Début d'une nouvelle vie [Libre] [terminer]

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Une nouvelle vie, un nouveau départ. Une jeune mutante, petite et menu, trop pour son âge, au cheveux long noir, à la peau mate et au yeux d'une gris hypnotique, trop vieux et trop dur pour son âge, observait l'infirmerie. Un lit plus particulièrement, où elle avait passer les derniers jours. Habiller de vêtements user, mais encore en bon état, tenant dans ses bras des vêtements qui n'avait plus que le nom, elle attendait. Elle avait décider d'essayer, une journée, voir ce que cela donnerait. Une journée et si elle n'aimait pas elle partirait.

Elle avait passé au moins une semaine dans cet infirmerie à combattre la fièvre qu'elle avait attraper à l'extérieur. Une semaine où elle n'avait vu presque personne et encore moins adresser la parole. Une semaine à réfléchir, incapable de vraiment appréhender se futur tellement différent de tout ce qu'elle avait connu. Une semaine à appréhender le concept même de futur, à appréhender cette intégration à une société qu'elle avait si longtemps dédaigner. À se demander à quoi pourrait ressembler sa vie si elle s'y fondait, si elle se civilisait. À se demander si elle ne préférait pas la rue, si familière, à se monde aseptisé et bien ranger. À choisir entre liberté et sécurité. Car la liberté avait longtemps été son seul bien, gagner à la dur.

Elle ne voulait plus être l'esclave de personne. Mais elle ne savait pas pourquoi, elle avait décider de ne pas fuir à nouveau, de ne pas retourné dans la rue. Elle était fatiguer de cette vie, fatiguer de fuir, fatiguer du froid et de la faim. Fatiguer de la solitude aussi, de se poids qu'elle devait chaque jours porté. Fatiguer d'observer sans jamais participer. Elle avait parfois envier les enfants avec leur parents. Elle savait qu'elle serait incapable de vivre une tel vie, mais elle voulait au moins essayer cette vie à l'institut.

Elle avait besoin de voir si elle pourrait pour pouvoir s'en détourné réellement par la suite. Elle voulait aussi apprendre, elle n'avait jamais été à l'école et si elle n'était vraiment pas certaine d'aimé cela, elle était tenté d'apprendre réellement. Elle ne savait presque pas lire, ni écrire, ayant apprit avec une adolescente il y as longtemps, trop longtemps et si elle avait continuer de lire un peu, elle n'avait plus écrit depuis.

Elle était nerveuse, ignorant ce qu'on attendrait d'elle. Prête à fuir si elle le devait, c'était devenu une seconde nature, un instinct. Il lui faudrait du temps pour ne pas être toujours sur ses gardes, si elle restait. Elle entendit du bruit et se retourna immédiatement, se forçant après une milliseconde à le faire plus lentement pour ne pas montrer sa nervosité. Ne jamais montrer de faiblesse. En se retournant, elle se demanda pour la enième fois, si elle ne trahissait pas tous ce qu'elle avait fait jusque là pour survivre libre, si elle ne trahissait pas la mort qu'elle avait autrefois donné pour vivre libre...

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

Calisto passait... Et bien oui, dans sa vie, tout le monde passe au moins une fois, plutôt une centaine en y réfléchissant bien. Dans la rue, dans la cuisine, dans un couloir... Et puis passer dans la vie tout simplement, c'était un art que l'être humain appliquait à plein temps, le faisant avec toute la minutie dont est possible un peintre, une écrivain ou un musicien, marquant le sol de ses pas... Ceux-ci pouvaient être légers comme ceux d'une gracieuse petite sourie, nerveux tels une biche égarés ou sûrs tels les pattes d'un lion qui domine son territoire. Mais quelques soient ces façons de le faire, les hommes passaient leur temps à passer... Activité banale qui constituait pourtant la moitié de leur vie et les trois quarts de leur réseau social... Rencontre amicale, hostile, méfiante, de passage ou de l'amour de sa vie, c'était en passant que Calisto, comme les autres, construisaient ses futurs souvenirs.

Aujourd'hui guilleret comme souvent, "L'Ange" se dirigeait vers la cuisine, il avait une faim de loup et pas de nourriture spirituelle... Oh non! Après un très long entrainement qui l'avait épuisé au point de sentir le bout de ses ailes engourdies et une bonne douche-qui contribuait sans doute à alourdir ses demoiselles duveteuses.- l'Espagnol pourrait bien avaler un boeuf entier. Chantonnant de sa voix magnifique dont il avait l'art de ne faire profiter personne -à cause d'une certaine timidité malgré ses airs de joyeux luron.- il déambulait dans les couloirs, ne croisant personne en cette heure. Cette heure? Mais quelle était-elle? A vrai dire le mutant l'ignorait! Avant il avait toujours eu une notion très exacte des minutes qui passaient, mais plus maintenant... Ce qui avait changé la donne c'était le fait de se sentir en sécurité dans l'école, et même heureux! Chose qui ne lui était pas arrivé pendant les 16 premières années de sa vie... Et le traumatisme avait mis plus de deux ans à s'apaiser, maintenant, à 20 ans, il commençait tout juste à se libérer de sa vie d'avant, cette vie où il n'avait fait que passer, comme maintenant, à la différence près que cette action avait été effectué dans les mauvais endroits. Et oui, passer dans des lieux funestes était une activité à plein temps pour certains malheureusement...

Mais tout ceci était fini... Ou presque! Dans ce couloir sombre, froid comme une ruelle, le jeune homme reprenait ses vieilles habitudes de gosse de la rue, de petit magouilleur, chose qui lui avait permis de manger de temps en temps lorsqu'il ne "passait" pas. Ses yeux d'un bleu intense se fermèrent à demi comme les pupilles d'un chat, malheureusement distinguer ce qui se passait vraiment était difficile à cause d'un certain manque de luminosité. De plus la silhouette semblait chercher à se cacher. A moins que ce ne soit que son imagination bien entendu! C'était sûrement le cas bien sûr... Pourquoi serait-ce pareil ici alors que la rue n'était plus? Les gosses aussi égarés que lui étaient nourris, aimés, logés, ils changeaient tous alors il n'y avait aucun danger, pas de rival potentiel.

Cette silhouette engoncée dans l'ombre s'était retournée mais le mutant ailé ne l'avait pas vu, il avait juste remarqué qu'il allait plus vite qu'elle; c'est donc tout naturellement qu'arrivé à son niveau, Calisto la salua, avec toujours, son inimitable accent espagnol.

-Hola chica. Bonsoir, on peut dire que vous m'avez fait peur.

Il lui sourit, voulant se réconcilier avec l'ombre qui l'avait, l'espace d'un instant, ramené en arrière... Comme si son inconscient lui signifiait que cette silhouette appartenait quelque part à son passé. Bien sûr, tout ceci était instinctif et "l'Ange" n'ayant rien d'un télépathe ne pouvait absolument rien soupçonner! Pour lui c'était juste une charmante jeune fille qui passait comme lui... Une personne jamais rencontrée, avec 4 ou 5 ans de moins que lui à première vue-mais peut-être se trompait-il encore une fois! Certains font plus jeunes ou plus vieux que leur âge.- qui pouvait être nouvelle comme ancienne, après tout l'institut était si grand, les pouvoirs tellement variés que les deux mutants ne s'étaient jamais rencontrés auparavant. Par pur esprit de politesse-qu'on lui avait apprit avec bien du mal quand même- le jeune homme l'avait vouvoyé, il trouvait aussi cette façon de faire charmante, amusante, et un peu exotique... Vrai qu'avaient tous ces anglais à se dire vous? En Espagne même dans les endroits les plus huppés, en général on se tutoyait rapidement. Mais bon c'était toujours marrant et moins risqué aussi-histoire de ne pas se prendre une gifle dans la figure.-

S'inclinant avec légèreté, gardant ses yeux azurés posés sur le minois de la jolie demoiselle, "L'ange" abaissa un peu ses grandes ailes blanches avec une certaine grâce puis se redressa, un sourire toujours fiché sur son visage androgyne et innocent.

-Je m'appelle Calisto... Et vous?

Bah oui c'était cliché, stéréotypé, tout ce que vous voulez comme phrase mais c'était quand même la meilleure façon de faire connaissance n'est-il pas? Toutefois il ne poussa pas le vice jusqu'à lui demander ce qu'elle faisait seule dans les couloirs. 1) La fille n'avait pas à lui rendre de compte, 2) il ne cherchait pas à la séduire, 3) il se fichait de ce qu'elle faisait ici, 4) elle lui aurait renvoyé la même question et répondre qu'il allait dans la cuisine lui paraissait d'une banalité affolante, 5) il n'y avait même pas pensé. Si ça se trouvait l'inconnue allait déjà le renvoyer sur les roses pour l'avoir abordé, susceptibles ces Américains...

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Elle était nerveuse, ignorant ce qu'on attendrait d'elle. Prête à fuir si elle le devait, c'était devenu une seconde nature, un instinct. Il lui faudrait du temps pour ne pas être toujours sur ses gardes, si elle restait. Elle entendit du bruit et se retourna immédiatement, se forçant après une milliseconde à le faire plus lentement pour ne pas montrer sa nervosité. Ne jamais montrer de faiblesse. En se retournant, elle se demanda pour la enième fois, si elle ne trahissait pas tous ce qu'elle avait fait jusque là pour survivre libre, si elle ne trahissait pas la mort qu'elle avait autrefois donné pour vivre libre...

Elle s'était lentement retourné, elle ne savais trop ce qu'elle attendait, juste qu'elle hésitait encore entre partir ou rester. Juste qu'elle ne voulait pas encore faire le pas qui la ferait rester ou partir. Et voila qu'on venait, et que sans s'en rendre réellement compte, la décision était prise pour elle. Elle ne pouvait plus fuir comme un fantôme, elle ne pouvait plus disparaitre sans laisser de trace, il y aurait des gens pour se souvenir, d'autre pour la rattraper.

Elle se retourna vers... un ange. Comme dans ses livres si indigestes, avec des ailes, messager d'un dieu stupide et étrange. Beau, dans la vingtaine, les cheveux blond coupé cour, les yeux bleu, d'un bleu qu'elle n'a jamais vu. Ses traits fin lui donnait presque un air féminin, il semblait si sur de lui, si arrogant qu'elle le détesta immédiatement.

"Chica?"

Il y avait du mordant dans sa voix, du mordant et un accent indéterminée, étrange mélange entre le langage de la rue et une langue latine. Elle le détailla plus encore, il semblait étrange, déplacer, un peu comme elle, mais différent. Elle se retint de reporter sa peur sur lui, elle était fatiguer des ennuies, fatiguer de vivre en fait. De toujours devoir se battre, mais il était hors de question quelle montre une quelconque faiblesse devant les autres résidents.

"Mesmer."

Si il était assez confiant pour lui donner son nom, elle ne l'était certainement pas. Son nom n'appartenait qu'à elle, c'était la seule chose qui lui restait de la seule personne qui l'eut jamais aimé et qui n'était pas une invention. Sayan, la seule chose qui lui rappelait qu'elle avait été aimer, qu'elle avait eu des liens et qu'elle avait le droit et le devoir de vivre. Elle était dans une sorte d'institut pour mutant, il aurait donc son surnom.

Elle avait les yeux plisser, attendant, prête à se défendre si il tentait quoi que se soit. Elle semblait à un chat sauvage avec sa longue chevelure noir pas très bien peigner, sa peau mate du grand air et ses yeux gris presque captivant. Elle avait d'ailleurs de la difficulté à retenir son pouvoir, qui se manifestait toujours quand elle se sentait menacer. Au limite de son esprit, de son contrôle, il perçait derrière son regard, voulant captivé ce qui lui faisait peur. Mais elle n'aimait pas ce qu'elle ne contrôlait pas, alors elle le gardait en cage, même si un geste brusque ou une surprise lui ferait certainement perdre le contrôle...

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

-Ça veut juste dire "fille" dans ma langue mais inséré dans les formules de salutation ça n'a pas vraiment de traduction... C'est juste un petit mot gentil.

Elle avait l'air sur ses gardes, bah... C'est vrai que le jeune homme avait la sale manie de surgir de partout aussi. Il n'était pas méchant mais discret à force d'entraînement. Que croyez-vous? Que l'on survit dans la rue en imitant un éléphant dans un magasin de porcelaines? Ou encore que l'on devient X-Men -son rêve- en hurlant sur son chemin? De plus Calisto était assez spontané, ce qui ne plaisait pas forcément! Dans sa culture-qui répondait assez bien au stéréotype avouons-le.- on s'abordait plus facilement et sans tous ces codes de politesse extrême, c'était bien plus simple comme ça... La vie n'était-elle pas assez compliquée pour en plus, établir des barrières entre les gens? Alors certes "L'Ange" était quand même méfiant dû à son passé, mais là, dans l'immédiat qu'avait-il à craindre? Rien du tout, pas dans l'institut toujours! Dehors le garçon aurait fait attention mais ici, avouons que son envie de communiquer prenait souvent le pas sur sa méfiance et que s'il parlait, c'était très peu de sa personne, plutôt de la pluie et du beau temps ou de goûts, de films, de cours etc... Bref tout ce dont deux ados peuvent discuter même si à 20 ans Calisto oscillait entre cet âge béni et maudit à la fois et la nomination de jeune adulte.

Ainsi Mesmer était le nom de la jeune fille? Bizarre! Sonorité jamais entendue mais ça ne l'étonnait guère... Même après 3 ans passés sur le sol américain, certains mots lui échappaient encore, encore pire pour les prénoms. Sa peau métissée signifiait soit qu'elle avait des origines étrangères comme lui ou passait beaucoup de temps au soleil-à son instar également- A bien la regarder, on dirait plus une panthère noire qu'une fille d'ailleurs... Calisto se demandait bien ce qu'il avait fait de travers encore! Qu'on craigne-à tort- certains étudiants aux déformations physiques les rendant gigantesques pourquoi pas... M'enfin un ange avec ses ailes blanches et son joli petit minois? Avec ses boucles blondes et ses yeux d'océan, fallait le faire quand même! Quoique c'est vrai, avouons-le, Calisto n'était pas aussi angélique que son allure, c'était même un petit démon parfois! Pas dans le sens méchant mais carrément du genre à répondre aux coups si on l'embêtait-d'ailleurs c'était lui qui finissait presque toujours à l'infirmerie dans ces cas là vu son physique de moineau ébouriffé.- En tout cas le mordant de la fille était clair comme de l'eau de roche, pas besoin de deviner, elle offrait elle-même une image de panthère sur ses gardes. Surpris "l'Ange" curieux inclina légèrement la tête... Se disant qu'il devrait peut-être laisser l'inconnue tranquille; mais se retenant de le faire car oui, cette adolescente l'intriguait.

-Tranquila amiga... Du calme. Je ne te veux pas de mal! Je veux bien croire que je t'ai surprise mais quand même... Tu m'as fais tout aussi peur

Arf... Le tutoiement était revenu au galop! Mauvaise habitude de l'Espagnol, mais c'était aussi plus naturel pour deux élèves qui avaient donc le même rang et surtout leur âge pas si éloigné que ça. A tout hasard, le garçon ailé lui sourit, peut-être qu'elle avait perdu un truc? Ou fuyait quelque chose pour être aussi alerte? Mais pour la seconde question, le jeune homme avait encore assez de tact pour ne pas le demander à haute voix. Si si, ça lui arrivait, rarement mais ça lui arrivait quand même!

-Dime Mesmer[HJ: Dis-moi], tu as perdu quelque chose? Ou alors tu t'es perdue toi? Moi ça fait trois ans que je suis là mais je n'ai aucune honte à l'admettre... C'est si grand que je me perds encore.

Sa voix humble couplée à son sourire amical achevaient de lui donner un air angélique et aimable. Il était juste tout content de trouver quelqu'un dans ces couloirs glauque, surtout une nouvelle connaissance! Malheureusement ses efforts risquaient d'être rapidement douchés par la demoiselle... D'ailleurs "L'Ange" se demanda quels étaient les pouvoirs de Mesmer mais il ne demanda rien, trouvant incroyablement impoli et inutile de toujours poser cette question. Beaucoup ici lançaient les salutations puis demandait à leur interlocuteur quel était leur pouvoir... Bien que fier de ses dons, l'Espagnol trouvait ça débile, se concentrant plus sur la personne que sur ce qui l'avait emmené ici. Casse pied, trop spontané, trop franc, maladroit parfois aussi... Ok mais quelques qualités quand même comme le tact et la générosité le distinguaient aussi; voyons comment la panthère allait réagir à cette sympathique avance. Enfin, que Calisto qualifierait comme telle en tout cas!

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Fille? Décidément, il était étrange, il était évident qu'elle était une fille, alors pourquoi pointé l'évident, même dans une autre langue? Malgré les années passé de se côté de la frontière, tout à fait illégalement et incognito, elle n'en comprenait toujours pas les habitants normaux. Et que voulait-il d'elle pour se "mots gentils"? Qu'attendait-il? Il sembla aussi perdu qu'elle devant ses mots étranger, quand elle donna son surnom, celui que les quelques personne au cours des derniers mois qui avait eu connaissances de son pouvoir lui avait donné. Le nom d'un des premier médecin à étudier le magnétisme et l'hypnose, la fascination. Elle avait été flatter de recevoir se surnom et l'avait garder.

"La méfiances n'est pas de le peur, juste du bon sens."

Toujours prête à mordre, l'attaque reste la meilleur défense dans se monde de requin. Elle n'était pas de ses souris qui cherche protecteur et direction, mais pas non plus de ses lions qui cherche à tout diriger, elle se contentait de sa propre vie et de sa propre liberté, sans la chaine de la dépendance, celle des autres ou la sienne, à quoi ou qui que se fut.

Elle le détailla très attentivement, surtout dans les yeux, ses yeux si limpide et avec cette naïveté des gens qui font confiance, un luxe qu'elle n'avait jamais eu. Pas depuis sa fuite, éternelle. Comme si elle se demandait ce qu'il pourrait demander en échange. Pour un ancien de la rue, plus il passait du temps avec elle, plus il se rendrait compte qu'elle ne pouvait venir que de se milieu. Trop méfiante, trop sombre, détaillant chaque mouvement de son corps, prête à fuir ou à bondir, ses cheveux abimé, et ses vêtements trop grand et un peu user qu'on laissait au nouveau étudiants qui n'avait rien.

"Si tu te perd encore après trois ans, quelle besoin aurais-je de ton aide? Sait-tu seulement où tu es maintenant?"

Elle le regardait, le défiant presque du regard. Attendait sa réponse. L'attaque comme défense, la seule chose que l'on apprenait dans la rue pour survire, l'attaque, la solitude et une bonne carapace. La survie plus que la vie.

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

-C'est vrai! Mais seulement quand elle a lieu d'être

Toutes les réflexions de cette fille, Calisto les avait prononcé aussi où eut en tête à un moment... Et il ne fallait pas croire que trois ans de tranquillité lui avaient tout fait oublié! Le jeune homme reprenait petit à petit ses habitudes, notamment le sens de l'observation qui lui avait fait défaut au début. C'est vrai que de séjourner trois ans dans ce bel institut, dans la modestie-parce que non "L'ange" n'était pas devenu riche du jour au lendemain, si l'école fermait il retournait d'où il venait... Dans la rue.- sans personne pour réclamer ses bouteilles d'alcool en gémissant puis hurlant et sans paternel violent l'avait un peu ramolli. Ok il restait l'entrainement des X-Men que Calisto suivait avec acharnement mais le meilleur de tous restait le plus douloureux: cette expérience de vie bien triste que connaissaient les gosses de la rue, les paumés, les cas sociaux comme on les appelait. Tous avaient une histoire semblable avec quelques variantes: des fois c'était le père l'alcoolique, des fois la mère, voir les deux, pareil pour la violence... Y'avait des degrés de drame plus ou moins importants mais au final, les ingrédients pour pondre ce genre d'enfants et de les envoyer directement dans la rue étaient les mêmes... Alors oui Calisto commençait à comprendre le message de son inconscient, mais il ne souhaitait toujours rien dire à propos de sa vie, ses yeux limpides se firent juste un peu plus acérés, histoire de donner le change, sans agressivité mais avec un peu de fermeté quand même pour faire comprendre qu'il n'était pas un imbécile... Et essayer de contenir la demoiselle qui avait vraiment l'air de vouloir le dévorer tout cru, plumes y compris.

-Se perdre peut avoir du bon parfois-Oulà, horreur et damnation, il se donnait l'impression de prêcher dans une église avec une telle phrase là... En plus avec ses ailes, ça faisait vraiment ange tout mignon, ce qu'il avait en horreur! Vite, sortir de la bible!!!- Enfin j'veux dire, explorer quoi... Et là oui je sais où je vais, à la cuisine-ah bah il avait fini par révéler sa destination tiens.- Ils ont un frigidaire bien rempli et on a le droit de se servir... C'est toute une histoire d'entraide, faut aider de temps en temps à y mettre des bonnes choses, logique imparable mais au début, quand tu n'as pas beaucoup, ils te laissent te servir comme ça... Enfin tout est réglo, il n'y a pas de dette à vie ou de trucs impossibles à rembourser ou de gangs... Cette école c'est l'oeuvre d'un homme qui voulait juste aider. Je n'y croyais guère mais ça existe, si si...

Ah la nourriture! Comme tout enfant de la rue, Calisto entretenait une relation particulière avec celle-ci; d'ailleurs il n'avait jamais pu reprendre les quelques kilos qu'il avait perdu pendant sa triste enfance, et pourtant il mangeait pas mal! S'il avait un appétit d'oiseau c'était d'un rapace! En effet le garçon avait gardé cette habitude de manger tant qu'il le pouvait dans l'espoir de faire des réserves en cas de disette; mais il se dépensait tellement à côté et possédait un métabolisme qui ne s'embarrassait pas de graisse donc il restait presque aussi mince que son jour d'arrivée en ces lieux. M'enfin, peut-être que la fille qui venait apparemment de la rue allait se "réconcilier" avec lui face à un bon repas qui sait?

-Tu es vraiment nouvelle hein! Je vois d'où tu débarques, on dirait un... Comment vous dites déjà... Ah oui, un "flash-back" de ma propre histoire! Mais ne t'inquiète pas, ici c'est assez "cool" en général. Tu as des cours, un foyer, à manger et des gens sympas... Et pas de came ou d'alcool, ou de trucs bizarres, c'est une école quoi!

Et voilà, sans détours mais sans détails larmoyants non plus, l'ange venait de dire qu'il avait à peu près comprit la situation de Mesmer-comment prétendre la comprendre totalement? Cela aurait été pure vantardise et mensonge.- puisqu'il avait une histoire sans doute similaire, enfin avec ses variantes quoi. Des filles dans son genre, Calisto en avait vu des tonnes; et qui ne l'avait pas vu lui aussi, trainant dans la rue avec son vieux pull taille XXL flottant pour cacher ses ailes et la misère qu'il trimballait sur son dos? Sa vieille couverture trouée qui ne servait à rien dans ses pas à laquelle il s'accrochait comme maigre possession et bien sûr... Ses bouteilles d'alcool destinées à calmer sa mère; un gosse des rues que l'on croyait soul dès le matin qui ne faisait en réalité, qu'entretenir ce qui lui restait de mère en attendant que son père débarque lui filer une bonne roustée. Il y a trois ans, Calisto c'était encore ça! Et l'instinct resterait toujours, mais heureusement la lumière était au bout du tunnel; le jeune homme avait grandi, il allait mieux et semblait ouvert, heureux même... Pourquoi ne serait-ce pas pareil pour Mesmer? Décryptant petit à petit sa sauvagerie de gamine des rues, il saurait vite reprendre ses habitudes pour lui parler dans son langage; en Amérique ou à Palma de Mallorca les rues et les ennuis étaient tous pareils pour ces enfants là.

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Sayan regarda le moineau, un autre mutant, elle en avait rencontrer bien peu dans sa vie ou tout du moins peu qu'elle ait eu connaissance. Son don s'était éveiller bientôt un an auparavant et elle avait fait de son mieux pour trouver comment le contrôler un minimum et si elle y arrivait parfois, dernièrement, le contrôle si précaire qu'elle avait obtenu sur sa vie avait voler en éclat. Elle n'était pas dans la rue simplement parce que ses parents ne pouvait s'occuper d'elle ou parce qu'elle avait fuger. Elle n'avait qu'un très très vague souvenir d'avant la rue, aucun souvenir de maison, d'endroit à elle. Elle se souvenait vaguement d'une voix et de bras, d'un nom murmurer, un nom qui n'appartenait qu'à elle. Mais par la suite, il n'y avait que le marché noir, les voyages où on cachait des paquets sur elle, l'adolescente qui lui avait apprit à lire et à écrire, mais surtout, les mauvais traitement et la perte petit à petit de ce qu'elle avait put être.

Puis la fuite, la liberté au prix du nomadisme. Son voyage éternel à travers les états-unis. La dureté de la vie, la solitude, le froid, la faim et les rencontres. Petite lumière dans sa vie, ses gens qu'elle avait aider, parfois contre son gré, parfois parce qu'elle se sentait seule, parce qu'elle avait besoin de se sentir différente de ses gens qu'elle observait et qui passait dans la vie sans se soucié des autres ou de ceux qui le faisait parce qu'il croyait avoir le devoir de changer la vie autour d'eux.

Cet endroit, ce garçon, réveillait ses souvenirs qu'elle avait toujours fait de son mieux pour oublié dès qu'ils étaient passé. Vie dans le présents et tu n'aura jamais de regret. C'était sa maxime jusqu'à maintenant et cela lui avait toujours réussis, alors pourquoi changer?

"Je préfère me débrouiller, je n'ai rien à offrir."

La phrase avait trancher, les mots sorti avant qu'elle puisse les retenir, c'était beaucoup, beaucoup pour une fille qui n'avait jamais été socialisé, qui ne savait que faire de cette gentillesse, de se partage. Une fille qui ne connaissait que la rue, la solitude ou l'asservissement. Elle n'avait jamais eu de parent, même mauvais, pour lui apprendre la vie. On avait simplement chercher à faire d'elle une esclave et par la suite elle avait évité tous les adultes.

"Ta propre histoire? De trucs bizarre? De la came? J'en ai rien à foutre de ce que les autres prenne et d'où tu viens, si il essaie de me refiler quelque chose de louche, il verrons que je ne suis pas une *poupée* que l'on trimbale."

Tellement de force, de méfiance, de sauvagerie. Une façon étrange de parler anglais aussi. Un mots français aussi. Elle semblait prête à griffer et son pouvoir activa une bref seconde, mais suffisamment pour prendre l'ange dans son regard durant se court laps de temps. Suffisamment pour l'obliger à détourner le regard, brisant le contact, pour rester polie. Elle détestait perdre le contrôle, et ici elle avait l'impression de dépendre des autres, et elle en était incapable, elle détestait cela, elle avait l'impression qu'on l'obligerait à... elle ne savait pas quoi, d'une seconde à l'autre.

Elle semblait avoir une carapace si épaisse pour son âge.

"Tu t'en est pas mal tiré pour quelqu'un qui me ressemblerait, *moineau*"

Encore cette langue latine, le dernier mots avait été dit comme une insulte. Elle semblait vouloir le faire fâcher pour une raison étrange. Il n'y avait rien de méchant en elle, mais du piquant et du mordant comme tous les jeunes de la rues qui n'avait jamais eu personne et semblait vouloir faire fuir les autres avant qu'ils ne partent et ne les blesses. Mais elle semblait perdre son mordant, son corps montrait des signes de fatigues, tout comme son esprit. Sa dernière phrase était autant mordante qu'elle pouvait paraitre à un ancien de la rue, presque comme des excuses, surtout le fait qu'elle est détourné le regard.

[* en français]

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

-Ils ne risquent pas... Ici ils ne savent même pas ce que c'est

Répondit le jeune homme d'un ton légèrement las, il comprenait plus ou moins la situation de la demoiselle mais ne saurait se montrer éternellement tolérant. Lui-même avait réagit de manière différente en arrivant ici; il avait été plus... Comment dire... Renfermé! Sans attaquer personne, "l'Ange" avait mené son petit train de vie, mettant bien du temps à sortir de sa coquille, à cesser de sursauter pour un rien mais tellement détruit auparavant qu'il n'avait pas fait preuve de beaucoup de mordant ou de provocation; ça les provocs, il les avait gardé pour son père, malgré sa terreur face à ce monstre Calisto n'avait jamais pu s'empêcher de le contredire, de lui jouer des mauvais tours, mais après en être débarrassé c'était comme si ses muscles s'étaient détendus, qu'il avait perdu cette énergie fournie par la peur et la haine. Il n'avait donc pas les mêmes réactions que Mesmer; en rencontrant quelqu'un de gentil à l'institut Calisto était resté sur ses gardes bien sûr, parlant peu et évitant de croiser son regard mais n'ayant pas cette violence caractéristique de certains enfants de la rue. Il y en avait qui frappaient avant de l'être, d'autres comme lui qui s'y préparaient mais en silence, gardant leur peu de lucidité pour trouver les preuves de l'attaque avant de se défendre, non pas par charité ou esprit d'équité mais pour se préserver soi, éviter de s'épuiser dans un combat inutile. Alors oui même si il comprenait Mesmer d'un côté, de l'autre c'était difficile aussi d'accepter d'être ainsi rejeté alors qu'il faisait preuve de gentillesse... Malgré ses 3 ans ici, le jeune homme peinait toujours côté relations humains. Au premier abord on ne dirait pas, c'était un joyeux luron, gentil, agréable, vivant mais au fond, il se posait bien des questions et sa franchise faisait qu'il ne parvenait pas à s'adapter partout. Il manquait franchement de subtilité parfois!

-Qui t'as ramené ici?

Finit par demander Calisto, intrigué, se demandant comment elle avait pu choir en ces lieux alors qu'elle ne souhaitait pas d'aide! Lui était venu tout seul après avoir été renseigné le jour du vaccin, quand des mutants s'y massaient pour recruter des jeunes sur le point de prendre le remède. Déjà le garçon était arrivé peut-être arrivé dans un état d'esprit différent de celui de la jeune femme (et en bien moins meilleure santé, tabassé par les bons soins de son père.), quelqu'un l'avait-il amené alors? Ou était-elle venue comme lui? Ce qui serait étonnant vu son peu d'entrain apparent à être arrivé à destination... Bref, S'écartant de la voie dangereuse que Mesmer lui faisait emprunter; l'Espagnol ne voulait pas que la violence augmente, d'abord dans leurs propos puis dans leurs gestes peut-être? Soudain l'ange se sentit captivé par quelque chose, effrayé aussi... C'était le regard de Mesmer! Il ne semblait plus avoir le contrôle de soi! S'en était effrayant; était-ce de part sa beauté que la jeune femme l'éblouissait? Ce serait bien étrange car il avait remarqué que ces demoiselles ne lui faisaient ni chaud ni froid, puis là c'était une autre sorte de "fascination", il ne pouvait que rester hors du temps tout simplement... Perdu, comme totalement dans la lune... La sensation d'emprise ne se brisa que lorsque Mesmer tourna la tête d'elle-même! Lui n'aurait pas voulu baisser sa garde, montrant qu'il savait faire face mais il n'avait pas eut le choix, que de "sortir du temps réel"; c'était ça le plus étrange! Heureusement le contact se brisa mais du coup Calisto se méfiait un peu plus désormais... Il s'apprêta à partir, inutile de forcer quelqu'un qui ne voulait pas, sachant que lui même haïssait qu'on l'oblige... La fille lui parla de nouveau cependant, crachant un mot bizarre à la fin de sa phrase... Yeah... Une étrangère! Ah bah ils étaient bien partis s'ils se parlaient tous deux dans leur langue!

Au début Calisto n'avait pas remarqué que la fille avait d'autres origines, son accent anglais était lui-même déformé, comment noter la présence d'un autre accent chez quelqu'un? Se demandant ce que voulait dire "moineau", mot imprononçable pour lui l'espagnol qui ne connaissait absolument pas le "oi" et qui aurait dit d'abord le o puis le i ou un "oua" qui ressemblait le plus à la prononciation; il sut cependant que ce n'était pas aimable vu le ton pris... Pour la calmer il aurait bien voulu dire "on a la classe ou on ne l'a pas" mais ça risquait de ne pas lui plaire fatalement. Non pas que lui plaire soit sa priorité mais déclencher une bagarre non plus avouons-le.

-ça s'apprend... Avec le temps. Comme je te l'ai dis, tu n'aurais pas pu mieux tomber qu'ici, c'est difficile à croire au début, voir impossible mais... ça le fait vraiment.

Calisto haussa les épaules, fournir cette réponse semblait avoir apaisé son énervement; si la fille ne le croyait pas-et disait qu'il s'en était bien sorti, histoire de lui prouver qu'il était un peu trop clean pour un gosse de la rue.- ou remettait en doute sa santé mentale en se laissant aller ainsi après son vécu, voir exprimait de la jalousie, qu'importe... l'Espagnol voulait bien l'aider mais n'avait aucun compte à lui rendre. Alors autant ne plus insister, il savait où était la cuisine lui de toutes manières et trouverait bien quelqu'un qui avait envie de parler autrement mieux luné que cette fille. Ok elle avait été dans la rue! Ok c'était une excuse valable mais quand même...

-Si tu veux m'insulter, utilise l'anglais par contre... J'aime bien comprendre les gros mots que l'on me lance.

Dit-il d'un ton amical, voir amusé, il ignorait si "moineau" voulait dire c*nnard ou autre gentillesse, devinant juste que c'était du français à cause de la sonorité (et encore il n'était pas sûr!)

-Le reste ça me va, c'est joli comme langue.

Lui-même utilisait bien des formules toutes faites en espagnol aussi, mais pas pour insulter, là c'était en face, en anglais!

-Bon alors comme ça tu es sûre de ne rien vouloir avaler? comme tu veux! Si tu préfères la solitude; Bah je te souhaite bonne route dans ce cas.

Lança l'ange finalement décidé à être amusé par ce reflet dans le miroir au féminin. Elle avait réagit différemment de lui mais avait sans doute un vécu similaire. D'un côté ça lui rappelait des mauvais souvenirs mais de l'autre, tout le chemin qu'il avait su parcourir et cela le rendait fier, puis heureux aussi! Lui prouvant qu'aucun changement, aucun rêve n'était pas réalisable. Il attendit quelques secondes quand même, histoire de voir si la fille voulait l'accompagner ou pas finalement. Cependant son attitude détendue et ses paroles amicales-bien que la prévenant qu'il ne se laissait pas faire non plus- prouvaient que le garçon ailé ne comptait pas la forcer; à vrai dire quelle importance qu'elle le suive ou pas? Il aimerait bien qu'elle mange un bout avec lui mais il n'allait pas l'attacher non plus... On verrait bien, du moment qu'elle ne lui faisait plus son truc bizarre avec les yeux, tout allait dans le meilleur des mondes.

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Sayan serra les dents, elle perdait le contrôle et elle n'aimait pas cela. L'inconnu, elle avait toujours eu une plus ou moins grande partie de sa vie battit dans l'inconnu, mais c'était toujours elle qui avait choisie. C'était ce qu'elle détestait le plus, ne rien savoir et surtout ne rien contrôler. Elle se sentait prise dans une tempête sans trouver d'abris, ne pouvant compter que sur d'autre personne. Et s'était quelque chose qu'elle s'était promise de ne jamais faire. Contrairement à la plupart des gens, elle n'avait jamais fait de rêve ou de projet, se contentant de vivre un jour de plus libre et en vie. Se contentant de la beauté que la vie lui offrait, profitant de chaque moment ou bien les traversant sans se plaindre, pour les oublié ensuite, comme un mauvais rêve. Dans ses moments de douleur, elle ne savait faire qu'une chose, oublié les beau moment, pour se concentrer à traverser avec le moins de dommage possible les pénibles secondes qui s'égrènent.

"Classique."

Ce n'était pas une insulte, juste la preuve qu'elle ne pouvait pas s'attendre à mieux que ce qu'elle pouvait faire elle-même. Juste une autre baisse de l'institut et ses habitants dans son palmarès de respect. Elle n'avait jamais comprit les civilisé, ceux qui vivait dans la société sans se posée de question, comme des automates, elle les aidaient parfois quand il tombait dans son monde, mais elle n'avait encore trouver personne parmi eux à respecter... sauf un jeune une fois. Mais elle ne l'avait jamais revu, elle avait changer de ville dès qu'il avait accepter ses pouvoirs et décider d'en faire quelque chose, pour ne pas se laisser attirer dans se monde qui n'était pas le sien et au final, voila qu'elle y était quand même, sans y comprendre plus qu'auparavant.

Le changement de sujet la prit presque au dépourvu. Elle aurait pourtant du s'y attendre, elle n'avait certainement pas le physique de l'emploi et encore moins le caractère.

"Quel importance."

Il était hors de question qu'elle manifeste son ignorance. Elle avait rencontrer deux personne jusqu'à maintenant, mais ne connaissait le nom d'aucune. Les autres, dont les soigneurs, n'était que des ombres. Elle s'était réveiller se soir avec des vêtements propres à côté de son lit et la fièvre tombé, elle avait faim, elle était fatiguer et voulait un endroit tranquille. Elle était donc sorti, pour se rendre compte qu'elle ne savait trop si elle voulait rester ou partir. Et voila que ce drôle d'oiseau sortait de nul part, trop brusquement, trop étrange et surtout trop à point nommé.

"C'est toi qui le dit."

Elle semblait moins combative, comme fatiguer. Ses épaules étaient moins crispé, même si elle semblait encore capable de se battre si le besoin s'en faisait sentir. Elle ne répondit pas à son autre phrase, si elle voulait l'insulter, elle le ferait comme elle le voulais. Il parlait bien dans sa langue à lui, pourquoi ne pourrait-elle pas utiliser un peu sa langue natale? Imbécile... Comme si il pouvait avoir le choix, elle resterait parce qu'elle n'avait nulle part où aller, et qu'elle voulait contrôler ses pouvoirs, mais elle le ferait à sa manière.

Son estomac gargouilla à se moment, la trahissant. Elle serra les dents de rage, refusant de regarder l'autre. Elle savait que son pouvoir n'était pas encore sous contrôle, mais que de l'utiliser la fatiguerait sans raison. Elle aurait pu s'en servir pour disparaitre, mais elle ne serait pas aller bien loin dans la nuits avec ses vêtements et sa fatigue. Elle avait besoin d'un peu de temps pour se remettre avant de pouvoir retourné dans la rue.

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

-Mouais...

Bien que patient le jeune homme n'aimait pas trop l'arrogance et dans la méfiance de la fille, semblait s'être glissé cette caractéristique. A force de ne compter que sur sa personne, elle avait du finir par penser que les autres n'atteignaient pas son niveau... A sa manière de lâcher un "classique" on dirait qu'elle avait tout vu, tout vécu; blasée à 16 ans si ce n'était pas malheureux ça! Calisto lui avait toujours été curieux, même lors de sa triste vie, il avait réussi à essayer de s'émerveiller sur les plus belles choses, et à remercier dès qu'on l'aidait. Oui le garçon ailé restait méfiant et ne racontait pas sa vie à tout le monde mais il avait toujours tenté de s'adapter, de se faire adopter, c'était peut-être un tort remarque mais vivre pleinement la marginalité n'était pas quelque chose que l'ange arrivait à concevoir ou assumer; sans être un mouton suivant le troupeau, le jeune homme appréciait se mêler à la foule, avoir un petit train train quotidien rassurant, des liens, connaissances; et surtout il pensait toujours que l'on pouvait apprendre mille choses des autres (sauf de son paternel qui n'était qu'un minable et sa mère une paumée mais bon). Du coup même si ça ne raisonnait pas comme une insulte, le "classique" passait un peu mal, comme s'il était d'un banal affligeant... Pfft pour qui se prenait-elle la donzelle? En plus elle ne voulait visiblement pas lui répondre sur le pourquoi du comment elle avait atterrit là, avouons d'ailleurs que Calisto ne voyait pas son intérêt si c'était pour rester dans sa bulle sans évoluer. Ok il fallait du temps pour ça et l'ange était bien placé pour le savoir mais quand même... Peut-être que faire des efforts l'aiderait un peu, non?

-Bah... Si je te demandais ça c'est parce que tu n'as pas l'air vraiment enchantée à l'idée de te trouver là, en plus tu préfères te "débrouiller seule" et tu trouves tout ça "classique"... -Fit-il en reprenant ses dires pour avoir plus d'impact, d'une voix toujours égale mais un peu plus soutenue et le regard méfiant scrutant les prunelles étranges de la demoiselle, prêt à baisser les siennes au moindre signe avant coureur d'engourdissement ou autre.- Moi je voulais changer de vie en venant ici, alors j'ai tout fait pour réussir... Tu peux y arriver, mais si tu le veux vraiment. Ce n'est pas une morale que je te fais, juste un constat... Mais bref.

Il voulait y aller lorsqu'il entendit le gargouillis venant du ventre de la demoiselle. Un sourire se dessina alors sur les lèvres de l'angelot qui décida sur le coup après cette démonstration d'humanité, de lui laisser une chance. Il ne fallait pas lui poser la question, par pur honneur mal placé la fille quoique moins mordante pourrait bien refuser. Le sien aussi allait se mettre à râler d'ici peu d'ailleurs, sa faim ne s'était toujours pas calmée évidemment... Ce n'était pas une conversation si enrichissante et spirituelle soit-elle qui allait remplir l'estomac!

-Allez fais pas la tête, viens plutôt, j'te montre où se trouvent les bons petits plats.

Ses doigts fins montrèrent l'allée longue et sombre; il ne la toucha pas car lui même avait mis beaucoup de temps avant de se laisser faire après avoir été battu des années. Cette caractéristique des enfants de la rue était également très souvent notable, même si personne ne les avaient touchés, roués de coups ou autre ils avaient une perception très intime de leurs corps qui était leur ultime possession, donc personne ne devait les toucher! De plus dans la rue, vu toutes les bizarreries qui avaient lieu autour d'eux, ils n'avaient plus trop confiance, logique imparable en voyant tous ces mendiants souls, ces vieillards lubriques ou ces jeunes tordus épris de violence. Donc ça, Calisto pouvait parfaitement le concevoir au contraire de certaines autres choses comme le comportement si renfermé de la fille, mais bon nul n'est parfait n'est-il pas? Le jeune homme eut un petit sourire puis commença à marcher, invitant la demoiselle à la suivre, ses grandes ailes d'un blanc immaculé s'étendant légèrement pour qu'il puisse les détendre, le couloir immense était largement assez grand pour ça! Les reflets de lumière si minimes soient-ils se déployaient sur ses douces plumes, semblant offrir un peu plus de lumière aux lieux mais sans doute était-ce une impression du à l'étendue blanche et soyeuse qu'il avait dans le dos... Bref qu'importait toutes ces considérations face à l'appel du ventre? Un petit rire cristallin s'échappa des lèvres du mutant qui se retourna d'un pas joyeux pour faire face à sa camarade, avançant à l'envers et semblant avoir oublié son humeur un peu sombre dû au mordant de la nouvelle... L'invitant désormais dans un jeu pas bien méchant.

-Allez! Hop! Un peu d'entrain!

Il se mit à trottiner souplement, ajustant sa marche à un pas guilleret et enthousiaste, armé de son sourire normalement contagieux auquel peu de personnes résistaient. Inutile de ruminer le passé dans les rues, n'étaient-ils pas bien là, à l'intérieur bien au chaud avec un frigidaire en guise de promesse au coin du prochain couloir? Autant profiter non?!

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Admettre son ignorance aurait été faiblesse et de plus elle n'avais pas vraiment choisie, la vie avait fait en sorte qu'elle ne puisse refuser, ce qui était fort différent de lui. Elle ne savait rien de la vie en société, sinon ce qu'elle en avait vu, leur comportement envers elle et les autres enfants, comportement qu'elle ne voulait pas avoir, et société dont elle ne voulait rien, et n'avait jamais rien eu, sinon plus de malheur.

"Je n'ai pas choisie, la vie m'a imposer se choix."

Son pouvoir était revenu sous contrôle, elle put donc le regarder dans les yeux, il y avait cette solitude, cette jeunesse en elle, mais aussi un regard qui as trop vu pour son âge. Elle ne devait pas avoir plus de seize ans, mais en faisait presque quatorze tant elle était petite et menu.

"Chacun choisie sa propres voix, je serais déjà parti si je n'avais décidé d'attendre et de voir. Ma vie est tous ce que j'ai et tous ce que je suis, si vous attendez de moi que je devienne un clône, alors vous vous être tromper. Mais si je suis encore ici, c'est bien qu'on doit voir quelque chose en moi, non?"

La dernière remarque avait été faites avec ironie et défi, comme si elle voulait se prouver à elle-même qu'elle valait quelque chose, qu'elle avait une raison d'être là, tout en voulant se convaincre qu'elle quitterait quand elle le voudrait. Elle semblait à cheval sur la mince ligne entre rester et partir. Comme si n'importe quel geste pourrait la faire partir. Elle ne semblait pas encore prête à faire totalement parti du groupe et de l'institut.

Elle sembla aprécié qu'il lui montre simplement le chemin, sans chercher à la toucher comme la plupart des humanistes qui voulaient les faire rentrer dans le moule, se convainquant qu'ils les aidaient, plutôt que les asservir. Elle suivit parce qu'elle voulait voir et attendre, et qu'elle ne pouvait le faire indéfiniment dans le couloir, mais elle restait sur ses gardes, observant chaque geste de l'oiseau, remarquant ses magnifique ailes qui bougeait en même temps que lui.

Elle les observa quelques secondes, avant que le jeune homme se retourne à nouveau et se mette à marcher à reculons. Il était étrange, elle le sentait si proche de sa compréhension et la seconde suivante si loin, si différent. Elle ne pouvait lui sourire, non parce qu'elle ne le voulais, pas, mais bien parce qu'elle ne savait plus vraiment comment faire. Il y avait si longtemps qu'elle ne souriait qu'à elle-même et au beauté du monde sauvage, qu'elle ne savait plus le faire en société, non qu'elle eu jamais réellement su le faire. Elle suivait, et c'était déjà beaucoup. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était avoir un peu de moquerie dans son regard.

"Si tu en met trop, tu va te casser les ailes, *moineau*"

Cette fois ci, le mots était moins méchant que moqueur, mais il restait du mordant dans sa voix. Trop l'habitude de ce langage, trop l'habitude de se retrancher derrière sa carapace, surtout quand elle avait le goût d'en sortir, elle s'était fait prendre une fois, elle ne voulais plus souffrir, elle ne voulait plus être une esclave, un jouet.

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

-C'est vrai que c'est embêtant ça... -Il haussa les épaules et cligna des yeux puis sourit de nouveau, les choses ne pouvaient pas le contrarier longtemps, Calisto finissait toujours pas trouver une solution à appliquer; et si ça ne fonctionnait pas on passait au plan B, et sans plan C on passait directement au D.-

-Mon truc à moi c'est de lui faire croire que c'est moi qui ait choisi cette voie... ça l'énerve la vie de penser que l'on écrit soi-même son destin, alors où qu'elle me force à aller, je finis par lui faire croire que c'est moi qui lui ait imposé de m'envoyer là.

Il s'adaptait tout simplement, faisait d'une vie de bohème sa croix à porter; tantôt légère en pendentif, cinglant joyeusement son torse, et plus tard immense statue de bois qu'il devait trainer sur le sol. Ainsi était la vie songeait Calisto, tantôt douce, tantôt horrible mais il fallait toujours lui faire croire que tout allait pour le mieux, qu'on allait se relever, c'était primordial selon le jeune homme qui avait trouvé dans cette solution certes épuisante et difficile à appliquer mais nécessaire à sa survie à lui. Il était fait pour sourire, imposant au monde son minois d'ange heureux malgré toutes les cicatrices qu'on avait laissé sur son corps et dans son âme. Il était persuadé au fur et à mesure qu'il voyait Mesmer se dérider-c'était léger mais visible quand même, la jeune fille ne mordait plus comme au début au moins. Serait-elle en train de se laisser charmer par la force de vivre émanant de ce drôle de petit moineau ébouriffé aux ailes aussi grandes que son coeur?

Il y puisait son énergie, la force d'éloigner sa lassitude précédemment ressenti à l'égard de l'inconnue... Elle n'était pas arrogante finalement ou alors pas assez pour lui lancer la pierre, on pouvait la récupérer et Calisto allait s'y employer avec son naturel désarmant et parfois assez agaçant. Lorsque Mesmer parla de clone, le jeune homme ne put s'empêcher de rire; un rire cristallin et vif comme l'est celui des enfants, gentiment moqueur mais également rassurant car utilisé pour évoquer l'impossibilité d'une telle situation... Ses sourcils fins étaient légèrement haussés, montrant sa surprise: comment pouvait-on, avoir en ce lieu si spécial, l'idée saugrenue que l'école formait des clones?

-Ça ma belle tu peux toujours rêver-il engloba le couloir de la main et du regard d'un geste vif, toujours à reculons, décollant même légèrement du sol, effectuant un petit sur place à quelques dizaines de centimètres du sol avec une grâce vexante pour les oiseaux avant de redescendre, un sourire fardant toujours ses lèvres douces.- Des clones ici? Avec les élèves différents que nous avons? Les dons si singuliers de chacun? Les histoires à l'opposé de chaque disciple? Tu rêves vraiment en Technicolor... Même en 3D Mesmer. -Reprenant d'un ton plus sérieux et rassurant l'ange s'arrêta de marcher, premièrement pour appuyer ses paroles, deuxièmement pour éviter de se casser la figure avec un obstacle imprévu.- Le but de ce foyer est que chacun puisse évoluer à sa façon, à son rythme aussi... Jamais ta personnalité ne sera bridé en ces lieux. C'est l'école qui prône la tolérance et l'acceptation de la différence. Nous sommes tous si... Disparates, plus encore que n'importe qui sur terre; car notre personnalité est appuyée par des dons étranges et tout sauf similaires. Ce que l'on voit en toi, c'est juste quelqu'un qui a besoin d'aide. Ce n'est pas de la pitié, juste l'oeuvre d'un utopiste taré admettons le mais génial qui croyait pouvoir réunir tous les êtres différents dans un refuge. On attend de toi une seule chose... Que ta liberté s'arrête là où commence celle des autres. En gros tant que tu respectes, on te respecteras... Mais tu trouveras toujours à manger, de quoi dormir, apprendre ou parler voir t'amuser. Cet endroit c'est juste du bonus, j'ai bien cherché pendant 3 ans, y'a pas de pièges et ça crois moi c'est encore plus magique que n'importe quel don de mutant...

Calisto se remit à faire le pitre, en général il laissait ce soin là aux autres mais là il était seul pour amuser la demoiselle et en fin de compte, les changements subtils de Mesmer suffisaient à le rendre joyeux; comme si il était le véhicule même de l'espérance, né pour prendre n'importe quel brin de lumière et essayer d'en faire un faisceau ou un soleil entier. Dès que la situation s'améliorait un tout petit peu, Calisto se mettait à croire que l'on pouvait déplacer des montagnes alors que la seconde d'avant toucher un seul caillou avait l'air impossible. Cet optimisme lui causait souvent des problèmes comme lorsqu'il croyait que le sens de la justice pouvait lui permettre de vaincre un colosse embêtant un jeune nouveau, ce qui l'emmenait à l'infirmerie.

-Et alors? Où est le souci? Je me casserai la figure et c'est tout. Déjà elles sont tellement solides que de nous trois, j'crois que c'est moi qui me briserai de partout avant qu'elles n'aient une égratignure, et puis même si c'est le cas, ça se répare... ça laisse des marques parfois mais ça se répare toujours! C'est ça qui est cool dans la vie. Tu rates une marche, tu vas à l'infirmerie et c'est fini, tu remarches. Mouais à des degrés divers ok mais c'est pas en restant planté dans ma bulle protectrice que j'apprendrai des trucs... Tu devrais essayer, c'est drôle on a l'impression d'entrer dans une autre école encore...

Comme quoi il lui en fallait peu pour s'amuser! Se remettant droit quand même, l'ange finit par pousser une porte, laissant entrer la demoiselle et esquissant une petite révérence devant elle.

-Et voilà... La salle au trésor! Tu veux quoi? Je suis le roi des spaghettis si tu veux!

Il baissa la tête un peu dépité car mis à part les pâtes avouons le, le garçon ailé était nul en cuisine! Mais bon qu'importe, avec la faim de loup qu'il se trimballait, n'importe quoi ferait l'affaire. En revanche, il n'allait certainement pas se comporter comme un rustre avec Mesmer, fille de la rue ou pas, elle méritait bien son respect. Et son respect s'exprimait en mettant l'autre sur un pied d'égalité, donc en le faisait participer à ses petits délires, ses joies, et aussi en se permettant d'être galant!-sans sous entendu ou attente particulière par contre.-

-Profite, c'est l'homme qui fait la cuisine

Fit en pouffant l'ange, dévoilant un sourire sur son visage androgyne, laissant penser aux plus moqueurs que l'on ne pouvait pas réellement être sûr qu'il était un homme vu ses traits fins et sa légèreté, son raffinement aussi... Mais il ne fallait pas douter que derrière tout ça, l'ange avait un caractère de feu! D'ailleurs mieux valait ne pas lui parler de son apparence angélique, il était affreusement suceptible sur ce point, détestant son manque de virilité et essayant toujours de montrer qu'il en avait en fonçant dans le tas-pour finir à l'hosto mais bon...-

-Au fait alors, ça veut dire quoi mouaneau? [Hj: il essaye de prononcer Moineau en français]

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Sayan regarda Calisto de son regard froid, tromper la vie? Le gars était cinglé, il n'avait sans doute pas supporter la vie dans la rue, elle avait souvent vu cela, des vieux et des jeunes qui devienne parano ou encore qui se parle à eux-même pour oublié la solitude, des gens qui voix en tout quelque chose, des signes ou d'autre trucs totalement stupide. Elle n'avait jamais tombé dans ses travers, restant dans le moment présent, gardant à l'esprit les expériances et les apprentissages du passé, sans en devenir l'esclave, n'ayant jamais eu de projet ou de rêve, elle ne se perdait pas à espéré un meilleur futur, le meilleur qu'elle avait jamais connu, c'était les bonnes journées de la rue. Elle ne fit qu'attendre qu'il ait fini sa tirade sans rien ajouter.

Elle ne se laissait pas charmer, elle gardait simplement ses forces contre quelque chose ou quelqu'un qui en valait la peine, supportant cette compagnie forcer de son mieux, comme tous ce qu'elle avait supporter dans la vie, restant un minimum alerte à toute opportunité ou éventualité. Elle fut néanmoins surprise par son rire, riait-il d'elle? Elle n'avait pas entendu souvent de tel rire, elle était bien plus habituer au moquerie ou au rire nerveux. Comme elle n'approchait généralement pas des terrains de jeu et des enfants, elle n'avait entendu se genre de rire que très peu souvent dans sa vie. Elle fut donc un peu déstabilise et ses instincts de conservation revinrent au gallos, attendant ce que ce rire allait déclencher par la suite.

"Te..ch...ni...co...lor? 3D?"

Elle avait beau être au États-Unis depuis presque huit années, beaucoup de subtilité de la langue anglaise lui échappait, surtout qu'elle avait passé quelques années en Louisiane. Ses termes étaient donc très différent de ce qu'elle pouvait entendre en générale dans la rue, surtout dans le contexte où il était utiliser. Suivit d'une très longue tirade, elle eu de la difficulté à suivre et se referma donc dans sa carapace pour la verrouiller à double tour, refusant de montrer trop de faiblesse. Son visage plus fermer, le regarda dans les yeux, sans user de son pouvoirs.

"Si tu veux croire ses idiotie, libre à toi, moi je ne reste que pour éviter plus d'ennui."

Et parce qu'elle n'avait nul part d'autre où aller et dans se cas, autant essayer. Sa ne pouvait sans doute pas être pire que le temps qu'elle avait passer avec le marché noir et si cela devenait le cas, elle retournerait dans la rue et tuerait quiconque tenterait de l'en empêcher.

"Et pour le respect, sa se donne pas, sa se mérite."

Retour du mordant. Elle n'aimait pas avoir l'air idiote, alors elle mordait pour éviter de laisser transparaitre sa stupidité. Elle n'était pas du genre à donner son respect au premier venu, mais pas du genre non plus à être totalement irrespectueuse, elle avait du mordant, mais elle n'aimait pas couler les autres, sa ne lui servait à rien. Elle savait ce qu'elle valait et si elle se refusait à montrer ne serais-ce qu'une seule faiblesse, c'était plus un instinct de survie qu'un désir d'être la meilleure ou un sentiments de supériorité inutile.

"Si tu crois que la vie est si facile, alors tu te goure et solide. J'ai vu la vie, et elle n'a rien de facile, même si elle est enrobé dans un bonbon comme cet endroits. Seule les plus déterminer, ceux qui savent rester sur le garde, survivent."

Une vraie fille de la rue, de ses enfants qui en ont trop vu et qui n'ont jamais trouver d'endroits où il pouvait se mettre à l'aise, aucun refuge, aucun repos. Vieillie et épuiser trop vite, elle semblait beaucoup trop dur pour son âge et il semblait presque évident que si elle continuait ainsi, elle casserait. Elle n'était pas de ceux qui trouvait un échappatoire, quel qu'il soit, pas même dans le vole, elle semblait avoir un code de vie trop rigide et trop dur pour pouvoir faire autrement que s'épuiser et en mourir, plutôt que plier.

Le temps de cette conversation, ils étaient arrivé à la cafétéria, comme partout, Sayan commença par chercher les issus du regard, avant de chercher les armes et danger potentiel. Puis elle reporta son attention, qu'elle n'avait que partiellement détourné, vers l'homme-oiseau.

"Je mange ce que je trouve."

Elle n'était pas vraiment impressionner, et pas plus difficile, puisqu'elle devait manger ce qu'elle pouvait pour survivre, elle aurait pu, mais elle ne se laissait plus impressionner par l'argent ou l'opulence depuis longtemps. Sa vie en avait fait une fille bien plus pratique qu'impressionnable, blasé aussi. Elle ne se laissa pas plus gagner par le rire du moineau que la fois précédente et resta simplement de marbre, attendant la suite.

"C'est un moineau. Un petit oiseau sans trop de cervelle, brun et trop nombreux, qui piaille sans arrêt."

Elle ne connaissait pas le nom en anglais, mais sa n'avait pas vraiment d'importance pour elle, elle ne faisait que répondre à sa question, sans méchanceté et sans amitié. Juste une constatation. Elle avait eu du mordant et il restait du cynisme dans sa voix, mais sans plus. Elle attendait, comme elle le faisait normalement, attendant simplement les événements.

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

-Et bien s'ils sont si nombreux c'est qu'ils ne sont pas si stupides, ces mouaneaux... Ils ont dû trouver le moyen de survivre.

Répliqua Calisto qui en avait un peu assez de jouer à chaud-froid avec la fille. C'était surtout son discours précédent qui l'avait énervé en réalité. Certes Mesmer venait de la rue c'était visible, non seulement à ses habits mais aussi sa façon de parler et de penser, on aurait dit un de ces petits loubards de quartier! Alors oui Calisto pouvait comprendre sa méfiance, d'ailleurs il s'accommodait aussi très bien de son absence de sourire car tout cela était compréhensible; lui l'avait vécu également, sur une période moins longue car son caractère ne s'y prêtait pas mais quand même... Toutefois cette manière de s'adresser à ceux qui lui voulaient sincèrement du bien, leur faire la morale sans connaître leur histoire, c'était un peu fort! Le ton de la fille avait beau ne pas avoir été méchant, juste cynique, à force d'être mordu, l'ange aussi allait répondre, et ses plumes soyeuses, son minois d'androgyne ne cachaient pas une auréole baignée de lumière, c'était le moins que l'on puisse dire!

-Quant à ta petite morale sur la vie, sache que moi aussi je l'ai vu... Tous nous l'avons vu à notre manière! Même les gosses de riches ont leurs malheurs, je n'en suis pas un mais j'ai pu m'en rendre compte. Que crois-tu? Que mon envie de vivre heureux cache une stupidité sans bornes? Ma mère buvait comme un trou, et elle était tellement "stone" qu'elle en est devenue contente, pas plus préoccupée que ça quand mon paternel l'a laissé tranquille pour me taper dessus, aidé par mon frère jumeau qui suivait le modèle, à partir de 8 ans. J'ai fini à la rue comme toi, mais ce n'est pas pour cela que tout s'arrête, pourquoi être aigri? N'a-t-elle pas été assez difficile comme ça ta vie? En réagissant ainsi tu ne te protèges pas, tu te ronges toi-même par l'amertume, la parano et tout ce qui s'en suit. Ce sera long pour t'en sortir mais c'est possible, faut juste le vouloir. Maintenant bon appétit.

Son ton avait été neutre, bien plus calme qu'il ne s'y attendait! Laissant Mesmer se servir, lui-même récupéra un plat de lasagnes préparé à l'avance puis le réchauffa. C'était un peu étrange de voir un type avec des ailes manger un truc préchauffé dans son emballage bien stéréotypé de grande surface mais fallait bien se nourrir hein! Sans se plaindre, ne se perdant pas dans les détails que les bases jetées de sa triste vie engendraient, il était passé en coup de vent sur son histoire, la balayant de deux ou trois phrases pour lui prouver qu'il n'avait justement rien à lui prouver. Son ton n'avait pas viré dans le pathos, il n'avait pas raconté toute sa "life" comme on le disait dans la rue sur un ton larmoyant.

-Au fait je suis assez d'accord, le respect ça se mérite...

Fit-il en la boudant légèrement, ignorant les beaux yeux de la fille posés sur lui-un petit zeste de crainte quant à la bizarrerie qui s'était produite tout à l'heure sans doute!-attrapant son plat après l'avoir sorti, ne laissant pas l'occasion à Mesmer de gagner, il s'assit un peu plus loin, de dos et commença à savourer son plat, sans prendre le temps de revenir sur ses paroles et de lui expliquer ce qu'était le Technicolor, lui-même ne le savait pas vraiment, c'était juste quelque chose de luxe, il connaissait ce mot car l'expression bien connue le voulait ainsi. Des filles comme elle, le garçon ailé en avait vu des tonnes, elles viraient parano, finissaient par se parler seules ou vieilles femmes aigries avant l'âge, haïssant le monde entier, car le croyant mauvais, au meilleur des cas entouré de papier de couleurs, dans le pire, ne se cachant même pas de ses horreurs. Mais ça inutile de le lui dire; Calisto ne voulait pas tomber dans la leçon de morale à son tour alors que c'était ce qu'il avait reproché à Mesmer précédemment.

[HJ: désolé par super je trouve Début d'une nouvelle vie [Libre] [terminer] 900141

Début d'une nouvelle vie [Libre] [terminer] 900141

Début d'une nouvelle vie [Libre] [terminer] 379864

]

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Sayan ne releva pas la réplique de Calisto sur les moineau, ce n'était pas leur survie qu'elle mettait en doute, mais leur intelligence. Ses oiseau se reproduisait vite, c'était la seule clé de leur survie, sinon il y avait longtemps qu'il y en aurait plus.

"Je ne me souviens pas de ma mère, mes premiers souvenir sont la rue et les gens qui m'y entourait."

Elle semblait lointaine, regardant par la fenêtre, presque triste. On pouvait comprendre à cette phrase pourquoi elle semblait si étrange et déphaser, personne ne lui avait apprit à vivre en société, personne n'avait été là pour lui enseigner comment se comporter, tout ce qu'elle avait apprit, elle devait l'avoir apprit en regardant les autres, les comportements de la rue, des jeunes délinquant. Aucun bon exemple, ou si peu, que cela était presque miracle qu'elle ne soit pas plus dur et plus cruelle, car si elle avait souvent du mordant, elle n'avait jusqu'à maintenant montrer aucune cruauté.

"Je n'ai pas mis en doute tes expériences, je te donnais un conseil. Même lorsque tout semble facile, il faut rester sur ses gardes si on ne veux pas se faire surprendre. La survie est à se prix."

Son regard était dur, mais franc, revenu sur ceux de Calisto. Elle ne semblait pas croire que l'on pouvait vivre autrement, mais avec sa phrase précédente on pouvait comprendre, elle ne connaissait rien d'autre. Elle ne semblait même pas savoir ce que vivre voulais réellement dire, pour elle vivre était survivre. Mais le fait qu'elle soit encore là et qu'elle tente de lui donner un conseil, même si elle manquait totalement de tact, montrait pourquoi on l'avait malgré tout recruté, elle semblait avoir une âme altruiste sous toute la crasse et l'individualisme que sa vie lui avait apprit. Elle semblait avoir au fond d'elle ce qu'il fallait pour devenir une membre de la "famille", mais ne savait pas comment vivre avec. Se serait un long apprentissage, mais elle le pouvait.

Elle le laissa aller manger plus loin, l'observant comme elle avait apprit à le faire, pendant qu'elle mangeait, froid, ce qui lui avait tomber sous la main en premier... du poulet. Habituer à la nourriture des poubelles ou de prendre les moins beau fruit pour les voler, elle ne sembla ni apprécié, ni détester sa nourriture, c'était plutôt comme si elle ne le goûtait pas, mangeant parce que c'était nécessaire, sans y faire attention. Gardant un œil sur son condisciple et essayant de comprendre, de replacer ce qu'elle avait apprit, sans trop savoir où et comment. Sans trop savoir quoi faire de cet endroit.

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

-C'est clair, tu as raison... Mais moi j'aime à penser qu'il y a autre chose... Enfin je vais quand même écouter ton conseil, il est loin d'être stupide.

Affirma Calisto qui n'avait pas une voix agressive mais ce n'était pas parce qu'il confirmait les dires Mesmer, avouant qu'elle avait raison de ce point de vue qu'il se mettait à genoux pour s'excuser. La jeune fille avait été très brutale dans ses propos auparavant, ce qui avait mit l'Espagnol de mauvais poil, enfin plutôt de mauvaise plume vu sa situation... Mais bref, maintenant que les choses se calmaient de nouveau-et encore! Allait-elle dans la seconde suivante lui jeter encore son venin?- le jeune homme semblait prêt à tendre la main de nouveau. Il y avait surtout le fait que la phrase de Mesmer l'avait touché. Ainsi donc elle n'avait jamais connu sa mère, seulement la rue... L'ange la vit du coin de l'oeil aborder une mine un peu triste, évidemment qu'elle l'était, qui ne le serait pas dans un cas comme celui-ci? Hochant la tête d'un ton grave-car l'accusation qu'il allait porter était très grave, il en avait conscience- le mutant avoua à son tour la même chose.

-Moi non plus... Enfin pas vraiment; ma mère c'était plus une soeur ou même un gosse que j'avais à ma charge.

Avoua-t-il en se souvenant de tous ses petits trafics pour la protéger malgré tout, malgré sa rancoeur envers elle aussi de son père, puis lui apporter ses litres d'alcool nécessaires chaque jour. Il ne l'avait pas aidé à s'en sortir, plutôt à la maintenir, la seule chose que puisse faire un gamin paumé comme lui sans bon exemple lui non plus pour apprendre! Pourtant Calisto avait tâché d'apprendre, ça avait été long! Ici à l'institut, au début, il volait la nourriture pour être persuadé qu'on ne l'en priverait pas le lendemain, simplement sur un coup de tête sadique. Mesmer apprendrait, si elle savait s'adapter, reconnaître ses "erreurs" comme tout de suite alors qu'elle avait remanié ses mots. Et oui c'était clair qu'elle avait raison en ce qui concernait la survie mais il n'y avait pas que ça, pourquoi ne pas essayer autre chose? Certaines fois il fallait arrêter de survivre pour tenter de vivre tout simplement.

Revenant vers la fille, le jeune homme posa ses lasagnes face à elle puis enfourna une bouchée, voyant qu'elle avait prit du poulet. Calisto était quelqu'un d'extrêmement rancunier mais il fallait vraiment dépasser un certain seuil pour ne plus avoir de chances de pardon, là c'était plus de la pacotille! S'installant tranquillement face à elle, sans un mot de plus, le jeune homme attendit, qu'elle intervienne, râle encore ou s'ouvre? Peu importe, il verrait bien! Inutile de discuter plus longtemps sur leurs idées en tout cas, ils avaient des points de vues extrêmement différents et l'ange ne voulait pas se disputer avec Mesmer, pas encore non! Peut-être pourraient-ils trouver un terrain neutre? Un sujet pas trop triste, qui ne leur rappellerait pas leur passé ni leurs pensées opposées, un goût en commun pour égayer ce repas en tête à tête ou simplement un calme reposant? Calisto avait beau avoir la bougeotte, il savait se tenir tranquille parfois aussi. Du coup en avalant un autre morceau de lasagnes, il se dit qu'il allait bien voir ce qui se passait maintenant, tout simplement.

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

Pensez qu'il y a autre chose... alors qu'elle avait passé sa courte vie à fuir cette idée pour ne pas devenir folle, à se contenter du présent et après y être parvenu, parvenu à apprécié chaque seconde et à la détester en même temps, à se préparer au pire pour ne jamais avoir de mauvaise surprise. Pouvait-elle le faire? En avait-elle envie? Elle l'ignorait. Il y avait tellement longtemps qu'elle vivait ainsi, comme un animal traquer ou comme un animal battu, qu'elle ne se souvenait que vaguement de la gentillesse et surtout de ce qui était arrivé quand elle en avait eu. Elles était morte, toute les deux.

Aucune parole blessante ne vint, parce que ce n'était pas dans sa nature malgré les apparences, parce qu'elle avait besoin de repos quelque fois, parce qu'elle aimait aussi et surtout le silence. Profitant de se calme pour manger, car elle ne mangeait pas vite comme la plupart des enfants de la rue, mais bien très lentement, un truc qu'elle avait trouver pour tromper son estomac, pour lui faire croire qu'il y en avait plus qu'en réalité, pour oublié qu'elle avait peu de nourriture et pour éviter les crampes. Elle mastiquait plus que de raison et prenait les plus petites bouchée possible, en regardant vers l'extérieur, perdu dans ses pensée ou plutôt essayant de ne pas pensée, pensée au lendemain, penser au passé, ne pas avoir de regret, vivre dans le présent.

"Je n'ai pas de souvenir de famille. Ni dans un sens, ni dans l'autre. Je n'ai pas beaucoup de souvenir, il vaux mieux ne pas en avoir quand on est nomade, sinon on devient fou."

La plus longue phrase sans mordant qu'elle ait dit, même si la fin était cynique et rempli de dérision pour elle et le monde. Une jeune fille trop seule dans un monde trop dur. Voila ce qu'elle était, elle ignorait qui était sa mère, mais elle n'avait pas de souvenir d'amour quand elle y pensait, juste un grand vide froid. Quand elle pensait à de l'amour, elle voyait une vieille femme flou, morte de froid et une autre jeune adolescente lui faisant la lecture, pleine de marque de coup. Sinon sa vie n'était qu'un grand vide où venait des gens sporadiquement, des liens qu'elle laissait ou qui partait d'eux-même, fugace comme des rêves. Certain avait encore une empreinte dans un recoin de sa mémoire, d'autre avait été oublié.

Elle ne semblait porter aucune attention à sa nourriture, le poulet ne semblait en aucun cas une blague ou une bravade, juste un aliment qu'elle avait prit comme un autre.

En fait, elle semblait avoir été sur le point d'en rajouter. Comme il aurait été facile de se laisser aller, de raconter sa vie, se libérer du poids, mais elle ne pouvait pas. Elle ne était incapable, trop longtemps elle se l'était dissimuler à elle, trop longtemps elle s'était dissimuler de tous, survivant parce qu'elle ne voyait d'autre façon de vivre, parce qu'elle se refusait d'être lâche et de laisser la vie derrière elle. Parce qu'elle ne pouvait se résoudre à donner la dernière victoire au marché noir, même si ses derniers n'en aurait jamais rien su. Elle le laissa s'installer en face d'elle sans rien dire, elle n'en avait rien à dire, ce n'était pas chez elle. Elle ferma les yeux une fraction de seconde, le plus qu'elle pouvait s'accorder de repos, profitant du silence, mais restant au aguets, incapable de baisser sa garde, elle ne sursautait pas au moindre bruit, non elle avait un trop grand contrôle d'elle-même pour cela, mais attentive à chaque changement infime de l'atmosphère, chaque bruit pouvant indiquer une menace, chaque mouvement, chaque respiration.

Il n'était pas surprenant en la regardant de constater que si elle ne semblait pas faire physiquement son âge, son regard et ses paroles soit trop agées, trop dur pour une adolescente normale. Elle n'avait eu personne pour veillez sur elle, il était normal aussi qu'elle ne croit qu'elle elle, incapable de se confier ou de croire en la bonté sans chercher le piège. Elle n'avait eu que deux personne dans sa vie à lui donner quelque choses et chacune l'avait fait par pitié autant que par bonté, pour une besoin de croire que l'amour n'avait pas disparu, parce que leur besoin de compagnie était plus fort que leur désir de solitude et qu'une enfant comme elle l'avait été n'était pas dangereux ou menaçant.

Mais aujourd'hui elle savait qu'elle n'était plus cet enfant et ne le serait plus jamais, elle pouvait être dangereuse, mordante et sarcastique, alors elle cherchait ce qui pouvait poussé ses gens à vouloir prendre soin d'elle. Était-ce ses dons qu'il cherchait? Comme il aurait été facile d'être naïve comme l'oiseau et croire que c'était réellement par bonté d'âme, comme elle n'avait pu s'empêcher d'en faire preuve quelque fois devant des âme perdu, mais elle-même n'était pas perdu, alors pourquoi perdre leur temps à vouloir gagner sa confiance? Elle observait la lune par la fenêtre, cherchant réponses à ses questions, sans en trouver.

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

[HJ: oulà c'est un bébé postounet celui là ... Bah en même temps je ne voyais pas trop que dire de plus^^ et faut songer à le terminer aussi pour que tu viennes dans l'autre topic où tu as demandé à apparaître! J'ai "préparé" ton entrée si tu veux. :D enfin tu me dis si un truc te gênes ou autre en tout cas. Début d'une nouvelle vie [Libre] [terminer] 37156

Début d'une nouvelle vie [Libre] [terminer] 37156

]

-Qui ne l'est déjà au moins un peu dans sa tête?

Un proverbe disait même que celui qui n'était pas un peu barré était le plus fou de tous, ceux qui étaient trop raisonnables finissaient par vraiment perdre la tête alors! Cependant le jeune homme qui avait dit sa phrase avec un petit sourire ne raconta pas cette histoire de maxime et préféra terminer ses lasagnes, ne prenant pas de dessert car les pâtes l'avaient bien calé! Malgré son appétit féroce, il restait un petit moineau, un gabarit frêle donc il n'y avait pas trop de place là-dedans non plus. Et puis l'Espagnol s'il appréciait parfois le calme avait trop la bougeotte pour l'aimer plus que 15 minutes, sauf s'il était dehors étendu au soleil, là comme tout à chacun il pouvait rester des heures à lézarder sous les rayons, surtout que ses grandes ailes le protégeaient des trop grands coups de chaud et lui permettaient également de bien prendre l'énergie de l'astre du jour, comme un panneau solaire écologique tiens. Classe non? Bon ce n'était pas aussi efficace que les écailles des lézards mais quand même... Bref tout ça pour dire qu'il allait peut-être être temps de déménager! Soit il se reposerait, soit il s'entrainerait, bon ce n'était pas tout à fait la même chose mais Calisto aimait jouer les indécis, ça lui donnait l'impression d'être plus libre!

-Au fait on t'as fait visité ou non? J'peux servir de guide au moins jusqu'aux dortoirs et la salle de détente ainsi que les cours, ça je connais!

Quoique l'autre jour il avait raté une classe en se perdant... Moui bon... Bah au moins il se proposait, c'était déjà gentil! Puis au moins il pourrait bouger comme ça et établir une troisième choix en plus des deux autres pour utiliser son après-midi. Bizarre cette fille mais sympathique au final! Quoique son mordant pourrait bien lui faire changer d'avis dans l'instant mais au moins on ne s'ennuyait pas avec elle!

Nombre de messages · **Sayan Mesmer** Mutante de niveau 1

[Désoler pour le délais, je suis un peu occuper dernièrement]

L'oiseau avait au moins raison sur un points, si elle suivait son raisonnement, le monde était fou. Elle l'avait toujours trouver et ne s'était jamais cacher non plus de ses propres folie. Elle dormait dehors, ne mangeait pas toujours à sa faim, pour être libre et en dehors du monde. Elle connaissait les folie de la société autant que celle de la vie qu'elle s'était choisie. Elle s'était toujours fait un devoir de ne pas perdre de vu ses propres faiblesse pour survivre au mieux et cela incluait ses folie et ses égarement.

La principale raison pour laquelle elle était encore là, qu'elle n'était pas retourné dans la rue était assez simple. Elle avait besoin d'apprendre à utiliser son don, sa mutation comme le disait les scientifique. C'était nécessaire pour sa survie, tout simplement.

"Non, je n'ai pas encore... visité."

Encore cette ironie, mais moins mordante qu'au début. Elle ne s'ouvrait pas, pas encore. Elle laissait échapper des information, elle semblait être un peu plus détendu, mais elle avait vécu presque toute sa vie dans la méfiance, toute sa vie avait été et était une lutte pour survivre, elle ne savait pas ce qu'était le calme, la tranquillité, elle ne savait pas ce que c'était de ne pas se battre à chaque seconde contre d'autre personne, les conditions, la faims ou tout simplement soi-même. Elle ignorait tout d'avoir de véritable ami, ce qu'elle savait de la confiance,elle l'avait apprit à la dure, tout ceux qu'elle avait véritablement aimer et qui le lui avait rendu était mort. Tout les autres l'avait utiliser.

Mais le fait qu'elle n'attaquait pas en premier, certaine parole qu'elle avait dite qui aurait pu être blessante, mais qui était atténué, son regard même disait qu'elle aurait pu et qu'il y avait encore une chance qu'elle puisse être gentille, qu'elle puisse devenir une vraie X-Men. Elle en serait jamais la plus gentille du groupe, mais elle pourrait s'approcher de Wolverine ou encore de certain autres enfants qui venait de milieu difficile. Elle ne serait jamais comme Calisto, elle était déjà trop dur, trop mordante, trop ironique et sombre. Trop blesser aussi. Mais elle pouvait s'améliorer.

"Les cours? Comme dans les écoles..."

Si il y avait une chose qu'elle n'avait jamais envié au enfant normaux, c'était bien l'école. Enfermer dans un bâtiment à trente par classe, sans pouvoir se dégourdir, elle ne pensait pas en être capable. Elle savait se concentrer, ayant parfois voler des livres scolaire pour voir ce qu'on leur apprenait, pour son plaisir et par curiosité, si il y avait des choses qu'elle n'avait pas comprise, au moins avait-elle pu essayer à son rythme. Le froncement de son nez indiquait clairement ce qu'elle en pensait. Son ton dédaigneux aussi.

Elle ne put retenir un bâillement, la faiblesse de la maladie était encore là et son regard était aussi un peu plus brillant, la fièvre ne mettait plus sa vie en danger, mais elle reviendrait encore quelque temps quand elle serait fatiguer. Il était évident qu'elle tentait de réprimer toute démonstration de faiblesse, mais son corps la trahissait.

Nombre de messages · **Calisto Del Alba** Mutant de niveau 1

-Ben oui comme à l'école! Moi je trouve ça génial! Ceux qui n'ont pas pu recevoir d'éducation le peuvent désormais...

Lui avait été à l'école jusqu'à ses 14 ans, il n'avait donc pas arrêté les cours trop longtemps, mais on ne pouvait pas dire que le garçon avait bien profité de son enfance avec son père et son frère infernaux, sans compter que l'école minable de son quartier était sans le sou, et que les profs n'avaient aucune formation, des jeunes inexpérimentés que l'on envoyait là ou des vieux tous proches de la retraite qui ne pouvaient pas contrarier les désirs du gouvernement. Les cours ne ressemblaient à rien et en venant à l'institut Calisto avait eu du mal à se replonger dans les études mais désormais il s'y mettait à fond; même pour les matières qu'il appréciait le moins car plus tard, ce serait peut-être un moyen de s'en sortir. Quand on n'avait rien eu, on appréciait vite cette porte de sortie honorable en plus comme possibilité. Ses yeux bleus s'illuminèrent alors qu'il se souvenait de son dernier cours de littérature; son préféré! Ayant l'âme d'un artiste, le jeune homme adorait lire, puis étudier des ouvrages que jamais ses doigts fins n'étaient destinés à caresser un jour...

-Puis je vois pas de quoi tu te plains. Toi tu peux prendre l'institut comme une voie de garage pour mieux te préparer à l'avenir! Moi ça m'étonnerait que le grand monde m'embauche avec ça dans le dos... Du coup mes possibilités d'avenir sont plutôt restreintes. Heureusement j'ai quand même trouvé un truc! Je serai X-Men! Ce sont des mutants qui aident les autres, humains ou porteurs du gêne X... Une sorte de police avec des supers pouvoirs...

Il se tu, évitant de penser aux difficultés que ceux-ci rencontraient sûrement en ce moment avec le gouvernement. Mieux valait positiver! Jetant son plat préparé désormais vide puis nettoyant les couverts en chantonnant, l'ange se dirigea finalement vers la sortie, laissant la jeune fille passer devant lui.

-Pour la visite, tu pourras toujours me demander un autre jour, mais là tu as l'air épuisée en plus! Tu bailles si fort qu'un oiseau aurait le temps de pondre ses oeufs et élever ses poussins avant que tu ne la refermes... Les dortoirs féminins c'est par là-bas!

Acheva Calisto après s'être vaguement demandé s'il se serait autorisé une petite blague, redirigeant Mesmer vers les dortoirs masculins mais l'ange n'était pas méchant pour un sou et il se dit que ce serait un peu exagéré pour une nouvelle arrivée: à cause de l'humiliation possible déjà puis de l'égarement encore plus total de cette dernière, sans compter sa fatigue visiblement bien avancée. Allez, autant la laisser tranquillement se reposer, ainsi la "ronchon" serait peut-être un peu plus sympathique et moins mordante; même s'il ressentait un côté aimable bien caché qui l'avait poussé à ne pas partir tout de suite. La délaissant avec un grand sourire, se doutant qu'elle préférait la solitude pour rentrer dans son dortoir, ne nécessitant nul garde du corps; surtout aussi frêle de Calisto... Le jeune homme effectua une pirouette joyeuse puis se décida pour retourner à l'entrainement. Au moins ce soir il dormirait bien de cette façon et puis il pouvait toujours s'améliorer en une après midi qui sait?

Après tant de lenteur dans ses progrès -enfin selon lui l'impatient de première- c'était beau l'optimisme!

[HJ: et voilà j'ai clos Début d'une nouvelle vie [Libre] [terminer] 569574

Début d'une nouvelle vie [Libre] [terminer] 569574

J'espère que ça t'as plu! Moi je le trouvais bien sympathique ce petit n'rpnounet.]

**Contenu sponsorisé**

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée