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 Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]

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Hella Healt

Hella Healt
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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyLun 30 Aoû - 12:23

    L'été 2010 touchait à sa fin, la ville de New York qui avait vécue au rythme des touristes de divers horizons, reprenait doucement son train-train quotidien. Malgré tout, le soleil semblait encore vouloir faire profiter de ses bienfaits en ce début d'après midi de vendredi. Le week end s'annonçait des plus agréables, de quoi se sentir encore un peu en vacances pour ceux qui l'était. La chaleur était, toute fois, un peu étouffante et il était difficile de rechigner de se retrouver à l'ombre de deux building qui n'en finissait plus. Le soleil était encore bien haut dans le ciel jouant d'ombre et de lumière dans les larges avenue de la ville, alors que les New Yorkais reprenaient leur déplacement rapide pour se joindre d'un point à un autre, en oubliant presque le temps qui voulait leur sourire.

    La cinquième avenue, n'échappait pas la folie de la ville. Il suffisait de quitter les endroit calme de Central Park pour comprendre que cet oasis de calme est un véritable oasis, hors du temps. Une fois sur l'avenue mondialement connue, on se retrouvait bien vite envahi d'un bruit qui ne s'arrêtait jamais. Les klaxonnes d'une voiture qui pestait contre le taxi qui s'était arrêter trop précipitamment. ce dernier qui avait agit de cette manière pour être le premier à répondre à un homme sifflant, le bras levé, pour arrêter ces légendaire véhicule jaune, parce qu'il ne supportait plus se prendre un touriste voulant photographier un simple panneau. Les New Yorkais marchait à une vitesse impressionnante, comme si ils étaient muni - avec le temps - à une sorte de radar interne qui leur permettait d'éviter le monde qui sortait de différentes boutiques, protégeant facilement le gobelet gigantesque d'un café qu'il avait dans la main.

    la banque de la cinquième avenue, quatorze heures.

    Melissa, une jeune femme de 24 ans, avait rejoint son poste pour relever une de ses collègues, il y une heure. C'était son premier véritable emploi, une fierté pour elle qui pouvait enfin vivre dans la ville de ses rêve, qui ne devait rien à personne, et qui avait une place dans cette banque importante. Un mois qu'elle travaillait ici et jamais elle n'avait perdue le sourire qui était collé sur ses lèvres, un véritable concentrer de bonne humeur, toujours agréable même quand les clients décidait qu'elle était responsable de leur problème et qu'ils passaient leur nerf sur la petite brune. Elle avait acquis le fait qu'elle ne devait pas prendre ses attaque pour elle, ce qui lui permettait de toujours rester souriante et efficace. Elle tenait à ce travail et, en y réfléchissant bien, elle s'y plaisait.

    Aujourd'hui on l'avait placé au premier guichet, celui qui donnait sur l'entrée. Quand les personnes n'avaient pas de rendez vous, c'était elle qu'ils voyaient en premier et à qui il s'adressait, alors qu'elle les redirigeaient rapidement vers l'endroit le plus approprié. Elle avait prit l'habitude de regarder chaque personne qui entrait, s'amusait à essayer de deviner les raisons qui les amenaient. c'était tellement facile de reconnaitre le personne qui venait pour un soucis, ils avaient toujours cette mine grave. c'était d'ailleurs les clients qu'elle aimait le moins, ils avaient vite tendance à s'énerver contre elle, même si elle n'y pouvait rien. mais elle comprenait, il fallait toujours un coupable et, parfois, elle s'imaginait qu'on la mettait souvent à ce poste parce qu'elle était une des rares à ne jamais avoir un mot plus haut que l'autre. Surtout pendant ce genre de journée, ou la chaleur de dehors rendait l'endroit encore plus étouffant. trois jours que la clim avait lâché, mais des réparateur devaient venir dans la journée, le calvaire serait finit à la fin de le semaine.

    Dans la salle principale, ou Melissa tenait son poste, se tenait de nombreux sièges pour patienter quand les gens venaient pour un rendez-vous spontané. Portant son regard sur les personnes, elle pouvait voir une mère de famille, remuant sa poussette pour empêcher son enfant de pleurer, accablé par la chaleur. De nombreuses personnes se servaient de prospectus pour créer un peu d'air, certain commençant à montrer certain signe d'impatience. d'autres encore étaient au niveau des guichets automatique pour leurs opérations courantes qui ne demandait pas de personnel.

    Derrière elle, une rangé formait un énorme comptoir, ou s'afférait six employés qui encaissait ou donnait de l'argent à des clients qui ne voulait pas passer par des guichets automatiques, la somme à récupérer étant souvent trop importante, ou demandait certaine exigence au niveau de la coupure à recevoir. Sur sa droite, il y avait quatre petits boxes pour les gens qui n'avaient pas rendez-vous, mais qui voulait voir un conseillé. Et pour tout ceux qui avait prévu un rendez vous, elle les dirigeait vers une autre pièce à sa gauche, séparé par une porte.

    Le regard de Melissa se porta sur les boxe, aux séparations de verre. Dans l'un deux, trois jeunes personnes s'y trouvait. Elle se souvenait les avoir envoyé là bas, après une bonne demi heure d'attente, sans les connaitre elle espérait qu'ils auraient une réponse favorable à leur demande. Ils lui avaient fait un bon effet et, par expérience, elle savait qu'être jeune dans une ville comme celle là, et y vivre, n'était pas donné. Une aide, de temps en temps, était toujours appréciable.

    Reportant son regard sur l'ensemble de la pièce son regard croisa une jeune fille, Melissa pensait que cette personne en attendait une autre. Elle était entrer pour ne rien demander de particulier. pas de quoi alerter la nouvelle employé, ce genre de chose arrivait souvent. la plus part du temps c'était des gens qui en attendait d'autre, parce que ce n'était pas eux qui était en possession des papiers nécessaires. Melissa avait même déjà pu voir des personnes entrer, s'asseoir et rester là pendant un certain temps, juste pour échapper à la chaleur de la ville. Une chose qui n'était pas arriver ces derniers jours avec l'absence de climatisation. Et puis, il y avait une équipe de vigile, dont deux constamment à la porte, qui finissait par demander aux gens de sortir si il n'étaient pas là pour une raison particulière.

    Le sourire de la jeune femme s'agrandit un peu plus quand elle vit deux hommes arriver à la porte, leur habits se rapportant à une quelconque entreprise. Probablement la climatisation. Bien sur, au moment de passer le portique, ils se mirent à sonner dans tous les sens, ce qui intrigua quelques personnes, bien qu'ils abandonnèrent bien vite leur regard en comprenant que cela devait être des employé d'entretien. Melissa, elle même, ne s'inquiéta pas. une personne sur deux sonnait en passant ce portique et la plus part du temps on les laissait passer. C'était surtout quelque chose censé dissuader les gens.

    Les deux vigiles approchèrent des deux hommes en tenue de travail pour vérifier leur papier et leur ordre visant à réparer la climatisation. les choses se passèrent sans le moindre encombre et les hommes furent amener dans le lieu qui posait problème, et ne furent plus à la vue de la jeune femme dont l'attention fut accaparer par un nouvel arrivant qui, en guise de bonjour, se mit à hurler à l'injustice. Et voilà, c'était repartit. Melissa lui servit un sourire et commença à le renseigner, quand elle arrivait à en placer une...

    [Pour Gabriel, Jérémy et October, je vous ai mit dans un box pour les raisons qui vous amène. Bastet, vu que toi c'est un peu différent, je te laisse du côté de la salle d'attente. Votre premier post est fait pour que vous placiez votre personnage dans le contexte, il n'est pas question de braquage... ca sera pour le deuxième tour. Si vous avez des questions, n'hésitez pas.]


Dernière édition par Hella Healt le Dim 21 Nov - 13:28, édité 2 fois
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Gabriel Davenportt

Gabriel Davenportt
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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyVen 3 Sep - 12:02

    12 heures 30. Gabriel était encore au lit et ne semblait pas décidé à se lever pour le moment. Ou plus exactement, il n’en était pas complètement capable… Le mutant ouvrit péniblement les yeux lorsque son portable se mit à sonner et sa tête fut littéralement vrillée par le bruit, lui tirant un grognement douloureux. Ses yeux peinèrent à faire le point sur le petit écran lumineux – trop lumineux compte tenu de l’état de ses yeux – et il ne remarqua qu’après de longues et interminables secondes qu’il s’agissait d’un appel masqué… Et tout lui revint en mémoire en bloc : le dernier vendredi du mois d’aout, il avait rendez-vous à la banque avec ses amis pour peut-être décrocher un prêt qui leur permettrait de se lancer dans le monde de la musique. Si le rendez-vous avait été pris sans trop y croire, Gabriel s’en voulait néanmoins d’avoir oublié ce point de détail…

    Mais pourquoi avait-il oublié, exactement ? Ah ça y est, ça lui revenait au même moment que ce mal de tête et cette nausée caractéristiques : la Fée Blanche avait encore frappé avec délice. Le jeune homme passa une main tremblante devant son visage en sueur, et il lui fallu bien une quinzaine de minutes avant de réussir à ordonner à son corps de se redresser en position assise. Lorsque ce fut fait, la pièce sembla tourner uniquement pour l’empêcher de poursuivre et une brusque bouffée de chaleur manqua de le contraindre à se recoucher au moins le temps que son malaise ne s’efface. Alors qu’il était bien incapable de faire un mouvement supplémentaire sous peine de s’effondrer de nouveau sur la moquette, des bribes de souvenirs datent d’un jour et demi lui revinrent en mémoire, mais il ne parvint cependant pas à se souvenir de ce qui l’avait conduit à s’effondrer à moins de 10 centimètres de son lit.

    Le dos calé contre le lit et les yeux, Gabriel se promit pour la énième fois de ne plus céder aux charmes de la Fée Blanche tout en espérant que la pièce aurait cessé de tourner lorsqu’il déciderait de bouger de nouveau. La lumière du plafonnier lui brûla les rétines lorsqu’il tente d’ouvrir les yeux une seconde fois et la troisième tentative s’avéra la bonne : Gabriel finit par se mettre péniblement à genou, s’appuyant d’une main au contre le matelas pour s’aider davantage. L’ensemble de ses membres protestèrent en chœur et le jeune homme finit par se mettre debout au prix d’un effort surhumain… pour finalement se laisser tomber sur le lit où s’amoncelaient pêle-mêle vêtements et médiators en tous genres. Quelque chose sembla bouger près de lui, et les doigts d’une jeune femme glissèrent dans ses cheveux humides :

    T’es mignon…

    Un baiser fut déposé sur son épaule, et la jeune femme disparut de la chambre sans doute après avoir récupéré ses vêtements. Le silence s’installa de nouveau probablement parce que la demoiselle en question avait du filer sans demander son reste, et Gabriel fut pris de quelques tremblements lorsqu’il recommença à se mettre en mouvement. La douleur qui étreignait ses membres s’effaça brièvement lorsque sa nausée s’intensifia, et il se redressa brusquement pour gagner au plus vite les toilettes et y soulager son estomac mal en point. En chemin, il dérapa sur un emballage de préservatif, piétina ses propres vêtements et évita sa précieuse guitare de peu au moment d’ouvrir la porte de la petite pièce. Vomissant tripes et boyaux, Gabriel se jura une seconde fois de ne plus retoucher à la drogue, y mettant toutefois un léger bémol incluant une durée d’au moins trois jours… ce qui était déjà un exploit vu à quel point il peinait à décrocher.

    Le mutant se dirigea ensuite vers la salle de bains et entra dans la cabine de douche sans se soucier d’être habillé ou non, laissant l’eau chasser de cette impression de mollesse assez désagréable à défaut de pouvoir le purifier de l’intérieur. Peu à peu, les choses lui revenaient en mémoire, et notamment les violentes migraines qui ne le laissaient plus en paix depuis de longues années et qu’il chassait à coups de rails de coke préparés sur la table basse de son minuscule salon. L’eau ruissela longuement sur son corps dénudé avant que Gabriel ne trouve la force de se savonner. L’opération en elle-même sembla lui prendre une éternité, et c’est près d’une demi-heure plus tard que le mutant s’enroula dans une serviette, ses cheveux noirs mi-longs collés à son visage. Le mutant s’appuya assez lourdement sur le bord du lavabo, le fixant un instant avant d’observer son reflet dans le miroir… Peu glorieux, le reflet, parce que Gabriel avait une petite mine fatiguée, mais il avait connu bien pire après plusieurs jours de défonce d’affilée. Seul point positif à noter, sa migraine s’en était allée – merci la coke.

    Le mutant attrapa un tee-shirt bleu électrique et se glissa dans un jean noir assez près du corps… Gabriel remit ses cheveux en place et décida de sauter l’étape « petit déjeuner » lorsqu’il remarqua qu’il était déjà 13h30, et enfila une paire de baskets à rayures noires et blanches, enfilant sa veste en cuir noir par-dessus son tee-shirt pour ne pas prendre froid. Il était déjà frigorifié rien que de songer à quitter la chaleur de son appartement, et encore davantage à l’idée que l’un de ses amis ne s’aperçoive à la fois de son état et du fait que sa nuit avait été particulièrement agitée. Le second point serait ignoré aussi longtemps que personne ne mettrait le pied dans l’appartement du mutant, ou du moins pas tant qu’il n’aurait pas fait un peu de ménage. Mais pour ce qui était de son état, un simple coup d’œil à ses yeux rougis suffirait à laisser planer le doute, et l’extrême pâleur de Gabriel finirait par confirmer ce doute… Il ne restait plus qu’à y aller… Gabriel quitta son immeuble et décida d’éviter de s’enfermer dans une rame de métro ou dans un bus. Marcher ou fournir un quelconque effort n’était pas vraiment l’idéal dans son état, mais cela ne pourrait pas lui faire davantage de mal qu’un évanouissement inattendu.

    Son pas était assez chaotique au départ, mais le mutant parvint à coordonner ses mouvements après plusieurs centaines de mètres, juste avant d’arriver sur la 5th Avenue. Après une vingtaine de minutes de marche, Gabriel finit par arriver en vue de l’agence bancaire aux alentours de 14h10 sans être réellement conscient de son retard. Il rejoignit ses amis après les avoir salués en affichant une expression qu’il voulait désolée mais qui ne serait probablement guère mieux qu’indéchiffrable, et ils pénétrèrent dans l’agence. S’avançant jusqu’au guichet de l’accueil, Gabriel salua l’employée souriante avec politesse :

    Bonjour. Nous avons rendez-vous à 14 heures avec M. …
    Vous avez un peu de retard, mais je vais voir s’il peut tout de même vous recevoir. Son rendez-vous suivant n’est pas encore arrivé.
    Merci.

    La jeune femme décrocha son téléphone et ne tarda pas à exposer la situation au conseiller que le groupe devait rencontrer. Après quelques minutes de négociation, un homme s’avança à leur rencontre et paru vraiment intrigué par les tenues des trois jeunes gens, mais ne fit aucun commentaire en se contentant simplement de les inviter à le suivre dans le box où se trouvait son bureau. Accompagné de ses amis, Gabriel le suivit et finit par s’installer sur une chaise, répétant dans son esprit le peu dont il se souvenait du petit speech qu’il avait du répéter toute la semaine durant…
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October S. Parvin

October S. Parvin
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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptySam 4 Sep - 0:11

    ( HRP : Suite à un accord avec Hella et Jérémy, on a échangé nos tours avec Jérémy )

    Quand le réveil sonna, les yeux d'October s'ouvrirent difficilement, une main s'extirpa de la couette pour éteindre le bruit strident de cette petite machine. Comment un truc aussi petit pouvait faire autant de bruit ? Et, après on vient vous bassiner sur le fait que la technologie c'est l'avenir ! Le jeune bassiste voyait assez mal comment créer un appareil capable d'imiter les pires sons pour vous sortir d'un rêve, pouvait être une avancée technologique. Mais peu importe, le radioréveil était éteint, elle pu donc se tourner dans son lit pour reprendre son sommeil... Sauf que c'est le froissement d'une feuille de papier qui se fit entendre, et sentir le long de son bras. Pfff. Le monde avait décidé de l'empêcher de dormir. Essayant de ce débattre avec la feuille de papier, dans son lit, elle sentit bien vite qu'il n'y en avait pas qu'une, mais plusieurs. Qu'est ce que c'était que ce bordel ?

    Soupirant, elle lutta pour ouvrir à demi les yeux... Une seconde, peut être, parce que très vite elle les écarquilla comme pas permis. Sur son lit prônait un tas de feuille de toutes les couleurs, comme celles qu'elle avait en stock dans un tiroir, et chacune portaient la mention "BANQUE" au marqueur noir. Banque... Banque...


    « Oh mer... »

    Elle éjecta sa couette, avec toutes les feuilles qui se trouvaient dessus - qui n'avaient été que des pense-bêtes pour l'empêcher de se rendormir car elle savait qu'elle oublierai les raisons l'ayant poussé à mettre un réveil -, et balança les jambes pour sortir de son lit en toute hâte. Un peu trop vite, même, parce que dans sa manœuvre, elle se loupa et atterri le nez à quelques millimètre du sol. Ses mains ayant touchées le sol en premier, lui avait permit de ne pas s'écraser la tête sur la moquette sombre de sa chambre. Pétrifier face au mal qu'elle aurait pu se faire, elle fixa la moquette comme si elle s'apprêtait à imprimer tout ses petits détails en mode macro. Ce qu'elle n'aimait pas, quand les journées commençaient avec sa face contre terre, c'est qu'en général toute la journée allait se passer de la même manière. Bon. Pas grave. Le tout était de se relever doucement, ce qu'elle fit avec précaution. Une fois bien stable, sur le sol, elle leva les yeux vers l'horloge encadrer par des feuilles épinglée avec écrit le mot "BANQUE" dessus... Oui, oui, elle était capable d'oublier très vite les raisons qui la poussait à se lever à une heure aussi indécente que 12h30.

    « 12h30 ! Mer... »

    Elle oublia toute précaution et couru à la salle de bain, mitoyenne de sa chambre, en trouvant le moyen de se cogner le doigt de pied dans un coin de son lit, ce qui lui arracha un juron. C'est le pied entre les mains, et sautillant avec celui de valide qu'elle claqua la porte de sa salle de bain pour entrer sous la douche après s'être séparé de ses vêtements. 30 minutes plus tard elle était habillée et presque prête, debout devant le miroir elle essayait de savoir si sa tenue était adéquate à un rendez-vous à la banque. Pantalon noir un peu trop ample, peut être. Un haut rouge à manche longue sous un autre noir à manche courte, qui était marqué de différentes écriture rouge. Chose qu’elle avait fait sur tous les hauts qu’elle possédait. Ses cheveux sombres et courts étaient ébouriffés… En clair, elle restait habillée de la même manière que d’habitude, ce qui n’allait sûrement pas convenir à un rendez-vous pour un prêt à la banque. En même temps, elle n’allait pas se déguiser dans une robe blanche à fleurs rose, juste pour avoir un accord… Faudrait-il encore qu’elle est ce genre de vêtement. Ouais, bin ça irait, et puis si on lui disait quelque chose, elle saurait répondre !

    Moralité, il était à peine treize heures, ce qui lui laisser largement le temps de flâner un peu en route. Son sac en bandoulière, rempli d’un tas de chose incroyable, elle sortie de chez elle pour prendre le chemin de la cinquième avenue. Pensant avoir le temps, elle ne se gêna pas pour passer des lustres devant diverses vitrines, comme elle en avait l’habitude. C’est seulement quand elle regarda son portable pour y voir 13h45 qu’elle commença à se dire qu’elle allait se faire démonté. Prenant les jambes à son coup elle se hâta jusqu’à la banque pour y arriver à 14h05… Ok, cinq minutes de retard, ça relevait de l’exploit et, la bonne nouvelle, c’est que Gabriel n’était même pas là. Ce qui était bien avec lui, c’est qu’on reprochait jamais à October d’être en retard, puisqu’il l’était toujours plus qu’elle.

    Elle salua Jérémy, heureuse, et se permit de faire un regard de reproche à Gabriel pour son retard quand il arriva cinq minutes après elle. Fallait bien qu’elle fasse semblant d’avoir été à l’heure. Mais elle ne manqua pas de faire un grand sourire, quand même. Sourire qui se perdit un peu quand Gabriel passa devant pour entrer dans la banque et qu’elle vit, furtivement, l’infime trace d’un suçon dans le cou de Gabriel. Une fille avait toujours le don magnifique de remarquer ce genre de petites choses, qui pouvait paraitre anodine. Sans même chercher à comprendre la raison, elle perdit son sourire et se sentie soudainement un peu bougonne. Gabriel avait la trace d’une fille sur lui, elle avait une furieuse envie de lui passer un savon, pour la première raison qui se présenterait. Jalouse ? Noooon, pas du tout. Pas son genre !

    Elle ne pouvait pas être jalouse, vu qu’elle n’avait même pas envie de faire ravaler le sourire qu’avait l’employée de banque vis-à-vis des deux garçons… Cela dit, si elle pouvait le remballer, October n’en serait que ravie. Instinctivement, elle secoua la tête dans son coin, juste histoire d’enlever ce genre de pensées. Après tout c’était pas le première fois que ce genre de chose arrivait, Gabriel était libre, il pouvait encore faire ce qu’il voulait, non ? Le temps que la jeune femme leur trouve une solution, October avait retrouver sa bonne humeur, non sans une point de regret. Ils furent rapidement reçu dans un box des plus impersonnel, malgré leur retard qui était, uniquement, la faute de Gabriel.

    L’homme qui les avait reçu les avait regarder d’un drôle d’air et, October du étouffer le « qu’est ce que t’as ? » qui lui brûlait les lèvres. Mais la question serait mal venu. Une fois installé dans le box, son regard se posa sur Gabriel et, ce n’est qu’à ce moment, qu’elle comprit. Gabriel avait trouver le moyen de venir complètement défoncé, comment il espérait demander une aide de la banque dans un état pareil ? Voilà c’était typiquement le genre de comportement qui lui faisait dire que Gabriel n’avait rien de fiable. Si fut une époque ou elle n’avait jamais hésiter quand au choix qu’elle pourrait faire entre lui et Jérémy. La dépendance de Gabriel avait largement foutu ce choix en l’air. Elle l’aurait maudit pour se retrouver dans cet état à un moment pareil. Bon, pas grave, elle sortit son plus beau sourire qu’elle rapporta sur l’homme qui détenait la possibilité – ou non – de leur accorder l’aide qu’ils venaient demander.


    « Bonjour, alors voilà. On est là parce qu’on aimerait, si c’était possible… »
    « Ca ne va pas l’être. »
    « Mais vous savez même pas pourquoi on l’ai là ! » Lança-t-elle un peu indigné
    « Comme les trois quart des jeunes dans votre genre. Un crédit, une aide, n’importe quoi qui pourrait vous faire croire que vous pouvez vous lancer dans un projet des plus utopique… »

    Injustement, surement à cause du suçon, elle avait envie de croire que tout ça était de la faute de Gabriel. Son retard, son état qui devait se faire comprendre parfaitement de l’employé… Tient et puis ses vêtements, pendant qu’on y était. Quelle idée de mettre un t-shirt bleu électrique ?! S’enfonçant dans son siège, un peu énervé par l’attitude de l’employé, elle se tourna vers la seule personne raisonné de ce groupe, celui sur qui on pouvait toujours compter, celui qui restait égale à lui-même quoiqu’il arrive… Ou presque.

    « Jérémy, tu peux lui expliquer parce que si ça continue je crois qu’il va se manger mon poing entre les dents… Et j’ai peur de pas frapper assez fort ! »

    Comment ça c’était le genre de chose qu’on ne disait pas, surtout quand la personne visée pouvait parfaitement entendre ce que l’on dit ? C’était pas de sa faute à elle, s’était lui, avec ses grands airs qui l’avait chercher avec ses sous entendu sur un style qu’il ne comprenait pas. D’ailleurs, il répliqua aussitôt.

    « Des menaces ? Faut-il que j’appel la sécurité ? »
    « Ca va, retire ton nez de cravate et respire un peu, parce que t’as l’air complètement congestionner là ! »
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Jeremy Voight

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyLun 6 Sep - 16:02

La matinée avait été calme. Debout 9h00, préparation rapide, puis direction West Village où un jeune lycéen avait requis de l'aide pour éviter les écueils des dérivées et intégrales. Ces notions là en perdaient en général plus d’un étudiant en route. Il fallait dire que la façon dont elles étaient abordées la plupart du temps le laissait un peu perplexe. Cela ressemblait plus à des recettes de cuisine qu’à des raisonnements construits. Mais ce n’était pas lui qui allait changer les choses à ce sujet.

Jeremy ne crachait jamais sur ces cours particuliers qui aidaient bien à mettre du beurre sur les épinards. Il fallait bien avouer que pour le moment, s'il ne fallait compter que sur la musique, ce serait un poil juste. Donc même s’il aurait largement préféré passer son temps à répéter sur sa batterie, et bien il était bien content de pouvoir compter sur ces petits à côtés.

La séance s’étant achevée sur le coup des 11h00, il lui restait largement le temps de se préparer pour le rendez-vous fixé par Gabriel dans une banque de la 5th Avenue. Enfin, se préparer était un bien grand mot. Mis à part essayer de bien se présenter et s’attendre à devoir pipeauter un maximum, il ne voyait pas très bien ce qui pourrait convaincre n’importe quel banquier de leur prêter quoi que ce soit. Ils n’avaient pas vraiment les garanties requises pour ce genre de chose. Mais Gabriel avait eu raison… qui ne tentait rien n’avait rien. Restait donc à mettre toutes leurs maigres chances de leur côté.

De retour chez lui, il avait donc hésité sur la tenue adéquate. Le costume était en général de rigueur pour ce genre d’entretien, mais dans de cas précis il pensa que ce n’était pas une bonne idée. Ils montaient un groupe de musique, pas une startup. Leur seule chance était que la personne qu’ils auraient en face les juge crédibles. Il préféra donc s’orienter vers un jean neuf et un tee-shirt blanc cassé avec un col en V. Avec son blouson en cuir marron, ce serait simple, sobre, efficace.

Un repas rapide lui permit d’être sur le pied de guerre à 13h00. Largement le temps de se rendre sur place. Ce fut donc sans se presser qu’il enfourcha sa moto et prit la direction de Central Park. Il atteint l’emplacement de la banque bien trop tôt. C’était une erreur. Il n’aimait pas attendre. Mais étant donné que c’était de sa faute, il n’avait plus qu’à poireauter en attendant les autres. Il se prit au jeu de d’observer les clients de la banque entrer et sortir. Il y en avait pour tous les goûts. S’il y avait un lieu où l’on pouvait rencontrer de tout, c’était bien les banques.

14h00. Toujours pas de traces d’October et Gabriel. Jeremy se demanda un bref instant s’il ne s’était pas trompé de jour. Mais il connaissait bien ses amis et savait qu’il n’avait pas à être étonné. October n’était pas vraiment du genre ponctuel. Il aurait même peut être à aller la chercher devant la devanture d’une boutique quelconque. Quand à Gabriel… avec lui on ne pouvait jamais prévoir. Il était capable du meilleur comme du pire. En tous cas, aujourd’hui n’était pas le meilleur jour pour être en retard !

Se retournant une énième fois en faisant les cent pas, il aperçut October qui arrivait d’un pas alerte. Seulement cinq minutes de retard, ce qui quand on la connaissait n’était pas si mal. Un sourire égaya le visage de Jeremy quand il se dirigea vers elle pour l’accueillir. Elle au moins ne s’était pas posée de questions vestimentaires. Elle était habillée comme d’habitude… et était toujours aussi charmante. Il aurait bien aimé la saluer d’une autre façon que par une accolade amicale, mais hélas leur relation n’avait toujours pas pris la tournure qu’il espérait. Un jour peut-être !

Gabriel ne tarda pas à arriver lui aussi. D’un pas nettement moins alerte que celui d’October, et avec une expression qui laissa Jeremy un peu perplexe, du moins en ce qui concernait les capacités de son ami… parce qu’en ce qui concernait la cause de son visage blafard, ce n’était pas très compliqué de la deviner. Jeremy refréna un mouvement d’humeur qui de toute façon n’aurait servi à rien. Le sourire qu’il affichait était soudain devenu un peu forcé, mais pas uniquement à cause de son agacement à voir Gabriel se mettre dans ce genre d’état. Il s’inquiétait sincèrement de ce que l’avenir pourrait lui réserver s’il continuait ainsi.

Il commençait à se demander s’il n’y avait que lui qui avait pensé que leurs tenues habituelles pourraient être un peu déplacées ! Mais finalement, ils avaient peut-être raison. Au moins ils étaient fidèles à eux-mêmes. Il suivit October et Gabriel à l’intérieur de la banque, ce qui les mena jusqu’à l’accueil où une employée souriante et pas désagréable à regarder, une certaine Melissa s’il en croyait son badge, leur demanda l’objet de leur visite. Ce fut Gabriel qui prit les commandes, du moins jusqu’à ce que la Melissa en question laissa la place à un type nettement moins avenant, qui les conduisit vers son bureau. Ce fut alors October qui prit la parole, avec son style direct habituel.

Mais elle n’eut pas l’occasion d’en dire beaucoup. Deux phrases suffirent pour qu’ils comprennent que c’était mort. L’espèce de crétin patenté qu’ils avaient en face d’eux ne chercha même pas à entrer dans les détails, et leur opposa un refus de principe, ce qui eut le don d’indigner la petite ! Et ce n’était pas franchement un truc à faire, ça. D’ailleurs Jeremy devait bien avouer que lui aussi commençait à sentir la moutarde lui monter au nez. Il était en général quelqu’un de réfléchi. Mais ce type avait tendance à les considérer comme moins que rien, et ça il avait toujours du mal à le digérer.

October reprenait la parole, se tournant vers lui : « Jérémy, tu peux lui expliquer parce que si ça continue je crois qu’il va se manger mon poing entre les dents… Et j’ai peur de pas frapper assez fort ! »

Très subtil. Il faudrait quand même qu’elle songe à faire un effort question diplomatie. D’ailleurs le type en face ne sembla pas apprécier particulièrement les arguments de la petite bassiste, et répondit avant même que Jeremy ne puisse intervenir dans la conversation.

« Des menaces ? Faut-il que j’appel la sécurité ? »
« Ca va, retire ton nez de cravate et respire un peu, parce que t’as l’air complètement congestionner là ! »

Jeremy manqua exploser de rire. Elle était décidément incroyable. Et la tête que faisait le bonhomme valait son pesant d’or. Du coup la moutarde retomba un peu et, après avoir retrouvé ses moyens, il essaya d’apaiser les esprits.

« Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’en arriver là, monsieur. Nous sommes partis du mauvais pied. Pouvons-nous quand même vous exposer notre projet ? Je suis certain que… »
« J’ai été clair. La réponse est non. Alors vous allez maintenant quitter ce bureau sans faire d’histoires et aller chercher fortune ailleurs, vous et votre amie hystérique. »

Jeremy se leva d’un bond. Déjà qu’il n’appréciait que moyennement qu’on lui coupe la parole, quand en plus on se permettait de critiquer ouvertement October, son sang ne faisait qu’un tour. Il n’était pas suffisamment stupide pour s’en prendre à un conseiller en plein milieu d’une banque. Ils auraient peut-être plus de chance dans un autre établissement, mais pas s’ils se faisaient jeter dehors manu militari ce qui laissait toujours des traces. Mais il était hors de question que ce type s’en sorte comme ça. Il essaya de prendre un air déçu, mais ses yeux devaient trahir la colère qui l’habitait.

« Nous allons vous laisser vous occuper de clients plus intéressants. Désolé de vous avoir fait perdre votre temps si précieux. »

Il pivota en direction de la sortie du box. Tout à fait malencontreusement, son casque qu’il tenait enfilé sur le coude, le bras à travers la visière relevée, heurta une jolie pile de dossiers bien classés sur un coin du bureau. Tout aussi malencontreusement, cette pile de dossier alla s’effondrer en direction d’une bouteille d’eau ouverte qui trônait à côté du joli sous-main en cuir du gentil monsieur. C’est qu’il faisait chaud, la clim devait avoir un problème. En tout cas cette bouteille bien opportune s’inclina dangereusement avant de se renverser sur le sous-main, et accessoirement sur un endroit stratégique du pantalon de costume clair du conseiller. Jeremy espérait que cela lui rafraîchirait les idées, bien qu’était donné son comportement il ne devait pas avoir grand-chose à cet endroit.

Le banquier se leva précipitamment en frottant son pantalon, geste qui n’avait jamais changé quoi que ce soit en pareille circonstance, et lança à Jeremy un regard accusateur qui n’allait sans doute pas tarder à être suivi d’une remarque désobligeante quelconque. Ou pire, ce qui amena le jeune homme à prendre les devants.

« Oh. Désolé. Je suis d’une maladresse… Pas la peine de nous raccompagner, nous allons trouver la sortie nous-mêmes ! »
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyVen 10 Sep - 14:01

    La nuit de Bastet avait été particulièrement épuisante, et l’adolescente n’avait pas été mécontente lorsque son service s’était achevé aux alentours de 4h30. Il ne lui avait pas fallu longtemps avant de regagner la chambre d’hôtel qu’elle partageait avec une stripteaseuse, et elle s’était effondrée sur le canapé sans trouver la force de se doucher ou d’enfiler un pyjama… Un trou noir plus tard, Bastet s’était levée et avait enfilé l’un de ses uniques jeans. Si le second était bon pour être lavé, celui-ci était à présent déchiré au genou droit suite à une gamelle qu’elle s’était prise en loupant un virage pendant une tournée de livraison de journaux en vélo. Certains disaient qu’on n’oubliait pas lorsque l’on avait appris à faire du vélo ; Bastet estimait que c’était surtout les gamelles que l’on n’oubliait pas, et son genou lui faisait encore un peu mal à chaque fois qu’elle pliait sa jambe. Ca passerait, mais sans doute pas aussi rapidement que si elle avait eu les moyens d’aller consulter un médecin… Au jean, l’adolescente associa un débardeur associant des couleurs improbables à tendance fluo, et avait ensuite enfilé une veste en jean qui semblait – elle aussi – avoir fait une lointaine guerre. Ses cheveux furent démêlés avec ses doigts dans la foulée, et Bastet enfila sa besace juste avant de quitter la chambre, l’estomac plus vide que jamais.

    A très exactement 14h30, elle devait prendre son tour de plonge dans un restaurant de Hell’s Kitchen où n’importe quel(le) ados sensé(e) refuserait de travailler même pour gagner quelques dollars. Le quartier était exceptionnellement mal famé, et il était fréquent que Bastet soit contrainte d’opter pour une marche rapide à chaque dealer ou personne douteuse qui s’avançait vers elle. S’engouffrant dans une bouche de métro, Bastet jeta un rapide coup d’œil à un plan accroché sur un mur pour s’assurer de l’itinéraire qu’elle emprunterait, et elle sauta le portillon d’accès aux voies pour éviter d’avoir à acheter un ticket de métro. Elle du presser le pas pour s’introduire dans la rame avant la fermeture des portes, et s’installa à côté d’une femme vêtue du traditionnel boubou de certaines régions d’Afrique. Un sourire fut adressé à l’adolescente par l’inconnue, et elle se décala légèrement pour lui laisser davantage de place sur le strapontin voisin. Bastet la remercia en un sourire mais n’eût pas le temps d’engager la conversation parce que la rame stoppa brutalement et fut plongée dans l’obscurité. Projetée vers l’avant, Bastet s’étala par terre et heurta les jambes d’une personne qui lui marcha dessus lorsqu’elle essaya de ne pas tomber suite au contrecoup du freinage. Une douleur assez désagréable se répandit dans sa main gauche et remonta jusqu’au poignet, et Bastet cogna son épaule assez vivement dans le tibia de celui qui lui écrasait la main. La douleur le contraignit à soulever son pied, et Bastet recula jusqu’à rencontrer les jambes de son ancienne voisine de strapontin. La respiration haletante et l’inquiétude naissante, elle écouta la voix du chauffeur de métro expliquer que la lumière reviendrait bientôt et qu’il faudrait patienter calmement. La main de la femme en boubou ébouriffa ses boucles blondes l’espace d’un instant, et la tension sembla diminuer dans le petit corps de l’adolescente…

    La lumière se ralluma après un bon quart d’heure et la rame se mit en branle alors que le conducteur annonçait une obligation de détournement suite à un accident. Elle ne descendrait pas un peu plus loin dans Hell’s Kitchen, mais devrait se débrouiller pour faire le trajet entre la 5th Avenue et Hell’s Kitchen à pieds, vu que le métro ne fonctionnerait sans doute plus correctement avant quelques heures… Lorsque les portes s’ouvrirent en annonçant le terminus, Bastet salua l’inconnue en boubou et se dirigea vers la surface tout en cherchant à mettre la main sur une sucette dans sa besace. Montant les escaliers machinalement, elle finit par s’immobiliser au beau milieu d’un trottoir lorsqu’elle réalisa qu’elle n’était encore jamais venue dans ce quartier pour autre chose que pour dépouiller des touristes dans Central Park. Le bruit ambiant, les enseignes lumineuses et les enseignes de magasins luxueux attirèrent son attention autant qu’ils attisèrent sa curiosité, mais malheureusement une marée humaine d’avocats, de médecins et d’hommes d’affaire l’emporta. Bastet chercha à se dégager mais dans la mesure où leurs rangs étaient drôlement serrés, elle ne pu retrouver l’air libre que 200 mètres plus loin. Haletante, elle s’appuya contre un mur en pierre de taille et promena de nouveau son regard sur l’avenue en veillant à ne pas décoller son dos du mur pour éviter de se faire emporter de nouveau…

    Le regard de l’adolescente sembla bloquer sur une agence bancaire située de l’autre côté de la rue. Deux jours plus tôt, elle avait surpris dans le bar où elle travaillait occasionnellement une conversation entre plusieurs types louches faisant état du braquage de une agence bancaire mêlant un homme qu’Edward avait dans le collimateur et une bande de voyous qui n’en étaient visiblement pas à leur premier essai. Dans la mesure où elle était payée pour être les yeux et les oreilles du détective dans les endroits où il ne pourrait qu’attirer l’attention sur lui s’il s’y présentait, Bastet lui avait relaté ce qu’elle avait entendu et il n’avait pas mis longtemps à déduire qu’il ne pouvait que s’agir de cette agence devant laquelle Bastet était à présent comme figée… Deux possibilités s’offraient à elle : elle pouvait passer son chemin et aller travailler en étant certaine d’arriver avec au minimum 1 heure de retard, ou bien… ou bien elle pouvait faire en sorte d’être les yeux et les oreilles de son patron dans la banque.

    Un sourire étira ses lèvres à cette pensée, alors qu’elle glissait une sucette à la cerise entre ses lèvres avant d’enfouir ses mains dans les poches de sa veste en jean. Elle ne pourrait pas empêcher quoi que ce soit sans se mettre en danger, ça elle le savait. Et puis une gosse entrant dans une banque en braillant qu’il y aurait un hold up dans l’après-midi, ça ferait autant suspect que désordre, alors mieux valait ne même pas y penser… Non, Bastet se contenterait d’observer et d’emmagasiner le maximum de détails. Et ensuite, elle rapporterait tout à Edward. Il serait content, ça constituerait un bon exercice auquel il n’aurait probablement pas songé. Bastet était pratiquement certaine que son initiative rencontrerait le succès qu’elle escomptait, sans doute parce qu’elle avait terriblement envie de prouver qu’elle pouvait être utile à quelque chose et qu’elle pouvait retenir des détails qui seraient utiles pour les enquêtes d’Edward.

    Bastet traversa la route au pas de course pour diminuer ses chances de se faire renverser. Elle avait déjà une main en mauvais état, alors mieux valait qu’elle se montre prudente pour le reste. Elle pénétra dans l’agence juste derrière un groupe de trois jeunes qui devaient probablement être un peu plus âgés qu’elle. Ses yeux se levèrent instinctivement vers les impressionnantes voûtes du plafond, et Bastet resta un moment bouche bée devant l’immensité de l’endroit. Il s’agissait donc d’une agence à fort taux de passage, parce que les compagnies bancaires ne faisaient pas de tels frais pour les premiers nécessiteux venus ou pour ceux qui vivaient perpétuellement à découvert. Jamais elle n’aurait de compte en banque dans cet endroit.

    Les trois jeunes finirent par rejoindre un employé après quelques minutes, et Bastet orienta son regard vers Melissa lorsqu’elle sentit un regard peser sur elle. Se dirigeant vers le guichet de l’accueil, l’adolescente du se hisser sur la pointe de ses Converses pour faire dépasser son visage de derrière le comptoir :

    J’attends ma mère. Nous avons rendez-vous pour une ouverture de compte.

    Un pur mensonge. Déjà parce que sa mère était reliée à une machine énorme dans une chambre d’hôpital et que de ce fait elle ne pouvait pas se déplacer. Et ensuite parce qu’il ne servait à rien d’ouvrir un compte pour déposer 10$. Mais l’employée demeura souriante et invita Bastet à aller s’asseoir dans un petit coin d’attente comportant des magazines pour s’occuper « jusqu’à ce que sa mère arrive ». L’adolescente s’installa sur une chaise qui lui assura une bonne vision d’ensemble de l’intérieur de la banque, et ouvrit un tabloïd qu’elle avait pris au pif sur la table basse. Sous ses yeux s’étalèrent les dernières frasques sentimentales de Paris Hilton et un soupir lui échappa en constatant avec dépit qu’aucun magazine dont la lecture nécessiterait un minimum de facultés mentales n’était proposé…

    Au loin, des voix s’élevèrent de manière étouffée et Bastet se redressa avec intérêt sur sa chaise dans l'espoir de pouvoir s'intéresser à quelque chose de moins stupide que le magazine ouvert sur ses genoux.
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Hella Healt

Hella Healt
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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyDim 12 Sep - 20:54

    Les deux techniciens, pour la climatisation, étaient dans le local qui leur était dédié. Jean était un habitué de ce genre de système, 25 ans qu’il travailler pour la société de dépannage, mais ce n’était pas le cas d’Alex qui finissait sa deuxième semaines. Ce dernier avait 15 ans de moins que son aîné, mais le courant passait plutôt bien après près de deux semaines passées ensemble, Alex avait un certain potentiel selon Jean. Ce qui ne pouvait être qu’un atout dans ce genre de métier. Ils étaient, tous les deux, devant la climatisation analysant d’où pouvait provenir le problème. C’est Jean qui fut le premier à froncer les sourcils en désignant du bout des doigts un fait étrange. On avait volontairement bouché la climatisation, ce qui était complètement stupide. Une remarque qu’il ne manqua pas de dire à voix haute, à Alex.

    Alex : « Stupide ? Non, je ne crois pas. »

    Au moment ou Jean allait se relever pour regarder Alex avec un air interrogateur, ce dernier lui asséna un coup sur la nuque. L’employé tomba au sol dans un bruit sourd, pour ne jamais se relever, la bruit qu’avait fait sa nuque prouvant qu’elle s’était brisée sur le coup bien trop fort que lui avait porté Alex. D’accord le courant était bien passé entre eux durant deux semaines, mais tout cela avait juste été nécessaire pour pouvoir se trouver à cet endroit et à ce moment bien précis. Fouillant dans sa poche, il en sortit un téléphone et écrivit rapidement « ok » qu’il envoya à un numéro déjà enregistrer. Tout pouvait donc commencer comme il était prévu que ça se passe. Message qui arriva aux personnes concernées dans la seconde.

    John, un homme âgé de 32 ans, était vêtu d’un costume trois pièces quand il entra dans la banque. A peine passer le portique, que celui-ci retentit pour annoncer la présence de métaux. Mais l’homme s’était déjà arrêter, sortant une feuille de l’une de ses poches quand les deux vigiles arrivèrent vers lui. Leur donnant la feuille qu’il avait sortit, il expliqua qu’il avait une broche dans la hanche et que ce mot le prouvait, il était donc obligé de sonner à chaque fois qu’il passait ce genre de portique. Les vigiles, devant ses preuves ne cherchèrent pas plus loin et l’invita à entrer. Dans sa poche, son téléphone vibra, un coup d’œil plus tard il vit sur l’écran s’afficher les lettres « Ok » et un sourire parcouru ses lèvres. En arrivant devant Melissa, et son charmant sourire, il appuya un coude contre le comptoir, pencha légèrement la tête en avant pour avoir un ton de confidence, et il annonça sa demande.


    John : « Vous devriez appuyer sur le bouton vous permettant de prévenir les autorités en cas de braquage. »

    Sa voix avait été des plus douce, son sourire ne trahissait absolument pas les paroles qu’il était en train de prononcé. SI bien que Melissa imagina que c’était une blague. De mauvais goût, mais une blague quand même. Cela dit, le sourire qu’elle affichait ne perdait un peu, bien que restant présent elle fut prise d’un doute certain.

    Melissa : « C’est une blague ? Je ne vois pas en quoi il y a un braquage. »

    L’homme fit un « Ah ! » muet et leva un doigt comme pour lui demander de patienter. Dans les secondes qui suivirent, il avait déjà sortit une arme, viser sur les deux vigiles, qui furent abattu sur le champ. Les coups de feux avaient déjà permit à quelques personnes de hurler, ou d’ouvrir grand la bouche en se demandant ce qui était en train de se passer. Ces courtes secondes ou les informations que l’on voit ne veulent pas être assimilé par le cerveau. C’est durant ces quelques secondes que John se tourna à nouveau vers Melissa, toujours son sourire radieux sur les lèvres.

    John : « Vous voulez bien appuyer sur ce foutu bouton, maintenant ? »

    Elle le fit, perdant définitivement son sourire, sa main tremblante et ses jambes flageolant tellement qu’elle ne savait même pas comment elle faisait pour tenir debout. Et cet homme qui la regardait en souriant, un air tellement innocent sur le visage pendant qu’il la remerciait de bien avoir appuyer sur le bouton. Tout s’était passé très vite. Entre le moment ou John avait tué les deux vigiles, et le début de la panique, un groupe d’homme était entré dans la banque, cagoulé cette fois. Ils étaient au nombre de 8, sans compter John.

    Si quatre d’entre eux avait prit la direction de la deuxième salle, ils en restaient quatre cagoulés et John dans cette pièce principale. Tous étaient largement armé, et l’un deux tira très vite une rafale de balle dans le plafond histoire de créer assez de surprise pour que tout le monde reste bouché bé pendant une courte seconde. Cette courte seconde qui allait lui servir à se faire entendre pour que tout le monde prenne soin de l’écouter.


    Jack : « Mesdames et messieurs, je vais vous demandez de tous vous regrouper au centre de la pièce, dans le calme et le silence. Le premier qui tente de jouer les héros, de communiquer, ou de faire quoique ce soit de stupide se verra l’heureux gagnant d’une place dans le cimetière le plus proche. »

    Le ton était tellement calme et posé qu’il était stupide de penser qu’il ne savait pas ce qu’il faisait. Même cagoulé, rien dans son attitude laissait sous entendre qu’il était nerveux de ce qui était en train de se passer. Pourtant, il y eu bien un client qui cru bon de sortir son téléphone, action stupide pour plusieurs raisons : d’une la police était déjà prévenue. De deux, quand on demande de ne pas faire ce genre de chose et qu’on le fait, c’est que forcément on va servir d’exemple. Ca ne loupa pas. L’homme qui avait parlé, sous sa cagoule, pointa son arme sur le pseudo héro et en moins de deux secondes une balle fut tirée. Pleine tête, le sol comptait déjà un premier cadavre dont le sang s’écoula devant les gens qui rejoignait le centre de la salle. Plus la peine de douter sur le fait que les braqueurs ne rigolait pas.

    L’homme qui avait tiré, se faisait appeler Jack. Avec lui, Phil et Bill poussaient les gens à se dépêcher à rejoindre le centre de la salle. A la moindre personne réfractaire, ils n’hésitaient pas à donner un coup avec le revers de leur arme, le but n’était pas de perdre du temps. Il restait Marc, cagoulé également, qui lui entreprit de bloquer les issus avec un système bien à eux, et de tirer les store pour que personne ne puisse voir ce qui se passait à l’intérieur de la banque.

    Et John, qui était le seul à visage découvert, supervisait le tout semblant avoir un regard sur tout ce qui était en train de se passer. Dans son esprit se mettait en place le plan qui était prévu, il comptait le nombre d’otage, d’employé de banque, de toutes les petites choses qu’il allait falloir faire. Pendant que les gens se mettaient au centre de la pièce, c’est lui qui reprit la parole.


    John : « On va passer parmi vous et on va récupérer tous vos téléphone et moyen de communication. Vous pouvez toujours essayer de ne rien nous donné, mais cela serait rejoindre la personne qui est là »

    Ou ce qui restait de la personne, dont le sang continuait de se répandre sur le sol. Ses mots dis c’est Jack qui commença à aller récupérer les téléphones des personnes déjà au centre de la pièce.
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Gabriel Davenportt

Gabriel Davenportt
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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyMar 14 Sep - 20:32

    Vu l’état dans lequel il se trouvait, Gabriel n’avait pas réellement perçu les reproches muets de ses amis et ses facultés lui avaient simplement permis de percevoir le sourire de Jeremy – forcé, mais c’était un sourire – et le fabuleux sourire d’October. Le sourire de Gabriel s’était étiré de manière attendrissante malgré son teint cramoisi, et il en avait également loupé l’espèce de jalousie contenue par la jeune fille en raison d’un suçon mal placé qui lui avait échappé lorsqu’il était passé devant sa salle de bain. S’il avait été en pleine possession de ses moyens, il se serait sans doute inquiété de voir légèrement tressaillir le nez de la jeune femme, mais dans l’état actuel des choses… ce n’était pas le cas. Heureusement pour lui. Ou non, parce qu’il finirait par s’en mordre les doigts à un moment ou à un autre…

    Ils avaient fini par entrer dans la banque et Gabriel avait réussi assez miraculeusement à convaincre l’employée de l’accueil d’insister auprès du conseiller qu’ils auraient du rencontrer à l’heure prévue. Ils s’étaient bien vite retrouvés dans le bureau du conseiller en question, et comprenant sans doute que Gabriel n’était pas en état pour quoi que ce soit impliquant de tenir un discours cohérent, October avait pris les choses en main. C’était suffisamment étonnant pour que Gabriel se soit redressé sur sa chaise, le corps encore trop endolori par sa défonce de la veille – et ses activités nocturnes également – pour se vautrer comme il le faisait si souvent ou pour se tenir correctement. Le dos sans doute un peu trop droit et les épaules voutées, il fixait le conseiller financier d’un regard assez vide, et il lui fallut bien plus de temps que ses deux amis pour réagir à ce que l’employé avait rétorqué suite aux 6 premiers mots prononcés par October. Le mutant ouvrit la bouche certes un peu tard pour exprimer – mollement, certes – son point de vue, mais October lui coupa la parole pour demander à Jeremy de dire quelque chose. Ah ouais, alors il n’y avait que Jeremy qui puisse régler le problème ! C’était pourtant pas faute d’avoir opté pour un tee-shirt non déchiré et des baskets convenables si c’était pour être là en tant que spectateur et qu’on ne lui demande même pas son avis.

    Lorsque Gabriel tenta de nouveau de répliquer, il constata que Jeremy s’était levé d’un bond et lui avait grillé la politesse. Le mutant ne savait pas si c’était encore sa si douce Fée Blanche qui faisait encore des siennes, mais il trouvait la Terre entière beaucoup plus rapide que lui, et c’était assez exaspérant de passer après tout le monde parce que la majeure partie des phrases cinglantes et de l’énervement avaient déjà été exprimées… Jeremy essaya de calmer le jeu à sa manière, et Gabriel se félicita de n’avoir encore pas laissé échapper le « le système n’aide que les gros riches qui ont plein d’argent, de toute manière » qui lui avait brièvement brûlé les lèvres. Jeremy ne rencontra pas davantage de succès qu’October malgré un talent certain pour les excuses , et il s’excusa de nouveau avant d’expliquer qu’ils trouveraient la sortie seuls. Des excuses ? Alors que ce banquier les traitait comme des moins que rien en refusant même d’écouter leur demande ?

    Ce qui est utopique, c’est certainement d’imaginer qu’un pignouf de ce genre nous aurait réellement écoutés… Pas étonnant que dans cette ville on tire bien plus souvent sur les banquiers que sur les chauffeurs de taxi !

    Gabriel se leva assez bruyamment, laissant sa chaise racler le sol dallé avec un fracas assez surnaturel. C’est à peu près à ce moment-là que Gabriel remarqua l’avalanche de dossiers provoquée par le batteur. Son sourire s’étira progressivement à mesure que la bouteille d’eau basculait, et lorsqu’elle se coucha sur le flanc en trempant le pantalon du conseiller, Gabriel devait probablement afficher un sourire bien trop grand pour figurer sur son visage. Un rapide bilan s’imposait. Point positif : ce blaireau de conseiller avait eu la monnaie de sa pièce pour son irrespect. Point négatif : il avait vraiment l’air encore moins aimable que quelques minutes plus tôt à présent que cette tâche donnait l’impression qu’il avait eu un léger problème d’incontinence…

    Finalement, ya une justice. Bonne fin de journée !

    Gabriel tourna ses talons et quitta le bureau le premier, semblant considérer que l’employé avait suffisamment été puni pour le moment. Une idée un peu folle germa dans son esprit, et il fit volte-face pour s’adresser à celui de ses amis qui serait le plus proche de lui tout en continuant de s’éloigner du bureau en marche arrière :

    Une crevaison des pneus de se précieuse mercedes de pignouf capitaliste lui ferait le plus grand bien… !

    Reculant toujours sans juger utile de se remettre dans le bon sens, Gabriel finit par légèrement piétiner le pied d’une adolescente installée sur une chaise, sucette au bec. Manquant de s’étaler de peu, le mutant se redressa et lui adressa un sourire désolé :

    Je crois que je devrais faire un peu plus attention… - Reculant légèrement pour éviter le second pied de l’adolescente blonde, Gabriel heurta légèrement Jeremy. - Pardon…

    Le sens de l’équilibre n’était pas encore rétabli à 100%, et il lui faudrait faire attention à ne pas trop tanguer ou bousculer les gens s’il voulait sortir de cette banque en un seul morceau. Au loin, la sonnerie d’alarme du portique anti-métaux contrôlant les accès à l’agence se mit à retentir et les vigiles ne tardèrent pas à se précipiter vers un homme élégant en costume noir. Gabriel mit un peu de temps à se retourner et à faire le point, mais l’incident fut clos après que les vigiles aient pris connaissance du contenu d’un document. Le mutant soupira légèrement, parce qu’avec le contexte économique et social particulièrement désastreux depuis quelques années, nombreux étaient les pauvres bougres qui décidaient de braquer une banque sur un coup de tête en pensant naïvement pouvoir quitter la banque avec de l’argent sans être identifié ou tué par les unités d’intervention de la police… Visiblement il ne s’agissait pas d’un forcené parce que les vigiles s’étaient éloignés, et c’était tant mieux.

    Deux coups de feu finirent par résonner, et Gabriel céda à un réflexe typiquement humain qui consista à se protéger la tête de ses deux bras, avant de fixer tout autour de lui avec le regard d’un cheval fou sur lequel un cavalier chercherait à monter contre sa volonté. Les vigiles étendus au sol dans deux mares de sang laissaient entendre qu’il n’y aurait aucun arrangement à l’amiable concernant ce braquage. Une seconde rafale de tirs occasionna un boucan d’enfer ; Gabriel eût juste le temps de s’approcher d’October pour utiliser un peu de son blouson de cuir et éviter ainsi qu’elle ne soit écorchée de partout par les morceaux de la verrière qui étaient en train de dégringoler, tranchants comme des couteaux. Jeremy était nettement plus couvert que la Crevette, alors il serait plus que probablement protégé par ses vêtements. Gabriel l’espérait, tout du moins. Compte-tenu de la corpulence du jeune homme, il fut contraint de se serrer sous le manteau avec October, et même si le moment n’était pas le bon pour constater ce genre de choses, le mutant trouva qu’elle sentait incroyablement bon. L’autre effet secondaire de la coke : tout ce qui était déjà agréable lorsqu’on était dans un état normal paraissait encore plus merveilleux après un rail…

    Lorsque la pluie de verre s’interrompit, Gabriel secoua son manteau et crut halluciner en voyant le nombre de types armés qui accompagnaient l’homme au costume noir. On leur expliqua qu’ils allaient devoir vider leurs poches dès qu’on le leur demanderait, et le mutant se félicita de n’avoir pas emporté sa précieuse guitare avec lui, parce que si on lui avait demandé de s’en séparer aucune arme n’aurait été suffisante pour l’effrayer vu à quel point il tenait à son instrument.

    Mieux vaut faire ce qu’ils disent… Aucun de nous n’a besoin de finir dans le même état que les deux vigiles.

    Malgré ses yeux complètement rougis, on ne pouvait passer à côté de l’angoisse que procurait cette situation à Gabriel. Le mutant commença à fouiller ses poches pour y chercher le peu d’argent qui s’y trouvait. Bilan des fouilles ? Un paquet de chewing-gums à la menthe, un mediator brisé, un portable qui avait l’air d’avoir fait la guerre tant il était ancien et abimé, et 20$. Il ne restait plus qu’à espérer que cela suffirait au braqueur qui s’approcherait d’eux…
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October S. Parvin

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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyMer 15 Sep - 16:03

    L’entretien avec l’employé de la banque ne se passait absolument pas de la manière escomptée, October était assez vite monté en pression face au refus catégorique de l’homme qui les avait reçu. Ce n’était pas spécialement dans ses habitudes, mais les choses qu’il insinuait sonnaient comme des critiques. Et, si il y a bien une chose qu’il ne faut pas faire devant October, s’était bien de critiquer ses amis. Surtout quand il s’agissait des deux qui étaient avec elle. Elle était tellement sur la défensive, à balancer ses réflexions qu’elle ne prit même pas garde au fait que Gabriel essayait d’en placé une, faut dire que la rapidité ne semblait pas vraiment faire partit de son vocabulaire à ce moment précis, trop ralentit par les restes de ce qu’il pouvait prendre. Elle avait, toute fois, notée l’effort de Gabriel concernant la façon dont il s’était assis sur sa chaise, les circonstances auraient été différentes qu’elle en aurait même rit, en lui disant que cette position n’avait rien de crédible. Se tenir droit sur une chaise, avec les épaules complètements voûtées, laissaient quand même entendre qu’il avait juste envie de s’affaler sur sa chaise. N’empêche, elle appréciait l’effort.

    La jeune femme avait donc sollicitée l’aide de Jérémy, sur ce plan là, parce qu’il était le plus à même de calmer le jeu. Mais fidèle à elle-même, dès qu’elle demandait quelque chose, elle continuait à en faire qu’à sa tête. Moralité, Jérémy n’avait même pas eu le temps d’en placer une qu’elle à déjà rétorquer quelque chose de nouveau au conseillé financier. C’est qu’il commençait à lui courir sur le haricots avec ses airs supérieurs et son côté précieux, pendant qu’il demandait si il devait faire intervenir la sécurité. D’ailleurs ce qu’October lui avait répondu avait eu le don d’illuminer le visage de Jérémy. Elle le connaissait suffisamment pour voir qu’il avait simplement envie de rire, pourtant il arriva à garder son sérieux pour tenter de rattraper la situation en exposant à nouveau la situation. Bordel, c’était quand même pas compliqué, ils avaient juste envie d’un coup de pouce pour commencer dans cette merveilleuse activité qu’était la musique… Mais non, Jérémy n’eu pas plus de chance, il n’eu pas le droit de finir sa phrase, que déjà le conseillé lui coupa la parole à nouveau.

    Hystérique ? Il l’avait bien traité d’hystérique ? La bouche ouverte dans une protestation muette, October se demanda encore si elle avait bien entendu quand Jérémy se leva d’un bond. Ah, bin oui, elle devait avoir bien entendu vu la réaction qu’il venait d’avoir. Le moment ne s’y prêtait guère pas, mais October ne pu s’empêcher de lever des yeux brillants en direction de Jérémy qui semblait outré que l’on puisse traiter October d’hystérique. Si Jérémy était en train de débiter des excuses, le ton qu’il employait et le regard qu’il posait sur le conseillé montrait bien qu’il n’en pensait pas un mot. Allez savoir pourquoi, à ce moment là, October eu une vision de Jérémy dans sa cape de preux chevalier en train de défendre l’honneur d’une amie… Une amie… Elle secoua légèrement la tête, se remettant les idées en place. Une vision qu’elle du être la seule à avoir, parce que Gabriel, lui, semblait penser que Jérémy ne faisait que s’excuser, et ne manqua pas de lancer sa réflexion.


    Ce qui est utopique, c’est certainement d’imaginer qu’un pignouf de ce genre nous aurait réellement écoutés… Pas étonnant que dans cette ville on tire bien plus souvent sur les banquiers que sur les chauffeurs de taxi !

    October baissa légèrement la tête pour laisser un large sourire se poser sur ses lèvres. Elle ne voulait pas vraiment montrer cette manifestation au conseillé financier, car elle n’était pas certaine qu’il apprécie l’humour de Gabriel. En tout cas, ce dernier se leva, ce que même en étant aveugle elle aurait pu comprendre vu la manière dont il fit grincer la chaise sur le sol. Au même moment, Jérémy s’était tourner pour prendre la sortie quand le casque, qu’il portait au coude, shoota dans une pile de dossier, qui elle-même balança une petite bouteille d’eau posé sur le bureau. Et, comme au ralentit, October eu tout le loisir de voir l’eau se répandre sur le pantalon de l’homme, qui se leva d’un bond au même moment, affichant ainsi l’endroit ou l’eau était tombée. Ce fut plus fort qu’October, elle lâcha un bref éclat de rire.

    Finalement, ya une justice. Bonne fin de journée !

    Une justice ? Mouais… October regarda, un sourire sur les lèvres, Jérémy qui s’excusait pour sa maladresse. Si c’était elle qui avait fait une chose pareille, il n’aurait fait aucun doute qu’elle ne l’aurait pas fait exprès. C’était une catastrophe ambulante, alors oui, là on aurait pu parler de justice vu que l’acte n’aurait pas été prémédité. Mais dans le cas de Jérémy… Elle ne pouvait pas être certaine à cent pour cent que l’acte avait été qu’un simple « accident » malencontreux. Honnêtement, elle ne savait pas si elle avait envie de savoir le fin mot de cette histoire. Elle se leva à son tour alors que Gabriel était sortit du box en premier, suivit pas Jérémy. Le fait de sortir la dernière ne lui donna pas accès à la phrase de Gabriel sur la crevaison des pneus. Dommage, elle aurait été capable de trouver que c’était une merveilleuse idée. Bien que, la connaissant, elle aurait été capable de se planter de voiture…

    La jeune bassiste sortie du box suffisamment tôt pour voir Gabriel sortir à reculons, se prendre le pieds dans ceux d’une jeune fille, pour s’excuser et se prendre Jérémy dans la foulée. Ce qui ne manqua pas de la faire rire. Et après on venait dire que c’était elle qui était une catastrophe ambulante, mais ou va le monde ? Quoique, ce qui était nettement moins drôle dans cette histoire, c’est que Gabriel n’était pas dans son état naturel. Lâchant ses deux amis du regard, October se tourna une dernière fois vers le boxe en soupirant. Elle avait missionnée pour ne pas trop arrivée en retard et voilà le résultat : Rien. C’était quand même abusé. Sans parler de la chaleur qui régnait dans cet endroit. Étouffant. Mouais, bin il était temps qu’ils se cassent de cet endroit. Après tout, ils pourraient toujours essayer avec une autre banque, quelle idée aussi de venir à celle-ci qui était, tout de même, assez réputée.

    La suite des évènements lui échappa un peu. Deux coups de feux venaient de retentir. Le problème avec October c’est qu’elle avait une notion du danger complètement faussé, sûrement parce qu’elle n’avait jamais vraiment eu les pieds sur terre. Alors si tout le monde baissa la tête, lâchait un cri, ou se protégeait la tête, elle… Bin elle, elle restait bien droite, les yeux écarquillée comme des soucoupes, semblait regarder l’action au ralentit. Un type, super bien sapé, venait de sortir une arme. Deux hommes étaient à terre. Cela aurait du être suffisant pour la faire réagir, mais non. A croire que son cerveau refusait de comprendre ce qui était en train de se passer.

    Comme si le temps s’étirait sur une éternité, c’est toute une armée d’hommes cagoulés qu’elle vit entrer dans la banque, dont une partie se dirigea vers l’autre salle. Wahou… Ce fut le truc qui passa dans son cerveau en se demandant si elle était vraiment en train de voir un truc qu’on ne voyait que dans les films. Sur ses lèvres se formèrent, muettement, les mots « trop mortelllleuuuh ». Carrément inconsciente, elle ne réalisait pas vraiment que tout cela était vraiment en train de se passer. Son cerveau avait envie de croire à un simple exercice, un truc à la noix totalement abusif. Mais ce n’était pas possible, tout cela ne pouvait pas être vrai. Les vigiles n’étaient pas vraiment morts. Impossible.

    Une rafale de tir fut faite sur le plafond, et October ne captait toujours rien. Que son cerveau pouvait être long à la détente quand il s’agissait de danger… De quoique ce soit, d’ailleurs. Sa tête se pencha légèrement en arrière, commençant à comprendre que des débris de verre allaient lui tomber dessus, mais là encore elle refusait de croire que c’était vraiment possible. Si ce n’était qu’un exercice, on ne blesserait pas de simple client comme eux, si ? Sa vision fut bien vite voilé par du cuir. En moins d’une seconde elle fut bloquée, serrée, contre Gabriel sous un manteau entendant les débris tombant sur la veste. Ce n’était pas un exercice… Les vigiles étaient vraiment morts… Gabriel venait de lui sauver la mise… Gabriel… Elle posa son regard sur lui, dans ce temps qui s’étirait sans qu’elle comprenne pourquoi. Même complètement démonté, il trouvait le moyen d’avoir le réflexe de la protéger, avec une rapidité déconcertante. C’est là qu’elle aurait voulu dire quelque chose de bien, mais le temps rattrapa l’étirement qu’il avait eu, et elle n’eue pas le temps de sortir le moindre mot… Juste un sourire, pour le remercier… Peut être bien pour dire autre chose, aussi…


    « Mesdames et messieurs, je vais vous demandez de tous vous regrouper au centre de la pièce, dans le calme et le silence. Le premier qui tente de jouer les héros, de communiquer, ou de faire quoique ce soit de stupide se verra l’heureux gagnant d’une place dans le cimetière le plus proche. »

    La pluie de verre avait cessé, et pendant que Gabriel secouait son manteau, October ne faisait que chercher Jérémy du regard. Ouf il était encore à côté d’elle. Et ce n’est qu’à ce moment qu’elle prit conscience de ce qui venait d’être dit. Centre de la pièce. Ne pas jouer les héros. Ne pas communiquer. Honnêtement, si elle était certaine de pouvoir passer à travers le sol avec ses deux amis, cela ferait bien longtemps qu’elle l’aurait fait. Mais cette possibilité n’étant pas à sa portée, elle refusait tout bonnement de s’enfuir sans eux. Pas moyen.

    Quand un client cru bon de sortir son téléphone, il fut abattu dans la seconde qui suivait. Le bruit de cette détonation fit sursauter la jeune bassiste qui, dans un pur réflexe, agrippa la main de Jérémy. Contact rassurant, malgré la situation. Elle nota dans un coin de son cerveau que ce n’était pas un film, et que ce n’était pas la peine de se la jouer. Elle ne sortirai pas son téléphone, ne tenterait pas une manœuvre désespérée. Pendant qu’un des type expliquait qu’il allait passer parmi eux pour récupérer leurs moyens de communication.


    Mieux vaut faire ce qu’ils disent… Aucun de nous n’a besoin de finir dans le même état que les deux vigiles.

    Un regard vers les vigiles, en question, suffit à October pour hocher positivement la tête. Il était clair qu’elle ne voulait pas finir étaler sur le sol d’une banque. Mais il était encore plus sur qu’elle refuserait de voir un de ses amis à cette place. La bassiste était morte de trouille, d’ailleurs Jérémy devait le sentir vu la manière dont elle lui avait serré la main, ne s’apercevant même pas qu’elle avait même enfoncé ses ongles. Elle s’en excuserait plus tard. Pour l’heure, deux types étaient en train de faire la récolte, ajoutant à leur demande de système de communication, tout ce qui pouvait s’apparenté à de l’argent, objet de valeur, et ainsi de suite.

    Alignée, à côté de Gabriel et de Jérémy, non loin de l’adolescente que Gabriel avait piétinée, October lâcha à regret la main de Jérémy pour faire l’inventaire de ses propres poches. Dans son sac en bandoulière se trouvait un tas de chose, mais qui ne serait probablement pas au goût du braqueur qui avançait dans les rangs. Un jeu de corde neuf, des capsule de bière – allez savoir ce que ça foutait là -, un élastique pour cheveux qui ne lui servait jamais en vue de sa longueur, un tas de petites pièces se baladait dans le fond de son sac, mais elle ne devait pas dépasser les 5$. Si elle avait été riche, ils n’auraient pas besoin de venir ici, après tout. Bref elle possédait un vric à vrac pas possible, dans lequel on pouvait trouver un téléphone portable à la coque tellement customisée que ça ne ressemblait plus à rien. Mais hormis ça, rien qui puisse vraiment avoir de la valeur.


    « Vous croyez qu’il tire une balle à moins de combien ? »

    La question avait été dite à voix basse, à l’intention des personnes se trouvant à proximités, pendant que son regard était baissé sur le creux de sa main avec ses pauvres petites piécettes. Dans son ton, une inquiétude face à son maigre butin qui ne satisferait sûrement pas…
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Jeremy Voight

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyVen 17 Sep - 16:52

Ou bien Jeremy était meilleur acteur qu’il le croyait, ou bien Gabriel était encore trop dans les vapes pour s’apercevoir que les excuses qu’il avait présenté au banquier étaient tout sauf sincères. Quoi qu’il en soit, son ami n’avait pas pu s’empêcher de lancer une répartie cinglante à sa façon, avant de se lever bruyamment.

Ce qui est utopique, c’est certainement d’imaginer qu’un pignouf de ce genre nous aurait réellement écoutés… Pas étonnant que dans cette ville on tire bien plus souvent sur les banquiers que sur les chauffeurs de taxi !

Jeremy devait bien avouer que Gabriel n’avait pas tout à fait tort, et comme de toute façon c’était mort pour le prêt, ménager la susceptibilité du sinistre abruti assis en face d’eux n’était plus franchement nécessaire. Et puis… ça soulageait. Jeremy avait quant à lui choisi une autre option car il n’était pas aussi doué que son ami pour les remarques acerbes. Le coup de la bouteille avait fonctionné à merveille. La nouvelle réplique de Gabriel et le bref éclat de rire d’October le laissait penser qu’ils avaient apprécié le spectacle. Bon, il n’irait pas jusqu’à prétendre qu’il en était fier, car c’était quand même un peu mesquin. Mais ça aussi ça soulageait !

Précédent October, il avait suivi Gabriel à la sortie du box ce qui lui avait permis de profiter de l’idée que celui-ci lança en se retournant subitement.

Une crevaison des pneus de se précieuse mercedes de pignouf capitaliste lui ferait le plus grand bien… !

Jeremy ne put s’empêcher de sourire. Cette suggestion aurait mérité un examen approfondi !

« D’autant plus que comme ce type ne manque pas d’air, lui en enlever un peu ne devrait pas trop le gêner ! »

Jeremy avait à peine fini sa phrase qu’il vit Gabriel, qui ne trouvait rien de mieux à faire que de continuer de marcher à reculons, faillir tomber après avoir légèrement heurté une jeune fille qui attendait, assise dans la salle. Il aurait pu trouver ça amusant, même après que Gabriel l’ait bousculé lui aussi en essayant de retrouver son équilibre. Mais il connaissait parfaitement la cause de l’état pitoyable de son ami, et cela lui ôtait toute envie de rire. Tant de talent, et voilà ce qu’il en faisait. Le voir comme ça lui hérissait le poil, et le regard sévère qu’il lui lança sans s’en rendre compte dut trahir ses pensées.

La sonnerie du portique de l’entrée l’arracha à ses réflexions. Un coup d’œil curieux lui apprit que celui qui en était la cause était un type en costard qui semblait avoir une bonne excuse vu que les vigiles le laissèrent finalement passer. Jeremy se désintéressa de la question, jusqu’à ce que deux détonations viennent troubler la quiétude de l’établissement. La tête de Jeremy sembla rentrer dans ses épaules. Qu’est ce que c’était que ce bazar ? Un nouveau coup d’œil dans la direction de ce qui ressemblait à des coups de feu lui apprit que le type en question n’avait effectivement pas fait sonner le portique pour rien ! La vache ! Il avait flingué les deux vigiles !

Et la troupe qui entrait maintenant n’avait pas l’air commode non plus. Ca commençait à être sérieusement la panique. Un des malades cagoulés sembla croire malin de s’en prendre au plafond. Jeremy se tourna vers October mais Gabriel avait eu le même réflexe et l’abritait déjà sous son blouson. Comme quoi quand il le voulait bien il pouvait être rapide ! Les morceaux brisés de la verrière commencèrent à pleuvoir, et Jeremy fut bien content d’avoir déjà renfilé son blouson. Le casque qu’il mit en rempart au dessus de sa tête fut également bien utile.

Le bruit de la rafale ramena temporairement un peu de silence. Un des gugusses demanda à tout le monde de se regrouper, avec en prime un avertissement qui ne semblait pas à Jeremy forcément nécessaire. La détonation qui suivit lui démontra qu’il avait tort. Jeremy sentit une petite main agripper la sienne. Il se tourna vers October qui s’était rapprochée de lui. Elle semblait terrorisée. Il aurait habituellement donné n’importe quoi pour la tenir plus souvent par la main, mais il n’avait pas imaginé qu’il aurait un jour à le faire dans des circonstances pareilles ! Il raffermit sa prise, essayant de la rassurer un peu. Ce n’était pas gagné s’il se basait sur la façon dont elle lui plantait ses ongles dans la peau ! Mais pour rien au monde il ne l’aurait lâchée.

Qu’est-ce qui avait pris à ce type de vouloir jouer les héros ! C’était crétin à dire, mais un héro mort ça ne servait à rien. Seuls quatre cagoulés étaient restés avec eux, les autres étant passés à côté. Ils semblaient drôlement bien organisés. En quelques minutes, la banque avait été transformée en camp retranché. C’était pas de bol quand même. Il devait se rendre quoi… deux fois par an ? dans une banque, et il avait fallu que ces cinglés choisissent ce jour là pour faire leur numéro. Et en plus October était là. Et Gabriel. Fichue journée ! Le type qui se faisait appeler John annonça qu’ils allaient leur confisquer leurs téléphones.

Mieux vaut faire ce qu’ils disent… Aucun de nous n’a besoin de finir dans le même état que les deux vigiles.

Gabriel avait raison. Se faire descendre bêtement n’était pas l’idée que Jeremy s’était fait de cette journée. Se faire descendre tout court non plus d’ailleurs. October le lâcha pour se lancer dans l’exploration de ses poches. Jeremy en profita pour lancer un regard à Gabriel qui s’était mis à faire de même. L’inquiétude était visible dans le regard de son ami. Le sien ne devait pas être plus brillant.

Posant son casque sur le sol, Jeremy se mit lui aussi à vider ses poches. Son téléphone était a priori ce que voulaient les braqueurs. Et m… Ca ne faisait pas longtemps qu’il l’avait celui-là ! Mais enfin, ce gadget ne valait pas qu’il risque sa peau à le planquer. Ca mis à part, il ne voyait pas ce qui pourrait bien les intéresser dans ses affaires. Ses papiers, un vieux billet de ciné, un paquet de mouchoirs, une clé d’accordage pour batterie, ses clés et les 15$ qu’il avait gagné ce matin. S’ils voulaient se barrer avec sa moto, à neuf ils avaient intérêt à être doués pour la pyramide humaine !

« Vous croyez qu’il tire une balle à moins de combien ? »

Le chuchotement d’October n’avait certainement pu être entendu que de Gabriel et lui, qui se tenaient juste à côté d’elle. Jeremy répondit sur le même ton, essayant de se montrer rassurant.

« Tu sais, ça m’étonnerait qu’ils comptent sur nous pour renflouer leurs finances. »

Il pensait sincèrement ce qu’il venait de dire. Par contre il était nettement moins rassuré qu’il ne le montrait. Ces types étaient bizarres. Normalement, ils auraient dû se précipiter vers les caisses, ou le coffre, ou il ne savait quoi… et se tirer le plus rapidement possible avant que la police ne rapplique. Mais la première chose qu’ils avaient faite avait été de bloquer les portes. Ca sentait mauvais… vraiment mauvais.
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Bastet Ishtar

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyDim 19 Sep - 12:43

    Installée sur sa chaise avec un magazine absolument inutile entre les mains. Les dernières frasques que des stars blondes comme les blés qui couchaient avec la moitié du gotha hollywoodien n’avait strictement rien d’intéressant et commençaient à irriter très légèrement l’adolescente. Basculant vers l’avant, Bastet allongea le bras pour inspecter les magazines disposés en tas sur la table basse. Des magazines people à ne plus savoir qu’en faire… des magazines de cuisine – pas une bonne idée vu le vide intersidéral qui régnait dans le ventre de la jeune fille – ou des magazines automobile.

    La prochaine fois, je mettrais un truc intéressant dans mon sac…

    La jeune fille jeta son dévolu sur un magazine automobile et contempla pendant de longues minutes des voitures inaccessibles au commun des mortels : Ferrari, Porsche ou Laborguigni, dans tous les cas il était impossible que l’américain moyen soit en mesure de se payer ne serait-ce qu’une jante. Mais effectivement, dans la mesure où cette banque avait une clientèle assez huppée il était tout à fait possible pour eux de s’offrir ce genre de véhicules. C’était Bastet qui n’était une fois de plus pas à sa place dans ce décor trop chic et au milieu de ces clients aux comptes en banque bien remplis. Il n’y avait que cette bande de jeunes qui venaient de ressortir d’un bureau qui semblaient un tant soit peu normaux dans ce hall, parce que partout où son regard était amené à se poser, elle n’apercevait que tailleurs chics et costumes sur mesure. Voir deux jeunes vêtus d’un blouson en cuir et d’un jean, et une jeune fille vêtue comme les gens de son âge avait quelque chose de bizarrement rassurant et atténuait cette impression de faire tâche dans le décor…

    Reportant son regard sur le magazine, Bastet s’en débarrassa quelques minutes plus tard en l’envoyant de nouveau sur la table. Elle étendit ses jambes devant elle pour les délasser un peu et ne vit absolument pas arriver un jeune homme aux cheveux sombres dans sa direction. Les jambes se trouvant sur son chemin, il manqua de perdre l’équilibre de manière assez comique, mais la sensation fut suffisamment désagréable pour lui faire passer l’envie de se moquer :

    Fait attention !

    Ca lui avait échappé sans méchanceté aucune, et c’était plus la douleur engendrée par le piétinement qui avait parlé. D’ailleurs elle pu constater que l’étourdi avait quelques problèmes d’équilibre lorsqu’il heurta l’un de ses amis. Bastet esquissa un sourire un peu désolé, repliant ses jambes de manière à ce qu’elles ne gênent plus personne.

    La conversation des trois jeunes lui échappa lorsque le portique se mit à sonner, et les sourcils de l’adolescente se froncèrent instantanément, alors qu’elle orientait son regard vers l’entrée pour voir ce qu’il s’y passait. Un homme en costume hors de prix venait de déclencher le système, et deux vigiles s’était tout naturellement approchés de lui pour vérifier qu’il n’introduisait rien de dangereux dans la banque. L’adolescente avait généralement un instinct relativement développé, mais dans ce cas de figure elle ne brilla guère plus que les vigiles et ne vit tout simplement rien venir du drame qui ne tarderait pas à se jouer. Elle avait pourtant l’intuition qu’il se passerait quelque chose, mais elle ne savait ni à quelle heure et ni de quelle manière, et cela faisait qu’elle était aussi ignorante que les autres. Bastet en était même arrivée à penser qu’elle aurait tout simplement mieux fait de faire son possible pour arriver à l’heure à son boulot au lieu d’essayer de s’acquitter d’une mission dont Edward ne l’avait pas chargée. Elle aurait pu s’en aller à ce moment précis et garder le silence sur sa petite visite de reconnaissance à la banque qui devait justement être braquée. Elle aurait pu n’avoir que 40 minutes de retard… Seulement, sa malchance frappa un grand coup une nouvelle fois : deux coups de feu retentirent et Bastet en tomba lourdement de sa chaise, les mains sur ses oreilles et son regard clair scrutant le hall pour s’assurer qu’elle était hors de portée des balles. C’était assez stupide quand on considérait la chose, parce que si Bastet s’était trouvée à portée des balles, elle aurait tout simplement été transformée en passoire. Son regard erra de manière chaotique sur le hall et elle remarqua que deux hommes – les gardiens – étaient étendus dans une mare de sang près de l’entrée…

    Le cœur de Bastet s’emballa lorsque de nouveaux coups de feu furent tirés par des hommes cagoulés qui venaient à peine d’entrée, et un cri d’effroi lui échappa. Par chance, le bruit des tirs couvrit sa voix, ce qui dissimula le fait que sa frayeur avait provoqué l’éclatement de carreaux de la verrière qui n’étaient en principe pas dans la trajectoire des tirs des braqueurs. Tremblante, Bastet chercha à reprendre ses esprits mais cela s’avéra beaucoup plus compliqué que ce qu’elle avait pu penser en mettant les pieds dans cette banque. Il fallait qu’elle remette son cerveau en marche et se concentre sur ce qui était réellement important dans cette situation. La première chose qui la choqua fut de constater que personne n’avait encore contourné le comptoir des guichets pour vider les caisses, et que personne ne s’était dirigé vers les bureaux pour trouver le directeur. Au lieu de ça, les portes avaient été bloquées, ce qui ne laissait rien présager de bon. Dans les films, ce genre de scénarios se rencontraient principalement dans le cas de prises d’otages, et si ces braqueurs se mettaient en tête de libérer chaque personne contre une rançon, ils auraient aussi vite fait d’abattre l’adolescente tout de suite, parce qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que quelqu’un paie pour la récupérer… et surtout pas ses divers patrons ; elle n’était pas indispensable à ce point donc il ne fallait pas rêver. Mais Bastet laissa le pire des scénarios de côté en identifiant cette incongruité dans les agissements des braqueurs comme une preuve du fait qu’ils n’étaient que des débutants. Mais bizarrement, Bastet n’y croyait pas…

    Lorsque l’homme en costume – le chef, probablement – se mit à expliquer qu’ils devaient tous se tenir tranquille en plus de vider leurs poches, l’adolescente trouva la force de laisser un soupir lui échapper. Si la banque comptait visiblement plus de clients riches que de clients de son genre ou du genre des trois jeunes qui étaient près d’elle, il y avait fort à parier pour qu’ils se mangent quelques réflexions ou se fassent malmener parce qu’un type super intelligent s’imaginerait qu’ils cachaient l’argent dans le fond de leurs poches… Bastet commença un inventaire méticuleux de ses poches qui ne dura guère plus de 10 secondes. Sa veste comportait deux poches, l’une contenant trois sucettes – et autant de papiers – et l’autre contenant un plan de métro et 3$ en petite monnaie.

    Son regard se posa alternativement sur les trois jeunes gens qui semblaient eux aussi peiner à tirer de grosses sommes de leurs poches, et sur celui qui au sein des braqueurs avait les caractéristiques principales du chef. Que se passerait-il lorsque l’un de ces types apercevrait le peu que pouvait leur rapporter le contenu des poches de l’adolescente ? Inconsciemment elle se rapprocha d’October, qui était sans doute celle qui était la plus proche de l’âge de Bastet et qui était la moins intimidante des trois.

    Tu crois qu'ils vont mettre longtemps à vider le coffre et à se tirer ?

    Ce n'était pas vraiment le moment de sociabiliser, mais Bastet avait besoin de quelqu'un susceptible de l'aider à ne pas paniquer.
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Hella Healt

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyLun 27 Sep - 23:05

    Marc était en train de finir de verrouiller les portes de la banque, ce qui, par définition, n’annonçait rien de bon. Ils ne comptaient pas sortir dans les minutes qui allaient suivre. C’est sur la longueur qu’allait se passer le braquage, tout était parfaitement prévu du côté des braqueurs, il n’y avait qu’un facteur qui ne pouvaient pas calculer : les nerfs des personnes présentes. Combien de temps avant que le premier ne décide, d’un coup, de jouer les héros en pensant qu’il n’y a plus le moindre espoir ? Combien de temps avec que les premiers nerfs ne lâchent ? Terrorisé les personnes présentes servaient à leur faire comprendre que ce n’était pas un jeu, qu’ils ne reculeraient pas devant l’idée de tuer une personne. Mais une fois ce tour de force fait et intégré dans la tête des personnes, ils allaient surtout falloir la jouer autrement. Les laisser croire qu’il y avait un espoir si tout le monde faisait ce qui était demandé. Et c’est en laissant cet espoir que les gens tiendraient plus longtemps. Ils allaient en avoir besoin car les prochaines heures allaient être bien longues…

    C’est Jack, donc, qui commençait à passer dans les rangs pour demander les moyens de communication qui avait été demandés. Ce qui était assez étrange, c’est que la plus part des personnes vidaient, dans le sac, l’intégralité de leurs poches. C’est vrai que Jack voyait carrément l’utilité d’un paquet de chewing gum entamé ou de quelques dollars traînant dans le fond du poche ! Non, sérieusement, ce n’était absolument pas ce qu’il recherchait. Mais bon, tant pis. Il n’allait pas dire aux personnes qu’il ne voulait pas de leur argent. De toute façon, il laisserait le sac avec les affaires personnelles dans la banque, chacun sera apte à récupérer ce qui leur appartient. Le fond de poche des personnes n’était vraiment pas ce qui intéressait la bande de braqueur.

    Tout se passait bien, les gens lâchaient leurs téléphones rapidement, sans même chercher à jouer les héros. Un seul exemple avait probablement suffit à raisonner tout le monde de la meilleure manière qu’il soit. Bien vite, il fut près d’un groupe de quatre jeune. Première personne, un gamin qui avait l’air complètement défoncé. Jack avait suffisamment consommé pour reconnaître les autres qui le faisait, bien qu’aujourd’hui il était parfaitement clean depuis un bon moment. Bref le gamin, qui ne devait pas avoir plus de 25 ans, remit tout ce qu’il avait, téléphone comprit. Punaise, est ce que les gens se trimballait encore avec des antiquité pareille ? Faut de goût mise de côté, il récupéra le téléphone et le fond de poche des deux autres, pour finalement se retrouver face à une adolescente qui ne présenta pas le moindre portable.

    Voilà comment on faisait pour se retrouver dans un cas de figure à la noix. Réfléchissons un peu : plus personne, de nos jours, ne se présente sans téléphone portable. A se demander ce qu’on pouvait bien faire avant de découvrir cette technologie. Bien évidemment certaine personne n’avait pas les moyens, ou restait réfractaire à ce genre de petite chose. La deuxième catégorie s’appliquait surtout aux personnes âgées, ce que Bastet n’était pas. La première catégorie ne pouvait pas s’appliquer aux personnes se trouvant dans cette banque de la ville. Voilà comment Jack se retrouvait dans une situation qui amenait deux hypothèses : soit elle n’avait réellement pas de téléphone, soit elle se foutait de lui. Dans le doute, il était hors de question que la deuxième possibilité soit accordée. Si il acceptait, sans vérifier, qu’elle n’avait pas de téléphone, d’autre allait être tenté de faire la même chose sans que ce soit vrai. Il ne fallait pas laisser ce cas de figure arrivé, il fallait montrer qu’on ne pourrait pas lui cacher quoique ce soit, et encore moins qu’il rigolait.


    Jack : « Téléphone ? » Il tendit le sac en direction de Bastet pour avoir l’objet demandé.

    Mais la réponse de l’adolescente tomba bien vite, elle n’avait pas de téléphone. Trop cher, selon elle. Bénéfice du doute ou non, le braqueur ne fit pas attendre sa réaction. Son arme dans une main, il se servit de sa main de libre pour empoigner la jeune fille au niveau de la nuque – attrapant quelques cheveux dans la manœuvre – afin de la faire pivoter et, d’une pression, la força à se retrouver à genoux devant lui, face aux autres otages, l’arme braquée sur le haute de sa tête. L’action s’était mise en place en quelques secondes, Jack se tenait derrière Bastet, la tenant en joue avec son arme et voulait que les autres otages puissent voir le visage de la gamine. Jack fit ensuite un signe de tête à l’un des braqueurs qui surveillait les otages : Phil.

    Ce dernier se dirigea vers la femme qui avait un landau et la braqua pour s’assurer qu’elle ne s’agite pas trop, tandis que John – le seul à visage découvert – vint avancé le landau près de Bastet et de Jack, pour mettre son arme dans le landau, pour visé le bébé qui ne devait pas excéder les quelques mois. Ce n’est qu’une fois que tout cela fut fait, que Jack reprit la parole en s’adressant à Bastet.


    Jack : « Tu es sur que tu gardes ta version. Pas de portable ? »

    Bien sur elle devait avoir le bénéfice du doute. Tout allait dépendre de sa façon de répondre à la question qu’il venait de poser. Une réponse qui resta négative. Et à cette réponse, un coup de feu se fit entendre, provenant de l’arme de John qui se trouvait dans le landau. Le cri que la mère poussait à ce moment là, couvrait tous les autres bruits qu’ils pouvaient y avoir. Mais sans même prendre le temps de réfléchir d’avantage, John braqua son arme sur la première personne qu’il trouva : October, alors que Jack reposait, en hurlant et rapidement la question.

    Jack : « Tout le monde à un portable, où est le tient ? »

    Le but était de pousser à bout, les gens finissaient toujours par craquer surtout quand il se sentait responsable de la mort d’un nourrisson, et qu’il allait avoir une nouvelle mort sur la confiance. Du moins, il craquait si n’avait pas dit la vérité. La mère continuait de hurler pour la perte de son enfant, alors qu’une arme était maintenant braquée sur October. Honnêtement, même si personne ne pouvait le savoir à ce moment précis, le bébé n’était pas mort. En pointant son arme dans le landau John avait obliger le bébé à prendre sa tétine, le tir avait été fait à un endroit ou il ne se trouvait pas. Ok, il devrait sûrement consulter pour une audition éteinte, mais temporaire, mais c’est tout. Le tout était juste de pousser l’adolescente à bout laissant comprendre que John pouvait tout à fait tirer si elle disait encore non. Du moins c’est ce que toute personne censée comprendrait. Pourtant il suffisait juste qu’elle réitère sa négation pour qu’il puisse la croire sur parole. En attendant, c’était une autre qui devait se dire que ses jours étaient comptés avec cette arme braquée sur elle, tendit que Bastet était toujours tenue en joue par Jack.

    [Pour information, la réponse négative donnée par Bastet à été vu avec elle, en aucun cas je ne fait intérargir vos personnages sans vos accords ^^ Et encore désolée pour le retard, promis je me suis auto flagellée pour me punir]
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October S. Parvin

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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyJeu 7 Oct - 15:02

    (comme démandé, je prend le tour de Gabriel qui est pas mal occupé pour le moment^^)

    C’était carrément étrange. Il y a quelques minutes, October était des plus énervée face à la réaction du conseillé qui les avait recaler sans chercher d’explication. La minute d’après elle était amusée par le manque d’équilibre de Gabriel, même si les raisons la faisaient moins rire. La minute suivante elle était égarée face à tant de bruit, avant de se retrouver dans une sorte de bulle avec Gabriel. La seconde d’après elle était carrément paniquer, en faisant ses poches, parce que ce qui se passait sous ses yeux n’était ni plus, ni moins, qu’un braquage. Un braquage ?! Bordel, ces trucs étaient censés se passer que dans les films, non ? Comment tout avait pu basculer aussi rapidement ? Comment pouvait-on passer par des sentiments aussi fort en se peu de temps ? Et, surtout, comment tout cela allait bien pouvoir se finir ?

    Dans la panique du rassemblement, October avait attrapée la main de Jérémy et elle fut plus que rassurer de voir qu’il se montrait présent en serrant, en retour, sa main. Même si il le faisait avec plus de délicatesse qu’elle avait fait preuve à son égart. Mais, pour sa défense, elle ne se rendait même pas compte de ses ongles s’enfonçant dans la main de son ami. La panique du moment, plus que probable. Cependant, elle avait du lâcher cette main, à contre cœur, pour pouvoir faire le fond de ses poches, et exposer son maigre butin, avec une interrogation qui était sortie spontanément, mais faiblement. Une réflexion à laquelle Jérémy ne tarda pas de répondre pour la rassurée, en assurant que les braqueurs n’en n’avaient sûrement pas après les recettes que pouvaient leur apporter les personnes présentes. C’est vrai que, vu de cette manière, ça paraissait stupide étant donné qu’ils se trouvaient dans une banque. Ils avaient plus de chance de gagner de l’argent avec les caisses et le coffre.

    Dans l’espace restreint qu’occupaient les trois amis, une quatrième personne fit son apparition. L’adolescente que Gabriel avait cru bon de trébucher. Elle était tellement jeune, même pas la majorité. Pour une raison inconnue c’est vers October qu’elle s’était approchée. Chose que la jeune bassiste ne comprenait pas, elle était complètement paniqué et ne serait pas d’une grande aide. Bien vite, l’adolescente émit une question concernant la durée du braquage, toujours à voix basse. Un questionnement qui fut des plus horrible, car le fait de le dire à voix haute laissa l’esprit d’October prendre conscience d’une chose : aucun braqueur ne courrait vers les caisses, et l’un d’eux avait prit le temps de bloquer les issus. Ce qui, par définition, n’amenait pas à croire que tout se passerait en moins de deux minutes. La journée allait être longue… Elle priait juste pour que ce ne soit pas la dernière, pour ses amis, cette adolescente qu’elle ne connaissait pas, elle-même… Et le plus de personne possible. Ce qui était mal barré vu que l’endroit dénombrait déjà un mort. Ce qui, était déjà beaucoup trop dans l’esprit de la musicienne qui, bien que New Yorkaise, n’avait jamais vu un mort autrement qu’à travers un écran et barbouillé de Ketchup… Là ça n’avait rien à voir. Tellement, qu’elle s’efforçait de ne pas regarder le corps sous peine de relâcher ses céréales du matin !

    Bref il fallait donner une réponse à l’adolescente qu’étrangement, October prit en sympathie. A croire que les braquages ressert les liens, quand on vit tous la même chose, et qu’on partage tous la même pensée, à savoir : rester en vie. La grande question était de savoir si elle devait faire comme Jérémy, se montrer rassurante, ou dire les choses comme elle les voyait ? Ok, en fait, la deuxième option était la seule qui était à sa portée. October ne savait pas mentir. L’adolescente y aurait probablement gagné à poser la question à Jérémy plutôt qu’à elle.


    « Ils ont bloqués les portes, et n’ont pas l’air pressés… Ca semble mal barré »

    Bravo October ! Super rassurant dans le genre ! Cependant, elle n’eu pas vraiment le temps de se demandé ce qu’elle aurait du répondre. Bien vite un des braqueurs se trouvait devant eux. Il se positionna, en premier lieu, devant Gabriel, et le cœur d’October se mit à faire des bonds à une vitesse impressionnante. Une chose était certaine, elle n’aimait pas qu’une personne potentiellement dangereuse se trouve face à Gabriel. Jamais elle n’imaginait pouvoir avoir aussi peur pour lui. Une sensation qui fut la même quand le braqueur s’occupa de récupérer les affaires de Jérémy. October en venait même à penser qu’elle ressentirait la même chose pour tout le monde, mais elle s’aperçu bien vite que c’était faux. Elle avait remit ses effets, et quand le braqueur se trouva devant l’adolescente, October ressentit un stress mais loin d’être comparable à celui ressentit pour ses deux amis. Enfin, son cœur eu tout le temps de s’emballer quand l’homme demanda le téléphone de l’adolescente. Première pensée : mais pourquoi est ce qu’elle ne le donnait pas ? Il semblait tellement improbable qu’une personne n’est pas de téléphone de nos jours. Mais l’adolescente donna pour excuse le prix de ces engins, expliquant que ce fait qu’elle n’en n’avait pas. Tout s’était passé tellement vite, par la suite.

    D’un mouvement le braqueur s’empara de l’adolescente. Dans la manœuvre et par pur réflexe, October avait tendu le bras pour retenir la jeune fille. Action bien ridicule vu la force que l’homme employait et le temps de réaction qu’elle avait eu à sa disposition en vue de la vitesse ou l’action s’était produit. En quelques secondes l’adolescente était face aux otages, genoux au sol, une arme sur le coin de sa petite tête. Ok, c’était une chose certaine maintenant, October n’avait aucune envie de voir l’intérieur du cerveau de la petite blonde. Toujours par réflexe, chacune de ses mains avaient trouvé celles de Gabriel, d’un côté, et de Jérémy de l’autre. Si le coup partait, elle n’était pas certaine de rester debout. Elle n’était pas certaine d’y arriver, même si le coup ne partait pas.

    Tout s’embrouilla dans l’esprit d’October quand le braqueur « visible » arriva près de l’adolescente – toujours tenue en joue par l’autre braqueur – avec un landau dans lequel il glissa le canon de son arme. October sentit ses pieds la lâcher, et fut bien incapable de savoir qui l’aidait à se maintenir debout. Un bébé, ce n’était qu’un bébé, il n’allait quand même pas… Avant qu’elle ne finisse sa réflexion la détonation se fit entendre, en même temps qu’un cri de stupeur et de peur de la part d’October. Cri, franchement pas contrôler. Là encore, une main, ou deux, semblaient l’inciter à ne pas avancer parce que c’est précisément ce qu’elle s’était apprêter à faire. October n’était pas connu pour sa capacité à réagir en conséquence, voir même à réfléchir à une situation. Elle se laissait juste portée par ses gestes et, celui qui lui venait à l’esprit était de retourner la tête de ce type à l’aide de ses petits poings, tendis que, sans le vouloir, une larme perlait le long de sa joue. Il venait de tuer un bébé. Qui pouvait faire ce genre de chose.


    « J’vais lui refaire le portrait »

    La phrase avait été un chuchotement, rien de plus. Mais il y avait une telle conviction dedans, qu’elle remercierait plus tard la personne qui l’empêchait de faire un pas de plus. Puis toute sa superbe motivation tomba en lambeau quand, tout d’un coup, l’arme se retrouva braquer dans sa direction. Déglutissant difficilement et stoppant toute tentative de mouvement, la première chose qui lui passa par l’esprit fut : Mais je peux pas mourir, j’ai même pas encore fait mon choix ! Comme quoi, elle n’était vraiment pas faite pour régir comme tout le monde. N’empêche que si l’adolescente n’avait vraiment pas de portable, si c’était encore un nom qui sortait de ses lèvres, October ne voyait pas ce qui empêcherait l’homme de ne pas appuyer sur la détente comme il l’avait fait pour le bébé. C’était sûrement plus simple de tuer une personne à peine majeure, qu’un bébé. La mère hurlait à en vriller les tympans d’October, ce qu’elle pouvait concevoir. Le seul problème c’est que ça l’empêchait de réfléchir, de trouver un truc à dire pour dissuader l’arme d’émettre ce sinistre bruit qu’elle serait probablement le dernier truc qu’elle entendrait. Pourtant, elle ne voulait pas mourir.

    Elle avait encore tellement de chose à dire…
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Gabriel Davenportt

Gabriel Davenportt
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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyDim 10 Oct - 16:45

    Personne n’avait rien trouvé à redire aux deux interventions tardives de Gabriel dans l’affrontement qui opposait le conseiller bien comme il faut mais mal élevé à son amie. Ses réflexes avaient été sérieusement amoindris par les substances qui saturaient encore son sang, mais elles n’avaient heureusement pas suffit à lui ôter tout réflexe ou volonté concernant les seules personnes qui faisaient partie de sa vie. Ses amis étaient tout pour lui au même titre que sa musique et Gabriel ne pourrait se résoudre à tourner le dos à aucun des deux, même si cela signifiait pour cela courir un danger sans nom ou… ou peu importe. Alors il lui avait certes fallu du temps pour arriver à formuler un trait d’humour, mais l’essentiel de son message avait été délivré.

    Vint ensuite le retour mouvementé dans le hall et la rencontre avec des jambes tendues dans le passage qui semblaient vraiment sorties de nulle part. Une lente volte-face plus tard, le mutant découvrait une adolescente ayant replié vivement ses jambes après lui avoir demandé de faire attention. C’était un bon conseil, et le jeune homme aurait réellement souhaité la remercier, mais son sens de l’équilibre avait été suffisamment mis à l’épreuve pour nécessiter toutes les facultés intellectuelles de Gabriel. Se redressant in extremis, il s’était tourné – lentement – vers la jeune fille avant de reprendre la conversation engagée avec ses amis au sujet d’une crevaison des pneus du conseiller financier.

    Son plan aurait pu être vraiment intéressant à mettre en application s’il ne s’était pas produit quelque chose de complètement inattendu. Un braquage de banque. Tous les neurones de Gabriel ne suffirent pas à lui faire intégrer cette information aussi rapidement que le reste des clients, mais sa cervelle fonctionna néanmoins suffisamment vite pour qu’il protège October des morceaux de verre tranchants qui chutèrent du plafond suite aux tirs des braqueurs pour effrayer tout le monde. Il fut bien vite question de vider ses poches, et Gabriel ne pu s’empêcher de songer que 5$ et quelques portables ne changeraient rien au butin des malfaiteurs si on tenait compte du standing de cette agence bancaire et des clients qui la remplissaient : l’essentiel et le plus intéressant du magot était dans les coffres, et sûrement pas dans les effets personnels des clients piégés dans le hall et dans les bureaux.

    Gabriel s’était ensuite écarté d’October en essayant de rétablir les connexions manquantes entre certains neurones au rôle essentiel dans sa compréhension de la situation, et ses mains s’étaient glissées dans les poches de sa veste de cuir pour en sortir les rares choses qui y figuraient et qui firent relativement halluciner le braqueur lorsqu’il présenta son sac devant les trois amis. Une fois ses poches vidées, ses bras s’étendirent mollement le long de son corps, et Gabriel ne fut qu’à moitié surpris de sentir l’une des fines mains de son amie se glisser dans sa main gauche. Il referma doucement ses longs doigts sur la main de la jeune femme, l’enveloppant ainsi avec autant de chaleur que possible. Sa main serait sans doute un peu moite à cause de l’appréhension et de la peur – ça ne servait à rien de le nier – que générait cette situation. Une peur sans doute moins prononcée que celle éprouvée par les autres occupants du hall, parce que Gabriel était sans doute le seul à avoir quelques reliefs de cocaïne dans le sang qui justifiaient un ralentissement global, tant au niveau de ses mouvements qu’au niveau de ses neurones. Ce contact permettait deux choses absolument essentielles : d’une part, cela permettrait de rassurer au moins partiellement October. D’autre part, cela permettrait de la retenir dans une certaine mesure au cas où une idée un peu folle lui traverse l’esprit de manière impromptue. La jeune fille était sans doute la moins constante de la bande, et malgré son état cérébral actuel, Gabriel mettait un point d’honneur à veiller sur elle et à faire en sorte qu’elle ne fasse rien de fâcheux susceptible de mettre sa vie en danger.

    Vint ensuite le moment où l’un des braqueurs trouva louche que l’adolescente blonde qui se trouvait près des trois amis n’ait pas de portable. La réaction du braqueur fut inattendue, et en quelques secondes il attrapa les cheveux de la jeune fille et la mit à genoux à terre tout en appuyant le canon de son arme sur sa tête, le menaçant clairement pour obtenir la certitude qu’elle n’avait pas menti. Gabriel retint son amie aussi fermement qu’il en fut capable, mais ne pu retenir pour autant une remarque :

    Qu’elle lui donne son portable… C’est pas avec une balle dans la tête qu’elle économisera 40$ !

    Gabriel savait que cette jeune fille aurait besoin d’aide si elle persistait sur cette voie, mais personne ne lui avait appris à ne pas faire sa forte tête devant une bande de types armés et prêts à tout ? S’il était capable de faire quelque chose de parfaitement stupide pour protéger October, Jeremy ou Nathan, ce n’était pas le cas pour de parfaits inconnus. Cela ne voulait pas dire pour autant que Gabriel se moquait du sort des inconnus, mais juste que la vie de parfaits inconnus importait un tout petit peu moins que celle de ses seuls amis. Cependant, la valeur d’une vie était une chose sur laquelle Gabriel ne transigeait pas pour un motif aussi futile qu’un téléphone portable…

    La suite arriva bien trop vite pour que le cerveau engourdi de Gabriel ne parvienne à tout comprendre. Il y avait d’abord eu un landeau et les cris d’une mère, puis des hurlements – trop de hurlements – avant qu’un coup de feu ne soit tiré dans le landeau. October manqua d’échapper à la poigne de Gabriel à ce moment précis, parce que le mutant avait été trop choqué pour continuer à la retenir plus longtemps, se demandant lui-même s’il s’était bien passé ce qu’il avait cru avoir vu se passer sous ses yeux. Ce braqueur avait-il vraiment tué ce bébé ? A en juger par l’absence de pleurs on pouvait croire que oui, encore qu’avec tous les hurlements de terreur qui bourdonnaient dans le hall, on pouvait facilement s’imaginer que le bébé pleurait sans être entendu. Peut-être était-il encore vivant et « juste » gravement blessé ? Combien de temps un si petit corps pouvait-il rester en vie après une perte de sang engendrée par une blessure par balle ?

    October finit par murmurer qu’elle referait le portrait de celui qui avait tué le nourrisson, alors que les pleurs mêlés de hurlement de la mère déchiraient à présent le silence ambiant. Gabriel reprit la main de son amie avec peu de conviction. Cet acte de violence gratuit sur un être qui n’avait aucunement eu l’intention ou la capacité de résister à ces braqueurs l’avait suffisamment ébranlé pour que la jeune femme sente la main de son amie trembler dans la manœuvre. Gabriel se rapprocha d’October pour lui adresser un murmure tout en faisant en sorte que Jeremy l’entende également :

    Quoi qu’il arrive, on fait ce qu’ils disent… Par contre le premier qui baissera sa garde, je lui pète le nez. Faut vraiment avoir un problème pour s’en prendre à un nourrisson !

    Le mutant avait fait en sorte de parler suffisamment bas pour ne pas être entendu. Le braqueur le plus proche se trouvait à quelques mètres et maintenait encore l’adolescente blonde en respect, et à moins d’avoir des oreilles bioniques, il était tout simplement impossible qu’il puisse entendre un murmure aussi bas.
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Jeremy Voight

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyMar 12 Oct - 15:49

Alors qu’ils étaient en train d’extraire tant bien que mal le contenu de leurs poches, l’ado dans les jambes de laquelle Gabriel s’était pris les pieds s’était approchée d’October et lui avait murmuré quelque chose qu’il n’avait pu entendre. Décidément la mode était aux chuchotements, à croire que tout le monde essayait de se rassurer. Faudrait peut-être pas trop en abuser quand même, car se prendre une balle pour bavardage serait une façon totalement ridicule de passer l’arme à gauche.

Celui qui se faisait appeler Jack était passé récolter le résultat de leurs fouilles. Jeremy avait bien entendu ressenti une certaine appréhension quand il était arrivé à leur niveau. Mais tout se déroula comme si c’était une simple formalité et Jeremy commençait à respirer. Mais bien évidemment il fallait qu’il y ait un couac et celui-ci eut lieu justement quand il arriva au niveau de la petite blonde qui prétendit ne pas avoir de portable. Visiblement le gars avait du mal à y croire et il réitéra sa demande, n’obtenant que la même réponse. Soit elle n’en avait effectivement pas, soit elle jouait à un jeu dangereux. Jeremy espéra pour elle que la première option fut la bonne étant donnés les deux cadavres qui ornaient déjà le sol de la banque. Mais après tout, tout le monde ne roulait pas sur l’or et même si on trouvait des mobiles pour pas très cher, personne n’était obligé d’en avoir un.

Apparemment le type ne parut pas plus convaincu la deuxième fois. En quelques secondes tout se précipita et l’ado se retrouva en fâcheuse posture. Ce n’était pas que le sort de la gamine le laissait indifférent, mais Jeremy ne voyait pas ce qu’il pouvait faire pour elle. En plus, il avait fallu que tout ceci se passe juste à côté d’eux, et finir en dommage collatéral ne l’enchantait guère. Il sentit à nouveau la main d’October saisir la sienne et il la serra doucement mais fermement. Il avait parfaitement vu le mouvement reflex de son amie quelques secondes plus tôt et avait bien l’intention de l’empêcher de renouveler l’expérience.

Le soit disant John venait de mettre en joue un bébé ! Fallait pas en avoir énormément dans le pantalon pour faire une chose pareille. Ou être totalement dénué de scrupules, ce qui paraissait se vérifier de minutes en minutes. Malgré sa position précaire et la menace pesant sur le bébé, l’ado répondit à nouveau qu’elle n’avait pas de téléphone. Bon cette fois-ci ils allaient faire quoi ? Tirer ? Tout le monde avait bien compris ce dont ils étaient capables, et si elle leur disait qu’elle n’en avait pas c’était sans doute vrai. Et puis, ils n’avaient qu’à la fouiller et ils seraient fixés !

La détonation laissa Jeremy stupéfait. Il n’avait pas cru qu’ils oseraient en arriver là. Il avait à nouveau senti October avoir un mouvement en réaction à ce qui venait de se passer et il avait raffermi sa prise sans même y penser, trop hébété pour cela. Non mais ils étaient vraiment malades ! Il semblait à Jeremy qu’il devait y avoir des limites à tout, même à la cruauté. Il sentit monter en lui une rage sourde, d’autant plus crispante qu’il savait pertinemment ne rien pouvoir tenter dans l’immédiat. Il devait donc réfréner l’envie qu’il avait de sauter sur ce John et de lui fracasser la tête par terre jusqu’à ce que ses dents lui ressortent par les oreilles.

Il entendit le murmure d’October tout comme celui de Gabriel. Visiblement ses amis étaient dans le même état d’esprit que lui, si ce n’était qu’il n’arrivait pas à desserrer les dents pour leur répondre. Il n’arrivait pas à détacher ses yeux du landau, cherchant désespérément à distinguer un mouvement qui lui indiquerait que tout ceci n’était pas réel. Sans succès.

Mais visiblement ces psychopathes n’étaient toujours pas persuadés de la sincérité de la réponse de l’ado qui resta sous la menace de l’arme de Jack. Mais à la grande horreur de Jeremy, celle de John se détourna vers October avant que le premier type ne gueule à nouveau sa question. Il sentit son amie se figer, et lui-même resta paralysé quelques secondes. Réalisant soudain la tension à laquelle ils étaient tous soumis, il pria pour que les étranges capacités de son amie ne se déclenchent pas malencontreusement. Il ne manquerait plus qu’elle commence à passer à travers le sol ! Quoi que… au moins elle ne risquerait plus d’être touchée par une balle. Mais sans savoir ce qui se trouvait en dessous d’eux, cela revenait sans doute presque au même que de venir appuyer sa tête sur le canon de l’arme. Pourquoi lui-même n’était-il pas doté d’un pouvoir ! Un truc utile, du genre arrêter le temps ou faire fondre le métal des armes ! Mais non… rien de tout ça. Fichue mère nature. S’il la chopait au détour d’un couloir celle-là…

Il ne pouvait rien faire de raisonnable pour éviter que ce type pète à nouveau un plomb. Après tout il venait de dégommer un bébé, alors il n’hésiterait certainement pas à réitérer son exploit avec quelqu’un de plus âgé. Se sentir impuissant ne réussissait jamais vraiment à Jeremy. Et s’il n’y avait rien de raisonnable à faire, alors il avait tendance à se rabattre sur ce qui ne l’était pas. Mais là les options n’étaient même plus déraisonnables… c’était du suicide. Si encore il y avait une chance que cela mette October hors de danger ! Mais il avait la sombre conviction que bouger ne conduirait qu’à servir tout bonnement de nouvel exemple à ne pas suivre. Et crever pour rien ce n’était pas de l’héroïsme, c’était de la c*nnerie.

Serrant la main d’October, il tentait de lui faire sentir qu’elle n’était pas seule. C’était pas forcément très utile, mais il ne voyait pas quoi faire d’autre. Lui parler semblait exclu étant donnée que l’attention de John était fixée sur elle et qu’il ne manquerait donc pas de s’en rendre compte. Et il serait surprenant qu’il apprécie. S’ils se tiraient de ce foutoir, il faudrait vraiment qu’il parle avec elle. Il n’avait jamais été dans ses intentions de lui forcer la main, mais ce genre d’évènement vous faisait vous rendre compte que la vie pouvait être vraiment courte !

Jeremy fixa son regard sur la main qui tenait l’arme braquée sur son amie, sur ce doigt pour l’instant immobile. Sa décision était prise. A la moindre crispation, il sauterait sur son propriétaire, et advienne que pourra. Peut-être que ça ne servirait à rien… peut-être pas. En tout cas il était exclu qu’il regarde October se faire tuer sous ses yeux sans rien tenter. Totalement et définitivement exclu.

Il avait de bons réflexes et il comptait dessus. Il espérait juste ne pas trahir ses intentions avant par le fait qu’il était tendu comme un ressort et par son regard fixe.
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyDim 17 Oct - 16:13

    Bastet était complètement mal à l’aise, et son état empirait à mesure que le braqueur s’éternisait à ses côtés. Elle avait vidé ses poches sans demander son reste et aurait probablement pu lui donner ses chaussures s’il les lui avait demandées, mais le braqueur voulait bien plus que ça. Enfin « plus », ça concernait surtout un accessoire technologique que tout le monde était sensé posséder, et notamment les jeunes de son âge… Seul problème : Bastet ne possédait pas de portable. Elle n’avait pas les moyens d’en acheter un ou de payer un abonnement mensuel, mais avait à plusieurs reprises songé à en obtenir un par un moyen détourné pour être tenue au courant de l’état de santé de sa mère par les médecins qui s’occupaient d’elle, mais elle n’en avait pas eu le temps. Impossible de déterminer si elle avait bien fait de ne pas sauter le pas inutilement pour se le faire voler pendant ce braquage, ou si elle aurait au contraire du en voler un pour pouvoir le donner à ce braqueur soupçonneux, mais Bastet trouva d’elle-même la meilleure réponse lorsqu’elle vit l’arme du braqueur entrer dans son champ de vision. Un début de mouvement de recul plus tard, on lui empoignait les cheveux avec fermeté et les pieds de Bastet quittèrent le sol en raison de sa petite taille, avant qu’elle ne reprenne contact avec les dalles du sol assez douloureusement : elle se mordit la langue dans la manœuvre et ses genoux lui faisaient bénéficier d’un fourmillement désagréable dû à son atterrissage brusque.

    A genoux face aux otages, Bastet sentait ses larmes monter et son corps trembler plus que de raison. Un contact froid se fit sentir sur l’arrière de sa tête, et l’adolescente fut incapable de ne pas commencer à renifler assez bruyamment dans l’espoir de retenir les sanglots qui commençaient à monter. Qui pouvait en effet se vanter de résister à ce genre de traitements en ayant à peine 18 ans ? A moins d’avoir été élevé à la dure ou d’avoir grandi dans la rue avec une bande de drogués, cela n’était donné à personne, et Bastet ne s’estimait pas ridicule de flancher ainsi alors qu’en une fraction de secondes, un homme armé pouvait lui voler les trop nombreuses années qu’il lui restait à vivre…

    Ses yeux embués de larmes lui permirent d’apercevoir ce qui se passait droit devant elle, et la voix du braqueur cingla l’air une nouvelle fois alors qu’un autre plaçait un landau bien dans le champ de vision de la jeune fille. Bastet trembla de plus belle et bredouilla un instant des paroles incompréhensibles avant de parvenir à prononcer une phrase audible :

    Je... je vous jure… je n’ai pas de portable…

    Une femme hurla et Bastet comprit que le landau qui avait été déplacé devait contenir son enfant. L’adolescente déglutit péniblement et sembla oublier de respirer lorsqu’un second braqueur plaça son arme dans le landau avec l’intention très claire d’utiliser le bébé pour faire pression sur elle. Bastet aurait pu se débattre et s’opposer au braqueur, mais la peur la tétanisait complètement. Nouveaux bafouillements qui se muèrent en hurlements mêlés de sanglots, mais pourtant impossibles à ne pas comprendre:

    JE N’AI PAS DE PORTABLE ! Arrêtez ça... !

    Le coup fut tiré malgré tout, et le hurlement de Bastet se joignit à celui de la mère de l’enfant alors que son corps tressautait de manière incontrôlable. L’horreur de l’acte accompli était en train de faire voler en éclat les 3% de calme qu’elle avait été capable de conserver. Les joues baignées de larmes et le souffle court, Bastet vit l’arme se pointer sur l’adolescente accompagnée de ses deux amis. A ce moment précis, Bastet n’avait plus conscience de rien d’autre que de cette arme et du visage terrorisé d’October. Elle était comme ce bébé placé dans une situation abusive quelques secondes plus tôt, elle n’avait rien fait mais risquait pourtant de se prendre une balle en fonction de ce que Bastet déciderait de dire.

    Nouveaux tremblements de la part de Bastet, qui peina encore plus à composer une phrase cohérente parce que trop concentrée sur les mouvements hiératiques de son petits corps mal nourri :

    Je n’ai pas de portable… Laissez-la… Arrêtez de tuer tout le monde… Par pitié…

    Transformée en fontaine à larmes à cause de la pression, Bastet reniflait bruyamment et peinait à reprendre son souffle après chaque nouveau tremblement engendré par ses sanglots. Le fait qu’elle ne possède pas de portable avait entraîné la mort d’un nourrisson, dont la mère était encore en train de hurler à quelques mètres d’elle.

    Cette adolescente ne pouvait pas mourir parce que Bastet n’avait pas de portable. Ce n’était pas juste…
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Hella Healt

Hella Healt
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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyDim 17 Oct - 22:32

    Il n’avait fallu que quelques minutes pour que l’endroit se transforme en lieux horrible pour les oreilles : les détonations, les cris de la mère, de quelques otages, de la gamine menacer par une arme sur le haut de son crâne. C’était le propre des braquages, tout le monde tentait de garder son calme, de ne pas se faire remarqué, mais la tension était palpable chez tout le monde. Un évènement, et tout pouvaient dégénérer dans tous les sens. Menacer un nourrisson était un peu comme une bombe à retardement, ça frappait fort dans l’esprit des gens, mais, si certains étaient trop prompts à jouer aux héros, les choses pouvaient facilement dériver. Pas pour rien que Phil était en charge de braquer la mère qui, sans ça, aurait déjà couru vers le landau en tentant d’arracher les yeux de John. Ce genre de mise en scène était donc des plus périlleuse, et chaque braqueur semblait avoir les yeux partout, près à réagir au moindre débordement. L’avantage, maintenant, qu’amenait une telle situation, c’était la rapidité à laquelle on pouvait répondre aux questions, l’état de nerf ou l’on se trouvait, ce qui amenait très souvent des réponse spontanées et vraies.

    L’adolescente, à genoux, tremblait de tout son corps, avait hurler ne pas avoir de portable, et se mettait à pleurer quand l’arme de John fut à nouveau pointer sur une nouvelle personne. Jack, qui tenait Bastet en joue, pu reposer sa question une dernière fois. C’est encore la même réponse qui arriva, demandant, par pitié, d’arrêter de tuer des gens. Ce qui était au programme, pas par pitié, mais parce qu’il était convaincu qu’elle n’avait pas de portable sur elle. Ou alors c’était la gamine la plus horrible qui puisse arrivée et qui se foutait des retombées qu’il pouvaient y avoir si jamais on venait à découvrir ces petits objets sur elle. Le tour de toutes les personnes n’ayant pas encore été faite, c’est dans un air agacer et à bout de patience que Jack appuya un peu plus l’arme sur la tête de Bastet pour s’adresser à l’assemblée d’otage.

    Jack : « Est-ce que y a encore un autre qui veut jouer à cacher son portable ? »

    La question a fait mouche, les cinq dernières personnes qui n’avaient pas donner le leur, par le passage qui ne s’était pas fait entièrement, sortir les objets de leurs poches. Du coup, c’est Bill, le dernier braqueur, qui fut en charge de les récupérer. Voilà, il y avait peu de chance, maintenant, pour qu’un otage se soit amusé à garder un téléphone sur lui. Un problème de gérer. Et, pendant tout ce temps, John avait gardé son arme pointer sur une jeune fille au cheveux court. Il ne fallait pas être stupide pour voir que les deux jeunes hommes qui l’encadraient tenaient à elle. Main dans la main, sans oublier le regard qu’ils pouvaient avoir face à l’arme qui menaçait leur amie. Quand il était question de ligne à ne pas franchir pour ne créer une sorte d’émeute – en sachant que les otages étaient plus nombreux et que si ils se décidaient tous en même temps, ils étaient capable d’avoir le dessus, seul la peur permettait d’éviter ce genre de chose -, John comprit que si il tirait, il franchirait cette ligne.

    L’homme qui était à côté, Jérémy, avait ce regard braqué sur l’arme comme si il attendait le moindre signe pour passer à l’action. Et tout ça pour une fille ? Qu’est ce qu’on pouvait être c*, quand on était jeune ! John et Jack échangèrent un bref regard que tous les deux comprirent. Si John enleva son doigt de la gâchette, avant de cesser de menacer October, Jack releva Bastet pour la balancer dans le groupe d’otage, atterrissant directement sur Jérémy. Pour finir, John poussa le landau jusqu’à la mère de famille, ce qui aurait paraître un acte des plus horrible. Tuer un enfant pour ensuite donner le corps à la mère. Mais cette méprise s’effaçait au moment ou la mère passa des cris de douleurs à un rire nerveux en sortant son bébé qu’elle ne voulait plus lâcher, et qui était en bonne santé.

    John : « Maintenant, tout le monde s’assoit, il va être temps de mettre certaine petites choses au clair. »

    De sa main armée, il fit signe à tout le monde de prendre place sur le sol, montrant l’exemple. En tailleurs sur le carrelage de la banque, il attendit que tout le monde ait fait de même. La scène était carrément déplacer, ressemblant un peu à ce que pouvait faire certain artiste à la fin du concert, pour un côté plus intimiste. Qui avait envie d’un côté plus intime avec une bande de braqueurs. N’empêche, c’est eux qui avait les armes il serait stupide de ne pas écouter ce qu’il avait à dire. Une fois que le sitting improvisé fut mit en place, et le calme légèrement revenu, on pu entendre les sirènes de diverses voitures de police au dehors. Ce qui ne semblait pas perturber les braqueurs.

    John : « Alors, que je vous explique, on va tous être ensemble pendant un bon moment. Le mieux, pour nous tous, serait de vous en tenir à ce qu’on vous demande de faire. Si cette part est respectée, vous sortirez tous d’ici vivant. Comme vous avez ou le constater la police vient d’arriver sur les lieux, ce qui signifie qu’on va entrer dans une phase de négociation qui risque de prendre beaucoup de temps et qui vont mettre les nerfs de tout le monde à cran, y compris les notre. »

    En aucun cas il signifiait que son équipe était faible psychologiquement, mais que chacun avait intérêt de ne pas jouer plus avec leur nerf que nécessaire. Finalement, c’était plus une menace qu’autre chose. Pour ce qui était de dire qu’ils allaient sortir en vie, c’était ce qui était prévu dans le meilleur des mondes. Mais la police était un facteur qu’ils ne pouvaient pas prévoir de A à Z, du coup, il y avait un taux de perte potentiel. Ce qui était certain, c’est qu’ils ne tueraient pas sans la moindre raison.

    John : « La police va vouloir négocier, comme je vous l’ai dit, ce qui implique qu’une personne de chez nous va devoir le faire avec eux. Comme on aime que les choses soient plus direct qu’un téléphone, on va désigner l’un de vous pour sortir et dire ce que l’on veut. La personne choisie, c’est vous. »

    Il pointa Gabriel du bout de sa main. Le choix avait été fait depuis un petit moment en réalité. Si il avait hésiter entre lui et Jérémy, c’est finalement vers lui que s’était porter son choix. D’accord il n’avait pas l’air de la première fraîcheur, mais ce n’était pas grave. En fait, si Gabriel échouait, il enverrait Jérémy, en qui il était plus disposer à accorder plus de confiance vu son état de sobriété comparer à Gabriel. Comme le premier négociant avait toujours un risque de se faire tirer dessus, autant envoyé celui qui semblait le moins fiable. Après si il réussissait, tant mieux pour lui. Pourquoi il avait choisi Gabriel, ou hésiter avec Jérémy ?

    John : « Cela ne veut pas dire que vous aller sortir définitivement. On vous envoie leur dire quelque chose et vous revenez par la suite. Vous aurez 5 minutes chronos. Si au bout de ces 5 minutes vous n’êtes pas revenu, la petite à côté de vous meurt. Si vous n’êtes pas là, 7 minutes plus tard, c’est votre autre ami qui meurt. »

    Voilà pourquoi ça devait être l’un deux, ils avaient l’air assez proche pour réellement revenir. Bon, après il allait forcément devoir batailler avec les policiers qui seraient peu disposés à le laisser revenir dans la banque. A lui de se montrer persuasif. John se releva, et demanda dans un signe de main à Gabriel de faire la même chose, tout en lui demandant son prénom à vive voix. Toujours sans avoir à menace qui que ce soit, il invita Gabriel à le suivre un peu plus loin dans la salle, proche de la porte de sortie , verrouillée et dont les stores étaient baissés, pour lui donner les instructions. Pendant ce temps, Jack, qui était resté debout, comme les autres braqueurs, gardait un œil sur Jérémy et October en ayant ordre de tirer si ils se décidaient à faire quelque chose de stupide.

    John reprit, à l’intention seule de Gabriel, en lui tendant un téléphone portable.

    John : « Je veux que tu leur donne ce téléphone, que tu leur expliques que si ils doivent appeler ça ne sera qu’avec ce téléphone et, uniquement, sur le numéro enregistrer. En aucun cas on ne répondra à un autre téléphone, ou si le numéro qui s’affiche nous est inconnu. Ils vont te poser un tas de questions, je te déconseille d’y répondre. Si tu répond à une, alors ils voudrons avoir encore plus de réponse et ne te laisserons pas partir. D’ailleurs, il va falloir te montrer plus que persuasif pour revenir, ce n’est pas dans leur habitude de renvoyer un otage. Un conseil, dit leur que tu es la seule personne qu’on autorise à négocier, ça te donnera peut être une chance, pour toi et tes amis. »

    Tout en prenant garde de rester cacher, il ouvrit la porte pour en faire sortir Gabriel, qui devait revenir par cette même porte avec une certaine manière de frappé qui lui avait été donné par John, avant de franchir la porte. Quand la porte se referma derrière Gabriel, John regarda sa montre avant de poser son regard sur Les jeunes personnes.

    John : « C’est peut être vos cinq dernières minutes, profitez en ! »
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Gabriel Davenportt

Gabriel Davenportt
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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyDim 24 Oct - 13:36

    Les évènements n’étaient perçus par Gabriel qu’avec un temps de retard assez considérable, et il ne remarqua qu’October se trouvait mise en joue par un braqueur que lorsque Jeremy l’avait probablement déjà vu depuis un long moment. Mentalement, il s’invectiva de s’en être mis plein les narines la veille : ne pouvait-il stopper ses rapports avec la Fée Blanche avec plus de volonté ? Ne pouvait-il pas au moins le faire pour ses amis ? C’était sa motivation principale en réalité, mais le simple fait qu’il pense d’abord à ne plus se droguer pour ses amis plutôt que pour lui-même était déjà un gage d’échec… Et son échec durait déjà depuis plusieurs mois à présent.

    Tendu comme un ressort, Jeremy semblait prêt à étriper le premier type qui choisirait de mettre une balle dans le corps d’October. Gabriel était animé de la même volonté, mais l’engourdissement de son esprit étant ce qu’il était, il n’en manifestait pas très clairement les signes… Un instant, il songea que Jeremy serait plus à même de protéger la jeune fille que lui ne pouvait l’être, simplement parce qu’il possédait les meilleurs réflexes à ce moment précis. Savoir que son ami ferait tout pour la protéger ne tranquillisait pas pour autant le mutant, parce qu’il était à peu près certain que lorsque les braqueurs auraient tiré sur October, ils tireraient logiquement sur Jeremy pour l’empêcher de leur casser la gueule. Par voie de conséquence, Gabriel perdrait tout contrôle mais serait sans doute complètement incapable de faire quoi que ce soit de constructif qui serait potentiellement susceptible d’ennuyer les braqueurs. Et donc, il se prendrait une balle à son tour. Voilà en gros ce qui défilait à toute allure dans l’esprit du jeune homme, et ce n’était absolument pas la joie et l’allégresse qui pouvaient être perçues sur son visage, mais bien une terreur sans nom parfaitement lisible malgré son air défoncé et ses yeux rougis.

    L’adolescente blonde fut salement malmenée et le poing de Gabriel n’avait pu que se crisper sans néanmoins que son état lui permette de se révolter comme il aurait pu le faire s’il avait eu les idées claires. L’arme ne fut plus pointée sur October après quelques secondes d’hésitation – ça y ressemblait – de la part des deux braqueurs, et Bastet fut précipitée dans leur direction jusqu’à atterrir dans les bras de Jeremy. C’était un bon calcul que de l’avoir entravé de la sorte en lui collant cette jeune fille dans les pattes, parce que ça l’empêcherait de chercher à se jeter sur l’un des braqueurs si finalement l’un d’eux décidait de quand même tirer sur October. Gabriel se rapprocha davantage de son amie, ne lâchant ni sa main, ni celui qui l’avait menacé du regard. A présent que Jeremy avait cette adolescente dans les bras, il lui faudrait sans doute s’occuper d’elle pour éviter une crise de nerfs qui risquerait de faire tuer tout le monde ; la charge était donc laissée à Gabriel de s’occuper d’October, et il l’attira un peu plus près de lui lorsque le landau fut rendu à la mère éplorée… L’acte était révoltant, et October ne resterait sans doute pas de marbre lorsque la mère se mettrait à hurler de plus belle en serrant le corps sans vie de son enfant contre elle.

    Par chance cela n’arriva pas, et un sourire un peu crispé étira les lèvres de Gabriel lorsqu’il vit la femme sortir un bébé encore vivant du landau. La tension était légèrement retombée, et l’un des braqueurs leur demanda de tous s’asseoir pour mettre des choses au clair. Il y avait fort à parier qu’il fixerait des règles permettant à tous de rester en vie pour peu que personne ne cherche à les transgresser. Gabriel s’installa en tailleur tout en entraînant avec lui October dont il n’avait toujours pas réussi à lâcher la main, et lorsque tout le monde fut à peu près installé, le braqueur expliqua les règles de vie en communauté propres au maintien de relations cordiales braqueurs-braqués, et le commencement d’une phase de négociation avec la police qui attendait au dehors. Gabriel avait vaguement entendu les sirènes tout à l’heure, et un rapide coup d’œil vers les portes closes lui permit de constater que les gyrophares bleu et rouges balayaient la rue de leurs faisceaux.

    On leur expliqua ensuite que puisque les négociations par téléphone étaient lentes, un otage serait envoyé comme émissaire pour le compte des braqueurs. La suite ne convint absolument pas à Gabriel, parce qu’en posant de nouveau son regard sur le braqueur, il pu constater que la main de ce dernier s’était tendue dans sa direction. Un réflexe stupide le fit se retourner pour voir s’il n’y avait pas un homme d’affaire ou une personne plus douée que lui pour ces choses-là, mais il n’y avait absolument personne installé derrière lui. Gabriel n’afficha aucune expression faciale déchiffrable par un non-drogué, mais ses amis reconnaîtraient sans doute une marque d’incrédulité mêlée de scepticisme. Qu’allait-il pouvoir négocier dans son état ? Le braqueur trouva deux arguments de poids pour achever de convaincre Gabriel de lever ses fesses pour aller négocier avec les braqueurs lorsqu’il précisa qu’il tuerait ses deux amis au cas où il ne reviendrait pas après 5 minutes ou s’il échouait tout simplement…

    Le jeune homme s’exécuta avec mollesse, mais on pouvait lire dans ses yeux la détermination qui était la sienne d’accomplir ce qu’on lui demandait. Il se moquait de ces braqueurs et de l’argent qu’ils voleraient ; Gabriel ne souhaitait rien de plus que maintenir ses amis en vie parce que c’était la seule chose qu’il avait en dehors de sa précieuse guitare. Le jeune homme suivit John à l’écart et prit le téléphone portable dernier cri qu’il lui tendit, avant de poser son regard sur lui lorsqu’il lui donna les dernières instructions : appeler un numéro enregistré uniquement avec ce portable pour joindre les braqueurs, ne pas répondre à leurs questions et être inventif pour pouvoir revenir dans la banque dans 5 minutes. Le mutant acquiesça suite au dernier conseil donné par le braqueur, et sortit lorsque la porte s’ouvrit devant lui après avoir jeté un œil aux policiers prêts à tirer qui se trouvaient au-dehors…

    D’un pas mal assuré, Gabriel fit un pas au-dehors, puis un autre. Une sueur glacée coula le long de son échine alors qu’il s’efforçait de ne pas trembler plus que de raison. Il n’y avait en effet qu’un braqueur sans scrupules pour envoyer négocier un jeune homme blindé de coke ! Gabriel songea un peu tardivement à lever les mains de chaque côté de sa tête pour indiquer explicitement qu’il n’était pas armé, mais les policiers semblaient toujours impassibles face à lui :

    On m’envoie négocier... Alors plutôt que de me braquer comme un faisan un jour de chasse, vous feriez mieux de me laisser approcher sans me tirer dessus ! Mort, je ne pourrais plus délivrer aucun message et ça sera une boucherie à l’intérieur, ils l’ont promis !

    Gabriel tenait le portable dans sa main droite bien en évidence. Il espérait que son entrée en matière lui permettrait de gagner quelques minutes…
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October S. Parvin

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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyDim 24 Oct - 17:48

    Se retrouver avec une arme pointé sur soit n’était pas le genre d’expérience qu’October avait rêvé de vivre. Vraiment pas. D’une part, elle avait sentie la main de Gabriel trouver la sienne, et elle fut incapable de savoir qui de lui, ou d’elle, tremblaient le plus dans cette histoire. Le murmure de Gabriel arriva à ses oreilles. Faire ce que disait les braqueurs, mais à la moindre inattention, il comptait leur péter le nez. October, tourna son visage vers son ami, comme si elle acquiesçait en silence. Mais bien vite son attention fut de nouveau sur l’arme qui la menaçait. Elle n’avait pas envie de mourir, pas comme ça, et encore moins pour un rendez vous qui n’avait rien donné. C’était vraiment trop bête.

    Son autre main était en train de subir une pression un peu plus élevé de la part de Jérémy, ce qui la rassura. Au moins, elle n’était pas en train de perte sa tangibilité, ce qui était sûrement une très mauvaise idée lors d’un braquage. Ca revenait à hurler : « salut, je peux vous éviter plein de perte de temps en rentrant dans le coffre fort ». Franchement, elle n’en avait pas la moindre idée, pas pour ses tueurs de nourrissons. Alors la mains de ses amis étaient une bénédiction, parce que, non seulement elle n’était pas seule mais en plus, elle avait quelque chose de « solide » à quoi se retenir. De toute façon, le temps s’était figé devant elle, depuis qu’elle avait cette arme braquée sur elle, comme si les secondes s’étiraient de manière horriblement longue. Chaque instant passé devenait potentiellement le dernier, l’échange se repoussant à chaque fraction de seconde. C’était hallucinant de voir comme les temps passé prenait une toute autre dimension quand une arme se retrouvait braquer sur vous. Et tout dépendait de la réponse d’une ado qui n’avait pas de portable. Parce que cela ne faisait pas de doute qu’elle n’en avait pas vu la manière la plus sincère du monde qu’elle répondait après le meurtre du bébé.

    Au lieu d’un coup de feu, se fut la voix d’un braqueur qui retentissait dans la pièce, demandant si quelqu’un d’autre avait un portable à donné. Au grand étonnement d’October, ils étaient plusieurs à encore avoir le leur. Les gens étaient tous inconscient ou quoi ? Ils avaient besoin de combien de mort pour comprendre qu’on ne jouait pas avec ce genre d’individus. Et après c’était elle qui n’avait pas les pieds sur terre, et qui ne réfléchissait jamais. N’importe quoi. L’arme braquer sur elle l’empêcha, toute fois, de se mettre à jouer sa maligne. Ce n’était pas le moment, ça ne le saura jamais dans cet endroit.

    Jamais de sa vie elle ne se sentie aussi soulagée que quand elle vit le doigt de John lâcher la détente. Un court instant, elle ferma les yeux, remercia intérieurement n’importe qui pour lui avoir éviter une mort certaine. L’adolescente, qui ne fut bientôt plus en joue et balancer comme un vulgaire sac dans les bras de Jérémy. Une action qui eu pour but de la forcer à lâcher son ami, ce qui n’était pas fait pour la rassurer. Mais quand on vous balance quelqu’un, le réflexe est de rattraper cette personne, Jérémy aurait besoin de ses deux mains.

    En temps normal, elle se serait étonné à sentir une pointe de jalousie, à taper du pied ou à faire une tronche de trois kilomètre de longue en voyant une fille dans les bras de Jérémy. Mais la vérité c’est qu’elle était loin de ça pour le moment. La fille ne s’était pas jeter de son plein gré sur Jérémy. October connaissait trop le batteur pour le voir faire un pas sur le côté afin de l’éviter largement. Et puis, qu’est ce qu’elle pouvait craindre d’une fille qui n’avait pas plus de dix huit ans ? Non, la seule chose qui la dérangeait vraiment était de perdre la sécurité qu’elle pouvait ressentir quand il lui prenait la main, le fait de savoir qu’il était là quoiqu’il arrive. De se dire que l’attention qu’il pouvait lui porter, pouvait être diriger vers une autre personne. Mais pouvait-elle vraiment se permettre d’être aussi égoïste dans ce genre de situation ?

    October n’était pas sans cœur, et cette adolescente venait de vivre quelque chose qu’October ne souhaitait à personne. Alors la petite blonde avait sûrement le droit d’être rassurer à son tour, d’avoir l’impression que pouvait ressentir October dans les bras de Jérémy, ce sentiment que rien ne pouvait lui arriver… Enfin, elle était peut être la seule à ressentir les choses de cette manière, et ça l’ennuierait fortement que ce soit le cas pour tout le monde. Mais là, exceptionnellement, vu la situation, elle devait être capable de faire une croix sur une pointe de jalousie.

    Comme si le fait d’être séparer de Jérémy demandait une double surveillance, Gabriel se fit plus présent. Elle se sentit même encore un peu plus proche de lui, pendant qu’un des braqueur remettait le landau à la mère de famille. Une attitude qui fit hérisser tous les poils d’October. Elle en frissonnait de colère tellement elle avait envie de l’ouvrir, de hurler à l’indécence de ce geste et de plaquer un de ses petits poings sur la tronche du mec. Tout son corps semblait annoncer une action, mais la présence de Gabriel semblait la rappeler à l’autre. Son murmure revenait, ne rien faire de stupide, faire ce qui était demandé. Elle se blotti légèrement contre lui, sans vraiment y prendre garde, au moment ou John annonça que tout le monde devait s’asseoir au sol. Faire ce qu’il demande… De toute façon elle n’eu pas vraiment le choix, entrainer par la main de Gabriel.

    Au sol, près de lui, elle porta un regard à Jérémy pour savoir si tout se passait bien de son côté, tout en restant proche de Gabriel. Quand elle reporta son attention sur les braqueurs, ils désignaient Gabriel pour être un négociateur. Puis il expliqua qu’il aurait cinq minutes avant qu’elle meurt, et sept avant que ce ne soit Jérémy. Non, mais c’était pas possible. Pas Gabriel. Cinq minutes, il était défoncé, il y avait un risque que la police lui tire dessus sans réfléchir et… Non c’était hors de question. Elle sera la main de Gabriel. Il ne partirai pas… Mais lui avait décidé que si, parce qu’il se relevait pour aller rejoindre un des braqueur en échangeant quelques mots. Et là, le monde s’écroulait sans qu’elle ne puisse plus rien comprendre.

    Jérémy avec la blonde. Gabriel s’apprêtant à partir. Et elle, là, comme un pot de fleur sur le sol à se demander ce qu’elle allait bien pouvoir devenir. Même pas elle lui avait dit à quel point elle avait pu l’aimer durant tant d’années, même si les choses avaient évoluées ses derniers temps. Ca comptait pas à ce moment précis parce que s’était une des premières fois ou elle risquait de le perdre vraiment. Elle pouvait pas laisser faire ça, s’était carrément stupide. Et voilà qu’il sortait, et que le braqueur insistait sur le fait que s’était peut être les dernières minutes qu’elle vivait. Non, hors de question. Elle avait trop de choses en suspend. Que ce soit pour Gabriel ou même pour Jérémy. Même dans ce genre de moment elle était incapable de se décider. La porte venait de se fermer sur Gabriel et October posa son regard sur Jérémy. Ses yeux étaient humide et, la première chose qui pouvait paraitre étrange, c’est que le regard qu’elle portait à Jérémy était un regard d’excuse, un peu comme si elle signait un adieu. Elle devait le faire. Elle était désolée, mais plus aucune main n’était là pour la ramener à la raison, elle ne pouvait pas laisser Gabriel partir comme ça. Ses lèvres formèrent le mot « désolée » de manière muette, adressé à Jérémy. Une légère larme passa le long de sa joue puis elle détourna son regard de Jérémy, prit une inspiration et dans le seconde qui avait suivit elle s’était relevée.

    Fallait pas le lui demandé se qu’elle comptait faire. La seule chose logique, à ses yeux, s’était de courir vers la porte, rejoindre Gabriel, s’assurer de son retour. Etre à côté de lui, lui permettre d’utiliser son pouvoir si jamais il se faisait tirer dessus. Elle n’en savait rien, elle devait le faire c’est tout. La seule chose qu’elle savait s’était qu’elle avait peu de chance de réussir, et encore moins de rester en vie avec ce genre de chose. Le regard pour Jérémy en était la raison. Mais c’était October. Elle ne réfléchissait pas, elle agissait. Elle avait toujours était comme ça, ce n’était qu’après qu’elle se rendait compte de sa stupidité.

    A peine relevé, elle avait déjà commencer à courir vers la sortie, en se disant que la seule manière de passer la porte allait être de se dématérialisé. Mais elle ne pourrait le faire qu’au dernier moment…
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Jeremy Voight

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyDim 31 Oct - 12:25

Bon sang mais qu'est-ce que ces types attendaient comme réponse ? Pour la énième fois la petite blonde leur affirmait ne pas avoir de portable ! Il leur fallait quoi de plus ? Focalisé sur celui qui tenait October en joue, Jeremy ne percevait que partiellement le reste de ce qui se passait autour d'eux. Mais il entendit tout de même le dénommé Jack demander si d'autres personnes cachaient leurs appareils. Il ne vit pas le résultat de cette requête, et de toute façon il s'en fichait royalement. La seule chose qui lui importait était de réussir à éviter à October de recevoir une balle dans la tête.

Ce fut donc avec soulagement qu'il vit le doigt du braqueur d'éloigner de la détente avant qu'il ne détourne son arme. Trop de soulagement... Avant qu'il ne réalise exactement ce qui se passait, Jack avait relevé l'adolescente blonde et l'avait expédiée brusquement dans sa direction. Ne s'étant pas attendu à ça et étant trop heureux de voir le danger s'éloigner d'October, Jeremy faillit basculer en recevant la jeune fille dans ses bras. Heureusement il avait toujours eu de bons réflexes, et il parvint à conserver au dernier moment son équilibre. Mais il avait dû pour cela lâcher la main d'October et se laisser entrainer à quelques pas d'elle. Mais il pouvait compter sur Gabriel pour ne pas la laisser tomber, même si celui-ci ne paraissait toujours pas vraiment complètement clair.

Après un bref regard vers October pour s'assurer qu'elle tenait le coup, il jura intérieurement contre le fait de se retrouver ainsi éloigné d'elle à un moment pareil. Mais il n'y pouvait rien et la situation était suffisamment tendue pour éviter qu'il s'amuse à en rajouter. D'autant plus que la jeune fille qui venait d'atterrir contre lui ne semblait pas non plus complètement remise de ce qui s'était passé, et franchement il n'y voyait rien de surmenant ! Se retrouver avec une arme sur la nuque devait être une expérience plus que désagréable. Lui-même ne fut vraiment ramené à la réalité que par la joie soudaine de la mère du bébé qui venait de découvrir son petit en vie. Ca par contre c'était surprenant ! Alors tout n'avait été que du bluff ? Mieux valait quand même ne pas trop parier là dessus. Mais en tout cas cela laissait penser qu'ils n'étaient pas aussi monstrueux qu'ils l'avaient laissé antendre. Heureusement pour ce bébé !

Le dénommé John ordonna à tout le monde de s'assoir. Jeremy en profita pour tenter une conversation discrète avec celle qui se trouvait maintenant contre lui et qu'il sentait toujours un peu tremblante.

« Ca va aller ? »

Difficile de se lancer dans un dialogue avec ces types armés qui vous surveillaient. Mais il devait au moins s'assurer qu'elle se remettait un minimum de ses émotions.

« Moi c'est Jeremy. »

Il espérait qu'établir un contact allait aider la jeune fille à se rassurer un peu, si toutefois elle en avait besoin. Après tout il ne la connaissait pas et il était possible qu'elle ait les nerfs plus accrochés que lui !

Ils se retrouvèrent donc tous assis en tailleur à même le sol, y compris le John en question. Décidément ces types étaient bizarres ! Par contre le discours qu'il tint était quand à lui tout ce qu'il y avait de conventionnel, du moins pour autant que Jeremy pouvait en juger. Il ne se faisait pas prendre en otage tous les jours non plus ! En gros, ils faisaient ce qu'on leur demandait et il n'y aurait pas de bobo. Moui. Ben voyons. Ca avait tendance à marcher dans un seul sens ces trucs là. S'ils faisaient les fortes têtes, ils allaient immanquablement en pâtir. Mais dans le cas contraire, rien ne prouvait qu'ils n'allaient pas se prendre une prune pour une quelconque raison hautement justifiable du point de vue des braqueurs, même si ceux-ci ne semblaient pas portés sur les victimes innocentes.

Par contre la suite des propos de John laissa Jeremy ébahi. Ils voulaient utiliser Gabriel comme messager ? Alors après October, c'était au tour de son ami de se retrouver en première ligne. Quelle journée de m**** ! Mais qu'est-ce qu'ils avaient à s'acharner sur eux ?

John reprit et tout devint un peu plus clair. Ok, ils avaient vu qu'ils étaient tous les trois très liés, et s'en servaient comme moyen de pression. Donc non seulement Gabriel allait se retrouver pris entre deux feux, mais October était de nouveau menacée ! Et cette fois-ci Jeremy n'avait aucune possibilité de jouer l'effet de surprise. Assis comme ils l'étaient, ses chances de prendre quiconque par surprise étaient quasi nulles !

Jeremy ne pouvait qu'observer Gabriel qui fut pris en aparté avant d'être autorisé à sortir. Cinq minutes... C'était vachement court quand même ! Surtout quand ça risquait d'être vos dernières ! Il ne restait plus qu'à espérer que Gabriel trouve les ressources nécessaires pour finir de dégriser en express, parce que sinon ses talents de négociateurs risquaient d'être un poil altérés. Même lui avait paru le penser quand il avait compris le rôle qu'il allait devoir jouer.

Inquiet pour Gabriel, Jeremy l'avait regardé sortir lentement du bâtiment. Mais maintenant que celui-ci était dehors, c'était October qui l'inquiétait. Elle se retrouvait isolée après tout ce qui s'était passé, sans plus personne à ses côtés pour la soutenir. Tournant son regard vers elle, il vit qu'elle en avait fait de même. Mais ce qu'il y lisait ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout ! Elle allait faire une bêtise monumentale ! Même en supposant qu'il puisse se tromper en interprétant son regard, le message muet qu'elle lui adressa ne laissait place à aucun doute.

Avant qu'il ait pu réagir, elle s'était levée et courrait vers la porte. Il ne pouvait plus rien faire pour la retenir. Mais ce qui lui faisait le plus mal était qu'elle le laissait pour s'élancer derrière Gabriel. C'était stupide et sans doute infantile de sa part... mais c'était la première chose qu'il avait ressenti. La deuxième étant qu'elle n'avait que peu de chances d'arriver jusqu'à la porte, même si elle était dotée d'une capacité que les braqueurs ignoraient. Alors peut-être que finalement il pouvait faire une chose pour elle... lui donner quelques secondes. Pas grand chose mais peut-être suffisamment pour qu'elle s'en sorte.

Saisissant un débris de la verrière qu'ils avaient manqué de recevoir sur la tête quelques instants plus tôt, il le lança en vol plané contre le mur le plus proche. C'était ça aussi complètement stupide et infantile, mais les solutions les plus simples étaient parfois celles qui marchaient le mieux. Le but n'était que de faire du bruit pour distraire ne serait-ce qu'une seconde ceux qui allaient immanquablement chercher à stopper October. Bien sûr il aurait été également possible qu'il se lève et fasse diversion. Mais cela n'aurait pas apporté grand chose de plus, si ce n'était une balle dans sa petite tête... ce qui n'était pas complètement exclu avec la solution qu'il avait choisi. Mais cette dernière lui laissait une chance de rester en vie en même temps qu'October. Ce n'était pas en crevant ici qu'il allait changer les choses...
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyMar 2 Nov - 23:19

    La liste des évènements gênants s’allongeait de jour en jour. Après avoir manqué de se faire écraser par un bus, de faire un vol plané de 3 mètres de haut par-dessus un vélo, de se prendre un coup de canne et quelques jours plus tard, la trempe de sa vie… Maintenant, elle était à deux doigts de se faire tirer dessus, et probablement dans la tête, si on considérait l’endroit où reposait le canon de l’arme du braqueur. Le contact de l’arme était désagréablement chaud suite au meurtre des deux gardiens quelques minutes plus tôt, et Bastet aurait pu presque jurer qu’elle conserverait une marque de brûlure à l’endroit précis où le contact se faisait avec son cuir chevelu.

    L’arme fut pressée davantage contre son crane et le braqueur en profita pour demander à l’ensemble des otages s’ils n’auraient pas par le plus grand des hasards dissimulé leurs téléphones jusqu’à ce moment précis. De manière absolument incroyable, cinq personnes remirent leurs portables aux braqueurs qui se trouvaient près d’eux, comme si quelque part malmener une adolescente sous leurs yeux les avait amenés à réfléchir à la valeur de quelques circuits électroniques enrobés dans une coque plastique. Dans d’autres circonstances, l’adolescente se serait révoltée et aurait hurlé. Dans ce cas précis, elle n’en avait pas la force, et craignait surtout de se prendre cette balle qui attendait de jaillir hors du canon depuis sans doute trop longtemps pour que cela soit normal dans un tel contexte. Au lieu de ça, elle continua de trembler comme un buisson malmené par la tempête, et manqua de s’écrouler lorsque le braqueur essaya de la remettre debout sur ses pieds. Le second essai fut le bon, et l’adolescente fut expulsée au loin. Ses pieds retrouvèrent bien heureusement un contact avec le sol et elle pu enchaîner deux pas avant que son pied gauche ne marche sur le lacet de sa basket droite, empêchant ainsi tout pas supplémentaire. Le résultat ne se fit pas atteindre et Bastet bascula mollement vers l’avant.

    La gamelle qu’elle était sensée prendre, elle la voyait venir de très loin en ayant la conviction qu’elle ne pourrait rien faire pour l’éviter. Ses membres étaient crispés et refusaient presque de lui obéir à cause de l’excès d’adrénaline dans son corps. Ce qu’elle n’avait pas vu au final, c’était que quelqu’un ferait obstacle à sa chute et manquerait de tomber avec elle sous le coup de la surprise. Bastet n’avait pas eu le temps de voir de qui il s’agissait, mais la manière dont ce corps avait manqué de chuter pouvait laisser penser qu’il s’agissait d’une personne de faible gabarit. Ils avaient fait quelques pas en arrière à cause de l’élan que Bastet avait pris bien malgré elle en manquant de tomber, et lorsqu’elle leva les yeux, elle ne pu rien faire d’autres que d’apercevoir deux yeux d’un bleu peu commun. Sentant ses jambes faiblir de nouveau à mesure que son corps se remettait à trembler, elle ne protesta pas lorsque que le propriétaire des yeux bleus décida de la soutenir un peu. L’adolescente se cramponna même à sa veste le temps de réussir à poser ses pieds à plat sur le sol pour se stabiliser de manière convenable.

    Pas une seconde elle n’avait gémi ou ne s’était plainte de son sort, mais il suffisait de l’observer pour comprendre le choc que la rencontre avec une arme avait provoqué sur elle, comme en témoignaient ses tremblements et ce regard paniqué qu’elle promenait sur tous, comme si elle craignait que quelqu’un ne l’attrape de nouveau par les cheveux pour lui faire toutes les misères du monde. Cette tétanie lui fit manquer une bonne partie du discours de celui qui semblait être le chef, et Bastet s’installa aux côtés de Jeremy sans se décoller de lui ne serait-ce que d’un millimètre. C’est ce moment qu’il choisit pour se présenter, et Bastet mit une éternité avant de parvenir à aligner plusieurs syllabes cohérentes les unes derrière les autres :

    Bastet…

    Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’elle soit en état de parler davantage. Il ne fallait pas oublier que même si un braquage n’était pas suffisant pour la contraindre au silence, Bastet avait quand même été particulièrement traumatisée au cours des dernières minutes. Mais l’attention que Jeremy lui portait était vraiment bienvenue : les nerfs de la jeune fille ne pourraient rien supporter de plus tant que tous ne seraient pas sortis d’ici.

    Son regard traumatisé se posa sur Gabriel et October qu’elle apercevait un peu plus loin, installés au sol comme tous les autres otages. L’étourdi fut finalement sélectionné pour quelque chose qui échappa à l’adolescente, et elle l’observa s’éloigner en compagnie d’un braqueur d’un œil torve. Ses yeux se fermèrent un instant, avant qu’elle ne glisse quelques mots à Jeremy :

    Elle a de la chance d’avoir deux amis prêts à tout pour la défendre…

    Son regard s’était posé sur October de manière très claire. Pas une seconde, Bastet n’avait pu ignorer la chose, et elle espéra pouvoir un jour compter sur une personne à ce point. Pouvoir compter sur quelqu’un d’autre qu’elle-même, une banale ado de 18 ans. Elle n’avait pas de plomb dans le corps, donc cela signifiait que si ce casse s’achevait rapidement, elle pourrait chercher à se faire quelques amis…

    Et soudain, October sortit du champ de vision de Bastet. L’adolescente redressa même sa tête pour s’assurer que ce n’était pas un effet d’optique ou une mauvaise perspective qui lui donnait l’impression qu’October courrait vers les portes donnant sur l’extérieur. Sans réfléchir une seconde de plus, Bastet hurla. Elle savait pourtant ce que sa voix provoquait à hautes fréquences, mais l’inquiétude pour cette adolescente à l’air sympathique l’avait emporté sur sa raison. Alors que son tout nouveau protecteur se mettait en tête de faire diversion en lançant des bouts de verre ramassés au sol, les carreaux de la verrière qui avaient résisté aux coups de feu tirés en l’air et au premier cri de la mutante se brisèrent et commencèrent à tomber en une fine pluie. La voix de Bastet se brisa net. Trop d’émotions pour elle en un si court laps de temps. Deux utilisations chaotiques de son pouvoir, et elle ne pouvait plus rien faire.

    Remarquez, au moins ça lui éviterait de provoquer des catastrophes…
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Hella Healt

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyJeu 4 Nov - 0:39

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    Gabriel
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    Dehors, de nombreuses voitures de polices, ainsi qu’un camion de crise pour diriger les opérations, un tas d’agents armés et pointant en direction de la porte, ainsi qu’une équipe du FBI. A une distance assez grande était installée un périmètre de sécurité où se regroupait passants et journalistes. La présence de journalistes était normale, celle des passants un peu moins. A croire que les gens étaient doués d’une sorte de curiosité morbide. Mais peu importe. La porte de la banque s’ouvrit et tous les agents en places, derrière des obstacles ou leurs voitures, avaient les doigts sur la gâchette près à tirer à vue. Ils n’attendaient qu’une seule chose, un coup de feu ou un ordre direct de leur supérieur et l’homme qui sortait serait réduit à l’état de passoire humaine. Mais aucun ordre ne fut donné. Au lieu de cela, la voix du jeune homme se fit entendre, annonçant qu’il était envoyer comme un négociateur. Son humour était douteux, mais ses arguments assez valable pour ne pas l’abattre sur le champs, mais plutôt d’écouter ce qu’il avait à dire. Le superviseur des opérations envoyant trois agent aller récupérer le jeune homme, hors de question de rester devant les portes pour faire des cibles faciles.

    « Garder les mains en évidence et ne faite pas de gestes brusques. »

    Trois hommes fondirent littéralement sur Gabriel, et sans lui laisser le choix il l’embarquèrent un peu à l’écart de la porte, sans toute fois s’en éloigner de trop. Ils furent vite rejoint par l’agent du FBI chargé de toute l’opération.

    « Bonjour Agent Randall. On vous envoie pour négocier quoi ? Je vais avoir besoin d’information aussi, avant de vous mettre en sécurité. Vous devriez me suivre, on va aller dans la camion, vous voulez peut être boire quelque chose ? »

    Lui proposer quelque chose à boire le saoulait complètement. Mais il ne prévoyait pas de le renvoyer dans la banque, un otage sortit était un otage sain et sauve, bien qu’il fallait encore prouver qu’il n’était qu’un simple otage. Pour la proposition de boisson c’était un idée à la noix sur le traumatisme et l’idée de mettre la personne à l’aise. Une perte de temps selon lui, mais le protocole était le protocole.

    Gabriel avait mit un premier pied dehors depuis moins de deux minutes. Mais déjà une détonation se fit largement entendre venant de l’intérieur de la banque, suivit d’un cri un peu trop audible. Dans un réflexe d’entrainement, les hommes se baissèrent, embraquant Gabriel dans leur mouvement pour le protéger.

    [Gabriel, je te laisse gérer. 0 ton prochain post faut que tu finisses dans la banque, sachant que les négociations risquent d’être musclé. SI tu as besoin d’un accord de dialogue entre l’agent et ton personnage, on pourra se le faire par MP, si tu veux histoire de reprendre tout le monde dans la banque au prochain tour.]


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    October – Jérémy - Bastet
    - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    John avait encore son arme en main, le canon fumant par le coup qui venait juste de partir. Devant lui, la jeune femme aux cheveux courts étaient au sol, face contre terre. Une flaque de sans commençant à se former au niveau de son abdomen. Dos aux autres otages, ses lèvres formèrent silencieusement les mots « Et merde ! ». Ce n’était pas prévu. Pas comme ça en tout cas…

    Derrière John, Jack se tenait face aux otages, une main tendu et concentré sur les bouts de verres qu’il tenait en suspension. Le cri de la gamine avait achevé de faire tomber les dernier bout de verre, encore nombreux, qui auraient étés mortels pour les otages qui n’auraient pas eu le temps de bouger vu qu’ils étaient tous assis. Sans otage, la partie serait trop compliquée, il fallait les garder en vie. Alors sur le coup il avait agit par instinct, et avait rondement bien mener son action. Tous les bouts de verre s’étaient stopper à quelques centimètres de la tête des otages. Il avait profiter de les avoir sous son contrôle télékinésiste pour les placer en barrière mortelle entre lui et les otages quand il avait entendu le coup de feu. Une barrière de bout de verre tranchants pour éviter que certains s’élance en direction de la fille gisant inerte sur le sol.

    La situation avait dérapée. C’était une certitude. La fille n’était censé mourir que dans cinq minutes en cas d’échec de la part de son ami. Pas en moins de deux minutes. La vraie question à se poser était la suivante : comment tout cela avait pu déraper de cette manière ?

    Retour, deux minutes en arrière…

    Gabriel venait de quitter les lieux. Tout était silencieux et tranquille, il avait même été annoncé à October et Jérémy de profiter de leur dernières cinq minutes si Gabriel échouait. Et puis la petite brune, contre toute attente s’était levée pour courir vers la porte. Tout s’était passé très vite. Jack surveillait les otages, John s’était retourner et avait visé la fille pour l’empêcher de sortir. Il avait visé la jambe droite. En bon tireur, il n’aurait jamais, jamais loupé sa cible si des évènements imprévus n’avaient pas eu lieu. La diversion de Jérémy l’avait surpris et, déjà s’était un facteur pour qu’il loupe son tir. Mais le cri qui avait suivit, désagréable à souhait, l’avait fait avoir un mouvement de la main vers le haut pendant qu’il appuyait sur la gâchette en se crispant, comme si cette action allait pouvoir l’aider à mieux supporter le cri de Bastet. Et voilà, le coup était partit, bien plus haut que prévu, la visant au niveau de l’abdomen. Et maintenant ? Elle ne bougeait plus, restant sur le sol, le sang prouvant qu’il avait fait mouche. Moins de deux minutes…

    Jack, aux otages : « Personne ne bouge, à moins d’avoir envie de rencontrer un de mes nouveaux amis. Il faisait bien sur référence aux bouts de verre. John ? »

    Obliger de rester concentrer sur les bouts de verre en suspension, il ne pouvait pas se retourner pour voir ce qu’il se passait derrière lui.

    John : « Ca va, garde un œil sur les otages. »

    Il s’avança vers le corps d’October pour finir accroupi à côté. D’une main, il retourna la jeune femme, confirmant ainsi que la balle était passé de part en part de son corps, vu le sans qui imbibait son dos et son ventre. De son index et son majeur, il vérifia la pouls de la jeune femme au niveau de sa carotide. Absent. Soupirant que très légèrement, il s’apprêta à enlever ses doigts quand elle eu soudainement un sursaut en ouvrant les yeux et en avalant une grande bouffé d’air. A voir son regard elle était complètement flippé et avait mal. Cela dit, il pouvait largement le comprendre.

    John : « La prochaine fois, quand on demande à tout le monde de s’asseoir et de pas bouger, il vaudrait mieux écouté ! »

    Se redressant il attrapa un bras de la jeune fille et, sans ménagement, il la tira vers le groupe d’otage ce qui devait lui faire un mal de chien. Elle l’avait mérité, elle assumait. Bien qu’il reconnaissait intérieurement que lui n’avait pas voulu lui tirer dessus à un tel endroit. Vu la trajectoire de la bal, il y avait peu de chance que cela est touché un organe vital. Enfin, il n’était pas médecin alors il n’en mettrait pas sa main à couper. Cela dit, il restait nettement moins optimiste sur la perte de sang qu’elle risquait si personne ne lui faisait de point de compression ou si il n’y avait pas une personne un peu calé en premier secours.

    John : « Jack, c’est bon tu peux balancé sur le côté. »

    Jack, d’un geste de la main envoya tous les bouts de verre dans un coin de la pièce qui s’écrasèrent dans un certain fracas. John pu franchir l’endroit se tenait à barrière tranchante, pour finir de tirer October auprès de Jérémy et de Bastet. Il fit également un signe à un autre braqueur qui, immédiatement comprit. L’homme alla chercher une trousse de secours. Posant son regard sur Jérémy.

    John : « Vous devriez faire en sorte que l’hémorragie cesse. Il est hors de question qu’elle sorte de cette banque. »

    L’autre braquer arriva à ce moment avec un kit de premier secours qu’il balança à Jérémy. Cela dit, il pouvait attendre deux trois minutes avant de commencer, vu que le délais allait toucher à sa fin, il y avait de grandes chances que les premier soins ne servent à rien. Parce que ça ne changeait pas le contrat qu’il avait imposé à Gabriel.
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Gabriel Davenportt

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyMer 10 Nov - 19:53

    Concentré comme il l’était tant il souhaitait garder ses amis en vie, Gabriel avait fait abstraction d’un certain nombre de choses. La logique d’abord, parce que si la vie de ses amis n’avait pas été menacée, il aurait sans doute réussi à baragouiner qu’il valait sans doute mieux envoyer une personne influente ou en pleine possession de ses facultés pour négocier avec la police. L’égoïsme, qui voulait qu’il songe d’abord à sauver sa propre peau, et qui semblait s’éteindre dès qu’il était question de ces trois personnes qu’il considérait comme son unique famille. En revanche il avait nettement plus de mal à mettre sa peur de côté, ce qui en soit était tout à fait normal si on considérait son état de défonce plus ou moins avancé et le fait que s’il n’était pas capable de négocier en moins de 10 minutes comme ces pros que l’on voyait dans les films, ses amis se feraient descendre sans sommation. Et ça, c’était suffisamment flippant pour qu’il ne reste pas de marbre et n’affiche pas cet air indiquant clairement qu’il n’en avait rien à foutre et que la Terre pouvait exploser tant qu’il restait avec sa précieuse guitare. La vérité était toute simple : October ne devait pas mourir. Jeremy ne devait pas mourir. Donc en clair, comme aucun des deux ne devaient mourir, il avait intérêt à assurer auprès des flics !

    A présent qu’il se trouvait à l’extérieur de la banque, Gabriel ne distinguait plus rien de ce qu’il se passait de l’autre côté des baies vitrées dans lesquelles se reflétait le soleil. Il entendit parfaitement le coup de feu en revanche et eût le réflexe de se voûter en rentrant la tête dans ses épaules, avant de se retourner avec incrédulité vers la banque, puis vers les flics qui le tenaient toujours en joue. Sérieusement, est-ce que ces types imaginaient vraiment que Gabriel avait la carrure d’un braqueur ? Est-ce qu’ils croyaient que les braqueurs venaient négocier eux-mêmes ? C’était un comble de voir que les flics de ce pays ne regardaient même pas leurs propres navets made in USA à la télé, parce que ça leur aurait déjà permis de ne pas rester bêtement les bras tendus vers lui pour le maintenir en joue inutilement.

    Un homme en envoya trois autres en direction de Gabriel et on lui conseilla de ne pas faire de geste brusque et de conserver ses mains bien visibles. Normal. En même temps ça devait être évident pour tout le monde sauf pour eux, et… Merde ! Gabriel avait pourtant mis de côté son air blasé, mais là ça le reprenait sans même qu’il ne s’en rende compte. C’était mauvais signe… Le jeune homme se laissa donc faire et s’efforça d’être à la fois vif mais pas trop, et mou sans non plus ressembler à une loque. Manquerait plus qu’il se prenne du plomb dans l’aile juste parce qu’un type plus tordu que la moyenne avait voulu l’envoyer négocier !

    Un certain agent Randall s’avança à sa rencontrer après que le jeune homme eût été fouillé. On lui proposa de se mettre à l’abri, de prendre un verre de ce qu’il voulait, et on lui demanda ce qu’il venait négocier. Alors ça, c’était une putain de bonne question ! Gabriel orienta son regard vers la banque, semblant complètement perdu à ce moment précis, parce que le type lui avait dit de sortir négocier sans lui dire explicitement ce qu’il désirait exactement en dehors d’un téléphone que Gabriel était sensé transmettre. Sa main se tendit vers l’agent Randall alors qu’il roulait des yeux sous le coup de la panique :

    Ils veulent négocier avec vous par téléphone, ils ne m’ont rien dit de plus ! Il faut que j’y retourne parce que…
    Non, je crois que vous n’irez nulle part, Monsieur. Vous avez eu la chance d’être relâché sans être blessé, alors mieux vaudrait laisser les fédéraux faire leur boulot. Tout va bien se passer.
    Vous ne comprenez pas ! Ils vont tuer tous les autres !
    C’est la menace classique propre à chaque prise d’otages. La routine, quoi.
    Oui mais… mais… ET VOUS ALLEZ RESTER LA ET ATTENDRE COMME DES NAZES ?!
    Monsieur, je vais vous demander de vous calmer… - L’agent exhiba sa plaque d’agent spécial. – Vous allez accompagner l’agent Fox jusqu’au camion qui se trouve là-bas, et vous allez lui fournir tous les renseignements qu’il vous demandera sur ces braqueurs.
    Non.
    Pardon ? Vous refusez de coopérer.
    Non. Je n’ai juste rien vu. J’étais enfermé dans un bureau vide avec des gens que je ne connais pas… - Son mensonge était bien médiocre, et Gabriel s’en rendit compte lui-même. – Je ne sais ni comment ils sont entrés, ni ce qu’ils veulent. Je sais juste qu’ils vous contacteront sur ce téléphone et que vous ne devrez les joindre que sur le numéro qui se trouver enregistré dans ce portable.

    Joignant le geste à la parole, Gabriel avait secoué le téléphone à deux reprises pour ponctuer son discours. Son regard était posé sur l’agent, qui ne semblait toujours pas convaincu mais qui prit malgré tout le portable que lui tendait l’ex-ôtage.

    Maintenant je dois y retourner. Faîtes ce qu’ils disent, sinon tout le monde va mourir…
    C’est une menace ?
    Non.
    Ca y ressemble pourtant… Est-ce que vous ne seriez pas de mêche avec ces braqueurs ? Comment auraient-ils pu entrer dans cette banque sans relations à l’intérieur ?
    Je n’ai pas le temps de…
    Vous allez avoir tout le temps de répondre à mes questions. Agent Fox, passez-les menottes à cet otage fortement suspect.
    Bien Monsieur.
    Mais puisque je vous dis que… SERIEUX ?!
    Monsieur, je vais vous demander de garder votre calme. Dans le cas contraire, je serais obligé de vous placer en état d’arrestation.
    Putain, alors au lieu d’essayer de négocier la libération des otages, vous préférez me les briser !J’ai pas le profil pour être client de ce genre de banque, j’ai même pas 200$ sur mon compte ! Il me fallait juste un prêt, je me suis retrouvé là et il y a eu ces braqueurs ! Et parce que vous êtes incompétents…
    Ca va se finir en outrage à agent, si vous continuez. Une nouvelle fois, je vous demande de vous calmer…

    Gabriel continuait pourtant de gesticuler parce qu’il considérait que le peu de temps que le braqueur lui avait laissé était en train d’être gâché par des abrutis qui ne comprenaient rien. Il n’était peut-être pas non plus d’une clarté limpide, mais l’essentiel avait été dit, non ? Avec toutes les gesticulations du mutant, l’agent Fox avait été incapable de lui menotter la seconde main, et Gabriel finit par tirer suffisamment fort pour lui faire lâcher prise sur le second bracelet. Il fit un pas en arrière, laissant ses yeux rougis aller de l’un à l’autre des agents :

    Vous ne comprenez rien ! Il y a là-dedans deux de mes amis qu’ils ont prévu d’abattre si je ne suis pas revenu dans 5 minutes, alors je n’ai pas soif, je ne veux pas aller dans votre camion, et je ne veux pas non plus avoir ces putain de menottes !
    On l’embarque, Monsieur ?

    Randall secoua négativement la tête, mais sa mine renfrognée indiquait qu’il n’appréciait pas la manière dont Gabriel s’exprimait. Ses yeux se posèrent sur le portable avant de se poser de nouveau sur l’ex-otage :

    Maintenant que vous nous avez donné le portable, vous n’avez pas besoin d’y retourner.
    Je suis le seul autorisé à négocier. Arrêtez-moi, abattez-moi, et ils buteront tout le monde à l’intérieur ! Et je les pense suffisamment malades pour le faire !


    Toujours grossir le trait pour appuyer un raisonnement que la personne en face ne comprenait pas.

    Des malades ? – L’agent Randall prit son talkie-walkie. – Randall à poste de contrôle. On va avoir besoin d’une unité de la SWAT en plus. Il paraît que ces types sont des malades. Et leur sens de l’humour douteux tend à confirmer cet état de fait…

    Sur ce coup-là, Gabriel aurait mieux faut de réfléchir peut-être un peu plus avant de balancer ce genre de mots devant un cow-boy…

    Je dois y aller, vraiment…
    Vous n’irez nulle part. Il y a un protocole à observer, et…
    M. Randall ?

    Une jeune femme venait tout juste de les rejoindre, micro à la main, accompagnée d’un cameraman. L’agent Randall crut halluciner en voyant que ces maudits journalistes avaient réussi à franchir le périmètre de sécurité établi autour de la banque :

    Carmen Joya, pour Chanel 6. Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur la situation ?
    Ce n’est vraiment pas le…

    C’est le moment que Gabriel choisit pour se tirer. Ce n’était pas la meilleure idée qu’il ait eu de toute sa vie, mais au moins il avait eu le mérite d’étonner tout le monde parce qu’il entendait Randall et ses hommes vociférer derrière lui. Gabriel n’était pas un véritable sportif, mais il avait du si souvent sauver ses fesses ou déguerpir d’un entrepôt à l’arrivée des flics que ça lui avait donné des bases suffisamment bonnes pour qu’il arrive à mi-chemin entre le barrage de police et la banque avant que les flics ne réagissent réellement. Posant de manière chaotique un pied devant l’autre, Gabriel sentait l’adrénaline booster son rythme de course. Mais pas suffisamment pour éviter le premier tir.

    Parce que oui, quand on était en charge de régler une situation de ce genre, il ne fallait rien laisser dégénérer. Et il ne fallait pas non plus utiliser son cerveau (ça peut filer des maux de tête, effectivement), donc de ce fait il avait été forcément plus logique de tirer sur un camé plutôt que d’imaginer que son histoire de délai de 5 minutes était vraie… Manque de pot pour Gabriel, il fut atteint à la cuisse gauche quelques dixièmes de secondes avant que le pied de la jambe associée soit sensé toucher le bitume. Le résultat fut assez simple : hurlement, déséquilibre, re-hurlement, et hop, rencontre – mais pas du 3ème type, par contre – avec la baie vitrée de la porte que le braqueur avait été trop lent à lui ouvrir. A moitié avachi et la jambe complètement hors d’usage à cause de la douleur, Gabriel avait été trainé à l’intérieur par un braqueur pour permettre à la porte de se refermer.
    La douleur l’avait d’abord empêché d’avoir conscience du fait que quelque chose n’allait pas, et ce fut un corps familier étendu à quelques mètres de lui dans une mare de sang. October.

    October…?

    Il n’avait pas été capable d’autre chose que d’un murmure alors pourtant qu’il pouvait donner de la voix en toute occasion. Là, c’était un peu comme si ses forces venaient de l’abandonner brutalement, et même la balle dans sa jambe paraissait bien douce en comparaison du spectacle qui se jouait sous ses yeux. Un braqueur revint avec une trousse de secours et la balança à Jeremy, alors que Gabriel essayait pitoyablement de se relever sans aucun succès. Il finit par se trainer par terre à la force de ses bras, laissant échapper quelques grognements dus à la douleur de temps à autre, jusqu’à ce qu’il arrive en plein dans la mare de sang… Mare de sang qui était assez petite comparée à celle que Gabriel apercevait un peu plus loin, reliée à October par une trainée sanglante.

    Une main tremblante se posa dans les cheveux de son amie. La came, la douleur et le stress, tout cela faisait qu’il ne pensa pas l’espace d’une seule seconde à prodiguer les premiers soins ou à faire quelque chose d’autre que de serrer la main de son amie dans la sienne…

    Ca faisait pas 5 minutes… J’ai fait aussi vite que possible avec les flics… J'ai fait tout ce que vous avez demandé...
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October S. Parvin

October S. Parvin
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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyMer 10 Nov - 22:19

    Fallait, quand même, être complètement stupide pour se lever et se barrer en courant quand on est entouré de types armés et qu’ils ont donnés des ordres simples. C’était quand même pas compliqué. Rester assis, tranquille et attendre cinq minutes qu’on vienne vous tirer une balle en pleine tête… Peut être dans le cœur, c’est plus classe. Mais non, au lieu de faire ce qu’on lui demande, elle s’était levée et avait couru vers la porte. Pourquoi ? La réponse était résumée en un seul prénom : Gabriel. Cependant, il y a de grande chance pour qu’elle ai agit de la même manière si ça avait été Jérémy ou encore Nathan. Mais la question n’était pas là.

    Ce que Jérémy ignorait et qu’il ignorait probablement toute sa vie – elle l’ignorant sûrement – c’est qu’il lui avait sauver la vie avec un simple bout de verre. Il s’était répercuter contre la paroi, créant chez la jeune fille un léger sursaut avant que le bruit de la balle et le cri de Bastet fut perçue à ses oreilles, ou comprit. Ce léger sursaut avait fait en sorte que son pouvoir cherche à se déclencher, mais elle avait disposé de trop peu de temps pour que ce soit le cas au moment ou elle sentit l’impact dans son dos. Aussitôt cet impact ressentit son pouvoir cessa de se mettre en place et la balle ressortie de son corps. Il y avait même pas une fraction de seconde ou son pouvoir était en place, mais ce temps non quantifiable avait fait en sorte que la balle traverse les organes sans y toucher.

    Bref, de manière totalement ignoré, la balle avait traverser son corps de part en part, créant assez de dégât pour que son état soit inquiétant au niveau de la perte de sang, mais aucun organes importants ne fut touchés. Le choc, cependant, ne lui permit pas de rester éveillée, elle ne sentie même pas sa chute contre le carrelage de la banque. Ce qui fut forcément une bonne chose pour elle. La jeune bassiste était incapable de savoir combien de temps elle était rester au sol, plus consciente de quoique ce soit. Ca aurait pu durer une heure comme 3 secondes, qu’elle n’aurait pas fait de différence.

    Quand elle ouvrit la yeux, dans une sorte de sursaut pour lui faire prendre une grande bouffée d’air, son regard tomba directement dans celui du braqueur qui avait tué les vigiles sans le moindre remord. Une terreur sans nom s’empara d’elle. Est-ce qu’il allait finir son boulot maintenant ? Mais au lieu de mettre à exécution cette théorie il lui annonça de mieux écouter la prochaine fois. Sans qu’elle puisse répondre quoique ce soit, ou qu’elle comprenne ce qui avait pu réellement se passer, elle le sentit prendre son bras et la tirer vers les autres otages.

    C’est là qu’elle prit conscience de sa blessure. Elle ne la voyait pas mais, putain, qu’est ce qu’elle pouvait la sentir. Comment ils font dans les films pour se relever, comme si de rien n’était, avec une blessure par balle. Ca faisait un putain de mal de chien. Peut être qu’on aurait pu l’entendre crier sa douleur si ce n’était pas trop couvert par le bruit de verre brisé qui fut balancé sur le coté, et dont elle ne vit rien. Elle prit conscience que ses yeux pleuraient sous cette douleur qu’au moment où elle sentit des larmes coulées.

    Elle fut poser près de Jérémy, et surement de Bastet, mais elle n’arrivait pas encore à capter sa situation géographique. La douleur, ce que ça libérait, le choc. Bien trop d’élément pour qu’elle comprenne quoique ce soit. Elle avait essayer de relever la tête pour voir les dégâts mais, à peine avait-elle amorcer le mouvement qu’elle laissa sa tête retomber sur le sol. Il faisait froid non ? Parce que franchement, elle avait presque envie de grelotter. Et puis, pourquoi est ce qu’elle avait l’impression de ne plus avoir aucune force ? Pas très rassurant.

    Elle entendit vaguement quelqu’un dire qu’il fallait une trousse de secours, mais elle était encore carrément ailleurs. Pourtant, retrouvant un peu ses esprits, les joues toujours inondées de ses foutues larmes de douleur, elle trouva le moyen de chercher Jérémy des yeux. Quand elle y arriva, bien qu’il avait un côté un peu flou, elle s’essaya à un léger sourire. Pendant ce temps sa main avait trouvé celle de Jérémy, à moins que ce soit lui qui est trouvé la sienne. Pourtant, elle avait chercher à avoir un contact avec lui, ça s’était certain.

    « Désolée… »

    Elle avait rien trouver de mieux et puis, entre temps, la porte de la banque avait été claquée ce qui la fit sursauté. Et lui provoqua une douleur supplémentaire au passage. Quelques secondes plus tard Gabriel était de retour. Cool. Elle était contente de savoir qu’il était revenu et qu’il allait bien. Vu sa position allongé et son absence de grand champ de vision, elle était incapable de voir que lui-même été blessé. Entre temps la trousse de secours était arrivée et elle sentit la main de Gabriel dans ses cheveux. Bordel, fallait qu’elle se fasse tirer dessus pour sentir sa main sur ses cheveux. La poisse, parce que ça faisait quand même super mal. Elle cru comprendre que Gabriel chercha à avoir des explications parce qu’il était dans les temps. Et dire qu’il allait surement comprendre, selon la réponse des braqueurs, qu’elle s’était pris une balle juste parce qu’elle lui avait couru après. La honte. Cela dit la seule chose qui lui importait pour le moment c’était un mensonge, chose peut courante chez elle mais vu la douleur qui marquait son visage ça pouvait passer inaperçu.

    « Ca va les gars. Au poil. Carrément mortel. »

    Mortel… Ce mot n’aura jamais été aussi approprié. En tout cas, ses mots étaient hachurés et franchement laborieux.

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Jeremy Voight

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyLun 15 Nov - 22:50

La petite blonde s’appelait donc Bastet, et devant son air paniqué Jeremy aurait bien voulu paraître rassurant. Mais hélas, la situation ne s’y prêtait pas vraiment, et il ne pouvait guère faire mieux que tenter de rester stoïque alors que Gabriel allait devoir jouer les messagers. Entendant la phrase dite à voix basse par Bastet, Jeremy suivit son regard pour voir qu’elle parlait d’October. Deux amis… Moui… pour ce que cela avait changé quand elle s’était retrouvée en face de l’arme de l’autre malade ! Mais bon, au moins ils se soutenaient les uns les autres. A y repenser, la petite blonde avait dû se sentir bien seule par contre. Mais tout cela était en train de partir en vrille depuis que l’empafé de service avait « recruté » Gabriel.

Jeremy avait bien cru avoir une attaque en voyant October s’élancer à la suite de leur ami. Et la seule idée qui lui avait traversé la tête avait été d’essayer de lui donner un peu de temps. Un simple bout de verre lancé… un cri strident dont il n’avait pas eu la tête à localiser la source… et October qui s’était effondrée, une balle dans le dos.

« Non ! Bord*l de m… ! »

C’était sorti en un cri mêlé de rage et de désespoir. Mais l’élan qui l’avait poussé à se lever simultanément fut immédiatement stoppé par un nuage de verre brisé se dressant soudain sur sa route. Qu’est-ce que ça fichait là ça ! Il mit quelques secondes à comprendre que ces restes de la verrière, qui venait de finir de se désintégrer, étaient contrôlés par l’un des braqueurs. Il avait entendu parler de ce genre de truc… alors tout le monde avait des pouvoirs décidément ! Mais pour le moment c’était le cadet de ses soucis.

« October… October ! Répond-moi ! »

Il allait finir par péter un câble ! Et l’autre qui leur ordonnait de ne pas bouger ! Nuage de verre ou pas, il trouverait l’énergie d’aller lui faire bouffer ses dents à celui-là s’il continuait à déblatérer ses c*nneries ! Mais son comparse se dirigeait vers son amie et Jeremy était suspendu à ses gestes. Bon sang ! Elle ne bougeait pas, et ce gars semblait réduit à lui prendre le pouls ! Et tout ce sang !

Alors que Jeremy allait à nouveau s’élancer vaille que vaille vers October, celle-ci eut un sursaut et sembla reprendre conscience. Elle était vivante ! Il enrageait de ne pas pouvoir se précipiter vers elle, mais ce n’était plus le moment de faire une ânerie qui risquait de les décider à terminer le travail ! D’autant plus que quelques secondes plus tard, les débris de verre allèrent s’écraser au loin et le dénommé John tira October vers Jeremy.

S’agenouillant à côté d’elle, il lui prit la main et tenta d’accrocher son regard. Un instant, leurs yeux se croisèrent. Il tenta d’avoir un sourire rassurant, alors qu’il l’entendait à peine dire qu’elle était désolée.

« Ca va aller. On va te remettre sur pieds en moins de deux. Alors accroche-toi hein ! Reste avec moi ! »

Un peu oui ! Hors de question qu’il en soit autrement. Il avait tant de choses à lui dire… qu’il aurait dû dire bien avant. Ce n’était pas le moment, mais une fois qu’ils seraient sortis d’ici !

Tout ce sang ! John lui recommanda de faire en sorte d’enrayer l’hémorragie. Ah ben voilà une idée qu’elle était bonne ! Heureusement qu’il le lui avait dit, il n’y aurait pas pensé tout seul ! Quel abruti ce type ! Si tout le monde ici semblait savoir faire des trucs magiques, Jeremy lui n’était pas doté du pouvoir de recoudre les plaies !

Complètement perturbé par le sort d’October, ce n’est qu’en voyant Gabriel se trainer jusqu’à eux qu’il réalisa que son ami avait réussi à revenir à temps. Se trainer ? Non mais c’était surréaliste ! Lui aussi semblait s’être pris une balle dans la jambe… du moins c’était ce que Jeremy déduisait de la forme de la blessure qu’il pouvait apercevoir. Se tournant vers Gabriel, c’est d’une voix un peu blanche qu’il s’adressa à lui.

« Hé ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Ca va ? »

Question à la noix. Mais là c’était trop lui demander que de faire mieux. Quand à murmurer… ses deux amis étaient blessés et c’était une situation qu’il arrivait difficilement à gérer. Alors si ces messieurs s’offusquaient du fait qu’il leur parle, et bien ils n’avaient qu’à lui tirer aussi dessus ! L’un des braqueurs leur expédia une trousse de premiers secours. Ouais… Manquait juste le toubib qui allait avec !

Gabriel s’était dirigé droit vers October et signala aux braqueurs qu’il était revenu dans les temps. Evidemment… il n’avait pas pu se rendre compte de ce qu’il s’était passé après qu’il soit sorti. Jeremy tendit la main vers lui et essaya de le faire s’allonger.

« T’y es pour rien. Je t’expliquerai plus tard mais pour le moment essaye de ne plus trop bouger. »

Ouais… plus tard. En attendant il y avait deux blessés et Jeremy n’avait pas la moindre idée de ce qu’il fallait faire. A nouveau la petite voix d’October s’éleva pour dire que ça allait. Ben voyons. Impeccable. Quant au « mortel », d’habitude il aimait bien cette expression. Mais là il aurait préféré qu’elle évite de l’employer ! Mais bon… déjà le simple fait qu’elle parle était rassurant. Bon sang… il fallait qu’il trouve un moyen de panser ses blessures et celle de Gabriel, alors qu’il n’avait qu’une seule envie : la serrer dans ses bras !

Déballant la trousse de secours, il y trouva des compresses stériles et des bandes adhésives. Et du désinfectant. Ils allaient le sentir passer, mais mis à part ça il ne voyait pas bien quoi faire d’autre. Et flute ! Si ces types se fâchaient tant pis, mais il fallait qu’il demande.

« Hep ! Si y’a un médecin dans le coin on est preneurs par ici ! »

Le plus urgent : October, qui perdait le plus de sang. Jeremy approcha doucement sa main vers la blessure de son amie, et s’adressa à elle d’une voix qu’il voulait calme et assurée.

« Excuse-moi, mais il va falloir que je dégage un peu. »

Il releva délicatement les deux hauts superposés que portait October jusqu’à ce que la plaie soit dégagée. Et m… il ne savait absolument pas si ce qu’il faisait était recommandé ! Il se désinfecta les mains et en imprégna une compresse avant de nettoyer le tour de la blessure. Oh bon sang de bon sang ! Quelques compresses maintenue en place avec de la bande adhésive fut tout ce qu’il trouva à faire ensuite. Maintenant… l’autre côté, car vu le sang qui s’écoulait la balle avait dû ressortir. Quant à savoir par où elle était passée et quels organes pouvaient être touchés… cela dépassait de très loin les capacités de Jeremy.

« Désolé… il faut qu’on te tourne. On va essayer de faire doucement hein ! »

Il avait dit « on ». Parce que seul il craignait de lui faire plus de mal que de bien. Il valait mieux que Gabriel ne bouge pas trop. Jeremy se tourna donc vers Bastet.

« Tu veux bien m’aider ? Je vais avoir du mal à y aller doucement tout seul. »

Avec l’aide de la jeune fille, ils basculèrent October suffisamment pour qu’il puisse appliquer le même traitement dans son dos. Puis ils l’allongèrent à nouveau et Jeremy lui cala son blouson sous la tête. Passant doucement le côté de sa main sur le front de son amie, il lui parla d’une voix douce. »

« Ca va ? Je vais torturer Gabriel et je reviens… »

Tandis qu’il rassemblait la trousse de secours pour appliquer le même genre de pansement à son ami, Jeremy se tourna vers Bastet et lui fit un petit sourire.

« Merci du coup de main. Tu tiens le choc ? »

Gabriel était blessé à la cuisse, et la balle n’était pas ressortie. En déchirant un peu le tissu du pantalon ils devraient pouvoir appliquer le même genre de traitement qu’à October.

« Je suis pas expert en pansements… alors essaye de ménager ta jambe hein ! »

Il aurait bien aimé pouvoir faire plus. Il ne restait plus qu’à espérer que les compresses tiennent la route. Parce que sinon il ne voyait pas bien ce qu’il pouvait faire de plus, hormis appuyer dessus. Mais il ne savait pas combien de temps ils allaient encore rester ici, alors il valait mieux que ça tienne !

Fichue journée… manquer perdre à la fois October et Gabriel ! Posant alternativement son regard sur eux, il repensa à tout ce qu’ils avaient vécus ensemble. Et dire que cela avait bien fini s’arrêter là. Assis à leurs côtés, il ne pouvait s’empêcher de guetter le moindre signe alarmant chez l’un ou chez l’autre. Se tournant un instant vers Bastet, il l’incita à se rapprocher d’eux. Elle aussi devait avoir bien besoin de soutien ! Puis il prit à nouveau la main d’October, bien décidé à présent à ne plus la lâcher pour rien au monde.
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Bastet Ishtar

Bastet Ishtar
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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyJeu 18 Nov - 0:02

    La situation avait dégénéré de manière incompréhensible en une fraction de secondes. Du point de vue de Bastet, la prise d’otages pendant un braquage était déjà le maximum de ce que son esprit pouvait concevoir en termes de complications. Jamais elle n’aurait pu imaginer que la dénommée October se lèverait et courrait pour rejoindre son ami défoncé, que le jeune homme contre lequel elle était blottie lancerait des débris de verre pour détourner l’attention des braqueurs, et que cette action combinée aux effets désagréables du pouvoir de Bastet précipiterait l’inévitable…

    A quelques mètres de Bastet, October était étendue et ne bougeait pas. Bastet avait beau remuer les lèvres et « hurler » aux braqueurs de faire quelque chose pour l’aider, mais personne ne semblait vouloir bouger. Le problème était tout autre et expliquait cette absence d’altruisme : en forçant trop sur son pouvoir, la jeune fille venait de perdre sa voix. Cela pourrait durer un petit moment si elle ne se calmait pas un peu mais les conditions étaient quelque peu incompatibles avec cette nécessité de calme, et particulièrement lorsqu’une personne blessée gisait au milieu d’une mare de sang. Parce que personne n’était autorisé à se lever sans se prendre une balle dans la couenne, Jeremy avait hurlé mais n’avait pas bougé. Bastet n’avait même pas eu le réflexe de s’écarter un peu pour ne pas se prendre le cri dans les oreilles. C’est à peu près à ce moment qu’elle remarqua qu’un nuage de bouts de verre flottait dans les airs de manière à barrer la route à toute autre tête brûlée et Bastet se félicita de ne pas avoir décidé de s’élancer vers la blessée, et donc d’avoir évité de se faire défigurer par le verre qu’elle n’aurait pas vu. Le stress pouvait faire omettre un certain nombre de détails pourtant importants et vitaux ; Bastet ne faisait pas exception à la règle.

    Un braqueur trouva ensuite intelligent d’attraper l’un des membres d’October pour ensuite la balancer du côté où se trouvaient l’adolescente et Jeremy, et elle fut bien vite lâchée. Bien vite, elle eût de nouveau froid et sentit sa tension remonter de plusieurs crans alors que Jeremy s’affairait sous ses yeux avec une trousse de secours qui venait d’être également balancée dans leur direction. Bastet resta figée pendant quelques secondes et sa vue ne tarda pas à être obscurcie par quelques larmes qu’elle fut bien en peine de retenir parce que ses nerfs lâchaient et qu’elle avait réellement dépassé de très loin les limites de ce qu’elle était capable de supporter. Elle avait connu la rue, avait du s’occuper de sa mère, mais n’avait encore jamais vu personne mourir sous ses yeux ou même se faire tirer dessus tout court…

    Un sursaut d’October fit également sursauter l’adolescente, et ce fut suffisant pour lui faire prendre conscience du fait que même si October était blessée, elle respirait toujours et qu’il convenait de l’aider. Jeremy l’avait d’ailleurs très bien compris et s’affairait à présent autour de son amie alors que Bastet restait toujours aussi paralysée. Elle voulait l’aider, elle pensait même en être tout à fait capable sans non plus parler de pouvoir résoudre la situation, mais la jeune fille avait un sens pratique assez développé qui lui permettait de se rendre utile dans pas mal de situations. Seulement, le choc l’empêchait de se servir de ce « don » convenablement, et elle n’était absolument d’aucune utilité à Jeremy…

    Un autre coup de feu résonna au loin, faisant sursauter l’adolescente, bien vite suivi par un bruit sourd dont elle pu rapidement identifier l’origine lorsqu’elle vit l’un des braqueurs ouvrir la porte et tirer Gabriel à l’intérieur. Bastet le vit ramper péniblement et sans doute douloureusement jusqu’à ses deux amis, et ils échangèrent quelques mots avant que Jeremy ne demande s’il y avait un médecin dans le coin de manière indirecte et que Gabriel n’interroge le braqueur sur les raisons du non-respect de leur engagement… Bastet ne bougea pas davantage lorsque Jeremy commença à déshabiller légèrement October pour dégager la blessure, mais son teint pâlit considérablement lorsque la plaie fut exposée à son regard. C’était vraiment très laid une blessure par balle, et ça devait sans doute être très douloureux également, si on en jugeait par l’état d’affaiblissement d’October…

    Jeremy se tourna finalement vers Bastet pour lui demander de l’aide, et l’adolescente eut du mal à mettre ses membres en mouvements pour se rapprocher de la blessée. A quatre pattes, elle finit par réussir à s’exécuter, et sembla devenir transparente lorsque ses genoux et ses mains pénétrèrent dans la flaque de sang qui grandissait autour d’October. Pâle comme si elle avait vu un fantôme, elle aida Jeremy à retourner la blessée sur le ventre et détourna le regard pour fixer un mur pour ne pas apercevoir la blessure en gros plan. C’est à ce moment précis que Jeremy lui demanda si elle tenait le choc, et Bastet acquiesça de manière trop crispée pour être complètement honnête. La vérité ? Elle crevait de trouille à l’idée d’être la prochaine à prendre une balle, à l’idée que quelqu’un se prenne une balle parce que sa tête ne plaisait pas aux braqueurs, ou qu’elle provoque la mort de quelqu’un en ayant simplement voulu se dégourdir un peu les jambes qu’elle avait parcourues par des fourmillements désagréables à force d’être assise et tendue à la fois.

    Elle espérait que les deux blessés s’en sortiraient. Jeremy y mettait toute son application, alors ça aurait vraiment été cruel de voir ses efforts réduits à néant par un décès prématuré… Jeremy lui fit finalement signe d’approcher et de ne pas rester plantée seule, et Bastet contourna October pour se placer entre Jeremy et le corps étendu de Gabriel. Elle s’installa très près du premier pour réellement avoir l’impression de ne pas être seule alors pourtant que c’était ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle, et effleura du dos de sa main couverte de sang la tête de Gabriel pour vérifier s’il était toujours conscient.
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Hella Healt

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MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyJeu 18 Nov - 0:17

    L’avantage du mur de verre, c’est que cela avait éviter une catastrophe si Jérémy s’était mit en tête de courir dans tous les sens pour son amie qui semblait inanimée. Les choses avaient vraiment merdé à un moment, tout ça parce que des gens s’étaient dit que faire une diversion était une bonne chose, ou parce qu’une adolescente avait un cri un peu trop strident. Non, en réalité, tout avait été de la faute d’une fille qui avait cru pouvoir courir après un négociateur improvisé. Comme si John allait la laisser sortir sans réagir ? Et après quoi, tout le monde aurait fait pareil pour sortir ? Hors de question.

    October était de nouveau près de Jérémy, pendant qu’un braqueur allait chercher une trousse de premier soin. John s’était rapproché de la porte pour attendre le négociateur en herbe, se disant que si il dépassait les cinq minutes il en accorderait deux ou trois de plus. Le coup de feu n’allant pas aider à laisser les fédéraux à le laisser partir, à moins que ça joue en sa faveur comme pour dire que personne ne blaguait à l’intérieur. Mais ce ne fut pas nécessaire, par un miracle sans nom, et un réflexe de la part de John, il avait ouvert la porte peu après que Gabriel se soit littéralement vautré dedans. Pourquoi un réflexe ? Parce que quand vous êtes près de la porte et que, soudainement, quelqu’un se colle à celle-ci en chutant, la première idée c’est de faire un bond en arrière. Mais, sous le coup de la surprise, John avait ouvert, attraper le bras de Gabriel, le foutant à l’intérieur de la pièce pour refermer la porte tout de suite derrière.

    Le jeune négociateur – qui s’en était sortit mieux que ce qu’imaginait John – avait rapidement rejoins son ami. Inquiet pour elle, alors qu’il était lui-même blessé. Et bien évidemment, très vite tomba la demande d’explication. Pourquoi October était blessée alors qu’il avait été dans les temps et qu’il avait fait ce qu’on lui avait demandé ? Une réponse qui eu bien vite une réponse de la part de Jérémy, disant qu’il lui expliquerait. La question était donc de savoir si John devait se défendre en disant qu’il été homme de parole mais qu’October avait tenter de lui courir après ? Ou de rester à passer pour l’enfoiré de première qui ne tenait pas parole et qui tirait a vue. Il estima que ce n’était pas à lui de dire qu’October avait chercher à lui courir après. Autant rester l’enfoiré de première, et les laisser régler leurs comptes de leur côté.

    La trousse de secours fut apportée, mais aucun médecin ne répondit à l’appel de Jérémy. Du coup, il se débrouilla à l’aide de Bastet pour soigner les deux blessés, pendant que John réfléchissait à la marche à suivre en vue des imprévus de la journée.

    « Jack garde un œil sur eux »

    John prit la porte qui donnait à l’autre pièce, mais séparer par un petit couloir, il n’entra pas dans l’autre pièce. Au lieu de cela, il suivit le couloir pour aller en salle des coffres où il trouva Alexia, seule, qui finissait de mettre tout le contenu près du mur, histoire de n’avoir qu’à partir au moment venu.

    « Bientôt fini ? »
    « A l’instant, pourquoi ? »
    « J’ai une blessée qu’il faut que je fasse sortir, ça va être le moment pour toi. »
    « Je te suis. »

    En moins de deux minutes, Alexia avait enlever sa cagoule, s’était changer pour ressembler à une otage comme tout le monde. Les cheveux un peu en bataille, elle suivit John vers la pièce ou se trouvaient les otages. Mais avant de passer la porte il l’empoigna sans trop de ménagement, pour plus de crédibilité, et la tira à l’intérieur de la pièce pour la balancer avec les otages. Puis il prit son téléphone et appela le numéro qui correspondait au numéro du téléphone que Gabriel avait remit, tout en s’éloignant un peu du groupe.

    « J’vais avoir besoin de bouteille d’eau pour tout le monde, je vous donne deux otages, un de chaque pièce pour équilibrer, en échange…. S’en suit un moment de silence… Vous acceptez ou vous refusez, moi je m’en fou, j’ai de quoi boire. Eux non. Alors d’accord ou non ?... …. Un quart d’heure. »

    Raccrochant le téléphone il s’approcha du groupe Bastet, Jérémy, Gabriel et October. La dernière était toujours allongée sur le sol, ses blessures pansées, et une veste sous la tête. Avant d’arriver à la hauteur des jeunes personnes, il donna son arme à Jack - qui s’en inquiéta sur le coup – pour pouvoir se mettre à accroupi du côté d’October. D’un geste lent, pour qu’il ne soit pas considéré comme hostile, il souleva ce qu’il fallait des t-shirt pour pouvoir faire un état des lieux de sa blessure ventrale. Puis il remit les t-shirt en place.

    « Ca vaut ce que ça vaut, mais la balle aurait jamais du arriver là. Dans un quart d’heure, elle sera l’otage de cette pièce à sortir. »

    A ces mots, October semblait s’agiter, à ce qu’il comprenait il était hors de question pour elle de laisser ses amis sur place. Honnêtement, il y avait plein d’otage qui serait ravi de prendre sa place, et il n’allait pas se battre avec la fille pour la faire sortir si elle ne voulait pas. Mais de manière réglo il s’adressa au petit groupe.

    « Un quart d’heure, si elle refuse toujours, je fais sortir quelqu’un d’autre à sa place. »

    Sur ce il se releva et récupéra son arme. Le quart d’heure passé, il attrapa à Alexia, qui aux yeux de ce groupe d’otage venait de l’autre pièce, et lui demanda de récupérer October. Alexia aida donc la jeune fille, qui avait fini par entendre raison, à se relever et la supporta du mieux qu’elle pouvait. Il était vraiment bien qu’elle sorte, car se simple geste avait suffit à ce que ses blessures s’ouvrent à nouveau.

    A 16 heures, l’échange des bouteilles d’eau contre les deux otages fut fait. Chaque otage, de chaque pièce, eu le droit à sa bouteille, pendant que dehors, October était dans un véhicule d’urgence en route pour l’hôpital le plus proche. Alexia, aux yeux des caméras était une otage qui venait de sortir et prit en charge par une cellule du FBI pour une série de question et de déposition à faire. Elle fut laissée au soin de l’agent du FBI en charge de l’opération qu’elle connaissait pour être un collègue.

    « Comment ça se présente ? »
    « Comme s’était prévu, hormis la fille qui vient d’être emmené à l’hôpital. Les otages sont calmes, du coup il n’y a pas vraiment de perdre à déplorer, hormis deux ou trois personnes et les deux vigiles. »
    « Leur sortie ? »
    « Vous la verrez pas, et c’est pas la peine de courir après. Faut que ça se passe bien pour eux. Aucune déclaration de vil ne pourra être faite par la banque, ce qui est prit n’a rien de déclarer. »
    « Ca me trucide quand même, j’ai pas signer pour laisser s’enfuir des braqueurs. »
    « C’est les ordres, ont cherche à atteindre plus haut. »
    « Mouais…. »
    « 21 heures… C’est le moment où les otages seront relâchés. »

    Ce qui fut le cas, soit pratiquement 7 heures après le début du braquage, les otages furent invités à trouver la sortie. Ce qui était bien, avec la panique collective et l’envie de fuir cet endroit, surtout que l’autre pièce quittait les lieux en même temps, c’est que les braqueurs eurent tout le loisir et le temps de se retrouver, ensemble, à l’arrière de la banque. Leur sortie se fut grâce à John qui avait le pouvoir de passer à travers la matière en compagnie de deux personnes maximum. La seule braqueuse qui manquait à l’appel était Alexia qui était sortie sous forme d’otage à 16 heures, ce dont personne ne pouvait douter de qui elle était. Alexia était doué d’un pouvoir qui l’immunisait contre les autres pouvoirs, elle avait estimé que c’était trop risquer de tenter le coup avec John. Et puis de quoi elle se serait inquiétée, vu que les fédéraux étaient, en réalité, ses collègues.

    Bref les braqueurs avaient l’intégralité des coffres qu’ils avaient ouvert, et par là où ils étaient sortis pas la moindre voiture de police. Pourquoi venir de ce coté là, alors qu’il n’y avait pas la moindre issu ? Tout le monde s’était concentré sur l’avant de la banque. Des voitures étaient présentes pour les braqueurs qui prirent la fuite.

    A l’avant de la banque, les otages furent prirent en charge pas les autorités. Une série de question leur fut posé pour avoir leur identité et les inviter à se rendre le lendemain, à la première heure chez les fédéraux afin de faire leurs dépositions. Les blessés furent transportés à l’hôpital le plus proche. Et la plus part des otages purent partir avec une personne qui était venu les chercher après avoir vu les informations à la télévision.

    [Explications hors rp, dans le topic concernant ce sujet]
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Jeremy Voight

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Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] Vide
MessageSujet: Re: Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini]   Braquage [Gabriel-October-Jeremy-Bastet] [Fini] EmptyVen 14 Jan - 23:11

[Je sais que le sujet est fini, mais je n'avais pas encore trouvé le temps de faire un petit (tout petit) post de conclusion... désolé du retard !]

Cela faisait quelques minutes que la situation semblait s’être un peu calmée, mais Jeremy restait tendu. Ses deux amis étaient blessés, et il ne pouvait plus rien faire pour eux si ce n’était espérer qu’ils tiennent le choc et qu’aucune autre tuile ne leur tombe encore dessus ! Bastet les avait rejoint, et il ne leur restait plus qu’à attendre aussi patiemment que possible la suite des évènements.

Accaparé qu’il l’était par l’état d’October et Gabriel, Jeremy avait un peu perdu de vue les activités de leurs gardiens. Ce ne fut que quand le dénommé John revint dans la pièce en tirant une jeune femme avec lui qu’il releva la tête. Qu’est-ce que ce type manigançait encore ? Mais bon, tant qu’il les laissait tranquilles, Jeremy s’en fichait un peu. Rassuré en voyant le braqueur s’éloigner, cela ne dura hélas que quelques minutes car ce dernier ne tarda pas à revenir vers eux, sous le regard noir de Jeremy toutefois surpris par le fait qu’il ait remis son arme à un de ses complices avant de se pencher vers October et de lentement examiner sa blessure.

« Ca vaut ce que ça vaut, mais la balle aurait jamais du arriver là. Dans un quart d’heure, elle sera l’otage de cette pièce à sortir. »

Moui. En effet ça valait ce que ça valait. Ceci dit, Jeremy devait bien reconnaître qu’il ne l’avait pas vu mentir jusqu’à présent. Et puis de toute façon quel intérêt aurait-il à le faire ? Déjà qu’il n’en avait aucun à se justifier. Le regard de Jeremy était toujours aussi sombre, mais une pointe de perplexité y était perceptible à présent. Et également un peu de soulagement. Dans un quart d’heure son amie allait pouvoir recevoir tous les soins nécessaires, et ça c’était la meilleure nouvelle de la journée ! De son point de vue du moins… car October ne semblait pas du même avis, ce que John sembla comprendre également.

« Un quart d’heure, si elle refuse toujours, je fais sortir quelqu’un d’autre à sa place. »

Puis celui-ci se releva et s’éloigna d’eux. Jeremy se pencha à son tour vers October dont il tenait toujours la main.

« Pas de nouvelle blague hein ! Gabriel et moi on est de grands garçons, on s’en sortira t’en fait pas. Alors quand le monsieur reviendra te chercher, tu le suis si tu veux pas que ce soit moi qui te sorte à coups de pieds dans le derrière ! »

Le sourire qu’il s’efforçait d’afficher pour nuancer ses propos masquait mal son inquiétude. Au bout de ces quinze minutes qui lui paraissaient s’éterniser, ce fut la jeune femme qui était venue de l’autre pièce qui fut chargée de mener October à l’extérieur. Jeremy la regarda s’éloigner, absorbé dans une prière muette. Puis il se rapprocha de Gabriel dont la blessure était peut-être moins grave, pour ce qu’il en savait, mais qui en tout cas l’inquiétait tout autant. Bastet se tenait également à ses cotés, silencieuse. L’attente allait être longue !

Mais l’heure de leur libération arriva enfin, et quand ils furent autorisés à sortir ils ne se le firent pas dire deux fois ! Jeremy aurait bien voulu rester avec Bastet et Gabriel, mais indépendamment de l‘agitation de leur sortie, il fut emmené par un agent pour une sorte de premier interrogatoire qui se résuma au final à prendre son identité et à lui demander de venir témoigner le lendemain. De toute façon il n’avait qu’une idée : prendre des nouvelles des ses amis. Surtout d’October qui avait été emmenée plus tôt. Mais personne ne savait quoi que ce soit à son sujet, ce qui commençait sérieusement à lui faire perdre patience. Heureusement on le laissa rejoindre Gabriel dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital. Même s’il ne pouvait pas vraiment lui parler étant donnés les soins que celui-ci recevait, au moins il était avec son ami. De toute façon, si quelqu’un s’était avisé de l’empêcher de l’accompagner, Jeremy était persuadé qu’il aurait été capable de péter un boulon !

Avant de monter à l’arrière du véhicule, il jeta un dernier regard pour tenter d’apercevoir Bastet, sans succès. Il espérait sincèrement que l’adolescente ne se soit pas retrouvée seule maintenant, à l’heure où lui-même avait tout sauf envie de l’être. Rester s’en assurer lui aurait demandé de laisser Gabriel, et ça il s’y refusait. Les portes se refermèrent sur l’agitation extérieure, pour laisser place aux cahots de la route.

Journée merdique par excellence ! Pour le moment tout laissait penser qu’ils s’en étaient tirés. Lui avec une belle frayeur. Ses amis avec plus de casse, mais Jeremy préférait penser que le plus difficile était passé. D’autres étaient restés sur le carreau, et ça faisait toujours un drôle d’effet d’assister à ce genre de trucs. Il ne lui restait plus qu’à attendre d’être rassuré au sujet d’October et Gabriel, et il pourrait commencer à essayer d’oublier cette histoire. Si tant est qu’il puisse y arriver…
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