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 Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]

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Sayan Mesmer

Sayan Mesmer
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MessageSujet: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptyMer 9 Juin - 14:18

Sayan s'était finalement endormie, malgré sa forte lutte, dans les bras de Forge. Épuisé par sa lutte constante pour la survie, par la fièvre, même la peur d'avoir été retrouver par le réseau n'avait pu l'empêcher de finalement s'endormir ou s'évanouir... Elle n'avait pas eu conscience de l'arrêt et d'être transporter jusqu'à l'infirmerie. Mais soudain, la conscience lui revint et elle dut utiliser toute la maitrise qu'elle avait acquis pour ne rien changer à sa respiration. Elle dut faire appel à toute sa maîtrise pour ne pas se crisper, pour ne pas changer rien à son apparence extérieur. Pour simplement écouter et essayer de voir où on l'avait amener. Au moins on ne l'avait pas encore attacher, cela pouvait lui laisser une chance.

Elle n'avait aucune envie de retourné dans le réseau, plus jamais elle ne se laisserait avoir, plutôt mourir. Elle n'était pas un objet, une chose, elle voulait vivre et son subir. Elle dut de nouveau utiliser sa maîtrise d'elle-même pour ne pas laisser passer le frisson de peur qu'elle sentait venir. Elle sentait qu'elle était dans un lit, ce qui ne voulait strictement rien dire.

Des images de sa vie à Montréal lui revint en flash, bien qu'elle tenta de les repousser et avec elle la peur. Elle s'était fait avoir comme une débutante. Elle avait tenter de brouiller les pistes en ne restant nul part, en ne se liant à personne durablement, elle avait tout fait pour éviter de se retrouver à nouveau dans une tel situation et voila que malgré sa fuite, malgré sa vie en marge de tout, elle se retrouvait de nouveau prisonnière... Comme si toute sa vie n'avait servie à rien d'autre qu'à la ramener vers ceux qu'elle avait fuit... Comme si toute sa vie n'avait servie à rien. Ses poings se crispèrent contre sa volonté, en réflexe à la rage qui l'habitait. Elle se sentait si faible et impuissante, qu'elle en aurait pleurer de rage si elle avait encore su comment pleurer.

Mais elle ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre une opportunité et aujourd'hui elle n'était pas totalement dépourvu d'option, elle avait son pouvoir et elle n'était plus une enfant. Elle réussis à se détendre un peu et sentit la fièvre remonter un peu.


Dernière édition par Sayan Mesmer le Jeu 22 Juil - 23:27, édité 1 fois
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptyDim 20 Juin - 14:19

    Son cours venait de se finir, pour son plus grand bonheur. Sans se faire prier, il attrapa sa veste, laissé sur le dos de sa chaise, qu’il enfila rapidement pour enfin pouvoir partir de cet institut. Edward était un prof assez particulier, on pouvait franchement imaginer qu’il n’avait rien à faire ici. La plus part de ses élèves ne pouvait pas le voir, et il leur rendait bien, ne supportant pas lui-même les gens qui ne s’intéressait à rien et qui préférait jouer leur victime dans leur coin. Les autres profs l’avaient un peu à l’œil, ne cautionnant absolument pas ses méthodes éducatives. Quant à la directrice, il était évident qu’il lui en faisait voir de toutes les couleurs, aussi bien par ses méthodes peu pédagogiques, que par cette relation plutôt étrange qu’ils entretenait. Si l’on peut considérer l’absence de relation comme une relation. Une bien longue histoire, et bien compliquée. Disons qu’il avait l’air de prendre un malin plaisir à la faire tourner en bourrique. Bref, Edward était une personne assez singulière qui n’inspirait pas de grandes sympathies aux premiers abords. Il avait des gens qu’ils appréciaient, mais sa façon d’apprécier était également assez particulière. Cela dit, il n’était pas détester de tout le monde. Une fois qu’on a eu la patience de le supporter, il pouvait se montrer plus avenant. Finalement, son plus gros problème était la particularité qu’il avait. Cet « art » qu’il cultivait. Sa fâcheuse tendance à observer une personne et à pouvoir faire un résumer de sa vie, juste en la voyant, simplement par les déductions de ses observations. Une particularité qui avait tendance à énerver les gens, qui se sentaient dévoiler à un inconnu. Mais, dans le fond, il semblait prendre un certain plaisir à mettre les gens dans une telle situation. Mais passons la curieuse personnalité de cet homme, qui ne serait s’expliquer en quelques lignes.

    Il venait de claquer la porte de la salle de classe et se dirigea vers la sortie. Il ne lui restait que quelques mètres à parcourir pour retrouver sa liberté de la journée. Rentrer chez lui, se poser sur son fauteuil le nez perché vers le plafond et réfléchir à une affaire en cours. Car, être prof n’était qu’un deuxième métier. Il avait maintenant la main sur la poignée quand quelqu’un accouru derrière lui. Si cette personne commençait à l’appeler, Edward fit semblant de ne pas entendre cet appel. Son but était de sortir et il s’imaginait qu’en feignant de ne rien entendre, il pourrait partir sans qu’on le retienne. Car, il était évident que si on l’appelait, s’était pour lui faire point de quelque chose qui allait forcement le faire rester un peu plus longtemps dans cette école. Malheureusement pour lui, il n’eu pas le temps de sortir, qu’on l’avait déjà rattraper.


    « Monsieur Livingston… »
    « Je serais tenté de dire que ce n’est pas moi, mais cela ne serait pas crédible j’en ai bien peur. »
    « Effectivement. Il faut que vous vous rendiez à l’infirmerie, il… »
    « … J’ai l’air d’une infirmière ? »
    « Non, mais… »
    « Trouver quelqu’un d’autre, alors ! »
    « Si j’avais le choix, j’aurais forcément choisi quelqu’un d’autre. Mais ce n’est pas le cas. Vous devez aller à l’infirmerie. »

    Edward soupira. Adieu heure de tranquillité sur son fauteuil, dans son appartement qu’il partageait avec son colocataire de toujours. Et c’était partit pour aller à l’infirmerie. Autant dire qu’il y alla en traînant sévèrement des pieds, franchement pas enchanté à la perspective de ce qui pouvait l’attendre là bas. D’ailleurs, il n’avait aucune idée de ce qui pouvait l’attendre. La chose dont il était sûr, c’est qu’il n’allait pas avoir à faire à un grand blesser, sinon c’est pas lui qu’on aurait appelé. Un cadavre ? Ca se serait super bien. Pas besoin de faire la discussion, juste à analysé les raisons de la mort par son observation. Mais bon, il ne fallait pas trop rêver sur ce point. Il arriva enfin à l’infirmerie ou il poussa la porte pour entrer avant de la refermer derrière lui.

    Devant lui une gamine. Une fraction de seconde lui suivit pour comprendre qu’elle n’était pas de l’école, parce qu’elle ne semblait pas savoir où elle se trouvait. Mais il fit taire cette information qu’il devinait que par ses capacités d’observation et d’analyse. C’est dans ce genre de moment qu’il regrettait de ne pas être accompagné de William. Ce dernier était bien plus doué en diplomatie, et bien plus sociable que Livingston. Bon, et bien il allait sûrement devoir faire un effort. Tirant une chaise roulante, il s’installa dessus à l’envers, de manière à pouvoir poser le menton sur le dossier de la chaise. La grande question était : qu’est ce qu’il était censé faire avec elle. Son cerveau fonctionna à tout allure. Si elle n’était pas d’ici, peut être que, finalement, on l’avait envoyé lui pour juger du fait qu’elle puisse intégré l’école ou non. Il lâcha un soupir et décida de se lancer dans ses questions.


    « Vous êtes ? »

    Pas de bonjour, pas de présentation de sa part. Elle allait très vite se rendre compte qu’on ne lui avait pas envoyé le plus diplomatique des personnes se trouvant dans cette école.

    « Et les circonstances de votre arrivée ? »

    Peu de chance qu’elle sache comment elle était arrivée ici. Bien pour cette raison qu’il avait parlé de circonstances. Ce qu’il voulait savoir c’est ce qui s’était passé, avant qu’on la traîne à l’infirmerie. Même pas il prit le temps de s’inquiéter de son état. Par contre, il ne cessait de l’observer, notant dans un coin de sa tête toutes les petites choses qui pouvaient en dire long sur elle, allant de sa tenue, de l’état de ses vêtement, l’aspect de ses doigts, la moindre petites particularités, bref tout y passait même si il était impossible de voir qu’il détaillait à se point là. Il avait juste l’air d’un type regardant une personne avec qui il est en train de parler.
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Sayan Mesmer

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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptyLun 21 Juin - 3:26

Si elle avait espéré feindre d'être encore endormie, voila qu'elle était dument ramener à sa place. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas eu à feindre cela. Dans la rue, il fallait cacher ses faiblesses, n'en montrer aucune et non faire semblant d'en avoir. Pas quand on était une fille et mutante de sur-cois. Pas quand on avait un accent et qu'on était belle. Car elle savait qu'elle avait quelques chose malgré son âge, le réseau le lui avait dit, et dans la rue, elle attirait souvent des regards de sympathie qui lui valait de plus grand calvaire auprès des autres.

Il n'y eu pas de bonjours, elle s'attendait donc à ce qu'il n'y ait pas de mascarade, elle ouvrit donc les yeux pour découvrir un homme dans la trentaine, cheveux brun et des yeux de la même couleur. Habiller comme ses hommes qui se prenne pour d'autre. On ne lui avait donc pas envoyez un vulgaire sous-fifre... avait-il découvert qui elle était? Dans cette optique et parce que pour elle le réseau était français,elle en était revenu à penser dans cette langue, si bien qu'il lui fallut quelques secondes, où elle cligna des yeux, avant de se focaliser sur la situation.


"Si vous ne le savez pas déjà, je ne vous faciliterai certainement pas la tâche en vous le disant."


Malgré la fièvre, sa nature farouche et sauvage était toujours là, dans ses paroles, mais aussi dans ses yeux. Cette nature sans rébellion, mais avec un désir si fort de liberté qu'elle en devenait une force autant qu'une faiblesse. Mais il y avait aussi une lueur dans ses yeux, cette lueur qui avait du attirer l'attention de Forge, une lueur faible, mais qui pouvait grandir, une lueur que la plupart des X-Men avait, une étincelle d'altruisme, ce petite quelque chose qui vous dit que la personne en avant de vous pourrait devenir plus que ce qu'elle est et dans se cas-ci plus que la sauvageon que la vie à fait d'elle.

Elle se redressa, donnant un aperçu de sa maigreur, de sa pâleur et surtout de sa saleté. Un chat sauvage ou de gouttière, voila ce à quoi elle ressemblait. Ses long cheveux noir était presque gris et brun de saleté, même si ils n'avaient pas de nœud. Son visage était sale aussi, sa peau luisante de sueur à cause de la fièvre. Tout près du lit était posé les vêtements élimé dans lesquelles elle était arrivé et qu'on lui avait enlever pour en pas qu'elle soit encore plus malade.
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptySam 26 Juin - 18:50

    "Si vous ne le savez pas déjà, je ne vous faciliterai certainement pas la tâche en vous le disant."

    Le ton était donné...

    Edward arqua légèrement un sourcil à cette affirmation qu'elle balançait. Elle ne voulait pas lui facilité la tâche ? Grand bien lui face, il n'allait pas l'empêcher d'aller contre ses envies. Ce qu'elle ne mesurait pas, c'est qu'à ce petit jeu, Edward était particulièrement doué. Elle n'était absolument pas tomber sur le meilleur des profs, sur celui qui userait d'une patience incroyable pour tenter de la comprendre ou de l'apprivoiser. Ce n'était pas dans son tempérament, il n'usait déjà pas beaucoup de ses qualités avec des personnes qu'il appréciait, alors avec une gamine qu'il ne connaissait pas...

    Se relevant, il tourna sa chaise pour pouvoir s'asseoir à l'endroit dessus. Enfin, disons plutôt, qu'il préféra s'avachir dessus en posant les talons sur le bord d'une tablette roulante, renversant sa tête en arrière pour pouvoir admirer le plafond, lâchant toute son attention sur la jeune fille. Du moins, c'est à cela que ça ressemblait. Mais il lui restait ses oreilles qui le préviendrait du moindre mouvement, quant à son travail d'observation, c'était déjà fait.

    D'une, il y avait peu de chance qu'elle sache où elle se trouve. De deux, elle n'était pas américaine de naissance, comme le prouvait son accent. Il misait, d'ailleurs, pour le canada. Probablement une partie francophone. Elle était forcément mutante, puisqu'elle avait été entraîner dans cette école, sinon pourquoi s'encombrer d'elle ? Déjà que l'institut ramassait tous et n'importe quoi en terme de mutant, ils n'allaient pas se mettre à ramasser les gens sans pouvoirs. L'endroit n'était pas non plus une œuvre de charité ambulante. Continuant dans ses réflexions, il pensait fortement qu'elle n'avait pas de famille dans ce pays. Si c'était le cas, pourquoi elle se qu'elle s'amuserait à vivre dans la rue comme l'indiquait ses vêtements et sa morphologie des plus fine. Sans parler du fait qu'elle ressemblait à une sorte de petite sauvage qui avait perdue confiance dans les personnes qui pouvait l'entourer, d'où sa façon de répondre.

    En d'autre terme, elle était seule, ne savait pas où aller et ne savait pas où elle se trouvait. Tout ça, sans parler de sa fièvre. Si elle avait une once d'intelligence, elle ne chercherait pas à fuir, ne connaissant absolument pas les lieux. Cela serait voué à l'échec le plus cuisant. En d'autre terme, selon lui, il ne restait pas beaucoup de possibilité de manœuvre pour cette gamine. La seule chose qui était à sa portée était de poser des questions sur ce qu'on lui voulait, ou sur le lieux ou elle se trouvait. Elle pouvait également s'enfermer dans un mutisme sans fin. Mais à ce jeu, il restait assez fort. Après tout, il était capable de passer des jours entier avachi sur son canapé à ne pas bouger d'un pouce, et à ne pas prononcé un mot. Il doutait, vu son état, qu'elle puisse tenir aussi longtemps. Cependant, il trouvait qu'il était plus logique de lui expliquer qu'il pouvait attendre longtemps, histoire qu'elle sache à quoi s'attendre. Sans quitter le plafond des yeux, il ouvrit la bouche.


    "Ma fin de journée est déjà foutue à partir du moment où l'on m'a demandé de venir ici. Alors, vous savez, si vous voulez pas parler, je peux rester ici pendant un temps que vous n'imaginer même pas, jusqu'à ce que vous décidiez à répondre aux questions que j'ai pu poser."

    On ne dirai pas comme ça, surtout que sa voix semblait froide, distante et bourrue, mais c'était un effort qu'il venait de faire. Il aurait très bien pu se taire, ne rien dire sur ce qu'il attendait et attendre qu'elle se mette à parler d'elle même. Mais, il faisait au moins l'effort de l'avertir sur les intentions qu'il avait prise. En bref, il resterait planter là, complètement muet, jusqu'à ce qu'elle se décide à lui répondre. Et si cela devait prendre quelques minutes, des heures, ou même des jours, il s'en foutait complètement. Disons que quand il prenait une décision il avait une fâcheuse tendance à s'y tenir, même si il finissait par trouver cela stupide.

    Il imaginait déjà William, son ami et colocataire de longues date, le réprimander de ses gros yeux pour ce manque de sociabilité dont Edward semblait faire preuve. Mais bon, il n'allait pas changer de si vite. Finalement, la plus à plaindre dans cette histoire était probablement cette gamine qui se retrouvait en compagnie du prof le moins tendre dans sa façon de faire, de toute cette école. Mais dans le fond, c'était une très bonne façon de la tester.
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Sayan Mesmer

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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptyMar 29 Juin - 20:18

Sayan regarda attentivement l'homme qui s'était assit en face d'elle. Elle sentait son regard acéré la décortiquer. Elle sentait presque les rouages du cerveau de cet homme tournée. Elle sentait que quelque chose clochait, un détails lui manquait, mais elle avait beau tenter de mettre le doigts dessus, il glissait hors de sa porter. La fièvre l'empêchait de réfléchir et la peur aussi. Les souvenirs de son évasion, de sa première utilisation de pouvoirs... tous ses souvenirs dont elle ne voulait pas revenait à la surface. Elle savait n'avoir aucune chance de fuir avant qu'on la vendent, mais elle n'allait pas leur laisser la chance de réussir non plus. Elle préférait encore mourir que d'être à nouveau sous leur coupe. Même si pour l'instant ils ne l'avaient pas reconnu, il était tout simplement hors de question qu'elle se laisse faire.

Si la rue lui avait apprise une chose, s'était bien la patience. Elle pouvait rester des heures immobile à attendre que des gens partent pour ne pas se faire repéré, elle savait se taire pour se faire oublié, elle savait attendre les rats immobile et silencieuse pour ensuite les attraper vive comme l'éclair.


"Alors vous allez attendre longtemps parce que je ne vous dirai que ceci, vous perdez votre temps. Je ne serai jamais docile et je tuerai quiconque m'achètera."

Elle se sentait si faible et misérable, pourtant elle avait penser chacun des mots qu'elle avait dit. Si elle pouvait garder son pouvoirs secret encore quelque temps, elle ne l'en avait pas moins regarder dans les yeux. Trop faible pour qu'il se déclenche à moins qu'elle ne soit réellement en danger, elle voulait lui faire comprendre qu'elle ne serait jamais la docile petite pute qu'ils voulaient avoir. Elle ne les serviraient pas, jamais plus elle n'aurait de maître.

Dès qu'elle aurait une ouverture, elle partirait et si elle le pouvait, elle leur ferait payer tout ce qu'elle aurait subit entre temps. Elle ne comprenait pas pourquoi on lui avait envoyer un homme comme lui, mais sans doute y avait-il plus à savoir sur lui que ce qu'elle pouvait en percevoir maintenant, mais elle ne se laisserait pas manipuler. Plus jamais. Elle avait aider des gens dans la rues, à retrouver leur vie ou bien à s'en faire une nouvelle, elle n'était plus l'enfant sans défense trouver sur le corps d'une femme morte de froid. Elle était une fille de la rue forte et libre. Elle avait tuer aussi, et elle était prête à le refaire, même si elle serait malade par la suite, elle le referait. Personne ne l'attendait, mais elle ne se laisserait pas faire.

Malgré la fièvre, malgré les souvenirs qu'elle ne pouvait complètement repousser ou grâce à eux, elle restait fière. Même dans se lit, même le front couvert de sueur et les yeux qui lui brulait. Malgré sa position précaire. Avant, elle n'aurait rien demander de mieux que de croire qu'il voulait l'aider, mais maintenant, elle ne le pouvait pas, même si il y avait quelque chose dans les manière bourru qui aurait pu lui poussé à lui faire confiance, quelque chose qu'elle pouvait reconnaître et respecter. Sara avait été pareil, toujours bourru et sans tact, mais elle avait toujours été là pour elle. Jusqu'à sa mort.
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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptyMer 30 Juin - 10:28

    "Alors vous allez attendre longtemps parce que je ne vous dirai que ceci, vous perdez votre temps. Je ne serai jamais docile et je tuerai quiconque m'achètera."

    Et bien s’était partit pour une longue attente, mais lui avait tout son temps. Il était même près à parier que son dernier repas datait de moins longtemps qu’elle, ce qui, par déduction, la ferait probablement craquer bien avant lui. Malheureusement pour l’adolescente, Edward était quelqu’un de parfaitement têtu. Si il avait prit une décision, il y avait peu de chance de le voir revenir dessus. Pas un mot tant qu’elle n’aurait pas répondu à ses questions. Voilà ce qu’il s’était dit. Voilà ce qu’il ferait. Même aux mots qu’elle avait prononcé, il n’avait pas bouger d’un millimètre, la tête toujours renversé en arrière, le regard rivé sur le plafond.

    Ce qu’elle ignorait, c’est que chaque parole qu’elle pouvait prononcer était une certaine mine d’information pour ce logicien hors paire. Elle estimait qu’il perdait son temps, elle avait tort. Même dans sa non réaction il apprenait des choses sur le caractère dont elle pouvait faire preuve. Et si tout cela alimentait ses réflexions et les déductions qui en suivrait, c’est qu’il était loin de perdre son temps. Étrangement, il avait le pouvoir de recruter ou non pour cette école. D’ailleurs la personne qui lui avait accordé ce droit était quelque peu cinglée. En même temps, le jugement d’Edward –hormis ses manières quelque peu non conventionnelles- était toujours bon à prendre, car souvent vrai de la vérité. Certain avait besoin d’un pouvoir de télépathie pour être certain de connaître les gens, lui n’avait besoin que d’observer, d’écouter, analysé, déduire.

    Dans le fond il pouvait s’estimer heureux de ne pas être mutant, encore plus de ne pas être un télépathe. Ce genre de pouvoir serait la facilité même, et son esprit n’en serait que moins performant. Sa condition lui convenait parfaitement. Toujours sans avoir la moindre réaction, et sans même lui porter un regard, il nota dans un coin de sa tête le fait qu’elle refusait d’être docile. Elle alla même jusqu’à affirmer qu’elle tuerait toute personne voulant l’acheter. Bon la fièvre la faisait complètement délirer, bien que si elle en venait à ce genre de propos, c’est que cela avait du lui arriver dans sa vie.

    Voilà le genre d’information qu’il gardait précieusement, d’autre finirait pas venir, et de là il sera capable d’émettre un avis complet sur cette jeune fille. Mais pour l’heure il semblait franchement peu intéressé par ce qu’elle pouvait dire. Tant que ses premières questions resteraient sans réponse, il n’avait pas lieu de dire quoique ce soit. Cependant, il était d’avis de lui expliquer ou elle se trouvait. Sinon tout cela allait tourner en rond pendant longtemps. Ca ne lui posait pas spécialement de problème, mais il allait peut être pas risquer qu’elle fasse un malaise, ou un truc dans le genre, si ? Parce que si il allait jusque là, il allait encore se faire passer un savon pour ses méthodes non pédagogiques et franchement pas sociales.

    A cette pensée, il ne pu que jubiler à cette perspective. Bien sur, ce genre de sentiment ne se traduisait, chez lui, que par un infimement frémissement du sourcil gauche. Autant dire que c’était impossible à voir, avec son visage rejeter en arrière. Et même si c’était visible, personne n’aurait su dire ce que cela pouvait bien signifier. Seuls les personnes le connaissant parfaitement aurait pu comprendre qu’il venait d’avoir une pensée qui lui faisait plaisir.

    Finalement, tout aurait très bien pu se passer, si ces premiers mots n’avaient pas été si prompts à être désagréable. Elle ne voulait pas lui faciliter la tâche, alors il ferait de même. Et, honnêtement, il ne doutait absolument pas de son potentiel à ce niveau là. Alors oui, il aurait pu lui expliquer qu’elle se trouvait dans une école. Et il avait bien imaginé le faire, mais, finalement, il s’était rétracté. Quand elle aurai marre de se poser des questions, peut être qu’elle se mettra à analyser un peu la pièce, et elle tomberait bien sur cette affiche expliquant les premiers secours élémentaires, dont l’entête était au nom de l’institut Xavier. N’importe qui prenant un peu garde aux évènements savait que l’institut Xavier était une école pour mutant. Dans le fond, ne rien lui dire –en plus d’apporter une bonne crise de nerf au corps enseignant- était une manière de pouvoir la tester et de voir comment elle pouvait se débrouiller, et analyser une situation, ainsi que de voir si elle se tenait un minimum au courant de l’actualité.

    Quoiqu’il arrive il ne perdrait pas son temps, et il arriverait à avoir assez d’informations sur elle, d’une manière ou d’une autre. C’est qu’il était loin d’avoir épuiser toutes ses ressources. Elle ne le connaissait, et donc ne pouvait pas le savoir, mais même si il devait rester des jours dans cette position, il le ferait. Question d’habitude. Et puis l’avantage, c’est que ça lui permettait de se mettre à réfléchir à une affaire qu’il avait en cours. Bon, il n’était pas chez lui, mais un plafond était un plafond, donc cela aurait le même rendu.

    Du coup, pendant qu’il la laissait sans réponse, son esprit se mit à mettre en avant plusieurs points différents de son affaire en cours, de manière à pouvoir les faire concorder. Le but ultime étant de pouvoir avoir la solution.
    à cette affaire…
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Sayan Mesmer

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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptyMer 30 Juin - 17:47

Tout serait résolu par cette guerre du silence. Se défi de patience. Sayan ne pouvait pas faire confiance et pourtant, elle l'avait presque fait tant de fois. Elle avait sa place à cet endroit, même si elle l'ignorait encore. Elle avait besoin d'une place, de quelque chose en quoi elle pourrait croire pour s'épanouir, car bientôt, sa vie finirait par la détruire. Pourtant, parce qu'elle ne connaissait rien d'autre que l'aide intéresser venant des autres, elle ne pouvait croire qu'on voulait réellement l'aider, sans la contraindre, sans tenter d'avoir quelque chose d'elle en retour.

Mais son intelligence, axé sur la survie et son instinct lui disait que quelque chose lui échappait. Elle savait que si elle mettait toute les pièces à la bonne place, elle aurait une meilleur idée de sa situation et de comment s'en sortir. Mais cet information semblait s'effacer dès qu'elle avait l'impression de la saisir. Plus elle cherchait, moins elle était capable de se concentrer. Plus elle avait froid. Elle savait que se froid venait de la fièvre qui montait de nouveau, mais elle ne pouvait s'empêcher de ramener les couvertures vers elle pour tenter de se réchauffé.

Elle le regarda une fois de plus, cherchant à mettre le doigts sur ce qui la tracassait, sur ce qui ne fonctionnait pas avec le reste. Un souvenir fini par remonter à la surface. La première fois qu'elle les avait vu battre Sara, quand cette dernière avait voulu s'interposer entre elle et eux. Ils l'avaient battu pour ne pas avoir obéis et ils étaient ensuite venu vers Sayan pour la punir comme elle le méritait. Par la suite, elle avait commencer à remarquer les marques sur le corps de tous et chacun. Elle avait remarquer les nouveaux arrivants. Jamais ils n'avaient hésiter à la battre, alors pourquoi maintenant attendait-ils simplement? Qu'est-ce que cela laissait présager?

Elle grelotta et remonta les couvertures, avant de serrer les dents pour ne pas montrer sa faiblesse et détendre un peu les doigts. Hors de question qu'elle se montre faible devant l'un d'eux. Déjà qu'elle se savait incapable de se lever ou même d'utiliser son pouvoir. Plus elle tentait de voir une solution, plus elle sentait la réalité lui échapper. Un frisson la prit et elle ne put le réprimer totalement. Mais elle s'accrochait encore à la réalité. Elle s'accrochait encore à réfléchir, même si elle sentait son esprit lui échapper, vers le passé, s'était trop semblable, mais elle refusait de laisser ses souvenirs la dominé.

Un autre frisson la secoua et ses dents claquèrent. Elle avait vraiment froid, tout en sentant la sueur couler sur sa peau, ses cheveux poisseux. Elle ne tiendrait pas longtemps, mais elle refusait de donner satisfaction à ses monstres. Elle trouverait un moyen de fuir, Sara était morte, personne ne viendrait l'aider. Elle était seule. Sans qu'elle puisse le retenir, le nom sorti, la fièvre avait beaucoup monté.


"Sara..."

Il y avait de la tristesse dans se nom au accent français, mais rien d'autre ne vint, car entendre sa voix l'avait aider à revenir au présent. il ne fallait pas donner d'autre information. Il ne fallait pas qu'on sache qu'elle avait déjà été dans leur réseau. Il ne fallait pas qu'on sache comment elle avait pu s'évader. Elle refusait de retourné à un acheteur. Elle voulait être libre.
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptySam 3 Juil - 10:47

    Il était peu être bon de ne pas enlever quelque chose à cette gamine : elle faisait preuve d’un certain caractère. Elle refusait de l’aider, de parler, et elle semblait franchement vouloir s’y tenir. Ce qui, de manière objectif, était tout à son honneur et montrait une certaine volonté, surtout en vue de son état. Il n’avait toujours pas poser un nouveau regard sur elle, mais cela n’empêchait pas Edward d’être attentif. Tout ce qu’il entendait prouvait que l’état de la gamine ne s’arrangeait pas spécialement, il l’entendit même grelotter, mais semblait vouloir se contrôler, ne pas se montrer faible. Oui, elle avait probablement une certaine force de caractère, cela aurait été stupide de dire le contrôle.

    Ororo, Forge, ou n’importe qui d’autre, le tuerait probablement en sachant qu’il se trouvait face à une gamine fiévreuse, et qu’il n’avait rien fait parce qu’il attendait qu’elle réponde à ses questions. Le plus gros soucis dans toute cette histoire, c’est qu’on pouvait lui faire tous les reproches du monde, qu’il ne changerait même pas d’avis, qu’il ne reconsidérerait même pas la situation. Puis de toute façon, si une personne venait à lui faire des reproches, on n’avait qu’à pas le choisir pour ce genre de chose. Il doutait fortement que, sur tous les profs présents, il soit le seul disponible. Si c’est lui qu’on avait envoyé, c’est qu’il devait bien établir un profil de cette gamine. Alors la manière dont il s’y prenait ne le regardait que lui… Et peut être elle, vu que, dans le fond, c’est elle qui subissait le mutisme qu’il avait décidé d’employer.

    Soyons honnête, il n’avait absolument pas prévu de réagir de cette manière. D’accord, il ne comptait pas y aller de la manière la plus joyeuse qu’il soit, mais c’était la première phrase qu’elle avait prononcé qui avait tout déclenché. Elle ne voulait pas l’aider, alors il sortait son plus mauvais caractère possible. Et ils étaient bien nombreux à pouvoir juger du fait que, quand il s’y mettait, Edward pouvait être vraiment très fort dans ce domaine. Le cynisme, l’ironie, le mauvais caractère en général, s’était vraiment quelque chose qu’il avait acquis depuis son enfance, malgré sa très bonne éducation.

    Un léger bruit de couverture lui apprit que la gamine venait de se fondre en dessous. Même si Edward revenait à considérer les choses, il n’était absolument pas médecin et serait bien incapable de la soigner. Bon d’accord, il avait quand même quelque notion étant donné qu’il avait fait des études de médecine, et qu’il vivait depuis plus de dix ans avec un médecin. Mais ses connaissances étaient surtout basées sur l’anatomie et la découpe de corps en petits morceaux… Rien à voir avec la gamine couchée en face de lui. Et, autant dire, qu’il se voyait assez mal pratiquer une sorte d’autopsie pour le soigner, vu que ça équivaudrait à la tuer définitivement. Pas que l’expérience ne soit pas intéressante, mais dans ce cas, il était clair qu’Ororo lui découperait la tête. Et c’est qu’il y tient à sa tête, mine de rien !


    "Sara..."


    Edward aurait pu penser qu’elle se décidait, enfin, de donner son prénom, mais ce ne fut pas le cas. D’une le nom n’avait été qu’un murmure, comme si elle se parlait pour elle-même. Et en aucun cas ce prénom n’était destiné à son information. Moralité, Sara, n’était pas le prénom de la gamine couchée sous les couvertures. Il ne bougea absolument pas de sa position, restant les yeux fixés sur le plafond. Il nota toute fois la manière dont elle avait pu prononcé ce prénom. Edward n’avait aucun pouvoir, mais en vue de ses faculté, ont pouvait franchement se poser des questions tellement il pouvait faire preuve d’observation et de perspicacité dans ses déductions. Bien évidemment, ce prénom ne pouvait pas apprendre à Edward qui elle était pour la gamine malade. Mais le ton de la loi supposait quelqu’un qui fut proche à un moment ou à un autre, ou quelqu’un qui avait quelque chose d’assez remarquable pour la malade. Sans compter que la tristesse dans la voix qu’elle employait amenait grandement à penser que cette Sara n’était plus de ce monde.

    Quoiqu’il en soit, elle n’avait pas répondu à une seule de ses questions. Pas à dire, elle avait un certain caractère pour tenir autant de temps, surtout dans son état. Mais Edward ne se laissait jamais prendre à une pitié quelconque sur l’état d’une personne, si bien que cela ne le poussa même pas à changer d’avis concernant la gamine. Il ne faisait même pas partit des mutant, et ne pouvait pas user d’un pouvoir quelconque pour prouver qu’elle n’était pas seule dans ce cas. Quoique, de nos, jours qui irait penser qu’ils sont seul avec leur mutation.

    Tendant le bras, Edward attrapa une feuille de papier ou était noter des informations sur un sujet qu’il ignorait. Il roula la feuille en boule, en se disant que si les notes avaient une importance quelconque, il allait se faire hurler dessus. Mais peu importe. Une fois la feuille roulé il s’amusa à la lancer en l’air et à la rattraper, une fois, deux fois, trois… Puis finalement il la balança dans un coin de la pièce. Dire que son geste n’avait pas le moindre but était totalement faux. La feuille de papier avait atteint un mur, à la vue de la gamine, ou était accrocher cette affiche qui expliquait les règles de vie dans cet institut pour Mutant. Elle n’avait qu’à regarder pour comprendre ou elle se trouvait.

    Et si elle ne voyait pas, si elle ne faisait pas attention au geste qu’il venait d’avoir, il pensa qu’elle finirait bien par poser des question, par vouloir savoir ce qu’il voulait d’elle, ou elle se trouvait. Personne ne pouvait rester indéfiniment sans poser de question. Il était clair que si on voulait fuir, par exemple, il était bon de savoir ou l’on se trouve. Bref, il y avait forcément un moment ou elle en viendrait à poser des questions. Il y répondrait même, à la seule condition que lui puisse avoir ses réponses également.

    Edward renversa, à nouveau, sa tête en arrière. Et c’était repartit pour un tour d’attente. Mais il avait tout son temps…

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Sayan Mesmer

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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptySam 3 Juil - 17:08

Sayan ne filait vraiment pas bien. Elle était encore plus seule, parce que ses souvenirs ne la laissait pas en paix, mais aussi parce que cet homme était là, lui montrant clairement qu'elle n'était rien pour eux. Elle commençait à penser que c'était une nouvelle façon d'obtenir l'obéissance de leur marchandise. Elle avait si froid que parfois les souvenirs d'hivers passer dans la rue lui revenait par intermittence. Elle s'était laisser avoir comme une débutante. Comme elle se raccrochait quelque secondes avec le présent et la réalité, elle entendit un bruit, un bruit de feuille et le temps qu'elle essaie de voir discrètement ce qu'il faisait, la feuille fut lancer contre une autre feuille et Sayan ne put retenir ses réflexes, elle se plaça en position de défense. C'était venu trop proche, mais elle s'était lever trop vite et elle vit noir quelque secondes, juste comme elle remarquait l'entête de ce que l'homme avait visé. L'Institut...

Son regard devint vide quelques secondes comme son sang refluait de son cerveau et elle retomba sur le lit. Heureusement qu'elle ne s'était lever que sur les genoux, sinon elle serait certainement tombé en bas du lit. Au lieu de cela, elle s'était étaler la tête au pied du lit dans les couverture. Elle ne savait pas lire aussi bien qu'elle l'aurait aimer, bien qu'elle s'entrainait le plus souvent possible, allant à la bibliothèque les journées où elle pouvait se laver sans crainte, dans les villes où elle était ou prenant les journaux laisser par les autres.

Elle reprit difficilement conscience, son visage était vraiment blême et couvert de sueur.


"Institut..."

Comme précédemment il semblait qu'elle n'avait put s'empêcher de réfléchir à haute voix plus que d'essayer de parler avec Edward. Elle avait aussi une tête dur et un caractère bien tremper. Mais elle savait aussi quand il fallait piller sur son égo pour survivre. La fierté était l'une des seule chose que l'on possédait dans la vie, mais pour survivre aussi jeune et aussi longtemps, il lui avait fallu apprendre le milieu entre fierté et stupidité.

Elle ne savait pas ce qu'était l'institut, même si elle sentait qu'elle l'aurait du, qu'elle avait déjà lut se nom quelque part, mais ce n'était pas le réseau. De se fait, et malgré la fièvre, elle put emboiter quelque unes des pièces du casse-tête qu'elle ne pouvait expliquer avant. Les services sociaux avait du la retrouver, si cela résolvait certain de ses problèmes, elle savait que beaucoup d'autre viendrait, car elle n'avait aucune réponse à leur donné. Elle soupira. La vie était si simple dans la rue, pourquoi avait-il fallu qu'elle se laisse avoir. Elle ferma les yeux quelque secondes, se serait si facile de se laisser aller, elle était fatiguer de se battre pour vivre dans un monde dont elle n'avait rien à faire et qui n'avait rien à faire d'elle. Elle était tout simplement fatiguer.


"Je n'ai pas les réponses à vos questions, je ne les ai jamais eu. Maintenant vous pouvez partir et me laisser tranquille."

La fièvre, la fatigue et sa vie avait eu raison d'une bonne parti de sa combativité et cela paraissait dans sa voix. Elle ressemblait beaucoup plus à la jeune fille de 15 ans maintenant, et peut-être plus jeune. Le chat sauvage était épuiser, sa force l'avait déserté.
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Edward Livingston

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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptyJeu 22 Juil - 8:42

    La boule de papier avait volé et, presque aussitôt, la jeune fille s’était mise en position de défense. Son visage marquait clairement le fait qu’elle s’était redressée trop vite. Le but, selon Edward, n’était pas non plus de lui faire peur plus que de raison. De ce fait, il ne marqua aucun mouvement qui aurait pu la mettre encore plus sur la défensive que ce qu’elle n’était. Cela dit, son action avait porté ses fruits : le regard de la gamine se posa enfin sur le papier qui indiquait l’endroit où elle se trouvait. Se reposant sur le lit, elle prit le temps nécessaire pour bien comprendre ce qui était écrit, pour comprendre où elle pouvait se trouver.

    Il n’y avait franchement pas de doute à avoir sur le fait qu’elle ne se sentait pas au mieux de sa forme. Mais, soyons honnête, Edward n’était pas médecin. Demander de lui de découper un corps en petit morceau pour le bien de ses observations, c’est sans problème qu’il en viendrait à s’exécuter. Mais soigner une gamine couverte de sueur, ne faisait pas partit de ses attributs. Avec un peu de volonté, il pouvait parvenir à lui donner quelques trucs qui l’aideraient… Mais, cette volonté, il ne l’avait absolument pas. Et en l’absence de cette volonté d’aider, il préféra rester sur sa chaise, toujours callé dans son optique de ne rien dire tant qu’elle ne se serait pas décidée à parler.


    "Institut..."

    Le mot ne lui était pas destiné, à lui. Du moins, c’est l’impression qu’il en comprenait. On aurait plus dit qu’elle cherchait à lire le mot, à le comprendre, à en prendre conscience. Toujours sans bouger, il laissa cette idée faire son bout de chemin dans l’esprit de la gamine, pendant qu’il campant injustement sur ses positions et sur son côté tête de mule. Un soupire se fit entendre de la part de la nouvelle future recrue, et alors qu’elle fermait les yeux, le son de sa voix se fit à nouveau entendre.

    "Je n'ai pas les réponses à vos questions, je ne les ai jamais eu. Maintenant vous pouvez partir et me laisser tranquille."

    Un tas de personne penserait que rien n’était dit dans les mots qu’elle venait de prononcé. Qu’elle venait simplement d’éviter le sujet en balançant des mots qui n’engageaient à rien. Mais le ton qu’elle employait indiquait plutôt qu’elle rendait les armes, ce qui donnait une certaine vérité dans son discours. Elle venait de répondre aux questions qu’il avait posé, et même dans ce genre de réponse, Edward était capable d’en déduire beaucoup de chose. Il ne pouvait douter de son côté combatif, vu le temps qu’elle avait prit pour enfin parler. Surtout en vue de son état.

    Les observations qu’il avait pu faire, les attitudes qu’elle avait pu avoir, et le regard qu’elle possédait avait déjà permit à Edward de se faire une idée sur la personne qui se trouvait devant lui. On l’avait envoyé là, il supposait que c’était pour qu’il puisse faire un portrait psychologique de cette personne, de juger de son bon droit concernant une intégration dans l’institut. Son verdict, il l’avait. En réalité, il l’avait depuis un bon moment, mais il était bien trop fier pour ne pas s’en tenir à ce qu’il s’était dit à lui-même.

    Si il avait une erreur à lui reprocher, c’était sa dernière demande. Celle qui consistait à lui demander de la laisser tranquille, avait-elle seulement idée que ce n’était que ce qu’il voulait. Fallait pas oublier, qu’à la base, il n’avait aucune envie de perdre son temps à venir ici. Les obligations avaient une fâcheuse tendance à le faire réagir de manière peu conventionnelle, et peu agréable pour les personnes qui le subissait. Du coup, il se releva, toujours sans un mot. Se dirigeant vers un tiroir, il regarda à l’intérieur. Il y avait quelques médicaments, il prit celui traitant des douleurs en générales… Enfin, il supposait que c’était cela. Après tout c’était William le médecin, pas lui. Déposant un cachet effervescent dans un verre d’eau, il apporta le tout près de Sayan, sans pour autant lui donner. Posant son regard sur elle, il se décida enfin à prendre la parole.


    « Institut pour mutant. Voilà où vous êtes. Son blabla habituel est de dire qu’il a été conçu pour aider les gamins mutants, leur offrir un toit et tout ce qui va avec. Je suis prof ici, et je suis là pour juger d’une certaine sincérité en ce qui vous concerne. La bonne nouvelle –enfin, ça dépend des points de vue- c’est que vous êtes invité à rester dans ces lieux, suivre un enseignement aussi bien pour vos pouvoirs que pour les choses basique, tel que la lecture qui vous fait défaut. Maintenant, vous êtes libre de refuser, et honnêtement, je m’en contre fou comme de ma première paire de chaussette. »

    Edward déposa le verre près d’elle, et du bout des doigts il désigna des vêtements propres.

    « Libre à vous de vous reposer et de partir ensuite, ou de prendre le temps de réfléchir et de rester. Maintenant, je vais accéder à votre demande et vous laisser tranquille ! »

    Sans même attendre de réponse de sa part, il quitta la pièce désireux de retourner chez lui. Si il devait parier, il miserait sur le fait qu’une nouvelle élève allait prendre ses marques dans l’institut…


[Pour moi c'est bon, j'évite de te bloquer plus longtemps]
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Sayan Mesmer

Sayan Mesmer
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MessageSujet: Re: Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer]   Réveil à l'infirmerie [PV] [terminer] EmptyJeu 22 Juil - 16:01

Sayan ferma les yeux, attendant qu'il parte et la laisse enfin. Elle ne savait pas trop ce qui l'empêchait de partir, mais elle était épuiser. Épuiser de se battre contre la vie, épuiser de cette société qui n'avait pas de place pour elle, épuiser de la solitude, épuiser de cette vie qui ne semblait pas vouloir d'elle.

« Institut pour mutant. Voilà où vous êtes. Son blabla habituel est de dire qu’il a été conçu pour aider les gamins mutants, leur offrir un toit et tout ce qui va avec. Je suis prof ici, et je suis là pour juger d’une certaine sincérité en ce qui vous concerne. La bonne nouvelle –enfin, ça dépend des points de vue- c’est que vous êtes invité à rester dans ces lieux, suivre un enseignement aussi bien pour vos pouvoirs que pour les choses basique, tel que la lecture qui vous fait défaut. Maintenant, vous êtes libre de refuser, et honnêtement, je m’en contre fou comme de ma première paire de chaussette. »

Un endroit pour les gens comme elle? Qu'est-ce qu'il attendait d'elle? Apprendre à lire? Elle n'avait jamais été à l'école et n'était pas sur, pour avoir observer des écoliers, de vouloir y aller. et si il s'en foutait, pourquoi lui dire tout cela? Pourquoi être venu la voir?

« Libre à vous de vous reposer et de partir ensuite, ou de prendre le temps de réfléchir et de rester. Maintenant, je vais accéder à votre demande et vous laisser tranquille ! »

Elle garda les yeux fermer, incertaine de pouvoir contrôler son pouvoir dans les circonstances, alors qu'elle savait que dans son état physique, son utilisation était tout sauf une bonne idée. Elle avait besoin de réfléchir. Un endroit avec un toit, une sécurité. Elle n'avait pas le souvenir d'avoir vraiment connu cela. Et surtout pas le choix de rester ou de partir. Même dans le réseau, il y avait quelque chose à faire en échange de tout et on n'était jamais à l'abri des coups.

Elle se demanda fugacement en s'endormant à quoi elle ressemblerait plus tard si elle entrait dans la société. Pourrait-elle s'y inséré? Le voudrait-elle? Travailler et rentrer dans se moule qu'elle avait si longtemps observer de l'extérieur et plus souvent qu'à son tour avec mépris. Pourrait-elle être hypocrite à se point? Pour un toit et de la nourriture chaude, devenir un espèce de chien savant? Elle n'avait jamais réfléchi au futur, restant dans le présent pour ne pas s'effondrer. Toute les possibilité, autant que les limitations et les chaines qui venait avec lui donnèrent le tournis, mais elle fini par s'endormir sans se rendre compte que le professeur était parti.
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