Tard dans l’après-midi, j’étais en train de marcher comme toute ma journée, j’arpentais les rues de New-York sans savoir où j’allais. J’étais seule avec mes quelques bouteilles d’alcool dans mon sac. Depuis le début de la journée, je m’étais dit que pour une deuxième journée à New-York, il serait peut-être bien que j’explore mon nouveau chez moi… N’ayant pas encore de maison ni de travail, je vivais en nomade, comme une gueuse, dormant où il y avait des endroits où se reposer, comme des bancs. J’avais toujours vécu dans mon petit luxe, avec un lit douillet et tout ce que je voulais, mes parents n’étaient pas riches, mais ils gagnaient beaucoup d’argent… Maintenant je voyais ce qu’était d’être dans le besoin. Même si j’avais une bonne petite somme avec moi, je ne la gaspillais pas, si j’en avais réellement de besoin, il me la fallait.

Posant un pied devant l’autre, j’avançai dans une ville qui m’étais à la fois connue et inconnue, j’avais visitée cette ville, mais pas dans tous les recoins. Je savais très bien que, comme dans toutes les villes, il y avait des endroits pas très recommandable, mais je ne savais pas où ils étaient. De plus en plus j’avançai, de plus en plus je voyais les édifices être de moins en moins grands et beaux. Je pénétrai dans un endroit qui m’étais inconnue, n’étant pas une fille peureuse, je regardai le paysage défiler, je voyais de plus en plus de poubelles joncher les rues, ces rues étaient sales, des bâtiments sombres, même sinistres, qui se refermaient sur moi, qui me regardaient. Avec un rapide coup d’œil derrière moi, je fus heureuse de voir qu’il n’y avait personne à mes trousses. Et Bam!

Tomée sur le sol, je ne voyais pas qui c’était, face contre terre, mes yeux fixées sur le sol, il y avait quelqu’un sur moi, mais qui? Il devait en vouloir à mon sac… Non pas mon sac! Toute ma nouvelle vie y était entreposée! Me débattant comme une cinglée, j’essayais de me tourner et le mettre à son tour au sol. Pourtant, je ne sentais rien, Rien!!! J’étais maudit! Je ne pouvais savoir s’il était plus fort que moi où non, je ne sentais pas son poids… Mais si seulement je pouvais me tourner… Les mains au sol, je poussai de toutes mes forces sur un côté pour le débalancé. M’avait-on laissée une chance? Les yeux vers le ciel, j’entendais un homme crier de douleur. Lui donnant un puissant coup de coude dans les côtes, il eu le souffle coupé, sur ce, je me levai d’un bond. Regardant mon assaillant dans les yeux, est-ce moi ou il avait les côtes renfoncées? C’était un maigrichon… Même si je n’y paraissais pas, mon poids était énorme… Un autre point négatif de mon pouvoir… Sauf pour ce cas là. Je regardai autour de moi, le souffle court, personne. Regardant l’homme qui cherchait à respirer je m’accroupit près de lui.

« Désolée… »

Au pas de course, je courue droit dans la direction que j’avais empruntée, un peu déboussolée, je ne savais pas où aller et j’étais perdue! Ma deuxième p*tain de journée et me voilà déjà attaquée! Et qu’est-ce que moi je fais! Je lui enfonce les côtes dans ses poumons! Je suis dangereuse! Il faudrait m’enfermer! Qu’ai-je fait pour mériter ça! Avec quelques gémissements de tristesse, j’essaie encore de verser une larme pour la énième fois, mais comme à mon grand désarroi, rien ne sortie!

« C*LISSE! »

Un sacre québécois, la seule chose que je suis capable de dire! Suis-je à ce point désespérée? Oh que oui! J’ai de moins en moins froid… Pourtant, je ne sens pas un débordement, est-ce que mon magma essaierait de me réconforter? Peut-être que j’ai seulement trop courue… Pourtant, je ne sens pas la fatigue que produit un gros effort… Je crois que je vais m’arrêter maintenant. Comme j’y ai pensée, je m’arrête comme si je fonçai dans un mur. Surprise, je vois des vêtements, qu’est-ce que… Je viens de foncer dans quelqu’un! Regardant plus haut, je vois un visage qui me regarde… un peu étonner. Je sors quelque gémissement sans larmes puis sors un autre sacre presque inaudible en restant sur le torse de ce parfait inconnu.

Devant sentir une haute chaleur, je me décolle et me tourne, étant dos à lui, je prends une des mes nombreuses bouteilles d’alcool, y prend une grosse gorgée et la range. Remettant mon sac sur mon dos, je ne suis pas sûre de vouloir voir en pleine face celui que j’ai bousculée… Mais bon, quand y faut y aller… Je me retourne soudain et le regarde, mal-à-l’aise. Croisant les bras, je garde toujours mes yeux dans les siens pour le soutenir… Me fera-t-il du mal? Me réconfortera-t-il? Passera-t-il son chemin… Je n’en sais rien…

« Désolée… C’était pas… enfin, je ne… Désolée… »

*Un atterrissage assez douloureux pour Helena. Celle ci revenait de son boulot comme barman et cherchait un coin pour dormir connaissant les rues tranquilles elle s'était enfoncé dans des rues sombres et peut fréquentés. L'odeur n'était pas faite de rose mais c'était un quartier calme que tout les sans-abris ne voulant pas d'histoire fréquentait. La police venait rarement ici n'étant pas des endroits à problèmes les squats environnant n'attiraient pas l'intention des autorités. Le paradis pour Helena qui évitait les autorités en question comme la peste. La jeune de 19 ans allait rejoindre son squats quotidien quand elle entendit un cris. La jeune tira sur sa clope en allant vers l'endroit où se tenait apparemment une bagarre. En s'approchant elle vit qu'en réalité c'était une tentative de vol de sac, même si ce n'était pas un endroit à problème il fallait comme même avoir à l'œil ses affaires si on ne voulait pas que celles ci disparaissent mystérieusement. Ne se sentant pas concerné la jeune tatoué fit demi-tour pour retourner vers le bâtiment délabré qui l'accueillerait cette nuit. Mais avant qu'elle l'atteigne elle fut projetée en avant sur le bitume humide, lâchant sa clope au passage qui alla s'éteindre dans une flaque d'eau. Grognant contre sa chance, la jeune se releva pour voir une fille d'à peu près son âge boire une longue gorgée d'alcool pour enfin se tourner vers elle et soutenir son regard.*
Rare de voir des gens de mon âge dans ce genre d'endroits, ma clope ... pfff c'est pas mon jour.
La fille prit la parole pendant qu'Helena rallumait une autre cigarette.
« Désolée… C’était pas… enfin, je ne… Désolée… »
_T'inquiète, a part ma cigarette y a rien de cassé.
*Helena songea qu'heureusement que cette inconnu n'avait pas touché sa peau par accident sinon la il y aurait eu de la casse...pour elle. Enfin Helena aperçut l'agresseur de tout à l'heure arrivé en se tenant les côtes, elle haussa un sourcil dans sa direction alors que celui ci l'apercevait. Il fit demi tour en voyant la jeune fille. Helena avait déjà eu une intercaltion avec celui ci, il avait l'habitude de voler les autres résidents des squats. Seulement il ne s'en prit plus jamais à Helena qui avait vite mit les points sur les i.*
_T'inquiète pas non plus pour l'autre la bas. Il a essayé de te piquer ton sac non? Un conseil tu semble nouvelle ici, si jamais il réessaye fout lui une raclé et après il t'approchera plus .

Ce n’était pas un il, mais bien un elle. Je n’étais pas du genre peureuse, mais disons que je ne me sentais pas des mieux, je visualisais toutes les possibilités qui pourrais s’offrir à moi. Les plus mauvaises comme les plus joyeuses, les plus absurdes comme les plus possibles. Mais qu’allait-il réellement se passer? Allais-je passer un mauvais quart d’heure? Ou allait-il seulement s’agir d’une petite jasette? Au moins, je m’étais excusée? Après l’avoir fixée plusieurs secondes dans les pupilles, je détachai le regard, me disant qu’elle devait se sentir envahit… Même si ce n’était peut-être pas le cas…

M’ayant avouée Qu’elle n’avait rien, qu’il y avait que sa cigarette qui avait reçu le coup, je soufflai un peu plus. Au moins, elle parlait avant de frapper, s’il y avait lieu… Je fis un petit sourire stupide et il s’effaça aussitôt… Quoi faire? Partir en courant? Rester avec elle? Je ne voulais pas prendre le risque de lui faire de mal… Même si elle m’était totalement inconnue, je ne voulais vraiment pas prendre de risque, je me reculai alors un peu, espérant qu’elle ne sente pas la chaleur plus dense près de moi… Je remarquai qu’elle regardait au dessus de mon épaule, me tournant, elle dit de ne pas m’en faire pour l’autre. Voyant de qui elle parlait, on voyait que trop bien qu’il souffrait. Rajoutant une question, elle me donnant ensuite un conseil, une peu agressif, mais c’est vrai que ça marchait… Mais même si je n’ai pas fait exprès de lui avoir fait mal, sauf pour le coup dans les cotes, il est vrai que c’est un très bon moyens de les faire tournée dans une autre direction la prochaine qu’il nous voit…

« Merci du conseil… Et eh… oui je suis nouvelle ici, enfin, pas exactement… c’est compliquer, je suis juste jamais venue dans ce quartier… Je crois pas que se soit le meilleur endroit… Mais je ne crois pas qu’il va revenir me voir de toute façon… »

Elle ne devait peut-être pas comprendre, peut-être que oui, tant que mon identité était cachée, tout irait bien! La regardant de nouveau dans les yeux, j’avais l’impression qu’elle avait plus sentit l’impact que la chaleur de mon corps, une de ces chances! S’il fallait déjà qu’elle le devine comme ça, se serait la galère! Enfin, je crois… Mais, y avait-il seulement quelqu’un d’autre comme moi? Étais-je seule au monde? Avais-je des semblables? Je ne pouvais répondre, puisque je ne le savais pas. Peut-être que si je saurais qu’il y en avait d’autre comme moi, ce serait plus facile? Peut-être pire! Faudrait voir en temps et lieu… Enfin bon… Je sortis mes cigarettes de mon manteau de cuir rouge, pris une cigarette et… Elle a perdue la sienne!? Je lui en tends donc une.

« Pour me pardonner? »

Lui donnant en insistant, je fouille dans mon sac, en le déposant au sol, et y prends un briquet, m’allume et lui tends. Elle s’allume et me le redonne, je le fourre donc dans mon sac et me relève en le reposant sur mes épaules. Un peu nerveuse, je me frotte les bras. Merde! J’avais oubliée… Tant pis… Un voit de la poussière flotter dans les airs, et bien sur, ça vient de mon bras… Faisant une moue de (Merde, elle doit le savoir maintenant), Je suis dans la merde! Et si elle était dans la police? Non, non, trop jeune… Elle allait peut-être penser que c’était de la poussière de saleté, ça peut être n’importe quoi! En espérant…

« C’est rien… Bon, enfin… Merde. »

Comment pourrait-elle croire que c’est de la saleté! Je suis propre comme si je venais de prendre ma douche! Mais je peux pas… Je sui dans la mouise! Bon, préparons-nous pour la prison… Je vais me protéger, elle pourra pas m’avoir… Bon! Du calme, elle a rien fait encore! Calmons-nous avant de faire une crise cardiaque….

*Helena fixa la fille en face d'elle, celle ci avait l'air nerveuse . Elle s'était éloigner de la tatoué comme si elle avait peur de quelque chose et Helena soupçonnait que ce n'était pas d'elle qu'elle avait peur mais d'autre chose . Enfin bon cela ne la concernait pas après tout. Si elle avait appris quelque chose dans rue c'était bien que tout le monde avait ses secrets et qu'il ne fallait pas poser de question a part si la personne engageai la conversation sur ce sujet. Regardant l'homme s'éloigner, qui avait l'air comme même mal en point. Malgré l'air perdu de la jeune, Helena devina que celle ci n'était pas si inoffensive qu'il y paraissait. *

Un peu comme moi quoi. Enfin qui si frotte si pique...

« Merci du conseil… Et eh… oui je suis nouvelle ici, enfin, pas exactement… c’est compliquer, je suis juste jamais venue dans ce quartier… Je crois pas que se soit le meilleur endroit… Mais je ne crois pas qu’il va revenir me voir de toute façon… »

_ Tu as l'air de lui avoir fait assez mal... Je pense que sa ira, il y réfléchira à deux fois la prochaine fois je pense. Enfin, ici si t'as aucun endroit ou dormir c'est plutôt pas mal, c'est pas le quatre étoile mais c'est un des quartier de squat le plus calme de la ville. Personne ne se cherche des noises et on partage parfois l'alcool et les cigarettes.

*Helena fréquentait se quartier depuis 1 an et demi à présent c'était l'endroit le plus calme qu'elle est put trouver et elle avait cherché. Voyant son interlocutrice lui tendre une clope elle refuse tout d'abord puis accepta devant l'insistance de celle ci.Allumant sa cigarette avec le briquet que lui tendit également la jeune, Helena tira une longue bouffé de fumée et sourit à la jeune.*

_T'étais pas obligé tu sais, tu t'es déjà excusée mais merci comme même c'est sympa de ta part.

*Elle tira à nouveau sur le bâton blanc et vit la jeune se frotter les bras et un nuage de poussière se détaché de ceux ci. Elle regarda les bras de la fille, intrigué puis remarqua que celle ci avait l'air encore plus tendu, si c'était possible. C'était la première fois qu'elle voyait ce phénomène et se doutais que ce n'était pas normal mais elle même n'était pas normal. Regardant son interlocutrice dans les yeux elle remarqua que celle ci était a présent sur le défensive.*

« C’est rien… Bon, enfin… Merde. »

*Helena haussa un sourcil devants cette réaction et sourit amusé. Elle se dit qu'il valait mieux révélé sa propre existence si elle ne voulait pas avoir de problèmes. Dégageant son bras droit elle montre son serpent tatoué à la jeune qui la regarda intrigué. Helena avait remarqué que quand elle soufflait sur ce tatouage celui bougeait pendant quelques seconde outre le fait d'attaquer si on touchais sa peau nue. Elle souffla donc dessus et le serpent fit le tour de son bras pour enfin revenir à sa place.Cela n'avait duré que quelque seconde mais elle savait que le jeune l'avait vu à la tête qu'elle faisait.*

_T'inquiète je vais pas te blâmer pour quoique se soit, non seulement c'est pas mon genre mais en plus ce serait très déplacer de ma part vu ma condition.

J’avais un peu peur de sa réaction, puisqu’avec la sagesse que j’avais, je savais que trop bien que les femmes pouvaient être beaucoup plus dures que les hommes, les hommes pensaient plus avec leurs poings, tandis que les femmes avaient un psychologique beaucoup plus solide, habituellement! J’avais donc un peu peur de se qui allait se produire. Prenant une longue bouffée de ma cigarette, je m’attendais au pire! Mais c’est alors que…

« Wow… »

Elle me montra son tatouage qui était un serpent, elle souffla dessus et celui-ci ce mit à bouger autour de son bras et revint en place… Était-ce de la magie? Non, non… Surement pas, comment faire bouger quelque chose qui était gravée à vie sur la peau? Elle était comme moi? Pourtant, c’était pas la même chose… Peut-être y avait-il plusieurs pouvoirs différents? J’étais bouche-bée. J’étais aussi intrigué et… heureuse? Je n’étais pas seule! Avec un petit sourire en coin, je pensai alors à mon pouvoir, c’était quand même une calamité, alors mon sourire tomba… Elle m’avoua qu’elle ne dirait rien puisqu’elle n’était pas comme ça et que se serait stupide, puisqu’elle était comme moi.

« J’suis quand même contente de savoir que je ne suis pas seule, mais tout de même… Je crois pas que se soit aussi pire que moi… »

Regardant mon bras, j’étais sûre et certaine que personne ne pouvait avoir un pouvoir aussi dévastateur que le mien. Enfin, si c’était le cas, je la plaindrais puisque je sais exactement c’est quoi! Disons que mon pouvoir m’interdisait les choses que j’aimais le plus, tout se qui m’avait tant paru banal au début, mais que de plus en plus j’avance avec mon pouvoir, de plus en plus que je trouve que ces choses me manque… Prenant rapidement une gorgée d’un bouteille quelconque de mon sac, je le remet à sa place et regarde de nouveau mon bras… Puis je le tends à cette fille que je ne connais toujours pas.

« Mon pouvoir m’a enlevé tout se que j’aimais, touche, tu vas voir, c’est dégoutant… Je ne goute plus, je ne sens plus ni par l’odorat, ni par le touché. Je sens rien du tout! Je suis une bombe à retardement qui risque à tout instant d’exploser! Je ne mange plus, ne me lave plus, ne dors pratiquement pas… La nourriture ne me fait rien, je ne me salis jamais, la fatigue prend du temps avant de me rattraper… Je suis un monstre qui ferait mieux de rester en cage… »

Laissant passer quelque gémissement comme si je pleurais pourtant aucune larme ne coula.

« T*barnack!!!! Pas foutu du pleurer comme quelqu’un de normal! Je n’ai plus aucun liquide en moi! Même l’alcool s’évapore en moi! J’suis alcoolique et j’suis même pas foutue de me saouler comme quelqu’un de normal! Je serais mieux au fond d’un océan! »

J’étais furieuse et triste, j’avais presque oubliée la présence de la fille. J’étais vraiment très nulle… je me sentais comme une merde et je ne valais pas mieux que ça… à bout de patience, je m’écroulai au sol, la tête entre les mains. Je venais tout juste d’arriver et rien ne s’arrangeait… Même le fait de savoir que je n’étais pas seule ne m’aidait pas… Parce que je pensais qu’à mes problèmes… C’est pas de ma faute si je suis une meurtrière en liberté et que je crois que la meilleure chose serait de me rendre tout de suite à la police!

*Calmes-toi… Tu vas devenir folle…*

Et encore cette putain de voix à la con!

[HJ : je m'incruste dans ce RP qui m'a l'air assez chouette :), je peux ?].

Depuis le temps qu'il surveillait cet endroit, Björn n'en avait encore jamais vu la queue d'un. Pourtant c'est ce que la plupart des statistiques effectués annonçaient : les enfants dits "mutants" de 15 à 22 ans disparaissaient de leur foyer dans des circonstances étranges... Pas plus étranges que cela si l'on y réfléchissait bien. Ils disparaissaient parce qu'ils ne voulaient être soumis à la vue de personne, du moins personne de normalement constitué. Ainsi pouvait-on considérer cela comme des fuites pures et simples. Autrefois ces morveux partaient se réfugier au sein de l'Institut Xavier mais c'était bien avant que celui-ci ne tombe en déconfiture et n'inspire que peu confiance aux uns et aux autres... La plupart des "disparus" préféraient donc se débrouiller à leur manière -c'est du moins ce qui ressortait de l'analyse qu'il s'était faite de la situation.

Deux semaines s'étaient écoulées et pas un seul renseignement viable. Les différents indics qu'il avait levé puis corrompu n'avaient rien décelé de particulièrement louche, hormis deux ou trois nouvelles têtes qui ne leur inspiraient pas confiance... mais ça s'arrêtait là. On n'avait pu déterminer s'il s'agissait de mutants ou non.
Mais ce soir-là il était de sortie et bel et bien décidé à aller lever les pièges qu'il avait laissé à l'intention de certains mutants peu avertis. Et peut-être, mais ça c'est s'il était sage, il aurait le droit aux rapports de ces différentes sentinelles. Il atteignit rapidement le quartier à la dernière station du métro aérien prévue, descendit les marches et rejoignit l'univers des bagnoles crâmées, des taudis infames et des squats surpeuplés. Le rêve Américain... le parfait rêve Américain...

Habillé simplement d'un vieux manteau kaki et militaire ainsi que d'un pull gris et godaillant, Björn passa devant une bande de clochards réunis autour d'un bidon d'essence où ils avaient mis le feu pour mieux se réchauffer. Certains frottaient leurs mains l'une contre l'autre, souffant dedans tandis que beaucoup fouillaient dans les poubelles alentours à la recherche d'un "n'importe quoi" qui aurait pu convenir. Il y a quelques temps, alros qu'il n'avait plus d'argent, lui aussi avait été parmi eux... non loin d'Hell's Kitchen... Puis quelques spécificités faisant, il s'était détâché du troupeau. Certaines vies valent beaucoup plus que d'autres...
Björn traversa le terrain vague sans leur adresser un regard et sans qu'on ne manifeste trop de ressentiment à son approche. L'un d'entre eux qui ne le connaissait pas voulut s'approcher pour le jauger mais un de ses compagnons l'arrêta aussi net. L'Agent Fédéral avait alors repris sa marche, songeant à l'étrange imunité que lui confiait son statut, quand soudain...

Un homme claudiquant et se tenant les côtes d'une main s'approcha tout près de lui. Björn fronça les sourcils et se rendit compte qu'il s'agissait de Rick, l'une de ses sentinelles. Le pauvre garçon semblait rûdement blessé, un peu comme s'il venait d'être tabassé par quatre types en même temps. Croyant à une mauvaise fin de beuverie ou à un méchant réglement de compte, il s'approcha avec la tête de ceux qui compatissent bien fort à votre douleur tout en pensant que cela devait vous tomber dessus un jour.

"Ricky, souffla-t-il, quel bon vent t'amène ?".

"M... mauvais vent plutôt, Doc'. Ouais, plutôt mauvais".

Il esquissa une grimace de douleur et tâcha de reprendre un peu mieux sa respiration lorsque le médecin, passant son bras par-dessus son épaule -enfin pas trop près quand même...-, l'invita à s'asseoir par terre.

"Laisse-moi voir ça".

Il découvrit un pan de sa grosse doudoune raide de crasse et révéla ainsi une poitrine enfonçée, comme si les côtes ne se rejoignaient plus qu'en un seul centre, détachées du sternum. Du sang noyait sa chemise de grosse toile écossaise et allait jusqu'à baigner son jean. Björn dodelina de la tête, perplexe tandis que l'autre ajoutait d'une voix fébrile :

"C'est moche ?".

"Plutôt, oui".

Il lui semblait que ce bon vieux Rick -lequel, pour se venger d'avoir été fait cocu, avait fracassé la mâchoire de l'amant de sa copine et poussé cette dernière dans une cage d'escalier- était sur le point d'éclater en sanglots. Il tâchait de reprendre son souffle mais semblait le perdre de minutes en minutes, comme si on venait de crever un ballon remplis d'air. Il agrippa la veste du docteur et ajouta :

"J'vais crever, hein ?".

Et observant un peu plus la blessure, voyant le liquide blanc et mousseux qui s'en écoulait, Björn Yeltzin reprit avec un détachement sans faille :

"Qui t'a fait ça ?".

"M... mais p*tain, on s'en fout !! J'vais crever, c'est ça ?!! Hein ?! Dites !".

Il le secouait, désespéré, cherchant à relever vers ses yeux le regard infiniment bleu et perçant de ce type à qui il avait fait confiance quelques semaines plus tôt, qu'il connaissait, qui s'était présenté à lui avec toutes les menaces que de telles révélations pouvaient comporter. Rick avait appris de qui il s'agissait, ce qu'il venait faire ici et si l'autre apprenait qu'il avait trahi sa confiance alors là... Mais il ne pensait pas finir comme ça, pas maintenant.

"Doc ! Reprit-il, j'vais crever... d... dites-le".

"Oui, tu vas crever, répondit-il séchement en braquant ses yeux sur lui, oui, tu vas crever mais je sais pas dans combien de temps !
L'un de tes poumons doit être perforé et ton estomac est dans le même état. Au pire il te reste quelques minutes, au mieux plus de vingt minutes. Mais je peux rien faire pour toi...".

L'autre le fixait avec un regard si halluciné qu'il crut bien que ses yeux allaient lui sortir des orbites. Un instant il eut envie de rire tant la position de ce pauvre taré lui paraissait comique. Il balaya d'un revers de main la pression qu'il exerçait de la sienne et ajouta, sans l'ombre d'une émotion :

"Dis-moi qui t'a fait ça...".

"Ezekiel... Ezekiel, s'il vous plait...".

"Et peut-être que j'appelerai des renforts...".

Et l'homme s'affaissa tout net, baissant la tête, s'abandonnant, vaincu. Il marmonna brièvement tandis que l'autre faisait mine de sortir son téléphone portable.

"C'est une nana, une fille...".

L'Agent Fédéral se retourna progressivement vers lui, frappé de stupeur.

"Une... une nouvelle... je... j'ai essayé de l... lui piquer son sac mais... elle... elle m'a envoyé un coup et...".

Il se plia en deux, ses mains contre son ventre. L'agonie n'était pas loin et le liquide contenu dans son estomac allait achever de produire son petit effet. Bien triste fin... Mais il fallait avant tout se focaliser sur cette gamine, se focaliser sur cette nouvelle venue qui venait de terrasser un homme suffisamment vigoureux pour fracasser la mâchoire d'un autre mec et vandaliser ses semblables. Björn se pencha à sa hauteur et avant même qu'il ne dise quoique ce soit :

"V... vous allez appeler les... les secours, pas vrai ? V... vous ne.... ne m'utiliserez pas ?".

Tiens ! Il ne s'était plus souvenu de cette vieille menace qu'il projetait de mettre à exécution pour le premier qui le doublerait... S'il ne lui avait pas demandé jamais il ne s'en serait souvenu. Il leva son portable et le lui montra.

"Non, regarde. Je vais appeler...".

Et appuya sur un chiffre.

"Je vais appeler...".

Tout en fixant ses yeux pour déceler le moindre et dernier signe de grande faiblesse, le dernier souffle qui l'emporterait...

"Je... vais...".

Et l'homme s'affaissa complètement et lentement sur lui-même, retombant sur le sol, les mains toujours compressées sur son ventre, le sang poissant à présent la totalité de sa chemise et une partie de sa doudoune.

"... appeler".

Il jeta un dernier regard sur le clochard juste avant de se redresser tout en douceur. Poussant un profond soupir, il comprit qu'il n'était plus temps d'en perdre et songea aux dernières paroles du défunt, tellement émouvantes, tellement... tellement restraintes au niveau informations !

""Est-ce que je vais mourir ?" gna gna gna... il aurait mieux valu qu'il me dise... Une fille paumée qui court les rues justement CA court les rues !".

Il donna légèrement du pied dans le cadavre...

"Hmmm... dans deux heures, il est bon. Ca laisse peu de temps finalement...".

... puis haussa les épaules et partit à la recherche du signalement qui lui avait été donné. Il songeait, vu le coup porté, à une fille dotée d'une force surhumaine -cela allait de soi aussi !- mais attendait d'en savoir un peu plus dès qu'il la verrait. Cela faisait le premier mutant en trois semaines, mieux valait ne pas être trop regardant non plus !

Il traversa la rue et se dirigea vers de grands baraquements à première vue déserts -mais remplie de vermines- lorsqu'il crut percevoir dans l'ombre la lueur d'une cigarette et le murmure de quelque voix. Il se rapprocha davantage, à pas feutrés et parvint à distinguer deux silhouettes de moyenne corpulence. Inutile d'aller plus loin les recherches commençeraient ici... d'autant que ces deux femmes achevaient de titiller sa curiosité.
Il réfléchit un instant à un moyen de les aborder sans trop de soupçons -une chance que, contrairement à certains de ses collègues, il ne fasse pas les descentes et que sa tête ne soit pas si bien connue- puis marcha d'un pas plus assuré en direction des deux demoiselles.
Le moment était sans doute venu pour une petite pause cigarette... lui qui ne fumait pas, l'asthmatique !

"Hey, salut !".

Et avant qu'elles n'effectuent tout mouvement, il se protégea le visage de ses mains :

"Wow-wow ! Hey ! Ca va, j'viens en tant qu'ami, ça va !".

Il les abaissa, jaugeant du regard les deux jeunes filles qui se trouvaient face à lui. Très jeunes en effet, à peine la vingtaine... si ce n'est moins. Visiblement du "milieu" toutes les deux mais moins perdues qu'elles en avaient l'air. Etrange mais vu leur gabari aucune d'entre elle ne pouvait corresponde à la blessure infligée à son indic. Et pourtant la dreadlockeuse... louche.

"Héhé, z'auriez pas une clope par hasard ? Demanda-t-il sur un sourire un peu bête, j'ai plus rien sur moi...".

Et d'attendre leur réaction, savait-on jamais, tandis qu'il égrainait les minutes qui séparait le cadavre de Rick du processus de rigor mortis.

_ Nos pouvoirs nous enlève tous quelque chose, pour certains comme moi sa va vu que j'avais pas beaucoup à perdre mais pour d'autre c'est dur comme toi j'imagine. Ton pouvoir à l'air encore plus invivable que le mien... T'es pas la seul sa c'est sur, je ne connais aucun autre mutant à par toi t'es la première que je rencontre ou alors pour les autres je ne suis pas au courant mais on est pas les seules loin de là. Entre l'institut Xavier, les damnés et ceux comme moi qui sont neutre y a de quoi faire moins que les humains mais c'est déjà sa...Enfin...

*Helena s'interrompit en entendant un bruit pas loin d'elle et de sa camarade de mutation. Un homme arrivait vers eux. Méfiante elle le détailla, encore une personne qu'elle ne connaissait pas en une soirée c'était une coïncidence un peu étrange. Cela faisait plus de deux qu'Helena vivait à la rue. Les nouveaux sans abris n'étaient pas rare, beaucoup de jeune paumés ou des vieux alcoolique ronchons. Seulement l'homme en face d'elle ne lui plaisait pas, une sorte de pressentiment. Elle savait qu'il n'avait pas vu qu'elle était mutante mais elle décida de s'éloigner de cet homme le plus vite possible. Parano? Elle ? pas du tout. Non elle le trouvait trop propre sur lui, le mouvement qu'il fit pour se protégé la fit tiquer. Deux femme comme elle et la jeune femme à qui elle parlait n'avait rien de menaçant loin de là. La plupart des hommes justement sous-estimait Helena, le mouvement de celui ci la poussa encore plus dans la méfiance. Qui était il, pas un mec de la rue sa c'était sur, mais une personne normal ne viendrait pas dans un coin aussi mal famé.Laissant ces supposition de côté, Helena tendit une clope à l'homme, heureusement qu'elle avait mit ses gants. Elle n'aurait pas été à l'aise avec la peau de ses mains nue près de cet homme.*

Je suis peut trop parano, les fédéraux font des descentes généralement et je connais leurs têtes même si je les évitent comme la peste. Enfin je pense que je ne crains rien temps qu'il ne sait pas qu'on est de mutantes. C'est peut être un mutant d'un des deux camps qui vient recruter. Hum mouais je trouve comme même sa étrange.

J’étais assise par terre, tout en essayant de pleurer, que je savais pertinemment que ça ne fonctionnerait pas, je pensais à tout ce que je venais de dire. Je venais de raconter tout à une parfaite étrangère. Elle était sympathique, certes, mais je ne la connaissais pas et j’avais pour habitude de garder mes secrets. Qu’est-ce que je faisais à tout dévoiler!!! Elle essayait de me réconforter… Elle m’avoua ne pas avoir un pouvoir qui lui enlevait autant de chose. En y repensant… Les seules choses que j’avais perdues, même si c’était les plus simples, était de petites choses… Si banale… Pourquoi est-ce que je m’en faisais? Il y avait quelque petite chose qui me faisait beaucoup de peine de perdre, comme le toucher… Le fais de toucher et de se faire toucher… peut-être le goût aussi… Mais le reste? Je sais pas… j’étais beaucoup trop mélangée…

En hochant la tête, je remerciais la fille à coté de moi. Je ne lui fis pas de sourire, mais dans ma tête je la remerciais, je me relevai péniblement. J’avais aussi une ouïe un peu plus basse que la normal, donc je n’avais pas entendue les bruit de pas, mais j’avais très bien vue ma camarade regarder au dessus de mon épaule… Le gars était revenu? Tournant la tête, je vis un homme blond venir vers nous. Qui est-ce? S’arrêtant près de nous, mon premier reflexe fut de me reculer de quelque pas, plus près de la fille, j’étais pas habituée d’avoir autant de gens autour de moi et sa me mettais mal-à-l’aise. Prenant une grande bouffée de ma cigarette, je la recracher quelque secondes après.

Le voyant mettre son bras devant son visage, et lança d’une voix forte qu’il venait en ami… Son geste m’avais même fait reculer d’avantage… il avait l’air de réfléchir… Je le regardais dans les yeux, essayant de faire se que je faisais avait, déchiffrer les émotions en regardant dans les yeux… C’était si facile avant… Disons que… je voyais juste qu’il réfléchissait… Il nous regardait en nous étudiant… Sans vraiment nous regarder nous… Mais pourquoi? Jouant nerveusement avec mes mains, j’eus un tic qui me figea. Me ronger les ongles… Depuis que j’avais mon pouvoir, je n’avais jamais rongée mes ongles… Pourtant… j’avais toujours rongée mes ongles. Mais, comme je l’avais prévue… C’étais un peu rocailleux… Je lâcher de suite mes mains pour ne pas que le nouvel étranger remarque quoi que se soit…

Demandant une cigarette, mon « amie » lui en donna une, elle avait l’air méfiante elle aussi. Prenant une dernière « pof » De ma cigarette, je la jetai à terre et me croisa ensuite les bras. Prenant les ganse de mon sac dans mes mains, je savais pas quoi faire et je me sentais coincé…Il n’y avait pourtant pas de danger réel, mais j’avais l’impression d’être dans un cul-de-sac…

« Qui… Vous… Vous êtes qui? »

*Bravo… La souris sort de son trou…*

Un peu fâcher à cause de la p*utain de petite voix dans ma tête, je lâchai un léger grognement avec les sourcil fronçai… Espérons que le blondine ne pense que ça lui était adressé.

Björn s'attendait assez à ce genre de réaction. D'ailleurs n'importe qui aurait pu s'y attendre... Les paumés de ces quartiers puants de ce côté d'Hell's Kitchen sont loin d'être des gens avenants, encore moins rassurés dès qu'un inconnu fait son apparition. Il était donc normal que les jeunes filles se raidissent quelque peu à son approche et que l'une d'entre elle soit réticente à tout contact avec lui. Il accepta la cigarette bien aimablement, sur un sourire, et la garda entre les doigts comme faisant mine d'être trop occupé pour encore pouvoir l'allumer.

Tandis qu'il les observait il ne pouvait pas faire autrement que de sentir cette peur étrange qui sourdait en elles, comme une méfiance si grande qu'elle pourrait exploser à tout moment et se retourner subitement contre lui. Tout était à prévoir, la moindre réaction... et si elles étaient mutantes, cette dernière pouvait être cuisante. Il se devrait donc de faire attention. Ceci étant sans compter la carte maîtresse qu'on venait de lui glisser entre les doigts et qui attendait patiemment, croupissant à côté des poubelles. Enfin l'Agent Fédéral espérait ne pas en arriver là...

A la question de la dreadlockeuse au fort accent... d'il ne savait d'où, Björn se rengorgea et répondit avec le sien, toujours un peu haché, toujours trop zézaillant sur les "s", toujours un peu trop germanique. Il ajouta :

"Björn. Je suis arrivé ici il y a peu, quelques semaines. J'ai dû faire tout Hell's Kitchen comme ça...".

Et il reprit, fort du peu d'assurance qu'il venait de recevoir :

"Je cherchais un endroit où dormir. Vous ne sauriez pas où par hasard ? Le dernier que j'avais, j'ai été viré, j'crois qu'ils m'appréciaient pas...".

Il baissa les yeux un instant, comme cherchant quelque chose dans ses pensées avant de brusquement redresser la tête.

"Juste parce que j'étais différent... pas comme eux, vous voyez ?".

Et ses deux prunelles s'attardèrent sur les jeunes filles l'espace d'un instant comme pour sonder, voir si elles auraient le courage de tenter quelque chose pour ou contre lui. Voir jusqu'où leur détermination pourrait aller...

*Non décidément Helena n'aimait pas cette homme.Pour une personne qui vit à la rue depuis des semaines elle le trouvait trop propre, trop sur de lui et largement trop aimable. Elle jeta sa clope et en ralluma une directement, elle remarqua au passage que la clope qu'elle avait passé au dénommé Björn n'était pas allumé, il ne semblait pas pressé de la fumer alors que normalement quelqu'un à sa place ne se serait pas gêné à l'allumer de suite.*

_Vous avez l'air très propre sur vous pour quelqu'un qui dors dans la rue depuis des semaine.

*Helena avait lâché cette remarque d'un ton neutre mais aucune personne ne pouvait ignoré le sarcasme dans sa voix. Ce n'était vraiment pas malin de provoquer un inconnu surtout qu'Helena avait l'intuition qu'il était dangereux mais la jeune fille n'avait put s'en empêché. Après tout si elle se trompait il saisirait le message et irait cherché un endroit ou dormir sans faire de problème. Dans la cas contraire, il trouverait un moyen subtil ou non de continué à parler avec elle et son amie*

_Les bâtiment dernière nous sont libres à tout sans-abris qui ne fait pas de problèmes. Je trouve étrange qu'on vous ai virez après tout je connais très bien Hell's kitchen même dans les rues les plus dangereuse on est tous solidaire entre nous, il faut vraiment avoir une sacré différence pour que les gens vous vire.

*Helena s'arrêta la, elle avait peut être été un peu trop agressive mais après tout qu'est ce qu'il allait lui faire? La fille de rue avait clairement capté qu'il n'était pas blanc comme neige et commençait sérieusement à s'inquiéter au niveau de la véritable identité de ce Björn. nom typiquement germanique comme l'accent de l'inconnu d'ailleurs il se trouvait bien loin de son pays d'origine.*