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 Je peux vous aider ? [PV Albert]

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Jari Eliassen

Jari Eliassen
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MessageSujet: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyDim 19 Sep - 10:11

J'ai jeté un oeil à la pendule.

« 10h30 »

Mince, j'aurais pensé qu'il était plus tard que ça en réalité. Mais non. Je n'eus pas le loisir de plaindre en attendant impatiemment ma pause déjeuner qui tardait ce jour là, car Earl, mon employeur, venait de me charger un nouvel énorme carton sur les bras. Aujourd'hui, c'était un jour de grosses livraisons. On nous avait laissés deux batteries, une contrebasse et tout un lot d'instruments à vent qu'il nous fallait à présent déballer, ranger et enregistrer. Tout cela risquait de nous prendre un bon bout de temps, alors pas question de rester les bras croisés à regarder les mouches forniquer en vol.

- Dépose ça avec les premiers cartons, au pied de l'étagère, me lança Earl.
- … Ok !


Je serrai un peu plus les bras autour de mon imposant paquetage cubique et commençai à slalomer comme je le pouvais dans le bazar qui encombrait le chemin entre l'arrière boutique et le magasin en lui même. Mes yeux dépassaient à peine du dessus du carton. J'avais un mal fou à voir où je posais les pieds. Je devais y aller à l'instinct. Quand je parvins enfin à la moitié du parcours, je n'avais encore rien fait tomber mais il me restait le plus dur à faire … Je devais passer à travers un encadrement de porte avec dans les mains un carton à peu près aussi large que l'ouverture. «Il pouvait pas commander des harmonicas plutôt que des batteries ?! » pestai-je mentalement en me contorsionnant pour me faufiler par la porte. Enfin, une fois le carton passé, j'en fus tellement heureux que j'oubliai la petite marche juste après la porte. Je commençai à perdre l'équilibre en avant, entraîné par le poids du paquetage. Surtout ne pas tomber dessus !! Presque inconsciemment, j'ai lâché d'une main le carton pour tenter de me rééquilibrer quand ma paume rencontra le bord du comptoir de caisse. Mes doigts s'y agrippèrent et m'empêchèrent de me rétamer par terre, ou pire, sur la grosse boîte. Encore stupéfait d'avoir échappé à la chute, je me penchai pour poser mon fardeau par terre. Là j'avais vraiment eu chaud … Dans la pièce d'à côté j'entendis Earl cesser un instant de s'agiter pour demander de sa voix intimidante :

- Qu'est-ce qui t'arrive gamin ?
- Euh … Rien. Rien, t'inquiètes, répondis-je l'air de rien.


Je ne perçus qu'un vague grognement désapprobateur en guise de réponse. Bon, ça aurait pu être pire. La première fois que j'étais venu ici pour tenter de me faire engager, il avait manqué de me renvoyer dehors à coup de pied de biche. Mais depuis les trois semaines que je bossais avec lui, il n'avait jamais atteint de telles extrémités et je n'espérais pas qu'il aurait à le faire !

Récupérant mon imposant fardeau, je me remis au travail. Je déposai le carton au milieu des autres portant la même estampe Pearl marquée dessus à l'encre noire. Chanceux celui qui pourrait s'offrir une batterie comme celle là ! Même encore emballée dans sa multitude de caissons de transport, elle était impressionnante. La voix du patron me rappela soudain à l'ordre et je filai en trottinant dans l'arrière boutique pour recommencer mon manège avec les cartons restants … Quand enfin le dernier fût apporté, Earl et moi commençâmes à les ouvrir et à noter leurs numéros de référence. Soudain le téléphone sonna en m'arrachant un sursaut. Mon employeur m'intima de continuer seul et me laissa au milieu de la batterie à demi-empaquetée.

- Génial … soufflai-je entre mes dents.


Comme il commençait à faire un peu plus chaud, je pris un instant pour défaire les boutons de ma chemise, découvrant le t-shirt noir décoré du slogan «  Be My Sin » en lettres gothiques que je portais en dessous. Je l'aimais bien ce t-shirt … Certaines filles aussi d'ailleurs, ne le cachons pas. Enfin je chopai la feuille de relevé et un stylo pour continuer mon travail, à genoux derrière les cartons. J'étais en plein en train de noter la référence d'une cymbale quand un petit carillon résonna, accompagné d'un grincement de porte. Un client ! Le premier de la journée. Fallait toujours qu'il y en ai qui se pointent pile quand on a déjà du boulot. A croire qu'ils le font exprès. Earl était encore en train d'invectiver le téléphone dans l'arrière boutique, donc c'était moi qui allait devoir m'en charger. On allait bien voir ce que ça allait donner. Je priai pour que ce ne soit pas un type qui ait tendance à parler à tout vitesse où j'allais encore avoir un mal de chien à comprendre ce qu'il allait me raconter !
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Albert DeMortemart

Albert DeMortemart
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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyLun 20 Sep - 3:56

Pour affaire Albert devait passer quelques aux Etats-Unis et plus précisément dans cette ville trépidante qu’était New York. Sachant qu’il aurait à y revenir quelques encore, il avait décidé de s’offrir un magnifique Loft sur la 5ème avenue… qui pour le moment restait incroyablement vide. Amant de la musique et projetant d’y amener une personne toute spécial très prochainement si le destin le lui permettait il se devait d’acquérir quelques essentiels pour la charmer.

Il y avait quelques heures à peine qu’il avait atterit accompagné de ses deux compagnons pour se voyages mi-professionnels il se rendit tout d’abord à leur hotel, car puisque son loft n’étant pas encore décoré ni même meublé il était inutile d’y passer pour l’instant. David et Piort l’un était son cousin et l’autre un très bon ami en qui il avait une confiance aveugle ou presque s’occupait des derniers petits détails, soit la réception des bagages et la limousine tandis que le Duc revisait méthodiquement l’horaire de sa journée. Des réunions à ne plus finir à partir du lendemain autant dire qu’aujourd’hui serait ce seule journée de liberté et il avait bien des choses à régler.

:: L’hotel 7h30am ::

Albert fraichement sortir de la douche envelopper grossièrement dans son peignoir était allongé sur son lit, et observait la ville de part la fenêtre, c’était une belle journée qui allait commencer, aucune pluie à l’horizon une température suffisamment chaude quoi que pas trop humide ni collante, une journée rêvé à faire ce qu’il détestait le plus… les boutiques. La c’était différent, il devait trouver un présent qui pourrait plaire à l’élu de son cœur et il y avait si longtemps qu’il ne l’avait pas vue qu’il hésitait, oui oui lui Albert il hésitait pour cette femme ce qui était à marquer d’une croix sur le calendrier.

David fit monter leur petit déjeuner dans la suite de son cousin, où il s’affairait à monter les couverts. Le café était semblait fait à base de chaussettes, par contre les croissants étaient bons. Voyant qu’il ne devait pas immédiatement sortir leur cher duc de sa rêverie, il entamène leur déjeuner sans lui. Piort vint le rejoindre et lui amena son plateau.

« Tu devrais arrêter d’y penser, elle t’obsède Albert… »
« Je le sais… et que trop bien, je pensais m’en être guérit, mais il semblerait que non. Toutes ses années à l’avoir ignoré, oublié même n’ont fait qu’étouffé et renforcir mon obsession d’elle… »
« Est-ce que tu sais que non recherche n’avance pas très vite… et il y a toujours Léonie… »
« Léonie n’est pas un problème pour le moment, elle me sera utile en temps et lieu… je dois encore la toléré un peu après quoi je ne sais pas… l’enfermai-je ou la torturai-je pour mon bon plaisir et pour lui faire payer l’affront de sa fausse couche quoi que très utile au final. »
« Tu as quand même été aveuglé par toutes cette histoire, tu l’as cherché, puis trouvé, séduite et fiancé… enfin mis enceinte et rejeté. Elle était déjà sensible et tordue, le monstre est là depuis un bon moment avant tes actes. »
« Parfois je me demande qu’est-ce qui se serait passé si je ne l’avais pas allonger de force la toute première fois… serait-elle sortir avec cette idiot de sportif qui était trop occuper à regarder les fesses de ses coéquipiers? Elle aurait pu avoir une vie tranquille… »
« Ne te torture pas pour elle tout était jeune et tu as commis des erreurs… »
« La jeunesse n’avait rien à y voir Piort, j’ai toujours eu un faible pour cette lueur dans les yeux des ce genres de femmes, elles brillent d’une manière toute particulière lorsqu’elles sont soumises et terrorisés… Je ne regrette pas mes actes, elle le méritait… Elle est bien plus utile avec son pouvoir déclencher maintenant que sans. Il lui fallait simplement le bon déclencheur. »
« Tes goûts sont discutables certes… tu comptes t’y prendre de la même manière pour ton héritier? »
« Je l’ignore… si je n’ai pas le choix probablement, mais j’aimerais… que ce soit différent. »
La discution ne s’approfondi pas davantage, Albert grignota un peu et s’habilla d’un suberbe complète ensemble chic mais décontracter signé dolce & gabana. Ses deux accolytes étaient vêtus par le même créateur mais dans une collection différente. Albert portait une chemise bleu pâle et un pantalon blanc qui allongeait sa silhouette déjà élancé et grande. Des souliers de marche en coton teinté beige, une montre argenté et au poingnait et c’était tout ce dont il avait besoin pour aller se promener.

:: 10h25 ::

Les trois hommes quittèrent l’hotel pour rejoindre la voiture de location qui les attendaient à l’entrée, puis direction le Hell’s Kitchen par simple curiosité. Albert était pratiquement allonger sur la banquette arrière regarda défiler d’un air de dédain les panneaux lumineaux des boutiques qui se suivaient toutes sans l’intéressé. Jusqu’à ce qu’il s’étire paresseusement et que son regard porte sur le côté opposé de la rue qu’il montait. Profitant de l’immobilisation de la voiture Albert sortir et se dirigea d’un pas confiant vers l’autres côté de la rue. David manqua de s’étouffer en voyant son cousin s’éclipser de la sorte, Piort plus rapide que lui s’était empressé de lui emboité le pas pendant que David se chargeait du chauffeur et de faire garer la voiture face à la boutique qui semblaint intéresser Albert. Piort rattrappa son ami, et entra le premier jeta un coup d’œil à la boutique oh combien modeste et insignifiante.

« Pourquoi diable cette boutique Albert… » grogna faiblement le Russe.
« Par simple curiosité… » dit-il après quoi il commença faiblement à sifflet son air guilleret tout en regarda le bazar.

David les rejoinds en moins de deux, jeta un coup d’œil à Piort qui ce contenta de léger mouvement de tête remplit d’exaspération face au comportement inexplicable d’Albert. Aucun des trois hommes ne prêtait attention ni à l’employé et encore moins au propriétaire un peu plus loin probablement.

Piort et David restait un peu en retrait d’Albert observant un peu à la manière de garde du coprs, le russe était massif et sa chemise rosé sciselait sa forte silhouette en triangle inversé, son pantalon blue nuit lui donnait une élégance et qui adoucissait ses traits sérieux. De fine lunette à la monture argenté habillait son regard de glace. Pour David lui il était un peu plus sobre, chemise blanche et simple pantalon de toile beige. Les trois hommes ne ressemblait pas du tout à des voyageurs venu simplement durant leur vacances, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’hommes que l’on retrouvait plus souvent dans les quartiers hippés et on pas le hell’s un beau matin.

Albert se fichait de l’image qu’il projetait, après avoir passer un coup d’œil rapide son regard bleu clair se fixa comme une mire sur le simple employé. Il y avait quelques choses de doux qui émanait de ces personnages élancé aux allures de prédateurs. Ses mouvements étaient élégant et gracieux, mais on pouvait sentir qu’il ne fallait pas grand-chose pour lui faire montrer les deux son regard était dur et ses traits sévère sous la surface.

Albert dans un anglais parfait avec un faible accent, s’exprima doucement et calmement.

« Vous vous y connaissez bien en intrument? »

Déjà d’un simple coup d’œil, Albert ne voyait pas ce qui l’intéressait… un piano en contre partie était ce qu’il cherchait, il voulait savoir si cette boutique en tenait de quoi il avait l’air, bref des interrogations normals quoi.


Dernière édition par Albert DeMortemart le Ven 24 Sep - 2:56, édité 1 fois
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Jari Eliassen

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyLun 20 Sep - 19:48

Contrairement à ce à quoi je m'attendais, ce n'était pas un client qui venait de passer le seuil mais TROIS clients. Autant de personnes d'un coup, ça m'étonnait déjà. Les gens ne débarquaient presque jamais ici en masse. Mais quand mes yeux se posèrent sur eux et que j'eus l'occasion de les détailler un peu, ma surprise ne fit que grandir. Qu'est ce que trois types habillés comme des hommes d'affaires en vacances venaient faire dans cette boutique, perdue au milieu du Hell's ? L'un d'eux devait d'ailleurs se poser la même question.

- Pourquoi diable cette boutique Albert ? Grommela-t il du haut de son impressionnante carrure.
- Par simple curiosité, répondit son acolyte.

Simple curiosité … bah voyons ! Je commençais réellement à me demander ce qu'ils venaient faire ici. Mais je n'étais pas là pour juger les clients. Abandonnant une seconde mes cartons, je me redressai sur mes jambes. Mais aucun des trois hommes ne paraissait m'accorder la moindre attention. Le type en chemise bleue, celui qui semblait avoir amené les deux autres à sa suite, encore plus. Il regardait autour de lui, semblant chercher quelque chose avec toute la nonchalance du monde. Il ressemblait à un amateur d'art arpentant une galerie de musée, le nez en l'air. Et autant dire que son comportement commençait à m'intriguer. Je tâchai pourtant de n'en rien laisser paraître. Il s'agissait de clients potentiels, étranges certes, mais clients quand même. Earl n'aurait pas du tout apprécié que je sabote une journée de travail en leur faisant mauvais impression, surtout que s'ils achetaient quelque chose, ce ne serait sans doute pas un harmonica à 20 dollars.

Voyant qu'on ne daignait toujours pas me demander quoique ce soit, je toussotai vaguement pour signaler que j'existais. Je suis pas un porte-manteau quand même ! Mais non, toujours rien. J'étais tenté de leur rendre leur indifférence et de retourner bosser en les laissant se démerder, mais je ne pouvais pas les laisser repartir sans rien faire. Je m'apprêtai à leur demander si je pouvais leur être utile quand l'homme à la chemise bleue se tourna vers moi. Il me fixa comme si j'étais une cible qu'il verrouillait. Ses yeux étaient horriblement perçants remarquai-je sur l'instant. Et c'est alors qu'il me demanda :

- Vous vous y connaissez en instruments ?

Il avait parlé sans préambule, de but en blanc, comme ça. Même pas un « bonjour » ni un «  eh mec ! » d'aucune sorte. Son ton avait beau être calme et correct, une vague de désapprobation m'envahit. Comme s'il me paraissait bien trop poli pour être honnête. Néanmoins je parvins à ne pas me laisser intimider par ce regard glacial et à garder l'air aimable, sans sourire pour autant, le sourire commercial ne me va pas du tout.

- Oui, je m'y connais … un peu, répondis-je machinalement en masquant au mieux mon accent. Ça dépend de ce que vous cherchez aussi.

Presque inconsciemment, mes doigts plongèrent au fond de ma poche pour attraper un petit élastique noir. Sans cesser d'observer tour à tour les trois clients, j'attachais mes cheveux derrière ma nuque. Une pensée stupide voletait dans ma tête à chaque fois que j'apercevais le grand mec taillé comme un catcheur dans sa chemise rosée. Et s'ils venaient pour tout autre chose qu'acheter un instrument en réalité ? J'écartai cette idée de mon esprit en m'interdisant de me faire des films idiots. J'ai jeté un vague coup d'oeil à la porte du bureau dans lequel était toujours enfermé Earl, après quoi je me suis à nouveau tourné vers l'homme qui m'avait parlé. Je devais faire mon boulot correctement. Vu que Earl semblait pendu à son téléphone, j'allais devoir gérer.

– Qu'est ce qu'il vous faut au juste ? Demandai-je alors en haussant les sourcils et en enfonçant une main dans la poche de mon jean.
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyVen 24 Sep - 3:25

Albert c’était retournée sans préambule vers celui qu’il avait défini comme étant le commis ou bien le “spécialiste” dans cette boutique. Il n’était pas le genre d’homme à fait fit de bonne manière, mais il était rongé par une seule idée trouver un piano digne de sa promise. Le commis avait un look qui n’était pas pour déplaire à Albert, même s’il s’habillait de grands créateurs il n’en restait pas moins capable durant ces bons jours d’apprécier la mode plus commercial et underground. La tentative de Jari pour masquer son accent n’échappa pas à Albert qui sourit en voyant les efforts déployé par le jeune homme. David et Piort restait un peu à l’écart silencieux observant à peine ce qu’il y avait comme instruments, la musique n’avait jamais été leur fort sauf pour Piort qui était un excellent saxophoniste et bassiste à temps perdu, mais depuis quelques années il frappait plutôt sur de vilains garçons envoyer pour leur mener la vie dur que de jouer de ses instruments.
Albert nota de plus que sa manière directive avait pu froisser son interlocuteur qui n’était certes aucunement habitué à son genre d’individu. L’homme sourit énigmatiquement sans passer de commentaire.

« Je cherche un piano, à queue de préférence… au fini blanc se serait parfait, quoi que je peux très bien faire avec un fini lustré noir. Vous tenez se genre d’instruments? »

La pièce où il était chargé de toutes sortes d’instruments, mais ce qui semblait remplir l’étage n’était certes aucunement des pianos, pas le moindre à l’horizon… sauf quelques clavier sophistiqué, mais rien de tel comme un véritable piano à queue avec leur prestance et leur taille massive. Visiblement, à moins d’avoir un étage ou une pièce cachée et plus reculer Albert ne trouverait pas ce qu’il cherchait.

Tout en écoutant d’un air distrait quoi qu’il ne manque pas une seule miette des mots du jeune homme, Albert c’était approché d’une superbe guitare acoustique doté d’une prise pour la relier à un amplificateur. Habilement il la saisit de son crochet et gratta un peu. Il sortit quelques notes d’un bon vieux morceau bohème ravit de ne pas avoir perdu le doigté depuis le temps. Il remit la guitare en place il aurait tout le temps de gratter plus tard la guitare.

David était en train de terminer de monter l’horaire pour leur présence aux États-Unis à l’aide de son blackberry. Il échangea quelques mots avec Piort qui secoua presque imperceptiblement la tête en signe de désapprobations. Albert jeta un coup d’œil discret, sachant que David détestait lorsqu’il chamboulait le planning qu’il concocte minutieusement et que celui-ci devait tenter de convaincre le bras droit de son cousin de l’inciter à ne pas perdre suffisamment de temps. Sacré David ce qu’il pouvait être barbant parfois… mais il était indispensable côté logistique et pour diverses autres petites choses encore.
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Jari Eliassen

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyVen 24 Sep - 19:14

Spoiler:



Je ne baissais pas ma garde dans les secondes qui suivirent. Sans le montrer, je surveillais du coin des yeux les deux autres hommes resté à l'écart en essayant de voir s'ils dissimulaient des armes. Dans le Hell's, on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber et les types prêts à vous menacer en braquant un canon de pistolet au milieu de votre front n'étaient pas si rare. D'où ma méfiance … Mais visiblement, rien ne semblait indiquer que ces trois gars étaient armés. Ou alors ils avaient très bien dissimulés leurs flingues et je n'avais rien vu du tout. Et avant que je n'ai pu m'inquiéter plus que ça, mon interlocuteur esquissa un fin sourire étrange et révéla la raison de sa venue.

- Je cherche un piano, à queue de préférence… au fini blanc se serait parfait, quoi que je peux très bien faire avec un fini lustré noir. Vous tenez ce genre d’instruments?

Un piano à queue ? Au fini blanc ? Mes sourcils se haussèrent, trahissant ma surprise. J'eus presque envie de rire sur le coup, même. Un piano à queue dans une boutique du Hell's Kitchen. Mais d'où sortait il celui là pour demander ça ? Le plus naturellement du monde, il venait de décrocher une des guitares acoustiques de son présentoir et à présent, il était en train de jouer un morceau au style bohémien, me laissant tout seul avec ma stupéfaction. Je me sentais désemparé. Comment réagir dans la situation «  le client demande un truc qu'on a sans doute pas en stock et que le patron n'est pas là pour me sauver la mise » ? Je me grattai l'arrière du crâne, pensant trouver la réponse plus vite.

- Bah, en fait … avançai-je maladroitement. Je sais pas si on a ça en stock. Les pianos, c'est pas ce qui est le plus demandé dans le Hell's, v'savez. On peut éventuellement commander mais j'espère que vous êtes pas trop pressé dans ce cas là.


D'une oreille distraite, j'écoutais l'homme jouer tout en me posant encore la question de savoir si oui ou non je pouvais lui donner ce qu'il voulait. La musique me faisait penser à du Simon and Garfunkel sans que je sache trop pourquoi … J'étais pas vraiment versé dans ce genre là. Mais l'inconnu se débrouillait plutôt bien. Il ne se gênait vraiment pas d'avoir essayé la gratte sans autorisation et il aurait sans doute perdu pied sur un morceau du type métal, mais je me gardai bien de lui dire ça. Enfin, il cessa son morceau et remit l'instrument en place. Maintenant il allait vouloir une réponse et moi je … Mais oui ! Comme par miracle, je venais d'avoir une idée qui avait une chance de me tirer d'affaire :

- En fait si, on a des pianos, lâchais-je de but en blanc.

3 pour être précis ….

- Mais je sais pas s'ils sont à queue ou pas. Faut aller voir au sous sol.

Et là encore se présentait un petit problème. Est ce que je pouvais l'emmener au sous sol en laissant la boutique sans surveillance ? Je n'avais pas vraiment le choix, il fallait que j'aille voir Earl. Je me tournai vers mon singulier client :

-Excusez moi deux minutes.


Je me dirigeai en trois bonds vers l'arrière boutique, poussai un juron typique de chez moi quand je faillis m'étaler par terre en trébuchant sur un carton vide et entrebâillai la porte. Earl était assis à son bureau, l'oreille collée au téléphone. Il notait des trucs sur un morceau de papier, ça avait l'air important. Je lui fis signe discrètement et il s'arrêta un instant d'écouter ce que lui racontait son correspondant. En quatre secondes et demie je dus lui expliquer que trois mecs étaient dans la boutique et que je devais descendre au sous sol parce que l'un d'eux voulait acheter un piano à queue au fini blanc. Mon employeur fronça les sourcils, intrigué. Il finit par acquiescer d'un mouvement de tête avant de se préoccuper à nouveau de son coup de téléphone. Je m'emparais de la clé du sous-sol trônant sur une étagère et m'apprêtai à faire demi tour quand Earl m'ordonna à mi-voix :

- Laisse la porte ouverte.
- Ok.


J'obéis et retournai dans la boutique. Maintenant, de son bureau, Earl profitait d'une magnifique vue panoramique de son magasin et je pouvais m'occuper du commanditaire sans me soucier du reste. Je ne savais pas si les deux autres hommes avaient l'intention de descendre aussi. Et autant dire que j'aurais préféré qu'ils ne viennent pas. Méfiance, quand tu nous tiens …. Mais je ne pouvais non plus les renvoyer dehors alors on verrait bien ce qu'ils allaient faire. Je me dirigeai vers une petite porte dérobée, fis jouer la clé dans la serrure et l'ouvrit. Me transformant en guide touristique, j'invitai l'homme aux yeux perçants de me suivre dans les escaliers étroits qui menaient à la cave.

- Faites gaffe surtout, les dernières marches sont glissantes, signalai-je.

La première fois, j'avais manqué de m'exploser le coccyx en glissant sur ces fameuses marches … Souvenir amer. Depuis je n'étais presque pas revenu ici. La main agrippée à la rampe, je m'enfonçais en premier dans les escaliers, pour déboucher sur le sous-sol. Je mis un bon moment avant de trouver l'interrupteur. La lumière de la lampe pendue au plafond révéla une pièce basse, remplie d'un foutoir innommable d'objets divers et inutiles. Mais au milieu de ce bordel siégeaient trois grosses formes toutes recouvertes par des draps. Voilà ce que nous cherchions. A première vue, il y avait deux pianos type « bar » et un piano à queue. J'en connaissais un qui allait être content ! Restait pourtant à voir l'état dans lequel était le bidule. Je me frayai un chemin jusqu'à lui et, avec précautions, j'ôtai le tissus qui le protégeait de la poussière. Avec un peu de chance, Earl gardait dans sa cave un trésor que personne n'avait jamais demandé à acheter. Ce fût plutôt une grosse désillusion. L'instrument devait être de 10ème ou 11ème main pour ne rien exagérer, ses touches étaient jaunies par le temps, son vernis s'écaillait à certains endroits et il devait avoir un son épouvantable. Cerise sur le gâteau, il n'était ni blanc ni noir mais brun acajou … Mais il faudrait bien faire avec. Je me raclai la gorge et me tournai vers mon client en désignant vaguement le piano.

- Bon bah … Voilà la bête. Vous voulez … jeter un oeil ?

Il allait peut être prendre ça pour une plaisanterie, moi qui essayais de lui vendre un piano qui semblait en bien piteux état. Au moins, j'avais essayé. Décidé à aller jusqu'au bout, j'enlevai la totalité du drap du haut du piano et là je compris que j'avais bien fait. Sur le « couvercle » brun luisant était incrusté un grand motif en bois blanc ciselé en relief représentant une rose. Moi je trouvais que ça donnait un air vachement romantique à l'ensemble. C'était pas du tout mon style mais avec un peu de chance, ça intéresserait peut être l'acheteur !


Dernière édition par Jari Eliassen le Dim 17 Oct - 21:08, édité 1 fois
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyJeu 7 Oct - 3:08

Albert observait du coin de l’oeil tout en laissant sa main se balader sur les quelques objets à proximités. L’atitude méfiante du commis l’amusait. Le jeune du s’imaginait très bien être à sa place et réagir de manière semblable. Après tout il n’y avait pas trente-six manière de réagir lorsque trois zigoto en costumes débarquent dans une petite boutique dans un quartier miteux. Même s’il était friand de grande marque et de tout ce qui rapportait au luxe en général Albert savait pertinament qu’il ne pouvait pas trouver se qu’il cherchait n’importe où. Dans son souvenir un banal rien la ravissait.Il voulait néanmoins trouver un objet qu’elle serait apprécié sans lui sembler trop guindé.

La surprise qui illuminait le visage du commis ravis Albert qui ne se manqua pas de sourire à sa manière. Était-ce si excentrique que de vouloir un piano? L’homme se retourna à peine pour jeter un œil à son cousin David qui avait tousseté afin d’attirer son attention. Il n’avait pas besoin de parler, qu’Albert comprit qu’il voulait quitté au plus vite cet endroit qu’il jugeait inapproprié. Ils étaient clair que les deux hommes n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre, se connaissant depuis si longtemps un simple regard pouvait en dire long. Il savait que la boutique déplaisait à David qui s’était plongé le nez dans son agenda pour jouer encore avec leur emploi du temps. Une vraie maladie chez lui. Comme réponse à son cher cousin, il l’ignora comme il savait si bien le faire. Il allait devoir en faire son deuil, il ne partirait pas de ce quartier sans avoir trouver ce qu’il cherchait et désirait. Cela même s’il devait faire toutes les boutiques miteuses et louches du quartier. Certes il cherchait un piano, mais un qui avait du vécu et un cachet. Stoique, il écoutais les paroles du commis qui lui annonçait que par le plus grand hasard il y avait dans cet endroit restrinct bel et bien un piano… trois pour être exact. Le tout était qu’il ne savait pas l’état ni même s’il s’agissait de piano droit ou à queue.

N’ayant pas vue suffisamment d’espace pour des tels instruments l’homme conclus qu’il devait y avoir un accès à une cave ou un sous-sol, ce qui le fit un peu pincer des lèvres. L’humidité pouvait être redoutable pour vous rouinez un si bel instrument. Il ne restait plus qu’à ce croisé les doigts, jusqu’ici la chance lui avait sourire; non?

« Excusez moi deux minutes »

Albert fit un petit geste de la tête en signe qu’il allait l’attendre sagement. Piotr se rapprocha d’Albert, alors que le commis disparaissait dans l’arrière-boutique. Les deux hommes échangèrent quelques mots dans une murmures à peine audible. L’armoire à glace vêtu en rose hocha la tête à quelques reprises. Ils s’arrêtèrent à la réapparition du commis, Albert fut le seul à le suivre. Ils se rendirent par un petit escalier étroit vers les sous-sols l’endroit avait un petit gout de déjà vu en possédant quelques-uns similaires dans les sous-sols de ses locaux privés dans sa grande demeure. Il avait bien ces accès restrinct lui permettant d’une certaine manière de contrôlé plus aisément les allés et venu dans ses appartements privilégiés. Il suivit le commis jusqu’à l’accès à la cave, pendant les 2 minutes que la serrure prit à s’ouvrir pour leur laisser le passage libre, il vagabonda son regard sur l’arrière boutique et remarqua un horaire faire à la main, où était inscrit 3 noms… Jari? Par élimination logique, il arriva à l’idée que c’était le nom du commis car les deux autres n’était pas en postes en se jour de semaines à en croire l’horaire. Il retourna bien vite son attention sur l’étroit passage. Suivant les indications de son guide Albert fit attention durant sa descente. Une fois la lumière allumée, l’homme pu constaté à quel point c’était la pagaille, de nature curieuse il observait découvrant une multitude d’objets sans aucun lien apparent à la musique… particulièrement le canard en plastique jaune dont la couleur c’était un peu ternir et qui lui donnait un air plutôt inquiétant pour un jouet censé être jolie…

En contournant soigneusement boite et les piles de bidules dont il n’était pas capable d’identifé la nature ni la fonction, il réussi à suivre le commis jusqu’à un espace un peu plus dégagé dans la pièce. Caché sous une grande bache un piano à queue dormait paisiblement, le jeune homme blond retira le tissus qui recouvrait la bête. A voir l’expression du jeune homme, il était clair que pour lui le piano était loin de ses beaux jours. Albert n’allait très certainement pas dire le contraire.

« Bon bah… Voilà la bête. Vous vous… jeter un œil? »

Il fallait avouer qu’Albert n’était pas très bavard en se moment. Sous l’invitation du commis il s’approcha du piano et l’inspecta sous tout ses moindres recoins, il n’était pas un grand expert en la matière mais en connaissait suffisamment sur le sujet pour savoir qu’il voulait se piano. Le faire restauré ne serait pas un problème malgré l’état dans lequel il se trouvait. La table d’harmonie était solide et toutes les pièces étaient malgré la poussière en bonne état… c’était plutôt le côté esthétiques qui laissait à désiré et quelques petites détails de finissions, en plus de certaines réparation mineures. À vue d’œil c’était un piano de 2,70m ou 2,80m. C’était un type ancien, une pièce magnifique et que dire du motif incrusté de rose sur les couvercles. Les touches malgrés leurs couleurs teintes et terriblements jaunies Albert reconnu l’ivoire dont elle était faite,pour les noires il s’agissait d’ébène. Le vernit était pratiquement absent sur tout les surfaces sauf sur le couvercle où il avait du être rajouter il y a quelques années. Il allait sans dire que la personne qui avait tenté une telle action avait forcé sur la quantité de vernis en plus de bacler la finission. Le bois était couleur acajou, mais cela était du au mauvais entretient, car c’était une essence de bois dur et résistante.

D’un air très sérieux, le duc termina son inspection. La rose inscrusté était authentiques, mais certains pièces de bois avait été rajouter pour couvrir une partie de l’incrustration d’origine… Vue le style de l’instrument celui-ci devait bien dater d’au moins du début du XXème siècle si ce n’était pas avant. Il y aurait quelques cordes à changer… Il tapa sur une touche ou deux, grinçant des dents sous le son affreux, un bon ajustement serait aussi nécessaire,quoi qu’il considéra tout ces détails normals.

« Dites moi Jari, comment votre patron à pu faire installé un piano de cette taille ici? Je ne vois pas d’entrée suffisamment grande pour y faire passer un tel instrument… »

A moins d’avoir un passage secret où de posséder un don de téléportation ou de réduction d’objet, il était difficile de savoir comment l’instrument avait bien pu atterrir dans le sous-sol. Quoi que s’il venait à l’acheter il ferait défoncer un mur pour ouvrir une entrée et s’éviter d’endommagé davantage l’instruments en risquant de le démonter pour le sortir de la boutique.

« J’espère que vous avez un accès suffisamment large pour le faire sortir d’ici, je ne permettrais pas que l’on démonte une seul pièce de ce piano pour le glisser à l’extérieur. Avant que je ne l'oublie combien pour le piano? »
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Jari Eliassen

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyDim 17 Oct - 21:07

Mon client se faufila au milieu du désordre de la pièce et s'approcha du piano. Je le regardai inspecter soigneusement l'instrument, passer ses mains sur le bois et faire jouer quelques touches. Le son était magnifiquement désaccordé, j'espérai pour l'homme qu'il n'était pas répugné par l'idée de le faire ajuster. Je commençai à me tourner nonchalamment les pouces en attendant qu'il ait terminé son petit examen quand soudain, il leva la tête vers moi.

- Dites moi Jari, comment votre patron a pu faire installer un piano de cette taille ici ? Je ne vois pas d’entrée suffisamment grande pour y faire passer un tel instrument… J’espère que vous avez un accès suffisamment large pour le faire sortir d’ici, je ne permettrais pas que l’on démonte une seule pièce de ce piano pour le glisser à l’extérieur.

«  Comment il connaît mon nom lui ? » Me demandai-je. Tout en cherchant à me souvenir si j'avais pu croiser la route de cet homme auparavant, je fis un demi tour sur moi même et indiquai du doigt un pan de mur. Une armoire y était adossée et la cloison était en partie cachée par une sorte de bâche.

- En fait la porte est là, expliquai-je. Ne vous en faites pas. Je crois que le patron l'a cachée parce qu'elle est pas très … comment c'est le mot anglais déjà ? Étanche. C'est ça, elle est pas très étanche. Donc il a bricolé un peu on va dire.

Je n'allais pas lui sortir tout un discours sur la façon dont mon boss s'y était pris pour empêcher les courants d'air de passer. Cet homme devait s'en moquer royalement et à vrai dire, moi aussi.

- Avant que je ne l'oublie, combien pour le piano ? Questionna-t il alors.

Sur le coup, la question m'embarrassa. Et pour cause ! Je n'avais pas la moindre idée de la somme que Earl désirait en échange du piano. Si le client avait demandé une guitare, j'aurais pu lui donner un prix approximatif, mais là, non. J'allais devoir me renseigner.

-Combien ? Euh … Il va falloir que je demande au patron. Vous n'êtes pas trop pressé j'espère ?

Je me baissai pour ramasser le drap de protection de l'instrument, jugeant l'inspection terminée. Autant éviter à ce truc de trop prendre la poussière.

- Content de voir que vous le prenez en tout cas, ajoutai-je ce faisant.

«  Ca me vaudra peut être quelques dollars en plus à la fin du mois ! ». Une petite augmentation ne fait pas de mal ! Soudain, alors que je faisais de mon mieux pour déplier le tissu et le remettre sur le piano, la lumière de l'unique lampe du sous-sol se mit à faiblir. Je levai la tête vers l'ampoule, soudain très inquiet.

- Non, fais pas ça … chuchotai-je.

La lumière clignota pendant quelques secondes encore puis, dans une ultime étincelle d'agonie, elle s'éteignit avec un petit bruit d'explosion. La pièce se retrouva intégralement plongée dans le noir et je ne pus m'empêcher de jurer.

- Paska ! C'est pas le moment !


C'était pas vraiment mon jour de chance. Je plongeai ma main dans ma poche et j'en tirai mon téléphone portable. Je fis le coulisser et l'écran s'alluma, éclairant d'une faible lueur bleutée une petite zone autour de moi. Un gros soupir agacé m'échappa. L'ampoule aurait du être changée il y a de cela bien longtemps et elle n'avait pas tenu le coup aujourd'hui. En deux mots, j'expliquai à l'homme qui m'accompagnait qu'il y avait une autre lampe dans l'escalier et que j'allais essayer de l'allumer … si je parvenais à atteindre les marches ! Je voyais à peine le bout de mes pieds. Hésitant, je restai un moment à essayer de voir comment j'allais enjamber toute la masse de cartons qui me bloquaient la route et force m'était de constater que cela relèverait du tour de force … Et même pas la peine d'appeler Earl, il était encore sans doute scotché à son téléphone. Génial. Je n'avais plus qu'a espérer que je n'était pas tombé sur un client claustrophobe et susceptible d'avoir peur du noir.


[ N.B : quand les dialogues sont écrits en italique, c'est que Jari s'exprime en finnois et non en anglais Wink Au fait : peux tu me donner le code couleur des paroles d'Albert ? ]
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyMar 2 Nov - 0:12

L’inspection terminé et relativement satisfait de sa découverte, il était maintenant temps de parler argent. Il serait bien curieux de savoir à combien s’élèverait sa facture quoi que le montant n’étant pas vraiment important, il ne fût pas inquiet de son compte. Il était curieux de savoir si le propriétaire de la boutique tenterait de lui soutirer plus que la valeur du vieil instrument. Il restait à songer à combien lui donnerait selon son expérience à ce monstre musical dont il devrait prendre en charge la restauration le plus tôt possible. Il ne prêtait déjà plus attention à Jari, réfléchissant en fouinant un peu dans le ramassis d’objets contenu dans une pile de carton près de lui.

En fait la porte est là… Albert regardant dans le direction que lui désignait le jeune homme, il sourit amusé par les efforts très appréciés de Jari à trouver les mots juste. Son regard s’enflamme, son sourire prenant une pointe de malice alors qu’il vit le jeune homme embarrasser par la question du prix.

Combien ? Euh … Il va falloir que je demande au patron. Vous n'êtes pas trop pressé j'espère ?

J’ai tout mon temps il n’y a pas d’inquiétude à se faire.

Le duc ne fit même pas le geste pour aider le commis qui se démenait avec la toile protectrice qui ne semblait pas vouloir retourner sur le piano. Son regard suivit celui de Jari pour fixer l’ampoule qui arrivait à la fin de sa triste vie. Le clignotement rendait la pièce étrangement divertissante avec ses ombres dansantes comme des flammes ténébreuses voulant prendre le dessus. Tiens justement tout ceci lui donnait une sorte d’inspiration qu’il tâcherait de développée une fois rentrée à sa demeure.

Très vite l’ampoule s’éteignit plongeant la pièce surchargée de bric à braque dans l’obscurité. Oiseau de nuit et sombre jusque dans l’âme la noirceur de dérangement aucunement Albert qui ne bougea simplement pas d’où il se trouvait. Ne risquant pas d’être découvert, il décida de s’amuser un tout petit peu avec Jari. Il empoigna son blackberry et envoya un message à Piort qui se trouvait à l’étage lui demanda d’occuper le patron s’il venait à se diriger vers la porte de la cave… il en avait pour 10 longues minutes. Ok lui répondit son ami gardant un œil et près à occuper le patron comme il le pouvait devina que son ami et boss avait une change de s’amuser un peu.

Il attendit que la petit lumière soit suffisamment loin de lui, le commis concentré à ne pas se prendre dans les boites pour se rendre au minuscule escalier… il s’évapora dans sa forme la plus étendu et s’en alla invisible tourner autour de Jari. Il profita du bref instant pour renverser un carton que Jari avait effleuré, son contenu se renversa devant le chemin emprunté par le jeune homme. Mais là ne s’arrêterait pas son petit jeu. Ses mouvements sans bruit et rapide dans les espaces fermés il pouvait aller et venir à sa guise dans la noirceur inconito pouvant reprendre sa forme humain en un rien de temps au besoin.

Entendant le cliquetis et crouches des objets sur le sol, la voix d’Albert retenti de l’endroit où il ‘’était supposé attendre’’ que la lumière soit rétabli non loin du piano.

Rien de casser? Vous avez besoin d’aide peut être…

Il s’amusa à déstabilisé en prenant bien soit de viré la disposition des objets qu’il pouvait déplacer sans bruit et des cartons et autres plus gros morceaux qu’il pouvait envoyée balader lorsque Jari se prenait dans un des ses pièges. L’ascension jusqu’à la fameuse ampoule serait plus difficile que prévu. D’en haut, on entendait que des bruits sourd, Piort jeta un coup d’œil à David qui soupira exaspéré par son cousin qui ne pouvait pas en manquer une. Quand c’était pas les filles… Il fit un signe tout en subtilité pour avisé Piort de surveiller le parton qui n’allait surement pas rester à planquer dans son bureau indéfiniment.

Non, mais qu’est-ce que vous faites… *soupir* Ne bougez plus, je vais vous donner un coup de main.

Il avait parlé de l’endroit où il ‘’était supposé ‘’ être, il avait reprit sa forme normal et avançait prudemment au travers des objets jusqu’à venir se planter près de Jari. Il fouilla dans sa poche et passa un appel…

«Tu veux bien venir ouvrir la porte de la cave qu’on y voit quelque chose.*en francais*

Les pas de Piort grinçait sur le plancher au dessus de leur tête et un faible rayon de lumière descendit dans les marches jusqu'aux deux hommes. Albert sourit gentilment à Jari, ne rajouta pas un mot et se dirigea vers les escaliers enjamba les objets ici et là. Albert manqua de se cogner sur l'ampoule et s'arrêta la regardant... il dévisa le globe de verre le secoua, fit une petite moue satisfaite après quoi il revisa l'ampoule en place s'assurant de la viser plus serré et hop! magie la lumière fut. Eblouissant un instant Albert qui plissa des yeux.

Par simple curiosité, vous pensez quoi de votre patron?

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Jari Eliassen

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptySam 6 Nov - 17:11

Éclairé simplement par la lumière de mon téléphone, je faisais de mon mieux pour avancer sans casser quelque chose. Soudain, il me sembla voir quelque chose passer dans le carré de lumière devant moi. Une ombre. Mais je devais me faire des idées. Ce n'était qu'une illusion … Je n'eus pas le plaisir de me poser la question car je venais de renverser un carton. Les objets roulèrent à mes pieds.

-Paska ! Jurai-je à voix basse.
- Rien de cassé ? Vous avez besoin d'aide peut être ? Demanda alors mon client depuis l'obscurité.

Je lui répondit un vague « Ca ira» avant de recommencer à avancer. Il se croyait drôle ou quoi ? le trajet fût singulièrement pénible … J'avais beau regarder ou je mettais les pieds, je butais sans arrêt contre les boîtes. A un moment, je trébuchai carrément sur une caisse à outil que j'avais pourtant remarquée. Elle me fit tomber à la renverse et mes genoux heurtèrent le sol, m'arrachant un grognement de douleur. Je n'en revenais pas, même avec plusieurs verres d'alcool dans le coin du nez je ne n'étais pas si maladroit ! Je tendis la main pour récupérer mon cellulaire que j'avais laissé tombé et me relevai. Là, soudain, je fus pris d'une étrange sensation. J'avais l'impression que quelque chose n'arrêtait pas de me tourner autour. Je ne pouvais distinguer ce que c'était, mais je ressentais comme une présence. Je jetai quelques coups d'oeil dans la pénombre mais naturellement, je ne vis rien d'autre. «  Arrête d'halluciner et vas chercher cette foutue lampe ! » me cria la voix de ma raison. J'entendis alors Albert soupirer :

- Non, mais qu’est-ce que vous faites… *soupir* Ne bougez plus, je vais vous donner un coup de main.


Avant que je n'ai pu répondre quoi que ce soit, je l'entendis s'avancer à mon niveau. Il progressa sans difficulté aucune et en quelques secondes, il fût près de moi. Ce type n'avais jamais mis les pieds dans ce sous sol et pourtant il avait moins de mal que moi à s'y déplacer ! Je me sentis balourd. Il devait me prendre pour un balourd. Superbe.

L'homme dégaina alors son téléphone de sa poche, prononça quelques mots que je ne compris pas, avant de se rapprocher du bas des escaliers. La porte de la cave s'ouvrit en nous offrant assez de lumière pour nous en sortir sans encombres. Mon client, plus rapide que moi, s'était avancé et avait remis en place l'ampoule que je croyais fichue. Elle était juste mal vissée. Je poussai un soupir en me disant que je m'étais esquinté les genoux pour une simple ampoule dévissée et que j'allais devoir ranger tous les objets que j'avais éparpillés.

- Simple curiosité, vous en pensez quoi de votre patron ?

Je levai la tête vers mon client. Quelle question …

- Vous comptez tout lui répéter c'est ça ? Lâchai-je avec ironie tout en me rapprochant des marches. Si vous tenez à le savoir, même s'il est pas cool tous les jours, je pense qu'il sait ce qu'il fait. Il tient à son affaire, alors je comprends qu'il soit exigeant envers moi. Je me plains pas.


Je n'avais pas réellement les moyens de me plaindre de toute manière. J'avais besoin de ce job étant donné que l'argent ne pousse pas sur les trottoirs de New York. Et puis, force m'était de constater que je commençais à m'habituer à ce travail de vendeur. Dans le fond, ça ne me déplaisait pas. Si jamais j'en venais à rester plus longtemps à New York alors je chercherais un autre boulot sans doute plus en rapport avec les études que j'avais faites. Mais pour l'instant, je me satisfaisait de celui-ci. Les premiers temps, j'ai cru que je n'allais pas survivre plus d'une semaine à Earl. Mais apparemment, après une petite période d'essais, il avait décidé de me garder et je ne m'étais pas encore pris de coup de pied de biche depuis. Bonne nouvelle.
La montée des escaliers rendit mes genoux douloureux. Une fois sur le palier, je tombai nez à nez avec le grand gars en chemise rosée. Je passai devant lui sans rien dire, espérant qu'il ne me poserait pas de questions et filai voir Earl. Il terminait enfin de passer son appel. Je lui dit que le client désirait le voir pour régler le prix du vieux piano. Il se leva, invita poliment Albert à venir dans le bureau.

- Alors, il se frotta les paumes l'une contre l'autre, vous êtes celui qui a enfin craqué pour ce piano ? Je préfère vous prévenir tout de suite en tout cas, j'espère que vous connaissez quelqu'un de prêt à vous le remettre en état. J'ai quelques bonnes adresses sinon. Pour ce qui est du prix,je vous propose mon premier tarif ...

Je me sentis vite de trop dans la pièce. Le prix exorbitant du bidule à clavier, je m'en balançai pas mal. Alors plutôt que de continuer à faire le planton plus longtemps, je décidai de revenir au milieu de la batterie encore emballée pour finir mon boulot. Mais tandis que je sortais du bureau, un petit objet attira mon attention, juste devant la porte du sous sol. Je me penchai pour ramasser un portefeuille. Il avait dû tomber de la poche de mon "client". N'osant pas du tout l'ouvrir ni débarquer dans l'arrière boutique, je m'avançais vers l'homme en chemise bleue qui ne cessait de déambuler dans le magasin. Je préférais m'adresser à lui plutôt qu'au grand costaud, tant qu'à faire.

- Pardon mais, vous savez si c'est à votre ... ami ? lui demandai-je en tendant le truc à bout de bras. [/b]
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyDim 14 Nov - 15:22

Albert par simple curiosité et d’analyse avait demandé à Jari ce qu’il pensait de son employeur. La réponse qu’il donna était ordinaire, qui allait parler dans le dos de son patron alors qu’il était pas loin et à un étranger en plus. Ce qui l’étonna était qu’il était convaincu que le jeune homme pensait réellement ce qu’il disait, et ses paroles n’avaient rien d’exagérées, il était rester simplement près de ce qu’était la vérité. C’était un comportement de plus en plus rare… du moins principalement dans les sphères où il évoluait les gens ne manquaient pas une seule occasion de se vanter ou de manipuler les faits pour avoir un réaction précise ou simplement un peu d’attention. Et la reine du manque d’attention était Léonie… cette chère Léonie qu’il devrait probablement remettre en punition à son arrivée dépendament de ses bêtises.

Je montais à la suite du commis une fois sortie de cet escalier exégu je m’amusa à constater combien Piort semblait imposant dans le couloir qui était lui aussi de taille restreint. David comme à son habitude consultait son fameux horaire que je me faisais une joie de chambouler après tout être duc devait comporter quelques avances vu l’énorme responsabilité qu’il pesait sur ma si petit personne. Bientôt ressorti le jeune blond suivi de son patron, un homme bon vivant sans aucun doute. Albert le suivit poliment dans son bureau et prit place où Earl le lui désigna. Il avait une bonne idée de combien il donnerait pour le piano, il ne voulait pas passer pour un profiteur d’aubaine et écoutant la proposition de propriétaire de la boutique par simple politesse. Le prix était raisonnable, mais connaissant la valeur du produit même dans l’état où il était Albert n’avais pas l’intention de modifier son offre qui était légèrement à la hausse sur celle proposée.

David allait propablement lui tomber dessus, lui dire qu’il gère mal son argent. C’était peut être vrai, mais après avoir investit peut être 5000 sur se fichu piano celui-ci retrouverait une valeur plus que convenable et il aurait rentabilisé son achat. 10 000$ c’était l’offre le montant qu’il allait donné, il sourit en remarqua la tête d’Earl qui avait figé par hésitation en entendant le montant prononcer c’était plus que ce qu’il avait demandé et Albert pouvait comprendre l’homme d’être surprit. Alors qu’ils allaient se serrer la main pour conclure l’entente Albert demanda à ce que le jeune ‘’poulin’’ qui servait d’homme à tout faire et de commis les aide à transporter l’instrument. Il allait s’en dire qu’il voulait que ça soit régler dans la journée.

Je ne veux pas vous privez de votre employé... mais j'aimerais bien pouvoir amener l'instrument dans ma propriété aujourd'hui. Aussi si cela vous convient, je propose que nous repassions le chercher un peu plus tard... si votre employé à envis de faire des heures supplémentaire évidemment.


Pendant l’entretient des deux hommes, dans la boutique Piort observait le jeune homme aller et venir. Il n’avait pas bouger d’un iota jusqu’ici alors que David faisait les cents pas alors qu’il remaniait leur horaire. Celui-ci s’arrêta et dévisagea l’objet que Jari lui tendait… il était tellement absorber par ses pensés qu’il lui mit 2 petites secondes à réaliser ce qu’il lui demandait.

… Tout dépend de quels amis vous parler?...Je vous répondrais ceci, mon cher patron ne voit pas l’importance d’avoir un tel objet… Cuir assez usé… ah je reconnais bien là l’emblème du Muvu.

David en voyant l’espèce de marque à demi effacé qui ne ressemblait à rien sur le revers du portefeuille n’ajouta plus un mot et fit un signe en direction de son compagnon à la chemise rose. Celui-ci c’était amené sans bruit derrière Jari suffisamment près derrière lui, avec cette fichu manière qui vous faisait redresser le poil sur la nuque. Son regard restait sévère et sans vraiment d’expression et observait Jari sans la moindre agressivité.

Je peux le voir s'il vous plait...?

Il n'avait pas tendu de main, il voulait juste voir ce que David croyait lui appartenir. Il y avait une certaine rivalité entre Piort et David, même si ceux-ci pouvait mourir l'un pour l'autre s'il n'avait pas été d'un point commun leur entente ne serait surement pas aussi cordiale. Lorsqu'on lui permit de voir l'objet en question, son regard s'agrandit il porta une main à la poche arrière de son pantalon où était sensé être son porte-feuille... il n'y était plus.

Merci... c'est bien le mien.
Le colosse prit l'objet délicatement, et vérifia son contenu qui se résumait à pas grand choses. C'était pour lui un espèce de porte bonheur, son pouce caressa doucement le cuir avant de serrer l'objet.

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Jari Eliassen

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyDim 21 Nov - 22:10

L'homme à qui je montrais le petit en objet en cuir me dévisagea un instant.

-… Tout dépend de quels amis vous parlez?...Je vous répondrais ceci, mon cher patron ne voit pas l’importance d’avoir un tel objet… Cuir assez usé… ah je reconnais bien là l’emblème du Muvu.

Muvu ? Je ne voyais pas vraiment de quoi il parlait. Ça devait être une sorte que marque sans doute … Et apparemment cet homme était à la solde de celui qui désirait acheter le piano. Ce n'est qu'à ce moment que je me rendis compte que le grand type se tenait tout juste derrière moi. Enfin, je sentis plutôt sa présence avant de le voir. Je me suis retourné prudemment et j'ai croisé son regard sévère. Il avait quelque chose de franchement intimidant, même sans afficher une expression d'agressivité. Je suis pas du genre trouillard ni soumis, mais devant un mec de sa trempe, j'osais pas vraiment faire le malin. En même temps, lui chercher les ennuis devait tenir de la pulsion suicidaire.

-Je peux le voir s'il vous plait … ? demanda-t-il alors.

J'ai acquiescé rapidement et je lui ai montré le portefeuille. Question stupide en même temps, comme si j'allais le mettre dans ma poche et répondre que, non, je le gardais pour moi … Le grand homme se contenta d'examiner le truc un instant avant de vérifier le contenu d'une de ses poches.

- Merci... c'est bien le mien.

Il a récupéré son bien – auquel il semblait plutôt attaché - et je lui ai répondu un rapide :

-De rien.

Après quoi je suis retourné me mettre au boulot. Mais là encore, le destin semblait avoir décidé d'autre chose pour moi. En effet, Earl sortit de l'arrière boutique et m'interpella :

-Jari, viens voir ici.

Je levai la tête et m'approchai de lui et d'Albert, plutôt content de ne pas me retrouver seul avec les deux autres hommes.

-C'est conclu, monsieur achète le piano que tu lui as montré,
expliqua mon employeur quand j'entrais dans la pièce. Pour ce qui est de venir le chercher, je vous propose de revenir en toute fin de journée, autour de 18h. Ce ne sera pas long. Vous avez un véhicule au moins ? Sinon, il y a moyen de s'arranger.

Je jetai un regard interrogatif à Earl. Mais la fin de journée c'est la fin de journée ! Ils voulaient que je me tape des heures sup' ou quoi ? Est-ce qu'on avait au moins pensé à me demander mon avis à moi ? Nan.

Je m'apprêtai à rétorquer, à trouver une excuse pour éviter de me coltiner ce travail en plus. Mais je m'arrêtai au dernier moment. J'étais là pour bosser, si je rechignais à travailler, rien n'empêchait Earl de me mettre dehors. Or mon job, j'en avais besoin. Pas les moyens de faire la fine bouche. Je croisai mes bras devant moi, m'efforçai de faire bonne figure quand Earl se tourna brièvement vers moi.

-Je compte sur toi pour ce soir. On est jamais de trop pour déplacer un objet comme ça.
-Ouais, bien sûr …
répondis-je du bout des lèvres. Je suis là pour ça.

Je sentais que j'allais être heureux de rentrer chez moi ce soir. Enfin, je me consolais en me disant qu'il y aurait peut être un pourboire à la clé et qu'au moins, je travaillais pour quelque chose. Le boss approuva ma réponse et reporta son attention sur son client pour confirmer leur accord dans une poignée de main. Il semblait plutôt content d'ailleurs.

-On vous attend ce soir. S'il vous faut autre chose, demandez.

Un peu plus tard, alors qu'Albert s'était éloigné, je ne pu m'empêcher de demander à Earl :

-On a fait une bonne affaire ?
-Très bonne, gamin. Y a intérêt à ce que ce piano soit déplacé comme s'il était en cristal, c'est compris ? Avec la valeur qu'il vient de prendre, il faut qu'il soit aussi intact que possible.

Du cristal … La bonne blague, il allait sans doute peser bien plus lourd que du cristal ce truc. Mais j'avais compris, il en serait comme l'avait décidé le patron. J'adressai une brève salutation polie à Albert – malgré cet air étrange que je lui trouvais toujours - et retournai une fois pour toute au milieu de mes cartons. J'allais peut être enfin pouvoir finir mon travail correctement !
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Albert DeMortemart

Albert DeMortemart
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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyMar 7 Déc - 16:46

L’entretient avec le patron de la boutique dura que quelques minutes, après quoi il appela Jari à venir nous rejoindre vers l’arrière boutique. J’étais satisfait de ma trouvaille même si pour le moment la chose ressemblait plutôt à une épave qu’à un piano. Le jeune homme dont l’annonce d’heure supplémentaire n’enchantais pas aux premières vues amusant Albert qui fini par conclure avec Earl d’une poignée de main.

C’est un plaisir de faire affaire avec vous, monsieur. Ne vous inquiétez pas, nous aurons un véhicule… Je vous retrouve donc ce soir un peu avant la fermeture.

Il salua d’un léger signe de tête les deux hommes avant de rejoindre ses deux compagnons qui l’attendaient sur le pas de la porte. Maintenant qu’il avait trouvé la piano il ne restait plus qu’à vérifier qu’il puisse le rentrée sans problème, Piort allait s’occuper des préparatifs pour le transport, tandis que David s’occuperait du côté financier de l’achat. Pendant que tout le monde s’activait, Albert était occupé à ses conférences avec le Ministre de la Santé Public. C’était qu’un rendez-vous amical en vue d’une future collaboration et qui s’avéra moins pénible qu’espéré, les américains le surprenait toujours d’une bien agréable manière. Il aimait l’esprit de l’homme, il se sentait comme un chat jouant avec une pelotte de laines.

Après ses quelques visites professionnelles, sa voiture l’amena directement à la petite boutique là où attendait déjà un grand camion avec plateforme pour facilité le chargement. Albert détailla stupéfait se cher Piort dans son ensemble bleu foncé, il ressemblait à ses personnes qui nettoyait les scènes de crimes. C’était d’autant plus amusant qu’il semblait franchement s’amuser avec se gros camion, il allait sans dire qu’il avait toujours été beaucoup plus manuelle sans pour autant être stupide. Un vrai retour en enfance pour le ptit-gars. Il était une personne très intelligence et c’était probablement son air bête et de gorille qui dupait.

Sans trop se préoccuper des détails mécaniques et de transport le Duc pénétra dans la boutique pour rejoindre le proprio qui préparait sa fermeture, il ne manqua pas de saluer Jari en le croisa. David était déjà là, patienta en évitant soigneusement le contact avec toute marchandise qu’elle quelle soit. Il trouvait Albert complètement toc –toc de débourser 10 000 milles dollars pour l’épave qu’il avait aperçu dans le sous-sol voila voir l'état de la chose par lui-même. David était toujours là pour tout contrôler c’était une grande qualité, mais en même temps cela avait le don d'énervé un peu son cher cousin et employeur.

Albert était très enthousiaste à l’idée d’acquérir le piano, il avait de grandes choses en tête… et des projets pleins la tête. L’argent fut remit à Earl par le biais d'une malette métalique, David n'était pas très enclin et avait même tenté de convincre Albert de renégocier le plus. Celui-ci haussa un sourcil perplexe avant d'éclater de rires, après avoir reprit son sérieux; il lui tapota l'épaule avant de remettre la manette lui-même.

Albert demanda l'autorisation au proprio si ses deux paires de bras pouvait en attendant qu'il termine leur fermeture prendre un peu d'avance et bouger les boites au sous-sol pour atteindre la porte.

Alors que Piort et David s’adonnaient à dégager le chemin au sous-sol pour accéder à la porte-calfeutré. Après avoir fini avec Earl, le jeune duc s’en alla rejoindre les hommes en bas. Il demanda au proprio s'il avait des sangles pour aider à déplacer l'instruments, il pensait qu'il était préférable d'en avoir plus que pas assez.

Alors comment ça avance ici… Bien Piort… David quand même faudrait y mettre un peu plus du tien… elle ne pèse deux fois rien cette boite… Prend exemple sur le garçon. C’est à croire qu’un petit stage ne te ferais pas de tord. dit-il amusé.

Tant qu'à lui, il s’en alla vers le piano pour l’observer encore une fois, ce qu’il serait ravi lorsqu’elle pourrait s’y asseoir et y jouer. Il souria pour lui-même avant de retiré son veston et roula les manches de sa chemise pour s’attaquer à attacher les sangles de tirage sur le vieux piano.

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Jari Eliassen

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyJeu 23 Déc - 14:32

Ma journée s'est déroulée à peu près comme toutes celles qui l'avaient précédée, selon la petite routine que je commençais à connaître. A chaque heure qui passait, je regardais la pendule en comptant le temps qu'il me restait avant de retourner chez moi et de pouvoir m'affaler sur mon canapé, avec une tasse de café et ma guitare entre les mains. Je n'oubliais pas que j'allais devoir ajouter à ce temps une bonne demie heure, voire plus, pour débarrasser le piano. C'était pénible, mais c'était comme ça.

Quand enfin les 18h approchèrent, notre client revint tandis que j'étais occupé à ranger un peu le comptoir. Il me salua et je lui répondis d'un hochement de tête en essayant de sourire mais pas trop quand même.

Accompagné de son acolyte, le moins baraqué des deux, il partit boucler les négociations avec le patron. Je remarquai qu'il portait une mallette noire à la main et ça me fit immédiatement à des films genre James Bond ou des trucs comme ça. Ce mec devait avoir de quoi se payer plus d'un seul piano en réserve. Je me demandai encore une fois ce qui avait bien pu amener quelqu'un d'aussi aisé dans le Hell's. Il devait aimer l'inconnu, l'aventure ou les coins sordides et glauques. Après tout, le fric empêche pas les goûts louches, au contraire.

Quelques minutes plus tard, après que les rideau de fer eurent été baissés devant la vitrine, j'étais occupé à passer une dernière sangle sous le fragile piano. La porte avait été dégagée mais le chemin à accomplir jusqu'au véhicule semblait bien long pour un objet de cette taille. Au moins, on avait du personnel. Je me relevai de dessous le piano et je retins un sourire quand mes yeux tombèrent à nouveau sur le gorille dans son habit bleu. On aurait cru qu'il venait de gagner une panoplie du parfait petit déménageur à un stand de fête foraine. Mais ça, je me retenais bien de le dire, je n'avais pas envie de vexer le gars. Earl donna quelques indications sur la façon dont on allait devoir se placer – j'héritais de la partie droite de l'instrument à l'opposé du clavier – et on commença rapidement à soulever le piano. Même avec autant de paires de bras et l'aide des sangles, ce ne fût pas une mince affaire. Mais on arriva assez vite à s'approcher au niveau de la porte. On s'accorda deux secondes pour souffler et vérifier que tout était bien en ordre avant de se remettre au boulot. Je déposai ma chemise sur un tas de carton et me remit en place, soulevant mon côté du piano en même temps que mes « collègues ». Il fallait lever et avancer en même temps. J'avais connu plus simple comme opération, surtout que je n'avais pas un gabarit absolument adéquat pour ce genre de déménagement. Enfin, je faisais de mon mieux. Plus vite on avancerait, plus vite je retrouverais mon canapé.

A nous 5, on eût plutôt vite fait de monter l'instrument à sa place alors que j'aurais pensé que ça nous aurait prit plus de temps. Il ne nous restait plus qu'à fixer les sangles au véhicule pour éviter que le meuble lustré ne se fracasse au premier virage venu. Ce faisant, je remarquai que Albert était non loin de moi, juste à portée de voix. Et alors une question se mit à me brûler les lèvres. J'hésitais d'abord à la poser, craignant de passer pour un peu … illuminé. Mais au final, je la posai, j'avais envie de savoir si l'impression que j'avais eu dans ce même sous-sol le matin n'avait été qu'une hallucination ou autre chose.

- Dites … ce matin quand l'ampoule a grillé, commençai-je sans parler trop fort afin que Earl ne s'en mêle pas, vous n'avez pas ressentit un truc un peu ... anormal ?


Je jetais un regard furtif à Albert avant d'ajouter rapidement :

- Non enfin parce qu'il y a peut être des rats ici. Le patron a fait venir le dératiseur y a un moment mais ils ont pu revenir. Ce serait pas étonnant.


Pas archi-crédible, mais je refusais de laisser croire trop ouvertement que j'étais susceptible de divaguer. Et qui sait ? Il avait peut être lui aussi réellement perçu le même truc que moi mais sans me le dire. Restait à savoir ce que c'était.



[ HJ : Toutes mes plus plates excuses pour le délai Albert. Disons que ces derniers temps j'ai eu beaucoup de mal à écrire quoique ce soit de potable ... Je peux vous aider ? [PV Albert] 379864 Encore désolé, j'ose espérer que ça ne te pose pas trop de problèmes. ]
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Albert DeMortemart

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyLun 3 Jan - 5:15

Albert était en train de se battre contre une sangle à bout légèrement rouillée lorsque la voix du jeune homme le fit jeter un coup d’œil dans sa direction. Il releva un sourcil et un éclat dans son regard semblant brillé comme s’il n’était plus seul à avoir un secret.

… peut être… enfin j’ai eu une drôle d’impression… à un moment j’ai même pensé que vous vous amusiez à vouloir me faire tourner en bourrique. Je l’ai bien sentit à quelques reprises passer près de mes jambes…

L’idée qu’il pouvait s’agir d’un rat semblant répugner Albert qui eu un frisson de dégout et roula aussi subtilement que possible des yeux. Non un rat mais quel horreur! Il resta silencieux un instant laissant le temps à l’information de voyager un peu… et il relança Jari…

Vous êtes sérieux avec vos rats… parce que c’est… vraiment répugnant… même un bain à l’acide ne suffirait pas…, fini-t-il par se dire à lui-même.

Il retourna à sangle qu’il débloqua finalement d’un coup de pied, qui attira l’attention de ses deux acolytes sur lui. Il les ignora et allant à la sangle suivante, tandis que les deux autres se remirent au travaille. Piort se mit à ramasser le surplus de matériel et à embarquer outils qui les avaient aidé à monter le monstre à bord du camion. Une fois la porte fermé, la grand costaud s’en alla se mettre en place derrière le volant. Pour ce qui était de David, il dut se montrer ferme et l’obliger à prendre place dans la cabine du camion avec Piort. Pour sa part il allait ramener la voiture.

Il salua Earl alors que la camion démarra, et se retourna vers Jari.
Alors tu veux embarquer avec les deux clowns? Ou bien m’avoir comme chauffeur?
Il sourit amuser en s’imaginant le jeune commis prit en sandwich sur la banquette dure du camion entre Piort se prenant pour un déménageur et David qui chignerait comme une fillette tout le long du trajet en déplorant les mauvais traitements auxquels il le soumettait. Une petit corvée le moindrement éloignée de leur standard de vie et hop! Il se transformait parfois en Cendrillon … surtout lorsqu’il s’agissait des caprices personnels d’Albert.

Le Duc n’attendit pas réellement de réponse de la part du commis, qu’il embarque avec lui où non lui importait peu en autant qu’il honorait l’accord passé avec son employeur. Il se dirigea vers sa voiture louer, c’était de luxe, mais pas trop flamboyant… noire et sombre, elle était de l’année et avec toutes les commodités inimaginables. Même s’il pouvait avoir un côté un peut tape à l’œil et chic toujours à la dernier mode, il n’en restait pas moins qu’il savait reconnaitre le côté pratique de certain élément sombre… comme une voiture lorsqu’on était en déplacement. Et puis qu’est-ce qu’il en avait à faire de la voiture… le piano pour le moment était tout ce qu’il lui importait.

Les deux véhicules quittèrent le Hell pour la 5ème avenue où il avait acquis un loft dernièrement. Le camion se gara en double près de la zone réservé pour les livraisons en attendant de pouvoir reculer.
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Jari Eliassen

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MessageSujet: Re: Je peux vous aider ? [PV Albert]   Je peux vous aider ? [PV Albert] EmptyDim 9 Jan - 10:34

-… Peut être… enfin j’ai eu une drôle d’impression, répondit Albert tout en s'occupant de ses sangles. A un moment j’ai même pensé que vous vous amusiez à vouloir me faire tourner en bourrique. Je l’ai bien sentit à quelques reprises passer près de mes jambes…
- Vous faire tourner en ... ? Ah ! Bah si je l'ai fait, c'était pas volontaire. C'était plutôt moi qu'était embarrassé.


Bon, en tout cas, pour moi c'était plutôt une bonne nouvelle : si lui aussi avait perçu ce « truc » qui m'avait tourné autour dans le noir de la cave, c'était la preuve que je n'avais pas halluciné. Un peu plus rassuré, j'attachai la sangle qui me restait entre les mains. L'homme parut alors sérieusement dégouté par la possible présence de rats dans cette cave et je mis ça sur le compte du manque d'habitude. Rien qu'à voir la façon dont il s'habillait, on pouvait facilement déduire qu'il n'était pas un inconditionnel des recoins sales de la ville.

Une fois que toutes les sangles furent attachées, Albert et ses équipiers se préparèrent pour amener le fragile chargement à bon port. De mon côté, je montais quatre à quatre les escaliers menant à la boutique pour récupérer mon sweat et mon sac à dos. Un coup d'oeil à la pendule m'indiqua que je n'en avais plus pour très longtemps et je redescendis aussi rapidement que j'étais monté. En essayant bien sûr de ne pas me vautrer dans la descente …

- Alors tu veux embarquer avec les deux clowns ? Ou bien m’avoir comme chauffeur ? Demanda Albert après une dernière salutation au patron.

Le soudain changement de ton m'intrigua. « Très drôle comme question.» eus-je envie de répondre, au taquet. Mais il ne m'en laissa même pas le temps. Il entra dans la voiture noire garée dehors et démarra le moteur. Je donnai une poignée de main à Earl et lui souhaitai une bonne soirée avant de me diriger moi aussi vers le véhicule. Elle était à l'image de son proprio : impeccable et révélatrice d'une situation financière très confortable. En ouvrant la portière, je me pris à penser que je serais plutôt content d'avoir une caisse comme celle là. Histoire de me déplacer autrement qu'en bus, de pouvoir frimer un peu en ville et de raccompagner une jolie fille dans les règles de l'art ! Malheureusement, l'argent manquait un peu de mon côté et en plus de ça, si jamais j'avais été assez friqué pour me la payer, elle n'aurait pas survécu longtemps dans un quartier comme le Hell's. La faune du coin était capable de faire disparaître une voiture dans un laps de temps à peu près égal à celui nécessaire pour cligner deux fois des yeux. Alors autant cesser de rêver tout de suite.

Je me laissai tomber sur le siège plutôt confortable en laissant mes yeux détailler l'habitacle. Pas réellement ce que je préférais, c'était trop chic et sobre. Tout compte fait je préférais cette voiture de l'extérieur plutôt que de l'intérieur. Enfin ... je m'abstins de commentaires puisque j'aurais pu être embarqué dans le camion qui trimballait le piano ! On le suivit pendant un moment, quittant le Hell's pour les quartiers un peu plus classe de New-York. Je restais un moment sans rien dire, faute d'avoir réellement envie de faire la conversation. Je repensais encore et toujours à cette impression que j'avais eue ce matin et … A ce moment là, je sursautai sur mon siège quand une guitare hurla les accords enragés de « Seek and Destroy », par Metallica. Précipitamment, je plongeai la main dans ma poche pour en sortir mon portable qui sonnait férocement. J'avais encore oublié de le faire passer en mode  « silencieux » celui -là ! En plus je ne connaissais pas le numéro qui tentait de m'appeler … J'appuyais sur le bouton rouge pour le faire taire.

- Désolé, dis-je en remettant mon téléphone dans ma poche. J'oublie que ce truc peut sonner si fort des fois.

Quelques instants plus tard, on s'arrêta devant un immeuble, le long de la 5ème Avenue. Avenue dans laquelle je m'étais déjà promené en tant que touriste. Je fis la grimace en me disant que cette fois, on allait sûrement devoir monter des étages … Enfin, je soupirai vaguement, pris mon courage à deux mains et m'approchai du camion où nous attendait les deux zouaves qui servaient d'hommes à tout faire à Albert.

- Vous êtes installé ici depuis longtemps ? Demandai-je à celui-ci sur le ton de la conversation. Et … y a beaucoup d'étages à monter ?
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