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 Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]

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Félina
Invité


Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] Vide
MessageSujet: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyLun 21 Juin - 18:11

J'arrivais sur les marches de l'ambassade en soupirant ... Mais comment j'ai pu en arriver la ??? Répondre à une annonce ... moi. J'ai bossé pour des gouvernements ... les USA, l'angleterre et je suis réduite à postuler pour renflouer mon compte ... déprimant.

Vous l'aurez compris, je traversais une période de vaches maigres. Voila pourquoi je me retrouvais devant l'ambassade, en petit tailleur blanc surmonté d'une paire de lunette noire avec le nom de Pepper Jameson comme contact. Misérablement, je l'avoue j'avais répondu a une petite annonce: il fallait protéger un certain Virgil McLachlan.
Bien évidement avant de me présenter à ce ... ce truc... je m'étais renseignée sur lui : c'était un ambassadeur australien pour les Nations-Unies également consultant pour le NY.Times, gros travailleur, homme à femmes, tient souvent ses promesses, un homme droit selon toute vraisemblance. Plutôt féroce dans les combats qu'il mène en politique. Ce qui concerne son profil client, parait qu'il est un rien difficile ... il "disparaitrait" souvent. Débrouille toi avec ça Rahne !

Bon ... arrête de réfléchir et fonce ! Ma décision était prise, et j'allais m'y tenir. Je rentrais donc dans la magnifique bâtisse et me dirigeais vers l'accueil et demandais la direction du bureau de Madame Jameson.

Une fois devant sa porte, je pris une grande inspiration avant de me lancer et de m'avancer dans la pièce. Celle-ci étant vide pour le moment je me permis de demander:

Il y a quelqu'un?

Ne me dite pas que je me suis déplacée pour rien ou je pète un câble!! Je n'avais pas mis cette ensemble pour rien ... pitié !!!
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
Mutant de niveau 4
{ MAÎTRE DU JEU }


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Localisation : Consulat Général, New York
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Age du personnage : 903 ans
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Ambassadeur australien, Responsable de l’antenne « Génie Génétique & Biotechnologies » des Nations-Unies et Coordinateur des activités humanitaires sur le territoire africain. PDG de la MLC Meat. Consultant pour le NY Times en politique étrangère.

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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyLun 21 Juin - 19:52

    Cela faisait près d’un mois que Virgil frôlait dangereusement le pétage de plombs sur cette histoire d’expérimentation de vaccins sur des enfants que les familles vendaient à des laboratoires. Il ne s’agissait ni d’un roman de science-fiction, ni d’un mauvais film, mais bel et bien de la plus grosse catastrophe humanitaire qu’il ait été donné au mutant de constater ces 3 dernières années. Il se passait décidément de drôles de choses dans certaines parties du monde, et Virgil avait même pu apprécier le savoir faire de putes russes avant que cette dernière et ses deux hommes de main n’essaient d’attenter à sa vie. Une balle dans l’épaule plus tard, Virgil avait pu reconsidérer ce dossier avec davantage de hargne qu’auparavant, et cela avait éveillé les soupçons de sa charmante et non moins compétente assistante…

    Pepper avait donc trouvé le moyen de convaincre les grands pontes des Nations-Unies que compte-tenu de la récente mise en danger de la vie de son patron et du décès dans de mystérieuses circonstances de son prédécesseur, il était absolument urgent de protéger Virgil. La semaine passée, le mutant s’était simplement contenté d’un grand éclat de rire lorsqu’elle lui avait annoncé voir obtenu l’aval des Nations Unies pour embaucher un garde du corps jusqu’à ce que cette affaire soit résolue. S’en était suivi un haussement de sourcil doublé d’un sourire incrédule lorsqu’il avait compris qu’elle ne plaisantait absolument pas… S’en était également suivi – par pur désir de représailles – le désir de Virgil de déplacer ses rendez-vous des 3 prochains mois, soit à peu près l’équivalent d’une vingtaine de rendez-vous mêlant chacun entre 3 et 10 personnes. Pepper le bouda pendant quelques jours, et Virgil pensa avoir gagné provisoirement la partie, jusqu’à ce que le jeune femme trouve de quoi revenir à la charge…

    Ce matin là, le mutant avait petit-déjeuné en compagnie de Sélène sur la terrasse d’un restaurant chic de la 5th Avenue. La jeune femme était capable de le mystifier par la manière dont elle gérait ses affaires, et Virgil ne pouvait qu’apprécier sa façon de faire de l’esprit de bon matin et malgré le fait qu’il ne lui ait laissé guère plus de 3 heures de sommeil au cours de la nuit qu’ils avaient passée ensemble… Sa compagnie avait permis de faire passer la pilule qui avait succédé à la fin de la vexation de Pepper, à savoir cette réunion qu’elle lui avait collée à 9 heures pétantes, lui laissant à peine le temps de relire le dossier qui serait étudié dans son intégralité.

    C’est donc en trainant manifestement les pieds que Virgil s’était rendu à cette réunion et y avait fait acte de présence de la manière la plus parfaite qui soit. Sa présence n’était pas requise au sens strict du terme, mais un collègue lui avait glissé que Pepper avait trouvé qu’il était légitime qu’il assiste à cette réunion sur la distribution de l’eau potable en Afrique… Il fallait sans doute être une femme pour comprendre le lien existant entre l’ordre du jour et la génétique, c’était certain.


    A l’autre bout du bâtiment, Pepper s’affairait pour mettre en ordre les derniers détails du planning de Virgil pour cette fin de semaine. Elle recevait en cachette de son patron les divers candidats au poste de garde du corps, et devait justement recevoir l’avant-dernier candidat. Enfin, l’avant-dernière. C’était même la seule femme qui s’était présentée.

    Pepper avait mis son bureau en ordre pour faire bonne impression et témoigner du sérieux du boulot qu’elle proposerait, et avait décidé d’aller se chercher un café bien chaud 10 minutes avant l’arrivée de cette candidate. S’agissait-il d’une femme avec le gabarit d’une nageuse allemande des années 40 ? Pepper en frissonnait d’avance, mais après tout il faudrait bien cela pour apprendre à son insupportable patron à faire attention à ses fesses !

    Lorsque Pepper regagna son bureau, elle fut surprise d’y trouver une femme en tailleur blanc et aux cheveux d’un roux flamboyant. La jeune assistante la détailla un instant du regard en songeant qu’elle était à des kilomètres du cliché de la nageuse allemande élevée aux hormones auquel elle avait pensé, et elle s’éclaircit doucement la voix pour se faire remarquer sans effrayer l’inconnue. S’avançant vers elle, elle lui tendit une main ferme dont la poigne serait très certainement sûre et dépourvue d’hésitation ; Pepper était une véritable professionnelle, et l’à-peu-près n’avait de ce fait aucune chance d’exister dans la même pièce qu’elle.

    Vous devez être Mlle Sinclair, j’imagine. Pepper Jameson, je suis l’assistante de M. Machlachlan. J’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre…

    Pepper fit le tour de son bureau et s’installa dans son fauteuil en indiquant un siège à Rahne. Rouvrant un dossier posé sur une pile bien ordonnée, elle plaça sous ses yeux le CV de la jeune femme avant de la fixer de nouveau.

    Qu’est-ce qui vous a motivée à répondre à cette annonce, Mlle Sinclair ? – mieux valait s’assurer qu’elle n’était pas là pour s’amuser – Avez-vous déjà eu à protéger une personnalité publique ?

    A l’autre bout du bâtiment, la réunion de Virgil venait de prendre fin. Le mutant ramassa ses quelques notes et quitta la salle de réunion pour regagner son bureau avec en tête une liste impressionnante de choses à faire et… quelques rendez-vous à faire déplacer. En passant devant le bureau de son assistante, Virgil pu constater que la porte n’était pas fermée et c’est assez naturellement qu’il jeta un œil avec discrétion dans l’entrebâillement, percevant quelques questions typiques d’un entretien d’embauche. Elle avait osé !

    Virgil poussa la porte et pénétra dans la pièce alors que le visage de Pepper semblait perdre ses couleurs et qu’elle fixait un point derrière Rahne. Virgil contourna la jeune femme et tira une chaise pour s’installer près de son assistante rebelle, basculant légèrement pour caler ses pieds sur le bureau sans se soucier du qu’en dira-t-on.

    J’ignore ce qu’elle a pu vous proposer, mais ce n’est absolument pas d’actualité, mademoiselle !

    Son sourire était amusé, lui donnant un air facétieux assez étrange quand on le comparait à l’air mal à l’aise qu’affichait Pepper. La jeune femme reprit contenance avant de prendre à son tour la parole :

    Ne faîtes pas attention à lui et poursuivons. Nous en êtions donc arrivées à…
    Je pense au contraire qu’il vaudrait mieux en rester là… - son regard s’attarda sur le tailleur de Rahne et un sourire amusé étira ses lèvres – Croyez-vous vraiment qu’un tel vêtement peut être compatible avec la fonction de garde du corps ? Je pourrais tout aussi bien m'accrocher une cible sur le front...
    Ne vous ne prenez pas à elle. Mlle Sinclair répond seulement à une annonce…
    … Annonce que je n’avais pas approuvée à la base. Mais je suis bon joueur. – Virgil se cala davantage sur sa chaise, affichant ce sourire qui exaspérait tant Pepper – Etonnez-moi en plus de convaincre Pepper et le job est à vous… Mais cela ne signifie pas que j’aurais réellement besoin de vous.

    La payer à ne rien faire ? Si ça pouvait lui assurer la paix et faire enrager Pepper, c’était tout à fait envisageable. Et puis sérieusement, qui avait le plus besoin d’un garde du corps dans cette pièce ? Certainement pas Virgil…
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyLun 21 Juin - 21:12

Au début tout se passait normalement... une gentille petite assistante qui pose des questions pour protéger son patron et vérifier que je suis pas une folle furieuse et une femme apte à protéger une personnalité mais c'est après que j'ai cru manquer une marche. Le dénommé Virgil débarqua dans la salle et commença son petit coup de gueulante et le voila qu'il me demandais de la surprendre.
Surprendre... vous avez dis surprendre? mais rien de plus simple !

Me défier n'était pas une chose très ... intelligente à faire mais bon il ne pouvait pas encore le savoir ... on venait à peine de faire connaissance après tout mais lui montrer de quoi je suis capable ne serait pas une mauvaise idée.

Le costume c'est pour impressionner au premier rencard mais visiblement c'est pas le costard qui vous intéresse Monsieur McLachlan Je reportais mon attention sur l'assistante Je vais être honnête Miss Jameson, ma motivation c'est l'argent et la satisfaction du travail bien fait, en ce qui concerne mon CV je pense qu'il est assez éloquent de même que les lettres de recommandation que j'ai apporté ici.

Aussi souplement que rapidement, je bondi par dessus mon siège et celui de Virgil pour finir derrière l'homme que je devais protéger et poser mes mains sur sa tête ... le moindre mouvement et je pouvais lui briser la nuque.

Je resserrais et desserrais ma prise pour montrer que mon intention n'était pas aussi belliqueuse qu'elle pouvait y paraitre et j'entamais un petit laïus d'excuse en commençant par la demoiselle Je vous présente mes excuses pour ce tour de force madame... je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on me ... qu'on ne défie dis-je en désignant du regard mon futur probable boss ou non.

Ah ben bien ma fille ... ça c'est un entretien normal ... oui bien sur ... tenter t'étrangler son futur patron ... c'est magnifique.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyLun 21 Juin - 22:29

    L’entretien aurait pu parfaitement se dérouler comme n’importe quelle autre entretien impliquant des personnes civilisées, mais il avait fallu que Virgil intervienne et fasse preuve de mauvaise volonté… Pepper n’en revenait toujours pas du culot avec lequel il avait débarqué dans son bureau sans même prendre la peine de frapper et en bouleversant le déroulement de cet entretien qu’elle avait soigneusement préparé la veille au soir. Son patron pouvait parfois être plus indisposant que l’une des Sept plaies d’Egypte !

    Exaspérée mais parfaitement capable de conserver un air professionnel – c’est qu’avec un phénomène comme lui, elle avait eu le temps d’apprendre à serrer les dents ! – la jeune assistante avait pensé pouvoir poursuivre l’entretien tranquillement en faisant fi des commentaires de Virgil. Deux pieds chaussés de chaussures en cuir italien pénétrèrent dans son champ de vision et Pepper sembla bloquer sur ces deux pieds appuyés négligemment sur le plateau de ce bureau qu’elle aimait voir immaculé de propreté… Argh !

    Contre toute attente, Rahne répondit au trait d’humour de Virgil, provoquant le haussement de l’un des sourcils de la jeune assistante. Virgil esquissa un sourire, considérant qu’après ce qu’il avait vécu et le nombre de femmes insolentes qu’il avait pu calmer à coups de reins, cette candidate n’était que du menu fretin en termes de provocation. C’est donc avec une désinvolture absolument exaspérante qu’il lui répondit à son tour :

    L’habit ne fait pas le moine, tout comme ce tailleur trop comme il faut ne fait pas de vous une jeune femme bien élevée, Miss.

    L’humour du mutant avait cela de particulier qu’en règle général, il prêtait bien plus la personne concernée à grincer des dents qu’à éclater de rire. Qu’avait-elle dans le ventre en dehors de cette capacité à manquer de respect à son patron bien avant d’être embauchée ?

    Rahne mentionna ensuite ses recommandations et son CV, ce sur quoi Pepper rebondit, en bonne meneuse d’entretien d’embauche :

    Effectivement, il n’y a que peu de choses à reidre sur votre CV, Mlle Sinclair. En revanche, vous n’ignorez sans doute pas que mentionner l’argent comme première motivation bien avant le bien être de votre patron est…
    … Comment pourrais-je envisager de confier ma vie à quelqu’un qui me voir comme un joli tas de billets, Pepper ? Ne vous avais-je pas dit que ces recherches seraient vaines ?

    L'air faussement scandalisé de Virgil ne sembla pas convaincre la jeune assistante qui commençait seulement à comprendre qu'il était clairement hostile à l'idée d'employer un garde du corps pour sa personne. Pepper tenta d’en revenir à Rahne et à cet entretien qu’il lui faudrait mener à bien si elle voulait pouvoir trouver quelqu’un pour surveiller son patron inconscient.Et si justement il n’était pas venu là pour s’assurer qu’elle choisirait quelqu’un à la hauteur mais bien pour l’empêcher de choisir qui que ce soit en faisant – notamment – fuir les candidats ? Le doute fut sans doute clairement perceptible dans le regard de Pepper l’espace de quelques secondes, avant qu’elle ne reprenne le fil. Virgil lui demanda de le surprendre et la suite se déroula très vite…

    Rahne avait bondit de sa chaise sous le regard toujours aussi amusé de Virgil qui voyait assez bien se dessiner dans son esprit la petite démonstration de force qu’elle lu destinait. Le ferait-elle tomber de cette chaise qu’il maintenait dans un équilibre précaire ? Rien n’en était moins sûr, hormis peut-être le fait que les femmes étaient décidément toutes les mêmes : sorties de leurs petites colères au goût sucré – elles ne restaient jamais bien fâchées longtemps – il ne leur restait que la possibilité d’aguicher en espérant que cela suffirait à estomper la colère ou la méfiance de leur interlocuteur…

    Rahne arriva bien vite derrière lui et immobilisa la tête du mutant entre ses deux mains, semblant véritablement satisfaite de son tour de force. Habitué aux affrontements les plus violents comme à ceux que l’on ne voyait que rarement venir, Virgil avait préférer la laisser faire en la maintenant dans l’illusion qu’il n’était qu’un bureaucrate vagissant et probablement incapable de se protéger tout seul. La manière qu’elle avait de serrer et de desserrer sa prise finirait par filer une bonne migraine à Virgil et était réellement irritante, tout comme cette impression qu’elle avait de dominer la situation.

    Un peu plus à gauche, Pepper s’était levée de son siège comme un diable sorti de sa boîte et s’était emparée du téléphone. A l’autre bout de la ligne, le standard du poste de sécurité…

    Je vous conseille de le relâcher… Ce ne sont pas des façons… !
    Allons Pepper, laissez-la donc s’amuser un peu. C’est tellement rare qu’une femme ait l’impression de réellement dominer un homme ! Et sans me vanter je suis assez bon comédien, donc si ça peut la décrisper... – un léger rire lui échappa avant qu’il ne poursuive, plus misogyne que jamais – Si vous pouviez me malaxer la tête un peu plus à gauche , Darling…
    Monsieur !

    Rahne finit par s’excuser pour sa petite démonstration et évoquant son manque d’habitude pour ce qui était de recevoir des ordres ou d’être défiée. Virgil songea que son petit-ami devait être un homme particulièrement soumis… si elle avait un petit-ami, parce qu’avec un caractère pareil ce n’était pas franchement gagné.

    Elle pensait sans doute s’en tirer à bon compte, mais Virgil était plutôt coriace dans son genre et il ne lui fallut guère plus d’une fraction de seconde pour que sa chaise repose sur ses quatre pieds et qu’il se redresse en emprisonnant les poignets de Rahne, les croisant sur sa poitrine pour s’assurer de son immobilisme. Optant pour l’une de ses techniques préférées, le mutant la contraignit au calme, la pliant presque contre le plateau du bureau de Pepper en faisant contrepoids de son corps qui était tout sauf une brindille. Ainsi coincée, il était peu probablement que Rahne puisse faire quoi que ce soit sans que Virgil ne l’y autorise lui-même… Pepper sembla indécise quant à ce qu’il convenait de faire, le combiné toujours entre les mains sans qu’elle ne daigne formuler sa demande d’intervention.

    Monsieur…
    Me surprendre ne signifiait en aucun cas qu’il fallait me dévisser la tête avec en prime une pointe d’arrogance. Avec un CV prétendument impressionnant, vous n’êtes pas sensé ignorer que le garde du corps dispose lorsque son patron ordonne… Si Pepper n’est pas apte à régler les problèmes d’autorité, je n’ai pas le temps de m’en soucier parce que voyez-vous, je suis un homme très occupé.

    Son souffle chaud effleurait la nuque de Rahne à chaque mot supplémentaire qu’il prononçait, et le mutant se pressa encore davantage contre elle pour être certain que le message était bien passé :

    En n’en faisant qu’à votre tête, je pense que vous pourriez tout aussi bien exercer en tant que pseudo-dominatrice dans un club échangiste, mais certainement pas en qualité de garde du corps !

    Le mutant la relâcha assez brusquement, la relâchant pour aller se placer près de Pepper.

    Tranquillisez-vous, Pepper...
    C’est juste que… - sa voix s’enroua sans doute à cause du stress qui retombait – Ne pouvez-vous donc rien faire normalement ?!

    Seul un sourire amusé lui fut adressé. Lui retirant le combiné des mains, Virgil assura aux agents de sécurité que tout allait bien, et reporta son regard sur Rahne, attendant qu’elle se redresse suite à cette prise de soumission qu’elle n’avait probablement pas digérée…

    Qu’elle approche de nouveau et elle aurait bien malgré elle un petit avant-goût de ce qu’un homme de l’âge de Virgil pouvait être capable de faire à une insolente…
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyLun 21 Juin - 23:17

La fureur de me voir dans cette position faillit me faire perdre le contrôle de mon être ... me transformer et lui arracher leur coeur aurait été si simple! au lieu de quoi, je contrôlais ma respiration et je laissais monsieur finir de parader. Quand enfin il me lâcha, je me redressais m'adossais contre le bureau avant de répliquer d'une voix moqueuse:

Mon dieu quel air suffisant ... je plains votre pauvre assistante. Vous traitez toujours les femmes ainsi? Par ailleurs, vous aviez dis de vous surprendre ... il me semble que c'est que j'ai fais ... connaissez vous beaucoup de garde du corps qui aurait ainsi commencer leur entretien?

La colère sourde et ma fierté bafouée réclamait vengeance et je devais prendre sur moi pour ne pas grogner et lui sauter à la gorge. Calme toi ... calme toi ... ça ne t'as pas touché ça ne t'as pas touché ... ne montre jamais que tu es blessé sinon tu sonne le glas de ta propre mort.

Par ailleurs ... je ne dispose que si je suis engagée, et encore, ce qui n'est pas encore le cas pour le moment ou alors ai-je loupé une étape? Vous ne semblez pas être un homme ordinaire Monsieur McLachlan ... pourquoi mon approche le serait-elle?

J'adressais un charmant sourire à l'homme en question avant de me rediriger vers mon siège comme si rien ne s'était passé.

Quand à mes motivations, auriez-vous préféré que je vous mente? Que je vous dise que vous êtes l'homme de ma vie et que c'est pour cette raison que j'ai envie de protéger? ou encore que je m'intéresse à votre politique?
Sachez Monsieur que tout ce qui m'importe c'est de réussir ma mission et d'être payer en conséquences. Si ma mission aujourd'hui est de vous protéger alors je ferai tout pour cela ... et il me semble logique de parler rémunération quand on sait que je peux prendre une balle pour vous ... si jamais vous m'engagez évidement.
Il faut savoir ce que vous souhaitez Monsieur l'ambassadeur ... un garde du corps qui vous fera des courbettes ou bien un garde du corps qui fera correctement son métier?

J'avais parlé longtemps mais il me semblait nécessaire d'éclaircir quelques points importants. Je savais au fond de moi que je ne m'étais évidement pas donné à fond dans ce petit jeu, que j'avais retenu mes coups, le fait est que j'avais pris une tape sur le museau et que cette idée me mettait hors de moi mais il fallait que je me reprenne. Il voulait jouer les machos et m'intimider ... alors il ne s'était pas adressé à la bonne personne. Voila pourquoi j'avais tenu à mettre les points sur les i aussi calmement que possible.
A lui de voir maintenant s'il accepte mes arguments ou s'il ne me recrutait pas. La première rencontre ne manquait pas de piment cela dit ... vive les fortes personnalités !
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyMar 22 Juin - 0:25

    Il était plus que claire que cette Mlle Sinclair n’avait guère apprécié la position dans laquelle Virgil l’avait placée ; c’est du moins ce qu’il pu clairement lire sur les traits tirés de son visage. Cela ne fit qu’amuser un peu plus le mutant, qui eut tout de même suffisamment d’éducation pour ne pas fanfaronner comme un adolescent stupide. L’australien était facétieux et tapait sur les nerfs de ceux qui étaient incapables de maîtrise en sa présence, et qui ne récoltaient donc que la face froide et rustre de Virgil McLachlan…

    Rhane évoqua son air suffisant avant de plaindre cette « pauvre » Pepper. Virgil haussa un sourire et orienta son regard clair vers la jeune femme sur l’épaule de laquelle s’était posée une main rassurante :

    Êtes-vous réellement à plaindre, ma chère Pepper ?
    Vous avez déjà fait bien pire, Monsieur.
    Ah ! – orientant son regard vers Rahne avec malice, Virgil reprit la parole – Vous êtes donc prise en flagrant délit d’exagération, miss Sinclair ! Concernant une éventuelle suffisance, je crains qu’il n’y ait dans cette pièce que votre ton qui en soit emprunt…

    La jeune femme s’était appuyée contre le bureau, et elle avait enchaîné ensuite sur une question qui tira un sourire au mutant. La manière dont il traitait les femmes, hmm… ? Fallait-il vraiment qu’il lui détaille avec emphase et moult effets de manches la manière dont les femmes appréciaient la manière dont il se permettait de les traiter ? Fallait-il également qu’il évoque les hommes auprès desquels il s’était attardé avec autant d’autorité et d’inventivité qu’avec les femmes auxquelles Rahne accordait tant d’importance ?

    Je crains que cela ne soit pas réellement le nœud de notre problème, voyez-vous. Cela dit, je suis persuadé qu’une démonstration de mes talents relationnels avec les femmes vous feraient le plus grand…
    Il suffit ! – Pepper semblait perdre son calme à cause des évènements qui avaient précédé. Elle porta une main tremblante à ses joues rougies – Je… je vais aller me rafraîchir. Excusez-moi.

    Virgil lui en faisait voir des vertes et des pas mûres, c’était exact. Mais Pepper prenait vraiment trop à cœur les insultes ou les marques d’irrespect que Virgil dispensait pourtant avec parcimonie. Rahne avait voulu jouer et il lui avait montré qu’il pouvait également se permettre ce genre de choses en y ajoutant ce venin corrosif qu’il cultivait depuis de si longues années. Une fois que Pepper eût quitté la pièce, Rahne évoqua la demande formulée par Virgil qui consistait à l’étonner, et le mutant laissa échapper un léger rire, semblant à peine croire à ce qu’elle venait de dire.

    Vous pensiez réellement que cela pourrait être impressionnant ? – songeant qu’il pouvait paraître vexant alors qu’il ne le souhaitait pas sur ce point, le mutant se reprit – Attention, je ne dis pas que ce n’était rien, mais juste que c’est le genre de choses qui épate généralement un bureaucrate qui ne connaît que les 60m² dans lesquels il travaille toute l’année… Mon air suffisant et moi avons marché sur des mines au Lyban, été pris en otage par des rebelles près de Nairobi, alors même si votre précision était tout à fait louable, cela n’était malheureusement pas très impressionnant pour quelqu’un comme moi, même si effectivement personne n’avait encore jamais osé faire figurer une prise de combat au programme d’un entretien. Ca en a sacrément impressionné Pepper, par contre.

    Son sourire s’étirait à présent de manière moins irritante, comme si une fois l’exaspération suscitée par le geste de la jeune femme venait seulement de se dissiper. Son assistante n’avait pas encore eu l’occasion de l’accompagner sur des sites dangereux, et Virgil ne permettrait probablement que cette si charmante assistante aille risquer sa vie aux côtés d’une tête brûlée comme lui, parce qu’inlassablement elle persistait à lui faire confiance malgré les choix peu judicieux qu’il pouvait lui arriver de faire pour exaspérer telle ou telle personne et lui prouver ensuite par A+B que si cette personne l’avait écouté, il n’aurait pas eu 25.000$ de pertes, et aucun hélicoptère n’aurait été dérobé par des rebelles (véridique !).

    Rahne trouva à redire au sujet de l’unique règle qu’avait énoncée Virgil, et le mutant se réinstalla sur son fauteuil peu après qu’elle se soit également assise. Le fauteuil ne fut en revanche pas basculé, et ses pieds restèrent bien au contact du sol, comme si la manœuvre de tout à l’heure n’avait été exécutée que dans l’unique but de perturber Pepper qu’il savait à cheval autant sur la propreté que sur les principes.

    Un excellent principe, mais qui peut vous coûter un certain nombre de boulots, Miss. Vous n’êtes effectivement toujours pas engagée, bien que techniquement Pepper soit la seule à être persuadée qu’il me faut une protection supplémentaire… J’ai bien essayé de la convaincre qu’un gilet pare-balle serait moins cher que d’engager un garde du corps, mais… Enfin vous avez vu à quel point elle n’en fait qu’à sa tête ! – Rejeter la faute sur Pepper n’était pas dans ses habitudes, mais cela se prêtait plutôt bien à la situation dans la mesure où elle ne passait pas pour une incapable mais bien pour une incorrigible mère poule – Qu’est-ce qui selon vous fait de moi un homme peu ordinaire qui mérite d’être attaqué dans son bureau pour avoir commis le seul crime de… mettre ses pieds sur le bureau de son assistante dévouée, refuser d’avoir un garde du corps, faire échouer un entretien d’embauche…

    Les mentions inutiles étaient effectivement à rayer. Rahne adressa un sourire charmant à Virgil, mais ce dernier ne changea pas d’expression, conservant ce sourire profondément amusé de sale gosse qui aimait faire tourner en bourrique les gens s’énervant trop rapidement…

    J’imagine que si je vous avais demandé de me faire rire et non de me surprendre, vous auriez tiré de votre sac à main un nez rouge de clown et une liste de blagues amusantes ? Et si je vous avais demandé de me distraire… ?

    Se serait-elle lancée dans un strip-tease malgré la présence de Pepper ? L’idée était amusante. Virgil s’intéressa de nouveau aux paroles de son interlocutrice, qui semblait à présent vouloir jouer sur les mots quant à ses motivations pour obtenir ce poste. Un sourire malicieux étira cette fois les lèvres de Virgil avant qu’il ne réponde :

    Sincèrement ? Au-delà du mensonge, je pense qu’un enrobement très léger de la vérité eût été préférable à votre quasi cri de mendiante… Mais effectivement, aborder le sujet de la rémunération est nécessaire dans tout entretien, et pas seulement lorsqu’il s’agit de se prendre des balles – ou dieu sait quoi – à la place de quelqu’un d’autre. Embauchée ou pas, par contre… Evitez le « M. l’Ambassadeur ». Ca fait pompeux et c’est ordinairement réservé aux huiles qui ont quelque chose à me demander. « Monsieur » suffira, c’est bien plus neutre et également beaucoup moins long à inclure dans une phrase, Miss Sinclair.

    Elle finit par lui demander ce qu’il souhaitait exactement, et Virgil la fixa un instant avant de finalement reprendre la parole avec toujours autant d’amusement :

    Il y a courbettes et courbettes. Même sans vous aplatir comme une serpillère, certains gestes sont inconcevables sur la personne d’un Ambassadeur, et si Pepper finit par vous trouver à sa convenance, il est fort probable que toute manœuvre d’ « impressionnement » comme celle de tout à l’heure vous vaudra de finir vos jours dans la prison la plus sordide du pays dans lequel vous pourriez éventuellement m’accompagner…

    D’une manière générale, j’aurais tendance à dire qu’entre les courbettes et le garde du corps efficace, j’aimerais autant conserver ma tranquilité et être libre de mes mouvements… Cela dit, vous avoir sur le dos pourrait se révéler véritablement amusant…

    … Au propre, comme au figuré bien entendu. Si Virgil tolérait un garde du corps, autant la prendre jolie, non ? Après pour ce qui était de la protection qu’elle pouvait lui apporter, il ne pouvait s’empêcher de rester très sceptique…
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyMar 22 Juin - 16:42

Aie Aie Aie que beau parleur... est ce qu'il fait partie de ces hommes qui adorent s'entendre parler et sale goss en prime pensais-je en le regardant avec attention. Mais je ne devais pas perdre le fil de la conversation sans quoi s'en était fini de moi.
Allez ma fille ... en scène !

J’imagine que si je vous avais demandé de me faire rire et non de me surprendre, vous auriez tiré de votre sac à main un nez rouge de clown et une liste de blagues amusantes ? Et si je vous avais demandé de me distraire… ?

Vous ne m'avez pas demandé de vous distraire ... de quelque manière que ce soit mais de vous surprendre ... gardez ça pour la prochaine fois si jamais je suis amenée à travailler avec vous et qu'on se retrouve coincé quelque part répondis-je en le regardant droit dans les yeux. Il m'en fallait plus pour me mettre mal à l'aise. Quand à ce qu'il imaginait sur la façon de le distraire, il ne fallait pas être devin pour savoir qu'il ne s'agissait pas d'une promenade de santé. Dommage pour nous deux ... je ne mélange JAMAIS le travail et le plaisir !

point suivant : je pense qu’un enrobement très léger de la vérité eût été préférable à votre quasi cri de mendiante…

Alors la excusez moi mais c'est l'hôpital qui se f... se moque de la charité dis-je en souriant
Je suis sure que durant votre travail vous enrobez de sucre tout ce qui bouge avec passion mais hors des heures de travail ... on dirait qu'il y a du relâchement si vous me permettez l'expression. Partant de ce principe la, il en va de même pour moi. Je ne suis pas encore à mon travail alors pourquoi devrais-je enrober de sucre? demandais-je d'une vois douce en insistant sur le mot sucre. Mais en reprenant un ton professionnel je continuais ma tirade Mais si mon comportement sur le lieu de travail vous inquiète je suis sure qu'une des personnes de cette liste, dis je en désignant la liste de mes références saura vous rassurer. Quant à la manœuvre impressionnent n'était destiné qu'à vous, les hommes politiques ne sont pas en générale aussi disons "habile" que vous... sur le terrain ce genre de choses et ce qui suit généralement sont destinés à ceux qui vous veulent du mal.


Et pour finir : j’aimerais autant conserver ma tranquillité et être libre de mes mouvements… Cela dit, vous avoir sur le dos pourrait se révéler véritablement amusant…

Votre tranquillité mais bien sur que vous l'aurez ... si je suis engagée je ne serai que votre ombre c'est tout ! Je décidais de ne pas tenir compte de la fin de la phrase ... j'étais en train de me demander si j'avais vraiment envie de travailler pour un museau pareil aussi suffisant, arrogant et un rien misogyne.
En attendant le retour de la pauvre assistante et la réaction de Sir Virgil je m'étais installé confortablement dans le fauteuil non sans un petit trémoussement destiné à augmenter mon confort.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyMer 23 Juin - 9:59

    Installé dans son fauteuil à la manière de l’aristocrate bien élevé qu’il était, Virgil retrouvait peu à peu un ton et un discours moins mordant que quelques minutes plus tôt. Elle avait voulu faire un coup d’éclat et s’était sans doute imaginé que ce genre de démonstration rendrait Virgil docile en plus de le laisser pantois, mais malheureusement il y avait bien longtemps que le mutant ne fonctionnait plus à l’esbroufe… Autant dire que ce n’était pas en ayant recours à la violence ou à l’insolence que l’on se mettait Virgil McLachlan dans la poche. Et c’était véritablement mal parti pour la demoiselle si elle tenait réellement à avoir ce job…

    L’emploi du conditionnel sembla la dépasser et de loin, parce que Rahne se contenta de répondre à la boutade du mutant par la négative, pour ensuite affirmer qu’il ne lui avait rien demandé de cela et qu’il pouvait garder ses idées pour plus tard s’il l’engageait. Un sourire amusé étira les lèvres du mutant : « s’il l’engageait »… Le conditionnel n’était maîtrisé et assimilé que quand cela l’arrangeait, finalement. Le mutant préféra la laisser terminer non sans dissimuler cet amusement qu’elle suscitait malgré le fait qu’elle soutienne son regard à ce moment précis.

    Virgil pointa du doigt son manque de tact lorsqu’elle avait évoqué ses motivations, expliquant qu’elle aurait au moins pu mettre les formes au lieu de pratiquement hurler « AAARGENT ! » comme une mendiante. Avait-elle réellement travaillé pour tous ces gens mentionnés sur son CV ? Si oui, ces gens ne devaient probablement pas avoir eu le privilège de l’embaucher eux-mêmes, parce que Virgil avait un peu peur de ce qu’elle pourrait engendrer en présence d’Ambassadeurs et de membres d’un Gouvernement en déplacement à l’Ambassade… Le mot « incident diplomatique » s’inscrivit en grosse lettres rouges en travers de son champ de vision alors qu’il continuait de fixer Rahne.

    Elle finit par s’emporter en prétendant que l’hôpital se foutait de la charité – expression accueillie par un sourire encore un peu plus amusé – parce qu’elle se l’imaginait prompt à enrober les pires paroles de sucre dans le cadre de son travail, et qu’il devait probablement être tout l’inverse dans sa vie privée. Pour qui se prenait-elle exactement ?

    Que savez-vous de moi exactement ?

    La question avait été posée avec cette amabilité qui semblait lui coller à la peau pour peu qu’on ne lui saute pas à la gorge pour l’impressionner. Si elle voulait ce boulot, elle se serait probablement renseignée sur lui avant de se présenter devant Pepper… Virgil lui laissa quelques minutes pour répondre en se promettant de la faire raccompagner par la première secrétaire venue si elle ne prenait pas la peine de lui répondre. Plusieurs questions posées précédemment avaient été laissées de côté – volontairement ou non – par la demoiselle, et s’il y avait bien une chose que Virgil ne supportait pas, c’était bien de s’adresser à un mur. Après lui avoir laissé suffisamment de temps pour qu’elle réponde, Virgil reprit la parole en choisissant de revenir sur ce détail qui le chiffonnait tant concernant les motivations de la jeune femme :

    Seriez-vous capable d’assurer la protection d’un trafiquant d’armes ou d’un gangster s’il pouvait vous payer davantage que moi ? – la question n’était pas innocente, comme chaque question que Virgil prenait la peine de poser – Dans l’absolu, seriez-vous capable de vous mettre au service de ce genre d’individus parce qu’ils ont les moyens de vous payer grassement, et de faire abstraction de leurs agissements déviants ? – le mutant marqua une légère pause pour lui permettre de répondre - Je n’ai que faire d’un mercenaire, Miss Sinclair, je préfère être clair là-dessus. Si au moindre chèque proposé par des ennemis vous êtes susceptible de me coller vous-même une balle dans la tête pour une simple histoire d’argent, vous comprendrez que je me montre sceptique… Et ce scepticisme est uniquement engendré par vos paroles… Comprenez-vous à présent pourquoi j’insistais tant sur la nécessité de mettre les formes ?

    Il ne cherchait pas à lui faire la morale ou à l’irriter. Virgil avait suffisamment vécu et éduqué de jeunes gens durant sa longue vie pour se permettre ce genre d’analyses : elle avait des références donc elle connaissait bien son boulot. Seulement, elle était impulsive et sans doute un peu trop franche, même dans le cadre d’un entretien professionnel… Avec un peu de travail sur elle, elle pourrait probablement faire de grandes choses, mais serait-elle suffisamment ouverte d’esprit pour entendre ce que Virgil lui disait et ne pas se vexer la seconde qui suivait ?

    Pour ce qui est d’un enrobage en sucre ou non, cela est inhérent à ma fonction. Un homologue peut être – passez-moi l’expression – un gros con avéré, ma fonction me permettra simplement de dire que je ne trouve pas son travail efficace… Et encore, pour certains Etats, cela peut encore causer quelques frictions. Concernant le fait d’être ou non sur votre lieu de travail, je me permettrais simplement de vous rappeler que cette embauche se joue sur ce que je peux voir de vous à ce moment précis, et non sur un hypothétique sens de la nuance dont vous ne seriez dotée que face à vos patrons… En sachant que j’étais déjà peu enchanté par l’embauche d’un garde du corps, je ne peux que me montrer sceptique à ce moment précis. Convainquez-moi, Miss Sinclair. Sans manœuvres hostiles, et en choisissant convenablement vos mots ; autant vous mettre en situation tout de suite, n’est-ce pas ?

    Virgil lui adressa un sourire encourageant pour lui montrer que s’il ne plaisantait pas, il n’était pas non plus en train de se moquer d’elle. Les méthodes du mutant étaient certes peu communes, mais il avait ainsi pu éduquer des générations de jeunes nobles du temps où il proposait ses services en tant que Précepteur. Ces jeunes-gens avaient très bien tourné et s’étaient avérés à la fois doués pour les affaires et dotés d’un grand sens de la justice, ce qui indiquait que le mutant savait exactement ce qu’il faisait… Il ne pensait pas Rahne dépourvue de qualités, mais il attendait simplement de voir la manière dont elle pourrait se présenter une fois dépourvue de cette arrogance incompatible avec tout ce qui touchait la fonction diplomatique qu’exerçait Virgil.

    Rahne concéda que la manœuvre impressionnante – agressive – n’avait jamais été utilisée sur quelqu’un d’autre que lui, et conclut qu’elle ne s’était absolument pas attendue à rencontrer une résistance aussi habile. Virgil se contenta d’un hochement de tête entendu, se promettant de lui botter sévèrement les fesses – qu’elle avait jolies, d’ailleurs – pour lui faire passer l’envie de reproduire ce genre de choses sur sa personne… Rahne lui promit sa tranquillité et précisa qu’elle serait aussi présente qu’une ombre si elle était engagée. Mouais, ça restait encore à vérifier…
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyMer 23 Juin - 12:06

Misère misère ... dans quoi ai-je fourrée ma truffe ? me demandais-je alors qu'il reprenait ses questions. Le ton de la conversation était certes un rien moins hostile mais le contrat n'était pas encore signé loin de la et pour être honnête je doutais fort qu'il soit signé un jour. Ce constat fait, ce qui pouvait arrivé maintenant n'était plus qu'un passe-temps, une manière plus ou moins agréable de finir la conversation.

Que savez-vous de moi exactement ?

La version officielle veut que vous soyez un homme de parole, un gros travailleur qui lutte sans merci contre son "adversaire" et qui est donc perçu comme très féroce en affaire.
La version non officielle est, qu'à ce tableau, se rajoute le fait que vous soyez un homme à femmes et
, selon certaines personnes, que vous auriez une fâcheuse tendances à disparaitre très très rapidement du lieu ou vous vous trouvez.

Je savais que je risquais de me mordre les doigts du fait que je m'étais montré trop honnête avec lui ... mais bon il avait voulu savoir. Et encore, j'avais sacrement enrobé les choses de sucre sur ce coup la.
Puis il reprit, mettant en doute ma loyauté. Il était normal qu'il pose la question mais même sachant cela je sentais la colère monté en moi. Jamais au grand jamais on ne m'avait traité comme il le faisait.
Je gardais un moment de silence pour retrouver tant bien que mal mon calme avant de lui répondre.

Je ne suis pas un mercenaire Monsieur Mclachlan ... je peux en avoir l'air mais je n'en suis pas une. Lorsque j'ai un contrat avec une personne en l'occurrence vous, il m'importe peut de savoir qu'un contrat de quelques millions trône sur votre tête. Mon but est de vous garder en vie. J'ai une réputation Monsieur, celle d'être fidèle à mon employeur contre vent et marée ... si ma parole et celle de mes anciens employeurs ne vous suffit pas alors je ne vois pas ce que je peux faire pour vous. Je soupirais tout en me redressant dans mon siège, installé sur le bord de la chaise je continuais à parler: Je comprends parfaitement votre position, si vous pensez que vous ne pouvez pas avoir confiance en moi alors cet entretien est fini. Vous allez remettre votre vie entre mes mains mais si vous doutez un seul instant de moi, vous ferez une erreur et nous le payerons très cher tous les deux.

Par ailleurs vous dites que vous me jugez sur ce que vous voyez alors permettez moi de rafraichir votre mémoire un instant: vous m'avez vu vous surprendre en vous sautant dessus ... je n'ai fais que répondre à votre demande, certes dans un moyen non conventionnel mais j'ai répondu. Le fait que je n'hésite pas à vous parler franchement montre que je n'ai rien à vous cacher et que vous saurez toujours la vérité si vous me questionnez ... et cela même si la vérité peut vous déplaire.

Et enfin je ne serai pas payer pour discuter ou faire des rond de jambes Monsieur Mclachlan: mon but est de vous protégez en étant aussi invisible que possible pour mieux surprendre l'adversaire.
En public, je ne parlerais pas si c'est cela qui vous fait peur mais je serai toujours à coté de vous pour vous permettre de rester en vie et de continuer vos combats.

Je ne savais pas si ma tirade avait fait son petit effet et pour être honnête je commençais même à me demander si je n'avais pas dérivé du sujet. Je n'avais pas pour habitude de parler autant ... surtout pour défendre mon job mais monsieur semblait être un homme amoureux des mots aussi espérais-je l'avoir un rien convaincu.
Je ne quittais pas son regard en attendant une réaction par rapport à tous ce que j'avais dis jusqu'à présent.
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Virgil McLachlan

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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyDim 27 Juin - 15:36

    Il était étonnant de voir la facilité avec laquelle Virgil semblait conserver son calme et son ton aimable. Peut-être était-ce du au sang britannique qui coulait dans ses veines même s’il ne s’était jamais réellement senti appartenir à quelque terre que ce soit jusqu’à ce qu’il se décide à s’installer en Australie… Ayant adopté jusqu’à son peuple le plus ancien, Virgil s’y était très vite senti chez lui et avait probablement profité de l’influence des Aborigènes et de leur culture sur sa personnalité véritablement instable dans certaines situations. A présent, il y avait cette femme qui se tenait devant lui et qui avait cru bon de lui sauter dessus lorsqu’il lui avait seulement demandé de le surprendre, et son attitude n’avait eu de cesse de l’irriter. Pourtant, il n’avait jamais prononcé un mot plus haut que l’autre et avait conservé ce sourire aimable qui agaçait tant ceux qui n’étaient pas capables de faire preuve d’un minimum de sang froid.

    Virgil lui avait finalement demandé ce qu’elle savait de lui, parce qu’avec cette manière de se comporter, il y avait fort à parier qu’elle ne savait que trop peu de choses de lui. Rahne avait finalement daigné répondre à l’une des questions du mutant, et ce dernier ne cilla pas lorsqu’il comprit qu’elle s’était effectivement renseignée sur lui avant de venir. C’était une bonne chose, mais elle avait visiblement oublié d’adopter une attitude en adéquation avec ce qu’elle avait appris, si on en jugeait par son insolence et par son impulsivité déplacées dans le cadre d’un entretien d’embauche… Rahne finit par conclure par d’agaçants ragots qu’elle trouvait visiblement aussi importants que les informations qui avaient précédé. C’était probablement une blague que lui avait fait Pepper, hein ? Il ne pouvait pas véritablement s’agir d’un véritable entretien d’embauche ?

    Vous êtes donc de ces femmes qui accordent tant d’importance aux ragots… - la phrase était teintée d’ironie, pour bien souligner le caractère misogyne de sa remarque – A trop accorder de crédit à ce que les mauvaises langues racontent, on finit généralement par en perdre de vue l’essentiel, miss Sinclair…

    Il ne dirait rien de plus puisque apparemment elle était déjà persuadée d’avoir fait le tour en ce qui le concernait. Le fait était que ni les ragots ni les informations qu’elle avait pu obtenir avant de venir ne lui avaient permis d’apprendre que la politesse et le respect des convenances faisaient partie de ce à quoi Virgil accordait le plus d’importance.

    L’interrogation qu’avait soulevée Virgil sembla perturber suffisamment son interlocutrice pour que cela devienne visible. Survivre pendant près de 900 ans avait demandé certaines facultés d’adaptation au mutant et cela lui avait notamment valu de développer un sens de l’observation assez particulier, ainsi qu’un sens de l’exaspération dépassant de très loin l’entendement humain… C’est que Virgil pouvait se montrer véritablement irritant lorsqu’il se trouvait face à une personne qui ne souhaitait pas entendre ce qu’il disait. Rahne expliqua qu’elle n’était pas une mercenaire même si elle pouvait en avoir l’air, et le mutant esquissa un sourire profondément amusé parce que c’était de loin la phrase la plus sensée qu’elle avait pu dire depuis le début de cette conversation. Elle évoqua ensuite sa réputation, mais cela n’était pas un véritable argument aux yeux du mutant, parce que de tous temps les Hommes avaient fait n’importe quoi en se planquant derrière le soi-disant respect de leur réputation. Elle aurait parlé de sens moral, cela aurait déjà été davantage acceptable pour le mutant, mais la réputation… Lui-même faisait un usage magistral de la sienne dans des situations pas forcément idéales, mais pour ce qui était de son sens moral c’était tout autre chose parce qu’un individu normal n’allait que trop rarement au-delà de ce que sa morale pouvait supporter. La réputation n’était qu’un artifice pas nécessairement utile que les Hommes utilisaient pour cacher ce qu’ils étaient réellement. Et Virgil était sans doute l’une des personnes les mieux placées pour le savoir…

    Rahne conclut que s’il ne comprenait pas, elle ne pourrait rien faire pour lui et Virgil se cala davantage dans son fauteuil avant de reprendre la parole :

    Au contraire, vous pouvez faire beaucoup… comme vous montrer plus convaincante, par exemple.

    Ca l’agacerait plus que probablement, et cette fois-ci c’était voulu. Juste pour lui montrer qu’elle n’avait pas le monopole de l’insolence. Rahne avoua toutefois comprendre la position de Virgil et expliqua que s’il ne pouvait avoir confiance en elle, cela se ressentirait par la suite lorsqu’un faux-pas lui coûterait la vie. C’était exact.

    Je trouve cette situation relativement amusante, en réalité. Depuis le début de cette conversation, vous n’avez pas fait preuve d’un grand optimisme, miss Sinclair. Si je ne vous comprends pas ce que vous dîtes, vous ne pouvez rien y faire. Si je n’ai pas confiance en vous, l’entretien est terminé… Si je comprends parfaitement comme tout être doté d’intelligence, je n’ai toutefois pas confiance parce que j'ai l'impression que ce travail ne vous intéresse pas. Et contrairement à ce que vous pensez actuellement, il ne tient qu’à vous de faire changer mon état d’esprit en vous montrant convaincante… Le fatalisme et la résignation ne vous vont pas ; il aurait fallu pour cela porter des vêtements plus sombres.

    Son sourire s’était cette fois étiré de manière tout à fait ironique lorsqu’il avait prononcé la dernière phrase mais tout ce qui avait été dit avant était aussi exact que sensé. Et il serait tout à fait mal venu de prétendre le contraire ou de faire la sourde oreille… Rahne revint sur cette agression qu’elle avait infligée à Virgil en prétendant – encore – n’avait fait que répondre à sa demande, et le mutant eût un geste de la main gauche indiquant son exaspération sur ce sujet.

    Ne pouvez-vous donc envisager de surprendre quelqu’un autrement qu’en lui sautant dessus de cette manière ? Est-ce que pour l’anniversaire d’un proche, vous le surprenez de cette manière également ? J’en doute fortement. Surprendre ne signifie pas recourir à la violence : nous sommes tous deux dotés de parole, et pouvons de ce fait échanger, nous surprendre et faire un tas d’autres choses en en faisant un bon usage… - La fin de phrase de Rahne indiqua qu’elle avait au moins le mérite d’être franche même si elle était peut-être un peu trop portée sur les réactions impulsives. – C’est un bon point. Vous voyez que vous pouvez avancer de vrais arguments n’impliquant pas que vous quittiez votre chaise ! - Le sourire du mutant s’étira, d’avantage amusé que quelques minutes plus tôt. – La vérité ne déplait qu’à ceux qui sont incapables de l’entendre, mais dire la vérité ne signifie pas pour autant parler à tort et à travers, miss Sinclair…

    Ce n’était pas véritablement une critique formulée à son égard, mais juste une observation destinée à lui faire prendre conscience que la franchise n’excusait ni l’insolence, ni l’impertinence… Rahne crut ensuite avoir fait suffisamment bonne impression pour pouvoir se permettre de discuter ce sur quoi elle serait payée, et Virgil s’accouda très légèrement au plateau du bureau :

    Vous serez payée pour ce pour quoi j’aurais besoin de vous, miss Sinclair. Cela implique également d’être capable de tenir une conversation sans essayer de surprendre la première personne qui tenterait de s’adresser à moi… Les gardes du corps invisibles lors d’une rencontre entre Ambassadeurs, c’est aussi improbable qu’un sans domicile fixe invité à la soirée des Oscars, parce que si vous n’êtes pas reconnue comme étant un Ambassadeur, c’est que vous êtes ou la compagne de l’un d’eux, ou un garde du corps… Si la première possibilité est aussi peu concevable pour moi que pour vous, la seconde impliquera qu’il vous sera demandé de faire preuve d’un minimum d’éducation et de conversation pour n’indisposer ni celui qui vous paie, ni les personnes présentes.

    Virgil avait des goûts assez éclectiques, mais ce qu’il avait pu voir de Rahne ne lui donnait aucunement envie de la séduire. Et puis, si Pepper finissait par la trouver suffisamment convaincante lorsqu’elle daignerait revenir, Virgil mettrait un point d’honneur à ne pas mélanger le travail et les parties de jambes en l’air avec son garde du corps...
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyLun 12 Juil - 12:39

Il commençait sérieusement à m'échauffer les oreilles ... Je crois que toutes les personnes que j'ai du protéger ou avec qui j'ai pu m'entretenir ... c'est le plus pédant. J'inspirais profondément alors que la bête en moi se débattait pour sortir et venir croquer la carotide de ce beau parleur. Je posais une main sur ma nuque pour venir la masser un peu ... cet entretien prenait un tour qui ne me plaisait guère. La pression s'accumulait dans mon corps et j'avais hâte que tout cela prenne fin ... et je peux vous assurez qu'une bonne partie de chasse bien sanglante va s'en suivre !!!!!

Tant bien que mal, je reportais mon attention sur ce ... ce truc. Mais c'est pas vrai ça, je surprends comme il me plait de surprendre, j'ai tué personne alors pourquoi il me prends la tête comme ça c'est fou ! Respire Rahne respire ... et alors si j'ai envie d'être résignée .... Un garde du corps payé pour faire le paon et enchanté la galerie alors la tu déconne mon pote ... tu t'es trompé de définition. Il y a pas marqué bouffon sur mon front. Plus je l'écoutais plus j'en prenais pour mon grade et je n'aimais pas ça. J'avais cessé tous mouvement, gardant les yeux fixés dans ceux de mon "adversaire". Parfaitement immobile, je continuais de l'écouter en imaginant divers petits scénario ou je pourrais me défouler sur lui.

Tiens encore une pique ... inconcevable que je sois la compagne d'un grand homme? Pourquoi parce que je suis trop franche, trop animale ... pauvre homme, il doit avoir l'habitude de côtoyer des poupées de porcelaine ... douce et soumise à sa volonté. Déprimant tant pour elles que pour lui.
Tiens on dirait que c'est à moi de parler ...

Je ne savais pas trop quoi répondre, il n'y avait pas eu de questions, il semblait s'être déjà faite une opinion de ma personne et il me semblait que la conversation tournait en rond. lui homme fort et puissant moi animal sans cervelle ....un vrai plaisir cet entretien.

Je pense Monsieur McLachlan que nous avons un point de vu divergeant sur le rôle d'un garde du corps. Pour ma part, il s'agit de m'assurer de votre sécurité et non d'amuser la galerie ou de me lancer dans une grande discussion politique avec un autre ambassadeur. Avez-vous déjà entamé une vrai discussion avec le garde du corps de l'un de vos confrères? et cela durant une soirée? et quand je parle de discussion, je ne parle pas du temps ni même de lui parler de sport ou que sais-je encore.

Cela dis, si vous m'embauchez et que ma mission, en plus de vous protéger sera d'être sur le devant de la scène pour votre bon plaisir alors pourquoi pas ... ça va juste te couter plus cher c'est tout !!! Je me cantonne à ma mission, ce que l'on attends de moi Monsieur McLachlan, je ne peux pas vous dire mieux que cela.

Je sentais que je devais quitter la pièce, prendre un peu l'air aussi me levais-je en souriant:
Maintenant excusez moi mais je voudrais m'assurer que votre assistante n'a pas fait un malaise, je crois l'avoir un peu trop effrayé tout à l'heure.

Je saluais poliment mon interlocuteur, toujours le sourire au lèvre tout en commençant à me diriger vers la porte. Si je pouvais sortir tant mieux .... Je me demandais si McLach allait me laisser filer ainsi ou s'il allait au contraire me mettre un coup de pied au coup pour me voir disparaitre plus vite encore.
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Virgil McLachlan

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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyVen 16 Juil - 10:20

    Virgil avait parfaitement conscience que son interlocutrice ne devait pas penser que des joyeusetés à son égard, et il n’était pas étonnant que la chose soit réciproque si on considérait la manière dont s’était déroulé ce simulacre d’entretien d’embauche. Si lui s’était borné à respecter les codes du genre, on ne pouvait pas dire que Rahne avait pris la peine de faire de même… C’était un peu comme si elle se pensait suffisamment douée pour être engagée malgré son insolence, son absence de contrôle de sa personne, et cette manie qu’elle avait de s’estimer au-dessus des codes propres à un entretien d’embauche. En y regardant de plus près, on ne pouvait que constater l’amusement teinté d’irritation de Virgil… Et ce n’était pas vraiment une bonne option que de l’irriter. Conserver le silence lorsqu’on demandait des preuves de motivation n’était pas non plus une bonne option, ce qui conforta le mutant dans son désir d’aller à l’encontre de la volonté de sa secrétaire en n’engageant pas un garde du corps qui était incapable de se tenir devant son patron… Et si faire bonne impression à celui qui signerait ses chèques lui passait au-dessus de la tête, il y avait de quoi avoir peur du résultat en présence de personnalités qui n’avaient aucune emprise sur elle.

    Lorsqu’elle reprit la parole, Rahne fit remarquer à Virgil que leurs points de vue divergeaient sur le rôle d’un garde du corps. A la bonne heure ! Il aurait vraiment fallu être stupide pour ne pas le comprendre… Poli et flegmatique, il la laissa poursuivre et ne reprit la parole que lorsqu’elle lui demanda s’il avait déjà eu une vraie discussion avec un garde du corps :

    J’ai effectivement déjà pu avoir quelques discussions intéressantes avec les gardes du corps de mes homologues. Contrairement à ce que vous avez l’air de penser, un Ambassadeur ne discute pas que de politique extérieure ou d’associations humanitaires et avoir un garde du corps capable d’entretenir une conversation un tant soit peu normale car compréhensible par tout le monde sans nécessité d’être un spécialiste du domaine. Si vous considérez le sport comme quelque chose de stupide, vous seriez étonnée de voir à quel point ce sujet passionne ceux que vous avez placé au pouvoir dans ce pays…

    Maintenant, je n’ai aucunement l’intention d’entamer une discussion philosophique avec vous sur la place du garde du corps au sein des réceptions mondaines parce que vous n’avez pas été convoquée ici pour cela. Vous avez une vision assez archaïque de ce métier, et je ne vous cache pas que votre manque d’ouverture d’esprit sur le sujet pose un problème aussi sérieux que votre manque de tact…

    Rahne lui laissa encore miroiter ce qu’elle ferait pour lui s’il l’embauchait, en précisant que s’il fallait qu’elle se comporte comme une femme normale au lieu de porter la prise du sommeil au premier Ambassadeur ou serveur qui s’approcherait de Virgil, alors « pourquoi pas ». Virgil haussa un sourcil perplexe, se demandant si elle était sérieuse où souhaitait-elle simplement noyer le poisson ? Quoiqu’il en soit, elle finit par se lever en expliquant qu’elle allait s’assurer que Pepper allait bien et n’avait pas fait de malaise alors que le sourcil de Virgil continuait de se hausser. Est-ce que personne n’apprenait aux américains qu’on ne quittait pas un recruteur avant qu’il n’indique que l’entretien était terminé ?

    La porte s’ouvrit justement sur Pepper, qui apportait deux tasses de café sur un plateau. Elle fut surprise de tomber nez à nez avec Rahne et interrogea son patron du regard avant de formuler sa question à voix haute :

    Est-ce que j’ai manqué quelque chose ?
    La conclusion de cet entretien, Pepper. – La jeune femme parut encore plus étonnée – Mlle Sinclair était sur le départ…

    C’était une manière très cavalière de faire remarquer que pour lui l’entretien était terminé justement parce qu’elle avait décidé de se lever. Pepper ne fit aucun commentaire et adressa un sourire à Ranhe, plaçant le plateau en équilibre dans sa main gauche pour pouvoir lui serrez la main.

    Je vous souhaite une bonne continuation et une bonne fin de journée, Mlle Sinclair !

    Jetant un œil à son patron, Pepper constata qu’il n’avait nullement l’intention de raccompagner la candidate jusqu’à la sortie, et la jeune assistante fronça très légèrement les sourcils en signe de désapprobation, avant de poser le plateau sur le secrétaire le plus proche.

    Je vais vous raccompagner jusqu’à la sortie ; il est facile de se perdre dans ce dédale de couloirs !
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Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyVen 16 Juil - 13:47

Encore une fois mon tempérament m'avait mené droit dans le mur ... et c'était entièrement sa faute ... enfin non je veux dire ma faute grrr Si j'avais voulu je crois que je n'aurai pas pu faire pire que cela.
Dépitée, déprimée, je me mordis la langue avant de regarder McLachlan droit dans les yeux:

Je vous présente mes .... mes excuses Monsieur Oui le mot avait eu du mal à sortir et alors ... il était sorti c'était le principale non? Le fait est que la plupart des personnes pour qui j'ai travaillé n'ont jamais cherché à "me connaitre" c'est pas vraiment ce que tu as fais non plus ... en fait pas du tout même ou à me pousser au bord de mes limites, la plupart aussi ne sont pas Hommes à discuter avec leur garde du corps. Vous semblez faire exception à la règle enfin ... d'après ce que tu dis mon gars. Vous ne semblez pas être un homme facile non plus mais si vous prenez la peine de voir les gens tels qu'ils sont, en dépassant leur "grades" sociales et bien c'est tout à votre honneur et auquel cas je vous remercie au nom des gens de ma profession qui ne sont la plupart du temps que traités comme des objets.

Je n'avais pas le moindre idée de ce que ce petit speech pourrait produire sur un homme tel que lui. Je ne voulais pas lui envoyer des fleurs ou le récompenser ... mais juste dire ce qui me passait par la tête à ce moment la. S'il était tel qu'il le disait alors ce serait stupide que son opinion et son attitude envers les gens du métier changent uniquement à cause de moi.
Il pourrait soupirer ou me regarder de haut .... je n'en avais rien à faire, j'avais dis ce que j'avais sur le cœur.
Je concluais ma tirade avec le sourire:
Merci pour cet entretien haut en couleur ... tant pour mon caractère que pour le votre. J'espère que vous trouverez ce dont vous avez besoin, monsieur. terminais-je en un petit signe de la tête avant de me tourner vers Miss Pepper.

Je vous suis dis-je d'une voix douce en suivant la gente demoiselle qui se proposait de me ramener vers la sortie. La perspective qu'on m'aide à retrouver mon chemin était plutôt drôle puisque j'avais repéré le chemin à l'aller et que, même si on avait eu l'idée saugrenue de me bander les yeux, mon flair m'aurait tiré d'affaire ou du moins il m'aurait fortement aidé.

J'attendrais d'être un peu plus loin, hors de portée de Mclachlan pour présenter mes excuses à la belle ... mon attitude avait vraiment dépassé les bornes ... à croire que la pleine lune était pour ce soir.
Et fatalement, mon comportement s'en ressentait mais ce n'était pas une raison pour faire peur à une petite pitchounette comme elle. Dans le fond, je n'étais pas méchante ... juste un peu dangereuse par moment ... mais m'énerver aussi rapidement et aussi fort contre un "innocent" n'était pas dans mes habitudes.

Maintenant que j'avais complètement foiré mes chances d'avoir ce job il allait falloir que je trouve un plan B rapidement. Dommage, jouer les garde du corps tranquille pour un ambassadeur m'aurait fait des vacances.... quoiqu'avec cet énergumène rien n'en était moins sur.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
Mutant de niveau 4
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Date d'inscription : 18/07/2009
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Ambassadeur australien, Responsable de l’antenne « Génie Génétique & Biotechnologies » des Nations-Unies et Coordinateur des activités humanitaires sur le territoire africain. PDG de la MLC Meat. Consultant pour le NY Times en politique étrangère.

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Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] Vide
MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] EmptyLun 19 Juil - 9:21

    Rahne continuait de fixer Virgil et le mutant ne pu s’empêcher de remarquer un certain changement dans son attitude globale, un peu comme si elle était à présent résignée et pleinement consciente du fait que les démonstrations de force – physique ou morale – n’était pas le genre de choses qui tendaient à l’impressionner de manière positive en règle générale… Contre toute attente, elle s’excusa. La difficulté fut clairement perceptible et Virgil se félicita intérieurement d’avoir fait ployer la fierté de cette femme qui pensait tout connaître sur tout et sur la manière dont se comportaient les diplomates alors qu’elle n’en avait jamais côtoyé…

    Rahne expliqua que la plupart de ses employeurs n’avaient jamais cherché à la connaître ou à lui faire frôler de peu ses limites. C’est certain qu’avec un tempérament pareil, personne n’avait intérêt à chercher à la pousser à bout parce qu’elle était déjà capable de sauter à la gorge du premier inconnu venu et de lui infliger de joyeuses paroles alors même que cet inconnu se contentait de faire preuve de politesse… Alors que faisait-elle aux personnes qui la poussaient sciemment à bout ? Est-ce qu’elle leur dévissait la tête ? Est-ce qu’elle les tuait directement ? Rahne expliqua également que ses ex-employeurs n’étaient pas non plus du genre à discuter avec leurs gardes du corps et qu’il semblait faire exception à la règle. Ne lui avait-on pas appris à ne pas mettre tous les gens dans le même panier au mépris des évidences les plus claires ? Son insolence difficile à évaluer reprit le dessus après les quelques secondes d’humilité et d’amabilité qui avaient précédé, et Virgil esquissa un sourire un brin sardonique en songeant que si lui n’était peut-être pas facile à vivre, que fallait-il dire d’elle ? Rahne le remercia d’être capable de dépasser les rangs sociaux.

    Le mépris est un état d’esprit qui n’est que difficilement compatible avec le poste d’Ambassadeur de quelque pays que ce soit. Certaines populations avec lesquelles nous traitons sont composées essentiellement de tisseurs et de cultivateurs, alors vous conviendrez que traiter un garde du corps comme un larbin reviendrait à cracher sur ces populations à la mode coloniale… Cela dit, vous devriez peut-être essayer à votre tour de connaître les gens avant de leur prêter ce genre d’intentions… Les êtres humains ne sont pas tous des chiens sans foi ni loi, miss Sinclair.

    Elle comprendrait ou non ; à vrai dire Virgil avait certainement davantage envie de dire ce qu’il avait à dire que de lui faire comprendre les choses. Il était à présent assuré qu’il ne supporterait pas de côtoyer une personne aussi instable dans le cadre de son travail, alors la pédagogie ne serait plus exactement la même que quelques minutes auparavant. Rahne sourit finalement et le remercia pour cet entretien mouvementé, avant de laisser entendre qu’elle espérait qu’il trouverait un garde du corps à sa convenance. Fallait-il lui rappeler qu’il n’y avait dans cette pièce que Pepper qui souhaitait engager un garde du corps ? Virgil la salua d’un sourire et d’un mouvement de tête poli sans rien ajouter de plus.

    Rahne se tourna vers Pepper, assurant qu’elle la suivrait. L’assistante toute menue lui adressa un sourire aimable et l’invita à quitter le bureau en ouvrant la porte. Le chemin vers la sortie comprenait une enfilade de couloirs et la descente de deux étages qui suffisaient généralement à perdre la plupart des visiteurs. Pepper se souvenait même de s’être elle-même perdue une bonne dizaine de fois lorsqu’elle était arrivée à ce poste auprès de Virgil, et elle n’avait du son salut qu’à un petit plan griffonné sur un bout de papier qu’elle avait utilisé les 2 premières semaines qui avaient suivi son embauche.

    Lorsqu'elles atteignirent le hall donnant sur la sortie, Pepper salua Rahne avec politesse avant de vaquer de nouveau à ses occupations. Elle n'avait pas trouvé de garde du corps adéquat, mais ne renoncerait pas pour autant...


    edit du 11/09: rp terminé, ça ne sera pas la peine de répondre.
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MessageSujet: Re: Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé]   Misère ... dans quoi ai-je fourré ma truffe? [terminé] Empty

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