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 Des retrouvailles [Irène A.]

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Andréa Wenfield

Andréa Wenfield


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MessageSujet: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyMer 30 Sep - 12:57

Des retrouvailles



Andréa Wenfield entra dans les vestiaires de la salle de musculation du centre de détente et de remise en forme. Les vestiaires en question étaient assez aérés pour ne pas sentir la transpiration et préserver un espace privé à chacun des sportifs qui auraient à en faire usage. De plus ils étaient, comme les salles de sport, assez lumineux pour ne pas avoir l’impression d’être enfermés alors qu’il faisait, plus ou moins, beau dehors.

Rapidement, Andréa enfila son caleçon noir, coupé en dessous des genoux, et une brassière de sport d’un bleu turquoise assorti au bandeau de tissus qu’elle passa dans ses cheveux. Elle passa rapidement aux toilettes pour remplir une bouteille d’eau au lavabo et vérifier qu’elle s’était démaquillée comme il fallait. Elle avait horreur d’avoir la peau collante de transpiration alors elle s’essuyait régulièrement le visage, faisant baver son maquillage par la même occasion. Puis, la jeune femme se dirigea vers la salle de musculation. Celle-ci était grande et bien équipée. Il y avait toutes sortes d’appareils, du rameur au tapis de course, et c’est vers ces derniers qu’Andréa se dirigea. Elle posa sa bouteille sur le sol et commença à régler un programme de course sur l’écran.

Par plaisir, Andréa ne courrait jamais. Elle ne trouvait cela ni utile, ni amusant, ni agréable. Mais selon elle, un centre comme celui-ci était l’endroit idéal pour faire des rencontres, amicales bien sûr. Depuis deux jours qu’elle était à New York, et surtout quatre ans qu’elle était partie de chez elle, Andréa avait eu le temps de connaître la solitude et les moments de déprime qui vous pousse à vous enfermer chez vous devant un bon vieux film noir et blanc, avec une boîte de chocolats sur les genoux et une bouillotte aux creux des reins. Elle avait décidé que plus jamais, elle ne se laisserait replonger dans la solitude qu’elle avait connue au début de son périple à travers l’Europe.

Andréa avait vu la Belgique en moto, les Pays-bas puis l’Allemagne et était restée quelques temps en Autriche, pour continuer ensuite par la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et arriver en Grèce. Là elle était restée quelques mois, presque un an sur les quatre qu’avait duré sa fuite loin de Paris et du Club des Damnés qui avait finit par retrouver sa trace. Aujourd’hui, c’était finit. Elle ne fuyait plus et l’Europe était loin derrière elle.
Et cela ne m’attriste même pas… songea t-elle en montant sur le tapis roulant qui commençait doucement à défiler sous ses pieds.

Elle n’avait couru qu’une dizaine de minutes lorsque la porte de la salle s’ouvrit sur une silhouette qui lui était familière. Une femme, qu’elle connaissait. Elle en était certaine. Elle n’arrivait plus à la resituer dans son passé. Comment pouvait-elle connaître quelqu’un à New York, alors qu’elle n’y était jamais venu et que…

Irène ? Irène ! s’exclama brusquement Andréa en agitant la main en direction de la nouvelle venue

Elle descendit du tapis de course et s’approcha, certaine de ne pas se tromper. Et c’était effectivement le cas. Irène, son amie, celle qui avait réussi à lui redonner le sourire qu’elle avait laissé à Paris près du corps sans vie de son père, était bien là, à New York. Cela faisait si longtemps !

Tu te souviens de moi ? La fille qui pleurait devant les ruines du mur de Berlin. Andréa Wenfield. On…

On était amie pensa t-elle sans le préciser. Si jamais Irène ne s’en souvenait pas, elle allait se sentir gênée de l’avoir oublié, surtout après tous les bons moments qu’elles avaient passées, leurs fous rires chez l’une ou chez l’autre, leurs virées shopping, leurs disputes amicales pour savoir quel film aller voir au ciné, dans quel restaurant réserver, …

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Irène Adler

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyMer 30 Sep - 21:43

    Le retour d’Irène à la vie New Yorkaise ne s’était pas vraiment fait dans la joie et l’allégresse. C’était ce qui arrivait ordinairement lorsqu’après s’être immergée totalement dans une culture locale où le bien-être du nouvel arrivant était placé au-dessus de toute autre priorité individuelle : New York était une ville majoritairement peuplée de gros égoïstes, et Irène en avait eu un désagréable aperçu lorsqu’elle s’était rendue du palais de justice à l’Institut… ou plus précisément, lorsqu’elle avait eu besoin de prendre un taxi. Un homme lui avait soufflé son véhicule sous les yeux avec un culot incroyable, et malgré le fait que le chauffeur intercède en faveur de la jeune femme non-voyante. Irène avait donc dû attendre de longues minutes qu’un autre taxi arrive, et s’était au passage faite complètement doucher par une averse passagère.

    La journée s’annonce encore pire que prévue… génial !

    S’installant dans un taxi en tremblant comme une feuille, Irène regagna l’Institut et se glissa sous une douche bien chaude en espérant échapper à la pneumonie par ce biais. Elle enfila ensuite un jean noir propre et passa un pull gris souris par-dessus un tee-shirt à manches courtes de la même chouleur, donnant l’impression de partir pour une expédition au Pôle Nord avec ses multiples épaisseurs de tissus. La mutante tâtonna un peu pour dénicher sa tenue de sport qu’elle n’avait pas portée depuis son retour à New York – qui remontait à une petite semaine tout au plus – et la glissa dans son sac de sport, le passant ensuite sur son épaule droite avant d’enfiler une paire de bottines en daim gris que le bas de son pantalon venait recouvrir. Cela irait pour se rendre jusqu’à la salle de sport ; de toute manière elle avait d’autres vêtements dans le vestiaire qu’elle louait à l’année…

    Irène se fit déposer en ville par l’un de ses collègues professeur et utilisa son pouvoir pour atteindre le centre de remise en forme sans heurter le moindre élément du décor urbain. Elle manqua en revanche de trébucher à cause de la laisse trop longue d’un caniche, mais son charmant propriétaire la rattrapa au vol avant de lui donner sa carte de visite, lui faisant promettre de lui téléphoner au plus vite… Irène plaisait aux hommes qui prenaient la peine de la remarquer malgré les efforts qu’elle faisait pour se fondre dans la masse, mais cela la mettait mal à l’aise à chaque fois, surtout depuis que son petit-ami avait disparu sans laisser de trace : devait-elle accepter les avances d’autres hommes par loyauté, en attendant de savoir s’il était encore en vie ? devait-elle refaire sa vie avec un autre en risquant de lui faire du mal lorsqu’il reviendrait ?

    Irène avait donc promis de l’appeler, et avait de nouveau fait usage de son pouvoir pour atteindre le vestiaire des femmes. Là, elle enfila son cycliste gris clair arrivant jusqu’à mi-cuisse et enfila un débardeur noir, avant de nouer consciencieusement les lacets de ses baskets de course. Irène longea le mur menant à la salle où étaient regroupés tous les appareils de musculation et se dirigea vers la zone réservée aux échauffements : la jeune femme s’installa au sol et fit quelques abdos, quelques élongations, avant de terminer par deux ou trois mouvements qui lui éviteraient de se tordre une cheville une fois sur le tapis de course… d’autant plus que cela lui était – malheureusement – déjà arrivé par le passé.

    Irène poussa la porte donnant sur la deuxième partie de la salle de musculation, ordinairement moins peuplée, et où Irène n’était que très rarement perturbée par des prémonitions. Quelqu’un cria finalement son nom, et comme par réflexe, Irène regarda autour d’elle comme l’aurait fait n’importe quelle personne « normale »… non-voyante, elle parvenait pourtant très bien à donner l’illusion d’être en possession de toutes ses facultés, mais il n’en était rien malheureusement.

    Une prémonition lui fournit justement un aperçu de sa future interlocutrice, qu’elle connaissait plutôt bien. Andréa se rappela au bon souvenir d’Irène, lui demandant si elle se souvenait d’elle, la jeune fille pleurant devant le mur de Berlin, avant de commencer une phrase qu’elle n’acheva pas. Un sourire ravi étira les lèvres d’Irène, qui n’eût aucun mal à attirer son amie dans ses bras, la serrant contre son cœur battant la chamade à cause de l’émotion…

    Bien sûr que je me souviens de toi ! Qu’est-ce que tu viens faire à New York ? Qu’est-ce que tu deviens ?

    Irène écarta la jeune femme d’elle, semblant la contempler un instant… Sa cécité était totale, mais quelque chose d’inexplicable avait permis à Irène de conserver ses yeux marron clair. C’était malheureusement ce point de détail qui empêchait ses interlocuteurs d’intégrer l’information selon laquelle elle était complètement privée du sens de la vue…
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Andréa Wenfield

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyJeu 1 Oct - 14:19

Andréa avait oublié le handicap de son amie, jusqu’à ce que celle-ci la prenne dans ses bras et la serre contre elle. Elle avait cette habitude des aveugles de devoir toucher les gens pour réellement prendre conscience de leur présence, même si son pouvoir en faisait une femme encore tout à fait capable de voir certaines choses…

La jeune femme brune était heureuse qu’Irène se souvienne d’elle. Elles avaient vécu une belle amitié qui s’était terminée brutalement lorsque Andréa avait apprit qu’un Damné du Club de Paris se trouvait à Berlin, peut-être à sa recherche. Elle ne croyait pas au hasard, à cette époque là. Elle avait quitté l’Allemagne et son amie à contre cœur, en se faisant la promesse que jamais plus elle ne s’attacherait à quelqu’un qu’elle devrait quitter plus tard. Mais, et d’un sens heureusement, Andréa n’avait jamais réussi à tenir cette parole. C’était sans doute la seule.

Bien sûr que je me souviens de toi ! Qu’est-ce que tu viens faire à New York ? Qu’est-ce que tu deviens ?

Andréa se fit souriante.

C’est une très, très longue histoire ! Oh j’ai tant de choses à te raconter, il s’est passé tellement de temps depuis qu’on s’est quittées…

Son visage se ferma.

Je suis vraiment désolée… d’être partie aussi vite la dernière fois. Mais maintenant tout s’est arrangé. Je ne suis plus en fuite Irène, je suis libre, réellement libre de faire ce que je veux et… et ça m’a vraiment manqué de ne pas pouvoir partager tout ce bonheur avec toi.

La jeune femme prit les mains de son amie dans la sienne et les serra. C’était si bon de retrouver une amie dans cette grande ville inconnue.

Pour résumer, j’étais en Grèce quand un Damné m’a retrouvé. Il faisait partit du Club de New York et m’a longuement expliqué que je n’avais rien à craindre des Damnés de Paris parce que le meurtre de mon père… et bien c’était considéré comme un défi. Et tiens-toi bien ! Un défi que j’ai gagné quand… elle baissa le ton … quand j’ai tué mon père.

Irène était l’une des seules personnes au monde à savoir la vérité sur la mort du père d’Andréa. En effet celle-ci ne l’avait dit qu’à son petit frère, Adonis, et à sa meilleure amie, Irène. Elle l’avait trouvé en train de pleurer au pied du mur de Berlin, alors que les souvenirs de ce qu’elle avait fait lui revenaient en mémoire. Elle pleurait, elle pleurait et Irène était arrivée à ce moment là. Andréa avait soulagé toute les peines de son cœur en racontant la vérité à cette mutante qu’elle connaissait à peine, alors, et elles étaient devenues des amies.

Bref ! Tout ça pour dire que quand il m’a parlé de New York et des Damnés qui y vivaient, je n’ai pas hésité. J’aurais pu rentrer à Paris, chez moi, mais avec maman je… je ne peux plus la regarder en face maintenant. Et Adonis est grand, on se parle par téléphone mais… il sait bien que j’aime voyager. J’ai failli retourner à Berlin, essayer de te retrouver mais… j’ai eu peur que tu m’ai oublié. Après mon tour d’Europe, j’avais envi d’attaquer les Etats-Unis.

Andréa avait finit d’une voix joyeuse, pour lancer ensuite :

Et toi alors ? Tu vas bien ? Que fiches-tu ici ?

Andréa ignorait qu’Irène faisait partit des X-men, mais pour elle les guerres de clans n’avaient pas beaucoup d’importance, ni grand intérêt.
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Irène Adler

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyVen 2 Oct - 19:56

    Serrant celle qui semblait être son amie dans ses bras, Irène pu constater qu’il s’agissait bien d’Andréa et non d’une usurpatrice. S’écartant tout doucement, la jeune femme laissa glisser ses doigts fins le long du visage qu’elle ne pouvait voir de manière naturelle, mais que son don lui permet d’apercevoir au travers d’un flash de quelques micro-secondes… Le sourire de la mutante s’étira encore davantage, et elle délaissa le visage d’Andréa pour prendre ses mains entre les siennes, alors qu’elle se lançait dans un récit précipité, comme si elle souhaitait rattraper en quelques secondes l’année durant laquelle elles ne s’étaient vues.

    Ca tombe plutôt bien, j’ai toujours aimé les histoires !

    Irène souriait toujours, elle était vraiment contente de tomber de nouveau sur Andréa : elle avait l’air en bonne santé, beaucoup plus apaisée que lors de leur première rencontre ou du jour où leurs chemins s’étaient séparés brusquement… ayant perdu la trace de son petit-ami, Irène était donc doublement contente de se trouver face à son amie.

    Andréa s’excusa finalement d’être partie comme une voleuse lorsqu’elles se trouvaient à Berlin, et conclut que tout s’était arrangé pour elle. La main d’Irène glissa une nouvelle fois le long de la joue de la jeune femme, alors qu’un sourire étirait de nouveau ses lèvres : tout s’était arrangé pour la jeune Andréa, et Irène en était soulagée à un point difficilement descriptible pour le moment.

    La voix de la jeune femme se modula légèrement, sans doute parce qu’à présent, elle ne souriait plus. Irène renonça à user de son don pour apercevoir l’expression qu’affichait à ce moment précis sa cadette, et comme pour confirmer ce qu’elle pressentait, Andréa prit les mains de son amie entre les siennes, les serrant très légèrement.

    Ton départ précipité a été douloureux, mais également compréhensible… Je n’ai jamais réussi à déterminer si on se reverrait par la suite, mais je crois que je suis contente que le Sort m’ait réservé cette surprise !

    Irène souriait toujours, visiblement ravie que son amie se soit sortie des problèmes qui avaient suivi la « disparition » de son père. Andréa fit un rapide résumé des évènements survenus après son départ d’Allemagne, et Irène l’arrêta finalement en plaçant son index devant ses lèvres peu après l’évocation de l’assassinat du père de la mutante…

    Si tu crois que tu vas satisfaire ma curiosité en me racontant seulement quelques bribes… ^^

    En clair ? Irène voulait des détails, elle voulait savoir tout ce qui était arrivé à son amie pour en faire une jeune femme aussi épanouie.

    Au sujet de ce « défi »… c’est une sorte de tradition, c’est ça ?

    C’était à la fois étonnant et terriblement logique : Irène ne savait que peu de choses de ce Club, mais si le nombre de membres était limité, il était logique qu’un système de recrutement plus ou moins officiel existe pour compenser les pertes…

    Andréa avoua s’être envolée pour New York parce qu’elle n’était plus capable de regarder sa mère en face après ce qu’il s’était passé, mais précisa qu’elle l’appelait aussi régulièrement que possible. Irène sourit, ravie de voir que son amie n’avait pas coupé totalement les ponts avec sa famille… C’était une chose qui lui manquait, même si elle était plutôt bien entourée à l’Institut, même si elle avait de bon(ne)s ami(e)s, cela ne remplaçait pas ce qu’une mère ou un grand frère pouvait apporter.

    Andréa avoua finalement avoir eu peur qu’Irène l’ait oubliée et que cette peur l’avait dissuadée de retourner à Berlin, sans doute parce qu’un oubli aurait anéanti la paix qu’elle avait fini par retrouver avec difficulté.

    Je comprends… ça fait du bien parfois de s’immerger dans une autre culture, ça permet de s’aérer l’esprit et de repartir sur de nouvelles bases.

    Irène ne comptait plus le nombre de fois où elle avait procédé de cette manière, se rendant dans les pays les plus improbables pour se mêler avec la population locale et ainsi se faire oublier du reste du monde. Andréa finit par l’interroger sur elle-même, et Irène posa de nouveau ses yeux noisette sur son amie, mais sans pour autant la voir…

    Je suis rentrée d’un périple en Ecosse il y a quelques jours, et j’ai retrouvé mon boulot bien rangé d’archiviste au palais de justice ! Je fais également office de conseillère pédagogique pour les jeunes de l’Institut Xavier… - Irène baissa la voix avant de poursuivre, de manière à ce qu’Andréa soit la seule capable d’entendre – c’est une école pour mutants, et ils ont besoin de bonnes âmes pour prendre soin des jeunes… Les temps sont durs pour nous, et cela ne va pas en s’arrangeant malheureusement ! – reprenant un volume sonore normal, la jeune femme poursuivit – Je vais plutôt bien, du moins aussi bien que peut aller une femme dont le petit-ami a littéralement disparu !

    La dernière phrase avait été lâchée avec une certaine ironie : Irène allait bien, mais elle aurait pu aller encore mieux si Dan n’était pas introuvable depuis un trop long moment…

    Si tu as un maillot de bain, on peut aller se poser au sauna ou dans un jacuzzi pour discuter… courir et parler en même temps, ça n’a jamais été mon fort ^^

    Sa cécité était moins difficile à vivre grâce à son don, mais ce dernier ne remplaçait pas les nombreuses perceptions et informations que pouvait fournir un simple regard…
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Andréa Wenfield

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptySam 3 Oct - 18:35

Andréa fixa son amie avec un étonnement grandissant au fur et à mesure qu’elle laissait échapper des brides de ses propres souvenirs, des propres aventures qu’elle avait vécues depuis qu’elles s’étaient quittées.

Ecosse ? Ecole pour mutants ? Petit ami disparu ? répéta la jeune femme brune avec étonnement. Par Zeus Irène, toi aussi tu en as des choses à me raconter !

Andréa jurait toujours avec un seul Dieu, le roi de l’Olympe. Elle ne croyait en aucune divinité, étant complètement athée, mais cela ne l’empêchait pas, de temps en temps, d’adresser une courte prière à l’un des dieux grecs qu’elle avait apprit à aimer lors de son séjour en Grèce. Zeus, Athéna, Hermès ou Artémis, il en existait un pour chacun des problèmes que les grecs de l’Antiquité pouvaient rencontrer, et Andréa avait apprit à les aimer. La Grèce était vraiment pour elle le plus bel endroit qu’elle avait vu durant toute sa fuite à travers l’Europe, et elle regrettait parfois ses plages et son franc soleil. Au fond d’elle Andréa avait la certitude qu’elle y retournerait un jour.

J’étais venue ici pour courir, mais un petit tour au jacuzzi me tente bien plus que ce foutu tapis de course ! Va pour un bain massant, mon maillot est dans mon sac au vestiaire.

Suivie par Irène, Andréa se dirigea vers les vestiaires. Elle ouvrit le sien avec la clé qu’elle portait à son poignet, sur un bracelet, et en sortit son sac de sport. Elle n’avait pas prévu de se baigner à proprement parler, mais elle se connaissait assez bien pour savoir qu’après la course elle ne pourrait résister à une petite sieste dans un jacuzzi. Elle avait déjà trop chaud pour un sauna. Faisant signe à son amie de l’attendre devant sa cabine, Andréa y entra pour se changer. Comme la porte les séparait, et que la jeune femme n’avait jamais été très douée pour avouer ce genre de chose en face à face, elle en profita pour continuer à parler.

J’ai du mal à réaliser que nous nous soyons retrouvées… c’est tellement incroyable et… tellement génial ! Après Asher et Adonis, tu es la personne qui compte le plus pour moi, Irène, ma… meilleure amie.

Andréa pouffa, en même temps heureuse que la porte les séparait. Irène n’aurait pas pu voir les larmes dans les yeux de la jeune femme, mais cette dernière aurait tout de même eut l’impression qu’elles ne passaient pas inaperçues. Pourtant ce n’était pas la porte qui pouvait les cacher au pouvoir d’Irène, comme quoi il y a parfois des idées que l’on se fait…

J’ai l’impression d’être revenue au collège avec les « toi tu es ma meilleure amie » et les « toi tu es ma seconde meilleure amie » mais… on ne va plus se perdre de vue comme la dernière fois, n’est-ce pas ? demanda Andréa en sortant de la cabine pour interroger Irène du regard

Andréa avait toujours été une jeune femme forte, qui savait ce qu’elle voulait et qui ne se laissait pas submerger par ses émotions. Très jeune elle avait du apprendre à se débrouiller seule, étant partie de la maison à dix-neuf ans sans plus pouvoir espérer la moindre petite aide de personne. Elle avait voyagé loin et longtemps, sans jamais penser qu’il serait plus simple de rentrer chez elle et d’affronter ce qui l’y attendait. Ce n’était alors pas une option qu’elle pouvait prendre, même si à présent elle réalisait qu’elle avait bel et bien perdu ses quatre années, parce que le Club des Damnés de Paris ne lui en voulait nullement pour ce qu’elle avait fait à leur Roi Blanc.
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Irène Adler

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyMer 7 Oct - 15:19

    A la tonalité de la voix de son amie, il n’était pas difficile pour Irène de comprendre qu’elle était étonnée du récit laconique qu’elle venait de faire de ses mésaventures personnelles. Andréa répéta les grandes lignes de ce qu’Irène avait raconté, et cette dernière esquissa un sourire ravi lorsqu’elle l’entendit jurer… Irène était une femme polie qui ne rechignait pourtant jamais à jurer lorsque l’occasion s’y prêtait. Ce qu’il y avait de prodigieux avec Andréa, c’était cette foi indescriptible et peu commune qu’elle manifestait envers des divinités que tout le monde ou presque prenait pour de stupides légendes tout juste bonnes à divertir des enfants… Irène avait beaucoup vécu, et elle n’avait rien appris à ce sujet malgré les expériences vécues en plus comparé à une femme qui avait réellement 24 ans pouvait avoir vécu, mais cela ne l’empêchait pas de rester sceptique au sujet de bon nombre de choses, et les divinités – passées comme présentes – en faisait partie.

    Ca sera donnant-donnant, darling ! ^^

    Encore une vieille habitude qui refaisait surface : Irène donnait du darling assez régulièrement aux personnes qui lui étaient chères, aux ami(e)s proches, ou aux personnes qu’elle prenait temporairement sous son aile (des adolescents, principalement).

    Andréa accepta la proposition d’Irène de s’installer au jacuzzi ou au sauna pour poursuivre leur conversation, expliquant qu’elle était à la base venue pour courir mais qu’elle n’était tout à coup plus réellement motivée pour mettre ses plans à exécution. Cela arrangeait également Irène, qui n’était guère plus motivée que son amie pour la séance de sport prévue à la base…

    Va pour le jacuzzi !

    Andréa se dirigea la première vers les vestiaires et Irène fut contraire d’utiliser son don pour pouvoir la suivre et arriver jusqu’à son placard en un seul morceau. La jeune femme y introduisit la clé qu’elle avait pris l’habitude d’accrocher en le glissant de manière assez simple autour du chignon qui relevait ses longs cheveux au-dessus de sa nuque. Une fois la porte ouverte, Irène sortit son sac à dos et referma le casier pour se diriger vers une cabine individuelle, ce qu’Andréa fit également.

    Les cabines voisines leur permirent de rester suffisamment proches pour parler, et Irène entendit finalement son amie expliquer qu’elle était encore surprise qu’elles se soient retrouvées parce qu’après les membres de sa propre famille, Irène était la personne qui comptait le plus pour elle… Un sourire étira les lèvres de la mutante, dont l’émotion était lisible sur ses traits : alors elle ne s’était pas fait d’idées sur ce lien fort qui les unissait toutes les deux, Andréa également en était consciente… et dans un sens, c’était doublement rassurant pour Irène de savoir qu’elle ne s’était pas attachée à une énième personne qui n’avait que faire d’elle.

    La jeune femme pouffa de l’autre côté de la paroi qui les séparait, et le sourire d’Irène s’agrandit alors qu’Andréa expliquait qu’elle avait l’impression d’être redevenue une collégienne qui ne jurait que par le nombre de ses meilleures amies. La comparaison était amusante, mais Irène s’interrompit dans l’enfilement de son maillot de bain pour lui répondre…

    Ca peut paraître puéril au premier abord uniquement pour les personnes qui n’ont connu que la solitude… Je n’ai pas vraiment été élevée de la même manière que toi Andréa, et certaines références m’échappent assez régulièrement. Cependant après la description que tu viens de faire de ce que peut être une meilleure amie… enfin, je crois que c’est bel et bien ce que nous sommes !

    La jeune femme termina de lacer les lanières de son maillot de bain et rangea ses affaires de sport dans son sac à dos, tâtonnant le banc et au niveau des porte-manteaux pour vérifier qu’elle n’oubliait rien. Ouvrant la porte de sa cabine, Irène tomba nez à nez avec Andréa, qui lui demandait si elles se quitteraient de nouveau avec ce qui ressemblait à de l’appréhension…

    J’espère que non… sincèrement.

    Irène s’approcha de son amie et l’étreignit brièvement, avec tout son cœur. Se dirigeant ensuite vers son casier, elle y enferma son sac et récupéra la clé qu’elle passa autour de sa cheville droite avant de rejoindre Andréa, semblant chercher quelque chose de particulier…

    Toujours partante pour faire trempette ?

    Elle aurait sans doute besoin d’un peu d’aide pour localiser la direction dans laquelle elles devraient partir pour atteindre les jacuzzis…
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Andréa Wenfield

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyMar 13 Oct - 16:01

Andréa avait esquissé un début de sourire lorsque Irène l’avait appelé « darling ». Son amie servait du darling à toutes les personnes qui comptaient pour elle, et ce n’était donc guère étonnant qu’elle eu employé cette formulation avec Andréa. La jeune femme songea à quel point il était bon de retrouver de vieilles habitudes, et de vieilles amies. De toutes les personnes qu’elle avait laissé, à Paris, pas une seule amie ne lui avait manqué comme Irène. Les dernières années qu’Andréa avait passé dans sa ville natales n’avaient guère étaient bonnes pour l’adolescente qu’elle était alors. A cause de ses pouvoirs bien plus mal maîtrisés qu’elle ne les contrôlaient aujourd’hui, tout les garçons la trouvait attirante et voulait sortir avec elle sans même savoir son prénom, et les filles qui n’étaient pas jalouses de cela, la trouvait quelconque et peu intéressante.

A présent que son pouvoir avait évolué, elles n’étaient même plus de cet avis et certaines se comportaient comme des mecs avec Andréa. Elle ne pouvait pas leur en vouloir, celles qui avaient la moins forte personnalité se faisaient facilement avoir par son charme hypnotique. Ce n’avait heureusement jamais été le cas d’Irène, l’aveugle ayant une forte personnalité qui ne se laissait pas avoir par son pouvoir. Peut-être aussi parce que, comme elle ne pouvait pas la voir autrement que par ses visions, elle était immunisée contre le charme d’Andréa. Dans tous les cas, cela les arrangeait l’une comme l’autre.

Comme Irène n’avait pas l’habitude de mentir, Andréa la cru sans hésiter lorsqu’elle lui dit espérer qu’elles ne se quitteraient pas aussi précipitamment que la dernière fois en Allemagne.

Attrapant son amie par le bras, Andréa la tira en direction des jacuzzis. Elle savait qu’elle n’aurait pas aimé, si elle avait été à la place d’Irène, qu’on la traite comme une infirme et elle fit donc abstraction du handicap de son amie. Lui prendre le bras pour la tirer en direction des jacuzzis n’était donc pas un geste effectué comme si elle voulait l’aider, la guider, mais plutôt comme si, d’impatience, elle voulait l’entraîner, l’inciter à se dépêcher de la suivre. Devoir dépendre des autres n’était certes pas quelque chose qu’appréciaient les deux femmes.

Arrivant rapidement dans la pièce où se trouvait les jacuzzis, Andréa affirma un peu sa prise sur le bras de son amie, cette fois sans cacher ses intentions de l’aider. L’endroit était spacieux et bien éclairé, d’aspect agréable et calme, à peine quelques bavardages s’élevaient des jacuzzis déjà occupés.

Fais attention, le sol est glissant. lui murmura t-elle avec beaucoup de sérieux et un peu d’inquiétudes, aussi, de peur qu’Irène ne se casse la figure
Ce serait bête que l’on se raconte tout ce qui nous est arrivées ces dernières années dans une salle des urgences de l’hôpital le plus proche ! continua Andréa, avec humour cette fois

Dans la pièce, il y avait deux grands jacuzzis qui pouvaient chacun accueillir huit ou dix personnes, et trois plus petits qui ne pouvaient pas en contenir plus que quatre ou cinq. L’un des petits était vide et Andréa dirigea donc Irène vers ce dernier. Les deux femmes y entrèrent et Andréa laissa le silence s’installer entre elles, savourant la chaleur de l’eau claire sur ses muscles endoloris par la course, et l’agréable sensation des millions de petites bulles sur sa peau. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par le remous, un sourire aux lèvres.

Quelques minutes plus tard, elle ouvrit un œil et se tourna vers Irène.

Tu veux commencer ? Je suis tellement curieuse que je risque d’écourter grandement mon histoire rien que pour attendre moins longtemps d’écouter la tienne !

La patience n’avait jamais en effet été la plus grande des qualités d’Andréa Wenfield. Toute petite déjà, elle avait l’habitude que son frère aîné Asher, réponde à tous ses caprices aussi vite qu’il en était capable, et plus grande encore, il faisait tout ce qu’elle voulait sans broncher. Elle avait toujours eu l’habitude de passer avant tout le reste, pour lui, et lorsque ensuite ses capacités mutantes avaient fait d’elle le centre des regards masculins, elle avait profité de ce « don », qu’elle considérait encore souvent comme une malédiction, pour dicter à tous ses moindres caprices. En grandissant, à l’adolescence, elle avait apprit seule à modérer un peu ses envies et s’était imposée des limites parce qu’elle s’était rendue compte que ce qu’elle était en train de devenir était à l’exact opposé de ce qu’elle avait toujours voulu être. Andréa avait alors changé radicalement, mais trop tard, le regard que les autres, ses proches, portaient sur elle n’avait lui, pas changé. La mort de son père l’avait obligé à changer également de vie, et elle avait pu en commencer une nouvelle, repartir de zéro comme elle le souhaitait. Arriver à New York quatre ans plus tard avait été un nouveau coup d’éponge sur son ardoise, ici aussi elle avait l’occasion de refaire sa vie. Elle comptait bien en profiter.
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Irène Adler

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyDim 18 Oct - 20:36

    Une fois hors de la cabine, Irène rangea son sac à dos et ses vêtements dans sa consigne et revint vers Andréa, espérant qu’elle lui montrerait la voie jusqu’aux jacuzzis sans la considérer comme une handicapée incapable de se débrouiller seule. C’était sans doute l’aspect le plus problématique de sa cécité si on considérait le caractère de la jeune femme : habituée à apporter son aide aux autres dans des domaines divers, Irène n’avait strictement aucun problème pour ce qui était d’accepter de l’aide, mais éprouvait en revanche une répulsion indescriptible pour ce qui était de l’assistanat pur et simple… Elle était non-voyante comme des milliers d’autres personnes dans le monde, ça ne signifiait pas pour autant qu’il fallait la considérer comme une enfant !

    Andréa avait parfaitement saisi la nuance, et Irène appréciait de ce fait qu’elle lui prenne le bras d’une manière emprunte de hâte, et non avec la pitié qui caractérisait les gens qui osaient toucher Irène. La jeune femme adressa un petit sourire à son amie et se laissa entraîner par elle, lui vouant une confiance accordée à très peu d’élus jusque-là. Andréa lui conseilla de prendre garde à ne pas déraper sur le sol mouillé et Irène ralentit le pas, cessant d’utiliser ses pointes de pieds pour se déplacer et posant complètement ses pieds nus sur le sol de manière à s’assurer une meilleure stabilité.

    Ne t’inquiète pas, je dois être immunisée contre les chutes tant je suis tombée dans ma jeunesse ^^ Mais pour les urgences, je crois que je préfèrerais éviter d’y mettre ne serait-ce qu’un orteil aussi longtemps que je serais en état de réfléchir par moi-même…

    Et ce n’était même pas exagéré : Irène ne comptait même plus le nombre de chutes et de fractures qu’elle s’était faîtes à cause de quelques secondes d’inattention. Que cela soit en mission, en vélo ou tout simplement en traversant une rue, la jeune femme avait absolument eu droit à tout, et son corps entier s’en souvenait encore ! Pour ce qui était des urgences et des « réjouissances » du même ordre, la mutante détestait tout ce qui se rapportait de près ou de loin à ces lieux flippants au plus haut point.

    Andréa raffermit sa prise sur le bras d’Irène et la guida sans encombres jusqu’à un bassin libre où personne ne pourrait perturber leur conversation à venir. Irène se glissa dans l’eau bouillonnante avec délice, s’installant face à son amie de manière à pouvoir caler ses pieds au-dessus d’un jet d’eau, un peu comme les faisaient les plus jeunes pour s’amuser. Andréa ne reprit pas la parole tout de suite, et Irène en profita pour rendre encore plus confortable sa position, appuyant le bas de son dos sur le siège où normalement ses fesses étaient sensé reposer de manière à ce qu’un jet d’eau chaude puisse lui masser le dos… Encore un peu et elle pourrait s’endormir dans le bassin tant la sensation était agréable.

    Andréa reprit finalement la parole la première et demanda à Irène si elle souhaitait commencer son récit la première, précisant dans la foulée qu’elle se savait trop curieuse pour réussir à raconter ce qui lui était arrivée de manière cohérente dans l’attente d’entendre ce qu’Irène aurait à dire. Un petit rire échappa à la mutante et résonna dans la salle malgré le clapotis incessant de l’eau.

    Je veux bien commencer, mais ce n’est pas aussi passionnant que ce que tu pourrais penser ^^ - Irène se redressa un peu et coinça une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille droite avant de reprendre – Berlin a fini par me lasser après ton départ, et j’ai regagné les Etats-Unis où j’avais laissé quelques connaissances avant mon départ pour l’Europe… Je ne sais pas trop ce que je cherchais à cette époque, mais un très vieil ami m’a demandé de lui rendre un service, du genre de ceux que l’on honore par-delà la mort.

    J’ignore si tu connaissais Charles Xavier. C’était un grand homme, avec un énorme cœur, une puissance phénoménale… et également un vieil ami. J’ai rejoint l’Institut, celui où les militaires ont mené un raid il y a 3 ans lorsqu’ils ont eu la certitude qu’il s’agissait d’un refuge pour mutant… Je ne sais pas non plus si tu connais de nom ou de réputation les Xmen, mais ce n’est pas réellement par choix que je les ai rejoint, c’est plus par… obligation. J’avais promis de veiller sur ces gosses, et tu me connais, je déteste laisser des plus faibles que moi à la merci de n’importe quel type assez sanguinaire pour s’en prendre à des enfants !

    Et puis j’ai rencontré Dan… - Irène esquissa un sourire un peu lointain avant de poursuivre, à la fois amoureuse et triste… un curieux mélange ! – Aussi mutant que moi, aussi épris de liberté… mais également doux et protecteur. Tu sais, pas comme ces hommes qui te considèrent comme un petit animal qu’ils doivent protéger, mais davantage comme… il n’y a même pas de mot pour le décrire ! ^^

    Irène laissa résonner son rire avant de laisser échapper un soupir, reprenant ensuite la parole en braquant son regard qui ne pouvait rien fixer sur Andréa, l’air triste à présent…

    Il a disparu il y a trois semaines. Personne ne sait ce qu’il est devenu, et mon si précieux pouvoir n’est d’aucun secours, comme à chaque fois que je cherche à provoquer une vision pour mon propre intérêt !

    C’était sans doute ce qui était – et de loin ! – le plus frustrant pour Irène… La fois où un élève de 13 ans avait fugué pour aller voir sa mère à l’hôpital, Irène l’avait retrouvé en moins d’une heure, à grand renfort de visions… S’agissant de son petit-ami, elle était en revanche impuissante.

    Et toi, raconte-moi ! ^^

    Un sourire était revenu sur les traits de la jeune femme qui ne souhaitait pas gâcher ses retrouvailles avec Andréa.
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Andréa Wenfield

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyLun 19 Oct - 6:49

Andréa écouta le récit de son amie. Comme à l’habitude de celle-ci, il était court, sans fioritures, se contentant d’énoncer des faits tandis que son visage trahissait ses émotions. Andréa parfois, enviait ses deux qualités à son amie. Elle-même ne laissait pas souvent ses traits révéler ce qu’elle ressentait, alors que ses phrases étaient toujours de grands discours. Toujours ? En fait non, seulement lorsqu’elle était avec des gens en qui elle avait confiance et qu’elle aimait. Depuis son arrivée à New York, il n’y avait bien qu’Irène qui remplisse ses deux conditions.

Avec attention, se prélassant au milieu des bulles du bassin, Andréa écouta le récit d’Irène. Oui, elle connaissait Charles Xavier, de réputation. L’Europe n’avait pas été à l’abri du phénomène mutant et à l’ère de l’informatique, toutes les nouvelles allaient vite. Les télévisions retransmettaient ce qui se passait à New York, et la curiosité d’Andréa avait été plus d’une fois satisfaite grâce à des lectures de sites officiels d’infos sur Internet. Les X-men étaient également un groupe connus de la jeune femme. Mais il n’y avait pas que les informations qui lui étaient parvenues qui expliquait cette connaissance. L’homme du Club des Damnés de New York qui était venu la chercher jusqu’en Grèce, lui avait parlé un peu de la tension qu’il existait entre les différents groupes de New York. Bien qu’Irène lui dise elle-même qu’elle n’était devenue une X-men que par hasard et non par convictions, elle était bel et bien dans le camp opposé. Comme si ça allait changer quelque chose ! se moqua Andréa.

Ensuite, les propos d’Irène devinrent réellement intéressants. Ils concernaient sa vie amoureuse et la grande Aphrodite elle-même devait savoir à quel point Andréa raffolait de ce genre d’histoire. Adolescente, elle avait toujours été un peu solitaire, un peu seule avec elle-même, et voir les autres filles discuter entre elles des garçons l’avait toujours rendu un jalouse. Irène était bien la seule personne avec qui elle puisse discuter de ce genre de choses sans craintes. Et visiblement, le prénommé Dan avait beaucoup compté pour la mutante aveugle. Andréa chercha sa main dans l’eau et la serra dans la sienne.

Je ne sais pas si mes pouvoirs peuvent te servir, Irène, mais si tu as besoin d’aide j’espère que tu sais que tu peux compter sur moi. J’ai réussi à me cacher des gens qui me cherchaient durant quatre ans, il me semble qu’avec un peu de temps je pourrais retrouver quelqu’un… disons que je connais toutes les ficelles pour se dissimuler au monde, et si jamais il a été enlevé, je peux tout de même commencer des recherches. Peut-être que tu arriverais à avoir des visions de moi le concernant aussi. C’est comme tu veux…

Andréa était tout à fait sincère dans sa proposition. Elle travaillait depuis peu et son boulot n’était pas particulièrement excitant, il était même franchement ennuyeux par moment et… et elle ne cracherait pas sur un peu d’action. Une petite enquête, pour rendre service à une amie de longue date, qui plus est, ne la dérangerait pas beaucoup. Et jugeant qu’à présent c’était à son tour de raconter, la jeune femme commença :

Tu sais que j’étais recherchée par le Club des Damnés de Paris à cause du meurtre de mon père. La police n’a jamais pensé que j’avais pu être capable de faire une telle chose, sinon tu imagines, j’aurais eu en plus de cela tout Interpol sur le dos. Quoi que je crois encore que je les aurais préféré aux Damnés. Bref…

Andréa avait parlé tout bas, pour que personne d’autre que sa voisine de jacuzzis ne puisse entendre le début de son histoire. La suite était moins compromettante. Avec un sourire, la mutante continua, consciente que le « j’étais recherché », dit au passé, avait du éveiller la curiosité d’Irène.

J’ai quitté Berlin précipitamment, donc, quand les Damnés y sont arrivés. Je te passe les détails de mon périple ensuite, mais si je ne passe pas deux secondes sur ce que j’ai fais en Hongrie, et que par hasard tu l’apprends, tu vas m’en vouloir de ne t’en avoir rien dit. Figure toi que je me suis retrouvée à chanter à moitié nue sur une scène de bar à strip-tease clandestin ! Bon, je ne dansais pas autour d’une barre mais… tu imagines un peu l’effet que mon pouvoir faisait sur les mecs de l’assemblée, en plus de mes bas en résille, de ma mini jupe en cuir et de mes escarpins de douze centimètres. Très inconfortables d’ailleurs, je ne te les recommande pas si tu sors. J’effectuais la plupart de mon temps de travail assis sur un piano. Très sympa le pianiste, un bon coup en plus.

Peu à peu, Andréa retrouvait son franc parler qui lui était autrefois habituel. Elle n’était pas vulgaire, sauf lorsqu’elle était réellement en colère ou qu’elle se parlait à elle-même, mais elle appelait un chat, un chat, et un bon coup, un bon coup. Elle continua :

Ensuite, de pays en pays, je suis arrivée en Grèce. Imagine moi au pays des Dieux et des Déesses, Irène, c’est le plus beau pays du monde et…

La jeune femme réalisa sa maladresse. Putain mais qu’elle idiote ! Tu lui parles de choses qu’elle ne pourra jamais voir…

Il faudra qu’on y aille un jour, tu le verrais à travers mes yeux. Je t’amènerais sur la petite plage que j’avais sous mes fenêtres, personne ne peut résister à son sable, à son calme et au parfum qui flotte dans l’air. C’est véritablement le paradis là-bas. Bref, donc j’ai continué là-bas mes études par correspondance pour devenir experte en art, me spécialisant dans l’art grec ancien. La vie était belle et je priais pour que personne n’ait l’idée de venir me chercher jusque là mais… c’est finalement un homme, un bel homme qui plus est, que j’ai trouvé un matin dans ma chambre. Tu me connais, j’ai tout de suite pensé qu’on avait passé la nuit ensemble et que je n’en avais plus souvenir mais, je me souvenais tout de même ne pas avoir passé ma soirée dans un bar et l’amnésie des alcooliques ne pouvait donc une fois de plus avoir fait de moi sa victime.

Cela avait si souvent été le cas ! Andréa, de par son charme hypnotique, était une femme très attirante et lorsqu’elle sortait, se faisait toujours offrir plus de cocktails qu’il n’était raisonnable d’en boire. Comme elle n’avait jamais été très raisonnable, elle acceptait et finissait bien souvent par accepter d’avantage qu’un simple verre…

L’homme a tout de suite comprit mes craintes et les a aussitôt démenties. Il s’est présenté comme un membre du Club des Damnés de New York et en long, en large et en travers, m’a expliqué que le Club de NY avait interprété la mort de mon père comme un échec à un défi qu’il m’aurait lancé. Résultat il m’a proposé de venir avec lui à NY et d’y rester jusqu’à ce que le Club de Paris admette que c’était bien ainsi que cela c’était passé, que leur roi était mort suite à un défi perdu. J’avais à peine finit de boucler mes valises que l’homme m’apprenait que tout était réglé avec Paris et que si je voulais, je pouvais y retourner. Sauf que… et bien je crois que je m’étais faite à l’idée d’aller à New York et que revoir ma mère n’était pas exactement… enfin tu sais que cela fait quatre ans que je ne lui ai pas reparlé alors… on n’est pas en excellents termes je suppose. Adonis et moi nous téléphonons toutes les semaines et il me dit qu’elle est en train de complètement péter les plombs.

Il n’y avait pas de tristesse dans la voix d’Andréa. Elle ne ressentait pas l’amour d’une fille pour sa mère, aucun amour filiale, juste du respect pour cette femme qui avait réussi à élever trois enfants presque seule, car leur père était absent la plupart du temps. Ou trop occupé par le Club des Damnés. Etrangement, Andréa ne ressentait aucune déception envers cette enfance que certains auraient pu qualifier de raté, ni aucune haine puérile envers ses parents. C’était deux sentiments qui lui étaient plus ou moins inconnus, en tous cas elle ne pouvait les ressentir sur le long terme. Elle avait eu, et elle avait encore, deux frères merveilleux, qui suffisait à lui faire penser que son enfance n’avait, somme toute, pas été si mauvaise. Puisqu’elle lui avait permit de créer des liens forts avec deux êtres formidables. Si formidables que l’un t’a abandonné, et que tu as abandonné l’autre. ironisa t-elle froidement.

Et voilà, Irène, c’était mon histoire. Depuis, quelques jours à peine que je suis ici, j’ai trouvé du travail à la galerie de Soho, je ne fuis plus personne, je découvre NY et me demande si je vais chercher à retrouver Asher. S’il est partit de la maison, c’était bien pour une raison et même si j’ignore laquelle, je sais qu’il viendrait lui-même me la dire un jour, quand il se sentira prêt.

Elle savait… non, Andréa espérait. Elle espérait de tout son cœur revoir son frère, faire venir leur cadet à NY et reformer leur petit trio ici. Mais ils avaient changés, ils avaient grandi… Asher et Adonis ne s’entendaient déjà pas beaucoup, enfants, qu’est-ce que cela serait maintenant ? Andréa était prête à tout faire pour le savoir.
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Irène Adler

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptySam 24 Oct - 21:06

    Le récit d’Irène avait rapidement pris fin parce qu’une nouvelle fois l’esprit synthétique et vif de la jeune femme avait fait abstraction des fioritures qui auraient pu conduire à allonger celui-ci sans pour autant lui donner plus de qualité ou de substance…

    Irène n’eût aucun flash, aucune sensation désagréable après qu’elle ait expliqué qu’elle appartenait à présent aux Xmens, qui étaient plus ou moins ennemis du Club des Damnés puisque celui-ci était affilié aux Damnés de manière officieuse… La jeune femme n’avait pas douté que son amie n’aurait pas la trop typique réaction de dégoût que les uns et les autres affichaient en découvrant que telle ou telle personne faisait partie du camp adverse, des « ennemis ». Irène n’accordait aucune importance au « camp » ou aux catégories dans lesquelles les gens s’auto-classaient parce qu’elle-même ne trouvait complètement sa place nulle part : elle avait certes un tempérament pacifique et altruiste, mais était prête à donner la mort sans scrupules pour défendre ses semblables, un être plus faible qu’elle – humain ou mutant, peu importait dans le fond – ou n’importe quelle personne qui solliciterait un peu d’aide auprès de la jeune femme… Xmen ou Damné, dans le fond cela n’avait clairement aucune importance pour la jeune femme et elle était soulagée qu’il en soit de même pour son amie, même si elle n’avait jamais douté qu’elle comprendrait.

    Le clapotis de l’eau apaisant était une douce musique aux oreilles de la mutante, et la main d’Andréa se glissa finalement dans celle d’Irène avec douceur avant que sa voix ne s’élève de nouveau. Sa cadette proposa son aide sans détours, sans condition, et promit de mettre son expérience en matière de disparition au service de son amie si cela pouvait à terme l’aider à retrouver Dan… Irène orienta son regard vers Andréa et lui adressa un sourire reconnaissant, chassant au passage une larme qui menaçait de couler avec son autre main. Le sujet était délicat pour elle, et c’était justement par peur de voir disparaître les gens auxquels elle tenait qu’elle avait longuement hésité avant de se lier à Dan de cette manière…

    Merci Andréa, ta proposition me touche énormément… - Irène laissa échapper un rire pas vraiment naturel pour essayer de casser la tournure dramatique qu’elle avait donné à la conversation avant de poursuivre. – J’aimerais juste savoir s’il est encore vivant…

    Difficile de concevoir qu’il puisse être encore vivant et soit parti en l’abandonnant derrière lui sans même lui dire au revoir ou l’envoyer bouler… Et l’absence totale de visions relative à celui qu’elle considérait toujours comme son petit-ami ne la rassurait absolument pas.

    Andréa amena la conversation sur un autre terrain et passa à sa propre partie du récit, alors qu’Irène se calait un peu plus confortablement contre le rebord du bassin, déplaçant par intermittences son pied gauche au-dessus d’un jet d’eau chaude.

    Par « recherchée », j’imagine que ce n’était pas simplement pour te demander comment tu allais après le décès de ton père…

    Irène ne connaissait pas vraiment le Club des Damnés, mais du peu qu’elle en avait entendu elle se doutait qu’ils n’avaient pas pourchassé Andréa juste pour lui demander de ses nouvelles ou l’inviter à boire le thé… Andréa revint sur sa fuite précipitée de Berlin quelques années plus tôt suite à l’arrivée de quelques Damnés qui avaient retrouvé sa trace. Irène songea que si elle avait été au courant de cela, elle aurait pu contacter sa vieille amie Mystique pour régler le problème de la traque d’Andréa, et ainsi interrompre sa trop longue fuite…

    Andréa expliqua être allée en Hongrie et évoqua vaguement un boulot qu’elle avait eu dans un bar à strip-tease, arrachant un sourire amusé à Irène lorsqu’elle évoqua l’état dans lequel elle pouvait mettre les hommes avec son pouvoir… C’était assez facile à imaginer en fin de compte, parce que les hommes répondaient à un certain nombre de signaux tous différents les uns que les autres par la même éternelle réponse tournant à 90% des cas un peu trop en-dessous de la ceinture. Ne pouvaient-ils se contenter de regarder et de se tenir tranquilles ? Bon, pour une non-voyante c’était assez facile d’avoir ce genre de pensées, mais Irène ne comptait plus le nombre de fois où elle avait apprécié de ne plus voir, ne serait-ce que pour ne pas avoir à supporter un gros rustre qui tentait de la draguer… Imaginer qu’une voix appartenait à une personne charmante plutôt qu’à un gros lourdaud était sans doute le meilleur remède à la mélancolie.

    J’imagine assez comment des hordes de mâles prenaient la scène d’assaut après que tu achèves ton refrain. Ca devait être divertissant, surtout quand les vigiles devaient faire joueur leurs muscles pour les dégager par la force…

    Le charme dont était dotée Andréa était à ce point entêtant que les gens peinaient à se maîtriser en sa présence. Irène se demanda l’espace d’un instant ce qu’il pourrait se produire si son amie venait un jour à utiliser son pouvoir sciemment sur elle… La mutante était peut-être trop curieuse, mais elle aurait bien aimé savoir sur quoi reposait le pouvoir de son amie, dont elle n’avait jusqu’à maintenant jamais subi les effets. Sa cécité l’immobilisait peut-être, ou alors Andréa contrôlait son pouvoir suffisamment pour ne pas mettre son amie mal à l’aise…

    Irène sortit de ses pensées lorsqu’Andréa glissa au beau milieu de la conversation que le pianiste de l’époque était un « bon coup » et un petit rire échappa à Irène qui, bien que n’employant pas ce type d’expression, trouvait le franc parler de son ami tout à fait amusant.

    Andréa raconta la suite de son périple à travers l’Europe et finit par en arriver à la période où elle avait vécu en Grèce, gaffant dans la foulée en lui demandant d’imaginer le « plus beau pays du monde ». Sentant sans même la voir qu’Andréa devait s’en vouloir de cette bourde, Irène serra un peu plus la main de son amie dans la sienne, lui adressa un sourire indiquant qu’il n’y avait pas de mal.

    La jeune femme proposa un futur voyage en Grèce, au cours duquel Irène pourrait « voir » au travers des yeux de son amie et visiter des lieux magnifiques qu’elle s’empressa de décrire.

    C’est un peu comme une carte postale… même si techniquement je n’en ai jamais vu ! ^^ Ca avait l’air d’être un endroit paisible, et je vois que ce petit séjour plus ou moins forcé t’a réussi.

    Andréa expliqua qu’un matin elle s’était réveillée et avait trouvé un bel homme dont elle ne se souvenait pas dans sa chambre. Cette anecdote était apparemment quelque chose de courant pour Andréa, et Irène afficha un sourire amusé lorsqu’elle précisa qu’elle n’avait pas bu la veille au soir et qu’elle n’avait donc pas passé la nuit avec cet inconnu…

    C’était déjà ça… quoique, c’était peut-être un amant de qualité lui aussi ! ^^ Tu devrais faire attention tout de même, par les temps qui courent les fédéraux sont encore plus dangereux pour nous qu’un délinquant sexuel…

    Le temps passait mais Irène restait la même, toujours aussi prévenante et inquiète envers les personnes qui lui étaient chères. Andréa poursuivit en expliquant que l’homme qu’elle avait trouvé dans sa chambre à son réveil était en réalité membre du Club des Damnés de New York était venu lui porter le message de leurs homologues de Paris… Apprendre davantage de choses sur une organisation à propos de la quelle personne ne savait rien était quelque chose de passionnant, mais tout de même pas autant que le récit de son amie en lui-même : au final, Andréa avait choisi de venir elle-même à New York et n’y avait été contrainte par personne, même si on le lui avait suggéré…

    Andréa évoqua ensuite sa famille et le fait qu’elle n’avait vu ni son petit frère ni sa mère depuis près de 4 ans… Si Irène avait encore eu de la famille en vie, elle se serait sans doute comportée de la même manière que son amie et se serait éloignée pour le bien des siens. Comment en effet regarder sa mère bien en face lorsqu’on était parfaitement consciente d’avoir tué son mari par mégarde ? Irène glissa une main dans les cheveux de son amie avec douceur, lui humidifiant probablement la joue au passage…

    Tu n’as eu que ton frère au téléphone ces 4 dernières années ? Est-ce que ta mère sait que tu es encore vivante au moins ?

    Irène s’inquiétait d’abord pour son amie, mais savoir que cette dernière n’avait pas revu sa mère depuis 4 ans impliquait qu’elle devait sans doute attendre désespérément un signe de vie, un coup de fil ou une visite de la police lui apprenant que le corps de sa fille avait été retrouvé dans un fossé… Ca devait également être une situation horrible pour elle, parce qu’après avoir perdu son mari, elle avait vu sa fille disparaître…

    Andréa expliqua finalement qu’elle avait trouvé du boulot à la galerie d’Art de Soho, qu’elle découvrait New York peu à peu, à son rythme, et qu’elle comptait se mettre à la recherche de son frère ainé, Asher. Irène avait beaucoup entendu parler de lui et avait compris assez vite à quel point Andréa et lui avaient été proches dans leur jeunesse… jusqu’à ce qu’ils quitte définitivement la maison familiale.

    Tu as une idée du continent sur lequel il se trouve ?

    C’était une question un peu bête, mais Irène ne savait pas réellement comment aborder ce sujet qui touchait son amie sans doute de manière plus profonde qu’elle ne pouvait le lire sur ses traits figés.
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Andréa Wenfield

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyDim 25 Oct - 15:12

[HRP : j'ai pas pu m'en empêcher, c'est un peu long... prends ton temps je m'attends pas à une réponse en 48h ^^]


Plusieurs fois, Andréa avait sourit aux commentaires de son amie sur son récit, mais elle n’y avait pas prêtée beaucoup d’attention, continuant à suivre le fil de ses pensées.

J’imagine assez comment des hordes de mâles prenaient la scène d’assaut après que tu achèves ton refrain. Ca devait être divertissant, surtout quand les vigiles devaient faire joueur leurs muscles pour les dégager par la force…

La jeune femme éclata de rire au souvenir de l’une de ces fameuses fois qu’évoquait Irène sans même les avoir connues, juste parce qu’elle avait toujours su deviner les choses, mieux que quiconque sans doute. Et ce n’était pas que grâce à son pouvoir. Irène était réellement une femme qui connaissait le monde pour l’avoir observer maintes et maintes fois derrière des yeux aveugles.

Je crois que ce que je préférais, c’était revoir ensuite ces hommes dans la rue, le lendemain, essayant de faire comme s’ils ne me connaissaient pas alors qu’ils avaient la veille pris des coups rien que pour avoir le « privilège » de me baiser les pieds. ironisa Andréa sur un ton qui n’aurait trahi personne, elle n’avait pas aimé du tout ce genre de situation

S’il y avait bien une chose que la jeune mutante n’aimait pas, c’était l’hypocrisie de ceux qui demandaient ses faveurs par derrière, et critiquaient ses manières par devant, lorsqu’ils étaient dans la bonne société. Essayant d’oublier tout cela, Andréa ne garda que dans un coin de sa mémoire le fait qu’Irène s’était faite à l’idée que Dan soit mort, même si elle devait logiquement espérer le contraire.

Tu sais que je ne crois en aucuns Dieux, Irène, même si de temps en temps j’en invoque un des temps anciens… et pourtant parfois, je prie les Dieux pour que Asher soit mort. Parce que s’il ne l’était pas, cela voudrait dire qu’il ne veut volontairement plus me revoir et… et c’est trop dur pour moi d’admettre une telle chose.

La jeune femme avait conscience que ces paroles étaient horribles, et en même temps elle se doutait qu’Irène pouvait les comprendre. Dans le fond, elle était certaine que son amie se demandait pourquoi Dan ne revenait pas, s’il n’était pas mort qu’est-ce qui pouvait l’empêcher de venir la voir ? Mais tous les doutes du monde ne valaient pas une certitude, et Andréa était certaine de ne jamais s’arrêter d’espérer voir un jour Asher sur le pas de sa porte, jusqu’à ce qu’elle ait son corps sous les yeux. Sans doute en était-il de même pour Irène, sans se l’avouer elle ne cessera jamais de croire que son bien aimé était vivant, même si ces paroles prouvaient qu’elle ne pensait plus le revoir.

Ensuite, Irène aborda un sujet… sensible. La famille. Celle d’Andréa n’était pas source de réjouissance pour la jeune femme. Et son amie le savait. Elle apprécia que celle-ci ait prit des gants avant de la questionner. Lorsqu’elles étaient toutes les deux à Berlin, Andréa n’avait pas beaucoup parler de sa famille avec Irène, n’évoquant qu’une enfance dorée avec Asher, puis le départ précipité de celui-ci, quelques mois avant le sien. Elle ne lui avait pas beaucoup parlé de ses parents ni d’Adonis, précisant pourtant qu’elle parlait toujours au téléphone avec ce dernier, preuve qu’elle ne s’était pas si mal entendu que cela avec lui. En réalité elle avait joué le rôle de médiateur entre ses frères, des débuts de son adolescence jusqu’au départ de leur aîné. Dont elle ignorait toujours les raisons même si, au fond, elle commençait bien à entre voir pourquoi il avait quitté le domicile familial.

Même si en parler la mettait mal à l’aise et la gênait plus qu’autre chose, Andréa ne voulait pas avoir de secrets pour Irène. C’était une vraie amie et elle lui devait bien quelques explications, ne serait-ce que pour pouvoir ensuite lui expliquer les raisons d’un prochain départ. La jeune femme ne doutait pas être plus ou moins obligée, dans un futur prochain, de retourner à Paris, sa ville natale. Même si ce ne serait pas pour tout de suite, un jour, il serait temps de rentrer. Elle le savait et voulait se donner encore un peu de temps pour se faire à cette idée.

Je téléphone à Adonis au moins une fois par semaine, quand ce n’est pas lui qui le fait, mais jamais, jamais, je n’ai reparlé à notre mère. C’est mieux ainsi.

Andréa avait dit cela sans tristesse, d’un ton neutre qui ne lui ressemblait pas, elle qui mettait toujours tant d’émotions dans ses paroles et dans les traits de son visage. Là, ils ne trahissaient rien, ou au contraire trahissait le désir qu’elle avait de cacher tout ce que ce sujet pouvait lui inspirer comme sentiments amers.

Ne te méprends pas, tu dois penser que je suis un monstre mais ce n’est pas vrai… ou en tous cas si je le suis ce n’est pas à cause de cela. Adonis m’a de nombreuses fois décrit dans quel état est notre mère, et que je lui parle ne ferait qu’aggraver les choses.

La jeune femme se repassa sa dernière conversation avec son frère, et les nombreuses qu’il y avait eu aussi, avant. Pas une seule fois elle n’avait oublié de demander comment se portait leur génitrice, et pas une seule fois son frère cadet en lui avait dit que cette dernière s’inquiétait pour elle.

La vérité Irène, c’est que maman faisait une carrière politique, qu’elle a du abandonné lorsqu’elle a épousé notre père. Peu de temps est arrivé Asher, puis moi, et Adonis. Lorsqu’il a eu neuf ans, j’en avais quatorze alors, et Asher seize, elle a reprit sa carrière laissée entre parenthèses, parce que notre père passait son temps au Club et qu’il se fichait bien de ce qu’elle pouvait faire, contrairement aux premiers temps de leur union.

Andréa laissa passa quelques secondes silencieuses, pour se concentrer sur les faits et ne pas replonger dans les sentiments qui l’avaient envahi à cette époque, haine, colère, déception. Curieusement, cela avait peut-être été la meilleure période de sa vie, parce qu’elle s’était réellement rapprochée d’Adonis alors, et que Asher était toujours là pour elle. Lorsqu’elle se sentait seule, vraiment seule, elle n’avait qu’à se retourner pour se cogner à son aîné, toujours si proche d’elle qu’elle ne faisait plus attention à lui, comme on ne donne plus d’importance à son ombre parce qu’on sait qu’elle sera toujours là. Et un jour, Andréa s’était endormie pour se réveiller le lendemain, sans son ombre.

J’ai pris soin d’Adonis, alors que notre mère rentrait de plus en plus tard, et que notre père passait ses nuits au Club. Asher s’est un peu éloigné de nous parce que lui-même et Adonis ne s’entendaient pas, ils ne se sont jamais entendus, mais il était toujours là pour moi. Je me suis rendue compte, un jour, que je n’avais pas conscience de la moitié des choses qu’il faisait pour nous faciliter la vie, sans même chercher en échange la moindre reconnaissance de notre part. J’avais l’impression de tout faire, à la maison, pendant que lui s’occupait de tout en dehors. On n’aurait dit le parfait petit couple des années 50 ! plaisanta Andréa

Souvent, elle l’avait pensé, parce qu’elle se souvenait des marques d’affection d’Asher, des nombreuses fois où elle s’était couchée dans le lit de son frère pour réussir à trouver le sommeil après avoir pleurer des heures dans sa propre chambre. Toutes ces fois où elle avait été certaine de ne pas y arriver…

Toutes les fois où j’ai failli baisser les bras, Asher était là pour me réconforter et m’aider. Pourtant je n’avais jamais pensé qu’il y avait autre chose qu’un amour fraternel entre nous, parce que moi je n’étais pas sous l’emprise d’un charme mutant. Je n’ai pas pensé une seconde que lui pouvait y être victime, jusqu’à ce soir là, où il est venu dans ma chambre et où il m’a embrassé. Le lendemain il était partit et je n’ai plus eu de nouvelles de lui depuis.

Andréa ne pleurait pas. Elle avait trop pleuré pour lui, elle n’y arrivait plus aujourd’hui.

J’ai tué notre père, deux ans après le départ d’Asher, parce qu’il était tombé sous mon charme hypnotique. Et je suis partie quelques jours après cela. Je ne pouvais plus regarder notre mère en face après ce que j’avais fait, tu peux le comprendre !

Elle poussa un soupir.

Elle ne demande jamais de mes nouvelles à Adonis, pourtant il me dit qu’il est certain qu’elle sait qu’il me parle. Il me dit qu’elle ne fait plus de politique, qu’elle boit à s’en rendre malade, que c’est devenu invivable pour lui, et qu’elle ne peut pas continuer comme ça sinon elle va se tuer. Si je lui parle, ça ne fera qu’accentuer sa descente aux enfers.

Andréa se tourna légèrement de côté pour dévisager Irène.

Elle me hait. Elle me hait vraiment. Parce que trois personnes de sa famille, trois personnes qu’elle pensait toujours avoir au près d’elle, quoi qu’elle fasse, sont parties. Et que c’est de ma faute. Elle me reproche le départ d’Asher, parce que nous étions si proche tout les deux qu’elle ne comprend pas que je n’ai pas pu le retenir. Elle ignore que j’ai tué son mari mais elle sait que j’étais avec lui, lorsque des soi-disant mutants sont venus le tuer par vengeance. Et ensuite, je suis partie. Elle a peur qu’Adonis s’en aille lui aussi, je crois. Elle se retrouverait vraiment seule et… elle doit se dire que rien de tout cela ne serait arrivé si elle était restée avec nous. J’ai essayé de me mettre à sa place, de comprendre ce qu’elle pouvait ressentir, et je n’ai pas réussi. C’est Adonis qui m’a aidé à comprendre. Il m’a avoué qu’un jour, elle était tellement saoule qu’elle en délirait.
La jeune femme se recroquevilla sur elle-même, dans les eaux chaudes et apaisantes du jacuzzis, comme si elle voulait laisser le moins de prise possible aux souvenirs qui l’assaillaient.

« J’ai abandonné mon mari et mes enfants, aujourd’hui ils m’abandonnent et justice est rendue. Je n’ai que ce que je mérite. » C’est ce qu’elle a dit, mot à mot. Je m’en souviendrais toute ma vie, parce que Adonis pleurait quand il m’a répété ces paroles. La dernière fois qu’il avait pleuré face à moi, c’était lorsqu’un soir elle a manqué un spectacle qu’il faisait avec son école, parce qu’elle travaillait et alors qu’elle lui avait promis d’y être. Je suis triste qu’elle se mette dans un tel état, mais au fond, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elle a raison… elle n’a que ce qu’elle mérite.

Andréa avait hésité à finir ses explications de cette façon, parce qu’elle ne savait pas comment Irène allait réagir. Elle la prendrait sûrement pour un monstre, pour un cœur de pierre ou pire, un être mort de l’intérieur, incapable d’éprouver la moindre pitié. Et c’était peut-être bien ce qu’elle était, finalement, une enveloppe vide, une carapace inviolable et juste bonne a se plaindre que ses pouvoirs ne lui obéissaient pas.

Je ne sais pas où est Asher, il n’est de toutes façons pas question qu’il voit ce que je suis devenue.

La mutante se releva légèrement, bombant la poitrine et se tenant droite, chassant tout doute et toute peur d’être devenue un monstre de son visage. Elle était douée pour faire semblant, mais Irène était encore plus douée pour deviner ce qu’elle ressentait vraiment. Andréa avait envié à son amie, sa capacité à pouvoir parler de tout sans montrer la moindre émotion ni trahir le moindre sentiment, juste en évoquant les faits tels qu’ils s’étaient produits. Andréa n’arrivait pas à mettre autant de distance entre son cœur de glace, plein de rancoeurs, et ses paroles.

Et à part ça… les fédéraux ? En quoi sont-ils dangereux pour nous ? Excuse moi je… j’ai vécu un peu à l’écart de tout ça ces dernières années. Il n’y avait que les Damnés que je redoutais de croiser, et maintenant qu’ils sont mes alliés, tu me trouves un nouvel ennemi dont je ne sais… quasiment rien.

En revanche, elle était douée pour changer de sujet et passer du coq à l’âne sans la moindre seconde d’hésitation, revenant aussitôt aux sujets d’importance. Non pas que sa famille ne soit pas importante à ses yeux, mais elle avait brisé son cœur de pierre en deux pour en livrer une partie à la curiosité d’Irène, et elle n’était pas prête à lui céder aujourd’hui la seconde moitié. Alors, autant change rde sujet et en aborder un, un peu moins sensible.
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Irène Adler

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyMer 4 Nov - 13:52

    Irène avait au final décrit de manière assez fidèle le comportement dont les hommes faisaient preuve en présence d’Andréa lorsque celle-ci utilisait son charme en leur présence. Andréa avait ri de bon cœur, et à présent elle expliquait à son amie que ce qui l’amusait le plus ce n’était pas de les voir baver devant elle mais justement de les croiser le lendemain et de les voir essayer de feindre de ne pas la connaître… Irène laissa échapper un petit rire également avant de reprendre la parole.

    Je vois un peu le genre… Longeant presque les murs ou changeant de trottoir alors qu’en réalité ils étaient plutôt ravis de laisser glisser leurs yeux sur toi pur se remémorer ce qu’ils avaient été encouragés à éprouver la veille… Je vois tout à fait le genre !

    Irène se cala de nouveau contre le bord du jacuzzi, semblant particulièrement apprécier le jet d’eau chaude qui remontait le long de sa colonne vertébrale tout en produisant des bulles.

    Andréa établit un parallèle intéressant entre Asher, son jeune frère, et Dan qui manquait tant à Irène. La mutante baissa les yeux un instant, ne sachant que répondre dans un premier temps…

    C’est peut-être pour cela, oui… En fait, je ne sais pas trop quoi penser exactement. Je ne suis pas le genre de petite-amie à sans cesse fliquer ses faits et gestes ou à piquer une crise de jalousie tous les quatre matins, ou… - Irène s’interrompit quelques secondes, le visage soudain décomposé par le chagrin – Je préfère quand même me dire que c’est parce que je n’ai pas été à la hauteur qu’il est parti plutôt que de le savoir mort… C’est encore plus douloureux pour moi au final, mais je fais avec…

    Irène ne s’était que rarement attachée de manière durable à quelqu’un et avait en même temps déjà pas mal vécu par rapport à sa jeune amie… C’était sans doute ce qui expliquait le mieux leurs points de vue différents.

    Je comprends néanmoins ce que tu me dis. N’arrête pas d’espérer, c’est la meilleure chose que tu puisses faire pour le moment…

    La main d’Irène effleura de nouveau avec douceur le visage d’Andréa, alors que son chagrin disparaissait peu à peu de son visage. Andréa resta silencieuse un petit moment et finit par expliquer qu’elle téléphonait régulièrement à son jeune frère mais qu’elle n’avait jamais reparlé à sa mère, estimant que c’était mieux avec une neutralité qui surprit un peu Irène sans qu’elle ne le laisse paraître.

    Je ne pense rien de tel, et tu devrais savoir que cataloguer les gens – une amie, en plus – ne fait pas partie de mes occupations favorites… Si tu penses que le mieux pour elle est de ne pas lui donner de nouvelles pour ne pas ajouter à sa peine, je respecte ton choix, Andréa.

    La jeune femme donna davantage de détails sur ce qu’était sa vie avant la mort de son père, et Irène resta silencieuse, préférant la laisser s’exprimer et aller jusqu’au bout de son récit. La mutante savait que son amie n’avait pas eu la jeunesse insouciante que connaissaient la majorité des adolescents, mais d’apprendre qu’elle avait du élever elle-même son jeune frère émut Irène autant que cela la choqua : comment une mère pouvait-elle se détourner de ses enfants au profit d’une carrière professionnelle aussi prometteuse soit-elle ?

    Asher avait été un soutien de taille pour Andréa, compensant à sa manière l’absence de deux parents qui n’avaient visiblement que faire du sort de leurs enfants. La jeune femme évoqua la nuit fatidique où Asher l’avait embrassée, poussé par le charme hypnotique de sa cadette. Il était ensuite parti sans aucune autre explication, ce qui avait attristé Andréa et l’attristait même encore aujourd’hui, même si son visage ne laissait pas entrevoir ses émotions de la même manière que celui d’Irène.

    Un soupir échappa à la jeune femme peu avant qu’elle n’explique que sa mère ne demandait jamais de nouvelles d’elle à Adonis… Décidément, cette femme avait une notion assez étrange du rôle normalement dévolu à une mère.

    Andréa finit par pivoter pour observer Irène, avouant sans prendre de gants que sa mère la haïssait. Ce n’était guère surprenant vu ce qu’Andréa avait raconté un peu avant, mais cela choquait tout de même Irène qui, malgré son éducation bourgeoise et le fait d’avoir été élevée dans la glorification de l’argent et de la réussite sociale bien avant la réussite familiale, était tout de même très attachée aux valeurs les plus élémentaires comme l’amitié, ou l’amour…

    Andréa se recroquevilla sur elle-même, et Irène s’approcha d’elle, l’attirant dans une étreinte enveloppante tout en calant son pied sur le siège d’en face pour ne pas glisser de celui qu’elle n’occupait plus que de moitié à présent qu’elle avait bougé. Irène cala sa tête contre celle d’Andréa, essayant de mettre de côté les divers flashs qui tentaient de monopoliser son attention, et sa main gauche se glissa avec douceur dans les cheveux de son amie.

    Tout a été bien trop éprouvant pour vous trois, et ta mère n’était malheureusement pas dotée de suffisamment de jugeote pour s’intéresser davantage à ceux de son sang qu’à sa carrière… Impossible de l’imaginer accomplir de bonnes choses sur le long terme en politique : elle a fait 3 enfants et s’en est désintéressée progressivement. L’élire, c’est plus ou moins se tirer une balle dans le pied en prenant le risque de la voir se désintéresser de ses fonctions politiques au profit d’une chose toute aussi futile…

    Je ne suis pas de ton avis en ce qui concerne Asher, je suis sûre qu’il serait content de te revoir… autrement, il ne prendrait pas tes appels et ne t’appellerait pas non plus. Tu lui manques sans aucun doute, Andréa, et même sans mon pouvoir je pense ne pas me tromper…


    Irène relâcha Andréa lorsqu’elle se redressa, reprenant son attitude fière en abandonnant l’humanité que la mutante aimait pourtant lire sur le visage de son amie. Andréa changea finalement de sujet du tout au tout et interrogea Irène sur les Fédéraux, à propos desquels elle ne savait rien…

    Il ne fait pas bon être mutant de ce côté-ci de l’Atlantique, et c’est même encore pire qu’en Europe… Les Fédéraux et les autorités ont l’autorisation d’appréhender les mutants dangereux, de les ficher, ainsi que de les démuter si le besoin s’en fait sentir. La plupart d’entre nous évitons de laisser entrevoir que nous possédons un don, et encourageons les plus jeunes à faire de même… On parle depuis quelques temps de passages à tabac ; les mutants ne fascinent plus, ils inspirent la peur de par leur simple existence…

    Promets-moi de faire attention à toi… J’ai aidé les Fédéraux et l’armée à faire avorter quelques attentats il y a quelques années, et ils ne me doivent plus aucune faveur à l’heure actuelle…

    Andréa n’était pas inconsciente, mais Irène savait que même lorsque l’on était prudente il pouvait toujours survenir une situation dans laquelle il n’y aurait rien d’autre à faire que d’abandonner toute prudence…
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Andréa Wenfield

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptyMar 10 Nov - 19:49

Andréa sembla sceptique lorsque son amie lui dit qu’il ne fallait pas cesser d’espérer revoir Asher. C’était douloureux, Irène était la mieux placée pour le comprendre, sans aucun doute. Les deux femmes avaient beau être amies, elles ne voyaient ni le monde, ni les gens, de la même manière et, leur façon d’aborder une situation ou un problème était plus ou moins radicalement différente. Elle comprit ensuite qu’à sa place, Irène aurait téléphoné à sa mère, mais elle ne le dit pas explicitement pour ne pas avoir l’air de la juger, et Andréa l’en remercia silencieusement.

La mutante accepta avec un sourire qu’Irène s’approche d’elle et la serre contre elle pour la réconforter. Son amie avait bien vu que derrière la carapace de marbre que montrait Andréa, il y avait de la souffrance et de la tristesse. Pourtant, Andréa ne pensait pas éprouver ces sentiments envers sa mère. Elle aurait préféré être complètement indifférente au sort de sa génitrice, cela aurait été la preuve qu’elle ne l’aimait plus du tout. Pour la jeune voyageuse Parisienne, l’exact opposé de l’Amour n’était pas la haine, mais l’indifférence. Point de vu que peu de personnes semblaient adopter.

Comme l’avait souhaité Andréa qui ne voulait pas réellement s’attarder sur le sujet délicat qu’était sa famille, Irène répondit à ses questions sur les Fédéraux. Elle en fit un portrait bien peu flatteur et même plutôt inquiétant, même pour une personne telle Andréa, qui aimait aller à l’encontre du danger sans se soucier de ce qui pouvait lui arriver. Elle fut touchée par l’inquiétude d’Irène, qui voulait s’assurer qu’elle ne ferait pas de bêtises et se montrerait prudente.

Andréa se pencha vers son ami et posa un bisou sur sa joue.

Je te promets que je n’irais pas me promener avec mon charme autour des bars des Fédéraux, ni de leurs QG. plaisanta la mutante, avec tout de même sincérité

Elle continua sur le même ton un peu rieur :

J’ai entendu parler de ces fichiers qu’ils veulent faire sur nous. Ils ont déjà commencé d’ailleurs, et…

Elle baissa la voix, parlant plus sérieusement cette fois.

… et les Damnés ne sont pas prêt à les laisser faire une telle chose. Que les X-men se chargent de protéger les nouveaux mutants, nous nous chargeons des dossiers.

Elle adressa un clin d’œil malicieux à Irène. Elle n’allait pas lui dire qu’elle s’était proposée pour accompagner deux autres Damnés au centre gouvernemental pour leur dérober les fameux fichiers et les détruire. Si elle l’avait avoué à son amie, celle-ci aurait été catastrophée et morte d’inquiétude. Andréa croisa les doigts pour qu’elle ne devine pas ce qu’elle avait en tête, comme elle y arrivait si souvent, grâce à son pouvoir mais pas seulement d’ailleurs. Irène était assez intuitive et Andréa mauvaise menteuse quand elles se trouvaient ensembles. Une fois de plus, la mutante dévia un peu du sujet, sans trop s’en éloigner parce qu’elle voulait qu’Irène continue de leur parler du sans doute unique ennemi commun aux X-men et aux Damnés.

Tu sais, j’ai fais beaucoup d’efforts ses derniers temps, je suis bien plus prudente qu’avant. Je crois que c’est du à une rencontre que j’ai faite. Un mutant, quelques jours après avoir quitté Berlin. Je l’ai recroisé plusieurs fois durant mes voyages… à croire qu’il me suivait ! Ce n’est pas impossible d’ailleurs… je ne sais pas, en tous cas il ne me l’avouera jamais si c’est vrai.

Les yeux d’Andréa devaient pétiller de joie, en tous cas sa voix trahissait un bonheur immense, celui qu’elle avait ressenti à chaque fois qu’elle croisait la route du mutant en question.

Il est toujours arrivé au moment où je ne m’y attendais pas, pour me sauver la mise. J’en venais presque à me mettre en danger exprès pour le voir apparaître pop ! comme par magie. Au début on se détestait. Tu me connais, j’ai horreur que l’on se mêle de mes affaires, surtout quand c’est quelqu’un que je ne connais pas. Il s’appelle Shane au fait. Tu le verrais… il est beau comme Apollon. Mais je ne suis pas amoureuse. Il est un peu comme… comme Asher, mon protecteur.

Les mots que prononçait Andréa sortaient de sa bouche à une vitesse folle, de manière un peu décousue, mais cela ne l’empêchait pas de continuer à parler et à parler.

Enfin bref tout ça pour dire qu’il m’a bien fait comprendre qu’il ne viendrait plus me sauver pour des broutilles, que je devais faire un peu plus attention à moi. La dernière fois il m’a laissé me débrouiller toute seule et je ne m’en suis pas… spécialement bien sortie. Il est arrivé après la… « bataille », et j’ai compris la leçon. Oh ça tu peux me croire ! Et puis les hommes qui m’ont embêté aussi, Shane s’en est occupé pour me venger. Je t’ai dis que je l’adorais ? Mais je ne suis pas amoureuse, c’est juste mon sauveur.

La jeune femme rayonnait littéralement. Elle avait trouvé un ami de confiance, sur qui elle pouvait compter, et il n’y avait pas que lui. Les Damnés s’étaient montrés si gentils avec elle lorsqu’elle était arrivée, quelques jours à peine auparavant. Elle leur en avait fait voir de toutes les couleurs, parce qu’un petit nombre d’entre eux l’avaient cherché dans toute l’Europe pour lui dire qu’elle n’avait rien à craindre et qu’elle était des leurs.

Il y a quelque chose que j’aimerais comprendre, Irène. Comment t’es-tu retrouvée à aider les Fédéraux, alors qu’ils sont si horribles envers les mutants ? Et comment t’es-tu ensuite retrouvée du côté des X-men ? Je ne comprends plus…

Elle poussa un soupir.

Rien que de penser au nombre de règles et de codes qu’ils doivent suivre, ça me donne des boutons et des maux de tête ! grimaça Andréa pour qui les lois et les interdits n’avaient jamais signifié grand-chose
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Irène Adler

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles [Irène A.]   Des retrouvailles [Irène A.] EmptySam 12 Déc - 17:28

    Leur étreinte fut brève, mais eût l’air d’apaiser au moins un peu Andréa. La mutante savait par expérience que ce n’était pas forcément les personnes qui se montraient les plus fières et droites qui souffraient le moins, et savait également que même si elle ne souhaitait pas avoir l’air faible ou en détresse, Andréa souffrait de cette situation bien plus qu’elle n’aurait pu le vouloir…

    Irène relâcha son amie et se cala de nouveau contre la paroi du jacuzzi, lui adressa un petit sourire avant de changer de sujet. La jeune femme répondit bien volontiers aux questions de son amie et ne prit pas la peine de rendre son point de vue moins violent pour ce qui concernait les Fédéraux : ceux-ci étaient dangereux et avaient tendance à s’en prendre un peu trop facilement aux mutants, alors mieux valait qu’Andréa le sache pour ne pas se mettre dans une situation fâcheuse… Cette dernier promit de ne pas utiliser son charme à proximité d’un bar fréquenté par les Fédéraux ou à proximité du Roosevelt Building, et Irène acquiesça : même si cela avait été dit avec humour, Andréa avait compris la mise en garde d’Irène et ne tenterait donc rien de stupide…

    Andréa posa ses lèvres sur la joue d’Irène, semblant la remercier de s’inquiéter autant pour elle. Une attitude courante en fin de compte, mais qu’Irène ne réfrénait que trop rarement en présence de personnes auxquelles elle tenait véritablement…

    Me voilà rassurée ^^

    Andréa déclara être au courant de ce que les Fédéraux projetaient, en particulier en termes de fichage. La mutante expliqua que les Damnés ne les laisseraient pas faire et que les Xmen n’auraient qu’à se borner à protéger les plus jeunes… Irène laissa échapper sa réponse en un soupir, un peu sceptique sur la « protection » que pourraient fournir les Xmen en résidant dans un endroit placé sous surveillance permanente…

    Je ne suis pas sûre que les Xmen soient les mieux placés pour protéger les plus jeunes… Beaucoup d’anciens sont partis et ceux qui sont restés sont dans le collimateur des Fédéraux, l’Institut lui-même n’est plus sûr et j’ai parfois l’impression que nous sommes observés… Paranoïa ou surveillance satellite, je n’ai pas encore trouvé de réponse à cette question, mais il est clair que leurs gestes sont épiés…

    Irène mettait toujours un soin infini à ne pas s’inclure dans le groupe des Xmen, parce qu’elle n’avait rejoint l’Institut qu’à la demande du défunt Xavier… Indépendante, la jeune femme n’avait jamais eu besoin de s’intégrer à un courant de pensée pour se sentir exister, et c’est avec une certaine neutralité qu’Irène considérait cette rivalité ridicule Xmen/Damnés à l’heure où les Fédéraux projetaient à long terme d’exterminer chaque mutant du pays…

    Je glisserais quelques mots, en espérant qu’aucun entêté ne se dressera en travers de votre route… Je ne pense pas avoir besoin d’en savoir davantage, mais je te demanderais juste de faire attention à toi quoi que tu puisses décider…

    Ses yeux se posèrent sur Andréa sans parvenir à la voir : son don était développé, mais son instinct de femme l’était encore davantage.

    Andréa expliqua qu’elle était plus prudente que lors de leur toute première rencontre, et expliqua que cela était probablement dû à un mutant qu’elle avait rencontré après son départ de Berlin. Irène esquissa un sourire, l’air curieuse d’en apprendre davantage. Andréa s’attarda sur le récit de leur rencontre et des rapports un peu étranges qui avaient été les leur ; Andréa se mettant en danger, et ce mystérieux mutant apparaissant mystérieusement…

    Ce mutant s’appelait Shane, et Andréa ne manqua pas de préciser qu’elle n’était pas amoureuse de lui, qu’il n’était qu’un protecteur… précision que la jeune femme donna une seconde fois, comme s’il s’agissait là du détail le plus important de son récit. Irène esquissa un sourire amusé, se remémorant comment elle-même criait sur tous les toits que Dan n’était rien d’autre qu’un ami lorsqu’ils avaient commencé à se fréquenter…

    Je suis contente que tu aies trouvé quelqu’un sur qui tu pouvais te reposer. L’imprévu pimente le quotidien, mais pouvoir se raccrocher à une personne en particulier peut être salvateur par les temps qui courent…

    Andréa revint finalement sur un détail qui l’avait interpelée, et demanda ce qui avait pu pousser son amie à prêter main forte aux Fédéraux quelques années plus tôt, pour ensuite rejoindre les Xmen… Une question légitime, surtout si on considérait chaque faction séparément.

    Ce n’était pas vraiment un problème à l’époque en fait, puisque les Fédéraux n’étaient pas encore à ce point portés sur l’oppression des mutants. Ils connaissaient leur existence, les toléraient aussi longtemps qu’ils ne se montraient pas hostiles… Je les ai aidés pour déjouer les plans d’un mutant mégalomane qui projetait d’anéantir la moitié de l’humanité et de dominer la seconde.

    Avec mes dons, c’était forcément plus pratique de prévoir ses actions et d’épargner plusieurs dizaines de vies…
    - Irène passa une main humide sur son front avant de poursuivre, un sourire amusé aux lèvres – Le règlement était très contraignant, mais je faisais en sorte de ne pas trop y déroger, du moins les points de détail avec lesquels j’étais plus ou moins d’accord ^^

    Pour les Xmen, disons que c’est pour aider un vieil ami que je suis là où je suis actuellement… Je ne me considère pas comme l’une des leurs même s’il y a des habitants de l’Institut que j’apprécie plus que d’autres. Si à un moment donné il me faut prendre la vie d’une personne – ou deux – pour en sauver le triple, le choix sera vite fait. Douloureux, mais vite fait… C’est en ça que je me différencie des autres Xmen, je pense…
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Des retrouvailles [Irène A.]

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