation et un adjectif, ça suffisait! C'était sobre et sincère, un des seuls moment pendant lesquels Calisto savait se tenir tranquille et sans faire -trop- de bêtises.

Le mutant ailé voyait bien le traducteur sourire mais il ne percevait pas son rougissement délicat pareil à la teinte que prend la pivoine qui éclos. Ému par ces traits désormais à moitié mangés par la pénombre qui montraient tant de bonheur évident pourtant, le jeune homme trouva Douglas très beau. Dans l'expression de cette joie que beaucoup avaient oublié d'apprécier et de contempler... Il était rayonnant, pas besoin d'auréole ou d'ailes pour avoir l'air d'un ange. Puis son camarade s'exprima, visiblement gêné. Le blond lui haussa les épaules et répondit, tâchant de ne pas avoir la voix qui tremble... Il allait pas pleurer comme une fillette quand même!

-Tu sais, moi on ne me trouve pas assez ennuyeux alors bon...Puis je ne suis pas habitué non plus alors...On fait la paire comme ça. Pas vrai?

Bien que plus sage que la normale installé devant un couché de soleil, l'ange ne tenait pas longtemps en place, disons 10 minutes de plus mais après il trouvait toujours une idée farfelu. Ainsi dans le but de s'amuser simplement Calisto se glissa derrière lui, assit et étendit ses grandes ailes. Posant chastement ses mains sur les épaules du garçon, il lui dit ensuite ceci

-Hey regarde... On dirait que toi aussi t'en as des ailes maintenant

L'ombre projetée sur le devant donnait cette impression et le fait qu'on ne voit pas la silhouette de Calisto cachée derrière lui aussi. Le jeune homme s'amusa à les bouger en fonction des mouvements de son nouvel ami, comme ils étaient peu nombreux, ce n'était pas bien dur. Reprenant tout à coup son sérieux, le blondinet se glissa à sa place de nouveau, ne pouvant s'empêcher de laisser trainailler quelques plumes qu'il ramena contre l'épaule de son camarade, par automatisme, sans doute pour se tenir aussi chaud qu'il ne souhaitait offrir sa propre chaleur corporelle à son compagnon de fortune maintenant que le soleil avait disparu. Retrouvant son sérieux et le fil de la conversation, l'angelot qui posa sans vergogne sa tête sur l'épaule de son nouvel ami.- n'ayant pas eu de réelle éducation, il était bien plus spontané que d'autres et cela ne lui semblait pas être mal, pourquoi s'en priver.- le jeune homme reprit la parole.

-Et à la fin de ta phrase tout à l'heure tu as dis un truc comme mais euuuh... Et en anglais, comme en espagnol ça, ça veut dire que tu voulais parler dune chose mais que tu n'as pas finis ton verbe. Tu voulais dire quoi?

L'angelot releva la tête un peu inquiet désormais. Il allait lui dire mais euh toi et moi ce n'est pas possible qu'on soit ami ou un truc du genre? Erf... ça ne l'étonnerait pas tiens! Même quand tout allait bien, tout allait mal! Le blondinet plongea alors l'iris de ses pupilles bleues-qui devaient plus paraître couleur encre sans lumière maintenant.- d'un air attentif. C'était un petit plaisantin à ses heures mais aussi un bon confident.
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Douglas Ramsey

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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyMar 15 Fév - 23:08


    Il était clair que Calisto n’avait rien d’ennuyeux, ça, c’était évident. Doug se demandait comment son camarade arrivait à ne pas se faire d’amis. Dans son cas, il comprenait car il n’était pas sociable et trop sérieux, mais Calisto… lui n’avait rien de cela. Etait-ce sa maladresse ? Sa trop grande franchise ? Son accent ? Douglas n’arrivait pas à trouver de raison valable. Peut-être parce qu’il ne connaissait pas assez Calisto, peut-être parce qu’il n’y en avait pas, tout simplement, ou peut-être surtout parce qu’il ne cherchait pas vraiment. Si les deux mutants faisaient la paire, il ne le savait pas, en revanche il savait qu’ils étaient complètement différents l’un de l’autre mais qu’ils s’aiment bien quand même. Un peu trop selon Doug, mais la magie du couché de soleil sembler l’empêcher de réfléchir normalement, une première.

    - Comme le ciel et la terre…

    Pourquoi une telle référence ? D’accord, c’était poétique et cela n’était pas infondé ; Calisto avait des ailes, Doug était assez terre-à-terre. Et d’accord, c’était dit sur un ton amusé et désinvolte. Mais pourquoi avait-il fallu qu’il dise quelque chose d’aussi sérieux en soit. Il ne pouvait vraiment pas faire simple ? C’est de cette façon qu’il se maudit intérieurement pendant quelques instants. Mais heureusement, Calisto était là pour détendre l’atmosphère. Le ciel et la terre, c’était un peu ça finalement…

    Il laissa son camarade jouer avec leurs ombres et fit même quelques mouvements pour voir ce que cela donnait, le tout accompagné par un rire convivial. Le résultat n’était pas parfait, mais c’était tout de même bluffant, surtout quand Doug ne bougeait pas. Mais cela passait seulement en second plan car ce sur quoi l’attention du mutant traducteur était focalisée était les mains posées sur ses épaules. Il pouvait les sentir, leur chaleur et presque leur douceur, cela lui donna des frissons. Si bien qu’il était heureux d’avoir des ombres chinoises ou plutôt ici, angéliques, à observer. Mais il n’était pas mécontent de le voir reprendre sa place assise. C’était dingue quand même, tout l’impact qu’un tel contact simple et innocent pouvait avoir sur lui. Alors qu’il pensait qu’il devrait vraiment se faire soigner, Doug sentit quelque chose de doux lui effleurer l’épaule. Ce dont il était sûr, c’est que ce n’était pas humain. En se retournant il constata qu’il s’agissait simplement d’une aile de Calisto. Surpris, gêné, mais néanmoins ravi d’avoir à disposition une source de chaleur, il la laissa faire son office avec plaisir en surveillant qu’aucune plume ne se mette à brûler à cause d’une bougie trop indiscrète.

    Si Doug accueillit l’aile de son ami, sa tête posée sur son épaule le mettait bien plus à l’aise. Il déglutit au moment où celle-ci s’était installée et se concentra pour ne pas avoir à sentir le parfum du mutant, cela aurait été la goutte d’eau. N’ayant que très peu l’habitude des relations amicales et encore moins de ses manifestations physiques (et avec un garçon en plus), il ne sut pas trop comment réagir à cela et fit de son mieux pour paraître à l’aise. La bonne blague. Puis Calisto lui posa une question sérieuse, vraiment sérieuse, trop sérieuse qui lui rappelait leur conversation plus tôt dans la journée quand l’homme volant était méfiant et vraiment déprimé. Alarmé, Douglas oublia son épaule et ce contact physique dérangeant pour braquer son regard sur celui de son ami. Il essayait de deviner ce qui semblait l’inquiéter. Mais c’était peine perdue. Déjà, il n’était pas télépathe ni rien de ce genre, en plus, l’éclairage ne permettait pas une vision limpide. La seule chose à faire pour découvrir cela était de parler, ce qu’il commença sans réaliser qu’il ne savait pas quoi dire.


    - Euh, eh bien… je…

    Là il commençait à réaliser. Mais trop tard, Calisto l’écoutait, il fallait dire quelque chose.

    - Je…

    Encore une longue seconde de silence, puis, sans raison, la petite ampoule s’alluma.

    - Je ne suis pas sûr de pouvoir faire un très bon ami.

    C’était parfait, véridique en plus tout en ne révélant rien de ce qu’il cherchait à préserver. Mais Douglas était loin de se sentir satisfait de lui-même en cet instant. Plus triste que jamais, il laissait son regard désolé dans celui de son camarade en pensant que celui-ci n’avait certainement pas idée du pincement au cœur que le traducteur portait en lui…

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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyMer 16 Fév - 9:52

-Ah... Et pourquoi?!

Lança-t-il étonné, fronçant un sourcil en ayant un petit recul soudain. Ah oui. Il les connaissaient ces gens là... Incapables de s'affirmer et de le jeter dehors, du coup comme dans les mauvais films d'amour ceux-ci lançaient juste un "je suis désolé, ce n'est pas de ta faute hein mais... Je ne suis pas digne de toi blablabla." Mais le Mallorquin tâcha de ne pas trop être pessimiste. La précédente phrase de son camarade l'avait étonnée, elle avait été dite avec tant de zèle... Comme si Douglas songeait réellement à ce rapprochement avec la terre et le ciel, sauf que dans ce cas sa seconde phrase ne tenait pas. Ces deux là étaient inséparables. Mais se supportaient-ils pour être ainsi logés à l'opposé l'un de l'autre? Comment savoir? Le ciel faisait bien des misères à la terre en l'inondant ou en l'asséchant. C'était peut-être pour ça que l'ange ne trouvait aucune terre d'asile au final, les faisaient-ils tous souffrir ces lieux d'amitiés qui auraient pu l'accueillir? Il soupira profondément puis prit son courage à deux mains, essayant de trouver une autre explication pour la phrase clichée qu'avait lancé son compagnon.

-Moi je trouve que tu es bien... Tu as le droit de ne pas vouloir de moi parce que tu trouves que MOI je ne suis pas un bon ami, mais pour le reste, je crois que c'est à moi de juger, non?

Combien d'amours ou d'amitiés brisées pour le "bien de tous" décidé par une autre personne que celui qui était l'ami(e) ou l'amoureux. "Je fais ça car tu seras plus heureux sans moi" sauf que cette décision empirait les choses et causait justement le malheur à la place de qui on avait décidé. Le jeune homme trouvait l'émotion trop chargée pour être "naturelle". Ils se connaissaient à peine et semblaient pourtant très liés! Revenant à ses spaghettis maintenant que le coucher de soleil était presque passé et que les couleurs perdaient de leur éclat le jeune homme eut une légère moue de dégoût. Elles étaient froides... Il avait réussi à gâcher les meilleurs pâtes de la ville qu'il ne toucherait qu'une fois. Il avait grillé sa faveur pour... ça... Enfin bon, ce ne serait pas si grave si jamais Douglas acceptait leur amitié. Il en avait besoin, parce que même si l'angelot quittait l'institut, il s'arrangerait alors pour revoir ou communiquer avec le traducteur mais qui sait si ce dernier l'accepterait ou n'oublierait pas au bout d'un moment. Après tout si ce moment intense était arrivé si vite, ne pouvait-il pas se passer la même chose pour l'oubli? Cependant il revint quand même au bord du toit. Une lumière éclaira alors la nuit, artificielle, il s'agissait d'un spot qui permettait aux concierges de circuler pour trouver les petits malins qu'y s'y cachaient ou squattaient. En général Calisto ne craignait rien car il allait directement sur les toits, là où personne n'avait accès ou presque.

Seulement le traducteur lui avait du déplacer des affaires, partir du bas pour monter ici et le blond aussi avant lui pour vérifier si son compagnon mutant pouvait passer malgré le fait qu'il n'ait pas d'ailes. Se jetant presque sur Douglas, il coucha ce dernier sur le toit, allongé sur lui ou presque afin d'échapper aux spots puissants. D'habitude le jeune homme restait collé à la cheminée pour s'adosser et dormir, se coupant ainsi du vent; cependant il avait été imprudent cette fois en se laissant aller à observer le coucher du soleil si tard. Le blond entendit des bruits semblaient-ils... Ils rôdaient ici et autant ne pas prendre de risques car si l'individu montait, Douglas était prisonnier...

-Ils sont par là et n'ont rien de tendres. On ferait mieux de filer!

Proposa Calisto en remballant précipitamment toutes ses affaires. Les pâtes même froides, c'était un repas dans une vie qui s'annonçait difficile... La nappe pouvait devenir couverture ou être revendue, pareil pour les cuillères et les autres couverts, voilà pourquoi il s'appliquait à tout prendre. Surtout qu'il y avait aussi son sac! Cependant le jeune homme soupira,, s'il s'attardait comme ça, le traducteur risquait d'être prit, et étant mineur...

-Laisse tomber, on y va... Suis-moi!

Le blond ne s'envola pas bien évidemment, vous vous en doutez, il se dirigea vers les escaliers en colimaçon, attendant une réaction ou une idée de son comparse. Pour l'instant Calisto n'avait même pas vu si c'était lui qui l'avait plaqué au sol ou si l'adolescent l'avait fait tout seul à son signal voir avant. Qui sait peut-être cachait-il des talents de maraudeurs extraordinaires?

[HJ: si tu n'es pas d'accord pour cette petite aventure dis le moi, j'effacerai tout :D ]
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Douglas Ramsey

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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyMer 16 Fév - 22:48

[hj : ça me va ^^ ]


    Doug écouta l’explication passionnée de son camarade et ne pu s’empêcher de sourire, ce garçon à plumes était vraiment têtu en fait… Mais, heureusement pour Doug, il venait de lui offrir un nouvel angle sous lequel il pouvait passer pour éviter Le sujet sensible. C’est donc un peu à la manière d’un politicien cherchant à contredire un opposant qu’il lui répondit.

    - Ok, tu as le droit de juger. Mais avant, dis-moi pourquoi TOI tu affirmes ne pas être un bon ami.

    Cet angle-là était plutôt offensif en fait, pas du tout comme à son habitude, mais si cela lui permettait de se retirer pour prendre du recul, c’était déjà ça. Et puis Calisto semblait vraiment avoir une mauvaise opinion de lui-même. L’espace d’un instant, Doug se dit qu’ils n’iraient pas loin à ce train là, à force de tenter de convaincre l’autre de ses propres qualités. Mais heureusement, le débat fut interrompu pour une raison extérieure. A force de rester sur un toit devant un spectacle presque surnaturel, on finissait par oublier qu’il existait d’autres choses, endroits et personnes. En l’occurrence, c’était les veilleurs et leurs lampes. Manquant encore d’entraînement, Doug eut pour premier réflexe de se demander ce qu’il se passait et d’où venaient ces lumières. Calisto connaissant déjà les lieux et ses visiteurs trouva la réponse plus vite et réagit presque après. Loin de se sentir outragé par ce plaquage, Doug était trop concentré à ne pas faire de bruit pour être embarrassé par un contact aussi soudain. Après presque un an à l’institut, on avait apprit le principal en cas d’attaque : se cacher et attendre la meilleure opportunité pour fuir le danger. Comme Calisto connaissait les lieux, qu’il avait passé plus de temps chez Xavier et qu’il avait manifestement l’habitude de la rue, il était normal qu’il devienne le leader des actions entreprises. Aussi Doug resta allongé lorsque son camarade se leva pour s’occuper des preuves matérielles de leur passage, de son côté, il souffla rapidement les quelques bougies à sa portée, histoire de rester vraiment dans le noir et de ne pas trop attirer l’attention surtout. En tendant le bras, il s’empara également de son sac à dos ainsi que d’une ou deux bougies, on ne savait jamais, pour faire diversion ou même pour s’éclairer, tout simplement. En tant que geek et fan de jeux vidéo à ses heures, Doug savait que le moindre objet pouvait vous sauver la mise et retourner une situation à votre avantage. Il ne savait pas encore exactement en quoi des bougies l’aideraient, mais il y réfléchirait plus tard.

    De la façon la plus discrète qui lui était possible, il arriva au niveau de Calisto vers les escaliers, en posant sa main sur l’épaule du mutant ailé, il lui murmura :


    - Je connais le chemin, toi tu peux voler, tu peux faire diversion sans trop de risques. Et j’en profiterai pour filer.

    Car même dans cette situation, il était tout à fait conscient d’être le boulet de service. Si ceci était l’endroit de Calisto, sa cachette, c’était surtout parce qu’il n’avait aucun problème pour y accéder et qu’il pouvait s’en aller presque immédiatement sans que de potentiels poursuivants ne puissent le suivre. Mais lui, ses traduction ne le porteraient pas bien loin, alors il devra compter sur ses jambes. L’endurance n’était pas son fort, mais il devait sûrement être assez rapide pour distancer un veilleur qu’il espérait relativement décrépi. L’espoir du désespéré…

    Dans tous les cas, il préférait ne pas faire courir à son ami des risques inutiles, surtout qu’en plus, Calisto s’était présenté comme étant maladroit. Ne l’ayant jamais vu à l’œuvre et d’un point de vue purement stratégique, Doug préfèrerait que l’oiseau valide le plan qu’il venait de proposer.


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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyJeu 17 Fév - 9:07

-Moi j'ai eu les preuves

Fit-il légèrement amer en se faufilant dans les escaliers tout en mettant son manteau. Puisque le jeune homme ne pouvait pas s'enfuir sans être vu, autant être vu sans dévoiler son secret? Tout du moins pour le moment. En effet, si son camarade était surprit avec un porteur du gêne X avec une mutation visible, il serait de suite traité comme tel lui aussi, et si on l'attrapait on lui ferait un test sanguin et hop... un Douglas fiché, un...

-C'est une bonne idée... Sauf que le temps de remonter là-haut et de contourner, toi tu seras déjà pris, et l'espace est trop étroit pour que tu puisses t'en aller ainsi, tu ne connais pas l'endroit. Même moi je ne m'amuserais pas à courir dans le noir par ici. Avec une jambe cassée, ça n'arrangera rien. S'ils me choppent en train de voler en plus et qu'ils t'attrapent ils sauront que tu es mutant... Ou ils s'en douteront, t'auras le droit au test et hop choppé aussi. Reste caché, je vais y aller et les faire galoper un peu... Je sais aussi courir... Quand tout sera éloigné, tu pourras partir. Tu es mineur, tu risques plus et moi franchement on s'en fout vu que je ne reste pas à l'institut. Maintenant tais toi et ne fais plus de bruit.

Lança le mutant d'un ton presque sévère qui contrastait avec son habituelle allure d'enfant innocent. Calisto était maladroit en général mais c'était plus dans les paroles, pas dans les gestes. Vivre dans la rue lui avait apprit comment semer les enquiquineurs, et plus loin au pire il pourrait s'envoler. Mais pour le moment le blond ne voulait pas que son ami risque quoique ce soit. S'il avait connu les pensées du traducteur, le Mallorquin serait entré dans une colère noire à l'idée que Douglas pense à se débarrasser de sa personne à cause de sa "maladresse" mais il n'avait heureusement pas ce don et semblait déterminer à sauver la mise à l'adolescent. La rue n'avait pas su lui apprendre à être égoïste et le traducteur quoiqu'il en dise était un ami, donc ce qu'il restait de X-Man en Calisto le poussait à jouer les "héros".

-je vais les attirer, ne t'inquiète pas, je ne risque pas grand chose...

Mensonge, ô pieux mensonge! Si Calisto était pris malgré tout avant de pouvoir quitter le sol, il serait ramené au centre gouvernemental et face à cet horrible agent qui s'était fichu de lui de convers avec Livingston son soi disant avocat et professeur de l'institut... Et là il risquait plus qu'une garde à vue. Le blond n'avait rien fait de grave mais vu ce qu'ils étaient capables de lui chercher comme ennuis pour une barrière de zoo effondrée d'elle-même ainsi qu'une révélation malheureuse, il y avait beaucoup à craindre pour cette situation présente.

-On fait comme ça?

Répéta Calisto engoncé dans le noir, silhouette savamment cachée dans un recoin qui attendait que son comparse accepte son plan à lui et promette de ne plus bouger. Il ne voulait pas avoir quelqu'un qui acceptait plus ou moins et sortait ensuite pour se faire attraper, franchement ce serait ennuyeux. S'il risquait de se faire avoir, autant que ce soit pour aider Douglas quand même.

-Je crois qu'ils sont deux...

Murmura Calisto qui émettait juste une hypothèse, laquelle était tout de même inquiétante, avouons le.
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Douglas Ramsey

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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyVen 18 Fév - 16:38


    Les preuves, oui, Calisto devait les avoir, mais tant que Doug ne les aurait pas sous les yeux, il ne serait pas convaincu, il devait en être de même pour lui, ajoutez à cela leur situation actuelle, on obtenait une conversation stérile. Aussi Doug préféra y mettre fin en ne donnant aucune réponse, il y avait plus important à faire et à penser pour le moment. Comme écouter son plan se faire démanteler. C’est vrai qu’il y avait des failles, mais au final et en gros, cela revenait à déplacer les risques sur Calisto. Ceci dit, lui avait des ailes, donc il était plus à même à échapper facilement aux gardes. Encore une fois, Douglas pu amèrement constater l’inutilité de son pouvoir dans une telle circonstance. C’était comme avoir un arrière goût métallique dans la bouche, désagréable à souhait. Mais que pouvait-il y faire ? En plus, il ne se débrouillait pas assez pour pouvoir se défendre à mains nues. Franchement, il ne servait à rien.

    L’avantage du ton autoritaire que Calisto avait pris, c’était que le silence de Doug pouvait très bien être perçu comme une affirmation. Mais le leader des opérations ne devait pas le comprendre ainsi car il répéta sa question. Doug sortit de son apitoiement intérieur et répondit par l’affirmative même s’il était sûr d’une chose, si Calisto se faisait attraper, il ferait tout pour le sauver. Il n’était pas X-man, mais il savait bien cela : ils veillent sur les leurs. Pas question d’en abandonner un tant qu’il reste un espoir. Et d’un point de vue objectif, la situation pouvait être pire, ce n’est pas comme si les veilleurs s’attendaient à tomber sur des mutants, ni s’ils étaient entraînés à les capturer ou autre. Encore de l’optimisme, même dans des situations critiques. Il fallait bien.

    Bon, l’optimisme en prit un sacré coup car, d’après Calisto, il y avait deux patrouilleurs. Cela risquait de compliquer les choses si l’un d’eux s’abstenait de poursuivre le garçon ailé.

    Bizarrement, Doug était satisfait, cela rendait le plan de son camarade moins infaillible qu’il n’y paraissait, et il ne l’était pas vraiment en fait. Mais cela ne réduisait pas non plus de beaucoup le taux de succès de la stratégie. Pour le bien être de leur salaire respectifs, les deux gardes s’y mettraient sûrement ensemble pour tenter d’attraper le mutant. Etrangement, cette idée ne lui remonta pas vraiment le moral. Imaginer Calisto se faire courir après par deux hommes motivés par l’argent n’avait rien de réconfortant. Mais il n’avait pas le choix. Et puis c’était le territoire de l’ange, ici, il devait se plier à ses règles, du moins tant que cela correspondait à ses propres critères… En signe d’obéissance, il lui demanda en chuchotant :


    - On garde quand même ton plan ?

    Même à voix basse, on ne pouvait y percevoir la moindre trace de mutinerie, Doug était prêt à suivre les ordres de son comparse, et cette question le montrait clairement. Même si encore une fois, la suite des évènements pouvait amener Douglas à désobéir. Le stress de la situation rendait idée de se soustraire d’une autorité quelconque beaucoup moins difficile. En fait la question ne se posait pas.

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Calisto Del Alba

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MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptySam 19 Fév - 11:53

-Sí... Mejor... c'est mieux.

Traduisit-il en s'apercevant qu'il parlait espagnol. Puis il se rappela que son camarade avait un pouvoir de traduction mais bon tant pis... Pour l'instant, le blond était sur les nerfs. Non seulement il devait se tirer d'un mauvais pas mais il fallait aussi aider Douglas. Le jeune homme se rappelait trop bien de sa situation précaire avec Maximilan Strauss. Bon d'accord, son camarade avait l'air moins fêlé mais s'il se faisait avoir, pas sûr que son amitié naissante reste intacte. Le mutant s'élança dans les couloirs, sautant quelques marches et atterrissant lestement sur une planche qui craqua sous son poids pourtant plume sans mauvais jeu de mots.

-22H00 à la chambre

Acheva-t-il de dire en se tournant vers le traducteur une dernière fois avant de bondir littéralement par la sortie. Le mutant pensait bien qu'ils étaient deux veilleurs mais dans le feu de l'action, comment être certain que les deux le suivraient? Le blond dû se frayer un passage entre les hommes bâti avec rudesse, il se glissa furtivement, sentant des doigts s'accrocher vaguement à son manteau, attrapant au passage quelques plumes cachées dessous qui s'arrachèrent avec violence, c'était comme si on vous enlevait une touffe de cheveux en plus douloureux encore car les racines étaient plus profondes. Calisto gronda de douleur, ce n'était pas mortel ni même grave bien entendu mais c'était quand même déplaisant! Laissant quelques plumettes semées sur son passage sans que le ou les veilleurs ne s'en aperçoive, l'Espagnol bondit sur place, il se mit à courir plus vite qu'il ne l'avait jamais fait jusqu'ici ou presque, bifurquant aux recoins les plus sombres en espérant que sa connaissance des lieux l'aiderait à semer le ou les individus. Calisto n'était pas le plus avantagé pourtant car son ou ses poursuivants connaissaient le chemin également, ils le suivaient donc sans trop de difficultés, de plus le jeune homme était très rapide mais il perdait de la distance au fur et à mesure car son corps était dessiné pour la vitesse certes, mais dans les airs, pas sur le sol; ainsi l'élan prit pour un éventuel décollage commençait à se perdre comme su son corps ne saisissait pas pourquoi son propriétaire tenait à demeurer prisonnier de la gravité alors qu'il pouvait s'évader sans problèmes.

Oui mais tant qu'à faire Calisto ne voulait pas qu'on le voit comme un mutant; après ils seraient bien capables de mieux surveiller les toits, sachant qu'un être volant traînait par là. Autant qu'ils pensent à lui comme un simple "voleur de pommes", une petite racaille ayant escaladé les escaliers dangereux du bâtiment en construction qu'il suffirait donc de fermer. Le blond sauta par dessus un obstacle puis il tourna au coin d'une rue, essoufflé. Heureusement son acharnement avant payé car le ou les poursuivants étaient plus loin. Le mutant saisit donc sa chance, il retira son manteau puis s'envola pour atterrir sur un des bâtiments juste au-dessus. Là il se plaqua contre le sol, couché pour ne pas qu'on puisse le voir en levant la tête. Les personnes d'en bas-mais comment savoir si c'était les deux individus du début ou un autre veilleur ayant rejoint l'un des premiers?- discutèrent un moment, fourbus et furieux, cherchant à savoir comment la gamine s'était échappée. Oui parce que dans le noir ils avaient prit cette silhouette androgyne pour celle d'une sale gosse des rues, plate comme une galette et maigrelette aux cheveux mi long. Tant mieux songeait l'ange, ça protégeait un peu plus son identité.

Calisto qui ne pouvait pas retourner sur les lieux précédents sous peine d'être remarqué, car les veilleurs semblaient en ébullition quitta son toit dans un vol silencieux pour se rendre directement à l'institut. Il était inquiet, très inquiet pour Douglas qu'il n'avait pas pu aider autant qu'il le voulait. Bon le jeune homme avait rempli sa part du contrat mais serait-ce suffisant? Après avoir erré pas mal en attendant les 22h, sachant que le chemin serait plus long pour le traducteur-c'était pour ça qu'il avait donné une heure plus tardive- à pied, le jeune homme finit par passer la barrière de l'institut. Bien sûr, il se doutait que l'école le laissait entrer car il était encore membre... Sinon il aurait été repéré à des lieux. Mais qu'importe, Calisto rentra par la fenêtre laissée ouverte et alla dans la salle de bains pour se changer et se laver. Il n'était que 21H30, il fallait bien tuer le temps non? Et retourner la bas serait inutile, comment retrouver Douglas parmi la multitude de chemin? Le mutant changea son pansement à la main, essayant plus ou moins adroitement d'imiter le traducteur quand il l'avait fait mais ne mettant pas de désinfectant car il ne voulait pas toucher à la mallette de son nouvel ami. Scrutant ensuite la nuit, le jeune homme à la fenêtre, les cheveux encore mouillés par sa douche se mit à la recherche visuelle de son ami, ignorant tout de ce qui était arrivé à ce dernier... Il soupira, 21H45... Fidèle à son poste, l'ange y demeurerait 15 minutes et plus encore s'il le fallait. Ah si seulement le blond pouvait faire plus pour aider Douglas!

[HJ: évidemment tu n'es pas forcé d'obéir à Calisto... Et tu peux décider si les deux veilleurs ont suivit ce dernier ou si l'un d'eux était resté pour te poursuivre... Si tu en as rencontré d'autres en chemin; enfin tout ce que tu veux^^ je n'ai pratiquement rien décrit et j'ai mis le ou les poursuivants à chaque fois pour que tu décides! Si quelque chose ne va pas cependant, n'hésite pas à me le dire :) Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] 449952 ]

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Dernière édition par Calisto Del Alba le Dim 20 Fév - 23:50, édité 2 fois
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Douglas Ramsey

Douglas Ramsey
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Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] Vide
MessageSujet: Re: Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé]   Et si on inondait l'Immonde de bonheur? [PV Douglas] [Terminé] EmptyDim 20 Fév - 21:44


    - 22H00 à la chambre.

    C’étaient les derniers mots que Doug entendit avant que la course poursuite de Calisto commence. Comme il le lui avait été dit, le traducteur resta en retrait le temps que le mutant ailé soit suivi. Ce qui arriva assez vite. Les rayons lumineux des lampes s’étaient braqués sur son ami et une main avait même faillit s’emparer de lui. Mais il était vif et avec son élan, il parvint à les semer. Ou en tout cas à sortir du bâtiment avec les deux gardes à ses trousses. Lui, de son côté, sortit légèrement de sa cachette, regarda rapidement aux alentours pour voir s’il y avait un autre veilleur. Personne. Puis il se précipita là où les deux gardes étaient sortis. Il les vit se diriger vers ce qui devait être Calisto. Ce n’était pas l’endroit que Doug avait emprunté pour venir. Une chance, il ne se sentait pas assez brave pour s’aventurer sur un nouvel itinéraire.

    Il se lança donc en direction de la sortie. Il avançait le plus vite mais aussi le plus prudemment possible, vu l’endroit, il pouvait y avoir des obstacles qui n’étaient pas là lors de son arrivée. Et se casser une jambe ne serai pas vraiment une bonne stratégie. Entre ces précautions et les coups d’œil réguliers qu’il lançait aux alentours, sa progression était vite fatigante. Il se colla contre un container pour reprendre son souffle. Il respirait fort mais faisait de son mieux pour faire le moins de bruit possible. En regardant à droite, il vit le grillage qui délimitait le chantier du reste de la ville. L’issue était si proche et si inaccessible à la fois c’en était presque douloureux. Mais voilà, à force de se lamenter, il venait à en perdre du temps. Il entendit quelqu’un s’approcher. Vu le pas lent, c’était un veilleur, à n’en pas douter, il faisait sa ronde.

    Doug se remit en route, mais le danger venait du chemin qu’il était sensé emprunté, alors il du faire un détour mais garda son itinéraire initial des yeux. Se faufilant entre deux autres containers, il s’y cacha le temps que le risque soit passé. Son cœur battait fort, trop fort. Il venait même à en regretter les battements que Calisto avait provoqués plus tôt dans la soirée. Penser à son ami l’aida à voir le temps passer plus vite, c’était incroyable comme les veilleurs pouvaient flâner pendant leur travail. Lorsque le gêneur fut éloigné le traducteur reprit sa progression. Il n’y avait plus trop de gardiens maintenant. Jusqu’à ce qu’il arrive au niveau de la sortie. Là, il entendit deux hommes parler. Ils avaient l’air en pétard et pestaient contre… un squatteur. Calisto ? Cela voulait-il dire qu’il leur avait échappé ? Cette pensée remonta grandement le moral de Doug mais l’euphorie partit bien vite. S’ils étaient fâchés comme cela, il valait mieux qu’ils ne tombent pas sur lui. La colère donne des ailes, paraît-il. Toutes ces informations eurent pour effet de renforcer cette envie de rentrer à l’institut fissa. Mais là, la vitesse lui ferait défaut. Doug était déjà bien essoufflé, le point de côté était imminent. S’il se lançait comme ça, il se ferait attraper, c’était certain. D’un autre côté, combien de temps les deux allaient rester plantés là, il ne le savait pas. Ils étaient dans le bâtiment tout à l’heure, donc ils devaient faire des rondes. Mais si l’entrée était un poste stratégique, il y aura toujours quelqu’un posté ici…

    Pour diminuer les risques, il choisit d’attendre collé contre une sorte de bulldozer. Normalement, personne ne devrait avoir à utiliser un tel engin à une heure pareille. Il attendit, un petit moment en fait. Au moins une vingtaine de minutes… le sommeil n’était pas au rendez-vous car le froid veillait. D’ailleurs, il dû se retenir d’éternuer à plusieurs reprises. Le rhume était inévitable. Finalement, la relève arriva : un homme, un seul et un assez vieux en plus. Les deux autres s’en allèrent non sans parler assez fortement. Doug attendit de ne plus les entendre avant d’agir. Il sortit de sa cachette, sortit une des deux bougies qu’il avait en sa possession, et s’approcha furtivement de la sortie. Le gardien regardait à l’extérieur du chantier, donc en gros, il lui tournait le dos. De toutes ses forces, Doug lança l’objet sur une voiture qui se trouvait à une trentaine de mètres de l’autre côté de sa position dans l’enceinte de la zone de construction. Le choc provoqua un bruit assez conséquent qui fit réagir le veilleur. Celui-ci s’approcha de la voiture en question et fit le long effort de se baisser pour ramasser l’objet responsable du boucan. Mais Doug avait déjà filé lorsque Carl, le garde ne question, se trouvait avec la bougie entre les doigts.

    L’avantage avec Doug, c’est qu’il était très prévoyant. Ainsi lorsqu’il sortait, il prenait le double d’argent dont il avait besoin rien que pour les transports. Exténué et vu l’heure tardive, il n’allait pas avoir la force de refaire le même parcours de la même manière. Ainsi il prit un taxi, tant pis pour le prix, tant pis pour le mauvais regard du chauffeur. Doug voulait désormais passer le moins de temps possible au froid. Mais il fit de son mieux pour ne pas s’endormir dans la voiture. Une fois à destination et une fois payé, évidemment, le chauffeur ne perdit pas de temps en convenance et encore moins en « au revoir » et s’en alla bien vite. Doug lui se traîna jusqu’au hall de l’institut. Tant pis s’il se faisait attraper et punir, il voulait juste dormir. C’est couvert de terre et le visage épuisé qu’il entra. Il vit son manteau posé vers l’ordinateur qu’il avait utilisé pour imprimer le plan du chantier. Il s’en empara d’un geste lent et vit l’heure. 23h42, de toute évidence, il était en retard. Il s’en voulait d’avance. A la place de Calisto, il se serait fait un sang d’encre. Réunissant ses dernières forces, Doug alla gravir les escaliers, direction la chambre et ouvrit la porte.



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