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 Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]

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Hella Healt

Hella Healt
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MessageSujet: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyDim 21 Nov - 13:21

    John avait fait sorti tous les braqueurs par le mur du fond, afin de d’arriver dans une rue complètement déserte. La police n’avait pas vu l’intérêt de se poster là où il n’y avait pas de sortis et, les gens, préféraient se trouver devant la banque pour voir ce qui s’y passait. Dehors, plusieurs voitures pour les braqueurs afin qu’ils puissent se sauver et se séparer avec le butin qui sera distribuer plus tard. La dernière personne à avoir quitter la banque, avec John, fut Pepper qui était toujours menacer par une arme pointer dans son dos. Plus discret si quelqu’un venait vraiment à passer par là, à ce moment bien précis.

    La bonne nouvelle pour la petite rousse, c’est que son patron se trouvait bien au point de rendez vous, dans une voiture qui était censé contenir la somme demandée. Enfin, ce détail n’était pas encore vérifié, mais c’était préférable que ce soit le cas sinon John se verrait dans l’obligation de mettre fin à la vie de Pepper. Si il avait eu l’intention de l’épargner, il l’aurait laissé sortir avec les autres otages. D’une main, John tenait le bras de Pepper, tandis que son autre main servait à lui plaquer une arme dans le dos, tout en la dirigeant vers la voiture de Virgil.

    C’est John qui ouvrit la portière, mais il monta le premier tout en tenant Pepper. La laisser monter en première aurait été ridicule, un coup d’accélérateur et il se retrouvait comme un abruti sur le trottoir sans argent, sans voiture, sans otage. Par contre, faire monter Pepper en dernier était la meilleure stratégie. Peu de chance pour qu’elle décide de partir en courant en laissant John seul avec son patron, elle semblait bien trop dévouée pour ce genre de chose. Une fois dans la voiture, il fut donc très vite suivit par Miss Jameson qui monta à côté de lui. Ce qui, au passage, ne semblait pas la rassurer outre mesure.

    « Bonjour. Je crois que Mademoiselle, ici présente, vous remercie de vous êtres déplacé. Je vais vous demander de démarrer et de suivre mes indications, pendant qu’elle va vérifier si l’argent est bien là. »

    D’un mouvement de tête il demanda à Pepper de prendre le sac, censé contenir l’argent, afin qu’elle l’ouvre et qu’ils puissent vérifier l’intégralité des billets. La somme serait compter rapidement, et surtout à vu d’œil étant donné que cela prendrait beaucoup trop de temps de compter tout. Puis avec ce qu’il avait demandé, John n’était pas vraiment à quelques centaines de dollars près. Histoire de montrer qu’il n’avait pas vraiment envie qu’on se paye sa tête, son arme était braqué sur la tempe de Pepper. L’espace d’un instant, il arriva même à se demander comment elle faisait pour ne pas faire une crise de nerf, parce qu’elle semblait en être très proche depuis le début du braquage.

    Pendant qu’elle regardait dans le sac, ou il jetait des coups d’œil de temps en temps pour vérifier, John donnait des indications de direction à Virgil, histoire des les promener dans New York et, surtout, de les emmener le plus loin possible de la cinquième avenue. En tout, ils roulèrent pendant près de 30 minutes à bonne vitesse. Ce n’est qu’à ce moment là que John demanda à Virgil de se garer sur le trottoir. L’endroit était un endroit des plus tranquille de New York, ou alors carrément craignos pour que les gens ne cherchent pas vraiment à s’aventurer dehors.

    « Maintenant vous me vider, tous les deux vos poches, de la petite monnaie jusqu’à vos téléphones. »

    Ne préférant pas les croire sur parole, il vérifia que ce fut bien le cas. Une fois cette opération faite, il demanda à tout le monde de sortir de la voiture, gardant toujours Pepper en joue. Au moindre problème, il tirait, au moins, les choses seraient réglées plus rapidement. Faisant le tour de la voiture avec Pepper, et après avoir demander à Virgil de s’éloigner à une distance de sécurité raisonnable, il ouvrit la portière côté passage, monta dedans en gardant Pepper dans sa ligne de mire. Puis, quand il fut installé, il appuya sur l’accélérateur pour laisser les deux personnes au milieu de ce quartier dont il ignorait tout. Le but de leur avoir fait vider les poches étaient de les laisser sans moyen de communication, histoire que John est le temps de bien s’éloigner avant que Virgil ou Pepper puisse prévenir qui que ce soit.
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyDim 21 Nov - 21:22

    Ce braquage durait des heures et n’en finissait pas. Le problème dans ce genre de situation, c’est que la notion du temps était beaucoup plus grande. Des heures devenaient des jours de calvaire, ou aucun ne savait ce qu’il allait advenir d’eux. Pepper avait bien comprit qu’elle faisait partit d’un groupe mit à part, et qu’il faudrait vraiment les pousser à bout pour pouvoir finir sur le sol avec une balle dans la tête. Quoiqu’elle n’arrivait pas à en être certaine. Ce qu’elle prenait le plus mal, c’est qu’elle était surtout là parce qu’elle travaillait pour Virgil. Elle s’en voulait horriblement de le mettre dans une telle situation, d’être une sorte de boulet à sa cheville que l’on pouvait menacer par son intermédiaire. Pourquoi avait-il accepté ? Elle espérait qu’il avait fait cela pour lui donner quelques heures, mais que, dans le fond, il ne ferait rien de ce qu’il avait promis. Bien qu’une partie d’elle voulait qu’il paye, parce qu’elle se trouvait beaucoup trop jeune pour mourir avec une balle dans la tête.

    Elle avait cru que les choses allaient enfin s’arranger quand les braqueurs avaient dit que, dans une heure, tout serait fini et que tout le monde pourrait partir. C’était la meilleure nouvelle de la journée, après près de 6 heures de tension horrible dans ce lieu. Elle détesterait les banques pendant de longues années. Non, en fait, elle détesterai les banque pour les centaines d’années à venir, parce que le braqueur venait de continuer en disant que la seule personne à ne pas sortir serait Pepper. Son monde s’écroulait. Qu’est ce qu’elle avait fait pour que les choses s’acharnent de cette manière sur elle ?

    Hurler. Se lever et partir. Tenter une fuite. Fondre dans une crise d’hystérie. Tout un tas de possibilité lui passait par la tête. Mais à chaque idée, une petite voix dans sa tête lui disait que ça se finirait mal, alors elle avait finit par replier les jambes contre sont corps, d’enrouler ses bras autour, et de prier pour que tout cela s’arrête. Avec une large préférence pour le fait qu’elle se réveille dans son lit, en apprenant que tout cela n’était qu’un horrible cauchemar et que, dans quelques heures, elle serait au bureau à afficher un air sévère à l’intention de Virgil qui mettait encore ses pieds sur son bureau. Mais, Pepper avait toujours été quelqu’un de réaliste, alors elle savait que cette probabilité ne pouvait pas se produire.. C’était impossible.

    L’heure était passée et, elle avait encore envie de croire que le fait qu’elle resterai avec les braqueurs était une sorte de blague débile et de très mauvais goût. Mais c’était loin d’être une blague, loin de là. Elle vit, dépitée, tous les otages partir vers la sortie, alors que son bras était retenu par un des braqueurs. Elle avait pourtant tester de partir avec les autres, mais l’arme braquée sur elle avait bien vite eu raison de son envie. Elle était, maintenant, à l’arrière de la banque à voir tous les braqueurs sortir à travers un mur, grâce à un homme qui avait le visage à découvert. C’est cette même personne qui la fit sortir par ce mur, la sensation avait été des plus désagréable et elle du retenir une envie de recracher son dernier repas… Qui datait de bien trop longtemps pour faire le chemin à l’envers.

    Une arme était pointé dans son dos, et elle se vit finir dans une voiture avec Virgil au volant. La seule chose dont elle fut capable fut de lancer un regard désolé pour tout ça à son patron. Partagée entre joie de voir qu’elle avait une chance de s’en sortir et colère de voir son patron céder à ce genre de choses. Si il acceptait, qu’empêcherait les autres de faire la même chose. Mais aucun mots, aucun reproche, ou remerciement ne pouvaient sortir de sa bouche à cause de cette arme qui restait braquée sur elle et qui lui donnait envie de hurler, par pure hystérie.

    L’homme donna des instructions, pour se balader dans la ville. Une balade dont elle se serait bien passé. Non parce que cela aurait pu être agréable si elle avait pas une arme pointée sur elle et un sac rempli d’argent qu’elle devait vérifier. Devait-on réellement débourser autant pour la garder ? Elle n’en revenait pas. Virgil avait vraiment sortit tout cet argent pour garder une simple collaboratrice ? Elle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer, c’était juste complètement inconcevable. Mais son cerveau était incapable de réfléchir correctement.

    La fin du calvaire approcha quand, l’homme les fit s’arrêter, et leur demanda de vider leur poches. Les mains tremblantes, toujours assise sur la banquette arrière, elle ne chercha même pas à négocier et vida ses poches. Téléphone comprit, bien que celui-ci avait une grande importance pour elle : c’était son outil de travail. Toujours sou le couvert d’ne arme elle sortie de la voiture et, quelques secondes plus tard, l’homme partait avec la voiture laissant Pepper et Virgil seul dans un endroit qu’elle ne connaissait même pas. N’ayant plus aucune arme qui pouvait la tuer d’une minute à l’autre, Pepper restait tremblante, mais céda soudainement à la pression à laquelle elle avait été soumise pendant des heures. Se rapprochant de Virgil, elle laissa tout sortir en bloque, tremblante et se rendant compte que la coupure à sa lèvre suite au coup qu’elle s’était prit faisait un mal de chien quand elle parlait.

    « Pourquoi vous avez fait ça ? Est-ce que vous vous rendez compte de l’impact que ça peut avoir si ça se sait ? Et, est ce que vous avez mesurer dans quoi vous vous êtes embarqué ? Imaginez que cet homme est décidé de nous tuer dans un endroit complètement désert ? Et puis, je suppose que vous avez mit un terme à votre entretien, alors que ça prouve encore que vous avez besoin de quelqu’un ! Fallait pas vraiment lui en vouloir, la peur, l’inquiétude, tout prenait le dessus. Et puis mon téléphone, je vais mettre des semaines à récupérer tous les contacts important. Elle ferma un instant les yeux, se força à inspirer profondément. Vous avez vraiment payé pour… Je suis vraiment désolée. Son regard ne pouvait qu’exprimer cette pensée. Merci. »

    Un merci des plus sincère parce que, si il n’avait pas payé, elle serait encore dans cette banque. Quoique, à l’heure qu’il est, elle sera sûrement dans un sac mortuaire.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyMar 23 Nov - 0:29

    La matinée ne s’était pas passée comme prévu. Absolument pas comme prévu…

    Ca avait commencé par un entretien complètement barbant que Pepper avait planifié en lui en faisant la surprise. Pourquoi lui en faire la surprise lorsqu’on était une assistante consciencieuse ? Pour être certaine que Virgil ne trouverait pas une énième échappatoire à cet entretien d’embauche d’un garde du corps. C’était sans doute en cela que Pepper était consciencieuse, parce qu’au lieu de tout simplement renoncer à embaucher une personne pour protéger son intenable patron en le laissant manquer chaque rendez-vous qui ne serait pas à son goût, Pepper avait opté pour la ruse et avait donc ainsi empêché toute tentative d’esquive de la part de Virgil. Malgré son âge avancé et son expérience notoire des relations humaines, il s’était laissé berner par une tactique vraiment orthodoxe, et c’est en cela qu’il s’était félicité d’avoir dégotté Pepper pour occuper ce poste, parce que personne n’avait encore jamais osé lui faire ce genre de coups pour contrer son imprévisibilité.

    Mais le mutant avait bien vite déchanté lorsqu’il avait du auditionner une armoire à glace aussi musclée que son cerveau était atrophié (et c’était un mot encore trop faible). Assez rapidement, il avait échangé quelques sms avec Pepper par pur esprit de vengeance, parce que si elle avait fait en sorte qu’il soit présent, elle n’avait aucun moyen de le forcer à considérer ou à écouter ce candidat avec intérêt. Ce fut même tout le contraire, jusqu’à ce qu’un curieux coup de fil ne le fasse décrocher totalement de cet entretien barbant : un type avait dit détenir Pepper et la lui avait même passée au téléphone pour lui montrer qu’il ne bluffait pas. Bien malgré lui, il songea à cette bande de roskov abrutis qui s’imaginaient que lui coller une balle dans la tête était aussi simple que de le faire chanter, parce qu’il n’avait absolument aucun moyen de vérifier s’il s’agissait d’eux ou de simples braqueurs de banque qui avaient sauté sur l’occasion en reconnaissant Pepper…

    Virgil s’était donc pour une fois montré extrêmement coopératif et avait rapidement conseillé au candidat de dégager pour pouvoir réfléchir calmement à ce qu’il pouvait déjà mettre à plat en attendant le message contenant les instructions des braqueurs. Seulement rien ne vint, parce qu’il était tout simplement impossible de prévoir ce qu’une bande d’abrutis pouvait avoir en tête… Virgil avait donc regagné son bureau et avait allumé une télé pour se tenir au courant de l’avancement des opérations. Il avait donc vu la sortie de la banque d’un jeune assez défoncé sur les bords et suivi avec angoisse l’évacuation d’une blessée très pâle quelques heures plus tard en redoutant qu’il s’agisse de Pepper. Le fait que Virgil soit assez indépendant et sans attache réelle – sauf rares exceptions centenaires – ne l’empêcha pas de se faire pas mal de soucis pour sa collaboratrice, et il fut soulagé de constater que c’était une petite brune maigrichonne qui avait été évacuée vers l’hôpital le plus proche, et non la rousse flamboyante pour laquelle il lui faudrait vider un compte en Suisse… Les instructions étaient arrivées aux alentours de 17 heures et faisaient mention de 3.000.000$ qui devaient être remis aux braqueurs en petites coupures et avec des numéros de série ne se suivant pas. Virgil n’avait donc même pas pris la peine de déplacer ses rendez-vous et vidéoconférences de la fin de journée et s’était rué hors de l’Ambassade en pleine conversation avec l’un de ses nombreux banquiers…

    Pressant le pas tout en regrettant d’être venu à pieds, il ne tarda pas à arriver chez lui où il récupéra un sac de sport assez sobre après avoir été assuré que les fonds seraient à disposition aux alentours de 19 heures à son agence habituelle et qu’ils ne pourraient pas faire plus vite. Le mutant avait remercié l’homme pour sa réactivité, et avait décidé de se rendre au commissariat où il avait un contact qui pourrait sans doute l’aider. L’inspecteur Caldlow refusa en bloc tout prêt de matériel de traçage sous l’impulsion de l’un de ses supérieurs et s’avoua désolée de ne pouvoir l’aider de manière convenable. Elle avait tout de même eu le temps de montrer à Virgil un dispositif très moderne permettant de localiser une personne ou un véhicule avec une précision de 2m50, mais elle n’avait malheureusement pas pu le lui prêter même temporairement. La distraction de la jeune femme permit au mutant de subtiliser l’un de ces dispositifs dans la petite boîte qui les renfermait, et celui-ci glissa innocemment dans l’une des poches de la veste de l’Ambassadeur. Qu’on s’entende bien : Virgil n’était pas vraiment partisan de ce genre de stratagèmes d’adolescents, mais il n’avait tout bonnement aucun moyen de faire autrement parce qu’il doutait de pouvoir compter sur son pouvoir pour retrouver et trucider ce braqueur un peu trop confiant dans l’hypothèse où il aurait porté la main sur Pepper, et également pour lui faire passer définitivement l’envie de lui extorquer de l’argent pour ses prochaines vies à venir…

    Après avoir planqué le transmetteur dans l’un des sièges de la voiture en s’assurant qu’il ne puisse être trouvé, Virgil s’était rendu seul et directement au lieu de rendez-vous sans ameuter des personnes ou des factions susceptibles de faire péter les plombs aux braqueurs. La tension chez lui était palpable, mais il s’efforçait de ne pas redémarrer la voiture pour écraser le premier type louche qui se présenterait, au cas où Pepper ait été cachée quelque part par mesure de précaution… Et environ une heure plus tard, il vit arriver au loin une silhouette ressemblant à Pepper, contrainte d’avancer par un homme contre lequel elle n’avait pas la corpulence nécessaire pour résister ne serait-ce qu’une seconde. Et d’ailleurs, il valait sans doute mieux qu’elle se laisse faire pour éviter de prendre un mauvais coup, ou – pire – une balle…

    L’homme s’approchait toujours et finit par ouvrir la portière pour monter en premier dans la voiture, son arme toujours braquée sur Pepper. Il allait de soit que le mutant aurait démarré en trombe s’il avait commis l’erreur de faire monter Pepper la première, et aurait sans nul doute fait demi-tour pour l‘écraser par pur esprit de vengeance. Magnifique invention que l’automobile ! Le braqueur fit preuve d’un humour particulièrement douteux, et Virgil acquiesça en silence lorsqu’il lui demanda de démarrer et de suivre ses indications pendant que Pepper vérifiait le contenu du sac. Pâle comme jamais, la jeune femme s’exécuta sans broncher, ce que Virgil pu constater en jetant un œil dans le rétroviseur intérieur. Bien entendu, Virgil était nerveux, et même aussi nerveux qu’aurait pu l’être une personne lambda placée dans la même situation et dont un acte déplacé pouvait potentiellement engendrer la mort d’une personne qui n’avait rien demandé à personne. Non, Pepper n’avait absolument rien demandé à personne lorsqu’elle avait mis les pieds dans cette banque, tout comme elle n’avait rien demandé en acceptant ce job qui lui valait ces mésaventures à présent. La voir se prendre une balle ne faisait donc aucunement partie de ce que Virgil prévoyait pour la suite de sa journée, et il allait de soit que si la jeune femme venait à se faire tirer dessus ou avait été injustement malmenée, ce type s’en mordrait les doigts…

    Quelques kilomètres plus loin et 30 minutes plus tard, ils arrivaient dans un coin assez reculé de la ville et le braqueur demandait à Virgil de s’arrêter. S’exécutant lui aussi sans opposer de résistance mais avec une certaine raideur, le mutant vida ses poches lorsqu’on le lui demanda et descendit de la voiture quelques secondes après être assuré que Pepper avait les deux pieds sur le bitume et qu’elle ne serait pas retenue à l’intérieur de la voiture. Il avait donné son portable et son portefeuille sans broncher, estimant que l’un comme l’autre n’avaient absolument, particulièrement parce que le portable était remplaçable et que sa carte de crédit ne se trouvait pas dans son portefeuille… Le petit boitier du traceur dissimulé dans la voiture avait été dissimulé dans un endroit assez incongru auquel le braqueur ne pensa évidemment pas à veiller à ce qu’il soit vidé au même titre que les poches, et Virgil observa donc sans inquiétude particulière le véhicule s’éloigner en trombe.

    Pepper ne tarda pas à s’approcher de lui dans la seconde qui suivit, et il pu remarquer qu’elle tremblait de manière perturbante et que sa lèvre était fendue, signe indiquant qu’elle avait sans aucun doute été frappée par ces brutes… Elle commença par lui reprocher son geste en évoquant l’impact que cela pourrait avoir si les gens venaient à apprendre qu’il était prêt à donner des millions pour récupérer une simple assistante, d’avoir interrompu un entretien… Avant de conclure qu’elle mettrait des semaines à récupérer tous les contacts importants. Reprenant enfin son souffle après la montagne de reproches, elle finit par se rendre compte qu’il avait réellement payé pour la récupérer et s’excusa avant de le remercier avec sincérité. Deux solutions s’offraient à Virgil à se moment précis : expliquer à Pepper qu’il était un grand garçon en risquant de la faire pleurer à cause du stress accumulé durant cet après-midi et la réconforter ensuite, ou simplement inverser ces étapes… Considérant la petite rousse, il préféra opter pour la solution la plus logique et enfouit ses mains dans les poches de son pantalon avec nonchalance :

    Pour commencer par ce qui me paraît le plus logique et le plus utile à préciser, je tiens juste à vous rappeler que si vous avez été engagée Pepper, ce n’était pas pour gérer mon compte personnel mais bien mon agenda professionnel. En conséquence, ce que je peux faire de mon argent n’a strictement rien à faire dans cette discussion, qu’il s’agisse d’un achat de fast-food absolument répugnant, d’une voiture de luxe ou de la vie d’une collaboratrice… - Virgil posa un regard appuyé sur elle avant de poursuivre. – Congédier ce candidat absolument mou du cerveau prouve en revanche et de manière quelque peu contestable que j’ai besoin d’être chaperonné pour éviter les débordements. Mais je vous l’accorde bien volontiers compte-tenu de ce que vous avez enduré cet après-midi…

    L’expression globale de son visage sembla changer en quelques secondes, indiquant que même si ses mots venaient d’être un peu durs, il n’avait fait que s’inquiéter pour une vie qui avait été placée entre ses mains par ce braqueur sans scrupules. Virgil s’approcha d’un pas et baissa les yeux sur la Pepper avant de poser ses mains sur ses épaules :

    Le problème du téléphone et des contacts sera réglé en temps voulu. On ne paie pas une fortune nos administrateurs réseau pour avoir des téléphones hors d’âge et être incapables de récupérer le contenu d’un répertoire à distance… - Le mutant se fit plus rassurant cette fois, et il s’approcha de nouveau pour attirer son assistante tremblante entre ses bras. – J’aurais nettement préféré l’enterrer vivant dans mon bush natal, mais effectivement j’ai payé. Et ce type n’a aucun intérêt à ce que ça se sache, tout comme personne ne devrait être en mesure de l’apprendre par une personne autre que l’un de nous, Pepper… Cela me paraissait la meilleure chose à faire plutôt que de me cacher derrière mon exécrable réputation. - Sa voix ne devint plus qu’un murmure. – C’est fini Pepper…

    Cette attitude n’était pas vraiment habituelle venant de Virgil, et encore plus lorsqu’il ne nourrissait aucune ambition de séduction à l’égard d’une personne. Le fait était que Pepper était tellement déboussolée que cela écartait d’emblée les idées qui auraient normalement du lui traverser l’esprit s’il avait véritablement été le séducteur sans pitié dont on parlait depuis des siècles. Il aurait pourtant été simple d’abuser de la faiblesse passagère de son assistante pour lui faire miroiter ô combien il pouvait être prévenant, merveilleux – et bon amant – mais cela ne faisait aucunement partie de ses plans. Avisant la tenue de Pepper et le froid qui commençait à tomber presque aussi rapidement que la nuit, le mutant se débarrassa de sa veste et la déposa sur les épaules de la jeune femme après s’être écarté d’elle. L’idéal aurait été de la mettre dans un bain et sous une couette pour la laisser se reposer, mais dans la mesure où ils se trouvaient au milieu de nulle part c’était assez compromis…

    C’est le moment où nous allons conjointement regretter de ne pas avoir été dotés d’un sixième sens « GPS », Pepper…

    Et bien entendu, l’endroit où ils se trouvaient était désert.
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyMar 23 Nov - 10:00

    Pepper était sortie de la voiture et avait fini par lâcher une longue tirade à Virgil. Le but n’ayant jamais été de lui reprocher ouvertement quoique ce soit, mais plus de l’informer des risques que tout cela pouvait avoir. Elle se refusait d’être un moyen de pression. Le stress de la journée, la tension accumulée et le fait de ne plus être menacé par une arme avait grandement jouer dans son état et son débit de la parole. Elle ne savait même pas par où elle devait commencer, mais se refusait totalement de se faire plaindre ou de s’apitoyer sur son sort. Cela n’avait jamais été dans son caractère, et elle comptait bien ne pas changer cela. Bien qu’en réalité, elle ne tentait pas de taire quoique ce soit, vu que les mots sortaient sans qu’elle puisse avoir un contrôle dessus. Alors oui, ça sonnait comme des reproches mais, dans le fond, ce n’était pas à lui qu’elle en voulait mais bien à elle-même. Elle avait été un moyen de pression pour lui, et ça ne lui convenait pas.

    Finissant par s’excuser et le remercier, bien qu’elle trouvait ses remerciements bien fades pour l’action qu’il avait fait pour elle, elle vit son patron mettre les mains dans les poches, prêt à lui exposer son point de vue. Pour commencer, il lui exposa bien vite là où commençait son travail et, là, où il se stoppait. Elle était en charge du côté professionnel, et non de son portefeuille personnel. Pepper ouvrit la bouche, prête à rétorquer quelque chose pour se défendre. Mais l’information remonta tellement vite à son cerveau, qu’elle comprit qu’elle ne serait pas à sa place si elle répondait quelque chose. Refermant la bouche, elle riva son regard sur le sol comme si le bitume avait, soudainement, un intérêt tout particulier à ses yeux. Virgil donna même des exemples de ce qu’il pouvait acheté, comme bon lui semblait, avec son argent : Fast food, voiture de luxe… Vie d’une collaboratrice. A cette annonce, Pepper releva les yeux vers Virgil. Elle avait même commencé à se pincer la lèvre inférieure, ce qui prouvait son embarras, mais elle oublia bien vite cette idée sous la douleur aigue, et le goût désagréable, que cela pouvait lui produire. Son regard s’en fut plus remerciant, bien qu’on pouvait y déceler une part de culpabilité.

    Elle se pinça les lèvres, malgré la douleur, de manière incontrôlée avant de former le mot « merci » de ses lèvres et de manière parfaitement muette. Elle avait eu envie de s’imaginer que si il payait, il ferait passer cela sur une des caisses de l’Ambassade ou quelque chose dans le genre. A l’écouter, elle compris bien vite que s’était son argent personnel qui avait servit. Il avait, donc, de lui-même, vraiment acheté la vie de Pepper. Comment un simple merci pouvait être suffisant ? Vu le regard plus appuyer qu’il lui lança, elle ne pu décemment pas baisser les yeux, à nouveau, sur le bitume. Elle se saurait volontiers laisser basculer d’un pied à l’autre pour prouver son embarras, mais elle s’efforça de rester droite, tout en essayant de contrôler ses tremblants… C’était vain pour ce qui touchait aux tremblements. Pepper ne pu s’empêcher de laisser échapper un très léger et rapide éclat de rire – sûrement nerveux, cependant – quand il annonça qu’il avait besoin d’être chaperonné pour éviter les débordements. C’était sûrement une réalité, elle ne voyait juste pas les choses de cette manière. Quoiqu’il en soit, c’était le genre de chose qui ne se disait pas en temps normal, qu’elle n’avait jamais demandé à entendre, mais qui avait quelque chose de tellement rassurant. Elle avait sa place, elle était utile. De là, à ce que cela vaille le coup de débourser quelques millions….

    Sans bouger, elle vit Virgil faire un pas de plus dans sa direction. La petite rousse peinait à atteindre les 1m70 avec ses talons, alors que Virgil faisait facilement 15 bons centimètres de plus qu’elle. Moralité, elle du lever les yeux pour pouvoir continuer à le regarder. Elle fut franchement surprise de sentir les mains de Virgil se poser sur ses épaules et, elle n’aurait su expliquer pourquoi, mais elle avait l’impression que ses tremblements diminuèrent quelque peu. A croire que le simple contact de son patron avait de quoi la rassurer un peu. Faut dire qu’il avait beau être parfaitement particulier, irritant, et tout ce que l’on voulait, Virgil avait un côté tellement sur de lui, qu’il était difficile de ne pas se sentir en sécurité. De toute façon, avec ce qu’elle venait de vire, elle n’allait pas faire sa difficile. Il la rassura bien vite sur cette histoire de téléphone et Pepper en vint à se demander si elle avait réellement trouvé à s’inquiéter de cela ? Mon Dieu, quelque chose ne devait vraiment pas tourner rond dans sa tête pour que, suite à un braquage, elle s’inquiète pour un téléphone. Elle hocha donc la tête de manière positive, comme pour signifier que ce n’était pas grave. Elle allait survivre à l’absence de son téléphone. Au moins jusqu’au lendemain, où elle retrouverait le chemin du bureau.

    Puis, sans comprendre comment, elle s’était retrouvée contre Virgil. Elle savait que ce geste ne venait pas d’elle, pourtant elle n’y avait fait aucune résistance. C’était bien la première fois qu’elle se retrouvait dans une telle situation, et ne savait quoi en penser. En fait, elle ne cherchait même pas y réfléchir, son cerveau avait oublier cette fonction depuis un petit moment. Tout ce qu’elle comprit, c’est qu’un poids tombait de ses épaules et que ses tremblements se firent encore moins prononcés. Pepper n’avait jamais été une personne violente, ou pour la violence. Elle fut donc étonné de voir à quel point, Virgil pouvait avoir des idées assez radicales sur le sort du braqueur. Pourtant, elle ne trouva rien à en redire. Peut être que, dans le fond, elle aussi aurait préférée le voir enterré quelque part. Virgil trouva, encore, le moyen de la rassurer sur le fait que personne n’avait lieu d’être au courant, vu qu’aucun des partis n’avait l’envie de voir le bruit d’ébruiter. Il avait donc estimé que c’était la meilleure chose à faire, plutôt que de se retrancher derrière sa réputation. Un mince sourire, toujours douloureux, passa sur ses lèvres et, toujours contre lui, elle glissa doucement :

    « Promis, je n’entacherai pas cette réputation à laquelle vous semblez tant tenir. »

    Une façon comme une autre de dire qu’elle n’ira pas crier sur les toits, ou même se vanter, que son patron avait pu débourser une somme folle pour lui permettre de vivre plus longtemps. Pourquoi ferait-elle une chose pareille ? Déjà qu’elle allait se sentir redevable pendant un très long moment pour cette somme déboursée, elle n’allait pas en plus se mettre à le dire à tout le monde. Pour ce qui était de la réputation de Virgil, il la méritait amplement vu son caractère si particulier et la facilité avec laquelle il pouvait se montrer exécrable. Cela dit, il n’était pas que cela. Loin de là même. Même si elle avait déjà eu envie de lui balancer une tasse à travers la figure – vide, car il ne faut pas gâcher le thé sous peine de réelles représailles – elle estimait avoir la meilleure place au monde. Oui, son patron était particulier, mais elle avait tellement appris à ses côtés, et avait encore beaucoup à apprendre. Puis, il n’était pas vraiment méchant, juste particulièrement irritant. Beaucoup s’efforçait, cependant, de ne pas faire la différence tellement il était capable d’énerver une personne en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Pour rien au monde elle ne changerait de patron, ça, c’était une vérité absolue.

    Virgil, dans un murmure, laissa entendre que tout était fini. La tête contre son épaule, Pepper ferma les yeux, très fort. Tout était fini, elle laissa cette idée faire le tour de sa petite tête, et ses tremblements cessèrent suite à un effort de volonté de sa part. Son patron avait déjà bien assez fait pour elle, elle ne pouvait pas se permettre de jouer la petite fille apeurée qu’on à besoin de consolé encore et encore. Ce qui pouvait être étrange, c’est qu’à aucun moment elle n’avait trouvé ambiguë ou étrange de se retrouver dans les bras de Virgil. Enfin, il avait une réputation assez importante avec les femmes, difficile de ne pas entendre tous les bruits de couloirs impossible et inimaginable. Mais entre eux deux, il n’avait jamais été question d’autre chose que d’une relation de travail. Dire qu’il n’était pas séduisant serait un mensonge, le plus gros qu’elle pouvait être capable de dire. Mais ça n’empêchait rien, au fait qu’elle le voyait comme son patron et, même si elle l’estimait à un point peu mesurable, il en resterait ainsi. Le seul embarras dont elle avait été capable, dans ses bras, fut ce qu’elle lui imposait étant donné que le geste n’était naturel ni pour l’un, ni pour l’autre.

    Ses tremblements s’étaient largement calmés, et elle se redressa. D’ailleurs en effectuant cette manœuvre elle s’aperçue bien vite qu’elle avait laisser une trace de sang au niveau de l’épaule de son patron. Certaines filles laissaient des traces de rouge à lèvres, elle s’était le sang. Se pinçant à nouveau les lèvres dans une attitude navrée, elle leva la main s’apprêtant à tenter d’effacer cette trace. Mais son geste fut vite interrompu, par elle-même, avant qu’elle ne touche son patron. Son esprit semblait bien vouloir refaire surface et elle en venait à se demander comment son geste pouvait être interprété si elle se mettait à frotter la chemise de Virgil, sans la moindre explication. Du coup, son geste se transforma en une direction qu’elle pointa du doigt, pour désigner la tâche qu’elle venait de faire.

    « Désolée, je crois que… Heu… J’vous ai mit une tache de sang. »

    Jamais elle ne s’était imaginé pouvoir dire quelque chose de ce genre. Si elle aurait du parler de sang, elle avait plus imaginé que cela aurait été celui de Virgil suite à un client mécontent qui lui aurait mit un poing à travers le nez. Mais jamais elle n’avait songer que c’était elle qui aurait pu répandre quelques traces, encore moins sur les vêtements de son patron. La seconde d’après, elle se retrouvait avec la veste de Virgil sur les épaules, alors qu’un « merci » sortait aussi rapidement de sa bouche. Dans les films, on voit toujours de personne qui se font déposer des veste sur les épaules, et qui trouve intéressant de ne jamais passer les bras dans les manches. Ce genre de comportement, c’était des conneries ! Si elle voulait récupérer le plus de chaleur possible, s’était stupide de laisser ses bras en dehors des manches, alors c’est exactement ce qu’elle ne fit pas. La veste était carrément trop grande, pas de doute là-dessus. Cela dit, elle n’allait pas chipoter étant donné que la chaleur qu’elle apportait avait quelque chose de salvateur. De toute façon, Pepper n’avait jamais été le genre de personne voulant à tout prix donner l’impression qu’elle donnait un défiler de mode à longueur de temps.

    Ce fut à ce moment, quand Virgil annonça qu’ils allaient regretter de ne pas être un GPS ambulant, qu’elle prit conscience de ce qui l’entourait. Soit : Rien. Regardant autour d’elle, elle laissa échapper un léger soupir. Cette journée était à inscrire dans les pires qu’elle puisse connaître. Et, elle espérait que cela reste la pire, pour la fin de ses jours. GPS intégré. Déjà petite elle avait imaginer pouvoir faire le tour du monde en une journée, juste en marchant tout droit, alors autant dire que son sens de l’orientation était des plus pourri. Elle était peut être capable de s’en sortir dans son Australie natale, mais dans une ville comme New York, ou emprunter une mauvaise rue vous faisait perdre un temps fou en détour… C’était même pas la peine d’essayer. Elle pointa une direction du bout d’un doigt.

    « On vient de par là, alors je suppose que c’est le chemin à prendre, peut être que vous seriez reconnaître le chemin qu’on à prit. »

    Rien de bien extraordinaire dans ce qu’elle venait de dire. La première direction à prendre était forcément celle par laquelle ils étaient venus. Pour le reste, franchement, elle n’en savait foutrement rien. Elle n’avait strictement rien vu du chemin, vu l’arme braquée sur elle et sa mission qui consistait à vérifier plus d’argent qu’elle n’en verrait jamais en même temps. Certaine de cette direction, elle commença à avancer vers celle-ci, s’assurant que Virgil était à ses côtés. Le bruit de ses talons sur le bitume étant le seul bruit traduisant qu’une vie se trouvait dans le coin. Génial. Le chemin qui leur permettrait d’avoir accès à un téléphone ou à un taxi risquait d’être un peu long, du coup, elle se décida à revenir sur ce qui avait pu être dit, une bonne partie de sa tension demeurant enfouie quelque part en elle. Pepper avait prit la décision de craquée et de pleurer tout ce qu’elle pourrait, une fois qu’elle serait au fond de son lit et seule. Pas avant. Encore moins devant son patron qui avait déjà fait bien assez pour elle.

    « Pour une fois que j’avais, enfin, trouvé une solution pour vous envoyer à un entretient. Cela dit, n’allez pas croire que j’oublie cette histoire d’embaucher une personne pour votre sécurité ! Mais, je veux bien commencer à me mettre à chercher que des femmes, pour ne pas que ça donne l’impression que ce soit réellement un garde du corps, si vous voulez ? »

    Est-ce qu’elle arrivait réellement à parler boulot après tout ça ? Lui avait bien réussi à lui faire des remontrances avant même de chercher à la rassurer. Il faut croire que leurs caractères respectifs avaient la vie dure. Elle lui aurait bien dit, en rigolant, qu’il avait interdiction de mettre ce qui venait de se passer, ce qu’il avait fait pour elle, sur le tapis pour s’en servir d’excuse ou de moyen de pression pour quoique ce soit. Mais cette idée s’était évanouie aussi vite qu’elle était venue, parce qu’elle pensait que cela ne serait pas le cas.
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Virgil McLachlan

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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyDim 28 Nov - 21:21

    Virgil avait une manière bien à lui de gérer les moments de crise et les situations tendues, et lorsqu’on voyait la manière avec laquelle il avait commencé à répondre à Pepper, on ne pouvait pas ignorer cet état de fait. Seulement, à aucun moment il n’avait souhaité la blesser ou la faire fondre en larmes ; il s’était simplement contenté d’énoncer une évidence toute bête pouvant se résumer à : l’argent de l’Ambassade, c’est votre affaire mais mon compte perso est PERSO. Et point barre ; ce n’était pas discutable ou négociable. Le regard de Pepper avait longuement fixé le sol comme si les paroles de son patron avaient provoqué un certain malaise – ce qui était indéniable – et elle avait fini par le fixer de nouveau, se pinçant la lèvre inférieure de cette manière qui lui était propre et qui confirmait qu’elle n’était pas à son aise dans la situation actuelle. En même temps, il y avait largement de quoi…

    Elle l’avait ensuite remercié de manière muette, les lèvres étirées en un sourire qui ne devait pas lui faire que du bien si on considérait la coupure de sa lèvre. Figée face à son patron, Pepper paraissait de plus en plus mal à l’aise. C’est ce qui avait décidé Virgil à faire un premier pas vers elle et à poser ses mains sur les épaules de son assistante, fixant ses yeux bleus dans ceux de la jeune femme avec l’idée clairement affichée de la réconforter après cette expérience éprouvante. Sous ses mains, il la sentait trembler de manière incontrôlable sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit… La pauvre Pepper qui était habituellement maîtresse d’elle-même au point de ne pas encore avoir poignardé son exaspérant patron avec un coupe-papier était à deux doigts de s’effondrer et ne contrôlait plus son corps. La jeune femme avait même laissé échapper un rire très nerveux lorsque Virgil avait admis de manière exceptionnelle qu’il avait besoin d’être chaperonné pour éviter les gros incidents. Il ne se vexa pas le moins du monde puisqu’il ne pensait absolument pas avoir à ce point besoin d’être encadré pour ne pas déraper… Mais si ça pouvait aider Pepper à reprendre ses esprits et à remettre ses deux petits pieds dans la réalité.

    Virgil s’approcha donc et la serra contre lui en une étreinte enveloppante et sans nul doute rassurante. Du fait de leur différence de taille, elle fut contrainte de lever les yeux pour continuer à le fixer jusqu’à ce que cela devienne impossible à cause justement de cette proximité. Virgil sentait la jeune femme trembler au creux de ses bras, et il fallait bien admettre que ce n’était pas véritablement ce genre de rapports qu’il entretenait le plus souvent avec la gent féminine, mais cela avait quelque chose d’appréciable parce qu’il ne s’agissait pas de la première cruche venue. Les tremblements finirent par se calmer progressivement au fur et mesure que Virgil murmurait pour rassurer Pepper, et au sujet de sa réputation, elle déclara ne pas vouloir l’entacher parce qu’il y tenait énormément. C’était exact, mais pas au point de sacrifier une vie juste pour continuer à être le congélateur émotionnel qu’il tenait à être publiquement…

    Après sans doute une ou deux minutes, Pepper avait fini par s’écarter légèrement et Virgil l’avait relâchée, ne souhaitant pas lui imposer un quelconque contact qu’elle ne désirait pas. La jeune femme s’était mise à loucher sur l’une des épaules de Virgil, et l’Ambassadeur avait vu l’une de ses mains s’avancer dans cette direction avec une certaine interrogation jusqu’à ce qu’elle finisse par désigner du bout du doigt ce que Virgil identifia comme une tâche de sang quelques secondes plus tard. C’était fâcheux, mais il y avait plus important pour le moment en réalité…

    Ce n’est rien. – Il la regarda enfile sa veste et constata qu’il avait bien fait de la lui donner parce que Pepper avait l’air frigorifiée. – Il y a plus important pour le moment, Pepper…

    Sa voix était égale et ne laissait transparaître aucune critique. Refermant un peu la veste bien trop grande dans laquelle Pepper s’était glissée, il lui adressa un léger sourire d’encouragement : ils étaient au milieu de nulle part, mais il lui faudrait patienter un peu avant de pouvoir prendre le repos qu’elle avait entièrement mérité au moins le temps qu’ils parviennent à se repérer et à prendre un taxi. Enfin non, ils ne pourraient pas prendre le moindre taxi parce qu’ils n’avaient plus d’argent !

    C’est à peu près à ce moment qu’il remarqua que la lèvre de la jeune femme était fendue, et Virgil plongea la main dans la poche de sa veste, en tirant un carré de soie bleu clair qu’il tendit à Pepper en ayant l’air de se moquer de la valeur de cette étoffe. Suite à la mauvaise blague de Virgil sur un sixième sens qui aurait pu les aider à retrouver leur route, Pepper observa autour d’elle avant de demander de manière assez indirecte si Virgil serait capable de reconnaître le chemin emprunté en voiture. La réalité était toute autre, en vérité :

    Je crains d’avoir été distrait par cette arme que cette brute pointait dans toutes les directions… Et puis rien ne laissait entendre qu’il nous abandonnerait sur le bord de la route. – Un soupir lui échappa. – Oui plutôt, tout aurait du me le laisser entendre…

    C’était une manière de ne pas éveiller les soupçons de Pepper concernant le sort tragique que connaîtrait ce braqueur lorsqu’il irait récupérer son argent, parce que le traceur dissimulé dans le véhicule ne laissait aucun doute concernant le fait que Virgil s’était douté que le véhicule serait subtilisé, mais sa faculté d’anticipation s’était arrêtée à cela et ne lui avait pas suggéré de penser à mémoriser le chemin. On ne pouvait pas être bon partout… Ils se mirent donc en route dans la direction indiquée par Pepper à une allure raisonnable. Pepper finit par déplorer le fait que sa ruse pour envoyer Virgil assister à un entretien d’embauche n’ait fonctionné que jusqu’au coup de fil du braqueur, et le mutant lui adressa un sourire profondément exaspérant, qu’il tâcha de ne pas laisser s’éteindre lorsqu’elle précisa qu’elle n’oubliait pas qu’il lui restait à embaucher un garde du corps pour son patron malgré ce braquage. En clair, Pepper ne prendrait sans doute pas de congé tout de suite, et cela lui permettait de ne pas perdre de temps.

    Je crains qu’un braquage et une telle situation ne suffise pas à me faire accepter de bon cœur un garde du corps, qu’il s’agisse d’un grand type baraqué adepte d’un humour douteux, ou d’une jeune femme adepte du vernis à ongles et des extensions capillaires… C’est définitivement non, Pepper.

    Il avait déjà accordé le fait qu’il pouvait être ingérable, alors il ne pouvait pas également lui passer également cette embauche ridicule de garde du corps parce que Pepper ne manquerait sans doute pas de demander une réclamation dans la foulée si son patron se trouvait dans ses 10 minutes « j’accepte tout, ça vous fait plaisir en plus ». Les boutiques fermées succédaient aux maisons visiblement inhabitées, et Virgil commençait déjà à trouver le temps long. Pas une seule voiture n’était passée devant eux ; pas plus qu’ils n’avaient croisé de piétons. Le braqueur avait vraiment bien choisi son coin paumé pour les déposer…
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyMer 1 Déc - 22:17

    Effectivement il y avait plus important que la tâche de sang qu’elle avait laisser sur la chemise de Virgil, de là à dire que ce n’était rien… C’était, quand même, son patron elle venait de tâcher sa chemise parce qu’elle s’était laisser faire dans une étreinte – salvatrice au moment précis de l’action – avec lui. Ce n’était pas rien ? La journée n’aurait pas été un cauchemar ambulant qu’elle aurait virer pivoine en prenant conscience de ce qui venait de se passer. Elle était consciente que cela n’impliquait rien, qu’il n’y avait rien d’ambiguë et que le geste de Virgil avait été des plus protecteur. Elle l’en remerciait, d’ailleurs. Mais c’est à elle qu’elle en voulait de s’être aller de cette manière. Elle était censée montrer l’image d’une femme maîtresse d’elle-même, qui ne se met pas à paniquer ou à fondre en larme à la première occasion. Et voilà qu’elle faisait tout l’inverse.

    D’accord elle pouvait admettre qu’elle avait des circonstances atténuantes. Elle venait de vivre son premier braquage qui la hanterai encore pendant longtemps et qui l’empêcherait de mettre les pieds dans une banque pendant un petit moment. Alors elle devrait être capable de ne pas s’en vouloir pour s’être laisser aller mais voila, Pepper était Pepper. Se qu’elle faisait le plus souvent : s’inquiéter de ce qu’on pouvait penser d’elle dans le cadre du travail. On n’entrait pas réellement dans ce cas de figure mais le fait que ce soit avec son patron qu’elle se soit laisser allé la rendait honteuse. Sûrement stupide comme réaction, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher juste pour le plaisir. C’était ce même sentiment qui l’avait empêché de mener sa main jusqu’à la tache qu’elle avait fini par montrer du doigt.

    C’est encore avec cette même gêne qu’elle avait pincé ses lèvres, tout en regardant Virgil qui refermait la veste sur elle. Et, c’est les lèvres pincées qu’elle fit un léger sourire remerciant, lui donnant sûrement des air de gamine un peu perdue et gênée à la fois. Elle n’avait rien trouver à dire sur le fait qu’il y avait plus important, parce que… Parce qu’elle se serait confondue en excuse sur le fait d’imposer tout cela à Virgil et qu’elle s’en sentait assez gênée comme ça pour ne pas avoir de réplique concernant ce fait. Et puis, la seule envie qu’elle avait, hormis se confondre d’excuse, s’était de se mettre sous sa couette et laisser évacuer tout le stress de la journée qu’elle s’efforçait de garder en elle pour ne pas imposer à Virgil une effusion de crise de nerf. Elle priait aussi pour qu’aucun problème ne survienne sur ce chemin parce qu’elle serait incapable de se retenir davantage. Un pauvre passant lui demanderait l’heure qu’elle serait capable de sursauter et fondre en larme en le suppliant de ne pas la tuer. On ne rigole pas avec les nerfs d’une australienne bien trop mis à l’épreuve.

    La seconde d’après Virgil plongea la main dans la poche de sa veste. Sauf que, la veste étant sur Pepper, celle-ci eu un léger mouvement de recul, commençant même à se protéger de ses bras avant de comprendre que c’était son patron, donc ridicule. Mais la réaction avait été plus forte qu’elle. Heureusement qu’elle n’était pas du genre à hurler pour un oui ou pour un non, sinon elle n’aurait pas pu se retenir pour ça non plus. Elle passa une main sur une partie de son front en voyant le carré de soie bleue, se sentant vraiment nulle d’avoir eu un instant de panique. Ce geste fait, elle prit ce que lui tendait Virgil, en le remerciant à nouveau.

    Avant qu’elle ne décide d’appliquer ce bout de soie – ne prenant même pas conscience que c’était un tissu cher – elle s’inquiéta de savoir si Virgil était capable de refaire le chemin à l’envers. Le fait qu’il rappel la présence d’une arme dans une voiture avec un braqueur, lui procura un frisson qu’elle tenta de cacher tant bien que mal. Elle ne comprit pas vraiment la fin de sa phrase. Enfin, ce qu’elle comprit c’est qu’il pensait qu’il aurait du penser au fait qu’ils allaient être abandonnés au milieu de nul par. Cela dit, elle ne voyait pas comment il aurait pu avoir une idée de leur localisation. Mais n’étant pas certaine d’avoir bien comprit, elle haussa doucement les épaules.

    « On trouvera bien. »

    Phrase qui visait à la rassurer elle-même, pendant qu’elle essayait de chercher des solutions et après avoir donner un début de direction. Mais elle savait que, très vite, elle ne saurait plus vers où il faut aller. La seule chose qui pouvait la raccrocher à la réalité et ne pas sombrer dans l’hystérie totale était de revenir sur le boulot. Vraiment bizarre comme fille. Elle évoqua le fait qu’elle ne comptait pas lâcher l’affaire avec cette histoire de garde du corps et, jamais elle n’aurait imaginé être aussi heureuse de voir le sourire exaspérant qu’il pouvait lui servir. En temps normal elle aurait peut être laisser échapper un sourire, un regard réprobateur, n’importe quoi visant à dire que ce sourire était vraiment exaspérant mais là, c’était différent. De la voir sourire de cette manière – quelques temps plutôt, elle n’était pas certaine de revoir ce sourire caractéristique – la fit sourire à son tour.

    Il donna ses raisons pour refuser un garde du corps, homme ou femme, gardant toujours son sourire. Et là, encore une fois, elle aurait du se montrer exaspérer, à sa manière. Mais ce ne fut toujours pas le cas, bien trop contente de pouvoir assister encore à ce genre de chose. Étrangement ça l’aidait vraiment à avoir l’impression d’être encore dans ce monde et pas seulement d’être l’ombre d’elle-même. Chacun réagit à sa manière, il faut croire.

    « Dois-je vous rappeler les raisons qui font que, « définitivement », je ne reviendrai pas sur le fait que vous devez avoir ce genre de personne ? »

    Le définitivement avait été dit un peu à la manière de Virgil – bien qu’il était inimitable pour ce genre de chose – histoire de faire comprendre qu’elle était aussi déterminé que lui à lui fournir un garde du corps, alors que lui était déterminé pour ne pas en avoir. Ce n’était pas gagné. Puis, sans comprendre pourquoi, une idée lui traversa l’esprit concernant la situation dans laquelle ils se trouvaient. Plus rien à voir avec cette histoire de garde du corps, à croire que son esprit se remettait doucement en marche, lui donnant des idées pour tout et n’importe quoi un peu n’importe quand. Bref, son esprit était juste un bordel sans nom à ce moment bien précis.

    « Si on trouve un maison, une boutique, ou même quelqu’un, vous croyez qu’on pourrai essayer d’appeler un taxi ? On n’a pas d’argent sur nous, mais j’en ai chez moi, il suffira juste de le faire attendre deux minutes en bas le temps que je récupère de quoi le payer. »

    La seule chose qu’elle refuserait de faire, si cette solution était possible, était d’être seule à attendre dans le taxi. Hors de question qu’elle se retrouve bloquer dans une voiture avec un inconnu, mais Virgil pouvait rester dans le taxi en attendant qu’elle récupère l’argent en gage de bonne fois et… Après elle pourrai lui donner de quoi prendre un taxi pour qu’il rentre chez lui. La seule raison qui faisait qu’elle n’était pas certaine de son idée c’était à cause de son esprit embrouiller. Elle avait peur de laisser passer un détail qui ferait que c’était impossible. Comme le fait qu’il serait presque impossible que quelqu’un accepte qu’ils passent un coup de fil contre rien en échange.
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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyDim 5 Déc - 21:37

    La tâche était à cet instant précis le dernier des soucis de Virgil malgré la valeur qu’avait ce costume taillé sur mesure. L’état de Pepper le préoccupait davantage – et de loin – même s’il fallait avouer que la jeune femme tenait plutôt bien le coup pour quelqu’un qui sortait tout juste d’un braquage qui avait duré sept heures, et qui avait ensuite fait l’objet d’une demande de rançon. Alors bien sûr, elle était tremblante et faisait des fixations sur des détails tout aussi insignifiants que son téléphone portable ou l’état d’un bout de tissu à 500$ familièrement appelé « veste ». Inexplicablement gênée, Pepper pinçait les lèvres depuis quelques secondes en refusant de toucher la tâche de sang qu’elle avait laissée sur son patron lorsqu’il l’avait serrée dans ses bras pour la tranquilliser. Virgil trouvait cette gêne justifiée mais quelque peu déplacée compte-tenu de ce qu’elle avait du vivre dans cette banque : quelle valeur pouvait-on accorder au qu’en dira-t-on lorsque l’on avait échappé de très près à une mort provoquée par une balle en pleine tête ? Une grosse valeur. Une énorme valeur. D’autant plus lorsqu’il s’agissait de Virgil, connu pour être un séducteur de haute volée au tableau de chasse incroyablement bien fourni…

    Virgil avait pu prendre conscience de cet état de fait lorsque Pepper eût un mouvement de recul alors que le mutant avait simplement souhaité attraper le carré de soie pour qu’elle puisse l’utiliser en vue de stopper l’écoulement de sang de sa lèvre. Virgil avait tout de même apporté la pièce de tissus et l’avait tendue à son assistante, constatant qu’elle avait à présent l’air soulagée. Pepper le remercia et conclut après plusieurs tamponnements de sa lèvre qu’ils trouveraient bien leur chemin. Il fallait espérer qu’elle disait vrai et qu’ils ne passeraient pas la soirée à essayer de regagner un quartier qu’ils connaissaient pour ensuite regagner leurs domiciles respectifs.

    Pepper n’avait néanmoins pas perdu le nord concernant cette histoire de garde du corps, et malgré la remarque et le sourire amusé de Virgil elle trouva néanmoins le moyen d’insister en expliquant qu’il FALLAIT que Virgil s’entoure d’un garde du corps.

    Pepper… Très chère Pepper… - Virgil tapota sur l’une de ses épaules, se préparant à en faire des tonnes pour la détendre encore un peu plus. – Je crains de ne pas posséder un tempérament suffisamment compatible avec « ce genre de personnes », et cela justifie leur inutilité. Considérez par exemple une situation tendue dans le cadre de mes fonctions : là où j’utiliserais ma tête et cette capacité d’exaspération que vous affectionnez tant, le garde du corps utilisera ses poings parce qu’il n’y a que cet organe qui soit encore capable de fonctionner. Imaginez un peu le scandale que cela créérait et les gros titres des journaux : « Un Ambassadeur dans le coma après un passage à tabac par le garde du corps d’un homologue ». – Virgil leva les yeux au ciel avec exagération avant de poser son regard malicieux sur Pepper. – Comment pourrais-je emmener avec moi une personne qui ne parle que l’anglais et qui n’a aucune idée de qui est Salvatore Dali ? Non, sérieusement Pepper : s’il pouvait exister un garde du corps qui n’ait rien à voir avec une armoire à glace au QI de 25 ou avec cette grue mal élevée que j’ai reçue il y a quelques mois, je l’embaucherais sur le champ !

    Là il exagérait un peu, parce que Virgil trouverait le moyen de recaler un garde du corps ayant une maîtrise d’Art ou capable de parler 6 langues. Mais Pepper n’était pas obligée de le savoir…
    La jeune femme finit par proposer une idée incluant le fait d’appeler un taxi depuis une maison ou un magasin. Ils n’avaient effectivement pas un seul dollar en poche, mais Pepper proposa quelque chose qui pourrait parfaitement fonctionner s’ils avaient la chance de pouvoir trouver un endroit qui ne soit pas mal famé d’où ils pourraient téléphoner.

    C’est une excellente idée. Il ne manque plus qu’un endroit qui ne ressemble pas à un coupe gorge dans lequel nous pourrons utiliser un téléphone… Nous devrions nous mettre en route avant que la nuit ne commence à tomber trop rapidement.

    Avec un peu de chance, ils trouveraient une épicerie de quartier ouverte pratiquement en continu et pourraient utiliser le téléphone.
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyDim 12 Déc - 12:25

    Pepper avait besoin d'insister, auprès de Virgil, pour cette question de garde du corps. Il y avait tellement de raisons à cela. En temps normal elle aurait sûrement dit qu'elle insistait, même si elle savait que ça n'aboutirait jamais, parce que c'était un peu son rôle quelque part. Si elle n'insistait pas, Virgil serait capable de penser qu'elle finirait par lâcher prise sur tout ce qui pourrait créer un désaccord, comme les pieds sur un bureau quand il est en entretien avec quelqu'un. Mais, pour l'heure, elle était loin d'être en "temps normal", la principale raison qui la forçait à insister était de retrouver un semblant de normalité qu'elle avait, plusieurs fois, imaginer ne plus jamais se reproduire. Cette journée avait été horrible, bien trop horrible et, plus d'une fois, elle s'était imaginée ne pas s'en sortir vivante. Pas vraiment défaitiste dans l'âme, mais avoir une arme braquée sur la tempe n'aide franchement pas à penser qu'une échappatoire est possible. Alors cette discussion, ce sourire - qui n'appartenait qu'à lui - était les bienvenus. Elle était vivante, elle retrouvait sa vie et un tas de petites choses qu'elle ne pensait plus revoir. Même le froid, qui était bien moins important avec la veste de Virgil, lui était agréable d'une certaine manière. Un peu comme "je ressens donc, je vis".

    Il était plus qu'appréciable de ne pas voir Virgil céder à sa demande, parce que cela aurait eu un côté "pas normal" qui l'aurait inquiété tout de suite. Non, il ne cédait pas, il lui tapota même l'épaule qui aurait pu être prit pour un geste irritant dans d'autres circonstances. L'argument servit par Virgil avait de quoi faire rire, imaginant la scène qu'il décrivait et qui était - elle devait bien l'admettre - tout à fait possible. Virgil avait un tel don pour mettre une personne hors d'elle, qu'un garde du corps incapable de réfléchir pouvait tout à fait imaginer devoir agir pour défendre son "client", ce qui, assurément, allait créer des problèmes. Les traits avaient beau être grossi, elle était un peu forcé de s'imaginer la scène et un sourire voulu pointer sur le bout de sa lèvre fendue. Ce ne fut pas sa blessure qui fit qu'elle tenta de retenir ce sourire - action qui pouvait se voir, d'ailleurs - mais le fait qu'elle n'était pas censée cautionner ce genre de raisonnement. Cela dit, dire que les traits étaient grossis n'était pas vraiment une vérité absolument, elle fut forcée de s'en rendre compte quand il évoqua cette fameuse Rahne, qui était vraiment... Mais alors vraiment, un très mauvais choix. Là, elle ne pouvait pas aller contre l'avis de Virgil. Elle pouvait néanmoins ne pas faire savoir son opinion au sujet de cette femme.

    " Monsieur, si vous avez réussi à trouver deux personnes capables de travailler avec vous depuis assez longtemps, sans qu'ils ne soient partis en dépression. Il doit bien exister un garde du corps faisant exception à la règle du QI de 25. Si vous voulez je peux même passer des entretiens préalables en leur demandant s'ils savent qui était Salvatore Dali. "

    Pepper, toujours égale à ce niveau là, n'avait pas employé de ton critique dans la première partie de sa phrase. Il allait de soit qu'elle faisait référence à Christian et à elle même, qui étaient capables de supporter leur patron sans trop de problèmes. Même si des fois, elle devait bien avouer que sa patience était mise à rude épreuve, Virgil étant très doué dans beaucoup de domaine, dont celui d'exaspérer les gens. Elle savait qu'elle aurait beau donner tous les arguments du monde, Virgil n'accepterai pas. Mais elle n'était pas obligé de faire savoir ce dont elle était convaincue.

    Elle avait fini par proposer une solution. Le plus compliqué serait de trouver un taxi mais, pour la suite, le payé ne serait pas un problème. Elle se doutait bien qu'un taxi ne refuserait pas t'attendre en bas de son appartement pour être payé. Ou alors, il serait vraiment beaucoup trop étrange comme chauffeur. Bien malgré elle, un sourire se fit voir quand Virgil estima que c'était une excellente idée. D'accord ils n'étaient pas à l'ambassade, ils n'étaient même pas dans une situation de travail n'empêche qu'il restait son patron, alors entendre qu'elle avait eu une excellente idée était plutôt une chose agréable. Mais son sourire ne dura pas quand il rappela qu'il était dans un "coupe gorge", seuls et en pleine nuit. Ajouter à cela, qu'un peu plus tôt, il avait fait référence à l'arme que le braqueur tenait. Trop de mot à très mauvaise connotation lui rappelant un peu trop ce qu'elle venait de vivre - en admettant qu'elle puisse l'oublier, ce qui était loin d'être le cas - et qui la rendit, soudainement, un peu plus nerveuse. Elle s'arrêta net, sa crise d'hystérie un peu trop proche à son goût, pour faire face à Virgil, l'obligeant par la même occasion à le stopper.

    " Est ce que vous pourriez éviter les termes comme "coupe-gorge", "arme", "nuit" et tout ce genre de petite choses ? Parce que si vous continuez de cette manière, je vais finir par hurler juste en attendant un chat dévaler la rue, ou partir en courant et, comprenez, que cette situation serait fort peu engageante pour moi et que... "

    Elle se rendit bien vite compte que sa voix partait dans les aiguës et que son débit de paroles étaient bien plus rapide que d'habitude. C'est en se rendant compte de cela, ainsi que le fait qu'elle se trouvait devant son patron qu'elle se força à inspirer un bon coup, redevenant un peu trop tremblante à son goût, pour tenter de reprendre d'une voix qu'elle voulait plus calme... Ce qui ne fut pas franchement une réussite.

    " Désolée, je... heu... Elle baissa les yeux au sol. On devrait juste essayer de trouver un magasin ou quelqu'un. "

    Elle s'énervait toute seule contre elle même, parce qu'elle ne voulait pas apparaitre aussi faible aux yeux de Virgil et, en même temps, elle n'arrivait pas à faire une croix sur ce qui s'était passé. Jamais elle n'avait eu autant envie de s'enfermer et de pleurer jusqu'à ne plus en pouvoir. Non, en réalité, cette sensation lui était déjà venue, mais pour des raisons bien différentes auxquelles elle n'avait pas du tout envie de songer. Penser à cet ami avec qui elle avait grandi dans son Australie natale la ferait s'écrouler sur le champ sans chance de réussir à se contenir davantage.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyLun 10 Jan - 13:25

    Un garde de corps. Pepper trouvait encore besoin d’insister à ce sujet malgré le fiasco des divers entretiens avec tous les candidats qu’elle avait pu trouver. Il aurait été mentir de dire que Virgil n’avait rien fait pour que ces entretiens n’aboutissent pas, mais le mutant estimait qu’il n’avait pas besoin d’avoir quelqu’un dans les pattes en permanence pour se sentir « en sécurité ». Sa sécurité passait par sa capacité à pouvoir disparaître quand bon lui semblait grâce à son pouvoir, et s’il devait se farcir un garde du corps, il pouvait clairement dire adieu à cette facilité ! Mais Pepper n’étant absolument pas au courant de cette particularité génétique que possédait son patron, on ne pouvait pas lui en vouloir d’essayer à tout prix de lui refourguer un abruti de garde du corps ; cela partait après tout d’un bon sentiment.

    Pepper sembla amusée par la situation évoquée par Virgil et l’ambassadeur lui adressa également un sourire amusé, satisfait de voir qu’elle n’était pas paralysée au point de ne plus réagir à rien. La situation qu’il avait présentée était assez exagérée mais pouvait tout à fait survenir sur une sauvage du genre de Rahne avait – miraculeusement – réussi à se faire engager. Un frisson parcourut l’échine de Virgil lorsqu’il imagina la furie sauter à la gorge d’un autre ambassadeur au moindre désaccord, lui réglant son compte à la manière de la femelle frustrée sur bien des plans qu’elle était – assurément.

    Pepper finit par laisser entendre que dans la mesure où Virgil avait trouvé deux collaborateurs qui n’avaient pas fait de dépression après toutes ces années passées à son service, il finirait par trouver un garde du corps. Une grimace un peu trop forcée accueillit cette espèce de prédiction, avant que Virgil ne laisse échapper un bref rire pour accueillir la promesse de Pepper de ne pas présenter n’importe quel abruti à son patron en faisant passer des entretiens préliminaires aux candidats pour déterminer leur QI et leurs connaissances en art.

    Merci pour ces précisions, Pepper. Cela dit, si Christian et vous avez fait preuve d’une incroyable résistance me concernant, j’ai tout de même bon espoir qu’il ne soit pas de même avec ce garde du corps… - Un sourire immense fut adressé à sa collaboratrice, laissant entendre qu’il ne plaisantait pas entièrement à ce sujet. – Mais avant de lui faire perdre patience, il va falloir en trouver un avec au moins le quintuple du QI de Mlle Sinclair…

    La suite fut assez étonnante, parce que Pepper finit par se placer devant Virgil, le forçant à stopper sa marche. Observant le visage chamboulé de son assistante, il ne comprit pas tout de suite ce qui valait un tel arrêt dans un quartier peu favorable à la parlotte mais entendit parfaitement la détresse de Pepper lorsqu’elle lui demanda de ne pas employer certains mots dans le contexte. La jeune femme faisait bonne figure mais semblait sur le point de craquer émotionnellement. Pepper prit une longue inspiration et trembla de plus belle avant de s’excuser pour « ça » - son début de pétage de plombs -, alors que Virgil se demandait ce qu’il convenait de faire pour la tranquilliser. La première fois, il l’avait prise dans ses bras et Pepper s’était très légèrement calmée, mais Virgil avait certains principes qui lui interdisaient d’être trop tactile avec ses collaborateurs ou avec les personnes desquelles il n’était pas suffisamment proche à son goût. Des jeunes femmes comme Sélène ou Emma étaient régulièrement destinataires des attentions du mutant, mais même s’il appréciait Pepper, il ne pouvait se permettre de se montrer trop démonstratif précisément parce qu’il s’interdisait ce genre de rapports.

    J’en prends bonne note, Pepper, et c'était effectivement assez maladroit de ma part. Nous allons trouver un établissement encore ouvert pour appeler un taxi. Après, tout ira mieux… - Son regard se posa avec plus d’intensité sur son assistante tremblante. – C’est une promesse, Pepper… Ca n’ira peut-être pas mieux tout de suite, mais cette impression désagréable finira par passer.

    Virgil referma un peu plus le manteau déposé sur les épaules de Pepper, et il l’invita à se remettre en route d’un mouvement de bras. Parcourant la rue déserte du regard, il finit par laisser échapper l’une de ses interrogations à voix haute :

    Quel magasin pourrait-être ouvert après la fermeture de la plupart des boutiques et avant l’ouverture des bars ? – Son regard bleu s’immobilisa sur une échoppe de l’autre côté de la rue. – Bien entendu…

    La devanture de l’échoppe était illuminée et clignotait de multiples ampoules violettes. Dans la vitrine s’étalaient des photos et ustensiles en tous genres. Le côté clinquant de l’endroit ne pouvait que sauter aux yeux, et Virgil invita Pepper à traverser jusqu’à ce qu’ils atteignent… un sex-shop. Un sourire amusé étira les lèvres de Virgil en prévision de la réaction de Pepper :

    Entre ça et marcher pendant encore quelques kilomètres, j’imagine que vous préfèrerez entrer là-dedans…

    Son sourire exaspérant s’étira davantage alors qu’il attrapait la poignée de la porte.
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyMar 11 Jan - 20:08

    Virgil ne lâchait pas sa position - ça aurait étonné Pepper si le contraire s'était produit - estimant que si ses deux collaborateurs avaient une patience impressionnante, il espérait que ce ne soit pas le cas avec un garde du corps. Phrase qui reçu une petite moue réprobatrice de la part de Pepper, faussement vexé de ce énième refus, en réalité. Si elle avait apprit quelque chose c'est que rien n'était gagné ou acquis avec Virgil. On pouvait le considérer comme une sorte de tête de mule, il avait ses avis et s'y tenait. Si beaucoup le trouvait parfaitement insupportable - surtout quand il décidait de l'être - ce n'était pas le cas de Pepper. D'accord des fois elle avait l'impression de devoir jouer le rôle de mère : ne mettez pas vos pieds sur le bureau, je vous rappel le rendez vous de telle heure, par pitié arrêter les sous entendus désagréables même si cet homme le mérite, ... Il pouvait avoir des manières irritantes mais, même si elle refusait de lui avouer à voix haute, il l'était toujours parce que des raisons s'y prêtaient. Virgil était loin d'être l'homme détestable comme avait tendance à le peindre certaine personne et c'est pour cette raison qu'elle était incapable de s'offusquer quand il refusait d'entendre raison. Ca et, également, une patience à toute épreuve...

    Elle tenta de garder sa petite moue réprobatrice le plus longtemps possible mais quand Virgil arriva au moment d'annoncer qu'il voulait un garde du corps avec le quintuple du QI de Rahne Sinclair, Pepper fut incapable de retenir un sourire. Pourtant elle essayait, vraiment. Si sa blessure à la lèvre ne la gênait pas, elle se serait même pincée les lèvres inférieures à l’aide de ses dents, justes pour retenir ce qu'elle avait envie de dire. Alors il fallait mettre ça sur le compte de la journée, qui n'avait rien d'habituelle, ou sur le fait que Mademoiselle Sinclair était vraiment un cas en soit, parce qu'autrement jamais les mots qui suivirent n'auraient franchis les lèvres de Pepper.

    " Ce qui ne va pas être compliqué "

    A peine avait-elle dit ces mots qu'elle baissa le visage tout en piquant un fard monumental. Venait-elle réellement de sous entendre que le QI de Rahne était tellement léger que trouver au dessus ne serait pas difficile ? Oh elle l'avait bien pensé mais jamais elle n'aurait osé le dire réellement. Pourquoi n'avait-elle pas prit le partit de souffrir un peu mais de se pincer les lèvres afin que sa phrase ne lui échappe pas. Elle se frapperai bien d'avoir pu laisser échapper ce genre de phrase, même si le ton n'avait rien de moqueur ou même de réellement critique. Finalement cela n'avait été qu'une simple constatation, rien de plus. Il n'empêche qu'elle aura du retenir cette phrase.

    Elle n'eue, cependant, pas le temps de réfléchir d'avantage à la situation que déjà des mots la faisant tiqué venaient d'apparaître. Des mots qui l'avaient mené à se mettre devant Virgil, pour le stopper, pour être certaine qu'il prendrait pleinement conscience de ce qu'elle allait dire. Pas qu'il est l'habitude de ne pas l'écouter, même si il lui arrivait de faire semblant de ne pas l'entendre ou comprendre, mais elle agissait de manière complètement démesurée. Les nerfs à fleurs de peau. Elle en serait bien assez désolée une fois qu'elle en prendrait conscience pour s'en inquiéter maintenant.

    A aucun moment elle ne pensa que son action pouvait amener à se demander si elle avait besoin qu'on la prenne dans ses bras ou pas. Et si elle avait imaginer que ce soit possible, elle appréciait le fait que Virgil ne le fasse pas. Il était son patron et elle avait été déjà gênée par son geste de tout à l'heure, même si cela avait été réellement réconfortant, pour ne pas avoir à le revivre. Pas que Virgil la dégoûte ou qu'elle ne le trouve pas du tout à son goût. En réalité elle ne s'était jamais poser la question. Virgil était son patron, dans son esprit ça créait forcément une barrière qui faisait qu'elle ne se poserait jamais certaine question. Et se retrouver dans les bras de son patron, même si on l'appréciait, c'était vraiment trop étrange. Elle avait beau tremblée dans tous les sens, elle ne demandait qu'on la réconforte. Tout ce qu'elle voulait s'était rentré, tout en évitant certains mots. Cela dit, c'était peut être - sûrement - excessif, alors elle s'excusa bien vite en cherchant à se reprendre.

    Une chose était certaine, Virgil n'avait aucun besoin de la prendre dans ces bras pour la calmer. Le regard qu'il posa sur elle avait quelque chose d'assez réconfortant en soit, les mots également. Elle avait l'impression de les entendre de loin mais, elle s'accrochait au fait que c'était une promesse. Pas juste des mots en l'air mais une promesse. Et ça, ça changeait tout. Sur le moment elle se raccrocha à ce simple fait, les choses iraient bien parce qu'il l'avait dit et qu'elle avait une véritable confiance en cet homme. Alors oui, elle le croyait. Plus tard, peut être, elle trouvera sûrement stupide d'avoir pu s'accrocher à ce point à cette simple promesse mais, pour l'heure, c'était tout ce dont elle avait besoin.

    Pepper hoche la tête de manière convaincu, un léger sourire remerciant sur le bord des lèvres pendant qu'il refermait un peu plus le mateau qu'elle avait sur les épaule. Sa veste, à lui. Suivant son mouvement de bras elle se remise en route, silencieuse en repensant à ce qu'il venait de dire. Comment pouvait-il avoir la certitude que les choses se passeraient, que ce qu'elle ressentait finirait par partir avec le temps ? Il avait l'air si convaincu en disant ça, est-ce qu'il savait de quoi il parlait pour avoir vécu une expérience similaire ? Pepper tourna le visage vers lui, ouvrit la bouche pour lui poser la question, mais Virgil se mit à réfléchir à voix haute au même moment, s'interrogeant sur ce qui pourrait être encore ouvert à cette heure-ci. Couper dans son élan, ce qui n'était peut être pas une mauvaise chose, peut être trop indiscrète pour que ce genre de question soit posée, elle répondit de manière assez machinale.

    " Aucune idée ... Mais en même temps, Virgil semblait avoir trouver la réponse à sa question. Quoi ? "

    Histoire de comprendre ce qui était une "évidence" elle chercha du regard pour, enfin, voir de quoi il parlait. Elle bloqua devant la vitrine qui ne laissait même pas un petit doute sur le genre d'endroit que s'était. Pepper Jameson devant un SexShop. La petite fille de la campagne profonde, jamais réellement le coeur en ville, avec une pudeur plus que certaine, une vie personnelle à faire pleurer, se retrouvait devant un endroit que jamais elle n'aurait imaginé franchir le seuil un jour. LE cliché de la petite campagnarde prenait tout son sens à ce moment bien précis. Elle voulait bien retirer tout ce qu'elle avait dit penser de Virgil, il était énervant, exaspérant et elle avait envie de lui faire ravaler son sourire qui semblait tout comprendre de ce qui se passait dans sa petite tête. Puis cette phrase qu'il prononça... ARghh ! Se mettant droite, relevant la tête et prenant son air le plus convaincu -trahie par des rougeurs aux niveaux des joues - elle ne se laissa pas démonter.

    " Parce que vous pensez vraiment que je puisse trouver dérangeant de rentrer là-dedans ? Vous savez, ça fait longtemps que j'ai quitté ma campagne australienne. "

    Sous entendu : Piouff même pas ça me dérange de mettre les pied la dedans, des SexShop j'en bouffe trois à chaque petit déjeuné... Mais bien sûr, elle passa la porte, les yeux rivés sur ses pieds tellement elle avait peur de ce qu'elle risquait de voir. Tout se passerai bien, aller vers un vendeur et lui demander un téléphone pour appeler un taxi c'était super simple. Après tout le monde rentrerai chez soit et tout cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Histoire de prouver qu'elle n'avait pas de problème avec cet endroit et qu'elle ne se sentait nullement gênée- la bonne blague - elle alla directement vers un vendeur.

    Avant d'arriver à lui, droit devant elle, elle croisa le regard d'un jeune homme dont le visage lui était vaguement familier. Gregoir Pullman. Stagiaire depuis deux mois à l'accueil de l'ambassade. Les joues de Pepper ne pouvait même plus être considéré comme rose prononcées tellement elle viraient à l'écarlate. Une personne travaillant à l'ambassade venait de la voir entrer dans un SexShop avec Virgil, son patron, alors qu'elle avait la veste de se dernier sur les épaules. Elle n'était pas certaine, sur le coup -la question ne se poserai plus par la suite - si le pire était de se retrouver dans cette situation ou d'avoir été l'otage d'un braquage. Elle avait envie de s'enfoncer sous terre tellement la situation était embarrassante, surtout pour elle qui accordait beaucoup trop de crédit à ce qu'on pouvait penser d'elle. Virgil avait une certaine réputation avec les femmes, maintenant qu'on allait savoir qu'elle venait dans un sexshop avec lui, que dirait-on ? Pour couronner le tout le vendeur fini par franchir les quelques pas qui les séparait.

    " Je peux vous aider. "
    " J'veux partir " Phrase tout à fait spontanée
    " On a tout un tas de chose pour vous envoyer ou vous voulez, vous et votre ami "

    Jamais de sa vie Pepper avait ouvert les yeux aussi grands et rond. Elle bafouilla quelque chose, qu'elle même ne comprenait pas vraiment avant de se stopper, prendre une grande inspiration et se lancer.

    " Non, en fait nous ne sommes pas... heu.. Bref... Je voudrais juste un téléphone. "
    " Nous sommes un établissement qui ne fournit pas de téléphone, si vous voulez de la compagnie je vous suggère de chercher ailleurs. "

    Mais c'était elle qui s'y prenait mal, ou c'est lui qui comprenait tout de travers. Elle voulait juste un téléphone pour appeler un taxi, pas le téléphone d'une fille, d'un homme, ou d'elle ne savait quoi. Elle se retourna vers Virgil en jurant un truc du genre " Non d'un kangourou unijambiste " vu son incapacité à jurer réellement, puis elle planta son regard dans le sien, résigné.

    " Vous avez gagné, je crois que j'aurais préféré marcher encore et encore. J'y arrive pas, vous pouvez lui demandé ? "

    Il n'avait jamais été question de gagné ou de perdre quoique ce soit mais, ce qu'elle entendait par là, c'est qu'il avait eu raison en sous entendant que ça pouvait la déranger de rentrer dans ce genre d'endroit. Chose qu'elle avait comprise avec ce sourire qu'il était capable de faire et qui pouvait être mortellement irritant !
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Virgil McLachlan

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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyMar 18 Jan - 20:39

    Il était inutile d’espérer que Virgil lâcherait le morceau au sujet du garde du corps, et cela même malgré l’état quelque peu perturbé de son assistante. Concéder qu’il accepterait un garde du corps aussi stupide qu’inutile n’aurait au final servi qu’à lui donner l’impression qu’elle était encore plus diminuée que ce qu’elle devait déjà trouver. Et cela aurait été bafouer le plus primordial des principes de Virgil : pas de concessions, et surtout si ça peut faire chier un maximum de monde…

    Au final, Virgil avait cité Rahne comme non-exemple de ce qu’il souhaitait éventuellement avoir en qualité de garde du corps. Si elle avait été en pleine possession de ses moyens, Pepper aurait sans doute trouvé le moyen d’excuser la stupidité de cette femme qui se pensait intelligente, mais au lieu de ça, un sourire étira ses lèvres malgré un très clair effort amorcé pour conserver un visage neutre. Virgil sourit également, pensant que cela en resterait là, mais Pepper finit par conclure qu’il ne serait pas compliqué de trouver quelqu’un qui puisse être meilleur que Rahne. Un rire échappa à Virgil lorsque son assistante commença à rougir de gêne en baissant les yeux :

    Ah, vous voyez ! - Autant dire qu’il n’avait aucunement l’intention de blâmer Pepper pour avoir formulé à voix haute une vérité qu’elle n’avait sans doute jamais prononcée de vive voix jusque là. - Au final vous étiez d’accord avec moi concernant l’inutilité de cette femme !

    Son sourire insolent restait en bonne place sur ses traits, donnant l’impression qu’il n’avait absolument pas échangé une rançon contre Pepper et qu’il n’avait pas non plus été contraint de rouler vers ce quartier pourri sous la contrainte. Non, en fait Virgil demeurait incroyablement détendu à présent qu’il était assuré que Pepper – « une banale assistante », comme l’aurait formulé un crétin d’américain – était en un seul morceau et que personne ne mettrait une balle dans sa petite tête rousse.

    Virgil réfléchit ensuite à voix haute à l’endroit qu’ils pouvaient espérer trouver ouvert pour passer un coup de téléphone à un central de taxi, et ses yeux se posèrent assez rapidement sur un sexshop qui était bien entendu ouvert si on en jugeait par les néons qui clignotaient furieusement. Un sourire amusé aux lèvres, il vit Pepper chercher autour d’eux avant de finalement suivre le regard de son patron, et enfin de voir la vitrine devant laquelle ils s’arrêtèrent quelques secondes plus tard. Il y eut un moment de flottement avant que Pepper ne se redresse en affectant une allure fière et en demandant à son patron ce qu’elle était sensée trouver choquant là-dedans en sachant qu’elle avait quitté sa campagne il y avait un petit moment. Le sourire de Virgil s’étira avec cette insolence qui n’appartenait qu’à lui :

    Je tenais juste à m’en assurer… Ca m’ennuierait profondément de savoir que vous subissez des séances de thérapie ; les psychiatres américains sont aussi assommants que les notres. – Le mutant marqua une courte pause. – Et également de devoir inclure une thérapie dans le budget de l’Ambassade.

    Virgil adressa un dernier sourire exaspérant à Pepper et poussa la porte de la boutique afin de laisser la jeune femme entrer à l’intérieur. Laissant la porte se refermer derrière lui, Virgil évalua rapidement l’intérieur de la boutique et finit par repérer celui qui visiblement devait être le gérant, ou à défaut, l’employé qui pourrait les renseigner. Pepper se transforma en tomate lorsqu’ils croisèrent un autre client que Virgil ne reconnut pas, et le vendeur arriva finalement vers eux avec l’intention de les aider. Pepper bugua lorsqu’il s’arrêta près d’elle et balança de but en blanc qu’elle voulait partir. Avant que Virgil n’ait le temps d’envisager de rire de la réponse du vendeur, ce dernier précisa qu’il avait de quoi les envoyer où ils voudraient. Là encore, Pepper sembla bloquer et fixa l’homme avec des yeux gros comme des billes, marmonna à voix très basse quelque chose que Virgil n’entendit pas, et précisa qu’elle voulait simplement un téléphone. La réponse du vendeur tira un léger rire à Virgil, qui décida de prendre les choses en main avant que Pepper ne devienne violette à cause de la honte, et également parce qu’elle venait de le lui demander avec une résignation qu’il ne lui connaissait pas.

    Pour faire simple : notre voiture est en panne, et nous souhaiterions…
    C’est pas un garage ici, hein… !
    Merci, je pense que tout le monde avait remarqué. – Un sourire poli étira ses lèvres alors que son regard clair se posait sur le vendeur. – Nous ne souhaitons aller qu’à un endroit, et il ne s’agit ni de septième ciel, ni du nirvana ou de ce type de choses que vous pourrez nous proposer. Nous souhaitons simplement rentrer chez nous…
    Alors euh… pour votre voiture j’peux pas faire grand-chose, hein, mais par contre…

    Le regard de Virgil se fit plus dur, et il prononça deux mots :

    Un téléphone ?
    Euh ouais… ouais… Yen a un !
    Est-ce qu’on pourrait l’utiliser ?
    Euh… ouais.

    L’employé laissa glisser son regard sur Pepper, semblant apprécier la vue qu’elle offrait, et posa un regard un peu craintif sur Virgil. Repassant derrière son comptoir, il leur tendit un téléphone dont Virgil s’empara en une fraction de secondes. Le numéro d’une compagnie de taxi fut composé, et Virgil interrogea le vendeur pour connaître l’adresse exacte du magasin. Remerciant le vendeur après avoir raccroché, Virgil n’eût pas besoin de guider Pepper jusqu’à la sortie tant elle avait envie de sortir de là, et il leur fallu patienter un petit moment sur un banc situé juste devant la boutique.

    Vingt minutes passèrent avant qu’un taxi ne s’arrête devant eux, et ils y prirent place silencieusement. Mieux valait éviter de reparler de l’épisode du sex shop pour le moment, mais par contre il pourrait lui rappeler ce souvenir mémorable dès qu’elle aurait oublié le braquage et tout le reste. Son visage rougi par la gêne avait quelque chose de véritablement divertissant, même s’il n’était pas très courant d’apercevoir de telles marques de perte de contrôle sur Pepper. Et c’était d’ailleurs appréciable de la voir conserver son calme autant que son professionnalisme, parce qu’en sachant que Virgil était particulièrement pénible quand il le décidait, elle aurait eu très vite fait de faire une crise de nerfs. Ou une dépression…

    Le trajet en taxi se fit dans le plus grand silence, et même le chauffeur à l’air jovial hésita à lancer la conversation. Au final, le calme fut apprécié à sa juste valeur, et Virgil espéra que ce fut également e cas pour Pepper.
    Au final, la voiture s’immobilisa en bas de l’immeuble où se trouvait son appartement, et Virgil précisa au chauffeur qu’il resterait installé dans la voiture jusqu’à ce que Pepper revienne avec de la monnaie. Le chauffeur – sans doute plus intelligent que la moyenne – ne vit aucune objection au fait de ne pas être payé dans la seconde, et sortit un journal de la boîte à gants pour patienter…
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Pepper L. Jameson

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MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyJeu 20 Jan - 19:13

    Pepper n’en revenait toujours pas d’avoir balancé quelque chose de pas franchement engageant sur cette femme qui avait eu un entretient avec Virgil. Vraiment pas dans son habitude. Forcément elle s’en sentie un peu gênée, et cela ne s’arrangea pas avec Virgil qui en rajoutait en annonçant qu’ils étaient, finalement, tous les deux d’accord sur le cas de cette uni-neurone. Une chance qu’elle fut bien vite interpellé par l’endroit qu’il avait trouver sinon, sans réfléchir, elle aurait été capable de lui dire qu’elle était bien souvent d’accord avec lui mais que son rôle n’était sûrement pas de l’encourager à dire ouvertement ce qui ne pouvait être dit devant certaine personne. La plus part du temps, elle montrait une désapprobation totale à ses manières d’agir mais ce n’était pas parce qu’elle n’était pas d’accord. Virgil n’avait jamais été désagréable de manière gratuite, pas qu’elle sache en tout cas, mais elle ne pouvait pas non plus l’applaudir et l’inciter à continuer. On ne fait pas référence à la femme d’une ambassadeur devant celui-ci juste parce que ce dernier est un abrutit de première. Ca reste un ambassadeur et les mœurs voulaient qu’on tienne une certaine tenue fasse à ce genre de personne en gardant ce qu’on pense d’eux dans un coin de sa tête.

    Et elle voulait bien remercier la grande prêtresse de la planche de surf dorée – quitte à remercier un truc aussi ridicule qu’hypothétique, autant que ça le soit vraiment – pour ne pas lui avoir donner l’occasion de dire ce genre de chose sans réfléchir. Cela dit elle ne la remercierait pas pour lui avoir coller un sexshop devant son nez. Oui elle avait tenter de faire bonne figure mais cela fut anéantit à son entrée à cause de ce type qui travaillait aussi à l’ambassade et sa façon de ne pas réussir à se faire comprendre de la personne qui s’occupait des clients. Non elle ne voulait pas partir au septième ciel. Non elle ne voulait pas le numéro d’une personne qui vendrait ses charmes. C’était si compliqué que ça de comprendre qu’elle voulait juste se mettre sous ses draps, SEULE, et oublier cette journée jusqu’à la fin de sa vie ? Etre embaucher pour s’occuper de la communication et demander à son patron de communiquer à sa place. Si ça ce n’était pas un comble. Vivement que cette journée se finisse.

    Si ça continuait comme ça, elle allait finir par les demander ses séances de thérapie à la charge de l’ambassade. Bon, la seule chose à faire, de manière raisonnable, s’était laisser faire Virgil et se dire que le pire était passé. Demain, tout ira mieux. Demain, elle ne songera qu’au fait que tout cela n’avait été qu’un malheureux cauchemar et que rien n’avait été réel. Sa lèvre lui rappellerait la véracité de cette journée mais elle n’avait pas envie d’y songer pour le moment. Pas de doute, Virgil était bien plus doué qu’elle pour s’exprimer, en quelques minutes il avait eu accès à un téléphone et avait réussi à avoir un taxi qui n’arriverait que dans une vingtaine de minutes. Pepper ne remercia pas Virgil, mais le pensait fortement, de sortir pour attendre le taxi dehors, sur un banc. Et dire qu’elle avait tellement décidé de se déconnecter du monde qu’elle n’avait même pas prit garde au regard que lui avait lancer le vendeur. Encore heureux, si ça avait été le cas, elle aurait prit le premier truc à porter de main – pas forcément adéquate dans ce genre d’endroit – pour lui balancer à la figure. On ne joue pas avec les nerfs d’une femme.

    Le silence sur le banc fut tout aussi appréciable, tout comme celui dans le taxi. Avec un conducteur qui semblait assez intelligent et compréhensif pour ne pas se montrer lourd et ennuyant à déblatérer un tas de chose et attendant des réponses en retour. Quand la voiture se stoppa en bas de son immeuble, Pepper jeta un œil à ce grand bâtiment pendant que Virgil expliquait qu’il allait rester là en attendant que Pepper revienne avec de quoi le payer. Ce qui fut accepté sans problème.

    « Je reviens. »

    Elle n’avait pas besoin de le préciser puisque Virgil l’avait fait mais, en réalité, ce n’était pas à eux qu’elle avait besoin de le dire. Mais à elle. Elle reviendrait, parce que rien ne pouvait lui arriver maintenant, n’est ce pas ? Dans une grande inspiration elle sortie du taxi, croisant les bras autour d’elle et s’engouffra dans son immeuble. Rapidement, elle alla directement chez la gardienne.

    « Mademoiselle Jameson, vous avez une mine affreuse » le tact n’y était pas, mais l’intention avait toujours été adorable avec elle.
    « Je travaille beaucoup trop. Dites vous avez les doubles de mes clés, je les ai perdu, s’il vous plait ? »

    Quelques minutes plus tard, Pepper était devant sa porte avec un double de ses clés. L’appréhension qu’elle ressentait à l’idée avait quelque chose de tellement atroce qu’elle n’arriva pas à entrer ses clés au premier abord dans la serrure tellement elle tremblait. Elle se força à inspirer pour enfin rentré chez elle, allumant les lumière mais marchant comme si elle était une cambrioleuse, comme si elle cherchait à se faire le plus discrète possible. Elle trouva de l’argent qu’elle gardait dans un coin en cas de problème et se retrouva en bas dans les minutes suivantes afin de régler la course du chauffeur et de son regard se posa sur Virgil.

    « Tenez. Elle lui donna ce qu’elle avait dans les mains, à savoir un téléphone en état de marche et de l’argent pour son retour à lui. Je récupérerai tout ça après demain. Dans un léger sourire. C’est toujours demain mon jour de repos ? »

    Ce qui n’était pas le cas, mais elle l’informait qu’elle ne viendrait demain. Par contre il était hors de question qu’elle ne vienne pas ensuite, parce qu’elle ne supporterai pas être enfermer sans avoir quelque chose à faire pour lui occuper l’esprit.

    « Merci encore… Pour tout »

    Comme d’avoir accepter de payer une rançon monstrueuse pour une simple collaboratrice. On en pouvait franchement pas faire plus sincère. Sur ces mots elle s’écarta pour retourner chez elle, s’enfermer à double tour et s’enfouir sous sa couette tremblant comme une feuille et se laissant aller comme elle n’avait pas voulu le faire avant d’être seule… Ca irait… Il l’avait dit…
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
Mutant de niveau 4
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Ambassadeur australien, Responsable de l’antenne « Génie Génétique & Biotechnologies » des Nations-Unies et Coordinateur des activités humanitaires sur le territoire africain. PDG de la MLC Meat. Consultant pour le NY Times en politique étrangère.

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Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] Vide
MessageSujet: Re: Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil]   Une journée qui ne se finie pas [Pepper - Virgil] EmptyLun 21 Fév - 16:00

    Rahne avait pour une fois révélé son utilité en occupant suffisamment l’esprit de Pepper pour qu’elle oublie l’espace de quelques minutes l’expérience traumatisante qu’elle avait pu vivre au cours de cet après-midi. Cela ne suffirait probablement jamais à lui donner une image positive aux yeux de l’Ambassadeur, mais c’était au moins louable de sa part de briller par son exquise absence. Jamais femme n’avait-été aussi exaspérante aux yeux de Virgil, et pourtant on pouvait considérer qu’il avait eu le temps de se faire une idée sur cette espèce à part compte tenu de l’âge avancé qui était le sien. Rahne remportait sans nul doute la palme de la stupidité, de l’insolence et de l’inutilité – et également, du choix de tailleur le plus désastreux pour un entretien – mais elle distrayait présentement Pepper. Ce qui était une bonne chose parce qu’elle semblait vraiment plus fragile de secondes en secondes, comme s’il lui fallait atteindre son lit avant une heure précise sous peine d’auto-destruction…

    Le mini-séjour dans le sex-shop n’avait pas vraiment aidé Pepper à reprendre ses esprits, et notamment lorsqu’ils étaient tombés nez à nez avec un homme travaillant au même endroit qu’eux. Si Virgil ne s’était pas laissé démonter et avait fait mine – de manière très crédible – de ne pas reconnaître l’individu, Pepper avait donné l’impression de vouloir disparaître sous terre. Au final, ils avaient passé leur coup de fil, demandé un taxi, et avaient pris l’air quelques minutes avant que ce dernier ne s’arrête à leur hauteur. Un silence de plomb s’était de nouveau installé, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant le bâtiment où vivait Pepper ; là, Virgil lui avait expliqué qu’il resterait dans le véhicule jusqu’à ce que Pepper redescende avec de quoi payer, et il avait été vraiment appréciable de voir qu’en plus d’avoir eu le bon sens de ne pas chercher à parler avec eux, le chauffeur s’était montré incroyablement conciliant.

    Pepper était revenue après de longues minutes, mais ni Virgil ni le chauffeur ne s’étaient montrés irrités. Le chauffeur accueillit l’argent avec un sourire et adressa un hochement de tête à la jeune femme pour lui souhaiter une bonne fin de journée sans troubler la conversation qu’elle avait avec son patron. Virgil prit l’argent et le téléphone que venait de lui tendre son assistante, et un sourire reprit bonne place sur ses traits, parce qu’elle pensait décidément à tout ce à quoi une assistante se devait de penser, même lorsqu’elle n’avait plus l’esprit très clair…

    Merci Pepper. – Elle lui demanda ensuite si son jour de repos était bien demain, et même si cela n’était absolument pas le cas, le mutant n’eût pas le cœur de la contredire parce qu’après tout, elle avait vécu un enfer aujourd’hui… - Bien entendu. Avec pas mal de chance, je devrais réussir à ne pas provoquer d’incident diplomatique en votre absence. Pas que je fasse plus attention que d’habitude, mais j’aime autant pouvoir lire la désapprobation sur votre visage plutôt que d’imaginer que vous puissiez désapprouver à distance. – Son sourire exaspérant était revenu en bonne place sur son visage malgré l’inquiétude qui retombait tout doucement. – Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas… - Secouant brièvement le portable qu’elle venait de lui donner, il poursuivit. – Vous connaissez le numéro, après tout.

    La jeune femme le remercia très brièvement mais avec malgré tout une sincérité qu’il était difficile d’ignorer à moins d’être sourd et aveugle. Lorsque Pepper eût disparu dans son immeuble, Virgil fit signe au chauffeur de rouler.

    Je vous dépose où ?
    Je vous dis ça d’ici quelques secondes… - Virgil déboutonna le bouton de la manche gauche de sa chemise, dévoilant le récepteur du dispositif de pistage enfermé dans un sac plastique et étroitement scotché à son biceps. Jetant un œil à l’écran après avoir allumé l’appareil, il s’adressa de nouveau au chauffeur de taxi. – Hell’s Kitchen. Le temps d’apprendre à faire fonctionner cet appareil, je vous en dirais plus par la suite.
    C’est parti… !

    Le chauffeur démarra et s’engagea quelques minutes plus tard sur une avenue qui permettait de rejoindre le quartier désiré en moins de temps qu’en empruntant la voie rapide qui devait être bondée à cette heure-ci. Virgil demanda plusieurs fois au chauffeur d’accélérer ou de tourner dans certaines ruelles pour aller plus vite, et le chauffeur n’opposa aucune résistance, permettant ainsi au mutant de gagner un temps fou. Le mutant finit par demander au chauffeur de s’immobiliser juste devant le Coyote Ugly, et le chauffeur s’exécuta.

    Voilà pour la course. Et merci encore pour votre rapidité.
    C’est mon boulot. Satisfaire les clients.
    Vous pourriez me rendre un service ?
    Sûr, M’sieur ! Vous allez autre part ?
    Pas pour le moment, non. – Son regard resta un instant rivé à l’écran du petit appareil. – Evitez de prendre des courses dans ce quartier à cette heure-ci ; les rues sont dangereuses. Je vis ici, et j’en vois de belles tous les soirs en rentrant du boulot…

    C’était faux, mais si cela pouvait dissuader ce brave homme de se faire voler sa voiture et de finir avec un couteau entre les omoplates, c’était une bonne chose. Virgil quitta le taxi après avoir salué le chauffeur et s’enfonça dans une ruelle sombre tout en signalant par téléphone le vol de sa voiture au commissariat le plus proche de l’Ambassade. Le véhicule dans lequel se trouvait le traceur n’était qu’à quelques pâtés de maison, et il ne lui fallut guère longtemps pour arriver à proximité. Près de la voiture en question se trouvaient deux hommes visiblement intéressés par le contenu d’un sac de sport, et réunis près d’un tonneau dans lequel flambait un feu dont les longues langues orangées dansaient dans la nuit. Virgil avisa un SDF aperçu dans la rue qu’il venait d’emprunter et lui offrit 20$ et sa veste en échange des immondes guenilles qui lui servaient de manteau ou de couverture… en fait on ne savait pas trop. Après avoir laissé ses chaussures italiennes au pauvre bougre, Virgil récupéra une paire de baskets ayant sans doute connu la guerre tant elles étaient défraîchies et déchirées. Un bonnet crasseux fut enfoncé par-dessus sa tignasse blond cendré, et le mutant se dirigea ainsi grimé vers les deux hommes qui bien entendu se tournèrent assez vivement dans sa direction par crainte d’être surpris. Virgil s’approcha sans crainte du tonneau et tendit ses mains – préalablement maculées de boue, tout comme son visage ; ça faisait plus « authentique » - vers le feu pour se réchauffer. Il ne regarda pas directement celui qui avait volé sa voiture quelques heures plus tôt, mais s’adressa en revanche à son complice :

    Fait froid, hein ?
    Ouais…

    Visiblement, il n’avait pas très envie de papoter. Le second homme avait son arme à la ceinture et semblait prêt à s’enfuit avec le sac de sport, visiblement nerveux d’être en possession de 3 millions de dollar en plein Hell’s Kitchen, quartier réputé pour être le plus mal famé de la ville. Le regard soupçonneux du type se posa sur Virgil, dont les doigts s’agitaient devant le feu avec un réalisme laissant entendre qu’il avait réellement froid. Vint finalement le moment où l’horrible odeur des frusques qu’il portait devint insoutenable pour le nez sensible de l’Ambassadeur, et la conversation prit une toute autre tournure :

    Vous avez une belle voiture…
    Ouais, hein, t’as vu ? Mec, t’inquiète pas, un jour t’en auras une comme ça. Avant, faut juste que tu prennes un bain, que tu trouves du taff, et que tu te trouves un pigeon à… - L’autre lui fila un coup de coude bien senti dans les côtes. – Arrête, c’est vrai en plus !
    Je serais toi, je tiendrais un peu plus ma langue… C’est pas le bon quartier pour fanfaronner, à moins de vouloir finir avec une balle dans la tête…
    Surtout que ya plein de voyous qui rodent dans le coin. Enfin moi je crains rien, jsuis qu’un clodo après tout… Mais vous, avec votre belle voiture…
    Ta gueule le clodo, sinon…

    L’homme ne termina pas sa phrase parce qu’un poing s’abattit violemment sur le coin de son nez, l’étourdissant suffisamment pour qu’il perde l’équilibre. Le second sembla ne pas comprendre les raisons qui motivaient un vagabond à les attaquer, mais avait malgré tout déjà brandit son arme avant qu’elle ne lui échappe suite à un coup de pied bien placé. C’était l’un des avantages à se maintenir régulièrement en forme et à avoir échappé à diverses morts ou fait la guerre à une époque où l’arme la plus technologiquement avancée était une épée, parce qu’à présent Virgil était un combattant redoutable auquel ses deux adversaires du moment avaient tout à envier… Les deux hommes se relevèrent presque en même temps, et l’un tenta d’aller récupérer l’arme pendant que l’autre se jetait de nouveau sur Virgil. Quelques empoignades plus tard, Virgil projetait son assaillant en arrière en utilisant ses pieds pour se dégager, et renversait le tonneau pour le faire reculer. Ce qu’il n’avait pas prévu en revanche, c’était que son assaillant se serait relevé aussi vite et que ses vêtements prendraient feu la seconde qui suivit la chute du tonneau. Un de moins, restait le second, celui qui avait malmené Pepper et volé son argent…

    Il convenait sans doute de remercier une divinité quelconque pour la nuit sans lune qui avait empêché l’autre de trouver plus rapidement son arme. Lorsque l’homme se releva, un coup de poing l’envoya valser un peu plus loin, et ce fut la carrosserie de la voiture – volée – qui l’arrêta en achevant de le sonner. Virgil ramassa l’arme après avoir enveloppé sa main dans le bonnet qu’il avait sur la tête histoire d’éviter de laisser ses empreintes partout, et au premier coup de feu succéda un hurlement qui déchira la nuit peu avant que le braqueur ne retombe au sol juste devant la voiture, gémissant et visiblement choqué d’un tel traitement. Virgil s’approcha de lui et lui imposa une position allongée en le poussant en arrière à l’épaule, provoquant de nouveaux hurlements du braqueur qui se tenait la jambe en hurlant.

    Je vais te demander de vider tes poches assez rapidement en te remerciant d’avoir volé ma voiture et de ne pas en avoir changé en cours de route. Une trop grande confiance en soi amène toujours à commettre un certain nombre d’erreurs, et prendre ma collaboratrice en otage était sans doute l’une des pires erreurs qui pouvait être faite..
    Va te faire foutre, espèce d’enc…
    Je connais la chanson, ne t’en fais pas. Cela dit, si au lieu de vouloir le beurre, l’argent du beurre et la crémière tu avais fait marcher ta tête, j’imagine assez aisément qu’à l’heure qu’il est tu serais en train de dépenser mon fric pour acheter un billet d’avion… Et ton complice ferait également autre chose que de jouer à la brochette un dimanche d’été… - Au loin, le corps inerte du complice était étendu et le corps du mort se consumait encore. – Mais bref… Tes poches, et plus vite que ça !

    L’homme s’exécuta à contre-coeur et posa près de lui quelques dollars, un décapsuleur, un chargeur encore plein et un téléphone portable de marque quelconque. Après avoir récupéré dans le rembourrage de la banquette le transmetteur « emprunté » à Robyn, Virgil s’installa ensuite face au braqueur et contempla un instant l’arme d’un air distrait avant de reprendre la parole :

    Ca aurait été tellement plus simple de la laisser avec les autres otages et de vous tirer, mais non, les gens de ton espèce en veulent toujours plus ! – Ses yeux se levèrent au ciel avec théâtralité. – Il va falloir que je me débarrasse de tout ça à présent, et donc de toi et de ton pote…
    T’es un gros riche avec un poste haut placé, t’es pas du genre à te salir les mains. Savoir donner quelques coups et tenir une arme en tirant au pif, ça veut pas dire que tu es capable de…

    Un hurlement servit de conclusion à sa tirade bravache, parce que Virgil venait de lui coller une balle dans l’épaule. Son visage affichait depuis le début une froideur qu’il ne réservait qu’aux abrutis ou à ceux qui ne méritaient même pas qu’il considère leur existence. Le malfrat ne savait même plus s’il devait stopper l’hémorragie de son épaule ou de sa cuisse, et la terreur se lisait à présent sur son visage parce qu’il se trouvait effectivement devant une personne capable de blesser ou de tuer de sang froid. Un sourire inquiétant passa brièvement sur les lèvres de Virgil avant qu’il ne se relève, n’accordant plus un regard au blessé. Le mutant récupéra le sac et en vérifia le contenu avant de fourrer les liasses dans ses poches. Le sac vide fut balancé à la figure du blessé :

    Je ne pense pas que tu en auras besoin, mais ce n’est qu’un détail. Bien entendu, l’argent tant convoité ne s’y trouve plus…

    Virgil commença à s’éloigner, ignorant les vociférations du braqueur relatives aux mauvais traitements subis, au fait qu’il était blessé, ou au fait que son complice était mort d’une manière barbare pour qu’un riche soit encore un peu plus riche. Un sourire ironique étira les lèvres du mutant qui ne répondit rien, continuant de s’éloigner d’un bon pas. Lorsqu’il fut arrivé à une vingtaine de mètres, il fit volte-face et étendit le bras tenant encore l’arme, tirant plusieurs coups de feu en direction de son véhicule jusqu’à ce que l’une d’elles pénètre dans le réservoir et le fasse exploser. Une lumière orangée illumina le parking en même temps que le bruit de l’explosion résonnait entre les hauts bâtiments alentours. L’arme fut balancée au loin alors qu’une épaisse fumée noire montait vers le ciel et que la carcasse de la voiture continuait de flamber.

    Le mutant s’éloigna et déposa les frusques puantes près du clochard qui les lui avait procurées, lui laissant également une liasse de billets valant comme « prix » de la location. S’enfonçant dans la nuit en adoptant un air détaché, Virgil parvint à attraper le dernier métro et se glissa avec empressement sous le jet d’une douche dans la demi-heure qui suivit.

    Personne ne saurait jamais que Pepper avait été prise en otage, qu’il avait payé une rançon pour la sauver, et qu’il avait ensuite fait trépasser le braqueur qui avait eu l’idée de cette extorsion de fonds…
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