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 L'étrange Mr. Hudson [terminé]

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Ksenia Heng

Ksenia Heng
Mutante de niveau 1

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Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Université / Bureau de l'Organisme A.I.E. / ici et là...
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Age du personnage : 25 selon ses papiers officiels.
Pouvoirs : Emission/Réception Ondulatoire & Régénération Ondulatoire
Profession : Etudiante en musique / Interprête à temps partiel (en Chinois,Russe, Anglais)
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: L'étrange Mr. Hudson [PV]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyMer 21 Juil - 2:33

­5h30 AM­
Les jours se succédaient, tous semblables les uns aux autres… où presque pensa Ksenia. Assise au comptoir de la cuisine, une théière fumante à proximité, elle écoutait songeuse les cliquetis de la pluie sur la porte vitrée tout en tartinant un croissant d’une épaisse confiture au canneberge. Alors qu’infusait son thé noir, elle s’en alla chercher son merveilleux outil de travail. Depuis quelques mois déjà, elle travaillait pour un Mr. Hudson qui lui envoyait des documents à traduire de toutes sortes allant des feuillets touristiques à des lettres officielles. Son travail ne lui déplaisait pas la traduction de documents n’étant qu’on aspect des ses talents linguistiques, elle devait bien vivre de quelques choses et cela payait bien malgré le mal que ce client lui donnait.

Buvant la mixture bouillante à petites gorgeées, elle pianottait sur son ordinateur afin de voir l’horaire de sa journée énuméré par une voix synthétique, qui avait valu à sa machine le surnom de Bob. L’ordinateur était un outil essentiel à son travail qu’il soit d’ordre professionnel ou privé, elle était comblée par l’avancée technologique qui lui permettait d’être indépendante. Perchée sur son tabouret, le petit déjeuner d’un côté et le portable de l’autre elle mettait fin aux quelques pages qui lui restaient pour complèter la liste demander par Mr.Hudson.

Satisfaite du travail terminé, elle jeta un coup d’œil au document suivant, le tout dernier. Il s’agissait d’un feuillet faisant la promotion d’un événement prochain, elle lu le contenu de la copie en braille qu’on lui avait fournie. D’amblé le texte était bien construit et le sujet intéressant, mais elle repassat plusieurs fois sur le passage évoquant le lieu et la date du dit événement. Perplexe, elle fit quelques recherches rapides pour conclure qu’il s’agissait bien d’une erreur. Cette exposition d’arts aborigènes ne pouvait pas avoir lieu à cette endroit et encore moins à ces dates… à moins d’une explication plus approfondit avec Mr. Hudson elle choisit d’en faire la traduction mais de ne pas rendre immédiatement le contenu pour l’impression. Elle engloutie le reste du croissant et fit descendre le tout avec le thé devenu tiède, elle rassembla les divers documents mit soigeusement les post-its aux endroits erronées et mit le tout dans un sac en badouillière en cuir avec son portable.

Elle se dirigea à l’étage pour finir de s’habiller, s’arrêta un moment devant l’ouverture menant au salon où dormait paisiblement son piano. Elle soupira, tant pis pour l’exercice du matin elle se devait d’arriver à l’heure pour rendre les documents et chaque minutes était précieuse en transport en commun. Monta les marches 2 par 2 elle rejoint sa chambre où était toujours étendue sa boule de poil préféré.


« A quel paresseux encore au lit! »
Elle s’accroupit près de la silhouette immobile sur le sol alla gratter le ventre de l’animal et lui donne un bizou sur le museau. Jack se redressa la tête pour suivre du regard sa maitresse aller et venir de la chambre à la salle de bain. Ksenia tout en tressa son épaisse chevelure noir, observait sa garde-robe repensant mentalement à ce qui serait le mieux à porter… un tailleur s’imposait, mais elle était moins enclin à porter des pantalons dû aux marres d’eaux qu’elle aurait probablement à éviter. Maladroite et tête en l’air comme elle se connaissait elle allait assurément se prendre les pieds dans l’une d’elle sur son trajet.

*Bon mon tailleur noir est toujours chez le nettoyeur… alors réfléchit... *

Une fois coiffée, elle laissa ses doigts courir sur les étiquettes descriptives de ses vêtements et opta pour un robe courte bleu sarcelle de style empire et de compléter le tout avec un tailleur gris au fine ligne vertical. Parfois elle se demandait où Jeanne trouvait toutes ses descriptions, mais qu’est-ce qu’elle peinerait à agencer ses tenues sans son système d’étiquettes. Elle compléta le tout avec un pendantif de nacre et ses low boot à talon en cuir du coup elle aurait les pied au sec et se sentirait à l’aise pour marcher.

­8h05­
Sur son départ, elle vérifia une dernière fois que rien ne lui manquait... elle avait son portable, les documents, son badge que Mr. Hudson lui avait procurépour pouvoir circuler dans le bâtiment, son maigre porte feuille, clé… Jack évidemment. Rassurée, elle prit le chemin du Consulat où se trouvait le bureau de Mr.Hudson. Comme toujours elle s’arrêta brièvement pour saluer Oncle Tom au Read Café et marcha jusqu’à l’arrêt d’autobus. Grâce au ciel, il était encore assez tôt pour éviter l’achanladage et elle pu se réfugier dans l’abri-bus au soulagement de son compagnon à quatre patte qui se secoua frénétiquement pour se sécher à plusieurs reprises. Ils attendirent peu et montèrent à bord.


« Bonjour Mlle K, j’vous ai pas trop fait attendre sous ces cordes?
lui dit le chauffeur alors qu’elle passait sa carte.
« Non non vous êtes toujours ponctuel et Jack en est bien content »
[/i]lui répondit-elle souriante, le chauffeur éclata de rire en voyant le chien trempé qui se faufila à sa place sous le banc de Ksenia à l’abri de toute pluie. De temps en temps elle jetait un coup d’œil à la pauvre bête qui semblait rachitique le poil détrempé, elle sourit à son ami qui leva la tête en quête de caresses réconfortantes qu’elle lui donna volontiers durant tout le temps du voyage jusqu’au métro.

­9h15­
Ksenia et Jack pénétrèrent dans le métro de New York en direction de Central Park, leur trajet avait pour durer 40 minutes,ce laps de temps permit à l’animal de sécher un peu. Laissant pendre son parapluie humide au bout de son poignet, la jeune femme garda les mains croisée sur son porte document observant comme à son habitude les gens qui allaient et venaient dans le vagon. Une jeune femme prise avec 2 enfants en bas âge vit son calvaire diminuer lorsque les enfants furent apaisser par la présence de Jack dont la patience fut mise à rude épreuve alors que les petites mains farfouillaients dans son pelage durant une vingtaine de minutes. La mère durant se temps discutait de potager avec Ksenia, lui répétant sans cesses que cette pluie allait être bonne pour le potager communautaire où sa famille modeste trouvait une bonne partie de leur alimentation en échange de quelques heures données à s’occuper du jardin. Le reste du voyage se déroula tranquillement et elle pu à loisir regarder les corps entassée autour d’elle observant les différents trajets des ondes autour d’elle, s’amusant à comparer les ressemblance entre les individus ainsi que leur différences tant par leur fréquence que par leur intensité.

Son observation du se terminé alors qu’elle arrivait à destination, suivant Jack elle remonta à la surface où la pluie tombait toujours aussi forte. Alors qu’elle marchait pour rejoindre quelques rues plus haut sa destination, elle entendit la météo sur la radio d’un taxi rangé sur le côté. Une grosse dépression recouvrait New York et il semblait selon les prévisions qu’il aurait a ce contenter de fortes pluies pour les jours prochains. Elle ne pu s’empêcher de sourire en voyant la silouhette d’un gros homme court sur patte s’archarner avec une masse monstre qui devait être une valise à en juger le mouvement du corps du chauffeur pour faire rentre le tout dans le coffre de sa voiture, le tout confirmé par la voix criarde d’une femme aisée insistant sur l’urgence de son départ.

Plus que quelques mètres et ils passèrent la porte de l’Ambassade. La jeune femme laisssa le temps à son animal de se débarraser de la tonne d’eau accumulée dans son pelage alors qu’il se secouait frénétiquement du museau au bout de la queue faisant tinter ses quelques médailles à son collier. Elle en profita pour ranger son parapluie dans un sac de plastique transparent et l’attacha à son sac puis se dirigea vers l’accueil ou la routine commença après avoir répondu à quelques questions de formalité elle signa le registre son bagde fut scanner et on l’invita à passer la porte magnétique. Elle donna la laisse de Jack à un agent de sécurité qui fit traverser l’animal qui s’assit docilement de l’autre côté. Elle mit ses effets personnel dans un bac faisait bien attention de sortir son portable afin de lui éviter de passer au scan et d’ainsi de perdre toutes ses données. Elle détestait passer sous c’est arche métallique, l’aspect qu’elle observait à son approche n’était pas du tout rassurante et elle avait l’impression de devoir passer dans la bouche d’un monstre dont la bave frémissante coulait lentement du bas vers le haut. La première fois qu’elle avait passer dans se détecteur de métal elle avait cru que son cœur allait arrête de battre tellement elle appréhendait la chose. Maintenant ce n’était plus qu’une image désagréable à passer. De l’autre côté elle reprit son sac et y remit son portable puis reprit la laisse en main se laissant guider par Jack qui alla tout droit aux escaliers.

*Premier escalier… et tout au fond du corridor longer à droit… 4ème porte*

Elle passa devant l’accueil du département pour lequel travaillait Mr. Hudson, elle salua les diverses personnes qu’elle rencontrait et qui l’arrêtait. Depuis le temps, qu’elle faisait les traductions de Mr. Hudson elle apprit à connaitre quelques personnes et celle-ci ne manquait pas de la saluer lorsqu’il la crosait.

­4ème porte­
Ksenia ouvrit la porte, sentant reculer Jack elle s’arrêta à son signal et tien la porte ouverte laissant passer Claire avec un charriot plein de paperasse.[/i]

« A! K il y a un moment qu’on ne vous avait pas vue »
lui lanca un petit bout de femme.

« En effet, j’ai été quelques peu surcharger par les divers traductions d’ailleurs je viens vous relayer le flambeaux. Je serais égoïste de garder tout le travaille pour moi, n’est-ce pas Claire? » répondit la jeune femme avec un brin d’humour.

La bonne femme ce mit à rire
« Allez jeune fille, donner tout à Jules il vous arrangera cela en un clin d’œil, c’est pas quelques papiers de plus qui vont nous surcharger. »

« Si vous le dites, vous êtes de loin les meilleurs dans ce que vous faites j’avoue que je ne connais personne qui vous bat en efficacité à New York. »


« Allez, on se recroisement peut être plus tard K, dans le cas contraire bonne journée! »

« Bonne journée »…
elle se rendit au comptoir où Jules l’attendait en train de séparer des piles de documents. Il lui décrocha un grand sourire qu’elle ne voyait évidemment pas et vint la rejoindre a l’avant.

« Ah! de la grande visite! »
s’exclama-t-il heureux de voir la jeune femme. Il lui fit la bise et donna un biscuit-os à Jack comme il avait prit l’habitude de le faire lorsqu’il venait. « Tiens Jack un bon biscuit pour le bon garçon… il est fantastique, être plus jeune j’en aurai un… et si Claire n’était pas allergique évidemment » Il se mit à rire.

« C’est un aide précieuse en effet »
renchérit-elle.
« Alors qu’est-ce que qu’on vous imprime aujourd’hui? »
lui demanda-t-il appuyer nochalement sur le comptoir.
« En fait, il faudrait que je vois Mr.Hudson avant de pouvoir vous confier les documents, j’ai quelques observations à lui faire. »
lui avoua-t-elle, en se pinçant les lèvres d’un air désolé.
« Bah… rien ne presse mademoiselle, les presses restaient ouverte tard. Allez voir ce Mr. je sais pas quoi et on ira diner vous, ma Claire et moi pendant que vos papiers se feront une beauté. »
ajouta-t-il avec un clin d’œil.
Ksenia rit de bon cœur aux paroles de l’homme,
« On verra pour le diner, je dois me retrouver dans se labyrinthe de bureau avant tout. »

Après les conseilles de Jules, elle s’en alla pour rejoindre l’accueil de nouveau. Malheuserement l’hôtesse ne trouvait pas de Mr.Hudson à son registre, Ksenia soupira pianotant contrarié ne comprenant pas pourquoi cet homme semblait avoir disparu tout bonnement du registre alors qu'il y était encore la semaine précédente. L’hôtesse voyant la moue légèrement contrariée de la jeune femme s’empressa de rajouter pour sa défense qu’elle n’était en poste que depuis 2 jours et qu’elle n’était pas encore au courant de tous les noms des employés. La mutante écoutait d’une oreille distraite réfléchissant à ce qu’elle allait faire. Après tout il fallait bien informer quelqu’un que ce maudit feuillet était erroné.

« Les bureaux de l’ambasse de l’australie c’est par où s'il vous plait? »
s’informa-t-elle à l’hôtesse.
« Par là » lui indiqua-t-elle dans un geste. Le regard de Ksenia devint plus pénétrant mettant mal à l’aise l’hôtesse qui déglutie péniblement. D’un ton légèrement agacée mais toujours gaie et polie elle répliqua.
« Mais encore mademoiselle? Par là ne signifie rien pour un aveugle. » un silence de gêne s’installa, la demoiselle dévisagea Ksenia croyant à une mauvaise blague jusqu’à ce que Jack se gratte et fasse vibrer ses médailles attirant l’attention de la jeune femme qui se leva avec autant de précaution possible pour voir au pied du comptoir le chien avec son ruban d’assistance, discret mais bien là. Elle se rassit en faisait attention de ne pas faire de bruit pour ne pas laisser sentir à Ksenia son mouvement, même si le regard polaire ne la quittait pas un instant. Agacée par le temps qu’elle perdait en futilié elle haussa un sourcil, fixa l’hôtesse attendant toujours les indications. Celle-ci laissa échapper un petit rire nerveux.

« Un instant je me renseigne pour le chemin le plus…facile… » fini-t-elle dans un murmure et se mit à taper sur son clavier. Pendant ce temps, Ksenia caressait distraitement la tête de Jack écoutant les pas des gens allant et venant autour d’eux. Un instant suffit et elle su ce qu’elle voulu savoir.

­30 minutes plus tard…­

Malgré les recherches de l’hôtesse, en suivant les indications donner Ksenia se retrouvit dans le consulat Français qui la renvoya se perdre dans les dédalles de couloirs pour aboutir encore une fois au mauvais endroit. Les gens ici était trop occupé ou totalement inexistant pour ne prendre qu’un instant afin de l’aider c’était du jamais vu, elle se sentait comme une balle du ping pong qu’on s’envoyait de part et d’autre.Il devait y avoir des centaines de personnes qui travaillait ici et il fallait qu'elle tombe sur les 4 innocents du building tout entier.

Elle finit par trouver ce qui lui semblait être un petit salon ou air de détente face à une réception déserte, elle ce dit que le mieux serait d’attendre que la secrétaire arrive afin qu’elle lui demande où elle se trouvait. Elle prit place dans un des petits sofa de cuir de toute évidence conclut-elle en glissa la main sur le siège, enleva son sac pour être plus à l’aise et le mit sur ses genoux. Son regard se promenait autour d’elle et finit par se fixer sur la plante en pot dont elle contemplait les ondes fines. Jack s’allongea auprès des jambes croisées de sa maitresse et haletait doucement gardant un œil ouvert sur le moindre mouvement. Lorsque soudainement d’ennui il vit une araigné et décida de la machouillé, la ratant il se mit à la pourchasser de sa patte. Lorsqu’autre choses attira son attention, une simple ombre, il bondit avec force pour la rejoindre oubliant qu’il n’était pas l'heure de jouer. Il entraina Ksenia hors de son fauteuil et elle percuta quelques choses… où plutôt quelqu’un. Jack tira de nouveau pour éviter le fauteuil qui basculait vers lui, Ksenia échappa la laisse et par réflexe s’accrocha à ce qu’il y avait de plus proche étant dans ce cas-ci une silhouette solide.


« Oh! Seigneur… je suis terriblement navrée… » balbutina-t-elle confuse glissant sur ce qui devait être fort probablement ses documents éparpillés sur le sol.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
Mutant de niveau 4
{ MAÎTRE DU JEU }


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Ambassadeur australien, Responsable de l’antenne « Génie Génétique & Biotechnologies » des Nations-Unies et Coordinateur des activités humanitaires sur le territoire africain. PDG de la MLC Meat. Consultant pour le NY Times en politique étrangère.

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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyMer 21 Juil - 14:53

    La nuit avait été particulièrement longue, et Virgil ne se souvenait pas de s’être endormi à son bureau. Il ne souvenait pas non plus de s’être étendu sur le divan en cuir sombre qui trônait dans son bureau. Et quant à cette tasse de thé qui s’était renversée sur lui pendant son sommeil, c’était à peu près la même histoire… Aussi loin que ses souvenirs pouvaient le ramener, le mutant se souvenait d’avoir achevé une conférence téléphonique avec un homologue tchèque aux alentours de 3 heures 30 du matin. Il avait ensuite refait du thé pour se maintenir éveillé et s’était absorbé dans la relecture d’un dossier urgent à traiter auquel il manquait des pièces. Virgil se souvenait également d’avoir éprouvé un certain sentiment d’exaspération, mais toute la suite lui échappait de manière curieuse… Qu’importe ! Il était à présent 7 heures du matin et les premiers employés ne tarderaient pas à arriver pour prendre leurs postes ; il était encore temps de s’éclipser pour aller se rendre présentable.

    Bien conscient de la suractivité du système de surveillance des allées et venues du personnel pendant la nuit, Virgil décida d’emprunter la voie la plus normale pour quitter l’Ambassade. L’escalier de service du troisième étage lui permit – à défaut de pouvoir utiliser son pouvoir sans éveiller les soupçons – d’atteindre assez rapidement le rez-de-chaussée, puis la cour extérieur au centre de l’immense parc qui entourait le bâtiment. Rejoindre son appartement ne lui demanda guère plus de 20 minutes à pieds, et Virgil se débarrassa bien vite de ses vêtements de la veille pour se diriger jusqu’à la salle de bains, le tout en mettant de l’eau à chauffer dans une bouilloire et en emportant son téléphone fixe avec lui. Le mutant découvrit quelques messages, dont un de son tailleur qui avait visiblement achevé son excellent travail sur un smoking que Virgil avait commandé environ un mois plus tôt. Se désintéressant du répondeur, le mutant entreprit de se raser soigneusement alors qu’il observait dans le miroir son visage pas si fatigué que ce qu’il aurait pu croire au premier abord. L’étape suivante impliqua un passage sous la douche et une toilette méthodique qui ne prit en tout et pour tout que 20 minutes. Une serviette autour des hanches, les cheveux encore humides et rasé de près, Virgil attrapa son thé dans la cuisine avant de traverser le salon pour dégotter des vêtements dans son vaste dressing. On ne pouvait pas prétendre rencontrer des personnes importantes en jean et baskets, et Virgil se devait de toujours posséder LA tenue adéquate à chaque rencontre diplomatique ; d’où l’immensité de la pièce où étaient rangés ses vêtements…

    Son choix se porta sur un pantalon de costume bleu sombre et sa veste assortie. Il attrapa tout naturellement un veston coordonné et une chemise d’un bleu très léger, proche du blanc. La cravata alla tout naturellement aux oubliettes, parce que Virgil détestait avoir l’air d’un pingouin lorsqu’il portait un costume. Le costume se suffisait à lui-même s’il était bien porté, et jamais personne ne s’était offusqué qu’il ne porte pas de cravate même pour les conférences à l’étranger… Une fois habillé, Virgil emporta de nouveau sa tasse vers le salon, tenant dans l’autre main une paire de chaussures en cuir visiblement mal entretenues qui achevaient de lui donner cet air d’ « australien échevelé débarquant de son bush en ayant oublié d’apprendre à s’habiller » ; phrase que Pepper n’avait osé prononcer qu’une fois au tout début de leur collaboration, lorsque Virgil avait reçu un homologue canadien sans veste ni cravate. Enfiler ses chaussures ne lui demanda que peu de temps, et le mutant pu même terminer son thé en jetant un œil à la première page du journal du jour qui était déposé tous les matins devant sa porte. Lorsque l’horloge du salon indiqua 8h17, Virgil décida qu’il était temps de partir et enfila la veste de son costume dont il remplit les poches avec son portefeuille, son portable et les clés de son bureau. Son badge d’accès vint compléter cette panoplie peu avant qu’il ne replie le journal pour le coincer sous son bras droit avec son parapluie.

    Quittant son appartement, le mutant fit une halte au Starbucks pour y prendre trois cafés à emporter – deux double crème, l’un sucré et l’autre non, pour ses deux assistants, et un cappuccino pour lui-même – avant de regagner l’enceinte de l’Ambassade. Virgil salua l’employée de l’accueil dont il n’avait toujours pas retenu le prénom après deux semaines de présence à ce poste. Nul comportement pédant ou élitiste, mais il fallait admettre qu’en quittant le bureau à 3 heures du matin pour y revenir à 7h30, il y avait peu de chance pour que cette jeune femme payée un peu plus du salaire minimum légal pour ce poste fasse des heures supplémentaires au point de pouvoir croiser Virgil. Mais il n’empêchait pas que même si elle était assez maladroite, c’était une femme très avenante et toute aussi compétente.

    Virgil prit le chemin de son bureau en empruntant une nouvelle fois l’escalier de service qui permettait de ne pas avoir à serpenter dans divers couloirs pour atteindre son bureau situé dans une autre aile du bâtiment et au troisième étage. Pour compliquer la tâche lors des déplacements, un architecte un peu illuminé n’avait rien trouvé de plus inutile que des escaliers discontinus, qui forçaient ceux qui se rendaient dans les étages supérieurs à traverser tout un niveau pour pouvoir continuer leur ascension. Imaginez donc ce qu’il pouvait se produire lorsqu’un visiteur tournait un peu trop tôt dans un couloir en pensant prendre l’escalier au croisement suivant mais qui se retrouvait au mieux à la machine à café ou dans un bureau où il serait renseigné, ou au pire dans un cul de sac ! Pour couper court à ces problèmes d’orientation, Virgil empruntait un chemin dérobé et se gardait bien de le crier sur tous les toits pour ne pas croiser la moitié du bâtiment dans ce minuscule escalier destiné aux femmes de ménage ou aux employés distribuant le café à la demande des Ambassadeurs…

    Alors qu’il n’était installé à son bureau que depuis une heure, le téléphone sonna. Pepper et Christian étaient allés s’occuper d’affaires urgentes pour le compte de leur patron pendant que celui-ci bouclait le dossier de logistique concernant l’envoi de nourriture en Ethipie, qui était particulièrement touchée par la sécheresse au point de que la malnutrition des nourrissons avait triplé par rapport à l’an passé. L’appel surprit Virgil, et particulièrement lorsqu’on lui annonça un nom qui lui était familier sans qu’il ne parvienne à le remettre dans son contexte.

    Cette jeune femme doit le rencontrer aujourd’hui mais je ne le trouve nulle part. Elle a donc demandé après vous et je l’ai orientée vers votre bureau, M. McLachlan…
    Je vois. Vu que je ne l’ai jamais rencontrée, j’imagine qu’elle finira par se perdre dans les couloirs si personne ne l’a accompagnée… L’avez-vous faite accompagner, miss Langford ?
    N… Non, Monsieur… je…
    Je vais donc aller à sa rencontre. – à l’autre bout du fil, la jeune femme respirait à présent bruyamment – Ne vous en faîtes pas, aucun visiteur n’est encore jamais mort de faim !

    Le téléphone fut raccroché alors que le rire de l’hôtesse résonnait de bon cœur. Elle était nouvelle et lui hurler dessus alors qu’elle venait de se tromper sur deux points ne l’aurait pas aidée à intégrer l’information. Premier point, il fallait accompagner les visiteurs ou les faire accompagner par l’un des portiers / vigiles qui étaient en surnombre dans le bâtiment justement pour ça. Second point, si un employé ne figurait plus dans les registres, c’était parce qu’il ne travaillait plus ici, et de ce fait on ne laissait personne déambuler dans les couloirs en sachant qu’il pouvait s’agir d’à peu près n’importe qui… Par chance (enfin pas exactement…), c’était Virgil qui avait suggéré que M. Hudson soit remercié dans les plus brefs délais. Rien de personnel à vrai dire, mais le mutant n’avait jamais apprécié ceux qui se gargarisaient de leur importance et qui faisaient en réalité effectuer leur boulot par des intervenants extérieurs en faisant passer les frais pour de simples « relectures ». Le fait était que cet homme avait eu recours à une traductrice et s’était approprié son travail sans que personne ne s’en aperçoive. Ce que ce M. Hudson faisait dans son bureau lorsqu’il ne s’occupait pas de traduire des documents importants, ça personne ne le savait. Ou plutôt si, puisque l’administrateur réseau avait fait état d’une impressionnante liste de sites pour adultes visités durant les heures de travail…

    Virgil avait donc quitté son bureau et s’était obligé à emprunter l’itinéraire le plus long menant au rez-de-chaussée en espérant y croiser la jeune femme que lui avait brièvement décrit l’hôtesse d’accueil. La probabilité de tomber sur cette Mlle Heng du premier coup était à peu près équivalente à 1 chance sur 5, puisque si elle était perdue elle tournerait forcément en rond à un moment ou à un autre, et Virgil la manquerait sans doute à plusieurs reprises… Après une petite dizaine de minutes à arpenter le couleur du deuxième étage, Virgil finit par se décider à ralentir la cadence : il ne lui servirait à rien de se tuer à la tâche puisque celle qu’il recherchait était non-voyante, et de ce fait elle ne sprinterait probablement pas dans les couloirs… S’il ne trouvait aucune trace de la jeune femme, ce fut une odeur de chien mouillé qui attira l’attention de Virgil, et il n’eût de ce fait aucun mal à comprendre qu’il était sans doute passé en trombe à plusieurs reprises devant la jeune femme qu’il cherchait sans réellement penser au fait qu’elle était probablement accompagnée d’un chien… d’où l’odeur de chien mouillé qui flottait dans ce couloir en particulier.

    Au détour d’un couloir, Virgil manqua justement de piétiner un chien qui semblait visiblement d’humeur joueuse, et en stoppant ses pas il fut vraiment surpris d’être percuté par quelque chose d’autre au niveau de la cuisse. Baissant les yeux, Virgil pu constater qu’il s’agissait probablement de la propriétaire du chien qui était à présent accrochée à ses jambes comme si sa survie en dépendait. Un sourire étira les lèvres du mutant, qui fit d’abord entendre sa voix en réponse à ses excuses pour lui indiquer qu’elle ne tenait pas un poteau indicateur ou un pot de fleur.

    Je vous en prie. Je pense pouvoir vous aider… Mlle Heng, je présume ? Je ne pensais pas qu'on vous laisserait vous débrouiller dans ce dédale de couloirs, parce que nos visiteurs ont l'habitude de se perdre de manière assez régulière... Vous êtes-vous fait mal quelque part ?

    Virgil la vit déraper sur une marée de feuilles de papier en tentant de prendre appui sur le sol pour probablement se relever, et le mutant posa ses mains sur celles de la jeune femme, l’invitant ainsi à prendre appui sur ses avants-bras pour se relever sans encombre.

    Virgil McLachlan, Ambassadeur australien, Responsable de l’antenne « Génie Génétique & Biotechnologies » des Nations-Unies et Coordinateur des activités humanitaires sur le territoire africain…. Et je vous ferais grâce de la suite.

    Son ton était amusé, montrant que le protocole impliquant que l’on inflige son grade à ceux auxquels on se présentait lui passait nettement au-dessus de la tête de manière générale.
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Ksenia Heng

Ksenia Heng
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyJeu 22 Juil - 16:13

Aggripée à la première chose pour retrouver un équilibre précaire, Ksenia mit quelques secondes à prendre conscience qu’il s’agissait d’un morceau de chair auquel elle se tenait fermemant, de surcroît une cuisse. La fermeté et l’absence de courbe lui fit réaliser ce qu’elle craignait, c’était bien une jambe et certainement pas d’une femme. L’idée de continuer sa journée en déculottant le premier inconnu passant pas là n’était pas du tout au programme. Lorsqu’une voix masculine s’éleva doucement, tourna sans le vouloir le couteau dans la plaie elle ne pu réprimé une pincement de lèvres ce maudissant intérieurement d’être aussi maladroite. Elle déserra l’emprise des ses griffes d’un coup comme si la cuisse c’était transformé en une barre de fer chauffé à blanc. Elle se sentit terriblement ridicule, alors qu’elle tentait de se relever tout en se concentrant sur ce qu’il lui disait, puis déraper bêtement sur une liasse de papier.

Le ridicule ne tue pas, pourant cela ne l’empêcha pas du tout de se sentir rougir comme une gamine. Heureusement pour elle sa blancheur extrême qui lui conférait un image d'une extrême fragilité ne pouvait se teinter que légèrement. Résignée, elle se dit que les choses ne pouvait pas aller pire et elle n’aurait su mieux dire.

La suprise frappa la jeune femme dû au geste posé de l’homme. Elle hésita un moment avant de se relever, ne réalisant pas tout a fait ce qui lui arrivait.Son regard au couleur d’azur alla se rivé dans les prunelles invisbiles, noyez quelques parmi ses ondes plus qu’étrange flottant tout près d'elle. Il avait tout bonnement posées ses mains sur les siennes. Normalement personne ne pensait à faire une chose aussi banale que cela. Il n’y avait pas à dire que c’était rafraichisant de recevoir cette toute petite attention donner avec spontanéité.D’ordinaire, c’était elle qui anticipait les mouvements allant au devant des gestes qu’on posait, une manie qu’elle avait prit goût à developper pour berner par amusement les gens en général sur sa condition de non-voyante. Son visage s’adoucit arrêtant par la même occasion de scruter la silhouette comme s’il s’agissait d’un alien
.

« Merci …. mmm hormis l’orgueil qui en a prit un coup je crois que je devrais survivre. » répondit-elle d’un ton léger et rieur, agréablement étonnée. Discrètement elle remit de l’ordre à sa robe, juste pour s’assurer qu’elle n’était pas remonter plus qu’elle ne le devait, le reste n’avait pas d’importance, faux pli et tissus froisés pouvaient vivre en paix sur elle.

Alors que l’inconnu ce présentait, elle ne pu caché de nouveau l'effarement qui la laisse sans voix alors que s’allongeait son grade semblant interminable. Le ton amusé et l'entregent aisé de Mr. McLachlan discipa son malaise jugeant rapidement qu’elle n’avait pas affaire au genre d’homme politique ayant la grosse tête.


« Enchanté Mr. McLachlan… Ksenia Heng interprête pour l’Organisme d’aide à l’intégration des étrangers. Certain dise simplement K ou Mlle K, mais tout ça n’as pas vraiment d’importance, Mlle Heng est surement plus appropriée » elle se tue soudainement, un sourire étirant ses lèvres naturellement carmin… elle s’imposa se silence afin de ne pas faire de débordement. Il n'était pas question de savoir qui parlerait le plus non? ou ayant le plus long titre? Si elle avait voulu ce la jouer elle aurait pu lui débiter son nom entier en plus de son statut en 3 langues, ce qui aurait été totalement déplacer vu l'amabilité et le décontract de l'homme qui était sans nul doute venu la retrouver personnellement dans ce labyrinthe de bureaucratie.


Elle avait probablement parlée plus vite qu’elle ne l’aurait souhaité, serait-ce le fait de se retrouver face à un ambassadeur? Elle était loin de s’imaginer pouvoir rencontrer en personne quelqu’un de cette envergure.


Jack s’était rapproché jetant un coup d’œil méfiant au fauteuil renversé comme si le meuble pouvait s’animer de nouveau subitement. Il avança prudemment allant chercher le sac de sa maitresse et le trainant avec lui pour venir se ranger contre la jambe de sa maitresse lui touchant du bout du museau la main. Ksenia se retourna vers l’animal qui la fixait avec ses grands yeux acajou, la tête légèrement incliné et lui donna c’est air innocent. La jeune femme leva les yeux aux ciel ne pouvant pas trouver une once de méchanceté pour réprimander son compagnon à quatre pattes. Elle caressa tendrement la tête de Jack et prit la ganse qu’il lâcha baveuse dans sa paume. Le sociable animal émit un faible grondement sonor comme s’il n’acceptait pas qu’on ne le présente pas, ce qui fit sourire Ksenia.


« Lui c’est Jack. Dis bonjour Jack.»

Elle fit un faible signe de la main de lui versMr.McLachlan et l’animal alla s’asseoir à ses pieds et lui tendit la patte comme on le faisait pour une poignée de main. L’animal était d’une race des plus intelligentes et elle se plaisait à lui apprendre quelques tours comme celui-là qui le rendait que plus précieux et attachant. Après avoir faire connaissance avec Virgil, l’animal bicolore ne pu s’empêcher de le renifler curieux tout en gardant sagement ses distances, il ne tendait que le bout du museau et humait par petit coup l’odeur provenant de l’inconnu battant de la queue ballaya quelques papiers au passage. Signe évident que le chien l'aimait déjà, quoi qu'il aimait bien tout le monde au final, un grand naïf ce Jack.

Le bruit de froissement rappella à K le fouilli qui s’était répendu par sa faute. Elle s’accroupi pour rassembler à tâton ses documents pêle-mêle, dont quelques feuilles lui échappaient toujours. Dans le processus elle redressa par la même occasion le meuble renversé, elle se releva finalement essaya de faire une pile droite de ce qu’elle avait pu retrouver.


« Je ne pensais pas pouvoir vous rencontrez personnel, encore moi de me retrouver suspendu à…euh …. pour être franche je m’attendais à croiser plutôt un assistant ou tout autre employé. » elle s’était arrêté à un instant jugeant bon ne pas relever le ridicule de la situation. « Normalement je rend compte à Mr. Hudson, il semble cependant être disparu… parti… voir licencié plus probablement » conclut-elle dans un murmure pensa plus à voix haut que pour relater peut être une vérité qui étrangement ne la surprenait pas du tout.

Ce n’était pas la première fois, que le dit Mr.Hudson lui faisait faut bon pour une remise ou un rendez-vous. D’ailleurs aussi futile que ce soit, elle s’inquiétait un peu sur la rémunération promise par ce Mr. Il était fort à parier qu’elle n’en verrait jamais la couleur, non pas que ça l’importait vraiment dans ce cas précis. Cependant elle devrait faire quelques modifications rapide à ses plans.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyVen 23 Juil - 18:01

    Virgil n’avait pas bougé d’un pouce alors que la jeune femme était agrippée à ses jambes comme s’il n’était ni plus ni moins qu’un poteau plus fin que la moyenne. Le mutant avait pris la parole sans chercher à brusquer l’inconnue parce qu’elle en avait visiblement vu de toutes les couleurs depuis son entrée dans l’Ambassade et elle avait fini par desserrer sa prise progressivement en constatant que son point d’ancrage était une jambe d’homme… Et il était clair qu’elle ne devait pas se sentir vraiment à son aise compte-tenu de la situation dans laquelle elle se trouvait. Cela n’avait pas empêché Virgil de se baisser vers elle en mettant clairement ses bras à disposition de la jeune femme pour qu’elle puisse y prendre appui pour éviter de déraper de nouveau sur les documents qui tapissaient le sol. La cécité de la jeune femme n’était pas réellement évidente pour le premier inconnu venu, mais en plus d’avoir servi de poteau humain à la jeune femme Virgil avait parfaitement reconnu le ruban qui faisait la spécificité des chiens guides d’aveugles. Ces derniers étaient les yeux de leur maître au sens littéral du terme, lui permettant de traverser la route plus sereinement lorsque les croisements n’étaient équipés d’aucun dispositif, de prendre le métro sans avoir à cogner une canne blanche tout le long de la rame jusqu’à trouver la porte, et encore bien d’autres choses… Virgil avait donc posé ses mains par-dessus celles de Ksenia pour qu’elle puisse les localiser avec plus d’aisance que s’il était resté planté là comme un idiot à attendre qu’elle prenne une main qu’il lui aurait tendue.

    Malgré ces signes, elle semblait pourtant le fixer – ou du moins, ça y ressemblait. Elle s’arrêta soudainement et afficha un visage un peu moins fermé, ce que Virgil identifia comme un signe d’approbation en réponse à l’initiative qu’il avait prise de l’aider de cette manière sans la mettre mal à l’aise. L’inconnue expliqua qu’en dehors de son orgueil qui en avait pris un bon coup, elle ne s’était pas fait mal. Son ton enjoué tira un sourire à Virgil, qui conserva l’un de ses avants-bras à portée de la jeune femme, ne sachant pas trop si à présent qu’elle était relevée elle aurait encore besoin d’aide jusqu’à ce que le chien se souvienne qu’il avait été élevé pour aider sa maîtresse et non pour sautiller en jouant avec quelque chose que le mutant n’apercevait pas.

    Lorsque Virgil se présenta, il ne pu passer à côté de l’air légèrement mal à l’aise de la jeune femme qui lui faisait face. Il était vrai que son titre était véritablement très long parce qu’il gérait un certain nombre de choses réellement compliquées, mais il n’avait jamais considéré sa fonction comme un moyen de se faire mousser devant une personne exerçant un métier plus « normal ». Son amusement fut suffisamment perceptible pour que Ksenia se tranquillise au sujet ‘une éventuelle grosse tête qu’aurait attrapée Virgil avec le temps et à force de côtoyer les grands de ce monde depuis quelques siècles… Mais non : inlassablement, le mutant faisait preuve d’une simplicité rare et ne se montrait pédant qu’avec ceux qui s’imaginaient mieux que les autres et pensaient tout savoir.

    La jeune femme se présenta à son tour comme étant interprète pour un organisme dont Virgil avait déjà entendu parler à quelques reprises. Il s’agissait donc bien de la visiteuse qu’il cherchait, et également de la jeune femme dont M. Hudson avait usurpé le travail pendant de longs mois sans que personne jusqu’à il y a quelques semaines ne s’en rende compte… Les lèvres de la jeune femme s’étirèrent après un court silence, et le chien avait fini par se souvenir de sa maîtresse : Virgil avait baissé les yeux pour l’observer un instant, alors que l’animal faisait de même tout en se rapprochant de Ksenia, la hanse de son sac dans la gueule et le sac trainant au rythme de sa progression. Il s’immobilisa contre la jambe de sa maîtresse et toucha de son museau la main de la jeune femme pour lui signaler sa présence. Il était étonnant de voir à quel point les chiens s’avéraient plus avenants que certains êtres humains, et Virgil ne pu s’empêcher de penser à l’hôtesse d’accueil qui n’avait tout simplement pas eu le bon sens de proposer un accompagnement à la jeune interprète… Ksenia attrapa son sac et flatta l’animal qui avait adopté une posture attendrissante sans doute pour ne pas se faire réprimander suite au désastre qu’il avait provoqué un peu plus tôt. Le chien gronda légèrement et Ksenia présenta son chien à Virgil, lui demandant de saluer l’Ambassadeur. Le mutant fut parfaitement étonné de voir le chien se déplacer jusqu’à lui et lever l’une de ses pattes avant, au point qu’il ne réfléchit guère longtemps pour s’accroupir face à Jack pour lui serrer la patte.

    Enchanté, Jack !

    Virgil leva les yeux vers Ksenia en affichant un sourire absolument immense qui lui donnait généralement l’ait de n’être qu’un grand enfant en plus d’avoir l’avantage d’attendrir Pepper – son assistante – lorsqu’elle était furieuse contre lui.

    C’est un chien très bien dressé que vous avez là… J’imagine qu’il ne rechigne jamais à vous apporter son aide à tout moment. Et même s’il a été élevé pour ça, on ne peut passer à côté de cet attachement qui vous lie…

    Il n’était pas vraiment expert en comportement canin, mais il était clair que si le chien n’avait pas été aussi attaché à Ksenia, il serait parti folâtrer dans les couloirs en courant aussi vite que ses pattes pouvaient le porter. Au lieu de cela, il lui avait rapporté son sac et s’était rangé à ses côtés. Virgil se laissa renifler avec toujours cet amusement bien palpable, observant l’animal maintenir malgré tout une certaine distance. Le mutant n’aurait su dire si Jack était content de le voir – sa queue balayait d’ailleurs les feuilles avec la rigueur d’un métronome – ou s’il se méfiait réellement ; dans les deux cas, son attitude avait quelque chose de vraiment amusant…

    Ksenia s’accroupit également pour ramasser ses documents avec un empressement tout à fait compréhensible, et Virgil s’employa à l’aider de bonne grâce, rassemblant les papiers les plus éloignés pour éviter à la jeune femme de se risquer à se déplacer à genoux. La jeune femme se releva finalement et Virgil mit encore quelques secondes à faire de même le temps de rassembler les dernières feuilles. Se redressant, il les plaça entre les mains de Ksenia. Elle expliqua qu’elle était relativement étonnée de pouvoir le rencontrer en personne et qu’elle n’aurait jamais pensé s’accrocher à lui de cette manière : un rire échappa à Virgil avant qu’il ne reprenne la parole avec toujours cette pointe d’amusement.

    Je n’imaginais pas non plus que quelqu’un s’agripperait à ma jambe de cette manière aujourd’hui… ou même demain, d’ailleurs. Ca fait sans doute partie de ce que l’on appelle « imprévus », j’imagine.

    Juste pour lui montrer qu’il ne se formaliserait pas pour si peu, parce qu’après tout elle avait fait en sorte de se stabiliser comme elle le pouvait au moment où Jack l’avait entrainée hors de son fauteuil…

    Vous seriez surprise par le nombre de personnes « normales » que je reçois chaque jour. Et je préfère de loin leur compagnie, cela m’évite d’avoir à faire semblant de snober mes propres assistants pour éviter de choquer des visiteurs à la mentalité légèrement arriérée…

    Virgil aimait considérer ses collaborateurs comme des égaux, même s’il ne manquait pas de leur donner quelque fois – assez souvent – des directives sur la manière dont il voulait que certaines choses soient faites. Au-delà de ça, il leur ramenait généralement du café quand lui-même s’en offrait un et procédait de même pour à peu près tout, exigeant même parfois que celui de ses deux assistants qui l’accompagnait pendant ses déplacements ait un repas semblable au sien et non le banal panier repas – sandwich, bouteille d’eau et pâtisserie – destiné à tous les assistants de manière générale. Ksenia expliqua qu’elle rencontrait généralement M. Hudson mais qu’il semblait avoir disparu. Virgil pinça légèrement les lèvres avant de reprendre la parole :

    C’est à son sujet que je souhaitais justement vous rencontrer en personne, Mlle Heng. Il y a un certain nombre de choses que M. Hudson ne vous a pas dîtes…

    Il ne s’étalerait pas davantage dans ce couloir parce que cela ne regardait que son propre département et non celui dans les couloirs duquel ils se tenaient depuis quelques minutes. Virgil présenta son bras gauche à la jeune femme en faisant en sorte qu’elle ne puisse pas le manquer puisqu’il se tenait face à elle et n’avait pas bougé d’un pouce.

    Si vous le voulez bien, nous poursuivrons cette conversation dans mon bureau, Mlle Heng.
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Ksenia Heng

Ksenia Heng
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptySam 24 Juil - 7:13

Durant l’instant où elle ramassait ses documents, elle ne pu s’empêcher de jeter un coup d’œil discret à ce Mr.McLachlan accroupi à côté de Jack, elle le voyait serré la patte de son compagnon. Le tableau était touchant et une touche étrange pour elle, il y avait quelques choses chez cet homme qui le dérangeait, non la fascinait plutôt… ce qui la dérangeait c’était de ne pas savoir pourquoi elle avait l’impression incessante de ne pas comprendre le pourquoi et de ne pas saisir ce qui devrait lui être pourtant évident. Mais qu’est-ce qui lui était si évident dans ce cas??? Peu importe, valait mieux ne pas s’archarner elle trouverait bien en temps et lieu.

Elle sourit de nouveau lorsqu’il évoqua le lien qu’il y avait entre elle et Jack. Des souvenirs revinrent à la surface et amenait un touche spécial à son regard. Elle répondit songeuse d’une voix douce.

« Oui j’ai beaucoup de chance de l’avoir trouvé… Il fait des miracles quoi que ça n’as pas toujours été ainsi, mais on peut arrivée à tout avec de la patience,de la persévérente et de la douceur. Jack n’as pas été aussi docile, mais c’est une longue histoire. »

Elle se souvient lorsque son père l’avait amener voir son chien, la tête qu’il avait du faire lorsqu’elle avait été vers Jack plutôt que vers l’autre animal dont l’entrainement était terminé. Elle n’avait rien de particulier contre Lasar, un magnifique bouvier de 7 ans ayant terminé son apprentissage… il aurait convenu très bien pour un aveugle, mais pas elle. À l’époque, elle rêvait de défi elle voulait un chien bien à elle, non pas un outil pour lui simplifier la vie. Et Dieu seul savait qu’elle en avait choisi un de taille car son choix s’était arrêté sur le plus indissipinée des candidats possible et que si elle n’avait pas fait preuve d’autant d’entêtement il aurait probablement terminé euthanasié. Une fois amadouer le border collie s’était vue transformé en un chien et de compagnie et d’assistance certifié.

Lorsqu’il lui remit ses dernières feuilles, elle le remercia poliement. Entendre le rire de cet homme était contagieux et elle ne pouvait faire autrement que d'être pétillante, l'énergie qu'il dégageait était palpable et elle ne pouvait que y réagit était déjà plus sensible que la moyenne. Il avait le chic pour détendre l’atmosphère, le timbre de sa voix était vivant et elle ne peinait aucunement à ressentir les émotions que son visage pouvait exprimé et dont hélàs elle ne pouvait voir pour obtenir ce genre d’information. Il était vrai, il était sans contredis lui-même tout bêtement. Tout au long que se déversait les paroles d’entres ses lèvres son ouïe analysait pour elle au-delà des syllables, il décortiquait le moins soupir, la moindre pause… c’était un processus qui lui était tout à faire naturelle. C’était ainsi qu’elle mémorisait les sons, son oreille était à chaque fois éblouie par les timbres subtiles qui pouvait constituer une voix, celle de l’abassadeur était calme, posée et juste ce qu’il fallait de grave. Inclinant légèrement la tête, elle scuptait de nouveau les fins scillons qui allait et venait de haut en bas dans un ballet très précis. Son regard était perçant, sans être mauvais, juste animé par cette curiosité insatiable.

*Il manque cependant cruellement de gens tel que vous Mr.McLachlan, naturel et ne feignant pas devant un simple homme de vous y intéresser… trop peu vous êtes à être ainsi… le monde s’en porterait tellement mieux si vous étiez plus nombreux…*

Il y avait à peine quelques minutes déjà qu’il discutait et la jeune femme pouvait assurer que cet homme était un homme bon, elle ne pouvait cependant pas ce l’expliquer. Il y a des choses parfois qu’il valait mieux ne pas chercher à comprendre l’instint étant ce qu’il était. K pensa que cet homme méritait un profond respect, qu’il était digne de confiance après tout il avait été le seul à venir à sa rencontre. Il était intelligent et humain… pas dans le sens non-mutant, ce genre de détails lui importait si peu, il aurait pu se transformer en grenouille la nuit tombée que cela ne lui aurait rien enlever de son mérite.


Le timbre changement tout à coup, Ksenia observant naturellement la tête de la silhouette. La posture général c’était modifieé et tout ces petits détails lui faisait comprendre qu’ils auraient à discuter plus sérieusement. Elle se demandait bien ce qui pouvait autant rebuter l’ambassadeur, mais dont il devait à la fois lui faire part. Elle avait l’impression qu’elle n’aimerais pas du tout ce dont il devait lui discuter ne se doutant pas de quoi il pouvait être question.

Était-il question de son travail? L’idée qu’il leur ai déplu la surprendrait grandement, autant dire qu’elle s’en retrouverait assomée oui! Ah moins que… du à son handicape, son intégrité soit remise en cause. Non, elle ne voulait pas y croire, son instint lui disait qu’il devait s’agir de toute autre chose car sa réputation la précédait maintenant et lui amenait des contrats que jamais l’Organisme n’avait osé envisagé d'aller chercher.

Il y cinq ans alors qu’elle venait à peine d’être prise comme stagiaire pour l’Organisme, on l’avait accusé d’avoir fait exécuté le travail par une autre étudiant lui aussi employé là-bas --- rumeur produite par le dit étudiant lui-même ---. Le client pour qui elle travaillait avait tenté par tout les moyens de lui faire avouer son incapacité et elle se souviendra toujours de la voix aigre de cette bonne femme aigri demanda de la faire mettre sous examen afin de révélé la vérité. C'est vieille chouette! C’est par la suite qu’elle s’était retrouvé dans ce local stérile afin de prouver son talent de traduire de nouveaux documents dans une pièce entièrement surveillés par caméra afin qu’il s’assure qu’elle ne triche pas.

Comment pouvait-on simplement croire qu’on traducteur puisse tricher sa propre traduction! Bon, tout était possible, mais pas elle! Chaque personne avait une signature bien spécifique que ce soit dans son interprétation, juste par les tournures de phrases utilisées, les termes et les formules employées. On pouvait aisément avec de l’expérience voir le bon grain du mauvais. D’ailleurs plus jamais on n’eu remit en doute ses compétences, autant humiliante fut cette expérience autant elle c’était battue pour se faire respecter et on n’allait surement pas lui refaire deux fois le même coup.

Alors qu’il lui suggérait fortement de continuer dans son bureau leur entretin, elle n’eu qu’on faible hochement de la tête à donner pour exprimer son accord à l’y suivre.

Le bruit très léger du plissement de tissus fit prendre conscience à la jeune femme qu’il avait du mouvement, dans l’axe dans lequel ce tenait le corps elle voyait bien les ondes du bras qu’on lui présentait pour l’aider à la conduire se détacher du reste de la silhouette. Ne désirant aucunement réexpérimenter l’exploration des ses couloirs et risquer de s’y perdre d’avantage en manquant de tournée au même endroit que son guide, elle jugea acceptable de se laisser conduire. Ceci lui permettra de mémoriser le chemin et de retrouver la sortie quoi que son petit doigt lui dit qu’elle ne serait probablement pas laisser à elle-même pour la trouver.

Elle glissant sa main contre le bras de son cavalier pour les quelques pas qui les amèneraient dans le bon secteur où ce trouvait les bureaux de l’Ambassade Australienne. Elle avait ranger ses documents dans son sac à bandouilllière et retenait lâchement la laisse de Jack qui marchait un peu en retrait ne cherchant aucunement à se sauver. Il marchait et c’était tout, tantot suivant le rythme de la jeune femme tantot celui de l’homme ses médailles tintant gaiement dans les couloirs silencieux.

« Est-ce que l’idée de refaire faire l’intérieur du Consulat n’ai jamais été discuté durant une assemblée? Ce n’est peut être que moi, pourtant il me semble qu’aucun couloir dans ce bâtiment ne tournoie pas en serpentins et qu’ils n’en finissent plus de se recoupés pour finalement quoi… créer un espace mal structuré… sans parler de l’espace perdu par les recoins et cul-de-sac créer ici et là. »

L’idée lui avait échappée alors qu’ils tournaient à ce qui devaient être leur deuxième coin. C’était à la fois une question et une critique qui selon elle pouvait être constructive… qu’est-ce que le Consulat perdrait à faire faire des travaux pour réaménager le tout? Elle était convaincue que l’argent investit, aussi onéreuse soit l’exécution de ce genre de travaux, ne serait que judicieusement dépensé pour gagner quoi l’équivalent d’un section entier peut être même plus? D’avoir une meilleure circulation et disposition des divers éléments que regroupaient cet endroit.

« Je ne veux pas critiqué… j’ai moi-même eu grande difficulté à m’orienté, je n’oses pas imaginé ce que cela peut être pour un individu ayant un handicape où de graves limitations. »

La jeune femme avec le temps gagnant en assurance et avait prit l’habitude de ne pas se plaindre sur son sort, elle jugeait que des milliers d’individus méritaient bien avant elle ce genre d’attention. Suite à ces quelques observations, elle cru préférable de se taire repensant mentalement à ce qu’elle avait préparé et qu’elle devait revoir ainsi que clairifier avec Mr. McLachlan, sans toutefois négliger d'écouter le moindre commentaire venant de sa part.

Une fois arrivé dans le bureau, elle fut preuve d’une grande politesse comme son étucation le lui avait inculquée. Etant un peu comme une invité, elle entra et s’assit lorsqu’on lui invita à le faire et attendit que l’abassadeur s’installe puis commence par lui exposer le certain nombre des choses dont il devait lui faire par et que Mr. Hudson ne lui aurait pas transmis.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyLun 26 Juil - 23:54

    Virgil avait aidé de bonne grâce la jeune femme lorsqu’était venu le moment de ramasser la marée de feuilles volantes qui s’était étendue sur la moquette et l’avait même, à un moment, empêchée de se relever. Une fois ceci accompli –et ce ne fut pas une chose aisée ! – la conversation s’orienta vers Jack, ce compagnon à quatre pattes dont Ksenia ne pouvait sans doute se passer du fait de son handicap. Virgil ne savait pas exactement si elle était malvoyante mais avait besoin d’une assistance ou si elle n’y voyait rien du tout, mais dans les deux cas la présence du chien paraissait indispensable ne serait-ce que pour effectuer les déplacements hors de chez elle, là où les gens et les choses étaient en perpétuel mouvement, l’empêchant de ce fait de pouvoir mémoriser l’emplacement exact des obstacles qu’il lui faudrait éviter.

    Un doux sourire étira ses lèvres alors que son regard prenait un éclat qui n’y figurait pas quelques secondes plus tôt. Pour sûr, elle aimait son compagnon et le sujet lui tenait véritablement à cœur. Plus qu’un simple « GPS canin », Jack était aimé et apprécié à sa juste valeur par la jeune femme. Ksenia expliqua que son chien n’avait pas toujours été aussi docile qu’il l’était à présent, et ce fut au tour de Virgil d’esquisser un sourire amusé en jetant un œil au chien :

    J’imagine que les débuts ont du être assez difficile… Je n’ai pas d’animaux de compagnie, mais quelques amis en possèdent et les premiers mois sont généralement peu édifiants.

    Virgil avait pu constater cet état de fait chez certaines connaissances qui avaient un jour eu envie d’avoir un chien, un chat ou un rongeur stupide. Dans la plupart des cas, les animaux leur avaient fait les pires misères avant de se laisser apprivoiser, mais tous n’en nourrissaient pas moins un profond attachement pour ces petits êtres malgré un historique de relations pas toujours très favorable… Ksenia le remercia lorsque Virgil plaça entre ses mains le reste des feuilles qu’elle n’avait pu ramasser elle-même. Le mutant avait ensuite expliqué qu’il n’éprouvait que davantage de plaisir à l’idée de recevoir de simples visiteurs plutôt que des personnes puissantes, parce qu’il préférait éviter de traiter ses assistants comme les derniers des incapables uniquement pour ne pas choquer ou passer pour un faible trop tendre avec les « inférieurs ». Ksenia n’avait rien répliqué et s’était contentée de conserver son visage légèrement incliné orienté vers lui, donnant à ce moment précis l’impression qu’elle l’observait… Et Virgil ne pouvait pas se douter à quel point cette impression était exacte. Ne ressentant aucune gêne particulière, Virgil avait poursuivi la conversation avec cette politesse malgré tout mêlée de cette bonne humeur qu’il manifestait en permanence lorsqu’il ne se trouvait personne dans les environs pour l’exaspérer avec des remarques idiotes.

    Virgil avait ensuite laissé entendre qu’il souhaitait s’entretenir avec la jeune femme de quelque chose d’important qui ne pouvait être abordé dans un couloir. La jeune femme accepta d’un hochement de tête et plaça ensuite sa main sur le bras que lui avait présenté Virgil. Le mutant eût un sourire de garnement, visiblement à l’aise malgré une situation qui aurait pu mettre pas mal de gens mal à l’aise, et c’est avec une certaine lenteur qui fit les premiers pas, ne souhaitant pas entraîner la jeune femme à un rythme qui la ferait peut-être trébucher aux endroits où la moquette se soulevait très légèrement… Progressant à une allure malgré tout normale pour ne pas lui donner la sensation d’être diminuée, Virgil guidait la jeune femme dans l’immense labyrinthe où elle s’était perdue. L’idée de lui faire prendre son raccourci effleura l’esprit du mutant mais il renonça bien vite à l’entraîner dans l’étroite cage d’escalier en colimaçon où deux personnes peinaient à se croiser sans manquer de tomber… alors deux personnes plus un chien montant de front, cela relevait de la pure utopie que d’imaginer pouvoir emprunter cette voie sans s’en tirer avec d’innombrables hématomes !

    La jeune femme lui demanda finalement si personne n’envisageait de faire des travaux dans l’enceinte du Consulat et Virgil eût un petit sourire lorsqu’elle évoqua les couloirs qui tournoyaient sans raison apparente. Dans un sens elle avait parfaitement raison, et il était vraiment rare qu’un visiteur se risque à contredire l’architecture du bâtiment en présence d’un Ambassadeur.

    Vous savez, le mieux à espérer de ces éventuels travaux serait que l’on nous change ces moquettes retenant des kilos de poussière dans les salles de réunion qui n’ont pas encore été rénovées. Mais pour le côté labyrinthique, je crains que cela ne soit pas au programme avant quelques siècles, malheureusement… Mais il faut quand même voir le bon côté des choses, puisque si les médecins préconisent 10 minutes de marche rapide par jour pour garder la santé, un employé travaillant au-delà du 2ème étage s’en tira avec 15 minutes 4 fois par jour dans le cas de quelqu’un qui prend son repas du midi à l’extérieur.

    Son ton était amusé, mais Ksenia ne passerait probablement pas à côté du fait que Virgil restait relativement d’accord avec elle sur l’inutilité de ce dédale de couloirs qui ne servait qu’à exaspérer tout le monde dans 95% des cas de figure. La jeune interprète se défendit de critiquer gratuitement l’agencement des locaux, et précisa qu’au contraire cette disposition ne devait présenter que des désavantages pour les travailleurs handicapés…

    Je suis assez d’accord et c’est assez déplorable. J’ignore s’il travaille encore ici, mais nous avions un employé de très petite taille il y a quelques mois. Il était affecté à la comptabilité qui par chance n’était qu’au premier étage, mais pour emprunter ces couloirs et les escaliers avec une certaine lassitude quelque fois, j’imagine que son calvaire est sans doute bien pire… L’ascenseur non plus ne fait pas partie de ce qui est prévu pour les prochains travaux.

    La dernière phrase avait été prononcée avec une certaine lassitude, parce que même si tout le monde prenait son mal en patience, il arriverait un jour où les employés les moins jeunes finiraient par se péter un genou dans l’escalier ou bien pire encore… Lorsqu’enfin ils atteignirent le troisième étage, le bureau de Virgil n’était plus qu’à une vingtaine de secondes de marche. Le mutant salua Christian – l’un de ses deux inestimables assistants – et bifurqua dans un couloir sur la droite et ils arrivèrent enfin dans son immense bureau baigné par une clarté matinale un peu amoindrie par les nuages qui s’amoncelaient dans le ciel newyorkais. Virgil mena Ksenia jusqu’à l’un des confortables fauteuils situés face à son bureau, et le contourna pour aller rejoindre son propre fauteuil. Invitant la jeune femme à s’asseoir, Virgil fit ensuite de même en bon gentleman qu’il était.

    Le sujet de conversation que Virgil souhaitait aborder était délicat, aussi avait-il refermé la porte derrière eux afin que personne ne les dérange. Pepper était en réunion de service, Christian était probablement en train de travailler sur un dossier important que Virgil lui avait confié la veille…, donc en principe ils ne seraient pas dérangés, ou du moins pas physiquement. Virgil se cala dans son fauteuil, observant la jeune femme qui lui faisait face pendant quelques secondes avant de se décider à reprendre la parole.

    Je tiens à m’excuser par avance de ne pouvoir vous présenter de preuves lisibles de ce que je m’apprête à avancer, attendu que personne n’avait jugé utile de me prévenir de votre cécité, Mlle Heng. – Virgil détestait le mot « handicap », qui était la plupart du temps utilisé pour souligner l’incapacité d’une personne à faire une chose précise, et que certaines personnes handicapées prenaient parfois très mal. – Vous étiez en contact avec M. Hudson depuis un petit moment déjà. La durée exacte échappe jusqu’au service de la comptabilité, puisque nous ne possédons aucune trace de transactions qu’il y a pu avoir entre vous et M.Hudson…

    Il venait de lui apprendre que personne à l’Ambassade ne savait réellement comment elle avait été payée, ni sur quel budget l’argent avait été pris. Si certains employés étaient au courant que M. Hudson employait une traductrice, personne parmi ses supérieurs n’avait jamais soupçonné qu’il faisait passer le travail de cette traductrice pour le sien… Et ce point serait sans doute le plus difficile à aborder.

    Sans vouloir être indiscret… pourriez-vous m’éclairer sur la nature de vos arrangements avec M. Hudson ? Vous payait-il régulièrement ? Utilisait-il des espèces, un chèque… ? – Virgil marqua une courte pause, prenant une inspiration avant de poursuivre. – La vérité Mlle Heng est que tout le monde ici a toujours considéré le travail de traduction de M. Hudson comme absolument excellent. Pas votre travail, mais le sien

    Virgil conserva le silence pendant quelques secondes pour permettre à la jeune femme de digérer cette information. Lorsqu’il reprit la parole, son ton fut nettement emprunt d’une certaine compassion, parce qu’il n’était jamais facile d’annoncer ce genre de choses à une personne tout ce qu’il y avait de plus honnête : il l’avait rémunérée pour traduire des documents et elle l’avait fait. Au final, Hudson était passé pour un traducteur bon et efficace alors qu’il n’était probablement pas capable de traduire convenablement un texte diplomatique lui-même…

    J’aurais souhaité ne pas avoir à vous l’annoncer de cette manière, Mlle Heng. C’est pour cet acte absolument déplacé que le renvoi de M. Hudson a été prononcé…
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Ksenia Heng

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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyMar 27 Juil - 3:32

Une fois installée dans ce qui devait être nul autre que le bureau de Mr. McLachlan, elle entendit les faibles bruit extérieurs diminuer alors que la porte se refermait par l'homme. Nul doute que l’entretin avait un but des plus sérieux, mieux valait pour elle d’être attentive et d’éviter surtout d’en deviner les raisons car se connaissant elle couperait probablement la parole à celui qui la recevait pour le devancer dans ses dire et étant donné sa position il n’avait probablement pas le luxe de perdre son temps. Elle l’entendit faire quelques pas pour contourner ce qui était un grand bureau. Assise bien droite, elle fixait son interlocuteur encore une fois directement dans les yeux, ses pupilles bougea au moindre mouvement de celui-ci.

Il commença par s’excuser de n’avoir pu lui préparer de preuves tangibles adapté à sa cécité pour appuyé les tristes faits qui allaient suivre. Ainsi il y avait un dossier existant qu’il aurait aimer lui montrer, le sujet devait probablement avoir un lien avec son travail. Elle ne cru pas avoir si bien pensée, car il enchaîna amenant le cas de ce M. Hudson sur le tapis lui expliquant que le temps passée à travailler pour lui n’avait été recensé nulle part dans ses dossiers ou notes personnelles. Elle devienna bien malgré elle la suite…

Le regard de la jeune femme se brouilla un instant car elle s’était réfugié en elle-même pour faire le point sur la situation. Songeuse, son visage se ferma figé dans une expression entre le déni et l'amertume au fil des mots prononcés. Ses pupilles se contractèrent lentement tandis que son esprit rescensait les nombreuses lignes traduire au cours des dernières semaines. Immobile comme une poupée géante installée dans une vitrine d’une oreille distraite elle écoutait toujours Mr. McLachlan. Etant en train de repasser en mémoire ce dont elle avait pu faire au service de l’ex-employé. Comme elle l’avait présentit pour ce qui était de la rémunération, il risquait d’y avoir un os si elle calculait le tout elle risquait de provoquer un arrêt cardiaque à cet homme. La voix lointain de l’ambassadeur se tu, cela lui paru durée un très long moment quoi qu’il lui permetta de finir de calculer les coûts de ses services sans trop d’écart.

Elle leva son visage de porcelaine qui se ranima tout aussi subitement qu’il semblait s’avoir éteint. Elle n’était pas fâchée, loin de là ce qui lui arrivait était des ses choses qu’on ne pouvait pas prévoir. Un obstacle de plus dont elle devait se relever. Elle s’humecta les lèvres avant de donner une réponse aux multiples interrogations de son hôte si courtois et respectable dans sa manière de procédé honnêtement jusqu’à présent.

« Pour ce qui est des preuves dont vous avez tout d’abord mensionnées, sachez que pour tout documents vous n’avez qu’à les faire numériser et les mettre sur une clé de storage. Je pourrais aisément faire traiter les documents par Bob »--étant son ordinateur portable--« qui se chargera de me lire ce qui est écrire et de me décrire le moindre élément selon les commandes que je lui pose. »

Elle prit une pause avant d’en venir à ce Mr.Hudson, replaçant une mèche noire qui c’était défait de sa tresse pour venir lui barré la joue. Elle s’avança sur son siège pour ainsi s’approcher du bord du bureau, elle y remarqua diverse forme dont un bloc note à une extrémité et tout près un crayon. Elle demanda quelques feuilles de papiers et un stylo avant de poursuivre. Remercia poliement lorsqu’on les lui donna. Les quelques feuilles de papiers lui permettraient d’écrire par embossemant en mettant suffisanment de pression sur le stylo. Elle s’installa de manière a ce que l’ambassadeur aperçoit et puisse lire aisément ce qu’elle allait y marquer.

« Mr. Hudson me fut présenté par Mary qui est directrice de projet pour l’Organisme, c’était durant un gala que nous nous sommes croisé. J’y était en tant qu’interprête pour une homme d’affaire de passage. Il a semblé impressionné et de fils en aiguille il a probablement demandé à Mary un rendez-vous pour me rencontrer et parler affaire.

Durant mon premier entretiens avec un client, il est évidemment question des tarifs. Je lui ai demandez quels genres de travail il avait à faire exécuté. Il est resté très vague à ce sujet, aussi je lui ai parlé des tarifs de l’Organisme. Pour chaque client, chaque offre de travail nous gardons une copie signé et en remettons une au client, nous gardons aussi toujours un double de toute soumission ou demande incomplète dans nos archives pour une durée de 7 ans. Mr. Hudson ne faisant pas exception à la règle. Je pourrais si vous le désirez vous en obtenir une copie.

Pour en revenir à mon tarif, je suis employé à contrat et on me paie 0,05$ du caractère pour un minimum de 125$ s’il n’y a qu’une page. Les clients sont conscient que si le nombre de caractère ne totalise pas le 125$, le tarif reste 125$. Je ne vous cacherais pas que Mr.Hudson sembla quelques peu surpris au départ de la somme. Je lui est dit par la suite que dépendemment de l’employé choisi le tarif pouvait changer car il était établis selon l’expérience et les compétenses de l’employé, mais que selon la complexité de la traduction il n'aurait pas le choix d'atteindre ses montants. Constatant son malaise évident je lui ai suggérer de faire affaire avec Julian, il fait un travail remarquable et plus que bien. Et son tarif avoisine les 0,02$ du caractère et demande 75$ pour une page.

Enfin, il insista pour continuer avec moi et commença à marchander pour faire baisser mes honoraires disant que malgré mon talent, s’il n’avait pas moyen de s’arranger son patron ne débloquerait pas les fonds. Je lui es dit que les tarifs restait les tarifs. Par contre, je lui ai proposé un accord que d’ordinaire nous réservions qu’à de gros clients sérieux dans ce qu’il demande. J’ai conclus avec lui de réduire mon salaire à 45$, mais qu’il devrait payer 125$ la différence serait offert en donnation à l’organisme et donc déductible d’impot. Cependant ce genre de contrat devait avoir une durée minimum de 2 ans, et il devrait payé à la fin de chaque année le travail effectué jusqu’à cette date. J’ai obtenu l’autorisation de l’administration pour lui faire ce spécial en lui faisant bien comprendre qu’il était très privilégié d’avoir accès à ce type d’arrangement financier. Lors de traitement particulier de ce genre c’est l’Organisme qui assure mon salaire, alors Mr. Hudson n’a qu’à me donner du travail et payer à la fin de chaque année engagée pour ce que j’ai effectué.

Le contrat qu’il signa comportait cette rémunération... 0,05$ du caractère, mais dont seulement 0,02 $ pour le salaire du traducteur, les 0,03$ étant en donation et admissible en totalité au remboursement d’impôt pour tout compagnie ou individu en faisant la demande de remboursement.

Jusqu’à présent j’ai travaillé 32 semaines au service de Mr.Hudson… j’ai réalisé comme traduction 3 traitrés d’accord internationnal totalisant 186 pages chacun donc 558 pages; il y a eu 15 lettres de remerciement pour divers diplomates et lettres visant à renseigner sur la participation de membre honorifique à divers événements. Il m’a aussi envoyé 2 études sur le régime alimentaires en afrique et les conclusions sanitaires qui totalisant ensemble 71 pages. En plus d’un feuillet de 2 pages faisant la promotion d’un événement prochain…

Les pages demandés faisant toutes un total avoisinant les 3 000 caractères sans calculé les espaces, vous pouvez constater que j'ai chargé 125$ la pages au lieu de 150$.

Le tout pour un total 646 à 125$... donc.. soit 80 750$ si je ne m'abuse. Dans l’entente stipulée, mon salaire est donc réduit à 29 070$ et les 51 680$ excédentaires sont en donation pour permettre à l’Organisme d’aider gratuitement la population émigrant n’ayant pas les moyens de payer nos services de bases.

Dans ce calcul, il est que comptabilisé seulement la traduction en 1 langue, je ne croit pas nécessaire de charger au compte de Mr. Hudson les autres traductions demandées et qui ferait considérablement monter le montant et risquerait de gêner vos frais administratifs ou ceux qui se se chargeras de la note.»


Elle finit d’écrire le calculs et les détails énumérés en de simple phrases puis lui remit pour se caler dans le fauteuil. L’écriture était un peu enfantine, quoi que droite et bien lisible en paragraphe plus droits qu’on ne pouvait s’y attendre. Ksenia n’écrivait pas très souvent, parce qu’elle utilisait principalement un ordinateur ou qu’on le faisait pour elle. Mais son père n’avait pas cru bon de la rendre fénéante au point qu’elle ne sache pas signer son propre non, aussi il lui avait fait pratiquer son écriture. Avec la pratique, elle avait découvert le truc d’utiliser plusieurs couche de papier ce qui lui permettait d’écrire fort avec un stylo et d’ainsi sentir au bout des doigts les lettres inscrite. Elle n’avait pas une belle écriture en lettre attachée, fluide et inclinée sur le côté. Non son trait était très structuré, des O pleins et parfaitement rond, des arrêtes droites et toutes de tailles bien défini. Elle écrivait un peu à la manière d’une machine à dactylo. Sa signature par contre était tout autrement, c’était bien la seule chose qu’elle faisait en un style très propre, tout en courbe et au trait léger. Elle avait apris le mouvement par-cœur et ne l’avait jamais oublié car c’était un des nombreuses petites victoires qui lui avait value l’affection si précieuse de son père.

Toujours d’un ton parfaitement calme, mais toutefois teinté d’une certaine frustration contenue elle cru bon de noté un dernier point à Mr. McLachlan convaincu qu'il avait le droit d'être éclairé au maximum des ses propres connaissances.

« Dans les cas, où les clients refuse de payé une clause protège l’Organisme pour la perte d’argent encouru pour le salaire avancé au traducteur ou à l’interprête.Ces quelques lignes permettent de récupérer l’argent par le biais de nos assurances, cependant elle ajoute un montant à la facture. Cette close est ajouté normalement à la demande de l’Organisme avant la signature de tout contrat. Pour le contrat de votre ex-employé nos administrateurs n’avaient pas jugé nécessaire ce genre de clause. J’ai cependant insisté à l’encontre des mes supérieurs jugea préférable de ne pas me basé sur la sécurité que pouvait apporter le terme ‘’Ambassade des États-Unis’’. Je veillé à défrailler les frais supplémentaire qu’encourait cette clause et je ne demanderais aucun remboursement à cet égard.

Aussi considéra ce fait, le frais encouru par Mr.Hudson reste de 51 680$ toutes taxes étant déjà inclus dans les prix de service. Comme cela représente un montant offert en donation vous n'êtes pas tenu de le rembourser.


Je suis malheureusement contraite de vous informez pour ce qui attrait au vol d’intégrité par Mr. Hudson, qu’il a exposé inévitablement à une action en justice le département pour lequel il est employé en plus de sa personne. Ce qui est clairement stipulé dans le contrat l’engagea lui ainsi que ceux dont il est le représentant ou messager à respecter l’Organisme dans le travail dûment effectué. »


Elle marqua une longue pause afin de pensé à ce qu’elle devait faire et dire en ces circonstances. Que pouvait-elle bien faire, elle avait fait son travail et était tombé au service d’un homme sans scrupule. Elle était bien conciente d’après ce que lui avait exposé Mr. McLachlan que ce Hudson avait bien fait attention de ne pas aviser personne de son petit manège et surtout pas ses surpérieurs. Logiquement seul Hudson était fautif et sachant qu’elle ne pouvait pas cacher cette situation à Mary et les autres, les avocats allaient s’en donner à cœur joie pour pointer du doigt l’ambassade. Ce qui pourrait causé bien plus de dommage que nécessaire. Son cerveau fonctionnait à milles à l'heure afin de trouver un échappatoire pour l'ambassade.

Le tête que le jeune femme montrait clairement qu’elle s’en faisait plus de la position dans laquelle Hudson avait mis ces employeurs plutôt que de penser à son travail qui lui avait tout simplement été volé et pour lequel elle ne serait pas rémunérer car considérant le prix de cette fichu close elle avait donné plus que ce qu'elle avait demander à Hudson. Pour ce qui était de la rémunération, elle avait été plus qu’honnête avec l’ambassadeur allant même révéler qu’elle avait assumer une part des frais de l’entente contracté par Hudson se gardant de lui révéler le montant.

L'argent elle n'en avait rien à faire, ce qui la frustait d'avantage c'était de voir Mary poursuivre l'ambassade car logiquement il n'y avait aucunement lieu de le faire, puis il y avait la donnation. C'était surtout pour cela qu'elle avait fait tout ce travail parce que c'était un montant très important qu'il ne leur aurait pas été de trop surtout compte tenu de l'événement prochain qu'il peinait à organiser et dont elle avait découvert le déroulement compromis. Justement lorsque la question de Mr. Hudson serait terminé il lui faudrait discuter d'autre choses avec Mr. McLachlan parce qu'après tout ce feuillet qui lui avait été donné de traduire l'ennuyait sérieusement.

Elle laissa le temps à l'ambassadeur de laisser décanter les réponses fournis. Son regard miroitant couleur iceberg s'adoucit, elle était plus que mal à l'aise de constater comment un simple homme pouvait par bêtisse et envit de pouvoir ruiner le quotidien de bien des gens dont il ne verrait jamais le visage, ni ne connaitrait les noms. Plus diplomate qu'elle ne s'en doutait elle poursuivit d'un ton rassurant, parlant avec douceur sans lever ne serait qu'on temps soit peu la voix. Elle gardait parfaitement son calme, alors qu'en elle même elle aurait bien aimer tordre le cou et surpendre nu à un pot comme un étendard ce Hudson afin d'en faire un exemple pour l'égocentrisme.

« Je suis consciente que cette situation doit vous êtes plus que désagréable en apprenant ceci, je me réjouis cependant que vous vous soyez départie d'un élément tel que lui. Si vous permettez d'abuser un peu plus de votre temps je me ferais un plaisir de répondre à toutes autres questions, de vous fournir documents et toutes copies que vous jugerez nécessaire d'obtenir. Pour ce qui est de l'action en justice dont je suis convaincu que Mary intentera non pas contre Hudson mais bien contre ses employeurs pour avoir voler mon travail et le faire passer pour le sien, j'ai peu être une idée afin de vous éviter d'en être la cible. Mais pour cela nous devons discuter d'autres choses concernant Mr. Hudson dont vous n'êtes très certainement pas au courant. »
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyDim 15 Aoû - 13:06

    S’il y avait une chose que Virgil ne supportait pas, c’était bien d’avoir à réparer les erreurs des autres. En revanche, il ne fallait même pas attendre de lui qu’il assume la faute qu’un autre avait commise, parce que cela aurait serait faire preuve d’une naïveté incroyable que d’imaginer cela. Il avait consenti à régler le problème laissé en suspend par le licenciement prématuré et rapide de M. Hudson parce que la personne dont il avait bafoué la confiance fournissait un travail d’une qualité incontestable. Et en voyant cette Mlle Heng, Virgil comprenait mieux à présent ce que Hudson avait eu en tête en la voyant, parce que nombreux étaient les imbéciles qui profitaient des personnes présentant un handicap. Si celui de la demoiselle ne concernait que sa vue, elle n’en était pas moins douée d’émotions au même titre que n’importe quel être humain et n’apprécierait sans doute pas d’apprendre que son travail avait été honteusement plagié en plus de ne rien toucher du tout des honoraires qui avaient été prévus à la base…

    Virgil avait donc opté tout naturellement pour une approche progressive afin de ne pas lui annoncer toutes les mauvaises nouvelles en bloc. Il espérait toutefois que toute cette histoire pourrait se régler de manière civilisée et que Ksenia ne nourrirait aucune rancœur contre les employés de l’Ambassade qui travaillaient le plus honnêtement du monde, contrairement à l’homme auquel elle avait malheureusement eu la malchance d’avoir affaire. Lorsque Virgil n’avait qu’à peine esquissé le problème, elle était devenue nettement moins attentive à ses paroles et le mutant n’avait de ce fait pas dévoilé d’informations importantes pendant ce court laps de temps, de manière à ce qu’elle ne soit pas lésée encore davantage... Lorsque Ksenia reprit contact avec la réalité, Virgil fut surpris par le professionnalisme qu’elle fut capable de conserver malgré le trouble évident que les paroles de son interlocuteur avaient pu susciter en elle. Humectant ses lèvres, elle déclara que les éléments de preuve à disposition du mutant pourraient être numérisés et traités par son ordinateur pour qu’elle puisse en prendre connaissance de manière complète. Virgil s’interrogea un instant sur l’identité de « Bob », mais adressa un sourire à la jeune femme avant de remettre lesdits documents en ordre.

    S’agissant de documents internes, il ne vous sera pas possible de les emporter mais je veillerais à ce que vous puissiez en prendre connaissance de la manière qui vous sera la plus confortable.

    Virgil était d’un naturel très arrangeant lorsque la situation l’exigeait, et il ne se voyait absolument pas compliquer la tâche à Ksenia concernant ces documents que rien ne l’obligeait à lui montrer. Sans doute regrettait-il sincèrement qu’elle ait pu avoir affaire au filou qui avait profité de son travail… ; rien ne pouvait le prouver, et le mutant ne souhaitait pas réellement s’interroger là-dessus, mais bien réparer le préjudice que cette jeune femme avait subi bien malgré elle.

    Repoussant une mèche qui s’était échappé de sa longue tresse, Ksenia avait ensuite demandé de quoi écrire, et Virgil avait placé entre ses mains un bloc notes qu’il n’avait pas rangé, et un stylo à bille noire. Curieux, il observa la jeune femme tracer avec application les chiffres et lettres à mesure qu’elle progressait dans son discours. Virgil apprit ainsi que c’était la supérieure de la jeune femme qui l’avait mise en relation avec M. Hudson au cours d’un gala. S’en suivirent ensuite les tarifs dont il avait été question et le marchandage déplacé qui avait été pratiqué concernant ceux que la jeune femme avait proposés. Virgil retint un soupir, un peu agacé d’apprendre jusqu’où avait pu aller Hudson sans que personne n’en ait écho, mais il demeura silencieux, écoutant la suite des explications de Ksenia tout en prenant lui aussi quelques notes.

    Vint ensuite l’arrangement qu’elle avait accordé à Hudson alors même qu’il n’était encore qu’un petit client, et Virgil acquiesça, parfaitement informé sur ce type de pratiques en cours jusque dans son Australie. C’était bien arrangeant fiscalement pour les organismes qui recouraient aux services d’organismes d’état, et c’était également arrangeant pour ces organismes qui pouvaient se développer avec une exonération d’impôts sur une partie des fonds obtenus. Hudson avait eu le nez fin d’accepter cette proposition plutôt que de marchander bêtement un tarif au caractère, et Ksenia confirma que la somme due n’aurait donc du être versée qu’en fin d’année comptable. La jeune femme apporta les précisions finales sur les tarifs dont il était normalement question dans son contrat, ajoutant également les données précises concernant le nombre de pages sur lesquelles elle avait travaillé jusque là. A mesure qu’elle avançait dans son énumération, Virgil prenait conscience de la ruse dont avait fait preuve Hudson en passant ce point de détail sous silence. Il y avait à la clé un joli chèque qui était parti pour ne jamais être échangé le temps que la machine administrative se mette en branle et débloque des fonds qui à la base n’avaient été prévus dans le budget d’aucun département du Consulat Général… Virgil s’adossa de nouveau dans son fauteuil, joignant ses mains tout en observant Ksenia en silence. L’escroquerie était bien trop énorme pour laisser cette affaire se perdre dans les méandres des dossiers à traiter par les administrateurs financiers et autres bureaucrates ventripotents aux doigts crochus dès lors qu’il fallait signer des chèques.

    Alors que fallait-il faire exactement ? Après une histoire pareille, il était clair que cet organisme d’aide aux populations émigrantes rechignerait à travailler de nouveau avec l’Ambassade, et cela aurait été vraiment un beau gâchis compte tenu de l’excellent travail qu’avait accompli Ksenia. Un rapide inventaire des interprètes que lui employait lui permit d’en dénombrer au moins 5, chacun complétant les compétences des 4 autres en fonction de la langue souhaitée. Virgil se décida enfin à reprendre la parole :

    Malgré toute la maîtrise de l’anglais qui est la mienne, je n’ai pas trouvé de mot capable de qualifier cette escroquerie dont vous et l’Organisme qui vous mandate avez été victime. M. Hudson a manœuvré à la manière d’un parfait escroc, et ce n’est pourtant pas un terme que j’ai l’habitude d’accoler au nom de collaborateurs ou d’employés de l’Ambassade. Sachez que je suis vraiment navré que votre volonté de l’arranger se soit soldée par la création d’une situation relativement conflictuelle… - Virgil marqua une légère pause avant de poursuivre. – Sachez que je n’ai pas le pouvoir d’acquitter la somme due et que ces sommes importantes ne sont versées que si un contrat est effectif. Vous évoquiez un double signé et conservé par l’Organisme qui vous emploie. Si vous ou votre responsable pouviez m’en adresser une photocopie, je m’arrangerais ensuite pour que le dossier complet concernant cette affaire passe au plus vite en commission de financement. Cependant, il est assez peu probable que des fonds soient débloqués avant l’année prochaine puisque tous les budgets ont été bouclés dès décembre…

    Cette lenteur administrative était irritante. L’argent existait, il était là, mais il ne fallait pas l’utiliser. Virgil avait déjà bataillé l’année passée pour qu’on le laisse employer deux interprètes supplémentaires parce qu’il n’estimait pas maîtriser suffisamment le Russe et l’Italien. Fallait-il risquer un incident diplomatique pour économiser de l’argent qui de toute manière ne ferait rien d’autre que dormir sur un compte ? La réponse de la commission de financement était un « oui » franc parce qu’il fallait faire des réserves jusqu’à en faire exploser les comptes en banques au cas où un coup dur finirait par survenir. La réponse de Virgil était « non », parce que si cet argent pouvait être employé de manière intelligente il y aurait moyen d’avoir des interprètes et des collaborateurs beaucoup plus professionnels que ceux actuellement employés. Si la jolie Maxine était capable de traduire dans 7 langues, elle ne pouvait pas maîtriser autant de nuances dans ces 7 langues qu’un interprète qui en connaissait 3 fois moins et qui les maîtrisait de manière bien plus approfondie.

    La jeune femme évoqua ensuite les dispositions protégeant l’Organisme d’aide aux Etrangers si un cocontractant venait à refuser de payer, et Virgil demeura une nouvelle fois silencieux, se demandant si ce genre de clause pourrait inciter la commission à se bouger les fesses un peu plus rapidement qu’en temps normal. Un sourire à peine perceptible finit par étirer les lèvres de Virgil, et il se redressa peu avant de reprendre la parole :

    Si le contrat a été conclu par M. Hudson au nom de l’Ambassade des Etats-Unis, aucun de ses supérieurs n’avait avalisé cet accord. J’imagine que ce contrat porte mention de la signature de votre supérieure, et il aurait du en être de même pour M. Hudson. Cela suffit à rendre ce contrat caduque aux yeux de la loi puisque M. Hudson n’a aucune autorité pour conclure des contrats au nom d’un département quel qu’il soit. Seuls les Ambassadeurs et de rares assistant(e)s sont habilités à engager l’ONU auprès de tiers, et cet état de fait suffisait à faire casser ce contrat devant un tribunal de commerce. - Virgil marqua une pause et reprit la parole assez rapidement pour tranquilliser son interlocutrice – Cependant, il n’est pas dans mes habitudes de recourir à la justice pour rendre « juste » une escroquerie pratiquée par un filou. Ce dossier passera effectivement en commission et les 51 680€ dus devraient normalement être versés. Je ne peux m’y engager en mon nom puisque je n’ai aucun pouvoir sur les décisions de la commission de financement, mais je peux en revanche vous promettre d’appuyer ce dossier autant que je le pourrais…

    Concernant l’autre partie de cette somme à laquelle vous êtes visiblement prête à renoncer, je ne peux m’empêcher de manifester à haute voix mon désaccord sur ce point malgré cette clause sécuritaire. Si cette répartition de la somme vous convient réellement, sachez que j’en serais réellement peiné puisque perdre une portion de salaire alors même que vous avez exécuté le travail qui vous avait été demandé n’est pas quelque chose de très fair-play…


    Il fallait réfléchir et vite. Virgil n’était absolument pas pour laisser la jeune femme travailler pour la gloire et n’obtenir qu’un certain pourcentage du salaire qui lui avait été promis à la base compte tenu du tarif par caractère, et il n’était pas non plus favorable au fait de laisser l’affaire entièrement entre les mains de la commission de financement. C’était le moment de passer un coup de fil. Probablement le coup de fil qui démêlerait ce nœud dans lequel la traductrice et lui étaient enfermés à cause de l’incompétence d’un autre.

    Excusez-moi quelques secondes. Je souhaiterais vérifier quelque chose afin de ne pas vous induire en erreur…

    Virgil se leva de son fauteuil, portable professionnel à la main. Il s’éloigna de quelques pas et s’immobilisa près de l’une des immenses fenêtres de donnant sur le parc intérieur. Il n’avait guère cherché longtemps dans son répertoire avant de composer le numéro qui l’intéressait, et le téléphone sonna à l’autre bout de la planète, dans une vaste exploitation. Ce fut Rodrigue, le chef de l’exploitation qui décrocha, visiblement tiré de son sommeil :

    Patron, tu sais l’heure qu’il est ?

    Virgil se félicita d’avoir équipé ses fermes de téléphones avec affichage du numéro – et du sien, plus particulièrement. Un sourire étira ses lèvres alors qu’il observait le vent perturber la quiétude des feuilles des peupliers du parc.

    J’en ai une petite idée effectivement, mais j’ai besoin d’un certain renseignement de manière assez urgente en réalité.
    Vas-y patron. – Le mutant entendit très distinctement le bruit d’une chaise qu’on trainait sur le sol. – Je t’écoute…
    Pourrais-tu consulter les livres de comptes et me donner le bénéfice réalisé l’an dernier en juillet et aout, s’il te plaît…
    Maintenant ?
    Oui. Je t’en serais vraiment reconnaissant, Rodrigue…

    La chaise fut à nouveau trainée, et Virgil n’entendit que la respiration de son employé pendant deux minutes. Par chance, ce dernier tenait extrêmement bien l’exploitation et fut en mesure de mettre la main sur les livres de comptes assez rapidement. Quelques pages tournèrent avant qu’il ne fournisse une réponse :

    65.000 en juillet, 40.000 en aout…
    Merci. Même chose cette année ?
    Non patron, c’était beaucoup mieux en juillet avec 76.300. Pour aout, le mois est encore en cours mais je pense qu’on dépassera allègrement les 50.000. Vous envisagez un investissement ? Une nouvelle exploitation ? Mon cousin Esop m’a parlé de vastes étendues herbeuses en…
    Un investissement, oui. Mais pas de nouvelle exploitation pour le moment. – Virgil avait abrégé en jetant un œil à Ksenia qui patientait toujours – J’ai tout ce que je voulais, merci. Encore désolé de t’avoir tiré du lit à cette heure…
    Pas de souci patron, Molly me réveille toutes les 20 minutes parce que le bébé bouge…

    Son rire résonna à l’autre bout du combiné, et Virgil esquissa un sourire amusé.

    Mes salutations à Molly.

    Virgil raccrocha et regagna sa place, face à Ksenia. Reprenant connaissance de ses notes et de celles de la jeune femme, il ne tarda pas à reprendre la parole.

    Il y a deux bonnes nouvelles que je souhaiterais vous exposer. Je vous proposais tout à l’heure de faire passer en commission ce litige occasionné par M. Hudson et de laisser le soin à ses membres de faire ce qu’il fallait pour que l’argent du vous soit payé à vous et à l’Organisme d’aide aux Etrangers. Dans le cas où rien ne serait débloqué avant octobre – vous connaissez l’administration, rien ne se fait jamais avait 8 mois… et je suis d’un naturel assez peu patient – je m’engage solennellement à avancer cet argent qui fait défaut.

    Elle le prendrait peut-être pour un fou, et Virgil reprit donc la parole avec toujours autant de flegme :

    Je sais que cela sort peut-être un peu des sentiers battus administratifs, mais cela vous permettrait à vous et à vos employeurs de récupérer l’argent qui vous est du de manière certaine… Je pourrais vous faire ces deux chèques tout de suite mais cela serait sans doute un brin cavalier. – le mutant sembla s’amuser de cette phrase et poursuivit – J’opterais donc pour quelque chose ressemblant plus à une transaction en bonne et due forme en faisant figurer dans nos archives comptables le duplicata du contrat que vous me fournirez dès que possible. La commission financière règlera ce qui est du certainement très tardivement comme je vous l’ai dit un peu plus tôt, et il me paraît assez indécent de vous demander d’attendre le prochain arrêté des comptes – donc en février prochain – pour obtenir une somme qui est du dans tous les cas de figure et qui vous ferait très certainement défaut à vous et à l’Organisme qui vous emploie…

    Faire deux gros chèques ne lui posait pas réellement de problème vu ce que ses sept exploitations de bétail lui rapportaient chaque année. Restait à voir si elle accepterait l’argent d’une tierce personne en gage, sans éprouver la gêne de le dépouiller d’une forte somme jusqu’à ce que la commission de financement le lui rembourse l’année suivante…

    Si pour vous tranquilliser davantage il fallait faire venir un témoin de votre choix, cela ne me poserait bien évidement aucun problème…

    Virgil avait déjà joué un certain nombre de tours de cochon à pas mal d’individus de peu de foi, mais sa conduite en qualité d’Ambassadeur avait quelque chose d’étrangement exemplaire. Il roulait pourtant toujours les individus peu recommandables, mais le faisait exclusivement en dehors de son temps de travail. La jeune femme finit par se réjouir que l’Ambassade se soit séparée d’un élément aussi inutile que Hudson, et Virgil acquiesça très légèrement pour lui donner raison, parce que ce genre d’individus n’avaient rien à faire dans une institution sérieuse. Elle s’engagea également à fournir toutes les pièces qui permettraient de faire avancer cette affaire, et expliqua ensuite que sa supérieure engagerait très certainement une action en justice contre les employeurs de Hudson mais qu’elle savait quoi faire pour que Virgil n’en soit pas la cible. Le mutant posa son stylo avant de reprendre la parole :

    Merci pour votre coopération, concernant les documents qui seront nécessaires au déblocage de fonds. Pour ce qui est d’une action en justice visant à vous réattribuer votre travail, je pense que vos conseils pourraient être très utiles à Gregory Wilson, mon homologue américain, et également ancien supérieur de M. Hudson. Je n’assure pour ma part que l’intérim concernant cette affaire puisqu’il est en ce moment même au Zaïre, ou sa présence a été requise de toute urgence… Et sans doute également parce que j’étais curieux de rencontrer une future collaboratrice, parce que j’espère que cette mésaventure ne vous amènera pas à renoncer à mettre vos talents aux services des Nations-Unies…

    Si j’osais, je vous proposerais de poursuivre votre travail d’interprète à mon service au tarif que vous pratiquez habituellement et que M. Hudson avait refusé. Seule contrainte qui pourrait vous conduire à refuser : je parle énormément, verse assez facilement dans l’ironie lorsqu’on me pousse à bout, et voyage beaucoup…


    Si elle était intéressée, il se pourrait également qu’elle apprécie la possibilité de pouvoir effectuer des traductions orales en temps réel durant des rencontres diplomatiques. C’était plus ou moins implicite vu que Virgil avait évoqué le fait qu’il voyageait beaucoup…
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Ksenia Heng

Ksenia Heng
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyLun 16 Aoû - 6:51

Et dire que tout avait commencer si bêtement et de fil en aiguille ce contrat semblable à un rêve se transformait en véritable nœud de vipère. Pourquoi ne s’était-elle pas rendue compte qu’il y avait anguille sous roche, elle avait déjà eu le sentiment au départ… l’aurait-elle ignoré à ce point? Il y avait un point de bien c’était qu’elle avait au moins eu à l’esprit de faire ajouter la clause de protection malgré tout, elle ne pouvait que se féliciter d’avoir autant insister auprès de Mary qui jusqu’à ce qu’elle lui propose de défrailler les coûts refusait catégoriquement. D’ailleurs en y réfléchissant bien elle ne comprenait toujours pas pourquoi Mary lui avait fortement déconseillée de la faire…’’c’est une perte d’argent ‘’ avait été ses mots. Elle laissa son raisonnement continuer silencieusement sans malgré tout perdre ne serait-ce un instant le fil des propos de Mr. McLachlan. Elle souleva dans l’expression de son hôte un changement très subtil qu’elle avait su reconnaitre avec le temps, celui-ci qu’elle attribuait a un individu devant faire avis d’une règle ou d’une politique de prévention… comme il était pour les dits documents. Sur le coup elle n’avait pas trop compris pourquoi cette mise au point, car il était tout à fait clair pour elle que de tel documents n’étaient pas autorisé à quitter les quatres murs de ce consulat. Réalisant trop tard que c’était en réaction à ces propos avancés plus tôt… Elle ne pu s’empêcher de sourire amusée, comprenant qu’il avait du penser que Bob était un individu qui l’assistait. Elle devait reconnaitre que sur ce coup là elle n’avait pas du tout assuré.

Malgré ce petit accro de parcours de sa part, elle ne cru pas polie d’intervenir immédiatement laissant plutôt terminé l’ambassadeur. Elle aurait tout le temps rectifier son erreur tout en lui faisant une petite démonstration des talents de Bob. Un véritable bijou, un ordinateur portatif conçu expressément selon ses besoins et demandes. Il était parfois très pratique d’avoir un père scientifique et d’être plongé dans le milieu, cela vous faisait rencontrer des gens remarquables et vous donnait l’occasion leur permettant d’utiliser leur potentiel. Oui, leur potentiel car Bob était un prototype c’était le croisement entre un ordinateur portatif et d’un système à mi-chemin avec une intelligence artificielle. Le système était très complexe mais d’une facilité d’utilisation inouie pour un non voyant quelques peu habile avec l’informatique. Le tout n’était pas encore se le marcher, mais cela ne serait tarder.

Alors qu’avançait la discution, Ksenia consciente de la gravité de la situatioin dans laquelle elle se trouvait mêlée, commençait à ce demander si cela n'allait pas plus loin. Si comme tout le laissait présagé c'était pour l'argent qu'il l'avait fait, si le budget du côté de l'ambassade n'avait pas été avisé d'un tel investissement il n'avait aucune rentré d'argent. De l'autre côté il y avait l'Organisme qui défrayait les coûts en attendant la fin de l'année avança la somme du contrat sachant qu'elle serait remboursé, c'était le seul argent dont il pouvait s'agir.Cela amenait à une toute autre conclusion et de toutes autres conclusions.

Un point relevé par Virgil la laissant d’autant plus quelques peu amer… Si comme il le disait et elle le croyait sans l’ombre d’un doute, Mr. Hudson n’avait pas l’autorité requise pour signé un tel contrat entre l’Ambassade qui l’emploi et l’Organisme alors comment ce fait-il que Mary qui était loin d’être une débutant n’avait pas décelé cela en faisant les vérifications de bases. Ils avaient bien dû mettre deux semaines avant de s’entendre… c’était une erreur de débutant et encore même un débutant aurait vérifié auprès du consulat ce qui aurait pu leur mettre la puce à l’oreille dès le départ et éviter une telle montagne. C’était une belle boulette qui leur tombait dessus. Une désagréable sensation l’envahissait, contre tout l’optimiste qu’elle pouvait faire preuve son petit doigt lui disait que Mr. Hudson n’était surement pas seul dans tout cela. Ils ne voyaient que la pointe de l’iceberg elle en était convaincue. Comme si le destin semblait vouloir lui confirmer son opinion elle sentit vibrer un instant son cellulaire à travers le tissus de son sac, signe qu’elle avait un nouveau message. Elle ignora l’appareil étant toujours en entretient.

Toujours sur le sujet traitant du contrat conclu par Mr. Hudson, elle ne pouvait qu'acquiesser silencieusement les dires de M. McLachlan. Il ne faisait nulle doute que même avec une copie du contrat qu’elle avait elle-même envoyer au dépôt d’archivage, il ne serait que plus facile de démontrer l’escroquerie d’Hudson. Elle ne pouvait tout simplement pas en revenir, Mary comment avait-elle pu ne rien remarquer. Ksenia qui n’était même pas à la supervision savait pertinament qu’il fallait des pièces justificatrice pour valider les offres surtout lorsqu’un accord était proposé. Dans le cas de l’entente conclus tout spécialement pour l’Ambassade des Etats-Unis, même les administrateur n’aurait pas autorisé Mary à aller de l’avant avec un projet aussi ambicieux sans avoir prit connaissance de termes de paiement avec l’Ambassadeur. Les Administrateurs étaient suffisamment influant pour discuter de l’arrangement directement avec la personne concerné. À moins évidemment qu’ils n’aient jamais été en connaissance du projet… ce qui reviendrait à dire que Mary avait donner son aval usant démesurément de son pouvoir de Superviseur, même si elle était autorisé à faire ce genre de choses. Était-elle assez désespéré pour risquer son emploi? La seule raison possible c’était qu’elle ai été complice... Déjà juste en évaluant de mémoire son travailler effectué, si Hudson avait continuer à se rythme Mary aurait très bien pu récolter une somme plus que convenable qui serait un bon motif. Ksenia déjà d’un teint très pâle, pâlie d’avantage alors qu’au même moment Mr.McLachlan lui exposait les rouages de la répartition du pouvoir des départements du consultats. Malgré elle son visage semblait horrifié alors qu’il parlait de chiffre et de la lenteur du sytème… alors qu’elle n’avait que Mary en tête et commençait à s'inquiéter d'ô combien de personnes elle avait pu rouler de la sorte, combien d’argent avait-elle réussi à détourner ainsi?

Lorsque l’homme se tu, elle leva le regard vers lui attendant très certainement une suite prochaine. Quoi que d’un autre côté, elle était contente de ce moment de silence cela lui permettait de réfléchir aussi plus longuement sur l'aboutissement de son raisonnement. Lorsqu’il s’excusa elle ne lui répondit que d’un faible signe de tête l’excusant volontiers. Elle vit sa silhouette se redresser et faire quelques pas vers le fond du bureau là où elle ne pouvait le voir, elle l’entendait cependant. Elle profita aussi du moment pour vérifier l’appel qu’elle avait manqué… elle avait une nouveau message comme elle l’avait deviné. La voix électronique lui indiqua le numéro d’Antony puis le message suivit :
« K c’est Antony… je ne sais pas si tu as fini avec ton client, mais rapplique aussitôt que possible…non en fait oublis… rappelle moi et vite! On a un gros problème, je peux pas t’en dire plus, mais c’est concernant un de tes contrats. Ils sont déjà ici. Rappelle moi n’oublis pas. »

Le petit appareil éteintt elle le remis dans mon sac, attendant patiemment la fin de l’appel de Mr.McLachlan pour la suite des événements. Le bref message de son ami quoi que vague sur la nature des problèmes lui laissa présumé que certaines personnes étaient aux bureaux et que ça allaient probablement chauffer. Ils, devaient probablement être question de Mr. Timmens le Directeur des préventions et ses assistants. L’air plus guilleret de l’ambassadeur lui paru soudain un véritable soulagement et annonce un dénouement plus gai sur ce qui allait l’attendre en terminant ses affaires ici.

N'étant pas encore au courant de ce qui se déroulaient aux bureaux, elle ne devait pas commencer à s'en faire immédiatement. Une fois ses affaires terminées ici elle pourrait s'accorder le moment de panique s'il y avait lieu de le faire. Là, elle devait resté concentrer et paniquée n'était pas une option cela n'avait jamais été encore dans sa nature, du moins s'il lui arrivait d'être sous un grand stress elle ne le démontrait aucunement. Elle entendit les pas feutrés revenir vers le bureau et la silhouette resurgie graduellement dans son champ de vision. Prête à recevoir d’autres mauvaises nouvelles elle inspirant doucement tout en affichant un sourire mi-inquiet.

Elle se détendit un peu, mais garda tout de même un certain appréhension lorsqu’il lui annonça avoir deux bonne nouvelles. Elle ouvrit grand ses oreilles, l’argent… cela semblait être un bien grand ambarras, mais elle comprenait qu’il insiste à ce que son travail soit duement rémunéré; pour être tout à fait franc elle s’en fichait éperduement . Lorsqu’il en vint au passage où il lui exposait qu’il était même prêt à avancer le paiement de ses propres revenus et de voir à son remboursement après avec la commission, elle ne pouvait que s’objecter. Il n’en était tout simplement pas question,elle autant que l’Organisme pouvait très bien attendre le délai quels qu’ils soient. Elle ne s’en vantait pas, mais n’avait très certainement pas besoin d’argent sinon elle n’aurait jamais même endossé les frais de la close au contrat de Mr. Hudson qui était assez salé.

« Excusez-moi de vous couper ainsi, mais aucun témoin n’est nécessaire car je ne veux pas de votre argent Mr. McLachlan et je vous assure que l’Organisme aussi peu connu soit-il n’a pas un besoin immédiat de ses fonds. Je n’ai moi-même aucunement besoin de cette argent, je peux très bien attendre 1 ans ou 2 ans s’il le faut… Aussi indécente cette idée d’attente puisse vous paraitre, je ne peux tout bonnement pas accepter l’avancement du règlement des frais que vous sembler tout disposer à faire. Je ne puis révélé certaine information sur l’Organisme, mais je ne puis que répéter que nous n’avons pas un besoin immédiat de cette argent… et ça ne serait pas la première fois que je refuse mon salaire. J’apprécie malgré tout votre offre pour résoudre ce problème. »

La jeune femme avait été surprise d’une telle offre, même si cette homme pouvait ce permettre de faire des chèques de sommes aussi importantes elle ne pouvait pas accepter, cela allait contre ses principes. Il avait lui-même dit n’être que l’intermédaire dans cette affaire, Mr. Hudson était sous la juridiction de l’Ambassade des Etats-Unis et donc d’un autre ambassadeur bien évidemment. En aucun cas aussi injuste l'attente pouvait paraitre, il n'avait pas à faire preuve de cette générosité.

Jack qui la sentait quelques agités c’était redressé et assit près d’elle posant sa tête sur ses cuisses dans un geste protecteur et compatissant. L’animal n’avait pas besoin de savoir quels étaient les tracas qui accablaient sa maitresse, il ressentait juste le changement d’énergie chez elle et y était sensible, c’était un comportement naturel pour lui de vouloir la réconforter dans les moments où il la sentait tendue, comme c’était le cas présentement. Ksenia cessa de regarder en face Virgil pour baisser les yeux vers le border collie qui la fixait de ses grands yeux brillants. Elle se mit à lui caresser la tête doucement, étirant son geste lent jusqu’aux bouts de ses oreilles, l’animal ferma les yeux comme transport dans un état second sous les doigts glissant dans sa fourrure. Ce simplement geste avait pour habitude de l'aider à se détendre, l'apaisement de son compagnon à quatres pattes ayant un effet reposant sur elle.

Alors qu’elle se pensait aux bouts de ses surprises, Mr. McLachlan poussa plus loin encore. Elle était d’abord incertaine d’avoir comprise le sens de ses dernières phrase. Elle qui pensait qu’avec tout ce remous il n’oserait plus faire affaire avec leur Organisme voilà qu’il lui proposait de continuer? Son regard étonné scruta les prunelles invisible de son interlocuteurs avec une intensité marqué, elle observait les ondes du visage de l’homme comme s’il s’agissait d’un diagramme d’un détecteur de farce. Depuis le début de leur entretient, elle ne pouvait pas du tout prétendre à une plaisanterie jamais depuis le commencement l’ambassadeur lui avait paru quelqu’un capable de dire et de lancé des propos sans y croire vraiment. Le cas contraire il n’aurait très certainement pas proposer d’avancer les fonds et de lui faire un chèque dont elle était déterminé à refuser malgré tout. Elle pouvait faire preuve d'entêtement et ce point était clair dans sa tête, il était déjà très gentil de s'occuper d'elle de la sorte et de la recevoir, c'était grandmenent suffisant... et le fait d'accepter une telle proposition la metterait plus que mal à l'aise et inconfortable vis à vis de ses supérieurs. De plus si elle avait vrai sur la présent de Mr. Timmens en ce moment l'arrivée de chèques surprises ne pourraient que lui apporter des ennuis. L'attente que tout se règle dans les règles malgré les délai encouru était plus convenable.


Après toutes ces choses dites sur son ex-employeur et surtout aux soupçons qui s'était développer, elle hésitait à faire part de ses soupçons encore tout à fait hypothétiques à Mr. McLachlan... quoi que il pourrait renchérir avec son avis sur le sujet.
« Avec tout ce qui a été dit, je crois que l’affaire Hudson si l’on puis l’appeler ainsi… je… enfin… » elle cherchait comment elle pouvait bien faire part de ses impressions du à son raisonnement et au message d’Antony qui lui laissait croire que son ex-client n’était pas tout à fait responsable dans tout cette histoire. Elle pressa les lèvres et d’un air plus que déterminé elle continua. « Lorsque je vous disais avoir une solution pour évité une action en justice pour les droits d’auteurs... je crois que nous pouvons l’oublier. Je crois que l’Organisme qui m’emploi à une part de responsabilité aussi à assumer…d’où probablement résulterait un arrangement plus aisé… peut-être même une action commune contre les fautifs.

Durant votre appel, j’ai eu un message d’un ami et collaborateur qui me laisse croire que Mr. Hudson ne serait pas seul dans le coup. Ce que je veux dire c’était que c’était planifier, pour avoir cotoyer un peu ce Mr. je le ne pense pas assez intelligent pour préparer une telle fraude surtout qu'il n'avait aucun moyen d'avoir accès à l'argent avec ses ressources. Ce n’est qu’une hypothèse mais que j’aurais très tôt vérifier… je penses qu’une personne de notre Organisme aurait aider Mr. Hudson à monter cette fraude. Je le pense suite au information que vous avez relever concernant vos méthodes pour approuvez et débloquer les fonds et les budgets. Entre nous, je ne peux voir qu’une personne ayant pu prêter main fort… et c’est celle qui a approuver les contrats. Pour des raisons évidentes, je ne puis conclure moi-même les contrats c’est une question d’éthique. Bref, je ne serais pas surprise que l’Ambassade pour laquelle était employé Mr. Hudson recoit la visite d’un certain Henri Timmens ou de l'un de ses associés afin de conclure à un dédommagement. Il ne se déplace que lorsqu’il y a risque de fraude et serait présentement à nos bureaux ce qui est et n'est pas bon signe.

L’urgence dans le message de mon collègue me laisse présager une éventuelle enquête interne au sein de notre Organisme surtout si mon raisonnement se trouve à être fondé. Dans ce cas, je crois que Mr. Timmens voudra préserver une bonne relation et aucune action ne sera porter contre le département qui employait Mr. Hudson si le contrat c'était vu faslcifié. Comme vous l'avez-vous même dit, aucun action en justice ne tiendrais avec un contrat invalidé. »


C’était sans doute très osé de ma part de m’avancer sur le sujet alors que je ne connaissait que très peu sur le fonctionnement et la répercussion de ce genre d’enquête. Ce que je savais par contre c’était que je n’avais rien à me reprocher et que l’Organisme ne voudrait très certainement pas de mauvais publicité et risquer de perdre toute possibilité de partenariat avec le Consulat et les divers Ambassades et tout leur mettre sur le dos. D’ailleurs, Mary ayant toutes les acréditations nécessaires pour donner l’aval à un projet avant de le faire vérifier elle aurait très bien pu fascifier avec l’aide de son acolytes les signatures… je n’oses pas imaginé ce qu’aurait été l’affaire si je n’avais pas moi-même envoyé les copies originales de pièces justificatrices et des copies du contrats aux archives pour le contrôle trimestriel des dossiers en cour. Celui-ci avaient sans aucun doute permis aux administrateurs de tomber sur le contrat de Mr. Hudson maintenant d’où la présence d’Henri Timmens à nos bureaux.

Tout cela dépassait complèment mon pouvoir d’action au final et encore me resterait-il quelques choses à la conclusion de tout cela? Je ne parle évidenment pas d’argent, mais mon travail? Même si ces 32 semaines passer au service de Mr. Hudson me faisait travailler un peu plus qu’à l’ordinaire, il restait relativement facile d’effectuer ses demandes avec une certaine avance d'exécution et j’avais aussi tissé certain lien à l’intérieur de ses murs. Je me mentirais à moi-même d'affirmer que ce n'était qu'un simple travail et qu'il m'importait peu de continuer ou non. D'où ma réponse au ''si'' de mon interlocuteur.

« Sauf tout le respect que je vous dois Mr.McLachlan, mon métier ne consiste pas qu’ à transcrire des textes, il nécessiste d’être aussi très volubile alors servir un tel individu n’est certes pas un problème, je dirais que c’est même un atout. Après tout je suis interprête alors comment faire mon travaille si vous vous taisiez? Pour la question d’ironie, ce n’est pas non plus un argument viable pour me faire décliné une offre. Sachez que je n’ai pas l’habitude de tenir tête ou de pousser à bout les gens sans raison. Ayant moi-même un certain caractère j’ai appris à être plus diplomate, user de tact et de mon intelligence pour faire valoir mon point sans débordement. De plus étant fille d’un scientifique surprotecteur appeler à travers le monde, je suis à même de survivre à des absences nombreuses ou à toute éventualité qui me pousserait à voyager moi-même. Je pourrais conclure que dans l’éventualité que vous me proposeriez de mettre mon talent à votre service, je ne pourrais qu’en être ravie surtout après tout cette embrouille. Je pense qu'il serait injuste envers vous et les autres employées que j'ai cotoyés de vous mettre dans le même panier que Mr. Hudson.

Cependant, je vous confierais suite à une telle proposition que je ne peux m’engager qu’à temps partiel. Je ne compte pas les heures certes, mais j’ai aussi d’autre engagements et projet de bénévolats qui me tiennent particulièrement à cœur et que j’entretiens depuis un bon nombre d’années déjà. Si cela vous conviendrait alors je ne vois pas pourquoi il serait impossible de collaborer. »


Ceci dit, j’étais emballée par une future collaboration avec Mr.McLachlan j’était toute disposée à prêter mes talents à son service. Elle ne savait pas trop pourquoi, l'idée lui parraissait très attirante. Il fallait avouer qu'elle avait eu un bon accueil et que le personnel qu'elle cotoyait depuis quelques semaines à raison d'une à deux fois semaines étaient si sympatique qu'elle aurait trouvé dommage de devoir tout arrêter parce qu'un seul individu avait manqué de scrupule.

D'ailleurs si une fois le dernier dossier donné par Mr. Hudson clos, on lui propsait de nouveaux projets sur lesquelles travailler elle ne pouvait qu'en être ravie. C'était pour elle un moyen de se faire connaitre et de pratiquer son art linguistique.
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyMer 25 Aoû - 19:17

    Si en traversant les âges Virgil avait acquis une somme phénoménale de connaissances sur l’économie, la guerre ou les comportements humains, il n’avait en revanche aucune compétence pour ce qui était d’identifier la roublardise des personnes qu’il ne connaissait pas ou l’ensemble des sentiments qui ne laissaient aucun signe visible dan le comportement global. Après tout, il n’était pas ni voyant, ni télépathe, donc c’était tout à fait normal.

    En observant Ksenia, Virgil avait pu remarquer un certain nombre de détails. On pouvait d’abord parler de son calme à tout épreuve, que ni le vol de son travail ou la possible escroquerie, n’avait été capable d’émailler. Le mutant connaissait un tas de personnes qui auraient hurlé et se seraient lancés dans une vendetta juridique la seconde qui aurait suivi cette nouvelle, mais pourtant elle était restée on ne peut plus calme et s’était même montrée extrêmement lucide au point de ne pas faire un douteux amalgame entre Virgil, le Consulat et l’auteur de cet abus de confiance. Non vraiment, on ne pouvait que se montrer admiratif de l’intelligence et du contrôle d’elle-même dont était capable Ksenia, et même s’il adorait faire son possible pour contredire les racontars, ce qu’il avait entendu d’elle était exact au moins concernant la qualité de son travail et sa tempérance.

    Son interlocutrice était silencieuse et semblait ne pas perdre un mot de ce que Virgil disait. Elle ne l’interrompait pas et faisait preuve de ce même respect que Virgil observait à son égard ; une sorte d’accord implicite impliquant que si grossièreté et méprise venaient à s’infiltrer dans cette conversation, Virgil ne pourrait faire autrement que d’adapter son comportement à cette nouvelle situation. C’était quelque chose qu’il avait appris avec le temps, à savoir qu’il ne servait à rien de s’imposer respect et ronds de jambes face au dernier des abrutis, et Virgil appliquait ce précepte en toutes circonstances lorsque la personne qui lui faisait face ne valait pas la peine qu’il se montre sous son meilleur jour ou ne se « force » à encaisser des marques d’irrespect sans sourciller…

    Alors qu’elle était restée silencieuse pour visiblement réfléchir de manière satisfaisante aux éléments exposés par Virgil, la jeune femme avait excusé son interlocuteur pendant quelques minutes, le temps pour ce dernier de passer un coup de fil à l’autre bout du monde pour obtenir quelques renseignements. Le mutant n’avait pas réellement prêté attention à ce que sa visiteuse avait pu faire pendant qu’il passait son coup de fil, et le sourire à demi inquiet de la jeune femme lorsqu’il se réinstalla devant elle ne sembla pas le perturber outre mesure puisqu’il était tout à fait normal de ressentir une certaine tension dans ce contexte précis… Virgil formula sa proposition, à savoir d’avancer les fonds au cas où l’Organisme en ait un urgent besoin en décembre et Ksenia le coupa presque immédiatement en s’excusant, assurant qu’il n’y aurait pas besoin de témoin parce qu’elle comme l’Organisme ne voulaient pas de son argent. Au moins, ça avait le mérite d’être clair. Un sourire amusé étira les lèvres de Virgil, qui s’adossa dans son fauteuil sans perdre un mot de ce que son interlocutrice exposait. Elle assura également être prête à attendre plusieurs années s’il le fallait, et le mutant haussa un sourcil interrogateur, visiblement intrigué par cette allégation : cet Organisme – et cette jeune femme – étaient-ils aussi riches que ce qu’elle laissait entendre ? Les institutions gérées par l’Etat étaient généralement dépendantes de leurs budgets et du bon-vouloir de l’administration qui leur accordait leurs subventions à l’année, et le fait que Ksenia écarte une proposition d’acompte provisoire de la poche de Virgil était assez surprenant si on considérait les habitudes administratives de ce pays…

    Je comprends parfaitement que vous ne puissiez en dire davantage, mais il s’agit d’un trou de taille assez conséquente dans vos recettes et je ne pensais pas l’Organisme d’aide aux Etrangers apte à renoncer à une somme aussi conséquente pour l’année comptable en cours… Comprenez mon étonnement, miss Heng, et si tel est votre souhait je n’insisterais pas davantage : nous parlons de 52.000$ au bas mot, et s’ils donnaient droit à un crédit d’impôt à l’Organisme à la condition qu’ils aient rejoint vos caisses avant février de l’année suivante au plus tard, cela ne sera probablement pas le cas cette année du fait de cette absence conséquente de recettes… Je ne suis certes pas comptable, mais j’ai certaines notions de gestion de patrimoine, et je ne peux qu’être étonné que l’Organisme soit prêt à payer davantage d’impôts cette année en sachant qu’il manque déjà 52.000$ de recettes…

    La chose était suffisamment surprenante pour que Virgil entre à ce point dans les détails. Il gérait son entreprise depuis tant d’années qu’il avait compris certains trucs de comptables à force d’être présent au moment de l’examen bi-annuel des comptes. Il n’était pas un expert et pouvait se tromper sur pas mal de trucs techniques que maîtrisaient les professionnels, mais si une chose était certaine, c’était que si Ksenia était suffisamment hors du besoin pour attendre son salaire, cela ne pouvait pas être le cas pour un organisme dont les budget étaient gérés par l’état. A moins que les Etats-Unis ne figurent plus au nombre des pays déficitaires, ce qui serait aussi étonnant que de voir Virgil effectuer une danse du ventre en l’honneur de sa visiteuse…

    C’est à peu près à ce moment que Virgil remarqua que le chien de la jeune femme s’était relevé pour poser sa tête sur les jambes de sa maîtresse. Ce qui se disait sur les chiens d’aveugles était prodigieux, et notamment pour tout ce qui concernait le fait d’anticiper les choses et de ressentir ce que ressentaient leurs maîtres. Ca avait l’air d’être le cas avec Jack, et Virgil n’imaginait pas le nombre d’années qu’il fallait passer avec le chien pour qu’une telle complicité vienne à s’installer… Il n’avait jamais réellement apprécié les animaux mais ne pouvait s’empêcher de trouver ce type de relations véritablement intéressantes. Récemment, il avait eu la « joie » de se réveiller avec un python près de lui et tout son charisme ne lui avait pas suffi à impressionner l’animal. Il ne pouvait y avoir qu’une seule femme pour affectionner ce type d’animaux de compagnie…

    Au contact du chien, Ksenia sembla se tranquilliser et baissa les yeux sur l’animal qui la regardait. Elle le carressa pendant que Virgil terminait d’exposer son point de vue. L’étonnement finit par s’inscrire en bonne place sur son visage de poupée, et son regard se posa de nouveau sur le mutant, lui procurant la curieuse sensation qu’elle le fixait réellement malgré sa cécité. L’impression était étrange, mais Virgil esquissa simplement un sourire amusé avant de joindre ses mains, ne faisant aucune remarque concernant son ressenti présent. Si Virgil s’était montré particulièrement sérieux en laissant entendre qu’il ne rechignerait probablement pas à l’employer dans son propre département, cela avait eu le don de laisser la jeune femme quelque peu perplexe… Ksenia conclut qu’ils avaient fait le tour de l’ « affaire Hudson » - l’expression tira un sourire amusé au mutant – et expliqua qu’il y aurait moyen d’éviter un procès en prouvant la part de responsabilité de l’organisme dans toute cette mascarade. Elle enchaîna ensuite en expliquant qu’on lui avait laissé un message pour lui expliquer que Hudson n’avait pas monté son coup seul, et qu’elle ne le pensait pas suffisamment intelligent pour monter seul une escroquerie de cette envergure. La jeune femme exposa ensuite sa théorie concernant sa supérieure, qui avait seule la tâche d’approuver ou non les contrats pour les avaliser, et Virgil acquiesça une seconde fois, commençant à y voir plus clair par rapport à là où la jeune femme souhaitait en venir… Si une personne chargée de vérifier la conformité d’un contrat ne prêtait pas attention aux accréditations du co-contractant, son travail ne servait à rien. Alors même s’il y avait eu une erreur avec Hudson, cela ne signifiait pas pour autant qu’il faille chercher plus loin. Mais pourtant, Ksenia précisa qu’un employé responsable du contrôle en cas de fraude présumée se trouvait en ce moment même au siège de l’organisme qui employait la traductrice. Elle crut bon d’ajouter que sa seule présence n’était pas bon signe, et que de ce fait il était plus que probable que l’Organisme ait une part de responsabilité compte tenu de la très probable implication de la supérieure de la jeune femme…

    Je crois saisir un peu tardivement l’ampleur de la fraude, malheureusement. Je ne vous cache pas que le fait qu’un contrat ait pu être approuvé alors qu’il avait été signé par quelqu’un qui n’en avait pas le pouvoir m’avait laissé étrangement perplexe, mais je n’aurais sans doute pas imaginé une possible implication de votre côté…

    S’il avait une certaine expérience en termes de roublardise pour avoir été lui-même dans sa jeunesse le parfait exemple de ce qu’il ne fallait pas faire, le mutant n’avait pas une seconde imaginé que des personnes malhonnêtes se trouvaient des deux côtés. Ksenia finit par répondre à l’hypothèse sous-entendue par Virgil en expliquant qu’elle n’aurait aucun problème à « servir » un tel individu. C’était un mot qu’il n’appréciait pas pour avoir connu l’esclavage dans son adolescence, mais la manière de le formuler avait quelque chose de suffisamment inédit pour qu’il ne formule pas une remarque cinglante dans la seconde qui suivit. Elle écarta les inconvénients de l’usage de l’ironie en expliquant ne pas être de celles qui aimaient pousser les gens à bout, et souligna le tact et l’intelligence dont elle avait été dotée pour compenser un caractère fort. Ksenia conclut que voyager ne lui poserait pas non plus de problème, mais précisa qu’elle ne ferait pas l’erreur de le caser dans le même panier que Hudson. Une sage décision, d’autant plus que Virgil avait pour habitude de respecter le travail de ses collaborateurs et qu’à ce titre, il ne pourrait jamais envisager de leur voler quoi que ce soit. Ksenia précisa finalement qu’elle ne pourrait s’engager qu’à temps partiel compte tenu des activités caritatives auxquelles elle prenait régulièrement part.

    Je travaille avec quelques traducteurs et connais de ce fait les diverses tâches qui peuvent leur incomber. En tant qu’employée de l’Organisme d’aide aux Etrangers, j’imagine qu’il est également fréquent que vous vous déplaciez pour aller accueillir de nouveaux arrivants sur le territoire… Mais cela dit, je ne pense pas qu’un contrat à temps partiel soit si contraignant que cela pour vous comme pour moi, mais cela aurait l’avantage de vous permettre de poursuivre l’ensemble de vos activités. – Virgil se redressa légèrement, les mains jointes. – Des maigres notes de M. Hudson, j’ai retenu votre compétence en Chinois mais je n’en sais guère plus à vrai dire. Êtes-vous capable de traduire dans plusieurs langues autres que l’anglais et le chinois ?

    En fonction de sa réponse, un traducteur moins compétent qu’elle serait remercié.

    Il va de soit que tout matériel nécessaire vous sera fourni, qu’il s’agisse de feuilles ou de tout autre matériel nécessaire.

    Plus clairement, il la voulait à son service pour le travail irréprochable qu’elle avait effectué et pour la droiture dont elle faisait preuve depuis le début de cette conversation. Ce qui était assez amusant en revanche, c'était qu'elle pense pouvoir le supporter aussi facilement, mais comment l'en blâmer puisqu'elle n'avait encore jamais vu le Virgil des mauvais jours ?
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Ksenia Heng

Ksenia Heng
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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyDim 29 Aoû - 13:30

La jeune femme pouvait comprendre la surprise suite à son refus de l’avancement que proposait Mr. McLachlan. Comment pouvait-elle expliqué la chose… L’Organisme n’était pas tout à fait comme il le pensait un ‘’Organisme survivant de financement gouvernemental ‘’. De plus si elle acceptait cet argent elle pourrait avoir de gros problèmes puisqu’elle n’était pas habilitée à prendre ce genre d’initiative. Déjà que l’affaire Hudson leur faisait perdre de l’argent, elle ne voulait pas risquer de perdre un emploi qui lui convenait tout en lui offrant la liberté d’action qu’elle avait besoin.

L’Organisme malgré son nom n’était pas de ce genre de regroupement à but non-lucratif... c’était en réalité comme très peu le savait une société de consultant qui prêtait ses services d’experts à des regroupements à but non-lucratif ou encore à des entreprises privées qui payaient très cher pour leur talents. Ksenia évidemment n’était encore qu’à la base de l’échelle et s’était penché plutôt vers l’aide humanitaire si on pouvait le qualifier de tel.

« Je ne puis que refuser, même si je suis consciente que cet argent pourrait être très utile. Je n’ai pas les accréditations pour recevoir où endossé ce genre de transaction, même si elle part d’une bonne volonté. Je suis vraiment touché de votre sollicitude à vouloir avancer ses fonds par vos propres moyens. C’est une somme considérable… mais 52 000$ n’est pas si énorme que cela du point de vue de l’Organisme. Nous sommes très bien assuré en cas de situation telle que celle-ci présentement et je n’ai pas peur qu’ils trouveront le moyen de combler cette perte. De toutes manières avec l’avancement qu’ils ont déjà reçu par l’ajout de la clause au contrat frauduleux, ils peuvent très bien s’en passer si vous voulez mon avis. »

Elle avait confiance en Mr. Timmens, il avait à de nombreuses reprises sû résoudre des cas bien plus difficile dans sa carrière. L’Organisme avait suffisamment de ressource en dormance pour résoudre ce problème. Mary serait très certainement renvoyée, elle qui lui avait paru si honnête. Elle s’était fait éblouir par son expertise et le côté un peu paranoïaque qu’elle n’hésitait pas à leur service une fois au bureau. Toute cette histoire était au-dessus de ses compétences et Ksenia trouvait que le changement de direction du sujet était favorable. Il était plus sage de ne pas s’occuper d’Hudson et des magouilles dans lesquelles ils avaient trainés; quoi qu’elle se promit qu’une fois terminé au Consulat elle irait directement au bureau pour voir ce qui en retourne de leur côté. Avoir un fraudeur à un tel niveau dans l’Organisme avait de quoi sonner l’alarme et les administrateurs allaient plausiblement demander qu’on leur explique. Un côté encore peu fréquenter pour la jeune personne qu’elle était, son père serait lui en dire d’avantage.

Tout comme l’ambassadeur, elle avait compris trop tard l’ampleur du problème si seulement elle avait été plus attentive. Déjà, les nombreuses séances avec Hudson marqué par son absence assidu aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Son travail l’avait très certainement absorber au point de ne pas avoir pris au sérieux ce détail aussi agaçant avait-il été, elle se souvient avoir mis cela sur le dos du poste que son ex-employeur occupait. Elle avait donné trop d’importance à cet homme qui au final n’était pas grand-chose.

« Hélas nul n’est réellement à l’abri, tout bois est gris quand il est réduit en cendres. Lorsqu’il y a des failles, une chose est sûre c’est qu’il existe quelques parts quelqu’un pour les utiliser. »

Elle n’en rejouta pas plus, l’idée n’était pas repartir un débat sur le sujet non plus. Après tout il y aurait suffisamment de personne à éplucher le moindre dossier traiter par Mary, pour savoir comment elle avait pu abuser du système de la sorte. C’était un risque à chaque fois, aucune entreprise ne peut se dire à l’abri d’un tel acte. Tout où tard l’on tombe sur des gens malhonnêtes, il faut savoir traiter avec et c’est tout ce n’est qu’une épreuve de plus et qui aidera à renforcir votre système jusqu’à l’arriver d’une nouvelle faille. Un bon moyen d’apprendre était bien par essais erreurs, laisser un enfant par exemple grimper dans un arbre malgré vos avertissements et lorsqu’il en tombera il comprendra enfin pourquoi vous l’en aviez interdit.

Le sujet se tourna davantage sur ses compétences à présence ce qui était tout à fait naturel à ce moment. Elle n’aimait pas se vanter quoi que d’étallé son bagage durement gagner et ses reconnaissances professionnelles ne comptaient. Il ne s’agissait pas de se valoriser juste de dire ce dont elle était capable de réaliser. La nouvelle posture prise par l’ambassadeur lui indiqua qu’il serait très attentif à sa réponse aussi devait-elle rester le plus concis possible l’enguirlander avec des détails inutiles ne lui ferait que perdre son temps ainsi que lui donner une fausse impression de sa personnes ce qu’elle n’avait pas du tout envie.

« Je suis effectivement capable de traduire dans d’autres langues. Officiellement je suis diplomée Universitaire en linguistique depuis 7 ans ce qui m’a value une accréditation d’Interprête avec mention en Russie pour traduire en Chinois :ma langue maternelle; en Russe : ma langue secondaire ainsi qu’en Anglais : ma langue tertiaire. Mes études consistaient principalement à faire des traductions oralement des conversations en directe de tous genres, j’en suis venu à obtenir quelques mois après une seconde accréditation pour la traduction dans ses mêmes langues.

Officieusement je peux être interprête en l’Allemand et en Japonais pour ce qui en est de leur traduction je n’ai pas suffisamment de connaissances pour établir des conversions comparable à celle que je peux produire normalement. Je suis présentement en apprentissage pour les approfondir ainsi que pour acquérir les notions en français dont je n’oserais vous faire de démonstration pour le moment même sous la torture »
fini-t-elle par terminer sur un ton convivial avec une pointe d’humour.

S’il y avait une chose qui importait pour elle s’était de jouer franc jeu, son français était catastrophique en ce moment et elle n’allait pas lui lancer le maitriser alors qu’elle savait pertinament à peine faire une phrase de base. Pour ce qui tenait de l’Allemand et le Japonais, il était vrai qu’elle les parlaient tous les deux très bien, mais n’avait jamais poussé à apprendre à les écrire car jamais jusqu’à présent elle n’avait pas eu besoin de le faire. Il restait que cela pouvait lui apporter de nouveaux horizons à explorer et leurs apprentissages étaient sur sa liste de choses à terminer… un jour.

Le matériel, il était très agréable qu’il en parle contrairement à une certaine personne lui se souciait des divers besoins qu’elle pouvait avoir afin d’effectuer sa tâche correctement. Une chose qu’elle avait pris conscience était qu’elle devrait probablement venir à l’ambassade afin d’effectuer une bonne partie des travaux que Mr. McLachlan lui fournirait surtout s’il s’agissait de documents sensibles. Malgré toute l’honnêté qu’elle pouvait faire preuve elle comprenait fort bien les raisons qui pourraient la contraindre à de tels déplacements. Donc, alors de quoi avait-elle besoin… Le minimum étant un ordinateur doté de logiciel capable de faire la reconnaissance de texté numérisés et la diction par voix électronique même si le mieux était d’utiliser Bob elle ferait avec les moyens mit à sa disposition.

« Une fois votre décision prise, je pourrais vous fournir une liste du matériel qui pourrait être nécessaire à l’exécution de mon travail. Vous songez à m'assigner quels types de tâches?»

Elle posait la question par curieusité, quoi qu'il lui serait utilise de savoir a quoi s'en tenir ce qui pourrait auss influencer sur le matériel nécessaire.


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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyVen 17 Sep - 20:45

    Si Ksenia estimait que cet argent ne devait pas être avancé, Virgil n’insisterait pas davantage même si cette nouvelle l’intriguait réellement. Si en ayant la certitude de récupérer cette somme très ronde il pouvait se permettre d’avancer les fonds au nom de son entreprise, il n’était pas courant qu’un organisme lésé et non assuré de se voir verser des sommes dues accepte de se passer de la somme pendant quasiment une moitié d’année comptable… Sa curiosité à ce sujet s’expliquait par le fait qu’il ignorait tout des statuts de cet organisme, et donc de ce qu’il pouvait ou non supporter financièrement en termes de pertes. Mais dans tous les cas, il n’insisterait pas pour ne pas paraître grossier comme tous ces milliardaires qui restaient persuadés de pouvoir tout régler en signant un chèque. A ce niveau-là, on peut dire que Virgil détonnait une nouvelle fois parce qu’il ne faisait que peu de choses comme ses semblables. Le mutant acquiesça simplement lorsque Ksenia se déclara touchée par sa sollicitude, et Virgil écouta silencieusement les renseignements qu’il lui fournit sur l’organisme qui l’employait et qui pouvait parfaitement régler ce type de problèmes sans que devienne nécessaire un apport de capitaux extérieurs.

    Tout a donc été prévu pour limiter ce genre de tentatives d’escroqueries. Ce qui est une très bonne chose si nous considérons le cas de M. Hudson.

    Ce qui continuait d’étonner Virgil, c’était que dans les deux paniers il y ait pu y avoir une pomme véreuse. Si Hudson avait tenté sa chance, Mary avait sans doute vu en lui le pigeon parfait et s’était donc fait une joie de l’utiliser en guise de complice. Et lorsque le complice est démasqué, quoi de mieux en effet que de jouer la carte de « je ne comprends pas comment une telle chose a pu se produire » ! Ce qui était surprenant, c’était qu’Hudson ait gardé le silence sur l’existence d’une complice, parce que les fripouilles aimaient généralement faire tomber leurs complices avec eux dans l’espoir de se voir témoigner un minimum de reconnaissance…
    Ksenia sembla abonder dans ce sens et déclara qu’il y avait toujours des individus pour profiter des failles d’un système. Ce à quoi Virgil acquiesça.

    Et qui de mieux pour exploiter ces failles que des employés faisant partie intégrante du système ?

    Les institutions avaient toujours tendance à se prémunir contre une fraude provenant de l’extérieur depuis quasiment la nuit des temps. A force de se casser les dents sur des règles et vérifications trop complexes, ces derniers avaient progressivement choisi de se tourner vers des formes d’escroqueries moins complexes mais assurant un gain d’argent systématique. Et du coup, cela laissait une voie royale aux employés sans scrupules que personne ne voyait jamais venir.

    La conversation dévia ensuite vers quelque chose de nettement moins irritant, puisque Virgil essaya d’en savoir davantage sur les aptitudes de Ksenia en matière de traductions. Les précisions apportées le furent avec un professionnalisme qu’apprécia Virgil, à savoir qu’aucun élément désagréable laissant entendre qu’elle se pensait déjà embauchée ne vint parasiter son discours. Non, Ksenia joua le jeu et se contenta d’exposer de manière parfaitement claire ses compétences. Le tout était largement satisfaisant, et son parcours avait quelque chose d’atypique qui était loin de laisser Virgil indifférent. D’autres langues étoffaient son panel de compétences même si elle n’avait pas obtenu les accréditations pour toutes, mais comptait bien y remédier très vite en plus d’apprendre très sérieusement le français. Son trait d’humour tira un sourire amusé à Virgil avant qu’il ne reprenne la parole :

    Le français est effectivement une langue bien complexe de par sa grammaire. Et nous éviterons de parler de *cette prononciation particulière*… (*en français)

    Apprendre le français s’était avéré assez simple pour Virgil dans la mesure où il avait pratiqué couramment pendant de longues années la version moyenâgeuse de cette langue et quelques évolutions. Sans compter son passage en Hongrie à une époque où le Français était parlé par les nobles et les hautes sphères de la société, et le hongrois réservé aux illettrés et autres paysans. Donc forcément, c’était tout de suite plus simple pour un homme possédant un vécu aussi atypique que le sien.

    Nous pourrons voir cela en temps voulu pour le français, parce que ce n’est pas le genre de langue que l’on peut apprendre seul et en six mois. Si toutefois la pratique vous tentait, je me tiendrais bien évidemment à votre disposition…

    Sourire poli à l’appui, Virgil s’était légèrement redressé dans son fauteuil. Sa proposition était tout à fait sérieuse, et il était bien évidemment hors de question pour lui de proposer ou promettre quoi que ce soit à la légère. Toujours incertaine quant à son embauche, Ksenia proposa de ne fournir une liste du matériel requis une fois son embauche notifiée, et le sourire de Virgil s’étira avec amusement suite à sa dernière question.

    Avec ce que j’ai pu voir de votre travail, je pense pouvoir vous confier des choses assez diverses. Il y aura toujours quelques rapports d’expertises, procès-verbaux et traités à traduire dans les langues pour lesquelles vous possédez les accréditations requises. Selon votre emploi du temps et les diverses œuvres caritatives pour lesquelles vous avez manifesté le désir de continuer à vous impliquer, vous pourriez être amenée à faire partie d’une délégation des Nations Unies en tant qu’interprète pour les déplacements en dehors des Etats-Unis… Si éventuellement l’interprétariat pour les rencontres diplomatiques vous intéressaient également, je n’aurais aucun problème à vous obtenir les autorisations requises compte-tenu de la qualité de votre travail.

    Autant être franc d’entrée : son travail était bon, alors cela lui laissait la possibilité de faire un certain nombre de choses. Les horaires de Ksenia seraient complètement libres bien évidemment, mais elle devrait se tenir aux évènements liés au type d’action qu’elle choisirait, pour assurer une certaine continuité.

    Je pense que vous pouvez d’ores et déjà établir la liste du matériel qui vous sera nécessaire, Miss Heng…

    Sourire amusé toujours à l’appui, Virgil venait d’offrir le poste à la jeune femme sans même en avoir l’air. Il ne faisait véritablement rien comme tout le monde, c’était un fait.
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Ksenia Heng

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MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyDim 19 Sep - 15:11

Enfin passer outre le sujet de Mr. Hudson et du possible duo qu’il pouvait formé avec Mary. Le thème de la conversation repris son cours, soit ses aptitudes professionnelles. Comme à son habitude elle avait fait simple et condensé un résumé de son expertise, rien ne servait de souler son interlocuteur ambassadeur ou non d’un long et fastidieux discours gonfler par la vantardise et un égo démesuré, deux points qui vraisemblablement ne c’était pas développer chez elle à son grand bonheur.

L’intonation de Mr. McLachlan ne laissa pas de doute sur les expressions que la jeune femme pouvait lui attribu. Tantôt un sourire ou un air plus sérieux, sa voix et la gestuelle de l’ensemble du corps qu’elle pouvait observer lui donnait les indices qu’il fallait pour arriver à déduire les expressions faciales que l’homme pouvait adopter. S’il y avait bien une chose qui pouvait lui manqué parfois c’était de ne point voir le visage des gens tant d’information y passer. Toute la non verbalisation y était transmise sous forme de petit mouvement subtil de jeu de regard. Elle avait en contre partie un instint bien développé et une connectait facilement avec les individus ce qui lui permettait de sentir un peu à la manière des malaises qui la submergeait parfois l’énergie dégager par ses interlocuteurs et de devenir leur sentiment. Evidemment tout la subtilité était perdue et seule les réactions de bonne intensité lui était facilement reconnaissable.

En attendant l’ambassadeur terminé sa phrase justement par cette langue qui était son cauchemar du moment et qu’elle tentait de parfaire en suivant des cours à l’Université. Elle lui décrocha un sourire amusé en réponse au sien qu’elle ne voyait pas évidemment.

Nous pourrons voir cela en temps voulu pour le français, parce que ce n’est pas le genre de langue que l’on peut apprendre seul et en six mois. Si toutefois la pratique vous tentait, je me tiendrais bien évidemment à votre disposition…

« J’en prend note, il me ferais très plaisir de trouver un partenaire pour pratiquer quelques fois. Pour le moment je m’en sort relativement bien avec les cours que je suis pour acquérir les bases de cette langue. »

Sur quoi enchaina l’Ambassadeur pour répondre à sa question concernant le type de tâche qui lui serait attribuer. C’était par simple curiosité qu’elle demandait et la réponse fournir était plus que satisfaisante. Aussi diversifier qu’intéressante, ce que lui exposait l’Ambassadeur aurait de quoi la ravire si elle pouvait se compter parmi ses collaborateur et mettre son talent à sa disposition. Chose qui se confirma en moins de 2 phrases. La manière dont le tout avait été amené sur le tapis, puis proposer et finalement offert était d’un naturel déconcertant quoi qu’atypique et non sans déplaire à aucun des deux parties fort probablement. Ksenia était ravie par l’offre de Mr. McLachlan ce qui lui permettrait de pouvoir diversifier un peu l’arc de ses compétences.

« La liste est déjà faite Mr. Mclachlan… attendez un instant. » Elle plongea la main dans son sac et sortir un carton de la grosseur d’une carte d’anniversaire. Elle la lui tendit.

Sur celle-ci il y avait peu de choses d’inscrit, il y avait la mention d’un scanneur spécifique qui représentait probablement un bon investissement mais qui était nécessaire, il y avait aussi la mention de l’acquisition de disque dur interne dont la marque et la manufacturier était aussi spécifier avec la personne à contacter. Elle y avait aussi mit ses numéros professionnels et de bureau au cas où il faudrait la rejoindre.

« Je n’ai pas besoin de plus, hormis peut être de pouvoir compter sur un table et une chaise pour m’installer. Le scanneur peut être louer ou acheter à votre convenance il est assez dispendieux, mais c’est le seul était compatible avec Bob et qui offre une surface et une qualité de conversion requise pour que le programme que j’utilise pour travailler arrive à lire un document numériser. Les disques durs sont un peu des minis ordinateurs, vous pouvez les branches à votre réseau comme un de vos postes régulier ce qui peut vous permettre de me transmettre aisément la documentation requise. Ils sont conçus spécialement afin de pouvoir s’insérer à l’intérieur de Bob.
Bob était mon ordinateur… c’est un prototype aussi je suis l’unique propriétaire des 2 unités conçu. J’ai pris la liberté d’en apporter un dû au motif premier de ma présence ici dont nous nous sommes en chemin quelques peu éloigner. »


Elle sortie avec précaution l’ordinateur de son sac de transport, il avait tous d’un ordianteur portatif hormis le faire que la base où devait se trouver normalement tout ce qui attrayait à la mémoire où un disque interne était vide. La machine était mince et ressemblait plus à une boite vide qu’à un ordinateur fonctionnel. Elle la déposa sur le bureau de manière à ce que Virgil puisse voir l’écran qui pour elle lui était totalement inutile, puis elle sortir un disque dur similiaire à ceux qu’elle leur proposait d’acheter. Il était petit et compaque de la taille d’un ipod pratiquement.

« Je vous rassure, Bob a une mémoire temporaire et une mémoire de 3 gigaoctet qu’utilise complètement son processeur. D’où la nécessité des disques durs insérable. Vous garder en votre possessions toutes vos données sur les disques ici à l’ambassade et moi j’apporte simplement la machine capable des lires. Toutes mes opérations sont effectué sur le disque, car Bob en lui-même ne peut enregistrer. On pourrait résumé son fonctionnement à un écran et un clavier compaque.

Si vous me le permettait avant que je ne finisse pas oublié les raisons qui m’amenait à venir à votre Ambassade. »


Elle inséra la disque dur, après quoi la machine démarra automatiquement en reconnaissant le nouveau périphérique. La voix était celle d’un homme, et pour une machine elle avait peu ou pas du tout de timbre synthétique, seuls sa diction un peu trop bien prononcé et détaché permettait de lui donner un caractère de machine.

« Bon-jour K… quel dos-sier vou-lez-vous ou-vrir? »
« S’il te plait Bob, ouvre le dossier Hudson et affiche le document Promotionnel 14 »
« Re-cher-che en cours… Do-cu-ment trou-ver, ou-ver-ture du do-cu-ment. Quel-les o-pé-ra-tions sou-hai-tez vous ef-fec-tu-ez? »
« Affiche les dernières modifications s’il-te-plait. »

Bob fit défiler le document sous les yeux de l’ambassadeur pour s’arrêter sur un feuillet faisant la promotion d’un événement crédité par l’Ambassade Australien à en juger par les références. Ksenia prit le temps de sortir la copie original avait la traduction qu’affichait Bob sur son écran et l’ouvrir au même endroit sur le bureau. Le texte dans sa version original était bourré non simplement de fautes grammaticales et de structures, mais les informations inséré étaient sans lien avec le sujet traiter. Il y avait eu un mélange entre les aborigènes typiques d’Australie qui étaient décrit comme de vulgaire africaine dont l’art serait exposer simplement par pitié. Ksenia dans son document avait rectifié le tout et donner un ton plus neutre et plus valorisant au feuillet. Elle avait fait une recherche pour bien cerner la particularité des artistes aborigènes australiens et construit l’invitation sur ses bases. Elle avait aussi modifier la mise en page et l’emblème de l’Ambassade Australienne y était conformément aposé. Choses qui était aussi faites dans la version papier mais dont l’emblème était celle de la couronne anglaise.

« Je ne crois pas avoir à vous notez les divergeances entre ma version corriger et l’originale fournie… mais comme vous l’avez constater je n’ai pas terminer ma correction. J’ai laisse les blanc pour ce qui était de l’adresse de l’Exposition et les dates… car celles fournies sont toutes à fait improbable. Premièrement parce que la salle indiqué est en pleine restoration durant ces dates et qu’une fois ouverte c’est notre organisme qui a sa location pour un fête charitative pour amasser des fonds pour les centres sociaux de New York… ils y ai attendu plusieurs enfants enspyjama et je doute que œuvre d’art et enfants turbulent enjoués soient un bon assortiement. Pour ce qui est d’après notre réservation, le musée qui a demandé ses restorations va installer une exposition permanente qui n’a aucun lien avec possible avec les travaux artistiques aborigènes.

Je me demandais si la personne qui a prit les dispositions n’avait pas été quelques peu mal informé pour monter l’événement… où si c’est complètement un canular. »


Elle n’en dit pas plus pour le moment de toute manière son travail avait été effectué et elle avait fait une copie numérique facilement modifiable pour y insérer les éléments manquant par la personnne que l’ambassadeur jugerait apte à la tâche.
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Virgil McLachlan

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L'étrange Mr. Hudson  [terminé] Vide
MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyVen 15 Oct - 23:46

    Hudson et ses magouilles avaient été laissés de côté, et la conversation avait pris une tournure à la fois plus agréable et moins fâcheuse. Ce qui étonnait toutefois Virgil, c’était cette capacité que pouvait avoir Ksenia à prendre en considération ses expressions faciales alors même qu’elle était aveugle. De ce que l’australien savait à ce sujet, il était prouvé scientifiquement que les non-voyants développaient davantage leurs autres sens pour pallier à leur handicap, mais Virgil n’avait encore jamais rien lu concernant un semblant de préscience. Si 95% des personnes se laissaient prendre par l’ironie dont il faisait un usage expert tout en conservant ce sourire aimable qui lui allait si bien, les 5% restants étaient constitués de personnes qu’il côtoyait depuis de très longues années et qui avaient donc pu apprendre à le comprendre un minimum. Au nombre de ces gens figuraient des amies de longue date comme Emma et Sélène, et ses indispensables collaborateurs Christian et Pepper. Et il allait sans dire que si ces derniers avaient une vue parfaite, cela ne leur permettait pas d’identifier avec précision les intentions de Virgil même lorsqu’il s’efforçait de mener une conversation comme un homme lambda – donc sans aucun style.

    Ce qui amenait Virgil à environ deux conclusions. Il y avait d’une part un fort soupçon concernant une certaine mutation, parce que la cécité avait quelque chose d’incapacitant et que le fait de compenser une mobilité moindre par l’utilisation d’un chien n’était pas la même chose que de percevoir parfaitement les intentions d’une personne que l’on ne pouvait pas apercevoir et qui pouvait très bien avoir un ton aimable tout en affichant un sourire ironique ou en soupirant silencieusement pour manifester son ennui. Aux dernières nouvelles également, les chiens-guides d’aveugles ne possédaient pas de faculté d’empathie suffisamment puissante pour pouvoir déchiffrer les comportements des autres personnes et en transmettre un rapport détaillé à leur maître en une léchouille. Il y avait définitivement quelque chose qui clochait, et s’il était avéré qu’il ne s’agissait pas d’une coïncidence, il ne pouvait s’agir ni d’intuition, ni du hasard. On en revenait donc à une mutation dont Virgil ne savait que peu de choses : elle permettait d’appréhender les réactions et humeurs des individus, et fournissait ainsi une sorte de baromètre des expressions de la même manière que le faisait l’empathie. Cela n’était pas de la télépathie, parce qu’à ce moment précis son interlocutrice aurait sans doute été effroyablement gênée d’être ainsi soupçonnée de ne pas avoir tout dit. Mais comme son visage ne se troublait pas, c’était forcément parce qu’elle n’était pas plus télépathe que Virgil l’était. Restait donc l’empathie, qui permettait de deviner et ressentir les émotions des personnes sans avoir besoin de les regarder ou de prêter attention à leur gestuelle. Et c’était d’autant plus approprié que Ksenia était non-voyante.

    Cette petite divagation mentale engendrée par quelques éléments incohérents n’avaient pas pour autant départi Virgil de ce sourire poli qu’il affichait parfois à la place de celui que d’aucuns trouvaient si exaspérant. Le mutant avait proposé à Ksenia de l’aider dans la pratique du Français, et la jeune femme se montra enjouée à cette idée, précisant toutefois qu’elle était pour l’instant satisfaite de ses cours lui permettant d’acquérir les bases de cette langue si complexe. Virgil acquiesça avant de reprendre la parole :

    Les bases sont en effet les plus importantes en ce qu’elles constituent l’essence même de la langue. Sans les assimiler, il est en effet assez compliqué de s'exprimer correctement...

    La linguistique était quelque chose de fascinant. Si Virgil avait pu apprendre moult dialectes et langues durant sa vie, cela ne faisait pourtant pas de lui un spécialiste en la matière. Il pouvait bien se vanter de parler couramment l’italien et le français, mais cela aurait dénoté d’un cruel manque d’éducation. Ce qu’il connaissait d’autres langues ou dialectes lui permettait de ne pas insulter qui que ce soit par mégarde, mais l’essentiel de l’apprentissage de Virgil s’était orienté vers les us et coutumes des peuples qu’il côtoyait le plus souvent. La culture africaine avait ceci de particulier que le citoyen issu d’un pays (trop) industrialisé ne prenait que rarement la peine de s’y intéresser, préférant de loin considérer ces « sauvages » comme divertissants, tout au plus. Rien n’exaspérait plus le mutant que de voir des gens manquer de respect à ceux qu’ils ne comprenaient pas…

    Virgil avait ensuite détaillé les diverses missions qui pourraient être confiées à Ksenia lorsqu’elle serait embauchée, et la jeune femme avait paru satisfaite de ses propositions. Anticipant un peu sur la suite, Vrgil s’enquit avec politesse du matériel dont la jeune femme pourrait avoir besoin dans le cadre de ce travail potentiel, et ne cacha pas sa surprise lorsqu’elle déclara que la liste était déjà faite. Un sourcil interrogateur s’était haussé alors que Virgil se demandait à quoi une telle liste pouvait bien servir lorsqu’on était déjà employé par un organisme. Encore un élément bizarre qui faisait voie au chapitre ; personne ne se promenait avec ce genre de liste en poche. Une liste de courses à la limite, mais une liste du matériel qui serait précisément requis dans ce cas… c’était juste improbable.

    Cela n’empêcha pas Virgil de prendre la liste que Ksenia lui tendait, lui adressant un remerciement avant d’y jeter un œil, se calant contre le dossier de son fauteuil. Figuraient sur cette liste les coordonnées précises où pourrait être acheté le matériel requis, ce qui ferait gagner du temps au service qui s’occupait des achats.

    Le nécessaire sera fait pour vous installer dans un bureau avec tout le matériel requis. Nous possédons un service spécial qui s’occupe de ce genre de détails logistiques, et je ne me fais aucun souci concernant leurs compétences en la matière…

    Le prix du scanner serait laissé à leur appréciation, puisque Virgil ne gérait pas les budgets communs à toutes les Ambassades regroupées au sein du Consulat Général. Lui gérait son propre budget, et sa propre entreprise, alors c’était déjà bien suffisant…
    Ksenia lui expliqua ensuite le fonctionnement de « Bob », et Virgil suivit silencieusement ses explications, parce que l’informatique n’était pas réellement ce qu’il préférait dans le monde moderne. Il était capable de faire un tas e choses sans être forcé de faire appel à une secrétaire, mais pour ce qui était des compatibilités de périphériques, là ça le dépassait de loin. L’appareil avait quelque chose de singulier, notamment en raison de l’espèce de trou béant sur le côté.

    Nous règlerons les détails techniques avec Carl Banner, qui est chargé de nous approvisionner en fournitures en tout genre.

    Ksenia tourna l’ordinateur vers le mutant et l’utilisa vocalement jusqu’à ce que finissent par s’afficher sous les yeux de Virgil deux documents. Il était assez amusant d’entendre l’ordinateur parler et réagir aux sollicitations de sa propriétaire, et Virgil ne pouvait dissimuler cette lueur d’intérêt mêlée d’amusement qui dansait dans ses yeux bleus. L’Homme avait vraiment le don de créer des choses fascinantes, si on faisait abstraction des armes, des missiles et des bombes nucléaires.
    Ksenia expliqua qu’elle ne ferait pas de commentaire sur les différences existant entre les deux versions du document.

    Cela se passe effectivement de tout commentaire tant c’était de mauvais goût… - L’exaspération de Virgil pouvait là encore aisément se lire sur son visage ordinairement serein. – Il n’y avait donc personne pour constater l’incompétence flagrante de ce M. Hudson ?

    Ce n’était pas réellement une question, mais plutôt une observation formulée à haute voix. Confondre ainsi deux peuples qui n’avaient rien de commun, c’était le comble du manque de respect dans la pire de ses acceptions. Et c’était inadmissible.

    Je pense que ce point sera plus à même d’être réglé par M. Wilson, mon homologue américain, puisqu’il s’agit d’un acte qu’il avait sans doute demandé à M. Hudson d’accomplir et duquel je n’ai aucunement connaissance. Mais effectivement, son incompétence est on ne peut plus flagrante…
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Ksenia Heng

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MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyMer 3 Nov - 12:30

Elle s’était arrêter assez promptement dans son explication de Bob pour enchaine rapidement avec le document sur lequel elle avait travaillé. Une étrange sensation de malaise la fit se taire, non pas qu’elle était malade. Elle avait l’impression de trop parler, son enthousiasme à discuter de Bob ou le fait de trop prendre à cœur son travail lui faisait provoquer ce qu’elle appelait des débordements. Il lui semblait clair qu’elle était dans une situation de débordement, elle parlait trop et ce n’était pas tout à fait pertinent étant donné que comme Mr. McLachlan lui avait mentionné c’était au consulat Américain qu’Hudson était rattaché. L’idée d’aller se reperdre dans leur labyrinthe de couloir qui n’en finissait plus de tourner et de s’entrecouper ne l’enchantait pas.

La jeune femme joua distraite avec un des bouts d’un dossier dépassant de son sac d’où elle avait sortir sa liste. Puis que visiblement elle n’avait pas de repère dans ses couloirs le mieux était peut être de confier à Jules et Claire la tâche des corrections, elle l’avait déjà fait pour quelques révisions mineurs. C’était différent cette fois, mais puisque le document était fait en entier et qu’il ne manquait que des blancs à remplir elle se dit qu’il n’y aurait pas de problème, ne s’agissant pas non plus d’un traiter supposé être confidentiel. D’un autre côté c’était plus professionnel d’aller voir en personne au lieu de délégué la tâche.

« Espérons qu’il soit plus facile de trouver Mr. Wilson… » Murmura-t-elle ses pensées.

Elle jouait toujours distraitement avec le bout de la chemise de papier beige, pour occuper ainsi une partie de son esprit dans une activité complètement sans but et qu’elle savait bienfaitrice lorsque son côté trop perfectionniste avait tendance à se déchainer. Déchainer était sans doute un peu exagéré… elle essayait de par sa condition à être plus qu’organiser et de pas ses appartements à L’A.I.E. elle se devait d’avoir un minimum en tout temps. Justement quand on parlait du boulot, elle sentit dans son sac son cellulaire vibré, encore Antony pensa-t-elle. Elle laissa son répondeur prendre le message, ce n’était pas une urgence de toutes manières elle avait une ligne spéciale pour les rares et si ça venait à se produire une sonnerie toute particulière chanterait. Cela était terriblement gênant à chaque fois que ça lui arrivait, surtout lorsqu’elle était en train de rencontré des clients ou de faire ses suivis. Sachant que Mr. Timmens était à leur bureau elle espérait qu’on ne tente pas de la rejoindre par ce moyen et qu’on veuille bien l’attendre gentiment surtout connaissant Antony.

« Je ne voudrais pas être… » elle fut interrompu par sa fameuse sonnerie qu’elle s’empressa d’arrêter avant que le 2ème coup. C’était plus fort qu’elle, le malaise que déclenchait se fichu numéro l’embarrassait. Son teint d’une blancheur d’hiver rosie très légèrement au niveau des pommettes, signe qu’elle était gênée évidemment.

« Je suis vraiment désolé, c’est… » La sonnerie reprit de nouveau, non mais il avait intérêt à ce que se ne soit pas Antony. « Veuillez m’excusez mais il me faut répondre à cet appel.. »
Elle appuya sur la touche réponse, et ce dont elle redoutait pour bien connaitre son cher collaborateur, partenaire et ami très proche arriva. Elle allait lui en glisser deux mots plus tard.

« An…pas si vite!*soupir exaspéré* Antony calme toi, laisse les fouiller je n’ai rien à cacher et toi non plus. De plus c’est un numéro d’urgence que tu…. Non, un contrôle de sécurité n’est pas une urgence. C’est de la prévention… Je n’ai pas le temps de discuter sur les définitions. À plus tard Antony… » Dit-elle d’un ton à peine plus haut qu’un murmure, elle était calme, mais toutefois très autoritaire.

Elle avait coupé court à la discussion, son collaborateur avait juste un petit élan de panique. Les contrôles improvisés produisaient cet effet agaçant chez lui. Bon au moins elle savait que Mr. Timmens contrôlait déjà tout le bureau, tout était en ses mains et évidemment Antony paniquait. Il ne voulait probablement que se faire rassurer, mais le moment et surtout le moyen qu’il prenait pour l’obtenir n’était pas du tout approprié. Elle ne devait pas éteindre l’appareil normalement, quoi qu’elle ne voulait pas finir plus grossière que nécessaire. Dans sa culture et de part son éducation elle s’avait que c’était s’était déjà très mal vue de laisser son portable ouvert, et d’y répondre était le comble. C’était son travail après tout… du moins quand il sonnait pour une vraie urgence. Elle prit la précaution de désactiver la sonnerie pour mettre le petit appareil totalement silencieux.

« Veuillez encore m’excusez de mon impolitesse, c’est une ligne d’urgence que je me dois de garder en tout temps fonctionnelle. » elle était très gênée d’autant plus qu’il n’était pas question d’un de ses ‘’protégés’’ comme elle les appelait souvent. Elle remit dans une geste nerveux et d’automatisme une mèche rebelle de ses cheveux derrière son oreille. Elle laissa passer un moment de silence avant de reprendre.

« Si malgré cela vous consentez toujours à continuer avec votre proposition, je peux répondre aux autres questions si vous en avez… ou vous pouvez contact l’Organisme pour avoir les documents nécessaires et établir avec Ma… le/la Superviseur de projet vos conditions et modalités. J’imagine que vous devez avoir un horaire suffisamment contraignant, aussi je crois qu’il n’y aura pas de problème à venir à vos bureaux pour vous rencontrer. »
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Virgil McLachlan

Virgil McLachlan
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MessageSujet: Re: L'étrange Mr. Hudson [terminé]   L'étrange Mr. Hudson  [terminé] EmptyDim 28 Nov - 16:00

    Virgil continuait d’observer Ksenia qui manipulait Bob tout en laissant ses pensées s’enchaîner de manière chaotique, mais néanmoins parfaitement coordonnées lorsque l’on avait l’habitude de penser de cette manière. La trop grande précision de Ksenia avait mis la puce à l’oreille de l’Ambassadeur concernant une éventuelle mutation capable de compenser sa cécité, et de manière encore plus incroyable, elle avait semblé se douter d’une suspicion la concernant puisqu’elle s’était quelque peu calmée et montrée moins bavarde, mais cela n’avait au final fait que renforcer le soupçon de Virgil. A présent, elle en était rendue à jouer avec l’un des coins d’une chemise en papier en donnant l’impression qu’elle avait besoin de cela pour se calmer. Virgil se savait pourtant impressionnant, mais il n’aurait jamais pensé que cela puisse être à ce point alors même qu’il n’avait rien fait pour passer pour un individu rustre.

    Le portable de Ksenia sonna une nouvelle fois, interrompant sa propriétaire au moins autant que les pensées de Virgil. Elle coupa la sonnerie, mais un autre appel arriva entre temps, indiquant au choix qu’un correspondant voulait vraiment la joindre ou qu’il était toujours plus poli d’éteindre son portable pendant un rendez-vous professionnel… Elle s’excusa avant de décrocher, et Virgil en profita pour envoyer un mail à Pepper, songeant qu’elle ne manquerait pas de le recevoir :

    Pepper a écrit:
    Je serais probablement en retour à la réunion de service. Et pour une fois, ce n’était pas préméditté.

    Le mutant n’avait pas vraiment prêté attention à la teneur de la conversation de Ksenia, considérant que cela ne le regardait aucunement puisque cet appel ne lui était pas destiné. En revanche, il ne pu s’empêcher de l’observer de ses yeux perçants en conservant un visage assez neutre malgré cela. La conversation n’avait guère duré et Ksenia y avait mis fin avec une certaine autorité, donnant l’impression que le problème qui lui était soumis par téléphone n’était au final pas très important. C’était peut-être le cas après tout ; Virgil n’était pas du genre à écouter ce qu’il n’était pas sensé entendre… Une nouvelle fois, la jeune femme s’excusa pour cette interruption et l’Ambassadeur eut un haussement de sourcils assez intrigué après que la jeune femme ait déclaré que ce portable était une ligne d’urgence : ne venait-elle pas d’interrompre la conversation ? Ce moment de perplexité ne démontra aucune trace visible – hormis le haussement de sourcil – chez Virgil, et un silence s’installa avant que Ksenia ne reprenne la parole.

    Je vais effectivement devoir me rendre de manière urgente à une réunion pour laquelle je suis déjà en retard. Je prendrais contact dès demain matin avec l’Organisme afin de coucher sur papier les clauses règlementant notre collaboration… - Virgil se leva, contournant le bureau pour proposer son bras à Ksenia. – Je ne vous jette pas dehors, bien entendu. Mais cette réunion a été prévue puis reportée à deux reprises, alors je me dois d’y assister… Je vous raccompagnerais toutefois jusqu’à l’accueil, afin d’être certain que cette fois-ci vous ne vous perdrez pas dans ce dédale de couloirs.

    Cela avait été dit sans moquerie ou sarcasme ; Virgil ne concevait pas comment l’agent d’accueil avait pu décider de la laisser se débrouiller seule alors qu’elle était non-voyante et qu’il existait bien trop de couloirs différents pour admettre qu’elle puisse trouver son chemin seule. Des personnes voyantes avaient déjà du mal à se repérer, alors pour ce qui était de Ksenia, cela relevait de l’impossible pour Virgil… Les couloirs s’enchaînèrent donc, puis les escaliers, et Virgil s’inclina légèrement devant la jeune femme pour la saluer une dernière fois. Une caresse fut adressée à Jack, puis le mutant lui souhaita une bonne fin de journée avant de se diriger vers le couloir qui le mènerait directement à la salle de réunion où tout le monde devait l’attendre…
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