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 Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt

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ex_Zane Panabaker

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Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt Vide
MessageSujet: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyLun 29 Mar - 22:07

    Il venait de fermer le magasin. Il était plus de vingt-trois heures et il n'avait pas fini d'en baver : il fallait à présent faire les comptes, et bien entendu, personne pour l'aider. Les petits vendeurs n'étaient plus aussi naïfs qu'autrefois, ils avaient un sens infaillible en ce qui concernait la paresse. C'était à celui qui tirerait le plus au flanc. Il continua de maugréer en montant l'escalier dérobé dans la réserve, montant jusqu'à l'étage où se trouvait son bureau, et accessoirement les objets auxquels il tenait le plus ; le reste était en bas, protégé par le système d'anti-vol dernier cri. Zane ne plaisantait pas quand il s'agissait de la sécurité de ses antiquités bien-aimées.

    Le Fou Rouge se surprit donc à s'endormir sur ses chiffres. Les séries de nombres, qu'ils soient décimaux ou entier, ça ennuie toujours, à la longue. Il soupira, et jeta un coup d'oeil à sa montre : il était plus de minuit. Il aurait du rentrer dans sa chambre, au QG depuis longtemps. De plus les vigiles de nuit n'apprécieraient que moyennement qu'il soit resté aussi longtemps, mais peu importait : il lui suffirait d'un sourire un peu fatigué, à peine exagéré, pour faire comprendre qu'il avait passé la nuit sur autre chose qu'un boulot sympa. Il aurait pu arrêter le temps un instant, pour se reposer, mais c'était abuser. C'était comme si vous aimiez le sucre, et en mangiez autant de paquet que vous en vouliez : à la fin, il y avait toujours de graves conséquences : un mal de ventre, voir être malade. Ici c'était pareil, à peu de choses près : il ne faisait pas d'indigestion de sucre, mais une indigestion d'utilisation de son pouvoir, et si il jouait trop avec le Temps, il se mettait à avoir mal à la tête, des vertiges parfois plus forts que d'autres. Cela l'avait mit en garde contre l'utilisation abusive, et en avait fait un mutant assez méfiant.

    Il soupira, hésita à envoyer un sms à Némésis, mais elle devait dormir, ou bien être occupée - à quoi ? Il ne tenait pas tant que cela à le savoir. Cette femme était comme une soeur pour lui, et savoir qu'elle fricotait avec l'un des leurs, avec Iain, cela ne l'énervait pas, mais presque. Non pas qu'il n'appréciait pas le mutant, il respectait tous les membres du club, mais ...

    Mais cela ne le menait à rien de penser à tout ça. Calmement, il rangea ses notes dans un tiroir de son bureau, et sortit la longue vue de sa poche de manteau, une poche secrète, qu'on ne pouvait deviner si on ne la savait pas là. Il tint l'objet amoureusement, avec un regard et un geste tendre, il déplia la longue vue, qui absorba un instant les rayons de lumière proche, pour briller de mille feux avec ses atouts de cuir et de bronze, ses gravures, sa beauté splendide ; c'était le premier objet antique qu'il avait obtenu, grâce à Yalata, sa gouvernante, qui le lui avait offert quand il était adolescent. Yalata ... Décidément, cette nuit, il se montrait nostalgique ! Il seocua la tête pour chasser ces souvenirs, manqua de faire tomber la longue-vue, la rattrapa au dernier instant, et son coeur se remit à battre. Il la posa avec d'infimes précautions, et se prépara un thé ; son bureau était conçu comme un mini appartement, car il lui arrivait de ne pas rentrer au QG pendant plusieurs jours. Il avait renoncé au sms : il ne savait de toute façon pas se servir d'un portable, à quoi bon envoyer une série de lettres, sans sens, à la mutante, qui ne cesserait de le railler là-dessus, gentiment ?

    Il descendit l'escalier, une tasse à la main, dans le noir. Il connaissait son magasin par coeur, et savait où était chaque objet. Fut-ce à cause de l'habitude ou à cause d'un sixième sens qu'il perçu une présence, mais il alluma la lumière d'un geste précis, et vit une silhouette dans la pièce. Hélas, l'ampoule étant basse consommation, et dotée d'un abat-jour ancien, en velours, la lumière était filtrée, mais malgré tout il voyait bel et bien un intrus : commenté était-il entré ?!

    « Puis-je vous aider, mademoiselle ? » demanda t-il d'un ton poli, bien qu'on sentit qu'il était on ne peut plus en colère.

    On tentait de le voler, lui ! On tentait de toucher à ses précieuses antiquités, à ses objets, à ses choses, à ses trucs ! Il eut l'impression d'être violé dans son intimité, et elle aurait pu rentrer en défonçant la porte de sa maison que cela lui aurait donné la même impression, mais il se garda d'utiliser son pouvoir pour l'instant, aussi se contenta t-il de la regarder, avec un rictus ironique, et un haussement de sourcils, entre curiosité inquiète et sarcasme noir.

    « Nous avons fermé depuis longtemps. Je peux vous montrer la sortie, les vigiles vous aideront, je suppose. A moins que vous n'ayez une bonne raison ? »

    Qu'elle essaye ! Il ne savait pas ce qui lui avait prit d'être gentil avec elle, voilà qu'il lui donnait l'occasion de s'expliquer ! Autant s'entretenir avec une vipère, non ? Mais les vipères ne tentaient pas de voler vos antiquités ! Il s'offusquait, en aurait étouffé, de façon grotesque il sentit ses joues s'empourprer sous l'émotion qu'il ressentait, mais il ignora cette bouffée de chaleur et d'adrénaline, et continua de scruter l'intrus, qui se révéla être une intruse, une jeune femme. Femme ou homme, il n'en restait pas moins un voleur. Durant un instant, il essaya de la stopper, juste pour s'approcher et vérifier qu'elle n'était pas armée, mais à sa grande surprise, le temps ne se figea pas. Il cligna des yeux, surpris, et réessaya, plus fortement, en se concentrant, mais concentration ou pas, le résultat était le même : le Temps ne se figeait pas ! Avait-il perdu son pouvoir ? Il frémit, debout devant ses escaliers, et songea à appeler les vigiles, tel un faible humain, mais sa fierté le retint.

    Il répéta ce qu'il avait dit plus doucement, comme si ces essais infructueux donnaient à la demoiselle une bonne raison d'être ici :

    « Avez-vous une bonne raison d'être ici ? »

    A sa grande surprise, il se conduisait comme un père avec une fille récalcitrante. Il avait sûrement l'âge d'être son père, effectivement, mais il essaya de garder sa colère qui s'échappait comme d'une outre trouée ; cette fille était-elle ans une mauvaise posture ? Il voulait bien lui offrir de l'argent, il se fichait de l'argent, ce qui l'intéressait, c'était ses objets. Si elle tenait à le voler, il ne la laisserait pas faire, mais il voulait comprendre d'abord. Il resta immobile, pensant que si il bougeait, elle prendrait cela pour une agression, et il se contenta de l'observer, curieux, se mordillant la lèvre sans raison, ou peut-être parce qu'il n'arrivait plus à moduler le temps. Il vit quelque chose bouger au loin, et tenta d'arrêter le voyant de l'ascenseur, qui s'arrêta bel et bien, durant eux secondes comme il le voulait. Le problème ne venait donc pas de lui mais d'elle; enfin si problème il y avait. Etait-elle une mutante ? Tout cela devenait horriblement intéressant.
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Hella Healt

Hella Healt
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMar 30 Mar - 11:57

    Une sorte d’épingle dans la serrure d’un magasin d’antiquité, Hella commençait à avoir des sueurs froides. Encore quelques seconde avant que le vigile de ne passe le tournant de ce centre commercial, et tombe sur elle. L’adolescente avait sous estimer le système d’alarme de cette fichue boutique, disons qu’elle ne comprenait pas vraiment pourquoi on se prenait la tête à vouloir protéger des objets aussi anciens. Bref, peu importe, le fait est qu’elle avait perdue beaucoup de temps… Trop de temps. Et parce qu’elle avait sous estimé un système anti-vol, elle allait se retrouver face à un vigile, sans avoir récupéré ce qu’elle était venue chercher ? Non, hors de question. La petite brune se devait de repartir avec son pendentif, d’une manière ou d’une autre. Elle entendait, déjà, les pas du vigile. Allez, ouvres toi… S’adresser mentalement à une serrure était stupide, mais c’était une façon comme une autre de faire baisser la tension. La porte céda, Hella s’engouffra dans le magasin avec la plus grande discrétion, ferma la porte doucement et s’appuya dessus alors que le vigile venait d’apparaître dans l’allée ou se trouvait le magasin. Ouf. C’était passé de peu, cette fois-ci. Vraiment de trop peu.

    Cependant, elle ne pouvait pas, non plus, se reposer trop longtemps devant cette porte. Son regard balaya la pièce jusqu’au système de sécurité intérieur. Foutues inventions ! Elle s’approcha, à pas de chat, sans émettre le moindre bruit tout en plongeant une main dans la poche arrière de son jeans pour en sortir une petite tige en ferraille. Cette dernière pu servir à démonter le boîtier de l’alarme, et il lui fallu un bon moment avant d’arriver à ses fins : rien ne sonnerait… Enfin, c’était de la théorie. On n’est jamais à l’abri d’une super méga bourde. Du coup, il ne lui restait plus qu’à faire ce que pourquoi elle était venue : le médaillon. Ce collier qu’Alice –une enfant, une amie, une soeur de l’orphelinat- lui avait offert avant de mourir. Une bien longue histoire dont elle n’avait aucune envie de se remémorer les détails. Tout ce qui comptait c’était qu’elle récupère ce qui n’aurait jamais du quitter son cou. Et, une chance pour elle, elle savait exactement où le trouver.

    Elle savait que l’objet de son désir se trouvait dans la vitrine d’exposition. Pendant la journée elle avait écumé les endroits qu’elle avait fréquentés afin de retrouver ce collier qui s’était échappé de son cou. Mais elle n’avait pas réussi à mettre la main dessus, autant dire que son humeur en avait prit un coup. Elle n’avait jamais été aussi désagréable depuis bien longtemps, et pourtant elle faisait de cette humeur un véritable sport. Hella ne supportait pas l’idée de perdre la seule chose qui avait une réelle importance pour elle. Et après une journée à marcher, elle était passée devant cette boutique ou son médaillon l’appelait à travers la vitrine d’exposition. Elle n’avait pas attendu longtemps pour entrer et le demander à un vendeur qui se trouvait là, mais il n’avait rien voulu savoir. Hella n’avait pas l’argent pour l’acheter. Tant pis, elle avait décidé de le récupérer à sa manière, même si elle s’était promis d’éviter ce genre de chose depuis sa liberté surveillée. Mais pour ce pendentif, elle était franchement prête à prendre tous les risques, même si ça devait la ramener droit en cellule. Question de priorités dans la vie.

    Du coup, sans la moindre hésitation, elle se dirigea vers l’ouverture de la vitrine. Fermée. Bin voyons. Comme à son habitude dans ce genre de situation, elle calla une toute petite lampe torche noire entre ses dents, pour avoir ses deux mains de libres –qui tenaient déjà deux crochets tous droit sorties de la poche de sa courte veste noire serrée- et entreprit de crocheté la serrure de cette maudite vitrine renfermant son trésor à elle. Mais si tout devait se passer comme prévu, ça se saurait depuis longtemps, non ? Elle avait à peine introduit son deuxième crochet –celui qui devait pousser un tout petit levier et ouvrir la porte- que la lumière s’alluma assez brusquement. Enfin, elle ne se retrouvait pas non plus comme en plein jour, la lumière restait assez tamisé par une sorte d’abat jour. Le fait est que, quelqu’un avait allumé la lumière et ce qui lui fit stopper tous mouvements.
    Et m*rde… Voilà le genre de penser qu’elle était capable d’avoir, totalement figée.

    « Puis-je vous aider, mademoiselle ? »

    L’adolescente ne se tourna pas, elle glissa ses crochets dans les poches avant de sa veste et enleva la lampe torche de ses dents pour la garder entre ses doigts de la main droite. Entre deux injures qu’elle se lançait mentalement, elle réfléchissait aux possibilités qui s’offraient à elle. Et celle qui avait le plus de chance de fonctionner était de briser la vitre de la vitrine –pas pour rien qu’elle gardait la lampe torche en main, c’était histoire d’avoir un objet solide- d’enlever son collier et de partir en courant. Oui cette idée était la meilleure. Du coup, toujours dos à l’homme, elle inspira un bon coup. A trois, elle cassait la vitre : Un… Deux… T…

    « Nous avons fermé depuis longtemps. Je peux vous montrer la sortie, les vigiles vous aideront, je suppose. A moins que vous n'ayez une bonne raison ? »

    Elle ne brisa pas la vitre et se retourna vivement, dégageant une mèche de ses longs cheveux bruns, légèrement ondulés, qui lui retombait devant le visage. Pourquoi ne pas avoir brisé la vitre ? Parce qu’il demandait une explication. Il parla au lieu de se mettre à hurler au loup, dans tous les sens. Une attitude qui eu le don de la surprendre. Elle ne pouvait tout de même pas briser une vitrine juste pour le plaisir, alors que cet homme semblait préférer la parole. Après tout, il avait juste à hurler, y a bien un vigile qui traînait dans le centre commercial qui finirait par l’entendre. Elle écarquilla les yeux, ne sachant même pas ce qu’elle devait répondre. Une bonne raison, bien évidemment qu’elle en avait une, mais elle n’était pas convaincue qu’il puisse la comprendre.

    Encore plus surprenant, elle était persuadée de voir des rougeurs apparaître sur les joues de l’homme, qui tenait –également- une tasse à la main. Cependant, elle ne su comment interpréter ce signe de sa part. Il sembla se concentrer un bref instant, mais cligna aussitôt des yeux pour se concentrer plus vivement, finissant par frémir. Hella arqua légèrement un sourcil, se demandant ce qui était en train de lui arriver. Il semblait assez âgé –surtout du point de vue d’une adolescente- et elle arriva à se dire que, peut être, elle était en train de lui provoquer une attaque, ou un truc dans le genre. La panique l’emporta. Ce serait quand même un comble que ce soit elle qui en vienne à appeler les vigiles, si l’homme venait à lui faire un malaise.


    « Avez-vous une bonne raison d'être ici ? »

    Le ton avait été plus doux, Hella n’en revenait pas. Oui, elle était en train d’halluciner totalement sur la tournure que prenait les choses. Même pas de : sale voleuse ou des noms bien plus durs à écouter. L’adolescente riva son regard sur le sol, une courte seconde, se demandant ce qu’elle devait bien pouvoir faire face à ce cas de figure unique en son genre.

    « Je… heu… J’suis désolée… »

    Oh mon dieu, voilà qu’elle donnait l’impression d’être une gamine en train de se faire passer un savon par son père. Chose qu’elle n’avait jamais eu. Et elle détestait se retrouver dans cette situation, prise en pleine faute, sans qu’on vienne lui crier dessus, mais plus comme si on cherchait à comprendre. Non, il ne devait pas agir de cette manière, elle aurait préférer qu’il hurle au scandale, qu’elle casse cette foutue vitrine et qu’elle se soit déjà enfuie en courant. Décidément, elle ne pouvait pas rester tête baissé de cette manière. Rassemblant tout son courage et tout ce qu’elle pouvait être, elle releva les yeux vers l’homme avec tout l’affront dont elle était capable.

    « Vous avez quelque chose qui m’appartient et que je veux récupérer ! »

    Ce quelque chose, en particulier, était un simple pendentif orné d’un motif unique en son genre. Un signe qu’Hella et sa grande amie avaient inventées ensemble. C’était Leur symbole. Hors de question qu’elle fasse une croix sur ce collier. Mais pendant qu’elle regardait l’homme, sans cillé une seule fois, elle remarqua que se dernier fixa un point au loin. Intriguée, elle tourna la tête mais ne vit rien de particulier. Elle plissa un peu plus les yeux et tourna à nouveau les yeux vers l’homme. Déjà tout à l’heure quand il avait sembler se concentrer, maintenant il fixait un point au loin. Deux solutions logique à cette façon d’agir s’opposait dans le cerveau de la jeune fille : d’une il était déranger et risquait de lui faire une attaque ou un malaise. De, deux, il était munit d’une sorte d’alarme qui se déclenchait à distance, ce qu’il essayait de faire. La logique voudrait qu’elle songe à la deuxième solution, mais la vérité c’est qu’elle ne voulait pas lui causer de tort, et préféra s’inquiéter en pensant à la première solution.

    « Écoutez, je comptais pas vous voler, juste récupérer ce qui m’appartient » S’inquiéter, s’était vraiment pas son truc, tout comme le fait de rassurer les gens, du coup elle lâcha un soupir « Non, et puis d’abord qu’est ce que vous faites encore là, vous avez pas une femme et des enfants, ou même des petits enfants qui vous attendent quelque part ! »

    Le monde à l’envers, selon Hella Healt !
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMar 30 Mar - 16:55

    Il n'était pas homme à s'énerver, même face à une voleuse qui venait dérober ses biens. Certes, il tenait à ses antiquités plus qu'à tout, mais il était homme de parole, et tenait à comprendre les choses avant d'agir, c'était ce qui en faisait en homme de terrain polyvalent, capable d'analyser les situations les plus perdues, capable de faire entendre raison, de redonner du baume au coeur, ou de repousser l'ennemi. Il n'était pas un tueur. La voleuse face à lui semblait déroutée, il comprit parfaitement le sentiment qu'elle devait avoir, mais quant à ses propres émotions, il dégageait la curiosité passionnée face à un objet de valeur mystérieux. Cette fille n'était pas sensible à son pouvoir, comment cela se faisait-il ? Il avait entendu parler de gens qui avaient un pouvoir, capable d'effacer les pouvoirs des autres. Ou encore d'humains modifiés génétiquement, pour en faire des Armes, contrôlés par le gouvernement ... Mais là, il s'emballait : cette gamine n'était pas là à cause du gouvernement, de toute évidence. Il resta immobile, et posa calmement sa tasse tandis que la demoiselle s'excusait, le surprenant : renonçait-elle à le voler, ou était-ce une excuse pour ce qu'elle allait faire ? Elle ne semblait ni armée, ni dangereuse, c'est pour cela, et aussi parce qu'elle n'était qu'une enfant, qu'il se comporta plus doucement.

    La véhémence de l'adolescence. La colère, la frustration : il le sentait dans le ton pressant de sa voix. Malgré la situation, qui frôlait l'empressement, il se mit à réfléchir : pouvait-il, effectivement, avoir un objet qui appartenait à cette demoiselle ? C'était fort possible, mais bien entendu, il ne le lui céderait pas. Mais il souhaitait comprendre comment cet objet avait atterrit là, si l'objet qu'elle tenait à lui dérober était bien à elle. Elle lui donna une excuse de nouveau : elle ne souhaitait pas le voler ? Sa conception de la propriété était relative, apparemment, ce qui valut un sourire amusé de Zane. La dernière phrase, sur sa vie personnelle l'avait beaucoup amusé, et fit naître un rire tonitruant, un rire d'ogre comme dans les dessins animés, un rire qui allait bien avec le sourire carnassier qui allait de pair avec un sujet qu'il valait mieux éviter : sa vie amoureuse.

    « Des petits-enfants ? Vous parais-je si vieux que cela ? Je suis un vieil homme seul et sans le sou » gémit-il de façon à ressembler à un vieillard, ironique, et il faillit se dandiner comme l'aurait le Chapelier fou dans Alice. Il soupira, et son visage retrouva son air neutre.

    « Allons, calmez-vous. Je ne vous ferai pas de mal, et vous ne m'en ferai pas non plus. Je n'appellerai pas les vigiles, ne vous inquiétez pas sur ce point, car étant un homme disons de haut rang, je suis impartial et aime entendre chaque histoire jusque la fin. »

    Oui, il donnait la parole à une voleuse. Mais en était-elle réellement une ? Il savait l'attachement que l'on pouvait avoir pour certains objets, sa longue-vue, cadeau de Yalata, pouvait en témoigner. Il reprit, toujours aussi calmement, le ton doux et neutre d'un homme qui sait ce qu'il fait.

    « Expliquez-moi comment vous avez obtenu cet objet, et comment il est arrivé là. Et si vous me convainquez, peut-être vous le rendrais-je, ce ne serai que justice. »

    Cela lui fendait le coeur, mais il aimait à être juste, car malgré sa carapace de solitaire, il était un grand humaniste qui avait la foi en chacun des hommes. Il s'approcha de la vitrine, et parmi les objets luisants, il devina lequel appartenait à la jeune fille : un collier, qu'il avait racheté il y avait quelques temps, sans se souvenir exactement de qui lui avait vendu. Etait-ce un objet trouvé ? Il faudrait qu'il regarde sa liste pour être sûr. Il prit l'objet délicatement dans ses doigts ; on sentait le respect et la délicatesse de sa prise, comme si l'objet était vivant et méritait la plus grande affection possible. Il appréciait autant ses antiquités que ses amis, c'était peu dire. Il le tendit entre eux deux, sans inviter la demoiselle à la prendre, juste pour lui montrer, comme preuve de sa sincérité, qu'il le lui rendrait une fois l'histoire déballée.

    Chaque objet avait une histoire. Sa boutique était remplie d'objets qui avaient dépassés le temps, ce dernier ne les ayant pas « Tués ». Des preuves que le temps n'avait pas prise sur tout, la preuve que son pouvoir pouvait être inefficace. Il avait besoin de ça, besoin de savoir qu'il n'était pas le maître du monde, qu'il ne l'avait jamais été et ne le serait jamais. Il n'était pas ambitieux et sa petite vie lui plaisait, il n'avait besoin de rien d'autre. Il ferma doucement ses doigts autour du médaillon qui disparut dans sa main, et son regard vrilla le visage de la demoiselle, qui semblait hésiter entre sa rage bouillonnante et sa frustration. Allait-elle le pousser, lui prendre l'objet des mains ? Il n'avait pas crié, ni hurlé pour se faire entendre des vigiles, alors qu'il aurait pu ; il souhaita qu'elle soit assez reconnaissante pour éviter de le blesser, et qu'elle obéisse juste. Elle ressemblait à une jeune fille, à une petite fille perdue, qui se bat pour récupérer sa poupée volée par la petite voisine. Il eut un sourire pour lui-même : il n'avait jamais eu d'enfants, mais il avait le don de s'attacher à des personnes plus jeunes, et à jouer les pères ou les frères de substitution. Il soupira, rouvrit sa main, et balança le collier, qui était ouvragé de façon jolie, délicate.

    « C'est du beau travail, je comprends qu'il vous tienne à coeur. » déclara t-il tranquillement, déjà certain qu'elle ne mentait pas et qu'il était à elle, sans toutefois avoir le coeur à le lui rendre de suite. Il lui rendrait si elle lui offrait une histoire intéressante ; un objet de valeur contre une connaissance qui pourrait avoir sa valeur. N'avait-il pas trouvé un site de recherches où un objet qui pourrait changer tout ce que l'humanité avait connu jusqu'ici ? Il devait d'ailleurs en parler à Magnéto, ou à l'un des Damnés, et il nota cela dans sa tête tandis qu'il observait d'un air pensif l'inconnue. Puis, dans un nouveau soupir, il se présenta. Pourquoi ? Par politesse, parce qu'il était un aristocrate et que cela aurait été malvenu de ne pas tenter au moins de faire connaissance, même si la situation ne s'y accordait pas. Fou, il était fou. Il était le Fou, rouge, oui, pensa t-il avec un large sourire.

    « Pour votre information, je suis Zane Panabaker, patron de la firme qui vends ces antiquités. Mais peu importe mon titre. Ce qui m'intéresse, c'est vous » murmura t-il, tranquillement. Ce murmure n'était ni pervers ni louche, il était sincère. On y sentait une vraie curiosité, et il attendait une réaction, pour pouvoir lui demander si elle était aussi spéciale que lui, si elle était aussi une mutante. N'était-ce pas risqué ? Il pourrait marchander avec elle, lui donner le collier contre le secret, ou autre. Quand on ne prenait pas de risques, on ne vivait pas, il l'avait appris il y avait des années.
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Hella Healt

Hella Healt
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMar 30 Mar - 18:47

    L’homme avait reposé sa tasse, était-ce à ce moment là qu’il allait se décider à appeler à l’aide ? Encore pire, à sortir une arme de nulle part. Un peu comme dans ces films ou le propriétaire d’un vieux magasin, ne payant pas de mine, était capable de sortir un fusil trafiqué. Mourir pour un collier, est ce que ça valait vraiment le coup ? Oui, sans la moindre hésitation, ce n’était pas n’importe quel collier, c’était son collier, le leur à elles deux. Mais elle s’emballait probablement très vite, il n’avait pas l’air bien dangereux. Toujours se méfier de l’eau qui dort, surtout quand il se mettait à sourire comme il était en train de le faire. Un sourire, un rire, qui lui rappela les histoires d’ogres qu’on lui contait quand elle était encore à l’orphelinat. Super flippant. Elle se contenta de plisser un peu le nez, interloqué et méfiante. Pourquoi diable, n’agissait-il pas comme n’importe quel propriétaire. Cela aurait été tellement plus simple, une bousculade, et une course effrénée. Une grande perte de calories, de l’adrénaline à tout va, mais au moins, elle aurait son collier.

    « Des petits-enfants ? Vous parais-je si vieux que cela ? Je suis un vieil homme seul et sans le sou »

    Elle afficha un léger petit air désolé, mais hocha la tête de manière positive. Bien sûr qu’il avait l’air aussi vieux que cela. En même temps on ne pouvait pas lui en vouloir de penser ce genre de chose. Hella n’avait pas de parent pour faire une référence aux niveaux de l’âge, et son jeune âge lui faisait dire que toute personne ayant l’air vieux étaient forcément ancestrale. Si elle avait eu trente ans, peut être qu’elle le trouverait encore jeune… Rah non… Même comme ça il paraissait vieux. Vieux et seul, sans un sou. Voilà la manière dont il se définissait. Pas étonnant qu’il passe beaucoup de temps dans son magasin.

    « Votre affaire fonctionne si peu que ça pour que vous deviez rester ici aussi tard dans la nuit ? »

    La candeur de la jeunesse. Son raisonnement allait ainsi : il était sans un sou. Du coup, pour parvenir à subvenir à ses moyens il devait travailler beaucoup plus que la moyenne. Ses heures supplémentaire lui empêchant de trouver une compagne. Ou peut être qu’elle l’avait quitter parce qu’elle en avait marre de manger des patates tous les soirs, par manque de moyen. Et tout ça parce que son commerce ne fonctionnait pas. Ce n’était vraiment pas de chance, elle en était même désolée pour lui. Hella avait beau ne pas vouloir s’attacher aux gens, ne pas s’intéresser à eux, il y a quand même une chose qu’elle pensait : personne ne devait être seul, les ravages pouvaient avoir de lourdes conséquences. Et pour une fois, elle savait de quoi elle parlait. Même si, depuis, elle avait prit le partit de rester seule pour ne plus avoir à souffrir d’un abandon. Une façon, comme une autre, de se protéger.

    « Allons, calmez-vous. Je ne vous ferai pas de mal, et vous ne m'en ferai pas non plus. Je n'appellerai pas les vigiles, ne vous inquiétez pas sur ce point, car étant un homme disons de haut rang, je suis impartial et aime entendre chaque histoire jusque la fin. »

    Hella examina sa position, l’espace d’un instant. C’est vrai qu’elle paraissait vraiment nerveuse, elle s’était même mise en position de départ. Comme un lapin près à détaller au moindre bruit suspect du chasseur. A la différence près, qu’elle ne détallerai pas sans son collier. Et bien sur que non elle ne lui ferait pas de mal, même si elle assurait le contraire, avoir tuer un homme l’avait vacciné contre un tas de chose. Elle n’avait jamais voulu faire de mal –physiquement, du moins- aux personnes. Encore moins quand ces dernières son âgée. Par contre elle tilta sur le fait qu’il était un homme de haut rang. C’était compatible avec le fait de ne pas avoir un sou ? Nouvelle expression interloquée. Décidément, il restait une véritable énigme. Cela dit, Hella se referma très vite sur elle-même quand ce dernier assura vouloir entendre chaque histoire jusqu’à leur fin. Problème : Hella n’était pas du genre à déballer sa vie, encore moins au premier venu. L’histoire de ce collier lui était bien trop personnelle pour être raconté.

    « Expliquez-moi comment vous avez obtenu cet objet, et comment il est arrivé là. Et si vous me convainquez, peut-être vous le rendrais-je, ce ne serai que justice. »
    « Vous… C’est… »

    Elle avait envie de hurler au scandale, c’était une sorte de chantage. Son histoire contre son collier. Lamentable. Pourtant, elle n’était pas vraiment en position de parlementer. C’était elle qui s’était introduite en douce dans ce magasin, c’était elle qui comptait récupérer son bien, action se rapportant à un vol. A tout moment, l’homme était libre de faire appel aux vigiles. Elle se refusait de parler, mais refusait de renoncer à son collier. Du coup, elle était en train de se retrouver dans une impasse qu’elle détestait plus que tout au monde. Maudit vendeur.

    Il s’approcha ensuite de la vitrine, et Hella se déplaça doucement de manière à ne pas se retrouver à sa portée. Mais ça lui fendait le cœur de devoir s’éloigner de l’objet de sa convoitise. Ca lui arracha le cœur de le voir prendre le collier. Il avait beau le faire avec une certaine délicatesse, elle avait envie de hurler. Personne, à part elle, ne pouvait poser ses mains sur cet objet. PERSONNE. Hella plissa un peu plus les yeux, et si elle avait pu avoir des armes à la place de ses rétines, l’homme aurait déjà été foudroyé. Elle vit le pendentif se balancer dans ses mains, sans pour autant l’avoir à sa portée. Pourtant ça aurait été si simple, un pas en avant, une légère course, et elle lui prenait avant de s’enfuir. Une action qui nécessiterai surement de la bousculer un peu, mais il s’en remettrait… Enfin elle espérait. Pourtant, dans le doute, et parce qu’il n’avait pas fait appel à la sécurité, elle se refusa de faire une telle chose.


    « C'est du beau travail, je comprends qu'il vous tienne à coeur. »
    « Non, vous ne pouvez pas comprendre… »

    On ne pouvait pas faire plus sincère, plus triste, que sa voix actuellement. Bien sur que non il ne pouvait pas comprendre pourquoi elle aimait ce collier, ce qu’il représentait. Il n’était pas question de beauté, de finition, de quoique ce soit, il était question d’histoire, de vécue, d’amitié, d’amour… D’abandon. Il n’y avait que deux personnes capables de comprendre ce que représentaient cet objet, et l’une de ses personnes étaient mortes en le récupérant. L’adolescente ferma les yeux, en proie à un violent souvenir, celui d’Alice, celui du jour où Hella avait récupérer le collier, le jour où Alice l’avait abandonné, fauché par un véhicule. Inspirant largement, elle se concentra fortement pour ne pas faire perler ses yeux. D’ailleurs, pour être certaine d’y arriver, elle serra les poings tellement forts que ses ongles entrèrent dans la paume de sa main. La douleur lui permit de ne pas craquer. Elle ferai tout pour récupérer son collier, même si ce tout devait signifier raconter une histoire dont elle n’avait jamais parler. En tout cas, c’est ce qu’elle voulait faire, mais les mots n’arrivaient pas à sortir, pas devant un inconnu, un étranger.

    « Pour votre information, je suis Zane Panabaker, patron de la firme qui vends ces antiquités. Mais peu importe mon titre. Ce qui m'intéresse, c'est vous »

    Elle releva un regard intrigué vers lui, un peu comme si elle avait l’impression qu’il avait lu dans ses pensées. Elle ne voulait pas parler à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, il lui offrait son nom et son statut. Plus d’obstacle à son histoire, elle en lâcha un rire nerveux. Il fallait vraiment qu’elle tienne à ce foutu collier pour en arriver à ce qu’elle allait faire. Elle se serait bien demander en quoi elle pouvait l’intéressé, mais elle ne voulait pas poser plus de question, tout ce qu’elle voulait s’était son collier. Et si elle pouvait le récupérer sans utiliser les grands moyens, elle s’en portera encore mieux. Si elle venait à faire un pas de travers et que ça se savait, son contrôleur judiciaire ne la ratera pas. Impasse totale. Soupirant, presque résignée –alors qu’en fait l’acte lui coûtait beaucoup- elle releva son regard vers l’homme.

    « Hella… C’est mon prénom. Ce collier est le cadeau de la fille qui m’a suivit pendant de nombreuses années, on était ensemble à l’orphelinat. En fait c’est la personne avec qui j’ai passer le plus de temps, comparer aux autres. Ce collier, c’était le cadeau qu’elle devait me faire pour noël, on étaient en ville, chacune devait aller le cadeau de l’autre. On s’est séparer après s’être donnée un point de rendez vous. J’ai vu arrivée Alice, mais on lui courrait après pour avoir dérobé le collier, elle a couru en ma direction, heureuse d’avoir ce collier. Elle n’a pas vu le véhicule qui arrivait au moment où elle traversait… »

    La suite ne demandait pas d’explication, Alice était morte. Hella avait fait un échange de cadeau, récupérant celui d’Alice et lui laissant le sien. L’adolescente serrait tellement fort ses points qu’elle en saignait légèrement à l’intérieur de ses paumes, mais elle ne s’en rendit même pas compte, trop concentrée à ne pas craquer. Elle ne s’en rendit même pas compte quand elle tendit la main en direction de l’homme, pourtant paume ouverte.

    « Je peux le récupérer maintenant ? »
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMar 30 Mar - 19:12

    Elle avait vraiment l'air désolée pour lui : allons bon ! Il n'était certes pas vêtu comme il le devrait, et il devait avoir l'air d'un vieillard - il avait 47 ans, mais il n'était pas infirme ! Il se sentit légèrement vexé qu'elle le croit aussi rapidement. Il n'était pas sans le sou, loin de là : sa famille étant morte, il avait hérité, même si son père l'avait renié jusqu'à son agonie, mais surtout sa chaîne de vente d'antiquités était loin de faire faillite : les gens s'intéressaient aux vieilles choses. Ou au prix où elles pouvaient les vendre, selon certains.

    « C'était de l'ironie » nota t-il quand elle lui posa la question, mais il ne sut si elle l'avait écouté. Il s'en fichait pas mal à vrai dire, ce qui l'intéressait, c'était ces deux choses : l'histoire personnelle du collier, et son histoire à elle. Comment pouvait-elle résister à son pouvoir ? Il était attiré par la curiosité qu'il ressentait à présent, bouillonnante dans ses veines, comme de la lave. Il avait cessé de rougir, et avait retrouvé son teint pâle habituel, son front barré de mèches de cheveux comme à son habitude. Elle sembla se calmer un peu, mais sa demande l'offusqua. Il crut qu'elle allait s'étouffer d'indignation, mais il ne reviendrait pas là-dessus : ce n'était pas à cause d'une curiosité morbide, mais parce qu'il voulait connaître l'histoire du collier, comme un historien assoiffé de connaissances, il n'y avait rien de méchant là-dedans, et si il avait eu connaissance de l'histoire de la demoiselle, il n'aurait pas poussé sa curiosité jusqu'à sa cruelle demande ; hélas il n'en savait rien. Il haussa un sourcil en entendant la tristesse tinter dans sa voix comme une clochette d'argent : il comprenait l'attachement qu'on avait aux objets, il ne comprenait pas pourquoi, cependant. Il ne fallait pas tout mélanger, mais il ne lui fit pas cette remarque, la jugeant déjà bouleversée : son histoire était-elle si triste ? Il faillit lui dire qu'il ne tenait plus à ce qu'elle lui raconte, mais à cet instant précis, elle se mit à parler. Peut-être que s'être présenté l'avait-elle aidée : face à un homme dont elle ne connaissait rien, il était difficile de se livre ; il lui avait donné sans le vouloir la clé pour se délivrer de son histoire.

    Il l'écouta patiemment, et resta un instant silencieux, observant la main tendue, obstinément, avec cette férocité qu'ont les enfants tristes et téméraires, qui veulent être forts alors qu'ils devraient laisser leurs larmes couler.

    « Je regrette de vous avoir demandé cela, je vois à quel point ce bijou est un objet important et bouleversant pour vous. Mais inutile de revenir sur ce qui est fait. Ce qui est dit, est dit, je vous rends votre bijou. »

    Homme de parole, il tendit le collier, mais avant qu'elle ait pu l'attraper, il lâcha le collier, qui se mit à tomber, puis il sembla ralentir, comme si l'air était plus épais, jusqu'à s'arrêter totalement, figé en l'air, comme transporté par du vent, ce qui n'était pas vraiment le cas. Zane jeta un coup d'oeil au bijou, puis observa la demoiselle ; la curiosité était trop forte. Il resta immobile, mais la regarda intensément, comme si il voulait lire en elle. Il y avait beaucoup de tristesse en elle, et elle lui rappelait tendrement sa Sarah. Farouche, forte, brave. Même si Hella était une tigresse par rapport à Sarah qui était un chaton, il y avait certains traits égaux, et c'est cela qui le poussa à continuer d'une voix étrangement munie d'un rythme, mélodieuse, douce, chantante.

    « Vous me rappelez quelqu'un qui m'était cher. Vous essayez d'être forte face aux évènements qui vous arrive. Vous semblez prête à tout pour avoir ce que vous voulez, et pour cela, vous êtes quelqu'un de respectable. Mais mon amie n'était pas une mutante, comparée à vous. »

    Et d'un geste, il rattrapa le bijou, qui se remit à tomber, et le tendit comme si de rien n'était à Hella. Elle pouvait parfaitement utiliser ce qu'elle venait d'apprendre contre-lui, bien entendu, il en avait conscience. Etait-ce à cause de son grand âge, devenait-il sénile ? Non, ca avait toujours été comme ça : il aimait ce côté humaniste chez lui, qui tendait à faire confiance aux gens ; cette fille n'était pas dangereuse, et même si elle avait froissé son égo en approuvant le fait qu'il soit vieux, et l'ait prise pour un pauvre vieux fou, elle était habile de ses mains, intelligente et forte, autant de qualités qu'il fallait pour pénétrer sa boutique, avec une force de volonté étonnante pour une gamine de son âge.

    « Je pourrais dire que vous m'impressionnez. C'est le cas. » dit-il doucement, en se reculant d'un pas, habilement, comme si il en avait l'habitude, ses mains croisées derrière le dos, dans l'habituelle posture des gentlemen, ou des aristocrates. « Je suis curieux à votre sujet : votre pouvoir m'est inconnu, et il attise ma curiosité. Je serai heureux de pouvoir vous revoir, même si je ne pense pas que cela soit réciproque. Qui voudrait boire le thé avec un vieux fou comme moi ? Mais si j'étais vous ... »

    Il était devant, l'instant d'après, il était à quelques centimètres d'elle, sa main posée sur la sienne, tenant le bijou. Il n'avait pas l'air menaçant, juste curieux. De cette curiosité obsessionnelle qu'il avait lorsqu'on parlait antiquités. Il ne voulait pas l'effrayer, peut-être la surprendre, un coin de lui voulait l'étonner, pour qu'elle ne le prenne plus juste pour un vieillard gâteux.

    « Je réfléchirais à ma proposition. Je serai ravi de vous aider, quelle que soit votre demande. Je ne suis pas un vieux fou sans le sou. Du moins, je ne suis pas sans le sou : cette boutique m'appartient, comme toutes les boutiques portant mon nom d'ailleurs. Je vois en vous une grande soif de liberté, et une soif de s'affermir. Vous êtes jeune, en proie aux flammes de l'adolescence. Ne laissez pas vos désirs vous consumez. Enfin,ce ne sont que les conseils d'un vieillard » murmura t-il avec un sourire narquois. Il haussa les épaules, elle était libre de partir, mais il aurait aimé qu'elle accepte de continuer à lui parler. Personne ne l'attendait, au QG, ils étaient habitués à ne pas le voir pendant plusieurs jours. Cette mutante l'intéressait au plus haut point, et il aurait aimé la convaincre d'adhérer à leur cause, son caractère était celui d'une battante, et surtout, la première raison était qu'elle le touchait : elle avait perdu une amie, peut-être d'autres gens, et elle était encore jeune, cela laissait des traces, comme des griffures sauvages dans tout le corps, à l'intérieur, et ça faisait mal, un mal de chien. Même si ile ne la connaissait pas, il était assez vieux pour être paternel avec quiconque avait besoin d'aide, il n'était plus assez hautain pour n'aider que certaines personnes et en dédaigner d'autres. E cela, il bénissait son âge et le Temps qui travaillait sur lui : l'expérience l'aidait à devenir meilleur.
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMar 30 Mar - 20:15

    L’ironie dont il avait fait preuve était déjà de l’histoire ancienne. Pour l’heure, elle gardait la main tendue, dans la direction de l’homme ; ou plutôt, du collier qu’elle voulait récupérer. Qui lui avait coûté une histoire qu’elle n’avait jamais racontée. Une histoire qui semblait ouvrir une plaie géante, un vide béant. Alice, rien que ce prénom la faisait frissonner. Elle était tellement désolée, elle aurait tellement échangé sa vie contre celle de son amie. Elle aurait tellement donné pour remonter dans le passé, pour éviter de parler à son amie, pour éviter leur amitié, pour lui sauver la vie. Elle s’en voulait d’autant plus qu’à cette époque, déjà, elle avait jurer ne plu s’approcher de personne. Mais Alice avait tout foutu en l’air, ses résolutions, ses envies, sa protection contre l’abandon. Oui elle avait tout jeté au feu, persuader que cette fois cela serait différent. Mais rien ne l’était, Hella devait porter la poisse. Elle avait du faire des choses tellement horrible dans son ancienne vie, que tout se répercutait sur sa vie actuelle. Pour peu qu’on décide de croire à ce genre de chose. Tous les gens de son entourage l’abandonnait, ou mourrait –ce qui était une forme d’abandon, en somme-, si bien qu’elle refusait que cela puisse recommencer. S’ouvrir, raconter son histoire avait quelque chose de tellement douloureux et, elle avait vraiment envie de maudire cette personne pour lui avoir fait vivre ça.

    « Je regrette de vous avoir demandé cela, je vois à quel point ce bijou est un objet important et bouleversant pour vous. Mais inutile de revenir sur ce qui est fait. Ce qui est dit, est dit, je vous rends votre bijou. »

    Soupir de soulagement. Il regrettait, elle ne savait pas quoi lui répondre. Elle avait tellement envie de le détester pour tout cela, pourquoi est ce qu’elle n’y arrivait pas ? Il tenait parole, comment aurait-elle pu lui en vouloir. Elle allait enfin récupérer son collier, elle pourrait ensuite prendre les jambes à son cou, s’enfuir, l’éviter, ne plus jamais avoir à parler. Parler apportait souvent de l’attachement, chose qu’elle craignait tellement, qu’elle redoutait à un point non mesurable. Peur. Oui, elle avait peur. Etre seule était tellement préférable au vide que laissait un abandon. Elle se focalisa sur le collier qu’elle allait récupérer, l’objet pour qui elle avait dévoilé une partie de sa vie, la seule chose qui ai assez de valeur pour qu’elle en vienne à ce genre de chose. Mais, alors qu’il allait lui remettre le pendentif, ce dernier se retrouva dans la vide, près à chuter. Le cœur de la jeune fille loupa un battement, hurlant intérieurement un non qui ne s’entendit pas de l’extérieur. Le collier marqua un arrêt dans le temps, suspendu en plein vol. Est-ce que c’était elle ? Aucune idée, elle n’avait juste pas envie de le voir tomber, mais ne comprenait pas ce qui se passait. Elle ne comprenait jamais rien quand il s’agissait de pouvoir. Une chose était certaine, si elle avait été capable de faire cela, l’homme l’était aussi. Du coup, ça pouvait tout aussi bien être lui, et non elle. Peu importe dans le fond, le collier ne touchait pas le sol. Hella ne remarqua même pas le regard que lui portait l’homme, elle avait les yeux rivés sur son pendentif. Pourvu qu’il ne finisse pas sa chute, elle avait tellement peur qui poursuive sa course folle si elle le quittait du regard alors qu’elle n’était même pas certaine d’y être pour quelque chose.

    « Vous me rappelez quelqu'un qui m'était cher. Vous essayez d'être forte face aux évènements qui vous arrive. Vous semblez prête à tout pour avoir ce que vous voulez, et pour cela, vous êtes quelqu'un de respectable. Mais mon amie n'était pas une mutante, comparée à vous. »

    Elle l’écouta, mais décolla son regard du collier qu’au moment où il le prit pour lui donner en main propre. Elle referma ses doigts dessus et fut prise d’un soulagement qui était nettement visible dans sa façon de se tenir, dans son regard, dans le bref sourire qu’elle avait. Un sourire qui trouva le moyen de s’agrandir quand elle posa les yeux sur l’homme. Un sourire qui se voulait remerciant. Tout ce qui comptait c’était ce collier, rien d’autre, au final.

    « Je suis navrée pour votre… » Amie, voilà ce qu’elle voulait dire. Mais au même moment son cerveau lui rappela la dernière phrase de l’homme. Il avait affirmé qu’elle était une mutante, se mettant directement sur la défensive, Hella argumenta comme une gamine de cinq ans, prise au dépourvu. « Si vous êtes capable de savoir que je suis une mutante, c’est que vous l’êtes forcément »

    Sans même s’en rendre compte, elle avait fait un pas en arrière. En fait, elle n’avait jamais rien eu de bien méchant, elle était surtout très peureuse d’un tas de chose, des préjudices que ça pouvait lui apporter. Elle n’avait pas l’habitude qu’on lui annonce son statut de mutante, trop nouveau pour cela, et n’avait donc pas eu le temps de se forger une carapace pour parer à ce genre de chose. Elle serra un peu plus le pendentif dans sa main, comme un ultime réconfort.

    « Je pourrais dire que vous m'impressionnez. C'est le cas. Je suis curieux à votre sujet : votre pouvoir m'est inconnu, et il attise ma curiosité. Je serai heureux de pouvoir vous revoir, même si je ne pense pas que cela soit réciproque. Qui voudrait boire le thé avec un vieux fou comme moi ? Mais si j'étais vous ... »

    Il s’était reculé d’un pas, prenant une posture qui n’avait rien de dangereuse, selon l’adolescente. Elle en fut rassurée. Baissant un instant les yeux sur son pendentif, elle chercha le meilleur moyen de lui répondre, mais sursauta au moment ou une main se posa sur la sienne, celle qui contenait le collier. Son premier réflexe avait été de fermer la main plus fortement, hors de question qu’on lui reprenne son bien. Mais, comprenant que c’était le vieil homme, elle chercha à se calmer, se concentrant sur la suite de ses paroles.

    « Je réfléchirais à ma proposition. Je serai ravi de vous aider, quelle que soit votre demande. Je ne suis pas un vieux fou sans le sou. Du moins, je ne suis pas sans le sou : cette boutique m'appartient, comme toutes les boutiques portant mon nom d'ailleurs. Je vois en vous une grande soif de liberté, et une soif de s'affermir. Vous êtes jeune, en proie aux flammes de l'adolescence. Ne laissez pas vos désirs vous consumez. Enfin,ce ne sont que les conseils d'un vieillard »
    « C’est tout réfléchie, je n’est pas besoin d’aide, je n’est pas besoin de conseil, et effectivement la réciproque n’est pas vrai. J’ai récupéré ce que j’étais venue cherche, je n’ai aucune raison de rester ou de revenir. »

    Le ton avait été sec, convaincu. Oui, elle était certaine de ce qu’elle avançait. Elle était libre de partir, soit ! Elle se dirigea vers la sortie de la boutique. Un pas… Deux pas… Plus elle s’approchait de la porte et plus elle se trouvait injuste envers cet homme. Il était seul, il avait perdue quelqu’un de proche. Hella lui rappelait cette personne. Elle était la première à dire que personne ne devait subir cela, personne ne devait être seul. Peut être qu’elle pouvait rester, peut être qu’il aurait le loisir d’avoir de la compagnie. L’adolescente secoua la tête, non, ce n’était pas son problème beaucoup trop dangereux. Elle avait maintenant la main sur la poignée de la porte, pendant que son regard se posait sur le pendentif qu’il lui avait rendu. Elle effectua une pression sur la poignée, elle n’avait plus qu’à ouvrir la porte… mais en fut, strictement, incapable.

    « Par contre, il se pourrait que j’ai besoin d’un thé, si l’offre tient toujours. »

    Elle ne s’excusa pas pour les paroles qu’elle avait pu dire avant. Les mots qu’elle donnait à ce moment, le sourire désolé qui allaient avec, étaient vraiment plus éloquents qu’une simple excuse. Pendant qu’elle parlait, elle avait volt face en lâchant la porte. Pourquoi elle restait ? Aucune idée, mais dans le fond, elle savait qu’elle en avait envie, même si ça la tuait de le dire ouvertement. Et puis, elle avait son collier, sans avoir à être poursuivie par des vigiles, alors elle pouvait bien lui accorder cela, non ? Mais tout ne pouvait pas aller que dans un sens.

    « Comment s'appelait cette personne qui vous était chère ? »
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMar 30 Mar - 20:39

    Peut-être avait-il été trop loin ? Trop franc, à lui déballer ainsi sa vie. Peut-être même qu'elle ne se savait pas mutante ? C'était aussi une possibilité, toute aussi flagrante que son contraire : elle connaissait ses pouvoirs, et il comprit la posture qu'elle prit, défensive, comme un animal prit en chasse. Qu'elle soit désolée pour Sarah n'était pas important : pourquoi était-elle désolée ? Parce qu'il avait employé le passé ? Croyait-elle que Sarah était morte ? A dire vrai, c'était possible, il ne l'avait jamais revue. Il l'observa un instant, attendant qu'elle argumente, mais elle ne dit rien de plus, et il sourit, sans se forcer, face à cette gamine perdue.

    « J'en suis un, oui. Je ne m'en cache pas. » déclara t-il simplement, et dans son ton, on sentait qu'il ne la jugeait pas : si elle désirait faire comme si de rien n'était, avec son pouvoir ou les leurs, bien lui en fasse, mais elle devinait aussi que si elle souhaitait continuer sur le sujet, elle était la bienvenue.

    Peut-être lui avait-il fait peur ; il la laissa s'éloigner. Autrefois, les mots qu'elle eut dit l'aurait blessé, mais il avait senti en elle cette hésitation dont elle était à peine consciente, et puis, rien n'était perdu, si elle ne revenait pas sur sa décision, eh bien tant pis. Il avait laissé l'objet partir, et même si cela lui faisait mal, mal dans le sens où il avait laissé s'échapper un précieux objet, il savait qu'il avait fait le bon choix.

    Au moment où il la vit abaisser la poignée, il lui tourna le dos, décidé qu'il était à se remettre à ses comptes. Quoi de plus ennuyeux, alors que vous venez de vivre un vol, bien que éventré ? Mais quand elle lui proposa une tasse de thé, il s'immobilisa, avait-il rêvé ? Non, lorsqu'il se tourna vers elle, elle était toujours là, avec un sourire rayonnant, le premier qu'il voyait. Incapable de résister, il y répondit par un de ses sourires paternels et doux, et il haussa une épaule, l'invitant à monter. La question qu'elle lui posa lui fit un pincement au coeur, il attendit qu'ils arrivent dans son bureau et qu'ils eussent le temps de s'asseoir avant de prendre un air pensif, en observant l'endroit où il avait rangé sa théière. Il fit bouillir de l'eau, et mit les variétés de thé qu'il avait devant Hella, pour qu'elle choisisse.

    « Mon amie se nommait Sarah. Elle m'a été promise comme femme dès ma naissance. »

    Pourquoi avait-il besoin de s'expliquer toujours ainsi ? Lui, si réservé, si solitaire, n'aurait jamais invité une inconnue, une voleuse à boire un thé ; cette nuit était différente, en quoi il ne le savait pas, mais il se sentait différent de sa nature habituelle.

    « Excusez moi, mes histoires ne vous intéresse pas. Je suis heureux que vous ayez récupéré l'objet que vous étiez venue chercher. Je regrette également d'avoir été un peu trop curieux. Une question me vient à l'esprit : pourquoi ne pas être venu le jour, pour me le réclamer ? »

    L'idée que l'un de ses vendeurs ait pu la rejeter, sans la croire, ne lui effleura pas l'esprit. Il finit par servir le thé, et remplit sa propre tasse de sucre, soufflant sur le liquide chaud, au goût de mûres, et durant un instant, il ressembla traits pour traits - hormis le chapeau - au Fou dans Alice au Pays des Merveilles. Il but son thé, pensif, et tourna sur son fauteuil, acculé contre le dossier.

    « Veuillez m'excusez de revenir sur ce sujet, mais vous êtes une mutante. Mon pouvoir n'a eu aucune influence sur vous, aussi je me permets d'être le plus intrigué possible. Je n'ai pas l'habitude de me retrouver aussi désarmé face à qui que ce soit. »

    Bien que désarmé soit un bien grand mot. Il était loin de l'être, et face à toute menace, il avait certes son pouvoir, mais aussi sa propre force, qui n'était pas à omettre. Mais Hella n'entrait pas dans la catégorie menace. Elle avait l'air d'une enfant à problèmes, de celle qui subit la vie, en essayant de la combattre. Il l'observa un instant, triste à l'idée qu'elle ait pu grandir trop vite à cause de la mort de divers parents, proches ou non.

    « Est-ce que tu as la chance de connaître d'autres mutants ? Je serais peiné de te savoir traversant seule la cruauté de l'adolescence mutante. Tu as déjà refusé mon aide, mais je tenais à te dire qu'elle sera toujours à portée de ta main, quoi que tu en fasses. »

    Il s'enfonça plus profondément dans le fauteuil, et regarda le centre commercial vide. Il tâta sa poche et en sortit la montre à gousset, prestigieux objet de valeur, et regarda l'heure : deux heure moins sept. Fichtre, ils en avaient passé du temps en bas, à causer ! Il soupira, et se reversa une tasse de thé. Il attendait qu'elle dise quelque chose, ce qu'elle voulait, qu'elle pose une question ; il était ouvert à tout, comme une sorte de père, c'était sa nature qui voulait ça - et un peu son âge, aussi.
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMar 30 Mar - 21:33

    Hella fut invité à emprunter l’escalier dérobé qui montait à l’étage. L’espace d’un instant elle se demanda qui était le plus fou des deux : Lui, d’inviter une personne qui était entré dans son magasin par effraction et dont il ne connaissait rien. Ou, elle, de le suivre dans un lieu inconnu alors qu’elle ne savait strictement rien de lui, sauf qu’il était mutant et qu’il ne cherchait pas à le cacher. Il y avait peut être un peu de folie dans les deux, mais plus particulièrement chez lui. Quand quelqu’un vient pour vous volez, qu’il arrive à entrer, on ne lui permet pas de découvrir encore plus de pièce. Et si tout cela n’avait été qu’un fin stratagème de la part de l’adolescente, une vengeance à assouvir pour lui avoir fait un chantage : son histoire contre le collier. Elle le trouvait particulièrement confiant envers les gens. Hella n’était pas assez imbus de sa personne pour penser, ne serait-ce qu’une seconde, qu’elle pouvait être une exception. Tant de confiance devait lui causer pas mal de tort, non ? Elle haussa, toute seule, les épaules afin de chasser ce genre de penser. De toute façon, elle n’avait pas dans l’idée de voler quoique ce soit, elle ne saurait même pas quoi faire de tous ces objets qui n’était –pour elle- que des antiquités.

    « Mon amie se nommait Sarah. Elle m'a été promise comme femme dès ma naissance. »
    « A votre naissance ? Ca se fait encore ce genre de chose ? »

    Elle ne cherchait pas à critiquer, ou à blesser qui que ce soit. Hella avait une tendance à être un peu trop spontanée par moment, tout le temps. Du coup, les choses lui échappaient facilement. Là, par exemple, elle marquait un visage vraiment surpris. Etre promis à quelqu’un depuis la naissance, ça devait vraiment être horrible comme genre de chose. Les gens ne sont pas forcés de se plaire, c’était vraiment trop nul. Cependant, la manière dont il en parlait, montrait qu’il avait vraiment de l’affection pour cette personne, ou quelque chose y ressemblant en tout cas. La vie avait vraiment une tendance à faire les choses de manière étrange.

    Elle pencha les yeux vers les différents thés qui s’offraient à elle, avec une certitude : elle n’en connaissait même pas la moitié. Ne voulant pas vexé la personne qui l’invitait, elle prit soin de tout lire, comme si le choix qu’elle faisait était très important. Puis elle porta son choix sur un, aucune idée du quel. Pourtant elle ne laissa pas paraître qu’elle avait un choix au hasard. Du moins, elle essaya de ne pas le faire savoir.


    « Excusez moi, mes histoires ne vous intéresse pas. Je suis heureux que vous ayez récupéré l'objet que vous étiez venue chercher. Je regrette également d'avoir été un peu trop curieux. Une question me vient à l'esprit : pourquoi ne pas être venu le jour, pour me le réclamer ? »
    « Ho, j’étais venue cet après midi mais… » Tellement absorber par son thé qui allait être servit, elle se rendit compte un peu trop tard qu’elle risquait de causer du tort à un employé. Absolument pas son but, du coup, une légère hésitation se fit sentir. « …Mais… J’avais rien sur moi et j’ai même pas ose demander. Tout le monde s’acharne à vous apprendre que tout se paye, qu’on perd l’habitude de demander, il faut croire. Ceci étant dit, je crois que vos histoires m’intéressent, au contraire. »

    Elle regarda son thé infuser, comme si c’était la première fois. Le fait qu’il parle de ses histoires n’était pas non plus anodin. Entendre quelqu’un raconter des choses était aussi un façon d’apprendre un parler. Bien que pour le moment elle ne considérait absolument pas les choses de cette façon. Disons que c’était surtout son inconscient qui travaillait pour elle à ce moment là. L’adolescente attrapa une cuillère qu’elle fit tourner dans la tasse, regardant la couleur de l’infusion se fondre dans l’eau. Fascinant. En fait ça avait le don de l’apaiser, partant dans cette contemplation, elle était capable de parler sans même s’en rendre compte. Le pouvoir du thé !

    « Veuillez m'excusez de revenir sur ce sujet, mais vous êtes une mutante. Mon pouvoir n'a eu aucune influence sur vous, aussi je me permets d'être le plus intrigué possible. Je n'ai pas l'habitude de me retrouver aussi désarmé face à qui que ce soit. »
    « Ah… Heu… » De sa main libre elle gratta doucement l’une de ses tempes, en réfléchissant. « Je ne sais pas comment expliquer en fait. Je ne suis pas très callé dans la matière. Mais, à ce que j’ai comprit, je copie le pouvoir des mutants qui sont à côté de moi. Et je suppose que vous ne vous stoppez pas vous-même quand vous arrêter quelque chose ? Du coup, vu que j’ai la même capacité que vous, je suis en quelque sorte immunisé »

    Son explication était un peu bancale mais elle espérait qu’il allait la comprendre. Le coup de l’immunité était franchement une très bonne chose. Elle se voyait mal prendre un pouvoir de feu, sans le vouloir, et se brûler par la même occasion. Ca serait vraiment horrible. Hella retira la cuillère qui se trouvait dans sa tasse et porta le liquide à ses lèvres, mais avant qu’elle ne se décide de boire elle regarda l’homme en plissant les yeux. Est-ce qu’il avait bu dans la sienne, lui ? Non, elle ne se souvenait pas l’avoir vu faire. Doucement, elle reposa la tasse sur la table, tentant de feindre un geste tout à fait normal.

    « Est-ce que tu as la chance de connaître d'autres mutants ? Je serais peiné de te savoir traversant seule la cruauté de l'adolescence mutante. Tu as déjà refusé mon aide, mais je tenais à te dire qu'elle sera toujours à portée de ta main, quoi que tu en fasses. »

    La question qui tue. Oui elle connaissait d’autres mutants, enfin elle en croisait à longueur de journée avec les cours qu’elle était forcé de suivre à l’institut. Mais Logan l’avait aussi mit en garde sur les mutants qui aimait revendiquer ce qu’ils étaient, et qui étaient contre les humains. Du coup, Hella repensa au fait que l’homme avait dit qu’il était mutant et qu’il ne le cachait pas. Est-ce que ça faisait de lui une personne à mettre dans la catégorie des mauvais mutants ? Franchement, elle n’en savait strictement rien. Puis dans la fond elle n’avait pas de préférence d’idée, elle était à l’institut Xavier parce que son contrôleur judiciaire l’avait décidé ainsi. Cependant, elle ne pouvait pas dévoiler cela. Au moins pour la sécurité de l’école, un truc dans le genre.

    « J’en ai déjà croisé, mais je n’en connais pas vraiment. A vrai dire je ne comprends pas tout en ce qui concerne les mutants. J’ai entendu dire qu’il y avait plusieurs sortes de personnes, celles qui restaient cacher, ceux qui luttait contre le gouvernement et certains humains, d’autre encore plus radicaux. C’est vraiment un sac de nœud à s’y perdre. »

    L’innocence contre des informations ? Oui, c’était peut être un peu de cela. Disons qu’elle aurait aimé avoir l’avis de tous le monde et pas seulement celui qu’on pouvait lui servir à l’institut.
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMar 30 Mar - 21:58

    Alors qu'il laissait son thé se répandre doucement dans son eau bouillante, la réponse de la demoiselle le fit éclater de rire. Il rit, pendant plusieurs minutes - ses parents, dieu ait leur âme, auraient rit au nez de Hella, de façon plus hautaine que la sienne, qui était juste amusé. Il cessa, et la regardé, avec un large sourire.

    « Oui, ça se fait encore, quand les deux partis sont de haute naissance. Nous étions tous deux qualifiés pour remplir notre but : unir nos deux familles, mais rien ne s'est passé comme le désirait nos parents. Mon pouvoir m'a fait plus de tort que de bien à cette époque là, rejeté de tous, j'ai migré en Angleterre. »

    Il se tut et but une gorgée, discrètement, thé très sucré, car il avait bien dut ajouter cinq ou six sucres, mais il avait un fort penchant pour le thé très sucré. Il observa la jeune fille, qui venait de tenter de lui expliquer son pouvoir ; il en avait compris les grandes lignes : elle était donc immunisée contres on contrôle du temps car elle même avait grâce à sa présence le même pouvoir. Une sorte d'attrape pouvoir, vivante. Il sut immédiatement la valeur d'une telle mutante, mais il ne tenait pas à la forcer à rentrer dans les rangs qu'il avait choisi. Aucun mutant ne devait être forcé, il devait faire ses propres choix. En la voyant reposer son thé, méfiante, il éclata de nouveau de son rire guttural, un bruit de gorge, rauque, entraînant, qui donnait envie de rire avec lui à gorge déployée, sans contrainte.

    « Il n'est pas empoisonné, tu sais. »

    Et il but une gorgée du sien, comme pour lui montrer qu'elle ne craignait rien. Il retint une grimace, car le fond tait plus sucré encore, et c'était comme si il venait d'avaler des bonbons acidulés, plusieurs, en même temps. Il la laissa répondre à sa question, et il vit qu'elle lui cachait quelque chose, mais il n'en demanda pas plus ; elle avait eut l'air vaguement gênée, un éclair dans ses yeux, comme une bête sauvage encore, il ne tenait pas à lui sortir les vers du nez. Il resta pensif, et compris qu'elle lui demandait à travers ses paroles son avis, indirectement. Il but une gorgée de thé, en prenant soin de choisir ses mots, soigneusement.

    « La nature est complexe. Pourquoi y a t-il des mutants ? Son-ils une race à part, une évolution de la race humaine ? Les hommes ont souvent peur de ce qu'ils ne connaissent pas, ils jalousent les mutants car ils leurs semblent supérieurs. Par les temps qui courent, les mutants qui osent se montrer font partie de ceux qui savent utiliser leur pouvoir, et ne craignent pas d'être prit comme bouc-émissaire. Il y a ceux qui ne choisissent pas de camp, de peur de se voir faire un mauvais choix ; il y a ceux qui choisissent le camp de ceux qui ne feront rien contre les humains. Moi-même, j'ai choisi d'être actif pour la communauté mutante : nous méritons autant de respect qu'ont les humains les uns envers les autres, nous ne sommes pas les monstres qu'ils pensent. Cela ne eut pas dire que je suis prêt à tuer, même si je ne nie pas que certains de mes collègues sont parfois poussés à le faire. Mais cette guerre n'est pas différente des autres : il y à la clé le Pouvoir. Le pouvoir est la plus grande des illusion, elle donne le sentiment d'être invincible, et ne fait que te hisser en tête par ceux qui souhaitent l'avoir également. »

    Avec un soupir, il but une nouvelle gorgée de thé.

    « J'aimerais juste que les mutants soient égaux aux hommes. Que l'ont cesse de nous jeter la pierre ; si cela pouvait se faire sans que chaque camp perde de vie, ce serait bien; mais nulle guerre ne peut être aboutie sans perte. Et lorsque la paix arrive, il est certain que pour les victimes, la paix arrivera trop tardivement. »

    Il haussa les épaules et regarda le plafond, pensivement. Il était tard, mais il n'était pas fatigué ; son système de sommeil était décalé, depuis plusieurs jours car il restait travailler tard. Il songea que si elle était venue le voir aujourd'hui, lui et pas un des vendeurs, elle aurait récupéré son bijou, et rien ne se serait passé. Il soupira de nouveau et se leva pour aller poser sa tasse de thé sur l'armoire. Il ne savait pas où cette discussion allait les mener, mais une chose était sûre : il n'avantagerait pas son camp, ce serait trop facile.

    Il songea à ce que les Damnés voudraient qu'il fasse : essayer d'enrôler Hella, la faire devenir l'une des leurs. Mais elle était jeune, inexpérimentée, il se doutait qu'elle ne savait pas bien contrôler son pouvoir. De plus, il n'était pas fourbe au point de profiter d'elle comme ça. Il se montrait involontairement - ou volontairement ? Qui savait ? - protecteur avec elle, malgré le fait qu'elle ait pénétré chez lui par effraction. Décidément, cette nuit n'était pas comme les autres : voilà le Fou Rouge invitant une voleuse à boire du thé ! Si ce n'était pas grotesque ! Mais en se tournant vers elle, il sut que c'était juste une gamine perdue, qui espérait qu'on lui tendrait la main, et qui espérait pouvoir dire non à cette main, de son propre libre arbitre, comme si savoir qu'elle pouvait faire un choix la rassurait. Il eut un sourire doux, qui disparut lentement.
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyMer 31 Mar - 12:15

    Hella fut un peu interpellée. Elle ne comprenait pas réellement ce qu’il pouvait y avoir de drôle dans sa question, cela dit elle préférait que ce soit prit de cette manière plutôt que d’une autre. L’homme, Zane, ne mit pas longtemps à lui expliquer qu’effectivement les mariages prévus à la naissance existaient encore dans la haute société. Hella ne pu retenir une sorte de petite grimace. Bin, elle était bien contente de ne pas être née dans ce genre de monde –même si elle ne savait pas de qui elle était née- parce que c’était vraiment trop horrible qu’on choisisse à votre place qui vous allez épouser. Déjà que le mariage était une chose horrible en soit, mais alors si on vous enlevait le choix de la personne, c’était un truc à se pendre rapidement. Il semblait même regretter que les choses ne se soient pas passées comme prévues, que son pouvoir est posé problème.

    « Hormis le choix de vos parents, vous aviez vraiment envie d’épouser une personne, juste pour unir deux familles ? Je trouve tout cela assez excessive, en réalité. Tout comme le fait d’être rejeter pour une histoire de pouvoir, c’est pas comme si on vous avez donner le choix, puis vous avez bien du les hériter de quelqu’un, non ? »

    Bonne question, les pouvoirs étaient-ils remit de génération en génération ? Elle aurait bien posé la question à ses parents, mais ils avaient décidé de partir après qu’elle est poussée son premier cri. Le dialogue était donc mort né avec eux. En fait il y avait un tas de question où elle aurait voulu une réponse de leur part, hallucinant de voir le manque que peut créer l’absence de parent. Elle chassa cette pensée en tournant un peu plus vite la cuillère dans sa tasse. Hella espérait que ses questions ne seraient pas mal prise, le problème quand on à coupé tous liens sociaux, c’est qu’on devient aussi peu doué pour parler de soit que pour écouter et questionner les autres. Hella ne savait pas y mettre les formes ou le tact nécessaire, les choses sortaient comme elles venaient.

    « Il n'est pas empoisonné, tu sais. »

    Bon, pour la discrétion elle repasserait. Il bu une gorgée, comme si il cherchait à prouver ses dires, et Hella se trouva un peu stupide avec son hésitation. Si vraiment il lui voulait du tort, il aurait déjà appelé la sécurité depuis longtemps, cela aurait été dans son bon droit. Dans un petit sourire, elle prit à nouveau la tasse qu’elle porta à ses lèvres pour boire une toute petite gorgée. Impossible de retenir la grimace qui lui parcouru tout le visage quand elle bu. Trois plombe qu’elle remuait son thé avec une cuillère, sans avoir mit un seul sucre. Le goût était donc assez amer. Elle posa la tasse en vitesse pour y mettre deux ou trois sucre et, se remettre à touiller le tout.

    Peu habituer à ce genre de situation, et pas vraiment à cheval sur le protocole, Hella décida de faire comme si elle était chez elle. Ses pieds furent ramener sur la chaise, afin d’avoir les genoux juste sous son menton. Elle enroula ses jambes de sa main libre, pendant que l’ocre remuait le thé. Et ses doigts de pied s’agitaient sous ses chaussettes à un rythme imaginaire. Oui, elle avait songé à se séparer de ses baskets afin de venir poser les talons sur une chaise qui ne lui appartenait pas. Elle ne voulait pas salir le mobilier, tout de même.

    Il avait choisi un camp, était actif en son sein. Il n’était pas prêt à tuer pour sa cause, mais certain de ses collègues l’étaient. Assurément lui, et Hella était dans un camps bien différent. Enfin, Hella n’avait pas vraiment de camps en réalité, juste une école, une obligation. Peut importe en fait les raisons qui la poussait à être là bas. Elle était persuadée que Zane était, parfaitement, le genre de personne que cette école n’appréciait pas. De son coté, Hella restait toujours sans idées précises de ce qu’elle pensait. Elle n’avait pas envie de suivre bêtement l’avis des x-men, mais ne suivrait pas l’avis d’une personne opposée non plus. Elle avait juste besoin de se faire sa propre opinion, ses propres expériences. Sa nature mutante était encore trop récente pour comprendre le problème qu’il pouvait y avoir avec les humains sans pouvoirs.


    « Je suppose que je ne peux pas me rendre compte de toute cette tension entre les humains sans pouvoirs et ceux qui en ont. Le terme mutant à un côté assez dérangeant. Normal qu’on nous considère comme des montres. On n’est pas vraiment des mutants, juste des humains avec une évolution supplémentaire. Enfin, quoiqu’il en soit, je doute pouvoir vraiment prendre conscience des différents, mon statut me rend un peu à l’abris de tout ça. Entouré d’humain, il ne se passera jamais quelque chose d’étrange avec moi, je n’aurais aucune capacités spéciales »

    Elle avait forcément un avis sur la question, mais elle voulait que cet avis ne vienne que d’elle. Et le meilleur moyen de se faire un avis était, quand même, de se retrouver confronter à certaines situations. Mais jamais elle ne pourrait être en proie, seule, face à des humains contre les mutants. Elle avait peut de chance de dévoiler sa nature, si personne n’avait de capacité autour d’elle. Cependant, elle demeurait d’accord sur un point avec ce nouvel interlocuteur.

    « Je suis pour une égalité, mais je ne pense pas que cela soit possible. Depuis la nuit des temps l’humanité cherche à attirer les foudres sur une minorité, prétextant une différence de religion, de couleur, de n’importe quoi, pour pouvoir en faire des victimes parfaites. Aujourd’hui c’est le tour des personnes qui ont évoluées trop vite pour ce monde. La différence entraîne jalousie et méfiance, demander une égalité est une envie noble mais carrément utopique, selon moi. »

    Défaitiste ? Un peu, bien qu’elle préférait se voir comme quelqu’un de plutôt réaliste. Finalement, elle avait peut être perdu foi en l’humanité depuis longtemps, ce qui l’avait conforter dans son choix de rester seul. Elle avait des petites idées sur la question, sur le pourquoi les gens se faisaient une guerre perpétuelle, mais aucune solution à proposer. Les discours ne semblaient pas être utile. La force… Pas vraiment pour elle. Ou il fallait vraiment qu’elle est une bonne raison d’en venir là.

    Sur ses paroles, elle testa à nouveau le thé. Un peu froid pour le coup, mais de bien meilleur goût avec le sucre qu’elle avait ajouté. L’adolescente ne fit même pas attention à l’heure qui avançait, à croire qu’elle devait apprécier d’être là, même si ça la tuerait de le dire ouvertement.
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyJeu 1 Avr - 12:12

    Zane fut étonné qu'elle s'intéresse à lui ; elle avait l'air vraiment surprise que les mariages arrangés existent encore. Elle mit le doigt sur quelque chose à laquelle il n'avait fait que songer, effleurer du doigt durant toutes ces années : ce pouvoir, il l'avait hérité de qui ? Avait-il surgi en lui, ou l'avait-il comme une tare de naissance, venant de l'un de ses parents, éloignés ou proches ? Il resta silencieux un instant, et secoua doucement la tête, calmement, lentement, comme si ces idées lui donnaient mal au crâne.

    « Je n'ai pas apprécié que l'on me force à faire quelque chose. J'ai grandi avec cette jeune femme, et je l'appréciai, sincèrement, hélas, pas comme elle voulait. Je l'aimais comme une soeur. Et cela n'a rien d'excessif. A mon âge, on sait que l'amour s'use. Je pense que tout ce que l'on voulait, c'était mon bonheur, et ceux de ces deux familles. Enfin, c'est un sujet clos depuis longtemps. En ce qui concerne l'héritage de son pouvoir, je ne peux te répondre : aucun de mes parents n'avaient l'air d'en avoir un, et en voyant comment je fus rejeté quand chacun sut que j'étais un mutant, je pense que l'idée même d'avoir des pouvoirs les effrayaient. »

    Il se tut de nouveau, et observa Hella. Sa curiosité envers lui pouvait être innocente. Ou pas. Qu'est-ce qui lui prenait de se dévoiler comme ça ? Même si il avait fait table rase du passé, et que certes elle émettait une hypothèse jusque là inconsciente dans son petit cerveau, elle était peut-être une rivale potentielle, et il lui livrait son passé comme cela ... Elle pouvait s'en servir contre lui. Comme un petit soldat bien formé, il pensait à toutes les possibilités, même les moins réjouissantes.

    Quand elle lui expliqua son pouvoir, il comprit en quoi cela en faisait un pouvoir fort et puissant. Elle était jeune et ne devait pas comprendre toute l'ampleur de son pouvoir ; lui était assez mûr pour voir l'étendue d'un tel don. Il fit un léger sourire, sans que l'on puisse dire si il était amusé ou si il était moqueur.

    « Faites attention à ce que votre abri ne se transforme pas en prison.. »

    Il devinait que son statut, comme elle l'appelait, signifiait qu'on avait garanti sa sécurité de ceux qui voudraient lui faire du mal. Enfin sécurité en partie garantie, car après tout, ne se trouvait-elle pas en plein milieu de la nuit dans une boutique d'antiquités qu'elle avait tenté de voler, face à un mutant que l'on nomme, au dehors, hostile ? Cette situation était à la fois cocasse et sérieuse. Son avis sur son propre avis à lui le laissa perplexe une minute, puis soupira.

    « [color=sienna] Saviez vous que il y a quelques années, des utopiques ont tentés de bâtir un monde où il n'y aurait nulle violence, nulle colère ? Ils étaient une douzaine de ce monde à être partis sur une île déserte, et à partir de là, ont enfantés, et ces nouveaux nés ont grandis loin de tout, dans les limites et les rêves de ceux qui ont fondés cette ville utopique. Mais quoi qu'il en soit, ça c'est très mal terminé. Les rêveurs n'ont pas leur place dans ce monde, cependant, ce sera à eux de bâtir le futur, car eux seul ont la capacité de pouvoir faire évoluer la situation. [color]. »

    Soupirant de nouveau, il se rassit dans son fauteuil et remit un peu d'eau - à présent tiède - dans sa tasse, laissa infuser le thé et le but à petites gorgées, non pas par peur de se brûler, mais par ce qu'il était dans un état pensif. Il n'était pas un utopique avéré; après tout il était un Damné. Que souhaitait-il ? La supériorité des mutants, ou leur égalité ?

    « Il est tard, je pense que vos amis ou votre famille va s'inquiéter pour vous, si tant est qu'ils sachent que vous êtes partie.. »

    Il ne s'inquiétait pas vraiment pour elle, il espérait juste qu'il ne lui arriverait rien. C'était une gentille fille, bien qu'il ne puisse pas encore fonder d'hypothèses sur elle, ni ne définissait ce qu'il aurait pu ressentir pour elle. Il appréciait sa compagnie, mais au final, il préférait être seul. Il lui sourit, gentiment, il ne la mettait pas dehors, pas vraiment ; et après tout, elle avait récupéré son collier, n'était-ce pas pour cela qu'elle était venue ? Si. Il se redressa et l'invita à redescendre dans la boutique, hors de son bureau.

    « Je vais arrêter le temps quelques minutes pour que vous puissiez partir sans tomber sur les gardes ; ce serait dommage que vous vous fassiez prendre maintenant, non ? Cela se réglerait, bien entendu, mais il faudrait y passer toute la nuit .... »

    Il ouvrit les portes de son magasin, qui révélèrent le hall du centre commercial, noir, illuminé ici et là par les néons des sorties de secours, et il se tourna vers elle, avec son éternel demi-sourire.

    « Si vous avez besoin de quelque chose, passez ici. Vous ne serez pas rejetée, comme par les vendeurs. Je suppose que c'est ce qui s'est passé ; vous semblez assez téméraire pour le vouloir à tout prix, votre excuse de tout à l'heure ne tient plus. Mais je les renverrais pas. . »

    Ca, ce n'était pas dit ; les vendeurs qui s'occupaient mal des clients, il n'appréciait pas. Il resta sur le pas de la porte, et la lumière plus loin ralentit, jusqu'à devenir pâle, sans vie. Le temps était arrêté. Et ce dernier n'avait pas de prise sur Hella, elle pouvait sortir tranquillement.

    « Bonne nuit, Miss Hella.. »

    Il resta sur le pas de la porte à la regarder s'éloigner, puis quand elle fut partie, il laissa le temps figé quelques instants pour être sûr qu'elle eut pu partir, il remonta à son bureau, prit sa pochette, et sortit lui-même, faisant le bonsoir aux gardes. Il voulait rentrer au QG, il avait besoin de parler à quelqu'un. Nemesis.
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MessageSujet: Re: Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt   Le collier de la voleuse { Pv Hella Healt EmptyJeu 29 Avr - 13:36

    « Je n'ai pas apprécié que l'on me force à faire quelque chose. J'ai grandi avec cette jeune femme, et je l'appréciai, sincèrement, hélas, pas comme elle voulait. Je l'aimais comme une soeur. Et cela n'a rien d'excessif. A mon âge, on sait que l'amour s'use. Je pense que tout ce que l'on voulait, c'était mon bonheur, et ceux de ces deux familles. Enfin, c'est un sujet clos depuis longtemps. En ce qui concerne l'héritage de son pouvoir, je ne peux te répondre : aucun de mes parents n'avaient l'air d'en avoir un, et en voyant comment je fus rejeté quand chacun sut que j'étais un mutant, je pense que l'idée même d'avoir des pouvoirs les effrayaient. »

    Alors être mutant n’était pas forcément une histoire de famille, Hella en fut quelque peu déçue. Elle s’était mise en tête, depuis longtemps, d’avoir le fin mot de l’histoire, de savoir qui avait prit la décision de l’engendrée pour la laisser dans un coin comme un vulgaire mauvais cadeau. Quand elle avait prit, il y a peu, qu’elle était mutante, elle s’était imaginée que si c’était de naissance, ses investigations allaient pouvoir être plus facile. Il y avait quand même moins de mutants que d’humain. Mais si ce n’était pas obligatoire, elle revenait à la case de départ. Mauvaise nouvelle. Enfin, elle chassa bien vite cette idée de sa petite tête, l’important n’était pas ce qu’elle voulait ou non, mais bien l’homme qu’elle interrogeait. Elle avait beaucoup de mal avec tout ce qui pouvait être arrangé, comme un manque de liberté. Cependant cela semblait avoir coulé de source pour lui, les choses étaient ainsi. Et, ne voulant pas l’importuner davantage, elle préféra taire une réponse afin de clore ce sujet.

    « Faites attention à ce que votre abri ne se transforme pas en prison.. »

    Interloqué par cette mise en garde, elle se montra plus que surprise, avant de dessiner un léger sourire sur le bord des ses lèvres, comme si elle cherchait à le rassurer. Pourquoi chercher à rassurer une personne qu’elle ne connaissait pas ? Elle n’en eu pas la moindre idée. Quoiqu’il en soit, elle ne comptait pas se laisser enfermer aussi facilement, la preuve en était par sa présence en pleine nuit. Certes elle était contrainte à certaines règles, mais il y en avait beaucoup qu’elle se refusait d’accepter. Et puis sa situation était moins critique qu’enfermer dans une cellule. Les choses auraient pu être pires, elle n’avait pas à se plaindre quand elle daignait y regarder de plus près et de manière objectif. Un point de vue qu’elle avait du mal à mettre en pratique à longueur de journée, préférant voir les inconvénients de cette nouvelle école, pour elle.

    «Saviez vous que il y a quelques années, des utopiques ont tentés de bâtir un monde où il n'y aurait nulle violence, nulle colère ? Ils étaient une douzaine de ce monde à être partis sur une île déserte, et à partir de là, ont enfantés, et ces nouveaux nés ont grandis loin de tout, dans les limites et les rêves de ceux qui ont fondés cette ville utopique. Mais quoi qu'il en soit, ça c'est très mal terminé. Les rêveurs n'ont pas leur place dans ce monde, cependant, ce sera à eux de bâtir le futur, car eux seul ont la capacité de pouvoir faire évoluer la situation »

    Elle ne trouvait pas cela étonnant, en y réfléchissant un peu. L’utopie était une notion complètement stupide. Il est impossible de créer un monde parfait, les gens étaient bien trop différents, avec des envies contradictoires. Le bonheur des uns ne faisait pas celui des autres. De plus l’homme à une tendance à penser pour lui en premier lieu,d e tout temps ça ne lui a jamais poser problème d’écraser les autres sous de faux prétexte, juste pour servir ses propres envies. C’était dans la nature de l’homme, qu’on le veuille ou non, l’utopie n’existe pas. Elle est juste un rêve que chacun voudrai voir possible et dont seul les parfaits rêveurs, et peu en marge de cette société, veulent bien croire.

    « Il est tard, je pense que vos amis ou votre famille va s'inquiéter pour vous, si tant est qu'ils sachent que vous êtes partie.. »

    Hella hocha la tête, comme pour dire qu’il avait raison. Sans pour autant avoir à dire si il avait raison sur le fait que ce soit des amis, ou de la famille. Ce n’était aucun des deux. Remettant ses pieds dans les chaussures qu’elle avait enlevées pour les mettre sur la chaise, elle se redressa afin de le suivre en bas, et regagner la sortie. La compagnie de cette personne ne l’irritait pas plus que cela, mais elle restait une adolescente peureuse de tout ce qui en rapport avec un attachement quelconque, alors elle ne pouvait pas refuser de partir. C’était probablement une bonne chose, même.

    « Je vais arrêter le temps quelques minutes pour que vous puissiez partir sans tomber sur les gardes ; ce serait dommage que vous vous fassiez prendre maintenant, non ? Cela se réglerait, bien entendu, mais il faudrait y passer toute la nuit .... »
    « Merci beaucoup, il est vrai que je n’ai pas beaucoup de temps à perdre et que… Enfin, merci »

    Franchement elle ne se voyait pas régler un souci si elle venait à se faire prendre. Dans le pire des cas ils préviendraient l’institut, et si l’école prévenait son contrôleur judiciaire, elle pouvait dire adieu à sa liberté surveillée. Ne pas jouer avec le feu était, donc, une bonne chose. Bien évidemment, elle aurait pu arrêter le temps d’elle-même, mais ne comprenant pas comment son pouvoir fonctionnait et comment il se manifestait, il était bien plus intéressant de laisser la personne intéressée de la faire elle-même. Bien plus de contrôle équivalent à plus de sûreté.

    « Si vous avez besoin de quelque chose, passez ici. Vous ne serez pas rejetée, comme par les vendeurs. Je suppose que c'est ce qui s'est passé ; vous semblez assez téméraire pour le vouloir à tout prix, votre excuse de tout à l'heure ne tient plus. Mais je les renverrais pas. . »
    « Je… »

    Elle soupira. Elle avait chercher à trouver quelque chose de logique à dire pour ne pas mettre en cause les vendeur, mais incapable de trouver une excuse tenant la route, elle savait qu’il ne la croierait pas. Pourtant, elle n’avait pas vraiment envie que des personnes soient virées par sa faute. Tout le monde à besoin d’un travail de nos jours, et… Enfin, elle n’était pas vraiment méchante dans le fond, c’est juste qu’elle se gardait de le faire savoir, du coup ça l’ennuyait qu’il est pu en déduire une telle chose. Surtout que c’était vrai, elle avait bien essayé la méthode classique dans un premier temps.

    « Bonne nuit, Miss Hella.. »
    « Bonne nuit à vous » Elle avait fait quelques pas qu’elle se retournait vers lui « Et, j’ai vraiment pas été cool avec vos vendeurs. Je peux me montrer comme une véritable taigne à longueur de journée. Ils ont bien fait de me virer, je vous aurait fait perdre la moitié de votre clientèle par un énorme scandale, si vos vendeurs n’avaient pas réagit. »

    D’un sourire, elle reprit le chemin pour partir en courant pendant que le temps était encore avec elle. Plutôt intéressant de ne pas être prise dans le pouvoir de l’homme, ce qui lui permettait de partir du centre commercial, sans avoir à se soucier de quoique ce soit. Sa dernière phrase n’était pas des plus sincères, elle n’avait pas eu le temps de faire un scandale. Mais au moins, ça épargnerait peut être à quelqu’un de se faire virer. Zane ne l’avait pas vu à l’œuvre, mais en temps normal, Hella était la pire des peste, elle espérait qu’il allait la croire sur parole.

    Elle retourna à l’institut et arriva à regagner son lit avant que tout le monde ne se réveille. Autant dire que ses heures de sommeil avaient été vu à la baisse, et que la journée suivante fut une journée de lutte incessante pour ne pas s’endormir sur un cours ou deux.


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