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 Rencontre suicide [Rémy Lebeau]

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Sayan Mesmer

Sayan Mesmer
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MessageSujet: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptyDim 5 Déc - 7:21

La journée s'annonçait banal pour la plupart des New Yorkais, un ciel nuageux, avec même quelques flocons timide, ni trop chaud, ni trop froid, à peine moins 2 degré Celsius, sans vent. Une journée morne pour une ville morne. Sayan observa le ciel encore quelques minutes de sa chambre à l'institut, ses colocataires dormant encore, elle était habituer d'avoir à se lever au aurores pour échapper au vigiles et autres, depuis plus de huit ans, son horloge interne s'y était habituer. Question de survie pendant longtemps, c'était une autres des nombreuse chose dont elle avait de la difficulté à se débarrasser dans sa nouvelle vie.

Elle fini par se détourné de la fenêtre pour se changer, on lui avait fournis et très fortement demander, de mettre des vêtements en bon état. Depuis le temps qu'elle était à l'institut, les démarches pour lui avoir des papiers et surtout pour trouver son identité, avait avancer et on voulait maintenant prendre des clichés d'elle et faire des test pour savoir si elle avait un dossier d'enfant rechercher dans l'État, il faudrait ensuite étendre les recherches et ainsi de suite.

Elle même n'en voyait pas vraiment l'intérêt, mais on lui avait fait comprendre que c'était nécessaire si elle voulait rester à l'institut et choisir son destin plus tard. Elle ne se souvenait pas d'avoir eu une identité bien à elle, elle ne savait même pas si son nom était vraiment le sien, mais la police n'avait trouver aucune trace d'une "Sayan" étant manquante, ni ici, ni au Canada. Ce qui la ramenait au but de la journée. Elle avait au moins obtenu de pouvoir y aller sans chaperon. Les professeurs étaient tous très occuper et elle savait où il était. On lui avait fourni un ticket de métro, elle y était déjà aller après son intégration à l'institut pour diverse paperasse. Mais elle devait y retourné pour tout un tat de trucs légaux et pour les nouveau examen photographique qu'ils voulaient lui passé. La procédure était enclencher depuis son arrivé, mais c'était seulement maintenant qu'il se décidaient à faire quelque chose... Voila pourquoi il ne devait pas retrouver beaucoup d'enfant...

La mutant fini par s'habiller, prendre son billet et les papiers qu'on lui avait fournis et se diriger vers l'entrée de métro la plus proche. Elle avait un changement de voie à faire avant son arrivé. Elle prit donc son mal en patience, embarqua avec tous les travailleurs sans âme qui se rendaient chaque matin à leur travail sans regarder autour d'eux. C'était dépriment, silencieux et sale. Entre la petite vieille qui ne cessait de la regarder et les travailleur au regard vide, l'adolescente promena son regard sur le wagon, elle ne pouvait s'empêcher de chercher ce qui pourrait lui servir en cas de besoin. D'autant plus depuis la simulation. Beaucoup en avait voulu au professeur Livingstone, mais pas elle, elle avait comprit et plus encore, elle aurait sans doute fait la même chose. Il y avait des choses qu'on ne pouvait apprendre et comprendre que dans le feu de l'action.

Elle avait d'ailleurs comprit beaucoup se jour là... elle se laissa entrainer en parti dans ses pensée, ayant pour au moins encore une quinzaine de minutes à attendre, gardant seulement une partie de son esprit alerte pour réagir en cas de problème... qui ne tardèrent pas à se manifester....
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Rémy LeBeau

Rémy LeBeau
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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptyDim 5 Déc - 15:50

    La nuit avait été vraiment très longue pour Gambit. Employé au Montecito depuis un peu moins d'un an à présent, le croupier avait réussi l’exploit malgré ses incroyables dons en matière d’arnaques aux cartes de rendre de gros clients suffisamment à cran pour les maintenir les fesses vissées à la table de black-jack qu’il occupait pendant un peu plus de 3 heures. Tout être un minimum sensé s’abstiendrait pourtant après avoir perdu près de 2 millions et demi de dollar de continuer à jouer, mais visiblement ces deux grosses baleines – car c’était ainsi qu’on les appelait dans les casinos, d’après ce que lui avait expliqué le boss – devait avoir perdu l’usage de leurs cerveaux à force de payer pour que l’on fasse les choses à leur place…

    Gambit avait donc laissé sa place à l’une de ses collègues et avait rangé son costume de croupier au vestiaire pour enfiler un tee-shirt sombre, et sa longue veste de cuir. Quittant le vestiaire, le mutant passa prendre sa paie du mois qui venait de se terminer, plus la grosse commission qu’il touchait pour les fortunes qu’il extorquait aux clients en ayant l’air de rien. Le chèque fut glissé dans la poche intérieure de sa veste, avec les quelques cartes à jouer qu’il gardait toujours à portée de main au cas où, et le mutant se dirigea vers la sortie du casino avec dans l’idée de rentrer se caler entre les coussins du canapé de sa chambre d’hôtel miteuse, avec un plat de sa composition et sans doute l’un des livres qu’il venait d’acheter… Parce que oui, on pouvait être un dragueur de grande envergure et aimer la littérature; l'un n'empêchait pas l'autre.

    Cela faisait 3 mois qu’il avait rejoint ceux qui autrefois étaient sensés être des ennemis. Et ces trois mois lui avaient laissé l’occasion de se rendre utile à maintes reprises en prêtant main forte aux membres du Réseau d’aide aux mutants, notamment. Nombreux étaient les mutants qui étaient recherchés pour le simple fait de posséder un pouvoir intéressant, et Rémy n’adhérait absolument pas au fait d’enfermer une personne de manière préventive et non parce qu’il avait enfreint la loi. Cela justifiait à ses yeux le fait d’affronter des policiers pour défendre une personne qui était donc innocente parce qu’elle n’avait enfreint aucune loi. Autant dire que le mutant menait une vie qui était tout sauf rangée… Mais à qui manquerait-il puisqu’il était seul au monde depuis plus de 3 ans ? Perdu dans ses pensées pas vraiment joyeuses, il avait allumé une cigarette et s'était engouffré dans le métro avec l'idée de rentrer chez lui et l'envie difficile à cacher de s'allonger pour dormir au moins dix heures d'affilée.
    Le ciel s'éclaircissait progressivement, mais les puits de lumière pratiqués dans le sol pour que la lumière arrive dans la station n’était pas suffisants pour projeter un peu de clarté dans cet endroit désert, et l’éclairage automatique avait donc été allumé. Gambit s’installa sur un banc près d’un distributeur de nourriture, allongeant sa jambe droite pour chercher dans la poche de son pantalon un briquet qui semblait comploter contre lui tant il semblait décidé à demeurer hors d’atteinte. Lorsque ses doigts se refermèrent dessus au prix d’une ultime contorsion, Gambit retira la main de sa poche et actionna le briquet tant désiré pour allumer sa cigarette. Une première bouffée acheva de le tranquilliser, et la suivante lui permit de trouver le temps moins long…

    Une bande de jeunes ne tarda pas à débarquer dans la station déserte peu avant que le bruit de la rame en approche ne se fasse entendre. Un rapide coup d’œil au panneau d’information permit au mutant de remarquer que la station à laquelle il devait se rendre pour prendre une correspondance vers Soho était desservie par ce métro, et Rémy se leva tout en continuant de profiter de la fin de sa cigarette. Il était inutile de monter avec dans la rame parce qu’il n’avait pas été éduqué dans le mépris des autres, mais cela ne l’empêcherait pas de profiter de son petit plaisir mortel jusqu’au bout… Le mégot fut expédié dans un cendrier proche de la fin du quai alors que la rame s’immobilisait devant lui. Rémy s’écarta pour laisser sortir un flot de voyageurs et monta près d’une grand-mère et d’une jeune adolescente qui paraissait perdue dans ses pensées. La bande de jeunes s’engouffrèrent dans la rame juste derrière lui peu avant le signal sonore, bousculant Rémy qui fut contraint d’avancer d’un pas supplémentaire… pas qui lui fit piétiner un pied qu’il ne pu identifier. Confus, il s’adressa et à Sayan et à la grand-mère qui se trouvait à ses côtés :

    Excusez-moi… Avec l’affluence on manque un peu de place, et…
    Putain les mecs, ya de la place assise là-bas !

    Un coup de coude dans les côtes de Rémy et un bousculement de Sayan plus tard, les adolescents s’étaient frayés un chemin jusqu’à deux banquettes libres à l’autre bout du wagon, libérant ainsi de l’espace aux voyageurs qu’ils avaient bousculé en montant. Une femme soupira et lissa le devant de sa robe, un homme d’affaire rouvrit son journal, et Gambit recula d’un pas tout en attrapant la barre centrale pour ne pas tomber lorsque la rame repartirait, libérant ainsi un peu d’espace à Sayan et à la grand-mère tout en leur adressant un sourire d’excuse.

    Ces sales gosses mal élevés ! *
    (en français dans le texte)

    Un soupir lui échappa avant qu’il ne commence à chercher de sa main libre dans ses poches de quoi acheter le journal au kiosque de la prochaine station. La rame ralentit brusquement deux stations plus loin, et Gambit manqua de tomber comme la plupart des passagers qui n’avaient pas pu s’asseoir à cause de l’affluence. Suspendu à la barre dans une position précaire, Rémy retint le juron qui lui était venu à l’esprit et en profita pour se remettre d’aplomb sur ses deux pieds, aidant ensuite la grand-mère à se remettre debout sur ses pieds.

    Merci, jeune homme…
    Je vous en prie.

    Un sourire un peu crispé étirait ses lèvres, et le mutant craignit un instant qu’elle ne se soit cassé quelque chose. Les personnes âgées étant réputées pour leur fragilité, Gambit la soutint pendant encore quelques secondes, jusqu’à ce que le sourire de cette pauvre petite mamie devienne plus convaincant. Une voix résonna finalement dans les hauts parleurs à l’attention des passagers :

    Mesdames et Messieurs les voyageurs : suite à un accident de personnes sur notre ligne, ce train sera immobilisé jusqu’à l’arrivée des pompiers et de la police. Nous vous demandons donc de quitter la rame dans le calme et de patienter dans la station. Merci.

    Woo ! Vas-y putain, on a pas qu’ça à faire là !
    Ouais mec. Allez on se casse… Rien à foutre des flics…

    Rémy secoua la tête avec un certain dépit : les consignes de sécurité étaient pourtant simples, mais visiblement paraissaient trop contraignantes pour cette bande de jeunes loups. Gambit aida la grand-mère à descendre de la rame et tâcha d’ignorer le groupe de curieux qui étaient occupés à observer les agents de sécurité du métro qui essayaient de décoincer de sous la rame le pauvre homme qui avait visiblement souhaité en finir… Enfin du moins, ça en avait tout l’air.

    Il ne fallu guère plus de 3 minutes pour que les pompiers descendent sur les voies pour débloquer le malheureux, et les policiers commencèrent à défiler sur le quai pour recueillir les témoignages des voyageurs qui se trouvaient dans la rame et de ceux qui se trouvaient sur le quai…
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Sayan Mesmer

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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptyDim 5 Déc - 20:16

Une station après être embarquer dans le wagon, une place assise se libéra à côté de la vieille et pas du tout habituer aux mouvement de l'engin, Sayan se faufila pour prendre la place, sous le regard terrifier de la personne âgé qui serra son sac contre elle. Sayan tenta de lui offrir un sourire rassurant, mais cela n'eut pas vraiment l'effet escompter, la vieille femme se tassa encore un peu plus et sur une expression désoler, et la rame reparti vers la prochaine station. La jeune mutante se détourna de sa voisine autant pour éviter d'avoir à réagir à son visage que pour la laisser tranquille. Il n'était pas dans ses habitudes de martyriser les autres, le peu à gagner était faible comparer au risque et au perte.

La rame arriva dans la station suivante, la jeune élève remarqua un homme qui fumait sur le bord, regardant la rame, sans se presser. Elle détestait l'odeur de ses petit bâton, certains lui en avait offert dans la rue, mais l'odeur lui donnait tout simplement trop mal au cœur, autant qu'elle refusait d'être dépendante à quoi que se soit. Elle vit aussi la bande de jeunes qui attendait dans la station comme si ils en étaient les maîtres et poussa un soupir de découragement. Des imbéciles qui donnait mauvaise réputations à tout le monde. Elle connaissait se genre de bandes, des jeunes désabusé qui foutait le bordel partout pour le simple fait de s'amuser et braver l'ennuie. Des fils à papa ou des jeunes en marge de la société de la rue, qui préférait rester en marge que de choisir leur monde. Rien qu'elle puisse respecter. Et des problèmes en perspective, elle espéra qu'ils avaient un projet en tête ou autre chose à faire que de saccager le métro et causer des ennuies, elle n'avait pas vraiment envie d'avoir des problèmes en se moment. S'était une chose de faire discrètement le mur, pour avoir un peu de calme et respirer, s'en était une autres de prendre le métro et de s'éloigner réellement de l'institut.

L'homme à la cigarette fini par monter dans le train, juste devant les jeunes qui ne faisait pas mines d'embarquer et après le flot de voyageur qui avait libérer une parti du train. Jetant sa cigarette avant d'entrer, il se plaça juste devant Sayan, la bousculant quand les jeunes entrèrent sans aucune considération, la mutante leur jeta un regard noir. Son pouvoir fit mine de se pointer, mais elle ferma les yeux pour éviter qu'on le remarque. Pas question d'attiré l'attention sur elle. Elle fit un geste de la main à l'homme qui avait été bousculer autant qu'eux, pour lui signifié qu'elle ne lui en voulait.


"Pas votre faute si certain oublie leur cerveau en grandissant."

Sa colère n'était pas forte, elle put donc rouvrir les yeux et observer l'homme devant elle et surtout remarquer où était assis les jeunes pour éviter les ennuies, le plus possible au moins, quand elle releva la tête. Une phrase dites dans une langue qu'elle n'avait pas entendu depuis si longtemps... Un flot de souvenir, mauvais pour la plupart lui revint. Elle n'avait pas entendu le français depuis... depuis son esclavage par le marché noir. Depuis sa fuite... Elle ferma les yeux sous l'émotion, en faisait-il parti? Il n'en avait pas le profil et elle était élève à l'institut maintenant, elle était protéger, du moins en parti. On la chercherait sans doute au moins un peu si elle disparaissait... surtout aujourd'hui où elle était sorti avec permission. Certain professeur savait pour ses escapades, mais elle revenait toujours et se faisait tranquillement à la vie à l'institut... alors il devait savoir qu'elle ne fuguerait pas définitivement non?

Coupant cour à son flash back de certain traitement pour le moins brutale de son enfance, la rame s'immobilisa fortement, projetant durement les gens debout et elle-même ne dut qu'à un réflexe de s'accrocher à une barre de ne pas chuter au sol. Sa voisine n'eut pas tant de chance et fut aider galamment par l'étranger français. Sayan le détailla de ses yeux gris avec encore plus d'attention. Avec ses long cheveux noir, propre et presque bien coiffé, son chandail noir et ses jeans propre, elle n'avait plus du tout l'air d'une enfant des rue. Elle avait seize ans, mais son regard en paraissait beaucoup plus à cause de la vie qu'elle avait mener et qui lui avait fait perdre ses illusions très tôt.

Une annonce passa alors dans les micro. Manquait plus que sa! Un juron en français lui échappa, le fait d'avoir entendu sa langue maternel avait ramener ses pensée dans cette langue et il était donc logique qu'elle le parle spontanément. Un juron typiquement québécois, même.


"Fait chier!"

Voila qu'elle était coincé dans cette station, alors qu'on l'attendait au poste. Que penserait les policier et l'institut de son retard? Elle avait la rage et du se contrôler pour ne pas faire éclater son pouvoir, ce qui ne lui amènerait que plus de problème. Bravo la vie, alors qu'elle décidait d'essayer de vivre une vie en société, il semblerait que cette putain de vie lui rappel qu'elle était la seule maîtresse... Malgré sa colère, elle attendit que la vieille femme descende du train et remarqua que son sac à main avait ouvert et qu'un petit sac en était tombé, elle le ramassa, gardant les yeux au sol le temps que son pouvoir se calme, pour aller voir la dame avec l'homme et lui rendre son bien.

Elle fut bousculer à se moment par les jeunes et se retourna, encore plus en colère, en figeant un une fraction de seconde avant de se rendre compte de ce qu'elle faisait. Le jeune, bousculer par ses amis se secoua et la regarda une seconde, avant d'être interpeller par les autres et de filer avant que les policiers ne se pointe. Sayan se reprit alors, prenant une longue inspiration, histoire de calmer ses nerfs et évacuer l'adrénaline qui avait fait bondir son pouvoir. Quand elle fut un peu plus calme et son pouvoir en laisse, elle se dirigea lentement vers la dame.


"C'est sorti de votre sac madame."

Son accent était minime, mais les souvenirs l'avait un peu ravivé. Elle jeta un regard en coin à l'autre francophone. Cette langue était celle de sa naissance et si plus de mauvais souvenir y était associé que de bon, les personnes les plus gentilles de son existence avait parler cette langue. La sans abri dont elle avait un vague souvenir, tout autant que de l'adolescente qui lui avait apprit les base de la lecture et de l'écriture. Elle ne porta qu'une attention très limité à ce qui se passait sur la rame. Ce n'était pas le premier suicide qu'elle voyait. Elle avait été presque traumatisé la première fois qu'elle s'était réfugier dans un métro pour contrer le froid, et qu'un homme avait fait un tel geste, et depuis elle ne avait vu qui s'était jeter d'un pont et un qui s'était jeter devant une voiture, se genre de chose la dégoutait, mais ne l'affectait plus outre mesure.
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Rémy LeBeau

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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptyVen 10 Déc - 21:13

    Rémy était suffisamment âgé pour ne pas avoir réagi violemment lorsque la bande de jeunes l’avait bousculé à plusieurs reprises pour pouvoir embarquer dans la rame au dernier moment. S’il avait eu quelques années de moins – et donc moins de maturité – il y aurait eu de fortes chances pour qu’il ait interpellé ces mal-élevés… et qu’une bagarre ait fini par s’engager assez rapidement. Mais fort heureusement pour tout le monde, Rémy Lebeau n’avait plus 13 ans depuis un petit moment déjà, et en plus de contrôler ses nerfs et de son impulsivité, il contrôlait son pouvoir de manière satisfaisante.

    Le mutant avait donc pas mal empiété sur l’espace vital d’une adolescente et s’était assez naturellement excusé tout en laissant échapper un petit commentaire en français, comme à son habitude. Le sourire du mutant s’était fait plus amusé lorsqu’elle lui avait répondu de manière humoristique, parce qu’il était assez rare de tomber sur un newyorkais capable de comprendre le français, tout comme il était rare de tomber sur un newyorkais qui ne s’énervait pas pour trois fois rien. Certaines populations étaient perpétuellement tendues et stressées, et cela aussi, cela dépassait l’entendement du jeune homme.

    Rémy n’avait rien remarqué des difficultés de Sayan et de ses yeux clos, parce qu’entre le moment où il s’était excusé et le moment où elle lui avait répondu, il s’était efforcé de n’écraser les pieds de personne lorsqu’il avait reculé pour laisser à la jeune fille et à la dame âgée un peu d’espace. Le métro était vraiment un espace bien trop contigu pour que chacun puisse être libre de ses mouvements sans piétiner son voisin.

    Tout le monde avait ensuite pu connaître les sensations provoquées par un freinage d’urgence de la rame et les cascades qui avaient suivi. Pas mal de passagers assis dans le sens contraire de la marche avaient lourdement et douloureusement chuté de leurs sièges, et d’autres comme la vieille dame et Sayan étaient tombées de manière inattendue mais avec moins de douleur que les autres. Malgré ses bons réflexes, Rémy n’avait pas réussi à se rattraper au bon moment pour éviter de tomber, mais il les avait mis à profit pour se relever rapidement et aider la vieille dame à en faire de même pour ainsi vérifier qu’elle ne s’était rien cassé. Tout le monde connaissait la fragilité des Anciens, et mieux valait éviter de la laisser se débrouiller au cas où un os se soit déboîté ou – pire ! – brisé.

    Une annonce un peu confuse plus tard, Rémy constatait que Sayan s’était relevée elle aussi avec rapidité, et qu’elle avait laissé échapper un juron dans une langue bien familière pour le mutant. Un sourire amusé étira ses lèvres malgré la douleur manifeste de son bras droit :

    C’est rien de le dire… !

    Clin d’œil malicieux à l’appui, le mutant avait ensuite prêté main forte à la grand-mère pour rejoindre le quai sans encombre, et la voix de l’adolescente avait résonné de nouveau derrière eux. Faisant volte-face en même temps que la vieille femme, Rémy pu constater que Sayan tendait une bourse en cuir brodé de fils dorés que le mutant devina être un porte-monnaie. Le visage de la vieille femme passa par diverses expressions, mais à aucun moment la colère ne s’y inscrivit parce qu’en réalité, elle avait surtout eu peur d’avoir perdu son argent mais était on ne pouvait plus soulagée que quelqu’un ait retrouvé sa bourse et la lui ait rapportée. Relâchant le bras du mutant, la vieille femme s’approcha de Sayan au moment où elle jetait un regard en coin à Gambit, et lui ébouriffa les cheveux dans un geste maternel qu’elle reproduisait avec chacun de ses 18 petits-enfants à chaque réunion de famille, avec les enfants de ses voisins, et avec les enfants auxquels elle apprenait la poterie chaque mercredi après-midi.

    Merci ma grande ! Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans mon porte-monnaie… - La vieille femme rangea sa bourse dans son sac et fouilla à l’intérieur en ayant clairement l’air de chercher quelque chose. – Voilà pour toi !

    Deux bonbons acidulés avaient été déposés dans la main de Sayan alors que le visage de la vieille dame semblait rayonner de satisfaction. Elle n’avait pas beaucoup d’argent en réalité et rechignait à le distribuer, mais pour ce qui était des bonbons c’était une toute autre histoire. Et puis tous les enfants aimaient les bonbons, même si sur une échelle d’âge « normale », Sayan n’était plus vraiment une enfant. Mais quand on avait près de 65 ans, à peu près tout le monde était un enfant pour peu qu’il ait moins de 20 ans !
    Se tournant cette fois vers Gambit qui la soutenait, la vieille dame lui adressa un sourire tout aussi approbateur qui s’effaça malheureusement très vite lorsqu’elle remarqua qu’il avait coincé une cigarette entre ses lèvres :

    Ah non, c’est mauvais pour la santé ! – D’une tape, elle avait fait chuter la cigarette sur le quai. Elle glissa finalement deux bonbons au mutant. – Prenez cela en guise de remerciement, ça sera plus sage…

    Et la vieille dame s’éloigna de sa démarche rendue trainante par la vieillesse…
    Les yeux baissés sur sa cigarette, Rémy se demandait s’il valait mieux attendre que la grand-mère soit hors de vue pour en sortir une autre, au cas où elle possède des yeux derrière la tête et le surprenne une seconde fois… Au pire, il pouvait bien attendre quelques minutes ; il ne faudrait pas un siècle pour recueillir les témoignages de 25 personnes. Son regard se posa de nouveau sur Sayan avant qu’il ne reprenne la parole :

    Le français n’est pas une langue très courante à New York, mais il est toujours plaisant de l’entendre même s’il s’agit d’un juron... *

    Le mutant s’amusait lui-même de ses paroles. Cette adolescente possédait un certain accent, mais après tout ne disait-on pas que les mots étrangers les plus faciles à apprendre étaient les jurons ? Gambit n’était pour le moment pas certain de savoir si elle parlait réellement français ou si Sayan n’en connaissait que quelques jurons, mais dans tous les cas il serait bientôt fixé.


    ( « * » = répliques en français)
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Sayan Mesmer

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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptyVen 10 Déc - 21:37

L'adolescente ne s'attendit pas, mais pas du tout à la réaction de la vieille dame. Elle n'avait jamais volé personne, mais elle avait souvent préféré remettre les choses en douces au gens plutôt que de face, parce qu'elle s'était fait quelques fois accusé de pareil méfait après avoir ramasser un portefeuil au sol et l'avoir rendu à son propriétaire. Alors que la personne âgé n'exprime aucune peur ni colère à son endroit, pire qu'elle s'approche pour lui ébouriffé les cheveux... Mesmer du se faire violance pour éviter que son don ne réagisse à nouveau et surtout pour ne pas bouger. Elle détestait être toucher depuis qu'on l'avait battut trop souvent avant son évasion et même parfois après quand elle était encore trop faible pour se défendre. Mais s'était une personne âge et la mutante avait un respect pour ses gens qui avait vécu et connaissait beaucoup plus la vie qu'elle, alors elle se força à ne pas bouger et à sourir, même quand la vieille lui mit des bonbons dans la mains. Elle n'en avait jamais eu avant, préférant voler de la nourriture à se genre de chose inutile. Elle les regarda donc quelques secondes avant de les mettres dans ses poches, profitant de la distraction de son aîner avec l'homme, pour les escamotter sans y goutter. Elle pourrait toujours les refiler à Natasha, la petite semblait s'être attacher à elle et cela lui évitait parfois de longue heures d'études infructueuse et une bienveillance nouvelle de la pars du personnel, qui lui vallait d'ailleur sa semi-liberté de la journée.

Elle regarda finalement la vieille femme s'éloigner vers les policiers pour tenter de comprendre ce qui se passait. La journée n'était définitivement pas chanceuse pour elle, elle avait remarquer l'heure en regardant la femme partir et avait déjà cinq minutes de retard. Elle était bonne pour perdre le peut qu'elle avait gagner auprès des adultes de l'institut, aucun d'eux ne la laisserait se promener seule en ville après sa! Elle aurait encore plus de mal à faire le mur... quel galère!

Elle fut distraite de ses sombres pensée par la voix du cajun qui l'interperla doucement.


"Désoler, je ne me souviens plus de beaucoup"*

Il y avait une certaine nostalgie dans son ton et ses mots semblait parfois chercher. Elle savait ce qu'elle voulait dire, mais elle buttat sur eux, n'ayant parler sa langue maternelle depuis plusieurs années. Se pratiquant pour la garder quand elle était seule, parlant avec l'adolescente qui lui avait appris à lire et était morte dans son enfance, pour ne pas oublié, oublié sa langue, oublié qui elle était et ce que coutait la faiblesse et la naïveté.

Il y as tant de chose qu'elle avait perdu dans les rues, elle avait toujours dit aux autre qu'il fallait oublié, elle y avait cru et y croyait encore, mais le fait de savoir qu'elle avait perdu tant d'elle dans cette vie trop dur et solitaire, sa lui faisait parfois mal, comme à cet instant où cette langue ressurgissait dans sa vie. Elle refusait de penser au passé, bloquait les souvenirs, mais elle les sentait, juste à la limite de son esprit. Et les sentiments réveillait son pouvoir, alors elle n'osa pas regarder Rémy dans les yeux, regardant plutôt juste en haut de sa tête.

Un bruit non loin d'elle la fit se détourné quelques secondes pour voir que les policiers avait commencer à interroger les premiers passager et que trois autres ramenaient les jeunes qui avaient tenter de partir. Elle poussa un soupir, tout cela prendrait bien trop de temps.


"Mais ce qui est vraiment rare dans ce bled, c'est les gens serviable."*

Son vocabulaire était cru, semblable au cajun de Louisiane, mais avec un accent différent. Elle avait aussi un certain franc parler propre de la ville qui l'avait vu naître, la Métropole du Québec, Montréal. Elle revoyait presque les grande tour de la ville, qu'elle avait pu appercevoir quelques fois quand elle servait de couverture pour passer de la drogue. Elle avait même prit l'avion une fois avec d'autre enfant. Elle se secoua, son don tendait à vouloir se manifester et il était hors de question que dans pareil situation elle se laisse aveugler par des souvenirs qui n'avait plus d'importance... Elle se força donc à reporter son attention sur la conversation en cour.
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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptySam 18 Déc - 22:27

    La grand-mère avait remercié Sayan et lui avait donné les sucreries dont raffolaient ses nombreux petits-enfants. Elle n’était pas du genre à condamner trop rapidement les gens et avait donc trouvé naturel d’ébouriffer les cheveux de Sayan comme s’il s’était agi de l’un de ses petits enfants ou de n’importe quel enfant de moins de 10 ans. Seulement, dans la mesure où Sayan était plus âgée, la grand-mère ne fut pas surprise de constater que ce geste ne lui avait pas vraiment plu malgré le sourire qu’elle affichait. Le visage de la grand-mère ne se troubla pas et son sourire s’agrandit même, sans raison particulière : elle n’avait pas l’habitude de ce genre d’attitude parce que les jeunes gens appréciaient généralement qu’on leur témoigne de l’affection, et particulièrement lorsque ce n’était pas de l’affection distribuée par leurs parents – comprenez, c’est la « honte » de se faire ébouriffer les cheveux par ses parents ; les ados sont vraiment bizarres.

    Après la distribution de bonbons, la vieille dame s’éloigna en claudiquant légèrement. Les policiers lui posèrent quelques questions avant de la laisser partir en considérant qu’une personne âgée serait mieux chez elle qu’à attendre plusieurs heures sur un quai de station de métro balayé par les courants d’air.

    Gambit avait tenté de poursuivre la conversation en français avec la jeune fille, mais elle s’excusa bien vite de ne pas se souvenir de beaucoup d’autres mots. Au ton qu’elle avait employé, il était clair que cela la peinait quelque peu.

    C’est une langue qu’il faut pratiquer régulièrement pour ne pas perdre… - Il avait poursuivi en anglais afin de ne pas la mettre mal à l’aise en ayant l’air d’insister comme le faisaient les touristes. – Pour ma part, il s’agit de ma langue maternelle mais il reste trop peu de francophones aux Etats-Unis pour la pratiquer de manière correcte. Du coup c’est assez amusant de tomber sur quelqu’un qui comprend et parle un peu cette langue dans ce genre de circonstances… - Son regard balaya la foule de gens massés pour apercevoir le blessé encastré sous la rame. Le dépit lui fit secouer la tête. – Circonstances qui n’ont rien de particulièrement agréables, malheureusement…

    Sayan finit par conclure dans un soupir qu’il n’y avait que peu de gens serviables, formulant sa phrase avec des mots qui ne laissaient place à aucun doute concernant ce qu’elle pensait de la situation et du fait que certains n’étaient même pas prêts à donner un coup de main aux autorités pour comprendre ce qui avait pu se passer sur ce quai avant la chute de l’homme sur les voies.

    Je pencherais plutôt pour un manque d’éducation, si vous voulez mon avis… - Le mutante tendit sa main droite vers Sayan, souriant de manière polie. – Rémy. Et vu que nous risquons de passer un moment sur ce quai, est-ce que vous désirez boire quelque chose de chaud ?

    A environ deux mètres de là où ils étaient se trouvait un distributeur de boissons chaudes qui semblait en état de marche.
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Sayan Mesmer

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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptyLun 20 Déc - 18:33

Sayan ressenti un sentiment qu'elle n'avait pas recenti depuis longtemps quand son interlocuteur revint à l'anglais... du regret. Un regret presque poigant et si étrange pour elle. Elle en resta quelque seconde interdite, si bien qu'elle failli manquer le sens des paroles de l'homme. Elle cligna des yeux, et prenant son mal en patience, elle s'acota contre la poubelle juste à côté d'elle, repassant au français, même si il lui était difficile, il revenait aussi rapidement.

"C'est aussi la langue de ma mère. Sa fait trop longtemps... sa fait... sa fait......."
Elle eu à se moment précis la réponse à la question qu'elle se posait depuis son arrivé à l'insitut... pourquoi elle y revenait toujours. Pourquoi elle y restait alors que c'était si difficile, pourquoi c'était si difficile aussi. Elle se rendit compte du vide qu'il y avait en elle et qui la grugeait petit à petit. La rue était en train de la tuer. Elle savait qui elle était, mais elle n'avait aucune identité réel. Elle ignorait son âge, elle ignorait depuis combien de temps elle vivait libre, combien de temps elle avait passé dans la rue. Elle ignorait son âge, et même le nom de sa mère. Elle avait été peu désireuse d'aller au poste de police pour qu'on puisse tenter de trouver son identité et elle se rendait compte à se moment de pourquoi. Elle avait peur, peur de ne pas être qui elle croyait être, qui elle voulait être.

Elle n'avait aucun souvenir, seulement des sensations, des impression, d'avant le marché noir, d'avant qu'on l'utilise sans vergogne, sinon le savoir qu'une vieille sans-abris l'avait aimé et qu'elle avait eu une mère. Rien d'autre. Elle n'avait aucune base, aucune identité sur laquelle se construire. Elle avait toujours vécu au jour le jour, chassant ses doutes, ses peurs, tentant simplement de survivre.

Elle ferma les yeux une seconde, prise dans le maelstrom des sentiments qui déboulait en elle.


"J'espère juste ne pas avoir de problème..."

Elle se retint de justesse d'en rajouter, on l'avait mit en garde contre les fédéraux qui pouvait prendre n'importe quel idendité, avoir l'aide de monsieur ou madame tout le monde. Des fédéraux qui n'hésiterait pas à la capturer et alors, elle ne pourrait jamais savoir qui elle pouvait devenir, qui elle était. Elle ne pourrait jamais avoir d'identité à elle.

"Manque d'éducation..."

Il y avait un vif regret dans sa voix.

"Croyez-en ma courte expériance, l'éducation, on se la fait soi-même ou pas du tout. On fait ses propres choix en regard de la société."

Elle avait un peu de difficulter avec les construction de phrase, mais son français s'améliorait au fur et à mesure qu'elle parlait. En même temps que la révélation qu'elle venait d'avoir laissait place à une regret plus supportable.

"Sayan."

Encore une pointe de regret dans le coeur à se nom. Elle ne savait même pas si s'était son vrai nom. Elle se souvenait d'une présence qui l'appellait comme sa, elle avait été la petite Sayan de cette personne. Elle jetta un regard à la distributrice de boisson chaude et se rendit compte qu'elle était un peu nerveuse, boire quelque chose devrait l'aider à se concentrer. Les policier finirait par venir vers eux, ce n'était qu'une question de temps, et alors, elle devrait répondre à d'interminable question et sans doute être accompagner par eux à son rendez-vous manquez pour qu'ils s'assurent de la véracité de ses propos. Tant de chose dont elle n'avait vraiment pas besoin...

"Je ne dirais pas non."

Elle n'avait pas beaucoup d'argent, mais on lui en avait donner un peu pour complété le lunch qu'on lui avait fait... Elle suivit donc Rémy vers la machine.
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Rémy LeBeau

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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptyMar 28 Déc - 22:27

    Rémy n’avait en rien perçu le regret de son interlocutrice engendré par le fait qu’il préfère continuer la conversation en anglais pour éviter de la mettre mal à l’aise. S’il l’avait perçu, il se serait sans doute excusé et aurait affiché ce sourire qui faisait tomber les défenses des interlocuteurs les plus endurcis en plus de charmer les demoiselles… Mais pour l’heure, il ne pu faire autrement que d’afficher un sourire ravi lorsque Sayan poursuivit en français, expliquant qu’il s’agissait de la langue de sa mère et qu’elle ne l’avait pas pratiquée depuis un moment. Une explication à cela ? Elle était sans doute éloignée de sa mère depuis un petit moment et n’avait donc guère eu de partenaire francophone pour pratiquer régulièrement.

    Il y a pourtant pas mal d’étudiants étrangers en ville, et je suis sûr que vous pourriez trouver des expatriés pour raisons scolaires qui seraient absolument ravis de pratiquer cette langue avec vous ! Mais le français est une langue malgré cela trop rare pour être réellement utilisée dans ce pays, c’est un fait… - Un certain regret pouvait poindre dans sa voix. – Je suis de la Nouvelle-Orléans, et là-bas il est assez courant de pouvoir converser un peu partout dans cette si charmante langue… *

    Rémy s’était interrompu en voyant son interlocutrice un peu perturbée, et il avait craint un instant que le freinage d’urgence de la rame ne l’ait secouée davantage que ce qu’il aurait pu croire. S’était-elle cogné la tête pour fonctionner ainsi au ralenti ? Ouvrant de nouveau les yeux sous le regard inquiet du cajun, Sayan conclut qu’elle espérait ne pas avoir de problèmes. Un sourire rassurant étira les lèvres de Rémy :

    Allons… En ayant été dans cette rame au moment de l’accident, je ne pense pas que vous puissiez être soupçonnée d’aucune façon. – Moyen comme un autre de la rassurer ; certains adolescente avaient un problème avec les forces de l’ordre et devenaient nerveux sans raison apparente. – Et puis s’ils insistent trop, ça ne me posera pas de problème d’insister sur le fait que vous êtiez avec moi et non à chaparder dans les poches des voyageurs comme certains peuvent le faire… *

    Le ton réprobateur avait accompagné le changement de direction du regard de Rémy, qui ne fixait plus Sayan mais deux adolescentes très maigres et parlant un dialecte que le mutante ne comprenait pas. Profitant de la panique ambiante, elles venaient de faire main basse sur deux portefeuilles. Si leurs propriétaires n’avaient rien remarqué, cela n’était toutefois guère suffisant pour duper un voleur du genre de Gambit. Sayan avait ensuite évoqué la manière dont elle percevait l’éducation, et le mutant l’avait laissé terminer avant de donner son avis :

    Je suis en partie d’accord. Certaines choses sont plus aisées à apprendre lorsqu’un guide vous stimule l’esprit et vous indique les erreurs à ne pas commettre… Mais l’apprentissage autonome est une très bonne chose également, même si on ne peut prétendre compter uniquement sur soi de manière efficace avant d’avoir de très longues années d’expérience. *

    La manière dont Sayan retrouvait son niveau de français l’indiquait tout particulièrement : seule, elle n’avait réussi qu’à l’oublier. Face à Rémy, elle était de nouveau capable de faire des phrases complètes et de mener une conversation parce qu’il faisait résonner à ses oreilles un langage trop longtemps oublié…
    La jeune fille accepta ensuite la boisson chaude que le mutant venait de lui proposer, et ils se dirigèrent donc vers la machine. Quelques pièces tintèrent dans le fond des poches de Rémy lorsqu’il chercha de la petite monnaie, et il l’introduisit bien vite dans la fente du distributeur :

    Prenez ce qui vous fera envie, c’est offert de bon cœur ! *

    Son sourire était tout ce qu’il y avait de plus bienveillant, et rien n’indiquait sur son visage qu’il agissait de manière intéressée ou par pitié. Une simple discussion avec une adolescente francophone suffisait à le ravir, et avec les courants d’air qui balayaient le quai une boisson chaude s’imposait pour les empêcher de se transformer en congères. Rémy laissa donc Sayan choisir ce qu’elle désirait boire et introduisit ensuite quelques pièces pour prendre un café noir avec une certaine quantité de sucre. Levant son verre avec amusement en direction de Sayan, le mutant porta le gobelet à ses lèvres et souffla pour faire refroidir un peu le liquide sombre pour éviter de se brûler à la première gorgée.

    Ce fut le moment où un agent en uniforme s’immobilisa près d’eux, les saluant d’un hochement de tête protocolaire avant de prendre la parole :

    Un accident est survenu sur ce quai il y a quelques minutes. J’ai besoin de savoir où est-ce que vous vous teniez, quelle a été votre réaction, et si vous avez vu quelque chose d’utile à l’enquête en cours.

    Rémy orienta son regard vers Sayan et prit la parole le premier :

    Cette demoiselle et moi-même étions dans la rame de métro. Deuxième ou troisième voiture, j’avoue ne pas avoir retenu ce détail… Ma première réaction a été d’attraper la première chose venue pour éviter de tomber lorsque la rame a freiné brusquement. Et j’ai vu d’assez près les sous-vêtements de la jeune femme avec la mini-jupe bleu marine qui se tient près de votre collègue, là-bas… - De son index, il indiqua la direction et l’agent se retourna pour vérifier. – Je crains que cela ne vous soit d’aucune utilité, car malheureusement je n’ai rien pu voir ce que qui se passait sur le quai.
    Merci. Et vous, mademoiselle ?

    L’agent prenait des notes sur un épais carnet à spirales.
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Sayan Mesmer

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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptyDim 2 Jan - 17:25

La jeune fille avait poursuivi, malgré l'offre gracieuse de Rémy, en français. Elle avait l'impression de préserver leur conversation des oreilles indiscrète dans cette langue et celle-ci faisait parti d'elle, parti de son histoire, elle avait l'impression de retrouver quelques chose qu'elle n'avait pas eu l'impression de perdre...

"Je sort peu et il n'y en as pas dans mon école."

C'était dit avec un certain naturel, comme si c'était le plus naturel du monde, mais on pouvait sentir une certaine brusquerie dans ses paroles. On l'avait averti encore et encore qu'il pouvait y avoir des fédéraux partout, alors entre se méfié de ceux qui pourrait être du Marché Noir ou encore avec le gouvernement, Sayan, qui était méfiante de nature, en devenait presque paranoïaque... Et malgré la bonne volonté de certain à l'institut, malgré ses quelques effort scolaire, elle ne s'y sentait pas tout à fait à sa place, elle était bien incapable, après 16 ans hors de la société, de s'y adapter du jour au lendemain, et cela lui pesait.

Elle ne connaissait pas la Nouvelle-Orléans, encore en train d'apprendre les matières de bases, elle n'avait pas commencer la géographie ou l'histoire, elle tenta donc de ne pas trop montrer son inculture et son ignorance en changeant de sujet. Regardant les policiers, elle espéra à voix haute ne pas avoir de problème. Quand il mentionna le fait qu'il témoignerait pour elle, elle renifla un peu dédaigneusement, faire les poches des gens était d'un vulgaire. En plus d'être risqué, on ne savait pas sur quoi on allait tomber. Sayan avait toujours préféré faire les poubelles que de voler et ne s'y résolvait que lorsqu'elle n'avait pas vraiment le choix. Aujourd'hui, elle n'avait plus à le faire et évitait tout ce qui pouvait s'y rapporter, une autre façon, pour elle, de faire des efforts d'intégration dans sa nouvelle vie.


"Chaparder dans les poches... certain n'ont juste aucune classe."

Elle remarqua alors les adolescentes qui calculait l'argent dans un portefeuille qui semblait très disparate dans leur main, comprenant l'allusion de son interlocuteur. Elle espéra sincèrement qu'on ne lui mettrait pas se crime sur le dos aussi quand la personne se rencontrerait qu'elle avait perdu son portefeuille, mais il était tout simplement hors de question qu'elle attire l'attention sur elle en se mêlant de cette histoire. Elle avait déjà assez de problème avec son retard et les forces de l'ordre qui ne manquerait pas de leur demander leur papier.

"Sauf que si on accepte une aide et qu'elle disparait, alors on as encore plus de difficulté à apprendre. Il vaux mieux ne se fié qu'à soi pour apprendre plutôt que de trop dépendre des autres et au final ne rien apprendre."

Ce n'était pas vraiment de la mauvaise foi, juste ce que sa courte expériences lui avait apprise, ne pas trop compter sur les autres, parce qu'ils pouvaient trahir, mentir ou disparaitre. Ensuite, si on avait compter sur eux, on avançais plus. Elle n'avait pas pousser plus loin sa lecture et son écriture après la disparation de sa professeur improvisé parce qu'elle n'en avait pas vu l'intérêt et que d'y penser ramenait l'adolescente à ses penser, ce qu'elle avait voulu laisser derrière elle après. Dans un monde d'exploité et d'exploitant, avoir un passé pouvait être une faiblesse et elle l'avait très vite appris.

Ils se dirigèrent ensuite vers le distributeur, la jeune mutante ne connaissait aucune des boissons dans la machine, oh, elle en avait sans doute but certaine, mais elle n'avait jamais vraiment fait attention à ce qu'elle dénichait dans les poubelles, c'était pour calmer sa soif ou sans faim, sans plus. Elle ne pouvait se permettre de faire la fine bouche dans la rue. Elle se pencha donc sur la machine et prit la boisson qui attira son regard... s'avérant être du thé chaud. Elle prit donc doucement la boisson chaude dans ses mains pour ne pas la renverser, elle ne sentait pas le froid comme la plupart des gens, après avoir vécu 8 ans dans la rue, on développe une habitude au froid et sincèrement, New York était beaucoup moins froid que Montréal, où elle avait passé son enfance. Avec quelques couche de vêtement, on ne sentait le froid que lorsqu'il y avait du vent, mais elle n'allait pas refuser une boisson chaude, même si elle la prit avant que l'autre puisse l'ouvrir, juste au cas. Entendre du français l'avais déstabilise, mais si elle était aujourd'hui sous la protection de l'Institut, elle ne devait pas oublié pour autant la méfiance, ceux qui l'avait utiliser petite était francophone et ce n'était pas quelques chose que l'on pouvait simplement oublié.

C'est à se moment qu'un agent vint se planter devant eux. L'ancienne québécoise se retint de fermer les yeux et afficha son air dégager et blasé, ce qui n'était que moyennement dur, puisqu'elle avait eu quelques fois à faire semblant pour éviter que les forces de l'ordre, policier ou gardien de sécurité, ne s'intéresse de trop près à elle. Comme l'autre prenait l'attention du policier en premier, elle fut très attentive à ce qu'il disait pour éviter d'en dire plus que lui. Moins elle en ferait, moins elle attirerait l'attention.


"J'suis entrer dans wagon il y as quatre station, j'ai pas trop porter attention à la voiture, j'tais tranquillement en train de compter les arrêts pour pas manquer l'mien quand le train s't'arrêter et j'ai été proj'ter au sol. J'tais dos au début du métro, alors j'ai pas su s'qui s'passait avant qu'on nous fasse débarquer."

Son vocabulaire et sa façon de parler en anglais était beaucoup plus évidente après avoir parler en français. Car si son français avait un accent assez lourd et un vocabulaire cru et imager, sa façon de parler, ses mots et ses tournures de phrase était indéniablement celle de la rue, celle des clochard et de ceux qui n'avait pas eu une grande éducation, la jeune fille avait apprit sur le tas l'anglais, ne le parlant pas du tout à sa fuite.

Le policier les regarda tous les deux. Semblant chercher quelques choses, avant de hocher simplement la tête. C'est à se moment que son micro sembla cracher quelques parole dans l'écouteur de son oreille et le policier soupira.


"Il semblerait qu'il y ait eu quelques vol durant le chaos, je vais devoir vous demandez vos papier, ne vous inquiétez pas, si vous n'avez rien fait, ce n'est qu'une simple formalité. Dès qu'on aura contrôler tout le monde, vous devriez être libre de repartir, le métro ne repartira pas avant un certain temps, mais si vous en avez besoin, on vous indiquera les itinéraires d'autobus ou de métro alternative."

Ce que Mesmer redoutait... Elle sorti sans montrer plus d'émotion les papiers qu'on lui avait remis pendant que l'agent contrôlait les papiers de son compagnon d'infortune. Quand il vit la liasse de papier, l'homme fronça les sourcils et parcouru brièvement les pages, au fur et à mesure, son expression passa du dédain, mépris jusqu'à un certain dégoût. Il murmura quelques paroles pour lui-même.

"Comme si j'avais pas assez de problème, une saleté de mutante..."

Il leur fit signe de ne pas bouger, avant de se retourner pour parler dans son micro.

"Central, ici 14-987-26, j'ai une élève de l'institut Xavier répondant à l'identité de Sayan, sans patronyme, qui aurait rendez-vous avec le poste 284 pour une recherche d'identité, demande confirmation."

Le policier attendit quelques secondes, écoutant vraisemblablement la réponse du central.

"Roger."

Une autre pose de quelques minutes.

"Négatif, je ne prend pas sa avec moi."

Une grimace et encore un silence.

"Roger, dès que j'ai terminer."

Il se tourna de nouveau vers les deux mutants et s'adressa à Rémy.

"Tout est en ordre pour vous, Monsieux Lebeau, dès que nous aurons terminer, vous serez libre de repartir."

Sans attendre sa réponse, il se tourna vers Sayan.

"Quand à vous miss, vous allez devoir attendre que j'ai terminer je vais vous escorter à votre rendez-vous."

La dite Sayan tenta de ne rien montrer de ce qu'elle pensait de cette escorte, il n'était vraiment pas difficile de comprendre le dégoût qu'elle inspirait à l'agent de paix. Mais ils n'avaient, vraisemblablement ni l'un ni l'autre, le choix.
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MessageSujet: Re: Rencontre suicide [Rémy Lebeau]   Rencontre suicide [Rémy Lebeau] EmptySam 15 Jan - 19:51

    Sayan expliqua qu’il n’y avait pas d’étudiants étrangers dans son école et qu’elle sortait très peu, ce qui étonna Rémy sans toutefois qu’il ne le laisse transparaître autrement qu’en haussant simplement un sourcil. Un léger rire lui échappa avant qu’il ne reprenne la parole :

    Les étudiants ont drôlement changé, parce qu’il y a quelques années tout le monde sortait aussi souvent que possible pour des motifs ou occupations pas nécessairement très utiles… Ce n’est pas une critique, mais juste une constatation assez amusée de ma part. *

    Sayan changea ensuite de sujet après que Rémy ait évoqué l’Etat duquel il était originaire. La jeune fille expliqua ensuite que certains étaient dépourvus de classe parce qu’ils se contentaient de chaparder sur les étals ou de dérober des portefeuilles dans les sacs à mains qui étaient suffisamment près d’eux. Le mutant acquiesça tout en haussant les épaules :

    Ils pourraient sans doute faire pas mal d’autres choses n’impliquant pas de faire les poches des voyageurs, en fait… *

    Les jeunes comptaient l’argent qu’ils venaient d’amasser lorsque le mutant reporta son regard sur Sayan, constatant qu’elle regardait dans la même direction que lui. Au sujet de l’aide qui pouvait être bienvenue, Sayan insista sur le fait que si elle venait à disparaître on se retrouverait seul(e) pour se débrouiller et avec encore plus de difficultés pour apprendre. Elle préférait largement galérer seule à faire une chose et être certaine de finir un jour par atteindre le but visé, plutôt que d’être laissée en plan au pire moment.

    C’est une question de point de vue. Mais certaines choses pénibles peuvent être faîtes ou apprises en beaucoup moins de temps et de manière plus efficace si quelqu’un vous apporte son aide… Après c’est une question de caractère : si vous préférez compter davantage sur vous-même que sur une aide extérieure, ça n’implique pas que vous ne réussirez jamais à rien faire de bien, mais juste que vous mettrez beaucoup plus de temps à atteindre votre but. Ce n’est vrai que pour certains cas, bien entendu… *

    Sayan avait ensuite choisi un thé et Rémy avait récupéré sa monnaie avant de la glisser dans la poche de son jean, soufflant légèrement sur le contenu de son gobelet pour ne pas se brûler par la suite. Un policier n’avait pas tardé à venir s’intéresser à eux et avait demandé quelques précisions sur leur localisation au moment de l’accident et sur ce qu’ils avaient vu. Rémy avait répondu assez naturellement en impliquant Sayan puisqu’elle se trouvait effectivement avec lui dans la rame. L’agent acheva de noter le témoignage du mutant, et s’intéressa ensuite à Sayan qui lui fit part des informations demandées. Il fit ensuite mention de vols commis dans la rame pour enchainer assez rapidement sur sa demande pour examiner leurs papiers. Alors qu’il présentait son passeport pour la vérification d’identité, Rémy reprit la parole :

    Je pense effectivement que finir en bus pourrait être une bonne solution. Merci pour cette information.

    Rémy avait grandement envie de se coucher, alors attendre dans cette station de métro pendant une durée indéterminée ne le tentait que moyennement. Son regard s’attarda sur les documents que la jeune fille avait tendus à l’agent lorsqu’il reconnut l’un des formulaires de l’Institut, et Rémy fixa ensuite le policier qui venait de laisser échapper un « saleté de mutante » qui semblait sortir de nulle part. Leur faisant signe de bouger, il leur tourna le dos pendant un instant pour parler dans son talkie-walkie, et Rémy se tourna vers la jeune fille en conservant son regard sur le dos de l’agent :

    Certains ont un peu de mal avec ce qu’ils ne comprennent pas…

    C’était suffisamment neutre pour qu’elle ne puisse pas se douter que Rémy était également mutant, mais également suffisamment explicite pour qu’elle comprenne qu’il n’avait rien contre les mutants. L’agent leur fit de nouveau face et précisa que tout était en ordre le concernant, et qu’il allait accompagner Sayan à son rendez-vous. Quelque chose dans son discours autant que son attitude tira un froncement de sourcils à Rémy, qui afficha finalement son sourire le plus aimable possible :

    Ah, ça tombe plutôt bien parce c’est justement là que je devais me rendre. Vous ne verrez donc aucun inconvénient à ce que je me joigne à votre escorte… - Devant le regard incrédule et méfiant du policier, Rémy poursuivit. – J’ai enseigné à l’Institut pendant quelques années. C’est une procédure que je connais assez bien en réalité…
    Ah… euh… Vous êtes de l’Institut… ?
    En tant que consultant, oui.
    Vous pourrez donc l’accompagner au central seul… - Sa voix se fit plus basse pour que Sayan n’entende pas. – Je n’aime pas vraiment tout ce qui est mutant… Vous en êtes un aussi ?
    Absolument pas.

    Rémy avait répondu également à voix basse dans le but de tranquilliser le policier. Ce dernier esquissa un sourire un peu crispé, le regard rivé sur Sayan pendant quelques secondes avant de parvenir à détacher son regard d’elle :

    Elle est attendue dans 45 minutes. Ne la perdez pas de vue.
    Cette jeune fille est libre de ses mouvements, vous savez. Si nous parvenons à trouver un bus, elle sera à l’heure à son rendez-vous. Ne vous en faîtes pas…
    Merci de me décharger de ce fardeau, M. LeBeau.

    L’agent salua Rémy et s’éloigna sans accorder un regard supplémentaire à Sayan. Rémy se tourna de nouveau vers elle :

    A moins de souhaiter que cet individu vous crée quelques ennuis, il serait plus sage que nous quittions la station ensemble… Pour la suite, si vous préférez vous rendre au commissariat seule, je n’y vois aucun inconvénient. *
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