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 besoin de se dérouiller un peu... [libre]

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Friedrich Von Roehm

Friedrich Von Roehm
Mutant de niveau 3
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Nombre de messages : 71
Date d'inscription : 07/12/2008
Localisation : New York... étant en cavale, on ne peut que difficilement me localiser dans cette grande ville (et c'est tant mieux)
Clan : Damnés
Age du personnage : 29 ans
Pouvoirs : lycanthropie: capacités et sens améliorés + métamorphose en loup
Profession : ancien avocat du bareau de New York... actuellement en cavale ^^
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MessageSujet: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptySam 7 Nov - 18:02

    23h30, ou le début du début de soirée pour ce bon vieux Friedrich… La journée n’avait pas été d’une animation effarante – pour le dire clairement, le mutant s’était tout bonnement fait chi*r comme pas permis – et le lycanthrope fraîchement évadé de prison s’était attelé à planifier une soirée qui compenserait sa journée des moins entrainantes… Passant quelques coups de téléphones, le mutant avait pu renouer contact avec quelques « amis » qui avaient pris l’habitude de s’affronter dans la cage métallique située dans les sous-sols du night-club le plus branché de Soho… et qui par le plus grand des hasards appartenait à Sélène depuis un peu plus de 2 ans et demi… Hasard, me dîtes-vous ? Des générations d’hommes peuvent témoigner du fait que la Reine Noire ne laisse jamais rien au hasard, et Friedrich avait longtemps regretté de ne l’avoir croisé plus tôt et dans d’autres circonstances…

    Une fois ses coups de fil passés, le mutant avait enfilé des vêtements dans lesquels il se sentait particulièrement à l’aise et avait quitté le QG en toute discrétion aux alentours de 23h45. Les quelques mois qui s’étaient écoulés lui avaient permis de reprendre du poil de la bête après son petit séjour forcé à Alcatraz, et le mutant pouvait à présent espérer reprendre ses petits affrontements clandestins dans des sous-sols où les citoyens les plus siphonnés du bocal s’affrontaient en échange de fortes sommes d’argent…

    Justement, les comptes bancaires de Friedrich avaient été gelés par les autorités pendant toute la durée de l’enquête le concernant, alors l’argent était ce qui lui manquait le plus à l’instant présent…

    Le mutant parcourut à pieds la faible distance le séparant du Pandora’s Box et finit par en pousser la porte une petite vingtaine de minutes plus tard. Descendant directement dans les sous-sols tout en ôtant sa veste, Friedrich salua quelques connaissances, dont un grand chauve qui devait faire près de 2 têtes de plus que lui. Le mutant se dirigea vers le tableau fixé dans le fond de la vaste pièce bondée de parieurs et d’adversaires potentiels pour jeter un œil au tableau des inscrits et finit par sélectionner trois adversaires qui égaieraient sa soirée. Le premier était un homme à la peau noire comme du charbon, réputé redoutable malgré sa petite taille, et qui était en grande discussion avec deux jumelles blondes visiblement écervelées.

    Le deuxième était un gros type balèze que Friedrich avait déjà humilié au cours d’un combat quelques années plus tôt, et qu’il se ferait une joie de mettre au tapis une seconde fois, juste pour le sport. Le troisième répondait au nom de Max, et inspirait la crainte et le respect aux autres combattants qui n’étaient pas nombreux à vouloir l’affronter… Extirpant quelques dollars de son portefeuille, Friedrich s’avançait vers la table des paris pour officialiser son inscription aux combats de ce soir lorsque son portable vibra dans la poche de sa veste… Un rapide coup d’œil à l’écran lui révéla de suite l’identité de son interlocuteur, et Friedrich esquissa un sourire en découvrant que l’appelant n’était autre que Sélène…

    La jeune femme n’y alla visiblement pas par quatre chemins, et le sourire de Friedrich ne tarda pas à s’effacer, avant qu’il ne tente un brin mollement de contester… Sélène n’étant pas le genre de femme à se laisser contredire sans broncher, Friedrich dû décoller un instant le combiné de son oreille le temps de laisser passer l’orage, avant de finalement accepter de réceptionner un colis pour elle sur les docks aux alentours de 4 heures du matin. Lorsqu’il demanda quelques précisions qui n’avaient – selon la jeune femme – pas lieu d’être, le débit de parole de Sélène s’accéléra et le volume de sa voix diminua sans doute, parce que malgré son ouïe surdéveloppée, Friedrich fut contraint de boucher son autre oreille pour occulter le bruit ambiant… Un sourire amusé étira les lèvres du mutant avant qu’il ne pose une question qu’il brûlait de poser depuis qu’il avait eu connaissance de ce que la mutante attendait de lui…

    Et je gagne quoi en échange, ma Reine ?

    Friedrich finit par jeter un regard autour de lui, de manière à être sûr que personne ne pourrait entendre ce que Sélène disait… Les arguments de la jeune femme semblèrent achever de le convaincre d’accepter, et le mutant finit par raccrocher, rangeant son portable dans l’une des poches intérieures de sa veste.

    Friedrich se fraya ensuite un chemin parmi les parieurs déchainés qui encourageaient leurs champions en hurlant. Le mutant savait parfaitement qu’il venait de se faire avoir une énième fois par Sélène et ses arguments particulièrement bien trouvés… Le moins que l’on pouvait dire était qu’elle savait parler aux hommes, et le simple fait de penser à ce qu’elle lui avait promis suffisait à lui donner des bouffées de chaleur, ainsi qu’à motiver le lycanthrope à traverser la moitié de la ville en bus pour aller récupérer le colis que la jeune femme attendait.

    Le mutant s’installa finalement au comptoir du bar, choisissant un tabouret haut situé à bonne distance de deux hommes qui avaient l’air dangereusement imbibés d’alcool… Sa Vodka ne tarda pas à arriver et Friedrich paya sa consommation dans la foulée, s’adossant contre le comptoir pour pouvoir observer le nouveau combat qui débutait dans la cage. Deux hommes à la carrure impressionnante, l’un complètement chauve, et l’autre tatoué de partout…
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMar 29 Déc - 12:25

Delinda travaillait au Coyote Ugly, certes, et y passait donc la plupart de ses soirées, pour autant elle connaissait les moindres lieux branchés ou réputés de New York. La jeune femme entrait facilement dans toutes sortes de club, grâce à son physique avantageux, son déhanché mais également son compte en banque. Lin' avait cotoyé tous les mondes, des réceptions bourgeoises aux bars les plus bas de gammes. Elle y rencontrait du monde, des hommes surtout, et c'était la seule raison ou presque pour laquelle elle traînait dans ces endroits. Les réceptions étaient bondées d'hommes intellects, bien élevés et fortunés tandis que les bars mal famés regorgaient de mauvais garçons, délinquants et de personnes qu'il était dangeureux de cotoyer. Delinda possédait une vraie collection à son actif.

Cette nuit là, après son service au Coyote, elle avait embarquée une "amie" dans l'attention de se faire une after. Elles avaient arrêté leur choix sur le quartier de Soho et s'étaient rendue au Pandora's Box. Elles avaient passé un moment à l'étage, buvant quelques verres et discutant de choses et d'autre, cependant l'ambiance qui régnait devenait monotone à force et elles décidèrent de descendre au sous-sol. Les deux jeunes femmes contrastaient largement avec l'endroit. Delinda portait une petite robe rouge et des talons et à la regarder, elle n'avait rien à faire ici. Les grognements hargneux des combattants, la fumée, l'odeur de sueur... Ca en aurait récalcitré plus d'une et d'ailleurs l'amie de Delinda ne semblait pas enchantée d'être ici mais Lin', elle, sentait que ses sens étaient complètement éveillés. Un sourire était dessiné sur ses lèvres et elle aurait voulu pouvoir regarder partout à la fois.

Les deux femmes s'avancèrent vers le bar et commandèrent un verre avant de se tourner vers la cage où se déroulait un combat. A la droite de Delinda, un homme en faisait autant. La première chose qu'elle remarqua, se fut ses tatouages apparants sur son bras droit, et Lin' en frémit d'avance. Cependant elle se contenta de le dévisager, peut-êre avec un peu trop d'insistance, tandis que son amie se dandinait, mal à l'aise.
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Friedrich Von Roehm

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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMar 29 Déc - 23:36

    (merci de m'avoir rejoint ^^)

    La vodka ne se fit pas attendre, et Friedrich porta le verre à ses lèvres avec délice. Pas d’empressement ou de regard d’alcoolique porté sur sa boisson, non : juste un délice qu’il ne dissimulait que très peu. Sous ses tatouages et ses cheveux aux couleurs improbables, Friedrich avait reçu une éducation et fait de très hautes études. Très tôt, on lui avait expliqué ce que pouvait provoquer l’abus d’alcool, de drogue ou de substances bizarres… Quelques expériences malheureuses s’ensuivirent – il fallait bien que jeunesse se fasse, dans le fond ! – et Friedrich s’assagit au moment où sa mutation se déclencha, parce qu’avec le potentiel destructeur qui était le sien il ne pouvait se permettre de tuer 10 personnes juste parce qu’il avait eu envie de se payer une bonne grosse cuite…

    Son regard se posa sur les deux combattants qui s’affrontaient dans la cage. Adossé contre le comptoir, les yeux clairs de Friedrich ne quittaient pas le chauve, comme si d’instinct il sentait qu’il lui faudrait l’affronter s’il souhaitait se battre dans la cage ce soir. Le chauve était donné favori par les parieurs, et le type tatoué avait du mouron à se faire parce qu’il encaissait de plus en plus de coups sans parvenir à riposter… Dommage pour lui.

    Friedrich sentit finalement un regard assez insistant s’attarder sur lui, et il remarqua d’emblée une jeune femme vêtue de rouge qui semblait flamboyer au milieu de toutes les brutes qui peuplaient ordinairement les sous-sols. Deux types de femmes mettaient ordinairement les pieds dans les sous-sols – trois, si on comptait les adolescentes qui cherchaient à se faire peur – et dans l’esprit de Friedrich naquit de suite l’idée selon laquelle cette jeune femme à la robe criarde et aux formes avantageuses était une escort entrée au bras d’un riche parieur… Mouais…

    Le regard de Friedrich se posa sur une autre femme, visiblement très mal à l’aise, qui devait être l’amie de la première ; le mutant pouvait distinguer leurs odeurs entremêlées, ce qui indiquait qu’elles avaient passé du temps ensemble… Celle qui avait la plus charmante odeur était justement celle qui le dévisageait depuis un moment.

    Un frémissement à peine perceptible manqua d’arracher un sourire en coin au lycanthrope, mais Friedrich conserva son expression neutre avant de prendre la parole…

    Un problème ?

    Ce n’était pas exactement l’entrée en matière d’un gentleman, mais Friedrich appréciait de ne plus être l’avocat bien comme il fallait…
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyVen 1 Jan - 19:20

Etait-ce son regard insistant ou le fruit du hasard, mais les yeux de l'homme que Delinda relookait finirent par croiser les siens. La jeune femme ne scilla pas et les laissa ses lèvres s'élargir en un petit sourire. L'inconnu quant à lui garda une expression neutre et s'adressa directement à Lin'.

- Un problème ?

Son ton n'était pas aggressif, c'était une bonne chose. Et même si ça avait été le cas, Delinda n'en aurait été que plus insistante, voir lourde. Au lieu de ça, elle aggripa son verre et s'écarta du bar et de la fille qui l'accompagnait pour se planter face à son interlocuteur avec un petit sourire.

- Non, aucun. Il semblerait même que ma soirée prenne enfin une tournure intéressante...

Elle ne s'attarda pas sur la réaction de son amie, qu'elle ne considérait d'ailleurs pas comme telle. En effet, Delinda n'avait aucune relation réellement amicale, alors elle ne se préoccupa pas de la vexer en soulignant que sa compagnie n'avait rien d'intéressant. La plupart des personnes qui fréquentaient Delinda ne le faisait qu'afin de pouvoir profiter de son compte en banque et de sa renommée. Cette dernière s'en moquait bien, tant qu'elle ne restait pas seule. Mais il n'était pas rare qu'elle abandonne ses compagnons dès qu'elle se retrouvait dans les bras d'un homme rencontré dans la soirée. De toute façon, son accompagnatrice ne semblait pas à l'aise dans cet endroit et elle ne tarderait pas à prendre ses jambes à son cou. Delinda repartait toujours avec un homme séduisant, et elle espérait que celui en face d'elle serait l'un d'entre eux. Dans le cas contraire, elle ferait le tour du bar en attendant de tomber sur une autre perle...
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMar 5 Jan - 22:45

    Friedrich n’avait guère eu besoin de temps pour sentir sur lui le regard insistant de Delinda. Habitué à susciter l’attention depuis sa spectaculaire ascension professionnelle, le mutant était capable de détecter la provenance de regards posés sur lui. Combinée à ses sens surdéveloppés, cette faculté se révélait foutrement pratique à présent que Friedrich était en cavale, puisqu’il n’avait à ce jour était repéré par aucun agent fédéral ou flic trop curieux…

    Friedrich s’adressa à Delinda avec sa délicatesse naturelle, et la jeune femme ne sembla pas déstabilisée, comme si elle aussi était habituée à ce que les regards glissent sur elle sans qu’elle s’en soucie… La jeune femme ne répondit pas tout de suite, mais attrapa son verre avant de s’approcher du mutant, lui adressant un petit sourire avant de lui répondre que tout allait bien parce que la soirée prenait une tournure intéressante. L’hypothèse de l’escort se confirmait, et Friedrich résista à l’envie de la décourager d’entrée en lui disant directement qu’il n’avait pas d’argent à dépenser pour s’offrir une femme… D’ailleurs à ce propos, il faudrait que quelqu’un parvienne enfin à l’innocenter pour que son compte en banque soit dégelé par le fisc, parce que Friedrich aimait quand même bien utiliser sa carte bancaire pour ses achats, bien plus pratique que de se promener avec une liasse de billets.

    Friedrich esquissa un sourire, portant le verre à ses lèvres pour en avaler une gorgée, puis répondit à la jeune femme.

    Une tournure intéressante ? Au risque de paraître cavalier… je vous retourne le compliment.

    Sourire malicieux à l’appui, Friedrich huma discrètement l’odeur de Delinda qui lui rappelait une fleur poussant dans les montagnes près d’Alkali Lake. Une fleur vraiment très moche pour être honnête, mais à l’odeur particulièrement envoûtante pour les sens surdéveloppés du lycanthrope…

    Une amie à vous ? - Le mutant avait désigné d’un mouvement de tête la seconde jeune femme qui se dandinait à présent d’un pied sur l’autre, visiblement mal à l’aise. - Elle serait sans doute mieux à l’étage supérieur…

    C’était certain lorsqu’on la regardait, même sans être très observateur…
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMar 5 Jan - 23:11


HJ - Lol pour la fleur très moche, je me suis tapée un fou-rire toute seule ><

- Une tournure intéressante ? Au risque de paraître cavalier… je vous retourne le compliment.

Delinda s'empêcha de sauter de joie >< Il était vrai que la moindre attirance des hommes pour elle, même minime, la rendait éternellement jeune. Pareille à une gamine de douze ans qui reçoit son premier vrai bisou. C'était ridicule pour certains, attendrissants pour d'autres, mais dans les deux situations Delinda s'en foutait complètement. Dissimulant (mal) son contentement, la jeune femme se contenta d'un hochement de tête accompagné d'un sourire ravageur en guise de remerciement.

- Une amie à vous ? Elle serait sans doute mieux à l’étage supérieur…

Delinda tourna la tête et contempla son "amie" d'un air dédaigneux (que son interlocuteur ne pouvait pas voir). Cette dernière sembla surprise de l'attitude de Lin' qui s'était montrée amicale toute la soirée... Du moins tant qu'elle n'avait pas trouvé quelqu'un d'autre avec qui la passer ; à présent cette fille s'en rendait compte. Ayant apparemment entendues les paroles de Friedrich, elle jeta un regard hautain à Linda avant de se diriger vers les escaliers menant à l'étage.

Delinda quant à elle se tourna à nouveau vers sa nouvelle rencontre comme si de rien était. Elle finit son verre cul-sec, comme si elle espérait que cela l'aiderait à cet instant. Elle reprit la conversation, avide d'en connaître plus sur l'inconnu.

- Alors vous êtes ici pourquoi ? Pour regarder ou vous avez l'intention d'y passer ?

D'un signe de tête elle montra la cage dans laquelle se démenaient deux hommes aussi barraqués l'un que l'autre puis aussitôt fit signe au barman de lui resservir un verre.
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Friedrich Von Roehm

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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyDim 10 Jan - 13:42

    (MDRR ! ^^ tant mieux si ça t’a fait rire ^^)

    Le sens de la répartie de Friedrich sembla emballer Delinda, du moins de ce que Friedrich parvint à lire dans ses yeux. Un sourire ravageur lui fut adressé, comme il avait sans doute du l’être à plusieurs hommes avant lui, et Friedrich avala une autre gorgée de son verre sans quitter la jeune femme… Ses pupilles d’un bleu presque translucide semblaient la passer aux rayons X, ce qui avait ordinairement le don d’éveiller l’intérêt des femmes même lorsqu’il ne cherchait pas délibérément à utiliser son côté un peu sauvage pour les séduire… Le magnétisme animal du mutant était suffisamment important pour fasciner les esprits les moins aguerris, et pour le moment Friedrich n’avait aucune idée concernant le fait que Delinda appartienne à telle ou telle catégorie.

    Delinda promena un regard pas spécialement aimable sur celle qui avait eu l’air d’être son amie quelques, mais qui à présent présentait bien moins d’intérêt à ses yeux que Friedrich, avec lequel elle parlait depuis moins de 3 minutes. Sûrement une de ces femmes à l’humeur changeante, tellement changeante même que l’ « amie » comprit assez rapidement qu’elle n’était à présent plus d’aucune utilité à Delinda… Voilà qui indiquait qu’elle n’avait rien d’une véritable amie, et qu’elle avait sans doute été présente ce soir uniquement par intérêt. Et probablement, qu’elle avait l’habitude de se faire jeter de la sorte, si on en jugeait par le regard qu’elle avait jeté à Delinda…

    Friedrich…

    Autant se présenter maintenant. Le mutant porta le verre à ses lèvres et laissa le liquide glacé le rafraîchir : l’ambiance des sous-sols étaient moite à cause des combattants qui s’agitaient, mais également à case des sueurs froides des parieurs qui entouraient la cage… Un verre était donc toujours le bienvenu.

    Delinda vida son verre d’un trait, avant d’interroger Friedrich sur ce qui l’amenait ici ce soir. Un sourire étira les lèvres du mutant, dévoilant ses dents blanches alors qu’il se penchait légèrement vers la jeune femme, l’air amusé…

    Est-ce que j’ai vraiment l’air de quelqu’un qui est là juste pour regarder ? – son sourire s’étira encore davantage, et Friedrich baissa d’un ton pour qu’elle seule puisse l’entendre – Vous voyez le gros balèze, là-bas dans la cage ? Il a peu de chances de s’en tirer malgré son gabarit, donc je peux presque vous affirmer que c’est le type avec les tatouages que je devrais affronter…

    Friedrich n’aimait pas perdre son temps en pronostics foireux et s’était inscrit suivant le bon vieux principe du « je prends le gagnant de ce combat »… Cela lui garantissait à la fois un bon divertissement et un combat sans chichis par la suite.
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyDim 10 Jan - 19:32


- Friedrich…

L'homme devant elle se présentait. Bon point pour Delinda qui, par habitude, savait que si un homme se présentait de lui-même, c'était que la moitié du travail était fait. Friedrich. Elle n'avait encore jamais entendu ce genre de prénom qui lui semblait sonner étrangement à l'oreille. Peut-être était-il d'origine étrangère ? C'était spécialement ce genre-là que la jeune femme avait du mal à retenir. Tant pis, elle trouverait une alternative. Elle se présenta à son tour.

- Je suis Delinda. Mais on me connait plutôt sous le nom de Diamond.

Lin' scruta le visage de son interlocuteur, se demandant s'il avait déjà mis les pieds au Coyote Ugly et si de ce fait, Diamond pouvait lui dire quelque chose. C'était également une façon de lui faire part de ses talents exhubérants de danseuse.

Puis elle lui demanda s'il avait l'intention de se battre ou d'observer les combats. Ce dernier lui répondit aussitôt en se penchant légèrement sur elle avec un petit sourire amusé. Nom d'un chien (XD), ce type avait quelque chose d'hypnotisant. Et les paroles qui suivirent ne firent que tressaillir un peu plus la jeune femme.

- Est-ce que j’ai vraiment l’air de quelqu’un qui est là juste pour regarder ?

A bien y regarder (et Delinda ne se gênait pas pour le faire), pas le moins du monde. Puis le sourire de sa nouvelle connaissance s'élargit un peu plus et il baissa d'un ton afin que seule Lin' puisse entendre ce qu'il avait à dire.

- Vous voyez le gros balèze, là-bas dans la cage ? Il a peu de chances de s’en tirer malgré son gabarit, donc je peux presque vous affirmer que c’est le type avec les tatouages que je devrais affronter…

Delinda eut du mal à déccrocher son regard de Friedrich mais s'y efforca malgré tout et observa les combattants dont il lui parlait. Effectivement, le "gros balèze" était d'un gabarit... impressionnant. Et pour l'instant nul n'aurait su distinguer qui du gros balèze ou de l'homme aux tatouages sortirait vainqueur.
Soit son compagnon avait plus l'habitude des combats que Lin' et voyait donc une faiblesse de la part d'un des adversaires là où, elle, ne la voyait pas, soit le match hargneux était magouillé. Ou alors Friedrich y allait à l' instinct.

Tatonnant le bar de la main, Delinda attrapa le verre que le barman lui avait resservit et s'empressa d'y porter ses lèvres. Ainsi à côté d'elle, Friedrich lui paraissait immense -ce n'était pas bien compliqué étant donné le petit mètre 60 de Delinda- mais elle se demandait bien s'il en serait de même dans la cage. Ce dernier n'avait pas l'air inquiété le moins du monde, semblant même sûr de lui. Le mec aux tatouages n'avait pourtant pas l'air marrant. Se pouvait-il que Delinda eut trouvé dans la même soirée un homme séduisant ET un bagarreur hors-pair ?

- Wow... Et bien comptez sur moi pour vous soutenir. Je peux vous offrir un verre avant que vous entriez dans la cage ?

Delinda ne semblait pas appréhender le match non plus. Comme elle l'avait dit, elle soutiendrait Friedrich mais voir des hommes se taper dessus, c'était aussi un divertissement comme un autre. La violence ne la choquait pas, l'amusait presque. Du moins tant qu'elle n'en était que spectatrice.
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Friedrich Von Roehm

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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyJeu 14 Jan - 22:04

    (GRR pour le « nom d’un chien »… pauvre Friedrich rho ^^’)

    La consonance germanique du nom ne sembla ni perturber Delinda, ni la faire entrer dans une hystérie agaçante. Certaines femmes manquaient totalement de classe face à un « étranger » et cela avait le don d’irriter Friedrich qui ne comprenait pas vraiment cet engouement pour ce qui était exotique ou venait de l’autre côté de l’océan atlantique, pacifique, ou même pour ce qui venait de l’autre côté de n’importe quelle frontière, à l’exception de la frontière mexicaine… Décidément, les américaines avaient des goûts bien arrêtés en matière d’hommes.

    La jeune femme se présenta sous la nom de Delinda, précisant qu’elle était plus connue sous le pseudonyme de Diamond. Mignon. Ca faisait juste un peu stripteaseuse ou call-girl… mais c’était mignon.

    Enchanté, Delinda. Diamond, c’est… - se prenant au jeu, Friedrich laissa glisser son regard sur la jeune femme, un sourire malicieux aux lèvres - … en référence à un talent caché, j’imagine ?

    Delinda observait Friedrich avec intérêt, semblant essayer de découvrir quelque chose qui échappait totalement au mutant. Sirotant son cocktail, ce dernier ne manqua pas par la suite de répondre à la question de son interlocutrice, lui expliquant qu’il n’était pas de ceux qui se contentaient de regarder sans préciser que cette règle s’appliquait à un nombre incalculable de domaines, et non seulement en matière de combats…

    Delinda sembla tressaillir peu après avoir appris ce point de détail qui faisait tout le caractère du mutant, et lorsqu’il se pencha vers elle pour lui murmurer quelques mots au sujet des deux combattants qui se frappaient sur la tronche depuis quelques minutes dans la cage, la jeune femme sembla incapable de détacher son regard des prunelles claires du mutant… Ce que Friedrich ne manqua pas de remarquer avec amusement, sans toutefois en piper mot.

    Lorsqu’elle parvint enfin à ne plus le fixer ainsi, Delinda s’intéressa aux deux hommes dans la cage de manière assez rapide avant de tâtonner sur le comptoir à la recherche de son verre. La jeune femme manifesta son admiration et promit de le soutenir, lui proposant un verre dans la foulée. Le sourire de Friedrich s’étira légèrement, et il se redressa sur son tabouret pour jeter un œil à son verre déjà vide…

    Pourquoi pas, c’est bien aimable… même si là d’où je viens, ce sont les hommes qui ont tendance à offrir des verres aux jolies femmes et non l’inverse.

    Ce n’était qu’une constatation, mais en règle générale Friedrich avait encore du mal à se faire aux mœurs américaines…

    Le mutant reporta brièvement son regard sur la cage pendant quelques secondes, humant discrètement le parfum que dégageait Delinda. Après quelques secondes, un marmonnement lui échappa…

    Toujours protéger la partie basse…

    Quelques secondes plus tard, un cri pas spécialement rassurant se fit entendre, et tout le monde pu voir que le type aux tatouages venait de mettre fin au combat en frappant vraiment fort dans les parties du géant qui lui servait d’adversaire depuis de trop longues minutes… Friedrich esquissa un sourire un brin carnassier, reprenant la parole.

    Je ne vais pas tarder à y aller, parce que le tatoué n’a techniquement droit qu’à 5 minutes pour souffler… Ce qui me laisse le temps de vous poser deux questions : pourquoi ne vous ai-je jamais vue ici auparavant ? et ensuite… - ses yeux plongèrent dans ceux de Delinda - Avez-vous l’intention de vous battre également ?

    Rares étaient les femmes qui affectionnaient ce genre d’activités, mais Friedrich en avait connu personnellement quelques-unes particulièrement combatives… dans tous les sens du terme.
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMar 2 Fév - 22:16


- Enchanté, Delinda. Diamond, c’est… en référence à un talent caché, j’imagine ?

Delinda sourit, en ayant un air malicieux.

- De même. Concernant le talent caché... Vous n'imaginez même pas.

La jeune femme eut un petit éclat de rire qui laissa découvrir ses dents blanches et impeccablement alignées. Delinda était toujours propre sur elle, toujours au meilleur de sa forme et physiquement, on ne pouvait rien lui repprocher, si ce n'est que certains hommes auraient désiré la voir avec une poitrine plus proéminente. Qu'à cela ne tienne, Diamond était une des danseuse les mieux payées du Coyote Ugly et elle s'assumait entièrement. A tel point que la jeune femme suintait l'assurance. Parfois cela faisait fuir les hommes, d'autres fois cela les attirait comme des mouches. Ceux qui fuyaient n'étant pas le genre d'homme que Delinda recherchait, les choses étaient très vite mises au clair. Quant à Friedrich, il ne semblait pas le moins du monde intimidé par la jeune femme. Il était grand, baraqué et entrerait dans la cage dans quelques minutes pour mener un combat acharné. Que demander d'autres ?

Puis Friedrich accepta la proposition de Delinda.

- Pourquoi pas, c’est bien aimable… même si là d’où je viens, ce sont les hommes qui ont tendance à offrir des verres aux jolies femmes et non l’inverse.

- Mais de rien. D'habitude ce sont en effet les hommes qui m'offrent un verre, mais j'ai dans l'idée que cette soirée sort de l'ordinaire. Elle s'adressa au serveur. Une autre vodka s'il vous plait.

Le verre ne tarda pas à arriver et Delinda posa quelques billets sur le comptoir puis glissa le verre de Vodka jusqu'à Friedrich.

- Et je vous retourne le compliment.

Puis leur attention se tourna à nouveau sur le ring. Delinda regardait les deux hommes se taper dessus sans sciller. A vrai dire, elle les observait sans les voir car son attention fut attirée par un couple, un homme et une femme, de l'autre côté de la cage. Elle fronça les sourcils. Tout comme elle, ils ne regardaient pas les combattants mais bien dans leur direction à Friedrich et elle.

- Toujours protéger la partie basse…

Delinda déccrocha enfin en entendant sa nouvelle connaissance marmonner. L'instant d'après, l'un des combattants tomba K.O, les bijoux de famille réduis à néant. Friedrich avait du savoir-faire, c'était indéniable. A nouveau il se tourna vers elle tandis que la jeune femme finissait son verre cul-sec.

- Je ne vais pas tarder à y aller, parce que le tatoué n’a techniquement droit qu’à 5 minutes pour souffler… Ce qui me laisse le temps de vous poser deux questions : pourquoi ne vous ai-je jamais vue ici auparavant ? et ensuite… - ses yeux plongèrent dans ceux de Delinda - Avez-vous l’intention de vous battre également ?

- Pourquoi ? J'avais besoin de changer d'air.

Elle haussa les épaules. Drôle de changement d'air. Friedrich se demandait peut-être quel genre de fille changeait d'air dans un endroit réputé mal famé, où la fumée et l'odeur de sueur devenaient suffoquantes. Il était vrai que Delinda était assez spéciale.
Puis son interlocuteur plongea ses yeux dans ceux de Lin' qui, de part l'alcool mais aussi car le regard pénétrant de Friedrich avait un drôle d'effet sur elle, dûe s'accrocher au bar de la main droite. Elle ne titubait pas, loin de là, elle avait juste reculée d'un pas sans le vouloir. Ca aurait presque pu paraître naturel si Friedrich ne l'avait pas vu enchaîner les verres devant lui, sans compter ceux qu'elle avait bu en présence de la fille qui l'accompagnait auparavant, à l'étage au dessus.

- Euh non... Je ne me bats pas, si ce n'est par nécessité... Voyez-vous, avec moi on fait l'amour, pas la guerre.

Ce n'était pas une invitation, juste une constatation. Friedrich avait bien mieux à penser à cet instant.
Effectivement, ce n'était pas dans l'habitude de Delinda de se battre. Les rares fois où elle avait dû en venir aux mains, elle s'en était plutôt bien sortie mais cela ne restait que des bagarres entre filles. Des gifles, des griffures, des tirages de cheveux, des coups de poings aussi parfois. Ha si, une fois, une seule, Delinda avait éclaté une bouteille sur la tête d'une de ses adversaires. Pourtant elle n'était pas violente. Aggressive, provocante, méchante, ...oui. Violente, non.
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Friedrich Von Roehm

Friedrich Von Roehm
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMer 17 Fév - 14:11

    Delinda décida de laisser planer le mystère en ce qui concernait son talent caché, laissant entendre à Friedrich qu’il ne pouvait même pas imaginer ce dont il pouvait s’agir. Effectivement non, il n’avait strictement aucune idée de ce à quoi ce surnom pouvait correspondre… Un petit rire échappa à Delinda, et le mutant haussa légèrement son sourcil droit, se demandant si ce surnom était lié à une mésaventure particulièrement hilarante. C’était sans doute le cas, après tout…

    Friedrich accepta le verre que lui offrit Delinda, précisant que d’une manière plus générale c’était les hommes qui étaient habitués à offrir des choses aux femmes et non l’inverse. Mais la réciproque n’était que justice lorsqu’on y réfléchissait bien : pourquoi les hommes seraient les seuls à se ruiner pour un beau sourire ou une faveur ? Non, c’était Delinda qui avait raison, de même que toutes les autres femmes qui osaient bouleverser les mœurs chiantes de la société « civilisée ».

    Delinda paya dès que le serveur déposa la commande devant eux, et Friedrich lui adressa un sourire en guise de remerciement, échangeant le verre vide contre le plein en le posant devant lui.

    J’imagine que les hommes doivent parfois être à la limite de se battre pour vous offrir un verre… surtout dans ce genre d’endroits pas vraiment bien fréquentés. – Delinda lui retourna le compliment que Friedrich lui avait adressé, et le sourire du mutant s’étira avec davantage de malice – Charmante et bien élevée… j’imagine que votre petit-ami ne doit pas être bien loin !

    Le mutant fit mine de chercher quelqu’un dans la foule qui emplissait la salle, et posa de nouveau son regard amusé sur Delinda après seulement quelques secondes. La fin de soirée risquait d’être particulièrement intéressante…

    Friedrich s’était penché vers la jeune femme pour lui murmurer quelques observations concernant l’armoire à glace et le type tatoué qui se f*utaient sur la tronche dans la cage depuis près de 15 minutes. L’un des deux encaissa douloureusement un coup dans les parties, comme Friedrich l’avait pressenti, et son regard clair se posa sur Delinda qui n’observait plus le combat, mais un couple qui semblait regarder avec insistance dans sa direction. Friedrich conserva son air amusé et glissa de nouveau quelques mots à l’oreille de la jeune femme…

    Des amis à vous ?

    Lui n’avait plus que très (trop) peu d’amis depuis qu’il était en cavale, et il était certain de n’avoir jamais vu ces deux personnes de sa vie, aussi bien en tant que clients qu’autre chose. Delinda avala la fin de son verre d’un trait, et le mutant haussa un sourcil en se demandant si elle tenait aussi bien l’alcool que ce qu’elle laissait paraître. La jeune femme avoua qu’elle avait eu besoin de changer d’air et que ses pas l’avaient menée précisément ici… En terme d’air, l’atmosphère n’était pas vraiment celle d’une forêt de pins, mais plutôt celle d’une salle de sport où des athlètes avaient sué pendant des heures. Se mêlaient à cette « charmante » odeur celles de l’alcool, de l’argent et des cigares que fumaient certains hommes en costumes installés dans un coin de la pièce…

    Sûr que ça doit vous changer…

    Même en se forçant, Friedrich avait du mal à l’imaginer comme étant habituée de ce genre de bouges sordides... Delinda quitta son tabouret et se retint au comptoir, comme si l’alcool faisait soudain massivement effet. La jeune femme ajouta qu’elle ne se battait que par nécessité et qu’elle était davantage pour le fait de faire l’amour et pas la guerre. Le sourire de Friedrich s’étira de nouveau avec malice avant qu’il ne descende de son tabouret à son tour.

    Je vois… Je ne dirais toutefois non ni à l’un, ni à l’autre pour peu que le jeu en vaille la chandelle…

    Friedrich observa la jeune femme avec un peu plus d’insistance, la flairant discrètement comme à son habitude.

    Vous devriez vous asseoir avant de tourner de l’œil…

    Elle avait l’air un peu désorientée tout à coup, et Friedrich espéra qu’il ne serait pas forcé de jouer les nounous pour sa fin de soirée.
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyDim 21 Fév - 0:47


- Charmante et bien élevée… j’imagine que votre petit-ami ne doit pas être bien loin !

A cette phrase, Delinda ne put s'empêcher de laisser échapper un petit soupire amusé. Un petit ami, elle ? Elle n'était déjà pas capable de s'occuper d'un animal de compagnie alors avoir un homme pour compagnon... Le seul animal qu'elle avait eu, c'était un chien durant son enfance, et sa mort avait été une perte tragique pour la petite fille qu'elle était à l'époque. Alors s'attacher à un homme pour ensuite le voir décamper avec une autre jeune femme à son bras, hors de question. Delinda se voyait plutôt comme une fille indépendante menant une vie où personne ne pouvait lui poser de limites. Elle était libre comme l'air. Elle pouvait décider de quitter son job, son appartement, sa ville sur un coup de tête que ça n'aurait eu aucune conséquence. Lorsqu'on a de l'argent, rien n'est impossible.

- Hé non, pas de petit ami.

Lorsque les yeux de Delinda se posèrent sur le couple qui les observait de l'autre côté de la salle, Friedrich suivit son regard. Décidément, il ne ratait aucun détail ! Puis il lui demanda en se penchant à son oreille s'il s'agissait d'amis à elle. Premièrement, il fallait vraiment que cet homme cesse de se pencher vers elle de cette façon, cette proximité rendant Delinda tout feu tout flamme, en plus des effets de l'alcool sur sa personne. Deuxièmement, la jeune femme hésita à lui répondre. Il n'était pas dans son habitude de se soucier de détail anodin comme celui-ci. Généralement, si les gens la regardaient avec insistance, c'était certainement parce qu'ils la trouvaient jolie à regarder, et Delinda s'en faisait une joie sans non plus s'y attarder. Mais ce soir, dans ce sous-sol, dans cette ambiance, et avec toutes ces autres filles presque aussi attrayantes -toujours aussi humble- que Lin', elle ne pouvait s'empêcher de douter.
Malgré elle, l'idée et la peur que de simples humains s'en prenne à elle pour le fait qu'elle soit une mutante la reprit et se mit à lui trotter dans la tête. Pourtant elle se contenta de hausser des épaules, les sourcils froncés, apparemment frustrée.

- Non... Non je ne les connais pas.

Puis sa nouvelle connaissance reprit le sujet lancé par Delinda sur l'amour et la guerre, ce qui eu pour effet de dérider la jeune femme.

- Je ne dirais toutefois non ni à l’un, ni à l’autre pour peu que le jeu en vaille la chandelle…

Enfin un homme qui avait du répondant. Mais elle n'eut pas le loisir d'élargir le sujet car ce dernier s'était apparemment rendu compte de l'état de la jeune femme et lui conseilla de s'assoir avant de tourner de l'oeil. Delinda eut un sourire d'excuse.

- Effectivement j'ai peut-être mal calculé le nombre de verre que je me suis permise de boire ce soir. J'irai me rafraîchir après. Je crois que c'est bientôt à vous de monter non ?

D'un signe du menton, elle désigna la cage tout en se rasseyant sagement sur son tabouret.
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Friedrich Von Roehm

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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMar 23 Fév - 21:00

    Delinda laissa échapper un soupir à peine perceptible traduisant bien son amusement. Elle finit par répondre qu’elle n’avait pas de petit-ami, et Friedrich lui adressa un sourire profondément amusé…

    Parfois, cela vaut mieux…

    Lui-même n’était pas d’un genre particulièrement sentimental et ses conquêtes faisaient rarement escale chez lui plus d’une semaine. En même temps, quelle femme pouvait supporter les assauts d’un homme qui partageait son corps avec un loup ? Elles étaient nombreuses pour tout ce qui concernait le s*xe, mais pour ce qui était de tous les autres aspects – amour de la nature, instinct animal… - c’était tout bonnement inconcevable pour toutes ces donzelles aux nez trop poudrés.

    Friedrich n’était pas malheureux ; ces femmes un peu trop difficiles lui donnaient l’occasion de se laisser aller à ses instincts en s’abstenant de s’attacher inutilement à n’importe qui. Et dans le fond, ce n’était pas si mal que ça… Est-ce que Delinda faisait de même, ou avait-elle était blessée par un homme indélicat ? Le mutant n’en savait rien, mais dans le fond cela ne le regardait pas…

    Le couple qu’observait Delinda attira également l’attention du mutant, et ce dernier se pencha vers elle pour murmurer à son oreille, faisant preuve de ces gestes un peu ambigus que pouvaient avoir des amoureux en public sans pour autant laisser clairement entendre qu’ils étaient amoureux… Bref, c’était compliqué, et ce n’était engendré que par cette habitude que le mutant avait de se montrer proche des femmes qui croisaient son chemin.

    Delinda avoua ne pas les connaître, et Friedrich se demanda ce que la jeune femme avait qui puisse susciter l’attention conjointe d’un homme et d’une femme déjà en couple l’un avec l’autre. A moins qu’il ne s’agisse pas d’un vrai couple…

    Le mutant orienta pour la première fois son regard vers eux et esquissa un sourire à l’attention de ces deux inconnus, manière comme une autre de leur faire comprendre qu’ils feraient mieux de détourner le regard. Cavalier ? Sans aucun doute, d’autant plus que le mutant ne connaissait pas Delinda depuis plus de 15 minutes et qu’il n’avait techniquement aucun droit sur elle… Sans doute ses instincts de prédateurs qui remontaient, attisés par les fortes odeurs de testostérone et de sueur qui se mêlaient dans la veste pièce.

    Vous avez sans doute deux nouveaux admirateurs d’un genre particulier… pour peu que le plan « vous + un couple » vous tente ; chacun son truc après tout…

    Le mutant était presque certain qu’il s’agissait d’autre chose qu’une simple attraction, mais il ne pouvait jurer de rien tant qu’il resterait aussi éloigné du couple.

    Delinda sembla ensuite amusée par la réponse de Friedrich au sujet de l’amour et de la guerre. Elle ne répondit rien parce que sans doute trop concentrée pour rester debout et ne pas perdre l’équilibre, et Friedrich lui conseilla de s’asseoir avant de tourner de l’œil. Delinda eut la sagesse de ne pas chercher à polémiquer sur son état d’ébriété, et le mutant lui adressa un sourire amusé lorsqu’elle lui fit remarquer que c’était bientôt à lui de combattre.

    Effectivement…

    Restait à espérer qu’elle ne se ferait pas attaquer en allant aux toilettes… Friedrich ne pouvait pas se permettre de perdre 20$ en loupant son tour dans la cage, mais il aurait également été stupide de laisser quelqu’un malmener cette jolie brune.

    Pense avec autre chose que ça…

    Le mutant repoussa une natte qui s’était échappée de sa queue de cheval pour retomber devant son œil gauche, et posa sa main ferme sur l’épaule de Delinda.

    Posez vos jolies petites fesses sur un tabouret, Delinda. Mieux vaut éviter les toilettes dans votre état alors que deux « admirateurs » vous tiennent à l’œil… Le temps de fracturer quelques os et je vous offrirais cette fois un jus de fruit.

    Le mutant lui adressa un sourire amusé et plaça ses mains de chaque côté des hanches de la jeune femme avant de la soulever sans peine, l’asseyant sur le tabouret que lui-même venait de quitter. Friedrich s’éloigna ensuite, fendant la foule en direction de la cage où la brute tatouée l’attendait…

    La porte fut refermée instantanément derrière lui, et le speaker le présenta comme étant « Enigma », ce qui fit ricaner ceux qui dans la foule ne l’avaient encore jamais vu à l’œuvre au corps à corps. Friedrich posa sur les cordes entourant le ring sa veste, dévoilant un marcel noir qui ne faisait pas que laisser deviner sa musculature, et se tourna finalement face à son adversaire. La cloche retentit, et le mutant se mit en garde, reculant d’un pas pour finalement s’avancer assez brusquement vers le type tatoué, l’attrapant à l’arrière de la tête avec ses deux mains jointes.

    Son adversaire fit de même avec espoir de lui comprimer suffisamment la tête pour l’inciter à lâcher sa prise, mais Friedrich tint bon. L’espace entre les deux combattants se réduisit et les corps des combattants entrèrent en contact alors que leur prise se faisait plus violente, chacun essayant sournoisement d’infliger des dégâts à l’autre tout en tentant de le prendre par surprise.

    Friedrich fut le premier à se dégager et fila un bon coup de pied dans le genou gauche de son adversaire, lui occasionnant une violente douleur. Le premier réflexe du tatoué fut de balancer un coup de poing, et Friedrich le contra sans trop de problème parce qu’il avait l’habitude de ce genre d’affrontements. Déséquilibrer le tatoué ne fut pas difficile, et Friedrich recula ensuite de quelques pas pour laisser à son adversaire le temps de se relever… Une victoire trop facile était trop peu stimulante, et Friedrich aspirait à bien mieux pour sa fin de soirée.

    Son regard balaya la foule hurlante qui entourait la cage, à la recherche du couple aperçu un peu plus tôt. Un violent coup dans l’estomac le ramena à la réalité, et Friedrich s’en voulut de cette erreur de débutant : son adversaire venait de littéralement le plier en deux, et le mutant avait reculé dans les cordes, le souffle coupé et le regard troublé par la douleur qui lui avait été infligée par surprise…

    Devant lui, son adversaire souriait sournoisement et s’apprêtait à le charger pour l’écraser entre lui et le poteau de soutènement… Il ne tarda pas à filer, aussi rapide qu’une flèche, et Friedrich lui laissa la primeur du contact avec le poteau métallique haut d’à peine 1m60 en s’écartant en une fraction de seconde. Le bruit produit fut effrayant, et un observateur attentif seul aura pu remarquer le sournois croche-pied de Friedrich destiné à faire perdre l’équilibre à son adversaire alors qu’il n’était qu’à quelques centimètres de l’impact…

    Le hurlement de douleur du tatoué fut à peine entendu à cause des cris de joie des parieurs. L’homme devait probablement avoir le nez cassé si on en jugeait par la pluie de sang qu’il répandait à chaque mouvement supplémentaire…
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyLun 1 Mar - 12:58


- Vous avez sans doute deux nouveaux admirateurs d’un genre particulier… pour peu que le plan « vous + un couple » vous tente ; chacun son truc après tout…

Delinda eut un petit rire. Elle était de nature très ouverte, dans tous les sens du terme et ne voyait aucune objection à passer la nuit en compagnie d'un couple. Tout au long de sa courte vie, elle avait vu et fait bien des choses, dont elle était fière ou pas. La fièvre qui l'habitait habituellement la poussait à accepter toute sorte de proposition, aussi préférait-elle les hommes et leur supériorité, leur carrure. Elle se garda cependant de lui répondre, se contenta de partager avec lui un sourire resplendissant.

Lorsque la jeune femme fit remarquer à Friedrich que c'était bientôt à lui de combattre, ce dernier confirma tout en remettant en place ses cheveux ramenés en une queue de cheval. Par la suite, il posa une main ferme sur l'épaule de Delinda qui la fit frémir sans qu'elle le veuille.

- Posez vos jolies petites fesses sur un tabouret, Delinda. Mieux vaut éviter les toilettes dans votre état alors que deux « admirateurs » vous tiennent à l’œil… Le temps de fracturer quelques os et je vous offrirais cette fois un jus de fruit.

Suite à ces mots, l'homme à l'allure bestial la prit par les hanches afin de l'assoir sur le tabouret qu'il occupait précèdemment. Delinda se laissa faire comme un bébé, résistant à l'envie de se laisser aller dans ses bras. A présent, au contact de Friedrich, la jeune femme était d'humeur câline, ce qui était assez surprenant de sa part et ne lui ressemblait pas vraiment. Peut-être était-ce dû à l'effet de l'alcool sur elle, qui interférait sur son caractère habituellement enflammé.
Le fait que le jeune homme soit attentif à elle la rendait dubitative. Son conseil de ne pas se rendre au toilette dans son état également. Peut-être que pour cet homme, c'était tout naturel et que ces paroles n'avaient rien de spécialement protectrices, mais pour Delinda, ça l'était. Et elle n'y était pas habituée. La plupart des hommes qu'elle avait fréquenté ne s'étaient jamais souciés de son état, alcoolisé ou non, encore moins des endroits où elle pourrait se fourrer en leur brève absence, tant qu'ils étaient sûre de la retrouver une fois revenus afin de pouvoir passer une nuit en sa compagnie.

Et puis Friedrich s'éloigna pour entrer dans la cage. Delinda le regarda tout en s'appuyant contre le bar. Lorsque les portes se refermèrent sur lui, le speaker annonça Friedrich sous le pseudonyme d'Enigma. Un point commun pour les deux jeunes gens. Lorsque Delinda devenait Diamond, elle s'effeuillait et dansait lascivement devant les regards avides. Lorsque Friedrich devenait Enigma, il donnait sa violence en spectacle. Et de la violence, il n'en manquait pas. A peine le combat fut-il commencé que son compagnon attrapa son adversaire derrière la tête, exerçant une pression impressionnante sur lui.
La jeune femme regardait le combat attentivement bien qu'elle eut un peu de mal à le suivre. Ses pensées étaient dispersées. Elle résistait vaillamment à l'envie de commander un autre verre, s'inquiétait inconsciemment de l'état dans lequel serait Friedrich à la fin du combat, envoya paitre d'un mouvement de main un homme qui s'apprêtait à lui parler et gardait un œil sur le couple de l'autre côté de la salle. Ce dernier avait porté son attention sur Friedrich, avec un intérêt évident. Avec plus d'intérêt que l'ensemble de la salle même... Delinda hésita un instant, se mordillant les lèvres puis finit par se lever du tabouret. Elle remit sa robe en place et passa une main dans ses longs cheveux bruns. Même dans un état second, elle prêtait une réelle attention à son apparence.

Puis la jeune femme se fraya un chemin parmi la foule, jouant des coudes. Les gens observant le combat étaient exaltés et radicalement plus bourrés qu'elle. Un bruit métallique lui fit tourner la tête vers la cage : l'adversaire de Friedrich venait de se faire encastrer dans un poteau. Le nez du tatoué pissait le sang comme un geyser. La jeune femme eut un sourire triomphant presque comique et lorsqu'elle posa les yeux sur son compagnon, elle s'arrêta un instant sur place. Depuis les débuts de leur rencontre le soir-même, Delinda avait tout de suite remarqué la carrure impressionnante de Friedrich. Mais à cet instant, il avait l'air tout à fait bestial, vraiment bestial. Pendant un bref instant, Lin se rappela son collègue Victor et le rugissement animal qu'il avait laissé échapper lorsqu'il avait sortit un client du Coyote Ugly incorrect avec la jeune femme. Sur le coup, elle s'était juste dit qu'il était un peu bizarre. Mais ce soir, sans savoir pourquoi, son cerveau semblait faire un lien entre les deux hommes.

Delinda secoua la tête comme pour changer de sujet de dedans en elle-même XD et reprit son trajet périlleux jusqu'au couple. Si Friedrich cherchait à la voir, il ne verrait qu'un tabouret vide...
Proche de la table des deux inconnus, la jeune femme était au bord de l'écœurement, couverte d'une sueur qui n'était pas la sienne mais plutôt de tous les hommes collés contre elle lors de son périple. Elle essuya son front et se rendit compte que ses cheveux collaient à sa peau. Elle soupira, résignée. Elle qui voulait faire bonne figure... Comme si c'était plus fort qu'elle, elle attrapa un verre à moitié plein sur une des tables et le termina cul-sec, comme pour se donner du courage, puis s'avança vers le couple qui la regardait déjà. Delinda posa une main sur leur table pour se pencher légèrement vers eux.

- Excusez-moi mais on se connait ? J'ai vu que vous nous observiez, mon ami et moi.

Le ton de Delinda était poli bien que légèrement impatient. Le couple se regarda un instant puis l'homme tapota le siège à côté de lui comme pour inviter la mutante à s'assoir. Pour souligner ses mots, Delinda secoua la tête de gauche à droite tout en prenant la parole, parlant fort pour se faire entendre clairement malgré le chahut incessant.

- Non. Je vous ai demandé si on se connaissait.

De nouveau le couple se concerta puis ils se levèrent tout en s'adressant à Delinda.

- Nous devrions sortir, ce sera plus facile de discuter.

La jeune femme acquiesça, parfaitement inconsciente. Bien qu'à première vue, un couple ne semblait pas une menace. Elle remarqua bien qu'ils étaient habillés de façon très BCBG, trop classe pour l'endroit, mais pas qu'ils portaient des chaussures de sécurité. Détail anodin qui pouvait pourtant en dire long. Ils laissèrent Delinda passer devant et arrivèrent bientôt à l'escalier menant à l'étage pour pouvoir sortir.
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Friedrich Von Roehm

Friedrich Von Roehm
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyDim 14 Mar - 17:25

    L’hypothèse émise par Friedrich eût au moins le mérite de faire rire Delinda. C’était peu courant de réussir à faire rire une femme avec ce genre de sous-entendus et d’idées un peu déviantes, et Delinda n’avait absolument pas l’air choquée… Un bon point pour elle.

    Friedrich s’en était allé après avoir calé les jolies fesses de son interlocutrice sur un tabouret. Si elle restait là et évitait autant l’alcool que les toilettes, elle resterait en un seul morceau jusqu’à ce qu’il achève le gros tatoué qui avait sévi dans la cage. L’attitude de Delinda lorsque Friedrich l’avait soulevée avait été assez surprenante parce que le mutant n’avait pas l’habitude d’intimider les femmes de cette manière. Les effrayer ou les faire déguerpir lorsqu’elles se montraient trop insistantes, oui. Mais les faire frémir de cette manière, c’était quelque chose d’assez inédit pour ne pas être déplaisant, même si c’était à mettre sur le compte de l’alcool…

    A l’intérieur de la cage, Friedrich donnait du fil à retordre au tatoué et encaissait les coups qu’il faisait pleuvoir sur lui. L’important n’était pas la puissance ou le nombre de coups que l’on infligeait, mais bien le résultat : pour trois ou quatre coups portés à Friedrich, son adversaire dégustait un unique coup en réponse. Crochet dans l’estomac pour couper le souffle, coups de pied à l’arrière des genoux ou dans les rotules pour briser l’articulation, chaque coup du lycanthrope était maîtrisé et survenait pour produire un effet bien particulier. La brute qui lui faisait face, en revanche, se contentait de frapper au petit bonheur la chance sans doute en priant pour réellement faire mal. Ridicule.

    Sa tactique de bourrin lui valu d’ailleurs de se manger un poteau métallique en pleine poire. Bilan ? Un nez sans aucun doute brisé en petits morceaux, une fontaine sanguinolente, et un sourire un peu pervers qui étirait les lèvres de Friedrich. Faire couler le sang faisait partie des petits plaisirs simples qui ravissaient le mutant au cours d’un combat… « Chacun son truc », comme il le disait si souvent lui-même.

    Friedrich quitta son adversaire des yeux l’espace d’une fraction de seconde pour vérifier que Delinda ne s’était pas fourrée dans une situation fâcheuse en commandant d’autres verres, mais il ne la trouva pas à l’endroit où il l’avait laissée. Un choc brutal le mit ensuite à genoux lorsque son adversaire chercha à se venger du choc contre le poteau : il ne lui avait pas fallu trop longtemps pour se relever, et Friedrich avait payé sa distraction.

    A présent à genoux, le mutant essayait de reprendre son souffle le plus rapidement possible tout en esquivant les coups de pieds qui lui étaient adressés. Une fraction de secondes plus tard, Friedrich immobilisait au vol le pied droit de son adversaire et effectuait une torsion sordide sur son membre alors qu’il en profitait pour se relever. Le tatoué commença à hurler à peu près au moment où le mutant se remettait sur ses pieds, levant plus haut sa jambe tout en exerçant une torsion sur l’articulation de son genou. Cela devait être vraiment douloureux si on en jugeait par la tête qu’il tirait à cet instant précis, et Friedrich accentua une nouvelle fois cette torsion, s’interrompant à quelques degrés de la rupture pure et simple du genou… Sadisme, quand tu nous tiens.

    Friedrich avait les oreilles emplies par les hurlements de la foule en délire. Le moment était venu de mettre fin à ce combat à défaut de mettre fin à la vie du tatoué, parce qu’un second mandat d’arrêt sur sa tête pour meurtre aurait fait entrer sa patronne dans une rage indescriptible puisqu’elle lui avait justement demandé de se faire un peu oublier en attendant que le tout se tasse un peu. Le tatoué hurla de plus belle lorsque son articulation céda, et Friedrich relâcha son mollet dans la seconde qui suivit : son adversaire s’effondra littéralement et s’immobilisa sur le dos, haletant et sentant probablement son corps endolori protester contre tout mouvement supplémentaire.

    Friedrich pivota sur lui-même de cette manière bien à lui, balayant la foule du regard en donnant l’air d’inviter n’importe qui à prendre la place du tatoué. Le speaker annonça sa victoire et la porte de la cage s’ouvrit devant le mutant. Il aurait probablement à déplorer quelques hématomes d’ici le lendemain mais lui n’avait rien de cassé ou de démis contrairement à son adversaire…

    Son regard s’orienta vers le bar où il avait laissé Delinda, mais la jeune femme ne se trouvait plus sur le tabouret où il l’avait assise. Son odeur fut difficile à distinguer dans la vaste pièce saturée d’effluves mêlant tabac et sueur, mais le mutant finit par flairer celle qu’il recherchait, appuyée à la table qu’occupait le couple de curieux aperçu un peu plus tôt dans la soirée. Quelques mots furent échangés – Friedrich aperçut les mouvements de lèvres des trois personnes – et tous se levèrent finalement. Le mutant avait à peine entendu leur dernière phrase, mais Delinda semblait d’accord avec ce qu’ils avaient proposé. Le mutant s’immobilisa dans la foule avant de changer de direction, décidant de rejoindre Delinda et les deux inconnus à l’escalier menant vers l’unique sortie.

    Friedrich se planta à côté de Delinda, toisant les deux « amoureux » avec cette insolence un peu sauvage qui lui allait si bien… Avaient-ils remarqué qu’il s’agissait du féroce combattant qui avait mené la vie dure au favori de la soirée ? Si ce n’était pas encore le cas, ils ne manqueraient pas de remarquer les rares marques rouges visible ça et là sur la peau du mutant. Discrètement, Friedrich les détailla du regard et remarqua quelques éléments vestimentaires qui ne trompaient que rarement : tailleurs classiques et chics, chaussures règlementaires… s’ils n’étaient peut-être pas des Fédéraux, ils étaient ou gardes du corps ou membres des forces de l’ordre ; personne ne pouvait décemment sortir comme ça dans la rue sans y être contraint par un quelconque règlement…

    S’il s’agissait bien de ceux sur lesquels Friedrich redoutait de tomber, mieux valait qu’ils sortent en prévision de la suite : détruire cette partie du night-club de Sélène signifiait subir quelque chose de tout aussi contrariant en retour, et le masochisme du mutant avait ses limites sur ce plan également. Pourtant, la prudence aurait voulu que lui et Delinda restent dans cette salle bondée de monde où il ne pourrait rien leur arriver… Au diable la prudence !

    Un peu d’air nous fera du bien. J’étais avec elle avant que vous ne commenciez à loucher dans sa direction…

    Ne surtout pas leur laisser entendre qu’il avait plus ou moins deviné qui ils étaient. Friedrich décida de fermer la marche, grimpant les marches de l’escalier juste derrière le couple ; Delinda ouvrant la marche. Ils finirent par déboucher sur le parking attenant au Pandora’s Box. L’endroit avait l’air un peu désert, et Friedrich rattrapa Delinda après quelques pas, glissant un bras autour de sa taille alors qu’il lui glissait quelques mots à l’oreille comme aurait pu le faire un amoureux transi…

    Des amis à vous, finalement ?

    Le mutant n’y croyait pas lui-même, mais même si la situation frôlait la dangerosité – il était quand même recherché pour un pseudo-meurtre qu’il n’avait pas commis et pour son évasion d’Alcatraz – Friedrich ne pouvait s’empêcher de s’amuser de la situation…

    Nous allons maintenant pouvoir parler tranquillement. Mademoiselle, pour votre sécurité autant que pour votre avenir, j’espère que vous ignoriez l’identité de cet individu… - Friedrich tiqua : ils savaient qui il était, et il devait probablement le surveiller depuis un petit moment… d’où la question qu’ils venaient d’adresser à Delinda – Si toutefois vous n’étiez qu’une blanche colombe trop blanche et trop enivrée par l’alcool pour vous en rendre compte par vous-même, l’homme qui se tient à vos côtés est un évadé d’Alcatraz qui a assassiné de sang-froid un homme important…

    Voilà, tout était dit. Mentir n’était pas dans les habitudes de Friedrich, et particulièrement lorsqu’une « empoignade » était à la clé…

    Puisque vous avez l’air de tout connaître sur tout…

    Ce n’est pas un air que nous nous donnons, M.Von Roehm : nous savons tout.

    Malgré vos certitudes, il y a erreur manifeste sur la personne. Frederic Callahan, et mes parents n’apprécieraient pas du tout cette affiliation plus ou moins manifeste avec l’Allemagne… - le passif de ce pays aurait en effet eu de quoi filer la gerbe à son défunt père, ça au moins c’était vrai – Von Roehm, tsss !

    Le mutant était habitué à débiter toute sorte de mensonges depuis que ses compagnons Damnés l’avaient tiré d’Alcatraz, et il n’était peut-être pas excellent mais avait tout de même le mérite de bien se défendre sur ce terrain-là. Une identité provisoire avait été bricolée pour lui par les membres du Réseau, ce qui lui permettait de donner le change en cas de contrôle ou d’interpellation… enfin du moins, si le contrôle n’était pas trop poussé. Le regard clair du mutant se posa sur Delinda, la priant silencieusement de jouer le jeu

    Ce type… il a vraiment tué quelqu’un ?

    Ne faîtes pas comme si vous n’étiez au courant de rien… Facilitez-vous la tâche en vous rendant gentiment.

    Un sourire ironique étira les lèvres de Friedrich alors que cette étincelle un peu sauvage recommençait à danser dans son regard…
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyDim 14 Mar - 20:01


Alors que Delinda s'apprêtait à monter les marches menant à l'étage et qu'elle pensait se retrouver seule une fois à l'extérieur avec les deux inconnus qu'elle avait abordé, elle vit arriver Friedrich et en fut surprise : il avait certainement mit fin au combat avec le gros méchant tatoué en un temps record et l'avait apparemment gagné. Elle remarqua quelques marques rouges sur sa peau, notamment sur son cou. Il s'en était sorti comme un chef !
Elle était heureuse qu'il l'ai rejointe. Non pas parce qu'elle s'inquiétait des deux autres personnages avec elle mais parce qu'elle s'était agréablement habituée à la présence de l'homme à l'allure bestial.

- Un peu d’air nous fera du bien. J’étais avec elle avant que vous ne commenciez à loucher dans sa direction…

Delinda eut un sourire et ouvrit la marche, empruntant les escaliers. La petite troupe arriva bientôt sur le parking attenant au Pandora's Box et Friedrich ne tarda pas à rejoindre la jeune femme en quelques pas pour la prendre par la taille, un geste que cette dernière savoura sans faire de remarque. En revanche, lorsque Friedrich lui demanda en glissant ses lèvres près de son oreille s'il ne s'agissait pas d'amis à elle finalement, elle se mit à balbutier de façon tout à fait ridicule, déconcertée par cette proximité. Heureusement, ou malheureusement, l'homme en tenue particulièrement classe prit la parole, ce qui eut pour effet de refermer la bouche de Delinda qui lui porta toute son attention, curieuse de savoir ce qu'ils leur voulaient en fin de compte.

- Nous allons maintenant pouvoir parler tranquillement. Mademoiselle, pour votre sécurité autant que pour votre avenir, j’espère que vous ignoriez l’identité de cet individu…

A ces premières paroles, Delinda tourna la tête vers Friedrich avec un air d'incompréhension.

- Si toutefois vous n’étiez qu’une blanche colombe trop blanche et trop enivrée par l’alcool pour vous en rendre compte par vous-même, l’homme qui se tient à vos côtés est un évadé d’Alcatraz qui a assassiné de sang-froid un homme important…

Une blanche colombe, Delinda ? Cette comparaison lui arracha un vague sourire qui ne passa certainement pas inaperçu. Pire encore, elle eut un petit rire lorsqu'elle entendit de Friedrich qu'il était un meurtrier évadé d'Alcatraz. Ça, c'était du Delinda tout craché, même sans le faire exprès, elle tombait bien souvent sur des recalés de la société. Son compagnon en était un beau spécimen... Enfin si ce qui avait été dit était vrai. Cependant ça n'aurait pas étonné la jeune femme si ça avait été le cas et ça ne la dérangeait pas. Elle était loin d'être blanche, pure et frêle et à ces nouvelles, elle ne porta qu'encore un peu plus d'intérêt à Friedrich. Un bref échange eut lieu puis le compagnon de Delinda reprit :

- Malgré vos certitudes, il y a erreur manifeste sur la personne. Frederic Callahan, et mes parents n’apprécieraient pas du tout cette affiliation plus ou moins manifeste avec l’Allemagne… Von Roehm, tsss !

Bien que Delinda connaissait la véritable identité de Friedrich, elle aurait presque pu se laisser berner par son mensonge, ou était-ce dû à son taux d'alcoolémie certain. Les yeux du présumé meurtrier croisèrent ceux de Lin' qui comprit aussitôt qu'il valait mieux jouer le jeu. Un jeu très amusant d'ailleurs.

- Ne faîtes pas comme si vous n’étiez au courant de rien… Facilitez-vous la tâche en vous rendant gentiment.

Une fois de plus, Delinda laissa échapper un rire détaché, et tentant d'avoir l'air moins saoule qu'elle ne l'était, elle prit enfin la parole, passant également son bras autour de Friedrich qui la tenait toujours par la taille. Elle comprenait enfin, et il était temps, la nature des deux inconnus devant eux.

- Écoutez, je crois très franchement que vous faites erreur. Fred n'est pas du tout qui vous croyez et je suis bien placée pour vous dire qu'il n'a vraiment rien d'un meurtrier. Je m'en serais rendue compte si quelque chose clochait chez lui. Et d'ailleurs, je... je suis prête à témoigner !

Delinda prit une mine super fière, comparable à celle d'une petite fille venant de réciter une leçon par cœur. Pour elle, sa prestation avait été d'une qualité irréprochable, mais peut-être était-ce parce qu'elle n'avait pas toutes ses idées en place.
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Friedrich Von Roehm

Friedrich Von Roehm
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyDim 21 Mar - 22:18

    (et pour me faire pardonner pour le retard, je te laisse ouvrir les hostilités ! ^^ besoin de se dérouiller un peu... [libre] 449952 )

    L’air frais fit du bien à Friedrich et lui permit également d’y voir plus clair dans la situation actuelle. Delinda était près de lui, et ce couple bizarre ne cessait de les observer de leur regard de plomb. S’il n’avait pas eu ce pressentiment bizarre, il aurait probablement laissé échapper un commentaire sur la situation et ce qu’elle lui inspirait… Dans l’état actuel des choses, Friedrich eut la sagesse de s’en abstenir.

    L’homme fut le premier à prendre la parole et interrogea Delinda pour déterminer si elle était au courant de l’identité de Friedrich. La jeune femme orienta son regard vers Friedrich alors que celui-ci la conservait auprès de lui, sa main large posée sur l’une de ses hanches. Elle n’eût d’ailleurs pas le temps de répondre puisque l’homme poursuivit en l’accablant au passage pour son état d’ébriété et sa naïveté… Une réflexion un peu déplacée au goût de Friedrich.

    Vous pourriez vous montrer un peu plus aimable avec elle… - Friedrich s’adressa à la jeune femme en tailleur – J’espère qu’il vous parle avec plus de respect, parce qu’à votre place il y a longtemps que je lui aurais enfoncé mon poing dans la g*eule…

    Aucune réaction de la part d’aucun des deux. Ca aussi, c’était bizarre. Personne ne se laissait donner des conseils ou humilier sans rien dire, à moins d’être contraint à se plier à des règles plus importantes qu’une fierté individuelle…

    L’homme lâcha la bombe, confirmant les soupçons de Friedrich. C’était vraiment pas de bol, parce que ce n’était pas faute d’avoir fait attention à ne pas attirer l’attention sur lui jusque-là, mais il avait pourtant fallu que ces deux clowns soient présents au Pandora’s Box ce soir précisément. Pfff…

    Un sourire un peu étrange avait étiré les lèvres de Delinda en accompagnement des paroles de l’homme, puis un rire finit par franchir ses lèvres lorsqu’il expliqua que Friedrich s’était évadé d’Alcatraz. Le mutant ne voyait pas ce qu’il pouvait y avoir de drôle, mais il conserva son calme et se contenta d’observer ses deux interlocuteurs. Son regard croisa celui de Delinda peu après qu’il ait fourni une fausse identité pour tenter de détourner l’attention qui avait tendance à un peu trop se porter sur lui depuis quelques minutes, et l’un des deux inconnus lui demanda de ne pas jouer les innocents. C’est vrai que cela ne lui allait pas. Ca devait être ou à cause des tatouages, ou à cause des cheveux bariolés. Ou encore à cause de ce sourire sardonique qui étirait les lèvres du mutant, dévoilant ses dents blanches dans la pénombre de la ruelle…

    Delinda rit de nouveau, attirant sur elle l’attention du couple. La jeune femme fusilla cette dernière du regard avec l’air de lui demander ce qui était suffisamment drôle pour la faire glousser ainsi comme une dinde. Delinda décida de jouer le jeu et passa également son bras autour de Friedrich, ce à quoi le mutant répondit en raffermissant sa prise sur la hanche de la jeune femme pour l’attirer un peu plus contre lui. Elle leur balança une fausse évidence à la figure, expliquant que « Fred » - ce diminutif était corrosif pour les oreilles du mutant – n’avait rien de commun avec le von Roehm que ce couple prétendait rechercher. Friedrich acquiesça, appuyant les paroles de sa compagne improvisée :

    Si j’étais ce tueur… vous ne pensez pas que vous seriez déjà morts tous les trois ?

    Le sourire de l’homme s’effaça alors que celui de Friedrich devenait plus malsain. Il pointa finalement son index sur le mutant.

    Si ce sont des menaces…

    Ouais ce sont des menaces ! Je viens là pour passer une bonne soirée et deux blaireaux débarquent, louchent sur cette demoiselle et profèrent des accusations à la c*n ! C’est comme ça que vous espérez vous attirer le soutien de la population en ce moment ?

    Ne jouez pas à ça… C’est un conseil.

    Le type écarta un pan de sa veste, dévoilant la poche de cuir dans laquelle était glissée une arme à feu. Ces imbéciles s’imaginait que prendre une balle dissuaderait Friedrich de faire quoi que ce soit ? Il s’était tout de même enfui d’Alcatraz à moitié à poil et avait dessoudé une poignée d’abrutis à mains nues, alors son arme il pouvait se la carrer bien profond !

    Avec ou sans armes, vous savez que vous ne faîtes pas le poids… Je n’ai rien à me reprocher et vous m’avez sans aucun doute vu à l’œuvre dans cette cage… - la jeune femme détourna le regard l’espace de quelques instants, visiblement mal à l’aise tout à coup – Si vous souhaitez jouer au cow-boy, cela n’est pas le cas de votre subordonnée… Réfléchissez-y bien…

    Vous n’êtes pas en mesure de proférer des menaces…

    Oh si…

    L’agent dégaina son arme et la pointa sur Friedrich, qui écarta doucement Delinda en espérant qu’elle ne s’écroulerait pas sur le bitume à cause de la quantité d’alcool qui saturait son sang. La jeune femme se déclara prête à témoigner et l’agent émit un claquement de langue désapprobateur.

    Oh la ferme !

    C’était inattendu et désespérément mal élevé. Friedrich décida de la jouer en finesse pour éviter un drame et une blessure par balle.

    Permettez…

    Son bras s’enroula de nouveau autour de la taille de Delinda, et le mutant l’attira tout contre lui en lui coupant probablement le souffle. Un baiser du genre aussi sauvage que son propriétaire lui fut adressé peu avant que le mutant de libère les lèvres de la jeune femme, plongeant ses yeux clairs dans ceux de Delinda…

    Je reviens… si ces sales c*ns s’imaginent pouvoir ruiner cette soirée…

    Friedrich relâcha Delinda et s’avança vers l’agent qui le braquait, se plaçant un peu à gauche de sa ligne de mire.

    Les menottes, ça vient ou faut aussi que je me le passe moi-même ?

    Vous… - l’agent avait l’air d’un ahuri à présent à cause de l’effet de surprise – Vous voulez qu’on vous arrête ?

    Ouais. Comme ça dans 4 jours je serais de nouveau dehors pour vice de procédure, parce que vous me braquez sans même avoir annoncé de quel bord vous étiez ou même votre identité… Donc ouais, maintenant tu me passes les menottes, on y va et tu te bouges le derche parce que j’ai pas vraiment la nuit…

    Devon, on devrait…

    Non… Tiens-le en joue, je vais lui passer les menottes. S’il croit pouvoir nous intimider avec les deux mots de droit qu’il connaît…


    L’agent sortir une paire de menottes de sa veste et s’approcha de Friedrich, couvert par sa collègue qui se tenait à présent à environ 1 mètre de Delinda. Le mutant souriait toujours, visiblement plus amusé qu’alarmé par la situation dans laquelle il se trouvait…
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMar 23 Mar - 13:07


- Vous pourriez vous montrer un peu plus aimable avec elle…

A ces paroles, Delinda avait posé des yeux admiratifs sur Friedrich. Il prenait sa défense ! Si elle avait eut dix ans de moins, elle serait certainement tombée amoureuse. Bon, la jeune femme avait certes compris qui était le couple devant eux, il n'en restait pas moins qu'elle avait du mal à se rendre compte de la gravité de la situation sous l'effet de l'alcool. Au lieu de s'inquiéter de ce qui pourrait leur arriver, à elle comme à son compagnon, elle était toute guillerette, n'ayant d'yeux que pour Friedrich.

Si j’étais ce tueur… vous ne pensez pas que vous seriez déjà morts tous les trois ?

Pendant qu'ils entretenaient une discussion tous les trois, Delinda quant à elle commentait la conversation intérieurement, buvant littéralement les paroles de son compagnon. Tous les trois ? Non quand même, Lin' n'était pas assez méchante pour se faire assassiner, mais il était vrai que vu la façon dont Friedrich se démenait dans la cage du Pandora's Box, il n'aurait aucun mal à balayer cette mauvaise situation.

La jeune femme était plongée dans ses pensées quand l'homme devant eux ouvrit sa veste pour leur montrer l'arme accrochée à sa ceinture. Delinda eut un léger mouvement de recul, décontenancée. A vrai dire, elle ne savait plus vraiment comment réagir...

- Avec ou sans armes, vous savez que vous ne faîtes pas le poids… Je n’ai rien à me reprocher et vous m’avez sans aucun doute vu à l’œuvre dans cette cage… Si vous souhaitez jouer au cow-boy, cela n’est pas le cas de votre subordonnée… Réfléchissez-y bien…

Delinda dodelina de la tête, pas très rassurée par les paroles de Friedrich. D'accord, le combat à main nue n'était pas un problème pour lui, mais une balle dans la tête aurait vite fait de mettre fin à cette altercation. Alors pendant un instant, la jeune femme se demanda si effectivement son compagnon n'était pas un peu malade sur les bords et surtout s'il ne tarderait pas à pousser à bout le couple devant eux.

Il ne fallut pas attendre longtemps pour voir les doutes de Delinda se vérifier, lorsque l'agent dégaina son arme et la pointa sur Friedrich qui desserra aussitôt son étreinte de Delinda pour l'écarter de lui. C'est à ce moment qu'une ampoule censée alarmer Lin' s'alluma dans l'esprit de cette dernière. Alors elle assura qu'elle était prête à témoigner en faveur de son compagnon mais fut coupée par un "Oh la ferme" qui lui déplut particulièrement. Elle n'était pas assez torchée pour louper une remarque de ce genre.

- Permettez…

La jeune femme comprit à peine ce qui était en train de lui arriver mais sentit bien la poigne ferme de Friedrich autour de sa taille. Lorsque ce dernier plaqua ses lèvres sur celles de Delinda pour échanger avec elle un baiser pas loin d'être sauvage, la jeune femme ne put s'empêcher de laisser échapper un gémissement parfaitement audible et particulièrement gênant. Elle ne se serait certainement pas attendue à ça mais y prit beaucoup de plaisir finalement xD. Trop rapidement à son goût, Friedrich relâcha son étreinte avant de lui assurer qu'il reviendrait.

- Les menottes, ça vient ou faut aussi que je me les passe moi-même ?


Friedrich tendait déjà ses poignées vers l'agent. Non mais il était complètement dingue ?! Tandis qu'il discutait tranquillement, Delinda, elle, était en train d'entrer dans une pure panique. La femme se trouvait à presque un mètre de Delinda et sortait son arme pour tenir Friedrich en joue tandis que son collègue s'apprêtait à le menotter. C'est à ce moment que la mutante perdit l'infime reste de calme qu'il lui restait et que les lampadaires et autres sources de lumière du parking tout autour d'eux sautèrent en même temps, les plongeant dans l'obscurité et les couvrant de quelques débris de verre. Machinalement, Delinda se couvrit le visage de l'avant-bras, tout comme l'agent qui tenait Friedrich en joue...

HJ : J'aime pas trop ce que j'ai fais mais j'espère que ça te conviendra :/
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Friedrich Von Roehm

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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyVen 9 Avr - 23:36

    Menaces déguisées ou non, Friedrich n’avait pas l’impression que ces deux agents comprenaient ce qu’il mettait autant d’application à sous-entendre. C’était même assez frustrant de voir à quel point ce genre de pions avaient du mal à saisir les nuances de leur propre langue, comme si seuls les plus gros abrutis de ce pays étaient capables de passer les tests d’entrée pour devenir agent fédéral…

    Delinda ne semblait vraiment pas réaliser à quel point la situation était tendue, parce qu’à chaque fois que le mutant posait ses yeux sur elle, il la voyait à moitié guillerette et les yeux brillants… d’admiration ? Non, cela devait être à cause de l’alcool ; aucune femme en pleine possession de ses moyens ne pouvait cautionner ce type d’attitudes… Ah oui, Delinda était pompette. Ceci explique cela.

    La jeune femme fut suffisamment consciente pour reculer avec effroi lorsque l’homme dévoila l’arme dissimulée sous sa veste, et Friedrich fut soulagé de ne pas être obligé de gérer une crise d’hystérie en plus de deux agents relativement coriaces.

    Eloignant Delinda de lui, Friedrich l’avait finalement incitée à approcher à sa manière pour lui coller sur les lèvres un baiser qu’elle n’oublierait probablement pas. Assez sauvage et direct dans son genre, les hommes de la trempe de Friedrich ne courraient pas les rues, en effet. Delinda sembla y prendre goût, mais le mutant l’écarta de nouveau, adressant un sourire en coin aux deux agents qui leur faisaient face.

    Les poignets tendus, Friedrich attendait la suite avec dans le regard une étincelle de provocation qui faisait grandement hésiter l’homme qui lui faisait face. Tout à cet instant reposait sur la capacité de sa collègues à maintenir suffisamment bien en joue le mutant de manière à ce qu’il n’ait pas l’envie de se mesurer à l’homme qui approchait avec les menottes. Et si Friedrich était bien le malade dont on parlait aux informations, il lui faudrait être suffisamment rapide et précise pour sauver la vie de son coéquipier en une seule balle, parce que Friedrich ne leur ferait pas de cadeau…

    Et tout à coup, alors que l’agent se trouvait suffisamment proche du mutant pour le menotter, les lumières du parking explosèrent toutes en même temps, faisant sursauter et Friedrich et les deux agents. C’était sans doute une fleur que lui faisait le destin et Friedrich décida de ne pas perdre une seconde : sous couvert de l’obscurité, le mutant frappa au visage l’agent et lui brisa le nez sur le coup, lui arrachant un gémissement de douleur. Un coup de feu ne tarda pas à suivre, et Friedrich fut suffisamment rapide pour utiliser le corps de l’homme en guise de bouclier. Un hurlement déchira la nuit, et la jeune femme chercha dans son sac à main la mini-lampe qu’elle utilisait probablement pour trouver la serrure de sa voiture lorsqu’elle quittait le boulot trop tardivement, et le faisceau lumineux balaya l’obscurité devant elle… pour tomber sur le corps sanguinolent de son collègue. Un cri lui échappa et elle braqua son arme devant elle, repliant son second bras au-dessus du premier de manière à pouvoir apercevoir sa cible avant de lui tirer dessus.

    Friedrich ne savait pas exactement si Delinda avait été capable de bouger malgré son alcoolémie manifeste et sa frayeur, mais lui avait eu tout le loisir de le faire. A présent, il se trouvait derrière l’agent, entièrement dissimulé dans cette obscurité bienfaisante et un rictus pas spécialement rassurant étirant ses traits.

    L’agent tourna sur elle-même à plusieurs reprises, braquant Delinda par erreur à chaque tour supplémentaire sans toutefois trouver de trace du fugitif. Se déplaçant de la même manière qu’elle, Friedrich s’était rapproché et avait tourné à la même vitesse qu’elle, demeurant ainsi « invisible ». Son attaque fut à la fois rapide et sournoise à la fois : le premier bracelet de menottes se referma autour du fin poignet de la jeune femme, et le tout fut suffisamment serré pour lui faire relâcher d’elle-même la prise qu’elle exerçait sur son arme. D’un mouvement de bras puissant, Friedrich fit tomber l’arme et lui subtilisa la minuscule lampe, la glissant dans sa poche de veste tout en étranglant à moitié la jeune femme avec son propre bras menotté.

    L’agent suffoqua à plusieurs reprises, ses pieds qui ne touchaient plus le bitume battant nerveusement l’air. Friedrich sentait son parfum changer à mesure qu’il refermait son piège sur elle, et il était clair que la jeune femme crevait littéralement de peur… D’une main experte, le mutant fouilla la jeune femme sans l’écarter de lui une seule seconde. Pour un observateur extérieur, cela ressemblerait probablement à un pelotage en règle, mais les intentions du mutant étaient bien différentes…

    Sa seconde main se glissa dans la poche arrière du jean de la demoiselle, en extirpant une seconde paire de menottes. L’entrainant au loin, le mutant l’adossa à un poteau électrique et replia les bras de cette pauvre femme de façon à la menotter autour du poteau en joignant les bracelets inutilisés entre eux. Plus elle bougerait et se démènerait pour tenter de se libérer, plus elle s’auto-étranglerait avec ses propres bras. C’était vicieux, mais au moins ça évitait d’avoir encore un peu plus de sang sur les mains…

    Le mutant refit face à cette pauvre femme et acheva d’inspecter ses autres poches. Un couteau fut balancé dans une bouche d’égout à la suite des deux clés des paires de menottes, ainsi que l’arme de l’agent, poussé du bout du pied pour ne pas la prendre à pleine main. La jeune femme se débattit pendant quelques secondes avant de comprendre qu’elle ne réussirait à rien, et ses sanglots résonnèrent piteusement dans la ruelle alors que Friedrich rejoignait Delinda, un sourire amusé aux lèvres.

    Je vous offrirais bien un verre pour vous faire oublier tout ça… mais mieux vaut filer vers un endroit plus calme ; ces deux enquiquineurs ont probablement appelé des renforts !

    Est-ce que la faire boire un énième cocktail était une bonne idée compte-tenu de son état d’ébriété ? Certainement pas ; Friedrich lui offrirait une grenadine.
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMer 14 Avr - 22:22


Tout le monde sursauta lorsque toutes les sources de lumière du parking sans exception explosèrent. Delinda et l'agent qui tenait Friedrich en joue se couvrirent le visage par réflexe. Presque aussitôt, les deux femmes purent entendre le bruit d'un coup porté et un craquement sinistre suivit d'un cri de douleur. Il était facile de deviner ce qui était en train de se passer mais pas la gravité. En s'habituant à l'obscurité, on pouvait discerner très vaguement la silhouette des deux hommes et l'agent aux côtés de Delinda en profita pour reprendre le contrôle et tenter d'abattre, ou tout du moins de blesser Friedrich. Mais c'était stupide ! Elle risquait tout de même de blesser son collègue. Le coup partit, arrachant à 'Lin un petit cris.

La pauvre jeune femme était assise sur le sol, parcourue de tremblements suite aux efforts incontrôlés qu'elle avait fourni pour faire exploser les lumières du parking. Elle aurait voulu réagir mais elle ne pouvait qu'assister, impuissante, à ce qui se déroulait sous ses yeux. Son état d'ébriété n'arrangeait rien, bien que la gravité de la situation lui permit d'avoir les esprits un peu plus clairs.

Un faisceau de lumière vint éclairer les alentours avant de se poser sur le corps de l'agent qui devait se contenter de passer les menottes à Friedrich. Son corps sanguinolent était allongé sur le sol, sans vie ? Une flaque de sang se formait peu à peu sous lui. Delinda était à deux doigts de faire une crise de nerf et le cris paniqué de l'autre agent n'arrangea rien. 'Linda aurait voulu bouger, constater l'état de l'homme au sol, mais elle n'arrivait plus à gérer la situation. Elle ne savait plus contre qui elle était, ne savait plus où regarder ni où se mettre, il fallait qu'elle se reprenne.

La lampe de l'agent toujours debout aveugla Delinda de temps à autres qui dû se protéger les yeux à plusieurs reprises. Elle n'avait même pas peur pour sa vie, des fois que l'agent armée lui tire dessus par accident. 'Linda était tellement décontenancée qu'elle ne découvrit le petit jeu de Friedrich qu'au dernier moment. Déstabilisée elle était sur le point de prévenir l'agent qu'il se trouvait derrière elle mais Friedrich la soulevait déjà, lui faisant quitter le sol. Delinda était convaincue qu'il allait la tuer. Elle détourna les yeux, et fourra son visage dans ses mains en tentant de reprendre le contrôle de ses émotions, de ses pensées, de sa vision.

Friedrich était recherché pour meurtre, il était dangereux, peut-être était-il un de ces psychopathes décérébrés ? Et pourtant il lui avait semblé tellement... normal et intéressant tout au long de la soirée. Ce n'était pas lui qui avait mit le premier agent au sol mais une erreur de sa co-équipière. Et les gémissements lointain de cette dernière et les cliquetis de menottes prouvaient à Delinda que Friedrich n'était pas en train de la tuer comme elle l'avait d'abord crut mais seulement en train de l'empêcher de nuire. Et puis Friedrich était d'un sexy... Il les aurait tous tué sans exception s'il s'était s'agit d'un meurtrier sanguinaire. En attendant Delinda s'était fourrée dans une belle m*rde, pour ne pas changer à ses habitudes, mais celle-là était sans conteste la pire de toute.

Une fois le point fait sur la situation, la jeune femme se releva tant bien que mal tandis que son... compagnon revenait vers elle avec un sourire amusé aux lèvres. Amusé !

- Je vous offrirais bien un verre pour vous faire oublier tout ça… mais mieux vaut filer vers un endroit plus calme ; ces deux enquiquineurs ont probablement appelé des renforts !

Delinda était choquée par la façon dont il gérait la scène qui venait d'avoir lieu et tendit un bras devant elle, malgré elle, comme pour inciter Friedrich à garder une certaine distance entre eux. Ce n'était pas spécialement parce qu'elle avait peur de lui qu'elle tenait à ce qu'il reste éloigné, bien qu'elle était loin d'être rassurée, mais plutôt parce qu'elle ressentait une étrange envie qu'elle n'aurait pas vraiment sue décrire. L'impression de devoir garder un cercle de sécurité autour d'elle pour ne pas devenir complètement folle. Elle ferma les yeux un instant, expirant à fond, puis les rouvrit. Friedrich avait raison, il valait mieux quitter les lieux au plus vite et Delinda marchait déjà vers la sortie de la ruelle. Elle finit enfin par prendre la parole : un couinement de souris.

- Je suis loin d'être une froussarde tu sais, d'habitude je garde mon sang-froid mais là... Tu me dois une explication ! Et il faut faire quelque chose pour l'agent à terre, appeler quelqu'un... Il est peut-être déjà mort !

Elle continuait de marcher, ou plutôt de courir à moitié, sans savoir où ses pas la menait.
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Friedrich Von Roehm

Friedrich Von Roehm
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMer 21 Avr - 20:52

    Ses pas le portant jusqu’à Delinda, le mutant lui proposa de lui offrir un verre peu alcoolisé. La jeune femme se releva finalement et étendit le bras de manière à empêcher le mutant de l’approcher. Ah là bizarrement, elle ne voulait plus qu’il l’approche… Ce n’était pourtant pas son imagination qui lui avait fait imaginer son gémissement de plaisir digne d’une adolescente. Delinda venait de découvrir le vrai Friedrich, celui qui bien au-delà de son apparence de mec bien élevé mais un peu sauvage, c’était un homme particulièrement dangereux qu’il ne convenait pas de sous-estimer…

    A quelques mètres de là, l’agent continuait de se débattre avec angoisse, s’étranglant un peu plus à chaque mouvement supplémentaire qui agitait son corps. Si elle continuait comme ça, elle finirait par s’asphyxier sans que Friedrich n’ait besoin de lui filer un coup de main pour accélérer son passage de vie à trépas…

    Le mutant ne bougea pas et lui laissa quelques secondes pour qu’elle remette ses idées en place. Il n’attendrait pas jusqu’au lendemain et disparaîtrait dans la nuit si elle souhaitait en rester là ; Friedrich n’était pas le genre de type qui insistait ou qui cherchait à s’imposer d’une manière balourde. Si les choses de la vie l’effrayaient – autant dire ce qui était, ce n’était pas vraiment ambiance « entraide et amour fraternel » en ville depuis quelques mois – le mutant ne pourrait rien faire de plus pour elle hormis disparaître de la circulation.

    Sa voix finit par s’élever de nouveau, aussi basse qu’un couinement de rongeur tant elle avait probablement été effrayée. Elle expliqua qu’elle n’était pas une froussarde et qu’elle réussissait à conserver son sang froid « habituellement ». Habituellement… Delinda exigea finalement une explication et Friedrich ne pu retenir un rire :

    Je ne dois rien à personne, Delinda…

    C’était vrai pour elle comme pour le reste de la Terre : le mutant vivait sa vie comme il l’entendait depuis belle lurette, et ne rendant de comptes à personne. Echanger quelques mots autour d’un verre ne signifiait pas pour autant devenir redevable de quoi que ce soit envers qui que ce soit…

    Delinda suggéra d’aider l’agent qui se tortillait et gémissait encore à terre. Friedrich baissa les yeux sur l’homme avant de fixer de nouveau Delinda en ayant l’air complètement indifférent à la scène.

    Si ça collègue ne sait pas tirer, ce n’est pas mon problème. Que fera-t-il une fois sur pieds ? Est-ce qu’il enverra un mot de remerciement pour la charité dont nous aurons fait preuve ? Je crois plutôt qu’il essaiera de nous retrouver pour nous coller une balle entre les deux yeux !

    Friedrich quitta la ruelle en compagnie de Delinda, restant en arrière pour examiner les alentours. Il ne devait pas y avoir d’autres fédéraux dans le coin, mais il y avait plus que probablement des yeux qui les épiaient ; le mutant pouvait les sentir posés sur lui…
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyLun 10 Mai - 17:12


Lorsque Delinda demanda une explication à Friedrich pour la scène alarmante qui venait de se produire, ce dernier se contenta de lui rire au nez en précisant qu'il n'avait de compte à rendre à personne. Cette petite phrase aurait frisé la moustache de la jeune femme, si elle en avait eut une, bien entendu XD. Elle se retint de lui lancer quelques insultes bien choisies à la figure, dans un état second. Qu'il le veuille ou non, il venait de la mettre dans un beau pétrin alors qu'après tout, elle n'avait rien demandé. Bon d'accord, ça n'avait pas été très malin de sa part de se jeter dans la gueule du loup dans le sous-sol du Pandora's Box, mais comment aurait-elle pu prévoir ce qui arriverait ?

- Si ça collègue ne sait pas tirer, ce n’est pas mon problème. Que fera-t-il une fois sur pieds ? Est-ce qu’il enverra un mot de remerciement pour la charité dont nous aurons fait preuve ? Je crois plutôt qu’il essaiera de nous retrouver pour nous coller une balle entre les deux yeux !

- Bon d'accord, t'as peut-être pas tord ! N'empêche, je veux pas que ma vie soit détruite pour homicide ou non assistance ou... Oh et puis tu m'énerves !

Delinda poussa un râle tout à fait ridicule en gesticulant de façon éloquente : elle était en train de péter les plombs. Les lampadaires de la ruelle clignotèrent sans que la jeune femme ne s'en rende compte : toute son attention était portée sur Friedrich qui semblait encore en alerte. A première vue, il n'avait pas l'air de trouver Delinda menaçante... Rien d'étonnant, elle ne lui arrivait même pas à l'épaule. Ni une ni deux, elle revint à la charge, revenant sur ses pas pour enfoncer un index inquisiteur dans le torse de ce fou absolument sexy, malheureusement.

- Et puis dis moi ce que je dois faire ! C'est toi le professionnel de la magouille ! Si tu me dis que je vais devoir me planquer des mois dans une cave en attendant que la tempête se calme, je te promets que... Tu verras !

Elle s'écarta de lui, toujours hystérique et fit quelques pas comme pour reprendre sa route, avant de se tourner à nouveau vers lui.

- Je vais me retrouver en cavale, on va me prendre pour une complice, et je vais me retrouver au trou ! Alors que je suis jeune, et belle, et riche...

Elle attrapa Friedrich par son marcel, s'y agrippant désespérément et le secoua de toutes ses forces... Sans parvenir à le faire bouger d'un pouce.

- ... J'ai pas mérité ça moi !

Delinda était parfaitement ridicule, ne parvenant pas à réfréner sa peur et son énervement. Elle avait à peine conscience de ses gestes qui n'avaient ni queue ni tête. Son destin était scellé, Friedrich allait certainement lui en coller une fameuse qui l'enverrait directement au tapis, il laisserait son corps inconscient dans la ruelle et des rongeurs (pourquoi pas des écureuils ?) viendraient récupérer sa carcasse. A bien y réfléchir... C'était peut-être la meilleure fin à laquelle elle pouvait encore croire. Tout sauf finir dans une de ces horribles combinaisons de prison !
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptySam 15 Mai - 15:36

    Le moins que l’on pouvait dire, c’était que Delinda avait un sens du mélodrame assez irritant. Non contente de ne pas s’être pris une balle dans la tête ou d’avoir été embarquée pour un interrogatoire musclé, voilà qu’elle s’inquiétait à présent de la santé des agents du gouvernement que le mutant avait pourtant neutralisés avec toute la délicatesse dont il était capable… La jeune femme s’inquiéta ensuite de ce que serait sa vie après un évènement de ce type, et le mutant rit de nouveau, incapable de s’en empêcher cette fois. C’est qu’elle pouvait être vraiment drôle quand elle s’y mettait.

    Si ça peut te tranquilliser, je peux encore me débarrasser de ces deux-là… J’ai cru bon de les laisser vivre, mais si tu préfères qu’ils claquent dans cette ruelle, ce n’est pas vraiment un problème pour moi, hein !

    Son sourire indiquait qu’il ne plaisantait pas. Après tout, il était recherché pour un meurtre, alors deux idiots en plus sur sa présumée liste de victimes ne changeraient pas la donne le concernant.

    T’inquiète pas non plus pour ta vie…

    Devait-il lui dire que les feds ne lui courraient après que pour mater son joli petit c*l plutôt que parce qu’ils la soupçonneraient de meurtre ? La jeune femme conclut que Friedrich l’énervait et se mit ensuite à gesticuler d’une façon étrange qui était tout sauf glamour… Ok, Friedrich avait bien fait de garder le silence sur ce qu’il pensait des fesses de Delinda.

    Un évènement bizarre attira l’attention du mutant et il remarqua pour la première fois que la colère de la jeune femme semblait perturber le bon fonctionnement des lampadaires alentours. Avant qu’il n’ait le temps de formuler à voix haute son observation, la petite brune avait fondu sur lui pour lui enfoncer son index minuscule dans le torse… C’est qu’elle était vraiment en colère, en fait ! La jeune femme lui demanda ce qu’elle devait faire, parce que lui était un pro de la magouille. Le mutant resta longuement partagé entre l’envie de l’attacher au poteau avec l’agent pour se tirer tranquillement et celle lui mettre une bonne claque pour lui remettre les idées en place.

    Le « roi de la magouille » a quand même sauvé tes jolies fesses. Pardon de te le rappeler ! - Le mutant retint un grognement et décida de poursuivre. – Tu vas juste rentrer chez toi, prendre une aspirine et dormir un peu. Ils ne t’ont pas vue, n’ont pas ton nom… Et même s’ils l’avaient, ils auraient suffisamment de bonnes raisons de l’oublier d’ici à ce qu’un bon samaritain vienne les aider !

    Se planquer avec elle dans une cave n’était finalement pas une si mauvaise idée que ça au final, parce que les femmes étaient réputées pour leurs actes désespérés dans les situations trop complexes pour elles. Sans doute aurait-elle improvisé une danse du ventre ou se serait-elle jetée sur lui pour faire passer le temps… Toujours tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler, tsss !

    Delinda s’enfonça dans son délire alors que Friedrich l’observait et l’imaginait en petite tenue, enfermée avec lui dans une pièce sombre. C’était primal, c’est vrai, et il était peut-être temps de mettre un frein à ses instincts de bête avant qu’il ne finisse par lui sauter dessus dans ce parking… La manière qu’elle avait de tout lui mettre sur le dos et de se plaindre acheva de remettre les idées du mutant au clair, et c’est avec une certaine autorité qu’il reprit la parole.

    Je te ramène chez toi. Là, tu enchaînes l’aspirine et tu pionces. Demain, tu auras tout oublié, ces abrutis incompétents, moi, et ta crise existentielle !

    Non mais quand même ! Il ne s’était pas fait la malle d’Alcatraz pour se faire rabattre les oreilles par une femme – séduisante – à moitié bourrée et hystérique, de surcroît ! Elle s’agrippa finalement au marcel du mutant en espérant sans doute pouvoir le secouer, mais Friedrich ne bougea pas d’un pouce alors qu’elle gémissait qu’elle n’avait pas mérité ça… Le mutant la prit par les épaules, l’éloignant légèrement de lui avec indécision. Hmm… Devait-il l’assommer et l’abandonner dans la première chambre d’hôtel qu’il trouverait ? L’assommer le tentait bien, mais lui faire mal posait un léger problème au mutant parce qu’elle n’avait pas essayé d’attenter à sa vie. Son instinct lui suggérait un tas d’autres choses la concernant, mais aucune ne contribuerait à la faire taire dans l’immédiat…

    Il ne restait donc que l’option « je l’assomme et on voit après ».
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyMer 19 Mai - 10:18


Friedrich répondit régulièrement aux attaques verbales de Delinda mais cette dernière était bien trop partie dans son délire pour y faire réellement attention. Les seules mots qui l'interpelèrent furent "jolies fesses", ce qui eut pour effet de calmer légèrement la jeune femme. Après tout, il n'y avait rien de tel qu'un petit compliment pour détendre l'atmosphère, même s'il était lâché à la légère. Delinda était assez superficielle pour en tenir compte.

- Je te ramène chez toi. Là, tu enchaînes l’aspirine et tu pionces. Demain, tu auras tout oublié, ces abrutis incompétents, moi, et ta crise existentielle !

Friedrich avait prit un ton autoritaire tel un père s'adressant à sa fille de trois ans, accrochée à ses pieds sans vouloir lâcher quoi que ce soit. C'est ce ton qui finit d'énerver Delinda qui s'agrippa au marcel de son compagnon en tentant désespérément de le secouer, un geste qui, bien sur, fut vain. Puis l'homme à l'allure bestial la prit par les épaules pour l'écarter de lui et son expression calma aussitôt Lin. Était-il en train de réfléchir à quel endroit il jèterait son corps ? La jeune femme déglutit et se libéra de ses mains pour faire quelques pas en arrière. Bon, à tout bien réfléchir, elle ne voulait peut-être pas mourir tout de suite.

Ce devait être un soulagement pour Friedrich de la voir enfin se calmer. C'est à ce moment que Delinda se rendit compte du ridicule dont elle venait de faire preuve. Elle baissa les yeux en jouant frénétiquement avec ses mains. Il n'y avait aucune chance qu'elle puisse faire oublier à Friedrich ce qu'il venait de voir, elle devait certainement avoir perdu tout son glamour. La jeune femme soupira, résignée.

- T'as raison... Je devrais plutôt rentrer...

Son ton était morne. Pouvait-elle encore espérer qu'il la raccompagne ? Delinda n'osa pas le lui demander, elle avait trop de fierté pour ça, enfin le peu qu'il lui restait après la scène qu'elle venait de faire. Elle devrait affronter sa peur toute seule, l'obscurité. Traverser les rues sombres de la ville après la soirée qu'elle venait de vivre promettait d'être une rude épreuve. Elle pouvait peut-être présenter les choses sous un autre angle, à bien y réfléchir.

- Est-ce que je peux me faire pardonner ? En t'invitant à prendre un dernière vers chez moi ou... J'habite à quelques rues seulement...
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MessageSujet: Re: besoin de se dérouiller un peu... [libre]   besoin de se dérouiller un peu... [libre] EmptyJeu 27 Mai - 14:23

    Friedrich fut étonné de constater la manière dont Delinda rendit les armes. Après avoir jouée les hystériques paniquées à l’idée d’être contrainte à la fuite perpétuelle juste pour s’être tenue debout dans une ruelle, la voilà qui retrouvait le silence simplement après que Friedrich lui ai conseillé de rentrer chez elle pour pioncer un peu et ainsi oublier son début de crise existentielle… C’était ordinairement le genre de réflexion qui mettaient les femmes en boule : « crise existentielle », c’était une expression somme toute assez péjorative lorsqu’elle sortait de la bouche d’un homme, et nombreuses étaient celles qui piquaient une crise une fois ces deux mots prononcés, à grands renforts de « tous les mêmes ! » et de « goujat ! ». Friedrich avait eu quelques collègues de travail qui en étaient passés par là et lui avaient raconté le tout avec un certain dépit qui leur avait été commun à tous… Son instinct sauvage l’incitait à ne pas s’attacher durablement à une femme, et dans un sens ce n’était peut-être pas plus mal.

    Friedrich avait écarté la jeune femme de lui et l’avait observé l’espace de quelques secondes en se demandant ce qu’il pouvait bien faire d’elle compte-tenu de sa propension à devenir hystérique en moins de vingt secondes assez embarrassante ! La jeune femme s’était finalement écartée de lui en affichant une expression difficilement déchiffrable, déglutissant avec ce qui ressemblait à de la gêne. Allons bon, est-ce qu’elle était intimidée à présent ? Aimer les « mauvais garçons » et tomber sur l’un de ceux qui n’avaient pas volé leur réputation, c’était quelque chose de totalement différent…

    Delinda conclut que Friedrich avait raison et que le mieux pour elle était de rentrer. Le programme évoqué par le mutant quelques minutes plus tôt la tentait, finalement, et un sourire satisfait étira les lèvres du mutant. Satisfait parce qu’elle entendait enfin raison. Satisfait parce qu’elle se calmait enfin.

    Son moral semblait être descendu encore un peu plus, et le mutant se demanda s’il n’y était peut-être pas allé un peu trop fort. Certainement pas. Les femmes étaient des êtres solides ou non ? Elles faisaient des pieds et des mains pour être considérées comme des égales des hommes, alors il était temps d’assumer la bourrinerie dont elles étaient parfois victimes, en bonnes égales des hommes qu’elles étaient…

    Delinda finit par demander si elle pouvait espérer se faire pardonner en lui proposant notamment un dernier verre chez elle… un chez elle qui n’était justement qu’à deux pas d’ici. La logique aurait voulu que Friedrich se tire de là en vitesse au cas où la police débarque dans le quartier, mais un rapide coup d’œil à Delinda indiquait qu’elle se fourrerait probablement dans d’autres emm*rdes s’il la laissait repartir seule dans son état…

    Va pour un dernier verre. Mais seulement si tu évites de refaire une crise existentielle dans les minutes qui viendront…

    Friedrich n’était pas l’exemple même de la délicatesse masculine. Les loups ne se faisaient jamais de politesse, après tout…

    (je te laisse créer chez toi, si tu veux ^^)
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