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 C'est pas bien de pas cogner avant d'entrer...[PV Lou-Ann]

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Zackary Nightwish

Zackary Nightwish
Mutant de niveau 1

Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 24/06/2011
Localisation : Un appartement perdu, ou la rue dépendemment du jour
Clan : neutre
Age du personnage : 17 ans
Pouvoirs : Empathie + Déficit neurocognitif ( fermer les parties supérieures du cerveau ( affecte particulièrement les nerfs)
Profession : -Étudiant à temps très (trop) partiel
-Musicien dans le métro lorsqu'il manque d'argent
Points de rp : 23

C'est pas bien de pas cogner avant d'entrer...[PV Lou-Ann] Vide
MessageSujet: C'est pas bien de pas cogner avant d'entrer...[PV Lou-Ann]   C'est pas bien de pas cogner avant d'entrer...[PV Lou-Ann] EmptyMer 18 Jan - 1:13



Les parents c’est quelque chose d’étrange. J’avais cru que mon père me laisserait en paix. Qu’il me laisserait aller sans rien dire. Il faisait ça depuis des lustres déjà. C’est pourquoi je ne l’avais jamais aimé ou détesté. On ne se fréquentait aucunement et lorsque je me rendais à l’appartement, c’était uniquement pour passer voir ma sœur, ou quérir des denrées alimentaires. Le vague salut habituel ne changeait jamais. Jusqu’à récemment. Comme s’il avait décidé de se reprendre en main pour rattraper les années passées, il avait commencé par me demander de rester couché. Immédiatement, j’avais levé un sourcil. Depuis quand me demandait-il des choses? Je faillis lui rire au nez, mais son expression sérieuse m’en dissuada. Haussant les épaules, j’étais donc allé dans ma chambre poussiéreuse. Je n’aimais pas venir ici. C’était ici que j’avais grandi, et avant la mort de ma mère, je me disais que je reviendrais toujours à la maison, qu’importe la situation. Mais cela, c’était avant. Maintenant, l’appartement me semblait miteux, fade et austère. Et mon père, surtout, avait de furieuses tendances à déprimer. Ça, c’était vachement mourant pour un empathique. Vraiment. Trop de fois, j’avais eu envie que ma vie se finisse à l’instant. Lorsque je partais pour me jeter en bas d’un pont, je sortais dans le couloir et étais frustré de ma propre impuissance à résister à mon pouvoir. C’est le jour où je m’étais réellement coupé avec une lame de rasoir rouillé, que j’avais décidé d’habiter dehors. Malgré le froid. Je détestais donc venir ici. Et voilà qu’il me forçait à coucher.
Le lendemain, même chose, il m’ordonna de rester. Protestant à présent, je m’interrogeai immédiatement sur ce brusque changement d’attitude à mon égard. Il avait décidé de se reprendre en main ou quoi? Sentant sa frustration, je n’eus aucun mal à alimenter la mienne. Je le poussai pour l’éloigner, quand la porte de la salle de bain s’ouvrit sur une femme aux allures pincées. Je plissai les yeux, et cela ne me prit pas beaucoup de temps à comprendre. Une autre femme? Il voulait s’affirmer devant sa nouvelle prétendante de 65 ans? J’accusai le coup d’une moue dégoutée, avant de sortir précipitamment de l’appartement, dévalant les escaliers en faisant la sourde oreille aux cris de protestation de mon paternel qui me sommait de faire demi-tour. Ma guitare dans mon dos, mon skate dans ma main, je m’élançai dans la rue. J’avais définitivement perdu la minuscule miette de respect que j’avais eu pour mon père. Je n’arrivais pas tellement à déterminer la raison pour laquelle j’étais frustré à ce point, mais chose certaine, je ne reviendrais pas. Il n’était plus question que je remette les pieds à cet endroit, si cet homme était encore là. Je verrai ma sœur plus tard. Beaucoup plus tard. Fuck that. Je ne pouvais même pas me rendre chez Eliott, le sachant absent. Enfin…il l’était depuis deux semaines à ma connaissance. Peut-être était-il revenu? Je n’avais rien à faire, alors autant aller y faire un tour. C’est peut-être idiot, mais Eliott était réellement mon seul ami. C’était un adulte de 26-27 ans, mais c’était la seule personne avec qui je pouvais me tenir des jours durant sans m’en tanner. Certes, il ne parlait pas tellement et c’était souvent moi qui alimentais la conversation, mais cela n’avait presque jamais l’air de le déranger. Bien entendu, nous n’avions pas exactement le même genre de relation que celle que j’entretenais auparavant avec mon ancien gang d’amis, mais il restait un très bon ami chez qui je n’hésitais pas à aller, surtout pour pester contre la race humaine ou pour me calmer. Étrangement, je ressentais de moins en moins la colère qu’il éprouvait continuellement. Peut-être était-ce parce que mes propres émotions étaient plus fortes? Ou peut-être était-ce seulement parce que je commençais à ignorer cette froide émotion qui l’habitait constamment? Je n’en avais aucune idée, mais d’une manière ou d’une autre, je pouvais être davantage moi-même quand j’étais en sa compagnie.

Là, je me dirigeai tout droit vers Greenwich soit environ à 1h30 de marche/skateboard d’ici. Des suites barbantes de joies trop intenses, de sentiments dépressifs et de plein de trucs tout aussi contradictoires les uns que les autres. Vive le métro. Vive la ville. Quel enfer. Avoir successivement mal à la tête, à la jambe, au cœur, devoir éviter particulièrement les chaises roulantes, ou m’asseoir rapidement pour m’assurer de ne pas tomber brusquement, si elle entrait dans mon champ de dix mètres. J’essayais parfois de faire en sorte que mes propres sentiments soient plus forts que ceux des autres, comme là, la colère et le dégoût, mais il fallait toujours que je croise quelqu’un qui venait de perdre un proche, quelqu’un bipolaire ou un touriste pour la première fois en vacances à New York. Bref, je pouvais donc tout autant avoir envie de pleurer sur mon sort ou être extatique, car mon père était de nouveau en couple. Mais quel pouvoir de merde quand même… Je zigzaguais à travers la marée humaine, en prenant tous les détours que je savais moins peuplé. Dès que j’en avais l’occasion, je posais mon skate sur le sol et avançait trois fois plus vite. Je voyais des personnes me lancer des regards haineux, lorsqu’ils devaient se détourner de leur itinéraire d'un pas pour me laisser passer. Je souriais de manière moqueuse, dès que j’étais « moi-même », à tous ceux qui dramatisaient leur petit détour. Lorsque je passais à une vitesse plus rapide, j’avais à peine le temps de prendre l’émotion de quelqu’un. Donc j’allais toujours plus vite. Au risque de me péter solidement la gueule. Surtout que bientôt, j’arriverais à un endroit où la densité de la population était particulièrement plus élevée. C’est pourquoi je descendis de mon board, un peu par obligation. Et là, je marchais. En me concentrant. Mais qu’importe à quel point je souhaitais éviter de ressentir les sentiments des autres, ils n’arrêtaient pas pour autant. La seule chose que je pouvais faire, c’était marcher vite. Et c’était inefficace.

Mon cauchemar se termina plusieurs minutes plus tard, lorsque j’arrivai finalement dans le quartier peu peuplé, et ma foi, quelque peu plus chic où habitait mon ami. En face de l'appartement, partagé entre la joie et la colère ( les deux étant créés par un vieux et un jeune qui passaient derrière moi, je suppose), je poussai la porte en ruminant quelques injures à l’égard d’à peu près tout le monde, je m’empressai d’aller dans l’ascenseur, pour monter les quelques étages me séparant de lieu où habitait Eliott. Par chance, le petit cubicule était inoccupé. Soupirant, je m’accotai contre le mur, dans une certaine lassitude qui devait sûrement m’appartenir. La chaleur du bâtiment me fit frissonner dans mon t-shirt vert forêt. J’avais beau avoir des jeans longs, la température extérieure pouvait se révéler particulièrement froide de temps à autre, et entrer dans les bâtiments finissait toujours par être ma dernière option de survie hivernale. Le mieux était lorsque je pouvais passer la nuit sur le sofa d’Eliott. D’ailleurs, j’allais probablement lui demander de me le passer, s’il était là. Il était mieux d’être là. Je me voyais mal faire demi-tour et rentrer chez moi. Grimaçant à cette image, j’entendis le joli petit « ding » tout à fait classe de l’ascenseur, qui troubla le solo de violon calme qui sortait des hauts parleurs. Super, j’étais arrivé. Marchant dans le couloir, j'ignorai les personnes qui posaient leurs regards sur l'adolescent paumé que j'étais. Beaucoup de mutants, beaucoup de haine, de sentiments forts et de blessures. Bref, c'était tout à fait agréable de gambader dans ces couloirs.
Après quelques vilaines cicatrices apparues puis effacées, j'arrivai devant la porte du logis de mon ami. Sans hésiter une seule seconde, j'ouvris la porte, soulagé de ne pas la trouver verrouillée. Silence de mort. Il n'était pas là, et il avait laissé la porte débarrée? Ok, ce quartier était plus calme que les autres, mais au point d'être imprudent à ce point? Cela ne lui ressemblait pas. Je fronçai légèrement les sourcils et fit quelques pas, le skateboard sous la main, la guitare sur le dos.

-Eliott? T'es là vieux?

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Lou-Ann Deamon

Lou-Ann Deamon
Mutante de niveau 1

Nombre de messages : 25
Date d'inscription : 03/11/2011
Localisation : Pas bien loin d'Eliott
Clan : apprenti Damné
Age du personnage : 15 ans
Pouvoirs : Télépathe + Génératrice de souffrance
Profession : Elle se fait vivre par Papa Deamon, mais il voudra bien qu'elle commence des études bientôt...
Points de rp : 10

C'est pas bien de pas cogner avant d'entrer...[PV Lou-Ann] Vide
MessageSujet: Re: C'est pas bien de pas cogner avant d'entrer...[PV Lou-Ann]   C'est pas bien de pas cogner avant d'entrer...[PV Lou-Ann] EmptyMer 18 Jan - 23:37

(N.B. : Si tu veux une idée de ce que Lou' fait à Zack, clique sur le lien ! )

Penchée sur sa table de travail, bien appliquée à écrire dans son cahier de notes les dernières leçons de son professeur privé sur l’accord des verbes en Anglais, Lou-Ann était à deux doigts de tout lancer par la fenêtre et aller bouder sur le sofa du salon. Deux semaines ! Deux semaines qu’elle avait vu partir Eliott, tôt le matin. Magneto avait besoin de lui pour régler un problème et il ne pouvait pas dire non. Bien sûr qu’il aurait pu dire non, s’affirmer devant le mutant à la réputation légendaire, mais il restait un problème : Eliott adorait aller en mission. Lou’ aurait bien voulu l’accompagner, se faire toute petite dans ses bagages et ne pas dire un mot, elle était douée pour ça. Mais son père avait dit non, lui avait promis de venir le plus vite possible et que s’il y avait quoi que ce soit, elle n’avait qu’à l’appeler. Quand il avait dit ‘’ le plus vite possible ‘’, elle n’avait pas pensé que les jours se transformeraient en semaines et qu’elle resterait coincée dans l’appartement durant deux semaines, seule. Bien sûr, elle avait pendant la journée son professeur qui lui tenait compagnie avec ses tonnes de devoirs au bout de la ligne, mais elle passait ces soirées assise devant la télé à zapper pour trouver une émission. Au deux jours, Eliott appelait, mais il ne parlait jamais bien longtemps. Finalement, elle s’ennuyait atrocement.

Elle aurait pu sortir, c’est vrai, mais pour faire quoi ? Elle ne connaissait personne à part son père en Amérique et les mutants qu’elle rencontrait quelques fois quand Eliott l’emmenait à une rencontre. Les apprentis-Damnés étaient tous dans la vingtaine, avaient un emploi et n’avaient surement pas envie de rester des heures avec une gamine de 15 ans. En fait, elle était la plus jeune du groupe. Alors, pour avoir des amis, elle pouvait bien chercher longtemps. Il y avait bien des mutants de son âge chez les X-Men – à croire qu’ils se ramassaient tous là – mais à l’idée de mettre les pieds-là, elle perdait son envie de parler à des gens. C’était comme trahir son père et puis, elle ne voulait pas se mêler à des histoires qui allaient aider les humains. Les hommes ne l’avaient pas aidé quand elle était en Italie, il avait voulu que la mettre en cage. Alors elle ne lèverait pas le petit doigt pour les aider à son tour. Bref, là aussi, Lou-Ann était paumée. Elle vivait la même situation qu’à l’orphelinat, mais au moins, l’appartement était beaucoup mieux que le vieil établissement. Elle souhaita qu’il se passe quelque chose ce soir, n’importe quoi pour qu’elle puisse s’amuser un peu.

Elle n’aurait jamais cru que sa demande serait exaucée.

Lou’ allait s’assoir dans son lit pour jouer à un de ses jeux vidéo quand elle entendit des bruits dans le salon, une porte qui se fermait. Les sourcils de la jeune fille se froncèrent un instant, croyant avoir attendu un bruit venant de l’appartement juste à côté. Leur immeuble pouvait bien être le plus cher en ville – parce qu’Eliott aimait les belles choses, alors il fallait bien avoir un bel appartement - l’endroit n’était pas le plus insonorisé qui soit. Une porte voisine qui se fermait un peu trop fort résonnait dans tout le palier, c’était inévitable. Lou-Ann prit donc son jeu et commença à jouer sans soucier du bruit… jusqu’à ce que des pas se fassent entendre. Alors là, il était donc déjà rentré ? Enfin ! S’il voulait faire une surprise à la jeune fille en allant la voir directement à sa chambre sans qu’elle s’en aperçoive, c’était raté. Depuis le temps qu’elle était seule dans cet appartement, elle savait très bien que ses bruits de pas, même prudemment camouflé, ne faisaient pas partie du monde de solitude qui l’entourait depuis deux semaines.
Elle lançait son jeu portable à l’autre bout de la chambre, trop contente qu’Eliott soir revenu. Alors qu’elle tournait le coin de la porte, un grand sourire accroché aux lèvres, elle arriva face à face avec un homme. Et ce n’était surement pas Eliott vu la grandeur.

Elle recula en repoussa l’homme de toutes ses forces, prise d’une panique immense. Elle crut dur comme fer que c’était les gens qui l’avaient poursuivi en Italie qui l’avait trouvé. La peur redoubla d’un cran. Elle n’allait pas se faire emmener de force dans son pays natale, jamais, elle était bien ici, elle avait enfin un père et on ne le lui volerait pas.

La frayeur et la colère de l’adolescente canalisé par cette personne pris à peine une seconde pour déclencher le pouvoir de Lou’ sans avertissement. L’homme plia en deux, se tenant la tête entre les mains, poussant un cri de douleur. Alors qu’il tombait par terre, Lou’ reprit ses esprits et remarqua rapidement que l’homme, mais plutôt l’adolescent, était tout sauf un agent de la douane venue la chercher. Avec son skate sur le bord de la porte et sa guitare dans le dos, il était rien d’autre qu’un ado comme les autres et qu’il ne devait pas être une grande menace – il était à pleine plus grand qu’elle. Quelqu’un de l’âge à Lou’. Qu’elle faisait souffrir sur le plancher.

Et merde…

Dès qu’elle fit un pas dans sa direction, le pouvoir perdit prise et la douleur arrêta. Ça avait duré peut-être cinq secondes, mais c’était cinq secondes de trop. Elle se pencha vers lui pour l’aider à se relever, prenant un de ses bras, en proie à un terrible remord. Elle lui avait fait du mal sans le vouloir et elle était terriblement découragée. Si elle n’arrivait pas à contrôler ce pouvoir bientôt, un jour ou l’autre, quelqu’un lui ferai peur à la blague et elle le tuerait.


- Mio Dio ! Je suis désolée, vraiment désolée. Mais tu m’as fait une de ces peurs !


Elle dévisagea sans retenu. Jamais vu dans l’édifice des Damnés, c’était certain. Mais d’où connaissait-il Eliott alors ? Personne n’aurait osé entrer chez lui sans y être invité. Pourtant, lui, il l’avait fait.

- Mais tu es qui au juste ?
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C'est pas bien de pas cogner avant d'entrer...[PV Lou-Ann]

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