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 Quand de vieux démons refont surface. [Suzy]

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Thomas D. Connelly

Thomas D. Connelly
Mutant de niveau 2

Nombre de messages : 85
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Localisation : Palace Hampton, chambre 442.
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Age du personnage : 40 ans, mais il les fait pas, non non.
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MessageSujet: Quand de vieux démons refont surface. [Suzy]   Quand de vieux démons refont surface. [Suzy] EmptySam 14 Aoû - 18:30

    21h45...

    L'ambiance était festive ce seul vendredi 13 de l'année, la scène était prête, colorée de milles spots mouvant pour donner une impression dynamique et joyeuse. Les six danseuses-assistantes avaient faites leur entrée de chaque côté de la scène, à la file indienne, et en exécutant les mêmes gestes répétés la veille. Le public, surtout le public masculin, frappait des mains cette entrée qu'ils attendaient depuis 10 minutes déjà. Puis soudain une explosion de fumigène au centre de la scène surprit ce public, qui se mit alors à applaudir encore plus le spectacle qui venait de commence, car plus l'effet spéciale s'estompait plus il laissait apparaitre ce pour qui le palace avait déboursé une coquette somme.
    Thomas, habillé d'une veste en tigre blanc du Bengale (en synthétique, mais bien sur...) découpé sur mesure pour lui, d'un pantalon et d'un chandail blanc immaculé, sans lunettes, rasé de prêt, et souriant comme jamais, paraissait rayonnant de joie de vivre auprès de son public d'une centaines de personnes à qui il adressa, en plus de son sourire aguichant, un salut chaleureux avant de prendre la parole :

    - Ha qu'est ce que ca fait du bien de vous voir, fit il en se rapprochant du bord de la scène, son micro accroché à sa veste retransmettant ses paroles. Comme toujours enfaite ! Pendant 1 heure et demi vous allez découvrir des tours pour la plupart inédits qui ira plus qu'hier et moins que demain au delà du concevable !

    Sur ces belles paroles suivit d'un peu plus d'applaudissement la lumière se ferma pendant moins de 5 secondes. Lorsqu'elle réapparut un nouveau décor se présentait à eux, une cage, Thomas, l'air théâtralement dur, enchainé à l'intérieur, et 4 des 6 assistantes sur les côtés respectifs. À grand renforts d'effets pyrotechniques, de musique entrainante, de mise en scène destiné à faire durer le numéros le plus longtemps possible sans pour autant s'ennuyer, le numéros se termina, après que les assistantes aient couvert la cage d'une grande bâche hermétique, par le magicien sans chaines assit dans une place au beau milieu du public, sans veste, celle si s'étant "transformée" en tigre du Bengale enfermé à sa place dans la cage normalement condamnée.
    Et ce n'était que le premier numéros. durée : 10 minutes à peine.
    1:20 plus tard Thomas avec une assistance dans chaque bras se présenta au bord de la scène pour prononcer de discours de fin :

    - ...Remercions Régis, le régisseur, et les autres personnes ayant participé au bon déroulement de ce spectacle, et vous public, il fit une embrassade au public de sa main et lança, je vous aime tous !

    Sur ces belles paroles il lança un clin d'œil puis recula du bord de la scène. Il fit ensuite apparaitre une cinquantaine de carte répartit dans ses deux mains qu'il lança avant de les faire disparaitre en vole. D'un claquement de doigts ces cartes réapparurent en même temps, mais quelque peu transformés. Ainsi certaines étaient plus grosse que le reste du lots, d'autres retombaient avec force sur le planché, d'autres encore réapparaissaient en double, et enfin les plus spectaculaire explosaient. L'explosion étant la meilleur des diversions, Thomas pu user de son pouvoir de téléportation pour disparaitre définitivement et réapparaitre dans une boite, laissée derrière la scène dans les coulisses, utilisée pour un de ses tours précédant.
    - "Je vous aime tous", répéta-t-il à demi voix, seul dans la boite noire, qu'est ce qu'il faut pas entendre...



    Une vingtaines de minutes plus tard il sortit des coulisses, démaquillé, rhabillé plus softement et surtout lunettes aux nez.
    Puis un enfant qui avait surement vu le spectacle s'approcha de lui alors que Thomas allait prendre la porte du bar. Le magicien plutôt harassé et jamais vraiment aimable lui répondit sans compassion :

    - Je ne donne pas d'autographes après les spectacles, retourne boire ton jus d'orange avec tes parents...

    C'est à ce moment qu'un journaliste avec une carte de presse accrochée à sa veste se rapprocha de Thomas, l'appareil photo à la main.
    - Monsieur Connelly, fit l'homme en question, c'est pour faire une photo pour un article dans le magazine "Divertissement chez NY".

    Habitué aux stratégies de communications et voyant un nouveau moyen d'entendre sa notoriété dans la ville, il prit le carnet et le stylo que le tendait depuis tout à l'heure le petit garçon et fit au journaliste :

    - Photographiez moi pendant que je signe un autographe au petit.

    Le bar de l'hôtel était un endroit où Thomas aimait reprendre de l'énergie après 1 heure et demi de spectacle où l'obséquiosité était de mise mais où paradoxalement il s'amusait le plus. Pour lui magicien était plus qu'un travaille de façade lui permettant de prouver à sa banque que l'argent que lui versait les nombreuses transactions de la mafia provenait d'un fond légal, c'était un véritable hobby auquel il consacrait des heures de travailles, Il le faisait pour son plaisir d'abord, mais aussi parce qu'il adorait se produire sur scène. D'un certain côté c'était les seules fois où on pouvait dire de lui qu'il était altruiste, en donnant du divertissement, mais enfaite cela relevait plus d'une envie personnelle de montrer qu'il était le plus fort dans sa matière et qu'on l'applaudissait pour ça. Son égo était alors comblé et cela avait le don de le rendre encore plus prétentieux.

    Après avoir traversé la salle moins bondée que d'habitude, il s'assit sur l'une des chaises disposées devant le bar et s'adresse au barman de manière tranchante :

    - Un verre de whisky, et préparez en d'autres pour la suite.

    La soirée était décidément bien calme, et rien ne présageait que cela allait changer. Il n'y avait que lui qui était assit à côté du bar, les autres clients ayant choisit les tables dispersées dans la salle au design très chic montrant bien qu'il se trouvait aux hamptons. L'ambiance de ce bar restait joviale et une musique d'ambiance berçait le flot de parole que s'envoyait chaque client entre eux.
    Il vérifia machinalement s'il avait bien la clé électronique de sa chambre dans la poche de sa veste vu qu'il s'était déjà trompé deux ou trois fois de veste quand il se changeait après une représentation aux hamptons, et que une fois saoul cela aurait été plus difficile de les retrouver.
    Il entendit une nouvelle fois derrière la porte d'entrée du bar s'ouvrir quand il bu cul-sec le petit verre de whisky.
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Suzy Colcord

Suzy Colcord
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Quand de vieux démons refont surface. [Suzy] Vide
MessageSujet: Re: Quand de vieux démons refont surface. [Suzy]   Quand de vieux démons refont surface. [Suzy] EmptyLun 16 Aoû - 15:02

    Thomas Dorian Connely…

    Ce nom, suivit d’une petite foulée de renseignements, étaient affichés sur l’écran de l’ordinateur. Suzy, une main sous le menton alors que son coude prenait appuie sur le bureau, avait les yeux rivés sur son écran. Dans son bureau, et seule, elle lisait le peu d’information qu’elle avait sur lui, ce nouvel arrivant dans la ville de New York. Elle était loin de contrôler toutes les personnes arrivant dans cet état, mais possédait une base de données qui sortait des dossiers quand il y avait des choses à dire sur ces personnes. Le cas de ce Connely était intéressant, un tas de chose était suspecté sur son cas. Jamais rien ne fut prouvé. Hors il y a un dicton qui dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Alors que rien ne soit prouver, ne signifiait pas qu’il était blanc comme neige. Loin de là. Ca prouvait juste qu’il était plus malin que la moyenne. Et voilà qu’il était sur son territoire à elle !

    Son autre main, posé sur la souris de son ordinateur, pianotait doucement pendant qu’elle réfléchissait à ce qu’elle allait devoir faire. Si rien d’officiel n’était à lui reprocher, elle n’aurait jamais de réponse ou de preuve sur lui dans une attaque frontale. Hors, il convenait d’avoir un moyen de pression sur lui pour une raison simple : si il venait à s’en prendre à cette ville, elle devait avoir les moyens de lui faire quitter l’état ou de le mettre hors d’état de nuire. New York était à elle, d’une certaine manière, et elle tenait à certaine règle. A avoir un moyen de pression sur quiconque pouvant poser des problèmes qu’elle ne voulait pas. Elle se devait donc de trouver une solution. Yeux légèrement plissé, elle relisait le dossier pour la troisième fois quand elle finit par se levée vivement. Attrapant ses clés sur le coin de son bureau d’une main, et sa veste de l’autre qu’elle enfila dans le même mouvement, elle sortie de son bureau se trouvant dans les bâtiments officiels du gouvernement.

    La traversée des couloirs se fit sans la moindre encombre, sans même une personne croisée. Un regard à sa montre lui apprit que la soirée était plus qu’avancée. La plus part des personnes avaient déjà quitter leurs postes. Une bonne chose, elle se serait pas interrompu tous les deux pas pour un dossier quelconque en cours. C’était le problème quand on jouait sur un nombre impressionnant de tableau. Son statut de sénatrice lui imposait un tas de chose. Ses activités, à côté, concernant les mutants, en donnait tout autant. Un rythme qu’elle arrivait, toute fois, parfaitement à tenir du haut de ses vingt trois ans. Faut dire qu’elle avait baigné la dedans depuis sa plus tendre enfance.

    Son badge bipa de manière satisfaisante, et elle pu quitter le bâtiment fédéral, pour faire biper sa voiture garé juste devant. Sa coupé sport qu’elle aimait particulièrement, le son qu’elle produisait à chaque accélération, les vitesses qu’elle pouvait atteindre, et un tas de petites choses. On pouvait penser qu’elle avait cette voiture pour une question de frime, mais cela serait bien mal la connaitre. Cette voiture, elle l’a possédait pas par caprice, mais par réelle envie. C’est qu’elle l’aimait, d’une certaine manière, ce petit bolide. D’ailleurs la voiture la mena chez elle en un temps record.

    Une fois dans son appartement, bien trop grand pour elle seule, elle prit la direction du dressing. Un coup d’œil à l’intérieur lui fit choisir une robe la mettant à son avantage, sans pour autant être d’une vulgarité à tout épreuve. La couleur rouge de sa robe, s’accorda aux talons noirs qu’elle enfila avant de laisser ses cheveux parfaitement lisse lui retomber au milieu du dos. Quelques traits de maquillage plus tard, elle quitta son appartement pour prendre la direction du cinq étoiles situé dans les Hamptons. Le choix de sa destination n’était pas un hasard, il y avait une représentation en cours. Un magicien. Thomas Connely. Pour l’heure elle n’avait aucun plan précis en tête, mais elle verrait sur le tas. Après tout, ce genre d’improvisation la connaissait plutôt bien. Il était assez dangereux de considéré la jeune Colcord comme parfaitement inoffensive.

    Le bon point pour elle était que se rendre dans cet endroit ne serait pas un fait extraordinaire. Une sénatrice dans un cinq étoiles, qui s’en étonnait ? Ce n’était pas la première fois qu’elle y mettait les pieds, et cela ne serait pas la dernière non plus. Arrivée sur place, elle laissa ses clés à un type qui partit ranger la voiture de Suzy, pendant qu’elle callait un léger chale noir sur ses épaules avant de rentrer à l’intérieur de l’endroit. Somptueux, comme le voulait son image de marque. Sa destination fut le lieu ou se tenait la représentation. Elle n’était pas arrivée au début, mais sur la fin. Le temps de voir quelques numéros, et d’avoir un avis général sur l’homme qui l’avait fait se déplacer ici, sans le savoir.

    La fin de la représentation arriva, sur un « je vous aime tous » qui fit hausser un sourcil à la sénatrice. Les gens aimaient-ils réellement entendre ce genre de chose ? Elle n’eu pas le temps de se poser la question plus longuement que le final se fit dans un lancement de carte assez impressionnant. Son défaut professionnel l’amena à se demander si tout était fait selon des secret de magicien, ou si il y avait une mutation derrière. Suzy avait beau ne pas être née de la dernière pluie, rien ne pouvait l’assurée de sa réponse. Elle avait envie qu’il soit question de mutation. Ella avait toujours envie de se genre de chose qui lui fournissait toujours se frisson qu’elle ressentait quand elle savait qu’une chasse allait se lancer. Mais ses envies ne reflétaient pas toujours la vérité. Il existait bien un test pour savoir si les gens étaient mutants ou non, mais il n’était pas connu et encore moins légale à l’utilisation. Il lui fallait à peine une goutte de sang pour avoir une réponse sur et certaine… Un sourire se dessina sur le coin de ses lèvres alors que le magicien disparaissait sous un tonnerre d’applaudissement. Il avait fait sensation. Et si elle devait être objective, elle devait bien admettre qu’il le méritait…

    Elle quitta le fond de la pièce, à son tour. Elle avait une certitude, après ce qu’elle avait pu lire du peu d’infos qu’elle avait, c’est que Connely irait directement au bar. C’est la direction qu’elle prit, mais fut arrêter par quelques personnes, riches et influente dans cette ville, sur diverses questions. Suzy, en parfait sénatrice, avait un sourire radieux sur le coin des lèvres, l’attitude parfaite pour garder son « public », en quelque sorte. Faisant preuve d’une patience à toute épreuve, en apparence, elle répondit aux questions qu’on lui posait, discuta sur les derniers évènements, jusqu’à ce qu’elle puisse s’éclipser pour reprendre son chemin. Elle n’arriverait pas avant la personne qu’elle était venue voir.

    Et, elle avait raison. Quand elle poussa la porte du bar, elle pu voir qu’il était déjà installer. A peine était-elle entrée, que le serveur lui servit déjà un « Mademoiselle Colcord » en guise de salut respectueux. Elle répondit dans un sourire charmant et un hochement de tête, alors que le serveur s’activait déjà lui préparer le cocktail qu’elle avait l’habitude de prendre. Passant près de Thomas Connely qui, il faut l’avouer, avait certain attraits et était loin de faire son âge… L’argent préserve, il parait. Elle s’arrêta à son niveau.


    « La direction à toujours le flaire pour trouver des personnes époustouflantes. Votre représentation était vraiment impressionnante, je n’ai pu voir le début, mais si la totalité était de la trempe de ce que j’en ai vu… Les gens ont du avoir l’impression d’en avoir pour leur argent »

    Le pire était probablement qu’elle le pensait. Elle était loin d’être friande de ce genre de spectacle, mais il avait l’art de se mettre en scène. C’était tout à son honneur. Le serveur, dans le même moment posa, sur le comptoir, le cocktail qu’elle n’avait même pas eu besoin de commander.

    « Est-ce que je peux vous offrir un verre ? »
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Thomas D. Connelly

Thomas D. Connelly
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MessageSujet: Re: Quand de vieux démons refont surface. [Suzy]   Quand de vieux démons refont surface. [Suzy] EmptyJeu 19 Aoû - 16:09

    Lorsque le serveur derrière le bar salua la gouverneur, Thomas se retourna quelque peu pour bien être sur de ce qu'il venait entendre. La gouverneure de New York avait donc choisit le même bar que lui. D'après les médias Suzy Colcord était une fervente défenseure de la cause mutant, allant parfois même visiter des mômes mutants atteints de divers maladie pour déblatérer un discours semblant avoir du cœur, mais qu'était elle finalement ? Un parrain légal pour Thomas qui prenait le gouvernement et l'État Américain pour la plus grosse mafia jamais crée. Les apparences sauvant beaucoup de choses, appeler cette bande organisée un "gouvernement" en se donnant des airs de protecteurs suffisait amplement pour les habitants. Soit, de tout façon cela revenait au même pour lui, en plus hypocrite, mais ce n'était pas lui qui allait jeter la première pierre.
    Il se remit face au bar pour retourner à ses pensées quand à sa grande surprise elle s'arrêta à côté de lui. Celui ci eu le juste le temps de se tourner vers elle avant qu'elle ne prenne la parole.

    -La direction à toujours le flaire pour trouver des personnes époustouflantes. Votre représentation était vraiment impressionnante, je n’ai pu voir le début, mais si la totalité était de la trempe de ce que j’en ai vu… Les gens ont du avoir l’impression d’en avoir pour leur argent.

    Elle avait donc vu son spectacle, et mieux, elle l'avait apprécié ! Ces deux points firent sourire l'intéressé qui ne pouvaient que flatter son égo. Un personnage important appréciant son travail, cela ne pouvait que lui être bénéfique... Mais il ne fallait pas s'emballer si vite, avant de partir à New York de diverses informateurs lui avait indiqué que les sphères cachés du gouvernement étaient parfois pire que celles mafieuses, et elle représentait la haute autorité de cette "organisation"... heureusement qu'il ne faisait jamais confiance sobre... il n'empêchait que les flatteries étaient sa faiblesse.
    -C'est ce qu'on dit en tout cas.

    C'était évident qu'il était plutôt talentueux dans son domaine, il aimait se le répéter lui même, mais c'était aussi l'homme le plus sensible à tout les effets que le succès pouvait provoquer, les plus notable étant le narcissisme et la vantardise. Il pouvait passer des heures à ne parler que de lui et son métier sans éprouver la moindre fatigue, et son désir de se conserver le faisait dépenser de belles sommes pour éradiquer la première ride qui lui venait sur le coin du visage.

    -Est-ce que je peux vous offrir un verre ?
    -Et bien... pourquoi pas, avec plaisir.

    Il avait l'habitude de recevoir des personnes influentes à Las Vegas mais ici c'était bien la première fois, surtout s'ils ne parlaient pas affaires.
    Étant un proche collaborateur de la mafia Las Vegacienne et très bon business man il a permit à cette mafia de fédérer totalement la ville à leur pouvoir. Aujourd'hui tout les patrons des casino-hotels de la ville la plus rétro éclairée sont affilés à Faust N., le parrain attitré jusqu'au prochain coup d'état, et Thomas y était pour quelque chose.

    Faire la même chose pour New York ? Thomas se sur-estimait souvent, mais en voyant comment les damnés, apparemment posés ici vu le nombre d'attentats dans cette ville, qui ont un mal fou à imposer leur loi ici, il s'avouait lui même qu'au jour d'aujourd'hui ce n'était pas envisageable. Les fédéraux ici par rapport à Las Vegas étaient très implantés, ils ne règleraient surement pas à l'amiable cette prise de pouvoir, loin de là.
    L'idée n'était pas forcément à exclure mais il lui faudrait une stratégie hors du commun pour bouter les fédéraux d'ici et fédérer les damnés, et pour ce qui était de l'institut Xavier et les x-men, il n'avait pour l'instant pas à s'en faire d'eux, beaucoup moins influent que les damnés, qui eux sont dangereux.

    Thomas proposa à Suzy la chaise qui se trouvait à côté de lui et se rendit compte qu'il manquait à son devoir de courtoisie envers cette personne plus qu'influente :

    -Mais je manque à toute mes politesses, je suis enchanté d'enfin vous rencontrer mademoiselle Colcord, les affaires en villes vont de bon train ?
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Suzy Colcord

Suzy Colcord
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MessageSujet: Re: Quand de vieux démons refont surface. [Suzy]   Quand de vieux démons refont surface. [Suzy] EmptyLun 6 Sep - 9:27

    Les gens étaient, pratiquement, tous les même. Faites leur des compliments, et vous les verrez sourire. Il y avait, cependant, plusieurs formes de sourires face à un compliment : Celui qui était accompagné d’un léger rougissement aux niveaux des joues, prouvait souvent que la personne avait un certain côté humble. Enlever ses rougeurs, et vous entrez dans la catégorie des personnes qu’il est préférable de mousser un peu pour satisfaire leur égo. Et il était toujours plus intéressant de savoir à qui on avait à faire, surtout dans la situation quand laquelle se trouvait Suzy. Rien n’y paraissait, mais elle restait tout de même là, pour le travail… Pas franchement officiel, mais ça personne n’était censé le savoir.

    Thomas Connely répondit, aux flatteries de Suzy, par une simple phrase, qui pouvait paraître des plus humbles. C’est ce qu’on dit… Il n’affirmait pas ce qu’elle avait dit, mais ne le niait pas non plus. Un sourire passa sur les lèvres de la jeune femme, pour finalement proposer de lui offrir un verre. Ce qui fut accepté… Avec plaisir. Bien que cette formule devait relever, de la pure formule de politesse, plus qu’autre chose. Quoique… N’empêche qu’il n’eu que besoin d’accepter pour que Suzy fasse un signe au serveur, levant légèrement deux doigts pour que ce dernier comprenne. Et pendant que la jeune femme prenait place sur une des chaises hautes près de Thomas, le serveur avait déposé deux nouveaux verres sur le comptoir. Un simple et léger hochement de tête servit à le remercier. Plus par politesse que réelle envie, mais Suzy donnait bien le change à ce niveau là… A plein de niveau, d’ailleurs.


    -Mais je manque à toutes mes politesses, je suis enchanté d'enfin vous rencontrer mademoiselle Colcord, les affaires en villes vont de bon train ?
    « Je crois que je ne ferais jamais à l’idée que des personnes puissent connaître mon nom, sans que la réciproque soit vraie. »

    Elle avait lancée sa phrase dans un sourire charmant, prouvant par ses mots qu’elle ne connaissait que le nom de scène de Thomas. Bien évidemment cela n’avait rien de vrai, mais si elle avouait savoir qui il pouvait être, qu’elle connaissait son nom, cela aurait impliqué qu’elle s’était renseigné un minimum. Il n’y avait pas lieu de laisser sous entendre ce genre de chose, n’est ce pas ? Cependant, elle décida, tout de même, de répondre à la question qu’il avait pu poser concernant la ville. Les affaires ? Un bien trop vaste sujet pour qu’elle puisse répondre de manière convenable. Oui, les choses allaient bien, mais d’autres n’allaient pas fort.

    Dans l’ensemble, en ce qui concernait les mutants, il n’y avait pas trop à se plaindre. Les gens étaient plutôt derrière elle, ce qui lui donnait l’occasion de pouvoir faire un peu ce qu’elle voulait. Tout était une question de manière, en réalité. Faire proposer des lois anti-mutant par d’autre sénateur, par d’autre hommes politique influent, et arrivé derrière pour montrer qu’elle défendait les mutants. Les négociation apportant toujours des lois un peu contraignante pour les mutants, mais Suzy gardait leur soutient parce que c’était bien moins pire que ce qui avait été proposer. Le tour pouvait être joué par un subterfuge vieux comme le monde. Les gens étaient vraiment arrivés à un point où ils gobaient tout ce que voulait bien leur dire leur télévision, c’était si facile de manipuler l’opinion publique. Enfin, non, pas si facile que cela. Ca demandait quand même une certaine rigueur et une façon ingénieuse de faire les choses. Heureusement, pour Suzy, elle possédait ces capacités. Attrapant son verre du bout des doigts, elle posa son regard dans celui de Thomas.


    « Les affaires non pas toutes la finalité la plus souhaitable, mais on essaye de faire en sorte d’y parvenir. Et vous ? J’ai entendu un homme d’affaire dire qu’il vous avait vu, en représentation, à Las Vegas. Le changement doit être des plus radical, non ? »

    Le pire, c’est qu’il suffisait de la voir pour comprendre qu’elle était vraiment intéresser par le sujet, qu’elle était curieuse – de la bonne manière – de savoir comment pouvait se faire une transition parfaite. Des années et des années à s’entraîner à faire toutes les expressions et attitudes qui puissent exister. On pouvait douter de son intérêt, par méfiance, parce qu’elle restait une politicienne. Mais on ne pouvait pas douter d’après le visage qu’elle employait, qui lui allait parfaitement dans le sens de ses paroles. En réalité ? Elle se contre foutait royalement de la transition d’un état à un autre. La seule chose qui l’importait c’était sa ville, et ses nouveaux arrivants capables de pouvoir y créer une zizanie pas permise. Mais lui rentrer dedans de manière directe n’avait rien d’intéressant. Après tout, il y avait un tas de manière de pouvoir se faire entendre et, bien plus agréable, que de se mettre à menacer, hurler, ou torturer… Quoique…
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Thomas D. Connelly

Thomas D. Connelly
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MessageSujet: Re: Quand de vieux démons refont surface. [Suzy]   Quand de vieux démons refont surface. [Suzy] EmptyMar 26 Oct - 17:19

    Si la sénatrice cachait son jeu, elle le cachait bien. Non pas que Thomas était des plus dupe, bien au contraire il ne contait plus les nuits pokers qu'il passait dans son casino favoris, à amasser quelques billets pour avoir vu clair dans le jeu de vrais murs de sentiments, non. Peut-être que ce soir il n'en avait que faire de chercher la faille qui trahirait la personne devant lui, de tout façon pour lui c'était clair comme de l'eau de roche, comme disait le dicton las-vegacien : "ne faite confiance à un politicien qu'après qu'il ai accepté votre pot de vin".

    -Je crois que je ne ferais jamais à l’idée que des personnes puissent connaître mon nom, sans que la réciproque soit vraie.

    -Thomas Dorian Connelly, humble artiste pour vous servir.

    Se présenter de la sorte voudrait dire que d'une il serait humble, chose qu'il aimait faire croire aux journaliste, sans pour autant cacher sa vraie nature aux autres et que de deux, sa seule profession serait artiste, que sont seul gagne pain soit ce que rapportait ses représentations. On pouvait le dire, cela ne tendait pas vraiment vers la réalité, mais ça passait très bien lors des soirées mondaines, ou dans des œuvres charitables lui permettant de donner une bonne image aux médias.

    Les médias d'ailleurs, la façon dont Thomas s'occupait de ce mode d'information était surement l'un des seuls point commun avec lui et la sénatrice. Un pouvoir médiatique, utilisé de la bonne manière était surement le plus puissant des outils, capable de déchainer un peuple comme le rendre aussi doux qu'un agneau. Là où le pouvoir militaire met des mois et des centaines de victimes pour dresser un peuple, le média n'a même pas besoin de se forcer : le peuple lui fait déjà confiance, comme un indic en qui ont ne pourrait douter de sa fidélité, personne ne remettra jamais en cause une information si en même temps les journaux démocrates et ceux républicains les diffusaient sous la même forme, ou si simplement on leur disait que "Thomas Connelly est très gentil", franchement, qui irait vérifié par soit même que ce qui lui dit les information relève de la pure vérité ? Par ce fait, si Thomas arrivait à duper le journaliste de Las Vegas Channel, c'était tout l'audimat de cette chaine qui goberait ses histoires, et si au contraire il aurait une altercation avec l'un de ses journaliste, c'est toute sa com qui en pâtirait.

    -Les affaires non pas toutes la finalité la plus souhaitable, mais on essaye de faire en sorte d’y parvenir. Et vous ? J’ai entendu un homme d’affaire dire qu’il vous avait vu, en représentation, à Las Vegas. Le changement doit être des plus radical, non ?
    -Disons que le mode de vie change d'ici à là-bas, Las Vegas étant une ville hyper active, j'ai l'impression de me reposer ici.

    Le serveur arriva enfin, avec un verre de liquide alcoolisé sur chaque main qu'il posa devant les deux personnages diamétralement opposés, Thomas prit une légère gorgée de son Vesper puis reprit :
    -Reposante surtout lorsqu'on compare le taux de criminalité de New York à celui de Las Vegas, sur ce point votre travail est des plus remarquable, d'ailleurs la police de Las Vegas m'ont chargé de vous saluer.

    Il en fit peut-être un peu trop lors de cette dernière phrase, mais c'était trop tentant, il fallait savoir que les policés dis "incorruptible" avaient désertés depuis bien longtemps déjà les bureaux du commissariat de Las Vegas, le reste de police était là pour faire bonne figure, montrer qu'il existait encore une trace de gouvernement même si cette trace était gangrénée par la corruption.
    On aurait pu croire que par conséquent Las Vegas serait la ville du vice et du péché, et pourtant non. Grâce à un caïd aux idées utopiques qui gérait la ville d'une main de fer. On disait que s'il n'était pas devenu parrain de Las Vegas, il serait sénateur de cette même ville. Là bas c'était une autre genre de justice, une justice où seul la taille du porte monnaie comptait, et pourtant une justice moins hypocrite que dans les autres villes, Las Vegas était enfaite le modèle d'une ville absous de toute hypocrisie, et l'entente entre les petits gang et le grand réseau mafieux y était pour l'instant maintenu, Faust N., tel était son nom, passa bien quelques nuits à l'hôpital à cause de divers attentats mais rien ne semblait l'atteindre réellement pour l'instant.

    Il y avait tout de même une chose qui taraudait l'esprit de Thomas, pourquoi la femme qui tenait New York entre ses mains se serait déplacée jusqu'ici ? pour discuter en toute innocence avec un supposé artiste ? À moins qu'elle en sachent un peu plus sur le vrai rôle de Thomas à Las Vegas. Non pas qu'il se disait protégé de toute présomptions de complicité avec la pègre de sa ville, mais que justement, ce n'était que présomptions, pas une seule preuve en 20 ans de service, même pas une fraude fiscale à se mettre sous la dent, c'est une sorte de "attrape moi si tu peux" qui réjouissait Thomas plus encore que lorsqu'il se retrouve sur scène lors du prestige.

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Quand de vieux démons refont surface. [Suzy]

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