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| | | Des endroits à éviter - Libre |  |
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Nephtys T. Calloway
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 | | Sujet: Des endroits à éviter - Libre Dim 9 Jan - 17:57 | |
| Partir de New York pendant tout une année avait été, selon Nephtys, une bonne idée. Elle avait imaginé que cette éloignement allait pouvoir la faire repartir sur de nouvelle base, oublier le fait que David l’avait abandonné sans juger bon de la prévenir, ne serait-ce que par un message. Elle avait eu l’impression qu’elle ne se sortirai jamais de croire le croiser à chaque coin de rue, à imaginer qu’il puisse revenir comme une fleur un beau jour. Alors, quand cette occasion de partir au Canada pour une mission d’un an s’était présenté, elle avait imaginé que cela serait un nouveau départ, une façon de l’oublier et de passer à autre chose. Peut être même qu’elle s’était imaginé pouvoir se reconstruire une vie là bas, rencontrer une personne avec qui ça se passerai définitivement bien, quelqu’un qui lui apprenne que les hommes n’étaient pas seulement bon à frapper ou abandonner, quelqu’un qui lui ferait oublier l’image qu’elle avait des hommes et la peur qu’elle en avait. En réalité elle avait simplement eu envie de partir en espérant oublier tout un tas de choses. On avait pas tous la faculté d’oublier toute la vie qu’on à mener jusqu’à présent, parce qu’aucun de ses souvenirs n’étaient partis.
Elle n’avait trouvé personne au Canada, sa peur des hommes y était pour beaucoup mais, la raison principale était bien plus vicieuse : Elle ne savait pas pour David, elle n’arrivait pas à décrocher cet espoir fou qu’il était quelque part, qu’il n’avait pas pu prévenir pour une raison invraisemblable. Et si c’était le cas, elle se refusait à une autre vie qu’en sa compagnie, pas temps que les choses ne seraient pas dites de manière claires. Son année avait touché à sa fin alors, elle n’avait pas hésiter, son cœur était resté à New York, elle se devait d’y retourner. Ce qu’elle avait fait il y a maintenant trois mois. Une ville comme celle là ne s’oubliait pas, elle était revenu sans avoir l’impression de l’avoir réellement quitter avec ses bons côtés et les plus mauvais. Son cœur n’était pas réellement accroché à cette ville mais à une personne avec qui elle avait passé de long mois dans le bonheur absolue. Nephtys s’était imaginé en avoir fini avec ça mais elle fut forcée de constater que ce n’était pas le cas. Une personne lui ressemblait un peu, et elle pensait l’avoir devant lui avant de revenir rapidement sur terre. De toute façon, elle aurait bien du se douter qu’elle n’avait pas réellement évoluer à ce niveau là, la preuve, ça faisait deux ans qu’elle avait taper un scandale pour ne jamais avoir à changer de numéro de téléphone. Même quand ce numéro servait aussi à l’héroïne d’une nouvelle écrite par un auteur, et que certaine personne s’amusait à appeler pour voir si le numéro existait bien.
D’ailleurs, en parlant des nouvelles de cet auteur, elle s’était mise à les lire par curiosité et elle devait avouer qu’elle était tomber amoureuse de ces histoires et de ce style d’écriture. Elle espérait, un jour, pouvoir travailler avec lui, au niveau des illustrations, ça serait vraiment bien. Son travail, voilà ce qui la retenait et qui la rendait heureuse. Elle aimait ce qu’elle faisait, les gens qu’elle rencontrait. Un métier qu’elle avait voulu faire depuis qu’elle était toute jeune et qu’elle avait enfin réussi à atteindre avec un début de notoriété qui n’était pas pour lui déplaire vu les projets que ça lui apportaient. En ce moment elle était sur un projet qui consistait à faire l’illustration d’une couverture pour un livre pour adolescent, elle été rester jusqu’à très tard avec l’auteur du bouquin afin de pouvoir présenter plusieurs propositions et satisfaire sa demande. Tout s’était très bien passé, aucun des deux n’avaient vu l’heure passée, travaillant et discutant de chose et d’autre. Ce n’est qu’une fois que l’horloge annonça près de minuit qu’ils estimèrent qu’ils étaient temps de s’arrêta là. Si lui était déjà chez lui, ayant mit son bureau dans la demeure familiale, ce n’était pas le cas de Nephtys qui aurait de longues minutes à marcher avant de pouvoir retrouver son chez elle.
C’est en enroulant une très longue écharpe en laine blanche, dont le bouts lui retombait à hauteur des tibias, qu’elle salua l’auteur avec qui elle venait de travailler. Il ne lui resterai plus qu’à faire un dessin au propre de ses propositions. De sa longue veste noir, elle ne ferma que le bouton du milieu, enfila un bonnet en large maille blanche et sortie dehors. Sa première réaction fut de rentrer la tête dans ses épaules dans un frisson à cause du froid, réaction qu’elle trouva rapidement stupide : cela n’avait jamais empêcher le froid de faire son action. Un an de passé au Canada et elle n’était toujours pas capable de supporter le froid hivernal, c’était bien dommage. Se secouant mentalement, elle tenta de se dire qu’il ne faisait pas si froid que cela, enfila ses mains au fond de ses poches et mit un pied devant l’autre dans une marche un peu rapide. L’avantage de ne marcher qu’en converse c’est qu’elle ne risquait pas de se fouler une cheville en marchant vite sur des talons vertigineux. Converses qu’elle allait devoir songer à laver étant donné que les derniers motifs qu’elle avait dessiné dessus commençait doucement à partir, il devenait même compliquer de voir sur la tranche de ses semelles la phrase « marche… ou crève » en référence à un livre qu’elle avait apprécié lire.
Dans sa poche, sa main s’agrippa de manière inconsciente à sa petite bombe lacrymogène. Un vieux réflexe qu’elle avait gardé du quartier pourri de Détroit où elle avait passé pratiquement toute sa vie, avant de venir s’installer pour la première fois à New York. Un réflexe qui s’expliquait par le fait qu’elle traversait le quartier de Hell’s Kitchen, pas réputer pour son côté conviviale. Elle n’appréciait pas spécialement l’endroit mais, c’était le chemin le plus court pour rentrer chez elle. Et, quand on vient d’un quartier comme celui où elle avait grandi, on est bien loin de se sentir impressionner par le fait de traverser un autre endroit mal famé, en tout cas, pas assez pour se décider à faire un détour impressionnant… Peut être qu’elle aurait dû.
C’est toujours comme ça que ça se passe. Elle venait de s’engouffrer dans une petite ruelle complètement étroite et en manque cruel d’éclairage quand elle entendit d’autres pas que les siens. Dans un réflexe, elle se retourna rapidement et vit deux silhouettes qui venaient de prendre le même chemin qu’elle. Nephtys inspira profondément et se détourna pour regarder devant elle. Au bout de la ruelle, devant elle, deux nouvelles silhouettes faisaient leur apparition. C’était plutôt mal barré, cela dit Nephtys était connu pour être difficilement impressionnable. Ce qui avait toujours une tendance à étonner les gens vu son caractère doux et sa façon de ne jamais avoir un mot plus haut que l’autre. A croire que les gens associait ce genre de chose à l’image de la petite blonde apeurée pour un oui ou pour un non, et qui fondrait en larme si on venait à l’ennuyer. Ce n’était pas son cas. Ne pas se laisser impressionner ne voulait pas dire qu’elle était complètement inconsciente du danger qui pouvait la guetter du coup, elle sentie ses articulation blanchir sur la bombe lacrymogène qu’elle tenait plus fermement dans sa main et, elle accéléra le pas. Le but de cette action étant d’arriver aux deux hommes devant elle, avant que les deux de derrière ne la rejoigne. Elle fut bientôt à leur hauteur.
« On ne t’as jamais appris qu’il ne fallait pas sortir après une certaine heure, lança le premier homme »
« Ca pourrait être dangereux, surenchéri le deuxième avec un sourire qu’elle avait envie de lui faire ravaler. »
« Bien pour ça que je rentre chez moi rapidement, annonça-t-elle comme si ça coulait de source sans montrer le moindre signe d’inquiétude. Mais merci pour cette information, je retiendrai la prochaine fois. »
Elle fit un pas sur la gauche pour passer mais, le premier homme, fit également un pas pour se retrouver devant elle. Bon, sans se démonter, elle tenta de l’autre côté. Même réaction Nephtys ouvrit la bouche bien décidé à leur dire qu’elle voulait passer alors, ils étaient gentils, mais ils devaient se pousser. Mais elle n’eut pas le temps de sortir le moindre son que le premier homme la devança rapidement.
« Il faut qu’on s’assure que tu as bien compris la leçon »
Elle n’eu pas le temps de réagir à quoique ce soit, qu’elle se retrouvait contre le mur de la ruelle une main de part et d’autre de son tête, appuyés contre le mur, comme pour créer une ligne à ne pas franchir. D’un regard elle avisa les deux hommes qui étaient derrière elle un peu plus tôt pour voir qu’ils étaient à distance raisonnable mais qu’ils accéléraient le pas. Fallait qu’elle se dépêche de réagir. Loin d’être impulsive, elle resta parfaitement calme et posa son regard sur l’homme qui la bloquait.
« J’ai bien compris. Maintenant il serait assez appréciable que vous reculiez et que vous me laissiez passer. »
« Sinon quoi ? Lança-t-il dans un rire amusé. »
Elle ne mit pas longtemps à réagir, sortant sa main de sa poche elle aspergea le visage de l’homme avec sa bombe lacrymogène. Réaction immédiate : cris, mains sur le visage, quelques pas en arrière. Ce qui était nettement suffisant pour Nephtys. Sans attendre elle se décolla du mur et s’apprêtait à courir vers la sortie de cette ruelle, ce qui ne se passa pas exactement comme elle avait pu l’imaginé. Elle sentie une main tenter de l’agripper, ce qui foira au premier essai. Le deuxième essais fut une main sur sa cheville, un des hommes avait du perdre l’équilibre en voulant l’attraper et s’était retrouver au sol, avec le bras assez long pour lui attraper le pied. C’est en toute logique qu’elle tomba au sol de manière un peu trop violente, ses mains furent légèrement écorchées et son front s’ouvrit dans une légère plaie en tombant sur le coin d’un débris qui était au sol mais, dans ce genre de moment, on se fou complètement de quelques égratignures. Ventre à terre, elle se retourna pour voir l’homme qui la tenait et, dans un réflexe de survie, balança son pied libre en pleine figure du type qui la lâcha. Pendant qu’elle voyait les deux hommes, avant derrière elle, arriver au pas de course.
Elle avait également perdue son bonnet dans l’affaire mais, là encore, ça n’avait que peu d’importance. Deux types venaient vers elle en courant, un autre était en train de se frotter les yeux dans tous les sens, et un quatrième avait surement le nez cassé. Dans ce genre de situation, la vie d’un bonnet on s’en tape complètement. Elle se releva donc, manquant de trébucher une première fois, et se remise à courir aussi vite qu’elle pu. Elle tourna sur la droite, pour se retrouver dans une ruelle tout aussi étroite et sombre que la première. Et c’est en tournant une nouvelle fois vers la droite, à l’angle de la ruelle, qu’elle percuta une nouvelle personne…
Dernière édition par Nephtys T. Calloway le Mar 18 Jan - 10:21, édité 1 fois |
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Mickaël A. Scofield
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| | Sujet: Re: Des endroits à éviter - Libre Lun 17 Jan - 19:29 | |
| Cela faisait des semaines que Mick', l'Alchimiste, vivait de rien, de la routine. Il se levait chaque soir vers vingt heures pour se préparer pour sa longue nuit de travail. En fait, même son boulot qui autrefois lui plaisait commençait doucement à l'ennuyer. Il se levait, s'étirait rapidement et faisait quelques pompes histoire de se maintenir en forme avant d'aller prendre une douche. Il prenait toujours sa douche chaude avant de mettre un jeans bleu, parfois noir et un tee-shirt blanc, parfois une chemise. Il enfilait ensuite ses baskets et prenait la direction du parking pour prendre sa muscle, ce style de voitures typiquement américaines. Il prenait ensuite la direction du Pandora pour faire son travail de videur. Cependant la vieille routine qu'il y avait installé ne marchait plus et la montagne de muscle passait son temps à faire son travail sans avoir vraiment de motivation.
Ce soir-là n'avait pas été différent, seulement qu'il n'avait pas eu de voiture pour aller bosser. En fait sa voiture avait une légère panne depuis plusieurs jours, mais ce n'était pas dérangeant pour lui. Il aimait aussi parfois marcher à pied. Mick' s'était installé à son poste tranquillement et il avait bosser toute la soirée sans se poser de questions. Comme il avait dû faire l'ouverture un peu plus tôt que d'habitude. Il avait eu l'autorisation de partir un peu plus, car même ses collègues voyaient sa lassitude au travail et ça ne leur plaisait pas trop. Il manquait une stimulation quelconque à l'ancien militaire. Ce soir-là, en partant plus tôt, il put marcher tranquillement. Grâce à sa forte carrure, peu de gens, même en groupe osait s'attaquer à lui. De plus, sa petite barre de fer qu'il avait toujours dans sa poche lui permettait de faire pas mal peur.
Il marchait tranquillement en s'engageant dans une petite ruelle qui lui permettait de prendre un raccourci. Il rentra dans une personne. Une jeune femme apparemment, elle semblait pas mal stressée. Il fronça les sourcils et prit un ton calme et amical.
"Pardonnez-moi, je ne vous avait pas vu."
Elle était essoufflée et au vue de la force avec laquelle elle l'avait percutée, elle devait courir. En réfléchissant, il était dans le quartier le moins bien famé de Manhattan, enfin après Harlem, mais les crimes des deux quartiers s'équivalaient pratiquement. Finalement, la stimulation que cherchaient le mutant allait peut-être se présenter. De plus, son côté "au service du peuple" qu'il avait depuis l'enfance revint au galop. Il demanda sur un ton doux.
"Je peux vous aider, mademoiselle."
Il espérait qu'il pourrait, parce qu'il avait besoin de se défouler. Enfin disons surtout qu'il espérait pouvoir taper sur quelqu'un. Mais si elle était juste effrayée par le quartier, ce qui était compréhensible, peut-être qu'une petite escorte la rassurerait. |
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Nephtys T. Calloway
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| | Sujet: Re: Des endroits à éviter - Libre Mar 18 Jan - 10:19 | |
| Sa fuite ne dura pas bien longtemps, si on considère la personne qu’elle venait de percuter. Avec l’élan, elle eut l’impression de se prendre un mur de plan fouet, ce qui lui fit faire un pas ou deux en arrière. Vacillant légèrement sur ses pieds, elle comprit rapidement que le choc n’était pas du uniquement à son élan mais, aussi, à la carrure de l’homme qu’elle venait de percuter. Le temps de remettre ses idées en place, elle l’entendit s’excuser pour ne pas l’avoir vu. En temps normal, Nephtys aurait été la première à dire que c’était de sa faute, qu’elle courait, qu’elle aurait du faire attention. Mais pas cette fois là. Quand quatre types vous cours derrière, l’ordre des priorité ce voix légèrement changé.
Le ton avait beau être avenant, il n’empêche que vu la rencontre qu’elle venait de faire elle ne pouvait que ce sentir un peu septique sur cette rencontre providentielle. De plus, si il semblait être un fanatique de la salle de sport, cela ne voulait pas dire qu’il savait se défendre. Il pourrait sûrement frapper fort mais rien ne prouvait qu’il serait capable de mettre un coup. Après tout, elle ne savait absolument pas qui il était. Et puis, elle n’avait aucune envie de se mettre à réfléchir pendant des lustres sur son cas parce que, il ne faudrait pas longtemps aux types qui la suivaient pour la rattraper. Très rapidement, l’inconnu lui demanda si il pouvait lui venir en aide, la réponse de Nephtys fut assez spontanée.
« Pas du tout mais, je resterai pas dans le coin si j’étais vous. »
Après il faisait ce qu’il voulait, ce n’était pas son problème à elle. Sans chercher à comprendre d’avantage et, parce qu’elle tenait un minimum à sa vie pour ne pas miser sur les compétences d’un parfait inconnu, elle le contourna rapidement pour pouvoir se mettre à courir de nouveau. Le laissant ainsi, faire ce qu’il voulait. Mais elle eu le temps de courir sur quelques mètre que déjà elle s’arrêta net, dans un mouvement de bras pour ne pas avoir à perdre l’équilibre. Devant elle, deux des hommes qu’elle avait déjà croisé dans la ruelle d’avant. Il avait du faire le tour par l’autre côté pour pouvoir être sur de l’attraper. Une théorie qui se vérifia car, quand elle tourna la tête derrière elle, elle vit les deux autre hommes arrivé au niveau de l’homme qu’elle avait percuté. Reportant rapidement son attention sur les deux qui étaient devant elle, une légère exclamation lui échappa.
« D’accord ! »
Sous entendu : bordel la situation devient un peu plus compliquée que prévue. Comme les deux hommes avançaient dans sa direction, la seule chose qu’elle réussi à faire fut de reculer doucement pour garder une certaine distance qui n’allait pas rester bien longtemps sécuritaire. D’ailleurs, bien vite, elle ne pu pas reculer plus étant donné qu’elle venait de se retrouver derrière le parfait inconnu qui, devant lui, pouvait voir deux hommes au comportement peut avenant. C’est l’un deux qui prit d’ailleurs la parole pour s’adresser un l’inconnu qui lui barrait le chemin entre lui et Nephtys.
« Écoute l’ami, tu devrais continuer ton chemin, on a une petite discussion à finir avec la demoiselle derrière toi ».
Le type à côté de celui qui parlait, et donc face à l’inconnu, gardait toujours une main non loin de son nez cassé qui ne cessait de saigner régulièrement. D’ailleurs il hocha vivement la tête comme pour affirmer qu’effectivement ils avaient quelques comptes à régler avec la petite blonde. Nephtys en entendant ça voulu protester en se tournant vers celui qui avait parler, mais perdre de vue les deux hommes qui continuaient à avancer dans sa direction n’était pas la meilleure idée du siècle. Du coup, elle prit la décision de répondre, sans regarder l’homme qui venait de parler mais en restant focalisé sur les deux hommes face à elle, dont un qui se frottait encore régulièrement les yeux.
« J’étais pourtant persuadée qu’on avait fini »
« Tu m’a cramé les yeux, tu lui a cassé le nez, et tu espère vraiment que ce soit fini, balança un des type face à elle. »
« C’est temporaire, vous allez vous en remettre les gars, je… »
« … Toi par contre, tu ne risque pas de t’en remettre, lança-t-il en lui coupant la parole »
Qu’est ce qu’elle pouvait dire à cela ? Nephtys n’était pas assez crédule pour s’imaginer que les choses n’auraient pas été plus loin. Cela dit, elle n’avait fait que se défendre contre eux. Sa seule réaction après cette annonce fut un soupir, à aucun moment elle ne s’était mise à paniquer parce que cela ne lui ressemblait pas. Ces types ne l’impressionnait en aucune manière, elle avait vu bien pire. Mais une fois encore ça confirmait tout ce qu’elle pouvait penser des hommes en général : leur besoin presque vital d’en venir aux mains et d’asseoir une sorte de supériorité à la noix. Bref ne pouvant reculer d’avantage, et se trouvant près de l’homme qui était derrière elle, ce fut à lui qu’elle s’adressa sur un ton plutôt sincère.
« Désolée. »
Parce qu’il se retrouvait embarqué dans une histoire qui ne le concernait pas et que si il n’accédait pas à la demande du premier type – qui était de partir – il risquait d’être prit pour cible à cause d’elle. Ce qui était ridicule vu qu’il n’avait rien demandé. D’ailleurs le premier homme, face à l’inconnu reprit assez rapidement.
« Dernière chance, tu bouges ou tu comptes camper là ? »
Au moindre refus qu’il entendrait, tout le monde se mettrait à charger en même temps. C’est que les quatre hommes avaient des comptes à régler et qu’ils n’allaient pas y passer la nuit, nullement impressionné par la carrure de l’inconnu. |
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Mickaël A. Scofield
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| | Sujet: Re: Des endroits à éviter - Libre Mar 18 Jan - 12:41 | |
| Mickaël, l'armoire à glace, avait proposé son aide, mais apparemment, la jeune femme n'en avait pas besoin, au contraire, elle lui conseillait même de partir. Après ces mots, elle le contourna et tenta de repartir dans sa fuite qui se retrouvait être vaine. Deux types arrivèrent du coin d'une rue et l'arrêt sec de la jeune femme prouva qu'ils en avaient après elles. Il entendit ensuite d'autres pas dans son dos, alors qu'il venait de se retourner pour regarder la jeune femme. Il pivota de nouveau et regarda les deux types, l'un d'eux se tenaient le nez qui saignait abondamment. Son nez était probablement cassé. L'autre s'adressa au Créateur, qui, bien que musclé, avait compris la situation. Et oui, le videur n'était pas qu'un tas de muscles, il avait aussi un cerveau et pas un petit, quand on savait qu'il faisait partie du club des Damnés, et que pour faire partie de se club, il fallait un certain niveau d'intelligence. Mais en plus, il n'allait pas laisser une femme se faire agresser par quatre hommes, alors qu'il était à côté. Il n'était pas du genre à fermer les yeux. Et puis, c'était aussi volontaire, il venait de trouver l'occasion de se faire plaisir.
La discussion continua sans que le mutant n'intervienne. La jeune femme finit même par s'excuser. Il baissa la tête pour regarder le sol tandis qu'un sourire se dessinait sur son visage. Quand il redressa la tête, ce n'était pas une tête de peur, ni même de haine, ce fut tout simplement un visage amusé. Il sourit de toutes ses dents avant de tendre les mains. Il dit sur un ton presque amusé.
"Non, sérieux les gars, vous croyez que je vais laisser la petite dame seule avec quatre costauds comme vous. D'ailleurs quatre contre un c'est pas un peu déséquilibré ? Bon on compte Nez-cassé et Yeux-larmoyants en moins, ça fait toujours deux contre une. Alors on équilibre les choses, moi et la petite dame contre vos tronches."
Il étendit les mains et rit doucement avant d'ajouter.
"D'ailleurs, Nez-cassé, si tu veux pas finir par t'appeler Gueule-cassée, je te conseille de rester en retrait."
Sachant parfaitement ce que signifiait les mots qu'il avaient prononcés, il tira légèrement sur son jeans, pour avoir un peu plus de facilité de mouvement au niveau des genoux, qu'il plia légèrement pour pouvoir avoir une impulsion suffisante au moment du combat. Il ne s'était pas battu depuis longtemps, mais avec les techniques des marines, ceux de la police et celle des combats de rues de son enfance, il avait assez à donner pour pouvoir se battre trois semaines sans utiliser deux fois la même technique. Il attendait juste l'assaut pour voir ce qu'il comptait faire. D'ailleurs cet assaut ne tarda pas. Comme il ne regardait pas derrière, il ne savait pas ce que les deux types dans son dos faisaient. Ce qui était sûr c'est que les deux devant lui n'allait pas tarder à avoir mal. Le premier sur lui fut Nez-cassé, Sans réellement bouger, Mick' propulsa son bras droit en avant, paume ouverte pour frapper pile sur le côté du menton. C'était une technique efficace qu'on lui avait enseigner à l'armée. Ayant frappé pile à l'endroit voulu, il sentit un grand craquement, lui montrant que le type venait, en plus de se faire exploser le nez, de se faire casser la mâchoire. Comme le coup fut assez violent, surtout en combinant sa vitesse avec la vitesse du coup porté, le type fut mis hors jeu.
Il eut moins de chances avec le deuxième qui était assez rapide. Il réussit à asséner un violent crochet dans les côtes de Mick' qui eut le souffle coupé. Le type continua son assaut en tentant de lui mettre une droite dans le menton. Mais Mick' réussit à bloquer le coup avec son énorme battoir qui lui servait de main. Dans un sourire en coin, Mick' se redressa et s'amusa à soulever le loubard d'une main avant de lui mettre un bon coup de bras sur le cou. Le type fut propulsé quelques mètres plus loin, mais il sembla revenir à la charge. Le créateur ayant marre de ce type ne chercha même pas à être gentil, il lui asséna un énorme coup de genou dans le ventre avant de lui mettre un méchant coup de coude dans la nuque. Le type fut étalé directement.
En se retournant pour venir en aide à la jeune femme, il esquiva un coup dans le dos. Lançant avec rapidité son bras, il l'attrapa avant de le faire retomber sur son genou. Le type se mit à se tordre de douleur. Pour calmer ses cris, Mick' mit un coup de pied dans le visage du type qui s'endormit sans plus d'histoires. Quand il regarda la scène, le derneir type venait lui aussi de se faire mettre KO. |
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Nephtys T. Calloway
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| | Sujet: Re: Des endroits à éviter - Libre Mar 18 Jan - 23:24 | |
| Les choses n’allaient pas en s’arrangeant. Là où l’homme aurait pu accepter de partir, il préféra rester et, même, provoquer un peu plus les personnes qui lui faisait face. Si Nephtys n’avait déjà pas une très bonne opinion du genre masculin, ce genre de démonstration n’était pas fait pour arranger les choses. Elle aurait même voulu riposter quand il annonça que ça serait les types contre eux deux, pour équilibrer les choses. Elle ne dit rien parce que la situation ne s’y prêtait pas, mais il était hors de question qu’elle prenne part à un combat de quelque manière que ce soit. Elle avait casser le nez d’un des types mais cela n’avait pas été fait sciemment, juste un réflexe de défense qu’elle n’avait pas calculé. Pour ce qui était de l’état des yeux de l’autre homme, ce n’était pas vraiment une attaque mais une défense avec un produit qui ne laissaient même pas de séquelles. Pas définition Nephtys était anti-violence, elle ne la supportait même pas. Les cicatrices qu’elle pouvait avoir, cachées, sur le corps et résultat de son cher père, suffisait à lui rappeler que jamais elle ne lèverait la main sur qui que ce soit.
Le plus déplaisant dans cette histoire – si on faisait abstraction des quatre types… quoique, même en les comptant – c’était ce sourire amusé, et le timbre de voix qui le prouvait, de l’inconnu quand il s’adressa au type qui lui avait demandé de partir. Comment pouvait-on trouver jubilatoire le fait de se battre ? Quatre homme, et un inconnu, voilà ce qui suffisait pour la conforter dans ce qu’elle pensait déjà du genre masculin. A croire que la seule exception qu’elle est connu soit l’homme qui avait décidé de l’abandonné sans rien dire, du jour au lendemain. Le seul capable de bien vouloir lui faire croire que les hommes n’étaient pas tous les même s’était simplement envolé. Alors quoi ? Si les hommes ne sont pas violents, ça veut dire qu’ils sont des abandonneurs nés ? Il n’y avait personne sur cette terre qui soit un peu près normal, à moins que la violence soit une normalité chez les hommes. C’était sûrement ça.
Quelque part elle espérait que tout cela ne soit qu’une sorte d’apparence feinte, qu’il ne prenait pas réellement un certain plaisir à l’idée de se battre. Peut être une feinte pour tenter de faire fuir les hommes. Mais elle oublia bien vite cette théorie parce qu’il paraissait évident que provoquer n’était pas la meilleure manière de se voir laisser tranquille. Non, il n’y avait pas de doute, il avait vraiment l’air ravi de la situation. En tout cas il se mettait le doigt dans l’œil sur un point : Nephtys ne lèverait pas la main sur un des hommes qui lui faisait face à moins de devoir se défendre. Et si c’était le cas, elle ne s’arrêterai qu’au stricte minimum. Faire mal, juste pour le plaisir de faire mal, ce n’était pas dans sa philosophie mais alors vraiment pas.
De toute façon, on ne lui demanda pas son avis. L’inconnu avait décréter que ça serait eux deux, contre la bande de type, sans même chercher à lui demander si ça lui convenait. La fuite était quelque chose qu’elle trouvait de très bien aussi. Ce n’était même pas une histoire de lâcheté mais plutôt de principe. Elle s’était prit assez de coup pour savoir qu’elle n’en porterai pas sur quelqu’un, même si il le méritait. Après si d’autre trouvait ça drôle, c’était leur affaire mais pourquoi ce besoin de l’impliquer sans même savoir ce qu’elle voulait. A aucun moment elle n’avait eu l’air d’avoir peur, donc si elle était arrivée en courant c’est bien parce qu’elle préférait fuir pour éviter de se battre, et non pas peur réelle peur. Elle avait connu des attroupement bien plus impressionnants que ces quatre types pour ne pas se sentir obligé de trembler comme une feuille. Pourquoi est ce que ce détail n’avait pas été remarqué ? Sûrement à cause d’un comportement parfaitement macho qui disait que la femme était faible, peureuse, et qu’il fallait frapper plus fort pour l’impressionner. Super mentalité.
Derrière elle des bruits d’altercations se fit entendre. Sans trop réfléchir, elle se tourna pour voir ce qui se passait. Finalement, elle aurait du s’abstenir. Il ne se contentait pas de les mettre seulement chaos, il « s’amusait » presque à les amochés plus qu’il ne fallait. Il avait l’air de bien se défendre, avec sa technique, elle ne voyait pas ce qu’il y avait de foncièrement compliqué à juste assommer une personne, sans avoir à la mal traiter dans tous les sens. Mais elle détourna bien vite son regard car, des bruits venaient de ce faire entendre vers les deux types qui lui faisaient face. En fait il n’y en avait qu’un qui avançait, celui qui avait les yeux rouges et larmoyant. L’autre restait en retrait en voyant la dérouillé que ce prenait ses amis. D’ailleurs, au plus fort de son courage, il se retourna et préféra fuir en courant plutôt que de risquer d’être mit en miette.
L’homme restant ne mit pas longtemps à empoigner Nephtys, pendant que derrière elle les cris d’un homme lui vrillait méchamment les tympans. On en arrivait donc au moment qu’elle détestait, après avoir tenter de se dégager comme elle pouvait, c’est en voyant la main de l’homme se lever pour la frapper qu’elle se mise à réagir dans un geste de défense. Geste qui se traduit par un coup de genoux assez bien placé pour que l’homme la lâche et se pli en deux laissant transparaitre une douleur qui était loin de la réjouir. S’écartant sur le côté, elle vit le carnage laisser par l’inconnu.
Déglutissant assez difficilement elle posa un regard pas franchement amical sur l’inconnu. Le remercier semblait être de mise parce que même si elle ne cautionnait pas sa façon d’agir, elle ne pouvait pas nier qu’il l’avait aidé. Même si, dans son esprit, là tout de suite, elle aurait préféré pouvoir fuir plutôt que d’être témoin de la violence dont une personne était capable. Un homme… Comme de par hasard !
« Merci… »
Elle savait qu’elle aurait du s’arrêter là, reprendre son chemin et ne pas chercher plus loin. Mais le reste de sa phrase n’arriva pas à se bloquer dans sa gorge et les mots finirent par sortir, avec un temps de retard et de manière un peu plus vive que ce qu’elle aurait voulu.
« Vous étiez obligé d’aller jusque là et d’avoir l’air de trouver ça plaisant ? »
Ca pouvait paraitre complètement dépassé si on prend en compte le fait qu’il venait de lui venir en aide. Mais, de son côté, c’est la violence qu’elle trouvait déplacé. Battre la violence par la violence était un concept qui lui échappait complètement, encore plus quand on y prenait du plaisir. Le contre coup du stress étant retombé, elle se rendit compte, au même moment, qu’elle avait plusieurs écorchures sur les mains et que son front saignait d’une coupure. Elle ne prit pas la peine de regarder ses mains, parce que les picotements qu’elle ressentait suffisait à comprendre ce qu’elle avait. Pour ce qui était de son front, le sang coulant allant arriver à la hauteur de ses yeux, elle passa le revers de sa manche dessus pour éponger les trainées rouges en crispant légèrement les lèvres, de manière involontaire, sous le coup de la douleur de sa manche contre sa plaie. |
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Mickaël A. Scofield
Mutant de niveau 3
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Date d'inscription : 03/11/2006
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| | Sujet: Re: Des endroits à éviter - Libre Mer 19 Jan - 18:22 | |
| L'affrontement avait duré peu de temps, mais avec l'intensité du combat, Mick' avait l'impression qu'il s'était battu pendant des heures. De plus, son coeur battait fortement, sans doute l'effet de l'adrénaline. En fait, il ne se battait plus que rarement, mais cela le rendait toujours aussi excité. Laissant son coeur se calmer doucement, il ne put s'empêcher de lancer un regard mauvais au quatre types assomés. Il changea immédiatement de visage et redevint souriant quand il entendit les remerciements de la jeune femme. Mais ces remerciements furent suivis d'une sortes de reproches. Il savait, pour avoir été policier, que la violence ne résolvait rien. Il soupira en secouant la tête avant de répondre sur un ton désolé.
"J'avoue que j'y suis allé un peu fort."
Il glissa l'un de ses mains dans sa poche avant de sortir son téléphone et de l'ouvrir pour composer le 911. Pendant qu'il attendait que le standard des appels d'urgence réponde, il ajouta à nouveau.
"J'avais peut-être l'air d'y prendre plaisir, mais ça ne me plaît jamais de battre, quoiqu'on en dise."
La standardiste répondit, il tendit un doigt vers la jeune femme pour lui demander d'attendre. La personne au bout du fil lui demanda ce qu'elle pouvait faire pour Mick'. Le jeune homme parla sur un ton calme et non paniqué.
"Bonjour, j'aurais besoin de trois ambulances à l'angle de la 44e rue et de la 9ème avenue. Trois hommes sont mis KO par terre. L'un à le nez et la mâchoire cassés, un autre doit avoir le quelques côtes cassés et le troisième est simplement assommé."
Il attendit qu'on lui confirme que sa demande était enregistrée et que les secours étaient en route avant de raccrocher. Il se tourna ensuite vers la femme qui semblait saigner du front. Il fronça les sourcils avant de reprendre à son attention.
"Vous voulez attendre les secours pour faire votre déposition, ou vous préférez rentrer chez vous. Moi, je vais attendre la police pour qu'il recueille mon témoignage."
Bien qu'il ne revenait pas sur son usage de la force, il était bien conscient qu'il en avait fait un usage excessif. Mais en bon soldat, il ne fuyait jamais, il faisait toujours face. Sauf dans le cas de sa mutation, là il se cachait, pour le moment. Mais la fuite n'aurait servi à rien, car ils les auraient poursuivi, malgré tout. Il avait peut-être exagéré en usant de sa force, mais il en avait un peu besoin, mais il ne le lui dira pas, vu qu'apparemment, elle n'aimait pas l'usage de la violence. |
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Nephtys T. Calloway
Humaine
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| | Sujet: Re: Des endroits à éviter - Libre Jeu 20 Jan - 19:50 | |
| Ce n’était pas vraiment à elle qu’il fallait parler avec un ton désolé. Bon elle demandait pas non plus à ce qu’il s’excuse auprès des types mais elle était quand même franchement perdue. Parce que son air, dès le début, montrait parfaitement qu’il était content que ça tourne à l’altercation, la manière dont il s’était débarrasser des types – alors qu’il aurait pu aller à l’essentiel – et la façon dont il s’y était prit montrait aussi ce sentiment assez jubilatoire. Et là, juste parce qu’elle désapprouvait, il changeait du tout au tout pour annoncer qu’il y était aller un peu fort… Un peu fort ? Non mais ce n’était même pas ce qui convenait de dire. Ou alors si il considérait que ça c’était « un peu », elle ne voulait même pas imaginer ce que cela pouvait être en temps normal.
« Un peu ? »
Elle affichait un air clairement septique, mais ce n’était pas une question qui cherchait une réponse, d’ailleurs elle avait juste répéter les mots qu’il avait dit tellement elle était étonnée – dans le mauvais sens du terme – qu’on puisse considérer ça comme « un peu ». Mais ce n’était pas vraiment la seule chose qui la dérangeait, il y avait ce revirement de situation et cet air qu’il affichait juste parce qu’elle avait clairement désapprouver le truc. Du coup elle s’imagina que c’était le genre de type qui avait juste envie de passer bien partout et qui se callait sur ce que les gens pouvaient penser, sans réellement faire preuve d’une réelle sincérité. Elle ne connaissait rien de lui alors il était impossible pour Nephtys de savoir ce qui était vrai ou ce qui ne l’était pas. Cela dit, de ce qu’elle en avait vu, elle n’était pas franchement certaine de vouloir démêler le vrai du faux. Non, elle n’en avait clairement pas envie.
L’air septique qu’elle pouvait avoir ne fit que ce voir un peu plus quand il continua à dire que ça ne lui plaisait pas de se battre. Fallait qu’elle lui rappelle ce sourire qu’il avait, sa façon de répondre avec un ton franchement amusé au type, son envie de les provoquer d’avantage juste pour être sur d’arriver jusqu’à l’affrontement ? Elle n’était pas certaine que ça serve à grand-chose de le dire. Parce qu’il lui était quand même venue en aide et, rien que pour ça, elle se devait de ne pas lui passer un savon ou de lui dire sa façon de penser. Nephtys était très pointilleuse sur un sujet et c’était celui de la violence. Elle n’y pouvait rien, c’était ainsi, ancré dans chaque partie d’elle à cause de son enfance et de son adolescence. Et puis, même si elle avait voulu répondre un truc, cela ne pu se faire étant donné que l’homme s’adressa bien vite à ce qui semblait être les secours.
Une fois qu’il pu raccrocher il demanda bien vite si Nephtys voulais rester pour une histoire de déposition, ou si elle voulait rentrer chez elle. Honnêtement, même si il lui était venue en aide elle n’avait aucune confiance dans le fait de rester avec lui, et même si il avait appeler la police – qu’est ce qui lui prouvait qu’il avait vraiment eu quelqu’un au bout du fil -. Nephtys n’avait jamais eu confiance dans les hommes, sauf de rares exceptions qui s’étaient finis par le fait qu’elle s’était largement trompé sur leur compte, ce qui fait que de base elle était ultra méfiante envers l’inconnu. Encore plus après l’avoir vu mettre une dérouillée au deux types. Alors attendre pour déposer une déposition était sûrement une bonne chose à faire, se retrouver toute seule avec lui ne l’était pas du tout.
Et puis, elle était blessée, au visage de surplus, si la police arrivait et il demanderaient probablement d’aller à l’hôpital pour qu’elle puisse vérifier que tout allait bien. Les gens faisaient toujours des montagnes d’un rien, surtout quand c’est la tête qui prenait. Cela dit il faudrait quand même qu’elle surveille si elle n’a pas plus de maux de tête que d’habitude et ainsi de suite mais pour le moment elle avait juste envie de se mettre au chaud, nettoyer ses plaies et surtout pas de perdre des heures en explication, et d’autres heures à l’hôpital pour qu’on lui apprenne qu’elle n’a rien.
« Je vais rentrée, au moins pour nettoyer tout ça rapidement. Elle désigna rapidement son front. J’irais au commissariat demain à la première heure, vous n’aurez qu’à leur dire. Merci encore pour l’aide. »
Au début elle avait songer donner son numéro de téléphone, ou son nom, pour que l’inconnu puisse le donner aux policiers afin de leur éviter de la chercher. Mais finalement elle s’était raviser n’ayant pas confiance dans le fait de donner ce genre d’information à un parfait inconnu capable de mettre des types chaos de cette manière et en si peu de temps. L’option de se pointer à la première heure demain, peut être le soir même si elle avait le courage après avoir nettoyer ses diverses plaies, lui semblait donc être une bonne idée.
« Au revoir »
Tournant les talons, elle repartie, oubliant complètement qu’elle avait perdue son bonnet une rue plus loin. Mais elle s’en fichait pas mal, elle en avait d’autre chez elle après tout. Ce n’était peut être pas très cool de partir de cette manière, surtout qu’il lui était venu en aide, mais il y a des choses bien plus forte que la raisons. Son rapport avec la violence en faisait partit, encore fallait-il connaitre son parcours pour le savoir. |
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Mickaël A. Scofield
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| | Sujet: Re: Des endroits à éviter - Libre Dim 30 Jan - 12:32 | |
| Il est vrai qu'il avait frappé réellement fort. Mais il n'avait pas réellement voulu se battre. Il se souvenait aussi d'autres combats autrement plus violent. Il avait eu des combats de rue où il avait fini par presque tué des types. Mais à chaque fois c'était en état de légitime défense. Là, il y était allé relativement doucement. Mais c'est vrai que si on ne connaissait pas réellement le Créateur, on ne pouvait pas savoir ce dont il était réellement capable. D'un certain côté, il avait espérer que sa carrure et son assurance aurait suffit à les fuir, mais il avait mal jouer et il avait été de se battre. Bon, il avait apprécié ce combat, un peu trop même vu qu'elle avait pu le remarquer sur son visage. Mais au final, elle était sauve. Il ne pouvait pas dire qu'elle était saine, car elle était coupée au front.
Après ses reproches, qu'il savait justifié, il appela les secours et choisit d'attendre les secours. Quand il lui proposa de rester pour qu'elle se fasse soigner, elle dit qu'elle préféra d'abord rentrer chez elle. Elle irait le lendemain au commissariat. Même s'il en doutait, il n'allait pas la retenir de force. Il hocha la tête et il la regarda s'éloigner. Il lança à son tour un "au revoir" de politesse et il s'assit sur le bord du trottoir en attendant les secours.
A peine dix minutes après le départ de la jeune femme blonde, il vit la première voiture de police arrivée. Suivi très rapidement des ambulances. Tandis que les ambulanciers s'occupaient rapidement des quatre blessés. Un des policiers prit la déposition de Mick' qui expliqua tout ce qu'il s'était passé en détail. Comme il ne savait pas réellement si l'inconnue allait se rendre à la police pour faire une déposition, il préféra ne rien omettre. Bien sûr, au vue de sa carrure, l'un des deux, une jeune recrue semblait douter que Mick' ait aider une jeune femme, il pensait peut-être même que Mick' leur était juste tomber dessus pour se défouler. Mais heureusement, celui qui prenait des notes semblait connaître les quatre voyous qui n'en était pas à leur premier coup. Le plus âgé des deux policiers le remercia et lui proposa même de devenir flic. Mick' d'un grand sourire refusa et dit qu'il préférait son job où il était bien tranquille.
Finalement, tout le monde partit et le mutant se retrouva seul. Il quitta donc les lieux et il rentra tranquillement chez lui, les mains dans les poches à cause du froid. |
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