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 Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]

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William Baley

William Baley
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MessageSujet: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyMer 2 Juin - 17:55

Le petit coin qu’il avait trouvé, malgré sa position un peu en retrait, lui assurait tout de même une bonne vue sur la façade vitrée du bâtiment. Un banc providentiel lui permettait de se donner l’air détaché du lecteur de journal matinal (il n’était pas allé jusqu’à percer des trous dedans mais l’idée l’avait amusé), et lui assurait de ne pas se retrouvé planté comme un imbécile au milieu de la rue si son fichu pouvoir s’activait tout seul.

*Mais qu’est ce que je fais là ? Je suis pitoyable !*

Il repensa à ce qui l’avait amené à jouer les espions de pacotille.

---------------------------------------

Comme d’habitude, quelques d'étudiants s'amusaient à essayer d'entrer sur le serveur de l'université, sans doute dans l'espoir de parvenir à modifier les résultats de leurs examens. Heureusement, la plupart n’étaient que de petits plaisantins qui n’avaient aucune chance de contourner les sécurités mises en place, et cela n’amusait même plus William de leur courir après. De temps en temps l’un d’entre eux sortait du lot et essayait un truc original. Mais en ce moment ceux-là devaient avoir plus intéressant à faire.

Son boulot se résumait donc actuellement à la tâche particulièrement palpitante de clore les comptes des étudiants ayant terminé leurs études. Comme il pouvait parfaitement le faire depuis chez lui devant un bon film, il avait bien avancé le boulot cette nuit et avait décidé de consacrer la matinée à une tâche plus intéressante.

Jusqu’à présent, ses promenades solitaires s’étaient limitées aux abords du campus et de son logement. De toute façon il n’avait personne à voir et nul lieu particulier où se rendre. Mais les précautions dont il faisait preuve semblaient porter leurs fruits et son pouvoir ne s’était plus manifesté tout seul depuis un petit moment. Ce n’était pas une raison pour faire n’importe quoi, mais un peu de confiance en soi supplémentaire ne faisait jamais de mal. Pourquoi ne pas essayer de pousser un peu plus loin.

Nul part où se rendre… Quoi que ! Une petite idée avait germé dans son esprit. Depuis quelques temps il avait remarqué qu’un nom revenait souvent dans les actualités relatives aux chères machines qui lui tenaient compagnie. La Frost International semblait être à l’origine de pas mal d’avancées technologiques et, forcément, ça l’avait intrigué. Evidemment l’actualité technique était disponible dans diverses publications papiers et électroniques (du moins ce qu’ils voulaient bien laisser filtrer) mais s’il devait se trouver un but pour une sortie, pourquoi ne pas aller y jeter un œil ? Il n’apprendrait certainement rien mais peut-être aurait-il la chance de pouvoir apercevoir quelques unes des personnes citées dans les articles. On a les idoles que l’on peut ! Et lui, les chanteurs ne l’intéressaient pas.

L’entreprise avait des locaux dans différents endroits, et il savait n’avoir aucune chance d’approcher les centres scientifiques ou techniques. Mais un des bâtiments de la Frost faisait office de « vitrine » commerciale, et il espérait bien pouvoir approcher celui là d’un peu plus près. Et s’il faisait chou blanc, tant pis ! La ballade à elle seule était déjà un challenge pour lui même si ce n’était pas très loin de l’université.

Il était parti tôt, de façon à éviter la foule des travailleurs. Du coup il n’avait pour le moment vu personne rentrer dans l’immeuble, hormis quelques agents d’entretient. Mais à en croire la carrure des deux silhouettes aperçues derrière la porte et qui ne semblaient pas bouger de là, il commençait à se demander si ces locaux n’étaient pas un peu plus qu’une vitrine. De toute façon ce serait très étonnant qu’ils le laissent rentrer sans une bonne raison, et il n’en voyait pas la queue d’une.

Bref, son seul espoir de voir sa matinée ressembler à autre chose qu’une promenade en ville résidait donc dans la venue éventuelle d’un personnage connu (encore fallait-il qu’il arrive à en identifier un !) qu’il ne verrait sans doute que quelques secondes avant qu’il ne passe la porte. Sa vie était décidément palpitante !


Dernière édition par William Baley le Lun 14 Juin - 14:36, édité 2 fois
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Emma Frost

Emma Frost
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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyMer 2 Juin - 20:49

    La veille, tard dans la soirée, Emma avait reçu un appel. Des nouveaux stocks étaient arrivés dans les bâtiments de la Frost situés du côté de Central Parc, l’appel ayant pour but de la faire venir afin de contrôler le tout. D’accord, elle payait des gens pour faire cela, mais en personne très consciencieuse, elle aimait vérifier les choses par elle-même. Au moins, en cas de problème, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même et, n’avait pas besoin de chercher des fautifs partout. Emma avait toujours été très professionnel, et demandait la même chose de ses employés. Finalement, travailler avec elle n’était pas toujours de tout repos et, c’est en sachant cela, qu’elle préférait faire certaine vérification. Elle avait donc raccroché en assurant qu’elle passerait le lendemain dans la journée.

    Ce lendemain était arrivé. Emma avait fait diverses choses avant de se décider à se rendre dans le bâtiment de la Frost. Des rendez vous à bouclé avant, elle n’avait pas vraiment pu s’y rendre à la première heure. Peu importe, elle n’avait pas donné d’horaire après tout. Pour l’heure, elle était chez elle, avait déposer ses dossiers dans son bureau et avait finit par faire un passage dans la salle de bain, afin de se changer et de se rafraîchir un peu. Les journées étaient chaudes en ce moment et, la jeune femme aimait être parfaite du matin jusqu’au soir, du coup il n’était pas rare de la voir se changer plusieurs fois dans la même journée. Peut être que cela pouvait sembler superficiel, mais… Elle l’était, dans une certaine mesure.

    Elle venait d’enfiler un tailleur gris clair constitué d’une jupe qui lui retombait au dessus des genoux et d’une veste parfaitement cintrée qui lui allait parfaitement bien. Sous cette veste, un débardeur blanc, s’accordant avec les chaussures à talons qu’elle s’efforçait de mettre d’une main, pendant que l’autre lui permettait de se tenir au lavabo. Une fois les chaussures enfilées, elle se retrouva devant son miroir qui lui renvoyait son reflet. Son léger maquillage du matin tenait encore très bien, et restait très discret. Un peu de noir sur les yeux, très peu, de quoi laisser ressortir ses yeux bleus clair, et un léger blush rosé sur les lèvres. Finalement, le seul changement qu’elle fit, fut ses cheveux qu’elle laissa retomber en dessous de ses épaules en de fines boucles. Satisfaite, elle attrapa les clés de son appartement et se dirigea vers la sortie afin de se rendre à la Frost pour vérifier le nouvel arrivage.

    Une fois dans la rue, en bonne New Yorkaise, elle mit moins de trente seconde à appelé un taxi. Technique acquise à force de vivre dans cette ville. Cependant, elle demanda à être déposer une rue ou deux avant les bâtiments, préférant marché un peu afin de profiter du temps qu’il faisait. Un acte qu’elle n’allait pas tarder à regretter… La voiture la déposa sur le trottoir qui ferait face à la Frost –tant pis, elle était assez grande pour traverser la route maintenant- et, après avoir payé, la petite blonde se mit à marcher en direction de ce lieu de travail. La démarche avait quelque chose de franchement assuré, même avec ses talons. Il faut dire qu’elle avait eu plusieurs centaines d’année pour apprendre à marcher, cela n’était donc pas étonnant. Du coup, elle ne mit pas beaucoup de temps à réduire la distance qui la séparait de son lieu de rendez vous. Toute fois, avant d’arriver, elle avait prit le soin d’attraper un café à emporter. Une chose essentiel pour lui permettre de tenir un certain rythme.

    Elle était maintenant au niveau d’un banc, face au bâtiment. D’ailleurs, il y avait même une personne qui lisait son journal, ce qui n’eu pas vraiment de quoi l’étonné. Elle n’y prêta même pas attention, pour être honnête. Comme souvent, Emma était capable d’entendre les pensées des gens, le problème dans une rue comme celle là, c’est qu’il y a beaucoup de personne. Il lui était donc assez difficile de pouvoir identifier clairement qui pensait quoi. Si elle avait pu le faire, peut être qu’elle aurait porté plus d’attention à l’homme en train de lire son journal, tout en se trouvant pitoyable d’être là.

    Mais il faut croire que le destin avait décidé qu’elle devait lui porter plus d’attention car, au moment ou elle passa devant le banc, son talon se heurta à un petit renfoncement dans le trottoir pour casser sans prévenir. La perte d’équilibre entraîna un mouvement de bras qui amena le café qu’elle tenait à se renverser directement sur le journal que l’homme était en train de lire, et sûrement sur lui par la même occasion. Comment être ridicule en une leçon ? C’était bien cela le thème ? On pouvait difficilement faire plus dérangeant comme situation. Emma arriva à se rattraper se justesse pour ne pas tomber, mais son café n’avait pas eu cette chance, du coup elle fit face à l’homme, l’air carrément confus.


    « Mon Dieu, j’suis désolée. »

    Une main devant la bouche, les yeux grands ouverts, on ne pouvait faire plus expressif à ce moment précis. Même le fait d’en appeler à « Dieu » était la preuve formelle qu’elle était navrée. Absolument pas croyante, elle avait sortie ça de manière très spontanée, comme tous les américains qui ont une tendance à mettre Dieu à toutes les sauces. Le pire c’est qu’elle n’avait même pas un mouchoir sur elle. A la réflexion s’était peut être mieux, car cela aurait sembler bien ridicule.

    « Je… Heu… »

    Comment lui expliquer ce qui s’était passé ? Elle tenta de désigner son bout de talons qui était sur le sol, pendant qu’elle se tenait en équilibre. Un de ses pieds était toujours sur talons, mais elle devait maintenir l’autre sur la pointe des pieds, pour ne pas avoir de différence de taille entre les deux jambes. La journée devait avoir quelque chose de maudit. Finalement, la situation imposa qu’elle se mette à lâcher un éclat de rire, qu’elle tenta d’étouffer dans la main qu’elle avait devant la bouche. Ce n’était pas contre l’homme, mais face à sa maladresse qui ne lui était pas habituelle.

    « Vous ne vous êtes pas brûlé au moins ? »
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William Baley

William Baley
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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyJeu 3 Juin - 13:05

La rue commençait à s’animer. William espérait donc qu’il allait enfin se passer quelque chose. N’ayant aucun don de prémonition il ne pouvait savoir que son vœu allait être exaucé, mais pas exactement de la façon dont il l’imaginait.

Entièrement pris par l’observation des abords du bâtiment, il ne remarqua pas la jeune femme qui arrivait depuis l’autre bout de la rue d’une démarche volontaire, armée d’un café qu’elle tenait d’une main. Seuls les claquements de ses talons sur le trottoir, quand elle arriva à proximité de lui, lui signalèrent son approche. Il se retrancha d’autant plus derrière son journal, bien qu’il ne voyait pas pourquoi elle ferait attention à lui.

Un claquement plus fort que les autres… Une exclamation de surprise… Et une pluie bouillante !
*Mais que… Aie ! Non non non on se calme ! Inspire ! Expire ! Surtout que ce fichu pouvoir ne s’active pas !*
De l’extérieur, cela ressembla plutôt à « Grmble ! Pffffff… ».

Il fut rassuré de ne pas avoir eu de réaction plus intense, car du coup son pouvoir ne s’était certainement pas activé. C’était sans doute dû au journal qui avait dévié une bonne partie du liquide. Seul son pantalon, heureusement fait d’un tissu un peu épais, avait été touché et s’ornait maintenant d’arabesques marron du plus bel effet.

« Mon Dieu, j’suis désolée. »

Accaparé par son pantalon et son journal dégoulinant qu’il posa pour le moment par terre en essayant de ne pas aggraver son état, William répondit sans regarder la jeune femme :

« Je vous en prie ! Il n’y a rien de grave ! »
*Tout au plus une lessive et un peu de biafine…*

Puis il leva les yeux et s’intéressa enfin à elle. Il ne s’attendait pas à découvrir une si charmante personne, dont l’air contrit montrait à quel point elle regrettait la façon dont s’étaient déroulés les évènements. Et elle n’avait pas l’air de savoir beaucoup plus que lui comment se dépêtrer de cette situation.

« Je… Heu… »

Le geste imprécis qu’elle fit en direction d’un morceau de talon solitaire gisant sur le trottoir lui permis de comprendre la raison de la transformation de son journal du matin en un canard mouillé. Ce genre d’accessoire était éminemment féminin mais pouvait s’avérer des plus traîtres. Etant donné qu’elle n’était pas tombée et vu son talent à rester en équilibre sur celui restant, elle devait sans conteste maîtriser leur utilisation. Mais quand ça cassait il devait être difficile d’éviter tout dommage collatéral !

La marche avec des talons hauts n’était visiblement pas sa seule aptitude à la parure féminine. Face à elle, il avait l’impression d’être habillé comme un épouvantail !

La situation paraissait finalement amuser la jeune femme. Ne pouvant savoir que cette maladresse était inhabituelle chez elle, William mit le petit éclat de rire qu’il crut déceler sur le compte de la situation somme toute embarrassante.

« Vous ne vous êtes pas brûlé au moins ? »

« Oui, heu non ! Non non… Ca va ! »
*Ha ben ça c’est de la conversation ! Pourquoi je n’arrive jamais à sortir des répliques de cinéma du genre : Tout va bien, rassurez-vous, je suis insensible à la douleur ! Le tout assorti d’un sourire ravageur ! Au lieu de ça je bafouille comme un demeuré !*

Les efforts que mettait la jeune femme à conserver une posture équilibrée lui donnaient un petit côté fragile qui contrastait avec l’impression de confiance en soi qu’elle dégageait. William se leva et alors qu’instinctivement il s’apprêtait à lui proposer l’appui de son bras, la crainte de voir son pouvoir s’activer involontairement l’arrêta une fois encore. Il préférait passer pour un malpoli plutôt que de lui faire courir le moindre risque. C’était parfaitement stupide… Que pouvait-il arriver ici, sur ce bout de trottoir ! Il le savait, mais c’était plus fort que lui.

Du coup il se retrouva planté devant elle, ne sachant plus que faire et que dire. Pris par les évènements, il n’avait porté jusque là sur elle qu’un regard superficiel. Mais maintenant qu’ils étaient tous deux debout, son regard se porta naturellement sur son visage. Il allait devoir très vite se donner une contenance car le minois angélique de la séduisante personne qu’il avait en face de lui allait certainement le faire virer pivoine !

Cela faisait longtemps qu’il ne s’était plus retrouvé aussi près de quelqu’un et, sans qu’il en ait conscience, il se noya dans les yeux bleus de la jeune femme. D’anciens souvenirs remontèrent à la surface… Une autre vie… Des sensations oubliées… Et tout ceci se mua en une grande nostalgie qui brièvement le submergea.

*STOP ! Idiot ! Il faut que je me contrôle ! Cette sortie n’était pas une bonne idée, je n’étais pas prêt !*

Impossible de savoir si son pouvoir s’était activé. Le seul moyen qu’il avait de se rendre compte d’une activation involontaire était d’en constater les effets. Il essaya de distinguer chez la jeune femme un changement quelconque.

Le regain d’attention qu’il lui porta lui fit soudain réaliser qu’il avait déjà vu ce visage… Comment avait-il pu mettre autant de temps à la reconnaître ! Et dans quel pétrin s’était-il mis !

Solution temporaire : Faire comme si de rien n’était. Ce n’est pas très héroïque mais ça marche souvent.

« Voulez-vous vous asseoir ? » proposa William en désignant le banc.
« J’espère que vous ne vous êtes pas fait mal ! »
*Y’a du mieux ! Ce n’est pas de la grande littérature mais au moins c’est une phrase.*

William ramassa le bout de talon qui traînait toujours par terre et le lui tendis.

« On peut peut-être le recoller ? »
*Mouimouimoui… Si avec ce genre réplique, digne d’une cour de récréation, elle ne fuit pas en se demandant d’où je sors c’est qu’elle est soit curieuse, soit maso ! Par ailleurs je parle à une femme qui doit avoir les moyens de se passer de recoller ses chaussures cassées !*
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Emma Frost

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyJeu 3 Juin - 14:27

    « Grmble ! Pffffff… ».

    Si de l’extérieur, tout le monde pouvait entendre quelque chose de ce genre, s’était sans compter la télépathie de la jeune femme, qui eu droit à des mots plus clair dans un coin de son esprit. Mots qui ne l’auraient pas interpellé plus que cela, si il n’avait pas été question d’activation de pouvoir. Mais si cette donnée se ficha dans un endroit de sa tête, pour le moment, elle ne su l’interpréter ou y prendre garde. Elle venait de renverser son café sur un homme et c’était bien la seule chose qui l’interpella. Le reste serait revenir en temps voulu. Si elle devait être concentré sur quelque chose, c’était juste sur des pensées qui signifierait qu’elle l’ait brûlé d’une manière ou d’une autre. Ce qui serait vraiment fâcheux, il va de soit. S’excuser, s’était la priorité, pendant que l’homme disposait le journal au sol laissant, ainsi, la joie à Emma de constater qu’elle avait réussi à fournir quelques dégâts sur le pantalon de l’homme en question.

    « Je vous en prie ! Il n’y a rien de grave ! »
    *Tout au plus une lessive et un peu de biafine…*

    Il ne releva les yeux qu’à ce moment précis, laissant le loisir à Emma de voir le visage, au complet, de la personne qui venait de faire les frais de sa maladresse. Une chose était certaine, l’aurait-elle croiser dans la rue, qu’elle aurait trouver le moyen de sortir un de ses sourire les plus charmeurs. Honnêtement, il n’était pas des plus désagréable à regarder, bien au contraire. Mais jouer les numéros de charme dans ce genre de moment serait quelque peu inapproprié et pas forcément pris de la meilleure manière qu’il soit. N’oubliant pas qu’elle avait tenté –involontairement- de l’ébouillanter à coup de café fraîchement récupéré. Si elle se mettait à sourire de manière plus ou moins charmante, on serait capable de croire que toute cette histoire n’avait fait partie que d’un horrible stratagème pour engager la conversation. Ce qui n’était absolument pas le cas. C’est qu’elle avait des méthodes beaucoup moins douloureuses pour en arriver là.

    Du coup, ne sachant pas vraiment comment s’y prendre, elle avait désigné vaguement son talon avant de s’inquiéter d’une éventuelle brûlure. Même dans son rire, elle arrivait à se montrer réellement inquiète. Il serait tellement dommage de se mettre une personne de se genre à dos, juste pour un café.


    « Oui, heu non ! Non non… Ca va ! »
    *Ha ben ça c’est de la conversation ! Pourquoi je n’arrive jamais à sortir des répliques de cinéma du genre : Tout va bien, rassurez-vous, je suis insensible à la douleur ! Le tout assorti d’un sourire ravageur ! Au lieu de ça je bafouille comme un demeuré !*

    La première réaction d’Emma fut de baisser légèrement la tête pour tenter de dissimuler un sourire qui pointait le longs de ses lèvres, face à ce que venait de penser l’homme. Sourire qu’elle se devait de cacher, étant donné qu’il n’avait rien dit, à proprement parler, qui puisse amener ce genre de réaction. Les pensées des gens avaient toujours eu ce côté tellement intéressant. Pourtant, elle ne faisait pas exprès de les capter, bien au contraire. Emma avait beau avoir un certain niveau de maîtrise, elle n’aimait pas abuser de son pouvoir. Ca l’avait amusé, peut être une petite centaine d’année, mais les choses lui étaient passées. Elle aimait convaincre et arriver à ses fins sans avoir besoin de manipuler l’esprit des gens, ou en entendant ce qu’ils pouvaient se dire. Mais la télépathie était le pouvoir qu’elle avait le moins développé, si bien que si elle arrivait à le faire taire la plus part du temps, ce pouvoir savait également se manifester de lui-même. Ce qui était le cas à ce moment bien précis, peut être à cause de la gêne ressentie face à ce qu’elle venait de faire. Ce qui était le plus compliqué, c’est que tout avait très vite tendance à se mélanger. Qu’est ce que les gens pensaient ? Qu’est ce qu’ils disaient réellement ?

    Relevant finalement la tête, Emma estima qu’il était forcément temps de répondre quelque chose. Ca va… Elle était certaine qu’il avait réellement dit ces mots là, alors elle fit un sourire montrant un certain soulagement. Bien que ce soulagement ne fut pas total, car elle avait aussi entendu parler de biafine, sans être certaine que cela est été dit à voix haute. Un vrai champs de bataille sa petite tête.


    « Me voilà rassurée. »

    C’est à ce moment qu’il prit la décision de se lever, et qu’Emma fut forcé de lever un peu plus la tête pour continuer de le regarder. Un mètre soixante cinq, ce n’était pas ce qu’on faisait de plus grand. Aller, elle avait gagner un peu moins de 10 cm avec son talon, mais elle devait encore se situer à 10 cm en dessous de l’homme. Faut dire qu’en plus d’être une femme –ce qui entraîne souvent une taille moins importante-, Emma était aussi née à une autre époque. Il y a 400 ans, la population était un peu plus petite que de nos jours, ce qui n’était pas fait pour l’arranger. Encore 400 ans, et peut être qu’elle serait considérer comme une personne de toute petite taille…

    Enfin… Elle nota comme une hésitation au moment où il se leva, mais elle ne su définir les raisons. Et très vite, ils se retrouvèrent à s’observer, sans échanger la moindre parole, ou sans faire le moindre geste. Situation assez étrange, un peu comme si le temps venait de se stopper, ou s’étirait de manière beaucoup plus lente. Voyant le regard qu’il lui portait, elle ne pu que se sentir sourire, alors qu’inconsciemment elle devait avoir le même envers lui. Ses cheveux avaient une manière de contraster avec son regard qui le rendait presque captivant. Mais bientôt, Emma fronça légèrement les sourcils, prise d’un sentiment qui n’était pas le sien. Ce qui était vraiment étrange, une sorte de nostalgie venait de prendre part chez elle. Le problème c’est qu’elle fut dans l’incapacité de comprendre que cela venait de l’homme face à elle. Comment savoir si c’était lui, ou si c’était elle qui avait capté quelque chose dans son esprit, dans ses souvenirs, qui lui donnait un léger coup de blues.


    *STOP ! Idiot ! Il faut que je me contrôle ! Cette sortie n’était pas une bonne idée, je n’étais pas prêt !*

    Au premier mot, Emma avait décrocher son regard de celui de l’homme, pour baisser les yeux un instant. Le temps pour elle de se secouer mentalement et de tenter de comprendre d’où lui était venue cette sensation, ce sentiment qui n’aurait pas du être le sien. Le parallèle avec le fait qu’il avait pensé à l’activation de son pouvoir, se fit rapidement. Mais ça restait trop maigre pour pouvoir dire avec exactitude qu’il était un mutant. Emma avait tendance à mélanger un peu toutes les pensées des personnes, alors il exister une marge d’erreur qui ne pouvait pas la rendre certaine à cent pour cent de ce qu’elle pouvait avancer dans ses théories. Mais voilà que maintenant d’être agréable visuellement, elle se sentait intriguée par ce personnage. La tentation d’aller faire un tour dans sa tête était tentante. Toutes ses questions auraient une réponse rapidement. Mais cela enlevait tout défi que pouvait comporter sa recherche d’information. Du coup, elle décida de ne pas se servir de son pouvoir, tentant même de se fermer aux pensées qui pouvaient l’envahir. Chose, cependant, qu’elle ne contrôlait pas toujours.

    « Voulez-vous vous asseoir ? J’espère que vous ne vous êtes pas fait mal ! »
    « Non, tout va bien. Les moins chanceux semblent être votre pantalon, ma chaussure et ce pauvre café qui a connu un destin tragique. »

    L’homme ramassa le talons d’Emma, qui se sentie légèrement rougir de cette action. Disons, qu’elle aurait très bien pu le faire elle-même, mais n’y avait pas songer. Alors le fait qu’il prenne les devant de cette façon avait quelque chose de presque attendrissant. Ah moins que ce soit le fait qu’il se soit baisser devant elle, alors qu’elle demeurait droite pour ne pas perdre l’équilibre, qui la fit légèrement rougir. Cependant, elle se reprit très vite.

    « On peut peut-être le recoller ? »
    « On pourrait, mais je ne ferait pas trois mètre qu’il se casserait encore une fois. Il serait préférable que vous soyez le seul à faire les frais d’une telle maladresse. » La phrase avait été accompagnée d’un léger rire face à la proposition qu’il avait faite. Recoller un talon. C’était mignon, il n’y avait qu’un homme pour faire ce genre de suggestion. « Et puis, à moins d’avoir de la colle sur vous, je doute que ce soit possible. »

    Le ton n’était absolument pas à la moquerie, mais plus à la taquinerie. La jeune femme considéra le banc du coin de l’œil, et estima qu’il était peut être intéressant d’accepter la proposition qu’il avait faite un peu plus tôt. D’un autre côté, elle n’avait qu’à traverser la route pour se retrouver dans la frost. Endroit où elle trouverait bien une solution à son problème de chaussure. Mais traverser cette rue, impliquait aussi quitter la compagnie de l’homme. Son regard vogua entre le banc et la Frost, puis finalement elle prit sa décision. Elle tendit sa main de libre, l’autre tenant son talon –un peu ridicule, au passage-, vers l’homme qui lui faisait face.

    « Emma Frost. » Donné son nom avait un but bien précis « Je dois bien avoir de la biafine qui traîne dans un tiroir, dans le bâtiment juste en face. J’dois bien avoir des vêtements propres pour vous, si vous voulez. Histoire de me faire pardonner de cette gaucherie. »

    Avoir parler de la biafine n’était peut être pas la meilleure chose à faire. Mais, comme dit plus haut, tout s’était tellement mélangé, qu’elle imaginait que le mot était sortit à voix haute. Pour ce qui était de l’ensemble de la proposition, ce n’était pas totalement innocent. Marcher avec un seul talon, ce n’était pas la chose la plus facile. Les routes n’étaient pas connues pour être facilement traversable. Et le sol impraticable pieds nus. Bref, avoir quelqu’un à côté de soit pour passer cette mini épreuve n’était pas à négliger, même si elle demeurait beaucoup trop fière pour demander de l’aide d’une manière ou d’une autre.
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William Baley

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyVen 4 Juin - 23:23

« On pourrait, mais je ne ferait pas trois mètre qu’il se casserait encore une fois. Il serait préférable que vous soyez le seul à faire les frais d’une telle maladresse. Et puis, à moins d’avoir de la colle sur vous, je doute que ce soit possible. »

C’était bien ce qu’il avait craint. Sa proposition naïve avait reçu la réponse méritée. Remarquez, cela aurait pu être pire, car elle ne s’était pas montrée méprisante mais plutôt amusée.

Ce qui l’inquiétait plus, c’était le subreptice froncement de sourcil qu’il avait cru discerner chez elle au moment ou il craignait que son pouvoir se soit activé. Mais étant donné l’émotion que lui-même avait ressentie, soit ce n’était qu’une coïncidence soit elle avait une maîtrise d’elle-même qui dépassait la norme ce qui n’était pas impossible étant donné la femme d’affaire qu’il savait avoir devant lui. Il ne pouvait bien évidemment deviner ses les talents plus particuliers, qui sans doute atténuaient les effets des sensations reçues. Dans le doute, il devait se montrer prudent.

La jeune femme lui tendit la main avant de se présenter : « Emma Frost. »
Et bien voilà. Non seulement cela lui confirmait qu’il l’avait bien reconnue, mais il ne pouvait plus reculer devant le contact nécessaire de la poignée de main. Sa rebuffade précédente, quand il ne lui avait pas proposé son aide comme appui, était peut-être passée inaperçue. Mais là c’était tout simplement impossible. Il était connu à l’université comme refusant tout contact. Ils s’y étaient habitués, même s’il ne leur avait jamais donné la moindre explication. Mais il se rendait bien compte de l’effet que cela produisait sur eux. Et il n’avait pas envie de provoquer la même répulsion chez elle. Il ne restait plus qu’à espérer que rien ne se produirait…

Il serra donc la main qu’elle lui tendait. Enfin, façon de parler… La manière donc il la lui prit était tellement légère (comme si cela pouvait changer quelque chose) que s’il s’était penché on aurait pu croire qu’il lui faisait un baisemain.

« William Baley. Enchanté de vous rencontrer mademoiselle. »

Décidément il les accumulait aujourd’hui. S’il voulait lui faire croire qu’il ne la connaissait pas, son entrée en matière n’était pas de la meilleure tournure. De toute façon, qui n’avait jamais entendu parler d’elle ? Et puis il n’avait rien à cacher ! Enfin… Presque rien.

Il n’arrivait pas à croire qu’il discutait avec Emma Frost. Jamais il n’avait imaginé que ce serait elle qu’il rencontrerait en venant ici aujourd’hui. Et ça n’arrangeait pas sa situation. S’amuser à jouer les espions amateurs pour essayer de glaner une ou deux infos était une chose, se retrouver à discuter avec la dirigeante en était une autre. Il fallait impérativement qu’il reprenne un minimum le contrôle de la situation pour éviter que la situation n’empire !

« Je dois bien avoir de la biafine qui traîne dans un tiroir, dans le bâtiment juste en face. J’dois bien avoir des vêtements propres pour vous, si vous voulez. Histoire de me faire pardonner de cette gaucherie. »

Pour ce qui était de reprendre le contrôle, c’était plutôt mal embarqué !

*Et maintenant je fais quoi ? Je ne peux pas l’abandonner là… J’ai déjà frôlé la catastrophe plusieurs fois, donc l’accompagner dans les bureaux est hors de question… Faire la conversation en restant plantés là ne fera que reculer l’échéance. De toute façon je ne vais pas lui parler de la pluie et du beau temps, et il serait plus que louche d’embrayer sur les activités de la Frost. La biafine semble être le seul point commun restant et comme sujet de conversation on fait plus palpitant ! Tiens d’ailleurs c’est amusant comme coïncidence qu’elle me propose exactement le produit que j’utilise d’habitude !*

William se décida pour un compromis qui déjà outrepassait toutes les précautions dont il s’entourait habituellement.

« C’est très gentil à vous mais ce ne sera pas la peine. Ce n’est pratiquement pas passé à travers le tissu et je ne suis pas très loin de chez moi. Le fait de vous avoir rencontrée compense largement ces quelques désagréments ! »
*Hein ? Je viens réellement de lui sortir un truc pareil ? Quel sens allait-elle donner à cette malheureuse phrase !*

« Par contre puis-je vous accompagner jusqu’à l’entrée ? Marcher dans ces conditions ne doit pas être très facile et je ne voudrais pas que vous vous blessiez. »
*Arrête de creuser tu t’enfonces ! Tu ne pouvais pas lui demander simplement si elle avait besoin d’aide ?*

Certes cela faisait un peu chevalier servant, mais au final William était assez satisfait de son idée. Il allait l’aider à regagner le bâtiment, quelqu’un prendrait le relais et lui pourrait faire comme à son habitude : il fuirait !

Restait le plus difficile. S’il était certainement compliqué pour elle de traverser la rue avec sa chaussure cassée, elle ne pouvait imaginer la peur panique qui commençait à germer dans l’esprit de William à l’idée de devoir le faire avec elle. Lui-même s’assurait toujours d’utiliser les passages piétons, en restant le plus loin possible des autres passants. De cette façon, les voitures à proximité étaient à l’arrêt et il ne risquait pas de provoquer d’accident.

Le journal qu’il avait posé par terre y traînait toujours. Il le ramassa et se dirigea vers la poubelle près du banc pour l’y jeter, ce qui lui permit de faire une petite reconnaissance visuelle discrète des alentours. Les passages protégés les plus proches étaient aux extrémités de la rue, loin de là où ils se trouvaient. Son esprit bouillait littéralement…

*Ne fais pas de bêtise. Tu fais comme d'habitude, et si elle souhaite aller au plus court elle n’a qu’à le faire toute seule.*
*Mais la rue n’est pas large, et il passe très peu de voitures à cette heure !*
*Qu’est ce que ça change ? Il n’y avait aussi très peu de circulation lors de la mort de Myriam. Tu ne sais pas ce qui peut arriver. Tu veux lui faire courir ce risque ?*
*Non ! Mais ce n’est pas la même chose. Traverser cette rue ne va prendre que quelques secondes… Si un danger survient elle saura très bien se mettre à l’abri toute seule ! Elle va me prendre définitivement pour un abruti si je lui propose de faire le tour !*
*Depuis quand ça te dérange de passer pour un abruti ? Tu fais ça très bien d’habitude. Qu’est ce qui te prend ?*
*Rien… Mais je n’ai plus cinq ans. Je dois être capable de traverser en dehors des clous tout de même !*


Il ne pouvait plus reculer maintenant. Il essayait de garder un air souriant et espérait que son anxiété n’était pas trop palpable. Il savait que seul le fait de rester calme lui éviterait de se retrouver planté avec elle au milieu de la rue avec un air benêt.

*Bon. Respire un grand coup, ne pense plus à rien et lance-toi… Ce n’est pas compliqué : Tu traverses avec elle, tu lui dis au revoir poliment et tu fuis !*

Ne plus penser à rien… Inconsciemment, cela lui permettait également de ne pas songer à trouver une explication au fait qu’il avait justement envie de tout, sauf de fuir…

Il s’avança vers Emma en lui proposant son bras…

La traversée ne dura effectivement que quelques secondes… Nettement moins que le temps qu’il mit auparavant à regarder au moins dix fois de chaque côté pour s’assurer qu’aucun véhicule n’était en vue.
Malgré son talon manquant, elle était arrivée à se déplacer avec une légèreté surprenante. Et lui s’était senti tellement fébrile que parfois il s’était demandé qui aidait l’autre. Il espérait que l’assurance factice qu’il avait affichée avait suffit à masquer ses craintes.

Maintenant qu’ils étaient arrivés devant l’entrée du bâtiment, il ne restait plus qu’à lui souhaiter une bonne journée et au revoir mademoiselle ! Certes il était venu pour glaner quelques informations, mais le jeu n’en valait plus la chandelle.

Mais alors qu’il ne restait que le plus facile à faire, quelque chose le retenait.
Ou quelqu’un ? Non, ça il ne pouvait pas le permettre !
Et pourtant il restait figé devant elle...
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Emma Frost

Emma Frost
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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyDim 6 Juin - 11:06

    Emma s’était présentée, contente de voir que sa réponse -sur le fait de coller son talon- n’avait pas braqué son interlocuteur. Étrangement, il semblait bien plus gêné à l’idée de lui serrer la main. Légère hésitation avant de, finalement, avoir un contact qui était des plus léger. La dernière fois qu’on lui avait prit la main de cette manière c’était il y a des années et des années en arrière, alors que les hommes effleurait encore les mains des femmes de leurs lèvres. Malgré son étonnement, elle s’efforça de ne pas avoir à le montrer une seule seconde, conservant un sourire sur le bord des lèvres. Si il avait une réticence quelconque à la toucher, peut être n’était-il pas nécessaire de montrer un étonnement pour le mettre plus mal à l’aise.

    Frost avait un passé qui s’étalait depuis près de 400 ans, si elle pensait plaire aux hommes par son physique ce n’était pas par pure prétention, mais par expérience de la vie qu’elle avait menée jusque là. Du coup, elle pouvait se féliciter d’en connaitre un rayon sur les méthodes qu’ils pouvaient employés. Elle avait connu des hommes sur d’eux, prétentieux, et ceux qu’elle intimidait. Si elle avait envie de classer cet inconnu dans une catégorie, cela serait sûrement dans ceux qui sont intimidé. Du moins, elle aurait trouver logique de la classer de cette manière, ne serait-ce par ce serrage de main peu sur. Pourtant, elle devait bien admettre que cela serait le définir bien trop vite, il avait quelque chose de foncièrement différent des hommes qui avaient pu être gêné face à elle. Emme ne voyait pas encore d’où venait cette différence mais, intrigué, elle comptait bien essayer de le comprendre d’une manière ou d’une autre. Après tout, Emma n’était-elle pas une femme de défi ?


    « William Baley. Enchanté de vous rencontrer mademoiselle. »

    Emma se garda bien de lui demander, de manière amusée, les raisons de cet « enchantement », préférant prendre cette phrase comme quelque chose de parfaitement conventionnelle. Est-ce qu’il savait qui elle était ? Honnêtement, même sans entrer dans sa tête, elle n’en doutait pas réellement. Après tout, ils étaient assez proche de l’enseigne qui annonçait le bâtiment de la Frost. Et si jamais, il ne savait pas qui elle était, ou du moins ses activités, il ferait sûrement très vite le parallèle si elle venait à entrer dans le bâtiment. C’est désireuse d’en savoir un peu plus, qu’elle fini par proposer de la biafine et un vêtement propre.

    Finalement, le ressenti globale d’Emma était un certain mélange entre l’envie d’en savoir plus sur lui, de pouvoir le cerner, avec un léger amusement face à la situation et les réactions qu’il pouvait avoir. Si elle était parfaitement à l’aise, cela ne semblait pas être le cas de William –puisque tel était son prénom- mais elle avait l’impression qu’il y avait quelque chose de bien plus profond que de la timidité. C’est cela qu’elle voulait tenter de comprendre. Le paradoxe de cette histoire c’est qu’elle aurait pu avoir toutes les réponses qu’elle voulait en un claquement de doigt. Faire un tour dans sa tête, voir prendre le contrôle pour l’amener à faire ce qu’elle voulait. Ce genre de chose était à sa disposition. Mais c’était une solution de facilité, qui n’impliquait aucun défi, aucune satisfaction hormis celle de se servir de son pouvoir. Bref, cette méthode n’apportait aucun attrait comparer à celui de se débrouiller comme une simple humaine qu’elle n’était pas.


    « C’est très gentil à vous mais ce ne sera pas la peine. Ce n’est pratiquement pas passé à travers le tissu et je ne suis pas très loin de chez moi. Le fait de vous avoir rencontrée compense largement ces quelques désagréments ! »

    Le premier sentiment qui se fit sentir, fut le plaisir. Celui que l’on ressent lors d’une flatterie, même si elle semble un peu gauche et presque regretter aussitôt. C’est d’ailleurs ce genre d’attitude qui rendait ce genre de phrase bien plus plaisante. Inutile de préciser qu’un sourire, un peu plus large que les autre, s’afficha sur le visage de ce petit bout de femme. Elle aurait été dans un rôle de charme absolue qu’elle lui aurait bien répondu, sur le ton de la confidence, que tout cela avait été savamment calculer et préparer pour avoir le plaisir de pouvoir lui parler. Mais si ce genre de réplique fonctionnait avec certain homme, elle aurait presque été prête à parier que sur lui, cela n’aurait peut être eu que pour but de le braquer, ou de le rendre plus mal à l’aise. Pas le but.

    « Par contre puis-je vous accompagner jusqu’à l’entrée ? Marcher dans ces conditions ne doit pas être très facile et je ne voudrais pas que vous vous blessiez. »

    Emma marqua un temps d’hésitation nécessaire pour ne pas avoir à montrer qu’elle avait absolument besoin d’aide. Elle sembla peser le pour et le contre un court instant avant de, finalement, accepter cette proposition d’un hochement de tête et d’un « Merci, ça serait vraiment gentil ». Son besoin d’hésiter faussement était seulement dû à la fierté qu’elle pouvait avoir, et qui l’empêchait de dire qu’effectivement, la traversé de cette rue pouvait s’avérer compliquée. C’est la suite des évènements qui furent étrange, ou du moins, qui cela sortait franchement de l’ordinaire.

    William ramassa son journal, qu’il déposa dans la poubelle. Jusque là, tout allait bien, en tout cas elle ne se doutait pas du dilemme qui était en train de se jouer dans la tête de son interlocuteur. Comment pouvait-elle le deviner si elle refusait d’aller faire un tour dans sa tête, et n’étant plus sous le coup de la gène d’avoir renverser son café, elle ne se mettait pas à entendre tout le monde en même temps. Même pas une petite bride de ses interrogations. Pourtant la tentation fut dure, surtout qu’il semblait vouloir garder toute contenance. Emma était quelqu’un d’assez observatrice, disons que 400 ans à côtoyer les êtres vivants lui apportait un avantage, sans compter son doctorat en psychologie. Elle résista cependant à aller se renseigner à la source même : l’esprit de William.

    Il revint vers elle, proposa son bras qu’elle accepta. Et là, William se mit à regarder de chaque côtés, de nombreuses fois. La situation aurait pu amusé Emma, mais en réalité elle trouvait cela nécessaire. Sans comprendre pourquoi, elle était prise d’une réelle appréhension face à cette route qu’il fallait traversé. Pourquoi ne pas avoir proposer le passage piéton plus loin ? Il impliquait un détour, mais aurait sembler bien plus sécuritaire pourtant. Cette soudaine crainte était quelque chose qu’elle ne comprenait pas réellement, mais Emma restait quelqu’un de fière qui ne voulait pas montrer la moindre faiblesse. Du coup, quand, enfin, ils se lancèrent elle traversa comme si c’était la chose la plus naturelle qu’elle pouvait faire. Son talons casser ne l’aidait pas, l’obligeant à marcher sur la pointe des pieds alors que son autre pied était parfaitement appuyé sur l’ensemble de sa chaussure.

    Une bouffé de crainte s’était franchement insinuer en elle au moment où ils se trouvaient sur la route, pourtant le passage ne dura pas plus de quelques secondes. Une fois de l’autre côté, devant le bâtiment, Emma rendit le bras de William, se retrouvant face à lui. Rien qu’en le lâchant elle se sentait déjà ridicule d’avoir pu avoir peur de cette manière, cela ne lui ressemblait pas et ne lui était jamais arrivée.

    Le regard sur William, la première sensation qu’elle ressentie fut de la colère. Légère et très passagère, elle s’effaça presque aussitôt. Mais oui, l’espace d’une ou deux secondes elle lui en avait voulu. Il lui semblait inconcevable qu’elle est pu avoir peur de cette route toute seule, ayant la désagréable sensation qu’on l’avait aider. Que ce soit volontaire ou non. Son pouvoir à elle aurait pu lui permettre de ressentir l’appréhension de William, mais en aucun cas de la vivre réellement. Du coup, elle ne savait pas réellement ce qui s’était passé, mais cela ne venait pas d’elle. Et qu’on puisse lui insuffler des peurs aussi ridicule que de traverser une rue, l’avait énervée sur une très courte période.

    C’est très vite qu’elle avait cesser de lui en vouloir, pour s’en vouloir à elle-même. Emma et sa fierté. Emma et prise d’une ressentit qui n’était pas le sien. Tout cela entraînait une mauvaise opinion d’elle-même, parce qu’elle n’avait pas su garder ses propres sentiments. Ca la dérangeait fortement. Relevant la tête, elle fronça légèrement les sourcils en planta son regard dans celui de William qui restait figé devant elle.


    « »

    Sa bouche s’était ouverte, mais la première syllabe n’avait même pas daigner passer ses lèvres. Elle avait eu envie de lui poser des questions sur ce qui s’était passé, sur ce qu’il pouvait faire et qui ne s’apparentait pas à quelque chose d’humain, mais de mutant. Pourtant, rien n’était sortit, parce que finalement son côté psychologue lui interdisait toute entrée en la matière qui soit si brute, sans préavis. Refermant la bouche, elle décida de trouver une autre manière de s’y prendre. Finalement, elle ne risquait pas d’avoir de réponse si elle entrait si vite dans le vif du sujet, là sur ce trottoir ou passait pas mal de personne, en risquant de le voir partir.

    « Merci »

    D’un sourire, elle avait décider que le remercier pour l’avoir accompagner jusque là était une bonne chose. Non seulement elle pensait réellement ses remerciements, mais en plus cela lui permettait de rattraper sa première tentative de parole avortée, et également de gagner un peu de temps sur le choix de la méthode à employé avec lui. Il avait refuser la biafine, le vêtement propre. La logique voudrait que ces remerciements signe le retrait de leur rencontre et que chacun parte dans son coin, sauf qu’elle n’avait aucune envie de le voir s’en aller, pas avec tant de questions en suspend.

    « J’ai une question à vous poser, de la pure curiosité, je dois avouer et je comprendrais parfaitement si vous ne souhaitez pas y répondre. Mais il m’a semblé vous voir assez nerveux à l’idée de traverser cette route, c’était le cas ? Parce que si oui, j’en suis vraiment désolée si vous êtes sentit obligé de m’aider à traverser. »

    La première chose qu’elle voulait déterminer c’était si cette peur qu’elle avait ressentit était bien la sienne ou non. Elle avait tendance à dire que non, parce que cela ne lui était jamais arrivé. Mais il se pouvait aussi que cela pouvait être une toute nouvelle phobie tout à fait temporaire. Cela dit, bien plus orgueilleuse qu’elle ne voulait bien le montrer, elle succomba à l’envie de se fournir des réponse à la source de l’esprit de William. Du coup, elle avait à peine poser sa phrase que déjà elle ouvrait son esprit. Mais William n’eu pas le temps de répondre, qu’un vigile sortit de la Frost pour se retrouver proche des deux mutants. Et c’est ces pensées à lui qu’elle capta en premier lieu.

    *Ce type est louche. Il stagne depuis bien trop longtemps sur le banc d’en face, pour finalement accompagner Frost jusque devant la porte !*

    C’est qu’on ne rigolait pas avec la sécurité du bâtiment où s’entreposait pas mal de stock, autant dire que les agent de sécurité du coin étaient performant et avaient l’œil. L’homme, en question, était sortit pour s’assurer que tout allait bien, jetant un regard en biais à William. Emma fut assez intrigué par les pensées de son employé.

    « Tout va bien Mademoiselle Frost ? » Sous entendu : cet homme ne vous importune pas ?
    « Parfaitement bien, John. Vous pouvez retourner à l’intérieur. »

    L’agent de sécurité lança un dernier regard à William semblait promettre qu’il le gardait à l’œil, mais ne discuta pas plus longtemps et reprit sa place à l’intérieur du bâtiment. Emma, un peu plus suspicieuse intérieurement, bien qu’elle ne le laissa pas paraitre, reporta son attention sur William, toujours en équilibre sur l’un de ses pieds.

    « Désolé pour cette interruption. John regarde un peu trop de film d’espionnage. Il a du vous voir sur le banc avec votre journal et, dans un cliché parfait, à sûrement voulu faire trop de zèle. »

    Le ton avait été à l’humour, elle en souriait même. Pourtant, il allait de soit qu’elle accordait beaucoup de crédit à ses employés. Du coup, laissant toutes ses antennes à l’affut des pensées de William elle avait lancé cette phrase pour savoir ce qu’il en pensait.
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William Baley

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyLun 7 Juin - 0:59

Les yeux sont le miroir de l’âme… Peut-être…

William était à nouveau inquiet. Alors qu’il pensait avoir passé l’épreuve de la rue avec succès, il cru déceler dans le regard d’Emma un infime changement. Un froncement de sourcils, et puis plus rien. A nouveau la jeune femme affichait son attitude habituelle.

Il ne savait quoi penser. Avait-il à nouveau projeté ses émotions sans le vouloir ? Pourtant il avait fait tout ce qu’il avait pu pour que cela ne se produise pas ! Et puis les effets auraient dus être beaucoup plus visibles !

*Tu vas devenir complètement paranoïaque si ça continue comme ça ! De toute façon, même si elle a ressenti quelque chose, elle ne peut se douter de ce qui s’est réellement passé. Et puis rien de grave ne s’est produit. Alors zen !*

Bien qu’il connaissait l’existence d’autres mutants le fait qu’elle pouvait elle-même en être une, et donc se douter de quelque chose, ne l’avait pas effleuré le moins du monde. Finalement, tout allait bien se terminer. Réussissant même à se détendre un peu, il trouva charmant le remerciement tout simple de la jeune femme et la petite hésitation qui le précéda. Elle était peut-être tout aussi gênée que lui, ce qui pouvait expliquer les petits signes qu’il avait remarqués.

« J’ai une question à vous poser, de la pure curiosité, je dois avouer et je comprendrais parfaitement si vous ne souhaitez pas y répondre. »

William sentit son stress remonter. Quelle question pouvait-elle avoir en tête, à laquelle il ne souhaiterait pas répondre ? Avait-elle remarqué son petit jeu d’observation avant de lui renverser son café dessus ?

« Mais il m’a semblé vous voir assez nerveux à l’idée de traverser cette route, c’était le cas ? Parce que si oui, j’en suis vraiment désolée si vous êtes sentit obligé de m’aider à traverser. »

*Et flute ! Ah il est beau le bon samaritain… Tu aides une charmante jeune femme et tu trouves le moyen de faire en sorte que la première chose qu’elle remarque est que tu trembles comme une feuille. Maintenant elle pense que tu as peur de traverser une rue ! Tu es vraiment pitoyable… Et tu vas répondre quoi maintenant ? Remarque, au moins elle ne te prend pas pour un espion, juste pour un trouillard !*

Son premier réflexe fut de se retrancher derrière son mutisme habituel. Comment avait-il pu penser donner le change. Le peu de confiance qu’il avait en lui transparaissait systématiquement, quoi qu’il fasse, il le savait bien. Pourtant il avait cru aujourd’hui avoir progressé. Pour une fois il en avait réellement eu envie. Mais il avait échoué, comme d’habitude !

Les yeux sont le miroir de l’âme…

Dans ce cas ceux d’Emma ne reflétaient pas de la méprise, mais plutôt une réelle curiosité. Du moins c’était ce qu’il croyait déceler… Mais il se savait mauvais psychologue. Pouvait-elle sincèrement s’intéresser à lui ? Il ne le croyait pas une seconde. Elle devait avoir dans son entourage une multitude de personnes beaucoup plus intéressantes, et lui ne pouvait constituer pour elle qu’un sujet d’anecdotes amusantes pour égayer la conversation.

William restait indécis. Nonobstant le fait qu’après sa piètre prestation l’assurer de sa parfaite confiance en lui serait d’un ridicule achevé, il n’avait pas envie de lui mentir et il ne savait pas pourquoi. Lui dire la vérité était toutefois impossible. Il ne lui restait plus qu’à esquiver…
Détournant son regard pour ne pas avoir à affronter celui de la jeune femme quand il aurait éludé sa question, il vit alors un homme à la mine peu aimable sortir du bâtiment et se diriger vers eux. Certainement un vigile de la Frost. Il ne manquait plus que cela pour parfaire le tableau ! C’était un cauchemar !

*Du calme ! Il vient sans doute juste aider sa patronne !*

« Tout va bien Mademoiselle Frost ? »

*Ouf ! C’était bien çà ! Tu vois bien que tu n’avais pas à t’inquiéter. En plus il va s’occuper d’elle, l’accompagner à l’intérieur, t’éviter d’avoir à répondre, et hop retour à la maison !*

« Parfaitement bien, John. Vous pouvez retourner à l’intérieur. »

*Hein ? Mais… Et flute ! A quoi joue-t-elle ? Elle aurait dû normalement profiter de la présence de son employé pour retourner vers son univers habituel ! Pourquoi rester avec moi ? Non décidément il y a un truc qui cloche !*

Visiblement les ordres de la jeune femme ne devaient généralement pas prêter à discussion. L’employé s’en retourna sans mot dire, mais l’attention qu’il porta à William lui paru tout de même excessive. Allons bon ! Se pouvait-il qu’il ait attiré son attention ce matin ? Peu probable, même si c’était le travail du gardien d’être méfiant.

« Désolé pour cette interruption. John regarde un peu trop de film d’espionnage. Il a du vous voir sur le banc avec votre journal et, dans un cliché parfait, à sûrement voulu faire trop de zèle. »

*Haaaaaaa ! Là ce n’est pas normal ! Pourquoi a-t-elle dit ça ? Il pouvait parfaitement ne venir vers nous que pour l’aider elle ! Maintenant c’est certain elle se doute de quelque chose. Ca explique pourquoi elle semble te porter de l’intérêt ! C’était l’explication la plus probable et tu aurais dû t’en douter. Qu’est-ce-que tu t’imaginais ?*

William aurait pu simplement répondre à Emma par un sourire amusé et en profiter pour clore la discussion. Tout individu normalement constitué aurait certainement agit de la sorte. Il regarda à nouveau la jeune femme et il sut… qu’il ne le pouvait pas. Il ne pouvait deviner qu’elle aurait de toute façon compris, non ce n’était pas cela. Il ne voyait aucune explication logique à ce qu’il s’apprêtait à faire. Aucune explication logique…

« Vous devriez alors lui proposer une promotion, car il est d’une certaine façon dans le vrai. Je suis désolé… C’était un jeu... »

Il détourna le regard car il était certain de ne pas supporter ce qu’il allait voir dans celui d’Emma.

« Humm… Comment vous expliquer… Je voulais seulement approcher un peu votre entreprise, voir ceux qui y travaillent. Rien de compromettant. »

*Il ne pouvait pas lui expliquer que c’était sa ballade de l’année ! Comment pourrait-elle comprendre ça ? Il fallait qu’il lui explique qu’il n’avait pas du tout prévu que ce soit elle qui croise son chemin.*

« Tout ça n’aurait pas dû se produire. Je ne voulais pas vous rencontrer. Non, ce n’est pas ce que je veux dire ! Je suis très content de vous avoir rencontrée, mais ce n’était pas prévu. En fait rien n’était prévu ! Je m’intéresse depuis longtemps à vos produits et j’ai pensé… Ce n’était pas une bonne idée. »

Tout s’embrouillait dans sa tête. Il imaginait le mépris de la jeune femme devant sa minable tentative de justification. Inconsciemment, il omit d’essayer d’expliquer pourquoi il n’avait pas abandonné plus tôt, pourquoi il était resté avec elle alors qu’il savait qu’il allait droit dans les ennuis.

Bien sûr il ne lui était jamais venu à l’esprit de profiter de sa rencontre avec elle pour s’introduire dans l’entreprise. Mais il n’avait pas plus réalisé que les productions technologiques de la Frost ne l’intéressaient plus le moins du monde… Qu’une autre raison l’avait poussé à rester… A prendre plus de risques qu’il n’en avait jamais pris.

« Je vous prie de bien vouloir excuser mon comportement immature. Je ne m’approcherai plus de vous… hem... de votre entreprise. »

Il attendit l’orage. Ou pire encore, qu’elle parte sans rien dire.
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Emma Frost

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyLun 7 Juin - 9:47

    Elle avait assuré à son employé que tout allait bien, qu’il pouvait retourner à l’intérieur, pourtant… Pourtant, elle ne comprenait pas. Ses antennes sorties, Emma avait accès aux pensées des personnes, à celles de William, qui semblait regretter le fait qu’elle puisse renvoyé l’agent de sécurité sans le suivre. Forcément son orgueil venait d’en prendre un coup, semblait-elle si peu intéressante ? Trop maladroite, pour pas qu’il puisse avoir envie qu’elle reste ? Finalement, l’avoir mener jusqu’ici, était-ce seulement une forme de pitié fasse à son déséquilibre créer par un talon cassé ? Trop de question d’un coup, des interrogations qu’elle n’avait pas l’habitude de se poser. Du coup, pour tenter de gagner du temps, d’y voir plus clair et d’avoir des réponses elle avait balancé son excuse par rapport au zèle de son vigile. Sans parler du fait qu’elle n’avait aucune raison de mettre en doute les pensées d’un agent de sécurité. Dans le fond, il y avait peut être quelque chose à clarifier avec son interlocuteur. Em’ était persuadée que si il avait quelque chose à cacher, il ne se montrerait pas sincère. Injustement, elle se concentra donc sur les pensées qui accompagnerait ses paroles. Si elle n’aimait pas faire ce genre de chose, elle se devait de l’appliquer quand il s’agissait de la Frost, hors de question de prendre des paris sur une entreprise qu’elle tient depuis beaucoup trop de temps.

    *Haaaaaaa ! Là ce n’est pas normal ! Pourquoi a-t-elle dit ça ? Il pouvait parfaitement ne venir vers nous que pour l’aider elle ! Maintenant c’est certain elle se doute de quelque chose. Ca explique pourquoi elle semble te porter de l’intérêt ! C’était l’explication la plus probable et tu aurais dû t’en douter. Qu’est-ce que tu t’imaginais ?*

    En réalité, la pensée qu’elle pu saisir n’était pas aussi claire, pas si limpide. Les mots étaient quelques fois entrecoupé par les pensées des passants, ce qui la rendait incapable de saisir mots pour mots ce qu’il avait pu penser. La télépathie était une chose assez capricieuse, dans le fond. Sans parler du fait que les gens pensait rarement à des phrase entière, en général c’était des bouts de mots, des bouts de phrases, le tout mélanger dans un océan d’idée générale. Les gens imaginent, injustement, qu’il est parfaitement possible de lire dans l’esprit de quelqu’un, mais en réalité c’est juste un énorme puzzle que l’entraînement vous apprend à recomposer pour saisir ce qui est pensé. Entraînement qu’Emma n’avait pas fait avec assiduité, ayant toujours préféré la partie de son pouvoir servant à contrôler les gens. Beaucoup plus intéressant et utile, selon elle. Cependant, 400 ans d’existence apportaient tout de même une petite maîtrise, sans parler de son niveau, c’est ce qui lui permit de comprendre l’idée générale de cette pensée.

    Nullement empathe, elle aurait été incapable de ressentir ce qu’il pouvait vivre. Emma ne pouvait que le déduire par ses pensées, elle avait une impression de nervosité, de stress. Il ne faisait pas de doute qu’il y avait quelque chose de louche, pourtant c’est sa dernière interrogation qui revenait en mémoire de la petite blonde : Qu’est ce que tu imaginais ? Mais, finalement, la vraie question était de savoir quelle excuse il allait bien pouvoir trouver, elle n’avait pas vraiment de doute sur le fait qu’il tenterait une échappatoire vu qu’il semblait réellement avoir quelque chose à se reprocher… Elle admettra que plus tard qu’elle venait de faire une grosse erreur de jugement.


    « Vous devriez alors lui proposer une promotion, car il est d’une certaine façon dans le vrai. Je suis désolé… C’était un jeu... »

    Incrédule. Ses yeux bleus s’ouvrirent en grand, pendant que William détournait le regard. « Un jeu… » Le terme fut répété dans un simple souffle, à peine un murmure inaudible. En réalité, sa réaction n’avait rien à voir avec la surprise d’apprendre que les pensées du vigile étaient réelles. Elle ne doutait pas franchement de leurs efficacités, bien pour ça qu’elle les avait embauché. Non, si elle semblait aussi incrédule, c’est parce que William était en train de lui dire que le vigile avait raison. Emma avait imaginé un tas d’excuse, un sourire amusé, n’importe quoi qui lui permettrait de fuir la question. Au lieu de cela, il parlait sincèrement, une chose tellement rare qu’elle en fut réellement surprise.

    « Humm… Comment vous expliquer… Je voulais seulement approcher un peu votre entreprise, voir ceux qui y travaillent. Rien de compromettant. »

    Pour le coup, elle croisa les bras contre elle, un sourcil légèrement relevé comme pour chercher à comprendre. D’une « certaine façon » le vigile était dans le vrai, approcher l’entreprise mais rien de compromettant, … Les explications avaient quelque chose de pas vraiment claires. Mais peut être pourrait-elle avoir plus de précision dans la suite.

    « Tout ça n’aurait pas dû se produire. Je ne voulais pas vous rencontrer. Non, ce n’est pas ce que je veux dire ! Je suis très content de vous avoir rencontrée, mais ce n’était pas prévu. En fait rien n’était prévu ! Je m’intéresse depuis longtemps à vos produits et j’ai pensé… Ce n’était pas une bonne idée. »

    Honnêtement, il n’avait absolument rien du parfait petit espion. Ses justifications avaient quelque chose de sincère tout en étant un peu maladroite… Très maladroite. Rien que dans sa façon de se rattraper après avoir stipuler qu’il n’avait pas voulu la rencontrer. La situation aurait été autre, elle aurait probablement sourit de manière amusé, presque attendri, par cette façon de faire. Mais, si elle en avait envie, elle s’y refusa. Cette gaucherie, cette non assurance, ne devait pas tout justifier. En tout cas, elle devait garder un air impassible, interrogateur, juste pour la forme, juste pour faire comprendre que ce genre de méthode n’était pas celle à employé. Le seul mot qui sortit de la bouche d’Emma fut un « Effectivement ! », comme pour confirmer que ce n’était une bonne idée. Mais, ne semblant pas avoir finit, elle n’insista pas pour le moment. Les excuses arrivèrent.

    « Je vous prie de bien vouloir excuser mon comportement immature. Je ne m’approcherai plus de vous… hem... de votre entreprise. »

    Une fois encore elle réprima son envie de sourire à sa dernière phrase. Au moins, les choses étaient dites, Emma en regretta presque sa mauvaise déduction sur le fait qu’il ne serait pas sincère, d’avoir faire fonctionner ses pouvoirs alors qu’il n’y avait pas de doute sur sa sincérité, rien qu’en le voyant on pouvait le deviner. Quoique, si elle n’avait pas fait usage de son don, elle aurait gardé un doute sur le fait qu’il aurait pu être un très bon comédien. Mais ses pensées, combiné à son attitude ne laissaient guère de place au mensonge probable. Il y a, cependant, une chose qu’elle n’expliquait pas : pourquoi l’avoir accompagné jusque là, pourquoi avoir prit le risque de se retrouver dans cette situation alors qu’il aurait très bien pu partir depuis un bon moment, et rien de tout cela ne se serait passé. Elle n’aurait même pas eu le moindre doute sur ce qu’il faisait réellement. Il était vraiment singulier, particulier dans sa façon de faire les choses. On arrivait, donc, au moment où c’était à elle de laisser exprimer sa réaction.

    « Je ne jugerai pas votre comportement d’immature, mais de complètement suicidaire. Pourquoi être venu jusqu’ici, vous pensiez vraiment que cela passerait inaperçu ? Que notre système de sécurité et les gens qui s’y emploient reste les bras croisé devant un match de football ? »

    Le ton ne montait pas, elle avait tout de la femme parfaitement calme, jouant de cliché pour tenter de comprendre pourquoi il avait prit le risque de l’accompagner jusqu’ici. Ses bras s’étaient décroisés afin de pouvoir retrouver son équilibre. Difficile de paraître parfaitement sérieuse, quand on a un talon de casser, pourtant elle ne s’en sortait pas trop mal jusqu’à présent.

    « Ah moins que ce soit le but. Enfin je veux dire, j’étais la personne idéale pour vous donner des informations ou vous faire entrer, c’est ça ? »

    Forcément, elle pensa à cette hypothèse. Peut être qu’il aurait pu s’attendre à une autre rencontre, mais finalement c’était sur elle qu’il était tombé. Alors quoi ? Elle avait l’air de la pauvre petite fille incapable de ne rien comprendre, de facilement manipulable pour avoir des informations ? Si c’était le cas, Emma ne savait pas vraiment si elle devait s’en amuser ou s’en sentir amusé. Puis d’un autre côté, une multitude de chose lui disait que ce n’était pas le cas, qu’il y avait autre chose. Mais ça elle ne pouvait le deviner en un claquement de doigts, a moins de le forcé à lui faire ses confidences. Hors de question, il avait été suffisamment sincère pour ne pas user de ce genre de pouvoir. Est-ce qu’il se rendait, seulement, compte qu’en agissant de cette manière, il attirait la curiosité de Frost ?

    « Et, je dois comprendre quoi par votre dernière phrase : que vous ne vous approcherez plus de mon entreprise, mais de moi, si ? »

    Un sourcil légèrement levé montrait la forme interrogative de sa phrase, mais voilà que sur ses lèvres venait de se former un léger sourire amusé. Dans le fond, elle devait espérer que ce genre de question le mette légèrement mal à l’aise, ce qui n’était qu’un juste retour des choses face à son « espionnage » qui n’avait pas aboutit. De toute façon, Emma n’était pas du genre à se mettre à hurler, ou à avoir une réaction des plus virulente pour ce genre de chose. William avait été sincère et, c’est pour cette raison qu’on ne pouvait pas faire plus calme qu’Emma dans sa façon de parler, même si elle entendait bien comprendre les raisons de cet agissement. C’est d’ailleurs par cette interrogation qu’elle décida de finir.

    « Vous vous intéressé beaucoup à mes produits et vous avez pensé que… quoi ? »

    Reprenant une des ses phrase qu’il avait interrompu pour finir sur le fait que c’était une bonne idée, Emma trouvait, pourtant, que la suite pouvait être franchement intéressant.
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William Baley

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyLun 7 Juin - 18:08

Ni orage, ni silence. Le calme avec lequel elle répondit était au final pire que les autres possibilités. Elle jugeait son comportement suicidaire ? Bien sûr qu’il savait qu’il pouvait être repéré. Et il aurait parfaitement assumé son jeu ridicule face au vigile, qui l’aurait certainement envoyé bouler sans autre forme de procès. William était même persuadé que le gardien n’aurait même pas daigné sortir s’il n’avait été avec elle. Mais elle était apparue, et rien n’était plus pareil.

« Ah moins que ce soit le but. Enfin je veux dire, j’étais la personne idéale pour vous donner des informations ou vous faire entrer, c’est ça ? »

Là, il en resta ébahi. Jamais il n’avait pensé cela. Désespéré, il réalisa qu’il était par contre parfaitement logique qu’elle y songe. Il essaya de se souvenir s’il avait pu d’une façon ou d’une autre être à l’origine de la mésaventure de la jeune femme, mais il avait beau retourner ses souvenirs dans tous les sens il ne voyait rien qui aurait pu le laisser penser.

Bon sang comme les choses pouvaient parfois mal se passer ! S’en était risible… Mais aucun sourire ne marqua le visage de William.

« Et, je dois comprendre quoi par votre dernière phrase : que vous ne vous approcherez plus de mon entreprise, mais de moi, si ? »

Il ne vit pas le léger sourire qui venait de naître sur le visage d’Emma. Peut être le valait-il mieux, car il l’aurait sans doute mal interprété.

*Elle se moque de toi! Elle sait bien que ce n’est pas ce que tu voulais dire ! Comment pourrais-tu avoir la prétention de l’approcher de nouveau ?*
*Et non banane, elle n’en sait rien ! Elle est intelligente mais pas devin ! Tu pourrais être n’importe quel tordu capable de tout pour arriver à ses fins.*


La tempête qui sévissait dans sa tête tomba aussitôt qu’il réalisa que ses efforts pour se justifier étaient peine perdue. A partir du moment où il ne pouvait tout lui expliquer, rien de ce qu’il pourrait dire n’aurait de cohérence pour elle. Une chape de plomb recouvra son esprit. Réussissant enfin à tourner son regard vers elle, d’une voix partie dans les basses il répondit lentement :

« Je n’ai jamais voulu ce qui s’est passé. Je ne puis que vous assurer qu’il ne m’est jamais venu l’idée de faire quoi que ce soit qui pourrait vous nuire. Je ne pensais même pas vous rencontrer. »

« Vous vous intéressé beaucoup à mes produits et vous avez pensé que… quoi ? »

« Que je pourrais apercevoir un des concepteurs, voir d’un peu plus près qui se cache derrière les publications. Rien de plus. Vous devez me trouver bien stupide mais c’est ainsi. »

Et puis non, c’était trop bête. Il ne pouvait pas en rester là. Tentant de reprendre un air plus avenant, il continua :

« Puis-je… »

*Vous inviter à prendre un café pour me faire pardonner ? C’est bien ce que tu allais lui proposer non ?*

Il fallait sortir de cette situation ridicule ! Il se sentait prêt. Faire un pas vers elle, se comporter comme tout individu normal le ferait. Elle était séduisante, il ne voulait pas la quitter comme ça, alors quoi ?

*Tu as déjà vécu ça. Tu tiens vraiment à recommencer ?*
*Ca n’a rien à voir ! Elle ne ressent rien pour moi.*
*Et toi que ressens-tu pour elle ?*
*Mais rien ! Je souhaite juste me faire pardonner !*
*Comment peux-tu te mentir à toi-même à ce point ? Dès que tu l’as vue tu es parti en vrille. Tu vois bien que ton comportement a été tout sauf habituel. Reviens sur terre ! En plus elle croit déjà que tu ne t’intéresses à elle que pour accéder à la Frost.*
*Mais je m’en moque de la Frost !*
*Tu vas t’attirer encore plus d’ennuis et finir par attirer l’attention. C’est dangereux pour toi !*
*Je m’en moque aussi !*
*C’est dangereux pour elle !*


William hésita. Oubliant mademoiselle Frost, il regarda Emma. Petit bout de femme qui avait bâti un empire… Simplement une petite blonde aux yeux bleus essayant de conserver un équilibre précaire.

Le maigre éclair de volonté qui avait pu naître dans ses yeux s’éteignit aussitôt. Il essaya de graver dans sa mémoire ce qui serait sans doute la dernière fois qu’il la verrait. Il tenta de reprendre sa phrase.

« … réitérer mes excuses. Je ne vous dérangerai plus. »

Elle ne le connaissait pas et l’oublierait vite. Pas sûr que ce soit réciproque.

Mais qu’est-ce qui lui arrivait ? Il n’était pas du genre à succomber au coup de foudre. Il lui avait fallu trois mois pour oser faire un pas vers son premier flirt. Et là il aurait été prêt à tout pour quelques minutes de plus avec elle !

Attendant la réponse de la jeune femme, il essaya d’apporter des réponses à ses questions. Etait-ce lui qui avait changé ? Il ne voyait pas comment aurait pu se produire en lui un changement aussi soudain. Alors qu’avait-elle de plus que les autres ? Certes elle était belle et savait se mettre en valeur. Elle était intelligente, sûre d’elle. Mais il avait passé l’âge de se comporter en amoureux transit. Qu’avait-elle qui l’attirait ainsi ?

Pourquoi avait-il l’impression qu’elle pourrait le comprendre ?
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Emma Frost

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyLun 7 Juin - 20:19

    Em’ ne perdait pas une miette des pensées de l’homme. Non, elle n’était pas devin, elle ne prévoyait pas les choses, n’avait pas d’incidence sur ce qui pouvait se passer. Quoique, en y mettant de la bonne volonté, elle pouvait y arriver. Elle fut incapable de savoir si elle devait se sentir peinée par le fait de lui sembler si inaccessible, ou si, au contraire, elle devait penser que c’était une bonne chose. Dans le deuxième cas, c’était surtout son orgueil qui en serait heureux. Faire une telle impression qu’elle en semble inaccessible, c’était plutôt une bonne chose, non ? Mais, d’un autre côté, pourquoi la cataloguer ainsi ? Devait-elle voir ou sortir avec des personnes d’un certain statut ? Issu d’une certaine classe sociale ? D’un niveau d’étude défini ?

    Impossible de poser la moindre question. Impossible d’avoir le moindre élément de réponse. Elle n’était pas censée avoir accès à ce qu’il pensait. C’était un autre problème quand vous avez la possibilité d’entrer dans la tête des personnes, il était impossible de le dire ouvertement sans vous exposer. Et s’exposer avait quelque chose de franchement dangereux. Non pas qu’elle craigne qu’on la dénonce aux fédéraux –elle n’annonçait jamais son pouvoir sans être parfaitement sur de la personne ou de sa condition de mutant- mais… Mais quand les gens savaient quel était son pouvoir, ils avaient une fâcheuse tendance à se montrer plus distant. Qui aimerait être proche d’une personne capable de pouvoir lire dans les pensées, capable de pouvoir vous manipuler pour vous faire faire ce qu’elle veut. Alors, le mieux était encore de posséder des informations, de les utilisés quand s’était possible et de manière qui semble involontaire. Pas toujours le plus évident, il faut avouer.


    « Je n’ai jamais voulu ce qui s’est passé. Je ne puis que vous assurer qu’il ne m’est jamais venu l’idée de faire quoi que ce soit qui pourrait vous nuire. Je ne pensais même pas vous rencontrer. »

    Il est clair qu’il n’avait pas provoquer l’attaque de café. En même temps, pouvait-elle en être parfaitement certaine ? Etre maladroite n’avait jamais vraiment fait partit de ses défauts. Cela dit, elle avait tendance à franchement le croire alors, non, l’attaque de café n’était que de sa faute à elle. Mais le hasard avait peut être bien fait les choses si il cherchait à avoir des informations sur la Frost. Et, dans ce cas là, il aurait eu tort de ne pas en profiter. Le toute était de savoir, avec exactitude, si ce n’est pas ce qu’il avait compter faire. Là, encore, elle penchait pour une réponse négative. Mais tout le monde pouvait se tromper et jouer avec ses investissements, sa réussite, c’était quelque chose qu’elle avait beaucoup de mal à concevoir.

    Elle avait besoin de réponse, besoin de savoir. Le plus judicieux aurait probablement été de rentrer dans l’entreprise, le laisser partir, et laisser cette histoire loin derrière elle. Cette technique lui faisait éviter tous les risques qu’elle pouvait courir. Oui, mais si il était réellement sincère, comme il semblait l’être ? Emma avait tendance à vouloir croire que ce n’était pas grave, qu’est ce que cela pouvait lui faire de le laisser planter là ? Le défi ? Il était toujours question de défi chez elle. De défi et de tableau de chasse, n’avait-elle pas une sorte de concours avec Sélène : A celle qui aurait le plus de conquète. Pourtant, si cette excuse semblait la rassurer, elle du admettre qu’elle ne jouait jamais ce jeu là quand il était question de la Frost. Alors, est ce qu’il y avait vraiment autre chose qui la poussait à rester, ou avait-elle seulement besoin de nouveaux défis comportant plus de risque ?


    « Que je pourrais apercevoir un des concepteurs, voir d’un peu plus près qui se cache derrière les publications. Rien de plus. Vous devez me trouver bien stupide mais c’est ainsi. »
    « Un appel, une demande, ça aurait suffit, vous savez ? »

    En agissant de cette manière, il aurait obtenu plus d’infos qu’en restant sur un banc avec un journal. Bien évidemment, on lui aurait fournit les infos qu’on voulait bien lui donner. Mais cela aurait toujours été beaucoup plus probant que ce qu’il avait obtenu jusqu’à présent. Et dans un coin de la tête d’Emma, toujours ce léger doute : et si, finalement, il jouait parfaitement bien son rôle ? Elle détestait ne pas être fixer comme ça. Un pourcent de doute, était beaucoup trop important pour elle. Il semblait tellement sincère, ses pensées aussi mais… Mais si il avait fait des recherches avant, si jamais il connaissait ses particularités, si jamais il en jouait ?

    Emma, ne joues pas avec le feu ! Voilà ce qu’elle cherchait à se répéter, pendant que William reprenait.

    « Puis-je… »
    *Vous inviter à prendre un café pour me faire pardonner ? C’est bien ce que tu allais lui proposer non ?*

    Elle manqua d’accepter, trouvant le moyen de s’interrompre au bon moment. Elle-même était envahie de questions internes, si bien que sur le coup elle n’avait pas fait la différence entre ce qui avait dit, et ce qui avait été pensé. La deuxième question qu’il se posait, impliquait forcément que le tout n’avait pas été dit à voix haute. Elle se serait mise des baffes elle-même pour être passé à deux doigts de répondre à quelque chose qu’elle n’était pas censée savoir. Se faire avoir aussi bêtement était, justement, complètement stupide.

    C’est là qu’elle pu être la témoin privilégiée d’un discours interne, d’un échange pour les moins surprenant, voir révélateur. Tout arrivait de manière un peu fouillis, mais elle avait l’idée générale. Alors, après cela, devait-elle encore douter de sa sincérité ? Tout n’était que crainte, interrogation. Rien ne semblait signaler un espion de la plus haute importance. En même temps, elle n’avait vraiment pas envie de se faire avoir si c’était le cas. Elle devait partir, elle savait que c’était le mieux, que c’était la chose la plus raisonnable à faire. Arrêter de rester planté là, en rester à ce point et faire une croix sur tout cela. Ne surtout pas jouer avec le feu, avec les doutes. Pourtant…

    Il était franchement compliqué de ce détourner de son regard, qui contrastait tellement avec la couleur de ses cheveux, avec ce tempérament si singulier. Un coin de sa tête se disait qu’elle aurait tort de ce privé de ce genre de trophée. Parce qu’elle avait envie de le voir comme cela, et pas autrement. Non, elle ne pouvait pas le voir d’une autre manière, cela impliquerait beaucoup trop de chose qu’elle était incapable de faire. 400 ans d’existence lui avaient apprit à ne jamais, jamais, tomber amoureuse ou même le vouloir. Tout se finissait toujours mal, l’être humain –même mutant- n’était que trahison et mensonge. Les sentiments étaient juste une invention complètement stupide vouée à faire souffrir les gens. Elle s’était promise de ne pas les chercher, de ne pas les ressentir. Alors, oui, si elle devait le voir d’une manière, elle devait s’efforcer de le faire à la manière d’une nouvelle conquête. Un simple nom en plus sur une liste. Rien d’autre.


    Ne joue pas Emma, tu n’es pas certaine de gagner...

    Se fut le conseil qu’elle s’apporta intérieurement. Celui qui était censé lui faire tourner les talons –son unique talon, en réalité- pourtant, paradoxalement, c’est également celui qui la laissa sur place. Elle semblait douter de la promesse qu’elle s’était faites des années en arrière. Alors, peut être quand dans un sens, elle avait envie de se prouver qu’elle pouvait très bien la respecter. Voilà qui était complètement stupide. Elle avait de grande chance de courir droit dans le mur, pourtant son orgueil avait envie de croire qu’elle pouvait parfaitement y arriver. Il y avait toujours un revers de médaille à être trop sur de soit, et à aimer les défi en tout genre. Surtout les défis personnels. Pas certaine de gagner ? C’est ce qu’on allait voir !

    « … réitérer mes excuses. Je ne vous dérangerai plus. »
    « Je ne peux pas les accepter. Du moins, je pourrais mais… »

    Sa décision était prise. Hors de question de le laisser partir après des excuses. Emma se cachait derrière ses histoires de défi, à moins que ça ne puisse être réellement le cas. Mais dans le fond, elle restait toujours intrigué, elle avait toujours envie de réponse, d’avoir le fin mot de l’histoire. Elle ne devait pas le laisser partir. Alors, elle avait récupéré son assurance intérieure, même si de l’extérieur rien ne changeait réellement. Elle laissa passer une seconde ou deux, une moue semblant indiquer qu’elle réfléchissait à la suite, pour finalement reprendre.

    « Je serais sûrement en meilleure disposition si j’étais assise. Alors bien évidement, je pourrai rentrer à l’intérieur mais mon café étant sur votre ancien journal et sur votre pantalon, il va bien falloir que j’aille en chercher un autre. Ceux de l’intérieur son vraiment infâme. Du coup… Je vous propose de re-tester vos excuses assis derrière un café, si vous voulez ? »

    Un sourcil légèrement relevé elle attendit une réponse de sa part. Il pouvait parfaitement trouver étrange qu’elle propose ce que lui n’avait pas oser demandé. Mais l’excuse de son café perdu semblait plus ou moins recevable pour expliquer qu’elle en vienne à ce genre de chose.

    Elle aurait pu avoir un aplomb d’enfer si, à ce moment précis, elle n’avait pas décidé de changer de pied d’appui. Geste qui n’était qu’un réflexe quand elle restait trop longtemps appuyé sur la même jambe. Sauf que voilà, la deuxième jambe n’avait pas la même longueur avec le talon en moins. L’action eu donc pour but de lui faire perdre l’équilibre et, dans un geste de parfaite survie de l’équilibre, elle se rattrapa en s’accrochant à William. Sur le coup ça n’avait pas été réfléchi et quand elle s’en rendit compte, elle se redressa soudainement, un peu gêné, le lâchant de nouveau.


    « Désolée. Je crois que mes chaussures sont carrément maudites, en fait. »

    Etrange d’être gênée pour une proximité complètement éphémère et parfaitement involontaire. Du coup, pour le coup, elle avait vraiment envie d’avoir une réponse pour qu’ils puissent se mettre à marcher. Ou tenter de marcher. Une chose était sur, dès qu’elle trouvait un passage avec une grille sur le sol, elle coincerait son talon dedans pour pouvoir le casser à son tour. Elle serait carrément petite, mais au moins, ses jambes seraient à la même hauteur.
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William Baley

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyMer 9 Juin - 1:39

« Je ne peux pas les accepter »

William sentit son sang se glacer. Il fallait s’en douter. Après les piètres explications qu’il avait fournies, il était peu probable qu’elle en reste là.

« Du moins, je pourrais mais… »

*Rhaaa ! Si maintenant elle s’amuse à souffler le froid et le chaud…*

Il ne pouvait y croire ! Allait-elle lui proposer une échappatoire ? La phrase laissée en suspend laissait entendre qu’elle pouvait y songer. Mais qu’avait-elle en tête ? Il avait beau tourner et retourner la question dans tous les sens, il ne voyait pas ce que la jeune femme pouvait bien attendre de lui. Elle pouvait déjà avoir pratiquement tout ce qu’elle désirait, et le reste il doutait fortement de pouvoir le lui offrir !

Les quelques secondes qu’Emma mit avant de poursuivre sa phrase lui parurent une éternité. Quand elle décida enfin de reprendre, il était littéralement pendu à ses lèvres…

« Je serais sûrement en meilleure disposition si j’étais assise. Alors bien évidement, je pourrai rentrer à l’intérieur mais mon café étant sur votre ancien journal et sur votre pantalon, il va bien falloir que j’aille en chercher un autre. Ceux de l’intérieur son vraiment infâme. Du coup… Je vous propose de re-tester vos excuses assis derrière un café, si vous voulez ? »

Tout simplement. Un café.

*Tu t’attendais à quoi ? Elle est normale, elle ! Toi tu es complètement jeté avec tes histoires d’espion à la manque. Elle par contre s’attend juste à ce que tu lui offres un café pour t’excuser.*

Mais une autre pensée essayait de se frayer un chemin :

*Attend un peu. Il n’y a pas quelque chose qui t’intrigue ? Avec la biafine, ça fait deux fois qu’elle te propose exactement ce à quoi tu viens de penser. Sacrée coïncidence tu ne trouves pas ?*

*Ah non ça suffit ! Ta parano tu la ranges et tu essayes de te comporter normalement pour une fois.*


Il sourit. Du moins il en eut l’intention. Il vit Emma perdre l’équilibre. William se maudit de ne réaliser seulement maintenant que depuis le temps qu’elle essayait de maintenir son précaire équilibre, cela devait forcement arriver !

*Pousse-toi ! Elle t’arrive droit dessus ! Tout à l’heure déjà tu as pensé pouvoir te contrôler à son contact. Et il semble que ça n’a pas marché alors que tu avais tout le temps de t’y préparer ! Alors quoi ? Tu penses y arriver maintenant dans ces conditions ?*

*Je ne peux quand même pas la laisser s’étaler !*


Alors que tout semblait devoir s’arranger, les ennuis revenaient au galop… De toute façon, il avait déjà accumulé toutes les âneries possibles. Et sur ce trottoir ils ne risquaient rien. Alors autant finir cette journée d’anthologie en apothéose ! Il réalisa soudain que contrairement à ce qu’il avait pensé juste avant, il n’était pas à cours de nouvelles pitreries.

Emma se raccrocha à lui. Bon sang que cette situation était gênante. Mais pourquoi ? Il n’avait fait que l’aider à ne pas tomber ! Il n’y comprenait rien. Mais cela n‘avait pas d’importance. Rien n’avait d’importance. Tout autour de lui le monde semblait figé, cotonneux. Lui-même se sentait flotter, sans prise sur ce qui l’entourait. Puis progressivement tout redevint normal, comme si quelqu’un jouait avec la vitesse d’écoulement du temps.

Il savait parfaitement ce qui venait de se produire. Cette fois-ci son pouvoir s’était activé dans l’autre sens, avec le contrecoup habituel. Combien de temps était-il resté figé comme un idiot. Avec les précautions dont il s’entourait habituellement cela faisait longtemps que cela ne s’était plus produit, mais ses premières expériences lui avaient appris que cela ne durait que quelques petites secondes. La bonne question était plutôt : A quel point cela s’était-il vu ? Avec un peu de chance, prise par sa propre mésaventure, Emma pouvait ne pas avoir remarqué son regard absent.

*Je t’avais prévenu. Vérifie au moins que tu n’as pas bavé sur ton tee-shirt !*

Le problème était qu’il ne savait pas si elle avait dit ou fait quelque chose pendant ce temps. De toute façon il n’y pouvait plus rien.

« Vous allez bien ? Il devient urgent de trouver un endroit où vous asseoir. »

*Ha oui ! Le café !*

« J’ai vu en venant, juste un peu plus haut dans la rue, un établissement avec une petite terrasse. Voulez-vous m’y accompagner ? »

Il avait surtout retenu cet endroit car la terrasse en question ne donnait pas directement sur la rue mais sur une cour intérieure. Moins de passage, plus de calme… En plus il était sur le même trottoir, donc pas de rue à traverser !

Il n’avait pas le choix. Il devait à nouveau proposer son bras à Emma. Mais cela ne l’inquiétait plus outre mesure. Au point où il en était il avait dépassé ce stade. Advienne que pourra !

Il se tint tout de même pendant tout le trajet aussi écarté d’elle qu’il le pouvait, même s’il savait que cela ne changeait rien. Heureusement l’endroit était proche et le trajet fut court. William proposa à Emma une table consciencieusement choisie : Sur la terrasse, le plus loin possible des passages.

Il éloigna l’une des chaises de la table et proposa à la jeune femme de s’asseoir. Il l’aida à s’y installer puis prit place en face d’elle.

Et maintenant ? Pouvait-il se comporter comme si être assis ici avec elle était la chose la plus naturelle du monde ? Un serveur lui accorda un répit bienvenu, en venant prendre leur commande. William proposa bien entendu à Emma de prendre un café et commanda pour lui-même un déca. Il évitait les excitants.

Le répit était fini. Il n’arrivait toujours pas à entamer la conversation. Le sujet de la Frost était bien entendu à éviter, car il risquait de lui faire croire que c’était toujours cela qui l’intéressait. Et ce n’était plus le cas depuis longtemps. Faire comme si de rien n’était et parler de la pluie et du beau temps ? Ridicule.

Il ne pouvait s’empêcher de la regarder. Qu’attendait-elle de lui ? Pourquoi n’avait-elle pas saisi l’occasion de se débarrasser de lui tout à l’heure ? Il n’arrivait décidément pas à la comprendre.

Il fallait qu’il se lance. Que dire ?

* « Qu’attendez-vous de moi ? ». Au moins ce serait franc ! Un peu mélodramatique mais franc.*

« J’espère qu’avec tout ça vous ne vous êtes pas blessée. »

*Mais c’est pas possible ! Tu l’as déjà demandé ça non ? Tu ne peux vraiment pas trouver plus intéressant à dire ? Elle ne va pas te manger !*

« Vous êtes très belle… »

*??? Ah ben là c’est le pompon… Mais quel c… !*
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Emma Frost

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyMer 9 Juin - 12:28

    * « Qu’attendez-vous de moi ? ». Au moins ce serait franc ! Un peu mélodramatique mais franc.*
    « J’espère qu’avec tout ça vous ne vous êtes pas blessée. »

    La question pensée, avait réellement de quoi être plus franche et, probablement, justifier. Bien qu’en réalité, c’était lui qui avait entreprit d’espionner la Frost à l’aide d’un journal et d’un banc. Alors si la question avait été franche, elle aurait presque pu paraître un peu déplacer dans le sens, ou si une personne devait poser la question, cela aurait dû être elle. Bien que cette question aurait dû être posé au moment même ou elle avait comprit ce qu’il avait essayer de faire. Maintenant, ça semblait assez compliquer de partir sur ce terrain. Alors au lieu de ce qu’il avait pu pensé, elle avait eu le droit à une inquiétude répétée. Pour celle réponse, elle secoua la tête de manière négative, histoire de le rassurer une bonne fois pour toute, pendant que lui semblait se réprimander intérieurement par cette phrase.

    « Vous êtes très belle… »
    *??? Ah ben là c’est le pompon… Mais quel c… !*

    Sans la moindre prétention, était-il utile de dire qu’on lui avait déjà servit cette phrase plusieurs fois. En 400 ans, elle avait entendu cela de diverse manière, dans des accents et des coutumes forts différentes. Une phrase où elle avait apprit à l’entendre sans avoir à en rougir, pour ne pas montrer l’impact que pouvait avoir ce genre de chose sur elle. Pourtant, elle ne pu réussir ses joues à virer légèrement vers le rouge. La plus part du temps elle entendait ses mots de la part d’homme bien trop sur d’eux, et elle se faisait un malin plaisir à en avoir aucune réaction, juste pour leur prouver qu’elle se fichait d’eux comme de sa première paire de chaussette. Mais ça c’était différents, les mots étaient sortis, elle n’était même pas convaincue qu’il est pensé à les dire. C’était venu, et puis c’est tout. Tellement spontané, tellement inattendu. Sans parler de son esprit qui semblait déjà regretter de telles paroles.

    Alors oui, elle avait déjà entendu ce discours. Oui, elle faisait toujours tout pour ne pas rougir tellement ça pouvait en devenir un cliché vraiment étrange. Il y a fort longtemps, les méthode pour courtiser une personne était quand même bien plus raffiné que de nos jours. Mais voilà, les mots n’étaient pas sortis de la bouche de monsieur tout le monde, mais de William, qui semblait vraiment à part dans ce monde. Ou du moins, il semblait assez intriguant pour ne pas avoir à le cataloguer dans le même panier que les trois quart des hommes sur de cette ville, voir de cette planète. C’est sûrement à cause de toutes ses petites choses qu’elle s’était, tout de même, légèrement mise à rougir. Rougeur, qu’elle tenta de dissimuler en regardant soudainement la table, ce qui lui permit de baisser un peu le visage.


    « Merci. »

    Le ton avait été tellement bas, bien qu’audible, que cela servait à prouver sa sincérité. Combien de fois avait-elle répondu cela à la même phrase ? En de rare, vraiment rare, fois cela avait été un remerciement aussi franc. C’est le serveur, qui arrivait avec les commandes, qui la fit relever la tête qu’elle avait légèrement baissée. Ses rougeurs disparurent, et elle se retrouva avec un café devant elle, alors que William avait le déca qu’il avait demandé. Quelques secondes passèrent, et le serveur disparu presque aussitôt, laissant de nouveau les deux personnes franchement rencontrée. Une chose était certaine, d’eux deux, la personne qui avait le plus d’assurance était sûrement Emma, du coup, elle décida qu’il étant temps de reprendre les choses en main. Le pauvre, sinon, il n’allait pas arrêter de s’en vouloir à chaque phrase.

    Sauf que les choses étaient un peu compliquées, en réalité. Qu’est ce que vous pouviez bien dire après ce genre de phrase. « Votre café est bon ? », un peu pitoyable. Carrément, même. Un changement de sujet trop radicale serait une façon courtoise de dire : « Bon ok, vous avez dit que j’étais belle, mais ça sert à rien d’aller plus loin. Pas intéressée ». Et, soyons honnête, ce n’est pas l’impression qu’elle voulait laisser, ou faire comprendre. D’un autre côté, entrer plus dans le vif du sujet et c’était carrément incompréhensif. L’hésitation était donc de mise, cependant, vu qu’elle touillait son café, cela ne se vit par franchement. C’est qu’elle avait de l’expérience dans le fait de garder un visage neutre quand il le fallait. Quoiqu’elle n’était pas aussi neutre que cela, avec ses rougeurs qui venaient de disparaître.

    Surtout qu’il était temps de faire attention dans ce qu’elle pouvait dire. Elle avait eu l’occasion de capter, dans l’esprit de William, le fait qu’elle avait pu taper deux fois dans le mile. Le café, mais aussi le biafine. Du coup, il fallait faire attention à ne pas éveiller un peu plus les soupçons. Il aurait été tellement plus simple de dire qu’elle était mutante. Ne l’était-il pas, lui aussi ? Il y avait de forte chance. Mais de forte chance, ne suffisait pas dans un sujet aussi sensible que la mutation. Et puis dévoiler son pouvoir n’avait jamais été une bonne chose pour de multiple raison. D’ailleurs, en s’interrogeant sur le fait qu’il pouvait être mutant ou non, elle fut contrainte de ce souvenir de cette absence légère qu’il avait pu avoir au moment ou elle s’était rattraper à lui. L’absence en elle-même n’était pas vraiment un signe, mais combiner à sa pensée qui demandait de la laisser tomber juste pour ne pas avoir à la touché, on pouvait se poser des question. Ajouter à cela le fait qu’il lui avait proposer son bras pour venir jusqu’au café, mais qu’il était resté aussi loin d’elle que possible… ça force à se poser des questions, non ?

    Se souvenir de ce genre de chose, l’amena forcément à se rappeler le sourire qu’elle avait fait quand il avait tirer une chaise pour qu’elle puisse s’installer. Combien de personne pensait encore à faire ce genre de chose de nos jours ? Tout cela semblait être hors du temps, finalement, il se serait peut être bien plus à une époque plus éloigné que celle-ci. Enfin, elle n’aurait peut être pas ce discours si elle savait le métier qu’il exerçait, qui était parfaitement de cette époque. Tient, c’était peut être un bon sujet. S’interroger sur ce qu’il pouvait faire dans la vie. Posant ses doigts autour de sa tasse de café, elle posa son regard bleu sur l’homme qui lui faisait face.


    « Et vous avez une activité dans la vie, hormis le fait de vouloir regarder à travers un journal, ou t’aider les personne avec un talon en moins à traverser la route. Chose, que vous semblez ne pas apprécier particulièrement, au passage. »

    Toujours pas de critique dans la voix, même si elle rappelait les circonstances qui avaient mener William sur le banc de la rue faisant face à la Frost. D’ailleurs, ce n’était peut être pas très cool de sa part d’en rajouter une couche alors qu’il semblait déjà en être assez gêné comme ça. Mais en réalité, elle le faisait pour rendre le sujet plus tabou qu’interdit. Etrange manière de procéder, peut être, mais bon elle n’allait pas se refaire du jour au lendemain. Mais elle du bien avouer que si elle exerçait toujours, elle ferait une piètre psychologue dans ce cas précis, si bien, qu’elle en vint à un sourire d’excuse, pour reprendre presque aussitôt.

    « Navré, c’est vraiment stupide de ma part de remettre ça sur le tapis. »

    On pouvait y voir plusieurs choses dans cette phrase. Elle pouvait très bien s’excuser pour avoir parler de sa qualité d’espion, ou pour sa dernière phrase. Car elle stipulait, une nouvelle fois, qu’il semblait gêné par le fait de traverser la route. Une question qu’elle avait poser plus directement, mais qui n’avait pas trouver de réponse suite à l’intervention de son agent de sécurité.

    « Je propose qu’on oublie tout, et qu’on reparte sur d’autre base, un peu moins étrange, d’accord. » D’un geste de la main, elle balaya tout ce qu’elle venait de se passer, pour finalement reprendre les choses de manière plus convenable. « Alors, monsieur Baley, que faites vous dans la vie ? Si toute fois cela n’est pas trop indiscret, bien évidemment. »

    Elle venait de prendre la décision de ne plus prendre en compte le fait qu’il avait prit le partit d’espionner la Frost. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle l’oubliait, mais c’était sûrement le meilleur moyen de comprendre comment il est était arrivé là. Car dans le fond, elle doutait franchement qu’il puisse avoir fait cela dans le but de vraiment vouloir espionner quoique ce soit.

    Pendant qu’elle attendait une réponse, Emma prit le partit de retirer ses chaussures, qu’elle laissa sous la table, se retrouvant pieds nus. Cela comportait beaucoup moins de risque sur une terrasse de café, éloigné des gens, et cacher dans une arrière cours, plutôt qu’en pleine rue ou l’on pouvait trouver toute sorte de chose sur le trottoir. Avoir enfin les pieds à la même hauteur, ne pu que la satisfaire, comme pouvait le souligner le sourire qu’elle avait. Ayant du mal à se détacher du regard de l’homme en face, elle bu une gorgée de son café.
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William Baley

William Baley
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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyMer 9 Juin - 17:37

Comment avait-il pu lui dire ça de cette façon ! Ce n’était pas de la flatterie, mais hélas elle pouvait très bien le penser. Il n’avait jamais su parler aux femmes, et ce n’était pas aujourd’hui que cela allait commencer. Mais là il était persuadé d’avoir réalisé la pire des maladresses. Il n’avait rencontré la jeune femme que depuis à peine une demi-heure, et il la complimentait comme s’ils étaient en rendez-vous galant.

Curieusement il ne regrettait pas la phrase en elle-même. Il pensait sincèrement ce qu’il avait dit. Mais il redoutait par-dessus tout la façon dont elle allait prendre un tel manque de tact. Effectivement, il la vit baisser le regard. Ce ne pouvait qu’être le calme qui précédait la tempête.

« Merci. »

*C’est tout ? Mais… Comment peut-elle réagir comme ça ? Mon misérable compliment ne peut l’avoir touchée à ce point !*

A nouveau un étrange silence s’installait entre eux. Comme si aucun des deux ne savait comment réagir. A la voir comme ça assise sans bouger en face de lui, les yeux baissés, elle avait quelque chose d’attendrissant. Où était passée la femme sûre d’elle qu’il côtoyait depuis ce matin ? Etait-il possible que cette assurance fût un masque ?

Le serveur apporta les boissons. Cette brève interruption allait lui apporter un élément de réponse. En effet, Emma le regardait à nouveau.

« Et vous avez une activité dans la vie, hormis le fait de vouloir regarder à travers un journal, ou t’aider les personne avec un talon en moins à traverser la route. Chose, que vous semblez ne pas apprécier particulièrement, au passage. »

*Tiens, la revoilà !*

Elle ramenait donc encore tout ça sur le tapis. Décidément il regretterait longtemps cette fichue idée de balade. Mais ce fut la dernière phrase qui le blessa. Il savait parfaitement qu’il s’était débrouillé comme un manche. Mais il l‘avait aidée non ? Alors que croyait-elle ? Qu’il avait peur de traverser une rue ? Elle ne savait rien de lui, comment se permettait-elle de le juger à ce point ! Oh certes il n’était pas un héro. Mais il n’était certainement pas un lâche. Toutes les précautions dont il s’entourait n’avaient pas pour but de le protéger lui. Enfin… Peut-être bien que certaines si. Après tout il n’avait pas envie plus que cela d’être mis à jour. Mais en tout cas il donnerait cent fois sa vie si cela pouvait ramener Myriam !

*Hého ! Tu as une poussée de testostérone ou quoi ? Pourquoi réagis-tu comme ça ?*

Bonne question. Cette fierté mal placée était plus qu’inhabituelle. Pourquoi les paroles d’Emma lui avaient-elle fait cet effet ? Et pour une fois, il était persuadé que ce sentiment avait bien été le sien. Curieux.

Et elle ? Il était maintenant persuadé que son assurance était bien naturelle. Mais devait-il pour autant résumer la personnalité de la jeune femme à ce qu’elle avait affiché ce matin. Comment expliquer alors son attitude de tout à l’heure, quand elle avait semblé touchée…

Elle n’avait de toute façon pas fini de le surprendre. Avant qu’il ait pu prendre la parole, elle reprit :

« Navré, c’est vraiment stupide de ma part de remettre ça sur le tapis. »

Des excuses ? Elle était décidément étonnante.

*Rappelle-toi que tu la connais à peine. Tu es en train de faire exactement ce que tu lui reprochais à l’instant : tu la juges sans savoir, c’est idiot.*

« Vous n’avez pas à vous excuser. Je me suis effectivement comporté ce matin comme un imbécile ». Cette fois ci il ne commit pas l'erreur d'essayer d'apporter une justification maladroite. Il préféra ne pas en rajouter.

« Je propose qu’on oublie tout, et qu’on reparte sur d’autre base, un peu moins étrange, d’accord. Alors, monsieur Baley, que faites vous dans la vie ? Si toute fois cela n’est pas trop indiscret, bien évidemment. »

Elle proposait de tirer un trait sur leur abominable mésaventure de ce matin, et cela lui convenait très bien. Il essayerait aussi de ne plus penser à sa dernière maladresse. Mais tant que le charmant visage d’Emma serait en face du sien, ce serait nettement plus compliqué.

Elle prit une gorgée de son café, signifiant ainsi qu’elle attendait maintenant que ce soit lui qui prenne la suite.

« Je travaille à l’université. Je m’occupe du parc informatique. Gestion, maintenance, évolutions… Nous sommes une petite équipe qui essaye de faire fonctionner une énorme usine. En ce qui me concerne, je suis plutôt spécialisé… »

*Halte là ! Tu lui sortiras ton CV plus tard tu veux bien ! Parce que là tu t’apprêtes à lui annoncer que tu es spécialisé en cryptage. Premièrement, ça n’a rien à voir avec ton boulot actuel. Et deuxièmement elle a beau sembler vouloir tirer un trait sur ses soupçons, ça pourrait quand même lui paraître louche. Alors tu te feras mousser une autre fois.*

Il réussit à enchaîner sans marquer d’interruption :

« … dans la gestion des comptes des étudiants ». C’était bien ce qu’il faisait en se moment, et ça au moins ça n’intéressait personne !

« A part ça, rien de bien palpitant. Je m’intéresse de près ou de loin à tout ce qui touche à l’informatique, comme vous avez pu vous en rendre compte ». Cela aussi était vrai, et allait dans le sens de l’apaisement.

*Voila voila voila. Ta vie exaltante résumée en quelques mots. C’est sûr qu’avec ça tu vas l’impressionner !*

Il s’amusa intérieurement à imaginer quelle impression sa petite présentation pouvait donner à la jeune femme. Elle était la dirigeante d’une des plus grosses sociétés dans son domaine. Cela devait être autrement plus intéressant.

Mais il ne pouvait pas lui raconter l’autre partie de sa vie. Alors il allait devoir se contenter de ce qu’il pouvait dire. De toute façon cette autre partie était encore pire : certes plus intéressante par certains côtés, mais tellement minable. Si même elle acceptait le fait qu’il soit un mutant, un pouvoir qui ne servait à rien, qu’il ne contrôlait pas et qui l’avait déjà mené au pire n’avait rien de séduisant.

Il revint donc à la description de sa petite vie officielle.

« Il y a quand même des avantages dans mon travail. Une bonne partie peut se faire à distance, et comme j’ai un chef qui ne dit rien à partir du moment où le boulot est fait, je peux travailler un peu quand je veux. De plus je vis seul, donc je peux m’organiser comme je le souhaite. »

Ne voyant pas quoi ajouter, un peu écœuré par le peu d’intérêt que semblait présenter sa vie, il décida de relancer en direction de la jeune femme.

« Je ne vous ferai pas l’affront de vous retourner la question. » dit-il en souriant. « Mais je suis admiratif devant votre réussite. Vous semblez plus jeune que moi et depuis que vous êtes à la direction de cette entreprise majeure elle n’a jamais été aussi prospère. Quel est votre secret ? »

Comme il ne pouvait pas l’interroger sur son travail au risque de réveiller à nouveau chez elle une méfiance non justifiée, et qu’il aurait été malséant de l’interroger sur sa vie personnelle, il fut assez fier d’avoir trouvé un sujet se situant entre les deux, et qui lui permettait de complimenter au passage la jeune femme sur ses compétences.

Il ne pouvait se douter à quel point il venait de mettre les pieds dans un plat dangereux.
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Emma Frost

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyMer 9 Juin - 19:34

    « Vous n’avez pas à vous excuser. Je me suis effectivement comporté ce matin comme un imbécile »

    Emma était loin de considérer qu’il avait eu un comportement stupide. Au contraire. Elle en était, certes intrigué, mais pas pour pouvoir rire d’une peur quelconque. En réalité, ce besoin de savoir avait été tout à fait égoïste, besoin de savoir si c’était elle seule qui avait eu peur, ou si tout cela avait avoir avec lui. C’était en se rendant compte de cet esprit très égoïste qu’elle avait décidé de s’excuser pour sa façon d’agir, pour sa façon de remettre les choses sur le tapis, pour son manque de tact évident qui ne lui était pas courant. Mais fidèle à son désir de repartir sur de meilleures bases, elle prit la partit de ne pas répondre à ce qu’il venait de dire. Si elle restait à discuter avec lui, peut être comprendrait-il qu’elle ne considérait pas son comportement de stupide. Elle osait l’espérer, en tout cas.

    Voilà comment ils en arrivèrent aux occupations de William, en essayant de repartir sur des nouvelles bases, sans allusion stupide sur ce qu’il avait pu faire. La tasse entre ses mains, après avoir bu une légère gorgée, elle ne pu se montrer plus attentive que ce qu’elle était. Curieuse de savoir ce qu’il pouvait bien faire dans la vie, la présence d’un grand nombre de personne semblant ne pas être son fort. Rien ne pouvait la persuader de ce fait, mais elle pouvait en avoir quelque doute. Ne serait-ce que par le choix de cet endroit, de sa façon de craindre le contact. Enfin, tout ça ne restait que des suppositions, alors en savoir plus ne pouvait que lui plaire.


    « Je travaille à l’université. Je m’occupe du parc informatique. Gestion, maintenance, évolutions… Nous sommes une petite équipe qui essaye de faire fonctionner une énorme usine. En ce qui me concerne, je suis plutôt spécialisé… dans la gestion des comptes des étudiants ».

    Honnêtement, elle ne se serait pas rendue compte de son hésitation, étant donné qu’il enchaîna assez vite, si son esprit n’avait pas manifesté quelques paroles. Paroles dont elle comprit vaguement en quoi il était spécialisé, avant de décider de fermer complètement son esprit à ce qu’il pouvait penser. Faire ce genre de chose était dangereux et ne revêtait aucun défi. Elle avait été trop curieuse et avait user de son pouvoir, il était tant de s’arrêter maintenant. Elle voulait, à partir de maintenant, pouvoir tenter de le comprendre sans user de son pouvoir. S’était assez marrant, les seules fois ou elle avait usé, de manière aussi abusive de ses pouvoirs, c’était quand elle exerçait en tant que psy. Entrer dans la tête des gens et parler en fonction de cela avait tendance à la faire passer pour une très bonne psychologue. Mais elle n’exerçait plus, et avait banni l’utilisation de ses pouvoirs pour tout et n’importe quoi. Une manière de pimenter un peu plus sa vie.

    « A part ça, rien de bien palpitant. Je m’intéresse de près ou de loin à tout ce qui touche à l’informatique, comme vous avez pu vous en rendre compte »

    Emma marqua un léger sourire face à sa dernière phrase, à son allusion. Mais elle ne répondit toujours pas, préférant le laisser finir avant d’en venir à répliquer sur tout ce qu’il était en train de lui dire. L’informatique était donc son domaine, honnêtement, c’était quelque chose qu’elle appréciait. Emma avait vu les nouvelles technologies émergées doucement, et elle y avait tout de suite trouvé un véritable intérêt. Alors voir que des gens pouvait apprécier l’informatique. Vraiment l’apprécier, en tout cas, était vraiment une bonne chose. Bien évidemment elle aurait été parfaitement stupide de ne pas faire la parallèle entre son occupation et les risques que cela pouvait comporter pour la Frost si il décidait de mettre son nez dedans. Mais elle ne laissa pas cette réflexion ou ce doute s’afficher sur son visage et, elle le laissa poursuivre, tournant la tasse entre ses doigts.

    « Il y a quand même des avantages dans mon travail. Une bonne partie peut se faire à distance, et comme j’ai un chef qui ne dit rien à partir du moment où le boulot est fait, je peux travailler un peu quand je veux. De plus je vis seul, donc je peux m’organiser comme je le souhaite. »

    Son sourire fut intérieur quand il annonça vivre seul, allez savoir pourquoi. Vivre seul n’impliquait pas forcément le fait d’être seul. N’empêche qu’elle avait envie de sourire à cette annonce, et comme cela serait peu convenable de le faire ouvertement, elle ne le fit qu’intérieurement. Hochant la tête pour dire qu’elle avait parfaitement comprit ce qu’il venait de lui raconter sur ses activités. Elle aurait d’ailleurs bien réagit à tout cela, mais le reste s’enchaîna à la suite. Ce qui, naturellement, était parfaitement logique. Enfin, du moins ça montrait qu’il n’était pas imbu de sa personne. Une personne de ce genre, aurait laissé ses derniers mots en suspens, sans retourner la moindre question, juste pour que la discussion puisse tourner autour de lui. Ce ne fut absolument pas le cas de William.

    « Je ne vous ferai pas l’affront de vous retourner la question. Mais je suis admiratif devant votre réussite. Vous semblez plus jeune que moi et depuis que vous êtes à la direction de cette entreprise majeure elle n’a jamais été aussi prospère. Quel est votre secret ? »

    Le sourire qu’il avait ajouta à la fin de sa première phrase avait quelque chose d’adorable, d’ailleurs elle ne pu s’empêcher de lui rendre, sans même y réfléchir. Pour, finalement, prendre en compte son raisonnement qui amenait à une question. Le secret de sa réussite ? Si elle n’avait pas prit la liberté de repartir sur de bonnes bases, elle aurait sûrement tenté le sourire parfaitement septique face à cette question. Mais elle préféra s’abstenir, se demandant quand même si c’était des réponse parce qu’il s’intéressait à elle, ou si s’était des questions qu’il posait parce qu’il s’intéressait à la Frost. Dans le fond, ça n’avait pas la moindre importance. Jamais elle ne divulguerait des informations qui soient trop importante. Dans un sens logique de conversation, elle décida de répondre à sa question, et reviendrai sur lui à la fin de sa tirade afin de réagir sur ce qu’il avait pu dire. Un bon procéder, chacun parlait de soit.

    N’empêche qu’elle n’avait pu s’empêcher de s’amuser face au fait qu’il la pensait plus jeune qu’elle. Ce genre d’amusement était bien évidement cacher, mais il était clair qu’elle ne pouvait être plus jeune. Ou alors c’est qu’il avait de nombreuse chose qu’elle ne voyait pas chez lui. Ce qui, de toute évidence, était le cas de toute façon.


    « Merci pour les compliments, mais en réalité je tiens tout cela de ma mère. C’est elle qui à monter cette entreprise et m’a bercé dans cet univers. J’ai l’impression d’avoir grandi avec les nouvelles technologies, alors je ne pense pas qu’il y ai vraiment de secret. Je baigne dedans depuis tellement longtemps que les choses me paraissent naturelles. »

    En réalité sa mère ne lui avait rien légué du tout, et n’avait jamais monter la moindre entreprise. Comme si les femmes pouvaient faire ce genre de chose il y a 400 ans. Mais au moment ou Emma avait créer la Frost, les mutants n’étaient pas encore de notoriété connue, alors il était arrivé un moment ou elle avait du trouver une solution pour expliquer sa physionomie. Voila comment elle avait inventé cette mère qui lui avait légué le tout. Bon cela n’avait pas été facile, il y avait eu quelques petits changements à faire dans certaines têtes, mais le résultat était là. Emma était l’héritière de sa mère, qui malheureusement n’était plus de ce monde.

    « En fait je crois que ce qui aide, c’est que je sais de quoi je parle. N’y voyez pas une manière détourné de me jeter des fleurs, ou de me mousser un peu, mais j’essaye du mieux possible de connaître mon sujet. Au moins quand on me propose de nouveaux produits, je comprend vraiment de quoi il s’agit et j’essaye d’en saisir les avantages et inconvénient que cela pourrait apporter. »

    Elle ne cherchait tellement pas à se mettre en avant, qu’elle ne prit même pas la peine de dire qu’elle avait de nombreux brevet à son actif. Jamais elle n’avait hésité à créer des nouvelles choses. Certains de ses produits avaient eu une idée et un prototype sorti de sa tête et de ses petites mains. Voilà pour ce qui était de la question qu’il lui avait posé. Une chose était certaine, il suffisait de l’entendre parler de ce genre de chose pour montrer qu’elle aimait ce qu’elle faisait et qu’elle ne risquait pas de lâcher la direction de ci tôt. Cela fait, elle eu tout le loisir de revenir sur les paroles de William et sur son occupation.

    « Vous savez, je trouve que l’informatique à quelque chose d’assez palpitant en soit » Tenta t-elle de le rassurer en toute sincérité, par rapport à ce qu’il avait pu dire plus tôt « Il y a quelque chose en particulier dans l’informatique que vous apprécier ou c’est tout en général ? Enfin, je veux dire il y a des personnes plus à l’aise avec le matériel informatique et, donc, tout ce qui attrait à la réparation et la maintenance, alors que d’autre son plus dans les possibilité que peuvent apporté un ordinateur et l’ensemble d’un réseau. »

    Ca pouvait paraître intéresser en vue de l’espionnage qu’il avait fait, mais en réalité ce n’était pas le cas… Pas tout à fait. La question avait un réel intérêt pour elle. L’informatique était vaste, elle cherchait à avoir des précisions, sans se dire qu’elle avait déjà une idée pour ce qui était du cryptage. Information qu’elle n’aurait pas du avoir, au passage.

    « La vie avec des étudiants n’est pas trop compliqué ? Quoique si vous pouvez aménager vos horaires, ou travailler de chez vous, je suppose que vous ne devez pas trop les croiser. Quoiqu'il en soit, je pense mieux comprend cet intérêt pour la Frost »
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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyJeu 10 Juin - 14:21

« Merci pour les compliments, mais en réalité je tiens tout cela de ma mère. C’est elle qui à monter cette entreprise et m’a bercé dans cet univers. J’ai l’impression d’avoir grandi avec les nouvelles technologies, alors je ne pense pas qu’il y ai vraiment de secret. Je baigne dedans depuis tellement longtemps que les choses me paraissent naturelles. »

Le fait qu’elle ait hérité de la Frost par sa mère était de notoriété publique. Par contre il n’avait pas imaginé qu’elle ait pu y être baignée dès son enfance. Beaucoup de « successeurs » reprennent les entreprises familiales par facilité, sans forcément s’y impliquer. Cela ne semblait pas être son cas, et cette société devait lui tenir beaucoup à cœur.

Réalisant qu’il n’avait pas encore touché à sa boisson, il prit sa tasse. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas bu de café. Il n’en était pas très friand. En fait, le matin, il était plutôt « jus de fruit » mais il n’avait pas osé en commander un. Déjà qu’il lui avait donné l’impression d’avoir peur dans la rue, alors si en plus il prenait une boisson pour enfant !

Il se concentra à nouveau sur les paroles d’Emma. Elle disait porter une attention particulière à chaque nouveau produit ? Il n’en doutait pas. Elle semblait du genre à s’assurer de chaque détail. Par contre peu de personnes trouvaient l’informatique « palpitante ». Pour beaucoup, c’était un outil. Ils ne tenaient pas à savoir ce qui se cachait dessous. Pour d’autre c’était un métier exercé sans passion.

*Tu as beau jeu de les critiquer ceux là ! Tu trouves que tu te passionnes pour ton boulot toi ?*

*Ce n’est pas la même chose. Je n’avais pas le choix.*

*Oh que si, contrairement à beaucoup de monde justement. Tu aurais pu terminer ton doctorat. Et tu as tout lâché.*

*Tais toi et écoute Emma… Elle t’a posé une question.*


« Ce que j’apprécie en particulier ? En fait tout est assez fascinant. Mais je trouve toujours un côté magique au fonctionnement global d’un réseau ou d’une machine. Tout cet ensemble d’éléments conçus indépendamment, que l’on arrive à faire dialoguer… Tous ces protocoles que l’on met en place pour faire dialoguer entre elles des entités individuelles, de façon à ce qu’elles travaillent ensemble. Comment on arrive à coder, décoder, classer, ordonner, transmettre toutes les informations nécessaires. Quand tout cela est agencé de la bonne façon, on arrive à des résultats fantastiques ! »

C’était le risque avec William. Incapable d’aligner trois mots dans une conversation normale, il devenait prolixe quand on le lançait sur un sujet qui l’intéressait. Quitte à rapidement lasser son interlocuteur. Et le pire était qu’il était même capable de sortir du sujet pour en aborder un autre dans la lancée.

« Pensez également aux théories sous-jacentes… Les algèbres notamment sont fascinantes ! Et heu… »

Il réalisa soudain qu’il était en train d’accaparer la conversation.

« Bref… De temps en temps je touche aussi au matériel mais je n’y connais pas grand-chose… »

*On s’en fiche un peu tu sais !*

*Oh ça va hein !*


Il espérait ne pas avoir lassé Emma. Mais elle le relança :

« La vie avec des étudiants n’est pas trop compliqué ? Quoique si vous pouvez aménager vos horaires, ou travailler de chez vous, je suppose que vous ne devez pas trop les croiser. Quoiqu'il en soit, je pense mieux comprend cet intérêt pour la Frost »

« Effectivement je rencontre assez peu les étudiants. Mais ça c’est normal… Tout est géré à travers le système d’information de l’université. Nous n’avons donc pas l’occasion de les voir. Du fait que j’aménage mes horaires, ce sont plutôt mes collègues que je vois peu ! ». Il avait voulu donner à la dernière phrase un ton humoristique, mais il ne put empêcher une pointe de mélancolie. « Mais bon… C’est mon choix et ça ne semble pas les perturber plus que ça ! » ajouta-t-il en souriant pour essayer de se rattraper. Il ne releva pas l'allusion à son intérêt pour la Frost. Avec ce qu'il venait de lui dire, ça collait. Il ne pouvait pas lui expliquer que le but réel était de se tester lui.

Et maintenant ? Ils allaient continuer à discuter de tout et de rien ? Il allait bien falloir que cette rencontre s’achève. Déjà qu’elle n’aurait jamais dû avoir lieu.

Mais il n’en avait pas envie. Depuis quelques années, les moments où il avait pu parler ainsi avec quelqu’un n’étaient pas légion. Et là, le quelqu’un en question avait des attraits certains. Il était bien, et curieusement depuis qu’ils étaient assis à cette table il était calme. La table lui assurait un rempart relatif mais qu’il jugeait suffisant en cette circonstance. Il veillait juste à garder ses mains près de lui pour éviter tout nouveau contact accidentel.

Il fallait donc faire en sorte que leur discussion continue. C’était parfaitement égoïste comme raisonnement, et il en était pleinement conscient. Mais après tout, si elle en avait assez elle pouvait partir. Rien ne la retenait. C’était d’ailleurs ce qui l’étonnait le plus dans tout ça : Que faisait-elle encore là ?

Elle ne semblait plus avoir de soupçons à son égard. En tout cas elle devait bien avoir deviné qu’il ne représentait aucune menace sérieuse. Alors quoi ?

*Cesse de te poser des questions ! Profite du temps qu’elle t’accorde et c’est tout. Tu ne peux pas faire pire que tout à l’heure, alors détends-toi. Ok, je retire ce que je viens de dire, tu es parfaitement capable de faire pire ! Réfléchis juste deux secondes avant de parler et tout ira bien !*

Il pouvait rester sur le thème du travail. Mais il était curieux d’en savoir plus sur elle. Elle avait quelque chose en plus qu’il n’arrivait pas à cerner.

« En dehors du travail, il m’arrive d’aller me balader en dehors de la ville. Les montagnes, la foret… La nature nous réserve elle aussi parfois de belles surprises ! »

*Hoa… Tu sors ton côté sauvage ?*

« D’ailleurs il est aussi fascinant de constater comment les mathématiques s’insèrent dans les éléments naturels : les feuilles, l’écoulement de l’eau, les mouvements des étoiles… »

*Ha ben, chassez le naturel il revient au galop !*

« Et vous ? Puis-je vous demander ce que vous faîtes quand vous n’êtes pas occupée à assurer l’avenir de votre entreprise ? »

Il savait qu’elle n’avait aucune raison de répondre à ses questions. Mais le seul risque qu’il courait était de la voir partir, chose qui arriverait de doute façon d’un moment à l’autre.
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Emma Frost

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyJeu 10 Juin - 22:04

    « Ce que j’apprécie en particulier ? En fait tout est assez fascinant. Mais je trouve toujours un côté magique au fonctionnement global d’un réseau ou d’une machine. Tout cet ensemble d’éléments conçus indépendamment, que l’on arrive à faire dialoguer… Tous ces protocoles que l’on met en place pour faire dialoguer entre elles des entités individuelles, de façon à ce qu’elles travaillent ensemble. Comment on arrive à coder, décoder, classer, ordonner, transmettre toutes les informations nécessaires. Quand tout cela est agencé de la bonne façon, on arrive à des résultats fantastiques ! »

    Si beaucoup de personnes pouvaient trouver ce genre de discours ennuyeux, ce n’était absolument pas le cas de Miss Frost, qui callait une main sous son menton pour y prendre appui, les yeux diriger vers William et, sa main de libre, autour de sa tasse. Elle était parfaitement d’accord avec lui sur le fait qu’il y avait quelque chose de magique, voir de fascinant, dans les possibilités que l’on pouvait entrevoir avec l’informatique. Tout semblait parfaitement réalisable, pour peu qu’on est les moyens de créer les solutions et de faire fonctionner son cerveau. D’accord, tout n’était peut être pas aussi simple que cela, il fallait tout de même de sérieuse connaissance pour pouvoir concevoir quelque chose de novateur et d’utile.

    En tout cas, William semblait apprécier ce domaine, à en croire par la façon dont il pouvait en parler. Ses phrases étaient bien plus longues, les mots n’étaient hésitants, le sujet l’intéressait. Sur le coup, Emma en vint même à se demander ce qu’elle trouvait le plus intéressant : le sujet de conversation, ou la personne qui s’exprimait avec cette sorte d’adoration pour l’informatique ? Un sourire, discret mais présent, parcoura ses lèvres alors qu’il faisait une courte référence aux algèbres avant de décider de s’arrêter. Peut être songeait-il pouvoir l’ennuyer avec ce genre de discours. Mais elle ne pouvait en être certaine, ayant décidé de quitter sa tête. Elle relança donc sur son travail qu’il occupait dans l’université et les personnes qu’il pouvait côtoyer, ou non, en vue de ses aménagements d’horaires.


    « Effectivement je rencontre assez peu les étudiants. Mais ça c’est normal… Tout est géré à travers le système d’information de l’université. Nous n’avons donc pas l’occasion de les voir. Du fait que j’aménage mes horaires, ce sont plutôt mes collègues que je vois peu ! Mais bon… C’est mon choix et ça ne semble pas les perturber plus que ça ! »

    N’étant plus dans sa tête, elle avait tout le loisir de pouvoir se concentrer sur ses intonations de voix. Difficile, dans cette optique, de ne pas remarquer le côté un peu triste sur le fait qu’il ne croisait que trop peu ses collègues. Ce qui était étrange, c’est que cela donnait l’impression qu’il ne regrettait, alors que c’était lui qui faisait ses horaires, donc lui qui cherchait à les éviter en prenant des heures où il y a peu d’influence. Du moins, c’est ce qu’elle pensait, avec ce qu’il avait pu dire et la façon dont il l’avait fait. Cette interrogation intérieur eu la possibilité de se voir, par son visage qui exprimait une légère incompréhension. Une expression visible, mais très peu de temps, car elle retrouva bien vite son visage neutre.

    Ce qui était étrange c’est que tout portait à croire qu’il n’était pas porter sur les contacts, elle avait pu le remarquer de différentes manières. Ses paroles allaient dans ce sens, pourtant il semblait regretter ce fait. Alors qu’est ce qui l’empêchait d’aller plus en avant des gens ? Là, se portait l’interrogation. Mais l’exprimer à voix haute serait entrer trop rapidement dans le vif du sujet et risquait de le braquer. Si elle voulait des réponses, elle allait devoir si prendre plus en douceur, et attendre le temps nécessaire pour cela. Étrangement, la notion de temps ne lui posait pas le moindre soucis.

    Le menton toujours appuyer sur le plat de sa main, elle ne pu s’empêcher de sourire quand, une nouvelle fois, il fit référence aux mathématiques qui se trouvaient partout. Référence qui était venu alors qu’il expliquait ses activités appréciées en dehors de ses heures de travail. Bizarrement, le fait qu’il apprécie les lieux isolés n’étonna guère Emma. Disons qu’elle ne l’imaginait pas vraiment faire les boutiques un samedi en début de mois pendant les soldes. En tout cas, il préféra une fois de plus se couper tout seul, pour lui retourner une question. Attitude qu’elle trouvait presque attendrissante, à croire qu’il avait réellement peur de la lasser de tant de discours.


    « Et vous ? Puis-je vous demander ce que vous faîtes quand vous n’êtes pas occupée à assurer l’avenir de votre entreprise ? »

    A cette question, elle redressa la tête, l’enlevant de son appui. Légèrement, elle fronça les sourcils, affichant un visage qui semblait se demander comment elle allait répondre à cette question. Si il estimait ne pas avoir une vie palpitante et qu’il trouvait bien ce qu’elle faisait pour la Frost, devait elle réellement lui dire ce qu’elle faisait de son temps « libre » ? Honnêtement elle craignait un peu que cela puisse le gênée dans la façon dont il semblait se voir lui-même. Enfin, c’était compliqué, mais disons qu’elle n’avait pas envie qu’il pense ne rien faire à côté des activités qu’elle avait. Sans parler de la nature de ses autres activités, qui n’était pas toujours au goût de tout le monde. Ce qui était bizarre c’est qu’elle n’avait jamais eu la moindre honte dans ce qu’elle faisait. Pourquoi craindre un jugement d’une personne qu’elle ne connaissait que depuis trop peu de temps ? C’est cette dernière interrogation qui la décida à lui répondre sincérement.

    « Quand je ne dois pas assurer l’avenir de l’entreprise ? Heu… C’est. En fait cela dépend si vous entendez par là, ce que je fais de mon temps libre, ou ce que je fais comme autre activité. » Elle lança un sourire un peu gêné, pour finalement reprendre « J’ai un établissement dans Hell’s Kitchen, le Coyote Ugly. Disons que cela me prend un peu de temps, en dehors de la Frost »

    Le coyote Ugly était situé dans le quartier mal famé de New York. De toute façon ce bar avait la réputation d’être le plus mal famé de tout New York, sans compter que son but était quand même de faire danser des filles trop peu vêtue pour de l’argent. Rien à voir avec la Frost, donc. Mais disons que ce côté-là, se rapprochait plus de ce qu’elle pouvait être, en tout cas de son coté mutant et de ses besoins d’avoir un tableau de chasse plus grand que la moyenne, peinant pour être plus élevé que celui de Sélène. En tout cas, si on connaissait la réputation de ce quartier, ou de se bar, on était largement en droit de penser qu’Emma était capable de se défendre. Elle ne savait pas vraiment comment serait pris cette annonce. Elle passa sous silence le fait qu’elle était la reine blanche du club de damnés de New York. Ca faisait sûrement beaucoup trop en peu de temps, et de toute façon ça restait des convictions qu’elle n’avait pas envie de dévoilé de cette manière. Aussi facilement. Tout comme le fait qu’elle était une mutante. En fait, en y réfléchissant bien, elle avait de quoi assommer quelqu’un avec ce qu’elle pouvait dire sur elle. Il y avait ce qui était déjà cité un peu plus haut, puis le fait qu’elle était une mutant de niveau 4, qu’elle avait déjà près de 400 ans d’existence derrière elle, que… Une longue vie, amène beaucoup de chose à dire, il faut croire.

    Mais dans l’immédiat elle était assez inquiète de l’effet que pouvait avoir son annonce, du coup, sans trop prendre le temps de réfléchir, elle décida d’ajouter quelque chose sur les activités qu’elle pouvait faire en dehors de ses boulots.


    « Pour ce qui est du temps libre, je dois avouer avoir un faible pour les voyages et les sorties qui sortent de l’ordinaire. Mais, tout cela n’a pas vraiment d’importance, en fait. Je dois donner l’impression de ne pas avoir de vie en dehors de mes activités, mais ce n’est pas du tout le cas. »

    Super pour le coup c’est elle qui passait pour avoir une vie, en dehors du travail, complètement vide. Ce n’était pourtant pas l’impression qu’elle avait. Emma avait toujours été quelqu’un d’active, qui courait partout d’un travail à l’autre, mais qui savait parfaitement s’aménager du temps, sans compter qu’elle ne perdait pas de temps à trop dormir. Avalant une gorgée de café, elle craignait un peu le verdict de ce qu’il pouvait penser. Ce qui était complètement stupide et assez nouveau pour elle. Ne pas laisser voir son trouble, voilà son nouvel objectif, ainsi que le changement de sujet. Bonne idée.

    « Vous n’aimez pas les sorties ou il y a trop de monde, c’est ça ? Enfin d’après ce que vous avez dit, vous semblez plus proche de la nature et du calme que des grandes villes touristiques. Pourquoi vous êtes vous installez à New York ? N’y voyez aucune critique, ce n’est absolument pas mon intention. »
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William Baley

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyVen 11 Juin - 10:08

Intéressant… Contrairement à la plupart des gens elle avait semblé intéressée par ses divagations. Ceci dit, elle devait être habituée aux énergumènes dans son genre, qui devaient pulluler dans ses laboratoires.

Cela pouvait donc être une simple attention polie. Pourtant, son attitude semblait sincère… Et William aurait bien voulu se persuader qu’elle pouvait lui porter de l’intérêt. Mais il ne voyait pas quelles raisons pourrait bien la pousser à faire une chose pareille.

Elle avait même souri ! Certes c’était au moment où il s’était remis à divaguer sur les mathématiques… Mais il était certain que ce n’était pas de la moquerie.

Mais l’expression de la jeune femme changea quand il lui demanda ses occupations. Soudain il regretta sa question. Etait-il allé trop loin ? En tout cas il semblait l’avoir mise dans l’embarras. Mais si elle avait été embarrassée cela ne dura guère.

« Quand je ne dois pas assurer l’avenir de l’entreprise ? Heu… C’est. En fait cela dépend si vous entendez par là, ce que je fais de mon temps libre, ou ce que je fais comme autre activité. J’ai un établissement dans Hell’s Kitchen, le Coyote Ugly. Disons que cela me prend un peu de temps, en dehors de la Frost »

Il avait bien entendu voulu parler de son temps libre, n’envisageant pas qu’elle pouvait avoir une autre activité que la direction de la Frost. Comment arrivait-elle à tout gérer en même temps ? Bon, elle devait certainement s’appuyer sur son personnel, mais c’était tout de même impressionnant.

Il n’aurait pas pensé qu’elle pouvait être propriétaire de quoi que ce soit dans Hell’s Kitchen. Il connaissait bien sûr le quartier de réputation. Il n’y avait jamais mis les pieds. Ce quartier l’effrayait, du moins… autant qu’un supermarché ! Ce n’était qu’aujourd’hui qu’il avait osé s’aventurer plus en ville et il avait vu le résultat ! Ceci dit peut-être que cela n’allait finalement pas si mal se terminer ?

Le Coyote Ugly… Amusant comme nom ! Il se demandait bien quel genre d’établissement c’était. Il y avait de tout dans Hell’s Kitchen.

Curieusement elle semblait presque gênée d’en parler. Pourquoi le serait-elle ? Et dans ce cas pourquoi lui en avoir parlé ? Du coup il hésitait à lui en demander plus. Plus tard peut-être… De toute façon elle changea de sujet, et il aurait donc été malvenu de la relancer sur ce point.

« Pour ce qui est du temps libre, je dois avouer avoir un faible pour les voyages et les sorties qui sortent de l’ordinaire. Mais, tout cela n’a pas vraiment d’importance, en fait. Je dois donner l’impression de ne pas avoir de vie en dehors de mes activités, mais ce n’est pas du tout le cas. »

Des voyages, des sorties inhabituelles… D’autres auraient cherché à se mettre en valeur à travers cela. Mais elle au contraire trouvait cela, selon ses propres termes, sans importance. Pour beaucoup de gens tout cela aurait constitué une vie extra-professionnelle déjà bien remplie. Quelle était son échelle de valeur ?

Mais ce qui le perturba le plus fut sa dernière phrase. Pourquoi pensait-elle cela. Rien dans ce qu’elle avait dit ne pouvait le laisser entendre. Ajoutée à la gêne précédente, confirmait William dans son sentiment que la carapace publique d’Emma recelait quelques petites fissures. On en avait tous. C’était charmant ! Elle était charmante !

Elle le fascinait. Mais pas en tant que la dirigeante de la Frost International, du moins plus maintenant. Qui était-elle réellement ? A cette question, il doutait en fait de pouvoir apporter un jour une réponse.

Un monde les séparait. C’était pire que ça en fait. Ils n’avaient rien en commun. Elle était belle, riche, intelligente, sûre d’elle. Il était quelconque, avait un boulot banal, et se comportait bizarrement. Rien ne pouvait l’inciter à l’accepter dans son cercle d’amis. La vie n’était pas un compte de fée, il le savait. Il l’avait appris. Amère leçon…

Mais elle reprenait déjà, portant à nouveau la conversation sur lui.

« Vous n’aimez pas les sorties ou il y a trop de monde, c’est ça ? Enfin d’après ce que vous avez dit, vous semblez plus proche de la nature et du calme que des grandes villes touristiques. Pourquoi vous êtes vous installez à New York ? N’y voyez aucune critique, ce n’est absolument pas mon intention. »

Le regard de William s’obscurcit. La question était logique, et il se l’était déjà posée lui-même de nombreuses fois. Que faisait-il ici. En fait, il se la posait à chaque fois qu’il voyait qu’il n’avançait pas dans ses recherches sur lui-même et sur sa mutation. Cette ville ne pouvait lui apporter que des ennuis. Mais il avait le sentiment que s’il devait trouver une réponse c’était ici.
Il ne pouvait bien évidemment pas lui raconter cela. Il allait devoir trouver une histoire plausible. Il n’était pas bon comédien et de toute façon il n’avait pas envie de lui mentir. Il fallait juste omettre les détails.
Il répondit lentement. Pas à regrets, mais pour se donner le temps de construire ses phrases. Courtes si possible, ce qui lui éviterait de raconter n’importe quoi.

« C’est une longue histoire peu intéressante. Pour résumer, en fait je suis français. Disons que des raisons personnelles m’ont poussé à partir. Alors pourquoi pas l’Amérique ? Au moins je parlais la langue. Mais je ne connaissais personne dans ce pays. Il fallait trouver un travail. L’université de New York en offrait un qui paraissait dans mes compétences. J’ai postulé. Voilà. »

*Ouarf ! Effectivement c’est du résumé. Elle s’attendait sans doute à un discours un peu plus disert.*

*Je n’ai rien d’autre à lui offrir.*


Surtout ne pas penser. Ne pas y repenser. Rien dans la tête. Il savait qu’il était à la frontière d’un sujet qui le perturbait. Et chaque fois qu’il était perturbé, cela attirait les problèmes. Fichue mutation !

Il sentait que sa réponse n’allait pas la satisfaire. Il ne voulait pas paraître discourtois, mais qu’y pouvait-il ? Peut-être qu’en lui montrant que seul ce sujet le gênait, il atténuerait la mauvaise impression qu'il venait sans doute de lui faire.

Il reprit d’un ton plus enjoué.

« Mais New-York est une belle ville. Je n’ai sans doute pas découvert tous ses attraits voilà tout. Comme je vous l’ai dit je ne connaissais personne en arrivant ici. Et il est vrai que j’ai du mal à lier connaissance et que j’évite la foule. Mais je me soigne ! ».

La dernière phrase était dite sur le ton de la plaisanterie. Lui seul savait ce qu’elle signifiait réellement.

Il regarda la jeune femme. Elle avait involontairement abordé un sujet douloureux qui l'avait d'une certaine façon ramené à la réalité : Il était égoïste de sa part de chercher à rester avec elle. Il ne pouvait lui apporter que des ennuis. Il essaya de s’en persuader une bonne fois pour toute… Mais quelque chose en lui luttait désespérément contre. Quelque chose de trop enfoui pour que cela puisse prendre le dessus.

Il soupira, peut-être un peu trop fort, et essaya de se montrer aussi détaché qu’il pouvait l’être.

« Mais vous devez avoir d’autres obligations que de rester parler avec moi. Vous avez toujours un problème de chaussures à résoudre ».

Comment procéder ? Il n’en avait pas la moindre idée. Il sentait à nouveau son manque de confiance en lui poindre à l’horizon.

« Je peux vous aider à regagner vos bureaux, mais heu… vous avez déjà beaucoup forcé… Puis-je, hem… vous aider d’une autre façon ? »
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Emma Frost

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyLun 14 Juin - 12:39

    Une fois qu’elle lui est dit la nature de sa deuxième activité, William sembla plus étonné qu’autre chose. Ce qui, étrangement, la rassura. Soit il ne connaissait pas l’établissement, et elle misait pour cette hypothèse en vue de la réaction de William, soit il ne voyait aucun problème à ce qu’on puisse tenir ce genre d’endroit. Cette dernière possibilité n’était pas celle qu’Emma préférait. Elle le voyait assez mal dans ce genre d’endroit, par le monde qui pouvait s’y trouver, mais aussi à cause des ces femmes trop peu vêtues qui pouvaient y danser. Ce n’était pas qu’elle idéalisait William, mais il suffisait de voir sa façon de proposer son bras pour l’aider à marcher –alors qu’il était clair qu’il n’appréciait pas les contacts, ou encore la façon dont il avait tirer la chaise pour inviter Emma à s’asseoir. En clair, il semblait avoir un certain respect pour les femmes, et les voir se trémousser contre quelques billets ne collait pas vraiment avec cette image. Cependant, elle n’était pas devin, et ne pouvait pas connaître les gens à partir de suppositions. Elle pouvait se tromper.

    William eu la délicatesse de ne pas poser plus de question sur ce deuxième emploi, sûrement à cause de cette gêne qu’elle avait pu avoir. Gêne qu’elle trouvait complètement débile maintenant, tout autant que cette peur qu’elle avait ressentie au moment de traverser la rue. Emma aimait ce qu’elle faisait, c’était complètement stupide de s’en sentir gênée, surtout envers un homme qu’elle ne connaissait pas, ou seulement depuis quelques dizaines de minutes. Elle se promit que si le sujet devait revenir, elle arrêterai de réagir de cette manière, comme une adolescente de 15 ans qui à l’impression d’avoir fait une énorme bêtise. Ce n’était pas le cas, alors ce n’était pas la peine de réagir de cette façon, n’est ce pas ?

    Malgré ses remontrances intérieure, elle avait encore eu se besoin de se justifier de manière étrange. Pourquoi avoir besoin de préciser qu’elle avait une vie en dehors de ses jobs ? Il y avait, le plus souvent, deux types de personnes : Ceux qui pensaient qu’Emma Frost était une patronne passant sa vie à travailler, sans jamais avoir des activités pour elle. Et ceux qui pensaient qu’elle était une simple héritière et qu’elle passait son temps à s’amuser en dépensant l’argent de la Frost, se contentant de quelques apparitions publiques obligatoires. Et voilà, que maintenant, elle se sentait obliger de se justifier, comme pour expliquer qu’elle était une personne parfaitement normale –autant qu’elle puisse l’être, en tout cas- et qu’elle travaillait beaucoup, mais savait également profiter de moment de détente. Un peu plus et elle se bafferait intérieurement pour ce genre de phrase, prouvant peut être un peu trop un trouble qu’elle ne devrait pas avoir. Après tout c’était elle qui était censée être sûre d’elle, pourquoi exprimer une gêne ou devoir se justifier, dans ce cas ?

    Déporter l’intention, fut la méthode la plus sûre qu’elle puisse utiliser. Lui retourner une question et faire en sorte de se reprendre parfaitement pendant ce court laps de temps. Peut être aurait-elle du réfléchir un peu plus avant de se mettre à parler… A peine sa question posée, le regard de William prit un air sombre. Finalement, c’était elle qui entrait dans le vif du sujet de manière peu habile. Mais curiosité oblige –un défaut, et elle en était désolée- elle ne trouva même pas le courage de retirer sa question en voyant son air. Au contraire, elle avait même envie d’en savoir un peu plus. Sentiment un peu conflictuel qui lui faisait regretter sa question, tout en félicitant d’avoir des éléments de réponse. Le mieux, dans ce genre de conflit intérieur, c’est encore de ne rien laisser paraître et de se montrer attentive. C’est comme ça, qu’elle prit le partit de l’écouter, même si son discours était lent, comme longuement réfléchi.


    « C’est une longue histoire peu intéressante. Pour résumer, en fait je suis français. Disons que des raisons personnelles m’ont poussé à partir. Alors pourquoi pas l’Amérique ? Au moins je parlais la langue. Mais je ne connaissais personne dans ce pays. Il fallait trouver un travail. L’université de New York en offrait un qui paraissait dans mes compétences. J’ai postulé. Voilà. »

    Si elle devait rebondir sur ce qui avait été dit, cela serait sûrement sur la France. Pays dans lequel elle avait vécue pendant une cinquantaine d’année, il y a, maintenant, pas mal d’année. Il ne devait même pas être né à cette époque. Mais, elle ne risquait pas de le questionner sur les « raisons personnelles », terme qui avait justement été employé pour ne pas les divulguer. Doucement, elle hocha la tête, comme pour dire qu’elle avait comprit. Mais, elle n’eu pas le temps de chercher quelque chose de plus probant à dire, que William reprit d’un ton plus joyeux, allant jusqu’au ton de la plaisanterie.

    « Mais New-York est une belle ville. Je n’ai sans doute pas découvert tous ses attraits voilà tout. Comme je vous l’ai dit je ne connaissais personne en arrivant ici. Et il est vrai que j’ai du mal à lier connaissance et que j’évite la foule. Mais je me soigne ! ».

    Voilà qui était intéressant. Il ne connaissait pas parfaitement la ville, ni ce qu’elle pouvait révélée. Un léger sourire étira ses lèvres, pendant qu’un éclair d’idée lui passait dans les yeux, sans pour autant qu’elle fasse la moindre proposition. Mais, si vraiment elle voulait rester en sa compagnie, ou le revoir, elle pourrait très bien se proposer en tant que guide touristique. En évitant, bien évidement, tous les coins trop touristique. Elle laissa un léger rire filer au moment de sa dernière phrase, et déjà il reprenait sur le fait qu’elle avait probablement des obligations, un problème de chaussures à résoudre. En définitif, il estimait qu’elle avait sûrement un tas de chose à faire, plutôt que de rester là, assise à cette terrasse de café avec lui.

    Ce genre de phrase entraîna un léger haussement de sourcil de la part d’Emma, qui se demandait si elle devait voir cela comme une manière polie de dire qu’il avait envie de parler, c’était plus facile de citer les activités qu’elle avait à faire pour mettre un terme à cette rencontre. Et toujours dans cette même politesse, il en venait à proposer de l’aider.


    « Je peux vous aider à regagner vos bureaux, mais heu… vous avez déjà beaucoup forcé… Puis-je, hem… vous aider d’une autre façon ? »

    Définitivement, elle ne su comment le prendre. Est-ce qu’il souhaitait partir, ou est ce qu’il avait peur de la déranger ? Et, surtout, pourquoi n’arrivait-elle pas à être plus objective que cela ? Toute cette affaire prenait une tournure qu’elle n’avait franchement pas escompté, ce qui avait un côté un peu perturbant, pour être honnête. Mais, elle garda son sourire de façade, tout en se demandant ce qu’elle allait devoir répondre. Sa fierté lui disait de ne pas accepter la moindre aide, elle avait déjà assez abusé de ce genre de chose avec lui aujourd’hui. En même temps, si elle voulait passer un peu plus de temps avec lui, il était intéressant d’accepter. Fierté ou envie ?

    Allez, Emma, réveilles toi un peu…

    « Je crois que vous en avez fait suffisamment » Lança t-elle soudainement dans un sourire « Il y a une boutique juste au coin de la rue, je devrais pouvoir m’en sortir toute seule et changer de chaussures, mais merci. »

    Finalement elle avait choisi la fierté. Ca pouvait paraître étrange, mais ce n’était pas seulement cela qu’elle avait choisi. Emma ne se sentait que rarement troublée ou gênée face à une personne. Et c’est ce point qu’elle avait besoin de comprendre. Lui proposer de venir avec elle, aurait été succombé à quelque chose qui ne lui est pas habituel, et elle avait besoin de rester maître d’elle. Le refus était donc une très bonne solution. De toute façon, il fallait probablement s’appeler Emma Frost, pour la comprendre.

    « Et vous avez raison, il va quand falloir que j’y aille à un moment ou à un autre. Sinon John serait capable de faire un peu trop de zèle et de prévenir les autorités que j’ai disparue. »

    La dernière phrase, en référence à son vigile, avait été balancée dans un léger rire, comme pour noter le côté humoristique. Enfin, il fallait se rendre à l’évidence, elle devait encore passer dans le magasin de chaussure, et avait une longue journée devant elle. S’attarder devant un café, même si elle en n’avait envie, n’était pas une bonne chose. Pas la bonne journée. Emma se pencha donc, sur sa chaise, de manière a attrapée les chaussures qu’elle avait enlevées. Pour les quelques mètres qu’elle avait à faire, elle ne prendra pas la peine de les remettre. Chaussures en main gauche, elle se releva, pour tendre une main droite vers William.

    « Enchantée de vous avoir rencontré Monsieur Baley »

    Cela faisait peut être un peu formel, mais en réalité, c’était plus un automatisme qu’autre chose.
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William Baley

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MessageSujet: Re: Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini]   Comment être ridicule en une leçon [Emma - Fini] EmptyLun 14 Juin - 14:32

Bien ! Son petit trait d’humour semblait avoir eu l’effet escompté. Mais il savait que sa proposition finale laissait à désirer. Elle n’avait pas besoin de lui et sa réponse le lui confirma.

« Je crois que vous en avez fait suffisamment. Il y a une boutique juste au coin de la rue, je devrais pouvoir m’en sortir toute seule et changer de chaussures, mais merci. Et vous avez raison, il va quand falloir que j’y aille à un moment ou à un autre. Sinon John serait capable de faire un peu trop de zèle et de prévenir les autorités que j’ai disparue. »

Pourtant dite sur le ton de la plaisanterie, la dernière phrase eut pourtant pour effet de légèrement inquiéter William. Il était hautement improbable que cela se produise, mais tout ce qui s’était passé aujourd’hui l’était déjà ! Il n’aurait plus manqué que cela.

Mais la jeune femme ne lui laissa pas le temps de s’appesantir sur la question. Elle avait déjà récupéré d’une main ses chaussures, et lui tendait l’autre en le saluant. Elle se disait enchantée de l’avoir rencontré. Cela ne pouvait être à la hauteur de ce que lui-même ressentait.

Sans même réfléchir, il tendit la main vers celle d’Emma. A nouveau, il avait sa main dans la sienne. A nouveau, il ne fit que l’effleurer. Mais cette fois-ci ce n’est pas la crainte qui guida son geste. Il ne savait pas ce que c’était mais il était certain, au fond de lui, que son pouvoir n’allait pas se manifester. Pas maintenant. Il était serein.

« Ce fut un immense plaisir pour moi mademoiselle Frost. »

*Tu allais ajouter « Je n’ose espérer vous revoir un jour » hein ? Ne dis rien. Que veux-tu qu’elle te réponde ? Tu l’as rencontrée par hasard. Il a finalement bien fait les choses aujourd’hui mais ne lui en demande pas trop.*

« Je vous souhaite une bonne journée. »

Et elle s’en alla. Pieds nus… Il ne pu retenir un sourire à cette vue. D’accord le magasin dans lequel elle entra n’était qu’à quelques mètres, mais il ne l’avait tout simplement pas imaginée faire cela. Elle était décidément surprenante.

*Hého, bouge mon garçon ! Si tu es encore planté là quand elle ressortira ça va avoir l’air plus que louche.*

Il s’éloigna, en résistant à la tentation de se retourner. Il ne la reverrait sans doute jamais et il devait dès à présent se faire à cette idée.

Cette matinée avait été riche en évènements inhabituels pour lui, à tous les aspects. S’il omettait le fait qu’il avait rencontré Emma Frost, ce qui déjà constituait à lui seul un évènement plus que remarquable, il avait pris aujourd’hui plus de risques qu’il ne l’avait fait depuis au moins quatre ans. Et ce n’était pas raisonnable. Jamais plus il ne faudra qu’il se laisse embarquer dans ce genre de situation. Il allait retourner gentiment à sa petite vie tranquille et solitaire. C’était ce qu’il y avait de mieux pour tout le monde.

*Et en plus ça fait mélo à souhait ! Il n’y a que toi pour te raconter des romans pareils.*

*Moui… Sans doute.*

*Au fait, c’est maintenant que tu réalises que tu l’as touchée sans broncher… Tu n’as même pas pensé à ce qui aurait pu se produire. Du grand n’importe quoi !*

*Je sais, je sais… Vois mon « mélo » précédent : Cela ne se reproduira plus.*


____________________

Assis dans son bureau, William réfléchissait au puzzle de son existence. Un évènement terrible en avait brouillés les pièces. Depuis lors il essayait de le reconstituer, morceau par morceau. Toutes les pièces étaient importantes. Mais alors que certaines ne faisaient que participer à l'assemblage, d’autres étaient des pièces maîtresses permettant de d'organiser et de stabiliser le tout. Il n’en avait pas beaucoup trouvé de cette dernière sorte. Il ne savait dans quelle catégorie placer celle qu’il avait trouvé aujourd’hui... Une petite pièce blonde au yeux bleus.
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